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Dennis Hart Mahan (Mă-hăn) [məˈhæn] 1 (2 avril 1802 – 16 septembre 1871) est un théoricien

militaire américain, ingénieur civil et professeur à l'Académie militaire des États-Unis à West
Point de 1824 à 1871. Il est le père de l'historien et théoricien naval américain, le contre-
amiral Alfred Thayer Mahan.
Originaire de New York, Mahan grandit et fait ses études à Norfolk, en Virginie. Il est diplômé en
1824 de l'Académie militaire des États-Unis ; classé premier de sa classe, son classement
académique lui vaut d'être nommé au United States Army Corps of Engineers. Les compétences
en mathématiques et en ingénierie de Mahan sont reconnues par ses instructeurs et le
surintendant, Sylvanus Thayer, et il a commencé à enseigner des cours en tant que professeur
adjoint par intérim au cours de sa troisième année en tant qu'étudiant.
Mahan reçoit une formation d'ingénieur militaire lors d'un long voyage en Europe, notamment à
l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Il démissionne de sa commission en 1832
pour devenir président du département d'ingénierie de West Point, et il est resté à l'école militaire
jusqu'à sa mort. Mahan enseigné à de nombreux chefs militaires qui ont servi de chaque côté
pendant la guerre civile américaine, et ses nombreux écrits sur le génie militaire, les fortifications
et la stratégie sont devenus une lecture obligatoire parmi les professionnels militaires pendant
la Première Guerre mondiale.
Dans ses dernières années, Mahan commence à souffrir de problèmes de santé, sa capacité à
enseigner s'en retrouve diminué2. En 1871, l'équipe de West Point lui recommande de prendre sa
retraite3. Le 16 septembre 1871, Mahan commence un voyage en bateau à vapeur sur la rivière
Hudson à New York, avec l'intention de consulter son médecin2. De plus en plus désemparé à
l'idée de prendre sa retraite, il se suicide en sautant dans la roue à aubes du bateau2. Il est
enterré au cimetière de West Point2.

• Alfred Thayer Mahan (1840-1914)


• Marie Mahan (1842-1891)
• Hélène Candace Mahan (1843-1846)
• Frédéric Auguste Mahan (1847-1918)
• Dennis Hart Mahan (1849-1925)
• Jane Leigh Mahan (1852-1945)

Bibliographie[modifier | modifier le code]


• A Treatise on Field Fortification (1836)
• Elementary Course of Civil Engineering (1837; revised 1868)
• Elementary Treatise on Advanced-Guard, Out-posts, and Detachment Service of Troops, and
the Manner of Posting and Handling Them in Presence of an Enemy (colloquially known as
"Out-posts", 1847; revised, 1862)
• Summary on the Cause of Permanent Fortifications and of the Attack and Defense of
Permanent Works (1850)
• Elementary Treatise on Industrial Drawing (1853)
• Editor, with additions, the American edition of Mosely's Mechanical Principles of Engineering
and Architecture (1856)
• Descriptive Geometry, as applied to the Drawing of Fortifications and Stereometry (1864)
• An Elementary Course on Military Engineering Field Fortifications, Military Mining, and Siege
Operations (1865)
• Permanent Fortifications (1867)

lfred Thayer Mahan, plus connu sous le nom d'Alfred Mahan ou celui d'Alfred T. Mahan, né
le 27 septembre 1840 à West Point (État de New York), mort le 1er décembre 1914, est un officier
de marine, historien et stratège naval américain.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils du réputé professeur de tactique à West Point Dennis Hart Mahan1, il sert dans l’US Navy
durant la guerre de Sécession puis devient président du Naval War
College de Newport au Rhode Island.
Mahan est surtout reconnu pour son influence sur la doctrine maritime des États-Unis. Son
ouvrage The Influence of Sea Power upon History, 1660-17832 (1890) a été le plus influent de
son époque en matière de stratégie militaire et de politique étrangère et insistait sur la nécessité
que Les Américains développent une marine puissante.
En 1902, il devient président de l’American Historical Association et se retire avec le grade
de contre-amiral en 1906.
C'est lui popularisa en 1902 3, dans un article de la National Review (en), publiée à Londres, le
terme de Moyen-Orient.

Théories[modifier | modifier le code]


Dans ses livres, Mahan tâchait d’expliquer d’où provenait la grandeur de l’Empire britannique. Il
affirma en trouver la réponse dans l’acquisition britannique de la suprématie maritime. Les
Britanniques avaient réussi à s’assurer en même temps un commerce extérieur prospère qui les
enrichissait, une marine marchande florissante pour effectuer ce commerce, une marine de
guerre puissante pour veiller à la défense des bateaux de commerce partout dans le monde, une
série de bases maritimes où les navires pouvaient se ravitailler ou être réparés, et enfin un
empire qui fournissait les matières premières nécessaires à l’industrie et constituait un marché de
consommation pour les produits finis.
Ces cinq éléments apparaissaient à Mahan à la fois complémentaires et indispensables pour
assurer la puissance et la prospérité. Sans eux, les nations restent en retard dans la marche de
la civilisation. Les Américains devaient donc en tirer la leçon.
Mahan se rendait parfaitement compte qu’il n’était pas possible de rivaliser sur le champ avec les
Britanniques. L’acquisition de colonies n’était que la dernière étape à envisager dans ce
processus, le gouvernement américain devant d’abord acquérir une flotte de guerre susceptible
de contrôler les océans autour des États-Unis. Ensuite, il lui fallait empêcher d’éventuels ennemis
d’avoir accès à certains sites stratégiques à proximité des zones à défendre. Enfin, il devait
occuper des positions sur les principales routes maritimes du globe.
Jusqu'à la fin de sa vie, Mahan ne parvint pas à adapter ses théories à l'importance grandissante
du rôle des sous-marins dont les progrès dans le développement laissaient pourtant envisager le
rôle clé qui allait leur être attribué pendant les deux Guerres mondiales.
Mahan ne recommandait pas l’annexion de n’importe quel territoire et n’était pas partisan de
l’acquisition de Guam, des Philippines ou d’aucune autre île à l’ouest d'Hawaii. Dans
les Caraïbes, il était médiocrement intéressé par Cuba, Haïti et Porto Rico, îles fortement
peuplées. Il préférait l’acquisition d'Hawaii et de l’une des Indes occidentales danoises, le
contrôle de la zone d’un canal du Panama et la location d’un port en Amérique latine.

Influence

MIKHAÏL NAIMY – LE LIVRE DE MIRDAD


VDE CD-1291/1292
MIKHAÏL NAIMY – LE LIVRE DE MIRDAD
CD 1 : L’histoire du livre : une quête – La parole créatrice – L’équilibre parfait –
L’homme né dans la forge du monde – Le chemin vers la vie sans douleur – L’Amour
est une nécessité – La parole est au mieux un pur mensonge – La prière – La roue
du temps, sa jante et son axe. CD 2 : Ou allons-nous après la mort ? – De l’alliance
de l’homme et de la femme – Du respect de la vie – Tuer pour manger ? – Entre ciel
et enfer – La véritable liberté – Le rêve de Micayon – La grande nostalgie.

Gilles Tschudi, conteur. Jean FROIDEVAUX compositeur. Jahnke Ruth, harpe –


Fabienne Sulser-Erismann, flûte – Angelika Aebli et Edy Zahnd, clarinette. Ce
livre audio est édité par la Librairie Pentagramme (Caux/Montreux).
Mīḫāˀīl Nuˁayma (arabe : ‫)ﻣﻳﺧﺎﺋﻳﻝ ﻧﻌﻳﻣﺔ‬, né le 17 octobre 1889 et mort le 28 février 1988 (à
98 ans) à Beyrouth, est un écrivain et poète libanais.
Il poursuit des études ecclésiastiques au séminaire russe de Nazareth, puis à Poltava1. En 1911,
il se rend aux États-Unis, où il s'installe jusqu'en 1931, y devenant ainsi un des plus brillants
représentants de la diaspora arabe dans ce pays1. Il rentre au Liban, à Baskinta, en 19321. Il
meurt finalement le 1er mars 1988 à Beyrouth d'une pneumonie.
Pour ses études universitaires, il a vécu à Rennes, en France, 4 mois en 19192. Il parle aussi de
ce séjour à Rennes dans son livre de mémoire, Sab'oun (p.126).

Quatre membres de la Ligue de la plume en 1920 : Nassib


Arida, Gibran Khalil Gibran, Abdelmassih Haddad et Mikhail Naimy.
Comme son maître et ami Gibran Khalil Gibran, Naimy souhaitait que le monde arabe réalisât
une « synthèse de la civilisation spirituelle de l'Orient et de la civilisation matérielle de
l'Occident »1. Dans son ouvrage de critique littéraire, Al-Ghirbal (Le Crible) (1923), il définit ainsi
sa propre conception de la poésie : « Elle doit exprimer ce que voit le regard intérieur du poète et
ce qui mûrit en son cœur, au point de devenir une réalité objective dans sa vie »1. Naimy a écrit
un total de 99 livres. Personnalité littéraire importante du Liban et du Moyen-Orient, son œuvre
principale reste Le Livre de Mirdad3.
e Moyen-Orient est, pour les Occidentaux, une région comprise entre la rive orientale de la mer
Méditerranée et la ligne tracée par la frontière entre l'Iran et le Pakistan. Le Moyen-Orient fait
partie de l'Asie de l'Ouest avec la Turquie asiatique, la Transcaucasie et
le Sinaï égyptien. Proche-Orient et Moyen-Orient ne désignent pas deux espaces géographiques
clairement séparés, comme si, en allant vers l'est, on voyait se succéder le Proche-Orient et le
Moyen-Orient avant d'atteindre l'Extrême-Orient. Ces termes désignent un même espace défini,
au tournant des XIXe et XXe siècles, par le Foreign Office britannique comme le Middle East, et par
le Quai d'Orsay français comme le Proche-Orient.
L'espace concerné comprend au moins le Croissant
fertile (Jordanie, Irak, Israël, Palestine, Syrie, Turquie et Liban), la péninsule arabique (Arabie
saoudite, Yémen, Oman, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Koweït) et la vallée
du Nil (Égypte). On y ajoute parfois la République islamique d'Iran, le Pakistan et
l'Afghanistan (héritage de la définition de l'Empire britannique). Les États-Unis n'hésitent pas à y
inclure les États du Maghreb (Tunisie, Maroc, Algérie, Mauritanie, Libye), comme le montre le
projet de « Grand Moyen-Orient »1.
Cet espace abrite plusieurs groupes culturels et ethniques, incluant la
culture perse, arabe, turque, kurde, arménienne, et israélienne. Les trois principaux groupes
linguistiques sont les langues iraniennes, les langues turques et les langues sémitiques (dont
l'arabe, l'amharique et l'hébreu). La définition du Moyen-Orient, à la fois établie dans les livres de
référence et communément utilisée, définit la région comme « les nations de l'Asie du Sud-Ouest,
de l'Iran à l'Égypte ». En conséquence, l'Égypte, avec sa péninsule du Sinaï en Asie, est
habituellement considérée comme faisant partie du Moyen-Orient.
La première occurrence de cette expression est parfois attribuée au théoricien
militaire américain Alfred Mahan en 1902Note 1.
La notion géopolitique de « Moyen-Orient » a été forgée par les Européens à la fin du XIXe et au
début du XXe siècle2. Ethnocentrée3, elle est liée à un projet de domination européenne sur l'Asie,
qui aboutit à une division en trois grandes régions de ce continent : Extrême-Orient (première
notion à apparaître), Moyen-Orient et Proche-Orient2. Les premières occurrences de « Moyen-
Orient » s'inscrivent dans un contexte de rivalité entre les impérialismes britannique et russe2.
Chercheur en relations internationales, David Cumin note que le découpage équivalent de
l'Occident en un « Extrême-Occident », un « Moyen-Occident » et un « Proche-Occident », qui
refléterait le point de vue des Orientaux, n'a pas cours4.
Avant la Première Guerre mondiale, Near East (« Proche-Orient ») était utilisé en anglais pour
parler des Balkans et de l'Empire ottoman, tandis que le terme Middle East (« Moyen-Orient »)
faisait référence à l'Iran, l'Afghanistan, le Turkménistan et le Caucase. En revanche, Far
East (traduit à peu près par « Extrême-Orient ») faisait référence aux pays de l'Asie de l'Est, à
la Chine, au Japon, à la Corée, à Taïwan, etc.
Avec l'irruption des États-Unis sur la scène européenne en 1917, le terme de Near East a été
largement écarté de l'usage courant : vu de Washington, Istanbul ou Beyrouth n'ont rien de
« proche ». L'expression « Moyen-Orient » (« Middle East ») a été appliquée aux nouveaux États
formés à la suite du démantèlement de l'Empire ottoman. Cependant, l'usage de « Proche-
Orient » (« Near East ») est maintenu dans plusieurs disciplines universitaires, dont
l'archéologie et l'histoire ancienne, où il décrit un espace identique à celui désigné par le terme
« Middle East » ; auparavant, il n'était pas utilisé par ces disciplines. Ce terme[pas clair] est apparu
quand la France et le Royaume-Uni ont obtenu du mandat de la Société des
Nations d'administrer les terres allemandes et ottomanes après la Première Guerre mondiale.
Les Français, en particulier les universitaires et certains journaux comme Le Monde, ont gardé
l'habitude de distinguer un Proche-Orient méditerranéen et un Moyen-Orient général (à
l'anglaise) ou plus restreint autour du golfe Persique.

Autres appellations[modifier | modifier le code]


L'ambiguïté de l'expression «Moyen-Orient» gêne certains géographes, qui ont essayé de
populariser « Asie du Sud-Ouest » (« Southwest Asia ») comme alternative, sans grand succès.
D'autres termes ont fait leur apparition comme « Asie de l'Ouest » (« West Asia »), lequel est
devenu le terme d'usage en Inde, à la fois par le gouvernement et les médias.
Le « monde arabe » est utilisé dans certains contextes, mais il n'est pas un équivalent de Moyen-
Orient : il n'inclut pas les populations non-arabes du Moyen-Orient telles que les Turcs,
les Iraniens, les Kurdes, la majorité des Israéliens.
Le « Moyen-Orient – Afrique du Nord » (Middle East-North Africa [MENA]), terme parfois utilisé,
comprend la zone allant du Maroc à l'Iran. Le terme similaire le plus répandu est le « Grand
Moyen-Orient » (Greater Middle East). Il est parfois utilisé, bien qu'il soit vague. Il correspond à
une histoire commune des empires et des civilisations incluant la civilisation gréco-
romaine méditerranéenne et les Perses aussi bien que la vaste civilisation arabe et les premières
régions dans lesquelles les Turcs musulmans se sont installés. Cela peut comprendre l'Afrique
du Nord et la Turquie jusqu'à l'Ouest du Pakistan et l'Est de l'Afghanistan.
Le Moyen-Orient correspond à la zone géographique5 comprise entre la rive orientale de la mer
Méditerranée : le bassin Levantin, à l'ouest ; la ligne tracée par la frontière entre l'Iran d'une part,
le Pakistan et l'Afghanistan d'autre part, à l'est ; les frontières de la Turquie et de l'Iran avec les
pays du Caucase, ainsi que de la Turquie avec la Bulgarie et la Grèce au nord ; les frontières
respectivement terrestres de l'Égypte et maritimes du Yémen et d'Oman au sud. Le Moyen-Orient
s'étend donc à la fois en Asie, sur les plateaux iranien et anatolien et sur l'ensemble de
la péninsule Arabique ; en Europe, avec la partie européenne de la Turquie : la Thrace
orientale et en Afrique avec la partie africaine de l'Égypte.
Cet espace de plus de 7 millions de km 2 regroupe différentes civilisations qui se sont
développées au cours des siècles ; parmi elles, les Arabes, Perses, Turcs et Kurdes forment les
groupes ethniques les plus importants présents dans la région6. Ce critère ne permet cependant
pas de tracer de délimitations puisque l'on retrouve ces civilisations bien au-delà des frontières
des nations moyen-orientales : les Arabes sont également présents dans toute la partie nord de
l'Afrique, les Perses, jusqu'au sous-continent indien et les Turcs, en Asie centrale.
Le Moyen-Orient n'est pas non plus uni politiquement ou culturellement, les structures supra-
étatiques, regroupés autour de centres d'intérêt divers (pétrole, commerce, religion, etc.) n'ont
qu'une influence limitée et s'étendent souvent au-delà de la région7.
Les États du Moyen-Orient peuvent être répartis selon leur position géographique :

• Les États du Proche-Orient ou levantins bordant la mer


Méditerranée : Chypre, Égypte, Irak, Israël, Jordanie, Liban, Syrie et Turquie.
• Les États de la péninsule Arabique entre mer Rouge et golfe Persique: Arabie
saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar et Yémen.
• L'Iran est au nord du golfe Persique et s'étire entre l'Anatolie, la mer Caspienne et l'océan
Indien.
• On peut également citer les entités au statut contesté : Chypre du Nord (à majorité turque
et chypriote turque), la Palestine divisées en deux entités (Gaza et Cisjordanie) et
le Kurdistan qui s'étend sur quatre États dans lesquels les Kurdes possèdent des statuts
divers .
• Voir la carte administrative
• Voir la carte topographique
Arabie saoudite

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