Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
REMERCIEMENTS
A Viviane DALO MALEMBA, mon épouse et ma plus belle
rencontre après Jésus-Christ : je te dis merci pour tes
encouragements répétés pour que je compose ce livre.
A nos quatre filles : Eunice, Roane, Gloria et Johannah, les plus
beaux cadeaux reçus de Dieu ; je dis merci pour votre amour, et vos
prières, ainsi que la joie que vous ne cessez m’exprimer chaque
jour.
A Milan Yves NGANGAY, mon assistant : Je dis merci pour ton
accompagnement tout au long de ce projet qui te doit beaucoup.
INTRODUCTION
Je n’avais jamais eu l’idée d’écrire un livre sur ce sujet, mais
deux circonstances, en moins de 24 heures, m’ont « poussé ».
D’abord, la rencontre, le dimanche 09 février 2020 vers 14h00’,
dans un restaurant à Port-Gentil au Gabon, avec une dame d’une
quarantaine d’années, nommée Angèle qui est venue vers moi à
table. Etonnée et surprise de me rencontrer dans cette partie du
monde, elle s’est mise à me dire combien mes enseignements sur le
site enseigne-moi.com de l’époque l’avaient beaucoup édifiée ; et
elle m’a surtout rappelé une série d’enseignements sur le thème :
« Des personnes à rencontrer et à ne pas rencontrer » que j’ai
donnés sept dimanches durant en été 2011. Je la revois encore de
sa petite voix me disant : « Cher homme de Dieu, cet enseignement
mérite un livre, il faut le mettre par écrit ». Ensuite, le message reçu
le lendemain dans ma messagerie électronique venant d’un frère de
Lomé au Togo, nommé Crispin qui, comme la sœur gabonaise, me
rappellera combien il avait été enrichi et béni par la même série
d’enseignements. La conclusion de son message me revient à
l’esprit : « …cher pasteur, mettez par écrit cet enseignement, il
bénira plusieurs et je suis prêt à participer à ce projet ».
Trois jours après ces deux évènements, à Combs la ville dans la
banlieue parisienne, je me suis mis à réécouter cette série prêchée
sept dimanches durant, et je me suis finalement dit que ce que ce
passage de Job 33 : 14 nous enseigne est bien vrai : « Dieu parle
cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend
point garde ». J’ai compris et j’ai décidé d’écrire ce livre en
l’intitulant : « L’impact des rencontres dans la destinée ».
Dans ce livre d’un genre spécial parce qu’il est à la fois un livre
d’enseignement, mais avec un côté « autobiographique » reprenant
des épisodes importants de ma vie, j’essaie de montrer la valeur,
l’importance et la puissance derrière les rencontres dans le parcours
de tout être humain sur terre.
J’essaie encore de montrer qu’une grande partie de notre vie
est faite de ces instants où fortuitement, accidentellement, et des
fois, volontairement, nous nous trouvons en présence d’autres
personnes. Ces instants que nous appelons « Rencontres » peuvent
avoir plusieurs visages en termes de durée : Ils peuvent être brefs,
ou longs ; et même produire des relations durables car devenant,
non pas un évènement passager, mais une réalité permanente.
Ce livre nous laisse aussi et surtout découvrir que de ces
instants dont la durée sait varier peut dépendre le parcours de notre
vie ou notre destinée. Ces instants peuvent être des sources
d’enrichissement ou d’appauvris-sement.
Sûrement que plus vous lirez ce livre, plus des noms viendront
à votre esprit ; n’hésitez pas à vous arrêter et à faire deux choses :
d’abord dire merci au Metteur en scène, notre Dieu ; puis rendre
grâce pour l’acteur ou l’actrice qui s’est laissé utiliser par Dieu.
Bonne lecture !
PREMIERE PARTIE :
QUELQUES RENCONTRES DANS LA BIBLE ET LEUR IMPACT
DANS LA VIE
CHAPITRE I :
QUELQUES RENCONTRES DANS
L’ANCIEN TESTAMENT
I. 1. Eve et le serpent :
I. 2. Moïse et Aaron :
I. 3. Moïse et Jethro :
Exode 18 : 1 – 27, nous parle de la rencontre merveilleuse,
glorieuse et enrichissante que Moïse a faite. Cette rencontre de
Moïse avec Jethro, son beau-père (dont le nom d’origine Madianite a
2 significations : « abondance » et « excellence »), a été un élément
ayant favorisé le leadership de Moïse. Elle a boosté ses qualités de
meilleur manager et leader. Elle nous apprend plusieurs leçons :
D’abord, elle nous révèle qu’aucun de nous ne se suffit
par lui-même, et que, pour notre accomplissement, nous
avons besoin des apports extérieurs en ces termes :
propositions, options et orientations ;
Elle nous révèle aussi la nécessité de nous ouvrir à
d’autres, d’être flexible et de savoir, avec l’aide de Dieu
adopter de nouvelles choses.
1. Les gens qui sont prêts à nous faire mal pour notre bien ;
2. Ils ne sont pas des flatteurs qui nous disent ce que nous
aimons entendre ou voulons entendre, mais ce que nous
devrons entendre. Exode 18 : 17 le confirme avec cet avis
et cette remarque du beau – père de Moïse : « Ce que tu
fais n’est pas bien » ; la version T.O.B dit : « Ta façon de
faire n’est pas bonne » ; la version français courant fait
ressortir l’idée d’une erreur de jugement qui peut avoir des
conséquences préjudiciables : « Il n’est pas judicieux de
procéder de cette manière »
3. Ils nous aiment tellement au point de passer leur temps à
réfléchir à notre place sur comment et pourquoi nous
devons mieux faire certaines choses.
Ils mettent à notre disposition leur vécu, leurs
connaissances et les richesses qu’ils peuvent monnayer,
mais qu’ils nous donnent gratuitement ;
4. Ils n’attendent pas que nous demandions des services,
mais ils nous les rendent sans que nous ne formulions une
requête ;
5. Ils font de nos progrès leur sujet de joie et de bonheur ;
6. Ils nous enrichissent, nous transforment et nous rendent
meilleurs sans fanfaronner derrière nous (cfr. cette façon
de faire, c’est moi qui lui ai enseigné ou appris) ;
7. Le désir de Jethro, c’est de nous voir devenir meilleurs,
plus efficaces et moins éparpillés ;
8. Les « Jethro » peuvent paraitre dérangeant et même
encombrant, mais utiles (même très utiles) ;
9. Les « Jethro » sont des dons du ciel, des réponses aux
questions que nous ne posons pas encore, et des
solutions aux problèmes pas encore détectés, mais
existants ;
10. Les « Jethro », leur vraie valeur n’est reconnue
qu’après et pas toujours au moment où ils nous
« coachent » ;
11. Les « Jethro » sont les anonymes et inconnus, mais
des sources d’inspiration, de progrès et de miracle dans
ce que nous faisons.
I. 4. Samson et Délila :
Dans juges 16 : 4, la Bible nous parle de la rencontre et de
l’attachement de Samson (le petit soleil de Dieu pour Israël, c’est la
signification de son nom en hébreu) pour une fille d’origine philistine
au nom significatif qui va non seulement le détruire, mais aussi,
dévier le destin du héros de Dieu. Elle s’appelait Délila, son nom
signifie « coquette » ou « toujours présentable » ; ce qui nous parle
de son côté attractif mais pour nous faire du mal.
La mission de Samson nous est présentée dans le livre de juges 13 :
5b en ces termes : « Et ce sera lui qui commencera à délivrer Israël
aux mains de philistins ».
Cependant, Juges 16 : 21 et 25 nous montre comment l’entrée
de Délila dans la vie de Samson a tout changé : « Les philistins le
saisirent, et lui crevèrent les yeux ; ils le firent descendre à
Gaza, et le lièrent avec des chaines d’airain. Il tournait la meule
dans la prison. Dans la joie de leur cœur, ils dirent : Qu’on
appelle Samson, et qu’il nous divertisse ! Ils firent sortir
Samson de la prison, et il joua devant eux ». Celui qui était
destiné à être grand est devenu la risée de tous.
Que c’est dur pour moi de lire cette phrase que la version Louis
Second traduit ainsi : « Qu’on nous apporte Samson, qu’il nous
divertisse » (le verbe utilisé en hébreux veut dire : distraire,
procurer un passe-temps agréable, empêcher de penser aux choses
sérieuses pour un moment). La version Parole de vie dit : « Faites
venir Samson pour nous amuser ». La version Martin me choque,
m’énerve et m’interpelle : « Faites venir Samson pour qu’il nous
fasse rire ».
De la même manière, que la rencontre avec Délila la coquette a
changé et détourné Samson de son destin, de la même manière les
Délila qui nous environnent cherchent et chercheront à détruire nos
destinées. Nous devons faire attention non seulement ne pas
rencontrer les « Délila » mais surtout de ne pas nous attacher aux
elles. Délila, personnalité féminine, s’applique aussi aux hommes qui
jouent le même rôle.
C’est pourquoi, à cause de tout le mal ignoré et caché mais réel que
les Délila peuvent nous faire, je fais ces cinq prières pour vous :
I. 6. David et Jonathan :
Le livre de 1 Samuel 18 : 1 - 4 nous relate une scène étrange,
irréelle à voir, et surtout, au contenu inimaginable que nous pouvons
décrire en quatre phrases :
Remarquez dans ce récit que David n’a rien fait et n’a fourni
aucun effort pour que l’attachement avec Jonathan existe. Dieu seul
a incliné le cœur du prince Jonathan à s’attacher à David. 1 Samuel
18 : 1 relate cette scène invraisemblable : « David avait achevé de
parler à Saül. Et dès lors, l’âme de Jonathan fut attachée à l’âme de
David, et Jonathan l’aima comme son âme ». La version Français
courant dit : « Jonathan, fils de Saül, se prit d’affection pour le jeune
homme et se mit à l’aimer comme lui-même ». Gloire à Dieu pour ce
que Lui seul est capable de faire ! La version Parole de vie dit :
« Jonathan, le fils de Saül, s’attacha à David de tout son cœur » ; la
version le Semeur ajoute la notion de la profondeur pour montrer
jusqu’où Dieu peut aller : « Jonathan s’attacha profondément à
David et se mit à l’aimer comme lui-même ». La version Nouvelle
Bible Second dit : « L’âme de Jonathan fut liée à l’âme de David ».
1 Samuel 18 : 3 rapporte selon la version Louis Segond cet
acte étrange que David a eu à vivre : « Jonathan fit alliance avec
David » ; la version Semeur dit : « Jonathan conclut un pacte
d’amitié avec David ». Et 1 Samuel 18 : 4 parle des actes profonds
posés par Jonathan pour conclure cette alliance qui va changer la
vie du jeune berger David : « Il ôta le manteau qu’il portait pour le
donner à David ; et lui donna ses vêtements même son épée, son
arc, et sa ceinture ». Cette rencontre qui a accouché d’une amitié
qui n’a même pas duré deux ans avait marqué la vie de David. A
deux autres moments dans son parcours, cela se voit :
Ce jeune homme dont le nom n’était pas connu était sur une
phase ascendante de son parcours ministériel et accomplissait des
œuvres surnaturelles (Il avait donné un signe au roi Jéroboam qui
s’est accompli, la main de Jéroboam étendue pour le frapper devint
sèche puis par la parole de l’homme de Dieu, cette même main
redevint normale). Mais 1 Rois 13 : 11 - 19 nous parle d’un vieux
prophète jaloux et mal intentionné, déterminé à détruire la destinée
du jeune prophète.
Ce qui est étonnant dans ce récit, c’est que ce jeune prophète
avait su résister à la pression de l’autorité politique (très puissant à
l’époque) mais il a facilement cédé lorsque le vieux prophète l’a
abordé.
1 Rois 13 : 18 -19 nous relate l’instant fatal où tout a basculé : « Et il
lui dit : moi aussi, je suis prophète comme toi ; et un ange m’a parlé
de la part de l’Eternel et m’a dit : ramène-le avec toi dans ta maison,
et qu’il mange du pain et boive de l’eau. Il lui mentait. L’homme de
Dieu retourna avec lui, et il mangea du pain et bu de l’eau dans sa
maison ».
La fin du récit nous montre la suite fatale .1 Rois 13 : 24 dit : « Il
fut rencontré dans le chemin par un lion qui le tua. Son cadavre était
étendu dans le chemin… ». Quelle triste fin qui aurait pu être évitée !
Quel coup d’arrêt évitable pour un ministère qui était dans une
phase ascendante et qui pouvait encore beaucoup donner !
Au-delà de la rencontre qui a aussi contribué au coup d’arrêt du
parcours de ce jeune serviteur de Dieu, il y a aussi d’autres
éléments qui doivent nous servir de leçon :
La naïveté ;
La crédulité ;
La confiance aveugle, c’est-à-dire faire confiance sans
discernement, croire que tout ce qui est dit au nom de
Dieu, a Dieu comme source et origine.
I. 8. Le
Jeune homme de Proverbes 7 et la
femme étrangère :
A l’instar du récit précédent, Proverbes 7 : 6 - 27 relate la triste
fin d’un jeune homme dont la destination du départ était connue (le
verset 8 dit de lui : « Il se dirigeait lentement du côté de sa demeure
». Mais à la fin, ce n’est pas chez lui à la maison qu’il s’est retrouvé
mais dans une autre maison, celle de la mort. Proverbes 7 : 23
parlant de sa fin prématurée dit : « Jusqu’à ce qu’une flèche lui
perce le foie, comme l’oiseau qui se précipite dans le filet, sans
savoir que c’est au prix de sa vie ».
Comment celui qui voulait aller chez lui, sûrement après une longue
journée, de travail s’est-il retrouvé sans vie dans une autre maison ?
Proverbes 7 : 10 - 22 répond à cette question en quatre temps :
1. Une rencontre
Dans Proverbes 7, la Bible parle d’une rencontre, c’est-à-dire,
des chemins qui se croisent (est-ce un mal de rencontrer quelqu’un
d’autre ? pas forcément) ; le verset 10a en parle : « Et voici, il fut
abordé par une femme ». La version Bible segond dit : « Une femme
vint à sa rencontre ». La version Alfred Kuen dit : « Voici une femme
s’approcha de lui ». Est-ce un mal de rencontrer des gens ou que
des gens s’approchent de vous ? Nullement.
3. La mauvaise influence
4. Le résultat désastreux
CHAPITRE II :
QUELQUES RENCONTRES DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
Notre progrès ;
Le gommage de nos défauts ;
Notre perfectionnement.
Qu’est-ce qui a dû se passer pour que Paul jette son dévolu sur
ce jeune homme et s’attache à lui, nous ne savons pas, mais
toujours est-il que Actes 16 : 3 dit : « Paul voulut l’amener avec lui
et, l’ayant pris, il le circoncit… ». La Version Alfred Kuen dit : « Paul
décida de se l’adjoindre comme collaborateur. Il le prit avec lui et le
fit circoncire ».
Les douze disciples ont eu besoin d’un Paul qui a secoué leur
certitude, leur a ouvert les yeux sur des dimensions nouvelles
disponibles, mais surtout les a amenés à être mieux équipés pour
être plus efficaces et efficients dans l’œuvre de Dieu. Peut-être,
comme les douze, vous vous êtes arrêté et vous avez commencé à
faire du surplace dans un domaine de votre parcours. Puisse mon
Dieu placer un Paul sur votre chemin afin de vous secourir et de
vous amener vers des sommets ignorés de votre parcours !
Je me souviens avoir dit oui à mon jeune frère en lui disant que
ça serait seulement pour cette unique réunion que j’irai à la Borne,
puis je retournerais à l’église où je commençais à bien me sentir.
S’il y a des gens qui ont compté dans mon parcours ministériel,
l’apôtre Gabriel VEYI représente, après le pasteur Jacques André
VERNAUD, l’une des plus belles et enrichissantes rencontres sur la
route de mon ministère.
Dès le premier jour où je suis arrivé à la jeunesse de la Borne
en 1986, j’avais été captivé par les choses que cet homme
dégageait : la passion pour Dieu, la crainte de Dieu, le zèle pour
l’Evangile, une joie contagieuse, sans oublier la passion des âmes.
Les sept années passées à côté de cet homme ont été une
université (de la foi, du ministère et surtout du leadership) en mode
cours accélérés. Durant ces quelques années, j’ai appris par sa
bouche et par son modèle des choses qui m’accompagnent encore
jusqu’aujourd’hui.
Que serais-je devenu si Kally n’avait pas pris parti pour moi ?
Que serais-je devenu si Kally ne m’avait pas conseillé tout au début
de Philadelphie, avec larmes ? Que serais-je devenu si Kally ne
m’avait pas donné des bancs ? qu’aurions - nous fait sans cette
équipe d’évangélisation ? Tellement de questions pour lesquelles je
n’ai pas et je n’aurai pas de réponse jusque sûrement dans l’éternité.
De Kally, je peux dire en ce jour comme David l’a dit de Jonathan
(Mais contrairement à David qui l’a fait après la mort de Jonathan,
moi c’est du vivant de mon Jonathan appelé « Kally » que je le dis),
dans 2 Samuel 1 : 26 : « Ton amour pour moi était admirable au-
dessus de l’amour des femmes ».
J’ai été privilégié d’avoir Kally sur ma route et jusqu’au soir de ma
vie (Je prie que ça soit le plus tard possible), Je ne cesserai de dire
ces deux choses : Seigneur merci pour Kally et Kally merci d’avoir
était là.
5. Viviane DALO
Avec elle et au travers de ce que j’ai vécu avec elle, j’ai compris
le pouvoir des mots ou des paroles dans la vie. Si des paroles
avaient créé en moi le complexe, d’autres paroles (celles de ma
Viviane) ont servi de baume et de panacée. Avec ce que j’ai connu
avec elle, je crois ce que le sage dit dans Proverbes 12 : 18 : « Tel,
qui parle légèrement, blesse comme un glaive ; mais la langue des
sages apporte la guérison ». La version Alfred Kuen dit : « Il y a des
gens qui bavardent sans réfléchir. Leurs paroles blessent comme un
coup d’épée, tandis que le langage des sages est comme un baume
qui guérit ».
Avec Pasteur Claude, j’ai appris que les corbeaux qui sont
venus nourrir Elie au torrent de Kerith, ce n’est pas seulement dans
la Bible, car Dieu sait encore toucher des cœurs pour nous faire du
bien aujourd’hui. J’ai aussi appris que ce que le prophète Elie a
expérimenté à Sarepta est vrai ; lorsqu’il se posait des questions sur
son futur et sa survie, l’Eternel lui dira (J’aime le verbe utilisé) dans 1
Rois 17 : 9 : « Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et
demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir ».
Autant je prie pour que mon Dieu vous donne, comme à moi à
ce grand carrefour de ma vie, « votre prophétesse d’Illinois » (peut
être que ça sera un homme), autant je ne peux terminer cet épisode
sans poser cette question essentielle que Paul posa au roi Agrippa
dans Actes 26 : 27 : « Crois-tu aux prophètes ? ». Croyez- vous aux
prophètes et à la prophétie ?
Deux jours après, je visitai leur dépôt pour voir cette tente
géante et trois semaines après, c’est cette tente qui avait abrité
notre culte inaugural, et en plus nous a servi durant dix mois environ.
J’ai appris plus tard par des tierces personnes que sa location
pouvait revenir à 2.500 et 3.000 Usd la journée (cela pour nous
donner une idée de leur manque à gagner à cause de l’œuvre de
Dieu, mais aussi de la valeur de leur participation).
Non seulement que nous avons utilisé cette tente durant dix
mois environ, mais en plus, elle a eu à subir des dommages, car
coupées en deux après une forte pluie lors d’une réunion de la
jeunesse, un samedi, et ce couple a réparé seul « notre bâtiment de
l’époque », mais nous l’a encore remis jusqu’à ce que nous ayons
notre hangar.
Qui pouvait imaginer qu’en allant juste partager la joie et le
bonheur de quelques jeunes mariés, lors de leur mariage coutumier,
nous allions rencontrer « la réponse et la solution » pour un
problème qui apparaissait comme une montagne insurmontable pour
nous.
C’est avec lui que chaque matin et soir nous transformions son
salon en un lieu où nous étions comme Anne qui dira au
sacrificateur Eli dans 1 Samuel 1 : 15 : « Non, mon seigneur, je suis
une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin, ni boisson
enivrante ; mais je répandais mon âme devant l’Eternel ». Dans son
salon, nous répandions longtemps nos cœurs devant le Seigneur.
Ces deux frères, autant appelés que moi dans le ministère, ont
durant 8 ans mis leurs ambitions et leur ego de côté pour « me
servir ». Ils ont été à « mon service », ils se sont oubliés, pour Dieu
et pour moi. Ils ont fait le sale boulot à ma place. Ils me
complétaient. Ils allaient là où je ne pouvais aller. Ils me couvraient
et empêchaient que les gens murmurent lorsque je ne pouvais pas
être à certains endroits pour certaines raisons.
Leur plus grand apport, c’est qu’ils m’ont détaché « des tâches
encombrantes » pour m’aider à me focaliser un peu comme les
apôtres au début de l’Eglise primitive, dans Actes 6, à l’essentiel.
Durant ces 8 ans, je ne leur ai pas souvent et beaucoup laissé la
chaire mais ils étaient utiles dans l’administration, l’organisation, les
cures d’âmes, les délivrances, les visites, les deuils, les baptêmes et
autres actions qui pouvaient m’empêcher d’être efficace dans ce qui
était essentiel pour moi.
En 2009, c’est par lui que j’ai pu établir deux contacts qui ont
beaucoup compté dans mon ministère, et c’est au travers de l’une
de ses connaissances que j’ai pu entrer en contact avec deux
hommes de Dieu que j’aime, apprécie et qui abattent un travail
considérable dans la francophonie ; les frères CASTANOU (Yves et
Yvan). Du reste, quelques mois après cette première rencontre avec
ces deux frères, j’ai eu le privilège d’être invité à la grande
convention annuelle de ICC Paris où j’ai partagé la chaire avec les
pasteurs Matthew ASHIMOLOWO de Londres, Mamadou
KARAMBIRI du Burkinafaso et Mohamed SANOGO de la Côte
d’ivoire. Toujours la même année, en octobre, par Cyril, j’ai fait la
connaissance de Jérémie SOURDRIL qui va nous placer sur ce qui
n’était alors qu’un site chrétien, « enseigne-moi.com » ; et cela a été
l’explosion de mon ministère dans l’espace francophone.
Lorsqu’elle avait fini, elle s’est mise à genoux pour que je prie
pour elle, mais je n’ai pas pu le faire car je me suis retrouvé couché
par terre en larmes et en prière.
Après, j’apporterai l’un des messages les plus marquants de
mon ministère, avec un exercice du don de la parole de
connaissance comme jamais je n’ai connu. Jusqu’à ce jour, chaque
fois que je repasse par la région bruxelloise, il y a toujours quelqu’un
qui me rappelle cette réunion, la gloire qui était présente et une
parole reçue ce soir-là, ainsi que son accomplissement.
Soyez bénis.
Bibliographie
DEDICACE
REMERCIEMENTS
PREFACE 6
INTRODUCTION 0
PREMIERE PARTIE : QUELQUES RENCONTRES DANS LA BIBLE ET LEUR IMPACT
DANS LA VIE 19
CHAPITRE I : QUELQUES RENCONTRES DANS L’ANCIEN TESTAMENT
CHAPITRE II : QUELQUES RENCONTRES DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
77
DEUXIEME PARTIE : EXPERIENCES PERSONNELLES ET IMPACT 108
CHAPITRE I : LES QUATORZE RENCONTRES MARQUANTES DE MA VIE 110
CHAPITRE II : UNE RENCONTRE PARTICULIERE : 210
CONCLUSION 216
BIBLIOGRAPHIE 234
TABLE DES DES MATIERES……………………….…….235