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(Haemos en grec et Haemus en latin), mot utilisé en Thrace signifiant, selon Teodor Capidan,
« neigeux ». Ce nom désignait la chaîne de montagnes traversant la Bulgarie d’est en ouest
(« Grand Balkan »), qui est appelée Стара Планина (Stara Planina, « vieille montagne »)
en bulgare, serbe, vieux-slave, tchèque, slovaque, lituanien, letton et estonien.
L’appellation utilisée à l'époque de l'Empire byzantin1 Aimos / Emmon / Emmona se retrouve
dans la forme turque Emine-Balkan, l’adjectif balkan pouvant désigner en turc soit des
« montagnes boisées », soit des « montagnes glissantes » (c’est l’un des sens des mots
turcs bal : « poisseux », « miel », et kan : « gluant », « sang » ; mais, à l’époque romantique, les
autres sens de ces deux mots ont donné naissance à une légende très populaire selon
laquelle balkan signifierait « de miel et de sang » pour désigner aux yeux des Turcs un pays riche
en douceurs, fruits, chaleur, richesses de la terre, mais farouchement défendu par
d’indomptables guerriers2,3). En fait les Ottomans désignaient leurs possessions du Sud-Est de
l’Europe sous le nom de Roumélie (Rum-eli c'est-à-dire « pays des Romains ») ou, plus
récemment, Avrupa-i Osmani (« Europe ottomane »).
Bien que l’appellation Balkan ne soit pas attestée avant le XIVe siècle, les protochronistes,
influents dans les Balkans (leurs thèses sont ense
La Thrace (en grec ancien Θρᾴκη (Thrákê), en grec moderne Θράκη (Thráki),
en bulgare Тракия (Trakija), en turc Trakya) est une région historique de la péninsule
balkanique partagée de nos jours entre :
Les Balkans sont une des trois péninsules de l'Europe du Sud. Elle est bordée par des mers sur
trois côtés : la mer Adriatique et la mer Ionienne à l'ouest, la mer Égée au sud et la mer de
Marmara et la mer Noire à l'est. Au nord, on la délimite généralement par les cours du Danube,
de la Save et de la Kupa. Cette région couvre une aire totale de plus de 550 000 km 2 et regroupe
une population de près de 53 millions d’habitants.
Carte géologique de la péninsule des Balkans.
Les fumées de tir sont les fumées produites par la mise à feu de dispositifs pyrotechniques (au
sens large, c'est-à-dire allant du tir d'une fusée à celui d'une munition de canon, de fusil, ou
pistolet) en passant par les tirs d'explosifs. Il s'agit notamment des fumées qui se dégagent du
canon d'une arme à feu, ou d'une arme de tir à air comprimé et par extension ou de
certains fumigènes1. En raison de la toxicité intrinsèque des munitions, carburants de fusées et
fumigènes, la plupart des fumées de tir présentent une toxicité significative, notamment en cas
d'exposition chronique, et « étant donné que les émissions produites par les armes à feu sont
éjectées au niveau de la zone de respiration du tireur, ces derniers peuvent être fortement
exposés aux gaz et matières particulaires produites par des tirs »2, y compris dans certains chars
d'assaut en dépit du système d'aération et refroidissement du canon3. Leur dangerosité semble
avoir augmenté depuis l'invention de l'amorce au mercure et depuis le début de la Première
Guerre mondiale, époque où les moyens de guerre ont été industrialisés. Les données
toxicologiques publiées montrent que « les effets sanitaires néfastes causés par les particules
atmosphériques ainsi que celles issues du monde de la pyrotechnie sont partiellement
déterminés par leur granulométrie, par leur composition chimique et organique ainsi que par leurs
propriétés oxydantes et inflammatoires intrinsèques »1 et qu'ils ont été sous-estimés. Certains
personnel (civils et militaire), chasseurs ou pratiquants de ball-trap, pratiquant de tir sportif,
entraineurs de tir y sont couramment exposés dans le cadre professionnel et/ou de loisirs (club et
concours de tir, même pour les petits calibres4). M
Explosion
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Série d'explosions.
Cratère de « mine » en Flandre lors de la Première Guerre mondiale.
Explosion d'un missile BGM-109C à charge unitaire au-
dessus d'un avion.
Une explosion est une augmentation rapide de volume et une libération d'énergie,
généralement avec génération de hautes températures et de gaz et de lumière. Plus
cette transformation s'effectue rapidement, plus la matière résultante se trouve en
surpression ; en se détendant jusqu'à l'équilibre avec la pression atmosphérique, elle
crée un souffle déflagrant ou détonant, selon sa vitesse, et une émission de bruit.
• d'une réaction chimique : le volume occupé par les gaz produits par la réaction est
supérieur au volume des réactifs (si la réaction est exothermique, la chaleur provoque
une dilatation des gaz de réaction) :
o les réactifs solides (par exemple poudre) ou liquides sont donc plus denses que les
gaz produits,
o les réactifs peuvent être aussi des gaz (comme l’oxygène et l’hydrogène) où le
volume de gaz produit lors de l'explosion est supérieur à celui du mélange gazeux
initial ;
• d'une vaporisation très violente, comme dans le cas de l'ébullition-explosion ou bleve ; il
s'agit alors d'une transformation physique, un changement de phase ;
• d'une augmentation brutale de température quand un procédé dégage plus de chaleur
(par réaction chimique, frottement, compression, chauffage par micro-ondes, etc.) que le
système peut en évacuer et perdre vers l’extérieur. Il y a alors « explosion thermique »
due à une libération brutale et massive d’énergie, souvent (mais pas toujours) avec
émissions importantes de gaz et vapeurs inflammables ou toxiques.
Explosion et
effondrement en l'espace d'environ six secondes d'une cheminée industrielle à Francfort-sur-
le-Main (Allemagne, 2006).
1. le vieil indien théorique, ancêtre de toutes les langues indo-aryennes, est surtout
représenté par le védique puis le sanskrit classique qui, se figeant, abandonne son statut
de langue vivante pour devenir un idiome littéraire et immuable ;
2. continuant d'évoluer, le vieil indien donne naissance à une multitude de langues —
le moyen indien — nommées prâkrits, parmi lesquelles le pāḷi, qui n'évoluera plus ;
3. enfin, le moyen indien évolue en néo-indien, c'est-à-dire les langues vivantes modernes,
comme l'hindī ou le bangālī.
Pour Pierre-Sylvain Filliozat, le sanskrit était la langue usité pour les textes scientifiques et les
œuvres littéraires jusqu'à ce que le sultanat de Delhi, puis l'empire moghol mettent le persan en
avant8,9.
Dennis Hart Mahan (Mă-hăn) [məˈhæn] 1 (2 avril 1802 – 16 septembre 1871) est un théoricien
militaire américain, ingénieur civil et professeur à l'Académie militaire des États-Unis à West
Point de 1824 à 1871. Il est le père de l'historien et théoricien naval américain, le contre-
amiral Alfred Thayer Mahan.
Originaire de New York, Mahan grandit et fait ses études à Norfolk, en Virginie. Il est diplômé en
1824 de l'Académie militaire des États-Unis ; classé premier de sa classe, son classement
académique lui vaut d'être nommé au United States Army Corps of Engineers. Les compétences
en mathématiques et en ingénierie de Mahan sont reconnues par ses instructeurs et le
surintendant, Sylvanus Thayer, et il a commencé à enseigner des cours en tant que professeur
adjoint par intérim au cours de sa troisième année en tant qu'étudiant.
Mahan reçoit une formation d'ingénieur militaire lors d'un long voyage en Europe, notamment à
l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Il démissionne de sa commission en 1832
pour devenir président du département d'ingénierie de West Point, et il est resté à l'école militaire
jusqu'à sa mort. Mahan enseigné à de nombreux chefs militaires qui ont servi de chaque côté
pendant la guerre civile américaine, et ses nombreux écrits sur le génie militaire, les fortifications
et la stratégie sont devenus une lecture obligatoire parmi les professionnels militaires pendant
la Première Guerre mondiale.
Dans ses dernières années, Mahan commence à souffrir de problèmes de santé, sa capacité à
enseigner s'en retrouve diminué2. En 1871, l'équipe de West Point lui recommande de prendre sa
retraite3. Le 16 septembre 1871, Mahan commence un voyage en bateau à vapeur sur la rivière
Hudson à New York, avec l'intention de consulter son médecin2. De plus en plus désemparé à
l'idée de prendre sa retraite, il se suicide en sautant dans la roue à aubes du bateau2. Il est
enterré au cimetière de West Point2.
lfred Thayer Mahan, plus connu sous le nom d'Alfred Mahan ou celui d'Alfred T. Mahan, né
le 27 septembre 1840 à West Point (État de New York), mort le 1er décembre 1914, est un officier
de marine, historien et stratège naval américain.
Influence