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techniques de
coupure des
disjoncteurs BT
Robert Morel
α : angle d’enclenchement en tension. îc : courant crête coupé. taille (d'un disjoncteur) : c'est le calibre
calibre (d'un disjoncteur) : c'est la le plus élevé que peut accepter un
Icc : courant de court-circuit.
valeur du courant nominal du boîtier de disjoncteur, il correspond au
disjoncteur, elle est fixée par le réglage Ics : pouvoir assigné de coupure de courant assigné de l'appareil.
maximal du déclencheur (protection service (exprimé en kA ou en % de τ : constante de temps.
contre les surcharges, électronique ou Icu).
u : tension à un instant t.
thermique). Icu : pouvoir assigné de coupure
ultime en court-circuit. ua : tension d’arc à un instant t.
catégorie (d'un disjoncteur) : définie
par la norme CEI 947.2 Icw : courant assigné de courte durée Ua : tension d’arc stabilisée.
A = disjoncteur non retardé sur admissible. UAC : tension Anode-Cathode de
ouverture en conditions de court- chaque arc élémentaire.
circuit ; In : courant nominal en régime
B = disjoncteur retardé sur ouverture permanent, Aeff. Ud+, Ud- : caractéristiques de
en conditions de court-circuit ≤ Icw. régénération.
Ip : courant présumé.
E : tension nominale en continu, Un : tension nominale en alternatif,
Is : courant de surcharge. Veff.
tension crête en alternatif.
r : impédance du générateur. Ur : tension de rétablissement.
ϕ : angle de déphasage tension /
courant. R, L, C : composantes totales du circuit Wa : énergie d’arc.
coupé.
i, (i0) : courant à un instant t, (à un WL0 : énergie selfique initiale pour i = i0.
instant t0). t, (t0 ) : temps, (instant initial).
ω : pulsation en alternatif,
ia : courant d’arc à un instant t. ta : durée de l’arc. (ω = 2πf = 2π/T).
L’arc électrique n’a pas été inventé ; il point chaud, d’où un phénomène de
s’est manifesté au premier physicien stagnation de l’arc pouvant créer des
Anode
qui tenta d’interrompre un circuit vapeurs métalliques. Ces vapeurs et le
parcouru par un courant. gaz ambiant vont dès lors être ionisés,
En effet, le circuit toujours selfique d’où : ion -
←
fournit suffisamment d’énergie aux ■ d’avantage d’électrons libres ;
e
électrons pour franchir la distance qui ■ création d’ions positifs qui retombent
←
e N
apparaît dans la zone de séparation sur la cathode et entretiennent son
←
ion + e
des conducteurs. échauffement ;
ion +
Le gaz présent, généralement de l’air, ■ création d’ions négatifs qui
←
est ionisé par ces électrons «pionniers» bombardant l’anode provoquent son e
←
et la création de ce plasma va dès lors e
échauffement .
faciliter le passage du courant ! L’ensemble de toute cette agitation se
Cathode
La coupure semble ainsi bien fait dans une colonne de plasma àhaute
compromise… à moins qu’une température,4 000 à 20 000 K, suivant
meilleure connaissance de ce le courant et le confinement de celle-ci. a : composition de la colonne
phénomène ne révèle des propriétés d'arc.
remarquables, voire irremplaçables.
Heureusement oui ! ses propriétés électriques
(cf. fig. 2b)
■ la plus notable est de faire apparaître Anode
ses conditions de une tension d’arc dont la valeur a :
formation ■ une partie fixe, UAC ≈ 20 à 40 V, qui
L’arc apparaît dans un milieu gazeux, apparaît dès la moindre séparation des UAC
■ par claquage diélectrique entre deux contacts (fonction des matériaux
électrodes : utilisés),
■ au-delà d’une valeur de champ ■ une partie variable,
électrique E/d, fonction de la forme des UL = 50 à 100 V/cm, quand l’arc est Cathode
électrodes, de la nature et de la densité stabilisé en allongement dans son UAC ~ 30 V à la séparation des
du gaz (d = distance entre les contexte d’équilibre pression- contacts.
électrodes). température.
■ suite à un cheminement sur un Soit une valeur totale Ua = UAC + UL. Anode
matériau isolant dégénérant dans le A noter que :
gaz ambiant. - le signe de Ua change en même
■ dès l’ouverture d’un circuit électrique temps que le signe du courant d’arc,
parcouru par un courant : même si le - la valeur du courant d’arc n’influe pas
circuit est purement résistif, une fondamentalement sur la tension d’arc,
certaine distance est nécessaire pour cela tient au fait que l’arc «travaille» à
éviter le claquage diélectrique. Et, de densité de courant (j = i/s) presque UL
plus, si le circuit est selfique, la distance constante (les sections des taches
nécessaire est plus importance, du fait anodiques et cathodiques, ainsi que
du fort L . di/dt (dû à la rapide variation celle de la colonne d’arc sont
d’intensité du courant). proportionnelles au courant, d’où par
analogie avec une résistance :
l
ses propriétés physiques U = R . i = ρ . i = ρ . l . j = «constante») ;
s Cathode
(cf. fig. 2a) ■ une énergie d’arc est produite, UL ~ 70 V/cm après allongement
Wa = ∫ ua . ia dt;
Dès la séparation de deux contacts, de l'arc.
l’un (cathode) émet des électrons, Ua = UAC + UL
l’autre (anode) les reçoit. Le ■ sil’arc est placé dans un champ
phénomène d’émission des électrons magnétique, il est soumis aux forces de b : tension de l'arc.
étant par nature énergétique, la Laplace, F = B . i . l . sin αr ; ce qui a fig. 2 : l'arc électrique, son phénomène
cathode sera chaude. Le pied d’arc r si B est
pour effet de le cintrer physique (a) et sa tension caractéristique ou
devenant ainsi thermoémissif, les perpendiculaire à i , puis de le tension d'arc Ua (b).
électrons sont majoritairement émis au déplacer transversalement.
L,r ia Ur
im t
ic c Ud -
C L,r
E
fig. 5 : l'arc en condition d'extinction.
a- sous tension continue
b : les capacités parasites E C TTR b- sous tension alternative avec Ur de
«court-circuitent» l'arc. i même signe que Ua à l'instant du zéro de
courant,
fig. 3 : extinction d'un arc électrique par fig. 4 : la tension transitoire de c- sous tension alternative avec Ur de signe
«arrachement» rétablissement, TTR opposé à Ua.
Le courant établi à la fermeture peut A ces deux extrêmes, qui seraient trop conditions d’extinction de l’arc qui
être calculé par la loi d’Ohm contraignants en exploitation, il s’est permettront la coupure du courant.
généralisée : e - R . i - L . di/dt = 0. avéré préférable d’introduire un arc Une approche progressive de la théorie
Après un régime transitoire de dans le circuit pour utiliser ses de la coupure se fait en distinguant les
fermeture le courant devient stable, dit propriétés de tension Ua et ses deux cas suivants selon que la tension
e
en régime établi, il a pour valeur I = . conditions d’extinction. Dès l’ouverture d’arc Ua est introduite dans le circuit :
R du circuit l’équation devient : ■ alors que le courant était en régime
Sur la base d’une telle loi, le courant
ne pourrait être annulé définitivement e - R . i - L. di/dt - ua = 0. établi (cf. chapître 4) ;
que si la tension «e» devient nulle, ou Ainsi, le courant sera forcé vers zéro ou ■ avant que le courant n’ait atteint la
si R devient infini. passera par zéro ; et ce sont les valeur stabilisée du courant de court-
circuit présumé (cf. chapître 5).
Par courants établis, il faut entendre en observant les courbes (Wa/W L0),
courants nominaux, courants de et (ta/τ) en fonction de (Ua/E), (cf. fig. 7).
Ua
surcharge et courants de court-circuit Ces courbes montrent :
qui ont atteint une valeur stable ■ si Ua = E alors Wa/WL0 = 2
quelconque au moment de l’ouverture seulement ! Mais le temps de coupure L
du circuit. est infini ! E, r U R
L’ouverture du circuit peut être ■ si Ua est très grand, voire infini alors :
■ soit volontaire, commandée par Wa/WL0 = 1.
l’utilisateur, indépendamment de la L’énergie d’arc est égale à l’énergie
valeur du courant ; selfique initiale, et le temps de coupure
■ soit «réflexe», par l’action d’un est quasiment nul : la puissance de
dispositif, sensible à la valeur même du l’arc Wa/ta très élevée ! ua
courant, qui commande directement ou ■ que le coude de la courbe Wa/WL0
indirectement l’ouverture du circuit. est un optimum pratique, et donc que
Pour des raisons de simplicité, les Ua
Ua
conditions de coupure sont étudiées : 1, 5 < < 2,5 est un bon compromis ;
E E
■ sous tension continue ;
alors Wa ≈ 1,2 WL0 et ta ≈ τ.
■ puis sous tension alternative.
Le coefficient 1,2 (relevé sur la courbe)
est très satisfaisant parce que proche t0 t
sous une tension continue du minimum minimorum «1» difficile à
(cf. fig. 6) atteindre.
Ua
u=E
avant ouverture : i0 = E/R sous une tension i,u
après ouverture : E - R.i - L.di/dt - ua = 0 alternative monophasée i0
Dès l’ouverture des contacts, ua évolue Ur
vers une valeur maximale Ua. u = E . sin ωt
ia
La loi d’Ohm généralisée montre que le i = I0. cos (ωt + ϕ), avec
courant ne pourra être forcé vers «0» L.ω
que si ua devient supérieur à E. Sinon, cos ϕ =
celui-ci évoluera vers : (L . ω ) 2 + R2
i’0 = (E - Ua)/R, non nulle. t0 ta t
Dans le but de couper le courant, il est et I 0 = E (L . ω ) 2
+R
2
fig. 6
dès lors plus simple et suffisamment
démonstratif de considérer cette
tension d'arc comme une fonction
échelon, ua = Ua pour t > t0, Wa ta
(t0 = instant où ua = E). W L0
___ τ
__
Le calcul complet donne alors : 2 2
−t
E Ua Ua
ia = − 1− e τ et t a = τ Log
R R Ua −E 1,5 1,5
Wa
en considérant qu’il y a coupure dès WL0
___
l’instant où le courant passe par zéro
(un courant «négatif» qui serait dû à la 1 1
prépondérance du Ua par rapport à Ur ta
n’ayant aucun sens physique). τ
__
Le calcul de l’intégrale : 0,5 0,5
ta
Wa =
∫τ u
0
a . i a . dt donne
0,2 Ua
1 1,5 2 3 5 10 E
__
Ua Ua Ua
Wa = Li0 2 2
1
1+ 1− Log
2 E E Ua − E «optimum»
L’interprétation de cette expression est fig. 7 : courbes Wa/WL0 et ta /τ.
2
plus aisée en posant WL0 = (1/2 L.i0 ), et
i,u i1 0
Ua+
Ur
i Ua(t)
N
IUaI Ua
t i2 i3
i1 = 0 N" N'
Ua - i2 = i 3 Un
t t0 ta N' et N" = Neutre flottant
fig. 12 10 ms
asymétrie vraie
u
voie 1
40 kA
t I1
«α »
a voie 4
205 V
V1
i
voie 2 quasi-symétrie
i «symétrique»
40 kA
I2
voie 5
α=ϕ t 204 V
V2
b
voie 3 petite boucle
40 kA
i
I3
i «asymétrique»
voie 6
204 V
V3
t
α=0
ondes de tension ondes de courant
c
fig. 13 fig. 14 : oscillogrammes d'une coupure d'un circuit d'essais sous une tension alternative triphasée.
1 Ua Ua −Un R.i0
triphasée (cf. fig. 14) Wa ≈ L.i0 2 2 1− Log 1+
Le courant dans chaque phase peut 2 R.i0 R.i0 Ua −Un
donner lieu aux mêmes cas particuliers
(symétrique et asymétrique) qu’en Ua
monophasé. De toute façon, quelque u
soit α il y a presque toujours :
■ une phase en régime quasi-
Ur Ip
symétrique, Ua
■ une phase en régime quasi- Ip
asymétrique,
■ la dernière phase étant dite en
i0
«petite boucle».
t ic
b
coupure avec limitation τ t
Il est entendu par cette expression, que
des dispositions sont prises pour
empêcher le courant de court-circuit
d’atteindre la valeur crête maximale de i
son courant présumé (cf. fig. 15a). di = 0
ua
L’enjeu pratique est important et îc dt
souvent indispensable pour éviter des
dégâts dans l’installation.
di < 0 Ua
Cette limitation ne sera obtenue grâce dt
à l’arc que si sa tension d’arc devient E
rapidement plus grande que la tension
du réseau et s’y maintient (cf. fig. 15b). t
En effet, la loi d’ohm, c t0 t
di
e − R.i − L − Ua = 0 , permet de définir fig. 15 fig. 16
dt
1,2
k=1 i
sous une tension
alternative triphasée 1
0,95 k = 0,9
ip
Deux cas sont à considérer : 0,85 k = 0,8
er 0,75
1 cas : ouverture indépendante des
pôles. k = 0,7
Chaque phase fait apparaître une ia
0,5
tension d’arc en fonction du courant qui k = 0,6
la traverse. (cf. fig. 19) 0,3 k = 0,5
En première approche, tout se passe 0,2
comme si : t
■ une des phases coupe en régime
k = 0,25 i p «petite boucle»
0
symétrique monophasé mais dont le 1 1,5 2 2,5 3 Ua
rétablissement en tension se fait sous E
__ c
une tension semi-composée ;
■ enfin, les deux autres phases
assurent une coupure en biphasé d’une fig. 17 fig. 18
«queue de courant».
1 ms
i p1
voie 1 I1
20 kA
V1
voie 4
200 V
I2
voie 2
20 kA ip2
voie 5 V2
200 V
voie 3 I3
20 kA
voie 6 V3
200 V
fig. 19 : oscillogrammes d'une coupure d'un court-circuit d'essais sous une tension triphasée, avec ouverture indépendante des pôles.
i
ip
ÀÀÀÀÀ
,,,,,
@@@@@
élément fusible
,,,,,
@@@@@
ÀÀÀÀÀ t pa t
,,,,,
@@@@@
ÀÀÀÀÀ
,,,,,
@@@@@
ÀÀÀÀÀ
silice U
Ua
,,,,,
@@@@@
ÀÀÀÀÀ
,,,,,
@@@@@
ÀÀÀÀÀ
enveloppe isolante
Ur
dispositif de raccordement
ia
Un disjoncteur (cf. fig. 21) est un Conduire le courant une surintensité : il s’en suit une
appareil de connexion capable de Cette fonction passive nécessite des ouverture automatique et définitive du
fermer et d’interrompre un circuit quel précautions constructives, pour avoir disjoncteur, même si l’organe de
que soit le courant jusqu’à son tout à la fois un échauffement admissible manœuvre est maintenu sur la position
Pouvoir de coupure ultime : Icu et une possibilité d’ouverture rapide. «fermé».
(cf. norme CEI 947-2). Et en plus, si le disjoncteur est sélectif ■ par action d’un déclencheur auxiliaire
Bien que sa fonction essentielle soit la il peut nécessiter une tenue électro- sur le mécanisme :
coupure des courants de court-circuit dynamique élevée pour accepter les Dispositifs à manque de tension, à
et de surcharge par action «réflexe» à courants de court-circuit pendant la mise sous tension, à courant
propre courant, il permet aussi par une durée de sélectivité, nécessaire au différentiel…
action volontaire extérieure, les fonctionnement des appareils aval. L’ouverture est automatique et
coupures des courants de surcharge et Ouvrir le circuit, couper le courant définitive, le courant ayant une valeur
des courants «normaux», (d’emploi et quelconque à cet instant.
■ par action volontaire sur le
plus petits). De plus, après toute Assurer le sectionnement
mécanisme, manuelle ou
ouverture il assure un isolement en Quand le disjoncteur est ouvert, un
télécommandée ; le courant à couper
tension du circuit coupé. niveau d’isolement est requis entre les
peut être quelconque.
La conception d’un disjoncteur pouvant parties «sous tension» et «hors
■ par l’action réflexe sur le mécanisme,
réunir dans un même boîtier toutes ces tension».
provoquée par le déclencheur suite à
fonctions a conduit à adopter des
solutions spécifiques quant aux :
■ mécanismes de fermeture/ouverture ;
■ déclencheurs ;
■ circuits électriques des pôles ;
■ éléments de coupure (contacts,
chambre de coupure,…).
Ce chapitre est une analyse de ses
fonctions, ses technologies, et ses
performances.
ses fonctions
Fermer le circuit
Par action sur le mécanisme, dès le
moindre contact, le ou les récepteurs
sont alimentés en courant ; à la mise
sous tension certains absorbent des
courants bien supérieurs à In (exemple :
moteur 7 à 8 In pendant quelques
secondes). Pour que ces surintensités
ne donnent pas lieu à des phénomènes
néfastes pour la zone de contact
(érosion due aux arcs), l’accostage à la
fermeture doit être brusque pour des
valeurs ≥ 100 A .
Aussi, pour convenir à tous les cas
usuels, les disjoncteurs doivent pouvoir
établir des courants de 15 à 20 fois
supérieurs à leur intensité nominale.
La réalisation de cette fonction requiert
des spécificités, car un disjoncteur doit
toujours être prêt à rouvrir en cas de
défaut dans l’installation, y compris
pendant ou très peu de temps après fig. 21 : coupe d'un disjoncteur BT industriel 400 A.
sa fermeture!
,,,,
Les effets de répulsion peuvent être a a
Fr
renforcés par la mise en œuvre de
,
Fm ouverture Fm
circuits magnétiques :
Fm
■ avec des effets proportionnels au
i i
carré du courant :
- circuit avaleur en U (cf. fig. 25a ),
- circuit expulseur en U (cf. fig. 25b), i i
■ avec des effets proportionnels à la
pente du courant (di/dt) donc b Fm Fm
Fm ouverture
b
i
,,,,,
Fr (i/2) Fr
,
i i
,
i i
Fm
i
a c
Fr (i/2) Fr
extracteur c ouverture
i Fm
Fr
Fm i2
i i i
1/3 i2
A
Fm
,,,,
,,,,
2/3 i i
i fig. 24 : principe de répulsion des contacts :
a : à simple boucle de répulsion ; fig. 25 : dispositif magnétiques de répulsion
b
b : à double répulsion (souvent réalisé par des contacts :
i un double «contact») ; a : circuit avaleur en U ;
fig. 23 : renforcement de la tenue c : à «extracteur», un noyau magnétique b : circuit expulseur en U ;
électrodynamique des contacts. pousse ou tire le contact mobile. c : répulsion à fort di/dt.
i
a
contact
mobile
contact
fixe
b
fig. 26 : les séparateurs placés dans les
chambres de coupure facilitent la coupure. fig. 27 : gamme de disjoncteurs Basse Tension Merlin Gerin.
,
norme CEI 947-2. Ces disjoncteurs
doivent couper très rapidement le
courant de défaut, et limiter fortement
les courants de court-circuit. chambre de coupure
■ la deuxième, la sélectivité
chronométrique, est réalisée avec les
disjoncteurs de catégorie B. Ces
disjoncteurs, généralement placés en joue gazogène
tête d'installation, doivent supporter le
passage des courants de défaut établis contact mobile
et donc avoir une forte tenue enveloppe
électrodynamique.
barreau
Une forte limitation du courant de
court-circuit
(voir aussi le Cahier Technique n° 163)
,,
,,,
Elle est surtout recherchée pour les
disjoncteurs de taille inférieure ou égale circuit magnétique
à 630 A.
Ceux-ci développent une tension d'arc raccordement déclencheur
de l'ordre de 600 à 900 V dans des
petits volumes. Une telle tension
s'obtient plus aisément avec des fig. 28 : enceinte de coupure d'un disjoncteur BT à contact rotatif (Compact NS - Merlin Gerin).
systèmes à double coupure (par
combinaison des schémas des figures
,
, ,,
24b et 25b), et la mise en œuvre d'un
,,,
,,
,
corne d'arc
contact mobile de type rotatif qui offre
[\àJJ
LMNOPQRSTUVWXYZEFG
KK
00H
I<=>?##
l'avantage supplémentaire de faciliter la contacts
,,
++
**
))
()*+,((
''
&&
%%
$$
55
44
33
229:;<=>-./0123
fabrication d'une enceinte par pole fugitifs chambre de
coupure
(cf. fig. 28).
Couper "100 kA" en 2,5 ms est ainsi contacts
//
..
--
,,
++
**))
((
''
&&
%%
$$
devenu possible avec un disjoncteur de principaux à
,,,
,,,
la taille 250 A. base d'argent
arbre des pôles
Une forte tenue électrodynamique
actionné par le
Elle est recherchée pour les mécanisme
disjoncteurs de taille égale ou type O - FO
supérieure à 800 A. plage
supérieure
Cet objectif nécessite un principe de
compensation des efforts
électromagnétiques plus aisé à
résoudre avec une simple coupure plage
(schéma 23 b) d'autant plus que la inférieure
grande ouverture (distance entre les
contacts) permet d'obtenir également cage polaire
une tension d'arc élevée de 600 à transformateur de en isolant
900 V. courant branché
C'est ainsi qu'un disjoncteur d'une taille au déclencheur
de 3200 A coupe "100 kA" en 15 ms électronique
(sans retard au déclenchement), mais fig. 29 : enceinte de coupure d'un disjoncteur BT de forte tenue électrodynamique
peut aussi supporter 75 kA pendant 3 s (Masterpact - Merlin Gerin)
(cf. fig. 29).
7. conclusion
8. bibliographie