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REVUE

NOUVEL
ÂGE TOME 2
Copyrightfkeditions
Edition novembre 2020

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Le Tome 2 de la Revue NOUVEL ÂGE,
est une suite du Tome 1. Elle explicite
et lubrifie les différentes
problématiques ayants traits à notre
époque du moins depuis une trentaine
d’années maintenant.
La perspicacité lors de l’appréhension
de tous les thèmes abordés s’avère
nécessaire pour comprendre la
quintessence de cette revue.

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Après le Tome 1, voici le Tome 2 de la Revue
Nouvel Age. Suscitant votre intérêt dans la
perspective de remédier à certaines
problématiques d’essences énigmatiques
jusqu’à ce jour. Je vous encourage vivement à la
lecture.

Soyez édifiés par les écrits.

NATHAN BULABA SAINT YORRE.

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QUATRE THEMATIQUES
SONT ABORDEES DANS CE
TOME 2. :

• LE RACISME.

• L’ESPERANCE D’UNE AFRIQUE FORTE ET


UNIE.

• LES FAUSSES CROYANCES RELIGIEUSES QUI


DEVORENT NOS SOCIETES .

• L’AMOUR ÉROS AU SEIN DE CETTE


GENERATION.

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Le racisme, est une forme de discrimination fondée sur
l'origine ou l'appartenance ethnique ou raciale de la victime.
Qu’elle soit réelle ou supposée. Il cherche à porter atteinte à la
dignité et à l'honneur de la personne, à susciter la haine et à
encourager la violence verbale ou physique. Il considère
également que certaines catégories de personnes sont
intrinsèquement supérieures à d'autres
Lorsque nous essayons de retracer son origine, certains
historiens estiment que le racisme est un sous-produit du
capitalisme européen en lien avec le colonialisme, chose qui
semble être certaine parce que partant du colonialisme et de son
fonctionnement, l’homme noir a été chosifié malheureusement

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en perdant la valeur dans une certaine mesure. Cette perte de
valeur a automatiquement créé une forme d’attitude négative
(racisme) qui a transcendé des générations en sorte que nous
continuons à vivre ses effets néfastes dans la société bien qu’elle
soit développée.
Le racisme est à la base de plusieurs problèmes au sein
de la société humaine. Tout lieu où il est prôné, il commet des
dégâts tant émotionnels que physiques. Ceux qui en sont victimes
vivent constamment sous une certaine peur et cela cause une
forme de réticence dans leur engagement et un sentiment
d’insécurité. Dans sa dimension pratique, nous remarquons que
le racisme en actes se manifeste par des actions individuelles
(violences, insultes...) ou encore par des systèmes de domination
qui sont institutionnalisés, c’est notamment le cas l’apartheid, la
ségrégation, la colonisation ainsi que l’esclavage.
Par contre dans sa dimension perceptive, le racisme se
base sur une différenciation très souvent corporelle, c’est-à-dire
en rapport avec la pigmentation de la peau, à cela s’ajoute aussi
au niveau des caractères moraux et culturels. Toujours dans sa
dimension perceptive, nous constatons aussi des discours à
caractère raciste, c’est-à-dire on peut évoquer la supériorité
physique d’un groupe visé (les noirs généralement) pour
souligner par contre leur infériorité intellectuelle, ce qui crée en
quelques sortes des stéréotypes racistes.

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Je pense que oui, Le racisme, la xénophobie et
l'intolérance sont des problèmes importants dans toutes les
sociétés humaines. Chaque jour, chacune et chacun d'entre nous
peut lutter contre les préjugés raciaux et les attitudes intolérantes
que nous rencontrons dans notre société.
Trois éléments peuvent entrer en jeu pour combattre le
racisme dans notre société. D’abord, nous devons le faire dans
nos lieux d’activités, c’est-à-dire au travail. Nous devons soutenir
tous ceux qui sont victimes ou encore susceptibles de l’être en
leur faisant savoir que nous sommes tous égaux et que la
différence raciale ne doit en aucun cas être sujet de mésentente,
encore moins de discrimination.
Ensuite, nous devons le cibler dans l’éducation. C’est-à-
dire mettre en place des idéaux qui permettent d’unir les gens de
différentes races, de créer une complicité capable de briser
toutes formes des stéréotypes racistes ancrés inconsciemment
chez certains, et organiser des programmes qui prônent l’égalité
raciale et qui découragent le racisme.
Enfin, nous devons être prompts à signer des pétitions et
protester à chaque fois qu’il y a des mouvements racistes. C’est-
à-dire étant donné que le racisme est un mouvement qui a une

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portée considérable, les protestations, la signature des pétitions
sont d’une grande importance, car elles suscitent l’attention
humaine et provoquent un réveil dans l’esprit de plusieurs afin
de mettre à un terme aux retombées, souvent irréparables, que
cause ce mouvement.
D’où, si nous désirons vivre un monde meilleur, nous
devons à tout prix nous lever et mettre fin au racisme dans tous
les niveaux possibles. Chacun de nous à son niveau est à mesure
d’apporter sa pierre dans l’édifice en dénonçant l’inégalité, en
sensibilisant les gens à l’égalité des races, à l’unité et aussi en
valorisant chaque race par le respect et l’acceptation.

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« Divisés, nous sommes faibles. Unie,
l’Afrique pourrait devenir, et pour de bon,
une des plus grandes forces de ce monde »,
Kwame Nkrumah, premier président du
Ghana.

Depuis bien longtemps, l’Afrique est au centre


d’actualités qui inquiètent plus qu’elles n’enchantent : guerres,
génocides, coups d’états, famines, épidémies, exploitations, etc.
L’Afrique, berceau de l’humanité, serait-elle devenue l’enfer ?
De quoi sera fait l’avenir, si l’Afrique ne sort pas de l’ornière
actuelle ?

Théophile Obenga a dit : « L’Afrique est le


mal-aimé des continents. L’effort de la
construction nationale n’est jamais que des
africains et africaines eux-mêmes. Notre salut
est dans la solidarité panafricaine pour la
Renaissance Africaine ». Vous l’avez donc compris, la
force de l’Afrique ne proviendra que de par son union.

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Alors pourquoi s’unir ? Pourquoi ne pas agir comme
toujours, et espérer un miracle ? Quelles sont les voix qui
s’ouvriront à nous, si jamais ne nous nous unissons ? C’est ce à
quoi nous allons tenter de détailler dans cet article.

L’Afrique aujourd’hui, c’est l’arriération économique (-


2% des échanges mondiaux), la faiblesse scientifique (moins
d’1% de la science mondiale), le berceau de plusieurs maladies
(Paludisme, Cholera, VIH/SIDA, etc.) et les conflits divers.

L’Afrique, c’est aussi un néocolonialisme et la


domination de la politique occidentale, une incapacité à s’unir, à
converser, à s’intégrer et à fédérer des forces et ressources.
Pourquoi l’Afrique devrait-elle s’unir ? Parce que, comme le dit
ce vieux dicton, l’union fait la force et que la désunion engendre
la domination ; un autre dicton disant clairement diviser pour
mieux régner. L’histoire de l’humanité regorge les exemples des
personnes ou même encore des pays unis ayant changé le cours
des choses. Seuls, nous sommes forts, mais ensemble, nous
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sommes invincibles, dit un autre dicton célèbre. La nécessité de
s’unir est un sentiment ayant habité en l’homme depuis la nuit
des temps.

Alors oui, une Afrique unie, c’est vite dit, mais à quoi
devons-nous réellement nous attendre, si jamais ne cela devait se
produire ? Une union portera-t-elle vraiment ses fruits ? Eh
bien oui, une union portera évidemment ses fruits : Fini la
dépendance occidentale et fini la recolonisation. L’Afrique aura
de quoi rivaliser avec les grands de ce monde comme l’a si bien
dit Kwame Nkrumah.

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YANNICK MUTUMBI

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Si l'on vous dit : Consultez ceux qui évoquent
les morts et ceux qui prédisent l'avenir, Qui
poussent des sifflements et des soupirs,
Répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas
son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en
faveur des vivants ? (Esaïe 8 :19).

Elle était encore au téléphone, à se justifier comme elle en a


l’habitude. « J’en sortirai victorieuse quoiqu’il arrive ! »,
scandait-elle. « …Mes détracteurs ne savent pas que chaque
jour à quatre heures du matin j’invoque ma mère dans les
toilettes ».

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Cette fois, je me mis à faire attention à ses propos, cherchant à
les entendre de toute oreille. C’était une femme plutôt
travailleuse, suffisamment active pour subvenir seule aux
besoins de sa petite famille et la mettre dans des conditions
humainement acceptables. Il semble qu’elle avait perdu sa
mère plusieurs années en arrière, se retrouvant dans une
situation de jeune fille blésée, sans éducatrice ni amour
maternel à un des moments où on en a le plus besoin. Les
conditions africaines souvent conflictuelles autour des
questions d’héritages n’auraient alors pas tardé à enfoncer les
clous qui la crucifiaient. Les choses se seraient surement
passées différemment si sa chère maman ne s’était pas rendue
si tôt dans l’au-delà…
Est-ce à partir de là qu’elle a pensé à "maintenir" un contact
avec sa défunte mère ? Plus pertinent, est-ce vraiment possible
d’entreprendre une communication avec les morts ? Et quelle
en serait l’utilité pour les vivants ?
La pensée d’invoquer les morts fait partie de la vie humaine
depuis belle lurette. Et si elle se limite au stade de pensée chez
les uns, l’histoire prouve qu’elle s’est transformée en une
pratique régulière chez les autres, avec des procédés
apparemment maitrisés, si bien que l’on pourrait parler de tout
un art.
Bougies par-ci, figures puis formules à réciter par-là,
intervention d’intermédiaires humains ou d’autres esprits pour
"établir un contact"… tels sont les artifices les plus récurrents
depuis les sociétés anciennes, aux quelles l’on peut ajouter les
multiples "innovations" dans les cercles de parapsychologie.

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Quant aux raisons de telles initiatives, il est indéniable que
l’angoisse en soit la pierre angulaire et, bien souvent, l’angoisse
dans l’une de ses compréhensions les plus simples, celle d’une
"peur sans fondement".
Ainsi, certains se livreront à la nécromancie _art d’invoquer les
morts dans un but divinatoire_, avec pour objectif de contourner
leurs peurs de l’avenir en essayant de le connaître d’avance. Sur
un autre tableau, d’autres personnes voudront espérer plus que
de simples informations sur l’avenir, et s’attendront à
l’influencer en leur faveur "grâce" à un contact avec le monde
des morts, comme cela a semblé être le cas pour la femme
décrite ci-haut. On n’aurait pas non plus tort de penser que
d’autres encore s’y livrent simplement pour avoir mal digéré la
séparation avec un être cher, et qui espèrent le retrouver sous
une certaine forme en lui adressant directement des requêtes ou
en cherchant sa compagnie à travers un intermédiaire.

En parcourant la bible, l’on se rendra compte d’un cas détaillé


d’une pratique de ce genre, dans les derniers moments de Saül,
premier roi d’Israël. Ses peurs évidentes sur une grande partie
de son règne ayant été nourries par la vue d’un challenger dans
la personne du jeune David et dans le fait d’avoir été abandonné
par Dieu, le pauvre roi finit par se retrouver au bord du
précipice. Alors qu’il se débat dans un monde déchainé contre
lui, le pire va arriver : le décès de Samuel. L’âme du roi en
décadence va trouver là une autre raison d’être dévorée par ses
peurs, car il devait définitivement combattre ses ennemis sans
bénéficier des orientations, de la prière, ou ne fût-ce que de la

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présence du prophète sur le sol d’Israël. Épeuré et prêt à tout
pour se sortir du pétrin, il jugea que son dernier recours serait
une tentative de communiquer avec son défunt prophète, ce qui
va le conduire à rencontrer l’inconnue mais depuis célèbre
sorcière d’Endor.
Samuel était mort ; tout Israël l'avait pleuré, et on l'avait enterré à
Rama, dans sa ville. Saül avait ôté du pays ceux qui évoquaient les
morts et ceux qui prédisaient l'avenir.
Les Philistins se rassemblèrent, et vinrent camper à Sunem ; Saül
rassembla tout Israël, et ils campèrent à Guilboa.
A la vue du camp des Philistins, Saül fut saisi de crainte, et un violent
tremblement s'empara de son cœur.
Saül consulta l’Éternel ; et l'Éternel ne lui répondit point, ni par des
songes, ni par l'urim, ni par les prophètes.
Et Saül dit à ses serviteurs : Cherchez-moi une femme qui évoque les
morts, et j'irai la consulter. Ses serviteurs lui dirent : Voici, à En Dor
il y a une femme qui évoque les morts.
Alors Saül se déguisa et prit d'autres vêtements, et il partit avec
deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme. Saül lui dit :
Prédis-moi l'avenir en évoquant un mort, et fais-moi monter celui que
je te dirai.
La femme lui répondit : Voici, tu sais ce que Saül a fait, comment il a
retranché du pays ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent
l’avenir ; pourquoi donc tends-tu un piège à ma vie pour me faire
mourir ?
Saül lui jura par l'Éternel, en disant : L'Éternel est vivant ! il ne
t'arrivera point de mal pour cela.

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La femme dit : Qui veux-tu que je te fasse monter ? Et il répondit :
Fais-moi monter Samuel.
Lorsque la femme vit Samuel, elle poussa un grand cri, et elle dit à Saül :
Pourquoi m'as-tu trompée ? Tu es Saül !
Le roi lui dit : Ne crains rien ; mais que vois-tu ? La femme dit à Saül : je
vois un dieu qui monte de la terre.
Il lui dit : Quelle figure a-t-il ? Et elle répondit : C'est un vieillard qui monte
et il est enveloppé d'un manteau. Saül comprit que c'était Samuel, et il
s'inclina le visage contre terre et se prosterna.
Samuel dit à Saül : Pourquoi m'as-tu troublé, en me faisant monter ? Saül
répondit : Je suis dans une grande détresse : les Philistins me font la
guerre, et Dieu s'est retiré de moi ; il ne m'a répondu ni par les prophètes
ni par des songes. Et je t'ai appelé pour que tu me fasses connaître ce que
je dois faire.
Samuel dit : Pourquoi donc me consultes-tu, puisque l'Éternel s'est retiré
de toi et qu'il est devenu ton ennemi ?
L'Éternel te traite comme je te l'avais annoncé de sa part ; l'Éternel a
déchiré la royauté d'entre tes mains, et l'a donnée à un autre, à David.
Tu n'as point obéi à la voix de l'Éternel, et tu n'as point fait sentir à Amalek
l'ardeur de sa colère : voilà pourquoi l'Éternel te traite aujourd'hui de cette
manière.
Et même l'Éternel livrera Israël avec toi entre les mains des Philistins.
Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi, et l'Éternel livrera le camp
d'Israël entre les mains des Philistins. (1Sam28 :3-20)

L’acte du premier roi d’Israël dit-il que l’on pouvait à son


époque communiquer avec les morts ? Plusieurs textes
bibliques antécédents, et les faits frappants au moment de cette

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invocation de mort répondent à notre place, et leur réponse est
affirmative.
D’abord, le Dieu d’Israël aura à plusieurs reprises exigées qu’il
ne se trouve au sein de son peuple aucune personne qui pratique
l’art de faire appel aux morts, Saül lui-même ayant obéi à cet
appel en faisant de son mieux pour les exterminer du territoire
sous son contrôle ; la sorcière d’Endor n’ayant donc survécu
que parmi les clandestins.
Or, il se fait que Dieu ne peut pas interdire une chose impossible
à réaliser ; autant l’on faisait passer les enfants par le feu, autant
l’on pratiquait l’adultère, autant l’on invoquait les morts ; et Le
Dieu d’Israël était ouvertement opposé à toutes ces pratiques
réelles. Il ne s’agissait donc ni d’une métaphore, ni d’une
manière de parler ; l’on invoquait effectivement les morts.
Ensuite les faits. Au moment du contact avec la sorcière, le roi
était totalement déguisé et difficile, voire impossible à
reconnaître ; certainement pour être bien accueilli par une
pratiquante dont il avait lui-même exterminé les confrères, et
pour ne pas se rater en provoquant sa panique ou sa fuite. Cette
idée de déguisement ne rencontra aucune objection des
serviteurs qui avaient révélé l’adresse de la "sorcière",
probablement parce qu’ils étaient tous conscients du fait que,
autrement, la consultation risquerait de passer pour une
arrestation ou une opération de ratissage.
Dans la suite des faits, la mystérieuse femme ne se douta
naturellement de rien quant à l’identité du roi. L’entourloupe du
déguisement fonctionna parfaitement bien, jusqu’au moment
où Samuel se mit à "monter de la terre" ; une sorte de

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connaissance intuitive permit alors à la sorcière de découvrir
que l’homme derrière le déguisement était en fait Saül. Il est
clair qu’une communication spirituelle lui avait permis de faire
le lien entre les deux personnages. Et les lumières vont
continuer d’éblouir la scène : le défunt prophète et le roi vont
communiquer librement…
L’on dira certes que l’au-delà aurait pu faire monter un "autre
esprit", et nous reviendrons plus loin sur cette éventualité. Pour
l’instant, remarquons que l’écriture elle-même dit qu’il s’agit
de "Samuel". Lorsque la femme d’Endor le vit en même temps
qu’elle reconnaissait l’identité de Saül, elle poussa un cri de
choc, se disant peut-être que sa vie était en danger. Ensuite, à la
description de ce "dieu qui monte de la terre", ou ce "vieillard
enveloppé d’un manteau", "Saül comprit que c’était Samuel".
Ces éléments de précision écrits noir sur blanc ne laissent
pratiquement aucune chance au moindre argument contre…
Est-ce important de revenir sur leur dialogue ? Le roi se fait
réprimer sans ménage, on lui rappelle sa désobéissance et la
sentence prononcée du vivant de Samuel, et comme il était en
quête d’information sur l’avenir, il est notifié de sa mort
prochaine.
Le lendemain, à la mort de Saül sur le champ de bataille, Dieu
seul sait dans quel climat les deux hommes se sont entretenus
dans l’au-delà… enfin, s’ils s’y sont rencontrés !
Les Philistins poursuivirent Saül et ses fils, et tuèrent Jonathan,
Abinadab et Malkischua, fils de Saül.
L'effort du combat porta sur Saül ; les archers l'atteignirent, et le
blessèrent grièvement.

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Saül dit alors à celui qui portait ses armes : Tire ton épée, et m'en
transperce, de peur que ces incirconcis ne viennent me percer et me
faire subir leurs outrages. Celui qui portait ses armes ne voulut pas,
car il était saisi de crainte. Et Saül prit son épée, et se jeta dessus.
Celui qui portait les armes de Saül, le voyant mort, se jeta aussi sur
son épée, et mourut avec lui.
Ainsi périrent en même temps, dans cette journée, Saül et ses trois
fils, celui qui portait ses armes, et tous ses gens. (1Sam31 :2-6)

La bible n’étant certainement pas le seul enseignement qui fait


mention de ce sujet, nous osons nous arrêter une seconde sur les
idées répandues par le spiritisme et Allan Kardec qui, de toute
évidence, en est la plus importante figure.
En effet, plusieurs siècles après le dernier livre de la bible, le
spiritisme s’était littéralement mis à enseigner au monde l’art
de faire appel aux esprits, parmi lesquels les esprits des
personnes mortes. Ce qui n’était jusqu’alors qu’une pratique
relativement secrète en fonction des traditions sociales se mit à
trouver une tribune d’expression publique. Kardec voulut faire
de la nécromancie une science aux cotés de la chimie, la
rhétorique, la physiologie et qu’en savons-nous. Il se plaisait
d’ailleurs à scander : "le spiritisme n’est pas une religion, le
spiritisme est une science". Il se livra à de nombreuses
démonstrations au cours desquelles les tables roulaient toutes
seules devant des spectateurs ébahis, puis divers objets se
déplaçaient sans le concours d’une seule force naturellement
identifiable, alors que l’on entendait "des morts" s’adresser aux
membres de leurs familles par l’intermédiaire de médiums
(média) humains. En clair, on invoquait un défunt, et celui-ci se
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mettait à parler par la bouche d’un vivant servant alors de
prêtre-intermédiaire entre morts et vivants. À en croire les
témoignages, souvent, leur voix était exactement la même que
lorsqu’ils avaient été en vie, et surtout, ils donnaient des
informations précises à leurs familles respectives, révélant des
choses si intimes que seul un membre de famille aurait pu les
connaître. Etonnement, la voix et les informations étaient
"moins précises quand le défunt était mort depuis beaucoup de
temps", car "son esprit était beaucoup plus dématérialisé",
insistera souvent Kardec…
Faute d’évidence méthodique dans tout ceci, le spiritisme se
heurta à la rigueur scientifique et le grand vent dubitatif de cette
époque-là.
C’est ici l’occasion de revenir sur notre possibilité de doute…
Le fait que Samuel soit vraiment monté du séjour des morts,
signifie-t-il que nous avons carte blanche ? Qu’est-ce qui
prouve que l’au-delà fait toujours monter ceux que l’on
appelle ? Soit dit en passant, plus d’une fois, les réunions du
spiritisme se sont très mal terminées, chacun essayant de se
sauver comme il peut, pour la simple raison qu’au lieu du mort
invoqué, c’est plutôt un esprit furieux qui se manifestait
librement et violemment dans la salle ou à travers le médium.
La vérité c’est qu’il n’existe aucune garantie sur ce terrain !
Et, pour revenir à la bible, il est important de noter que les faits
autour de Saül, Samuel et la sorcière d’Endor se déroulent sous
l’ancienne alliance, au moment où le prince des ténèbres avait
autorité et puissance sur la mort. C’était donc sous son mandat
qu’opéraient les spirites et les nécromanciens à travers le
monde. Cela explique d’ailleurs pourquoi Le Dieu d’Israël y
25
était opposé. Mais depuis l’incarnation, la mort et la
résurrection de Jésus-Christ, l’homme fort de la maison a été
vaincu et lié (Marc 3 :27) ; celui qui avait la puissance de la
mort ne la détient plus !
Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a
également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui
a la puissance de la mort, c'est à dire le diable,
Et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie
retenus dans la servitude.
(Heb2 :14-15)
Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J'étais mort ; et voici, je
suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du
séjour des morts. (Apoc 1 :18)
« Je suis le vivant. J’étais mort, mais maintenant je suis vivant pour
toujours. Je détiens le pouvoir sur la mort et le monde des morts. »
(Idem, bible en français courant)
Jésus-Christ détient les clés de la mort et du séjour des morts.
Désormais, aucun invocateur d’esprits ne peut prétendre avoir
"un mandat légal" pour entrer en relation avec le monde des
morts, les voies d’accès et l’autorité leur ayant été retirées.
Personne ne peut aller des vivants aux morts sans l’approbation
de Christ, ni aller des morts vers les vivants en bravant Son
autorité ! La vérité, c’est que depuis l’œuvre de Christ, le
monde des morts et celui des vivants ont vu arriver
l’instauration d’un nouveau système d’autorité et d’opération.
Qui donc se manifeste quand quelques malheureux "invoquent
les morts" ? Qui est-ce qui pourrait intervenir quand cette
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femme-là fait appel à sa défunte mère dans les latrines avant le
lever du soleil ?
Pour nourrir d’un faux espoir et garder une main mise sur
l’humanité, le prince des ténèbres a appris à faire régulièrement
ce qui passait pour un accident au temps d’Allan Kardec : des
démons répondent à la place des morts que l’on attend. Leur
serait-il impossible de connaître le passé ou l’intimité d’une
famille ? Leur serait-il impossible de pronostiquer sur l’avenir,
ou d’imiter les traits de caractère d’un humain ? Certainement
pas, puisqu’il s’agit d’anges déchus ; c’est des êtres dont les
capacités et l’intelligence sont de loin au-dessus de ce que
l’humanité pourrait avoir de plus élevé en sciences. Et puis, ils
sont capables de se déguiser.
Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise
en ange de lumière. (2Cor11 :14)
Trouvons maintenant une bonne piste pour atterrir
raisonnablement…
Que nous en semble ? Postulons un monde imaginaire, beau et
parfait pour le spiritisme, dans lequel il serait tout à fait possible
de parler aux morts selon sa guise… En quoi cela profiterait à
l’humanité ? Quel avantage Saül a-t-il tiré de cette consultation
à Endor ? N’aurait-il pas mieux valu pour lui de chercher le
pardon divin selon les indications de la loi de Moïse ? À la
lumière des écritures, il n’aurait certainement pas été possible
qu’il soit conservé comme roi avec la faveur de Dieu ; mais qui
sait si sa fin aurait été moins douloureuse ? Son fils Jonathan
avait parfaitement compris que David était le prochain roi, et il
l’acceptait sans le moindre remord, parfaitement conscient de

27
la volonté de Dieu ; le comble c’est qu’en dépit de cela,
l’entêtement et la nécromancie de Saül ont réussi à faire
massacrer non seulement ce cher Jonathan, mais aussi ses deux
frères, soit une fratrie qui avait quand même des chances de
vivre paisiblement sous le règne de David.
Contrairement à ce que l’on pourrait espérer de certaines
pratiques, on n’en récoltera souvent que pure désolation. Quand
même il y aurait un semblant de profit, le temps finit par révéler
que nul ne peut espérer gagner en pactisant avec les ténèbres.
Dans un des plus pertinents discours, Jésus a résumé tout ce qui
précède dans un propos que l’on peut paraphraser de cette
manière : "Si les vivants ne s’en sortent pas avec les moyens
que Dieu leur donne chaque jour, ils ne s’en sortiront pas, même
si on devait leur envoyer les morts en renfort".
Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans
la maison de mon père ; car j'ai cinq frères.
C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas
aussi dans ce lieu de tourments.
Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent.
Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux,
ils se repentiront.
Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne
se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts
ressusciterait. (Luc16 :27-31)

Tout compte fait, dans la mesure où les vivants sont réellement


vivants, ils ont la responsabilité d’ouvrir l’œil et le bon, car la

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nécromancie s’avère être un véritable couteau à double
tranchant. L’autorité de Christ sur le monde des morts ne laisse
aucune entreprise libre allant de ce monde vers les trépassés et
vice versa. Les expériences des nécromanciens modernes étant
truffées d’entourloupes de quelques esprits démoniaques
planant sur le deuxième ciel, la séduction, la manipulation, puis
la destruction sont les issues les plus certaines d’une séance
d’invocation de mort.
Enfin et surtout, quand cela aurait été possible d’échanger avec
les défunts, ça ne serait qu’une entreprise inutile, toutes les
ressources nécessaires au succès et au salut des vivants étant
déjà à leur disposition sans apport de l’au-delà. Inutile donc
d’oser, ni d’espérer "troubler Samuel" dans son repos, nous
vivons les temps que l’ecclésiaste a su voir de loin, les temps
où "les morts sont morts".

Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront ; mais les morts


ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur
mémoire est oubliée.
Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils
n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le
soleil. (Ecclés. 9 :5-6)

29
Tiré de : "Derrière les voiles : l’hypothèse
d’un monde invisible".

30
GLOVELY MULAKU

31
_____________________________________________

Partant de son étymologie, le mot Éros vient du latin, il représente le dieu


de l'amour charnel, du désir dans la mythologie grecque.

En se basant sur ses sources, l'amour Éros nous renvoie vers un amour
intense, charnel, un amour rempli des désirs érotique entre deux personnes de sexe
différent selon la logique, bien que la réalité d'aujourd’hui nous fait halluciner.

L’amour Éros est basé que sur la sensualité, Marcela Iacub nous dit dans
Aimer tue : « Car lorsqu'on parle d'amour, il faut distinguer les trois acceptations
de ce mot que les grecs dénommaient agapé, philia et éros. »

Tandis que les deux premières faisaient allusion aussi bien à l'amour
désintéressé et généreux qu'à l'amitié, seul éros délimitait une réalité qui ressemble à
la nôtre. Seul éros était selon les Grecs, un amour fou, absolu, celui qui fait que les
gens se retrouvent dans des situations proches du délire, pour tout oublier, pour
s'arracher au monde frustrant et sauvage qui est le nôtre, le substituer aux autres liens
32
absents, compenser leurs échecs, prendre la place de toute spiritualité. Cet amour-là
s'est développé comme la foudre et chacun est prêt à tout pour le vivre.
LES INTRUS
Quand il s’agit de l’érotisme, plusieurs questions nous

laissent sans réponse. L’amour Éros est indispensable dans


la vie humaine selon la médecine, car un être humain en bonne
santé désire une relation sexuelle après trois jours, les autres
avec une libido très élevée peuvent aller d’un ou deux jours bien
que la sainteté et la spiritualité nous parlent autrement.

Il est difficile de se contrôler quand on atteint un certain


âge. Quand un être humain atteint l’âge de la puberté, ses
hormones réclame plus d’attention, c’est en ce moment que
beaucoup de jeunes se perdent, en cédant aux tentations
auxquelles leur corps est exposé.

Un homme a le droit de céder son corps aux désirs


érotiques, car la Bible fait appel à l’équilibre entre le corps,
l’âme et l'esprit. On ne peut pas nourrir notre âme et ignorer
notre corps, car il a aussi ses désirs. Mais l'acte charnel aussi a

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ses règles, ses lois. Les règles que nombreux humains vivant sur
terre ignorent.

Christiane Singer dans ses propos : « Je crois que


le vrai éros est une grande aventure de la
maturité. Ce n’est pas une affaire de
jeunesse », exclut les jeunes aux affaires sensuelles, les
actes dits sexuels sont réservés aux couples mariés. Puisque
cela exige un certain nombre de responsabilité, car il ne suffit
pas de jouir, mais aussi de penser aux conséquences que peut
produire cet acte, c’est-à-dire avoir les capacités nécessaires
d’assumer ce qui vient après l’acte. C’est pourquoi 1

Corinthiens, 7 :4 nous dit : « La femme n`a


pas autorité sur son propre corps, mais c`est
le mari ; et pareillement, le mari n`a pas
autorité sur son propre corps, mais c`est la
femme ». Ce verset biblique, extrait de l’un des épitres de
l’Apôtre Paul, nous dit deux mots clés, le Mari et la Femme.

En parlant du mari et femme, on voit des couples


légalement mariés qui ont des droits sur le corps de l’un et
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l'autre. De ces droits, on peut faire appel à une jouissance des
partenaires légalement mariés, pas de jeunes. En parlant de
jeunesse, nous voyons toute personne célibataire, y compris les
fiancés.

Même si aujourd’hui, nous sommes sans voix quand


nous regardons ce que font les jeunes qui sont dans et hors de
l’église : une difficulté s’est installée dans la tête des humains,
voir des adolescents qui ont encore un corps pur est devenu
difficile, en croire que le mot abstinence n’existe pas pour eux.

CE QUE NOUS
DEVONS SAVOIR

Un jour je suivais un programme télévisé, une gamine


de 14 ans va répondre à son papa en prononçant une phrase dont

je n’oublierai jamais le contenu : « On est 2018, papa !


Près de 90% des filles de mon âge ont au

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moins couché même une fois déjà avec un
mec ».
La tête qu’a faite le père me hante toujours l'esprit. Sa
réaction ne m’a pas plus : Au lieu de sauver l'enfant, il s’est
barré. Je crois que la faute, si notre génération tend à se fondre
comme une sucette, revient à aussi nos parents qui, aujourd’hui,
négligent des leçons élémentaires liées à l’éducation sexuelle et
prévention des enfants adolescents contre les abus de l’acte
sexuel. Beaucoup de parents ne savent plus dialoguer, orienter,
montrer à l’enfant l’importance de l’absence, et le bien-fondé
de cela pour les jours propices.

De lourdes conséquences font face quand l’érotisme est


mal planifié dans la vie de l'homme. Des conséquences que
nombreux n'ont pas encore saisi la grandeur. Le taux des enfants
abandonnés, des mères célibataires et des avortements ne cesse
d’accroître, justement parce que l'amour érotique est mal
consenti au sein de notre génération.

Le fait que les jeunes prennent le sexe comme un jeu


vidéo auquel ils peuvent faire une partie quand ça leur tente
cause de nombreux dégâts, souvent irrémédiables.

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L’évolution de la technologie expose, en l’occurrence
l’internet, expose les jeunes à l’immoralité, à la perte de
contrôle. Certains programmes télévisés sont venus susciter la
curiosité des jeunes quant aux pratiques sexuelles avant le
temps, car ils parviennent désormais à mettre en pratique tout
ce que la télévision leur propose comme programmes. L'homme
est né ainsi, un animal prêt à copier tout ce qu’il voit, s'il n’est
pas bien dressé.

Un jour mon frère m'a dit : « Mec, je lis et relis


la bible de Genèse à Apocalypse, à moins que
mes yeux me jouent des tours, je n’ai jamais
vu là où il est écrit que le sexe est
inconsommable avant mariage, d’ailleurs je
ne peux jamais me procurer d’une chose dont
je ne sais pas comment ça fonctionne ».
Je sais que là-bas dehors, plus d’un million d’humains
pensent comme lui, prendre le corps d’un homme ou une femme
comme une chose qu’on doit tester avant de s’engager est un
délit très grave porté à l’égard de la sainteté. Car les écritures

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disent bien que vos corps sont le temple du Saint Esprit, un
temple ne doit être souillé en aucun cas.

La bible n’interdit pas aux hommes de profiter de la


chair, car Genèse 1 :28 dit : « Dieu les bénit, et Dieu leur
dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la
terre… ». L’unique moyen de se multiplier est d’avoir la
relation sexuelle, mais chaque boisson doit être consommée
avec modération ou sinon on peut perdre le contrôle.

1 Corinthiens 7.2 s'invite comme un remède pour


permettre aux hommes de profiter de leurs corps et de faire

expérience d’érotisme pur, « Toutefois, pour éviter


toute immoralité sexuelle, que chaque homme
ait sa femme et que chaque Femme ait son
Mari ».
Dans ce verset, l’apôtre Paul présente le mariage
comme un remède qui peut épargner l’homme de plusieurs
dangers physiques et spirituels.

Beaucoup d'humains n’ont plus rien d’humain et ne


savent plus se contrôler. Le mariage serait pour eux une solution

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pour satisfaire leurs passions d’une manière conforme à la
morale.

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