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Introduction
Mots-clés :
- présentation autobiographique de l’auteur
- identités multiples de l’auteur du livre
Amin Maalouf:
Amin Maalouf est un écrivain franco-libanais, qui est né le 25 février 1949 à Beyrouth.
Il vit au Liban en étant chrétien : toujours eu l’impression d’être un étranger.
Dès le début de la guerre du Liban, la famille d'Amin Maalouf part en France. Elle fuit la
guerre civile qui fait rage dans son pays natal.
Pour l’auteur, l’identité est constituée d’élements qui nous rend uniques. Que ce soit
l’appartenance à une religion ; à une nationalité ; à un milieu social ; à un parti…etc
Si on prend un de ces éléments on peut voir qu’on le partage avec des milliers de
personne. Mais, plus les éléments que l’on prend en compte sont nombreux, plus notre
identité s’avère spécifique. (ex : p.27) L’identité est ce qui fait que chaque individu est
unique.
Dans un environnement à double culture, la personne est partagée entre 2 cultures
différentes. C’est ce qui constitue l’identité Amin Maalouf : il est originaire du sud
arabique, a comme langue maternelle l’arabe mais est chrétien.
L'identité c'est ce qui fait qu'une personne soit unique, différente d'une autre personne.
Associer à la personnalité, elle donne naissance à un être capable de distinguer ses
différences appartenances et celles des autres. Par conséquent, il va œuvrer afin de
préserver ses appartenances, le point de repère de tout individu qui se réclame d'une
ethnie ou d'un groupe de peur qu'il ne perde sa valeur et son identité immédiate au
risque de se retrouver déraciner et dénuder de ses origines. Elles vont lui permettre
d'exister en tant qu'un être singulier, différent de l'autre. Cette identité est le chemin
vers la créativité dans la société qui adopte un individu "étranger". »
Partie 1
Mon identité, mes appartenances
La conception de l’identité peut mener les hommes à des extrémités : s’ils sentent une
menace venant « des autres » sur leur ethnie, nation ou religion, alors n’importe ce qu’ils
feront pour supprimer cette menace, va leur paraître légitime ; même si cela signifie de
commettre des crimes. Ils ne se considèrent pas comme des criminels puisqu’ils
cherchent uniquement à préserver la vie de leurs proches. Ce sentiment d’agir pour la
protection des siens, est un trait commun de tous ceux qui, ont commis des crimes
affreux. On peut donc voir que l’identité est à l’origine de conflits, pouvant amener des
individus à tuer par conviction à leurs croyances.Mots-clés :
- identité / ethnicité (chap 1-3)
- appartenance (chap 1-3)
- croyances / religion (chap 1-3)
- nationalité (chap 1-3)
- liens entre nos appartenances (chap 1-3)
- influences (chap 1-3)
- crimes (chap. 4)
- sentiment d’agir pour protéger nos pairs, ceux de la même appartenance (chap 4)
- menace => se sentir menacé = source de crime considéré comme légitime
(concerne chap 4 et 5)
- fanatisme (chap 4)
Partie 2
Quand la modernité vient de chez l’autre
Mots-clés :
- modernité
- tolérance
- influence occidentale
- progrès
- évolution
Cette partie parle des différences de modernité entre pays.
Certains groupes humains ont fait plus de progrès que d’autre. Par progrès, on entend
les avancées technologiques, par exemple qui dépendent des conditions économico-
politique du pays concerné.
L’auteur fait un bref résumé de l’évolution des deux religions énoncées auparavant. Le
Christianisme fut longtemps intolérant puis s’est ouvert alors que l’Islam a reproduit
plus le schéma inverse. Pourquoi cela s’est-il passé ainsi ?, pourquoi les eux religions
ont-elles évoluées inversement ?
Il met l’accent sur l’influence que les peuples ont sur les religions. La société occidentale
s’est transformée et a transformé le christianisme. L’Eglise ne cesse de se remettre en
cause face aux changements au sein de la société. L’auteur le démontre par un exemple
actuel. La science, l’émancipation des femmes, la démocratie, les naissances hors
mariage, les relations sexuelles prénuptiales,… (p.72) ont fait évoluer l’Eglise. La société
occidentale a créé la religion dont elle avait besoin.
La société musulmane a aussi créé une religion à son image comme toutes les sociétés
qui se sentent en confiance.
Ces peuples ont éprouvé un sentiment de négation de soi, de dénigrement face à cela. Ils
voyaient que leur religion, leur langue n’étaient plus respectées ni même enseignées.
(Un exemple actuel et proche de nous pour montrer ce qu’ils ont pu ressentir, p. 86
France, mondialisation fléau car anglicisme,…)
Amin Maalouf parle de personnalité meurtrie et identité menacée (titre)
Si l’Occident est resté aussi longtemps la civilisation dominante c’est parce qu’il ne
voulait pas qu’un autre peuple se modernise et ne les imitent mais seulement qu’on lui
obéisse. (p.88-90, épisode de l’Egypte)
Ensuite les autres peuples ne voulaient pas se moderniser ayant peur de se perdre..
Partie 3
Le temps des tribus planétaires
Mots-clés :
Pour Amin Maalouf, la mondialisation pourrait nous conduire au pire mais aussi au
meilleur. Elle pourra nous permettre deà montrer nos différences, et nous faire prendre
conscience du destin commun de l’humanité.
Amin Maalouf, s’inspire de l’historien Arnold Toynbee pour expliquer l’humanité en
trois étapes :
1)Préhistoire : communications lentes et progrès de connaissances encore plus lents,
sociétés humaines avaient plusieurs caractéristiques en commun.
2) l’Histoire : connaissances se développent, sociétés humaines se différenciaient de plus
en plus
3) Maintenant : connaissances progressent ainsi que la propagation des connaissances,
sociétés humaines sont de moins en moins différentes
L’auteur parle de l’appartenance à une religion, pour lui elle devrait être remplacée par
l’appartenance humaine. Il explique que nNous avons tous 2 héritages : un vertical
(peuple, communauté religieuses, traditions) et l’autre, horizontal (qui vient de son
époque et ses contemporains). Nous sommes plus proches de nos contemporains que de
nos ancêtres, dans l’aspect, vêtement, démarche, mode de vie, travail mais aussi au
niveau des croyances parce que la vision du monde a changé au cours des dernières
générations. Pourtant, on défend l’héritage vertical (les ancêtres) plus que l’horizontal,
jusqu’au conflit. La notion d’identité a deux faces : ce que nous sommes dans la réalité et
dans la mondialisation culturelle et ce que nous prétendons être, membre d’une
communauté plutô t qu’une autre. Il s’agit ici de souligner le fait qu’il y a une séparation
entre ce que nous sommes et ce que nous croyons être.
Partie 4
Apprivoiser la panthère
Mots-clés :
- mondialisation
- langue identitaire
- langue de communication
- tentation du désespoir
- volontarisme
Dans cette dernière partie, l’auteur s’attaque à la mondialisation et à ses victimes, puis à
la langue.
La langue rivale et alliée de la religion. Deux personnes de même religion ne vont pas se
rassembler si leurs langues sont différentes mais à l’inverse, elles échangeront si elles
ont la même langue mais pas la religion. La langue est, alors, une appartenance
déterminante. Elle est un instrument de communication autant qu’identitaire.
Amin Maalouf écrit « la langue est le pivot de l’identité culturelle, et la diversité
linguistique le pivot de toute diversité ». (p.154)
Toutes les langues sont égales en terme d’identité mais non en terme d’échange.
Dans ce chapitre, l’auteur met en avant la langue anglaise. Il fait une comparaison entre
cette dernière et la langue islandaise. L’anglais est nécessaire pour échanger et pour
apprendre du monde mais l’islandais est un besoin inévitable pour ce pays en terme
d’identité. C’est leur propre identité. On ne doit pas abandonner sa langue identitaire
pour vivre dans notre monde. L’écrivain nous fait part que le nombre de trois langues
est fondamental. La première langue identitaire, la troisième l’anglais et entre les deux,
une langue librement choisie que l’on aime.
Mais pour que l’on bénéficie tous de cette liberté qui apparait comme normale, il en
exige du volontarisme de chacun.
Epilogue
Conclusion
Noa :
J’ai eu des difficultés à la lecture parce que l’auteur fait de longues phrases et utilise un
vocabulaire plutô t compliqué.
Thème intéressant parce que c’est un thème actuel. => permet de mieux comprendre
dans quel monde on vit et de réfléchir à notre propre identité.
Le livre invite à plus de tolérance.
Lola :
Je trouve que l’essai se répète beaucoup et que certains exemples ne sont pas pertinents
et trop longs.