Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
LE MANUEL DE L’EXPLORATEUR
1
PREFACE
Chers Cheftaines-guides et Chefs-guides, voici votre document qui vous aidera assurément à
encadrer et conduire les explorateurs dans les classes progressives. Il a été rassemblé et conçu pour
vous aider à former le jeune et à lui apporter l’appui exigé par le programme des explorateurs. Il tient
en compte la difficulté qu’il y’a, de tenir plusieurs classes à la fois, et prend la peine de proposer des
exercices pratiques pour transmettre la connaissance nécessaire et la techniques exigée.
Pour finir, il sera complété par les méthodes propres du formateur, qui pourra avoir une
approche adaptée aux réalités et à l’environnement de (des) la Société(s) qu’il encadre.
Alors que vous vous mettez résolument à l’étude, nous prions pour que Dieu vous conduise
lui-même pas à pas, jusqu’à l’Eternité !
Bureau de la Formation
Fédération NYONG AFAMBA
Mai 2020
2
MODULE DE BASE : LES FONDAMENTAUX
3
I. HISTORIQUE JA
PLAN DU COURS :
Introduction
I. La naissance du mouvement de Jeunesse : où, quand et comment
Introduction :
" Les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens furent fondées en 1844. Dans divers milieux
chrétiens les jeunes se groupaient et créaient des petits groupes de rencontre et d’étude de la parole de
Dieu. Ces différents mouvements furent baptisés « sociétés de jeunesse ». Ce départ commun à tous
les mouvements protestant de cette époque va connaitre un essor particulier lors de sa naissance au
sein du mouvement Adventiste du Septième jour.
4
Il ressort clairement de ce compte rendu que cette société avait un but missionnaire. Elle
devait stimuler le zèle des membres au service du Maître. On voulait travailler pour le Christ.
A cette période, la jeunesse était encore trop négligée. Il fallut les messages de la servante du
Seigneur pour amener un changement à cet égard. C’est ainsi qu’en 1892 retentirent pour la première
fois ces paroles impressionnantes : « Aujourd'hui, nous avons une armée de jeunes qui peuvent
accomplir beaucoup s'ils sont convenablement dirigés et encouragés. Nous voulons que nos
enfants croient à la vérité. Nous voulons qu'ils soient bénis de Dieu. Nous voulons qu'ils jouent un
rôle dans des plans bien construits pour aider les autres jeunes. Qu'ils soient tous préparés à
pouvoir représenter dignement la vérité, rendant compte de l'espérance qui est en eux et honorant
Dieu dans toutes les branches d'activité où ils sont qualifiés pour travailler. » (General
Conference Bulletin, 29 et 30 janvier 1893, page 24.)
Quelques mois plus tard, d'autres témoignages, venant de la même auteure, parurent sur cette
question. En voici des extraits : « Jeunes gens et jeunes filles, ne pouvez-vous former des compagnies,
et, comme soldats du Christ, vous enrôler dans l'œuvre, mettant au service du Maître tout votre tact,
toute votre habileté, tous vos talents, afin de pouvoir sauver des âmes de la ruine ? Qu'il y ait dans
chaque église des groupes organisés pour faire ce travail... Les jeunes gens et les jeunes filles qui
aiment réellement Jésus veulent-ils s'organiser comme ouvriers, au service non seulement de ceux
qui professent observer le sabbat, mais de ceux qui ne sont pas de la même foi ? » (Signs of the
Times, 29 mai 1893.)
Ces messages marquèrent le début d'une ère nouvelle dans le développement de nos sociétés
de jeunesse. A cette époque, en Australie, A.-G. Daniells, qui devint plus tard président de la
Conférence Générale, organisa une société de jeunesse prospère dès le début et dont presque tous les
membres fondateurs consacrèrent leur vie à l'œuvre de Dieu.
D'autres sociétés prirent alors naissance aux; Etats-Unis ; mais en réalité, au terme du siècle
dernier, ce mouvement n'avait pas encore fait de progrès remarquables. En 1901 la Conférence
Générale s'en occupa sérieusement, approuvant officiellement l'organisation de sociétés de jeunesse.
Dès lors le journal Youth's Instructor donna une plus grande place à ce département. Auparavant,
tout en étant destiné à la jeunesse, il se contentait de publier à son intention les leçons de l'école du
sabbat. Précisons qu'en 1901, le Département de l'Ecole du Sabbat de la Conférence Générale fut
chargé de veiller sur les intérêts de la jeunesse ; celle-ci ne relevait pas encore d'un département
spécial. C'était cependant un pas en avant. De nombreuses sociétés furent fondées aux Etats -
Unis. A la fin de 1904, l 'Amérique du Nord en comptait 130, avec 2182 membres. Le rapport du
travail missionnaire accompli durant cette année fournit la preuve d'une activité intense au
service du Maître.
A partir de ce moment on se mit aussi à organiser des sociétés de jeunesse dans d'autres pays.
A l'époque de la session de la Conférence Générale de 1905, il y en avait dans diverses contrées
d'Europe, entre autres l'Allemagne et l'Angleterre, en Afrique et dans plusieurs îles, outre l'Australie.
A mesure que s'est développé le département de la jeunesse dans les différentes parties du
monde, la Vigile Matinale, les cours de lecture, des revues particulièrement destinées aux jeunes, etc,
ont aussi fait leur apparition dans un grand nombre de pays et de langues. L'ouvrage Messages à la
Jeunesse, compilation des écrits de Madame White s'adressant spécialement aux jeunes gens et aux
jeunes filles de nos églises, existe aujourd'hui en près de quinze langues.
Nos Missionnaires Volontaires soutiennent actuellement d'une manière efficace l'œuvre qui se
poursuit dans les Missions. Ils fournissent la presque totalité des missionnaires, qui, après avoir
fréquenté nos écoles, gagnent le champ de travail à eux assigné. Mais ils participent aussi
financièrement à l'entretien des Missions, réunissant chaque année des fonds considérables.
Jusqu'ici plusieurs millions de dollars ont été versés à cette fin.
Au 31 décembre 1947, il y avait dans le monde entier 8 173 sociétés de jeunesse adventistes
comptant 210 327 membres, L'activité missionnaire de cette armée est immense et contribue
puissamment à l'évangélisation du globe. Là est d'ailleurs la raison d'être de cette organisation. En
effet, ainsi que le dit la carte de membre actif d'une société de jeunesse adventiste
6
A L’ORIGINE DU MOUVEMENT
DEVISE
« L'Amour du Christ nous presse »
MOT D'ORDRE
« Le message du prochain retour du Christ annoncé au
monde entier en cette génération »
La devise et le mot d’ordre ont été choisis à Mont Vernon (Ohio) et adoptés lors de la
Conférence Générale en 1907 à Gland.
ENGAGEMENT
Je désire aimer le Seigneur Jésus de tout mon cœur et prendre une part active à l'œuvre des
Missionnaires Volontaires en venant chaque jour en aide à mon prochain et en travaillant de toutes
mes forces, par l'exemple, par la parole et par la plume, à la proclamation de I ‘Evangile dans le
monde entier."
En 1979 le terme JMV ( Jeune Missionnaire Volontaire) devient J.A suite à une réunion des
Dirigeants de la Jeunesse qui estimèrent que « volontaire » paraissait une répétition sur le sigle JMV
par rapport à l’appel du jeune qui avait choisi d’annoncer le message adventiste au monde. Le retrait
du caractère volontaire a fait de tous les jeunes de l’Eglise adventiste mondiale, désormais des
gagneurs d’âme pour le Christ.
En 1922 il est introduit les Classes Ami et Compagnon des JMV et de Camarade et Maitre
Camarade.
Les ainés (19 ans et +) ont une organisation distincte.
Camarade
Chef Camarade
En 1951 le terme « Camarade » est remplacé par celui de Guide et « Chef Camarade » par
celui de Chef Guide »
7
II. LES PRELIMINAIRES
DEVISE
« L’amour du Christ nous presse 2 Cor 5 : 14».
ENGAGEMENT AVENTURIERS
« Pour l’amour de Jésus, je ferai toujours de mon mieux ».
PROMESSE
« Par la grâce de Dieu, je veux être aimable, loyal (e) et pur (e), je veux être serviteur de Dieu
et ami (e) de tous, je vais observer la loi J.A.
L’explication de la Promesse
Par la grâce de Dieu = Avec l’aide de Dieu
Aimable = Me faire aimer de tous en étant attentionné(e) et gentil(le)
Loyal = Respecter tous mes engagements et les principes Bibliques
Pur = Garder mon corps, le Temple du Saint Esprit, loin de toutes souillures
Serviteur de Dieu = Servir Dieu en premier et du mieux possible en tout temps et
en tout lieu
Ami de tous = Aimer tout le monde ses amis et ses ennemis leur faire ce que
j’aimerais qu’ils fassent pour moi
Observer la loi des JA = Comprendre le sens et vivre selon cette loi
La signification de la Promesse :
LOI AVENTURIERS
1- Être obéissant,
2- Être pur (e),
3- Être loyal (e),
4- Être aimable,
5- Être respectueux (se),
6- Être attentif (ve),
7- Être, serviable
8- Être joyeux,
9- Être prévenant (e),
10- Être révérencieux (se).
Compréhension de la loi
A travers ces 8 principes se trouve énuméré et parfaitement défini ce que s’est l’explorateur
idéal. Ces idéaux doivent susciter en nous un style de vie authentique et caractériel de Jésus. Ils nous
transformeront de jour en jour en citoyen du ciel. Le premier et principal objectif de cette loi est de
9
nous permettre de retrouver l’image de Dieu selon laquelle nous avons été créés et de modeler en nous
un caractère qui soit le plus semblable possible à celui de Jésus-Christ.
CHANTS ET HYMNES
CHANT A L’UNISSON
1
Debout Jeunesse lève-toi,
Courageuse et vaillante,
Accourt à l’ordre de Jésus,
Ame heureuse et croyante.
Refrain
Il vit (ter)
Il vit jeunesse ton rédempteur vit
Il vit
Oui ton rédempteur vit.
2
Si l’on te dit Jeunesse il faut,
Jouir du temps qui passe,
Non rien n’est grand et rien ne vaut,
La route que Dieu trace.
3
Dans notre monde en désarroi,
Songe à ceux de ton âge,
Jeunesse on a besoin de toi,
Et de ton témoignage.
4
Garde en ton cœur un idéal,
D’amour et de service,
Pour arrêter le flot du mal,
Soit prête au sacrifice.
We are adventurers,
At home at school at play,
We are adventurers,
We are learning every day,
To be honest, kind and true,
To be like Jesus through and through,
We are adventurers.
(Version française)
10
CHANT DES EXPLORATEURS
(English version)
Oh we are the pathfinders strong,
The servants of God are we,
Faithful as we march along,
In kindness, truth and purity,
A message to tell to the world,
A thruth that will set us free,
King Jesus the saviour’s coming back for you and me.
Henry T BERGH 1949
(Version Française)
Au Printemps 1949, les jeunes leaders réunis pour le concile des Directeurs de Missionnaires
Volontaires (MV), demandèrent à Henry T BERGH un chant pour la mobilisation et l’esprit
d’endurance qu’on attend des explorateurs. Un Sabbat, alors qu’il se rendait à l’Eglise de MONTERY
PENINSULA à SAN JOSE aux Etats-Unis, une mélodie lui vint à l’esprit. Bien que n’étant ni
compositeur ni musicien, il se mit à penser aux paroles. Il médita particulièrement à l’engagement et
au message à annoncer au monde entier par les Explorateurs. Il stationna sur le côté de la route, prit un
bout de papier de sa Bible et commença à écrire ce qui sera le texte actuel.
Le soir de retour à la maison, il présenta et texte en fredonnant la mélodie à son épouse
Mariam BERGH qui mit ce chant sur partition et le joua au piano. Après quelques jours, il l’expédia à
WAYNE HOOPER qui l’apprécia et lui demanda de le publier sans modifier un seul mot. La première
fois qu’il fût réellement présenté et exécuté fût à l’occasion de la Convention des Dirigeants des
Explorateurs à ASCILIMAR en Janvier 1950. Le chant fût édité en 1952.
Le sens du chant
Ce chant rassemble en 7 vers
11
HYMNE J.A
1
L’appel de ton maître retentit,
Es-tu présent (e) volontaire,
Auprès de toi le pêcheur gémit,
Courbé dans sa misère,
Refrain
Toi jeunesse volontaire,
Jésus ton sauveur compte sur toi,
Proclame l’amour sur la terre,.
Pars J.A c’est pour ton roi.
2
Le chemin où Jésus à marché
C’est celui qu’il te propose,
Et sa victoire sur le péché
Est celle qu’il t’impose
3
Toi, que Christ ne te quitte jamais,
Qu’il t’arme pour son service.
Dans ton cœur y règnera sa paix
Prêt à tout sacrifice
4
Alors quand viendront les jours bénis,
Annoncés par sa promesse,
Chacun des siens ; enfin réunis ;
Vivra dans l’allégresse
CHANT D’ENGAGEMENT
Refrain
Je veux t’aimer sans cesse,
De plus en plus,
Protège ma promesse,
Seigneur Jésus.
2
Je Promets de te suivre
En vrai chrétien,
Et tout entier je livre
Mon cœur au tient.
3
Je suis de tes apôtres
Et chaque jour,
Je veux aider les autres
Pour ton amour.
12
4
Ta règle a sur nous même
Un droit sacré
Je suis faible, tu m’aimes,
Je maintiendrais.
HYMNE NATIONAL
1
Ô Cameroun berceau de nos ancêtres,
Va debout et jaloux de ta liberté,
Comme un soleil ton drapeau fier doit être,
Un symbole ardent de foi et d’unité,
Que tous tes enfants du Nord au Sud,
De l’Est à l’Ouest soient tout amour,
Te servir que ce soit leur seul but.
Pour remplir leur devoir toujours.
Refrain
Chère patrie, terre chérie,
Tu es notre seul et vrai bonheur,
Notre joie et notre vie,
A toi l’amour et le grand honneur.
DEFINITIONS :
- Cérémoniel JA : C’est tout ce qui a trait aux cérémonies JA.
- Cérémonies JA : C’est l’ensemble de formes extérieures réglées pour donner de l’éclat à une
solennité religieuse organisée dans le cadre d’un cérémonial JA.
- Cérémonial JA : Usage réglementaire que l’on observe lors de certaines cérémonies JA.
- Cérémonieux JA : Elément JA désigné de par son aptitude pour faire une cérémonie JA.
PHILOSOPHIE :
A l’image des civilisations anciennes qui célébraient les étapes marquantes de la vie par des rituels,
le but de ce cours est de vous apporter la créativité et les connaissances, afin d’écrire une cérémonie
correspondant chaque fois au moment de la vie de notre mouvement qui peut être celui de joie ou de
tristesse.
Ainsi, elles vous apporteront toute leur énergie et leur joie de vivre lors de la célébration de
mariage, d’une promotion, et la douceur dont nous avons besoin dans les moments plus difficiles.
C’est pourquoi, ces cérémonies se veulent simples et émouvantes ; elles se veulent à la portée de
tous, les moins jeunes et les plus jeunes pour qu’elles restent gravées dans la mémoire de tous.
Une célébration de l’une d’elle permet de rassembler autour de vous les personnes qui vous sont
chères, afin qu’elles partagent votre bonheur ou votre peine, ainsi elles vous accompagnent par la
grâce de Dieu dans ce passage de par leur présence et leur soutien.
I- LA CEREMONIE D’OUVERTURE
Sachons tout d’abord que la JA ne compte qu’un seul hymne, le reste ce sont des chants et
non des hymnes (chant des Explorateurs : « nous sommes des forts….. » ; chant des
Aventuriers : « apportons à la flamme… » « Nous sommes aventuriers »)
Il est utile de rappeler que chaque rassemblement JA nécessite une cérémonie d’ouverture
et une cérémonie de clôture.
La cérémonie d’Ouverture ou de clôture varie donc selon le Club, le lieu et les
circonstances.
14
A- Club des Aventuriers :
1. Prise de commandement ;
2. Commandement ;
3. Slogan ;
4. Chant à l’unisson ;
5. Slogan ;
6. Aventuriers votre BUT !
7. Aventuriers votre Devise !
8. Aventuriers votre Engagement !
9. Aventuriers votre Promesse !
10.Aventuriers votre Loi !
11.Slogan ;
12.Hymne National (hors de l’Eglise) ;
13.Chant des Aventuriers ou hymne JA ;
14.Slogan ;
15.Prière ;
16.Slogan ;
17.Commandement ;
18.Remise de commandement.
1. Prise de commandement ;
2. Commandement ;
3. Slogan ;
4. Chant à l’unisson ;
5. Explorateurs votre BUT !
6. Explorateurs votre Devise !
7. Explorateurs votre Engagement !
8. Explorateurs votre Promesse !
9. Explorateurs votre Loi !
10. Slogan ;
11. Hymne National (hors de l’Eglise) ;
12. Chant des Explorateurs ou hymne JA ;
13. Slogan ;
14. Prière ;
15. Slogan ;
16. Commandement ;
17. Remise de commandement
1. Prise de commandement ;
2. Commandement ;
15
3. Slogan ;
4. Chant à l’unisson ;
5. Slogan ;
6. JA votre BUT !
7. JA votre Devise !
8. JA votre Engagement !
9. JA votre Promesse !
10. JA votre Loi !
11. Slogan ;
12. Hymne National (hors de l’Eglise) ;
13. Hymne JA;
14. Slogan ;
15. Prière ;
16. Slogan ;
17. Commandement ;
18. Remise de commandement.
1. Prise de commandement ;
2. Commandement ;
3. Slogan ;
4- Chant à l’unisson ;
5- Slogan ;
6- JA votre BUT !
7- JA votre Devise !
8- Aventuriers votre Engagement !
9- JA votre Engagement !
10- JA votre Promesse !
11- Aventuriers votre Loi !
12- JA votre Loi !
13- Slogan ;
14- Hymne National (hors de l’Eglise) ;
15- Hymne JA;
16- Slogan ;
17- Prière ;
18- Slogan ;
19- Commandement ;
20- Remise de commandement.
16
CEREMONIE DE CLOTURE
A- Club des Aventuriers :
1. Prise de commandement ;
2. Commandement ;
3. Slogan ;
4. Chant à l’unisson ;
5. Slogan ;
6. Aventuriers votre BUT !
7. Aventuriers votre Devise !
8. Aventuriers votre Engagement !
9. Aventuriers votre Promesse !
10. Aventuriers votre Loi !
11. Slogan ;
12. Chant des Aventuriers ou hymne JA ;
13. Hymne National (hors de l’Eglise) ;
14. Slogan ;
15. Annonces ;
16. Prière ;
17. Slogan ;
18. Commandement ;
19. Remise de commandement.
1. Prise de commandement ;
2. Commandement ;
3. Slogan ;
4. Chant à l’unisson ;
5. Slogan ;
6. Explorateurs votre BUT !
7. Explorateurs votre Devise !
8. Explorateurs votre Engagement !
9. Explorateurs votre Promesse !
10. Explorateurs votre Loi !
11. Slogan ;
12. Chant des Explorateurs ou hymne JA ;
13. Hymne National (hors de l’Eglise) ;
14. Slogan ;
15. Annonces
16. Prière
17. Slogan ;
18. Commandement ;
19. Remise de commandement.
17
A- Club des Ambassadeurs
1. Prise de commandement ;
2. Commandement ;
3. Slogan ;
4. Chant à l’unisson ;
5. Slogan ;
6. JA votre BUT !
7. JA votre Devise !
8. JA votre Engagement !
9. JA votre Promesse !
10. JA votre Loi !
11. Slogan ;
12. Hymne JA;
13. Hymne National (hors de l’Eglise) ;
14. Slogan ;
15. Annonces ;
16. Prière ;
17. Slogan ;
18. Commandement ;
19. Remise de commandement.
1. Prise de commandement ;
2. Commandement ;
3. Slogan ;
4. Chant à l’unisson ;
5. Slogan ;
6. JA votre BUT !
7. JA votre Devise !
8. JA votre Engagement !
9. JA votre Promesse !
10. JA votre Loi !
11. Slogan ;
12. Hymne JA;
13. Slogan ;
14. Annonces ;
15. Prière ;
16. Slogan ;
17. Commandement ;
18. Remise de commandement.
1. Prise de commandement ;
18
2. Commandement ;
3. Slogan ;
4. Chant à l’unisson ;
5. Slogan ;
6. JA votre BUT !
7. JA votre Devise !
8. Aventuriers votre Engagement !
9. JA votre Engagement !
10. JA votre Promesse !
11. Aventuriers votre Loi !
12. JA votre Loi !
13. Slogan ;
14. Hymne JA;
15. Hymne National (hors de l’Eglise) ;
16. Slogan ;
17. Annonces ;
18. Prière ;
19. Slogan ;
20. Commandement ;
21. Remise de commandement.
DEFINITION : La levée des couleurs est l’action de rendre les honneurs aux drapeaux (national, JA
et autres) par un cérémonial paramilitaire.
Dans ce contexte on procède à deux cérémoniels :
Cérémonial au Mât ;
Cérémonial à la hampe ;
A- Cérémonial au Mât.
1) Amarrage du drapeau :
- Le commandant de troupe : « porteurs de drapeau…à mon commandement, attention pour
l’amarrage, cérémonieux au mât ! »
- les deux porteurs des drapeaux décoiffés sont escortés au mât par la Garde, ceci au son du clairon ou
de la fanfare, la garde réintègre les rangs avant les deux porteurs qui n’attendent que la fin du
cérémonial ;
- Salut au Commandant de troupe par l’élément ne portant pas le drapeau ;
- Dénouement de la corde;
19
- Amarrage du drapeau ;
- Salut au drapeau ;
- Salut au comandant ;
- Réintégration des rangs ;
2) Montée des couleurs :
- Le commandant des troupes commande : « cérémonial au Mât » ;
- Coup d’œil complice et mise en place des deux cérémoniels devant le Mât ;
- Salut au commandant des troupes ;
- Salut au drapeau ;
- Ils se décoiffent ;
- Dénouent la ficelle :
Celui de la droite pose le drapeau sur son épaule en soutenant la ficèle de la main gauche ;
Celui de la gauche soutient la ficèle de la main droite de manière à former un triangle
B- Cérémonial à la hampe.
Elle se déroule presque comme la montée des couleurs, à la seule différence que le
Commandant de troupe ordonne : « Renvoyez ! ». Après avoir procédé au Halyard, intervient le pli
de chaque drapeau, ce qui exige une technique appropriée :
Les drapeaux JA se plient chacun en triangle d’un côté ou en rectangle, jusqu’au niveau du logo ;
Le drapeau national se plie en rectangle de deux côtés, de manière à laisser apparaître les trois
couleurs (vert, rouge et jaune) ainsi que l’étoile en or ;
Toujours remettre les drapeaux au Commandant de troupe après les avoir plié.
NB : Les deux porteurs sont encore appelés Unité de service ou porteurs de couleurs, ou bien
unité de couleurs.
Pour ramener le drapeau : il commande :
- « à tous les porteurs de drapeau.
- drapeaux au portez !
- Drapeaux en ordre !
- Repos ! »
NB : Après que les unités aient rompu sous l’ordre du commandant de troupe, les porteurs des
drapeaux à la hampe roulent les drapeaux, les rengainent et les remettent au Commandant de
troupe ;
- La hampe du drapeau mesure 2,5m de longueur ;
- Le mat du drapeau mesure 4,96m ;
- Le fourreau du drapeau consiste en une gaine de toile ou de cuir qui recouvre le drapeau seul
et non la hampe ; ce fourreau porte une fermeture claire ;
- Le dénouement du drapeau au mât ou à la hampe est appelé le Halyard.
CEREMONIE D’INCORPORATION
Avant toute chose, il importe de préciser qu’il serait judicieux de ne pas incorporer les
membres des clubs différents dans une même cérémonie, ceci pour le respect des différents
emblèmes.
Procédure Administrative
I- PREPARATION
3- Procédure
A- Le Directeur de la Société
22
- Le Directeur de la société prononce les paroles suivantes : « par le présent acte, je
permets la tenue de la cérémonie d’incorporation dans la société
JA……………………………… (Il le fait en allumant la grande bougie blanche).
- Il dit par la suite : la bougie allumée représente l’esprit du mouvement JA, c’est l’esprit
d’aventure, de recherche, d’étude, d’amour, de camaraderie, c’est l’esprit de prise de
conscience de réveil et par-dessus tout l’esprit du service de DIEU. Cette lumière n’est
pas la seule indispensable dans notre vie. A celle-ci s’associe d’autres lumières.
- Nous appelons ainsi le président de la cérémonie (donner son nom) pour allumer les
autres bougies et donner leur symbolisme ».
- Le Directeur de la société passe la grande bougie au président de la cérémonie. (avec un
salut)
B- Le Président de la Cérémonie
- Il salue le Directeur et prends la grande bougie,
- Il allume les six bougies de couleur dans l’ordre des classes,
- Le président définit chacune des classes des explorateurs en allumant la bougie
correspondante.
Bleu (Ami)
C’est une classe d’étude où on apprend des techniques et des connaissances qui permettent au
jeune d’être un bon voisin, un bon camarade maintenant et un ami de Dieu pour l’éternité.
Rouge (Compagnon)
C’est une classe où on apprend des connaissances et des techniques qui permettent au jeune
de mieux connaitre Jésus et d’être son compagnon toutes les heures du jour.
Vert (Eclaireur)
C’est une classe d’étude qui aide le jeune à rechercher de nouvelles aventures en explorant la
nature de Dieu dans la sécurité, la vérité et la joie sincère.
Blanc ou noir (Pionnier ou Patrouilleur)
C’est une classe d’étude qui ouvre de nouveaux horizons de découverte dans le monde naturel
et spirituel, dans la sécurité, la vérité et la joie sincère.
Marron (Voyageur)
C’est une classe qui aide au développement physique, mental, culturel et spirituel du jeune.
On lui enseigne des orientations pour vivre selon les principes et les modes de la vie chrétienne.
Jaune (Guide)
C’est une classe où on insiste sur la croissance personnelle et les découvertes spirituelles du
jeune. On prépare le jeune au leadership en lui apprenant de nouvelles techniques pour conduire les
hommes et des techniques de survie.
- Le Président replace la grande bougie,
- Il insistera sur les idéaux du mouvement auquel le candidat désire être membre. (but, la
devise, engagement, la promesse)
- Il appelle par la suite tour à tour les représentants des candidats à l’incorporation chargé de
la promesse et de la loi.
- Le ou les candidats à la promesse dira (ront) : « chef, je représente le(s) candidat(s) à
l’incorporation qui promet de….(récite un ou les éléments de la promesse en
expliquant) ».
- Le ou les candidats à la loi dira (ront) : « chef, je représente le(s) candidat(s) à
l’incorporation qui décide (récite un ou les éléments de la loi en expliquant) ».
- Après, le président de la cérémonie dit : « Au nom du mouvement JA mondial, j’accepte le
vœu des candidats de vivre selon la promesse et la loi des JA ».
- Il demande ainsi aux candidats de prendre place devant la table afin d’affirmer leur
adhésion aux principes du mouvement.
- Il procède à l’évaluation des candidats. Les questions suivantes seront posées :
23
Président - « Voulez-vous parler ? »
Candidats - « Oui chef nous voulons prendre notre engagement ! »
Président - « Dans quel but ?»
Candidats - « Pour annoncer CHRIST au monde entier en ma
génération !»
Président - « Connaissez-vous votre promesse?»
Candidats - « les candidats récitent en cœur »
Président - « Connaissez-vous votre loi?»
Candidats - « les candidats récitent en cœur »
- Après le récit de la promesse et la loi, le président de la cérémonie prononce ces paroles : « nous
déclarons par le présent acte que les candidats que voici sont admis à faire leur entrée dans le
mouvement JA de la Société …………………… de l’Eglise adventiste du septième jour de
…………………………. »
- Les candidats passent alors prendre leur engagement (le président tiendra la main gauche du
candidat).
- Ensuite, l’arbore du foulard (les candidats ont les genoux gauche au sol),
- Le président dit la formule : « au nom du Directeur du département des Ministères de la jeunesse
Adventiste de……(Fédération, Union, Division Conférence Générale)…Nous vous faisons
explorateurs ou aventuriers à part entière, vous donnant ainsi la possibilité de porter les insignes
d’appartenance de votre club. Que votre lumière luise jusqu’à ce que JESUS CHRIST
revienne ».
- Après cela, les jeunes viendront en rang allumer leurs bougies sur celle tenue par le président de la
cérémonie. On chante « Elèves ta bougie dans la direction ou alors…Que ma lampe brille qu’elle
éclaire… »
- Le Président dira à chaque fois : « vous êtes désormais une lumière qui véhicule les idéaux du
mouvement J.A que votre lumière s’associe à celle de votre club et permette que le nom de Jésus
Christ prenne gloire ».
- Ensuite on chante le chant d’engagement une fois les éléments replacés dans les rangs « Devant
tous je m’engage… »
- Après, les candidats se mettent à genoux pour la prière de consécration (un Ancien ou le Pasteur).
- Après cela vient la remise des certificats.
C. Le Directeur de la société
- Le Directeur de la société accepte les nouveaux éléments incorporés dans la société et précise à
l’auditoire que « Ces éléments sont désormais des J.A ils devront répondre présent à toutes les
sollicitations de la société de Jeunesse ici et ailleurs ».
24
CEREMONIE D’INVESTITURE JA
DEFINITION : La cérémonie d’investiture est une cérémonie au cours de laquelle le JA est élevé
spirituellement après une période d’étude et d’application bien déterminée. La cérémonie est présidée
par un Président de cérémonie d’investiture assisté du Directeur de la société ou de, ainsi que de la
(du) Secrétaire pour la lecture des procès-verbaux.
Matériel :
Drapeau JA et Drapeau National ;
Une Plaque à bougie ;
Grosse bougie ;
Pots de support des Fanions ;
Fanion des Unités.
Moment indiqué :
Sabbat après- midi et en plein air.
DISPOSITIF :
SC
DC
DN DC
Chefs Guides
PC Grande bougie DC
Déroulement de la cérémonie :
1- Entrée des récipiendaires dans la scène sur fond de parade.
2- Souhait de bienvenue par le Directeur de la JA.
3- Cérémonie d’ouverture.
4- Directeur de la société : « en cette journée du…... dans la société JA. « Nom de la
société » de l’Eglise de ……Nous, Administrateurs de la société, voulons présider la
cérémonie d’Investiture. Nous allons demander au Secrétaire Général des examens de lire le
procès- verbal des résultats ».
5- Lecture du procès- verbal par le Secrétaire Général des examens.
6- Directeur de la société : « ayant pris acte de ce procès- verbal de la Direction des examens :
monsieur le Président de l’investiture nous, en tant que Administrateur de la société et au nom
25
du Département de la jeunesse, par cet acte, j’allume la bougie qui représente l’esprit du
mouvement JA ».
7- Président de l’Investiture : « Chers Chefs et Cheftaines, vous venez de franchir une étape dans
votre vie en augmentant votre développement spirituel et physique et vous avez rempli les
conditions requises pour obtenir une distinction dans votre société.
Je vous demande d’être toujours fidèles aux principes élevés de la société JA et de les vivre dans
vos actes et vos paroles, chaque jour ; le faisant, vous prouvez aux hommes que vous êtes un serviteur
de DIEU et l’ami de tous. Vous devenez donc dès aujourd’hui « nom de la Promotion »
8- Exécution du chant de la Promotion.
9- Tous les éléments « 1 genou à terre » le Major est devant.
10-Président de l’investiture : s’approchant du Major : « L’insigne qui vous est décernée
maintenant symbolise l’idéal chrétien de l’Eglise Adventiste du Septième Jour, tel qu’il est
inculqué aux jeunes dans nos classes progressives.
Vous pourrez porter cette insigne aussi longtemps que vous vous efforcerez d’atteindre cet idéal
résumé dans la promesse JA ».
10- Investiture du major ;
11- Investiture des autres JA par les Chefs Guides ;
12- Lecture du cahier de charge ;
13- Allumage des bougies autour de la grande ;
14- Prière d’Investiture ;
15- Remise des certificats d’investiture ;
16- Accueil des éléments nouvellement investis ;
17- Remise des bouquets de fleurs ;
18- Fin de la cérémonie
PC : Président de la Cérémonie ;
DC : Directeur du Club ou de la Cérémonie ;
SC : Secrétaire du Club ou de la Cérémonie ;
DN : Drapeau National ;
DC : Drapeau du Club.
I- DEFINITIONS
Selon Alain FOURNIER dans « Correspondance avec Rivière », 1906, P287, Faire parade
c’est faire étalage de, faire valoir quelque chose dans le but d’attirer sur soi l’attention.
Selon Hugo dans « Homme qui rit » t1, 1869 P176, la parade est l’étalage (d’un objet, d’une
qualité, d’un comportement), pour se faire valoir.
Tout J.A doit tenir pour les besoins progressives, un cahier dont la présentation demeure la même
et universelle.
- La première feuille : elle demeure généralement vierge
- La deuxième feuille : elle contient la filiation du J.A jusqu’à la Conférence Générale
(La Filiation Du J.A)
- Pour l’élément
Nom et Prénoms :
Date et Lieu de naissance :
Date et lieu de baptême :
Par :
Date et lieu d’incorporation :
Grade :
Contact Tel :
- Eglise Locale
Pasteur d’Eglise Locale :
Directeur J.A :
- District
Pasteur Chef de District :
Directeur J.A :
- Fédération
Pasteur Président de la Fédération :
Directeur J.A de la Fédération :
- Union
Pasteur Président de l’Union :
Directeur J.A de l’Union :
27
- Division
Pasteur Président de la Division : Pst Dr Elie WEIK (CÔTE D’IVOIRE-USA)
Directeur J.A de la Division : Pst Dr UGOCHUKWU ELEMS (NIGERIA)
- Conférence Générale
Pasteur Président de la Conférence Générale : Pst Dr TED Wilson (USA) Dr en divinité
Directeur J.A de la Conférence Générale : Pst Dr GARY Blanchard (USA)
Directeur Associé chargé des ainés et de la Communication : Pst PACO MOGWANE (ZIMBABWE)
Directeur Adjoint chargé des Explorateurs : Pst Dr Andres PERALTA (PERU)
28
LES NOUVEAUX GRADES CLUBS ET CLASSES A LA JA
depuis la session de la conférence générale de 2015)
29
INSIGNES ET GRADES
MACAROONS PINS GRADES
BONNE CONDUITE
Le Badge ou l’insigne JA
30
Chevron Combiné
31
MODULE GENERALITES
32
MODULE GENERALITES
Classe AMI
Philosophie de la Classe Ami :
C’est une classe d’étude où on apprend des techniques et des connaissances qui permettent au jeune
d’être un bon voisin, un bon camarade maintenant et un ami de Dieu pour l’éternité.
3. Mémoriser et expliquer
a) PROMESSE
« Par la grâce de Dieu, je veux être aimable, loyal (e) et pur (e), je veux être serviteur de Dieu et ami
(e) de tous, je vais observer la loi JA.
b) LA LOI
Observer la vigile matinale = Commencer les premières heures du matin par la prière et
l’étude de la parole de Dieu.
Accomplir fidèlement mon devoir = S’acquitter de toutes ses tâches de bon cœur à la
maison, à l’école et à l’Eglise.
Prendre soin de mon corps = Garder mon corps propre et en bonne santé.
Etre honnête et véridique = Faire sa part honnêtement, respecter tout ce qui n’est pas à soi
et toujours dire la vérité.
Etre courtois et obéissant = Montrer de la politesse, saluer tout le monde toujours obéir à la
maison à l’école et à l’Eglise.
Etre respectueux à l’Eglise = Révérer le lieu du culte. Se déplacer sans bruit dans le
Temple, avoir les pieds, les mains, la bouche et le cœur en harmonie avec le lieu et le
moment.
Etre toujours joyeux = Toujours garder la joie et la gaieté car j’ai été racheté par Jésus à
un grand prix.
Etre toujours au service de Dieu = Etre toujours en train de travailler pour Dieu à la
maison, à l’école, à l’Eglise.
33
C’est le certificat qu’on décerne au jeune après 35h—60h passées en train de lire dans le club de lecture
de la Société de Jeunesse.
Chaque Société J.A doit avoir son club de lecture et l’organiser pour que les jeunes y passent au moins
40 min—1h de lecture par semaine. On doit y retrouver les livres conçus pour les explorateurs. Exemple :
- Le Grand Conflit
- Sur ses pas
- Le Sentier de la Joie
- Vers Jésus
- Message à la Jeunesse
- Premiers écrits...
Classe Avancée : Cela signifie étape d’approfondissement de l’enseignement à l’effet de renforcer les
connaissances et les techniques du jeune. N’y ont droit que ceux qui sont proche de graduer. C’est une élévation
dans l’apprentissage. Cette phase de la formation est généralement couronnée par l’obtention du macaron de la
classe avancée Ami.
Il s’agit simplement de demander au jeune aspirant Ami de montrer son attachement au mouvement de
Jeunesse en exécutant correctement, soit en chantant soit en jouant sur un instrument de musique (flûte, orgue,
guitare, piano...), le chant de son club et l’Hymne National de son pays.
Evidemment que le conseiller devrait instruire au préalable le jeune à chanter et à jouer correctement
ces derniers, par un apprentissage qui exige au préalable de connaitre la partition originale que l’on trouve dans
le chansonnier J.A
Historique du Chant
Au Printemps 1949, les jeunes leaders réunis pour le concile des Directeurs de Missionnaires
Volontaires (MV), demandèrent à Henry T BERGH un chant pour la mobilisation et l’esprit d’endurance qu’on
attend des explorateurs. Un Sabbat, alors qu’il se rendait à l’Eglise de MONTERY PENINSULA à SAN JOSE
aux Etats-Unis, une mélodie lui vint à l’esprit. Bien que n’étant ni compositeur ni musicien, il se mit à penser
aux paroles. Il médita particulièrement à l’engagement et au message à annoncer au monde entier par les
Explorateurs. Il stationna sur le côté de la route, prit un bout de papier de sa Bible et commença à écrire ce qui
sera le texte actuel.
34
Le soir, de retour à la maison il présenta le texte en fredonnant la mélodie à son épouse Mariam
BERGH qui mit ce chant sur partition et le joua au piano. Après quelques jours, il l’expédia à WAYNE
HOOPER qui l’apprécia et lui demanda de le publier sans modifier un seul mot. La première fois qu’il fût
réellement présenté et exécuté fût à l’occasion de la Convention des Dirigeants des Explorateurs à ASCILIMAR
en Janvier 1950. Le chant fût édité en 1952.
Le sens du chant
Ce chant rassemble en 7 vers
- L’Hymne National
HYMNE NATIONAL
1
Ö Cameroun berceau de nos ancêtres,
Va debout et jaloux de ta liberté,
Comme un soleil ton drapeau fier doit être,
Un symbole ardent de foi et d’unité,
Que tous tes enfants du Nord au Sud,
De l’Est à l’Ouest soient tout amour,
Te servir que ce soit leur seul but.
Pour remplir leur devoir toujours.
Refrain
Chère patrie, terre chérie,
Tu es notre seul et vrai bonheur,
Notre joie et notre vie,
A toi l’amour et le grand honneur.
2
Tu es la tombe où dormaient nos pères,
Le jardin que nos aïeux ont cultivé,
Nous travaillons pour te rendre prospère,
Un beau jour enfin nous seront arrivés,
De l’Afrique soit fidèle enfant,
Et progresse toujours en paix,
Espérant que tes jeunes enfants,
T’aimerons sans bornes à jamais.
b- Le sens
L’hymne National du Cameroun est un chant solennel en l’honneur de la patrie, de ses défenseurs et de
ses bâtisseurs.
L’Hymne du Cameroun appelé chant de ralliement fût créé en 1927 par les élèves de l’Ecole Normale
d’Instituteurs de FOULASSI près de SANGMELIMA dans le Département du Dja et Lobo (promotion 1923-
1928).
En effet ce chant vient à voir le jour à l’occasion de la visite du Gouverneur Français MARCHAND au
Cameroun en 1928. Le Directeur de cette école demanda à ses élèves de composer une chanson en l’honneur de
35
l’illustre hôte qui venait. Sur les quatre groupes constitués, seules les paroles composées par René Jam AFANE
et la mélodie de Samuel MINKYO MBAMBA furent retenues.
Il fût exécuté pour la première fois devant le Gouverneur Français MARCHAND et deviendra plus tard
le chant de ralliement d’abord dans les milieux de l’enseignement protestant, puis celui des nationalistes de
l’UPC et progressivement comme symbole des aspirations d’un peuple cherchant à créer une nation. Cette
chanson fût choisit le 10 mai 1957 par l’ALCAM (Assemblée Législative du Cameroun), lors de l’accession à
l’autonomie interne et adoptée comme Hymne National du Cameroun par la loi n° 57/47 du 05 novembre 1957.
36
MODULE GENERALITES
Classe COMPAGNON
Philosophie de la Classe COMPAGNON :
C’est une classe où on apprend des connaissances et des techniques qui permettent au jeune de mieux
connaitre Jésus et d’être son compagnon toutes les heures du jour.
1. Avoir au moins 11 ans :
Demander à l’élément son âge ou alors se rassurer qu’il est déjà au moins au collège (Classe de 6 e).
2. Avoir le grade Ami
Se rassurer que l’élément détient une preuve qu’il a obtenu le grade Ami par un moyen (Certificat AMI,
Procès-verbal d’investiture AMI, Fiche du conseiller Ami régulièrement remplit ou encore joindre son encadreur
précédent par correspondance ou par appel pour qu’il confirme que le jeune a le grade Ami)
3. Etre un membre actif du club des explorateurs
Actif signifie qui agit ou manifeste de l’énergie, qui manifeste de l’activité, qui joue un rôle effectif
Pour être un membre actif du club des explorateurs, l’aspirant Ami doit :
Etre régulièrement inscrit sur les listes de la Société
Participer à toutes les rencontres de la Société
Payer toutes ses cotisations
Utiliser son influence sociale au profit du Club
Accepter sa part de responsabilité et bien l’assumer
4. Mémoriser la Promesse des explorateurs et en donner la signification
PROMESSE
« Par la grâce de Dieu, je veux être aimable, loyal (e) et pur (e), je veux être serviteur de Dieu et ami
(e) de tous, je vais observer la loi JA.
La signification de la Promesse
Par la grâce de Dieu
Le jeune doit se reposer sur Dieu pour faire la volonté de Dieu. Cela signifie aussi que c’est seulement
par sa grâce que nous sommes sauvés de nos péchés par la puissance de Jésus-Christ, notre sauveur et
rédempteur.
Je veux être Aimable
Le jeune doit être attentionné et gentil non seulement envers les hommes, mais aussi envers toute la
création de Dieu.
Loyal
Le J.A agi bien en étudiant, en travaillant et en jouant. On peut compter sur lui et il fait toujours de son
mieux.
Pur
Le jeune remplit son esprit de choses vraies et bonnes. Il passe son temps dans des activités qui
formeront son caractère fort et propre.
Je veux être Serviteur de Dieu
Je m’engage à servir Dieu en Premier et du mieux possible en tout ce que je serai appelé à être ou à
faire.
L’Ami de tous
Je vivrai pour être une bénédiction pour les autres et leur faire ce que j’aimerais qu’ils fassent pour moi.
Je veux Observer la loi des JA
Je chercherai à en comprendre le sens et je m’efforcerai de vivre selon son esprit me rendant compte
que l’obéissance à une loi est essentielle dans toute organisation.
5. Lire le sentier de la joie (Exemplaires disponibles au secrétariat du District en fichier
numérique)
Le distribuer aux jeunes en leur demandant de lire. Puis procéder à une évaluation par un questionnaire.
6. Lire et résumer en une page un livre (indiqué par le conseiller)
Le Drapeau National du Cameroun est une pièce d’étoffe en couleur attachée à une hampe ou à un mât.
Il fût choisi le 10 mai 1957 par l’ALCAM (Assemblée Législative du Cameroun) Dans sa forme actuelle de trois
bandes verticales d’égale dimension aux couleurs traditionnelles panafricaines vert/rouge/jaune avec une étoile
dorée au centre de la bande rouge, a été adopté le 20 mai 1975
- La bande verte représente la forêt du Sud-Cameroun.
- La bande rouge symbolise le sang du peuple versé pendant la guerre en vue de l’indépendance et de
la réunification du pays.
- La bande jaune représente le soleil et la savane du nord-Cameroun
- L’étoile dorée formée de 05 sommets symbolise l’unité des deux Cameroun Occidental et Oriental.
Le Drapeau est le symbole national le plus fort, le plus visible et le plus expressif de notre pays. Il doit
être traité avec dignité. Il ne doit jamais trainer au sol. Il se plie seul ou à deux en le repliant vers l’intérieur par
les bandes verte et jaune de manière à laisser la bande rouge et l’étoile au-dessus. Il ne faut pas l’utiliser comme
simple tissus, comme rideau, drap ou nappe de table. Le garder et le transporter soigneusement. Il doit toujours
être tenu dans la verticale lors de tous les déplacements ou affichage.
L’importance accordée au drapeau oblige le jeune à s’arrêter par exemple lors des cérémonies de levée
et de descente des couleurs. Lors des défilés il est escorté par 05 cinq éléments et doit précéder toute plaque et
autres drapeaux. Lorsqu’il flotte (en haut), cela signifie que tout va bien dans le pays. Lorsqu’il est placé en
berne (baissé au milieu du mât) cela voudrais dire que le pays a vécu une situation douloureuse (deuil national
Ex : catastrophes de Nsam-Effoulan, déraillement de train d’Ezéka, morts de Boko Haram au Nord Cameroun
etc...)
Lorsque le drapeau National est utilisé à l’intérieur de l’Eglise, il doit être dominant et placé à droite de
la chaire (Vu depuis le prêchoir)
38
MODULE GENERALITES
Classe ECLAIREUR
Philosophie de la Classe ECLAIREUR :
C’est une classe d’étude qui aide le jeune à rechercher de nouvelles aventures en explorant la nature de
Dieu dans la sécurité, la vérité et la joie sincère.
1. Avoir au moins 12 ans :
Demander à l’élément son âge ou alors se rassurer qu’il est déjà au moins au collège (Classe de 5 e).
Avoir Obtenu le grade Compagnon
Se rassurer que l’élément détient une preuve de ce qu’il a obtenu le grade Compagnon par un moyen.
(Certificat Compagnon, Procès-verbal d’investiture Compagnon, Fiche du conseiller Compagnon régulièrement
remplit ou encore joindre son encadreur précédent par correspondance ou par appel téléphonique pour qu’il
confirme que le jeune a le grade Compagnon)
2. Etre un membre actif du club des explorateurs
Actif signifie qui agit ou manifeste de l’énergie, qui manifeste de l’activité, qui joue un rôle effectif
Pour être un membre actif du club des explorateurs, l’aspirant Ami doit :
Etre régulièrement inscrit sur les listes de la Société
Participer à toutes les rencontres de la Société
Payer toutes ses cotisations
Utiliser son influence sociale au profit du Club
Accepter sa part de responsabilité et bien l’assumer
c) Signification de la LOI
Observer la vigile matinale = Commencer les premières heures du matin par la prière et
l’étude de la parole de Dieu.
Accomplir fidèlement mon devoir = S’acquitter de toutes ses tâches de bon cœur à la
maison, à l’école et à l’Eglise.
Prendre soin de mon corps = Garder mon corps propre et en bonne santé.
Etre honnête et véridique = Faire sa part honnêtement, respecter tout ce qui n’est pas à soi
et toujours dire la vérité.
Etre courtois et obéissant = Montrer de la politesse, saluer tout le monde toujours obéir à la
maison à l’école et à l’Eglise.
Etre respectueux à l’Eglise = Révérer le lieu du culte. Se déplacer sans bruit dans le
Temple, avoir les pieds, les mains, la bouche et le cœur en harmonie avec le lieu et le
moment.
Etre toujours joyeux = Toujours garder la joie et la gaieté car j’ai été racheté par Jésus à
un grand prix.
Etre toujours au service de Dieu = Etre toujours en train de travailler pour Dieu à la
maison, à l’école, à l’Eglise.
39
d) Démontrer sa compréhension en participant à l’une des activités suivantes
Il s’agit d’utiliser des images, des dessins, des diagrammes ou d’autres formes d’images pour démontrer
la compréhension de la loi.
Représentation des panneaux
LOI
LOI
1- Observer la vigile matinale,
1- Observer la vigile matinale,
2- Accomplir fidèlement mon
2- Accomplir fidèlement mon devoir,
devoir, 3- Prendre soin de mon corps,
3- Prendre soin de mon corps, 4- Être honnête et véridique,
4- Être honnête et véridique, 5- Être courtois et obéissant
5- Être courtois et obéissant 6- Être respectueux à l’église,
6- Être respectueux à l’église, 7- Être toujours joyeux,
7- Être toujours joyeux, 8- Être toujours au service de
8- Être toujours au service de Dieu.
Dieu.
Compositions écrites
LOI
Compréhension de la loi
A travers ces 8 principes se trouve énuméré et parfaitement défini ce que c’est l’explorateur idéal. Ces
idéaux doivent susciter en nous un style de vie authentique et caractériel de Jésus. Ils nous transformeront de jour
en jour en citoyen du ciel. Le premier et principal objectif de cette loi est de nous permettre de retrouver l’image
de Dieu selon laquelle nous avons été créés et de modeler en nous un caractère qui soit le plus semblable
possible à celui de Jésus-Christ.
Préparer un projet de votre choix
Ceci consiste à stimuler l’esprit ingénieux et imaginatif du J.A à monter une toile, une vidéo projection,
ou un graffiti de la compréhension des exigences des 08 éléments de la loi.
40
Exemple : Faire un sketch qui met en valeur les avantages de vivre selon la loi. Ceci doit être fait par les
jeunes sous la coordination de l’encadreur explorateur.
Exemple : monter avec du matériel durable (bois, tôle, fer...) une table de la loi par les aspirants
Eclaireurs qui servira pour les futures incorporations dans la société.
Activité pratique : Faire la table de la loi (Planche + contre plaquet + colle à bois + clous + ardoisine +
peinture blanche)
4. Lire le sentier de la joie (Exemplaires disponibles au secrétariat du District)
Le distribuer aux jeunes en leur demandant de lire. Puis procéder à une évaluation par un questionnaire.
5. Sur instruction du conseiller, lire et résumer 2 livres
Liste des livres. N.B tous ces livres sont disponibles au secrétariat du District en version numérique.
- Les documents relatifs aux plantes et arbres de la région
- Education
- Le meilleur Chemin
- Principes de foi chrétienne
- La vie de Jésus Christ
- Sur ses pas
- Le Sentier de la Joie
- Message à la Jeunesse
- Premiers écrits...
Classe Avancée : L’encadreur va approfondir les connaissances et les techniques du Compagnon dans
cet enseignement qui a pour objectif de placer le jeune au cœur des emblèmes du Club, pour lui permettre de
maîtriser les origines du mouvement. Après cet enseignement le jeune devra suivre une évaluation sanctionnée
par la remise du certificat de la classe avancée Eclaireur en vue de l’obtention du macaron de la classe avancée
par le jeune.
En 1950, après la composition du chant des Explorateurs et d’autres matériels relatifs au club, Henry
BERGH encouragea Helen HOBBS, la « Betsy Ross » du Club des Explorateurs à produire le drapeau de ce
Club en pleine constitution. Elle le conçut et le cousît, alors que Lawrence PAULSON à Glendale écrivit et
édita à son tour des séries de livres pour le club des Explorateurs. C’est donc en 1950, lors de la Session de la
Conférence Générale à San Francisco, que les Directeurs de Jeunesse à travers le monde adoptèrent l’emblème
des Explorateurs.
41
Le drapeau des Explorateurs est fait soit du coton frappé légèrement, soit du nylon. Il est divisé en 04
parties égales à travers le centre verticalement et horizontalement. Les couleurs originelles sont le bleu royal et le
blanc. Ses dimensions sont de 1m de long sur 1,5m de large, attaché sur une hampe de 2,5m. L’emblème des
explorateurs entré au cœur du drapeau. Les couleurs décrivent les buts et idéaux du club des explorateurs.
L’emblème des explorateurs est composé d’un rectangle, d’un triangle, d’un bouclier et d’une épée. Ses
couleurs sont le blanc, le bleu, le rouge et le jaune.
- Blanc = pureté Matt 5 :8 - Bouclier = la foi ; la protection Gen 15 :1 ; Eph 6 :16
- Bleu = loyauté Dan 1 :8 - L’Epée = la parole de Dieu Eph 6 : 17 ; Heb 4 :12
- Rouge = sang de Christ crucifié 1 Jn 1 :7 - Le Rectangle = les 4 points cardinaux
- Jaune (Or) = la foi et l’amour Jn 3 :16 ; Apo 3 :18
LE TRIANGLE INVERSE
Le Triangle inversé c’estl’importance de l’enseignement de Jésus qui est contraire à ce que le monde
enseigne. « Que chacun de nous avant de considérer ses propres intérêts considère d’abord celui des
autre » ; « Que celui qui veut s’élever s’abaisse... » Ainsi à la J.A le sacrifice personnel met les besoins
des autres avant les siens.
2- L’usage du drapeau
Il est utilisé pendant les rassemblements et les cérémonies des Explorateurs (Camps, journées mondiales des
explorateurs, les Camporées, les Congrès, les Défilés...). Il doit toujours être escorté par au moins deux éléments.
Il doit être traité avec dignité. Lors de la Journée mondiale des explorateurs, il doit être le plus mis en vue.
Lorsqu’il est tenu à la hampe, l’élément sui le tien ne doit pas faire des mouvements brusques. Il se tient toujours
dans la verticale.
Chaque Club des Explorateurs est constitué des unités. Ainsi, chaque unité a son propre fanion. Le
fanion est un petit drapeau servant d’emblème à une unité. Il est fixé à un bois et généralement tenu par une
seule main. Il a la forme rectangulaire et se termine en queue de poisson.
Le fanion de l’unité a 35 cm de large sur 55 cm de long attaché sur une hampe de 1,5cm au moins et un
diamètre de ¾ pouce (2 cm). Le logo des explorateurs est localisé à 3 pouces (7,5 cm) du bord du sommet afin
que la ligne médiane de l’emblème tombe le long du bord externe du bleu verticalement drapé. L’espace est
42
blanc à droite du panneau bleu. Les brodés ou teintes ou emblème couleur-tracé qui représentent le nom de
l’unité y sont inscrits entre le panneau bleu à mi-chemin et le point découpé.
Ce fanion s’utilise lorsque les unités sont en pleine activité en nature ou en Camping ou encore lors des
compétitions du club. Il peut être planté ou tenu en main, flottant pour déterminer la présence des membres de
l’unité ou de sa réalisation.
43
MODULE GENERALITES
Classe PIONNIER
Philosophie de la Classe PIONNIER OU PATROUILLEUR :
C’est une classe d’étude qui ouvre de nouveaux horizons de découverte dans le monde naturel et
spirituel, dans la sécurité, la vérité et la joie sincère.
1. Avoir au moins 13 ans :
Demander à l’élément son âge ou alors se rassurer qu’il est déjà au moins au collège (Classe de 5 e).
Avoir Obtenu le grade Eclaireur
Se rassurer que l’élément détient une preuve de ce qu’il a obtenu le grade Eclaireur.
Le conseiller Pionnier pourra le faire par ces différents moyens (Demander au jeune de présenter le Certificat
Eclaireur, ou demander à voir le Procès-verbal d’investiture Eclaireur, ou encore ouvrir son cahier des
explorateurs et voir si la Fiche du conseiller Eclaireur est régulièrement remplit ou enfin joindre son encadreur
précédent par correspondance ou par appel pour qu’il confirme que le jeune a le grade Eclaireur)
2. Mémoriser et Comprendre le but et la devise des J.A
a) Le but J.A
« Le message Adventiste au monde entier en ma génération »
Le but c’est l’objectif que l’on se fixe dans une quête. Pour notre mouvement de jeunesse, ce but est
constitué de 03 éléments, notamment : - le message adventiste
- au monde entier
- en ma génération
- Le Message Adventiste
Il s’agit pour le jeune, de propager le message proclamé par les 03 anges contenu dans Apo 14 : 6-11
- 1er ange Apo 14 :7 « Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et
adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. »
Dieu est le créateur de toute chose. Par sa parole il a emmené toute chose à l’existence. Nous devons l’adorer lui
seul, car son jugement est en cours.
- 2e ange Apo 14 : 8 « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande qui a abreuvé toute les
nations du vin de la fureur de son impudicité. »
Satan le séducteur de la terre et l’accusateur des saints et des serviteurs de Dieu est vaincu et anéantit.
- 3e ange Apo 14 : 9-11 « Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front
ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de
sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l’agneau. Et la
fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui
adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. »
Celui qui passe son temps à servir et à suivre le système d’adoration papale et qui se soumet à ses prescriptions
et orientations, affrontera la colère de Dieu. Il sera condamné au jugement dernier et jeté dans l’étang ardent de
feu pour l’éternité. Ceux qui vouent des cultes dans la fausse adoration initiée par la papauté et reçoivent tous les
sacrements qui y sont administrés seront brûlés au feu.
- au monde entier
Partout sur la terre. Dans les 06 continents et dans les recoins du monde.
- en ma génération
Maintenant et pendant que je vis. Je ne dois pas laisser le temps de mon existence passer sans que je ne sois en
activité pour le Seigneur.
b) La Devise J.A
« L’amour de Christ nous presse 2 Cor 5 :14 ».
La devise c’est notre motivation. C’est ce qui nous pousse, nous stimule. C’est notre moteur ce qui nous
booste. Le grand amour de Jésus-Christ pour les hommes l’a emmené à quitter le ciel abandonnant son trône
pour venir mourir sur la croix pour nous et à notre place afin de nous sauver de la condamnation de la mort
éternelle et nous donner la vie éternelle. Cette mort de Christ sur la croix donc nous pousse à œuvrer pour lui et à
le servir en tout temps et en tout lieu. Son, amour nous motive. Le souvenir de son sacrifice toujours présent dans
nos mémoires nous met en activité constant.
3. Etre un membre actif du club des explorateurs
44
Actif signifie qui agit ou manifeste de l’énergie, qui manifeste de l’activité, qui joue un rôle effectif
Pour être un membre actif du club des explorateurs, l’aspirant Ami doit :
Etre régulièrement inscrit sur les listes de la Société
Participer à toutes les rencontres de la Société
Payer toutes ses cotisations
Utiliser son influence sociale au profit du Club
Accepter sa part de responsabilité et bien l’assumer
4. Avec l’aide du conseiller, choisir et lire 03 livres du club de lecture.
Voici une proposition de livres parmi lesquels le conseiller Pionnier pourra choisir 03 et demander au jeune
d’aller les lire. N.B : Tous ces livres sont disponibles au secrétariat du District en version numérique.
- Premiers Ecrits
- Patriarches et Prophètes
- L’histoire de la rédemption
- Education
- Message à la Jeunesse
- Vers Jésus
- La vie de Jésus-Christ
- Le grand conflit
- La tragédie des siècles.
Classe Avancée : Etape d’approfondissement des connaissances et des techniques J.A. A la fin de
l’enseignement, le conseiller Pionnier doit évaluer le jeune et lui délivrer un certificat de la classe avancée pour
lui permettre d’obtenir son macaron de la classe avancée comme décoration le jour de l’investiture.
Connaitre Comment est formé l’escorte du drapeau et en exécuter correctement les mouvements.
x x x
x x x
Cette escorte a pour but de rendre les honneurs au drapeau et le
protéger. Ces 06 éléments formant l’unité « porte étendard », doivent avoir approximativement la même taille.
Le genre ne compte pas. La « hampe » (bâton en bois) sur lequel est fixé le drapeau est de 2m 12 cm et fixé à la
ceinture au-dessous du nombril de son porteur. Il a donc la base de la hampe enfourchée au niveau de sa
ceinture. Il a le bras gauche plié à 45 degré tenant la base de la hampe et le bras droit tendu tenant le milieu de la
hampe de manière à lui donner une position oblique légèrement pointée vers le haut pour que la bande jaune du
drapeau soit à 1 m minimum du sol.
Les mouvements à exécuter lorsqu’on se déplace avec le drapeau sont fonction du sens et de la direction
du déplacement. Ce qui emmène celui qui commande cette unité à varier les ordres en fonction du déplacement
souhaité. Lorsqu’on salue avec le drapeau on le baisse légèrement. Après le salut on le relève.
45
En général il existe les mouvements :
- pour s’apprêter
- pour avancer
- pour s’arrêter
N.B : Pour faire une corne vers la gauche l’élément de base (celui qui est devant à gauche) piétine sur
place en attendant que les 05 autres fassent le pivot à gauche jusqu’à atteindre son niveau afin que toute
l’escorte soit positionnée. Une fois tout le monde en place, on fait 02 pas sur place et on avance.
Pour l’arrêt on a :
- Attention pour l’arrêt ! ordre préparatoire
- sur place, sur place ! ordre exécutoire
- Sexion halte ! ordre exécutoire
N.B : Cette escorte peut se faire avec les sabres ou sans. Toutefois, l’idéal est que les 05 éléments qui
escortent le drapeau aient des sabres à la main. Lorsque les éléments ont des sabres, les ordres relatifs au
positionnement du sabre du « sortez-sabre », jusqu’à la position « à la parade » s’ajoutent dans les ordres. De
même qu’à l’arrêt les ordres « déposez-sabres et repos-garde à vous » s’ajoutent également.
46
MODULE GENERALITES
Classe VOYAGEUR
Philosophie de la Classe VOYAGEUR :
C’est une classe qui aide au développement physique, mental, culturel et spirituel du jeune. On lui
enseigne des orientations pour vivre selon les principes et les modes de la vie chrétienne.
1. Avoir au moins 14 ans :
Demander à l’élément son âge ou alors se rassurer qu’il est déjà au moins au collège (Classe de 4e).
Avoir Obtenu le grade Pionnier
Se rassurer que l’élément détient une preuve de ce qu’il a obtenu le grade Pionnier.
Le conseiller Voyageur pourra le faire par ces différents moyens (Demander au jeune de présenter le Certificat
Pionnier, ou demander à voir le Procès-verbal d’investiture Pionnier, ou encore ouvrir son cahier des
explorateurs et voir si la Fiche du conseiller Pionnier est régulièrement remplie ou enfin joindre son encadreur
précédent par correspondance ou par appel pour qu’il confirme que le jeune a le grade Pionnier).
2. Mémoriser et Expliquer la Promesse des J.A
PROMESSE
« Par la grâce de Dieu, je veux être aimable, loyal (e) et pur (e), je veux être serviteur de Dieu et ami
(e) de tous, je vais observer la loi JA.
Par la grâce de Dieu = Avec l’aide de Dieu
Aimable = Me faire aimer de tous en étant attentionné(e) et gentil(le)
Loyal = Respecter tous mes engagements et les principes Bibliques
Pur = Garder mon corps, le Temple du Saint Esprit, loin de toutes souillures
Serviteur de Dieu = Servir Dieu en premier et du mieux possible en tout temps et en tout
lieu
Ami de tous = Aimer tout le monde ses amis et ses ennemis leur faire ce que j’aimerais
qu’ils fassent pour moi
Observer la loi des JA = Comprendre le sens et vivre selon cette loi
3. Etre un membre actif du club des explorateurs
Actif signifie qui agit ou manifeste de l’énergie, qui manifeste de l’activité, qui joue un rôle effectif
Pour être un membre actif du club des explorateurs, l’aspirant Ami doit :
Etre régulièrement inscrit sur les listes de la Société
Participer à toutes les rencontres de la Société
Payer toutes ses cotisations
Utiliser son influence sociale au profit du Club
Accepter sa part de responsabilité et bien l’assumer
4. Lire 03 livres de son choix au club de lecture.
Chaque Société de jeunesse doit avoir son club de lecture et l’organiser pour que le jeune aspirant
Voyageur y passe au moins 1h —2h de lecture par semaine. On doit y retrouver les livres conçus pour l’équilibre
mental et spirituel des explorateurs.
Voici une proposition de livres parmi lesquels le jeune aspirant Voyageur pourra choisir 03 livres et les lire.
N.B : Tous ces livres sont disponibles au secrétariat du District en version numérique.
- Heureux ceux qui
- Patriarches et Prophètes
- L’histoire de la rédemption
- Evènements des derniers jours
- Levez vos yeux en haut
- Pour un bon équilibre mental et spirituel
- La vie de Jésus-Christ
- Avec Dieu chaque jour
- La tragédie des siècles.
47
MODULE GENERALITES
Classe GUIDE
Philosophie de la Classe CUIDE :
C’est une classe où on insiste sur la croissance personnelle et les découvertes spirituelles du jeune. On
prépare le jeune au leadership en lui apprenant de nouvelles techniques pour conduire les hommes et des
techniques de survie.
1. Avoir au moins 15 ans :
Demander à l’élément son âge ou alors se rassurer qu’il est déjà au moins au collège (Classe de 3 e).
Avoir Obtenu le grade Voyageur
Se rassurer que l’élément détient une preuve de ce qu’il a obtenu le grade Voyageur.
Le conseiller Guide pourra le faire par ces différents moyens (Demander au jeune de présenter le Certificat
Voyageur, ou demander à voir le Procès-verbal d’investiture Voyageur, ou encore ouvrir son cahier des
explorateurs et voir si la Fiche du conseiller Voyageur est régulièrement remplie ou enfin joindre son encadreur
précédent par correspondance ou par appel pour qu’il confirme que le jeune a le grade Voyageur)
2. Connaitre et Comprendre la Légion d’honneur
A. Connaitre « LA GARDE D’HONNEUR »
Définitions :
La Garde d’Honneur ou Légion d’Honneur est une Unité Spéciale du Département des
Ministères de la Jeunesse Adventiste dans laquelle sont regroupés les meilleurs éléments JA et plus
précisément les Explorateurs. C’est la Légion d’Honneur qui s’occupe particulièrement de
l’accueil, de l’escorte, du protocole cérémonial et des couleurs.
Elle est constituée des meilleurs éléments JA des Sociétés et demeure la propriété de la
Fédération ou de l’Association.
Historique :
Romaine par son nom (inspirée par la Legiohonoratorum conscripta de l’Antiquité), par son
symbolisme (les aigles) et son organisation (16 cohortes pour la France), la Légion d’honneur fut
spécialement chargée du choix et de la remise de décoration.
Dans le mouvement JA, la Garde d’Honneur est la deuxième Unité Spécialisée reconnue par la
Conférence Générale. Tout part du premier congrès européen de la Jeunesse Adventiste qui se tînt à
Paris en France en 1951, réunissant 6 000 jeunes venus même de l’Amérique du Nord, lorsque les
français, présentèrent à la cérémonie d’accueil, une Unité Spéciale qui provoqua l’admiration de
tous les participants.
Ce congrès provoqua un grand réveil du mouvement et permit aux Leaders JA de France de
lancer officiellement le 29 Juillet 1952, sous l’impulsion des dirigeants présents, la « Légion
d’Honneur » des Missionnaires Volontaires (MV Legion of Honor »), initiative qui,
malheureusement n’a pas été pérennisée.
Ils votèrent en même temps les modalités d’adhésion et proposèrent l’existence de cette unité
spécialisée au sein du mouvement mondial.
(«Youth Department of Missionary Volunters » de “Seventh Day Adventist Encyclopedia”
seconde édition, Review and Herald Publishing Association, 1996, Vol.11 pages 924-926)
Il est à noter que c’est en 1998 que la Légion d’Honneur fut introduite dans notre Union,
malgré la grande opposition, par le Leader JA le Pasteur Chef Guide AVOM David Emmanuel,
Directeur JA de l’époque.
But :
Son but est d’annoncer l’arrivée des officiants, symbole de l’avènement du Seigneur Jésus-
Christ (Matthieu 24 :32-34 ; Hébreux 10 :27). Son importance est de cultiver l’esprit d’endurance
(2Timothée 2 :3-4 ; Matthieu 24 :13) et l’esprit de sentinelle (Ezéchiel 33)
Recrutement :
Selon les Etats Généraux de la Garde d’Honneur tenus le 26 juin 2011 à Yaoundé, les conditions
suivantes ont été arrêtées :
1- Le recrutement au sein de la Garde d’Honneur se fait par le comité exécutif (la direction) de la
Société JA ;
48
2- Le Directeur de la Société est le signataire de la fiche de recommandation de l’élément.
Cette fiche comprend les conditions d’adhésion suivantes :
- Etre Explorateur ;
- Etre impliqué à temps plein dans le mouvement JA ;
- Jouir de l’estime des dirigeants ;
- Etre résistant à la fatigue et traiter durement son corps (exclure ainsi des personnes maladives) ;
- Etre parmi les meilleurs éléments de sa Société en fin d’année ;
- Etre toujours présent et ponctuel à chaque rencontre ;
- Observer toutes les lois JA ;
- Prêcher par l’exemple ;
- Etre la lumière des jeunes ;
- Etre adventiste convaincant et convaincu.
En ce qui concerne les Chefs guide, ne peuvent faire partir de la Garde d’honneur que les anciens
éléments de cette Unité Spécialisée ou les nouveaux formés, désignés Instructeurs par la Fédération
49
FICHE D’ADHESION A LA LEGION D’HONNEUR
REGION DE ………………………………………….
DISTRICT DE………………………………………...
SOCIETE DE…………………………………………
GARCON
NOM……………………………….PRENOM……………………………
NE LE………………………………………...A……………………………..
SOCIETE……………………………………GRADE………………
BAPTISE LE………………………………...A………………………….
INCORPORE LE……………………..……A…………………………
CONTACTS : ………………………….... E-mail……………………
QUESTIONNAIRE : répondre par oui ou non.
1- Est-il Explorateur ?...............
2- Est-il impliqué à temps plein dans le mouvement JA ?.............
3- Jouit-il de l’estime de ses dirigeants ?..........................
4- Est-il physiquement et moralement apte ?....................
5- Est-il parmi les meilleurs éléments de sa Société ?...............
6- Est-il présent et ponctuel aux rencontres JA ?...................
7- Observe-il la loi JA ?.............................
8- Prêche-t-il par l’exemple ?....................
9- Accepte-t-il de servir la Légion d’Honneur avec amour, foi, et esprit de sacrifice ?..........................
10- Est-il un adventiste convaincant et convaincu?
REGION DE………………………………………………………………
DISTRICT DE …………………………………………………………….
EGLISE DE……………………………………………………………….
FILLE
NOM…………………………PRENOM……………………………
NEE LE………………………………..A…………………………….
SOCIETE……………………………………GRADE………………
BAPTISEE LE…………………………….A………………………
INCORPOREE LE………………………..A…………………………
CONTACTS : ……………………… Email……………………
Selon les résolutions prises par les Français en 1952, l’élément qui fait son entrée à la
Légion d’Honneur, en dehors de l’engagement JA, est soumis à la prise d’un autre engagement qui
marque son adhésion à un corps considéré comme Unité phare de notre mouvement. Cet
engagement se présente comme suit :
« Je prends la décision de m'unir dès aujourd'hui, à la Légion d'Honneur J.A, et par la grâce et
le pouvoir de Dieu, je promets :
Durée du mandat :
La durée du mandat d’adhésion au sein de la Garde d’Honneur est d’un an, renouvelable en cas
de maintien au tableau d’honneur.
Uniforme :
Selon les Etats Généraux de la Garde d’Honneur tenus le 26 juin 2011 à Yaoundé, l’uniforme
de la Garde d’Honneur ne revêt aucune différence avec celle des Explorateurs à la base ; on y
ajoute juste une décoration permettant de la démarquer de cette dernière :
- le biais doré appelé encore visière ou bande, posé au niveau de la couture du pantalon ou de la
jupe ;
- la frange jaune dorée autour du calot (adaptée à la couleur de la visière du bas) ;
- les épaulettes entourées des franges cavalières dorées, pas de visière tout autour;
- les boutons en or sur le haut kaki ;
- la ceinture blanche pour garçons et filles,
- pas de cordon ;
- la cravate noire pour les garçons, enfilée au deuxième trou ;
- le nœud en satin noir croisé pour les filles ;
- pas de barres sur les épaulettes des commandants, seuls les Directeurs ;
- des insignes d’appartenance ;
- chaussettes noires pour les garçons et blanches pour les filles ;
- gants bouclant blancs
- et l’utilisation du sabre comme outil du cérémonial (symbole de la parole de Dieu et de l’arme pour
le combat contre l’ennemi qui est le Diable). Ephésiens 6 :17
N-B : C’est la Société qui devrait offrir la tenue de la Garde d’Honneur à l’élément qui y adhère,
pour avoir été le meilleur.
NB : si dans un District il n’y a pas de Chef Guide formé et habileté à commander la Garde
d’Honneur, elle ne devrait donc pas y exister. Par conséquent, le module sur les Unités Spécialisées
doit être introduit dans la formation et le recyclage des Chefs Guides pour ainsi former des
dirigeants.
51
La Garde d’Honneur est constituée de quatre sections suivantes :
- Section Couleurs
- Section Accueil
- Section Haie ou Piquet d’Honneur
- Section Escorte.
a/ section couleurs :
- Elle est principalement chargée des couleurs (drapeaux) et des étendards (symboles) utilisées par la
Jeunesse Adventiste lors des cérémoniels. Elle occupe le Poste d’avant-garde de tout le
mouvement ;
- Cette section est généralement accompagnée d’une garde constituée d’au moins deux éléments,
portant des sabres ;
- Elle doit aussi maîtriser l’usage des drapeaux, des étendards et les règles protocolaires d’usage ;
- Elle est placée sous le commandement d’un Capitaine de section.
b/ section accueil :
- Cette section a un rôle particulier et se tient généralement après la Section Couleurs pour présenter
les sabres lors de la revue des troupes des autorités en l’honneur desquelles on organise le
cérémonial. Cette section est aussi chargée de la remise des bouquets de fleurs et des cadeaux aux
autorités ;
- Pendant la remise des cadeaux, elle intervient avant la Section Couleurs et lors de la remise des
cadeaux, elle intervient après toutes les autres unités, en dehors de la remise des cadeaux procédée
dans une enceinte. Cette section est sous le commandement du chef de section ou capitaine.
- Elle se place généralement sur un passage aménagé en l’honneur d’une grande autorité, d’un
couple qui se marie, ou d’un lauréat qui reçoit un prix, un diplôme ou une médaille ;
- Elle est aussi chargée de former la voûte lors du passage d’une haute autorité ou celui d’un couple
après la bénédiction nuptiale. Elle est placée sous le commandement d’un chef de section ou
Capitaine ;
- Cette section peut aussi se tenir à l’entrée d’un site pour accueillir une autorité le long de son
itinéraire à parcourir hors de la présence des troupes. Elle joue un rôle statique et exige beaucoup
d’endurance et une attention soutenue ;
- Elle est placée sous le commandement d’un chef de section ou Capitaine.
d/ section escorte :
- Placée sous le commandement d’un chef de section ou Capitaine, elle se confond parfois à la
section accueil lorsqu’elle ne joue pas bien son rôle. Cette section joue un rôle de sécurité mobile.
- Elle accompagne l’autorité le long de son itinéraire hors de la présence des troupes ; elle escorte
aussi la dépouille ou tout ce qui a besoin d’une protection particulière, sous forme de parade.
- Lors de la mort des descendants de Saül imposée à David par les Ammonites, une femme, Ritspa,
qui perdit aussi ses deux fils décida de garder les corps suspendus contre les animaux et les oiseaux
dévastateurs, ceci d’une saison à l’autre. 2 Samuel 21 :10
- Pendant la crucifixion de Jésus, quatre personnes éprises par le sort décidèrent d’être témoins de sa
mort et de garder son corps, debout au pied de la croix : Marie, mère de Jésus, Marie femme de
Clopas, Marie de Magdala, et Jean le disciple bien aimé. Jean 19 :25-27
52
- Ces deux dernières catégories de personnes ont ainsi joué le rôle des anges protecteurs, celui des
gardiens d’honneur, tel qu’ils accompagneront Jésus Christ lors de son retour sur la terre ;
- Le rôle de la Garde d’Honneur à la JA est donc de rappeler aux hommes qu’ils sont sous la
protection divine et ne devraient pour cela jeter un regard inquiet ni à gauche, ni à droite et leur
rappeler aussi le retour imminent de Jésus qui fera d’eux un Peuple d’espérance.
- Ainsi donc, celui qui rend les honneurs ne devrait dans aucun cas rechercher ces honneurs, mais par
contre disparaître pour laisser apparaître son Maître qui est Jésus Christ.
3. Etre un membre actif du club des explorateurs
Actif signifie qui agit ou manifeste de l’énergie, qui manifeste de l’activité, qui joue un rôle effectif
Pour être un membre actif du club des explorateurs, l’aspirant Ami doit :
Etre régulièrement inscrit sur les listes de la Société
Participer à toutes les rencontres de la Société
Payer toutes ses cotisations
Utiliser son influence sociale au profit du Club
Accepter sa part de responsabilité et bien l’assumer
4. Choisir et lire un livre Chrétien.
Voici une proposition de livres parmi lesquels l’aspirant Guide pourra faire son choix et lire. N.B : Tous ces
livres sont disponibles au secrétariat du District en version numérique.
- Enseigne-nous à prier
- Le Ministère de la guérison
- Principes de foi chrétienne
- Tempérance
- Vers un avenir meilleur
- Conquérants pacifiques
- Conseils sur la nutrition et les aliments
- Conseils sur la conduite sexuelle, adultère et le divorce
- La tragédie des siècles.
53
MODULE RECHERCHE BIBLIQUE
54
MODULE 2 : RECHERCHE BIBLIQUE
Classe AMI
1- Mémoriser la liste des livres de l’Ancien Testament et connaitre les cinq (05) Divisions dont ils
font partis.
L’ANCIEN TESTAMENT comprend 39 livres repartis en cinq grandes divisions
Le Pentateuque : signifie « constitué de cinq » (05 Livres)
- Genèse ===== Moise au XVe siècle avant J-C (1450-1455)
- Exode ===== Moise au XVe siècle avant J-C (1450)
- Lévitique ===== Moise au XVe siècle avant J-C (1455-1405)
- Nombres ===== Moise au XVe siècle avant J-C (1400)
- Deutéronome ===== Moise au XVe siècle avant J-C (1405), Josué (Chap 34)
Les livres Historiques (12 livres)
- Josué ===== Josué au XIVe siècle avant J-C (1450-1455)
- Juges ===== Samuel durant le règne du Roi David
- Ruth ===== Auteur inconnu
- 1 Samuel ===== Samuel, Nathan et Gad
- 2 Samuel ===== Samuel, Nathan et Gad
- 1 Rois ===== Auteur inconnu
- 2 Rois ===== Auteur inconnu
- 1 Chroniques ===== Esdras durant la seconde moitié du Ve siècle avant J-C
- 2 Chroniques ===== Esdras durant la seconde moitié du Ve siècle avant J-C
- Esdras ===== Esdras durant la seconde moitié du V e siècle avant J-C
- Néhémie ===== Néhémie durant la seconde moitié du V e siècle avant J-C
- Esther ===== Auteur inconnu
Les livres Poétiques et de la Sagesse (05 livres)
- Job ===== Moise au XV e siècle avant J-C
- Psaumes ===== Moise, David, Salomon, Asaph, les Fils de Koré (Héman et Ethan)
- Proverbes ===== Salomon, Agur et Lemuel X e siècle avant J-C
- Ecclésiaste ===== Salomon Xe siècle avant J-C
- Cantique des Cantiques == Salomon Xe siècle avant J-C
55
Démontrer votre habileté à trouver n’importe quel livre de l’Ancien Testament
Il s’agit de mettre au point des exercices qui vont emmener le jeune à fouiller et à retrouver rapidement un
ou plusieurs livres dans l’Ancien Testament.
Exemple : - Jeux Bibliques
- Concours de Bible
- Lectures à la maison
- Lectures solennelles à l’Eglise
- Devoirs
- Recherches pour prédication
- Récits Bibliques
2- Lire une section du nouveau Testament
Le Nouveau Testament a 04 Grandes Sections
Il s’agit pour le formateur de faire un plan annuel de
- Les Evangiles lecture (09-12 mois) et le donner au jeune pour une lecture suivie
- Les actes des Apôtres et évaluée pendant ladite période. Le Conseiller Ami choisira
- Les Epitres pour le jeune la section de son choix
- La Révélation
3- Connaitre et expliquer
Introduction
L’exigence consistant à connaitre et expliquer le Psaumes 23 dans la Classe des Amis a pour objectif
d’établir et de développer la confiance en la protection du Dieu Tout Puissant.
I. Le Corpus
« L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table en face de mes adversaires ;
Tu oins d’huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et, j’habiterai dans la maison de l’Eternel
Jusqu’à la fin de mes jours. »
II. Le Commentaire
Le mieux connu, et le plus aimé des Psaumes, le poème de la confiance sereine en l’Eternel (après les
angoisses du Ps. 22) le Psaumes 23 est appelé le Cantique du Berger. On note que cet hymne était celui des
martyrs. Il comprend 3 strophes.
- La première célèbre le repos et l’abondance dont jouit celui qui a l’Eternel pour berger, (Versets 1-3)
« L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
56
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
- La seconde la sécurité la protection et les bénédictions qui lui sont assurées (Versets 4-5)
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table en face de mes adversaires ;
Tu oins d’huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
- La troisième qui sert de conclusion (Verset 6) exprime l’idée de l’hospitalité offerte par un hôte
bienveillant pour l’Eternité.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et, j’habiterai dans la maison de l’Eternel
Jusqu’à la fin de mes jours. »
David était berger. Il le fût en un sens toute sa vie puisqu’après avoir gardé les troupeaux d’Isaïe, il fût
appelé comme Roi à paitre le peuple d’Israël (cf. Ps. 78-72)
Mon berger. « D’autres noms de Dieu, tels que Seigneur, Roi, Créateur, inspirent toujours une sorte de
crainte. Il n’est rien du mot berger, qu’il suffit d’entendre pour éprouver confiance, consolation, sécurité. Mais
pour bien comprendre cette image, il faut observer ce qu’est une brebis. Elle ne vit que grâce à la protection, à la
sollicitude de son berger. Dès qu’il lui manque, elle est entourée de danger et menace de périr. Elle n’est qu’un
pauvre petit animal dépourvu d’armes pour se défendre et d’intelligence pour retrouver sa voie. Il y’a une chose
pourtant qu’elle sait faire : se tenir près de son berger et compter sur sa force et sa fidélité. Tant qu’elle est près
du berger et le suit partout, elle ne s’inquiète de rien et ne redoute personne, elle reste paisible et joyeuse, car il
ne lui manque rien. »
Sentiers de la justice : De l’Hébreux « ce qui est droit » d’où l’image d’un sentier bien tracé avec une
application de rectitude morale et spirituelle, Louis Segond a su bien le traduire par « sentier de la justice »
La vallée de l’ombre de la mort : voyage du pèlerin en milieu hostile
Ta houlette et ton bâton : c’est la même chose. Ils sont comparés avec la verge de Moise qui lui servait
à montrer la direction et rappelait au peuple toute la puissance de Dieu (Ex. 17 : 5-9)
Tu dresses devant moi une table en face de mes adversaires : A la vue de ceux qui me persécutent
(mes ennemis), tu m’investis de victoire et ils assistent, ils sont condamnés à assister à mon triomphe.
La maison de l’Eternel : le paradis, la nouvelle Jérusalem la terre promise…
I. Le Corpus
« Au Chef des Chantres. Des fils de Koré. Sur Alamoth Cantique
L’Eternel est pour nous un refuge et un appui,
Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.
C’est pourquoi nous sommes sans crainte
Quand la terre est bouleversée et que les montagnes chancellent au cœur des mers.
Quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes
Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, le sanctuaire des demeures du Très-Haut.
Dieu est au milieu d’elle : elle n’est point ébranlée
Dieu la secours dès l’aube du matin.
Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent,
Il fait entendre sa voix : la terre se fond d’épouvante.
L’Eternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite.
Venez, contemplez les œuvres de l’Eternel, les ravages qu’il a opéré sur la terre !
57
C’est lui qui a fait cessez les combats jusqu’au bout de la terre,
Il a brisé l’arc et il a rompu la lance, il a consumé par le feu les chars de guerre.
Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations
Je domine sur la terre
L’Eternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. »
I. L’explication
Ce Psaumes est un chant qui rappelle que Dieu est avec nous et de ce fait rien ne peut nous arriver.
Même lorsque tous les malheurs y compris les plus graves s’abattront sur nous et sur le peuple, Dieu nous
protège et nous place dans sa demeure car Dieu est là et il veille sur nous. Dieu est au milieu de nous et nous
conduit lui-même. Il nous apporte son secours pas après pas et terrasse les ennemis des nations
environnâtes. Il conduit notre armée et c’est lui qui met fin aux guerres par la victoire accordée à ses
enfants. Dieu est le tout puissant et il domine sur tout.
4- Avec l’aide du conseiller, échanger des idées avec le groupe sur l’amour de Christ et sa protection
révélée dans la vie de Joseph, Jonas, Esther ou Ruth
Il s’agit de demander aux jeunes d’aller lire dans la Bible les histoires de ces 04 personnages (02 à 04
semaines).
Après cette lecture, les regrouper et demander que chacun raconte et explique l’histoire d’un personnage.
A la fin le conseiller prendra la parole et insistera dans son explication sur la protection et l’amour de Christ
manifestée dans la vie de chaque personnage.
JOSEPH
Battu par ses frères, vendu comme esclave, jeté en prison pour sa fidélité à Dieu refusant de coucher
avec la femme de POTIPHAR après harcèlement, appelé pour expliquer le songe de PHARAON, il demanda
l’explication à Dieu, et révéla l’explication à PHARAON, puis nommé intendant en Egypte grâce à la grandeur
de son Dieu qui lui révéla l’avenir de l’Egypte, il reçut le grade de commandant de tout l’Egypte et de second
après pharaon.
JONAS
Appelé et envoyé en mission par Dieu à NINIVE pour prêcher la repentance et la colère à venir de Dieu.
Il refusa et pris le chemin opposé (TARSIS) empruntant un navire. Dieu fit souffler un vent et le bateau
commença à couler, on tira au sort pour savoir qui était la cause du malheur et cela tomba sur Jonas. Il décide de
se donner la mort et se jette dans la mer. Dieu envoie un poisson l’avaler et le déposer sur les bords de NINIVE.
Il se repent et s’engage pour la mission. Il prêche pendant toute une journée. Les gens de NINIVE croient à Dieu
se mettant au jeune et à la prière du plus jeune au plus âgé y compris les bêtes. Dieu voit qu’ils agissent bien et
les pardonne. Ce qui déplut à JONAS qui demanda la mort. Dieu lui fit savoir après avoir fait mourir un ricin
poussé près de Jonas qu’il aime les hommes qui reviennent à lui et leur accorde toujours son pardon.
ESTHER
Choisit par le Roi ASSUERUS pour devenir Reine grâce à sa beauté après le caprice de Vhasti. Elle
sauvera son peuple de la mort collective savamment orchestré par HAMAN l’Agaguite en proclament 03 jours
de jeunes et de prière pour invoquer l’Eternel de les délivrer. Dieu vit leur foi et les protégea. Elle assura avec
son oncle MARDOCHEE une prospérité grâce à la loyauté envers Dieu.
RUTH
Fille étrangère de la tribu des MOABITES, elle perdit son mari un juif et s’attacha à sa belle-mère
NAOMIE. Elle décida de quitter son peuple ses traditions sa terre et ses dieux pour suivre le vrai Dieu, celui de
sa belle-mère. Elle dit « ton Dieu sera mon Dieu et ton peuple sera mon peuple ». Elle trouva grâce aux yeux de
Dieu grâce à ce choix. Elle se remaria à BOAZ et enfanta OBED le grand père du Roi DAVID. Elle est l’ancêtre
maternelle de JESUS CHRIST.
58
Classe Avancée : Cela signifie étape d’approfondissement de l’enseignement à l’effet de
renforcer les connaissances et les techniques du jeune. N’y ont droit que ceux qui sont proche de
graduer. C’est une élévation dans l’apprentissage. Cette phase de la formation est généralement
couronnée par l’obtention du macaron de la classe avancée Ami.
Purifier l’eau consiste à la débarrasser des impuretés. C’est l’assainir et la rendre propre à la consommation. En
effet lors des campings et survie il y’a souvent de l’eau qu’on trouve dans la brousse. Ce cours de la classe
avancée permet au jeune de savoir pratiquement que faire avec l’eau qu’il trouve pour la rendre propre à la
consommation.
Pour fabriquer un filtre, on peut utiliser un entonnoir (bouteille coupée et renversée) et y disposer en
strate de haut en bas, du charbon, des cailloux fin et blancs, du sable blanc et fin, et du coton. On fait passer l’eau
à travers ces strates et matériaux pour ôter les particules qui s’y trouvent en suspension ou pour extraire des
matières auquel l’eau se mélange. Utiliser 02 récipients. Un avec l’eau à filtrer et l’autre pour recueillir l’eau qui
sort du filtre. Placer le filtre suspendu au-dessus du récipient de l’eau purifiée.
N.B prendre la peine de changer les matériaux toutes les fois que l’on observe que ceux-ci
changent de couleur (coton).
2- Ebullition et décantation
Il s’agit simplement après avoir recueilli de l’eau (source, pluie, puits...) de la faire bouillir sur un feu
dans une marmite propre et de la laisser reposer. Toutes les particules se déposeront ainsi au fond et on pourra
utiliser l’eau en évitant de relever les particules déposées au fond.
3- Javellisation
C’est l’action de mettre de l’eau de javel dans de l’eau pour la rendre propre à la consommation en tuant les
microbes qui y sont contenues. Il est conseillé de mettre 01 à 03 goutte/litre.
Il s’agit pour l’encadreur de former le jeune à monter un abri de camp (construire une tente) avec les
matériaux naturels que l’on trouve en brousse. Cette activité est utile au jeune pour pouvoir vivre en camping.
Le conseiller insistera sur les techniques de :
Choix de l’emplacement
Choix du type et de la forme d’abris (tente, case sur l’arbre,
Choix du matériel (Poteaux, lianes, cordes, feuillage adéquat...)
Les brelages adéquats
Les nœuds
Lit de camp adéquat
59
Mobilier interne et externe nécessaire
Donner la signification de
La source est le lieu d’émergence de quelque chose. C’est ce qui est à l’origine d’une chose. L’eau vive
est la vie Eternelle (Jn 4 :14). Le CHRIST est l’agneau qui ôte le péché du monde (Jn 2 :29). De ce fait, Jésus est
l’eau vive qui donne la vie éternelle à toute l’Humanité (Apo 22 :1-2). Le Seigneur Jésus est le seul qui soit mort
sur la croix à notre place pour nous donner la vie. Celui qui croit en lui n’aura plus jamais soif (problèmes de la
vie) mais sera rassasié. Il est la source de la vie et il donne la vie à tous ceux qui veulent s’abreuver auprès de lui
(Jn 4 :10). Il n’y a de salut qu’en lui seul (Actes 4 :12). Si on lui donne sa vie on aura la vie en abondance pour
l’Eternité.
Le refuge est le lieu où l’on se retire pour échapper à un danger. C’est un abri. Le Seigneur Jésus est
notre Sauveur notre abri, notre refuge. Il nous protège contre l’ennemi et nous délivre du mal. Il est notre
protecteur et notre rempart.
60
MODULE 2 : RECHERCHE BIBLIQUE
Classe COMPAGNON
61
Fiche de lecture annuelle Compagnon
N.B : Le conseiller Compagnon va demander à l’élément de faire une fiche de lecture quotidienne
comprenant la date de lecture les passages lus et les observations.
Exemple :
Dates Passages lus Observations
13 mars 2018 Matt 13 : 1-9 Assimilé
3. Avec l’aide du conseiller, choisir l’un des sujets suivants, l’étudier et être capable d’en donner
l’explication
Avec la fiche de lecture Compagnon, le conseiller de la classe orientera les thèmes par séance. Il demandera
ensuite des explications soient oralement, soit par écrit sur les sujets suivants :
62
L’ivraie et le blé Matthieu 13 :24
PARABOLES DE Le grain de sénevé Matthieu 13 : 31
JESUS
La lampe Marc 4 : 21
- Demander aux jeunes d’aller lire en entier ces 02 livres à la maison. Période 01 à 02 semaines
- Insister qu’ils mémorisent à l’intérieur du livre de Matthieu 02 des textes suivants : (Ils devront les
réciter fréquemment jusqu’à l’évaluation)
a) Les Béatitudes Matt 5 :3-12
63
Le Sermon sur la Montagne
TITRE REFERENCES
SUJET
Heureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux est à eux Matthieu 5: 3
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice car ils seront rassasiés Matthieu 5: 6
LES
BEATITUDES Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde Matthieu 5: 7
Heureux ceux qui ont le cœur pur car ils verront Dieu Matthieu 5: 8
Heureux ceux qui procurent la paix car ils seront appelés fils de Dieu Matthieu 5: 9
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice car le royaume des Matthieu 5: 10
cieux est à eux
Le Sermon sur la montagne (ou Discours sur la montagne) est un discours prononcé par Jésus-Christ à ses
disciples ainsi qu'à une large foule rapporté dans l'Matthieu. Il l'aurait prononcé dans les années 30 au début de
son ministère, peu après son baptême par Jean le Baptiste, du haut d'une montagne près du lac de Tibériade, pas
loin de Capharnaüm au-dessus de Génésareth. Ce discours est un ensemble d'enseignements moraux. Il s'agit en
fait du plus long enseignement de Jésus d'une seule pièce du Nouveau Testament. Il inclut notamment
les Béatitudes et la prière Notre Père.
Le mot « béatitude » signifie bonheur parfait. C’est la félicité céleste des élus. C’est donc des bénédictions
obtenues après une « bonne attitude ». Les béatitudes au nombre de neuf (09), sont les paroles « bienheureuses »
prononcées par Jésus Christ sur la montagne à l’endroit de ses disciples et de tous ceux qui l’acceptent comme
Sauveur personnel. C’est la clé pour avoir les bénédictions du ciel selon les principes du ciel.
Les béatitudes placent l’Homme dans une position d’action face à plusieurs situations de la vie. Ces
situations proviennent des relations entre l’Homme et Dieu, entre l’Homme et son prochain et le Chrétien face à
la persécution. La récompense est l’obtention de la vie éternelle.
Conclusion : réjouissez-vous et soyez heureux dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande
dans les cieux, car c’est ainsi qu’on a persécuté les Prophètes qui ont été avant vous...Matt 5 :12
64
- Il s’agit de l’ordre donné par le Seigneur Jésus-Christ en allant au ciel. Il nous a laissé la mission de
proclamer la bonne nouvelle du royaume des cieux (Actes 1 :4-9) avec une approche de proximité
- D’abord à Jérusalem : là où on habite, sauver sa famille, ses voisins, ses amis,
- Ensuite la Judée, la Samarie : les personnes vivant dans les villes et les villages environnant
- Enfin les extrémités de la terre : proclamer le message partout dans le monde entier
- Faisant d’eux des disciples : les enseigner à vivre comme Jésus et les gardant dans la communauté
- Les baptiser : au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit.
65
MODULE 2 : RECHERCHE BIBLIQUE
Classe ECLAIREUR
Une concordance est une liste alphabétique de chaque mot ou mot clé que l’on trouve dans la Bible.
Il s’agit de connaitre la valeur et l‘application pratique de cet outil d’étude de la Bible. C’est connaître comment
retrouver les passages se rapportant aux mêmes thèmes, mots, histoires et contexte.
Méthode d’apprentissage :
a) Selon la dimension de la concordance, chaque mot n’est pas seulement inscrit sur une liste que l’on
dresse soit même, mais a aussi une référence pour chaque fois qu’il apparait dans la Bible –Ancien ou
Nouveau Testament- L’aspirant Eclaireur devrait avoir une variété de concordances différentes pour les
examiner lui-même.
b) En dressant une liste de concordance, l’aspirant Eclaireur doit sélectionner lui-même un sujet, trouver
les mots apparentés et les textes différents sur le sujet et dresser une liste de texte. Par exemple s’il
choisit le sujet du bonheur, il devrait rassembler les mots qui vont avec le sujet. Par Exemple : Heureux,
Plaisir, Joie.
c) Une autre méthode la plus facile est celle que nous offrent les bibles en version numérique. Avec celle-
là il suffit de connaitre un mot clé ou une expression contenue dans un verset que l’on recherche et de le
taper à l’endroit écrit « recherche » et l’appareil fera apparaitre les versets se rapportant au mot avec les
références.
d) Enfin une concordance fait également référence aux appendices références écrits en minuscule) inscrits
au début d’un chapitre ou de certains versets dans la Bible. Dites au jeune par exemple que le thème sur
la création de l’homme de Gen 1 : 26 concorde avec Gen 2 : 19, Matt 19 concorde avec Gen 2 : 19,
Matt 19 concorde avec Gen 2 : 19, Matt 19 : 4-5 et qu’avec cette méthode il peut trouver plusieurs
textes concordant au même sujet.
Application pratique :
Exercice 1 : Des Jeux et Concours Bibliques
Former des unités
- Donner un sujet tel que la paix ou l’amour
- Après un temps chronométré, demandez à chaque unité de vous donner 3 à 4 références sur le sujet
- La première unité à cite unité à citer lis les textes et gagne le point
L’objectif est de poursuivre l’exercice de mémorisation des textes Bibliques pour la croissance spirituelle du
jeune et de son application pratique dans la vie de ce dernier.
66
Fiche de lecture annuelle Eclaireur
4) La doctrine
5) Les grands passages
-Eph 1 : 8-10 ; Deut 6 : 5 7) La prière
-1 Pi 1 : 24-25 ; 1 Rois 18 : 21
-1 Cor 12 : 4 ; Actes 2 : 38
-Matt 24 : 37-39 ; 1 Jn 1 : 28
-Actes 16 : 30 ; Eph 4 : 1-3 -Ps 5 : 3 ; Ps 51 : 3
-Pro 23 : 29-32 ; Esai 5 : 11
6) Le Salut
5) Promesses et louanges 8) Le comportement
6) Sainte Doctrine
7) Relations humaines -Actes 1 : 9-11 ; Eccl 12 : 13-14
-1 Cor 6 : 19-20 ; Jac 4 : 7
-Pro 19 : 19 ; Jn 13 : 34-35 -1 Pi 5 : 5
-Rom 14 : 11 ; Jn 15 : 13
N.B : Le conseiller Eclaireur va demander à l’élément de faire une fiche de lecture quotidienne
comprenant la date de lecture les passages lus et les observations.
Exemple :
Dates Passages lus Observations
13 mars 2018 Matt 13 : 1-9 Assimilé
3. Lire les Evangiles de Luc et Jean et avoir un échange d’idées sur 3 des sujets suivants
Objectfs :
Aider l’Aspirant Eclaireur à prendre l’habitude de lire quotidiennement la Bible et avoir de l’intérêt
pour la Parole de Dieu
Donner l’occasion aux Aspirants Eclaireurs de partager avec leurs amis leurs propres découvertes dans
l’étude de la Bible.
Méthode d’apprentissage :
1- Pour lire les Evangiles :
a) Emmener chaque aspirant Eclaireur à faire une lecture guidée de la Bible. Il lira le livre de Luc en
faisant des notes, en faisant des représentations, des images et des dessins.
67
b) Encourager la classe à partager entre eux quelques-unes des importantes découvertes qu’ils ont faites
pendant leur lecture.
c) Des croquis peuvent être dessinés pour accompagner la représentation de chaque thème développé. Le
conseiller demandera aux jeunes de dessiner par exemple : la vigne-le lavement des pieds-le puits de
Jacob etc…
a) Lorsque vous discutez sur 03 sujets, emmenez l’Aspirant Eclaireur à établir chacun un code sur les
éléments simples du salut. Exemple : (Code 105) 105 – ce qu’il faut faire pour hériter le salut
106 – ce qu’il ne faut pas faire
107 – les promesses de Jésus sur le salut
Encouragez les membres de la classe à être original dans leur approche et donner un rapport sur
leur code particulier
b) Faire un exposé et le mettre en power point pour une vidéo-projection à présenter à toute la société
c) Faire le montage d’une brochure, d’un dépliant qui résume le salut et ses enseignements à envoyer
à un ami malade.
d) Faire des sketchs et des pièces de théâtre à présenter par les aspirants Eclaireurs sur le passage du
Diner du Seigneur avec les 12.
Partager votre compréhension de comment Jésus sauve les individus en utilisant l’une des méthodes
suivantes
- Méthode de la Discussion et échange d’idées
Le Christ a utilisé plusieurs méthodes pour apporter la bonne nouvelle du royaume des cieux au monde.
Dans le cas de la Femme de Samarie et de Nicodème, il a utilisé la méthode de la discussion, une en allant vers
la femme et en lui demandant de l’eau pour introduire le sujet, et l’autre en acceptant de recevoir en cachette la
nuit tombée Nicodème. Avec Jésus toutes les circonstances sont plausibles et exploitables pour sauver un
pêcheur de la mort.
Avec le Christ, une séance de présentation de la bonne nouvelle par les causeries est nécessaire pour toucher
une tranche de personne. Avec des paraboles comme le Fils prodigue et le bon samaritain, Jésus attire l’attention
des hommes sur le fait de revenir à Dieu même si on est le plus grand pêcheur et insiste sur le fait qu’aider les
gens qu’on ne connait pas fait de nous des vrais enfants de Dieu et nous donne le salut. Le jeune aspirant
Eclaireur apprendra donc à le faire lors des séances de causeries organisée par les sorties missionnaires.
68
Objectifs : Aider l’aspirant Eclaireur à visualiser l’image utilisé par Salomon pour prévenir du danger des
boissons alcoolisées.
Proverbes 20 : 1 « Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses ; Quiconque en fait excès
n'est pas sage. »
Proverbes 23 : 29-32 « Ne dis pas: Je lui ferai comme il m'a fait, Je rendrai à chacun selon ses œuvres.
J'ai passé près du champ d'un paresseux, Et près de la vigne d'un homme dépourvu de sens.
Et voici, les épines y croissaient partout, Les ronces en couvraient la face, Et le mur de
pierre s’était écroulé. J'ai regardé attentivement, Et j'ai tiré instruction de ce que j'ai vu. »
Méthode d’apprentissage 1 :
- Commencez par un concours de dessin sur le sujet de la Tempérance en utilisant les deux textes
mémorisés comme thème de base.
- Demander au comité de l’Eglise par ex de fournir des lots pour les meilleurs
- Les dessins et posters peuvent être affichés à l’entrée de l’Eglise et le jour des résultats, chaque
concurrent pourrait répéter publiquement devant toute l’Eglise les textes mémorisés avant que le
meilleur dessin soit désigné.
Méthode d’apprentissage 2 :
- Chaque Aspirant Eclaireur doit avoir un album ou une liste des principaux aliments sur les thèmes
présentés dans ces textes.
Classe Avancée :
Pouvoir identifier :
- L’étoile polaire
C’est la constellation la plus visible du ciel car elle apparait seule et est la plus lumineuse de toutes. Elle indique
le Nord.
- La croix du Sud
Constellation de l’hémisphère austral, située entre le Centaure et la Mouche, comprenant quatre étoiles brillantes
disposés de telle sorte qu’elles figurent les extrémités d’une croix latine. La constellation est située au-dessus du
cercle polaire antarctique et est visible dans son intégralité jusqu’à 25 degré de latitude Nord. Elle indique le Sud
- Orion
69
Constellation située sur l’équateur céleste, à l’est du Taureau. Elle est allongée, avec trois étoiles
alignées près du centre. On la représente, sur les diagrammes illustrés par la silhouette d’Orion, le Géant de la
mythologie Grecque, debout avec un gourdin levé. 03 étoiles brillantes représentant sa ceinture et 03 autres plus
pâles alignées au sud de la ceinture représentant son glaive.
Selon le livre Premiers Ecrits P 59 d’Ellen WHITE, Orion est la porte du ciel. « Alors nous pûmes
regarder par une ouverture du côté de l’Orion, d’où l’on entendait la voix de Dieu. »
70
MODULE 2 : DECOUVERTES SPIRITUELLE
Classe PIONNIER
1. Discuter avec votre unité des sujets suivants :
a- Le christianisme
LE CHRISTIANISME
Le christianisme est une religion fondée sur l’enseignement, la personne et la vie de Jésus. Elle a pour
centre le Christ et la vie de Jésus. Elle a pour message central le Christ crucifié et pour objectif de sauver le
monde de la condamnation éternelle du péché. Par le sacrifice de Jésus sur la croix, il a donné le salut à tous les
Hommes qui acceptent de croire en lui et de le prendre comme sauveur et comme Seigneur personnel. Avec le
christianisme, Jésus a tout fait l’Homme doit seulement le suivre et tout abandonné pour le servir afin d’hériter la
vie éternelle à la fin du monde.
L’histoire du christianisme commence au 1er siècle, vers les années 30 au sein de la communauté juive
de la diaspora. La première fois que le mot « chrétien » est mentionné c’est à Antioche, (Actes 11 :26), lorsqu’on
qualifiait les actions, les manières de prier et d’enseigner des apôtres comme faisant pareil que le Christ qui avait
été crucifié à Golgotha. Les premières communautés chrétiennes sont fondées par plusieurs apôtres (Simon
Pierre, Paul, Silas) de Jésus en particulier dans les villes de Rome, Ephèse, Antioche et Alexandrie. Dès sa
naissance, le christianisme est combattu. Le Christ lui-même en a payé le prix fort par une trahison, une
arrestation et un procès injuste ; de même qu’une condamnation corrompu et montée par les chefs de l’Eglise (Le
Sanhédrin). Les premières persécutions sont visibles violentes et meurtrières (Actes 3 : 18-29 ; 7 : 57-59 ; 10 : 1-
2)
Le christianisme se développe dès le IIe siècle après J-C dans l’Empire Romain mais aussi en Perse et en
Ethiopie après près de 170 ans de vives persécutions du système papale naissant alors. C’est au IVe siècle après
J-C, que le christianisme devient une religion admise. Puis elle devient la religion officielle de l’Empire Romain.
Mais celle qui est admise est celle imposée par le système papal qui connaitra des réformes et des protestations
vers le 16e siècle (Martin Luther). Cet Empire va donc introduire ses coutumes et ses pratiques à l’intérieur du
culte et de l’adoration du vrai Dieu et l’imposer au reste du monde entier. D’où le nom « Universel » ou
« Catholique » donné à l’Eglise Romaine par la suite.
Cette période sera marquée par une persécution et une croisade meurtrière ordonnée par le Pape et
exécutée par son armée, qui va contraindre les populations de l’Empire romain finissant, à devenir chrétien au
péril de leur vie. Cette croisade de l’Eglise Romaine va causer près de 30 millions de morts durant 16 siècles.
Le christianisme a pour objectif d’enseigner le Christ aux Hommes. C’est lui seul qui peut sauver
l’homme de ses péchés et lui donner la vie éternelle en abondance déjà sur la terre et plus tard dans les cieux. La
vie de Jésus, les grands principes du christianisme et le chemin tracé pour avoir la vie éternelle, sont consignés
dans la Bible : la Parole de Dieu. C’est le seul guide de conduite et la seule règle de foi du « chrétien ».
c- La conversion
LA CONVERSION
La conversion est le processus de l’Homme pêcheur qui prend conscience de ce qu’il a marché loin des
voies de Dieu, se repend et décide de suivre le Seigneur Jésus en se faisant baptiser et en marchant en nouveauté
de vie.
Il s’agit d’un retournement spirituel qui prend toute la personne et l’amène à changer son regard, ses
croyances, ses convictions sur les réalités de la foi. Elle peut être progressive (cas de Nicodème) ou brutale (cas
de Paul). Mais elle est toujours sanctionnée par un choix radical de pensée et de vie. La conversion de l’Homme
vient de ce qu’il a entendu ; (venant de la part des Hommes Evangélistes, de leurs prêches ou des différentes
actions de ceux-ci, ou encore de Dieu lui-même) ; de ce qu’il a vu (ou expérimenté de l’action directe de Dieu
dans sa vie qui le sauve d’un danger grave ou de la mort). Elle se poursuit ensuite par une décision d’abandon et
de renoncement aux fausses convictions et croyances d’avant. Elle se termine par un choix. Celui du changement
de mode de pensée et d’actions. Le choix de donner sa vie à Jésus. C’est un changement de l’intérieur par
l’action du Saint Esprit qui renouvelle et créé en l’Homme un esprit disposé à servir Dieu et à lui donner la
première place dans toutes les entreprises.
Se convertir c’est donc ouvrir son cœur et son intelligence à Dieu et avec sa grâce, réaliser de véritables
changements dans notre existence en se détournant du péché et en étant de plus en plus fidèle à Dieu. La
conversion est indispensable à la foi. Elle permet de recevoir le Christ, source de la vie éternelle. Tout chrétien
en a fait l’expérience.
LA THEORIE DE L’EVOLUTION
C’est la théorie conçut par le scientifique et chercheur Anglais Charles DARWIN en 1859. Elle
explique l’origine et l’apparition de l’Homme sur la terre par un processus de l’évolution biologique des espèces
par la sélection naturelle et la concurrence vitale.
Au début du XIXe siècle Charles DARWIN prend position sur l’origine de l’existence de l’espèce
humaine. Reprenant les théories de son grand-père le scientifique Eramus DARWIN, il déclare que l’Homme est
issu de l’évolution des espèces. Selon lui, l’apparition de l’Homme sur la terre vient suite à l’éclatement d’une
comète (le météore) dont l’un des fragments aurait atterrit sur la planète terre dans une marre d’eau, un milieu
propice à la reproduction de la lave-têtard, qui a évolué après concurrence et élimination des autres espèces ;
puis sortant de ce milieu est devenu un lézard animal semi-aquatique. Plus tard, ce dernier, après plusieurs
années a évolué en devenant un singe et rejoint la forêt. Il a appris à grimper aux arbres. Puis, après concurrence
72
et sélection naturelle de l’espèce est devenu un gorille et a ensuite commencé à se redresser au fil des années,
perdant la longueur de sa queue au fur et à mesure qu’il se redressait. Enfin, avec le phénomène de la
concurrence de l’espèce et la sélection naturelle, l’un d’eux est devenu l’Homo erectus (qui se redresse) ;
ensuite l’Homo habilis (l’homme habile) ; et enfin l’Homo sapiens sapiens (l’homme qui pense).
C’est donc cette dernière espèce évoluée qui est « l’homme actuel » capable de penser, de concevoir et
d’utiliser les métaux pour la survie de son espèce et sa reproduction. Celle évolution selon son concepteur s’est
effectuée pendant près de 03 milliards d’années.
La création de l’Homme par Dieu est révélée à Moise par Dieu dans le livre de Genèse, 2000 ans après
le déluge ; qui lui-même intervient environ 2000 ans après la création du monde. En effet, selon la Bible, Dieu
est le créateur de l’homme. Genèse 1 : 26-27 « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre
ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut
sur la terre. Dieu créa l’Homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme ».
La manière avec laquelle Dieu a créé l’Homme est également révélée. Genèse 2 : 7 « L’Eternel Dieu
forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être
vivant ».
D’après le récit Biblique de la création de l’Homme par Dieu, il ressort clairement que Dieu est l’auteur
de la présence de l’Homme sur la terre. Il lui a donné la vie et lui a confié une mission. Genèse 2 : 15 « L'Éternel
Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder ». Il l’a créé pour un but,
Genèse 1 :28 « Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et
l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout
animal qui se meut sur la terre ».
Conclusion
L’objectif est de poursuivre l’exercice de mémorisation des textes Bibliques pour la croissance spirituelle du
jeune et de son application pratique dans la vie de ce dernier.
6) Sainte Doctrine
Le Saint Esprit est la 3e personne de la trinité de Dieu. Il s’agit de Dieu. Après s’être révélé à Moise comme
Dieu L’Eternel, « JE SUIS CELUI QUI SUIS » (Exode 3 : 14), il y’a eu la révélation du Dieu FILS, né des
hommes qui est venu dans le monde et qui s’est fait homme, « Jésus-Christ » (Matt 1 : 18-23), Jésus en allant au
ciel a promis de laisser le Saint Esprit (Jn 14 : 16-17). Le Dieu « SAINT-ESPRIT » est donc depuis le départ de
Jésus, celui qui chemine avec nous tous les jours. Son œuvre pour l’humanité a été précisé par Jésus à ses
disciples. Car ceux-ci avaient peur de rester seul face à tous ceux qui voulaient les détruire et qui les persécutait.
- Il est le Consolateur
En vivant pieusement les chrétiens sont persécutés. Ils ne sont pas acceptés par le monde. Leurs actions sont
jugées et ont se moquent continuellement d’eux. Ils ont besoins de réconfort, de soutien et de consolation en
attendant qu’ils aillent rejoindre le Seigneur dans les airs. Le Saint-Esprit est donc le consolateur.
Jean 14 : 16 « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure
éternellement avec vous. »
Jean 16 : 7 « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en
vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. »
- Il convainc le monde en ce qui concerne
Jean 16 : 8 « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le
jugement »
a) Le péché
Dans les temps d’obscurité de la terre et lorsque l’iniquité se sera accru et que le plus grand nombre sera
versé dans l’impudicité, le monde aura besoin de la lumière qui vient de la parole de Dieu. Babylone aura
renversé la vérité et le péché sera érigé en vrai culte et vrai adoration. A ce moment-là, le Dieu Saint-Esprit sera
chargé de rappeler quelle est la loi de Dieu, sa volonté et ses prescriptions. Les enfants de Dieu sauront donc
qu’ils pratiquent la volonté de leur père et le servent quoi qu’autour d’eux tout le monde les traitera de fou.
Jean 16 : 9 « En ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi. »
b) La justice
Seul Dieu est juste et il donne gratuitement sa justice à qui décide de le servir. Dans un monde remplit
d’injustice, où l’erreur est devenue la norme et l’oppression la règle, le monde vit dans le mensonge et l’hérésie
totale. Le Dieu Saint-Esprit est donc chargé de convaincre les chrétiens de pratiquer les œuvres de la justice.
Jean 16 :10 « la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus. »
c) Le jugement
Jusqu’à présent plusieurs chrétiens croient que le jugement aura lieu à la fin des temps. En effet, il a
commencé au ciel avec la défaite de Satan. (Apo 12 : 7-9) « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges
combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et
leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable
et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui ». S’est
poursuivi et a pris fin avec la mort de Jésus sur la croix, qui scelle sa condamnation à la mort éternelle.
Désormais, Satan et les impies qui auront rejeté Dieu sont anéantit.
C’est donc une vérité que le Saint-Esprit atteste aux enfants de Dieu de ce que le Diable, le séducteur est
déjà anéanti. Et que, notre victoire en Christ est garantie.
74
Jean 16 :11 « le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. »
Jean 16 : 13 « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car
il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les
choses à venir. »
La seconde venue du Christ c’est la bienheureuse espérance de l’Eglise, le point culminant de l’évangile.
L’avènement du sauveur sera littéral, personnel, visible et de portée mondiale. Lors de son retour, les justes
morts ressusciteront avec les justes vivants, ils seront glorifiés et enlevés au ciel, tandis que les réprouvés
mourront. L’accomplissement presque complet de la plupart des prophéties et les conditions actuelles qui
règnent dans le monde indiquent que la venue du Christ est imminente. Le jour et l’heure de cet évènement n’ont
pas été révélés, c’est pourquoi nous sommes exhortés à nous tenir prêts à tout moment.
Les évènements relatifs à la seconde venue du Christ sont au centre des croyances fondamentales des
adventistes. En réalité plusieurs personnes fixent des dates du retour du Seigneur et se méprennent sur les signes
de son avènement. Le Christ avait pourtant pris la peine d’avertir ses disciples sur les évènements précédant son
retour. Il a expliqué comment il paraîtra, et comment les élus seront enlevés. Il a également mis en garde contre
le fait de vouloir connaitre le jour exact de son retour.
- Le soleil s’obscurcit, la lune s’éteint, les étoiles tombent du ciel et les cieux s’ouvrent
- Les éclairs et les tonnerres grondent, les montagnes se renversent
- Jésus paraît dans les cieux et toutes les tribus de la terre le voient descendre
- Jésus revient avec puissance et une grande gloire
- Jésus reviendra avec les trompettes et les anges qui l’escortent (1 Thés 4 : 16)
- Les tombes s’ouvrent et les morts en Christ ressuscitent premièrement
- Les vivants et les morts en Christ ressuscités sont tous ensemble enlevés sur les nuées à la rencontre du
Seigneur dans les airs (1 Thés 4 : 15-17)
- Les élus avec Jésus dans le ciel règnent pendant mille ans de paix (Apo 20 : 4-6)
- Le jugement millénaire se réalise
- Les élus jugent ceux qui n’ont pas adorés Dieu (Apo 20 : 4)
Le terme sabbat vient de la racine septième. Le Sabbat est donc le Septième jour de la semaine. Son
observation est un commandement de Dieu. Toutefois, la plupart des chrétiens du monde entier ne l’observe pas.
75
Ce qui pose un problème dans la distinction entre la vraie adoration et la fausse. Toutefois, ceux qui ne
respectent pas ce commandement, ne savent pas quels sont les bienfaits qui y sont attachés.
L’objectif est de poursuivre l’exercice de mémorisation des textes Bibliques pour la croissance spirituelle du
jeune et de son application pratique dans la vie de ce dernier.
6) Sainte Doctrine
76
MODULE 2 : DECOUVERTES SPIRITUELLE
Classe GUIDE
1- Discuter des dons spirituels
Les Dons spirituels (1 Cor 12 :1-12)
A toutes les époques, Dieu pourvoit tous les membres de son Eglise de dons spirituels que chacun doit
employer afin d’exercer un service d’amour pour le bien de la communauté et de l’humanité toute entière.
Accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit, qui les distribue à chacun en particulier comme il le veut, les dons
mettent à la disposition de l’Eglise toutes les compétences et les ministères nécessaires à l’accomplissement de
sa mission divine. D’après les Ecritures, ces dons peuvent s’exercer dans le domaine de la foi, de la guérison, de
la prophétie, de la prédication, de l’enseignement, de l’administration, de la réconciliation, de la compassion et le
service d’amour désintéressé, pour le soutien et l’encouragement d’autrui.
Certains sont appelés par Dieu et qualifiés par le Saint-Esprit pour remplir des fonctions reconnues par
l’Eglise. Exemple : le Pastorat, l’Evangélisation, l’Apostolat, l’Enseignement, le Diaconat, et autres ministères.
Ils sont particulièrement nécessaires pour former les membres en vue du service, pour le développement, la
maturité spirituelle de l’Eglise, le maintien de l’unité de la foi et de la connaissance de Dieu.
Lorsque les membres emploient ces dons spirituels comme de fidèles économes des divers bienfaits de
Dieu, l’Eglise est préservée de l’influence délétère des fausses doctrines. L’Eglise se développe conformément à
la volonté divine et s’édifie dans la foi et dans l’amour. La gestion de ces dons ne saurait causer des conflits au
sein de l’Eglise. Si cela arrive, alors il y a un membre qui n’est pas sous l’influence de l’Esprit Saint. Ces dons
sont donnés gratuitement par Dieu. Ils doivent être mis au service de la Communauté. Nous sommes donc
appelés à œuvre en unité dans la diversité.
(1 Cor 12 :1-7) « Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans
l'ignorance. Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers les idoles
muettes, selon que vous étiez conduits. C'est pourquoi je vous déclare que nul, s'il parle par l'Esprit de Dieu, ne
dit : Jésus est anathème ! Et que nul ne peut dire : Jésus est le Seigneur ! Si ce n'est par le Saint Esprit.
Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur;
diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est
donnée pour l'utilité commune ».
2- Discuter avec le conseiller sur le service du Sanctuaire dans l’Ancien Testament et son rapport
avec la croix et le ministère de Jésus
77
1- Le Parvis extérieur
LE PARVIS EXTERIEUR
2- Le saint
LE LIEU SAINT
78
3- Le Saint des Saint
b) Le service du Sanctuaire
Ici le rituel concernait le pêcheur repentant et le prêtre. Dieu avait instruit que :
« S'il offre en sacrifice un agneau, il le présentera devant l'Éternel. Il posera sa main sur la tête de la
victime, qu'il égorgera devant la tente d’assignation ; et les fils d'Aaron en répandront le sang sur
l'autel tout autour. De ce sacrifice d'actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant
l’Éternel : la graisse, la queue entière, qu'il séparera près de l'échine, la graisse qui couvre les
entrailles et toute celle qui y est attachée, les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les
flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons. Le sacrificateur brûlera cela sur
l'autel. C'est l'aliment d'un sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel. Si son offrande est une chèvre,
il la présentera devant l'Éternel. Il posera sa main sur la tête de sa victime, qu'il égorgera devant la
tente d’assignation ; et les fils d'Aaron en répandront le sang sur l'autel tout autour. De la victime, il
offrira en sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel : la graisse qui couvre les entrailles et toute
celle qui y est attachée, les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand
lobe du foie, qu'il détachera près des rognons. Le sacrificateur brûlera cela sur l'autel. Toute la graisse
est l'aliment d'un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel. C'est ici une loi
perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez : vous ne mangerez ni graisse ni
sang ».
- Dans le lieu saint (Lév 4 : 5-7)
« Le sacrificateur ayant reçu l'onction prendra du sang du taureau, et l'apportera dans la tente
d'assignation; il trempera son doigt dans le sang, et il en fera sept fois l'aspersion devant l'Éternel, en
face du voile du sanctuaire. Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums
79
odoriférants, qui est devant l'Éternel dans la tente d’assignation ; et il répandra tout le sang du taureau
au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente d'assignation ».
- Dans le lieu très saint (Heb 9 : 6-8)
« Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps
dans la première partie du tabernacle ; et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois
par an, non sans y porter du sang qu'il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint
Esprit montrait par-là que le chemin du lieu très saint n'était pas encore ouvert, tant que le premier
tabernacle subsistait ».
c) Le rapport avec la croix et le ministère de Jésus dans le ciel
La mort de Christ sur la croix remplace le sacrifice des bêtes exigé dans le sanctuaire terrestre à l’époque de
son exigence. Le Souverain Sacrificateur entrait donc une fois l’an avec les péchés de tout le peuple et attendait
que la gloire de Dieu illumine le propitiatoire en symbole d’acceptation de l’offrande et de la purification de tout
le peuple avant qu’il ne ressorte. Or le sacrifice de Christ remplace tout ce rituel. Il est donc l’agneau qui ôte le
péché du monde.
Lors de son ascension, le Christ est allé au ciel et a inauguré son ministère de souverain sacrificateur dans le
lieu très saint du sanctuaire céleste modèle du tabernacle de l’ancien testament. Comme dans le sanctuaire
terrestre, une instruction de jugement a commencé au moment où le Christ est entré dans le lieu très saint et dans
la seconde phase de son ministère pour intercéder en faveur des saints. Il y exerce quotidiennement et ressortira
que pour venir chercher les élus. Il y est entré avec les péchés de tout le monde entier et intercède jour et nuit
devant son père. Ce service étant figuré par le jour des expiations du service terrestre. Cette instruction du
jugement a commencé dans le sanctuaire céleste en 1844, au terme des 2 300 années, et prendra fin à l’expiation
du temps de grâce.
Nous sommes les économes de Dieu. Le Seigneur est le propriétaire de toutes choses y compris celles que
nous possédons. Il nous a en effet confié le temps, des occasions, des aptitudes, des possessions, des biens, des
richesses de la terre et les ressources du sol. Nous sommes donc responsables devant lui de leur usage en tant que
gestionnaire secondaire accrédité par lui, le principal. Nous reconnaissons ses droits de propriété en le servant
fidèlement lui, ainsi que nos tous nos semblables en lui rendant la dîme et en lui apportant des offrandes
destinées à la proclamation de l’évangile, au soutien et au développement de son Eglise. Gérer notre vie en
chrétien est un privilège que Dieu nous accorde afin de nous faire grandir dans l‘amour et de nous aider à vaincre
l’égoïsme et la convoitise. L’économe honnête se réjouit des bénédictions accordées à ses semblables comme
fruit de sa gestion fidèle.
Nous sommes appelés à être un peuple saint dont les pensées, les sentiments et les comportements sont en
harmonie avec les principes du ciel. Pour permettre à l’Esprit de reproduire en nous le caractère de notre
Seigneur, nous ne suivons à l’exemple de Christ que des lignes d’action propre à favoriser la pureté, la santé et la
joie dans nos vies. Ainsi, nos loisirs doivent satisfaire aux normes les plus élevées du goût et de la beauté
chrétienne. Compte tenu des différences culturelles, nous porterons des vêtements sobres, simples et de bon goût,
comme il sied à ceux qui cherchent la vraie beauté non dans les ornements extérieurs, mais dans le charme
impérissable d’un esprit doux et paisible. Par ailleurs, notre corps étant le temple du Saint-Esprit, nous devons en
prendre soin intelligemment. En plus d’un exercice physique et d’un repos adéquats, nous devons adopter le
régime alimentaire le plus sain possible et nous abstenir des aliments malsains mentionnés comme tels dans les
écritures. Les boissons alcoolisées, le tabac et l’usage des drogues et des narcotiques étant préjudiciables à notre
corps, nous devons également nous en abstenir. En revanche, nous userons de tout ce qui est de nature à
soumettre nos corps et nos pensées à l’autorité du Christ, qui désire nous voir en bonne santé, heureux et
épanouis. Faire enfin preuve de tempérance en toute chose.
80
MODULE HERITAGE DE L’EGLISE
81
MODULE : HISTOIRE DE L’EGLISE
Classe AMI
PLAN DU COURS :
Introduction
Introduction
Christ est le fondateur de l’Eglise. Il a trouvé à son époque, une organisation religieuse corrompu par
l’introduction des commandements d’Hommes à la place du Commandement de Dieu. Il a réfuté énergiquement
ces hérésies et constitué avec les 12 disciples le modèle parfait de l’Eglise. Il l’a dirigé lui-même. A travers la
Galilée au Nord et la Judée au Sud de la Palestine à son temps.
Tous les quatre Evangiles (Mathieu, Marc, Luc et Jean) rendent témoignage, livre après livre et chapitre
après chapitre de l’œuvre missionnaire, salvatrice et rédemptrice du Christ pendant les 33 ans et demi qu’il a
passé sur la terre. Il était lui-même à la tête de cette Eglise en tant que Messie Sauveur du monde. Il l’a constitué,
enseigné, formé nourri et guéri pendant trois ans et demi. Il était entouré de ses disciples, à savoir : Simon Pierre,
Jacques, André, Nathanaël, Thomas, Mathieu, Luc, Jean, Juda Iscariote, Jacques d’Alphé, Pierre. Cette Eglise a
connu la présence et la participation des femmes, notamment Marie la Mère de Jésus, Marie de Magdala et
Marthe les sœurs de Lazare l’ami de Jésus.
Après l’ascension de Jésus-Christ au ciel en l’an 31 de notre ère, cette communauté prendra tour à tour
selon les étapes et les persécutions qu’elle a subi les noms de Pentecôtiste et Apostolique. Pentecôtiste parce
que véritablement armée par Dieu à travers l’effusion du Saint Esprit dans la « Chambre haute » (Actes 2 : 1-10)
le jour de la pentecôte, et Apostolique parce que constitué d’apôtres. Cette Communauté de fidèles avait
directement reçu du Seigneur Jésus-Christ l’ordre et la mission d’annoncer la bonne nouvelle du royaume des
cieux au monde entier avant la fin.
Vers la fin de l’an 100 de notre ère, l’Eglise va connaitre une grande persécution. Elle a débuté avec la
lapidation du diacre Etienne et s’est poursuivi par l’exil de l’Apôtre Jean. Plusieurs martyrs vont affronter cette
persécution au point de devoir se cacher et fuir dans les montagnes et les forêts à cause du nom de Jésus et la foi
qu’ils avaient. On peut citer Paul, Pierre, Jean et plus loin vers le XIII e siècle, Jean Wyclef, Jean Hus, Jérôme,
Ulrich Zwingle et Martin luther.
La naissance du mouvement Adventiste peut être fixée vers 1840. En effet, William Miller qui fût le
premier Evangéliste à prêcher le retour imminent du Seigneur Jésus, avait fixé la date du retour du Christ en
1844. Pour tenir compte du calendrier juif, il repoussa la date au 22 octobre 1844. Le 22 octobre, près de cent
mille personnes attendirent avec foi l’évènement sans succès, car Jésus-Christ ne revint pas ce jour. Certains
renoncèrent à leur espérance et abandonnèrent le mouvement. Une bonne moitié des Millérites réintégrèrent
leurs Eglises d’origine. Cependant, l’échec du mouvement ne signifiait pas l’échec du message. De petits
groupes subsistaient, approfondissant leur expérience religieuse et abandonnant l’idée du calcul de la date du
retour de Christ. Les uns arrivèrent à des fausses convictions et d’autres enfin, que la fidélité à la Parole de Dieu
incluait l’observation du quatrième commandement du Décalogue, notamment le sabbat. C’est ainsi qu’on arriva
à la naissance de l’Eglise Adventiste du Septième Jour.
82
MODULE : HERITAGE DE L’EGLISE
Classe COMPAGNON
LE CRI DE MINUIT
PLAN DU COURS :
Introduction
IV. La signification
V. L’impact du cri de minuit dans la naissance de l’Eglise Adventiste du Septième Jour
VI. Avertissements
Introduction
Plusieurs évènements ont précédé la naissance de l’Eglise Adventiste du Septième Jour. Parmi ces
évènements ont peut citer le mouvement adventiste et le cri de minuit. Le cri de minuit a été d’une importance
capitale dans la mesure où il a conduit les hommes en 1844, après le grand désappointement, à se plonger
profondément dans la lecture et la méditation de la parole de Dieu.
II. L’impact du cri de minuit dans la naissance de l’Eglise Adventiste du Septième Jour
Le 10 novembre 1844, par une déclaration officielle faite à Boston, les responsables reconnurent leur
erreur quant à l’interprétation de l’évènement, sans remettre en cause la chronologie. Certains renoncèrent à leur
espérance et abandonnèrent le mouvement. Une bonne moitié des Millérites réintégrèrent leurs Eglises d’origine.
Le reste, désorganisé, se regroupa çà et là, autour de certaines personnalités. Certains groupes se mirent à fixer
de nouvelles dates. L’esprit de consécration se perdit peu à peu dans la controverse. Miller poursuivit son intense
activité, consolant les uns, affermissant la foi des autres dans une proche Parousie, mais non datée. Il mourut
aveugle, le 20 décembre 1849.
Cependant, l’échec du mouvement ne signifiait pas l’échec du message. De petits groupes subsistaient,
approfondissant leur expérience religieuse. Les uns arrivèrent à la conviction que le sanctuaire mentionné dans
Dan 8,14 était, selon l’Epitre aux Hébreux et le livre du Lévitique, le sanctuaire céleste. D’autres, que la fidélité
à la Parole de Dieu incluait l’observation du quatrième commandement du Décalogue, le sabbat. D’autres enfin,
furent encouragés à persévérer dans l’étude de la Bible et l’espérance du retour de Christ par les visions d’une
jeune fille nommée Ellen Gould Aarmon. La rencontre de ces trois tendances, dans les années 1845-1848,
constitua les prémices de l’Eglise adventiste du septième jour. Bien qu’elle devint l’héritière principale du
mouvement millérite, l’Église adventiste du septième jour n’est pas seule à avoir subsisté. Nombre d’Adventistes
avaient été rejetés de leur Eglise pour avoir partagé les vues de William Miller. Quelque peu désorientés, ils se
retrouvèrent pour prier ensemble et étudier la Bible. Partageant leurs découvertes et militant contre les tendances
extrémistes, certains se regroupèrent autour de Joseph Bates, Hiram Edson, James White, et des hommes cultivés
tels que John N. Andrews, John Loughborough et Uriah Smith. James White, jeune instituteur et excellent
organisateur, contribuera le premier à l’unité des groupes par la publication d’un journal : Present Truth (La
Vérité présente).
III. Avertissements
Lorsqu’il répondait à ses disciples dans Matt 24 : 16 le Christ, avait formellement déclaré que ce n’est
pas à l’homme de connaitre les temps fixés par Dieu pour le retour de son Fils. Il dira « Nul ne sait ni le jour, ni
la date ni l’heure…seul le Père qui est dans les cieux ». Cette déclaration du Christ nous emmène à veiller et à
prier sans cesse car « Le fils de l’Homme viendra comme un voleur à l’heure où personne ne s’y attend ». Soyez
toujours prêts.
83
MODULE : HISTORIQUE DE L’EGLISE
Classe ECLAIREUR
DE 1884 A John NEVINS ANDREWS
PLAN DU COURS :
Introduction
Introduction
Nombre d’Adventistes avaient été rejetés de leur Eglise pour avoir partagé les vues de William Miller.
Quelque peu désorientés, ils se retrouvèrent pour prier ensemble et étudier la Bible. Partageant leurs découvertes
et militant contre les tendances extrémistes, certains se regroupèrent autour de Joseph Bates, Hiram Edson,
James White, et d’autres auprès des hommes cultivés tels John Loughborough et Uriah Smith et John N.
Andrews.
Il faut attendre 1853 pour voir la première tentative d’organisation par l’attribution de lettres de
recommandation aux prédicateurs itinérants. A cette époque, nul ne voulait entendre parler d’organisation,
l’amour fraternel devant être le lien suffisant pour unir les Adventistes. Mais bientôt, compte tenu de l’ampleur
prise par les publications, il fallut se donner une identité juridique. Quelques assemblées générales donnèrent au
groupe le sentiment d’une cohésion. En 1859 l’une d’entre elles adopta le principe de la dîme pour subvenir aux
besoins des prédicateurs.
En 1861, l’assemblée générale se dota d’une organisation administrative et prit le nom d’Eglise
adventiste du septième jour. Adventiste, parce qu’elle voulait maintenir vivante en son sein l’espérance du retour
du Christ. Du septième jour, parce que l’attente impliquait à leurs yeux l’obéissance aux commandements de
Dieu, y compris le quatrième qui exige le repos du septième jour de la semaine. L’assemblée représentait alors
3.500 Adventistes conduits par 30 pasteurs et regroupés dans 125 Eglises. Sous l’impulsion de ses chefs et
d’Ellen Gould Harmon devenue l’épouse de James White, cette toute jeune Eglise connaîtra un rapide essor.
Dès 1850, Ellen White lutta avec son mari contre le désordre et le fanatisme au sein de cette nouvelle Eglise.
Elle encouragea l’organisation démocratique et universelle du mouvement sous l’institution d’une Conférence
Générale en référence avec l’organisation juive de l’époque des apôtres. Par ses multiples visions et songes, Dieu
permit à travers elle, Joseph Bates, John NEVINS Andrews, James White et beaucoup d’autres, une grande
œuvre dans la fondation de l’Eglise. Quelques dates sont à retenir, notamment :
Les premiers Adventistes du septième jour étaient localisés dans les Etats de Nouvelle-Angleterre aux Etats-
Unis d’Amérique. Puis Joseph Bates fonda des groupes au Canada. Une fédération des Eglises de Californie sera
constituée en 1873. Aux yeux des premiers Adventistes, l’Evangile avait été largement prêché dans le monde par
les missions protestantes. De plus, la majorité des nations étant représentées aux Etats-Unis, il suffisait de
s’adresser à tous ces ressortissants pour réaliser la prophétie de Jésus : “La bonne nouvelle du salut sera prêchée
à toutes les nations, alors viendra la fin” (Mat 24 : I4). La conviction était si forte que les immigrants rentrant
dans leur pays ne savaient pas s’ils pouvaient faire part de leur foi à leurs compatriotes. Mais des groupes se
constituent en Europe dès 1864. L’Afrique du Sud est atteinte la même année, la Chine en 1888, la Turquie en
1889, l’Inde en 1893. Il faudra attendre 1920 pour qu’elle prenne conscience de l’existence du monde païen et
s’engage dès lors dans une vaste entreprise missionnaire dans le monde entier.
En 1874, sur la demande insistante des nouveaux convertis de Tramelan en Suisse, l’organisation centrale se
décida pour la première fois à envoyer John Nevins Andrews afin d’entreprendre une vaste œuvre missionnaire
en Europe. Ce fut un tournant décisif dans la perception, par la communauté américaine, de sa mission, car
l’adventisme n’était jusqu’alors confiné qu’en Amérique du Nord. J.N ANDREWS fut ainsi le premier
missionnaire envoyé par l’organisation adventiste mondiale en Europe. Homme cultivé et grand prédicateur, son
œuvre marquante en dehors de son amour pour le service évangélique fût d’avoir proposé et fait adopter le
principe de la Dîme comme rémunération des prédicateurs de l’Evangile au sein de l’Eglise. Il naquit en 1829 et
mourût en 1883. John NEVINS ANDREWS fût le fondateur de l’EDS et le premier missionnaire Adventiste en
Europe.
85
MODULE : HISTOIRE DE L’EGLISE
Classe PIONNIER
Introduction
Il n’y avait pas, à ses débuts de stratégie globale de pénétration du Message Adventiste dans le monde
entier. Simplement un désir de répandre un message autour de soi. Les moyens employés étaient essentiellement
la distribution d’imprimés, des ‘camp-meetings’, grandes convocations sous des tentes pouvant réunir jusqu’à
dix mille personnes. Nul n’envisageait alors l’extension de ce précieux Message d’Apocalypse 14 : 6, en dehors
des Etats-Unis. Cet état d’esprit se justifie par le fait que l’attente imminente du Seigneur Jésus par les chrétiens
Adventistes, les empêche de ne se projeter ni trop en arrière, ni trop en avant dans le temps.
Les premiers Adventistes du septième jour étaient localisés dans les Etats de Nouvelle-Angleterre aux
Etats-Unis d’Amérique. On relève la forte présence de l’existence de ces groupes à Portland, et dans les Etats du
nord, compte tenu des positions anti-esclavagistes des premiers Adventistes, l’extension vers le Sud se fera très
lentement. Aux yeux des premiers Adventistes, l’Evangile avait été largement prêché dans le monde par les
missions protestantes. De plus, la majorité des nations étant représentées aux Etats-Unis, il suffisait de s’adresser
à tous ces ressortissants pour réaliser la prophétie de Jésus : “La bonne nouvelle du salut sera prêchée à toutes les
nations, alors viendra la fin” (Mat 24 : I4). La conviction était si forte que les immigrants rentrant dans leur pays
ne savaient pas s’ils pouvaient faire part de leur foi à leurs compatriotes.
Dès 1864, des groupes se constituèrent en Europe. Ce fût par une œuvre laïque des fidèles qui avaient
suivies et acceptés, lors de leur séjour aux Etats-Unis, la doctrine Adventiste du Septième jour. En 1874, sur la
demande insistante des nouveaux convertis de Tramelan en Suisse, l’organisation centrale se décida pour la
première fois à envoyer John Nevins Andrews afin d’entreprendre une vaste œuvre missionnaire en Europe. Ce
fût un tournant décisif dans la perception, par la communauté américaine. Puis Joseph Bates fonda des groupes
au Canada. L’Afrique du Sud est atteinte au courant de l’année 1875, la Chine en 1888, la Turquie en 1889,
l’Inde en 1893. Il faudra attendre 1920 pour que l’organisation mondiale prenne conscience de l’existence du
monde païen et s’engage dès lors dans une vaste entreprise missionnaire dans le monde entier.
En Amérique du Nord
- Joseph Bates
- Frederick WIELER
En Europe
- John Nevins Andrews (Suisse et France)
- M.B. Czechowski. (Pologne)
- J. Erzberger (Suisse)
- J. Loughborough (Anglettre)
- P. Reiswig (Russie)
Au cours de la décennie des années 1887, des groupes se constituèrent en Belgique, en Tchécoslovaquie, en
Hongrie, en Pologne. Puis, au début du siècle, dans les Balkans, en Autriche, en Espagne et au Portugal. On peut
estimer à près de dix mille le nombre d’Adventistes en Europe à la fin du siècle, 25 ans après la venue de J.N.
Andrews
86
Un groupe de cinq familles fut envoyé en Australie en 1885 pour y répandre la foi adventiste.
Distributions de tracts, conférences publiques aboutirent en moins d’une année à la création d’une communauté
de 90 membres dans la ville de Melbourne. Une imprimerie fut mise sur pied en 1886 et les abonnements à la
revue Bible Echo furent tels que les frais d’équipement furent couverts en moins de trois mois. En 1891, Ellen
White vint soutenir la jeune communauté par un ministère qui durera près de dix ans. Dès 1894 une fédération
d’Eglises fut constituée, recouvrant l’Australie, la Nouvelle-Zélande et diverses îles. S’ajouteront par la suite,
Pitcairn, la Polynésie française, les îles Cook, Fidji, Samoa, les Nouvelles-Hébrides, les îles Salomon et la
Nouvelle-Guinée. Chaque avancée fut source d’aventures, mais le rapide succès soutint l’enthousiasme des
nouveaux convertis.
En Amérique du Sud.
Le message adventiste parvint en Amérique du Sud à la suite d’une correspondance entre des Vaudois
du Piémont et leurs coreligionnaires émigrés en Argentine. Puis, en 1890 des fermiers russes d’origine allemande
décidèrent d’abandonner leur ranch au Kansas pour partager leur nouvelle foi avec des immigrés d’Argentine.
Un an plus tard, quatre colporteurs allèrent de porte en porte pour vendre la littérature adventiste. Lorsque qu’en
1895, la première Eglise fut organisée à Diamante, elle comprenait 32 membres. En 1899 s’ouvrait le premier
collège adventiste et neuf ans plus tard la première clinique : El Sanatorio Adventista del Plata.
L’implantation de l’Église adventiste en Amérique du Sud se fit essentiellement par le travail des
colporteurs. Ceux-ci vendaient des Bibles et étudiaient les Saintes Ecritures dans les foyers qui les recevaient.
C’est ainsi qu’ils créèrent, ici et là, des communautés au Chili, au Paraguay, en Bolivie, au Venezuela, en
Equateur et dans toute l’Amérique centrale. En Guyane, le capitaine d’un navire jeta sur le quai un paquet de
revues, réalisant ainsi la promesse faite à un Adventiste de New York. Les indigènes s’en emparèrent et une
correspondance s’en suivit. Une Eglise fut organisée en 1887.
Au Pérou, les Adventistes connurent un grand succès auprès des Indiens de la région du lac Titicaca. Des
villages entiers se convertirent et des écoles furent ouvertes un peu partout. L’ouverture d’une clinique contribua
à établir l’Eglise dans cette région.
En Asie et au Moyen-Orient.
L’Orient ne fut pas d’un accès facile. La foi nouvelle se répandit d’abord parmi les colons anglais de la
côte indienne, et des Eglises anglaises furent ouvertes dans diverses villes. Un retraité originaire de Californie,
A. Larue ouvrit un magasin de produits diététiques à Hong-Kong. Faisant traduire des brochures en chinois, il
s’appliqua pendant quinze ans à les distribuer à ses clients. Le développement de l’Eglise adventiste se fit surtout
au travers de l’enthousiasme des nouveaux convertis autochtones. Ils visitèrent l’intérieur de la Chine, l’inde, le
Pakistan. Le Japon fut touché grâce à des immigrés japonais de Californie. Ils décidèrent de retourner dans leur
pays pour y partager leur foi. Un groupe de soixante personnes se réunissaient déjà à Tokyo en 1899. Après sa
conversion, un jeune Coréen décida de quitter le Japon pour la Corée. Il lui suffit de quelques semaines pour
organiser quatre groupes d’un total d’environ cinquante personnes. L’Eglise s’implanta ensuite en Orient par la
création d’écoles professionnelles, de dispensaires et d’hôpitaux. Il en fut de même en Turquie, en Iran, en Irak
et au Liban.
En Afrique.
L’Afrique fut atteinte par le Sud. Des colons hollandais prirent connaissance de la littérature adventiste
et demandèrent la venue d’un prédicateur. Puis une œuvre missionnaire fut entreprise en 1894 parmi les
Matabélés de Rhodésie. Dix ans plus tard, des écoles furent ouvertes au Malawi, en Zambie et au Lesotho. En
1920 des publications pénétrèrent au Swaziland, traduites en zoulou, et une clinique fut ouverte au Botswana.
Puis, petit à petit, des missions associant dispensaire et écoles furent installées dans la plupart des pays
d’Afrique. On y recense aujourd’hui plus de deux millions trois cent mille Adventistes.
87
MODULE : PESPECTIVE HISTORIQUE
Classe VOYAGEUR
L’organisation de l’Église adventiste du septième jour se caractérise par une structure ecclésiale
mondiale et unifiée sur la doctrine, les règlements, le fonctionnement et la mission, mais décentralisée dans
l’utilisation des compétences, de la prise de décision et des stratégies d’évangélisation. Elle vise l’unité dans la
diversité dans ses modes d'opération. Elle est basée sur une représentation démocratique qui ressemble au
système presbytérien d’organisation ecclésiale.
Sommaire
1 Histoire
o 1.1 Opposition initiale à l’organisation
o 1.2 Organisation en église (1860-1863)
1.2.1 Premières Fédérations
1.2.2 La Conférence générale
o 1.3 Restructurations (1888-1913)
1.3.1 Les départements
1.3.2 Première Union
1.3.3 La réorganisation de 1901
1.3.4 Premières Divisions
o 1.4 L’organisation adventiste aujourd’hui
1.4.1 Débat sur la structure de l'Église adventiste
2 Structure de l’Église adventiste
o 2.1 Église locale
o 2.2 Fédération ou Mission
o 2.3 Union
o 2.4 Division
o 2.5 Conférence générale
2.5.1 Organisation financière
3 Organisation de la Conférence générale
o 3.1 Direction mondiale
o 3.2 Branches régionales
o 3.3 Départements
o 3.4 Services
4 Notes et références
5 Voir aussi
o 5.1 Articles connexes
o 5.2 Liens externes
Histoire
88
Le système d’organisation de l’Église adventiste du septième jour se développa de façon ad hoc, sans
plan préétabli. À plusieurs reprises, les adventistes se trouvèrent forcés de s’adapter aux circonstances et
d’ajuster leur structure afin de répondre aux exigences de leur mission.
Opposition initiale à l’organisation
Au début du mouvement, les adventistes étaient fortement opposés à une organisation ecclésiale. Un
grand nombre d’entre eux, dont beaucoup de pasteurs, avait été expulsé de leurs congrégations locales durant le
mouvement de réveil millérite. Aussi, ils prirent en aversion toute forme d’organisation religieuse.
Joseph Bates et James White, deux fondateurs de la future Église adventiste du septième jour, étaient des anciens
membres de l’Église chrétienne (les connexionnistes), un mouvement protestant qui considérait l’organisation
ecclésiale comme étant un obstacle à la liberté chrétienne. Sa seule concession fut l’établissement de
congrégations locales, indépendantes les unes des unes. Bien qu’Ellen White, l’autre fondatrice de l’adventisme,
fut anciennement membre d’une dénomination très structurée, l’Église méthodiste épiscopale, elle partagea ce
sentiment. Sans être averties, sa famille et elle avaient été radiées de la liste de leur congrégation à cause de leur
croyance au retour du Christ.
Ce sentiment de rejet était commun à beaucoup d’autres millérites. Certains furent même parfois franchement
radicaux. Ainsi, pour le prédicateur millérite George Storrs, une église devenait Babylone – un terme synonyme
d’apostasie dans la Bible – à l’instant précis où elle s’organisait. Il argua en faveur d’une église invisible de
croyants, unis dans l’amour par leur fidélité à Dieu1.
Privés de lieux de culte, les premiers adventistes se réunissaient dans des maisons en petits groupes. Dispersés à
travers la Nouvelle-Angleterre, ils se rencontraient occasionnellement pour étudier la Bible, comme lors des
« réunions sur le sabbat et le sanctuaire » entre 1848 et 1850. Autrement, leur seul point de ralliement fut la
revue,Advent Review and Sabbath Herald (La revue de la venue et l’héraut du sabbat), fondée par James White
en 1849. En plus des articles, cette revue fournissait des nouvelles sur les adventistes et publiait les lettres des
lecteurs en réaction aux sujets abordés.
Organisation en église (1860-1863)
James White
Comprenant les besoins d’un mouvement naissant, James et Ellen White réclamèrent pour la première fois
« l’ordre évangélique » (l’organisation en église) en 1853. James White le souhaitait pour des raisons bibliques
et pragmatiques. Ils avaient besoin de lieux de culte, de pasteurs, de structures, de ressources, et surtout d’unité,
pour remplir leur mission2.
Il ne fut pas facile de vaincre la réticence des adventistes mais lors de l’assemblée générale du 29 septembre
au 1er octobre 1860, convoquée par James White à Battle Creek dans le Michigan, ils adoptèrent le nom proposé
par David Hewitt : « les adventistes du septième jour ». Ils étaient alors 3000 membres.
Premières Fédérations
En octobre 1861, les églises adventistes du Michigan se regroupèrent en une Fédération d'églises locales,
présidée par un laïc, William Higley. Le terme « laïc » signifie ici une personne qui n’est pas membre du clergé,
non pas quelqu’un d’irréligieux. Inspirées par l’exemple des églises adventistes du Michigan, sept autres
Fédérations se formèrent en 1862 dans les états de la Nouvelle-Angleterre et du nord-est des États-Unis.
La Conférence générale
Cependant, des Fédérations d’églises ne constituaient pas une entité légale unique, étant indépendantes les
unes des autres. Aussi, sous l’impulsion de James White, du 20 au 24 mai 1863, vingt délégués des Fédérations
se réunirent à Battle Creek dans le Michigan pour fonder la Conférence générale de l'Église adventiste, chargée
de les orienter et de les superviser. Ils élurent pour un an les trois officiants de cette direction mondiale :
89
Président : John Byington.
Secrétaire : Uriah Smith.
Trésorier : E. S. Walker.
Il y avait alors 3500 adventistes du septième jour et une trentaine de pasteurs.
Restructurations (1888-1913)
La structure à deux niveaux administratifs au-dessus des congrégations apporta de l’unité et de la stabilité qui
permirent à l’Église adventiste de se développer. Mais les adventistes découvrirent qu’elle avait aussi des
lacunes. Le premier problème fut que le petit comité exécutif de la Conférence générale (jamais plus de 8
membres avant 1897, où il passa à 13 membres) se réunissait rarement. Ses membres étaient le plus souvent en
voyage. Aussi, les décisions les plus importantes étaient prises par le président de la Conférence générale. Pour
ne pas arranger les choses, des personnalités fortes comme James White et George Butler avaient tendance à
dominer3.
John Andrews
Un deuxième problème fut qu’à partir de 1874, les adventistes se déployèrent à travers le monde. Cette année-
là, John N. Andrews devint le premier missionnaire adventiste officiel, œuvrant en Europe, de sa base
à Bâle en Suisse. Il fut suivi en 1876 par le Canadien francophone, Daniel Bourdeau, qui œuvra en France. À
partir de 1877, le Danois John Matteson sillonna la Scandinavie. En 1891, l'Allemand Louis Conradi devint le
président de la Mission Allemagne-Russie, la première Mission dans le monde. Mais l'organisation était
centralisée à la direction mondiale adventiste à Battle Creekdans le Michigan. Les missionnaires devaient écrire
aux dirigeants adventistes pour recevoir leur aval pour de nombreuses décisions. Parfois, les dirigeants ne
comprenaient pas tous les aspects d'une situation et demandaient des explications supplémentaires avant de se
décider. C’était l’époque de la calèche, des coursiers à cheval, de la locomotive à vapeur et du bateau à vapeur.
Le courrier prenait plusieurs semaines pour être acheminé d’uncontinent à un autre. Plusieurs mois pouvaient
s’écouler avant d’obtenir un accord4.
Un troisième problème releva du développement relativement rapide du nombre de Missions, de Fédérations et
d’institutions adventistes à travers le monde : écoles, sanitariums, maisons de
retraite, restaurants végétariens, imprimeries, orphelinats, centres d’hydrothérapie ou centres d’accueil urbains.
Ces institutions représentaient une masse de détails administratifs et de défis financiers, ingérables pour une
poignée de dirigeants. En fait, la dénomination accumulait des dettes énormes. Dans les années 1890, l’Église
adventiste était confrontée à deux dysfonctionnements apparemment contradictoires : une trop grande
centralisation des décisions et une décentralisation des associations (étant légalement indépendantes, elles
fonctionnaient sans coordination avec la Conférence générale) 5.
Au fil des années, les adventistes avaient créés plusieurs associations : publications (1861), société d'imprimés
(1874), école du sabbat (1875), tempérance et santé (1879), liberté religieuse (1889) ou mission étrangère
(1889). Dans la pratique, quelques personnes prenaient des décisions pour tout un secteur d'activités : John
Harvey Kelloggdominait le système médical adventiste, William Prescott dirigeait plusieurs institutions
du système d'éducation adventiste et l'association de publication gérait toutes les imprimeries adventistes.
Ellen White déplora vivement cette situation : le surmenage et le « pouvoir royal » des dirigeants adventistes, la
lenteur du processus de décision, l’ignorance des réalités des pays éloignés, le manque d’administrateurs
qualifiés et l'endettement des institutions. Elle réclama une réorganisation de l’Église adventiste qui
décentraliserait les compétences et les sphères de décision, et de la discipline dans la gestion 6. Au départ, les
efforts de restructuration furent laborieux. Deux tentatives de restructuration (les districts en 1888 et les trois
Conférences générales en 1897) furent infructueuses et durent être abandonnées. Néanmoins, les adventistes
procédèrent étape par étape à une grande réorganisation.
90
Les Départements
En 1889, Asa Robinson fut chargé d’organiser la Fédération adventiste d’Afrique du Sud. Persuadé que le
nombre d’adventistes sud-africains était trop faible pour former des associations, il intégra leurs activités à
l’organisation de cette Fédération sous la forme de départements. Ce système marcha si bien qu’il fut généralisé
en 1901 à l’ensemble des congrégations locales et des niveaux administratifs de l’Église adventiste.
Les départements de la Conférence générale donnent des orientations générales aux ministères,
organisations, institutions et églises locales de l'Église adventiste. Ces départements sont les suivants : ministère
des aumôneries adventistes, ministère des enfants, communication, éducation, ministère de la famille, ministère
de la santé, association pastorale, relations publiques et liberté religieuse, publications, École du sabbat
(catéchèse) et ministères personnels, gestion chrétienne de la vie, ministère des femmes, et jeunesse adventiste.
Première Union
Avec le soutien d’Ellen White, qui résidait alors en Australie, les Fédérations de l’Australie et de
la Nouvelle-Zélande se regroupèrent en 1894 sous la direction d’une administration supérieure, l’Union
australasienne, avec Arthur Daniells comme président. Cette structure fut créée pour fonctionner de façon plus
autonome. Avec l’accord de la Conférence générale, la plupart des décisions fut pris localement, sans se référer à
chaque fois à la direction adventiste mondiale.
La réorganisation de 1901
En 1900, l'Église adventiste était devenue une organisation de dimension mondiale implantée dans 38 pays. Sa
structure n'était plus adéquate dans de telles conditions. Lors de l'assemblée générale de la Conférence générale
en avril 1901, au cours de laquelle Arthur Daniells fut nommé président, les adventistes du septième jour
procédèrent à une série de restructurations :
91
L’organisation adventiste aujourd’hui
William Spicer fut le président de la Conférence générale qui comprit sans doute le mieux l’importance d’une
structure flexible. Bénéficiant d'une longue expérience missionnaire, il contribua grandement à l'expansion
mondiale de l'adventisme durant les trois premières décennies du XXe siècle. Ayant été exposé à une grande
variété de cultures, il déclara constamment : « Les détails de l’organisation peuvent varier selon les situations et
les besoins de l’œuvre11 ». À la fin de sa présidence en 1930, l’Église adventiste avait établi 270 Missions sur
tous les continents.
Depuis les années 1920, peu de changements majeurs ont été effectués au sein de la structure de l’Église
adventiste. Les évolutions les plus notables ont été :
Les redécoupages administratifs. À tous les niveaux de la dénomination, des redécoupages administratifs
s’effectuèrent régulièrement en fonction de la superficie du territoire, des considérations géographiques,
démographiques, culturelles et linguistiques, de la croissance numérique et de la capacité financière des
adventistes dans un secteur.
Les directions indigènes. Dès le début de l’implantation adventiste en Europe et en Australie, on confia
relativement rapidement des responsabilités aux adventistes indigènes, et des missionnaires occidentaux
œuvrèrent sur tous les continents. Mais après la seconde guerre mondiale, des dirigeants locaux émergèrent
à travers le monde.
L’internationalisation de la Conférence générale. Avant les années 1960, les dirigeants à la Conférence
générale furent nord-américains, européens et australiens. Aujourd'hui, tous les continents sont représentés à
la direction mondiale de l’Église adventiste.
Les Unions d’églises. Au début du XXIe siècle, certaines Unions peu fournies en membres ou en ressources
financières ont supprimé dans leurs territoires le niveau administratif des Fédérations-Missions et sont
devenues des Unions d’églises.
Débat sur la structure de l'Église adventiste
Les adventistes ont une approche pragmatique sur la structure de leur Église. Ils acceptent le principe de la Bible
sur l'organisation ecclésiale mais ils n'y ont pas identifié un modèle prescriptif. Une variété de structures a
jalonné l'histoire biblique : le modèle patriarcal, les anciens, les juges, les rois, les prophètes, les prêtres, la
synagogue, les apôtres et les diacres. En 1859, James White exprima cette idée : « Nous ne devons pas avoir peur
d’un système, approuvé par le bon sens et qui ne s’oppose pas à la Bible12. » En raison des évolutions à
l'intérieur et à l'extérieur de l'Église adventiste, vers la fin du XXe siècle, une réflexion interne s'est poursuivie sur
la nécessité d'une refonte de sa structure. Le débat se développa entre deux lignes d'arguments :
La structure de l'Église adventiste doit être moins uniforme et plus flexible qu'auparavant.
On ne peut pas opérer de la même manière partout : certains territoires urbains sont très peuplés ; d'autres
territoires sont immenses et faiblement peuplés.
Certains territoires ont besoin de réduire leur structure ; d’autres territoires à la croissance forte réclament
les niveaux administratifs existants pour coordonner, superviser et offrir des services aux adventistes 14.
Le modèle d'une structure flexible, relativement moins uniforme, semble gagner aujourd'hui la faveur des
adventistes. L'officialisation des Unions d'églises ou l'organisation de nouvelles Divisions par exemple reflètent
cette tendance.
92
générale, on procède à des aménagements et à des améliorations du Manuel d'église. Il existe quatre niveaux
d'organisation :
Église locale
C'est l'organisation de base dans l'Église adventiste. Une congrégation adventiste locale est rattachée à une
Fédération, une Mission ou une Union d'églises. Son bâtiment appartient légalement à cette administration.
Chaque adventiste est membre inscrit d'une congrégation locale. L'adhésion se fait par la voie du baptême (par
immersion) ou de la profession de foi. Un adventiste est impliqué dans la vie de sa congrégation : il a le droit de
vote et l'opportunité d'exercer une responsabilité. L'Église adventiste ne pratique pas le baptême des nouveau-
nés. Seules les personnes en âge de comprendre et de prendre une décision peuvent le demander. De ce fait, les
enfants adventistes sont membres de l'École du sabbat (catéchèse), une structure d'enseignement de la Bible, par
classes de tranches d'âge pour les adultes et les enfants. Les non adventistes qui le souhaitent peuvent aussi être
membres de cette classe d'étude biblique. La congrégation locale est ainsi structurée :
Pasteur(e). Le pasteur, ou la pasteure, est employé par la Fédération, la Mission ou l'Union d'églises à
laquelle l'église locale est rattachée. C'est la position de direction la plus élevée de la congrégation. Les
adventistes enseignent que le pasteur ou la pasteure a reçu(e) un appel de Dieu à servir l'Église. Un pasteur
est accrédité, puis ordonné au ministère pastoral ; une pasteure est seulement accréditée. L'Église adventiste
n'a pas autorisé l'ordination des femmes au ministère pastoral, car pour des raisons culturelles, elle est mal
perçue dans certaines parties du monde. Néanmoins, depuis 1990, elles sont autorisées à baptiser et à
célébrer les mariages. Le pasteur adventiste n'est pas élu par la congrégation locale mais il est désigné par
son administration pour la servir. Il peut être en charge d'une ou de plusieurs églises, ou être assisté par
plusieurs pasteurs dans la direction d'une grande assemblée.
Ancien(ne). Œuvrant à côté du pasteur, l'ancien, ou l'ancienne, est un membre élu pour un ou deux ans par
la congrégation locale, et est ordonné par le pasteur. À partir de 1975, les femmes ont été ordonnées à
l'anciennat. L'ancien est considéré comme le dirigeant de l'église locale. Il peut administrer le service de la
sainte-cène. Dans certaines parties du monde, il est autorisé à baptiser. Selon le nombre d'adventistes de la
congrégation, il peut y avoir plusieurs anciens, sous la direction d'un "premier ancien". Dans l'Église
adventiste, "ancien" n'est pas un titre mais une fonction. L'autorité du pasteur est universelle mais l'autorité
de l'ancien est limitée à la congrégation qu'il sert. L'ancien reçoit son autorité du pasteur ou de
l'administration adventiste à laquelle sa congrégation est rattachée.
Diacre - diaconesse. Le diacre, ou la diaconesse, est un membre élu pour un ou deux ans par la
congrégation locale, et est ordonné par le pasteur. À partir de 1975, les femmes ont été ordonnées au
diaconat. Les diacres et les diaconesses assistent l'anciennat dans le déroulement des services religieux, les
visites aux membres d'église, aux malades et aux personnes âgées.
Secrétaire d'église. Le secrétaire, ou la secrétaire d'église, est un membre élu pour un ou deux ans,
responsable des registres, inscrivant les entrées et les radiations des noms à la demande de la congrégation
locale.
Trésorier - trésorière. Le trésorier, ou la trésorière, est un membre élu pour un ou deux ans, responsable de
la comptabilité et de la sécurité des fonds de la congrégation locale.
Conseil de l'église. D'autres membres de la congrégation sont élus pour un an ou deux ans, à diverses
responsabilités (les départements). Ces responsables se rencontrent en conseil d'église, présidé par le pasteur
ou l'ancien. Les décisions importantes sont votées par la congrégation15.
Fédération ou Mission
Ce niveau d'administration coordonne et supervise les actions des congrégations et des institutions adventistes
qui lui sont rattachées.
Union de fédérations - Des fédérations et des missions y sont rattachées. Elle est autonome sur le plan
administratif.
93
Union de missions - Des fédérations et des missions y sont rattachées mais elle est semi-autonome
administrativement. Certaines décisions sont prises par sa Division.
Union d'églises - Des églises sont directement rattachées à cette Union. Elle peut être autonome ou semi-
autonome sur le plan administratif.
Division
La Division est une branche administrative régionale de la Conférence générale. Plusieurs Unions d'un même
secteur du monde y sont rattachées. La Division donne les grandes orientations et établit des stratégies
régionales. Il y a treize Divisions dans le monde. Actuellement, le français Bruno Vertallier est président d'une
des deux Divisions européennes16.
Conférence générale
C'est la direction mondiale de l'Église adventiste du septième jour. Elle détermine les stratégies globales
et fournit les grandes orientations. Son comité exécutif, composé de 235 membres de toutes les Divisions et
Unions, ainsi que des institutions majeures, se réunit une ou deux fois par an, aux conseils du printemps et
d'automne, pour évaluer la situation de l'Église adventiste, établir des plans et prendre des décisions.
Tous les cinq ans, environ 2500 délégués du monde entier se réunissent lors de l'assemblée générale de la
Conférence générale pour élire ses officiants (incluant ceux des Divisions), procéder aux modifications
du Manuel d'Église, entendre les rapports des Divisions, voter des déclarations officielles et présenter ses
objectifs.
Organisation financière
L'Église adventiste du septième jour est financée par le système de la dîme et des offrandes. Les
adventistes donnent libéralement pour la soutenir. La dîme sert à payer les pasteurs. Les offrandes permettent de
financer le fonctionnement des congrégations locales et des diverses organisations et institutions de l'Église
adventiste.
Ellen White insista sur la nécessité d'éviter la spéculation, l'inégalité salariale ou l'endettement. Aussi, les
organisations adventistes suivent des règles précises en termes de budget, coopération, planification et échelle
des salaires. Des vérificateurs examinent annuellement les comptes des congrégations, des administrations et des
institutions adventistes. Une société indépendante de vérification examine annuellement la comptabilité de la
Conférence générale. Plusieurs règlements sur la stabilité financière de l'Église adventiste furent établis après
la Grande Dépression de 1929-1932
Direction mondiale
L'administration de la Conférence générale est composée :
- Du président,
- 09 Vices Présidents
94
Du secrétaire
- Du trésorier,
- Leurs équipes d'associés.
Le président de la Conférence générale est assisté dans sa tâche par des vice-présidents (neuf
actuellement) qui président divers comités et commissions de services et d'institutions adventistes majeures 19.
Branches régionales
La Conférence générale est répartie en 13 Divisions à travers le monde.
Nom, date d'organisation, siège et président actuel de la Conférence générale et de chaque Division :
Bertil
Division trans-européenne 1928 St Albans, Royaume-Uni
Wiklander
Guillermo
Division eurasienne 1990 Moscou, Russie
Biaggi
Alberto Gulfan,
Division d'Asie-Pacifique nord 199722 Goyang Ilsan, Corée du Sud
Jr.
95
Division du Pacifique sud 1922 Wahroonga, Australie Barry Oliver
Dès 1864, des groupes se constituèrent en Europe. Ce fût par une œuvre laïque des fidèles qui avaient
suivies et acceptés, lors de leur séjour aux Etats-Unis, la doctrine Adventiste du Septième jour. En 1874, sur la
demande insistante des nouveaux convertis de Tramelan en Suisse, l’organisation centrale se décida pour la
première fois à envoyer John Nevins Andrews afin d’entreprendre une vaste œuvre missionnaire en Europe. Ce
fût un tournant décisif dans la perception, par la communauté américaine. Puis Joseph Bates fonda des groupes
au Canada. L’Afrique du Sud est atteinte au courant de l’année 1875, la Chine en 1888, la Turquie en 1889,
l’Inde en 1893. Il faudra attendre 1920 pour que l’organisation mondiale prenne conscience de l’existence du
monde païen et s’engage dès lors dans une vaste entreprise missionnaire dans le monde entier.
En Amérique du Nord
- Joseph Bates
- Frederick WIELER
En Europe
- John Nevins Andrews (Suisse et France)
- M.B. Czechowski. (Pologne)
- J. Erzberger (Suisse)
- J. Loughborough (Anglettre)
- P. Reiswig (Russie)
Au cours de la décennie des années 1887, des groupes se constituèrent en Belgique, en Tchécoslovaquie, en
Hongrie, en Pologne. Puis, au début du siècle, dans les Balkans, en Autriche, en Espagne et au Portugal. On peut
estimer à près de dix mille le nombre d’Adventistes en Europe à la fin du siècle, 25 ans après la venue de J.N.
Andrews
Un groupe de cinq familles fut envoyé en Australie en 1885 pour y répandre la foi adventiste.
Distributions de tracts, conférences publiques aboutirent en moins d’une année à la création d’une communauté
de 90 membres dans la ville de Melbourne. Une imprimerie fut mise sur pied en 1886 et les abonnements à la
revue Bible Echo furent tels que les frais d’équipement furent couverts en moins de trois mois. En 1891, Ellen
White vint soutenir la jeune communauté par un ministère qui durera près de dix ans. Dès 1894 une fédération
d’Eglises fut constituée, recouvrant l’Australie, la Nouvelle-Zélande et diverses îles. S’ajouteront par la suite,
Pitcairn, la Polynésie française, les îles Cook, Fidji, Samoa, les Nouvelles-Hébrides, les îles Salomon et la
Nouvelle-Guinée. Chaque avancée fut source d’aventures, mais le rapide succès soutint l’enthousiasme des
nouveaux convertis.
En Amérique du Sud.
Le message adventiste parvint en Amérique du Sud à la suite d’une correspondance entre des Vaudois
du Piémont et leurs coreligionnaires émigrés en Argentine. Puis, en 1890 des fermiers russes d’origine allemande
décidèrent d’abandonner leur ranch au Kansas pour partager leur nouvelle foi avec des immigrés d’Argentine.
Un an plus tard, quatre colporteurs allèrent de porte en porte pour vendre la littérature adventiste. Lorsque qu’en
1895, la première Eglise fut organisée à Diamante, elle comprenait 32 membres. En 1899 s’ouvrait le premier
collège adventiste et neuf ans plus tard la première clinique : El Sanatorio Adventista del Plata.
L’implantation de l’Église adventiste en Amérique du Sud se fit essentiellement par le travail des
colporteurs. Ceux-ci vendaient des Bibles et étudiaient les Saintes Ecritures dans les foyers qui les recevaient.
C’est ainsi qu’ils créèrent, ici et là, des communautés au Chili, au Paraguay, en Bolivie, au Venezuela, en
Equateur et dans toute l’Amérique centrale. En Guyane, le capitaine d’un navire jeta sur le quai un paquet de
96
revues, réalisant ainsi la promesse faite à un Adventiste de New York. Les indigènes s’en emparèrent et une
correspondance s’en suivit. Une Eglise fut organisée en 1887.
Au Pérou, les Adventistes connurent un grand succès auprès des Indiens de la région du lac Titicaca. Des
villages entiers se convertirent et des écoles furent ouvertes un peu partout. L’ouverture d’une clinique contribua
à établir l’Eglise dans cette région.
En Asie et au Moyen-Orient.
L’Orient ne fut pas d’un accès facile. La foi nouvelle se répandit d’abord parmi les colons anglais de la
côte indienne, et des Eglises anglaises furent ouvertes dans diverses villes. Un retraité originaire de Californie,
A. Larue ouvrit un magasin de produits diététiques à Hong-Kong. Faisant traduire des brochures en chinois, il
s’appliqua pendant quinze ans à les distribuer à ses clients. Le développement de l’Eglise adventiste se fit surtout
au travers de l’enthousiasme des nouveaux convertis autochtones. Ils visitèrent l’intérieur de la Chine, l’inde, le
Pakistan. Le Japon fut touché grâce à des immigrés japonais de Californie. Ils décidèrent de retourner dans leur
pays pour y partager leur foi. Un groupe de soixante personnes se réunissaient déjà à Tokyo en 1899. Après sa
conversion, un jeune Coréen décida de quitter le Japon pour la Corée. Il lui suffit de quelques semaines pour
organiser quatre groupes d’un total d’environ cinquante personnes. L’Eglise s’implanta ensuite en Orient par la
création d’écoles professionnelles, de dispensaires et d’hôpitaux. Il en fut de même en Turquie, en Iran, en Irak
et au Liban.
En Afrique.
L’Afrique fut atteinte par le Sud. Des colons hollandais prirent connaissance de la littérature adventiste
et demandèrent la venue d’un prédicateur. Puis une œuvre missionnaire fut entreprise en 1894 parmi les
Matabélés de Rhodésie. Dix ans plus tard, des écoles furent ouvertes au Malawi, en Zambie et au Lesotho. En
1920 des publications pénétrèrent au Swaziland, traduites en zoulou, et une clinique fut ouverte au Botswana.
Puis, petit à petit, des missions associant dispensaire et écoles furent installées dans la plupart des pays
d’Afrique. On y recense aujourd’hui plus de deux millions trois cent mille Adventistes.
Les Saintes Ecritures (l’Ancien et le Nouveau Testament), sont la Parole de Dieu écrite, communiquée grâce
à l’inspiration divine par l’intermédiaire de saints hommes de Dieu qui ont parlé et écrit sous l’impulsion du
Saint-Esprit l’impulsion du Saint-Esprit l’impulsion du Saint-Esprit l’impulsion du Saint-Esprit. Dans cette
parole, Dieu a confié à l’homme la connaissance nécessaire au salut. Les Saintes Ecritures constituent la
révélation infaillible de sa volonté. Elles sont la norme du caractère, le critère de l’expérience, le fondement
souverain des doctrines et le récit digne de confiance des interventions de Dieu dans l’histoire humaine ;
cependant, il peut être connu grâce à la révélation qu’il donne lui-même. Il est toujours digne d’être invoqué,
adoré et servi par toute la création.
2. La Trinité
Il y’a un seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit, unité de trois personnes coéternelles. Dieu est immortel,
omniprésent, omniscient, souverain et toujours présent. Il est infini et dépasse la compréhension.
3. Le Père
Dieu le Père éternel, est le créateur, la source, le soutien et le souverain de toute la création. Il est juste et
saint, miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité. Les vertus et les
facultés manifestées par le Fils et le Saint-Esprit sont aussi révélatrices du père.
4. Le Fils
Dieu, le Fils éternel, s’est incarné en Jésus-Christ. Par lui, tout a été créé ; par lui le caractère de Dieu s’est
le caractère de Dieu s’est révélé, le salut de l’humanité s’est accompli et le monde est jugé. Eternellement et
véritablement Dieu, il est aussi devenu véritablement homme, Jésus, le Christ. Il a été conçu de la vierge Marie.
Il a vécu et a été soumis à la tentation en tant qu’homme, mais il a donné l’exemple parfait de la justice et de
97
l’amour de Dieu. Ses miracles ont mis en évidence la puissance de Dieu et l’ont confirmé comme le Messie
promis. Il a souffert et il est mort de son plein gré sur la croix pour nos péchés et à notre place, il est ressuscité il
est monté au ciel exercé en notre faveur dans le sanctuaire céleste. Il reviendra dans sa gloire pour délivrer
définitivement son peuple et rétablir toutes choses.
5. Le Saint-Esprit
Dieu, l’Esprit éternel a pris, avec le Père et le Fils, une part active à la création, à l’incarnation et à la
rédemption. Il a inspiré les écrivains de la Bible. Il a rempli de puissance la vie du Christ. Il attire et persuade les
êtres humains ; ceux qui répondent favorablement, il les régénère et les transforme ç l’image de Dieu. Envoyé
par le Père et le Fils pour être toujours avec les croyants, il dispense ses dons spirituels à l’Eglise, lui donne la
puissance nécessaire pour rendre témoignage au Christ et, en harmonie avec les écritures, la conduit dans toute la
vérité.
6. La Création
Dieu a créé toutes choses et nous a révélé dans les Ecritures le compte rendu de son activité créatrice. En six
jours le Seigneur a fait les cieux et la terre et il s’est reposé le septième jour de cette première semaine. Il a, par
là même, institué le sabbat comme mémorial perpétuel d’une œuvre créatrice achevée. Le premier couple
homme et femme fut créé à l’image de Dieu comme le couronnement de la création ; il reçut le pouvoir de
dominer le monde et fut chargé d’en prendre soin. Dès son achèvement, le monde était très bon et réclamait la
gloire de Dieu.
7. La Nature de l’Homme
L’homme et la femme furent créés à l’image de Dieu et dotés d’une individualité, c’est-à-dire du pouvoir et
de la liberté de penser et d’agir. Bien que créé libre, chacun d’eux, constitué d’une unité indivisible, corps âme et
esprit était dépendant de Dieu pour la vie, dans les domaines de l’existence. Quand nos premiers parents
désobéirent à Dieu ils refusèrent de dépendre de lui et furent déchus de la position élevée que Dieu leur avait
conférée. L’image divine fut altérée en eux et ils devinrent mortels. Ais par son esprit Dieu rétablit chez les
mortels repentants l’image de celui qui les a faits. Créés pour la gloire de Dieu, ils sont de Dieu, ils sont appelés
à l’aimer, à s’aimer les uns les autres et à prendre soin de l’environnement.
8. Le Grand conflit
L’humanité toute entière est maintenant impliquée dans un vaste conflit entre le Christ et Satan, concernant
le caractère de Dieu, sa loi et sa souveraineté sur l’univers. Ce conflit éclata dans le ciel lorsqu’un être doté de la
liberté de choisir, devint, par une exaltation de sa personne, Satan, l’ennemi de Dieu et entraina dans la révolte
une partie des anges. Il introduisit un esprit de rébellion dans ce monde lorsqu’il incita lorsqu’il incita Adam et
Eve à pêcher. Ce péché humain eut pour conséquence l’altération de l’image de Dieu dans l’humanité, la
perturbation du monde créé et sa destruction. Ce monde est ainsi devenu le théâtre du conflit universel dont, en
fin de compte, le Dieu d’amour sortira réhabilité. Afin de prêter main forte à son peuple dans ce conflit, le Christ
envoie le Saint-Esprit et les anges fidèles pour le guider, le protéger et le soutenir sur le chemin du salut.
La vie du Christ, parfaitement soumise à la volonté divine, ses souffrances, sa mort et sa résurrection sont
les moyens nécessaires auxquels Dieu a pourvu pour libérer l’homme du péché en sorte que, tous ceux qui, par la
foi, acceptent ce rachat, obtiennent la vie éternelle. Dès lors, la création toute entière peut mieux comprendre
l’amour saint et infini du créateur. Cette réconciliation parfaite prouve la justice de la loi de Dieu et la noblesse
de son caractère. La mort du Christ a une valeur substitutive et rédemptrice ; elle est propre à réconcilier et à
transformer. Sa résurrection proclame le triomphe de Dieu sur les forces du mal.
Le Christ n’a pas connu le péché. Pourtant dans son amour infini, Dieu l’a fait péché pour nous, afin que
nous devenions en lui justice de Dieu. Sous l’influence du Saint-Esprit, nous prenons conscience de notre besoin,
nous reconnaissons notre condition de pêcheur, nous nous repentons de nos transgressions et nous exprimons
notre foi en Jésus comme Seigneur et Sauveur, comme substitut et comme exemple. Cette foi par laquelle nous
98
recevons le salut provient du pouvoir divin de la parole. C’est un don de la grâce de Dieu. Par le Christ, nous
sommes justifiés, adoptés comme fils et filles, et délivrés de la férule du péché. Par l’Esprit, nous naissons de
nouveau et sommes sanctifiés. L’Esprit régénère nos esprits, grave la loi d’amour dans nos cœurs et nous
recevons la puissance nécessaire pour vivre une vie saine. En demeurant en lui, nous devenons participants. En
demeurant en lui, nous devenons participants de la nature divine, nous avons l’assurance du salut maint du salut
maintenant et au retour du Seigneur.
Par sa mort sur la croix, Jésus a triomphé des forces du mal. La victoire de Jésus nous rend victorieux sur les
forces maléfiques. Le Saint-Esprit habite maintenant en nous et nous rend plus forts. Engagés en permanence
avec Jésus, notre Sauveur et Seigneur, nous sommes libérés du fardeau de nos actions passées. Dans cette
nouvelle vie, nous sommes appelés à croître dans la ressemblance de son caractère, alors que nous communions
chaque jour avec lui en prière, en nous nourrissant de la parole de Dieu et en la méditant. En nous confiant dans
sa prescience, en chantant ses louanges, en nous rassemblant pour lui rendre un culte et en participant à la
mission de l’Eglise. Alors que nous nous donnons nous mêmes, dans un service d’amour à ceux qui sont autour
de nous, et en témoignant de son salut, sa présence constante, auprès de nous par l’Esprit, transforme chaque
moment et chaque tâche en une expérience spirituelle.
12. L’Eglise
L’Eglise est la communauté des croyants qui confessent Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. Dans la
continuité du peuple que Dieu a suscité au temps de l’Ancien Testament, nous sommes appelés à sortir du
monde. Nous nous assemblons pour adorer, pour fraterniser, pour nous instruire dans la parole de Dieu, célébrer
la Sainte Cène, venir en aide à nos semblables et proclamer l’Evangile au monde entier. L’Eglise reçoit son
autorité du Christ, la Parole incarnée, et de la Bible, la Parole écrite. L’Eglise est la famille de Dieu ; adoptés par
le Seigneur comme ses enfants, ses membres vivent selon le statut de la nouvelle alliance. L’Eglise est le corps
du Christ, une communauté de foi dont il est lui-même la tête. L’Eglise est l’épouse pour laquelle le Christ est
mort afin de la sanctifier et de la purifier. A son Retour, triomphal, il la fera paraître devant lui comme une
Eglise glorieuse, fidèle à travers les âges, rachetée par son sang, sans tâche, ni ride, mais sainte et
irrépréhensible.
L’Eglise Universelle englobe tous ceux qui croient vraiment en Christ. Mais, dans les derniers jours, en un
temps d’apostasie généralisée, un reste a été suscité pour garder les commandements de Dieu et la foi en Jésus.
Ce reste proclame que l’heure du jugement est venue, prêche le salut par le Christ et annonce l’imminence de sa
seconde venue. Cette proclamation est symbolisée par les trois anges d’Apocalypse 14 : 6-11. Elle coïncide avec
l ‘œuvre du jugement dans le ciel et se traduit par une œuvre de repentance et de réforme sur la terre. Tout
croyant est appelé à participer personnellement à ce témoignage de portée mondiale.
L’Eglise est un corps composé de nombreux membres, issus de tout, issus de toute nation, de toute ethnie,
de toute langue et de tout peuple. En Christ, nous sommes une nouvelle création, les distinctions de race, de
culture, d’instruction, de nationalité, les différences de niveau social ou de sexe ne doivent pas être une cause de
division parmi nous. Nous sommes tous égaux en Christ, qui par son esprit nous réunis dans une même
communion avec lui et entre nous. Nous devons nous servir et être servis sans parti pris et sans arrière-pensée.
Cette unité trouve sa source dans l’unité du Dieu trinitaire qui nous a adoptés comme ses enfants.
15. Le baptême
Par le baptême nous confessons publiquement notre foi en la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et nous
témoignons de notre mort au péché et de notre décision de mener une vie nouvelle. Ainsi, reconnaissant le Christ
comme Seigneur et Sauveur, nous devenons son peuple et sommes reçus comme membres par son Eglise. Le
baptême est un symbole de notre union avec le Christ, du pardon de nos péchés et de la réception du Saint-
Esprit. Il se célèbre par une immersion dans l’eau et implique une profession de foi en Jésus et des preuves de
99
repentance. Il est précédé par une instruction fondée sur les Saintes Ecritures et par une acceptation des
enseignements qu’elle contient.
La sainte Cène est la participation aux emblèmes du corps et du sang de Jésus. Elle exprime notre foi en lui.
Lors de cette expérience de communion, le Christ est présent pour rencontrer et fortifier son peuple. En y prenant
par joyeusement, nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. La préparation au service de
communion implique examen de conscience repentance et confession. Le maître a prescrit l’ablution des pieds
pour symboliser une purification renouvelée, exprimer une disposition au service mutuel dans une humilité
semblable à celle du Christ, et unir nos cœurs dans l’amour.
A toutes les époques, Dieu pourvoit tous les membres de son Eglise de dons spirituels que chacun doit
employer afin d’exercer un service d’amour pour le bien de la communauté et de l’humanité toute entière.
Accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit, qui les distribue à chacun en particulier comme il le veut, les dons
mettent à la disposition de l’Eglise toutes les compétences et les ministères nécessaires à l’accomplissement de
sa mission divine. D’après les Ecritures, ces dons peuvent s’exercer dans le domaine de la foi, de la guérison, de
la prophétie, de la prédication, de l’enseignement, de l’administration, de la réconciliation, de la compassion et
du service d’amour désintéressé, pour le soutien et l’encouragement d’autrui. Certains sont appelés par Dieu et
qualifiés par le Saint-Esprit. Pour remplir des fonctions reconnues par l’Eglise : le Pastorat, l’Evangélisation,
l’Apostolat, l’Enseignement, le Diaconat, et autres ministères particulièrement nécessaires pour former les
membres en vue du service, pour développer la maturité spirituelle de l’Eglise et de l’Eglise et maintenir l’unité
de la foi et de la connaissance de Dieu. Lorsque les membres emploient ces dons spirituels comme de fidèles
économes des divers bienfaits de Dieu, l’Eglise est préservée de l’influence délétère des fausses doctrines. Elle
se développe conformément à la volonté divine et s’édifie dans la foi et dans l’amour.
La prophétie fait partie des dons du Saint-Esprit. Ce don est l’une des marques distinctives de l’Eglise du
reste et s’est manifesté dans le ministère d’Ellen White. Les écrits de cet de cette messagère du Seigneur sont
une source constante sont une source constante de vérité qui fait autorité et procure à l’Eglise encouragements,
directives instructions et répréhension. Ils affirment que la Bible est le critère auquel il faut soumettre tout
enseignement et tout et toute expérience.
Les grands principes de la loi de Dieu sont contenus dans les dix commandements et manifestés dans la vie
de Jésus-Christ. Ils expriment l’amour, la volonté et les desseins de Dieu concernant la conduite et les relations
humaines. Ils sont impératifs à tous les hommes. Ces préceptes constituent les fondements de l’alliance conclue
par Dieu avec son peuple et la norme de son jugement. La loi démasque le péché et fait éprouver le besoin d’un
sauveur. Le salut procède entièrement de la grâce et non des œuvres, mais se fruits se traduisent par l’obéissance
aux commandements de Dieu. C’est une manifestation de notre amour pour le Seigneur et pour nos semblables
que de lui obéir. Cette loi est immuable elle ne change pas. Un seul élément n’y a pas été touché. Pas même par
le Seigneur lui-même.
20. Le Sabbat
100
21. La Gestion Chrétienne de la vie
Nous sommes les économes de Dieu. Le Seigneur est le propriétaire de toutes choses y compris celles que
nous possédons. Il nous a en effet confié le temps, des occasions, des aptitudes, des possessions, des biens, des
richesses de la terre et les ressources du sol. Nous sommes donc responsables devant lui de leur usage en tant que
gestionnaire secondaire accrédité par lui, le principal. Nous reconnaissons ses droits de propriété en le servant
fidèlement lui, ainsi que nos tous nos semblables en lui rendant la dîme et en lui apportant des offrandes
destinées à la proclamation de l’évangile, au soutien et au développement de son Eglise. Gérer notre vie en
chrétien est un privilège que Dieu nous accorde afin de nous faire grandir dans l‘amour et de nous aider à vaincre
l’égoïsme et la convoitise. L’économe honnête se réjouit des bénédictions accordées à ses semblables comme
fruit de sa gestion fidèle.
Nous sommes appelés à être un peuple saint dont les pensées, les sentiments et les comportements sont en
harmonie avec les principes du ciel. Pour permettre à l’Esprit de reproduire en nous le caractère de notre
Seigneur, nous ne suivons à l’exemple de Christ que des lignes d’action propre à favoriser la pureté, la santé et la
joie dans nos vies. Ainsi, nos loisirs doivent satisfaire aux normes les plus élevées du goût et de la beauté
chrétienne. Compte tenu des différences culturelles, nous porterons des vêtements sobres, simples et de bon goût,
comme il sied à ceux qui cherchent la vraie beauté non dans les ornements extérieurs, mais dans le charme
impérissable d’un esprit doux et paisible. Par ailleurs, notre corps étant le temple du Saint-Esprit, nous devons en
prendre soin intelligemment. En plus d’un exercice physique et d’un repos adéquats, nous devons adopter le
régime alimentaire le plus sain possible et nous abstenir des aliments malsains mentionnés comme tels dans les
écritures. Les boissons alcoolisées, le tabac et l’usage des drogues et des narcotiques étant préjudiciables à notre
corps, nous devons également nous en abstenir. En revanche, nous userons de tout ce qui est de nature à
soumettre nos corps et nos pensées à l’autorité du Christ, qui désire nous voir en bonne santé, heureux et
épanouis. Faire enfin preuve de tempérance en toute chose.
Le mariage a été institué par Dieu en Eden. Jésus déclare qu’il s’agit d’une union à vie entre un homme et
une femme qui marchent ensemble dans l’amour. Aux yeux de chrétien, les vœux de mariage, l’engagent aussi
bien vis-à-vis de son conjoint et ne devraient être échangés qu’entre des personnes qui partagent la même foi.
L’amour, l’estime, la responsabilité et le respect mutuel constituent la trame des liens conjugaux qui ont reflété
l’amour, la sainteté, l’intimité et la permanence des liens unissant le Christ à son Eglise. Concernant le divorce,
Jésus a enseigné que la personne qui –sauf pour impudicité- se sépare de son conjoint et en épouse un autre
commet un adultère. Dieu bénit la famille et désire que ses membres se prêtent assistance mutuellement
assistance en vue d’atteindre une pleine maturité. Les parents doivent élever leurs enfants dans le but d’aimer le
Seigneur et de lui obéir. Par la parole et en montrant l’exemple.
Lors de son ascension, le Christ a inauguré son ministère de souverain sacrificateur dans le lieu saint du
sanctuaire céleste antitype du tabernacle de l’ancienne dispensation. Comme dans le type, une instruction de
jugement a commencé au moment où le Christ est entré dans le lieu très saint et dans la seconde phase de son
ministère, celui-ci étant figuré par le jour des expiations du service terrestre. Cette instruction du jugement a
commencé dans le sanctuaire céleste en 1844, au terme des 2 300 années, et prendra fin à l’expiation du temps
de grâce.
La seconde venue du Christ c’est la bienheureuse espérance de l’Eglise, le point culminant de l’évangile.
L’avènement du sauveur sera littéral, personnel, visible et, personnel, visible et de port de portée mondiale. Lors
de son retour, les justes morts ressusciteront avec les justes vivants, ils seront glorifiés et enlevés au ciel, tandis
que les réprouvés mourront. L’accomplissement presque complet de la plupart des prophéties et les conditions
actuelles qui règnent dans le monde indique que la venue du Christ est imminente. Le jour et l’heure de cet
évènement n’ont pas été révélés, c’est pourquoi nous sommes exhortés à nous tenir prêts à tout moment.
101
26. L’Etat des morts et la résurrection
Le salaire du péché c’est la mort. Mais Dieu, qui seul est immortel, accorda la vie éternelle à ses rachetés.
En attendant, la mort est un état d’inconscience pour tous. Quand le Christ –qui est notre vie- paraîtra, les justes
ressuscités et les justes encore vivant lors de sa venue seront glorifiés et enlevés pour rencontrer leur Seigneur.
La deuxième résurrection, celle des éprouvés, aura lieu mille ans plus tard.
Le millénium est le règne du Christ avec ses élus, dans le ciel, règne qui dur mille ans. Il se situe entre la
première et la deuxième résurrection. Pendant cette période, les réprouvés morts seront jugés. La terre sera
totalement déserte, elle ne comptera pas un seul être humain vivant, mais sera occupé par Satan et ses faux
anges. Lorsque les mille ans seront écoulés, le Christ, accompagné de ses élus descendra du ciel sur la terre avec
la cité sainte. Les impies mort seront alors ressuscités, et, avec Satan et ses démons ils investiront la cité, mais un
feu descendra du ciel envoyé par Dieu les consumera et purifiera la terre. Ainsi, l’univers sera à jamais purifié du
péché et de ses pêcheurs.
Sur la nouvelle terre où la justice habitera, Dieu offrira aux rachetés une résidence définitive et un cadre de
vie idéal pour une existence éternelle faite d’amour, de joie et de progrès en sa présence, car Dieu habit, car Dieu
habitera avec son peuple, et, et les souffrances et la mort auront disparu. La grande tragédie sera terminée et le
péché ne sera plus. Et tout ce qui vit proclamera que Dieu est Amour.
102
MODULE: HISTOIRE DE L’EGLISE
Classe GUIDE
PLAN DU COURS :
Introduction
I. L’Origine
II. Les grandes dates
L’ADVENTISME AU CAMEROUN
Introduction.
La pénétration de l’Eglise Adventiste dans notre pays s’est faite par zone d’influence et de refoulement
des autres religions implantées plus tôt, notamment les catholiques et les presbytériens présents depuis l’arrivée
des missionnaires vers 1709. En arrivant au Cameroun, les Premiers missionnaires Adventistes ont été repoussé
et confiné à aller prêcher dans les zones de l’arrière-pays (Nanga ; Metet, Nyamvoudou, Batouri, Dogba et Koza
etc…). Malgré ces résistances, l’œuvre Adventiste sera prospère dans notre zone et finira par toucher tous les
coins du pays ainsi que les grandes villes.
En Novembre 1926, deux pionniers américains arrivèrent à Douala : William Harrison et T.M.
FRENCH. Ils choisirent Nanga-Eboko comme site, cité adventiste au Cameroun. Bessala ETONG Chef
Supérieur des Yekaba, leur concéda un terrain de 50 hectares.
En Novembre 1927, le pasteur E.L. JONES fut envoyé par l’Association Sud-Américaine comme premier
missionnaire. Il y arriva en décembre de la même année. Il s’installa à Nanga-Eboko et y fonda une école en
1928.
Le 1er janvier 1929, le champ missionnaire du Cameroun fut transféré à la Division Sud Européenne.
Le 27 mars 1929 le Pasteur Marius RASPAL arriva Nanga-Eboko et remplace le Pasteur R. L. JONES.
Au mois d’avril 1929, il organisa la première cérémonie de baptême des six premiers autochtones convertis :
En 1930, Ruben BERGSTON, missionnaire d’origine suédoise, envoyé par la division nord européenne arriva à
l’extrême nord et fonde la station de DOGBA près de Maroua.
Ma même année, le Pasteur Marius RASPAL fonda la station de Batouri pendant que le Pasteur EZARE
YETERZIAN créa la première école des catéchistes de Nanga-Eboko.
En 1931, RASPAL fonda la station de Ndoumbi près de Bertoua, un évangéliste autochtone s’y installa.
Le 14 juin 1932, un accord fut signé entre RASPAL et PATERSON pour la délimitation des zones d’influence
entre l’Eglise Adventiste et l’église Presbytérienne.
- Le 1er septembre 1934, ce fut la reconnaissance officielle de la société africaine des Adventistes du
Septième Jour par le gouvernement colonial français. Ainsi NANGA EBOKO devient le siège des
Adventistes du Cameroun.
- En 1935, le laïc EKITIKE Adalbert et les pasteurs R. W. BEACH et Marius RASPAL signèrent un
accord pour l’installation de la Mission Adventiste à GRAND BATANGA.
- Le 30 novembre 1935 FRIDLIN Marius arriva au Cameroun et remplace RASPAL Marius qui sera
directeur de la mission de 1935-1946.
103
- Le 15 septembre 1936, Aimé COSENDAI arriva au Cameroun et fonde le cours normal de formation
des maîtres à Nanga-Eboko.
En 1944, ce fut la fondation de la station d’Avebe près de Sangmelima par NDI Daniel et MEDJO EYETEMOU
Josué et le missionnaire CURMATUREANUS.
NDI Daniel
MFOUMI Antoine
EKITIKE Adalbert
MIMBIANG Joseph
OLINGA Salomon
On assista aussi à la fondation de la station de Nanga-Eboko par Aimé COSENDAI, près de Kribi.
- En avril 1980, on assista à la 53ème session de la conférence générale de l’Eglise adventiste mondiale à
Dallas pendant laquelle on assista à la création de la division de l’Afrique et de l’Océan Indien avec
pour siège Abidjan (Côte d’Ivoire).
L’Union des Eglises Adventiste du Septième Jour en Afrique Centrale réorganisée fut détaché de la Division
Euro-africaine ayant pour siège Berne à la nouvelle division africaine.
L’union regroupait :
• Le Cameroun
• La Centrafrique
• Gabon
• Guinée équatoriale
Sao tomé
104
Le siège de l’union est à Yaoundé.
- En 1995, un premier pasteur africain de Nationalité camerounaise est élu président de L’union de l’Afrique
centrale en la personne du pasteur Emmanuel BOMA.
- En 1996, c’est la création de l’université adventiste Aimé COSENDAI à Nanga-Eboko. Elle comprenait
deux facultés :
• La faculté de théologie
• La faculté de gestion
- En 2000, ce fut le tour du Pasteur Jean Marie TCHOULEU d’assumer l’important poste de président de
l’union.
- Du 08 au 30 novembre 2002, une campagne d’évangélisation par satellite se tient au Cameroun au stade
omnisport de Yaoundé, présentée par l’orateur principal le Laïc DOUG Bachelor de « amazing facts USA »
campagne qui s’enregistrait sous le thème général : « vision for life » (vision pour la vie). Cette campagne fut
sanctionnée par un culte solennel où 1029 personnes donnèrent leur vie au seigneur sur le site principal de ladite
campagne. La brillante prestation de la jeunesse de l’union d’Afrique centrale permit qu’elle soit classée
première.
- Décembre 2003, ce fut la date d’autorisation de création de la première station de radio adventiste « il est
écrit » à Yaoundé au Cameroun.
- En 2004 le mandat du pasteur J.M TCHOUALEU est écourté et un français en la personne du pasteur
Sylvain BALLET le remplace.
- Le 09 décembre 2005, première mise en ondes de la radio « il est écrit » (ondes courtes 92.4 FM » et
l’inauguration de celle-ci par le secrétaire général du ministère de la communication.
- Du 14 au 19 aout 2006, c’est la visite officielle et missionnaire du pasteur Pr Jan PAULSEN, président de la
conférence générale des adventistes du Septième Jour dans la continuité du programme en faveur des jeunes «
let’s talk ! » (Parlons-en !), au Cameroun. Sa visite au Cameroun correspond avec le 80 ème anniversaire de
l’arrivée de l’adventiste au Cameroun et c’est lui qui procède au lancement des activités à cet effet.
105
MODULE ETUDE DE LA NATURE
106
MODULE ETUDE DE LA NATURE
CLASSE AMI
A- ACTIVITE EN NATURE
PLAN DU COURS :
Introduction
I. Les sens de la découverte
II. Développement de sens
III. Les impressions intérieures
IV. Applications
Introduction
Toute étude devrait être une aventure et devrait provoquer une exhortation à la
découverte. Dieu se met à la porte du J.A et de là, il se révèle à lui. Pour y parvenir, il emploi
divers moyens. Trois grands formats servent de véhicule à cette révélation.
La conscience de l’Homme
La Bible
La nature
Dans le cadre de cette étude, nous parlerons de la nature comme le livre qui parle plus
clairement de l’existence de Dieu. Apprendre aux Jeunes les beautés de la création physique,
c’est élever Dieu à sa toute puissance. Chaque pas que nous faisons dans la nature nous
rapproche de Dieu.
107
Cette activité exige une discipline personnelle très stricte. Eloigner toute autres
activités et ne penser qu’à la nature. Faire agir les sens choisis à fond et regarder la nature
avec les yeux de poète de musicien, d’artiste.
IV. Applications
Organiser les sorties en nature
Créer des intérêts pour la nature
Inclure les activités en nature dans son programma de vie en générale. Le jeune doit
faire les exercices extrêmement efficaces pour développer l’esprit et le caractère. Ceci
se fixe de façon calendaire en fonction des saisons et de la disponibilité. La pratique
de l’effort et de la découverte entretient à la fois le physique et le mental dans le
spirituel.
05 FLEURS SAUVAGES
LA BRYONE
Tourne sol
108
Orgueil de
chine
05 Fleurs fluorescentes
Jonquille
109
Bec de Canard
IBISCUS
Marguerite
110
05 NŒUDS
111
05 REPTILES DE VOTRE LOCALITE
- Les serpents
MAMBA
NOIR
LE MAMBA NOIR
Ce serpent mange des œufs, des oiseaux, et des rongeurs. Il est également
ophiophage et vit 20 ans. Il injecte 100 à 120 mg de venin voire 400. Il se déplace
entre 16 et 20 km/h. Il vit en Afrique centrale et en Afrique du sud.
BOA
112
MAMBA
VERT
NAJA
VIPERE
113
COULOEUVRE
LE COBRA ROYAL
Ce serpent est le seul à fabriquer un nid pour ses œufs. Il vit en Asie du sud
(chine, Népal, Thaïlande) et se nourrit d’autres serpents : il est ophiophage.
COBRA ROYAL
114
ANACONDA
115
- Les lézards
Le caïman,
CAIMAN
116
le crocodile
CROCODILE
le varan
VARAN
117
MARGOUILLAT
SALAMANDRE
- Les cancrelats
SCORPION
118
CAMELEON
le scarabée, SCARABEE
119
les mille pattes, MILLE PATTES
les chenilles,
DAUPHINES
120
III- Classe Avancée
Identifier :
10 Fleurs Sauvages ;
BISAIT
FANTASIA
FLAMBOYANT
121
JASMIN
NENUPHAR
LES ROSES
ROUGES
122
ROSE
JAUNES
BLEUES
123
BLANCHES
05 INSECTES DE SA LOCALITE
124
LES MAMMIFERES
FEMME
LIONNE
SCHIMPANZE SANGLIER
125
CHATTES PANTHERE
SINGE
MOUTON
KANGOUROU
OURS
GORILLE
126
GIRAFE
ELEPHANT
DAMAN
PORC
CHEVAL
127
ANTILOPE
ANE
VACHE
PORC-EPIC
128
LAPIN
MANGOUSTE
BICHE
129
CLASSE COMPAGNON
IRONDELLE
130
HIBOU
CORBEAU
131
CANARD
PIGEON
MOINEAU
132
PERROQUET
EPERVIER
CALAO
133
PELICAN
FAUCON
134
COLIBRI
MARTIN
PECHEUR
135
GRANDE
AIGRETTE
EMBERIZEDE
OU OISEAU
GENDARME
136
CIRCE OU AUTRUCHE
SUCE FLEUR
TISSERAN
137
CHAUVE-SOURIS
PAON VAUTOUR
TOUCAN
138
B- LES ARBRES
BAOBAB
SAPELLI
139
SAPIN
EUCALYPTUS
BETE
140
COROSSOLIER
ACACIA
141
ACAJOU
AYOUS
142
MOABI
NIMIER
143
HEVEA
DATTIER
144
KEKIKOBA
ESSINGAN
145
II. LA RANDONNEE
146
III. PARTICIPER A DES JEUX EN NATURE
147
ETUDE DE LA NATURE
CLASSE ECLAIREUR
I. IDENTIFIER
03 PLANETES
C- LES PLANETES
148
05 ETOILES
D- LES ETOILES
- Polaire - lion
- Cassiopée - vierge
- Orion -Sirius
- Hercule - Regulus
- Gémeaux - pégase
- Cépée - acturus
- Spica - pollux
- Amphore - mira-ceté
-
05 CONSTELLATIONS
149
ORION
CASSIOPE
150
GRANDE OURSE
UMA
151
II. LA RANDONNEE
- S’assoir et réfléchir
- Ne pas paniquer jusqu’à ce que vous soyez capable de penser clairement
- Essayer de vous rappeler les repères généraux : cours d’eau, un caillou, arbres,
champ…)
- Prier, se mettre à genoux et parler à DIEU tout en lui rappelant ses promesses.
- Malgré l’endroit où vous êtes, ne vous éloignez jamais sans avoir marqué le lieu
(écorce, attacher un chiffon…)
- Grimper à un arbre ou monter sur une colline ; de là on peut apercevoir un repère
connu.
- Utiliser votre carte ou une boussole
- Construire un feu qui soit sans danger et ayant assez de bois.
- Amasser le bois humide pour avoir plus de fumée
- Envoyer les signaux de détresse :
Signale pour celui qui est perdu : trois signaux grouper à intervalles régulier
Signal des chercheurs : un seul signal à intervalle régulier
Réception du signal : les chercheurs ou le perdu, n’enverront qu’un seul signal.
Pour rassurer : 2 signaux avec court intervalle puis un silence et après répétition
Divers signaux que nous avons : la flamme, les cris, les éclairs d’une lampe torche,
les sifflements, agiter un morceau de tissu.
152
MODULE CAMPING ET SURVIE
153
AMI A GUIDE
I- INTRODUCTION
Ce cours a pour but de développer chez les jeunes l’intérêt et les aptitudes par des activités récréatives et d’apprécier la
vie en plein air.
Avant les cordes modernes, l’homme a certainement utilisé des lianes, des roseaux, des fibres et des lanières de cuir. Ces
matériaux lui suffisaient et c’est seulement quand le coton et la laine ont été filés et transformés en cordes qu’il a commencé à
chercher une meilleure matière pour les cordes.
Aujourd’hui les cordes sont faites en fibre de manille, en sisal, en chanvre. Il y’en a aussi en nylon et en plastique, qui sont
très résistantes et ne sont pas attaquées par l’humidité. Cependant on ne peut pas les employer pour certains cas, car la forte
chaleur les rend élastiques et si elles sont souvent exposées au froid et au chaud à tour de rôle, cela les endommage.
La meilleure corde est faite en chanvre. Le chanvre véritable est assez rare et ce que nous trouvons généralement est de
la fibre de manille. Le sisal n’a que les deux tiers de la solidité de la fibre de manille.
La corde est l’un des matériaux les plus appropriés pour joindre d’une façon temporaire divers objets. C’est aussi un article
essentiel pour le camping, la navigation à voile et de nombreuses autres activités.
Soin des cordes
La durée d’une corde peut être prolongée si on s’en sert et en prend soin correctement. Ce soin ne comporte que
quelques règles simples, qui sont :
conserver les cordes aussi sèches que possible. L’humidité fragilise les cordes.
Inspecter les cordes périodiquement sur toute la longueur pour voir s’il n’y a pas des signes de dommage (à
l’intérieur et à l’extérieur) ;
Quand on ne s’en sert pas, il est bon d’enrouler la corde et de la garder dans un endroit sec. La corde sera enroulée
comme un serpent, dans le sens des aiguilles d’une montre, ou le contraire, suivant la façon dont les fibres sont
tordues.
III- LES NŒUDS
Il peut arriver que des vies humaines dépendent d’un nœud bien ou mal fait. Le nœud bien fait est celui qui résistera à
n’importe quel effort ; pour cela il faut utiliser de vraies cordes et non des ficelles ou encore des lacets de souliers.
Toute confection de nœud commence par une ganse, puis une boucle et ensuite un tour mort. Il est à noter que les
parties de la corde servant à réaliser un nœud sont des brins
La Ganse
La Boucle Le Tour mort
154
Nœud de galère
Pour faire une échelle de corde ; s'emploie aussi comme nœud coulant. Ce nœud est ainsi nomme parce que, sur
les anciennes galères, on l'utilisait pour attacher au même cordage toutes les rames du même rang. Ainsi, toutes
les rames se mouvant ensemble, on avançait sans heurts et sans remous.
Méthode de confection :
1° Faire à l'endroit voulu de la corde, un nœud coulant.
2° Arrondir le nœud en deux demi - circonférences, l'une formée par la ganse C, l'autre en réunissant les deux
moitiés A et B de la boucle visible sur la fig. 1. (Voir fig. 2).
3° Coiffer le piquet ou la pièce de bois avec ce nœud
Noter qu'en ‘’D’’ on n'a qu'un simple croisement, tandis qu'en D (cote ou s'exerce l'effort), on a un véritable
nœud(fig. 3).
N.B. La traction doit toujours s'exercer dans le sens D' D, c'est-à-dire du côté ou se trouve le nœud. Si on tire en
sens contraire, le nœud glisse et la pièce de bois se détache.
Emplois :
Pour fixer les échelons d'une échelle de corde (fig. 1 et 2). - Pour tirer une charge au moyen d'une
traverse de bois. (fig. 3). En ce cas, le nœud D (non le simple croisement D') doit être place en avant. Tirer dans
le sens de la flèche.
Erreur à éviter
Veiller à ne pas serrer le nœud coulant et à lui donner la forme de deux demis circonférences (voir au
recto, à 2° et ci-contre, fig. 2). Dans le cas d'une échelle, il est indispensable que le nœud coulant soit équilibré
(et non serre), pour que la tension s'exerce régulièrement de part et d'autre de chaque échelon, de façon à
assurer la stabilité de l'ensemble. Si le nœud est serré, les échelons ne sont retenus que sur le côté et ils
« roulent », ce qui ne donne pas une impression de sécurité.
155
NŒUD DE PECHEUR
Emploi : pour réunir deux cordes lisses et raides, de même grosseur ou de grosseurs différentes et pour nouer le
crin de Florence. Ne glisse pas.
Comment procéder :
1° Présenter parallèlement les deux brins à réunir et faire successivement avec chaque bout un nœud autour de
l'autre et tirer les nœuds l'un contre l'autre.
Emploi : Raccourcir ou tendre une corde sans la couper et sans détacher ses extrémités.
Méthode :
1° La corde étant fixée à ses extrémités, repartir la partie en excès en la triplant comme dans fig. 1.
2° Former deux ganses croisées en A et B (fig. 2).
3° Tenir la ganse A dans la main gauche et y faire passer le brin double restant qui forme boucle à son extrémité
(fig. 3). Serrer. (Peu importe que la ganse B se défasse au cours de l'opération. Voir à C, un moyen très simple
de la refaire).
4° Procéder de même en B. Puis, régler la tension en agissant sur les deux boucles sortant des ganses.
5° Pour tendre le nœud et éviter qu'il ne se défasse, introduire un peu du brin simple (brins au-delà des ganses A
et B) dans ces boucles mêmes et y glisser un billot de bois (fig. 5).
N. B. Sur toute la longueur du nœud la corde se trouve triplée. Le brin du milieu (hachure dans la fig. 4) peut
être sectionne sans nuire à la solidité du nœud
A. On peut renforcer la première ganse par une seconde avant d'introduire le brin simple dans la boucle et de
placer le billot (fig. 1).
B. Si le nœud doit demeurer un certain temps en usage, une fois le billot place, on renforcera le tout par
une surliure (plusieurs tours très serres à l'aide d'une ficelle ou d'une cordelette). Voir fig. 2.
C. Pour former facilement la ganse B : La ganse B ayant disparu quand on opérait sur la ganse
A, au lieu de la reformer comme en A, on renverse la situation et on ganse le brin double (formant une boucle à
son extrémité) autour du brin simple qui le triple. (Voir fig. a). En tirant sur cette boucle d'extrémité, la ganse B
se reforme d'elle-même (fig. b et c).
1° Faire un tour mort autour du piquet d'amarrage P, le long brin dessus (boucle A), comme dans fig. 1.
2° Faire une deuxième boucle B, le long brin étant dessous, et coiffer le piquet P.
156
3° Serrer et tirer le long brin T (fig. 2).
4° Si le point de traction risque de tourner, comme indiqué ci-dessus, ajouter une demi-clef de sécurité, formée
avec le brin libre (voir D, fig. 3).
2ème méthode (en coiffant le piquet)
1° Tenir la corde dans les deux mains, main droite avec la paume en dedans, main gauche retournée, paume en
dehors. Tourner les poignets. On obtient la position de la fig. 1 avec une boucle en avant (main droite), et une
boucle en arrière (main gauche).
2° Croiser ces boucles en faisant passer B devant A.
3° Réunir les deux boucles dans une main et coiffer le piquet.
Variante :(aussi bien en coiffant le piquet qu'en amarrant à un arbre ou un mat). Nœud aussi facile à faire que
le véritable nœud de cabestan, aussi solide et ne se défaisant pas. Faire deux tours autour de l'arbre ou du mat
d'amarrage en croisant le second tour sur le premier puis en passant l'extrémité libre sous le premier tour (fig. 1
et 2). Si l'amarrage implique une tension on fera d'abord un tour mort supplémentaire
Méthode de confection :
La fig. 1 montre le sens que doit prendre la corde.
La fig. 2 montre (vue d'en haut) comment la corde s'enroule autour du piquet. Nœud très sûr, mais facile à
défaire, même avec une corde mouillée.
Un défaut, pourtant :si le point de traction risque de tourner (cas d'une chèvre attachée à un piquet) le nœud se
déroulerait et se déferait.
Emploi : suspendre un fardeau - amarrer un cordage en son milieu a un crochet, un piquet, etc.- trainer un
fagot, un objet lourd, etc.
Méthode de confection :
1° Faire une grande ganse et la replier sur elle-même (fig. 1).
2° Réunir les deux brins de corde en A et les faire passer entre les deux points B. On obtient une « tète
d'alouette » (fig. 2).
3° Enfiler sur un support (piquet, crochet, etc.), et serrer en tirant sur le long brin (fig. 3).
157
NŒUD DE ROSETTE ET NŒUD DROIT
(Cas particulier du nœud droit) Rappelons brièvement le principe du nœud droit : sur un premier nœud simple
(fig. 1) faire un second nœud simple avec les brins libres (cf. fig. 2). Mais attention : Si le second nœud est fait
en sens inverse du premier on obtient le nœud plat ou nœud droit qui ne glisse pas (fig. 2). Si le second nœud
est fait dans le même sens que le premier, on obtient un nœud de vache. (fig. 3). Ce nœud ne tient pas. II
glisse lorsqu'on tire sur le long brin de la corde.
Applications : nouer un foulard (fig. 5), un pansement provisoire, un brassard, etc.
1° Faire un premier nœud simple avec les brins libres.
2° Replier les brins libres sur eux-mêmes et, à l'aide des ganses ainsi formées, faire un second nœud simple en
sens inverse du premier. On obtient le nœud de la fig. 4. Pour le de faire, tirer sur les brins libres.
Application : nœud classique pour les chaussures et tous vêtements laces (cf. fig. 6).
NŒUD DE PLANCHE
Emploi : pour suspendre une planche devant servir d'étagère. (Ne jamais l'utiliser pour une balançoire :
dangereux, car ce nœud ne tient que par la pression exercée sur les cordes).
Méthode de confection :
1° Faire deux tours morts autour de la planche (voir A, B, C, fig. 1). Puis, passer le brin A par-dessus le brin B.
2° Tirer sur le brin B, de façon à amorcer une boucle (fig. 2) et passer cette boucle, suivant le sens de la flèche,
pardessus le brin C et par-dessus l'extrémité de la planche, de manière à ce que cette boucle B aille se loger sous
la planche.
Emploi : Fixer l'extrémité d'une corde a une pièce de bois. (Ce nœud servira de point de départ aux assemblages
de plusieurs pièces de bois auxquels on donne le nom de « brelages ».) Même usage que le
nœud de batelier (ou de cabestan) ; plus solide. Méthode de confection :
1° Faire un tour mort et rabattre le brin libre autour du long brin, formant ainsi une ganse.
2° Torsader le brin libre sur lui-même au moins trois fois.
3° Serrer contre la pièce de bois en faisant coulisser la corde dans la ganse devenue boucle.
La traction s'exerce dans le sens de la flèche.
Emploi : utilise par les médecins pour nouer les points de suture. Pratique pour le serrage d'un objet élastique
(fagot de branchages, paquet d'étoffes, couvertures, tentes, etc.) ; ne se desserre pas.
Comment procéder : Sur un nœud simple (1), faire un nouveau tour du brin libre (2). On peut le tripler. Ce
nœud, toutefois, ne tiendrait pas longtemps tout seul. II convient de le renforcer par un nœud supplémentaire
(3).
158
NŒUD DE TETE DE TURC (BAGUE DE FOULARD)
Pour faire la bague du foulard. Prendre un lacet de cuir et suivre attentivement les indications (1-2-3-4).
Rentrer les bouts et les fixer de manière inapparente avec un fil de lin ou de chanvre.
NŒUD DE L’EVADE
Emploi : pour descendre d'un arbre, d'un rocher, etc.… et récupérer la corde sans difficulté. Si la corde est assez
longue (double de la descente à effectuer) plier la corde en deux pour trouver le milieu et former le nœud en ce
milieu, la partie B restant libre. Si la longueur de corde permet tout juste la descente, y joindre, en B, par un
nœud de pécheur ou par un nœud d'écoute (voir recto) une cordelette plus mince qui permettra de récupérer
toute la longueur de la corde.
Méthode de confection :
1° Choisir un point d'amarrage solide, arbre, piton, etc. Passer la partie A de la corde par-dessus le point
d'amarrage, en formant boucle en a, avant de venir croiser sur B (fig. 1). La partie B de la corde forme à son tour
une boucle b (amorcée en fig. 1).
2° Passer la boucle b dans la boucle a en ayant soin de l'introduire par derrière (suivre attentivement la fig. 2).
3° Serrer le nœud en exerçant une traction sur A, dans le sens de la flèche. La boucle B devra dépasser
suffisamment le nœud.
4° Pour récupérer la corde, opérer une simple traction sur le brin pendant B.
Emploi : Pour maintenir une corde en position, soutenir des haubans, empêcher un cordage de glisser, etc.
Méthode de confection :
1° Doubler la corde de manière à avoir une ganse assez longue. Avec cette ganse, faire une tour mort autour du
cordage à soutenir, en veillant à ce que la ganse prenne la position indiquée en fig. 1.
2° Rabattre la ganse et dans la boucle ainsi formée, introduire les brins libres (fig. 2).
3° Nouer ensemble les brins libres et en coiffer un piquet qu'on aura pris la précaution de planter en position
oblique. Pour maintenir le nœud de Prussik en place, et l'empêcher de quitter le piquet, planter un second piquet
oblique près du premier, et relier solidement les tètes des deux piquets par une ligature.
159
NŒUD DE CHAISE SIMPLE
Emploi : nœud de sauvetage. L'un des plus utiles. Tous les usages ou une boucle ne glissant pas est nécessaire
(boucle pour cordée de montagne, pour un lasso à jeter a une personne qui se noie, pour descendre ou hisser un
blesse le long d'une paroi ou lui porter secours - le sauveteur, assis dans la boucle, s'y retient en même temps
devant lui, des deux mains - pour trainer une personne inanimée - boucle entourant le thorax du blesse en
passant sous les bras et remontant derrière les omoplates ; ne pas oublier un vêtement roule pour servir
d'oreiller).
Comment procéder :
1° Déterminer d'abord la longueur a de la boucle désirée. Prendre sur la corde deux fois la longueur a, plus
quelques centimètres pour faire le nœud. Cette mesure détermine sur la corde une zone B.
2° Faire en B une boucle et y introduire le bout C.
3° Le bout C contourne la corde, puis repasse dans la boucle B.
4° Pour serrer le nœud, saisir la corde de part et d'autre de ce nœud (en ayant soin de tenir ensemble, cote
boucle, les deux brins jumeaux constitues par C), et tirer en écartant.
Emploi : sauvetage. Consiste en deux boucles ne glissant pas à l'extrémité d'une corde.
Méthode de confection :
1° Plier la corde en double et former une ganse G très longue.
2° Au début de la partie doublée faire une boucle B (visible dans fig. 1).
3° Saisir l'extrémité de la ganse G et la faire passer dans le sens de la flèche, dans la boucle B (fig. 1.2). II se
forme ainsi deux nouvelles ganses : M et N.
4° Faire passer M et N dans la ganse G (cf. fig. 2 et 3).
5° Remonter G au-dessus de la boucle B (fig. 3).
6° Régler les longueurs respectives de M et N en faisant
coulisser la corde dans le sens des flèches noires (indiquées
fig. 3).
7° Donner à M une longueur égale aux 2/3 de N environ.
Serrer le nœud à fond (fig. 4).
Comment employer le nœud de chaise :
a) Faire lever les bras au blesse ou à la personne en
difficulté.
b) Lui passer le double nœud et faire glisser la boucle courte
sous les aisselles. Faire baisser les bras,
c) La boucle longue servira de siège.
d) Avant d'entreprendre la descente ou la montée, chercher un point d'appui solide (arbre, poteau, etc.) et faire
faire à la corde 2 ou 3 tours autour de ce point. On obtient ainsi un frein sur lequel il suffit de tirer pour ralentir
ou arrêter la descente.
e) Amarrer si possible une seconde corde au-dessus du nœud de la chaise. Cette corde, manœuvrée d'en bas par
un aide, permettra de guider la descente.
160
NŒUD DE TRESSE RONDE
Emploi : pour faire une cordelière a 4 brins (on compte 7 m. de ganse de coton N° 2).
Méthode de confection : Le travail se fait à deux. Couper 2 brins de 3 m 50 chacun. Les
accrocher ensemble par le milieu à un clou ou à un crochet. Chaque Cadet tient un brin dans sa
main droite et un brin dans sa main gauche. A tour de rôle chacun des deux Cadets croise les brins
qu'il tient. La tresse se forme ainsi très rapidement. Terminer par deux nœuds simples en sens
inverse l'un de l'autre.
NŒUD DE CHAINETTE
Emploi : pour faire une cordelière ou une tresse ronde (très décoratif).
Méthode de confection :
1° Tenir la corde par le milieu, former une demi-clef et a l'intérieur de cette demi-clef, à l'aide d'un des brins,
faire surgir une boucle.
2° Avec l'autre brin, former également une boucle et la passer dans la première.
3° Et ainsi de suite, en utilisant chaque brin alternativement comme si on tricotait, mais en se servant des doigts.
Serrer les mailles (les boucles) au fur et à mesure. Ce genre de nœud se défait très facilement. II suffit de tirer
en même temps sur les deux brins libres.
BRELAGE CARRE
Commencer par un nœud de bois sous la poutre à brêler transversale. Enrouler ensuite la poutre
horizontale par devant, puis, sur la verticale par derrière, sur l'horizontale par devant, et ainsi de suite trois ou
quatre tours en serrant a bloc chaque tour. Finir par des « tours de frappe » (entre les deux poutres) que l'on
serre à fond (avec un maillet, si possible). Terminer par un nœud de batelier serre clé après clé.
161
BRELAGE EN X
Dans le brelage en X, l'effort est généralement reparti également entre les deux
pièces à assembler.
1° Faire un nœud de bois (1) et continuer par une série aussi longue que
possible (par exemple 10 tours) de tours d'arrimage. Ces tours (2) englobent
les deux pièces sur une certaine longueur.
2° Serrer énergiquement l'enroulement par des tours de frappe (3) qui ne
doivent pas contourner les pièces de bois, mais se maintenir entre les deux
pièces. Serrer à chaque demi-tour.
3° Terminer par un nœud de batelier (4). Pour que le brelage tienne bien serre, il faut commencer ce nœud dans
Si possible, aplanir légèrement les deux pièces de bois sur la face de contact
(voir fig. 1) et les faire chevaucher sur une assez grande longueur (1 mètre ou
davantage pour les assemblages sérieux).
1° Disposer dans le creux des deux pièces, une ganse torsadée deux ou trois
fois (comme dans fig. 1).
2° Entourer la ganse et les pièces de bois de plusieurs tours de corde
juxtaposés, faits avec le long brin (ce qui forme une sorte de fourreau de
corde).
3° Lorsque la ganse est à peu près recouverte, introduire le long brin dans la
ganse. Serrer en tirant le brin A (fig. 2).
4° Nouer ensemble par un nœud plat les deux brins libres A et B (fig. 3).
BRELAGE TRIPLE
Emploi : pour assembler des bois entre eux. Très utilises pour les constructions de camp. Ces brelages doivent
non seulement être solides, mais jolis à voir. Suivre attentivement les dessins.
L'ensemble comprend :
a) Le brêlage proprement dit. Commencer par un nœud de batelier sur le montant principal B (fig. 1). A
chaque étape, le brelage touche 3 montants (fig. 1, 2 et 3). On se retrouve alors, en tournant le brin libre autour
de B, au point de départ. On peut alors soit recommencer les mêmes passages, en doublant ou triplant, soit
passé aux tours de frappe.
b) Les tours de frappe. Destines à tendre et serrer l'ensemble, les tours de frappe ne s'enroulent pas autour
des montants mais s'appuient uniquement sur la ficelle (passages en diagonale dans les fentes entre les
montants). II faut au minimum 6 passes pour obtenir, à l'endroit comme à l'envers, le dessin représenté fig. 4.
Pour que le brelage soit réussi, il faut que tous les montants soient entourés droit, sans diagonale ni croisement
sur l'extérieur du brulage. Terminer par un nœud de batelier.
162
IV- LES FEUX
FEUX DE CAMP
Le cadre. Choisir de préférence un terrain en amphithéâtre, une prairie, une clairière, l'orée d'un bois, une
croisée de chemins, etc. Ne jamais monter un feu sous les arbres. Dégager le terrain sur lequel on bâtira le ou les
feux (balayer sur une assez grande surface les feuilles sèches et les brindilles, aiguilles de pins, etc. Les réunir en
tas pour les jeter ensuite dans le feu). Si c'est un pré, découper l'herbe en larges mottes carrées ou en bandes
qu'on roulera et qu'on disposera à l’écart en attendant de les remettre en place le feu termine.
Le bois. Partir, à plusieurs, pour ramasser une grosse provision de branches et de brindilles (bois mort, sec,
cassant, pas toujours tombé à terre - jamais de bois vert, ni de bois pourri). Débiter ce bois, le trier et le ranger
par catégories (gros rondins, branches moyennes, brindilles).
Grand feu de camp. Réunion exceptionnelle préparée soigneusement à l'avance. Déterminer le lieu exact ou
vont "être montés le ou les feux, l'emplacement réservé aux équipes, aux invités, le rectangle destiné à la réserve
de bois. Les spectateurs seront toujours placés dos au vent, pour éviter que des étincelles jaillies du feu ne
retombent dans leur direction. Entre les spectateurs et le ou les feux, prévoir une assez large surface qui sera
l'aire de jeu. Désigner un meneur de jeu. De part et d'autre du feu, disposer des seaux pleins d'eau au cas où
l'herbe, en dépit de toutes les précautions, se mettrait à flamber. Désigner un gardien du feu, capable de
l'alimenter et de le surveiller.
Petit feu de camp et feu de veillée = feux de moindre importance ; les équipes se groupent autour.
Monter le feu
1° Faire une petite pyramide de brindilles bien sèches en laissant un trou pour introduire le papier qui y sera
glissé au dernier moment.
2° Recouvrir entièrement cette pyramide de papier, sans omettre de laisser
en bas une ouverture du côté du vent (fig. 2).
3° Reconstruire une pyramide au-dessus, (branches minces puis de plus en
plus grosses), en réservant toujours l'ouverture pour le vent (fig. 3).
4° Quand l'amoncellement vous parait suffisant, bâtir autour de la dernière
pyramide le feu de camp carré (fig. 4). (Ou bien, maintenir la pyramide en
posant par-dessus 3 montants de bois assez hauts, attachés au sommet par
un fil de fer). Les allume-feu pour allumage rapide (pluie ou terrain humide).
Les préparer à l'avance. L'allume-feu sera un papier- journal roulé serré et ligoté tous les 5 cm par une ficelle
fine, à la manière d'un saucisson, puis trempé dans de la paraffine liquide. Laisser sécher 24 heures, couper tous
les 15 cm.
Le hérisson : fragment de pieu sur lequel on a soulevé des copeaux sans les détacher tout à fait ; ficher parmi
les brindilles.
163
La pelote-bouleau : fines lanières d'écorce de bouleau (1 cm. de large) enroulées en pelote. Brule comme du
celluloïd
On peut allumer le feu au moyen de torches de résine. Les gardiens du feu restent debout et abaissent lentement
la torche qu'ils tiennent à bout de bras pour la plonger dans le feu jusqu'à la mèche à enflammer. Dès que le feu
a pris, ils abandonnent la torche dans le feu.
ENTRETENIR LE FEU
Les gardiens alimentent le feu discrètement, sans jeter le bois, en le posant simplement aux endroits lèches par
les flammes. Ils ajoutent du petit bois ou des grosses branches, le plus verticalement possible pour maintenir un
feu haut. Selon l'ordonnance du programme, les gardiens du feu jetteront dans le feu une poignée de brindilles
ou un petit fagot pour raviver la flamme et éclairer une scène particulière.
Des feuilles humides créeront une atmosphère lourde et fumeuse.
COLORER LE FEU
On peut colorer les flammes en jetant dans le feu de petits sachets, prépares à l'avance et contenant :
Du camphre en poudre pour obtenir une flamme blanche.
Du noir de fumée pour une flamme rouge
Du sel marin pour une flamme jaune
Du soufre pour une flamme bleue.
Pour obtenir une lueur plus vive, mélanger ces produits a du salpêtre (en parties égales) Attention ! Ne jamais
jeter ces produits directement dans le feu. Confectionner à l'avance des sachets portant une indication
permettant d'obtenir la couleur voulue au moment opportun.
Éteindre le feu. Etaler les braises et les battre avec un gros bâton pour disperser les foyers d'étincelles.
Répandre l'eau puis rassembler les débris calcines en un petit monticule. Le lendemain, nettoyer l'emplacement,
remettre les mottes en place en prenant bien soin de les arroser.
QUELQUES CONSEILS
Construis ton feu correctement : au centre du foyer, du papier bouchonne (à défaut de la paille, de la fougère
sèche, etc.). Dispose par-dessus des brindilles en forme de pyramide, puis du bois un peu plus gros, toujours très
sec. Si tu bâtis ton feu a même le sol humide, fais d'abord un plancher de pierres ou de bois. Par temps calme,
choisis plusieurs points d'allumage. S'il y a du vent, allume sous le vent. Une fois ton feu allume, entretiens-le
régulièrement, et efforce-toi d'obtenir de bonnes braises (en choisissant ton bois - voir recto - et en utilisant de
gros rondins qui brulent sans grande flamme, mais qui donnent beaucoup de braise).
Les feux qui jettent tout de suite une grande flamme s'épuisent vite et s'éteignent. Un feu plus lent, qui fume au
début, se heurte à un plafond et a le temps de prendre.
Ne jette pas de détritus dans ton feu. Exception pour les peaux d'orange qui jettent une flamme scintillante,
crépitant et parfumée. Sauf par grand vent, n'éteins pas ton feu après un repas. Contente-toi de le couvrir de
pierres. Les cendres resteront chaudes et quelques heures plus tard, tu le ranimeras sans difficulté. Si ton bois
est mouillé, fais-le sécher au fur et à mesure a cote de ton foyer. Aie toujours une provision de bois pour au
moins un jour d'avance. Cela te permettra d'avoir un feu brillant même en cas de pluie.
Allumer un feu sous le vent
164
1° Planter une baguette obliquement en terre, dans le sens du vent (fig. 1).
2° Former sur le sol, dans l'axe de la baguette, une claie en rondins, ce qui favorisera l'aération et la montée de
la flamme (fig. 2).
3° Sur l'armature constituée par la baguette, former une sorte de hutte de branchages (fig. 3).
4° Disposer sur la claie les allume feux, puis de menus branchages en pyramide, enfin des rameaux plus épais
(fig. 3).
5° Compléter le tout en garnissant le pourtour de branchages plus épais et allumer à l'entrée de la hutte (fig. 4).
N. B. L'air doit circuler librement sous la pyramide ; mais le sommet du feu doit être bien serré.
FEUX DE CUISINE
N'allume jamais un feu découvert sans être sûr d'être en règle avec les lois forestières. Choisis un terrain
découvert, sec. Enlevé brindilles et feuilles sèches sur un rayon de 2 m. (Fais-en un tas pour allumer ton feu). Sur
pré, découpe l'herbe en larges mottes que tu enlèveras et remettras ensuite.
Feu en tranchée.
Feu de berger
Abri à bois.
Feu en étoile
Un feu de berger (foyer allume entre deux pierres plates, trois s'il y a des sautes de vent, avec la marmite en
équilibre sur les pierres - cf. fig.
1) est tout juste suffisant pour les sorties. Le camp exige une installation moins sommaire et plus pratique.
L'abri à bois. Prépare un emplacement, délimite par des piquets, ou tu classeras le bois par catégories, selon la
grosseur (bois sec, cassant, bois mort : évite le bois vert). Pose deux ou trois perches sur le sol pour isoler le bois
de l'humidité. Une barre surélevée permettra de recouvrir l'abri d'une toile imperméable pour le protéger de la
pluie et de la rosée (fig. 2). Aie toujours du bois pour un jour d'avance (en cas de pluie).
Le feu en tranchée. Si tu disposes de pierres ou de briques en quantité suffisante, tu peux les disposer en deux
petits murs parallèles formant tranchée dans le sens du vent. Pose tes marmites à cheval, bien d'aplomb sur les
briques. A défaut de pierres, creuse une tranchée et surmonte-la d'un support a marmite. Si le vent est très
violent, pose une ou plusieurs pierres en écran devant le foyer pour couper le vent. Le support aérien (barre de
bois reposant sur deux chevalets comme dans la fig. 1) sera avantageusement remplacé par deux barres de fer
parallèles, recourbées à leurs extrémités pour prendre appui sur le sol. Le fond des marmites doit être a au moins
10 cm du sol - 18 à 20 cm s'il se peut (fig. 2). La longueur des barres sera calculée pour recevoir 2 ou 3 marmites
de 35 cm de diamètre (soit 90 cm ou 130, pieds non compris).
LE FEU POLYNESIEN
Feu excellent, conserve beaucoup de braise et chauffe longtemps. Consiste en un trou assez profond
(30 cm environ) dont le fond est un peu plus large que la marmite et dont les parois sont tapissées de 4 demi-
rondins de bois vert servant à caler le récipient (fig. 1). Garnir le fond de pierres plates puis monter par-dessus
une pyramide de bois sec. Allumer et installer la marmite des que la couche de braise est suffisante (fig. 2)._
165
Alimenter le feu en introduisant du bois mort entre les demi-rondins, tout autour de la marmite. Les demi-rondins
se consument lentement et doivent être remplaces.
Construction :
1° Préparer 19 petits pieux de 55 cm environ plus 4 bâtons devant servir de traverses.
2° Dessiner au sol un fer à cheval ayant de 15 à 20 cm d'ouverture en largeur puis un second rang à 15 cm du
premier. Planter les pieux de façon à ce qu'ils aient la même hauteur (fig. 2).
3° Stabiliser l'ouvrage en fixant solidement, à 25 cm du sol, 2 barres transversales à l'avant et 2 autres barres à
la même hauteur sur la seconde ligne de pieux. Ces barres visibles en fig. 2 forment une sorte de pont.
4° Bourrer l'espace entre les piquets avec des pierres et de la terre et maçonner également le pont, puis cimenter
le muret avec de l'argile ou de la boue. La couche intérieure, en contact avec le feu, sera assez épaisse pour
protéger les piquets. Laisser sécher.
Utilisation : Le feu, entretenu par l'avant, sous le pont, se fait à l'intérieur du fer à cheval. La marmite repose
sur les piquets.
V- ABRIS DE CAMP
- placer une corde ou une barre à environ deux mètres au-dessus du sol entre deux arbres ou deux bons piquets, et à
environ deux mètres l’un de l’autre ;
- En choisissant les pieux à mettre en fourche, rassurez-vous qu’ils sont bien droits, que la tête est taillée en biseau et
le bas en pointe ; passer un grand morceau de plastique, de bâche, etc. par-dessus la barre. Les coins et les côtés
peuvent être maintenus avec des piquets de tente ou de Pierres.
Certains appentis plus élaborés peuvent avoir une structure plus solide et un toit de chaume. Pour cela on peut
166
utiliser des lattes, des longues herbes, des roseaux, des fougères, des feuilles de palmiers. Si vous avez besoin de chaleur,
l’appentis ne doit pas être trop grand. Un bon appentis accueille au plus deux personnes. Il faut toujours le construire de sorte
que son ouverture ne soit pas face au vent.
167