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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE REPUBLIQUE TOGOLAISE

ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Travail-Liberté-Patrie

(METFP)

UNIVERSITE DE LOME

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’INGENIEURS


(E.N.S.I.)

OPTION : GENIE ELECTRIQUE


PROJET D’ETUDES EN INSTALLATION ELECTRIQUE

THEME :
ETUDE D’UNE ALIMENTATION
SECURISEE D’UNE SALLE DE BAIN

Présenté et soutenu par: Dirigé par :

Mr. BASSAH Godwin M. AKUE BITCHI (E.N.S.I)

2013-2014
ETUDE D’UNE ALIMENTATION SECURISEE D’UNE SALLE DE BAIN 2013-2014

REMERCIEMENTS

Je rends grâce à DIEU pour ces bienfaits, tous mes désirs sont devant toi et mes
soupirs ne te sont pas cachés.

Je remercie le Directeur de l’ENSI, qui a accepté m’accueillir dans son école.

Mes Sincères remerciement à mon professeur M. AKUE-BITCHI, Enseignant à


l’Université de Lomé (ENSI) pour m’avoir confié ce travail de recherches, ainsi
que pour la qualité de l’enseignement que vous nous dispensez.

A ma famille pour vos inlassables efforts dans mes études jusqu’à aujourd’hui.

A ma petite amie pour tous ces conseils et le bonheur qu’elle s’efforce de


m’apporter.

A mes camarades de classes « nul ne peut se passer des autres » votre


collaboration, votre soutient m’ont permis de produire ce travail. Spécialement
à « l’équipe qui gagne ».

Mes remerciements à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la


réalisation de ce document.

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ETUDE D’UNE ALIMENTATION SECURISEE D’UNE SALLE DE BAIN 2013-2014

Table des matières


REMERCIEMENTS ...............................................................................................................................2
Liste des figures ..................................................................................................................................4
Liste des tableaux ...............................................................................................................................4
1. INTRODUCTION...........................................................................................................................5
1.1. Les volumes [1] .......................................................................................................................5
2. Les règles de base pour la sécurité de la salle de bain [3].............................................................7
2.1. Indices de protection IP exigés selon la norme de sécurité [3] .................................................8
2.2. Disjoncteur différentiel [2] ......................................................................................................9
2.2.1. Principe de fonctionnement .............................................................................................. 10
2.2.2. Conditions de déclenchement ........................................................................................... 11
2.2.3. Caractéristiques des DDR ................................................................................................... 11
2.3. Les conducteurs et les câbles électriques [2] .........................................................................14
Définitions et description des conducteurs et câbles électriques ....................................................... 14
2.3.1. Le repérage des conducteurs électriques ........................................................................... 14
2.3.2. Le diamètre des conducteurs électriques ...........................................................................15
3. Exemple d’installation électrique dans la salle de bain ..............................................................16
4. Conclusion ................................................................................................................................17
Blibliographie....................................................................................................................................18

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Liste des figures

Figure 1 : les volumes de la salle de bain .............................................................................................5


Figure 2 : les volumes dans la salle de bain vu de dessous ...................................................................6
Figure 3 : volumes cas d’une baignoire d’angle ...................................................................................7
Figure 4 : disjoncteur différentielle. ..................................................................................................10
Figure 5 : Principe de fonctionnement différentiel. ........................................................................... 10
Figure 6: Conditions de déclenchement des DDR. .............................................................................11
Figure 7 : liaison équipotentielle repiqué .......................................................................................... 13
Figure 8 : liaison équipotentielle .......................................................................................................13
Figure 9 : type de conducteur. .......................................................................................................... 14
Figure 10 : Code couleur des conducteurs isolés ...............................................................................15
Figure 11: schéma électrique d’une salle de bain .............................................................................. 16

Liste des tableaux


Tableau 1 : type d’appareil dans les volumes ......................................................................................8
Tableau 2: indice de protection IP .......................................................................................................9

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1. INTRODUCTION
La salle de bain est un local à risques particuliers pour les personnes. En effet,
la conductibilité électrique d’un corps humain augmente fortement lorsqu’il est
immergé ou simplement mouillé. C’est pourquoi la norme NF C 15-100 a prévu
des dispositions particulières pour ce type de local, en fonction de la proximité
d’une baignoire ou d’une douche.

1.1. Les volumes [1]


4 volumes repérés 0, 1, 2, 3 correspondent chacun à des règles précises
d’installation de matériels :

Figure 1 : les volumes de la salle de bain

Volume 0 : il concerne la baignoire et le receveur de douche. Tout


matériel électrique y est strictement interdit.
Volume 1 : au-dessus de la baignoire (en partant du sol et jusqu'au-dessus
du fond du receveur de douche). Tolère un éclairage basse tension 12 V si
le transformateur de sécurité se trouve en volume 2 ou 3.
Volume 2 : c'est la zone située à moins de 60cm de la douche ou de la
baignoire et sur 3m de hauteur. Accepte un éclairage et une armoire de
toilette éclairée de classe I et II (protégés des aspersions d'eau).
Volume 3 : au-delà de 60cm de la douche et de la baignoire. Est autorisé
le matériel de classe I et II (protégé des projections d'eau verticale).

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Lorsqu’un faux plafond ajouré est disposé dans le volume 2 (hauteur


comprise entre 2,25 m et 3 m par rapport au sol), l’espace situé au-dessus
de ce plafond, dans les dimensions du volume 2 est également assimilé au
volume 2.

Lorsqu’un faux plafond fermé est disposé dans les volumes 1 et 2


(hauteur sous plafond 2,25 m par rapport au sol), l’espace situé au-
dessus de ce plafond, dans les dimensions du volume 1et 2 est assimilé au
volume 3.

L’espace situé au-dessous de la baignoire ou de la douche et sur leurs


côtés est assimilé au volume 3 s’il est fermé et accessible par une trappe
prévue à cet usage et pouvant être ouverte seulement à l’aide d’un outil.
Dans le cas contraire, les règles du volume 1 s’appliquent à cet espace.

Dans les deux cas, le degré de protection minimal IP X3 est requis.

Quelques autres exemples de volume selon l’emplacement de la


baignoire.

Cabine de douche :

Vue de dessus, cette douche avec cabine induit un volume 2


tournant, prenant en compte les parois mobiles en position ouverte

Figure 2 : les volumes dans la salle de bain vu de dessous

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Baignoire d’angle

Figure 3 : volumes cas d’une baignoire d’angle

2. Les règles de base pour la sécurité de la salle de bain [3]

Tous les circuits électriques d'éclairage (sauf basse tension), de chauffage


et les autres appareils doivent être protégés par un dispositif DRHS
(disjoncteur différentiel haute sécurité 30 mA), lequel coupe
automatiquement le courant en cas de fuite.
L'interrupteur général ne sera toléré qu'en volume 3. Néanmoins, mieux
vaut qu'il soit installé à l'extérieur de la salle de bain.
Armoire de toilette (équipée d'une prise de courant et d'un interrupteur) :
volumes 2 et 3
Prises de courant pour rasoir (20 à 50 Volts) : volumes 2 et 3
Chauffage :
o Au sol : idéal si la surface restante de la baignoire est suffisante.
o Électrique : le sèche-serviettes doit se conformer à la classe I en
volume 3, à la classe II en volume 2. Sinon, il peut s'accrocher sur
tout panneau de mur libre.

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Tableau 1 : type d’appareil dans les volumes

2.1. Indices de protection IP exigés selon la norme de sécurité


[3]

- l’indice de protection IP comporte 2 chiffres (exemple: IP 55 )

1er chiffre : protection contre l’accès aux parties dangereuses et contre la


pénétration des corps solides (l’expression IP 2x prend en compte ces 2
significations)

2è chiffre : protection contre la pénétration des liquides (ex: IP x7).

Le tableau 2 regroupe les différents indices de protection.

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Tableau 2: indice de protection IP

2.2. Disjoncteur différentiel [2]


Représenter à la figure 1.3, il comporte en plus de la fonction différentielle, un
dispositif de protection contre les surcharges.

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Figure 4 : disjoncteur différentielle.

2.2.1.Principe de fonctionnement

Le DDR est conçu autour d’un transformateur d’intensité qui enserre les
conducteurs actifs (phases et neutre) comme le montre la figure 5.

Figure 5 : Principe de fonctionnement différentiel.

Dans le cas d’un circuit sans défaut, la somme vectorielle des courants est nul,
il n’y a donc pas de courant dans la bobine.

Lors d’un défaut la somme vectorielle des courants n’est plus nul , il apparaît
donc un courant dans la bobine de détection proportionnel au courant de
défaut Id . La bobine alimente un dispositif à seuil de courant qui donnera
l’ordre de déclenchement à l’appareil de coupure (interrupteur ou disjoncteur).

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2.2.2.Conditions de déclenchement

Le seuil de réglage est appelé I n. La norme de construction des DDR (NF C 61–
140) tolère une zone dans laquelle, le système différentiel peut ou non
déclencher. Cette zone est fonction du courant de défaut I d et du seuil du DDR
I n (voir figure 1.8).

Figure 6: Conditions de déclenchement des DDR.

Si Id > I n : déclenchement obligatoire du DDR,


Si Id < I n/2 : pas de déclenchement du DDR,
Pour Id compris entre ces deux valeurs, le DDR peur ou non déclencher.

2.2.3.Caractéristiques des DDR

Les DDR sont aussi des matériels définis par la norme internationale CE I 60 –

755. Les sensibilités dans cette norme sont regroupées en trois appellations :

HS (haute sensibilité) : 6, 10 et 30mA


MS (moyenne sensibilité) : 100, 300 et 500 mA
BS (basse sensibilité) : 1, 3, 5, 10 et 20 A.

Selon leur emploi dans une installation, ils pourront de plus être à
déclenchement instantané ou retardé.

Le temps de déclenchement du DDR est d’autant plus court que le courant est
supérieur au courant de réglage.

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2.3. Liaison équipotentielle dans chaque local contenant une


baignoire ou une douche (salle d’eau)

Cette liaison doit relier les masses et les éléments conducteurs du local, c’est
à dire canalisations métalliques, d’eau, de chauffage, de gaz, de vidanges, corps
des appareils sanitaires métalliques (dont chauffe-eau) huisserie, etc... avec
une section minimum de 2,5 mm2.

L’ensemble sera connecté au circuit de terre

- soit par l’intermédiaire des conducteurs de protection des circuits


appartenant au local (voir Figure 7)

- soit par l’intermédiaire d’un bornier accueillant tous les conducteurs de


protection des circuits du local ainsi que les conducteurs de la liaison
équipotentielle supplémentaire qui sont donc connectés aux éléments
conducteurs du local (voir figure 8).

Cette dernière solution est particulièrement recommandée (NF C 15-100), car


elle facilite la réalisation de la liaison équipotentielle supplémentaire, et assure
une sécurité optimale.

Il est autorisé :

- d’effectuer un repiquage de la liaison équipotentielle supplémentaire à partir


d’un conducteur de protection (dans le cas de la figure 7 où le conducteur de
protection et le conducteur de liaison équipotentielle sont alors confondus,
leur section devra être identique à celle des conducteurs actifs du circuit ; et
dans le cas de l’image 8, leur section devra être au minimum de 2,5 mm2 pour
le repiquage et le conducteur de protection) ;

- de pouvoir utiliser une huisserie métallique comme constituant un élément de


la liaison équipotentielle, sous réserve de vérifier sa continuité électrique.

Attention : les autres éléments conducteurs, comme les canalisations de fluide,


ne doivent pas servir d’élément de liaison équipotentielle, car ils peuvent être
amenés à être remplacés par des éléments en matériaux isolants.

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Figure 7 : liaison équipotentielle repiqué

Figure 8 : liaison équipotentielle

Dans cet exemple, les 4 conducteurs de protection des 4 circuits distincts


(éclairage, chauffage, chauffe-eau, prise de courant) arrivent au niveau du
bornier placé dans la boîte de connexion. Le câblage de la liaison
équipotentielle supplémentaire aux masses métalliques se fait en “étoile”.

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2.4. Les conducteurs et les câbles électriques [2]

Définitions et description des conducteurs et câbles électriques


Un conducteur isolé est constitué d’une âme conductrice et de son enveloppe
isolante. L’enveloppe isolante constitue une isolation principale et ne doit pas
être soumise à des contraintes. L'emploi de conducteur nu est interdit.

Les conducteurs isolés (fils) ne peuvent être employés que dans des conduits
ou des goulottes avec couvercles démontables qu'avec un outil, et IP x4 ou
IPxxD.

Un câble est constitué d’un ou plusieurs conducteurs isolés disposés sous


une gaine isolante, mécaniquement solidaire. La gaine isolante peut
constituer une isolation supplémentaire si elle n’est pas soumise à des
contraintes.

Figure 9 : type de conducteur.

2.4.1.Le repérage des conducteurs électriques

En basse tension, les conducteurs doivent respecter un code de couleur :

- Le conducteur de phase (par lequel arrive le courant) doit être de couleur


rouge, marron, ou noir pour les conducteurs souples ;

- Le conducteur du neutre (par lequel le courant revient) doit être bleu ;

- Le conducteur de terre (appelé « conducteur de protection ») est


impérativement jaune et vert.

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Figure 10 : Code couleur des conducteurs isolés

2.4.2.Le diamètre des conducteurs électriques

Le diamètre des conducteurs est défini en particulier en fonction de :

- La température maximale admissible (provenant du milieu, de


l’échauffement des conducteurs et de la résistance à la température des
matières isolantes, etc.) :

- La chute de tension admissible (par rapport à la longueur du circuit) ;

- Des contraintes mécaniques auxquelles les conducteurs peuvent être soumis.

Des valeurs de section plus grandes que celles qui sont exigées pour la
sécurité peuvent être souhaitable pour une exploitation économique. Pour
l’installation de la salle de bain on utilisera des câbles isolé de section 1,5mm2
pour les phases et les neutres et 2,5mm2 pour les liaisons équipotentielles.

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3. Exemple d’installation électrique dans la salle de bain

Cahier de charge :

Deux luminaires au plafond


Une lampe au-dessus du lavabo
Une prise pour rasoir au-dessus du lavabo
Un interrupteur double commandant les lampes
Un disjoncteur différentiel

Schéma de l’installation

Figure 11: schéma électrique d’une salle de bain


Sur le schéma de la figure 11 nous observons les deux luminaires situés au
plafond, et l’autre situé au-dessus du lavabo. La prise a rasoir et l’interrupteur
qui commandent les lampes. Tous ces dispositifs électriques sont reliés à la
liaison équipotentielle. A l’extérieure ce situe le disjoncteur différentiel qui
protégé l’installation. Les trais rouges vif représentent les conducteur actif, les
bleus les neutres, les marron les conducteur de retour et les verts la liaison

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équipotentielle. L’interrupteur S2 commande les lampes L1 et L2, S1


commande la lampe L3

4. Conclusion

La salle de bain étant un lieu très humide, il est primordial d’y installer des
circuits électriques respectant les normes pour éviter les risques
d’électrocution. Les règles importantes à respecter sont le respect des
volumes, la réalisation des liaisons équipotentielles et l’installation du
disjoncteur différentiel.

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Blibliographie

[1] Norme NF C 15-100 Guide 2005 4 ème édition

[2] Guide MOBELEC La conformité électrique des fonctions électriques dans le


mobilier

[3] Guide HAGER L’installation électrique dans l’habitat : mode d’emploi

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