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Les fumées de tir sont les fumées produites par la mise à feu de dispositifs pyrotechniques (au
sens large, c'est-à-dire allant du tir d'une fusée à celui d'une munition de canon, de fusil, ou
pistolet) en passant par les tirs d'explosifs. Il s'agit notamment des fumées qui se dégagent du
canon d'une arme à feu, ou d'une arme de tir à air comprimé et par extension ou de
certains fumigènes1. En raison de la toxicité intrinsèque des munitions, carburants de fusées et
fumigènes, la plupart des fumées de tir présentent une toxicité significative, notamment en cas
d'exposition chronique, et « étant donné que les émissions produites par les armes à feu sont
éjectées au niveau de la zone de respiration du tireur, ces derniers peuvent être fortement
exposés aux gaz et matières particulaires produites par des tirs »2, y compris dans certains chars
d'assaut en dépit du système d'aération et refroidissement du canon3. Leur dangerosité semble
avoir augmenté depuis l'invention de l'amorce au mercure et depuis le début de la Première
Guerre mondiale, époque où les moyens de guerre ont été industrialisés. Les données
toxicologiques publiées montrent que « les effets sanitaires néfastes causés par les particules
atmosphériques ainsi que celles issues du monde de la pyrotechnie sont partiellement
déterminés par leur granulométrie, par leur composition chimique et organique ainsi que par leurs
propriétés oxydantes et inflammatoires intrinsèques »1 et qu'ils ont été sous-estimés. Certains
personnel (civils et militaire), chasseurs ou pratiquants de ball-trap, pratiquant de tir sportif,
entraineurs de tir y sont couramment exposés dans le cadre professionnel et/ou de loisirs (club et
concours de tir, même pour les petits calibres4). M
Explosion
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Une explosion est une augmentation rapide de volume et une libération d'énergie,
généralement avec génération de hautes températures et de gaz et de lumière. Plus
cette transformation s'effectue rapidement, plus la matière résultante se trouve en
surpression ; en se détendant jusqu'à l'équilibre avec la pression atmosphérique, elle
crée un souffle déflagrant ou détonant, selon sa vitesse, et une émission de bruit.
•
• le sanskrit védique avait une consonne fricative bilabiale sourde (/ɸ/, Upamādhamīya) et
une consonne fricative vélaire sourde (/x/, jihvāmūlīya) — qu'il a utilisées jusqu'à ce que le
souffle visarga apparaisse devant les consonnes sourdes labiales et vélaires respectivement.
Les deux ont été perdues en sanskrit classique ;
• le sanskrit védique avait une consonne spirante latérale rétroflexe voisée (/ɭ/), qui a été
perdue dans le sanskrit classique ;
• nombreuses formes parallèles et irrégularités, que le sanskrit classique a nivelé ;
• flexions nominale et pronominale plus développées ;
• plus[pas clair] de formes de participes et de gérondifs ;
• utilisation fréquente d'un subjonctif absent du sanskrit classique ;
• douze formes d'infinitifs, contre une en sanskrit classique ;
• présence d'un accent de hauteur ; aujourd'hui, l'accent de hauteur peut être entendu
seulement dans les chants védiques traditionnels ;
• règles de sandhi moins contraignantes, etc. ;
• le sanskrit classique a aussi emprunté de nombreux mots aux langues dravidiennes.
Une forme tardive du védique, déjà évoluée (on note la disparition du subjonctif, par exemple),
forme un sanskrit préclassique, utilisé aux alentours du Ve ou IVe siècles av. J.-C. On pourrait
parler à son égard de « védique récent terminal ». C'est ce sanskrit que Pāṇini, sans doute le
premier grammairien de l'Antiquité (quoique son approche structuraliste puisse être le fruit d'un
héritage plus ancien), décrit de manière phonologique et grammaticale, dans un ouvrage d'une
précision et d'une rigueur formelle inégalée jusqu'à ce que la linguistique moderne se développe,
bien plus tard. Celui-ci s'attache à décrire dans son traité, l’Aṣṭādhyāyī, la langue qu'il parle et
souligne les formules qu'il considère propres aux hymnes védiques, sans réellement dire qu'elles
sont archaïques. La langue commence à se normaliser.
Au IIIe siècle av. J.-C., les premiers prâkrits (ou prākṛta, « [langue] ordinaire ») sont attestés,
notamment grâce aux inscriptions d'Ashoka. Ces langues ainsi désignées correspondent à des
dialectes moins « nobles » que le sanskrit, c'est-à-dire des langues vulgaires et vernaculaires
d'usage quotidien qui, rapidement, se séparèrent les unes des autres et donnèrent naissance à la
multitude des langues indo-aryennes présentes dans le sous-continent indien. Toutes issues du
vieil indo-aryen des origines, elles connaissent chacune une évolution ainsi qu'un destin
différents. Ce sont de tels prâkrits que proviennent, entre autres, les langues modernes comme
le hindi, le pendjabi, ou encore la bengali. Ces langues sont « vulgaires » au même titre que
le latin vulgaire, c'est-à-dire « parlées par le peuple » ; leur statut d'idiomes vernaculaires vivants,
donc de langues considérées inférieures, explique pourquoi ce n'est qu'au XIXe siècle que la
littérature en langues modernes remplace celle en sanskrit. Outre les inscriptions d'Ashoka, de
nombreuses citations en prâkrits sont aussi attestées dans des textes sanskrits, surtout dans le
théâtre, où les personnages de rang inférieur s'expriment généralement en langue vernaculaire ;
ces témoignages, cependant, sont d'essence littéraire, et ne peuvent être pris pour argent
comptant. On peut établir ici une analogie avec le « patois » utilisé dans certaines pièces
de Molière, comme Dom Juan, servant à représenter un parler populaire ; ce qu'il en donne ne
peut être considéré comme une attestation réelle des langues vernaculaires françaises de son
époque, mais sont susceptibles, mutatis mutandis, de renseigner quelque peu sur ces idiomes ;
Molière donne en effet à entendre une synthèse littéraire et artificielle de traits linguistiques
probables. La littérature prâkrite est pourtant représentée de manière indépendante, mais
souvent masquée par le sanskrit classique. Un des prâkrits, le pāḷi, connaît un destin différent :
devenu lui aussi langue sacrée, celle du bouddhisme theravâda, il n'évolue quasiment plus et
reste employé tel quel dans la liturgie et les exégèses jusqu'à nos jours. Enfin, le canon jain,
rédigé dans un prâkrit nommé ardhamāgadhī, offre de nombreux témoignages, bien qu'encore
une fois littéraires, d'une des langues vulgaires réellement parlées dans l'Antiquité indienne.
C'est dans les commentaires que Patañjali fit de la grammaire de Pāṇini (dans son ouvrage
nommé Mahābhāṣya), au IIe siècle av. J.-C., qu'apparaissent les premières critiques : le
commentateur prouve que le sanskrit, est encore une langue vivante, mais que des formes
dialectales peuvent l'émailler ; l'existence des prâkrits est donc reconnue et l'utilisation de formes
vulgaires blâmée ; la notion de norme grammaticale apparaît plus fortement, et c'est à partir de
ce moment que le sanskrit se figea pour devenir le sanskrit classique, enfin désigné dans les
textes au moyen du vocable saṃskṛta (lequel n'est cependant pas utilisé par Patañjali),
proprement « parachevé », « parfaitement apprêté » (se dit aussi de la nourriture). La langue,
après l'ère chrétienne, n'est plus parlée de manière naturelle, elle est entièrement décrite par la
grammaire et n'évolue plus. C'est une langue culturelle et religieuse, sans lien direct avec les
langues vivantes, utilisée souvent comme lingua franca et comme langue littéraire (même par les
peuples ne parlant pas une langue issue du vieil indien, comme les locuteurs d'idiomes
dravidiens), jusqu'à ce que les langues néo-indiennes issues des prâkrits, aux alentours
du XIVe siècle, ne commencent réellement à s'imposer à l'écrit pour, au XIXe siècle, remplacer le
sanskrit dans la production littéraire. Il est notable que le tamiḻ, langue dravidienne sans rapport
de filiation avec le sanskrit, fort d'une culture très ancienne lui aussi, fut en concurrence avec le
sanskrit bien plus tôt, dès les premiers siècles apr. J.-C. On y trouve cependant des emprunts au
sanskrit.
L'histoire du sanskrit peut se résumer ainsi :
1. le vieil indien théorique, ancêtre de toutes les langues indo-aryennes, est surtout
représenté par le védique puis le sanskrit classique qui, se figeant, abandonne son statut
de langue vivante pour devenir un idiome littéraire et immuable ;
2. continuant d'évoluer, le vieil indien donne naissance à une multitude de langues —
le moyen indien — nommées prâkrits, parmi lesquelles le pāḷi, qui n'évoluera plus ;
3. enfin, le moyen indien évolue en néo-indien, c'est-à-dire les langues vivantes modernes,
comme l'hindī ou le bangālī.
Pour Pierre-Sylvain Filliozat, le sanskrit était la langue usité pour les textes scientifiques et les
œuvres littéraires jusqu'à ce que le sultanat de Delhi, puis l'empire moghol mettent le persan en
avant8,9.
Dennis Hart Mahan (Mă-hăn) [məˈhæn] 1 (2 avril 1802 – 16 septembre 1871) est un théoricien
militaire américain, ingénieur civil et professeur à l'Académie militaire des États-Unis à West
Point de 1824 à 1871. Il est le père de l'historien et théoricien naval américain, le contre-
amiral Alfred Thayer Mahan.
Originaire de New York, Mahan grandit et fait ses études à Norfolk, en Virginie. Il est diplômé en
1824 de l'Académie militaire des États-Unis ; classé premier de sa classe, son classement
académique lui vaut d'être nommé au United States Army Corps of Engineers. Les compétences
en mathématiques et en ingénierie de Mahan sont reconnues par ses instructeurs et le
surintendant, Sylvanus Thayer, et il a commencé à enseigner des cours en tant que professeur
adjoint par intérim au cours de sa troisième année en tant qu'étudiant.
Mahan reçoit une formation d'ingénieur militaire lors d'un long voyage en Europe, notamment à
l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Il démissionne de sa commission en 1832
pour devenir président du département d'ingénierie de West Point, et il est resté à l'école militaire
jusqu'à sa mort. Mahan enseigné à de nombreux chefs militaires qui ont servi de chaque côté
pendant la guerre civile américaine, et ses nombreux écrits sur le génie militaire, les fortifications
et la stratégie sont devenus une lecture obligatoire parmi les professionnels militaires pendant
la Première Guerre mondiale.
Dans ses dernières années, Mahan commence à souffrir de problèmes de santé, sa capacité à
enseigner s'en retrouve diminué2. En 1871, l'équipe de West Point lui recommande de prendre sa
retraite3. Le 16 septembre 1871, Mahan commence un voyage en bateau à vapeur sur la rivière
Hudson à New York, avec l'intention de consulter son médecin2. De plus en plus désemparé à
l'idée de prendre sa retraite, il se suicide en sautant dans la roue à aubes du bateau2. Il est
enterré au cimetière de West Point2.
lfred Thayer Mahan, plus connu sous le nom d'Alfred Mahan ou celui d'Alfred T. Mahan, né
le 27 septembre 1840 à West Point (État de New York), mort le 1er décembre 1914, est un officier
de marine, historien et stratège naval américain.
Influence