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Sujet n°1
Texte :
La Question palestinienne
La question palestinienne n'est pas née avec la résolution de l'Assemblée Générale de l'ONU, de
novembre 1947, partageant injustement la Palestine entre un Etat Juif et un Etat Arabe. Elle est née
bien plus tôt lorsque le premier Congrès sioniste mondial de Bâle en 1897 adopte le projet de
création d'un Etat Juif en Palestine. Dès cette date, il apparait clairement qu'un projet colonial visait
la Palestine. Mais pour que le projet puisse se réaliser, il fallait le soutien d'une grande puissance.
C'est chose faite avec la Déclaration Balfour de novembre 1917, par laquelle la Grande-Bretagne
promet aux juifs d’Europe la création d'un "foyer national juif" en Palestine, sans consulter les
habitants arabes, qui pourtant, constituent 92 % des habitants.
D'emblée, les peuples arabes manifestent une solidarité sans faille avec "le peuple frère de
Palestine". Pendant la période du Mandat britannique (1922-1947), des volontaires arabes affluent
de toutes parts pour se joindre aux résistants palestiniens au projet sioniste, surtout durant la
grande révolte de 1936 à 1939. La question de Palestine s'installe dans les consciences collectives
arabes comme une "nouvelle question coloniale". Plus tard, l'expulsion des deux-tiers de la
population palestinienne entre 1947 et 1948 (la Nakba) et la création d'Israël en mai 1948 seront
vécues par les peuples arabes comme une "grande humiliation collective". En 2017, la Nakba se
poursuit, plus douloureuse que jamais avec une occupation qui se double d'une colonisation.
Mais s'il est vrai que pour les peuples arabes, la question palestinienne est avant tout une
"question arabe", il est tout aussi vrai qu'elle a été, souvent, plus un enjeu dans les relations
interétatiques arabes qu'une "cause nationale" à défendre becs et ongles. Les pays du Maghreb ont
été inconditionnellement solidaires de la Palestine : ils ont eux-mêmes souffert des affres de la
colonisation.
Bichara Khader : Palestinien, chercheur, écrivain et spécialiste du monde arabe, il est professeur à la
faculté de sciences politiques, économiques et sociales de l'Université de Louvain en Belgique.
Questions :
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3. « Mais pour que le projet puisse se réaliser, il fallait le soutien d’une grande puissance ».
a) De quel projet s’agit-il ?
b) Cette grande puissance est : l’ONU / la Grande-Bretagne / les Etats-Unis d’Amérique.
Recopiez la bonne réponse.
4. Complétez le tableau suivant en vous référant au texte :
Indices temporels Evénements correspondants
- En novembre 1917 - ................................................................
- ................................. - L’afflux d’Arabes en Palestine
- ................................. - La Grande Révolte arabe en Palestine
- En novembre 1947 - La résolution de l’ONU « Plan de partage »
- ................................. - La Nakba.................................................................
- En mai 1948 - ...............................................................................
- En 2017 - ……………………………………………………………………………
5. L’auteur s’implique dans son discours. Relevez du texte trois (03) marques de subjectivité.
6. « ... il est tout aussi vrai qu'elle a été, souvent, plus un enjeu dans les relations
interétatiques arabes qu'une "cause nationale" à défendre becs et ongles » 3ème paragraphe.
« ... ils ont eux-mêmes souffert des affres de la colonisation » 3ème paragraphe.
- A qui ou à quoi renvoie chacun des pronoms soulignés dans les énoncés ci-dessus ?
elle → ........................................ eux-mêmes → ............................................
8. “Tout a besoin d’être expliqué sauf ça, cette relation intime et très forte qui lie l’Algérie
et la Palestine”. Expliquez en deux ou trois lignes ce que veut dire Hamza Altirawé, chargé
des relations publiques à l’ambassade de Palestine et président de la Ligue de la
communauté palestinienne en Algérie, par cette affirmation.
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Sujet N°2 :
L’islamophobie augmente en France de manière exponentielle sans que cela n’émeuve qui que
ce soit. En moyenne ; chaque semaine une institution (mosquée, salles de prière, cimetières, ...) et
chaque jour un individu, sont victimes d’actes islamophobes. Les agressions verbales ou physiques
à l’encontre des membres de la communauté musulmane ont littéralement explosées. Facilement
identifiables et plus fragiles, les femmes en sont les premières victimes (agressions verbales,
insultes, crachats, arrachage de voile, coups, ...)
Quant aux institutions, on ne compte plus les dégradations et provocations dont elles sont
l’objet (croix gammées, tags hostiles et xénophobes, projections de sang de porc, dépôt de tête de
cochon ou envoi postal de jambon, ...).
Nous ne nierons pas la part de responsabilité qui est la nôtre dans cette dégradation des
relations entre les Musulmans français et certains de leurs compatriotes. Si nous en sommes
arrivés là, c’est aussi parce que nous n’avons pas été à la hauteur. Nous avons laissé certains
membres de notre communauté travestir notre religion et en donner une image de voyous, de
haine, et de terreur ; alors qu’elle est sagesse, bonté et miséricorde. Notre comportement, parfois
loin des enseignements de la religion à laquelle nous prétendons appartenir, explique aussi en
partie la montée de l’islamophobie.
Décomplexés par cet étalage nauséabond* qui a grandement libéré la parole raciste et
islamophobe en Hexagone, certains politiciens et certaines personnalités n’hésitent plus un seul
instant avant de déverser leur haine et leur mépris contre l’Islam. Loin de leur porter préjudice, ils
savent que malgré le tollé* que cela peut provoquer dans notre communauté et parmi ceux qui
défendent encore nos droits, cela leur est la plupart du temps profitable politiquement,
idéologiquement et financièrement.
Article mis en ligne le 23.01.2015, par ARIBI.
Nauséabond* : qui donne envie de vomir (qui cause des nausées).
Tollé* : clameur d’indignation, vive protestation collective.
QUESTIONS
I/ Compréhension de l’écrit : (12 pts)
1- L’islamophobie veut dire :
Défendre les Musulmans
Etre hostile envers les Musulmans.
Aimer l’Islam.
Détester l’Islam
Recopiez les deux bonnes réponses.
2- Qu’est ce qui rend les femmes musulmanes facilement identifiables aux islamophobes ?
3- L’auteur avance un aveu clair en ce qui concerne la part d’implication des Musulmans
dans l’islamophobie.
- Relevez du texte la phrase qui le montre.
4- Relevez quatre (04) termes ou expressions qui renvoient aux « actes islamophobes ».
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6- «..........les femmes en sont les premières victimes » 1er paragraphe.
«........travestir notre religion et en donner une image de voyous » 2ème paragraphe.
«.... ils savent que malgré le tollé ». 3ème paragraphe.
-A quels éléments du texte renvoient les pronoms soulignés ?
8- Complétez le passage donné ci- après par les termes suivants, donnés dans le désordre :
Le racisme - la religion – islamophobie – enseignée.
L’augmentation de l‘...............en France est due au délaissement de ............., parce
qu’elle est mal.............par les membres de la communauté musulmane. C’est
pourquoi, ...........et la haine contre l’Islam sont déversés par certaines personnes.
Bon courage.
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Thèm
CORRIGE TYPE
es Note
Sujet N°1
I- Compréhension de l’écrit : 12 pts Total
1. a- un écrivain palestinien. 0.5X2 1
d- un universitaire palestinien.
2. En 1897. 0.5
La phrase qui le montre : « Elle est née bien plus tôt lorsque le premier
Congrès sioniste mondial de Bâle en 1897 adopte le projet de création 1 1.5
d'un Etat Juif en Palestine ».
4-
I-COMPREHENSION : (12pts)
1- L’islamophobie veut dire : …………………………………………………………………………………1pt (0.5X2)
- être hostile envers les Musulmans.
- détester l’islam.
2- Ce qui rend les femmes musulmanes facilement identifiables est le voile. (le port du
foulard). …………………………………………………………………………………………………………………………1pt