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L2 Mathématiques
1 Fonctions périodiques
Fonctions à valeurs complexes
Fonctions de classe C k par morceaux
Période et pulsation
2 Coefficients de Fourier
Polynômes trigonométriques
Produit scalaire hermitien
Définition.
Soit N ∈ N. On appelle polynôme trigonométrique de degré N les éléments de
Tn =VectC (en , n ∈ Z, |n| � N), c’est-à-dire les fonctions f : R → C de la forme
N
� N
�
∀ x ∈ R, f (x) = cn en (x) = cn einωx ,
n=−N n=−N
avec
∀ n ∈ {0, . . . , N}, an = cn + c−n , bn = i(cn − c−n ).
s’écrit encore
N
�
∀ x ∈ R, f (x) = cn einωx ,
n=−N
avec
1 1
∀ n ∈ {0 . . . , N}, cn = (an − ibn ), c−n = (an + ibn ).
2 2
où on a posé b0 = 0.
f (t + ) + f (t − )
∀ t ∈ R, = f (t).
2
Remarques.
Une fonction f : R → C T -périodique est dans D si et seulement si elle est
continue sur [0, T ] sauf éventuellement en un nombre fini de points en
lesquels elle admet une limite à droite et à gauche et où sa valeur est leur
moyenne arithmétique.
L’espace D contient le sous-espace des fonctions T -périodiques et continues.
Pour tout entier N ∈ N, TN est un sous-espace de D.
f (t + ) + f (t − )
∀ t ∈ R, = f (t).
2
Remarques.
Une fonction f : R → C T -périodique est dans D si et seulement si elle est
continue sur [0, T ] sauf éventuellement en un nombre fini de points en
lesquels elle admet une limite à droite et à gauche et où sa valeur est leur
moyenne arithmétique.
L’espace D contient le sous-espace des fonctions T -périodiques et continues.
Pour tout entier N ∈ N, TN est un sous-espace de D.
Proposition.
L’application (f , g ) �→ �f , g � est un produit scalaire hermitien sur DT .
Proposition.
La famille de polynômes trigonométriques élémentaires (en )n∈Z, |n|�N est une base
orthonormée de TN pour le produit scalaire �·, ·�.
Proposition.
L’application (f , g ) �→ �f , g � est un produit scalaire hermitien sur DT .
Proposition.
L’application (f , g ) �→ �f , g � est un produit scalaire hermitien sur DT .
Proposition.
La famille de polynômes trigonométriques élémentaires (en )n∈Z, |n|�N est une base
orthonormée de TN pour le produit scalaire �·, ·�.
Proposition.
L’application (f , g ) �→ �f , g � est un produit scalaire hermitien sur DT .
Proposition.
�N
Si f ∈ D, alors p(f ) = n=−N �f , en � en ∈ TN et f − p(f ) ∈ TN⊥ .
Corollaire.
On a D = TN ⊕ TN⊥ et, pour f ∈ D, p(f ) est le projeté orthogonal de f sur le
sous-espace TN .
Proposition.
�N
Si f ∈ D, alors p(f ) = n=−N �f , en � en ∈ TN et f − p(f ) ∈ TN⊥ .
Corollaire.
On a D = TN ⊕ TN⊥ et, pour f ∈ D, p(f ) est le projeté orthogonal de f sur le
sous-espace TN .
Proposition.
Les coefficients de Fourier (cn (f ))n∈Z , (an (f ))n∈N et (bn (f ))n∈N sont liés par les
relations suivantes.
et
( Suites et séries de fonctions ) Séries de Fourier L2 Mathématiques 11 / 9
Coefficients de Fourier
Coefficients de Fourier
Soit f ∈ D. On appelle
� série de Fourier associée à f la série de fonctions
trigonométriques cn (f )en . Plus précisément, il s’agit de la suite des sommes
�N
partielles (SN (f ))N∈N définies par SN (f ) = n=−N cn (f )en , à savoir
N
�
SN (f ) : t �→ cn (f )einωt .
n=−N
a0 (f ) �N �N
On peut encore écrire SN (f ) = 2 + n=1 an (f )αn + n=1 bn (f )βn , c’est-à-dire
N
� N
�
SN (f ) : t �→ an (f ) cos(nωt) + bn (f ) sin(nωt).
n=0 n=1