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Les identités meurtrières – Amin Maalouf

Genre du livre et date de parution : un essai, 1998


 un texte argumentatif qui traite de l’identité, de nos appartenances’un certain
sujet.
 Résumé du livre en quelques phrases => réfléchir à notre propre identité, plus de
tolérance

Introduction

Mots-clés :
- présentation autobiographique de l’auteur
- identités multiples de l’auteur du livre

Amin Maalouf:

Amin Maalouf est un écrivain franco-libanais, qui est né le 25 février 1949 à Beyrouth.
Il vit au Liban en étant chrétien : toujours eu l’impression d’être un étranger.
Dès le début de la guerre du Liban, la famille d'Amin Maalouf part en France. Elle fuit la
guerre civile qui fait rage dans son pays natal.

Thème principal du livre : la notion d’identité

Pour l’auteur, l’identité est constituée d’élements qui nous rend uniques. Que ce soit
l’appartenance à une religion ; à une nationalité ; à un milieu social ; à un parti…etc
Si on prend un de ces éléments on peut voir qu’on le partage avec des milliers de
personne. Mais, plus les éléments que l’on prend en compte sont nombreux, plus notre
identité s’avère spécifique. (ex : p.27) L’identité est ce qui fait que chaque individu est
unique.
Dans un environnement à double culture, la personne est partagée entre 2 cultures
différentes. C’est ce qui constitue l’identité Amin Maalouf : il est originaire du sud
arabique, a comme langue maternelle l’arabe mais est chrétien.

« L'identité est un ensemble de critères, de définitions d'un sujet et un sentiment


interne. Ce sentiment d'identité est composé de différents sentiments : sentiment
d'unité, de cohérence, d'appartenance, de valeur, d'autonomie et de confiance organisés
autour d'une volonté d'existence. Les dimensions de l'identité sont intimement mêlées :
individuelle (sentiment d'être unique), groupale (sentiment d'appartenir à un groupe) et
culturelle (sentiment d'avoir une culture d'appartenance).1(*)

L'identité c'est ce qui fait qu'une personne soit unique, différente d'une autre personne.
Associer à la personnalité, elle donne naissance à un être capable de distinguer ses
différences appartenances et celles des autres. Par conséquent, il va œuvrer afin de
préserver ses appartenances, le point de repère de tout individu qui se réclame d'une
ethnie ou d'un groupe de peur qu'il ne perde sa valeur et son identité immédiate au
risque de se retrouver déraciner et dénuder de ses origines. Elles vont lui permettre
d'exister en tant qu'un être singulier, différent de l'autre. Cette identité est le chemin
vers la créativité dans la société qui adopte un individu "étranger". »

Problématique du livre : pourquoi les identités sont-elles source de conflit ? voir p. 15

Pourquoi doit-on choisir l’une ou l’autre de nos appartenances ?


 citation « à cause de cette conception étroite, exclusive, bigote, simpliste qui
réduit l’identité entière à une seule appartenance »

Introduit ce dont il va parler dans les 3 premiers chapitres de la première partie.

Partie 1
Mon identité, mes appartenances

Comme je l’ai dit dans l’introduction, l’identité est composée de plusieurs


appartenances. Chacune de ces appartenances créent des liens différents avec les
personnes qui partagent nos appartenances séparement.
Dans cette première partie, l’auteur explique que chacun a tendance à s’identifier dans
son appartenance la plus critiquée. Alors, dans ce cas, on dissimule notre vraie identité ;
mais qu’on la montre ou qu’on la cache, c’est à elle qu’on s’identifie. Elle envahit toute
notre identité.

La conception de l’identité peut mener les hommes à des extrémités : s’ils sentent une
menace venant « des autres » sur leur ethnie, nation ou religion, alors n’importe ce qu’ils
feront pour supprimer cette menace, va leur paraître légitime ; même si cela signifie de
commettre des crimes. Ils ne se considèrent pas comme des criminels puisqu’ils
cherchent uniquement à préserver la vie de leurs proches. Ce sentiment d’agir pour la
protection des siens, est un trait commun de tous ceux qui, ont commis des crimes
affreux. On peut donc voir que l’identité est à l’origine de conflits, pouvant amener des
individus à tuer par conviction à leurs croyances.Mots-clés :
- identité / ethnicité (chap 1-3)
- appartenance (chap 1-3)
- croyances / religion (chap 1-3)
- nationalité (chap 1-3)
- liens entre nos appartenances (chap 1-3)
- influences (chap 1-3)
- crimes (chap. 4)
- sentiment d’agir pour protéger nos pairs, ceux de la même appartenance (chap 4)
- menace => se sentir menacé = source de crime considéré comme légitime
(concerne chap 4 et 5)
- fanatisme (chap 4)

Partie 2
Quand la modernité vient de chez l’autre

Mots-clés :
- modernité
- tolérance
- influence occidentale
- progrès
- évolution
Cette partie parle des différences de modernité entre pays.

L’islam, auparavant, était une religion plus tolérante.


 expliquer ceci
 époque des grands savoir, jusqu’au 16e siècle et au-delà …

Certains groupes humains ont fait plus de progrès que d’autre. Par progrès, on entend
les avancées technologiques, par exemple qui dépendent des conditions économico-
politique du pays concerné.

Ici, Amin Maalouf, parle principalement de deux religions, l’Islam et le Christianisme.


Il commence cette partie en évoquant une question qui revient souvent, « pourquoi ces
voiles, ces tchadors, ces barbes tristes, ces appels au meurtre ? » (p.57). Puis, l’auteur va
demander si l’Islam est-elle incompatible avec la modernité. Cette seconde partie entre
la modernisation et le sentiment d’identité.

L’auteur fait un bref résumé de l’évolution des deux religions énoncées auparavant. Le
Christianisme fut longtemps intolérant puis s’est ouvert alors que l’Islam a reproduit
plus le schéma inverse. Pourquoi cela s’est-il passé ainsi ?, pourquoi les eux religions
ont-elles évoluées inversement ?

Il met l’accent sur l’influence que les peuples ont sur les religions. La société occidentale
s’est transformée et a transformé le christianisme. L’Eglise ne cesse de se remettre en
cause face aux changements au sein de la société. L’auteur le démontre par un exemple
actuel. La science, l’émancipation des femmes, la démocratie, les naissances hors
mariage, les relations sexuelles prénuptiales,… (p.72) ont fait évoluer l’Eglise. La société
occidentale a créé la religion dont elle avait besoin.
La société musulmane a aussi créé une religion à son image comme toutes les sociétés
qui se sentent en confiance.

Pourquoi l’Islam est-il alors moins tolérant aujourd’hui ?


Parce que le peuple n’est plus aussi confiant. En Europe, il y a eu un événement qu’il n’y
a eu nulle part ailleurs. La révolution totale, industrielle, scientifique,.. s’est déroulée en
Occident. Le lieu de l’événement est très important car toutes les autres civilisations
furent donc marginalisées. Cette modernisation appelée par l’auteur, occidentalisation, a
créé un sentiment d’abandon de soi pour les autres civilisations. Une crise d’identité.

Ces peuples ont éprouvé un sentiment de négation de soi, de dénigrement face à cela. Ils
voyaient que leur religion, leur langue n’étaient plus respectées ni même enseignées.
(Un exemple actuel et proche de nous pour montrer ce qu’ils ont pu ressentir, p. 86
France, mondialisation fléau car anglicisme,…)
Amin Maalouf parle de personnalité meurtrie et identité menacée (titre)
Si l’Occident est resté aussi longtemps la civilisation dominante c’est parce qu’il ne
voulait pas qu’un autre peuple se modernise et ne les imitent mais seulement qu’on lui
obéisse. (p.88-90, épisode de l’Egypte)
Ensuite les autres peuples ne voulaient pas se moderniser ayant peur de se perdre..

Partie 3
Le temps des tribus planétaires

Mots-clés :
Pour Amin Maalouf, la mondialisation pourrait nous conduire au pire mais aussi au
meilleur. Elle pourra nous permettre deà montrer nos différences, et nous faire prendre
conscience du destin commun de l’humanité.
Amin Maalouf, s’inspire de l’historien Arnold Toynbee pour expliquer l’humanité en
trois étapes :
1)Préhistoire : communications lentes et progrès de connaissances encore plus lents,
sociétés humaines avaient plusieurs caractéristiques en commun.
2) l’Histoire : connaissances se développent, sociétés humaines se différenciaient de plus
en plus
3) Maintenant : connaissances progressent ainsi que la propagation des connaissances,
sociétés humaines sont de moins en moins différentes

Méfiance = mot-clé de notre époque. Au sujet des idéologies, de la politique, de la


modernité, de l’idée du progrès et de tout ce qui apparaît comme mondial.

L’auteur parle de l’appartenance à une religion, pour lui elle devrait être remplacée par
l’appartenance humaine. Il explique que nNous avons tous 2 héritages : un vertical
(peuple, communauté religieuses, traditions) et l’autre, horizontal (qui vient de son
époque et ses contemporains). Nous sommes plus proches de nos contemporains que de
nos ancêtres, dans l’aspect, vêtement, démarche, mode de vie, travail mais aussi au
niveau des croyances parce que la vision du monde a changé au cours des dernières
générations. Pourtant, on défend l’héritage vertical (les ancêtres) plus que l’horizontal,
jusqu’au conflit. La notion d’identité a deux faces : ce que nous sommes dans la réalité et
dans la mondialisation culturelle et ce que nous prétendons être, membre d’une
communauté plutô t qu’une autre. Il s’agit ici de souligner le fait qu’il y a une séparation
entre ce que nous sommes et ce que nous croyons être.

Partie 4
Apprivoiser la panthère

Mots-clés :
- mondialisation
- langue identitaire
- langue de communication
- tentation du désespoir
- volontarisme

Dans cette dernière partie, l’auteur s’attaque à la mondialisation et à ses victimes, puis à
la langue.

Amin Maalouf démontre le cô té négatif de la mondialisation face à l’identité. Il est


nécessaire que chacun puisse se reconnaître, s’identifier et non voir cette globalisation
uniquement américaine ou anglophone. Les communautés se mesurent au plus fort et
donc se rabaissent elles-mêmes. Elles font preuve de tentation envers le dépit ou le
désespoir, se résignent et restent passives. L’auteur décrit la mondialisation comme une
arène libre dans laquelle chaque peuple, civilisation peut s’inscrire et se battre pour sa
survie. Il prend l’exemple d’internet et des réseaux pour partager, échanger et
contribuer à une culture commune.

La langue rivale et alliée de la religion. Deux personnes de même religion ne vont pas se
rassembler si leurs langues sont différentes mais à l’inverse, elles échangeront si elles
ont la même langue mais pas la religion. La langue est, alors, une appartenance
déterminante. Elle est un instrument de communication autant qu’identitaire.
Amin Maalouf écrit « la langue est le pivot de l’identité culturelle, et la diversité
linguistique le pivot de toute diversité ». (p.154)
Toutes les langues sont égales en terme d’identité mais non en terme d’échange.

Dans ce chapitre, l’auteur met en avant la langue anglaise. Il fait une comparaison entre
cette dernière et la langue islandaise. L’anglais est nécessaire pour échanger et pour
apprendre du monde mais l’islandais est un besoin inévitable pour ce pays en terme
d’identité. C’est leur propre identité. On ne doit pas abandonner sa langue identitaire
pour vivre dans notre monde. L’écrivain nous fait part que le nombre de trois langues
est fondamental. La première langue identitaire, la troisième l’anglais et entre les deux,
une langue librement choisie que l’on aime.
Mais pour que l’on bénéficie tous de cette liberté qui apparait comme normale, il en
exige du volontarisme de chacun.

Epilogue

Conclusion

L’identité c’est quelque chose d’unique, de propre à chacun.


Pourquoi ? Parce que nous avons tous des croyances et des appartenances différentes et,
ensemble, cela forme notre individualité.

L’identité est source de conflits politiques, religieux, etc.


Il veut faire réfléchir le lecteur : est-ce que vraiment ça a du sens de se battre au nom
d’une identité ou d’une appartenance ?
Mentionner la situation multiculturelle de la Suisse.… ? Eexemple de plusieurs cultures
et plusieurs langues qui cohabitent, plutô t bien ensemble. Pas la même langue, pas la
même cuisine, pas toujours la même religion, parfois pas les mêmes lois et pourtant on
cohabite sous le même drapeau.

Point de vue personnels Pourquoi j’ai choisi ce livre :

Noa :

J’ai eu des difficultés à la lecture parce que l’auteur fait de longues phrases et utilise un
vocabulaire plutô t compliqué.

Thème intéressant parce que c’est un thème actuel. => permet de mieux comprendre
dans quel monde on vit et de réfléchir à notre propre identité.
Le livre invite à plus de tolérance.

Lola :

Au début, la lecture fut difficile, je ne possède pas plusieurs nationalités et je ne


m’identifiais pas du tout à ce que l’auteur démontrait. Ensuite, j’ai compris le terme
identité et j’ai pu m’identifier dans ces propos.

Je trouve que l’essai se répète beaucoup et que certains exemples ne sont pas pertinents
et trop longs.

Le thème est très intéressant et actuel. Aborder le thème de la révolution industrielle et


de la mondialisation de cette façon est très intéressant et fait réfléchir.

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