Cocon 2ème Bivouac Commissaire A.C Daim Diplomate

FEDERATION DES SCOUS DE LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

FESCO asbl Membre de l’Organisation Mondiale
du Mouvement Scout
Arrêté ministériel n°009/CAB/MIN/J&DH/2012 du janvier accordant la personnalité juridique à l’ASBL

« Fédération des Scouts de la République du Congo, en sigle FESCO »
ASSOCIATION PROVINCIALE DES SCOUTS DU KATANGA-APSK
DISTRICT SCOUT DE LUBUMBASHI
COMMISSARIAT AU CLAN
CYCLE DE FORMATION DE
L’ASPIRANAT
2 BIVOUAC
ème
D’ASPIRANAT
LE COCON
Edition COCON MAI 2017
2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 1
PREFACE
Le cocon n’est-il pas le plus beau qu’un aspirant puisse ambitionner ? N’est-il
pas d’ailleurs indispensable à qui veut obtenir son investiture ? Si la chenille nous apprend à
approfondir totalement la méthode scoute, et ses techniques, le cocon doit nous servir à
connaître et à aimer notre personne.
Nous venions de penser ensemble sur les différentes tiges des différentes
plantes, où nous les avions dépouillés, en croquant ces multitudes feuilles qui devrons nous
permettre de changer notre état physique de chenille en cocon.
Nous voici maintenant sur ce nouveau territoire où nous devons gérés ce que
nous avions emmagasinés pour sortir demain au grand jour utile à la communauté.
Ce présent manuel, a l’ambition de traiter des matières qui concourent notre

capacité à pouvoir transformer notre personne ou notre être pour des fins humanitaires.
Voici donc la prévision des matières nécessaire à la transformation de la

chenille au cocon, de l’aspirant premier Bivouac à l’aspirant second Bivouac, près à prendre
ses responsabilités en main pour servir dans la paix et la justice notre communauté, à situé
notre personnalité à la construire et à l’affirmer.
Je serai suffisamment récompensé si mes efforts ont pour résultat de faciliter

quelque peu aux chefs de clans et aux chefs d’équipes qui accompagneront les
jeunes aspirants déjà à ce stade de formation d’en faire bon usage.
Mène ta barque seul mais attention aux écueils

Longue vie aux aspirants
Pour le Commissaire aspirant aux programmes des jeunes

Chargé du clan du district scout de Lubumbashi
LUMBU MUCHUKANGOY Arsène
Chef ELAN HUMBLE

I. FORMATION PERSONNELLE
I.1. Lecture de la Route du succès
La route du succès est le livre que Baden Powell avait écrit à l’intention des
adultes lors de la création de la branche des ainés en 1919. Dans ce livre B.P. Par du, comme
être heureux malgré la pauvreté ou la richesse. Nous allons à notre niveau vous présenté un
condensé de son livre et vous invité à trouvé les détails en le parcourant.
Il définit le succès comme étant le bonheur. Il dit :
Une balade en canot est l’image du voyage de la vie, il faut en être conseillé
par un vieux routier sur la façon de piloter.
Les étapes vers le bonheur sont : Considérer la vie comme un jeu et faire rayonner l’amour.
Le bonheur n’est ni un simple plaisir, ni une conséquence de la richesse mais plutôt, le
résultat d’un travail actif bien plus que la jouissance passive du plaisir.
Notre succès dépend de notre propre effort individuel dans le voyage de la vie et dans la façon
d’éviter certains écueils (rocher à fleur d’eau, obstacle dangereux à éviter pour la réussite de
la vie, de l’entreprise, etc.) dangereux.
La formation personnelle, suite de ce que vous avez appris à l’école, est
nécessaire.
Va de l’avant avec confiance.
Pilote ton canot toi-même.
a) Si tu veux que ta vie soit une réussite, sache que la réussite ne consiste pas tant dans le
fait d’obtenir l’argent ou puissance que dans le bonheur.
Beaucoup de jeunes gens flânent en route avec le reste de la foule et n’arrivent jamais
au bonheur. Il faut être actif, non passif, ne pas se lasser aller, suivre la ligne que l’on
se tracer.
Mener soi-même sa barque. Seulement attention aux écueils ! Évite-les en cultivant
d’autres qualités : les écueils de B.P.
1 Les chevaux, les paris, le fait de s’occuper d’un sport Les dadas actifs, et gagner sa vie
qui n’est pas le votre
2 Le vin et les autres formes de laisser-aller La maitrise de soi, le caractère
3 Les femmes : dangers d’une mauvaise attitude et L’esprit cherrileresque, la santé de
bienfait d’une bonne l’esprit et du corps
4 Les extrémités en politique, en irréligion… Le service de tes semblables et de Dieu

b) Si tu veux arriver en utilisant ces attitudes au lieu de t’échouer sur ces écueils, tu
obtiendras la réussite et le bonheur.
Je t’offre maintenant, dans la lecture de la suite du livre, un moyen pratique grâce
auquel, si tu veux, tu peux te donner toi-même la formation nécessaire.
N .B : Les écueils de B.P. :
- Les chevaux
- Le vin
- Les femmes
- Coucous et hâbleurs
- L’irréligion.
I.2. Les domaines de développement que propose le programme de jeune

Le programme de jeune ; pour la formation d’un aspirant, propose six
domaines de développement à savoir :
- Spirituel
- Physique
- Affectif
- Social
- Intellectuel
- Caractère
I.2.a. le domaine Physique

L’aspirant doit savoir :
- Tenir à jour sa fiche de santé et force
- Expliquer les règles de la gymnastique matinale (Hébertisme)
- S’initier et pratiquer un sport de son choix
- Expliquer la structure d’une organisation sportive nationale telle que
le football, la boxe, le karaté.
- Participer à un jeu local, national ou international durant l’étape
d’aspirant.
I.2.b. le domaine intellectuel

L’aspirant doit être capable de :
- Expliquer comment vivre la loi scout et s’en inspirer dans sa conduite
de tous les jours.
- Distinguer les droits et les obligations du citoyen.

- Expliquer ce qu’est le code du travail, le code de la famille, le code
pénal, le code de la route.
- Présenter un résumé sur quelques livres traitant du mariage, de la
famille, des enfants et de la sexualité.
- Noter dans son carnet de route quelques règles de planning familial,
de la conduite de la fécondité, des rôles de différents membres de sa
famille, de service rendus à sa famille.
- Présenter ses possibilités professionnelles.
- Noter dans son carnet de route un commentaire personnel sur la devise
du routier.
- Décrire les différentes causes de l’érosion et les moyens de lutte.
- Citer 5 dispositions à prendre pour prévenir la pollution de l’air et de
l’eau.
- Expliquer comment lutter contre les feux de brousse.
- Avoir noté le calendrier vaccinal des enfants de 0 à 5 ans.
- Expliquer la valeur nutritive de 10 denrées alimentaires
- Expliquer comment produire 10 aliments de son choix
- Expliquer 3 méthodes de stockage de la nourriture.
I.2.c. le domaine Affectif

L’aspirant doit être capable d’identifier 6 fléaux dont :
- 2 Locaux
- 2 Nationaux
- 2 Internationaux,
Et en donner pour chacun 3 causes, 3 conséquences, 3 stratégies de lutte.
I.2.d. le domaine social

L’aspirant devra être capable de :
- Participer aux services collectifs de l’équipe ou du clan
- Participer à une éducation populaire d’hygiène et de santé
- Participer à des activités d’assainissement
- Participer à l’exécution d’un projet agricole.
I.2.e. le domaine spirituel

L’aspirant doit être à même de :
- Animer une prière en équipe
- Réciter et expliquer la prière du routier

- Expliquer l’organisation du culte de son église
- Lire les saintes écritures, de la genèse à l’apocalypse et faire quelques
méditations.
- Commenter trois extraits des écritures sacrées de sa confession et deux
d’une autre religion.
I.2.f. le domaine du caractère

- L’aspirant doit fréquenter pendant plus ou moins 3 mois à un centre d’éducation
familiale.
- Se perfectionner dans les techniques utiles
I.3. LES EXIGENCES DU METIER DU CHEF
I.3.a. Qu’est-ce qu’un chef

Le chef, c’est celui qui soit, qui veut, qui réalise et aussi, celui qui fait savoir,
qui fait vouloir, qui fait réaliser.
Le chef, c’est celui qui sachant ce qu’il veut, soit aussi proportionner l’effort à
l’effet qu’il veut obtenir.
On n’est chef que dans la mesure où l’on est capable de faire partager à un
groupe quelconque l’idéal dont on vit, pour s’amuser à le réaliser malgré tous les obstacles.
N.B : Décider n’est rien, ce qui importe, c’est que les décisions soient exécutées. C’est
pourquoi être chef, ce n’est pas seulement commander, mais s’est choisir ceux qui
doivent réaliser, les éduquer, les animer, les soutenir, les contrôler.
I.3.b. Qui est chef

C’est celui qui sait à la fois se faire obéir et se faire aimer. Ce n’est pas celui qu’on impose
mais celui qui s’impose.
Pour commander aux hommes, il faut savoir se donner.
N.B : Voulez-vous savoir quel est le véritable chef ?
Demandez-vous à qui, en cas d’échec, serait imputée la responsabilité.
I.3.c. Rôle du chef
I.3.c.1. Mon rôle vis-à-vis des jeunes

Le principe directeur de notre effort est d’encourager le jeune à prendre en
main son éducation plutôt qu’à attendre des autres son instruction. Il faut donc travailler à
atteindre les cinq buts du scoutisme avec les jeunes que nous avons sous notre direction c’est-
à-dire : la santé, le service du prochain, la spiritualité, la débrouillardise, la formation du
caractère.

Une des choses les plus intéressantes dans notre rôle de chef ou d’aspirant est de découvrir
chacun des jeunes, de faire ressortir ce qu’il y a en lui, de s’emparer de ce qu’il y a de bon et
de développer ce potentiel.
On doit semer chez eux un idéal à atteindre et qui les marquera profondément, c’est-à-dire
leur inculquer :
- La loi
- La devise
- Sens de l’effort
- Le partage
- La vie en équipe etc.
Il faut donc être en contact avec les jeunes et c’est e, étant prêt d’eux que notre rôle prend
toute son importance, c’est-à-dire, il faut :
- Être à leur disposition ;
- Donner des renseignements qu’ils ont besoin ;
- Communiquer avec eux ;
- Être à leur écoute ;
- Les aider à acquérir des techniques, des valeurs, etc.
- Suivre leur progression ;
- Les respecter ;
- Les traiter avec justice ;
- Jouer avec eux (il faut être capable de se mettre à leur niveau).
N.B :
- Ne jamais négliger une occasion d’éduquer sans en avoir l’air ;
- Il faut avoir un profond respect de l’enfant pour qui nous sommes des exemples
vivants ;
- Nous ne savons pas tout le bien ou tout le mal que nous pouvons faire chez les jeunes
qui nous observent.
I.3.c.2. Mon rôle vis-à-vis de la maîtrise

Dans un fonctionnement de maîtrise, chaque membre collabore et cette
collaboration se doit d’être loyale et intelligente comme le veut la loi scoute. Ceci se traduit
entre autre par :
- Exécuter correctement et scoutement les directives ;
- Respecter et soutenir l’autorité du chef même au prix de sacrifier une opinion
personnelle ;
- Jouer franc jeu avec les membres de la maîtrise. Pas de « jouage » dans le dos ;
- Ne jamais discuter u ordre ou une directive devant les jeunes. Attendre d’être en
maîtrise.
- Discuter loyalement en maîtrise.
La maîtrise doit former un bloc et se repartir les différentes tâches. Chacun doit
fournir une collaboration empressé et désintéressée. Il faut beaucoup d’entente, d’amitié et de
confiance entre les membres de la maîtrise. Il faut respecter les préférences et les compétences
de chacun, mais tous devraient savoir se débrouiller dans les différents domaines. Il faut
savoir discuter, faire des critiques « constructives » et accepter les critiques.
Comme dans toute organisation, il y a un chef. Cependant, sans lui enlever son caractère de
chef, nous attendons de chacun des membres de la maîtrise faisant équipe avec le chef d’être
non des exécutants ou des chefs d’un jours qui réalisent un programme prévu, mais une
équipe qui pense réfléchit et prend effectivement part à la direction de l’unité.
Comme le travail de maîtrise est un travail d’équipe, le chef doit déléguer différentes tâches.
Il ne peut de toute façon, tout faire seul. C’est aussi un bon moyen de s’assurer une relève.
La délégation
Comme le travail de maîtrise est un travail d’équipe, le chef doit déléguer différents
dossiers. Il ne peut de toute façon tout faire seul, c’est aussi un bon moyens de s’assurer une
relève.
La délégation repose sur la confiance et elle comprend 4 étapes :
1) Il doit clarifier l’objectif à atteindre, le problème à résoudre et la tâche à accomplir ;
2) Il s’entend sur les critères et les étapes d’évaluation ;
3) Il donne des précisions sur l’ensemble de la responsabilité transférée ;
4) Il demande un compte rendu.
Il existe des facteurs pouvant bloquer la délégation :
Facteurs qui bloquent de la part d’un chef

- Il croit atteindre les objectifs de la façon la plus adéquate (il détient la
vérité)
- Il est incapable de donner des directives,
- Il ne veut pas prendre de risques ;
- Il ne connaît pas suffisamment ses assistants ;
- Il a eu des expériences malheureuses ;
- Il ne fait pas confiance à ses assistants
Facteurs qui bloquent de la part des assistants

- Ils craignent les responsabilités ;
- Ils se disent surchargés de travail ;
- Ils ont peur de la critique ;
- Ils manquent de confiance personnelle.
Pour qu’il y ait délégation :
 Il doit y avoir une confiance mutuelle ;
 Il faut bien se connaître ;
 Il doit y avoir transfert de responsabilité ;
 Il doit y avoir acceptation des responsabilités ;
 Il doit y avoir accomplissement des responsabilités ;
 Il faut un suivi (rapport et retour).
I.3.c.3. Mon rôle vis-à-vis du mouvement

« Nous sommes des ambassadeurs du scoutisme »
 C’est à travers nous et par nous qu’on juge le mouvement scout, qu’on l’apprécié ou
qu’on le discrédite et ceci, non seulement dans les activités strictement scoutes, mais
en toutes circonstances.
 Chacune de nos bonnes actions a une répercussion sur la réputation du mouvement.
De même en est-il de nos bêtises et de nos lâchetés.
Rien ne nuit autant au scoutisme que le mauvais travail ou le manque de jugement de
certains chefs. De plus pour continuer à grandir, le mouvement a besoin d’une
implication honnête de la part de tous ses membres. Cette implication peut se traduire
au minimum par un échange d’idée et d’opinions lors de nos différentes participations
aux activités de l’association.
I.3.c.4. Mon rôle vis-à-vis des parents

« Nous collaborons à l’œuvre des parents, mais nous ne prenons pas leurs
place. Les parents laissent entre nos mains ce qu’ils ont de plus cher »
Nous chef devons donc faciliter et continuer la tâche de parents dans l’exercice
de leur rôle d’éducateur.
Nous devons appuyer leur autorité et la renforcer. Nous devons exiger la même
chose que les parents et ne pas aller à l’encontre de leur autorité.
Nous ne devons jamais trahir la confiance que les parents mettent en nous.
Nous devons agir devant les jeunes comme on le ferait devant les parents.
Nous devons entretenir une bonne communication avec les parents, le tenir informés : d’où
réunion de parents, lettres, téléphone, être présent à la sortie des réunions, etc.

N.B : Même si le mouvement se dit bénévole, les parents attendent de nous que nous
donnions le meilleur de nous-mêmes. Ne soyons pas inferieurs à la haute opinion que
les parents ont de nous.
I.3.c.5. Mon implication dans les scoutes

L’implication première d’un chef et d’un assistant demeure son unité
(Branche). Il se doit être présent aux réunions hebdomadaires, aux maîtrises, aux activités,
aux camps. Il doit s’impliquer selon ses capacités (temps, compétences, etc.) en tenant compte
des priorités de l’unité (Branche) et avec l’accord de son chef.
Il doit démontrer de l’intérêt.
Il doit avertir le plus tôt possible, de ses retards et de ses absences et le cas échéant, il doit se
tenir au courant.
Il doit également cibler ses forces et ses faiblesses et toujours chercher à s’améliorer, à ses
perfectionner. Dans tout ce qu’il fait, il aura toujours en tête son « rôle d’éducateur ».
Il ne faut jamais oublier que les parents nous confient leurs enfants et qu’il faut toujours être à
la hauteur de cette responsabilité, que l’on soit assistant au chef. Notre rôle est ardu et il ne
faut pas le prendre à la légère.
N.B : Il n’y a donc pas de place à la médiocrité auprès des jeunes qui nous sont confié.
Il nous faut devenir des professionnels du bénévolat.
I.3.d. LE METIER DE CHEF
I.3.d.1. : Le métier de chef est un métier difficile

Vous avez encore beaucoup à apprendre ; soyez HUMBLE et PRUDENT,
observer, demandez conseil. Ne croyez pas tout voir, tout avoir, tout savoir. Ne vous
imaginez pas qu’avant vous, on n’a rien fait et que tout va marcher comme par enchantement
parce que vous arrivez. « C’est l’art le plus délicat que celui qui consiste à conduire des
hommes ». Proverbe : vous vous en apercevrez vite !
I.3.d.2. : Le métier de chef est un métier rude

On ne s’y appartient plus ; on appartient corps et âme aux autres et à la cause
qu’il faut défendre, à la mission qu’il faut réaliser, on a parfois des coups durs, d’autant plus
douloureux qu’ils peuvent venir de la part de ceux sur lesquels on croyait pouvoir s’appuyer.
On touche du doigt, et d’une façon qui peut être à certaines heures dramatiques, l’étroite
connexion entre l’autorité et la responsabilité. C’est un métier où les erreurs de manœuvres
peuvent se payer cher.

I.3.d.3. : Le métier de chef est un beau métier
Parce qu’il oblige celui qui est le détenteur d’une parcelle d’autorité à s’en
vendre digne, il est le haut service de vos frères en humanité ; il ne permet pas longtemps de
rester médiocre et pour peur que vous ayez du cœur, il vous amène à vous dépassez vous-
même.
N.B. :
- Croyez en ce métier et pour qu’il arrive, donnez-vous à fond.
- Prenez comme devise : Y croire-Y croire- Y croire.
- Ayez comme principe : « Croire et vouloir, c’est pouvoir ».
N.B. : Le chef c’est le RESPONSABLE de l’unité, c’est lui qui DIRIGE, c’est lui que l’on
veut SUIVRE.
Il s’assure du bon fonctionnement de l’unité conformément aux visées du scoutisme.
I.3.e. LES QUALITES D’UN CHEF

Etant donné que le chef doit montrer l’exemple, on doit posséder également les qualités d’un
assistant, mais également :
- Il est capable de diriger ;
- Il est organisé ;
- Il est ordonné ;
- Il a du leadership ;
- Il a du jugement ;
- Il est respectueux ;
- Il a de la volonté ;
- Il est honnête ;
- Il est patient ;
- Il est compétent ;
- Il est capable de déléguer ;
- Il est exigeant ;
- Il connaît à fond son scoutisme ;
- Il est disponible ;
- Il est attentif ;
- Il est responsable ;
- Il est engagé ;
- Il est humble ;
- Il inspire la confiance ;
- Il est prévoyant ;

- Il va chercher le potentiel de chacun ;
- Il est capable de communiquer ;
- Il est déterminé ;
- Il a une vision d’ensemble.
N.B :
- L’éducation n’est pas une œuvre d’improvisation ;
- Le chef est vite vidé s’il ne veille pas à se remplir ;
- On doit se renouveler sans cesse.
I.3.f. La valeur de notre engagement scout

J’essaie de me rappeler ce que j’ai dit lorsque j’ai décidé de devenir « chef » :
je m’engage, je m’implique, j’embarque, je me mets au service, je m’enrôle, je me lie, je
m’aventure, je me lance, etc…
J’ai beau chercher, il n’y a pas un terme qui me permet de remplir mon rôle à
moitié.
 S’impliquer : c’est accepter librement un travail que l’on mènera à terme ; dans le cas
contraire, on ne peut parler d’implication.
 S’engager : c’est promettre d’accomplir une action, si on ne tient pas promesse, c’est
qu’on ne s’est pas vraiment engagé.
 S’embarquer : c’est entrer complètement dans quelque chose. Peut-on embarquer
seulement un pied dans le bateau ?
 Se mettre au service de : c’est travailler pour quelqu’un, pour une organisation ou
pour l’attente d’un but précis, un service à moitié fait, est-il un vrai service ?
 S’enrôler : c’est entrer dans un groupe en acceptant les tâches qui nous seront
confiées. On entre ou on n’entre pas, mais on ne reste pas dans le cadre de porte.
 Se lier : c’est partager son temps et ses énergies en travaillant en équipe avec d’autres
personnes pour l’atteinte d’un objectifs. Lorsqu’on se lie à d’autres personnes, il faut
être près d’eux, à moins d’ouvrir une très grande corde, mais plus la corde est longue,
plus on a de la chance de trébucher.
 D’aventurer : c’est prendre le temps d’aller un peu plus loin afin d’accomplir quelque
chose. Si on ne bouge pas, on ne peut pas parler d’aventure.
 Se lancer : c’est prendre un élan pour arriver au but. Si on ne le fait, on risque de
tomber de haut.
A tous ces termes on peut ajouter des « mais » et des « si »
Exemple : « Je m’engage si j’ai le temps »

« Je m’implique, mais je ne pourrai pas toujours être présent »
Avec de telles phrases, on ne voit pas très loin et le travail n’avance pas vite.
Nous savons pourtant que, dans notre association pour devenir assistant au
chef, on signe une demande de nomination qui contient un engagement où ne figure aucun
« mais » et ni de « si ». Nous avons également tous fait ou ferons bientôt notre promesse.
Promesse que nous avons fait sur notre honneur.
Nous pouvons maintenant nous demander si nous renions notre signature, si
nous renions notre honneur, « Quelle est la valeur de notre engagement comme chef ou
assistant ? ».
I.4. LA CONNAISSANCE DES BRACHES
Ce chapitre brossera les quatre branches fondamentales de notre association

pour la formation complet d’un bon citoyen aimant Dieu (c’est-à-dire la meute, la troupe, la
compagnie), en dehors du clan qui est l’objet même de ce Bivouac.
I.4.1. LA MEUTE
Le louvetisme est la branche cadette du mouvement scout, il s’adresse à des
garçons de 8 à 12 ans.
Le scoutisme a pour but de former de bons citoyens aimant Dieu ; le louvetisme par contre a
pour but de bons scouts. « Pourquoi désires-tu faire ta promesse ? » = « Pour devenir un bon
scout plus tard ».
B.P. a crée le scoutisme d’abord ; le louvetisme. Ensuite le louvetisme ne fait que préparer le
garçon à devenir scout, il lui fait désirer de devenir scout.
Le louvetisme est le premier acte du grand jeu scout ; il est complètement
différent de la branche éclaireur. Dans le scoutisme, l’important, c’est la patrouiller, et donc,
le C.P. Dans le louvetisme, le groupe de base, c’est la meute entière, le louvetisme se vit en
meute. Celle-ci n’est divisée en sixaines que pour la facilité (jeux, discipline, etc.) le sizenier
n’a presque pas de responsabilités. Les sixaines ne se réunissent jamais seules, sans vieux
loups.
I.4.1.1. CARACTERISTIQUES DU LOUVETISME

- La jungle : obéissance libre à la loi et dans la loi
- La sagesse de la jungle ou technique
- La famille heureuse
Le Jungle
L’histoire de Mowgli, c’est l’éducation d’un garçon qui vit au milieu d’une
communauté organisée par la loi.

Le clan a une loi et cette loi est implicable, ceux qui la gardent en vivent, mais le loup qui
l’enfreint doit mourir. Elle passe dernière et devant, mais la loi c’est toujours obéir.
Notre objectif à nous, vieux loups, c’est d’essayer de rendre cette loi
sympathique à l’enfant, non des tas de défenses qui inciteraient plutôt à mal faire, mais arriver
à insuffler un esprit qui cherche à bienfaire.
a) Dans cette communauté, il y a des personnages : des bons et des mauvais : les amis de
Mowgli :
1) AKELA : Loup gris ; gardien de la jungle, il est un loup solitaire
 Maître mot : « Bonne chasse à toi qui garde la loi de la jungle »
2) BALOO : Ours brun ; c’est le docteur de la loi
 Maître mot : « La jungle est grand, les loups sont petit, doivent se taire et
méditer ».
3) BAGHEERA : Panthère noir, c’est le maître chasseur.
 Maître mot : « yeux qui voient dans la nuit, patte qui ne font pas des
bruits ».
4) KAA : Serpent python ; très sage, il a une forte maîtrise de soi, il chasse seul.
 Maître mot : « Petit frère assieds-toi et réfléchit, fait un plan avant
d’agir ».
5) CHIL : Vautour, c’est le grand messager.
 Maître mot : « Nous sommes du même sang toi et moi ».
6) HATHI : L’éléphant blanc
 Maître mot : « Frère, mange pour ta faim et non pour le plaisir ».
Les Ennemis de Mowgli
1) SHERE KHAN : c’est le tigre boiteux
2) TABAQUI : c’est le chacal, le flatteur ; liche-plat, liche botte
3) BANDAR-LOGS : c’est sont des singes ; un peuple sans loi.
4) DOLS : c’est le chien rouge
b) Dans cette même communauté, il y a aussi une hiérarchie c’est-à-dire, un chef ; ceux
qui ont le droit à la parole ; ceux qui ne l’ont qu’occasionnellement ou jamais.
c) Enfin, il y a une loi : « un louveteau écoute le vieux loup,
Un louveteau ne s’écoute jamais »
Cette loi doit agir dans un climat de confiance ; le système scout de la confiance ne
commence pas avec la troupe ; il doit déjà exister à la meute.

B.P. nous dit ; dans le chapitre destiné aux instructeurs : « La valeur d’un homme est
inversement proportionnelle à la quantité de surveillance dont il a besoin ». C’est la
caractéristique du peuple libre : il sait se conduire en ne s’écoutant pas »
N.B : par la jungle seule, nous ne pouvons pas former des chrétiens ; toutes les qualités des
animaux de la jungle sont des valeurs naturelles, ce ne sont pas des vertus chrétiennes.
A nous de spiritualiser ces qualités ; ne pas s’arrêter à l’acquis d’une qualité comme
telle, mais bien dans le but de la formation de chrétiens. Cela dépendra de la valeur
morale et spirituelle des vieux loups. Attention donc à notre responsabilité en ce
domaine.
d) Le cadre jungle
Pour créer le cadre jungle, il faut d’abord raconter l’histoire de Mawgli. Ensuite, par
des petits jeux, des grands jeux, des journées à thème, des danses de jungle, des
bricolages, des mines, l’ornementation du local, les totems des vieux loups, le
vocabulaire, etc…
La Sagesse de jungle
C’est une des choses qui différentient le louvetisme d’un autre mouvement.
Pourquoi la sagesse est une grande importance ?
- elle est importante pour débrouiller le garçon, lui apprendre à se servir de ses
dix doigts ; à se rendre utile.
- Elle est importante car c’est la formation de son caractère.
Si l’on supprimait la technique du livre des louveteaux de B.P., il ne resterait que la
couverture.
La technique doit avant tout créer des habitudes, des réflexes de propreté, de service,
d’observation etc., et former le caractère à la persévérance ; ou gout de l’effort, à la maitrise
de soi, au travail bien fait, à la loyauté.
Le vieux loup doit rendre la technique intéressante en l’incorporant dans
beaucoup de jeux, mais il doit lui garder ses exigences :
- Ne pas se laisser attendrir par l’effort déjà fait, ni céder aux difficultés locales.
N.B : s’il y a impossibilité absolue de réaliser telle épreuve ; toujours la remplacer par
quelque chose qui a le même but.
LA FAMILLE HEUREUSE
L’enfant a besoin d’affection ; même s’il en trouve suffisamment à la maison,
il a toujours besoin de compagnons, d’amis, et le rôle du vieux loup, comme grand frère,
répond tout à fait à ce besoin.

B.P., nous dit : « le grand principe, quand on s’occupe d’une meute, ce qui les
attire et peut porter remède à leurs défauts, c’est de faire d’eux une famille heureuse ».
Le petit ourson arrive un peu intimidé, il faut qu’il se sente admis, accueilli non
seulement par les vieux loups, mais aussi par sa sixaine et par les autres loups, comme mène
louve a accueilli et fait place au petit d’homme dans la caverne.
N.B : Cette atmosphère dépendra entièrement des chefs ; leur joie profonde et intérieure, leur
joie qui provient de la présence de Dieu en eux rayonnera en bienveillance, en service et aussi
en joie extérieure ; elle se manifestera par des chants ; des danses, des petits jeux en cercle où
chacun voit tout le monde, etc. elle débordera des réunions de meute sur la vie du louveteau,
chez lui, à l’école. Elle sera un attrait du garçon pour sa régularité à la meute.
Rappelons enfin ce mot de B.P., « un garçon qui rit beaucoup ment peu ». et
n’oublions pas cet excellent moyen : le Bon Tour (B.T.).
I.4.1.2. LA PROMESSE
La promesse est le centre du système louveteau. Si tous les louveteaux
observent et vivent leur, le but principal est atteint.
La promesse louveteaux n’est pas un engagement sur l’honneur, encore moins
sous peine de péché. Elle est plutôt le désir de vivre selon un certain style, à l’intérieur d’un
certain cadre.
Il faut tenir compte de l’âge du garçon pour lui, une promesse n’a pas le même
sens nous.
La promesse est à l’Akela (chef breveté), devant toute la meute. Ceci implique
que l’Akela est la meute aideront le loup à tenir sa promesse, qu’ils ont préparées ensemble, le
louveteau entre dans le clan de ceux qui ont promis comme lui.
Faire de son mieux n’est pas tenté un essai. C’est pousser jusqu’au bout de ses
possibilités, faire le maximum, on n’a jamais fini de faire de son mieux. Le garçon lui-même
juge de l’effort à faire ; aidé par AKELA
« Je promets,
De faire de mon mieux
Pour obéir à Dieu,
Au pays,
À mes parents,
Et à la loi de la meute,
Et de faire chaque jour
Un plaisir à quelqu’un.
N.B : faisons un petit examen sur le texte de la promesse chez les louveteaux.
a. Je promets : la promesse du louveteau n’est pas un engagement sur l’honneur. C’est le
désir de vivre selon le style de vie louveteau dans le cadre de la meute. La promesse est
faite devant AKELA et devant la meute, donc l’AKELA et la meute sont aussi engagée ;
ils doivent aider le louveteau à tenir sa promesse.
« Par l’eau, le bois, l’arbre et le vent, telle est ma parole, elle ne m’appartient plus »
b. De faire de mon mieux : faire de son mieux ce n’est pas ; ‘’tenter un essai’’ mais bien
pousser à fond toutes ses possibilités d’être et d’agir.
Chacun a un mieux personnel à réaliser.
Ici on pousse à faire voir au garçon qu’il est lui-même juge de son effort, aidé par
AKELA.
c. Obéir : c’est d’abord faire ce que l’on demande ; c’est aussi prévoir ce que l’on
demandera. Ce n’est pas la lettre qui compte mais bien aussi l’esprit de la lettre.
d. A Dieu : Dieu est notre père à tous, un père parfait, tout puissant, très bon et il est tout
naturel de lui obéir : c’est notre premier devoir.
Obéir à Dieu c’est aimer ses frères, son prochain, c’est obéir à l’église et à ses
commandements. Dieu aime le louveteau, Dieu veut le rendre heureux et en faire son
enfant.
e. Au Pays : c’est le président qui est le gardien de la loi, qui régit notre pays. Nous le
respecterons, le saluerons et lui rendrons honneur.
Obéir au Pays c’est accepter de jouer le jeu dans la grande communauté du Congo,
c’est accepter les règles qui nous permettent de vivre en société, en communauté :
- Respect du drapeau national ;
- Respect de ce qui n’est pas à nous : monument, murs, propriétés ;
- Respect de l’autorité et de la loi : agents, feu rouge,…
- Se préparer à jouer son rôle de citoyen utile : devoirs,…
f. A mes parents : la meute doit rapprocher le louveteau de ses parents
Exemple : bricolage à offrir aux parents, pour un baptême, etc.
g. Et à la loi de la meute : « Le louveteau écoute le vieux loup,
Le louveteau ne s’écoute pas lui-même. »
1) Le louveteau écoute le vieux loup : c’est l’apprentissage de la discipline
En tout ce que la loi pourrait taire, la parole du
chef est la loi
- Obéir à tous ceux qui savent comment on fait de son mieux. Obéir aux vieux loups de
la meute mais aussi aux parents, aux professeurs, etc.
- Ecouter c’est plus qu’obéir : c’est chercher à faire ce que le vieux loup demande.

N.B : le petit loup doit aussi suivre la loi lorsque le vieux loup n’est pas là.
2) Le louveteau ne s’écoute pas lui-même : c’est l’apprentissage à la maitrise de soi.
- Devant le désir de faire quelque chose, savoir s’arrêter et réfléchir pour ne choisir que
ce qui vaut la peine d’être fait.
- Et ce que l’on a choisi, parce que c’est bien et ça vaut la peine d’être fait jusqu’au
bout ; d’où PERSEVERER.
N.B : Présentons le deuxième point de la loi de façon positive.
h. Et de faire chaque jour un plaisir à quelqu’un : c’est le Bon Tour (B.T.)
- Etre attentif aux autres
- Tous les jours s’oublier soi même pour rendre quelqu’un plus heureux
- Mettre dans le bon tour les notes de mystère, astuce, anonymat.
 Ce n’est plus un bon tour si celui qui l’a fait est connu ou si on le
remercie (anonymat)
 Il faut chercher ce qui fera vraiment plaisir à l’autre et qui est original
et vient du fond du cœur du louveteau. (astuce)
N.B : le B.T. est différent du B.A ; (ne jamais parler de B.A. à la meute)
- Le B.T. ne présente pas le caractère de travail dur qu’il y a dans la B.A. scoute
- Le B.T. c’est de la véritable charité.
« Cœur franc et longue courtoise, te mèneront loin dans la jungle, petit frère »
I.4.1.3. LE VIEUX LOUP

Qui est tu, vieux loup ?
- Pour tes petits loups ?
- Pour les autres vieux loups ?
- Pour toi-même sous l’œil de Dieu ?
Pour les loups ?

Tu es vraiment baguera ? Baloo ? CHILL, etc.
Ne sois donc jamais ni tabarqui, ni Shere khan
Ils sont tout entiers dans le jeu de la jungle. Tu es pour eux un « maitre à penser » et un
modèle. Ne déçois pas,
Tu es un grand frère, ils doivent pouvoir te suivre en tout
Tu seras donc le premier à connaitre et à vivre la loi
Tu seras donc le premier à connaitre et à appliquer la sagesse de jungle
Tu es en service routier pour toute la meute
Applique-toi à connaitre et à aimer tous les loups

Etudie leur caractère. Mets-toi à leur portée
Ton métier est plus difficile et requiert plus
De qualité que celui d’assistant de troupe, car tu dois apprendre à te faire enfant sans faire
l’enfant.
Pour les autres vieux loups

Tu es un collaborateur à part entière. Même si tu as une spécialité (histoire, bricolage,
sémaphore…) ne t’y cantonne pas.
Ton ambition doit être non de supplanter AKELA (ce n’est pas digne d’un membre du
clan), mais d’être capable de la remplacer.
Pour cela, en tout ce que traite la loi, la parole du chef est la loi. En l’absence d’Akela,
agis comme tu penses qu’il aurait fait.
Sois un bon camarade et ne rechigne pas devant les ‘’cornées’’, même s’il te semble
qu’au début on te ‘’charge’’. Ces multiples services te sont sans doute demandés pour te
former et parce que tu n’es peut être pas encore capable d’une plus lourde charge.
Pout toi-même :
Vieux loup, tu rentres dans le plan providentiel d’éducation. Vis donc ta vie chrétienne
à la meute et en dehors, intégrale.
Forge ton caractère : disponibilité ; abnégation (ton temps précieux, plus précieux que
ton argent) ; adaptation, technique (sagesse de jungle, comment faire jouer, comme
raconter, etc.) ; persévérance.
Par les arbres et par les plantes, ma parole est donnée : votre chasse sera ma chasse.
I.4.1.4. LES DANSES DE JUNGLE

Les danses de jungle sont décrites par B.P. dans son livre de louveteau mais
elles ont subi et subissent encore des adaptations. Il y a des petites variantes des danses de
jungle contrairement au grand hurlement qui est réalisé d’une manière strictement identique
dans toutes les meutes du Congo.
I.4.1.4.a. Comment placer les danses dans la suite des activités ?

C’est d’abord une question d’ambiance : les danses de jungle nécessitent un
gros effort de ‘’maîtrise d’eux-mêmes’’ pour nos louveteaux. Dès lors si les circonstances
(nervosité, fatigue, sommeil, température,…) vous font redouter un échec, abstenez-vous :
une danse ratée crée un précédent difficile à surmonter.
Choisissez un cadre ‘’nature’’ ; jugez les spectateurs et les distractions (bétail
dans les prairies,…) un sous bois dégage convient parfois très bien, la nuit tombante (au
camp) donne beaucoup de relief à l’exécution d’une danse de kaa.
Vous pouvez placer une danse tout naturellement après une histoire de la jungle bien racontée
et bien écoutée, elle en prolonge l’esprit surtout si la danse est axée sur l’épisode racontée.
Mais vous pouvez aussi la placer entre d’autres activités (sagesse de jungle,
jeux en forêt, etc…) pour vu qu’il vous soit facile d’imposer l’ambiance jungle. Vous pourrez
enfin souligner d’une danse de jungle les conclusions d’un conseil d’Akela, ou même du
rocher du conseil (mort de shere khan).
I.4.1.4.b. Comment apprendre les danses de jungle ?

Il vous faut dissocier l’apprentissage de l’exécution proprement dite ; celle-ci
nécessitant des circonstances ambiantes plus favorables.
Dites à vos loups que les danses sont des choses spécialement sérieuses et qu’elles nécessitent
un effort de maîtrise de soi, insistez sur la fierté d’une meute qui a ses propres rites magiques.
N.B : Il faut noter qu’une danse doit être passionnante.
Après avoir appris e cérémonial phase par phase (comme pour les chants), vos
loups auront acquis un certain automatisme qui leur permettra le moment venu d’approfondir
l’expression du personnage ou des sentiments qu’ils doivent traduire.
Il faut exiger une exécution impeccable (sans sourires ni chuchotements).
Terminez toujours vos danses par le cri de meute : il maintient la tension et donne la touche
d’achèvement en vous permettant de passer tout de suite à l’activité suivante après un
éventuel commentaire.
Voici quatre danses classiques à la portée de toutes les meutes. Notons ici que
la danse des chiens rouges n’est pas une danse de jungle.
Donc nous avons ; la danse de :
- BALOO
- BAGHEERA
- KAA
- LA MORT DE SHERE KHAN.
LA DANSE DE BALOO
a) Thème : l’Ours sentencieux, grognon mais brave bête. Il s’applique à apprendre la loi
aux jeunes loups et c’est pour lui, la chose la plus sérieuse du monde. Il y a parfois de
l’énergie dans ses convictions pédagogiques.
b) Circonstances favorables
- Début de l’année (apprendre la loi)
- À la première réunion d’une future patte-tendue : imaginez la vive impression que
peut faire pareille réception sur un nouveau louveteau ;

- Parfois utile pour rappeler la loi après un ‘’oubli’’.
c) Scenario : la meute est en cercle autour de MOWGLI qui joue
1ère Temps : Imiter l’ours dans sa démarche balourde. Pas cadencés et balancement
rythmé au cri de la loi :
« Un – lou – ve – teau – é – cou – te – le – vieux – loup – mais – un – lou
– ve – teau – ne – s’é – cou – te – ja – mais ». Chacun regarde droit
devant soi, se préoccupant uniquement de l’ours qu’il est : MOWGLI ne
réagit pas.
2ème Temps : Sur place, la loi est crée d’une voix plus ferme ; les mains en porte-voix
vers le centre. Mowgli ne réagit toujours pas
3ème Temps : Tous se mettent à 4 pattes et martelant le sol des deux poings, ils
cadencent la loi d’une voix très forte, Mowgli cette fois se lève, salue la
meute et dit : ‘’merci Baloo, j’ai compris’’ fin par un cri de la meute.
LA DANSE DE BAGHEERA
a) Thème : la panthère, chasseur habile et silencieux. S’inspirer de la maîtrise de soi
d’une panthère en chasse de farouches gazelles pour cerner le gibier, il faudra
éviter le moindre bruit, le moindre geste qui ferait fuir la proie. Si la maîtrise de
soi n’est pas obtenue, ne pas hésiter à arrêter la danse.
Après une histoire de jungle ou une chasse particulièrement favorable ; créer ainsi
le rapport entre chasse de jungle et la chasse meute, parfois utile pour corriger un
manque flagrant de maîtrise de soi de toute la meute ; mais n’en reparler et
entreprendre la danse que plus tard, le calme revenu, (exemple, après le rocher du
conseil, etc.) on explique ‘’à froid’’ la nécessité de cette maîtrise et la danse
concrétise l’effort demandé.
c) Scenario :
- Une gazelle broute à quelque distance
- Dans les fourrés, la meute divisée en deux groupes s’avance à pas lents pour
encercler l’animal (signe d’agitation chez la gazelle qui n’a rien vu mais se
doute du danger). On suit tous les gestes du vieux loup qui dirige la danse,
s’arrêtant ou avançant comme lui.
- Quand le cercle s’est refermé autour du gibier, on tombe à 4 pattes et on avance
vers la proie au même rythme que le vieux loup (on recule d’un pas, on avance
une patte, l’autre, etc.).

Enfin, on se redresse pour mieux bondir : un instant de tension, puis un grand
bond ; on touche légèrement la proie et l’on se relève au cri de meute.
N.B. : Il faut respecter le silence total du début jusqu’à la fin.
LA DANSE DE KAA
a) Thème :
C’est la danse du serpent qui hypnotise et engloutit les Bandar logs aux grottes
froides. C’est peut-être la danse la plus difficile à bien réussir : D’abord, parce
qu’elle offre l’occasion de mimer les Bandar logs et aussi parce que l’image de
l’énorme PYTHON ‘’ avalant’’ les singes prêtes à rire.
Il s’agira surtout de célébrer par un effort de maîtrise de soi la victoire sur les
Bandar logs : ceci vous permet de souligner le mépris dans lequel ces derniers sont
tenus.
A la tombée de la nuit, les loups se voient moins et il y a beaucoup plus de
mystères
c) Scenario :
- Délimitez un espace dans lequel s’égayent les Bandar logs (tous les loups). Si
votre meute est bien entrainée, laissez toute liberté aux singeries. Cependant
dans certaines meutes, il est recommandable pour commencer d’indiquer des
places dont les loups ne bougeront pas (évitez des concentrations de singes
dans les coins) et n’autorisez que gesticulations et cris ; ce sera déjà
suffisamment expressif.
- Kaa (un V.L.) apparait poussant son cri : ‘’Kaa’’
Tous les Bandar logs s’immobilisent et regardent hypnotisés ; kaa s’avance
d’un pas lent, cadencé, sur la pointe des pieds, il siffle doucement.
Il y a les poings fermés, les deux index pointant aux gibiers,
N.B : Kaa s’avance en sifflant doucement Tsi-Tsi, Tsi-Tsi-Tsi, etc.
En faisant des spirales, kaa touche un à un les singes par un des index pointés.
Le singe touché reste sur place, mais quand la queue du serpent passe à sa
proximité il se place derrière le dernier pour aussi fermer la queue.
Il met les mains aux épaules de celui qui le précède et emboite le pas et la
cadence. Lorsque le serpent est complet, le pas devient plus rapide et kaa
s’enroule sur lui-même.
Quand le cercle est bien serré, vous poussez le cri de meute. C’est la fin.

LA DANSE DE LA MORT DE SHERE KHAN
a) Thème :
Mimer la victoire de Mowgli lorsqu’il a tué Shere Khan
Mowgli ramène triomphalement la dépouille de Shere Khan au rocher du conseil.
Il exprime sa haine au tigre boiteux et la meute est heureuse que justice soit faite.
Il faut traduire cet épisode avec beaucoup de grandeur sauvage, un souffle puissant, une joie
guerrière après une grande victoire.
Après une victoire importante de la meute sur un défaut important. (Exemple :
sieste parfaite au grand camp, fair-play dans un jeu difficile)
Les loups pourront vraiment identifier Shere Khan et ses défauts et la victoire de Mowgli est
la victoire.
c) Scenario :
- La meute est en cercle, elle marche au rythme des paroles fortement criées par
le V.L. puis répétées une fois par toute la meute ;
- ‘’Mowgli’’ chasse (mains aux yeux)
- ‘’Tue Shere Khan’’ (abaisser les poings pour suivre l’archine de Rama)
- ‘’Ecoute le tigre’’ (geste d’arracher la peau avec effort)
- ‘’Rha’’ (une seule fois : cri de rage, de joie, de force)
- Tout le monde tombe alors à 4 pattes vers le centre du cercle (rocher du
conseil), Mowgli (un V.L.) arrive en portant la peau du tigre sur le dos : pas
lents et fiers. Les loups regardent médusés ;
Mowgli arrive au centre, jette la peau du tigre sur le sol et l’injurie avec des
gestes de mépris ;
- ‘’Bête brulée de jungle … boiteux …. Ragé ….’’
- Puis il doit aux loups : ‘’Regardez-bien, ô, loups : Ai-je tenu ma parole ?
- Tous répondent : ‘’Oui, Mowgli’’.
- Mowgli regarde les loups en criants trois fois de plus en plus fort : ‘’Shere
Khan est mort’’. A chaque cris, la meute répond d’un sourd ‘’Rha’’ et s’avance
d’un pas ; à la troisième fois, la meute saute débout en criant un ‘’Rha’’
terrible.
- Cri de la meute final et immédiat.

I.4.1.5. QUELQUES CEREMONIES
LE GRAND HURLEMENT
a) Le G.H. :
- Appartient en propre au louvetisme et peut paraître absurde au profane ;
- C’est le grand salut à AKELA et un rappel de la promesse ;
- Le G.H. se fait à chaque réunion : en l’honneur du loup lors de sa promesse et lors
de son passage à la troupe.
N.B : Dans certaines meutes, on le fait aussi lors de la remise de badge ou étoile
- Le ton d’un G.H. peut être le test de l’influence d’AKELA
b) Scenario :
- En uniforme impeccable, tu te mets rapidement dans le cercle de parade, la tenue
bien droite montre que tu es prêt à accueillir l’Akela.
N.B : Les non promettant sont à deux pas en dehors du cercle.
- Quand Akela entre dans le cercle, tu te laisse sur la pointe des pieds, en décrivant
avec les bras un large demi-cercle d’arrière en avant. (durant le G.H., ceux qui n’y
participent pas, restent fixes).
- Tu t’accroupis, tout en ayant la tête dressée vers Akela qui se trouve au milieu du
cercle. Quand Akela fait le salut, tu hurles avec les autres :
‘’Akela : de notre mieux’’.
- Alors tu te redresses en sautant en l’air et en retombant sur les pieds joints. Tu
portes les deux mains à la casquette pour montrer que ton ‘’mieux ‘’ sera deux fois
aussi bon que le mieux d’un garçon ordinaire. Tu gardes cette position pendant
qu’un sizenier crie : ‘’De votre mieux ! mieux ! mieux ! mieux !
- Après quoi tu baisses le bras gauche et de la main droite tu fais ton plus beau salut
de louveteau, tout en lui répondant avec toute la meute un long hurlement :
‘’Oui-i-i-i-i’’, suivi d’un aboiement : ‘’mieux-mieux ! mieux-mieux.
- Après les ‘’Oui-i-i, … mieux-mieux’’, tu ramène directement la main droite et tu
reviens à la position de départ.
LE ROCHER DU CONSEIL
 Qui participe au rocher ?
- Le rocher est dirigé uniquement par AKELA
- Seuls y participent les loups qui ont fait leur promesse
- Pas d’assistant
- L’aumônier et l’assistant qui va reprendre la meute peuvent évidemment y assister

- Il faut absolument exclure tout étranger.
 Cérémonial
- En cercle assis
- Ne parle uniquement que celui qui a reçu la parole d’AKELA.
- Dans un silence total
Exemple :
- Les Vieux Loups appellent les loups au rocher ; ils chantent : ‘’Dans la jungle
profonde’’.
- Les sizaines arrivent calmement et chantent aussi ;
- Lorsque tout le monde est présent et que le chant est terminé : petit silence.
- Akela entonne : c’est le rocher du conseil (tout le monde chante).
- Le chant fini, Akela demande : ‘’les loups veulent-ils tenir conseil ?
- Les loups répondent : ‘’Oui, Akela’’.
- Akela présente la chasse et commente puis donne la parole successivement à chaque
sizenier qui expose le point de vue de la sezaine.
- Akela demande, si un louveteau veut la parole.
- Akela demande, si un V.L. a quelque chose à dire.
- Aucun loup ou V.L. ne peut parler sans qu’Akela ne lui ait donné explicitement la
parole
- On peut à ce moment se lever et l’Akela peut remettre la dent d’Akela. Le rocher du
conseil est terminé.
(Notons que les renseignements pratiques se donneront après et que la prière ne doit
pas faire partie du rocher du conseil).
 Comment Akela dirigera-t-il le conseil ?
- Avant le conseil on peut laisser quelques minutes de préparation à voix basse à chaque
sizaine. Pendant ce temps les vieux loups préparent aussi ce qu’il faut dire ou aident
les sezaines.
- L’ambiance du rocher doit être famille heureuse, détendue mais très sérieuse.
- L’Akela ne doit pas s’écouter parler ni faire de beaux sermons.
 Il doit faire parler les loups (sizeniers et tous les autres)
 Il dirige la discussion des loups (faire attention aux petites bagarres).
- L’Akela voit très gentiment mais fermement les points à corriger pour chacun des
loups (voir le coté positif).
- Ce n’est pas une coulpe
- Ne pas trainer le conseil en longueur

- Toujours donner une conclusion.
 Le cadre extérieur
- Disposer d’un endroit spécial au camp comme au local (au camp : endroit tabou)
- Le rocher du conseil n’est pas indispensable à chaque réunion.
Autres cérémonies
- Accueil du nouveau
- Remise de l’uniforme
- Parades de jungle
- Promesse
- Première étoile
- Seconde étoile
- Passage à la troupe
- Salut aux couleurs, etc.
I.4.1.6. QUELQUES VOCABULAIRES DE LA JUNGLES
Les amis de MOWGLI

- AKELA : Loups Gris solitaire, le chef de la meute ; le gardien de la loi.
- BALOO : l’Ours brun ; le docteur de la loi
- BAGHEERA : Panthère noire ; le professeur de la chasse
- KAA : Le serpent python ; le chasseur solitaire, maître de la maîtrise de soi
- CHILL : Le vautour messager ; il rendit d’énormes service à Mowgli.
- HATHI : l’éléphant blanc, le gardien de la rivière (trêve).
- RAKSHA : Mère louve, mère adoptive de Mowgli.
- Père loup : le père loup nourricier de Mowgli.
- Frère gris : le grand frère de Mowgli.
Les Ennemis de Mowgli

- SHERE KHAN : le tigre boiteux, lungri, le ragé, le mangeur de bétail.
Brutal, hypocrite, lâche, orgueilleux, un hors-la-loi, un asocial,
mauvais chasseur, ne résiste pas à ses instincts. Il sera tué par
Mowgli avec l’aide d’AKELA et des buffles.
- TABAQUI : le chacal, le lèche-plats, le frotte-manche, le peureux, menteur et sale
Qui flatte shere khan pour avoir les restes de ses plats ou repas.
Très intelligent mais faible de volonté, arriviste et vit aux dépends des
autres.

- BANDAR LOGS : Peuple sans loi, les singes, les vantards, irréfléchis, voyous n’ont
pas de chef.
- DHOLE : Chiens rouges venus du DEKKAN, c’est une force aveugle qui fonce à
travers tout. Ils seront anéantis par Mowgli avec l’aide du petit peuple des rochers.
Autres vocabulaires
- Sahi : Porc-épic (messager)
- Mang : chauve-souris (messager)
- Sag : chien
- Loup mort : un C.C. qui a manqué sa proie
- Paries : chien jaune
- Men : Paon
- Sanghun : chevreil
- Nalhoo : non de Mowgli
- Messua : mère de Mowgli (legitime)
- Buldeo : chasseur du village
- Rama : le grand taureau
- Maharajah : grand loi
- Kenya : ami de Mowgli qui est surveillant des troupeaux
- Dha : 1ère éléphant de la jungle
- Ngaayah : grenouille
- Myra : chef buffle
- Etre sans poils : l’homme
- Jacara : crocodile tué par Mowgli
- Thaona : traqué gris
- Phao : remplaçant d’AKELA
- Ivan : talla : indéplat
- Petit peuple de rocher : abeilles noires
- Chikai : le rat sauteur de volcan
- Co : corbeau
- Fleur rouge : le feu
- Dawaneé : hydrophobie, folie
- Wainjunga : rivière qui se trouve à côté de la jungle
- Rocher du conseil : un sommet de la colline couverte des pierres
- Colline de secondée : la caverne de père loup
- Cadry père : là où vivait bagheera et sa mère dans les cages du palais royal
- Arruha.whoo :
Laisser tomber, bat-bat
- Arruha hala :
- Tsi-Tsi : kaa parle
- Hillo ; Hillo : en haut en haut
- Grotte froide : cités de singes
- Ahwara : je me hâte
- L’arbre dhalé : l’endroit où frère gris qui attendu Mowgli pour aller tuer shere-khan
- Mohwara : plante que mange baloo
- Gros houkas : calmement
- Rock de la paix : roc se trouvant au centre de Waingangā
- Delkan : pays des chiens
- Ahai : Rien ne pourrait tomber mieux.
I.4.1.7. MOYENS
Pour réaliser le but du louvetisme, B.P. propose 4 moyens adaptés à l’âge et à
la psychologie du louveteau.
Nous retrouvons ces 4 moyens dans les couleurs des badges :
- Bleu : caractère et intelligence
- Jaune : habilité pratique
- Rouge : service d’autrui
- Vert : aptitudes physiques
Ces 4 moyens doivent se retrouver dans toutes les activités. Ainsi dans chaque réunion, un
équilibre doit être réalisé à l’aide de ces 4 moyens.
I.4.2. LA TROUPE
I.4.2.1. PSYCHOLOGIE DE LA TROUPE
Définition :
La psychologie vient de psyché = âme et de agôgos = qui conduit. C’est une
étude de l’âme, de sa connaissance à travers le comportement, de ses attitudes, les réactions,
les manifestations diverses visibles ou prévisibles de l’esprit. C’est l’aptitude à comprendre, à
prévoir les comportements.

Adolescence :
C’est une période entre l’enfance et l’âge adulte ;
C’est une période ingrate c’est-à-dire, une période délicate, marquée par des
transformations corporelles et psychologiques.
Elle commence vers l’âge de 12 ou 13 ans et prend fin vers l’âge de 16 ou 18
ans. Donc elle est variable, compte tenu du milieu, du climat, des activités socio
professionnelle, culturel ou économique.
N.B :
- Il y a la réactivation de l’instinct sexuel
- Il y a l’affermissement de l’intérêt socio-professionnel
- Il y a un désir de liberté et de l’autonomie
- Il y a une diversification de l’intelligence, la mémoire se développe et le sens
d’attraction
- Il y a la connaissance de ses limites (sa force, liberté, intelligence, etc…).
Constat : c’est une période riche, dynamique en faisant preuve de son enthousiasme, de sa
disponibilité, de sa serviabilité et l’épanouissement, le contraire serait l’égoïsme, le
mensonge, l’hypocrisie, l’intérêt immédiat, l’ambition et l’orgueil.
La puberté :
C’est une période de grande transformation psychobiologique (pubes = poils)
C’est un ensemble de transformation psycho-organique liée à la maturation
sexuelle lors d’un passage de l’enfance à l’âge adulte.
Il y a transformation :
- Du corps : d’abord des membres supérieurs et inférieurs, de la cage thoracique et du
cœur viennent après.
- La voix mue : c’est-à-dire devient plus grave
- Chez la fille : développement du bassin, des seins, apparition des 1ère règles.
- Chez le garçon : apparition des 1ères pollutions nocturne, la présence des
spermatozoïdes dans le liquide séminal (sperme).
 Conséquence :
- Masturbation chez le garçon
- Fragilité physique et psychologique
- Trouble général du caractère
- Recherche de l’indépendance
- Agitation au sommeil, timidité, male adresse
- Beaucoup des maladies, inattention,…

 Besoins
- Alimentaire
- D’hygiène générale
- Beaucoup d’activité physique en plein air
- D’expression ; par la parole, geste, action, compétition
- De mémoire, imagination
- Curiosité
- D’amour, reconnaissance, l’estime
- D’être accepter, compris, guider, d’intégration, d’un héros, de justice, d’un confident.
I.4.2.2. STRUCTURE ET ORGANISATION DE LA TROUPE
Introduction :
La troupe étant une unité dans la structure scoute, part de l’organisation
mondiale du mouvement scout à l’association nationale jusqu’à l’unité appelé branche en
passant par les associations provinciales et les districts
Dans le scoutisme, il existe pour des raisons psychopédagogiques des
mouvements des jeunes classé selon les tranches d’âge et cela varie d’une association
nationale à une autre et d’un pays à l’autre.
Au Congo, l’association nationale comprend 4 branches, (M, T, Cie, Cl), ces
branches comprennent les jeunes ayant des âges différents.
Au niveau de chaque branche se trouve des organes qui constituent la structure
de l’unité scoute à la base.
Exemple la troupe.
Organe de la troupe
La troupe ayant en son sein des jeunes de 12 à 15 ans, elle reste par excellence
la branche mère du scoutisme, pour la simple raison qu’elle a été la première branche à naître
en 1907 avec la tenue du camp de l’île de Browsea en Angleterre. Cette branche étant la plus
ancienne du mouvement scout, applique des structures plus ou moins traditionnelles
lesquelles sont à la base du fondement de la méthode scoute. Ces structures sont appelées
organes.
On a :
- La patrouille des cadres (H.P.)
- Le conseil des C.P.
- La cours d’honneur
1°. La patrouille des cadre (H.P. = Haute Patrouille ou Training)

- Elle est composée :
 De la scoute maîtrise
 Des C.P.
 Des S.P.
- Elle est dirigée par le C.T.
C’est la formation des cadres de la troupe, on y poursuit en faite, la formation
complète de chacun des membres de la troupe.
- Elle sera considérée comme une patrouille modèle.
2°. Le conseil des C.P.
- Composé de la scoute maîtrise et des C.P.
- Dirigé si possible par un C.P., sinon par le C.T. à condition qu’il reste discret
Rôle :
- D’examiner ce qui a été réalisé
- Tirer des conclusions pratiques
- Proposer et étudier les activités que le garçon désirerait réaliser. Donc c’est un organe
d’évaluation et il se tient au moins tout le 2 semaines.
3°. La cours d’honneur :
Composée de la scoute maîtrise et des C.P. et est présidée par le C.T.
Rôle :
- Décidé les grandes orientations de la troupe ; exemple : programme annuel, activité
spéciale, tradition.
- Procédé aux promotions ; exemple : admission à la promesse, badge, etc…
- Gardé l’honneur : sanction contre un membre qui a failli à l’honneur.
- Elle se tient une fois par trimestre.
I.4.2.3. LE SYSTÈME DE PATROUILLE

C’est un élément de la méthode scoute qui a pour but de donner au grand
nombre des jeunes des véritables responsabilités en vue de former leur caractère.
Définition de la patrouille
C’est un groupe des jeunes amis au nombre de 6 à 8 personnes, qui vivent dans l’intimité
de la loi coute en vue de poursuivre un but commun et qui sont dirigé par l’un d’eux qu’on
appel C.P. (Chef de Patrouille).
Elle est composée des jeunes (6 à 8) où il y a :
- 1 C.P. (Chef de Patrouille)
- 1 S.P. (Second de Patrouille)

- Et les membres (les autres patrouillard).
Son fonctionnement est dû aux charges et les postes d’actions
Ainsi on a :
a) Les charges
Ce sont des responsabilités que l’on confie aux scouts dans une circonstance quelconque.
Exemple :
- Le trésorier
- Le secrétaire
- L’intendant
- Le maître des courses, etc.
Le C.P. et le S.P. sont des charges permanentes.
b) Les postes d’actions :
Ils correspondent à certaines capacités techniques
Exemple :
- Signaleur
- Secouriste
- Maître nageur, etc.
c) Traditions de la patrouille
Les éléments de la tradition d’une patrouille sont :
- Le coin de patrouille
- Le cri de patrouille
- L’animal idem de la patrouille
I.4.2.4. LA SPIRITUALITE DE LA TROUPE
Esprit scout c’est quoi ?

L’esprit scout est cet aptitude à distingué le bien et le mal dans le mouvement
scout.
B.P. a dit : ‘’J’ai toujours soutenu que qui conque est animé du bon esprit peut toujours
chasser les deux premières lettre du IMPOSSIBLE pour avoir POSSIBLE’’
Pour les jeunes, nous pouvons traduire l’esprit religieux dans des actions concrètes, pour les
scouts « AIME DIEU » » c’est remplir ses devoirs envers Dieu :
- Respecter les commandements de Dieu, c’est-à-dire
 Aimé Dieu
 Aimé son prochain

- Le pardon
- Prier
- La méditation
- Connaître qui est Dieu et son fils Jésus
Où se trouve cette spiritualité

On la trouve dans la loi, la devise, la promesse, les principes scouts, les principes
fondamentaux.
Comment le découvrir ?
- Dans les jeux, le comportement, les activités ;
- Le langage, les mini-partages
 Repas
 Cadeau
- Les difficultés aux épreuves de la vie ;
- Dans le comportement lorsqu’il est seul et avec les autres pendant votre absence.
Manifestation de l’esprit scout

A travers la discipline, l’obéissance, la camaraderie, la fraternité, l’amitié, la foi, la
sympathie, l’enthousiasme, le sourire, le rire, la prière, la méditation, le silence ; le
bonheur d’être avec les autres, la patience, la maîtrise de soi, le pardon, la repentance, la
modestie, l’humilité,…
Bref, être un exemple vivant de l’amour de Dieu parmi les hommes.
Donc l’esprit scout est donc une manière d’être et d’agir de scout qui le distingue de celui
qui ne l’est pas.
I.4.2.5. LA GESTION ET L’ADMINISTRATION DE LA TROUPE

La direction de la troupe relève de la compétence du C.T.
Éléments de la Gestion
Le staff de la troupe ou la scoute maîtrise

Nous avons :
- Le C.T.
- Les quatre A.T.
- Un aumônier de troupe
Quel est le rôle de la scoute maîtrise :
Le C.T. (chef de troupe)

Le C.T. a le rôle de :
- Former
- D’administrer
- De représenter
- De conseiller
- D’animer
Il a le devoir de former les C.P. et les S.P. en particulier d’abord, et tous les scouts de
la troupe en général.
a) Le premier assistant
Il tacherait de former les C.P. et suivre l’évolution par étape des scouts en l’absence du
C.T.
b) Le deuxième assistant
Il s’occupera du programme scout, les fiches techniques des scouts, leur licence, et
différentes activités de la troupe
c) Le troisième assistant
Il se chargera du développement communautaire.
d) Le quatrième assistant
Il s’occupera du management, de l’organisation administrative. Bref du secrétariat.
e) L’aumônier de troupe
C’est un conseillé spirituel, il ne peut prendre une seule décision à la troupe. Mais peut
proposer une sanction et le C.T. par ses structures tablerons sur le cas.
Le C.T. doit contribuer à la formation de ses assistants entant que compagnon, car ils sont ses
coéquipiers, les poussés à poursuivre les formations adéquates pour cet effet.
Il est indispensable de se réunir avant toute rencontre avec les scouts (avant toute activités) ce
là que le C.T. explique clairement ce que chacun de ses assistants fera au cours des activités.
(C’est déjà un complément de la formation).
ADMINISTRATION DE LA TROUPE
Il est recommandé d’avoir les documents ci-dessous pour une administration de la troupe
Le Registre de la Troupe
Dans ce document, on y met les identités complètes des scouts
N.B : Il ne faut pas y inscrire les origines.
Le Carnet d’Aventure
Ce Document commencera par le règlement de la troupe c’est-à-dire ce qui doit conduire la
troupe.
L’intérieur contiendra :

- Une précision sur le nombre des réunions : les jours et les heures des rencontres,
- Les conditions d’admission à la troupe ; le formulaire a envoyé aux parents des scouts
pour leur autorisation.
N.B : dans ce carnet, les activités sont planifiées dans sa seconde partie. Toutes les réunions,
sorties et camps dans leurs détailles.
Le Carnet du C.T.
Le C.T. y mettra la planification des activités de la troupe, le programme annuel. Ce
carnet lui est personnel.
N.B : chaque assistant doit avoir aussi son accompagné du carnet du C.T.
I.4.2.6. LA PROGRESSION PAR ETAPE

Définition : c’est un système de formation progressif où l’on a deux types d’échelles, les
classes et les brevets.
Les classes
Il y a une échelle à la troupe :
- LE NOVICIAT
- LA DEUXIEME CLASSE C’est l’échelle normale
- LA TROISIEME CLASSE
A partir de la seconde classe, intervient la deuxième sorte de progression.
Le brevet
Ces derniers sont individuels (échelle brisée)
A partir de la première classe, intervient les badges de spécialité.
Au clan on utilise le même programme, cependant, les activités différentes de celle de la
troupe.
Les étapes sont :
- L’aspiranat = l’investiture
- Le compagnonnage = le départ
- Le R.S. (Scout Routier)
N.B : à partir du compagnonnage, on peut alors participer au camp de formation :
- Camp école
- Camp training (stage de badge)
- Camp wood-badge (stage avancé)
- Stage pour formateur adjoint
- Stage pour formateur

N.B: les camps écoles, training et Wood-badge, sont destinés aux chefs de branches et sont
spécialement basé sur la technique, par contre les camps de formateur sont basés sur la
gestion et l’administration du mouvement.
Dans la formation on tient compte de cinq domaines :
- Compétence en technique (1)
- Compétence d’exécution (2)
- Compétence d’organisation (3)
- Compétence en compréhension (4)
- Compétence en attitudes (comportement) (5)
Bref :
- (1), (2), (4) = le savoir faire (compétences)
- (4) = le savoir (connaissance)
- (5) = l’attitude (comportement)
I.4.3. LA COMPAGNIE
I.4.3.1. HISTORIQUE
Le scoutisme avait parcouru de longues et brillantes étapes depuis le jour où
Baden-Powell avait campé en 1907 avec une poignée des futurs éclaireurs, dans l’île de
Brown sea.
Les scouts de France fondé en 1920 par l’inoubliable chanoine CORNETTE
avaient fourni au pays une phalange de chefs dans tous les domaines. Des milliers disent
devoir au scoutisme leur vocation, les chantiers de jeunesses y ont puisé leurs cadres.
Marchant en équipe avec les éclaireurs de France, neutres et les unionistes, protestants, ils
fondent la route et les louveteaux, et enrôlent 200.000 jeunes Français dans leurs
mouvements. Dix mille Routiers vont en pèlerinage au pays en 1947. Les carrefours des
routes de France, d’Indochine et du monde sont marqués du sang des scouts. Guy de lari
gaudie tombe un des premiers en 1940, suivi de milliers d’autres,…
Pourtant, près d’un demi-siècle d’histoire du monde s’était déroulé depuis la
création des Boys Scouts. L’élan s’était doucement ralenti. Des groupes avaient vieilli dans la
musique des vieux souvenirs, d’autres s’étaient usés dans la fidélité à des traditions qui ne
soutenait plus l’ambiance actuelle. Le ronron de la guerre avait accumulé autant de poussière
sur les meubles des locaux scouts que sur la dynamique de l’esprit. M’histoire des hommes de
l’époque passe nous fournissait l’occasion d’une bonne transformation de sang.
Après un travail de plusieurs mois du R.P. Rimaud et de Marcel LECLERC
avec des chefs de troupe actifs, encouragés par le R.P. Forestier, Aumônier Général, nous

projections une nouvelle étape du scoutisme chez les scouts de France. Au cri des Raiders
lancé par la revue, « SCOUT » en janvier 1949, répondirent des milliers de Go !
Les obstacles ne masquèrent pas. Bien que réclamés par d’innombrables
garçons et lancés par des centaines de chefs de troupe, les Raiders-Scouts cheminaient
lentement comme à travers la jungle. Les critiques ne leur furent pas ménagées, d’autant plus
librement d’ailleurs qu’on n’avait pas d’autre chose à faire qu’à les regarder agir.
« Il n’y a que ceux qui font rien qui ne font pas de gaffes, disait le cardinal
mercier. Toute leur vie en est une. »
Nous n’en voulons pas, proclamaient certains sans raison, par principe pour ne
pas quitter la route goudronnée de leurs habitudes.
Ils ont l’esprit commando, ont crié les timides, qui sans doute n’avaient vu les
commandos qu’au cinéma.
L’esprit commando est-il cran, audace, endurance à la fatigue, discipline
d’équipe ?, ça oui, nous essayons de l’apprendre.
L’esprit commando est-il mépris du danger, virilité ? Nous prions Dieu de nous
l’accorder. L’esprit commando est-il piraterie, mépris des autres, goût de la bagarre, instinct
de guerre ?
Nous n’avons pas cet esprit là.
Rien chez les raiders-scouts n’est transposé des systèmes militaires, pas plus
que le scoutisme de Baden-Powell ne copiait servilement la police sud-Africaine.
N.B : La bataille par la vie, le travail et la paix demandent une grande force de caractère.
Les Raiders par leurs sports modernes, les raids, la pureté, forment le caractère.
Le monde regorge d’égoïste, le moindre service se paie. Les raiders nous apprennent à
« donner sans compter » et gratuitement.
L’école de sauvetage en est le meilleur moyen.
La vie presse-boutons engourdit les réflexes. Par quelques techniques
élémentaires, les raiders cherchent à développer l’esprit d’adaptation. Ils complètent ainsi,
souvent, les programmes trop rigides et collectifs des enseignements techniques.
Les grandes compétitions modernes ont trop tendance à former des sportifs de
fauteuil. Chez les Raiders nous aimons les sports individuels : judo, boxe, ski, natation,
parcours, Hebert.
Nous cherchons aussi une foi personnelle, évadée des habitudes, superficielles
ou des ratines sans esprit.

Donc les Raiders procurent l’occasion de cette recherche sur : la santé, le
caractère, le service, la foi, la débrouillardise, en application directe des buts enseignés par
Baden Powell.
En 1952, la réponse à un questionnaire adressé à tous les Aumôniers Raiders
révélait dans l’ensemble « un progrès intérieur personnel considérable » pour les garçons qui
se préparent à recevoir l’insigne, et pour tous « une élévation singulière du niveau spirituel ».*
On ne demande pas la perfection aux Raiders, on leur demande d’être en
marche vers le mieux. Les Raiders-Scouts sont un risque, il peut y avoir des erreurs ou des
chutes, il y a aussi des victoires. Dire que les Raiders visent à devenir des scouts d’élite
marque une prétention que certaines faiblesses pourront démentir, mais que personne ne
pourra nous reprocher.
Les Raiders occupent exactement aujourd’hui la place que tenaient jadis les
chevaliers de France. A un effort individuel ils ont ajouté l’effort en Equipe. A l’engagement
individuel ils ont substitués l’engagement de l’équipe, ils représentent plutôt les chevaliers de
la table ronde que le chevalier errant.
Les Raiders-Scouts, s’adressent aux garçons de 15 ans et plus. Notons aussi
que non abstint les aides, les critiques, les interdits, les Raiders ont fait leurs premiers pas, de
bons pas, de faux pas, de pas hésitants. Ils avancent ses certaines de troupes ont maintenant
des bases modernes, des milliers de garçons ont reçu leur investiture.
Toi, garçon de 15 ans, scout ou non, tu peux devenir Raider, avec autant de
difficulté mais pas plus que les types timides de Wingate qui ont traversé la jungle.
Le mot Raider qu’on peut interpréter par « HOMME de Raid » est d’origine
Anglaise, comme le mot Scout. De la même façon, son sens est si profond qu’il a été compris
directement par notre cœur, en dehors de toute consonance linguistique.
Les Raiders sont des hommes de jungle, parents des explorateurs, comme
BYRD, CHARCOT ainsi que des parachutistes à long rayon d’action, des missionnaires à la
saint François-Xavier, à la Foucauld.
Dans le mot Raider, il y a esprit d’aventure, l’esprit de celui qui part sans
regarder en arrière, qui donne sans compter.
Notons que « la jeunesse est une victoire du goût de l’aventure, sur l’amour du
confort1 ».
 Il y a l’esprit de pauvreté : pour les raiders de Wingate l’argent avait si peu de valeur
qu’il ne méritait pas la peine d’être porté.
1
Selon le Générale MAC ARTHUR : 1920-1968
Pas d’inutiles bagages. Délesté des contraintes bourgeoises, souple de l’ascèse
régulière de sports vigoureux, riche du silence des raids et des nuits à la belle étoile.
 Il y a l’esprit de joie : celle que confère une religion personnelle profonde, acquise par
la méditation et la prière. Le scout est fier de sa foi et lui soumet toute sa vie.
 Il y a l’esprit de service : il n’y a pas des Raiders du hasard. Chacun se considère en
mission. Il témoigne de la force désarmée du bon de soi, de la charité ; le geste
stupéfiant du Christ ; « je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir » qui a
ébranlé des milliards d’hommes, nous aide à choisir notre vie.
I.4.3.2. AUX ARMES DES RAIDERS-SCOUTS

Les armes des Raiders-Scouts, comportent une devise, un code d’honneur, un
insigne symbole des gestes significatifs.
1) « Etre Prêt » : Devise des scouts du monde entier. Elle suppose des choses
importantes :
L’Etat de grâce pour être prêt à paraître devant Dieu ; l’entrainement
permanent pour être prêt à sauver ; l’organisation pour que la patrouille ou
l’escouade Raider, puissent remplir les missions qu’on attend d’elle.
L’abnégation pour abandonner en un instant tout plaisir, toute joie, toute
occupation dès qu’on nous demande un service.
2) « RAIDER ! GO » : Cette devise va plus loin encore. C’était le commandement de scout
des parachutistes.
GO ! C’est le risque. C’est le cri du volontaire. C’est l’audace des hommes
de raid. Toujours de l’avant. Cela implique évidemment qu’on est prêt. GO
est le signe d’une disposition d’esprit vers l’aventure, d’une générosité à
toute épreuve. C’est une devise qui ne convient ni aux pantouflards, ni aux
égoïstes. Elle nous fait sortir de nous-mêmes, pour aller vers les autres.
Cette devise nous conduit directement à celle des chefs, « SERVIR ».
N.B : si le mot « GO » vous choque, parce qu’à consonance britannique, vous pouvez choisir
d’autre devises.
Il est relativement facile de s’en fabriquer. Bien sûr ont peut prendre :
- « FAIRE FACE » (Guynemer)
- « MEURS ou AVANCE » (Commando belge)
- « Mieux vaut perdre la vie en combattant que de perdre la confiance des fusiliers
voltigeurs » (Stalingrad : Esprit de l’armée rouge)
- « je peux tout en celui qui me fortifie » (saint Paul)
- « un chien qui aboie est plus utile qu’un lion qui dort » (Inving)
Donc il est plus intéressant de rechercher en lisant afin d’avoir « sa devise ». la
F.S.CO dans cette optique retient ‘ Prêt à persévérer » et à la place de raider, elle les appellent
NAVIGATEURS avec comme devise « TOUT DROIT ». cette devise et non loin de GO !
Le navigateur n’attend pas qu’un autre fasse le travail à sa place. Tout
navigateur investi à droit d’assister à la cour d’honneur.
I.4.3.3. LA COMPAGNIE
Elle forme la 3ème branche du mouvement scout du Congo ; elle regroupe les
jeunes de 16 à 18 ans que l’on appelle SCOUT-PILOTE ; la compagnie prépare le scout ainé
à développer leur spiritualité, leur technique et leur patriotisme.
I.4.3.3.1. But et Objectif de la branche compagnie

a) Retenir le garçon plus âgé de la troupe dans le mouvement et le préparer au service au
moment où son équilibre psychologique risque de compromettre dangereusement son
intégrité morale et spirituel.
b) Eviter qu’il ne perde le sens de Dieu, qu’il ne se reforme dans l’égoïsme, par les activités
au contraire intervenantes et répondant à son besoin d’agir par des actions
communautaires (service nul), l’aider à se surpasser.
c) Renouveler la présentation du scoutisme, renouer le contact avec le garçon de la rue et la
communauté (famille, quartier,…).
d) Donner une forme concrète à l’effort proposé.
I.4.3.3.2. L’ORGANISATION
Plusieurs garçon de 16 à 18 ans forment une compagnie des scouts ainés appelés SCOUT-
PILOTE. Elle comprend plus ou moins 40 jeunes.
Un chef de branche, un ou deux assistants, un aumônier et trois ou quatre petits groupes
appelés ESCOUADES, et chaque escouade comprend huit à dix garçons dirigé par l’un d’eux
(chef d’es)
La branche compagnie à comme couleur bleu qui veut dire ESPOIR et son insigne se
compose de :
L’INSIGNE
L’insigne navigateur est une bouée de sauvetage, timbrée de la croix scoute, et
portée par des ailes.
- Le choix est le signe de notre appartenance au Christ. Elle marque la bouée, symbole
de notre esprit de service.
C’est par le Christ que nous sommes.

- Les deux ailes ; car elle passe l’occasion de sauver et le malheureux en péril ne nous
attend pas longtemps. Il nous faut voler vers ceux qui souffrent du corps ou de l’âme.
Cet insigne se porte sur un uniforme. Celui-ci est encore le symbole de notre promptitude à
servir.
A ce titre il ne nous est permis que de ne pas le porter ou de le porter correctement. Toute
négligence, malpropreté ou faux, porterait préjudice au scoutisme tout entier.
LA DEVISE
La compagnie à pour devise la persévérance et le cri est « PILOTE-TOUT-
DROIT », tout droit vers le service qui n’est pas loin de GO !
I.4.3.3.3. LES ORGANES DE LA COMPAGNIE

Dans sa structure, elle s’appuie sur trois conseils, ayant chacun un rôle et une
mission précise :
- Le briefing d’animateur ou (conseil des C.P. pour la troupe)
- Le conseil des pilotes ou (conseil d’H.P. à la troupe)
- Le chapitre général ou (cours d’honneur)
Le briefing d’animateur
On a :
- Le chef de la compagnie
- Ses assistants
- L’aumônier
- Le chef d’escouade et son second
Rôles :
Il est chargé de développer les objectifs des mouvements et de la compagnie à travers les
activités, assuré au quotidien le fonctionnement de la compagnie. Programme d’activité, fiche
technique des réunions, l’administration, charpenter les entreprises, préparer les conseils, faire
le point sur la formation et la progression.
Toutes les réunions doivent être préparées.
Le conseil des pilotes

 Composition : tous les membres de l’équipe des responsables, plus les pilotes leaders.
 Rôles :
- Décides, prévoir la réalisation et faire un bilan ;
- Déterminer les grands projets, les règles de vie (R.O.I.) ;
- Entrainer à l’expression individuel au sein du groupe de la compagnie ;
- Habituer au respect des autres c’est-à-dire écouté, tolérance, démocratie.
Le chapitre général
C’est l’assemblée annuelle de la compagnie qui se tient au début ou à la fin de
l’année, et est composée de tous les membres :
- Du briefing d’animation
- Du conseil des pilotes
- Et des pilotes ayant fait leur décollage.
Rôle :
C’est un organe consultatif qui fait l’examen de l’année écoulée et qui prépare de lancer
l’année nouvelle.
C’est ici que l’on donne l’occasion aux scouts pilotes d’exprimer leur devoir et de prendre à
cœur la vie de la branche.
I.4.3.3.4. LA PROGRESSION
La progression doit pouvoir apporter des éléments de formation pour mieux
préparer le service du routier, il lui appartient d’intensifier, pour l’enfant de cet âge et
d’appliquer sur des plans plus larges, le sens de l’honneur, l’esprit de fraternité, le sens du
corps et des choses concrètes, ainsi que le sens de responsabilités qui constitue les buts
essentiels que la méthode scoute s’assigne dans chacune de ses branches, outre ses objectifs
essentiels.
La compagnie aura à se soucier des objectifs complémentaires tel que le
développement physique, la formation culturelle, l’information sur le problème de la vie, les
problèmes de la cité, le contact avec d’autre jeune hors du scoutisme.
En retenant le garçon plus âgé par des activités attrayantes et passionnantes, la
compagnie continue à développer son caractère. Par des services réels, elle assure une
préparation psychologique, à l’influence de la route et elle met enfin le garçon en condition de
recevoir l’éducation qu’elle lui propose.
Pour atteindre le but de la compagnie, le garçon devra suivre dans la branche
trois étapes de formations à savoir :
- L’initiation
- La reconnaissance
- Le rayonnement.
N.B : c’est à la fin de l’initiation que le pilote demande au chef de prendre son
DECOLLAGE, c’est un engagement différent de la promesse. S’il n’avait pas promit à
la troupe, il fera sa promesse avant le décollage, c’est après le décollage.

I.4.3.3.5. LES ACTIVITES FONDAMENTALES DE LA COMPAGNIE
A la compagnie, les activités ne peuvent pas se dérouler en unité, mais plutôt
en escouade. L’autonomie est l’existence réelle des escouades sont indispensable pour
l’espoir de la compagnie ; l’une des originalités du scoutisme consiste à lâcher dans la nature
des jeunes sans qu’ils ne soient accompagné d’adulte, cela mérite une longue préparation, un
suivi des responsables.
Comment former une escouade

Pas question de lâcher toute suite des toutes nouvelles escouades sans
préparation pour un raid par exemple.
Avant de lancer les escouades, on a déjà vécu ensemble au moins un trimestre,
concrètement, le chef prépare psychologiquement les jeunes, leurs donnent un niveau
technique suffisant.
N.B : Cela dépendra surtout des activités programmées, chaque escouade cherchera à se
spécialiser pour une mission précise.
Les missions d’escouade :
- Les services à la communauté
- Les techniques scoutes
- Les techniques utiles
Le chef d’escouade est un jeune choisit par ses copains, la compagnie lui confie ce qu’on
estime qu’il est capable de faire seul avec ses copains (Réunion, sortie, raid, service)
Il collabore avec le chef de compagnie et devient un collègue, un ami.
Le local d’escouade est appelé POSTE. Le poste est un lieu privilégié de la préparation, de
l’élaboration et de l’évaluation des projets aux missions d’escouades.
Pour réussir l’application de la méthode scoute et le pilotage, le chef doit considérer que :
- Le scoutisme est simple (l’action qui forme le caractère et la confiance déclenché la
générosité) ;
- Le travail du chef consiste seulement à donner aux jeunes l’ambition d’apprendre par
lui-même ;
- On arrive à cela en lui proposant les activités attrayantes. En somme connaître le
garçon et l’écouter ;
- Etre constamment à la place du type d’homme qu’il aime ;
- Lui donner la possibilité de vivre leur vie ;
- Lui faire découvrir ses talents ;
- Lui faire confiance et prier Dieu pour que ça marche.

Type d’activité
Elle est de trois ordres :
- Les activités de chantier
- Les activités de plein air
- Les activités de briefing.
Les activités de chantier

Ces activités constituent un support à l’acquisition des compétences nouvelles.
L’escouade aura à développer l’esprit de service des scouts pilotes en
participant au service collectif de la compagnie et en encourageant ses membres à rendre
chaque jour un service volontaire.
Les activités de briefing

Sont toutes celles qui aident le scout pilote ou navigateur à réfléchir, à affermir
ses convictions et à cultiver l’esprit en vue d’une action plus efficace.
Ce domaine de la culture est plus vaste :
- Les conférences
- Les films
- Les lectures
- Les théâtres
- Les partages (débat)
Les activités de plein air

Ce sont les olympiades, les jeux, le contact avec la nature qui reste le
fondement du scoutisme car elle fortifie la santé et met le garçon dans une condition
physique favorable pour recevoir le message.
I.4.3.3.6. LES TECHNIQUES SCOUT NAVIGATEUR

Les techniques navigateurs sont celle vécues à la manière des scouts, elles ont
pour but de développer chez le garçon, le reflexe personnelle et l’intelligence.
L’entrainement se fait dans les conditions réelles et le garçon réalise mieux que la technique
et la loi ne font qu’un.
La vie du navigateur se présente comme une découverte de sa personnalité et l’éveil de ses
talents.
A la compagnie les techniques scouts navigateurs sont répartir en deux
catégories :
- Les techniques scoutes
- Les techniques utiles regroupées dans la rubrique : HABILLETE MANUELLE

Donc pour les trois étapes de progression on aura :
1ère Etape : INITIATION

a) Techniques scouts :
Secourisme, campisme, pionnerisme, orientation, cartographie, évaluation, exploration,
observation, histoire du mouvement, signification, nature,…
b) Habiletés manuelle :
Maçonnerie, menuiserie, mécanique, électricité, confection, plomberie, cordonnerie et
serrurerie.
2ème Etape : Reconnaissance

a) Techniques scoutes : Secourisme, campisme, orientation, cartographie, exploration, raid.
b) Habileté manuelle : Maçonnerie, menuiserie, mécanique, électricité, confection.
3ème Etape : Rayonnement

a) Techniques scoutes : Secourisme et Campisme.
b) Habileté manuelle : Stockage, protection de la nature (lutte contre érosion)
I.4.3.3.7. QUELQUES SIGNES A LA COMPAGNIE

Les noms des escouades, leurs devises ainsi que leurs insignes.
L’escouade des explorateurs

- Devise : tout droit
- Insigne : 4 points cardinaux
- Couleurs : bleu – blanc.
Escouade des Bâtisseurs

- Devise : bâtir-solide
- Insigne : brellage diagonale
- Couleur : bleu-vert
Escouade des Pionniers

- Devise : lumière
- Insigne : torche
- Couleur : bleu-jaune
Escouade des Trappeurs

- Devise : Dynamique
- Insigne : Hache enfoncée dans un morceau de bois
- Couleur : Bleu-rouge

I.4.4. LE PROGRAMME
Faut-il de programme ?
Le scoutisme, c’est l’aventure du trappeur ou de l’explorateur, cependant
derrière cette aventure sa cache toute la formation d’un homme. C’est donc quelque chose
d’extrêmement grave (la formation).
D’où la nécessité de prévoir et d’organiser c’est-à-dire d’avoir un programme. Donc en terme
simple un programme est une prévision des activités d’aventure et de trappeur pour une
formation seine de l’homme.
Quand l’établir ?
Le programme est établit selon le cas :
- Soit en début de l’année scoute ;
- Soit au début de chaque nouveau trimestre etc.
On fixera le but et les objectifs à atteindre suivant les leçons que le grand camp nous aura
fourni.
Les objectifs concerneront :
- La vie technique (novice à formé, second de 2ème clan à envisagé)
- La vie religieuse de la troupe, de la mute, de la compagnie, etc.
- Le calendrier général des activités ordinaire et extraordinaire.
Comment les établir

Il serait de les basés sur les conclusions d’un questionnaire remis à chaque C.P,
si le chef d’escouade, chef d’équipe, etc.
Ainsi qu’on chef et aumônier après le grand camp. (Absence du maître mot, de l’horaire), la
marche de la sizaine, de la patrouille, d’une escouade ; des activités du camp.
En fonction des réponses et du calendrier à venir on établi les activités qui permettrons
d’atteindre les objectifs nouveaux.
 Deux choses importantes :
- Réserver une place aux activités générales du district,
- Réserver une place aux activités de la patrouille de cadre de la sizaine pilote, etc.
Prévoir aussi dans ce programme pour les chefs, une participation à ces activités, question
d’entretenir sa formation.
Qui doit les Etablir

- C’est l’Akela mais assisté de tous les vieux loups ;
- C’est le chef de troupe assisté de tous ses assistants
- C’est le chef d’escouade ou le chef de clan assisté de toute sa maîtrise
- C’est le chef de groupe assisté de toutes ses chef de branches, etc.
Tout cela en une sorte de réunion extraordinaire c’est-à-dire (un seul point à l’ordre du jour de
façon à donner toute l’importance voulu à l’élaboration de ce programme.
Une fois le programme est établit au niveau supérieur, alors les niveaux inférieurs répercute le
leur en fonction de celui établi par le niveau supérieur, c’est-à-dire au niveau du groupe, des
branches, des patrouilles, escouades ou équipes, etc.
Quelques programmes types

a) Le programme annuel : c’est programme à long terme :
 Au point de vue spirituel
- Retraite annuelle en telle date
- Une activité de service
- Un pèlerinage
 Au point de vue santé
- Visite médicale
 Au point de vue technique
- Monté de classe
- Investiture
- Départ
- Passage des épreuves de badge, etc.
 Au point de vue campisme
- Grand camp
b) Le programme trimestriel : c’est un programme à moyen terme
 A. Activités
- Septembre : recrutement
- Octobre : nature ; connaissance générale sur la nébulosité
- Décembre : plantation des arbres, etc.
 A Spirituel
- Septembre : recollection
- Octobre : retraite et formation spirituelle.
c) Le programme mensuel : c’est un programme à cour terme
- Septembre : 1ère semaine : Samedi 02 : Froissartage
Dimanche 03 : cartographie
2ème semaine : Samedi 10 : retraite
Dimanche 11 : recollection, etc.
d) Le programme type réunion : c’est un programme à vue.
Exemple : Samedi 02 septembre 2017 :
15h00’ :
- Rassemblement
- Inspection
- Prière d’ouverture
- Récitation de la loi scoute
15h30’ : Animation ou activité par branche, par patrouille, etc.
15h45’ : Inspection sur la cartographie
16h15’ : Jeux (sur la cartographie, etc.)
16h45’ : Causerie par patrouille ou en équipe, etc.
17h00’ : Fin des activités ; communiqué + prière de clôture.
Jour Heure Activités Responsable Matériel Lieu Observation
N.B :
A) Le programme de la réunion doit être élaboré en tenant compte de certains principe :
- Un savant dosage : il faut toujours quelques chose de neuf ;
- Au retour de chaque réunion, beaucoup plus des scouts qu’avant.
- Le programme doit être dynamique et non statique, attrayant et progressif.
B) Le programme élaboré doit contenir :
- Le thème général de l’année
- L’objectif général
- Les objectifs spécifiques
- La méthode
- Les techniques
A) TABLEAU PROGRAMME SYNTHETIQUE (annuel, mensuel, trimestriel ou
journalier)
N DATE DOMAINE DE RESULTA ACTIVITES PREVUES RESPONSABLE I.O.V.
observation
° DEVELOPPEMENT T OU INDICATEUR
Budget
Source
ATTENDU INTERVENANT objectivement

verifiable
- Intellectuel
- Affectif
- Social
- Caractère
- Physique
- Spirituel

Cfr. chap (1)
N.B :
- Le programme doit être souple
- Le programme après élaboration, peut être adapté aux réalités ou au contexte lié à son
application ;
- Le programme après élaboration doit être signé par les responsables de l’équipe qui
l’élabore, à quelque niveau que ce soit.

II. LE STAGE
Pour concilier la théorie de la pratique, il est demandé aux jeunes aspirants de

faire un stage de professionnalisation aux différentes branches qui compose notre mouvement
scout au niveau de notre fédération. Ce stage que l’aspirant devra effectuer à la fin de sa
formation c’est-à-dire à la fin du deuxième Bivouac de formation, c’est un stage qui a un
caractère obligatoire pour tout aspirant avant de passer à l’investiture.
Le but poursuivit est de permettre à l’aspirant d’entrée en contact avec les
réalisations dans une ou l’autre branche composant le groupe (meute, troupe et compagnie).
Ainsi donc à la fin du stage de fin de cycle, l’aspirant devra être capable de donner une
différenciation nette sur le programme des activités prévue pour une branche donnée.
II.1. Sous la supervision du chef de clan ou chef d’équipe

Le chef devra :
- Planifier le stage des aspirants, en égard aux objectifs à atteindre
- Dispenser des instructions d’avant stage
- Assister à l’affectation des aspirants
- Organiser l’encadrement des aspirants en stage
- Vérifier la présence des aspirants en stage.
II.2. Les objectifs attendus par le chef de clan en envoyant un aspirant en

stage
L’aspirant devra être capable :
- Pratiquer le programme d’enseignement
- Assister les chefs des branches en leur assurant un encadrement adéquat
- Evaluer les instructions et leurs conformités au programme et à leur avancement
- Assister aux conseils pédagogiques et administratifs de la branche.
II.3. Sous la conduite du titulaire de la branche

L’aspirant devra :
- Participer activement aux instructions conformément à la méthodologie de la branche
- Dispenser des instructions théoriques de la pratique en tenant compte de l’utilisation
des aides didactiques.
- Evaluer la capacité d’acquisition des connaissances des scouts
- Tenir correctement les documents pédagogiques de la branche.

II.4. La fin du stage
A la fin du stage, l’aspirant devra rédiger un rapport des activités d’après le
stage. C’est-à-dire un rapport clair, précis et concis de ce qu’il a exactement fait d’une
branche donnée.
N.B : l’aspirant ayant 9 mois de stage, il devra passer 3 mois à la meute, 3 mois à la troupe et
3 mois à la compagnie et faire alors un rapport global de son passage aux différentes
branches.

III. L’HIKE D’INVESTITURE
III.1. LA MARCHE
La marche c’est l’activité la plus complète, la plus parfaite et la plus
formatrice. C’est l’exercice de base qui peut être pratiquée durant toute l’existence sans
causer le moindre dommage à l’organisme. Elle active la respiration et la circulation du sang
et facilite la digestion, elle calme et repose le système nerveux.
La marche donne de leçons à qui veut la faire ; elle nous donne l’occasion de bien cerner et
de bien pénétrer les villes et villages que nous traversons ; elle nous fait sentir et même
toucher et respirer les contrées de nos explorations.
Par la marche, nous nous rapprochons les uns des autres, donc la marche fraternise ceux-là
qui la pratique, car il est impossible aux pratiquant de la marche qui ont fait route ensemble,
de ne pas se rapprocher les uns des autres.
C’est dans cette optique que le clan a choisi comme moyen indispensable et
essentiel de formations, la route marchée :
 Car la marche a une valeur d’effort ; elle forme le caractère et la volonté
 Car la marche à une valeur de réflexion, elle invite le routier au silence, au retour sur
soi, à la séparation des distractions, à la conversation sérieuse, à l’intimité, à
l’échange.
 Car la marche a une valeur de fraternité ; elle nous invite à nous serré les coudes dans
les difficultés. On ne passe pas cinq ou six jours ensemble sous le soleil, en face des
mêmes expériences sans se solidariser.
 Car la marche a une valeur de prière, elle invite au croyant aux rites de prière, aux
temps réservés à la méditation et à la liturgie, le contrat avec la nature les élèves
spontanément vers Dieu notre créateur.
Donc les quatre valeurs de la marche sont :
- L’effort
- La réflexion
- La fraternité
- La prière
C’est pourquoi « qu’importe la route, pour qu’on marche ou pas » dit-on.
III.2. L’HIKE
a) C’est une activité basée sur une découverte ou basée sur une mission à
accomplir, englobant presque toute les techniques scoutes pour y parvenir. Cette activité se

fait seule mais de préférence à deux pour des raisons securitaire. L’Hike englobe même
l’exploration. Il se fait au moins pendant une période de 24 heures et au retour un rapport écrit
est attendu.
Pour faire revivre le milieu parcouru à une autre personne, il faut lui parlé du renseignement
de ce lieu à savoir :
- Le rapport, le croquis, les photos, la collection de la nature (insecte, plante, roche)
- Le nom du village, de son chef, de son administration et de sa situation géographique.
- Les activités principales :
 L’élevage
 L’agriculture
 La pèche
 La chasse
 L’industrie
- Le style de vie : l’architecture des maisons, la vie social, la morphologie, l’habillement
- La tradition et la coutume : mœurs, langue, la religion, l’art, le chant, le danse
populaire, les cérémonies, les moyens de communications, l’histoire de la population,
le pouvoir, la succession, etc…
- Le sous-sol : possibilité d’exploitation ?
- Le besoin et aspiration de la population.
Le rapport d’HIKE
- Le rapport d’un Hike doit être sous forme d’un tableau
- Le rapport d’un Hike doit être accompagné d’un croquis itinéraire, même si le chef ne
vous en demande pas (soit sous forme d’un tableau ou marquent les différentes
courbures)
- Le rapport d’un Hike qui est sans une bonne action, alors l’activité sera considérée
comme étant invalide et donc nulle
- L’exécution devra se faire par ordre de message. On ouvre un message après son
exécution, on ouvre le suivant ainsi de suite.
Exemple d’un rapport d’Hike

N° DATE HEURES MESSAGE ACTIVITE OU EXECUTION IMPRESSION
S

III.3. L’HIKE D’INVESTITURE
C’est un hike spécial, car c’est un hike dit d’investiture. Il est spécial parce
qu’il se fait une seul fois dans la vie d’un aspirant
C’est à ce hike que le chef de clan pourra vérifier, si réellement l’aspirant a retenue quelque
chose sur tout ce qu’il lui a appris.
Sa spécialité se révèle du faites qu’il retrace ou reprend la méditation de tout ce que l’aspirant
a eu en cours de sa formation.
Spécificité est qu’il est un hike de passage ou de confirmation de passage de grade ou d’étape.
C’est pourquoi, il est fait seul ou en cas de force majeur à deux, car l’on pousse l’aspirant à se
prendre en charge, à être son propre responsable, à s’assumer.
D’où son nom ; HIKE D’INVESTITURE.

IV. LES CEREMONIES A L’ASPIRANAT
IV.1. Définition :
La cérémonie comporte un caractère sacré (tabou). C’est une forme extérieure
et régulière d’un culte, d’un événement de la vie sociale
Trop souvent nous avons une des belles traditions qui font en grande partie la beauté de notre
mouvement mais ridiculisé, accomplissant d’une façon fantaisiste où on ne respecte pas du
tout les choses.
IV.2. Importance des cérémonies

La cérémonie présente son importance dans le sens où :
- Elle donne une marque à l’individu
- C’est un acte de stimulation
- Elle vise la formation du caractère.
IV.3. Types des cérémonies
L’accueil de nouveau :
Le rassemblement est fait, on fait signe au nouveau de faire un pas en avant c’est-à-dire au
milieu du rassemblement et le chef lui demande de se présenté ou il le présente suivit
quelques questions de curiosité basées sur les motifs de son attraction ou mouvement un peux
tard, puis un ou deux chants d’animation en son honneur pour l’accueillir et par la suite, il
regagne une équipe selon le C.C. ou l’équipe qui l’a attiré.
a) La promesse scoute :
Activité de la troupe, mais peut se faire au clan pour permettre au nouveau venu ou celui qui
l’a raté à la compagnie de s’engager officiellement ou mouvement.
N.B : Lorsque celui qui vient est un adulte au-delà de 25 ans, et si c’est une vocation tardive,
dans ce cas ; il fait sa promesse, on lui remet l’insigne mondial (fleur de lys) et son foulard du
groupe, mais pas de nœud d’épaule d’aspirant.
Cette vocation tardive, ne sera jamais un aspirant, ni un compagnon, ni un routier. Il sera à la
disposition du chef de groupe, pour qu’une de ses ressources qu’il regorge soit utilisée pour le
mieux du groupe. Il pourra être intendant du groupe, trésorier du groupe, président du comité
des parents, etc…
b) La totemisation :
Activité de la troupe, mais peut toujours aider à celui qui est au clan (l’aspirant) de forger le
caractère. Si non, il n’a pas un caractère obligatoire, tout dépend du chef de clan.

N.B : le candidat n’est pas une victime qu’il faut martyriser mais plutôt une série des jeux, des
danses ou chants pourront l’accompagnés jusqu’à la prise de son totem.
C’est un jeu, sa préparation peut aller jusqu’à une année afin de bien connaître à fond le
candidat pour éviter les jeux sans mots.
L’investiture des compagnons

Activité exclusif de l’étape d’aspiranat où l’aspirant par cette cérémonie devient un membre
effectif du clan, après avoir passer son épreuve d’Hike d’investiture et après avoir terminer le
programme du premier Bivouac d’aspiranat.
La cérémonie se fait en plein air ou dans l’église.
Une colonne des aspirants en parallèle avec une colonne des compagnons et le candidat à
l’appel fait un pas en avant et se place au milieu c’est-à-dire à cheval entre les aspirants et les
compagnons. Delà il répondra aux questionnaires du chef de clan, après cela, on lui enlève
son nœud d’épaule café (marque d’un membre prospectif) et on lui remet le nœud d’épaule
bleu vert jaune (marque d’un membre effectif du clan), il monte d’étape dans sa progression.
Après la cérémonie, le chef d’équipe des compagnons vient le récupérer et l’amène du côté
des compagnons et le fait intégré dans une des équipes des compagnons où il vivra le
compagnonnage.

BIBLIOGRAPHIE
- La route du succès
- Dossier camp école, training et Wood-badge
- Conformer ses actes et ses pensées aux exigences du réel
- Le programme des jeunes
- La route à suivre

TABLE DE MATIERES
PREFACE--------------------------------------------------------------------------------------------------2
FORMATION PERSONNELLE-------------------------------------------------------------------------3
I.1. Lecture de la Route du succès---------------------------------------------------------------------------------------------------- 3
I.2. Les domaines de développement que propose le programme de jeune---------------------------------------------4
I.2.a. le domaine Physique------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 4
I.2.b. le domaine intellectuel---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 4
I.2.c. le domaine Affectif--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
I.2.d. le domaine social----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
I.2.e. le domaine spirituel-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
I.2.f. le domaine du caractère--------------------------------------------------------------------------------------------------------- 6
I.3. LES EXIGENCES DU METIER DU CHEF-------------------------------------------------------------------------------------------6
I.3.a. Qu’est-ce qu’un chef------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 6
I.3.b. Qui est chef------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 6
I.3.c. Rôle du chef------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 6
I.3.c.1. Mon rôle vis-à-vis des jeunes------------------------------------------------------------------------------------------------ 6
I.3.c.2. Mon rôle vis-à-vis de la maîtrise--------------------------------------------------------------------------------------------7
La délégation------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 8
Il existe des facteurs pouvant bloquer la délégation :--------------------------------------------------------------------------8
Facteurs qui bloquent de la part d’un chef---------------------------------------------------------------------------------------- 8
Facteurs qui bloquent de la part des assistants----------------------------------------------------------------------------------8
I.3.c.3. Mon rôle vis-à-vis du mouvement-----------------------------------------------------------------------------------------9
I.3.c.4. Mon rôle vis-à-vis des parents----------------------------------------------------------------------------------------------9
I.3.c.5. Mon implication dans les scoutes----------------------------------------------------------------------------------------10
I.3.d. LE METIER DE CHEF------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 10
I.3.d.1. : Le métier de chef est un métier difficile------------------------------------------------------------------------------10
I.3.d.2. : Le métier de chef est un métier rude----------------------------------------------------------------------------------10

I.3.d.3. : Le métier de chef est un beau métier----------------------------------------------------------------------------------11
I.3.e. LES QUALITES D’UN CHEF----------------------------------------------------------------------------------------------------- 11
I.3.f. La valeur de notre engagement scout--------------------------------------------------------------------------------------12
I.4. LA CONNAISSANCE DES BRANCHES-------------------------------------------------------------------------------------------14
I.4.1. LA MEUTE------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 14
I.4.1.1. CARACTERISTIQUES DU LOUVETISME-----------------------------------------------------------------------------------14
Le Jungle---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 14
La Sagesse de jungle------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 16
LA FAMILLE HEUREUSE---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 16
I.4.1.2. LA PROMESSE------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 17
I.4.1.3. LE VIEUX LOUP---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 19
Pour les loups ?------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 19
Pour les autres vieux loups----------------------------------------------------------------------------------------------------------- 19
Pout toi-même :------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 20
I.4.1.4. LES DANSES DE JUNGLE----------------------------------------------------------------------------------------------------- 20
I.4.1.4.a. Comment placer les danses dans la suite des activités ?--------------------------------------------------------20
I.4.1.4.b. Comment apprendre les danses de jungle ?------------------------------------------------------------------------21
LA DANSE DE BALOO------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 21
LA DANSE DE BAGHEERA------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 22
LA DANSE DE KAA---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 22
LA DANSE DE LA MORT DE SHERE KHAN-----------------------------------------------------------------------------------------23
I.4.1.5. QUELQUES CEREMONIES--------------------------------------------------------------------------------------------------- 24
LE GRAND HURLEMENT--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 24
LE ROCHER DU CONSEIL--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 25
Autres cérémonies--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 26
I.4.1.6. QUELQUES VOCABULAIRES DE LA JUNGLES---------------------------------------------------------------------------27
Les amis de MOWGLI------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 27
Les Ennemis de Mowgli--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 27

Autres vocabulaires-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 27
I.4.1.7. MOYENS------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 29
I.4.2. LA TROUPE------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 29
I.4.2.1. PSYCHOLOGIE DE LA TROUPE--------------------------------------------------------------------------------------------- 29
Définition :------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 29
Adolescence :---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 29
La puberté :------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 30
I.4.2.2. STRUCTURE ET ORGANISATION DE LA TROUPE-----------------------------------------------------------------------31
Introduction :---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 31
Organe de la troupe-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 31
I.4.2.3. LE SYSTÈME DE PATROUILLE-----------------------------------------------------------------------------------------------32
Définition de la patrouille------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 32
I.4.2.4. LA SPIRITUALITE DE LA TROUPE------------------------------------------------------------------------------------------ 33
Esprit scout c’est quoi ?--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 33
Où se trouve cette spiritualité------------------------------------------------------------------------------------------------------- 33
Comment le découvrir ?-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 34
Manifestation de l’esprit scout----------------------------------------------------------------------------------------------------- 34
I.4.2.5. LA GESTION ET L’ADMINISTRATION DE LA TROUPE-----------------------------------------------------------------34
Éléments de la Gestion---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 34
Le staff de la troupe ou la scoute maîtrise--------------------------------------------------------------------------------------- 34
Le C.T. (chef de troupe)--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 34
ADMINISTRATION DE LA TROUPE-------------------------------------------------------------------------------------------------- 35
Le Registre de la Troupe-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 35
Le Carnet d’Aventure------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 35
Le Carnet du C.T.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 35
I.4.2.6. LA PROGRESSION PAR ETAPE---------------------------------------------------------------------------------------------- 36
Les classes-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 36
Le brevet---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 36

I.4.3. LA COMPAGNIE------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 37
I.4.3.1. HISTORIQUE-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 37
I.4.3.2. AUX ARMES DES RAIDERS-SCOUTS--------------------------------------------------------------------------------------40
1) « Etre Prêt »----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 40
2) « RAIDER ! GO »------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 40
I.4.3.3. LA COMPAGNIE--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 41
I.4.3.3.1. But et Objectif de la branche compagnie----------------------------------------------------------------------------41
I.4.3.3.2. L’ORGANISATION----------------------------------------------------------------------------------------------------------- 41
L’INSIGNE--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 41
LA DEVISE--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 42
I.4.3.3.3. LES ORGANES DE LA COMPAGNIE-------------------------------------------------------------------------------------42
Le briefing d’animateur--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 42
Le conseil des pilotes------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 42
Le chapitre général--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 42
I.4.3.3.4. LA PROGRESSION----------------------------------------------------------------------------------------------------------- 43
I.4.3.3.5. LES ACTIVITES FONDAMENTALES DE LA COMPAGNIE------------------------------------------------------------43
Comment former une escouade---------------------------------------------------------------------------------------------------- 44
Type d’activité--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 44
Les activités de chantier-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 44
Les activités de briefing--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 45
Les activités de plein air-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 45
I.4.3.3.6. LES TECHNIQUES SCOUT NAVIGATEUR-------------------------------------------------------------------------------45
1ère Etape : INITIATION---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 45
2ème Etape : Reconnaissance--------------------------------------------------------------------------------------------------------- 46
3ème Etape : Rayonnement------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 46
I.4.3.3.7. QUELQUES SIGNES A LA COMPAGNIE--------------------------------------------------------------------------------46
L’escouade des explorateurs-------------------------------------------------------------------------------------------------------- 46
Escouade des Bâtisseurs-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 46

Escouade des Pionniers--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 46
Escouade des Trappeurs-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 46
I.4.4. LE PROGRAMME----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 47
Faut-il de programme ?--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 47
Quand l’établir ?------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 47
Comment les établir------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 47
 Deux choses importantes----------------------------------------------------------------------------------------------------- 47
Qui doit les Etablir---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 47
Quelques programmes types-------------------------------------------------------------------------------------------------------- 48
A) TABLEAU PROGRAMME SYNTHETIQUE------------------------------------------------------------------------------------49
LE STAGE------------------------------------------------------------------------------------------------50
II.1. Sous la supervision du chef de clan ou chef d’équipe-------------------------------------------------------------------50
II.2. Les objectifs attendus par le chef de clan en envoyant un aspirant en stage-------------------------------------51
II.3. Sous la conduite du titulaire de la branche--------------------------------------------------------------------------------51
II.4. La fin du stage--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 51
L’HIKE D’INVESTITURE------------------------------------------------------------------------------52
III.1. LA MARCHE------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 52
III.2. L’HIKE------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 53
Le rapport d’HIKE----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 54
Exemple d’un rapport d’Hike-------------------------------------------------------------------------------------------------------- 54
III.3. L’HIKE D’INVESTITURE---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 54
LES CEREMONIES A L’ASPIRANAT----------------------------------------------------------------55
IV.1. Définition :------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 55
IV.2. Importance des cérémonies-------------------------------------------------------------------------------------------------- 55
IV.3. Types des cérémonies---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 55
L’accueil de nouveau :----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 55
a) La promesse scoute------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 56

b) La totemisation------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 56
L’investiture des compagnons------------------------------------------------------------------------------------------------------- 56
BIBLIOGRAPHIE---------------------------------------------------------------------------------------57
TABLE DE MATIERES--------------------------------------------------------------------------------58

Cocon 2ème Bivouac Commissaire A.C Daim Diplomate

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FEDERATION DES SCOUS DE LA

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Arrêté ministériel n°009/CAB/MIN/J&DH/2012 du janvier accordant la personnalité juridique à l’ASBL

Ce présent manuel, a l’ambition de traiter des matières qui concourent notre

Voici donc la prévision des matières nécessaire à la transformation de la

Je serai suffisamment récompensé si mes efforts ont pour résultat de faciliter

Mène ta barque seul mais attention aux écueils

Pour le Commissaire aspirant aux programmes des jeunes

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 2

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 3

I.2. Les domaines de développement que propose le programme de jeune

I.2.a. le domaine Physique

I.2.b. le domaine intellectuel

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 4

I.2.c. le domaine Affectif

I.2.d. le domaine social

I.2.e. le domaine spirituel

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 5

I.2.f. le domaine du caractère

I.3. LES EXIGENCES DU METIER DU CHEF

I.3.a. Qu’est-ce qu’un chef

I.3.b. Qui est chef

I.3.c. Rôle du chef

I.3.c.1. Mon rôle vis-à-vis des jeunes

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 6

I.3.c.2. Mon rôle vis-à-vis de la maîtrise

Il existe des facteurs pouvant bloquer la délégation :

Facteurs qui bloquent de la part d’un chef

Facteurs qui bloquent de la part des assistants

I.3.c.3. Mon rôle vis-à-vis du mouvement

I.3.c.4. Mon rôle vis-à-vis des parents

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 9

I.3.c.5. Mon implication dans les scoutes

I.3.d. LE METIER DE CHEF

I.3.d.1. : Le métier de chef est un métier difficile

I.3.d.2. : Le métier de chef est un métier rude

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 10

I.3.e. LES QUALITES D’UN CHEF

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 11

I.3.f. La valeur de notre engagement scout

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 12

Ce chapitre brossera les quatre branches fondamentales de notre association

I.4.1.1. CARACTERISTIQUES DU LOUVETISME

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 13

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 14

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 15

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 17

I.4.1.3. LE VIEUX LOUP

Pour les loups ?

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 18

Pour les autres vieux loups

I.4.1.4. LES DANSES DE JUNGLE

I.4.1.4.a. Comment placer les danses dans la suite des activités ?

I.4.1.4.b. Comment apprendre les danses de jungle ?

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 20

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 21

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 22

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 23

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 24

2ème Bivouac d’aspiranat : LE COCON 25

I.4.1.6. QUELQUES VOCABULAIRES DE LA JUNGLES

Les amis de MOWGLI

Les Ennemis de Mowgli