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LOBOLA-LO-ILONDO
Croyant africain

L’Islam :
Religion universelle ou arabe ?

E-mail : lobolailondo@yahoo.fr

© Mai 2014
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Du même Auteur :
- La Bible : Virus du chaos négro africain
- Huit questions sur la religion africaine
- La coutume : une religion ou une sorcellerie ?
- Qui est Satan ?
- Tout connaitre sur Mfumu Kimbangu
- Comment sauver l’Afrique noire ?
- Les contradictions dans la sainte Bible
- Les contradictions dans le saint Coran
- Moto moyindo auta wapi ?
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Préface

Le Mal de l’Afrique: Le Christianisme et l’Islam !

Le virus du chaos de l’Afrique: Le Christianisme et l’Islam - Réflexions autour


de la Libération Spirituelle des Africains
Une contribution de T. Koffi

Pauvre Afrique ! Si au moins ses douleurs actuelles


pouvaient être celles d’un enfantement. Si elles pouvaient
être celle d’un évanouissement de ses tourments connus
depuis des siècles: guerres tribales, esclavage, traître
négrière, colonisation, néo colonisation, mauvaise
gouvernance, luttes sanglantes et insensées pour la
conquête ou la conservation du pouvoir politique, etc.
Autant de désespérances à mettre dans le lot des
malheurs qui ont frappé et continuent de frapper les
Africains depuis les époques les plus reculées de notre
histoire, jusqu’aujourd’hui, au point où les plus exigeants
d’entre nous diraient que l’Afrique n’a pas encore
dépassé l’âge de déraisons.
Bien sûr, ce ne sont pas les analyses critiques qui
ont manqué pour diagnostiquer le mal africain, depuis le
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temps des alarmes (justifiées) de René Dumont jusqu’à


celui des consciences critiques d’aujourd’hui.
Les Savants ont toujours examiné le mal de notre
race, mais, rien ne semble nous permettre de croire que
les choses iront mieux ; rien, sinon l’optimisme béat et
sans raison du croyant. Et pourtant, et pourtant, il faut
que les choses changent — nous sommes tous d’accord
là-dessus : « Il faut que les choses changent ». Et, nous
connaissons ces choses que nous devons changer.
Dès les années 1990, une appellation a été promue
pour désigner ces choses qui doivent changer : « la
mauvaise gouvernance ». On en connaît tous le contenu :
le tribalisme, le népotisme, la corruption galopante,
l’impunité, le culte du désordre, de l’indiscipline, la
fragilité de nos élites face au pouvoir de l’argent,
l’obsession du pouvoir, etc.
Et lorsqu’on avait fini de dire cela, on avait cru
qu’on était désormais bien partis pour guérir l’Afrique de
ses maux. Reconvertir les mentalités !
Mais à quoi fallait-il (ou faut-il) les reconvertir ? Aux
exigences de la modernité, du développement, bien sûr.
Or, en réalité, le problème est plus profond que cela car
l’Afrique elle-même semble refuser le développement !
Mais, comment penser un seul instant que tout un
continent, toute une race, au risque de choisir la voie du
suicide, puisse refuser ce qu’on appelle « le
développement » et secréter les germes
de sa propre destruction ?
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Comment croire que l’Afrique puisse refuser le


développement — concept qui, dans les faits, désigne
seulement une manière d’organiser la vie sociale, de
sorte à procurer au citoyen le maximum d’aise, de bien-
être, de mieux-être ? Le développement signifie savoir se
soigner, se déplacer, se nourrir, se vêtir, s’instruire ;
pouvoir donner librement son opinion sur les problèmes
de la cité, avoir du travail, participer en conscience libre
au mouvement et à l’histoire de sa société, la faire
prospérer, réduire le taux de misère, discipliner le
peuple, créer et inventer…
Non, il semble inimaginable que l’Afrique
puisse refuser le développement ! Soit ! Mais alors,
qu’est-ce qui explique cette incapacité d’organiser au
mieux la vie de leurs peuples, qu’affichent le peuple et la
plupart des dirigeants africains ? Qu’est-ce qui explique
‘‘l’échec africain’’ dans la marche au développement ? Si
le cadre étroit d’un article ne peut se donner la
prétention de faire le diagnostic complet du mal africain,
il peut cependant en dire quelques mots.
Inventaire des causes
Pendant longtemps, l’accent a été mis sur trois
causes fondamentales qui expliqueraient le retard de
l’Afrique : la traître négrière, la colonisation, la néo
colonisation. La première (la traître négrière) occupe la
première place dans l’inventaire de ces causes ; elle ne
semble pas avoir démérité cette place : en dépeuplant le
continent de ses bras valides pendant des siècles, la
traître négrière a en effet fortement handicapé le
continent africain au profit de l’Occident.
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La richesse capitaliste a indiscutablement une


grande part de fondation noire. La colonisation, en
soumettant l’Afrique au joug de la force militaire et à
l’exploitation tous azimuts de ses richesses, a prolongé
son agonie. La néo colonisation a hypothéqué son éveil.
Les Africains peuvent alors et en toute légitimité, dire
que c’est l’Europe capitaliste et impérialiste qui est à la
cause de leur retard. Thèse que n’hésite pas à combattre
Stephen Smith dans le ton provocateur qu’on lui connaît.
On sait que, pour ce journaliste essayiste, la traite
négrière, la colonisation et la néo colonisation ne sont
pas les causes du retard de l’Afrique ; elles en sont les
conséquences. « C’est parce que l’Afrique était faible
qu’elle a été colonisée », affirme-t-il hautement dans son
livre au titre impudique : « Négrologies ».
L’argument paraît difficilement réfutable, (mais
très contestable sur plusieurs dimensions au regard du
passé glorieux du continent noir). Dans tous les cas, on
remplirait des pages entières pour porter la contradiction
à Stephen Smith sans répondre pour autant à la question
fondamentale : « comment sortir le continent africain du
sous-développement et de la dépendance économique et
politique qui le caractérisent » ?
Moins évasif que bon nombre d’intellectuels africains sur
la question, l’écrivain ivoirien Jean-Marie Adiaffi a
proposé dans deux de ses livres « Silence, on développe
» et « Les naufragés de l’intelligence », des solutions au
mal africain. Pour cet écrivain qui avait ‘‘l’Afrique dans la
peau’’, le continent noir se doit de réaliser une série de
révolutions pour sortir de son état de dépendance et
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accéder à la libération. Pour cela, il faut entre autres : une


révolution scientifique et technologique, une révolution
culturelle, une révolution spirituelle, etc. L’œuvre de
Jean-Marie Adiaffi apparaît ainsi comme un vaste exposé
sur la problématique de la libération africaine.

Problématique de la libération
De toutes les révolutions que propose Jean-Marie
Adiaffi, celle qui m’a toujours paru essentielle, est la
révolution spirituelle ! Il m’a semblé raisonnable d’en
faire un pendant (une référence) de la révolution
culturelle qui fut une des charpentes sérieuses et
décisives de la pensée et de l’action de Mao Tsé Toung.
Sur cette question, l’interrogation qui nous vient
immédiatement à l’esprit est celle-ci : Et si, au-delà de
toutes les analyses savantes qui ont été développées sur le
mal de l’Afrique, les sources du sous-développement du
continent se trouvaient dans la mauvaise gestion de sa
spiritualité ? Voilà en effet un continent dont la vie
spirituelle est totalement empruntée aux peuples
conquérants qui l’ont soumis.
Le christianisme et l’Islam (les deux religions les
plus présentes sur le continent) sont effectivement des
religions étrangères ; pis, des religions de conquête, et
donc de domination. Les armes ont signé la défaite
militaire de l’Afrique, le christianisme et l’islam marquent
sa capitulation spirituelle. Les canons ont contraint les
corps, les religions ont capturé l’âme des vaincus. Oui, en
assistant à l’assujettissement spirituel de son peuple par
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les pasteurs blancs, le héros de Chinua Achebe (Things


fall apart) a raison de dire : « Le monde s’effondre »
La pire des défaites qui puisse consacrer
l’anéantissement d’un peuple, est sa capitulation
spirituelle. Et nous pensons qu’une des causes profondes
et pertinentes du ‘‘retard’’ de l’Afrique, est sa capture
culturelle par la langue et la religion du conquérant. Les
difficultés qu’expose le continent noir à se ‘‘réveiller’’ ont
certainement leurs origines dans le ‘‘pathos spiritus’’ dans
lequel baignent les pays africains du Sud du Sahara.
Ayant perdu les valeurs positives de la culture
africaine, et pris entre l’attachement aux pratiques
ancestrales négatives (fétichismes par exemple) et les
tentatives difficiles d’appropriation de l’islam et du
‘‘christianisme’’, les Africains se retrouvent dans les
tenailles d’une spiritualité floue, désordonnée et
finalement peu apte à répondre à leurs angoisses
métaphysiques et à résoudre les multiples contradictions
que les défis de la modernité dressent sur leur..parcours.
A la question du salut des âmes, l’Asie répond par
les réponses pensées par Bouddha ; les peuples du
monde arabe et du Moyen Orient, par les enseignements
de Mahomet ; l’Occident, par ceux de Jésus-Christ. Et les
Africains ?...
Ballotté entre les résidus de l’animisme (qui, par
manque de penseurs et de théoriciens, n’a jamais su
renouveler ses cultes) et les enseignements (pas toujours
bien compris — parce que étrangers à leurs expériences
du monde) du christianisme et de l’islam, l’Africain passe
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de sectes en sectes, de pratiques cultuelles en pratiques


cultuelles, sans réelle base spirituelle.
Le résultat de tout cela donne un peuple fragile,
désorienté, manquant de ressorts intérieurs, éprouvant
de la gêne, sinon de la honte à assumer son propre
héritage spirituel qu’il tente de camoufler dans les
pratiques cultuelles imposées par ceux qui l’ont soumis !
Tout bon chrétien a son crucifix ou une
représentation de la Vierge Marie accrochée à un mur de
sa maison (ou de son bureau), son chapelet qu’il égrène
avec une furieuse ferveur en récitant les versets de la
bible ou du coran. Ces objets le rassurent dans sa
tentative d’accéder au divin. Par eux, il se sent lié au
sacré. Mais ces mêmes africains chrétiens ou
musulmans, vous diront que les perles de la prêtresse, la
statue de la grand-mère gardé au chevet du tara sont des
œuvres du démon !
Ils jettent de la suspicion et un mépris souverain
sur les amulettes ancestrales. Cette suspicion et ce mépris
sont l’œuvre du pasteur, du prêtre ou du grand Imam
du quartier qui leur ont appris à jeter et à cracher sur les
objets cultuels de représentation hérités de leur vraie
tradition religieuse.
Les Africains chrétiens ou musulmans ont du mal
à accepter que le chapelet soit une amulette ; or, il en est
une. Ils ont du mal à comprendre que le crucifix (parce
qu’il n’est qu’un objet en lequel le croyant a investi un
pouvoir) est lui aussi, sur le strict plan définitionnel, une
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amulette ; c’est-à-dire un objet qui sert de médium entre


l’homme et le divin.
Cette disposition d’esprit débouche souvent sur
des comportements naïfs, voire ridicules, que l’on
retrouve même chez les cadres d’entre nous : hautes
personnalités politiques, intellectuels de renommée,
hauts cadres de l’administration, etc. Par exemple : les
chrétiens africains font le pèlerinage en Israël ou à
Lourdes pour y ramener de… l’eau.
On leur a fait croire (et ils croient effectivement en
cela) que c’est de l’eau bénite. Ces mêmes chrétiens
africains refusent de croire que Dieu ait pu bénir l’eau de
la rivière sacrée de leur village que les ancêtres ont
sublimée depuis des siècles ! Demandez-leur d’aller
prendre aussi un peu de cette eau sacrée de leur village
pour l’amener en ville, ils vous traiteront de démon !
Demandez-leur de prier Dieu en se servant du
collier de perles ou des cauris de la komian ; ils vous
regarderont d’un regard suspicieux, mauvais et
farouchement désapprobateur : le maître blanc ou arabe
leur ont appris que ces objets cultuels hérités de leur
culture la plus authentique, sont des œuvres du démon !
L’Afrique spirituelle, à leurs yeux, doit être
chrétienne ou musulmane ou mahikariste, ou une de ces
religions venues d’Asie. Mais pourquoi donc Dieu
bénirait-il seulement l’eau des autres (...) et non pas aussi
nos eaux à nous ? Pour quelle raison ferait-Il de la
discrimination entre les eaux ?
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Que gagne Dieu à disqualifier nos eaux ? Pourquoi


? Les mains des artisans qui fabriquent les statues
marchandes de la Vierge Marie sont-elles plus pures que
celles des artisans de nos villages qui ont créé les statues
que nos ancêtres ont vénérées et que nous avons rejetées
parce que les conquérants, (ceux qui nous ont vaincus)
nous ont dit que c’étaient des objets maléfiques ?
Poussons la série d’interrogations jusqu’au bout :
pourquoi donc serait-ce à eux seuls que le Grand maître
de l’Univers, celui-là qui est au commencement de tout
et par qui toute Justice est possible, révélerait Sa Parole,
et non pas à nous aussi, peuples noirs ? Nous qui, par
l’animisme, avons su véritablement décréter Son
omniprésence (dans l’air, la terre, l’eau, le feu, le souffle
du vent, ‘‘le buisson en sanglot’’, etc.) ?
Sommes-nous coupables à ses yeux de n’avoir
inventé ni le canon ni la poudre ?... Un peuple qui se
renie, jusqu’à sa propre spiritualité, peut-il survivre aux
agressions extérieures ? Notre réponse est sans
équivoque : non !
On le voit : c’est à une véritable opération
d’ajustement spirituel que devront s’atteler les Africains,
s’ils veulent sortir de leur état de dépendance choquante.
Car un peuple sans spiritualité propre est un peuple
fragile, ouvert à tous les échecs, et livré aux fantaisies et
appétits nocifs de tous les prédateurs.
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Avant propos
Dans notre premier ouvrage intitulé « La Bible :
Virus du chaos négro-africain », nous avions démontré
l’incapacité du christianisme de pouvoir apporter le salut
aux peuples Noirs d’Afrique. Dans celui qui vous lisez
maintenant, nous allons vous prouver combien l’islam,
au même titre que le christianisme, n’est pas non plus
qualifié à sauver cette race. Bien au contraire, il
l’enchaine.
Nos preuves partiront des versets tirés dans le
coran, lesquels seront examinés, sourate par sourate,
pour déboucher finalement à des conclusions qui auront
la notoriété de démontrer le mal musulman en terre
africaine.
En nous lisant, nous vous recommandons d’engager
votre rationalité en lieu et place de vos sentiments
religieux. En laissant votre seule raison naviguer entre les
lignes de notre livre, vous aiderez l’homme noir,
prisonnier des abysses carcéraux des religions importées,
de s’en sortir avec un esprit affranchi.
Plaise à chacun de nous de faire le choix entre le
sommeil et le réveil de la conscience de
l’humanité !
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Introduction

Les enfants d’Abraham ont terrorisé la Terre


depuis bientôt deux mille ans. Ils se sont servis du nom
de Dieu pour s’imposer et dominer toute l’humanité. Ils
ont spolié toutes les terres de la planète, de l’Europe à
l’Australie en passant par l’Amérique et l’Afrique.
Pour faciliter leur conquête, ils ont utilisé leurs
religions. Hier, les Européens ont baptisé leur guerre
religieuse au nom de la « croisade, aujourd’hui, les
Arabes nomment la leur « jihad », autrement dit guerre
sainte. Dans le premier comme dans le second cas, les
descendants d’Abraham soufflent le chaud et le froid en
utilisant et les armes, et la religion pour vaincre le
monde !
Jusqu’à la fin du VIème siècle de l’ère chrétienne,
les Juifs et les chrétiens ont imposé leurs lois en matant
spirituellement et physiquement tous les peuples de la
planète. Au début du VIIème siècle, un Arabe,
Mohammed, revendiqua le droit d’ainesse et combattu le
judaïsme et le christianisme. Estimant que le cadet (Isaac)
n’avait pas le droit de donner des leçons spirituelles à
l’ainé (Ismaël), Mohammed se rebella contre le
christianisme et contre les Eminents arabes christianisés
et judaïsés !
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Il a déclenché ainsi sa guerre sainte qui devait


cimenter la nouvelle religion fondée par lui-même. C’est
donc grâce à cette religion que les conquistadors arabes
ont arraché les terres du nord de l’Afrique à leurs
propriétaires au nom d’une « mission divine »
d’islamisation du monde. Au nom de la fraternité
matrilinéaire qui lie les Négro-africains aux Arabes par
Agar interposée, les Arabes ont eu le droit de prendre le
nord du continent noir sur aval du monde spirituel
négro-africain.
Vers le XVIème siècle, les Occidentaux the
sdébutèrent leurs traites négrières. Dans ce commerce
ignoble et cynique, les Arabes jouèrent le rôle de
courtier, car, ils étaient mis à l’avant plan pour capturer
les Noirs et les vendre aux commerçants esclavagistes
européens ! La prédation des enfants d’Abraham
atteindra son point culminant par la convocation d’un
sommet de partage des terres africaines à Berlin à la fin
du XIXème siècle. Dans ce dernier forum, les
Occidentaux vont devoir consacrer l’appropriation
totale du patrimoine foncier africain, et ainsi, le continent
noir deviendra une propriété privée des Arabes au nord,
et des étrangers européens au sud.
Tout le capital foncier étant perdu au profit des
enfants d’Abraham, les hommes y contenus étaient
devenus eux aussi leurs propriétés ! C’est ainsi que
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l’homme noir deviendra un bien matériel, un animal


domestique qui devait être apprivoisé et qu’on devait
changer d’état d’âme et d’esprit. N’appartenant plus à lui-
même, il ressemblait désormais à ce chien ou à ce chat
qui devait s’adapter à la vie domestique imposée par le
Maitre, en parlant, en mangeant, en s’habillant, en
réfléchissant, en pensant et en se nommant comme son
Maitre le voulait.
Comme le chien acheté perdra son nom naturel de
« chien » et recevra une nouvelle dénomination par son
Maitre, le Noir devenu propriété privée d’un autre
homme, sera aussi baptisé en recevant un nom étranger !
Dans cette opération, l’esclave noir est obligé de porter
le masque de son Maitre dans les moindres détails
socioculturels pour être identifié aux couleurs de ce
dernier !
Etant donné qu’il existe par exemple deux David,
deux Salomon ou deux Joseph, le Noir doit donc être
nommé Salomon s’il est esclave de l’Européen, et
Souleymane s’il est esclave de l’Arabe. Il sera David ou
Joseph s’il a un Maitre Blanc, mais avec un Maitre
Arabe, on l’appellera Daouda ou Youssouf.
Jusqu’à ce jour, cette situation à la fois macabre et
humiliante se pérennise aux noms des deux
religions : « le christianisme et l’islâm ». Le drame de
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cette défaite est que les Noirs sont devenus eux-mêmes


les défenseurs de cet obscurantisme. Formés à l’école du
Maitre arabe et européen, les pasteurs, les Imans et les
mwalims, devenus des chiens humains, sont utilisés pour
garder leurs propres frères dans les grands enclos
chrétiens et islamiques dans lesquels les Noirs sont
emprisonnés ! La meilleure façon de séquestrer
quelqu’un consistant à l’amener à se séquestrer lui-
même !
En prêchant la soumission à Dieu, les prêtres des
religions importées demandent à leurs frères de se
soumettre aux Maitres Blancs et Arabes. Ils deviennent
ainsi très dangereux car, mieux que le voleur qu’on
éviterait facilement, ceux-là sont devenus des escrocs
capables de vous subtiliser un trésor caché par vous-
mêmes.
Fiers du morceau de viande qu’on offre à tout
chien qui a attrapé un gibier pour son Maitre, les
Pasteurs, les Mwalims et les Imans organisent le jihad et
la croisade en Afrique sans un seul souci pour leurs
frères africains, victimes innocents. Tels des chiens de
chasse, ils ressentent un grand amour à l’endroit de leurs
Maitres qu’à l’égard de leurs frères ! Comme le chien est
devenu l’ennemi numéro un des animaux sauvages, les
Pasteurs et les Imans sont aujourd’hui le principal virus
qui gangrène la renaissance africaine.
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Boko Haram et Seleka d’un côté, anti Balaka (anti


balle A.K.) et Armée du Christ de l’autre, l’Afrique est
devenue le Waterloo des aventures sanglantes des
descendants d’Isaac et d’Ismaël. Les Africains
s’entretuent dans des conflits qui étonnent leurs Ancêtres
dans le monde spirituel. Cette attitude de très haute
trahison d’un chien qui chasse son propre frère au profit
du Maitre humain, doit trouver une solution par la
réhabilitation de la religion africaine.
Le jihad, aussi dangereuse que la croisade, est en
train d’embarquer une bonne partie de la communauté
négro-africaine et afro-américaine dans son aventure.
Inconscients, bon nombre des Noirs pratiquent ces
religions importées à cause de la disparition de la vraie
religion africaine pratiquée en Egypte voici trois mille
ans. N’étant pas suffisamment informés du
kimbanguisme authentique déterré pour eux depuis
1921, les Noirs se font utiliser aujourd’hui comme
marchepied par les Arabes et par les chrétiens qui se
battent pour asseoir leurs leaderships à l’échelle
planétaire.
Nous dénonçons aujourd’hui cette trahison
inconsciente des Africains en leur communiquant leur
religion et en leur dévoilant l’agenda caché des Arabes à
travers la leur.
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Tout Négro-africain qui lira ce document


comprendra que l’islam, autant que le christianisme,
n’ont jamais été des religions universelles, et encore
moins d’origine africaine : loin s’en faut. Ce sont des
religions des anciens esclaves du Pharaon qui se vengent
aujourd’hui. La religion de Wamba (mot déformé par
les Grecs et devenu Osiris dans le but d’effacer la
vibration naturelle) n’était pas une religion de la lune
accompagnée d’une étoile. Elle fut une religion du
« soleil » apparu dans le « Noir » pour créer le monde
« Vert » (verdure).
Le temps de l’humiliation de la race noire étant
révolu, chaque homme d’origine africaine est sensé
connaitre sa religion pour découvrir son espace invisible
qui est noir, jaune et vert ! Cette connaissance lui
permettra de récupérer la dignité et la liberté
individuelle et collective.
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Chapitre I

Lecture du Coran
Après avoir lu le coran de la première sourate à la
114è, mon respect à l’endroit du prophète Mohammed
a accru, et ma haine contre l’islam a augmenté…C’est
vous dire qu’entre l’islam et le prophète Mohammed, il
existe tout un monde au milieu !
Comme les Juifs et les Chrétiens qui ont dénaturé
les messages de Moïse et de Jésus, les Arabes ont, eux
aussi, marché sur la même voie, en mal interprétant les
versets du coran ! Leur intention finale, comme celui des
chrétiens, consiste à universaliser leur religion dans le but
de l’imposer à l’échelle planétaire comme étant le culte
modèle de Dieu!
Les musulmans de toute la terre pensent que
toutes les religions ne sont pas agréées par Dieu,
exception faite à l’islam. Les musulmans sont donc
convaincus que leur religion est celle qui a été pratiqué
au jardin d’Eden par Adam, et, les gardiens du temple,
les Arabes, l’ont hérité à travers Mohammed qui l’a
structuré et l’a donné une forme parfaite.
Cette conception erronée des choses semble puisée
dans la mauvaise interprétation de nombreuses sourates
que nous avions essayées de prélever. Nous citerons à
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titre d’exemple la Sourate 3 :19 qui dit ceci : « La


religion acceptée d’Allah c’est l’islam… »
Les Musulmans font remarquer aussi que toutes les
autres religions ont été créées par leurs fondateurs
humains, seul l’islam a été fondé par Dieu lui-même. Le
judaïsme a été fondé par Moïse, le christianisme par
Christ-Jésus, le bouddhisme par Bouddha, et
l’hindouisme par Krishna.
Le coran, soutiennent-ils, est un livre qui est venu,
non seulement pour parfaire et confirmer les livres qui
l’ont précédé, mais aussi qu’il est le support de la religion
universelle reconnu de Dieu. C’est pour cette raison que
les Arabes définissent leur religion comme étant : la
fidélité et la soumission à Dieu. Seuls les pratiquants de
cette religion sont fidèles au Créateur. Tous ceux qui
adorent Dieu à l’extérieur de l’islam sont des mécréants.
Selon eux, le coran le confirme en ces termes :
« Et quiconque désire autre religion que
l’islam ne sera point agrée et il sera dans l’au-
delà, parmi les perdants » Sourate 3 :85.
Dans cette position tendancieuse, l’islam ne
reconnait donc aucune autre religion, dès lors, toute
autre forme de religiosité ne sera divine que si elle se
conformait à la doctrine de l’islam. Le christianisme, la
religion africaine, le bouddhisme, l’hindouisme n’ont
21

existé que comme une ombre de l’islam. A l’avènement


du Prophète Mohammed, toutes les autres religions sont
tenues de disparaitre pour céder place à l’unique religion
universelle du « Dernier Prophète de Dieu ».
Telle est la conception des musulmans qui obligent
à toute autre religiosité de se conformer ou de
disparaitre. Tout individu qui marcherait à l’encontre de
ce principe divin est condamné à mort. Et là, ils
s’appuient sur la sourate 9 :5 qui dit :
« Après que les mois sacrés expirent, tuez les
associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les,
assiégez-les, et guettez-les dans toute embuscade ».
La mauvaise interprétation de tous ces versets par
les Arabes a déjà tendance à embraser la terre ! Tous les
peuples qui sont réfractaires à cet impérialisme spirituel
sont déjà des cibles des bombes placées par des
kamikazes musulmans. Or, dans l’esprit de Mohammed,
les tueries coraniques ciblaient seulement les Arabes qui
refuseraient de se reconvertir dans leur religion, et aussi
ceux qui les empêchaient de le faire.
Les autres peuples étaient libres d’évoluer dans
leurs religions nationales, car, en lisant Mohammed lui-
même, l’on découvre qu’il n’est pas venu pour détruire la
Thora et l’évangile, au contraire, il est venu les
confirmer. Nous y reviendrons avec détails !
22

Comme on peut le constater, le Jihad remplace déjà


la croisade et elle sera encore plus dangereuse que cette
dernière du fait qu’elle se sert des versets dit « divins ». Il
est temps de stopper cet impérialisme arabe si l’on veut
bien éviter un embrasement de toute la planète dans les
jours à venir. Les Arabes sont capables de déséquilibrer
la planète plus que ne l’ont fait leurs frères : les
Européens.
Voilà pourquoi nous tenons, dans la non violence,
à faire comprendre, aux Négro-africains, qu’ils ont tout
intérêt à prendre leur distance vis-à-vis de ce complot
contre l’humanité : le jihad ne les aidera jamais à
s’affranchir !
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Chapitre II

Mohammed est-il un prophète universel ?

Pour embarquer l’humanité entière dans leur


doctrine, les Arabes se servent du coran comme preuve
et grâce à lui, ils soutiennent que Mohammed est un
avertisseur pour toute l’humanité. C’est la sourate 34
verset 28 qui le soulignerait avec force et là on peut lire
ceci :
« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant
qu’annonciateur et avertisseur pour toute
l’humanité. »
Le verset qui, selon eux, sert d’appui à cette
prétention est souvent la sourate 62 :23 qui dit ceci :
« C‘est lui qui a envoyé à des gens sans livre
(les Arabes) un Messager des leurs qui leurs
récite ces versets, les purifient et leur enseigne le
livre et la sagesse, bien qu’ils étaient auparavant
dans un égarement évident, ainsi qu’à d’autres
parmi ceux qui ne les ont pas encore rejoints. »
Ils mettent en évidence le complément « ainsi qu’à
d’autres »
Par manque de versets appropriés qui
soutiendraient avec force cette doctrine de l’universalité
24

de la mission du prophète des Arabes, certains vont


jusqu’à sortir la sourate 42 :7 qui affirme ceci :
« Et c’est ainsi que nous t’avons révélé un
coran arabe, afin que tu avertisses La Mère des
cités (la Mecque) et ses alentours. »
Le mot qui est mis en évidence pour prouver cette
universalité c’est « ses alentours ». En d’autres termes, les
alentours de la Mecque signifient pour ces Jihadistes la
terre entière.
Parmi les versets qui marqueraient encore
l’universalité de la mission de Mohammed, il faut
signaler aussi la sourate 25 :1 qui déclare ce qui suit :
« Qu’on exalte la bénédiction de celui qui
fait descendre le livre de discernement sur son
serviteur afin qu’il soit un avertisseur à
l’univers. »
Rien ne sert à rappeler ici que c’est le mot univers
qui vaut tout son pesant d’or dans le cas de ce verset.
Enfin, le verset 61 :9 consacrerait la supériorité de
l’islam sur toute autre religion. Ce verset dit ceci :
« C’est lui qui a envoyé son Messager
(Mohammed) avec la guidée et la religion de
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vérité, pour supplanter toute autre religion, n’en


déplaise aux païens »
Cette sourate est souvent associée aux sourates
5 :15 et 5 :19 qui reprennent ceci :
« Vous, gens du livre ! Notre Messager
(Mohammed) vous est certes venu pour vous
éclairer après une interruption de Messagers,
afin que vous ne disiez pas, il ne nous est venu, ni
annonciateur de bonne nouvelle, ni avertisseur.
Voilà donc que vous est venu un Annonciateur et
un Avertisseur, et Allah est Omnipotent »
Plusieurs autres versets qui s’adressent aux gens ou
aux hommes sont aussi associés à cette idée pour
persuader les intéressés de cette religion de sa nature
universelle. Mais, les plus importants semblent ceux que
nous venons d’énumérer !
Enfin, les Arabes interprètent très mal la sourate
5 :19, qui semble intimider les lecteurs en disant :
« ……ceux qui ne croient pas et qui traitent
de mensonges Nos versets, ce sont des gens de la
fournaise »
Des milliers de personnes étrangères à cette
religion, sont électrocutées par cette menace qui ne les
26

concerne pas, nous avons le devoir de les rassurer en


leur démontrant que la religion de Mohammed n’est pas
universelle et ces versets ne leurs sont pas adressés!

Pour qui Mohammed a-t-il été réellement envoyé ?

Avant de répondre à cette question et de vous


éclairer sur tous ces versets que nous venons d’énumérer,
nous vous invitons encore une fois à parcourir avec nous
le livre sacré des Arabes pour vous permettre d’aborder
savamment cette question.
Les gens du livre et leurs co-religionnaires
Pour mieux comprendre le message du coran et
découvrir à qui il s’adresse, le lecteur doit savoir que
Mohammed avaient en face de lui deux ennemis
spirituels : les gens du livre et leurs coreligionnaires. Les
gens du livre sont à la fois ces envahisseurs spirituels qui
ont amené le judaïsme et le christianisme en Arabie et
aussi ces Arabes qui ont adopté la thora et
l'évangile:livres destinés aux Juifs et aux chrétiens!.
Pour Mohammed, la thora et l’évangile forment un
livre destiné aux Israelites. Ils ne constituent pas un
avertissement pour les Arabes. D’où sa mission ne
consistera pas à enlever aux étrangers ni leur religion et
encore moins leur livre, mais plutôt à faire comprendre à
27

ses propres compatriotes qu’ils ne sont pas du tout


concernés par le message du livre destiné aux Israelites.
Pour cela, ils doivent cesser de demeurer
coreligionnaires des Juifs et des Chrétiens. Une mise en
garde sévère leur est adressée dans le coran en ces
termes :
« Ô les croyants ! N’adoptez pas pour alliés
ceux qui prennent en raillerie et jeu votre
religion, parmi ceux à qui le livre fut donné
avant et parmi les mécréants. Et craignez Allah
si vous êtes croyants. » (Sourate 5 :7)
La nuance est de taille quand Mohammed fait la
part des religions et appelle « croyant » les compatriotes
qui partagent sa religion, et mécréants ces autres là qui la
rejettent. Les gens du livre sont d'abord ces
croyants étrangers, puis ces Arabes attachés à leur livre.
Le lecteur doit s’habituer à faire la part de ces acceptions
pour éviter d’utiliser les mots dans le sens qui va à
l’encontre de la conception du Prophète. Le terme
« Croyant » telle qu’utilisé par Mohammed est très
exclusif et ne concerne que les Arabes qui croit en Allah.
Il ne s’applique pas aux Juifs et aux Chrétiens.
Une fois de plus, nous soulignons que le terme
« gens du livre » désigne non seulement les juifs et les
chrétiens, mais aussi ces Arabes mécréants qui suivent
28

par erreur la religion et le livre des Etrangers. Le Coran


dit ceci :
« Allah a très certainement fait une faveur
aux croyants lorsqu’il a envoyé chez eux un
messager parmi eux-mêmes qui leur récite ses
versets, les purifie et leur enseigne le livre et la
sagesse bien qu’ils furent auparavant dans un
égarement évident. » (Sourate 3 : 164)
Les croyants qui furent dans un égarement évident
sont certainement les Arabes qui furent égarés par le
christianisme et le judaïsme. Dieu a donc songé à eux en
leur envoyant Mohammed, un messager parmi eux-
mêmes qui leur amène un culte à partir du Coran. Le
vrai croyant, pense Mohammed, est celui qui évolue dans
sa religion nationale. Et là-dessus le coran dit :
« Ô les croyants ….. Si vous obéissez à un
groupe de ceux auxquels on a donné le livre, il
vous rendra mécréant après que vous ayez eu la
foi. » (Sourate 3 :100)
Ceci signifie que pour Mohammed, tous les arabes
judaïsés ou christianisés ne sont pas des croyants mais
des mécréants. En disant : N’adoptez pas pour alliés ceux
à qui le livre a été donné avant, le « avant » est une
allusion faite aux Juifs et aux Chrétiens, et là il fait
29

observer que la mission du prophète consistait à


détourner ses frères de la voie qui n’était pas la leur. Il
était chargé de leur indiquer leur propre voie
conformément à la parole d’Allah qui dit je cite :
« C‘est certainement un rappel, le coran,
pour toi et ton peuple et vous en serez
interrogé. » (Sourate 43 :44)
Mohammed était donc instruit par Allah pour
communiquer cette vérité rien qu’à « son
peuple » perdu dans les religions importées. L’objectif
culturel et spirituel étant le même, le temps avait donc
sonné pour qu’un grand leader politico-religieux au
même titre que Moïse vinsse guider le peuple arabe dans
la voie divine. Le livre de lévitique qui a été imposé à
Israël est l’équivalent de la charia qui sera imposée aux
Arabes par Mohammed interposé.
Chaque peuple ayant ses réalités, le bon Dieu a jugé
utile de conformer la loi fondamentale à la foi et au
modus vivendi de chaque nation. Le coran le confirme
en disant :
« Ainsi l’avons-nous fait descendre (le
coran) sous forme de loi en arabe. Et si tu suis
leur passion après ce que tu as réussi comme
30

savoir, il n’y aura pour toi, contre Allah, ni allié


ni protecteur». (Sourate 13 :37)
Chaque peuple a droit à une loi liée à ses coutumes,
car, si telle n’était pas le cas, Dieu aurait simplement
imposé la loi de Moïse aux Arabes. Mais en lieu et place
de cela, il a préféré imposer le coran comme un code de
conduite religieux adressé spécialement aux Arabes.
Allah lui-même l’a dit en ces termes :
« Et tu verras chaque communauté
agenouillée ; chaque communauté sera appelée
vers son livre. » (Sourate 45 :28)
Tout en reconnaissant que Moïse et Jésus sont des
prophètes venus de Dieu, Mohammed avait
curieusement demandé à ses compatriotes de ne pas
s’associer à ces religions étrangères, sinon à la sienne.
« Ô les croyants, ne prennez pas pour alliés
les Juifs et les Chrétiens, ils sont alliés les uns des
autres. Et celui d’entre vous qui les prends pour
alliés devient un des leurs. Allah ne guide pas les
gens injustes. » (Sourate 5:51)
Mais qui guide Chrétiens et Juifs sinon Dieu ?
Curieux et étonnant n’est-ce-pas ?
Pour souligner que Dieu autorise à chaque peuple
d’évoluer dans sa religion, le coran précise que Jésus
31

n’est pas un prophète universel, mais un envoyé special


de Dieu aux Israélites. On peut lire cela dans la Sourate
43 :59 qui dit ceci :
« Il (Jésus) n’est qu’un serviteur que nous
avions comblé des bienfaits et que nous avions
désigné en exemple aux enfants d’Israël.»
Evidemment, vous comprendrez très bien que les
chrétiens trouvent cette délaration insensée parce
qu’ils considèrent que leur Jésus qui est né d’une
façon « miraculeuse » est plus grand que
Mohammed que les Arabes voudraient élever à son
niveau !
En conclusion, nous disons que Mohammed aussi
bien que Jésus, n’ont jamais été envoyé comme des
phrophètes universels. Au fond, les Arabes le savent très
bien. Mais, en interprétant les versets coraniques dans le
sens de leur donner une connotation universelle, ils
cherchent seulement à se rendre Maître spirituel du
monde et par conséquent, policier de la planète. Tout
observateur avisé a la facilité de déjouer ce plan
diabolique par une lecture lucide des versets du coran.
32

Chapitre III

Mohammed n’a jamais inauguré une religion


universelle

Si Mohammed fut un prophète universel, sa


religion le serait certainement. Or, en lisant le coran, le
prophète de l’islam ne fournit aucun élément qui note
une certaine inféodation des vieilles religions dans
l’islam. Bien au contraire, sa position donne la chance à
chaque religion d’évoluer chacune à sa manière. La
Sourate 2 :120 en dit long.
« Ni les Juifs ni les chrétiens ne seront
jamais satisfaits de toi jusqu’à ce que tu suives
leur religion. »
Si l’islam et le christianisme était appelé à
disparaitre au profit de l’islam, une telle phrase serait un
non sens dans la bouche du prophète. D’ailleurs, le
prophète lui-même accepte que le salut des juifs et des
chrétiens passe par une mise en pratique juste de leur
livre. Lisez ce que dit le coran à ce sujet :
« Ceux à qui nous avons donné le livre, qui
le récite comme il se doit, ceux-là y croient, et
ceux qui n’y croient pas sont les perdants. »
(Sourate 2 :121)
33

On peut surtout ajouter ce verset qui dit :


« Ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les
Sabéens et les chrétiens, ceux parmi eux qui croient en
Allah, au jour dernier et qui accomplissent les bonnes
œuvres, pas de crainte sur eux, ils ne seront point
affligés » Sourate 5 : 69
Si dans cette mesure, les chrétiens peuvent être
sauvés en se conformant à leur livre, il devient insensé de
croire que le salut ne passe que par l’islam. En vérité,
Mohammed n’avait jamais la prétention de diaboliser les
autres pratiques religieuses comme l’islam le voudrait.
Son combat consistait plutôt à dénoncer les falsifications
que les Juifs et les chrétiens ont ajoutées dans leur livre
dans le but de semer l’ivraie et de dominer le monde à
travers leur document !
Il a dénoncé la déification de Jésus et
l’universalisation du judaïsme et du christianisme. Nous
pouvons lire ces critiques à travers plusieurs sourates
dont celle-ci :
« Ô gens du livre, pourquoi mêlez-vous le
faux au vrai et cachez-vous sciemment la
vérité ? » (Sourate 3 :71)
En dénonçant l’universalisation de l’islam, la
religion africaine, est sur les traces de Mohammed car
34

elle travaille dans le sens de prouver le caractère national


de chaque religion. Mohammed s’est battu pour le faire.
C’est ainsi qu’Allah lui rappellera ce verset :
« A chaque communauté nous avons assigné
un culte à suivre, qu’ils ne disputent point avec
toi l’ordre reçu. » (Sourate 22 :67)
Le prophète des Arabes tire les choses au clair en
sectorisant les cultes et les livres. Il a refusé
d’universaliser son propre culte pour éviter de tomber
dans l’erreur du christianisme et du judaïsme. Pourtant,
les musulmans refusent de voir les choses sous cet angle
alors qu’Allah insiste lui-même là-dessus en rappelant à
Mohammed ce qui suit :
« Nous avons effectivement envoyé avant toi
des Messagers vers leurs peuples et ils leur
apportèrent des preuves. » (Sourate 30 :47)
Pour marquer clairement la nature communautaire
de chaque religion et éviter ainsi la confusion créée par
les Juifs et les Chrétiens, Allah signifia à Mohammed
ceci :
« Tu, Mohammed, es certes du nombre des
Messagers sur un chemin droit, c’est une
révélation de la part du Tout Puissant, du Très
miséricordieux pour que tu avertisses un peuple
35

dont les Ancêtres n’ont pas été averti. » (Sourate


63 :3-6)
Mohammed est donc un prophète envoyé
spécialement pour guider un peuple dont les Ancêtres ne
l’avaient pas encore été : la communauté arabe. Il faut
vite comprendre que cette communauté est la dernière
qui ait reçu un prophète, et c’est elle qui veut donner des
leçons aux communautés de Moïse et du Pharaon qui
l’ont précédé dans cette école du savoir!
Le coran fait aussi remarquer que Dieu a toujours
facilité la transmission de ses messages en utilisant pour
chaque peuple sa langue. On peut lire ce propos dans la
sourate suivante :
« Et Nous n’avons envoyé de Messager
qu’avec la langue de son peuple afin de les
éclairer. » (Sourate 14 :4)
L’on voit clairement ici combien le coran rejette la
théorie d’une langue unique chargée de la liturgie, de la
transmission et de la pratique universelle du message
divin. Pour lui, toutes les langues sont utiles pour une
prédication claire du message de Dieu et chaque
prophète le fait en sa langue. L’Arabe a été utilisé par
Mohammed pour toutes ces raisons qui consistaient à
faciliter aux Arabes une compréhension claire des versets
divins dans leur propre langue !
36

C’est pour cette raison que le Coran ajoute ceci :


« Nous l’avons rendu (le coran) facile à
comprendre en ta langue, afin que tu annonces
par lui la bonne nouvelle aux gens pieux, et que
tu avertisses un peuple irréductible » (Sourate
19 :97).
Pour s’adresser aux Arabes, Dieu ne pouvait plus
utiliser l’hébreu comme il l’a fait avec Moïse ! Il a changé
de langues, car c’est l’arabe qui était clair pour ce peuple
concerné par le message de Mohammed !
Il faut enfin être un enfant né avant-hier pour
confondre l’expression « un peuple » utilisé dans ce
verset à « l’humanité » entière !
Pour marquer le caractère national de chaque
livre, de chaque culte et de chaque prophète, le coran
précise que chaque communauté sera jugée en fonction
non pas du coran, mais de son livre c'est-à-dire de sa loi
divine. Un passage coranique le stigmatise en ces
termes :
« Le jour où Nous appellerons chaque
groupement d’hommes par leur chef, ceux à qui
on remettra leur livre dans la main droite liront
leur livre (avec plaisir) et ne subiront pas la
moindre injustice. » (Sourate 17 :71)
37

Il convient de constater que ce verset fait allusion


au jugement dernier et curieusement Mohammed n’est
pas désigné comme chef (Prophète) universel, son livre
non plus ! Allah, souligne le coran, jugera chaque peuple
par l’entremise de son prophète et par son livre, lequel
sera remis à chaque prophète à la main droite, pour le
cas de ceux qui auront vaincu le monde !
Mohammed ainsi que Jésus risquent de recevoir
leurs livres par le dos à cause de la perfidie de leurs
peuples ! Ils le regrettent déjà, nous en sommes
convaincus.
Analyse des versets dits « de l’universalité »

Refusant de tirer les leçons sur la déviation


satanique du christianisme, l’islam qui est apparu pour
libérer l’espace spirituel arabe, s’applique à commettre
les mêmes bêtises reprochées à la religion qui la précède.
Voulant aller avec la vengeance jusqu’au bout, les
Arabes tiennent mordicus à islamiser tout l’Occident en
passant par les nations dites esclaves : les nations
africaines. Pour le faire avec efficacité, ils ont interprété à
leur manière plusieurs versets de leur livre auxquels ils
ont donné une couleur universelle, ainsi que nous
venions de le lire. Nous avions étalé un bon nombre
desdits versets, et maintenant nous allons essayer des les
38

analyser un à un pour vous permettre de découvrir leurs


vraies sens qui restent loin de l’universalité.
Mais avant de le faire, nous vous signalons que la
religion africaine rejette avec force la prétention qui
voudrait que le prophète Mohammed fut annoncé par
Jésus. Ayant été en face des Arabes fortement judaïsés et
christianisés, nous comprenons que Mohammed pouvait
user de la pédagogie pour raffermir ses frères dans leurs
espérances illusoires, axées sur les espérances du
christianisme. Par exemple, il pouvait leur expliquer que
le Dieu de Jésus était aussi le leur : ce qui est, dans une
certaine mesure, vrai (nous y reviendrons)!
Nous acceptons aussi le fait que Mohammed soit
un maillon de la chaine des prophètes venu de Dieu,
mais, dire qu’il est « Ahmad », c'est-à-dire celui qui est
venu continuer la mission de Jésus, ceci entre en
contradiction avec tout le reste du coran qui sectorise la
mission de chaque prophète ! Une telle affirmation
détruirait non seulement le sérieux du livre des Arabes,
mais aussi elle mettrait en cause sa sainteté et sa grandeur
intellectuelle.
Les lecteurs doivent donc interpréter ce verset de
la manière la plus spirituelle possible étant donné que
l’évangile n’a jamais cité un certain Ahmad qui
succéderait à Jésus !
39

En effet, quand le coran dit ceci :


«…... Ô enfants d’Israël, je suis vraiment le
Messager d’Allah envoyé vers vous, confirmateur
de ce qui, dans la thora est antérieur à moi et
annonciateur d’un Messager à venir après moi
dont le nom sera Ahmad. »
Il faut comprendre que ce verset est une invention
pédagogique de Jibril qui, nous le pensons, a tenté
d’attirer les Arabes en mettant dans la bouche de
Mohammed les promesses chrétiennes devenues aussi
une source d’espérance pour les Arabes ignorants !
La prophétie sur Ahmad telle que la déclare le
coran entre totalement en contradiction avec la bible qui
raconte autre chose. Pour les évangiles, Jésus est
Emmanuel, c'est-à-dire Dieu avec les hommes. Etant
Dieu, il n’est pas du tout classé parmi les prophètes, et là
il est écrit ce qui suit :
« Car tous les prophètes et la loi ont
prophétisé jusqu’à Jean.» (Mathieu 11 :13)
Dans le livre de Luc 16 :16 ; il est écrit ceci :
« Jusqu’à Jean furent la loi et les prophètes ».
Le christianisme considère que Jean Baptiste est le
dernier des prophètes qui a précédé la venue
d’Emmanuel c'est-à-dire de Dieu avec les hommes. Si
40

Jésus a fait une promesse sur l’avènement de quelqu’un


après lui, ça sera seulement celui du Saint Esprit qui, du
reste, n’est pas du tout une personne physique mais
plutôt une force agissante de Dieu. Selon les chrétiens,
cette promesse s’est amplement réalisée au jour de
pentecôte.
Le nom d’Ahmad repris dans le coran n’est cité
nulle part dans aucun évangile en termes de successeur
spirituel de Jésus.
Affirmer que Jésus qui fut un prophète d’Israël ait
passé le torchon à Mohammed pour continuer la même
mission, c’est contredire à la fois la sourate 43 :59 et le
verset 24 du chapitre 15 de l’évangile de Mathieu qui,
sans se contredire, soutiennent tous deux que Jésus n’a
été envoyé qu’aux Israelites : les Arabes eux-mêmes
doivent avoir honte de le contredire.
Ouvrons la page des versets dits de l’universalité
pour constater que la sourate 62 :2 qui sert d’appui aux
jihadistes et qui dit que Mohammed avait été envoyé aux
gens sans livre ainsi qu’à d’autres parmi ceux qui ne les
ont pas encore rejoints, n’a rien à avoir avec l’humanité.
Le coran le plus populaire, celui qui est traduit par
la présidence générale des directions de recherches
scientifiques et islamiques du royaume d’Arabie saoudite,
fait remarquer en bas de page de ce verset que le
41

complément « ainsi qu’à d’autres » signifie ceux qui


ne sont pas des contemporains de Mohammed, mais
aussi tous ceux qui auront vécu après lui jusqu’à la « fin
du monde », précise cette version.
Doit-on par là conclure que ceux qui auront vécu
après le prophète est une allusion faite à l’humanité ?
Jamais ! Tout indique que le coran a averti la postérité
nationale arabe !
Les analystes les moins douées associent aussi la
sourate 42 :7 qui, nous le rappelons, affirme que le coran
a été révélé pour avertir la Mecque et ses alentours. Pour
eux, les alentours de la mère des cités (la Mecque) c’est
la Terre tout entière. Je crois qu’ici, même un enfant né
avant-hier ne sera pas d’accord. Donner au mot « les
alentours » le sens du terme « terre » ou « univers » c‘est
ignorer totalement la signification même de ce mot.
La sourate 25 :1 qui a été aussi cité soutient que
Mohammed aurait été chargé d’enseigner le coran pour
qu’il demeura l’Avertisseur de l’univers. Déjà le mot
univers utilisé par le coran est une figure de style qui
enfle l’idée du prophète. Le lecteur doit comprendre que
le message de ce prophète ne s’adresse qu’aux terrestres
arabes et ne concernent en rien d’autres extraterrestres
qui habiteraient d’autres planètes de l’univers !
42

Il n’y a donc pas de confusion à faire dans


l’acception de cette figure de style qu’on appelle
hyperbole. Le mot « univers» n’a été utilisé ici que pour
élargir la sphère du public concerné : les Arabes, tous les
Arabes. C’est comme qui dirait aussi: « Tout le monde
sortez ! » Cette recommandation n’est nullement
adressée au monde dans le sens de l’humanité entière,
mais plutôt aux concernés qui se trouveraient dans une
salle par exemple.
La sourate 34 :28 souligne que Mohammed fut
envoyé à l’humanité toute entière. Appréhender ce verset
dans son sens littéral serait la plus bête des erreurs, car, le
coran est plein de versets qui prouvent que Mohammed
avait été envoyé rien qu’aux peuples arabes ! Ce verset
comme le précédent, est une autre figure de style qui se
présente à la fois comme une hyperbole, mais aussi
comme une synecdoque.
Ces deux figures de style sont présentes dans toutes
les langues du monde. La synecdoque, par exemple,
consiste à utiliser le tout pour la partie ou vice versa. Par
exemple l’on peut dire : je nourris quatre têtes chez moi.
Le mot « tête » utilisé ici est une partie du corps qui
remplace les quatre personnes : (synecdoque de la partie
pour le tout). Inversement, on peut aussi dire ceci : Les
Parisiens ont battu les Bruxellois par quatre buts à un.
Ici les mots Parisiens et Bruxellois représentent
43

simplement les athlètes des deux équipes vivant dans ces


deux villes, et non pas tous les habitants vivant dans ces
cités ! (synecdoque du tout pour la partie).
La linguistique générale prouve que, dans toutes les
langues du monde, exception faite à aucune, les mots
« monde » et « homme » (dans le sens d’humanité) sont
commutables, c'est-à-dire qu’on peut les utiliser l’une à
la place de l’autre ! En exemple, nous pouvons dire : « le
stade était plein de monde » Cette expression ne signifie
pas que toute la Terre était dans le stade, elle signifie tout
simplement que le stade était plein de gens, plein
« d’hommes », et non pleine de l’humanité entière! Un
esprit bien intentionné sait faire la part de chose dans
l’approche des extrapolations même les plus extrêmes
comme celle qu’on peut aussi lire dans la bible en ces
termes :
« En ce jour là, parut de la part de César
Auguste, un décret ordonnant que toute la Terre
habitée se fasse enregistrer » (Luc 2 :1)
Ce verset qui parle de toute la terre habitée
concerne pourtant Rome et ses colonies : l’Assyrie et la
Palestine. César Auguste n’avait ni les moyens, ni le
pouvoir de faire enregistrer toute la terre ! Le mot terre
utilisé dans ce verset biblique est justement une
hyperbole qui ressemblent aux termes « humanité » ou
44

« univers » utilisés dans le coran. Mohammed ayant été


déclaré prophète envoyé à son peuple, l’expression
« envoyé à l’humanité » ne peut lui être collé que sous ce
contexte spécifique des concernés.
En arabe, comme dans les langues africaines, le mot
« hommes » utilisé au pluriel, n’a pas de synonyme
capable de rendre la nuance française du terme « gens ».
En français, on peut relativiser le mot « hommes » en
utilisant le mot « gens ». Mais, en arabe comme en
lingala, on utilise seulement le mot « hommes » ou
« humanité »
Par exemple, en lingala on dit ceci : « Lumumba
akufela bato », ceci se traduirait littéralement ainsi :
« Lumumba est mort pour l’humanité ». Or, en réalité,
ceci signifie tout simplement que « Lumumba est mort
pour les gens » c'est-à-dire pour son peuple ! Ce dernier
mot « les gens » apporte une nuance spéciale qui
indique qu’il est mort non pas pour toute l’humanité,
mais plutôt pour son peuple : « les Congolais ou les
Africains».
Les arabes auraient dû être sincères dans leur
traduction et dans leur interprétation de ce verset
coranique en signalant cette nuance relative à la mission
de leur prophète. Hélas, ils ont manqué de sincerité et ils
45

ont-ils triché par souci d’élever Mohammed et sa religion


au niveau universel.
Enfin nous disons ceci : tout individu qui ferait de
Mohammed un prophète de toute la terre, sera jugé par
le coran. Il le sera d’autant plus qu’Allah lui-même l’a
dit :
« Et le jour où, dans chaque communauté,
nous susciterons parmi eux-mêmes un témoin
contre eux, et nous t’amènerons (Mohammed)
comme témoin contre ceux-ci. » (Sourate 16 :89).
Les traducteurs du Saint coran précisent en bas de
page que « ceux-ci » est une allusion faite aux mécréants
de la communauté de Mohammed : la communauté
arabe. Alors, l’on note à partir de ce verset que Dieu a
placé un prophète dans chaque communauté comme
son témoin. Mohammed est celui qui témoignera contre
la sienne en se servant de la guidée arabe (le coran) qui
est un exposé explicite de toute chose !
Si la sourate 5 :15 et 19 affirment que Mohammed
a été envoyé aussi contre les gens du livre, ceci, nous le
répétons, est dit par rapport aux mensonges que les gens
du livre ont diffusé dans leur livre. Ils ont menti au nom
de Dieu et un jugement les attend. Le livre de
Mohammed leur annonce ce jugement. Il leur a été dit
ce qui suit :
46

« Malheurs à ceux qui de leurs propres


mains ont écrit un livre et le présentent comme
venant d’Allah pour en tirer un vil profit…. »
(Sourate 2 :79)
En conclusion, nous pouvons dire que Mohammed
n’a été envoyé aux Arabes que pour leur apporter ce que
Jésus avait déjà apporté aux chrétiens, ce que Moïse avait
amené aux Israelites. Chacun devait le faire en sa langue
pour tout clarifier à ses compatriotes. Et voilà que Dieu,
s’adressant à Mohammed, le fixe en ces termes :
« Il ne t’es dit que ce qui a été dit aux
Messagers avant toi.» (Sourate 41 :43)
47

Chapitre IV

L’Incompatibilité entre l’Islam et la culture


africaine
Si l’islam était réellement une religion universelle, il
serait compatible au mode de vie non seulement des
arabes, mais aussi à celui des autres sociétés de la
planète.
Si Allah avait souhaité que la religion révélée à
Mohammed fût celle de l’humanité entière, les sourates
et les versets contenus se seraient adaptés aux cultures de
tous les peuples, mais, tel n’est pas hélas le cas ! En
lisant le coran, le lecteur se retrouvera en Arabie, et il
aura l’impression que Dieu ne connait qu’une seule
culture : la culture arabe.
Le Dieu du coran s’est tellement focalisé à la
culture arabe, de sorte que chaque fidèle de cette religion
est sensée s’arabiser pour devenir son ami.
C’est là que nous disons non à Allah qui a
totalement oublié les us et coutumes que le Très Haut a
conclu avec nos Ancêtres. Ce manque de considération
de nos aïeux et de nos valeurs, nous poussent à la
rébellion, car, après tout, les Arabes reconnus comme
peuple modèle par le coran, est loin de l’être dans les
faits et dans la vie de chaque jour. Leurs frères (les
48

Occidentaux), paraissent même moins dangereux


qu’eux : mais ce n’est pas cela qui nous préoccupe à
l’instant.
Ce qui nous dérange c’est plutôt l’incompatibilité
entre l’islam et nos us et coutumes. Cette incompatibilité
est multidimensionnelle et demeure visible à travers
entre autre :
I. Le Mariage
Chez les Négro-africains, le mariage est conclu
d’une façon très différente de celle des Arabes. Quand ils
voulaient marier leurs enfants, nos Ancêtres africains, au
nom de leur Dieu, réunissaient les deux familles des
fiancés. La loi maritale étant connue de tous, la famille
de l’époux avait le devoir de verser une dot accompagnée
de quelques biens à la famille de la future épouse. La
femme mariée est ainsi cédée à son mari après avoir
accepté la dot et tous les biens requis à son fiancé par sa
famille.
La fiancée n’a pas droit à tous ces biens et encore
moins à la dot versée par son futur époux. C’est sa
famille qui s’en accapare pour s’assurer de l’amour que
le futur époux porte sur elle.
Cette formule de mariage n’a pas de commune
mesure avec celle des Arabes, et donc des musulmans.
49

Chez ces derniers, l’homme qui veut épouser une femme


est sensé verser une « mahr » à la femme qu’il veut
prendre en mariage. Cet argent la (mahr) revient à la
future épouse qui la gère en toute indépendance vis-à-vis
de sa famille et de son époux. Il faut dire que ce don est
négocié entre les deux futurs époux, et les deux familles
sont tenues à distance de cette opération.
Ces deux pratiques de mariage sont bonnes car
elles sont exécutées avec plaisir par chaque peuple. Mais
ce qui est compliqué est qu’Allah recommande le
versement de la «mahr» dans tout mariage pour que ce
dernier soit reconnu par lui.
« Et donnez aux épouses leur mahr de bonne
grâce. » (Sourate 4 :4)
Les questions qu’on est en droit de se poser sont
les suivantes :
- Que signifie d’abord le mot « mahr » ? Les Africains
ne le savent pas !
 Pour quelle raison la loi maritale ancestrale
doit-elle être amandée au profit de celle des
Arabes ?
 Le non respect de cette loi coranique
constituerait-elle une insoumission à Dieu ?
Pourquoi ?
50

2. Le mariage avec l’esclave


Le mariage musulman interdit au Croyant de
prendre en mariage une femme non musulmane. Ceci
est lisible dans le coran en ces mots :
« Et n’épousez pas les femmes associatrices tant
qu’elles n’auront pas la foi, et certes une esclave
croyante vaut mieux qu’une associatrice, même si elle
vous enchante. » (Sourate 2 :221).
Grâce aux précisions fournies par ce verset, nous
ouvrons une parenthèse pour vous faire voir combien
l’islam, contrairement à tout ce que l’on peut prétendre,
est une religion qui n’aboli pas l’esclavage. Ce verset suffit
à lui-même pour prouver qu’on peut beau être
musulman sans être libre. L’idée de l’esclavage autorisé
dans l’islam est renforcée par plusieurs autres versets du
coran, parmi lesquels la sourate 4 :25.
Revenons à ce qui nous intéresse à l’instant pour
poser ces questions aux musulmans :
 Que ferait un homme musulman qui vivrait dans
une communauté où l’islam n’est connu que de lui ?
Va-t-il se marier ou pas ?
 En quoi une femme associatrice empêcherait-elle à
son époux de se soumettre à Dieu ?
51

 La foi n’est-elle pas un sentiment ou un principe


individuel ?
 Le mariage n’est-il pas un acte noble pour qu’il soit
conclu avec celle qui est déjà votre esclave ?
 Comment un Africain peut-il intégrer le principe de
l’esclavage sexuel, lui qui n’a même pas une
perception claire de la notion de l’esclavage ?
 Ce type de mariage (avec l’esclave) n’est-il pas
propre aux Arabes qui en seraient issus depuis leur
aïeul « Agar » ?
Le monde est invité à répondre honnêtement à
toutes ces questions !
3 .Le mariage avec sa belle fille
Les Africains, dans leur modus vivendi, ne font
aucune différence entre un fils biologique et un fils
adoptif. Les deux bénéficient des mêmes droits auprès
de leur père.
La moralité africaine oblige au père qui a adopté
un fils de verser une dot à la famille de la fiancée de son
fils adoptif comme il le ferait à la belle famille de son fils
biologique. Tout enfant est enfant : c’est ça l’Afrique.
Ceci étant, il est hors de question de prendre en
mariage l’ex-épouse de son fils adoptif pour la simple
bonne raison qu’il n’est pas un fils biologique. C’est un
52

scandale aux yeux des Africains et le code de conduite de


ce peuple ne peut l’autoriser ! En tous cas, une telle loi
ne peut être intégrée dans la morale africaine, divine soit-
elle !
Par contre, le coran, dans sa sainteté, accepte une
telle logique. Nous pouvons lire cela en ces termes :
« Puis quand Zayd eut cessé toute relation
avec elle, nous te la fîmes épouser, afin qu’il n’y
ait aucun empêchement pour les croyants
d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs…. »
(Sourate33 :37)
Le problème ici n’est pas à voir sous l’angle de
l’incident crée par le prophète à qui Allah a obligé de
prendre en mariage sa propre belle fille. Le problème
réside plutôt au niveau de l’autorisation qui ait été
accordé aux croyants d’agir de la même façon. Si le
prophète peut être autorisé par Dieu à mener une vie
exceptionnelle, la société, par contre, doit sauvegarder la
pudeur en respectant les membres de sa famille et en se
respectant soi-même.
Tout indique que la société arabe est très différente
de la société africaine qui trouve incestueux tous les
rapports sexuels réalisés entre les non mariés vivant
ensemble ou sous tutelle d’un parent unique.
53

En Afrique, on est frères et sœurs non pas


seulement dans le sang, mais aussi dans la cohabitation.
Ceci étant, la recommandation du coran en cette matière
reste une leçon à l’impudicité et elle ne sera jamais de
pratique dans notre société : pudeur oblige !
Consommation de la viande et du vin
Les incompatibilités entre l’islam et le mode de vie
des Négro-africains sont légions. Cependant nous allons
aborder autre chose après vous avoir démontré celle mis
en exergue.
En effet, la sourate 5 :3 défend aux musulmans de
consommer la viande trouvée morte. Par contre, elle
autorise la consommation d’une viande qui a été égorgé
avant la mort. Cette recommandation est lisible dans le
coran en ces termes :
« Vous interdits la bête trouvée morte, le sang, la
chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom
que celui d’Allah, la bête étouffée, la bête d’un coup de
corne, et celle qu’une bête féroce a dévoré, sauf celle
que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte. Vous
interdit aussi la bête qu’on a immolée sur les pierres
dressées… » (Sourate 5 :3)
Pour indiquer que le coran n’est qu’une loi
fondamentale spéciale des Arabes, ce livre rappelle lui-
54

même les interdits faits aux juifs et consignés dans leur


livre au lévitique 7 :23-27. Le coran rappelle ces interdits
à travers les paroles suivantes :
« Aux juifs nous avons interdit toute bête à
ongle unique. Des bovins et ovins, nous leur
avons interdit les graisses, sauf ce que portent
leurs dos, leurs entrailles, ou ce qui est mêlé à
l’os. » (Sourate 6 :146).
Ce petit rappel des interdits juifs est une preuve
que ce qui est interdit dans le coran n’engage que les
arabes, les juifs ont les leur consigné dans leur code de
conduite : la thora. C’est ici le lieu de rappeler et de
fournir une preuve supplémentaire qui indique que le
coran n’est descendu que pour les Arabes, afin qu’ils ne
disent point :
« On a fait descendre le livre que pour deux
peuples avant nous, et nous avons été inattentifs
à les étudier, ou qu’ils disent : si c’était à nous
qu’on avait fait descendre le livre, nous aurions
certainement été mieux guidés qu’eux. » (Sourate
6 :156-157)
Si donc Mahomet a rappelé les interdits juifs c’est
parce qu’il connaissait leur livre. N’ayant eu aucune idée
du livre des Noirs, et ignorant totalement leur culture, le
55

prophète des Arabes s’est tu. Son silence ne signifie pas


que les Noirs manquent d’interdits, c’est plutôt le
prophète qui l’ignorait.
Mais, en lieu et place de se taire, l’islam veut
imposer les interdits des Arabes aux Noirs ! Et là nous
nous demandons ceci:
- Comment peut-on concevoir qu’un pygmée qui a
bien rôti son gibier trouvé mort dans un piège, le
considère comme un péché en le mangeant ?
- Qui est cet Africain qui peut accepter de refuser de
manger une gazelle que le boa a étranglé sous ses
yeux ?
Tous les exégètes de la bible ont découvert que la
loi sur les étouffés a été imposée par Moise pour lutter
contre le braconnage dans le désert. Fatigués par la
consommation quotidienne des mannes, les enfants
d’Israël piégeaient leurs propres troupeaux à tout
moment, courant ainsi le risque d’exterminer leur bétail
pendant l’exode.
Pour sauvegarder cette richesse, Moise a donc
imposé cette loi qui sera récupérée par les Arabes qui
vivent aussi dans les mêmes conditions désertiques.
Or, en Afrique équatoriale par exemple, l’élevage
des bovins et des ovins ne se fait pas facilement à cause
56

de la densité des forêts. Et quand la population animale


(sauvage) augmente et devient une menace pour
l’agriculture et pour la population humaine, l’unique
moyen qui permet de maintenir un équilibre dans la
cohabitation entre hommes et bêtes consiste à les chasser
et à les manger autant qu’on peut.
Les plus dangereux parmi les animaux sauvages ne
sont attrapables que par les pièges. Alors, comment peut-
on considérer que la consommation d’une telle viande
piégée et trouvée morte soit considérée comme un péché
aux yeux Dieu ?
- La loi sur les étouffés ne parait-elle pas étrangère aux
yeux des Africains ?
- Pourquoi les Africains doivent-il mettre en pratique
des lois qui ne cadrent pas avec leurs réalités ?
- Sommes-nous un peuple aliénable ?
A propos du vin, le coran dit ceci :
« Ô les Croyants, le vin, le jeu de hasard, les
pierres, les flèches de divination ne sont qu’une
abomination, œuvre du diable. Ecartez – vous en
afin que vous réussissiez. » (Sourate 5 :90)
Nous rappelons que la loi de la thora et de
l’évangile, reconnue tout à l’heure par le coran, voit la
chose tout autrement. Pour elle, il n’ya aucun mal pour
57

l’homme de consommer le vin. Dieu (le Dieu d’Israël)


contrairement à celui des Arabes (Allah), ne voit aucun
mal pour l’humain de le consommer. Nous pouvons le
lire dans la bible dans un texte ainsi libellé :
« Vas, manges ton pain avec allégresse et bois ton
vin d’un cœur bon, car déjà le vrai Dieu S’est complu à
tes œuvres » (Ecclésiaste 9 :7)
Ce reportage est celui de Salomon alias
Souleymane, un véritable ami de Dieu selon les
musulmans. L’on voit très clairement ici que chaque
peuple est régit par une loi particulière qui peut
contredire celle d’autres peuples, le coran lui-même l’à
reconnu dans les versets qui ont différencié les interdits
juifs à ceux des Musulmans !
Mais l’on se demande toujours pourquoi les
musulmans cherchent à universaliser ce qui est déjà
relativisé par leur propre livre ?
Chez les enfants d’Israël comme chez les Africains,
le vin, loin d’être œuvre du diable, est plutôt un produit
divin qui donne la joie au même titre que le pain qui
soutient la santé (Psaume105:15).
Tout indique que Dieu a institué cette loi contre
les Arabes au regard de leur brutalité et de leur niveau
spirituel. La lecture psychanalytique permet de
58

comprendre cela, mais les Arabes refusent de l’admettre.


Quant aux Africains, on peut dire qu’ils consommaient
le vin avec modération et souvent avec des noix de colas.
Ils ne couraient aucun risque pour leurs santés. Seuls les
enfants sont soumis à une loi semblable à celle du jeu
avec le feu dit-on…
59

Chapitre V
Allah et Yahweh sont-ils le même Dieu ?
Au regard des contradictions et incompatibilités qui
opposent l’islam aux autres religions, on se pose la
question de savoir si finalement Allah et Yahweh sont-ils
vraiment un même Esprit ! Wamba, Yahweh, Allah et
Izwara sont– ils le même Etre?
Pour répondre à cette question, il nous faut
analyser la bible et le coran de manière à dégager ce qui
les rapproche et ce qui les oppose dans leur conception
de l'Etre supreme. Dieu en tant qu'Etre suprême qui soit
à l'origine de toute chose est un principe unique, et
aucun individu epris de rationalitė ne peut le nier.
Seulement, la conception de sa forme en tant qu’Etre
Suprême pose problème. Tout ce qu’on sait de lui c’est
qu’il est invisible et inabordable. Ceci étant, il utilise des
Anges pour dicter sa pensée. Et tout le problème
consiste en ce que l’on sache s’il utilise un seul Ange ou
plusieurs qui parlent en son nom ? L’homme a donc la
difficulté de savoir comment Dieu opère pour
transmettre sa parole aux croyants.
Le fait-il d’une façon générale ou s’adresse-t-il d’une
façon particulière à chaque peuple en utilisant et les
hommes et les langues et la culture de la communauté
concernée ? Lui-même Dieu, est-il un oiseau ? Un
60

homme ? Une bête quelconque ? Une flamme de feu ?


Un nuage ? Le soleil ? La lune ? La lune et le soleil ? Un
arbre ? Un éléphant ?......
Un autre problème relatif à l’identité de l’Etre
suprême est celui de son nom. Quel est le véritable nom
de Dieu ? Wamba ? Izwara ? Yahweh ? Allah ? Enfin, la
dernière question qui pose souvent problème est aussi
celle du lieu sacré de Dieu.
-Quel est l’endroit indiqué dans lequel Dieu s’est
toujours manifesté avec beaucoup d’éclat et de gloire ?
Est – ce Jérusalem ? Les pyramides ? Le Vatican ? La
Ka’aba ? (Mecque) Nkamba ? ou Mongo Kongo ?
Voici autant de questions qui divisent les hommes
dans leurs réponses. Chacun considère que la bonne
réponse est la sienne, et, aujourd’hui, il est temps de
départager les humains pour éviter que la religion, au lieu
d’être le dénominateur commun de l’humanité, devienne
le plus grand commun diviseur des hommes.
Dans ce contexte, nous allons d’abord aborder la
question relative à son nom.
La bible et le coran ne se mettent jamais d’accord
sur le nom propre de Dieu. Quand bien même la bible a
précédé le coran, ce dernier refuse de reconnaitre que le
nom qui ait été révélé à Moise fût Yahweh. Pour
61

Mahomet ce nom est Allah. C’est ici que l’on se


demande si c’est Dieu qui contredit Dieu ou si c’est le
prophète qui contredit son homologue.
Au nom de Yahweh, Moise a écrit ceci :
« Puis Dieu dit une fois à Moise : « voici que tu
devras dire aux fils d’Israël ; Yahweh le Dieu de vos
Ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu
de Jacob m’a envoyé vers vous. C‘est là mon nom pour
des temps indéfinis. »(Genèse 3 :15)
Comme on sait le voir, le nom propre du Créateur
de l’univers que Dieu aurait révélé à Moïse serait
Yahweh. Ce mot n’est pas l’équivalent d’Allah qui, en
Arabe, signifie tout simplement Dieu. En hébreu,
l’équivalent d’Allah c’est Eloah qui signifie aussi Dieu.
Yahweh est un nom propre qui signifie : « Je suis celui
qui suis », c'est-à-dire l’Eternel. C’est un nom que Dieu
se serait attribué, s’il est permis de croire le prophète
Moise.
Ce nom propre permet de différencier Dieu
d’autres dieux comme le dieu du foot, le dieu de la
guitare, le dieu de la mathématique etc. Seul le nom
Yahweh serait exclusif à l’Etre suprême, pensent les
chrétiens. Les termes Dieu, Eloah, Allah, peuvent être
attribués à certaines divinités ou à certains hommes qui
excellent dans un domaine quelconque. C’est de cette
62

façon qu’il faut comprendre la raison d’être de ce nom


propre de Dieu qui a été révélé pour différencier Dieu
des dieux.
L’islam refuse de reconnaitre ce nom propre et
signale que le nom révélé à Moïse est Allah. On peut lire
cela à la sourate 28 :30 où il est écrit ce qui suit :
Puis quand il arriva, on l’appela du flanc droit de la
vallée, dans une place bénie à partir de l’arbre. « Ô
Moïse, c’est moi Allah le Seigneur de
l’Univers. »(Sourate 20 :30)
On voit très clairement que, pour les Arabes, le
vrai nom de Dieu n’est autre qu’Allah qui, pour les
Chrétiens n’est qu’un titre qui signifie dieu (en français)
ou Eloah(en hébreu). Les musulmans pensent que
Yahweh serait l’un des attributs parmi les 99 d’Allah, et à
notre avis, la pomme de discorde entre ces deux
communautés tire sa source ici.
C’est cette contradiction qui fait que, quand les
Musulmans traduisent le coran dans n’importe quelle
langue occidentale, ils ne remplacent jamais Allah par
Yahweh. De leur côté, les Chrétiens fond aussi la même
chose : ils ne traduisent jamais Yahweh par Allah qui,
pour eux, est Baal, c’est à dire le diable lui-même, le dieu
du mal !
63

Le conflit étant là, nous, Africains, fils aînés parmi


les hommes de la terre, avons le devoir spirituel
d’éclairer le monde sur cette matière. En le faisant, nous
allons aussi colmater les brèches qui menacent de miner
définitivement la cohabitation entre les enfants
d’Abraham.
Ainsi, pour les départager, le lecteur est tenu de
comprendre d’abord que le Père Créateur n’a pas de
nom propre imposé à toute la Terre. Chaque peuple lui
a donné un titre équivalent aux termes : Très Haut,
Omniprésent, Omnipotent, Omniscient, Infini,
Insaisissable, Maitre de l’Univers, Inconcevable » !
Etant invisible et inabordable, le Très Haut se fait
toujours représenter par des Anges et non par un Ange
qui serait Gabriel alias Djibril ! Voulant s’adresser à une
communauté d’une façon spécifique, Il emprunte, ou
disons mieux, il exploite le corps d’une créature visible,
abordable, imparfait, humain….Parmi ces corps, on
compte Gabriel et Djibril, les deux Anges des Arabes et
des Hébreux !
Ces deux Anges sont différents non seulement dans
leurs noms, mais aussi dans leurs formes ! Gabriel était
blanc tandis que Djibril était arabe ! Seuls Marie et
Mahomet qui les ont rencontrés peuvent le témoigner et
nous donner raison à ce sujet ! Etant infini et illimité, le
64

Tout Puissant emprunte toujours la voie fini et limitée


pour se présenter à l’homme fini et limité. Yahweh et
Allah sont les deux Esprits par lesquels le Tout puissant
s’Est révélé aux peuples précités à travers les deux Anges
susnommés.
Chacun de ces deux Esprits est considéré comme
Père Créateur par chacune de ses peuples. La spiritualité
juive et arabe, comme toutes les autres spiritualités,
trouvent dans la théophanie une manifestation du
Créateur lui-même. (La théophanie est une forme divine
découverte par l’homme. Elle peut être : homme, soleil,
étoile, nuage, flamme de feu, bête, arbre…)
Donc, il n’appartient pas à une communauté
d’imposer un quelconque nom divin à une autre, car, en
principe, Dieu apparait à chaque peuple en empruntant
et leur langue et leur culture ! Ensuite, Il adopte une
quelconque forme voulu de lui ! Toute est représentation
divine et non forme absolue du divin Créateur !
Personne n’a jamais vu le Père Créateur dans sa
plénitude !
Les Musulmans sont convaincus que les paroles de
l’Ange Jibril (Gabriel) sont celles du Créateur ; et pour
les Chrétiens, l’Ange que Moïse a rencontré au buisson
ardent, est Dieu lui-même. Pourtant, dans tous les cas,
les deux prophètes n’ont été qu’en face des Anges
65

(Théophanie)! Par la suite, ils sont devenus eux-mêmes


l’incarnation de ces Anges en transmettant la parole de
Dieu à leur peuple !
Donc, le Créateur étant hors la portée de l’homme
et de l’histoire, les hommes de toutes les communautés
l’adorent toujours à travers une quelconque forme
révélée aux Ancêtres. Chaque peuple a hérité de ses
Ancêtres un culte qui représente le Créateur sous la
forme d’un homme, d’une bête ou d’un objet ! La
communauté qui adopte cette coutume, a toujours
présente dans sa tête, l’idée d’un Dieu Infini,
Omniscient, Omnipotent, et Omniprésent !
En d’autres termes, l’on peut donc avouer que
chaque communauté adore le Père Créateur à travers un
Ange, qui, dans cette communauté, s’est présenté aux
Ancêtres au nom du Dieu Tout Puissant ! Chaque
peuple ayant ainsi sa propre histoire de religion, donne à
Dieu un nom selon sa tradition linguistique. Il est
Wamba chez les Noirs, Izwara chez les Orientaux,
Yahweh chez les Occidentaux, et Allah chez les Arabes.
Chaque langue a donc trouvé une expression pour le
designer, et, il est tout à fait bête pour les hommes de se
battre pour une telle réalité !
Dans la bible, la différence entre le Père Créateur
(Dieu Tout Puissant) et Yahvé (Dieu d’Israël)est très
66

visible ! Un mauvais lecteur de ce document croira que la


bible se contredit quand elle fait la part de choses entre
ces deux Etres. Par exemple, quand la bible cherche à
situer l’habitation de Dieu, un esprit éveillé saura
directement différencier le Dieu Très Haut de Yahweh,
le dieu d’Israël.

En disant, par exemple, que Dieu habite le mont


Sion ; (Esaï 8 :18), un Eclairé saura qu’on parle de
Yahweh. Mais en affirmant que Dieu ne peut pas habiter
avec les hommes sur la Terre, étant donné que le ciel et
le ciel des cieux ne peuvent le contenir (II chronique
6 :18), l’Eveillé saura qu’on a parlé de l’Omniprésent, de
l’illimité, c'est-à-dire du Très Haut. Il n’y a donc pas
contradiction.
Peut-on voir Dieu ? La bible dit non ! Personne n’a
jamais vu Dieu (I Jean 4 :12). Par contre, dans Genèse
18 :1-33 on raconte qu’Abraham l’a vu face à face, il a
pris un repas avec lui après s’être longuement entretenu !
Celui qui a partagé le repas avec Abraham est un
homme-dieu ; une théophanie : son nom est Yahweh.
Celui qui est invisible c’est l’Omniprésent, le Tout
Puissant ou la nature elle-même. Pas de confusion, pas
de contradiction.
67

L’intelligence de Dieu est-elle parfaite ? Oui !


Confirme la bible. « Son intelligence n’a pas de limite. »
(Psaume 147 :5) Or, le prophète Samuel, au chapitre
15 :18 de son premier livre, raconte que Dieu a regretté
d’avoir fait régner Saül qui s’est retourné contre lui !
Dans II chronique 18 :19, Yahweh sera incapable de
mettre Achab hors d’état de nuire n’eût été l’ingéniosité
d’un Ange qui l’aidera à réaliser son coup. Il y a
contradiction ? Non ! La réalité est si simple : celui qui
sait tout c’est l’Omniscient, l’Omniprésent, mais celui qui
regrette ses erreurs c‘est l’Intermédiaire, c‘est le
représentant, c’est l’humain : Yahweh.
Quand Yahweh dit : « Adam où es-tu ? » Certains
confusionnistes refusent de constater l’aveuglement de ce
dernier. Pour eux cette question consistait à éveiller la
conscience des deux hommes pécheurs sur l’acte qu’ils
ont posé. Yahweh, enchainent-ils, savait déjà où Adam et
son épouse pouvaient se trouver.
Or, en observant la réplique d’Adam, on découvre
que ce dernier était conscient que son père Yahweh ne
voyait pas partout ! Voici ce qu’il dit :
« J’ai mangé le fruit défendu, je me suis retrouvé nu,
j’ai eu peur et je me suis caché ! »
L’idée de se cacher ne pouvait aucunement germer
dans l’esprit d’Adam si ce dernier n’était pas conscient
68

que Yahweh, son Père, avait une vision limitée ! Le


connaissant mieux que quiconque, Adam a résolu de se
cacher devant luiet l’on constate qu’effectivement
Yahweh ne le voyait plus quand il posa sa fameuse
question : « Où es-tu ? »
Certes, Yahweh n’était et n’est qu’un homme qui ne
peut tout voir ! La preuve se trouve donc dans cette
parfaite stratégie d’Adam qui s’est éclipsé de devant sa
face. Grace à Adam, on sait comprendre que Yahweh est
limité, mais c’est le Tout Puissant qui reste Omniprésent,
Omniscient et illimité.
Dans genèse 4 :16, l’on sait aussi lire combien Caïn
a été chassé dans un pays non contrôlé par Yahweh.
Mais, les détracteurs disent qu’il n’en a pas été le cas.
Etre chassé loin de la présence de Yahweh signifie, pour
eux, que ce dernier était seulement tombé en disgrâce et
ne pouvait plus jouir de la protection divine. Quelle
lecture vicieuse et fallacieuse ! ----Comment peut-on
affirmer une telle connerie quand l’on sait lire dans les
versets qui suivent que Yahweh a promis de venger Caïn
sept fois après avoir mis en garde quiconque le
menacerait ? Bénéficier d’une immunité signifie être
disgracié ? Il faut être bête pour raisonner ainsi !
En tout état de cause, aucune personne lucide ne
peut accepter l’idée que Yahweh soit le Père Créateur
69

lorsqu’on sait que ce dernier avait décidé de se venger


contre ses ennemis. Esai 61 :2 ; Esai 64:3. Tout homme
sage sait comprendre que le Tout Puissant ne peut jamais
se venger car il n’a jamais connu la défaite. L’Infini ne
saura jamais être combattant car il n’a jamais été
combattu ! Etant l’unique Créateur de l’Univers, le Tout
Puissant ne peut non plus développer un sentiment de
jalousie contre un autre Créateur qui n’existe pas ! Il ne
peut en aucun cas jalouser le vide et le néant !
Or, il est clairement dit que Yahweh est un Dieu
jaloux ! Ceci signifie que sa jalousie est dirigée contre ses
semblables, c’est à dire contre ces autres dieux qui sont
comparables à lui. Allah est sans nul doute l’un de ses
rivaux du Dieu d’Israël, et les Israélites (les Occidentaux)
sont tenus de garder leur distance contre lui.
Alors, les Africains doivent, eux aussi, comprendre
que leur Dieu est également jaloux de ses enfants comme
l’est Yahweh à l’égard des enfants d’Israël. Il faut donc
éviter d’inquiéter Wamba par notre infidélité. Le Dieu
Tout Puissant ne peut qu’être adoré à travers ses divers
représentants. Incapable de vivre ce que l’on imagine,
l’on se contente de ce qui est à la portée des yeux et du
cerveau!
De l’autre côté, le coran fait aussi apparaitre la
différence entre Allah et le Père Créateur. Même si Allah
70

semble être considéré comme étant le Tout Puissant, le


lecteur qui a déjà lu les lignes précédentes de ce livre, sait
déjà distinguer ces deux êtres ! Il sait qu’Allah n’est
qu’une « Théophanie » pour les Arabes, le Père Créateur
étant pratiquement Inabordable et insaisissable dans son
infinité!
En lisant le Saint coran avec attention, le lecteur
saura découvrir entre les lignes qu’Allah est une
mosaïque de plusieurs divinités. Quand l’islam parle des
99 attributs de Dieu, plusieurs fidèles de cette religion
ignorent qu’il est là question de 99 Esprits qui agissent au
nom d’un seul Dieu.
A partir du moment où chaque nom (attribut)
produit des effets appropriés, un homme éveillé saura
comprendre qu’il est question d’un Esprit spécifique qui
a été évoqué et qui a réagi. L’ensemble de tous ces
Esprits forme le Dieu unique que les Arabes
préislamiques nommaient Allah.
C’est fort à propos que ce Dieu se fait remplacer
toujours par le pronom « Nous » qui équivaut à Elohim
(plusieurs dieux ou pluriel d’Eloah). Les Musulmans
pensent que ce « Nous » utilisé dans leur coran pour
designer Dieu, marquerait plutôt la Majesté de ce
dernier. Ils excluent toute idée de pluralité divine. Pour
71

eux, Dieu est celui qui n’a pas d’Associés et qui n’a
besoin que de sa parole pour créer !
Or, cette conception, pour le moins infantile,
prouve que le peuple arabe est le dernier qui ait accédé à
la théorie du monothéisme. Toutes les autres religions
qui ont existé avant l’islam conçoivent Dieu comme un
principe pluriel d’un Dieu unique.
Le christianisme, l’hindouisme, le bouddhisme et la
religion africaine reconnaissent plusieurs divinités qui
sont la manifestation d’un seul Créateur. Dans toutes ces
religions, le Créateur a un nom, mais il se manifeste à
travers ses nombreuses créatures qu’il a lui-même doté
d’une certaine puissance. Ce polythéisme ne nie pas le
monothéisme. En tous cas, la trinité ne nie aucunement
le monothéisme chrétien !
En lisant attentivement le même coran, Jibril
confirme lui-même que le Dieu de l’islam est aussi
pluriel. Il existe plusieurs Anges qui travaillent comme
Associés de Dieu. Ce sont ces Anges qui utilisent le
fameux « Nous » dit de majesté, souvent pour leur
compte. Lisez ceci :
« Nous ne descendons que sur ordre de ton
Seigneur. »(Sourate 19 :64)
72

En bas de page, les traducteurs du coran


expliquent : « Nous » : ce sont les Anges qui parlent à
Mohammed. Or, tout le monde sait que Mohammed
n’était pas en face de plusieurs Anges, mais en face de
Jibril seul ! Ceci signifie que Jibril contenait en lui
plusieurs Anges, et là l’on comprend que cet Esprit qui
parla au nom d’Allah était un Esprit pluriel. Dans ce cas,
les Arabes rejoignent les Chrétiens qui soutiennent que le
monde a été créé par « Elohim », c'est-à-dire par
plusieurs Esprits ou plusieurs divinités sous contrôle
d’Un ! Ceci confirme aussi le fait que ce Dieu qui avait
créé et ce monde, et les hommes, était accompagné de
ses nombreux Esprits. « Créons l’homme à notre image »
Le coran démontre que les Anges qui se sont
adressés à Mohammed dans le verset précédent, sont
aussi des Créateurs. Dans la suite de leur entretien avec
le prophète dans les versets qui ont suivis, le coran lève
le voile et l’on découvre aisément qu’Allah est une
pluralité à peine voilée. Voici ce que disaient ces Anges
en s’adressant à Mohammed dans l’un des versets qui a
suivi :
« L’homme ne se rappelle-t-il pas qu’avant cela,
c’est Nous qui l’avons créé alors qu’il n’était rien. »
(Sourate19 :67)
73

Les Anges disent que se sont eux qui ont créé


l’homme. Dans les écrits tels que libellé dans le Saint
coran, on ne voit aucune transition qui fait passer la
parole à Allah au moment où ces Anges parlaient dans
cette Sourate intitulé « Myriam ». Au verset 69 de la
même sourate, les mêmes Anges parlent de tout ce qu’ils
font pour le compte du Tout Miséricordieux. Voici ce
qu’ils disent :
« Ensuite, Nous arracherons de chaque groupe
ceux d’entre eux qui étaient les plus obstinés contre le
Tout Miséricordieux. »(Sourate 19 :69)
Vous avez certes constaté qu’il ya d’un côté le
fameux « Nous » qui remplace les Anges, et de l’autre, le
Tout Miséricordieux qui remplace Allah. C’est dire
qu’Allah est différent de « Nous », mais il est
certainement le Chef des « Nous », c'est-à-dire des 99
Esprits ou Anges des Arabes. C’est lui qui parle en leurs
noms, c’est lui l’incarnation de tous ses Esprits
L’on voit très clairement qu’au fond, l’islam comme
le christianisme, ont une perception plurielle de l’Etre
Suprême, mais c’est l’islam qui refuse de le reconnaitre
en critiquant la sainte trinité.
Mohammed c’est la parole de Dieu, car c’est lui
qui a été en face de Jibril, et c’est Jibril qui a tout reçu
74

d’Allah : Voilà une trinité qui s’assimile parfaitement à


celle des chrétiens.
La religion des Arabes refuse de constater combien
Allah utilise lui aussi trois dimensions pour se présenter à
l’homme.
o Qui est ce Musulman qui peut douter que Dieu
avait utilisé le Saint Esprit(Jibril), à travers les
paroles d’un homme (Mohammed) ?
o Allah qui utilise le Saint Esprit(Jibril)et le fils
humain (Mohammed), ne forment-ils pas une
trinité claire à travers ces trois entités ?
o Mahomet ne devient-il pas lui-même Dieu quand
ce dernier l’utilise en mettant Sa parole dans sa
bouche?
o Le Père Invisible ne s’est-il pas transformé en
Esprit Saint pour finalement utiliser le corps d’un
homme physique?

o Physiquement, Mohammed ne devient-il pas lui-


même Dieu incarné comme l’est Jésus pour les
chrétiens ? Ne sont-ils pas tous les deux la parole
de Dieu captée à travers une bouche humaine ?
o Quand la bible dit que Jésus-Christ est à la fois la
parole de Dieu et « l’image visible du Dieu
invisible » (Colossiens 1-15), les Musulmans ne
disent-ils pas la même chose en respectant
75

scrupuleusement les paroles d’un homme et en


les considérant comme étant celle de Dieu?
o Quand la bible dit : « Tout celui par qui la parole
de Dieu passe est Dieu » (Jean 10-35), ce verset
n’est-il pas parfaitement en accord avec la
théologie arabe qui respecte scrupuleusement la
parole de Mohammed comme étant celle de
Dieu ?Les Arabes ne se comportent-ils pas, par
cette logique, comme des idolâtres ou comme des
Associateurs au même titre que les Chrétiens ?
o Les Arabes ont-ils vraiment vu Le Père Créateur
pour prétendre nous donner une quelconque
forme parfaite de cet Etre inconcevable en dehors
de la théophanie que Lui-même Dieu utilise ?
o Pourquoi les Arabes ont-ils la difficulté de
comprendre que toute religion est une sorte
d’idolâtrie qui honore l’Invisible par la voie du
Visible ? L’illimité par le limité ?
o Qui a vraiment rencontré Dieu pour imposer sa
religion à l’humanité ?
o Faut-il engager un débat à ce niveau ?
Voici une série de questions auxquelles les Arabes
et les Enfants d’Israël(les Occidentaux) sont invités à
examiner. En réfléchissant sur toutes ces questions, ils
sauront faire l’économie de leurs sangs qu’ils versent
chaque jour au nom de Dieu ! Du coup, ils réussiront
76

aussi à fermer les bouches de leurs chiens qui dérangent


leurs voisins : les Africains !
Le débat sur le nom et la forme de Dieu étant clos,
celui qui porte sur le lieu sacré du divin Créateur
s’évapore comme de la fumée. En lisant tout ce qui
précède, chaque lecteur aura compris qu’il doit
considérer sa terre sainte comme étant une chambre à
coucher de sa maison. Chaque individu, chaque famille
ou chaque communauté en a droit.
77

Chapitre VI

Les Contradictions entre le Coran et la Bible

Pour comprendre davantage qu’Allah et Yahweh ne


sont pas le même Etre, on a qu’à découvrir leurs
contradictions dans la bible et dans le Coran. Sur
plusieurs points, ces deux Etres n’émettent pas sur la
même longueur d’ondes.
Regardez comment ils se contredisent :
Qui a failli être immolé par Abraham ? Isaac ou
Ismaël ?
A cette question, la bible n’hésite pas pour avancer
le nom d’Isaac. On peut lire cela dans le livre de genèse
qui rapporte ceci :
« Finalement, ils arrivèrent à l’endroit qui a
été désigné par le vrai Dieu, et Abraham y battit
un autel et disposa les bois et lia Isaac, son fils,
pieds et poings et le mit sur l’autel par-dessus les
bois. Puis Abraham étendit la main et prit le
couteau à égorger pour tuer son fils. » (Genèse
22 :9-10)
Quinze siècles plus tard, Mahomet apparait avec
une version qui contredit celle-ci. Il écrit ceci :
78

« Puis quand celui-ci fut en âge de


l’accompagner, Abraham dit, « ô mon cher fils, je
me vois en songe en train de t’immoler. Vois donc
ce que tu en penses. Ismaël dit : « Ô mon cher
père, fais ce qui t’es commandé : Tu me trouveras
s’il plait à Allah, du nombre des endurants. »
(Sourate 37 :102)
Face à ce malentendu, l’islam essaye de tirer les
ficelles de son côté en exhibant le verset 2 de genèse 22
qui soutient qu’il a été là question d’un fils unique qui ne
pouvait être qu’Ismaël avant la naissance de son frère
puiné : Isaac.
De leur côté, les Chrétiens ripostent et soutiennent
que ce verset qui parle de fils unique a précisé aussi le
nom de ce fils qui n’est autre qu’Isaac. Ce verset dit
d’ailleurs ceci :
« Prends ton fils unique que tu aimes tant,
Isaac et faites route vers le pays de la Moriah et
offre-le en holocauste sur l’une des montagnes
que je te désignerai. » (Genèse 22 :2)
Pour les enfants d’Israël, le mot « unique » est
apparu ici rien que pour marquer l’amour qu’Abraham
portait uniquement sur son fils de la promesse. Ismaël
ayant déjà été chassé avec sa mère, Dieu ne pouvait plus
79

mettre le patriarche en épreuve pour cet enfant déjà


rejeté. Pour éprouver Abraham, pensent les enfants
d’Israël, Dieu lui a exigé le fils qu’il aimait tant, et ce fils
est connu : Isaac.
Devant cette perplexité, seuls les hommes peuvent
arbitrer ce contentieux en répondant à ces questions :
- L’amour que nous (masculin) portons sur les enfants
de nos maitresses ressemble-t-il à celui que nous
portons sur les enfants légitimes ?
- Les enfants nés hors mariage nous préoccupent t-ils
comme ceux qui sont nés dans nos maisons, dans la
légalité et la loyauté ?
Chacun de nous a une réponse dans son esprit, il
ne nous reste qu’à la relayer à notre entourage. Les
Arabes ont tort ou raison en fonction du oui ou du non à
donner ces questions: voilà la vérité.
Et si pour connaitre cette histoire, le coran s’est lui-
même référé à la bible, dans ce cas, la bible bénéficiera
certainement de l’avantage de l’antériorité. Et là, Allah
aura tort de contredire Yahweh qui lui a raconté cette
histoire.
80

Le péché originel, existe-t-il ou pas ?


Encore une fois Dieu semble contredire Dieu selon
qu’on l’appelle Allah ou Yahweh.
Dans la bible, tout le monde sait que c‘est Adam
qui est l’auteur du péché originel qui condamne
l’humanité à mort. « Tout le monde » meurt à cause de
ce péché qu’on porte en héritage d’Adam. Et là, il est
écrit ceci :
« En effet, puisque la mort est venue par un
homme, c’est aussi par un homme que vient la
résurrection des morts. De même qu’en Adam
tous meurent, de même dans le christ, tous
seront rendus à la vie. » (I Corinthiens 15 : 21 : 22)
Ici, tout est établi que la mort est le salaire du péché
originel que « nous » héritons par la voie d’Adam.
Par ailleurs, le coran, au lieu de confirmer cela, au
contraire, il contredit l’évangile et soutient qu’Adam
avait été pardonné. Le texte est ainsi libellé :
« Puis Adam reçut de son seigneur des
paroles et Allah agrée son repentir car c’est lui
certes le Repentant, le Miséricordieux. » (Sourate
2 :37)
81

Or, si celui qui est pardonné n’est plus obligé à


purger sa peine, ceci signifie que la mort d’Adam et de
ses descendants perdent leurs raisons d’être… Dans ce
cas, les questions qu’on se pose sont celles de savoir :
 Pourquoi alors les hommes meurent-ils ? La
mort est-elle réellement causée par le péché
du fruit défendu ?
 Sans manger le fameux fruit, les hommes
vivraient-ils éternellement avec ce corps
fragile ?
 Si Adam et Eve ne mangeaient pas les fruits
du jardin d’Eden, ne seraient-ils pas morts de
faim ?
 L’argument qui justifie la cause de la mort
par l’histoire du fruit défendu est-il vraiment
valable ?
Qui peut avoir raison entre Allah et Yahweh dans
cette deuxième contradiction ?
Visiblement c’est Yahweh qui est battu cette fois-ci !
On a l’impression que la mort n’est pas liée au péché
d’Adam : loin s’en faut. L’homme semble avoir été
condamné à mort le jour même de sa naissance !
82

Quelle est la vraie religion pour le salut de


l’humanité ?
Voici encore une autre question qui oppose Allah à
Yahweh et à laquelle on a déjà en partie répondu dans
les chapitres qui ont précédés.
La bible est stricte en disant : « Jésus christ est
le chemin, la vérité et la vie. Nul ne va au père
sans passer par lui. » (Jean 14 :6)
Par contre, le coran réplique en
déclarant : « Quiconque désire une religion autre
que l’islam, ne sera pas agrée. » (Sourate 3 :85)
Les musulmans eux-mêmes ajoutent : « tout celui
qui se soumet à Dieu, pratique l’islam, chrétien soit-il »
Les chrétiens rétorquent en précisant que les
musulmans ont raison en partie, mais ils ont tort
d’ignorer que Jésus-Christ est le Dieu véritable (I Jean
5 :20-21).
Leur débat peut consommer toutes les feuilles de
papier du monde sans aboutir à un compromis. Mais la
vraie réponse, vous l’avez déjà, c’est que chaque peuple
sera sauvé par sa religion. Le jihad et la croisade sont
insensés.
83

Qui est provident et Clément : Yahweh ou Allah ?


Chacun parmi les fidèles de l’islam et du
christianisme est attaché au nom divin qui lui a été
proposé au regard de la providence découverte dans
l’usage de ces noms.
Dans plusieurs versets clairs, le coran soutient
qu’Allah est Repentant et Miséricordieux, mais dans un
autre, il affirme que les Juifs le trouvent Avare. On peut
bien lire cela dans la sourate 1 :1-4, et aussi dans la
sourate 5 :64. Le premier texte est ainsi libellé :
« Louange à Allah, seigneur de l’univers, le
Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Maitre du jour de la rétribution. » (Sourate 1 :1-4)
Dans l’autre sourate on va lire ceci : « Et les juifs
disent : la main d’Allah est fermée… » (Sourate
5 :64)
Allah reste vraiment bon pour les Musulmans (les
Arabes), cependant, il demeure Avare pour les Chrétiens
qui ne jurent que par Yahweh. Voici ce que disent les
Occidentaux (Juifs et Chrétiens):
« L’Eternel est bon et droit » Psaume.25 :8
« Tout ceux qui espèrent en lui ne seront point
confondus. » (Psaume 25 :3)
84

La question qu’on se pose est celle-ci: qui est bon et


qui est mauvais entre les deux ?
La réponse, vous l’avez. Certainement, chacun est
bon pour son peuple, car, en réalité Allah et Yahweh
ressemblent à deux épouses qui se partagent un même
mari. Chacune des épouses vivant dans sa maison
(Patrie), reste providente et clémente pour ses enfants.
Le Père Tout Puissant n’a pas lui de maison, car la terre
tout entière lui appartient, et l’univers est son domaine.
Dans ce débat, il me semble que c’est Mohammed
qui a été plus apte à comprendre la hiérarchie divine en
soutenant que tous les dieux sont le même : « notre Dieu
et votre Dieu est le même » sourate 29 :46. C’est dans ce
verset qu’il a aussi affirmé que le coran leur appartenait
comme d’autres livres appartenaient aussi à leurs
peuples, ainsi qu’il est écrit :
« Nous croyons en ce qui nous a été révélé et
à ce qui vous a été révélé » (Sourate 29 :46). A la
Sourate 22 :67, il conclut en disant : « A chaque
communauté, nous avons assigné un culte à
suivre. Qu’ils ne disputent donc point avec toi de
l’ordre reçu. »
Des points supplémentaires doivent être encore
accordés à Mohammed car, il a, mieux que ses
85

prédécesseurs, compris qu’à la fin de tout, Dieu (Allah


dans sa langue) nous regroupera tous. Et vers lui est
notre destination. (Sourate 42 :15). Mohammed
reconnait, contrairement aux musulmans, le droit divin
de l’existence d’autres religions et refuse de les juger
anticipativement.
C’est là qu’il rejoint Jésus qui a dit : Ne jugez point
sous peine d’être jugé…Mohammed le complète en
disant : « A nous nos œuvres et à vous vos œuvres. Il n’y
a nul argument entre nous et vous. Allah nous
regroupera tous… » Sourate 42 :5
Qui a vendu Joseph aux Egyptiens ?
Malgré les points obtenus tout à l’heure, le
sentiment nationaliste de Mohammed reste visible.
Concernant la vente de Joseph par exemple, Moise
raconte qu’il a été vendu aux Ismaélites, et ces derniers
l’ont revendu à Putiphar, un fonctionnaire égyptien. Le
livre de genèse le dit clairement, mais Mohammed cache
ce détail qui semble salir son peuple qui a débuté ce
commerce ignoble de vente d’hommes depuis l’antiquité.
Voici ce que dit la bible :
« Alors Juda dit à ces frères : quel profit y
aurait-il si nous tuions notre frère et couvrions
son sang ? Venez et vendons-le aux Ismaélites et
que notre main ne soit pas sur lui : Après tout, il
86

est notre frère…Puis ils le vendirent (Joseph)


aux Ismaélites pour vingt pièces d’argents »
(Genèse 37 :26-28)
Le texte est claire : ce sont les Ismaélites (les
Arabes) qui ont acheté Joseph et l’ont revendu à
Putiphar, la bible le répète à travers ce qui suit :
« Cependant, les Madianites le vendirent en
Egypte, à Putiphar, un fonctionnaire de la cour
du pharaon… » (Genèse 37 :36)
Dans son livre, le prophète Mohammed ne
mentionne pas ce détail et soutient que les frères de
Joseph l’ont vendu directement à Putiphar un Egyptien.
Il cache le mauvais rôle joué par les Ismaélites depuis
l’antiquité dans le trafic d’Etres humains. Voici ce
qu’écrit le prophète des Arabes :
« Et ils (les frères de Joseph) le vendirent à
vil prix pour quelques dirhams comptés. Ils le
considèrent comme indésirables. Et celui qui
l’acheta était de l’Egypte. » (Sourate 12 :21)
Comme tout nationaliste, le prophète a refusé
d’étaler les faiblesses de son peuple. Mais qu’à cela ne
tienne, l’histoire retient que les Arabes ont vendu leurs
frères consanguins (les descendants d’Isaac) aux Noirs,
(cfr Egyptiens antiques), et quand les Occidentaux
87

deviendront à leur tour puissant, les mêmes Arabes leurs


vendirent leurs frères utérins ( les Noirs). Les africains
n’oublieront jamais le rôle joué par ces Arabes dans la
traite négrière. Ils ont donc trahi et Agar et Abraham.
Qu’ils en soient conscients.
A qui Joseph a-t-il raconté son rêve d’élévation ?
En lisant le coran avec un œil sur la bible, l’on
aboutira à la conclusion que Jibril fut un mauvais lecteur
de la bible. Il semble confondre beaucoup de chose là
dessus.
Au sujet de la question susmentionnée, la thora
signale que Joseph avait raconté son rêve d’élévation à
venir d’abord à ses frères, puis à son père. L’ayant
raconté à ses frères, ces derniers en devinrent jaloux et
complotèrent contre lui. On peut lire cela dans le livre de
Genèse :
« Après cela, il eut encore un autre rêve, et
il le raconta à ses frères et dit : Voici que j’ai
encore eu un rêve et voici que le soleil et la lune
et onze étoiles se prosternaient devant moi. Puis,
il le raconta à son père ainsi qu’à ses frères et son
père le blâma et lui dit : que signifie ce rêve que
tu as rêvé ? Allons-nous donc, moi et aussi ta
mère et tes frères venir nous prosterner à terre
88

devant toi ? Et ses frères devinrent jaloux de


lui… » (Genèse 37 :9-11)
Cette version de Moïse est en contradiction avec
celle de Mohammed qui rapporte ceci :
« Quand Joseph dit à son père, j’ai vu en
songe onze étoiles, et aussi le soleil et la lune ; je
les ai vus prosternés devant moi. Ô mon fils, dit-
il, ne raconte pas ta vision à tes frères, car, ils
monteraient un complot contre toi. » (Sourate
12 :5-6)
Le coran prétend que Jacob aurait intimé l’ordre à
son fils Joseph de ne pas raconter son rêve à ses frères.
Et pourtant, nous venions de le lire dans la bible que
Joseph l’avait déjà raconté en premier lieu à ces
derniers !
Décidemment, Jibril n’a pas bien lu la bible, et sur
ce point, il a induit le Prophète en erreur.
89

Qui était Ismaël et qui était Job ?


Le coran est un livre qui est venu couronner en
évidence le rôle joué par les Arabes dans l’antiquité.
La thora et l’évangile semblaient présenter les
personnalités arabes toujours dans un sens péjoratif.
L’histoire d’Ismaël, par exemple, est très négative dans
les écrits tant vétéro que néo testamentaires ! Il est
considéré comme étant l’Ancêtre de la lignée des
Esclaves. Dans l’Epitre aux Galates, au chapitre 4 verset
22 à 26, Agar et son fils Ismaël sont présentés comme
des partenaires charnels d’Abraham. Ismaël est né selon
la chair et non selon l’esprit, souligne le verset 23. Il est
destiné à procréer la race des esclaves, soutient la bible !
L’Evangile et la Thora n’ont aucun respect pour
Ismaël car elles considèrent que les vrais adorateurs
doivent adorer le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
Ismaël n’est jamais cité dans cette chaine. Et pour être de
la postérité d’Abraham, l’évangile ajoute ce qui suit :
« Tous n’en sont pas non plus enfants, mais
ce qui sera appelé ta postérité, sera grâce à Isaac.
C’est dire que ce ne sont pas les enfants de la
chair qui sont véritablement les enfants de Dieu,
mais les enfants de la promesse sont comptés
pour postérité. » (Romain 9 :7)
90

Alors que les évangiles rejettent avec la dernière


énergie Ismaël considérés (injustement) comme l’ancêtre
des esclaves, le coran l’intronise et le déclare prophète de
Dieu ! A ce sujet, le coran écrit ceci :
« Qui adorez-vous après moi ? (Question de
Jacob à ses enfants). Pour réponse, les enfants
d’Israël dirent ceci à leur père : « Nous adorerons
ta divinité et la divinité de tes pères, Abraham,
Ismaël et Isaac. » (Sourate 2 :133)
Il est certes vrai que cette réponse paraitra étrange à
tout Israelite (Occidental) qui estime qu’Ismaël n’a jamais
été une référence spirituelle pour eux ! Tout indique que
Jibril avait inventé cette phrase pour donner une même
origine, mais aussi une même direction aux deux cultes :
celui des Arabes et celui des Occidentaux (Israël).
Tout ceci, dans le souci de redonner, tant soit peu
une dignité à Ismaël. Le trône aménagé pour la gloire de
ce patriarche (Ismaël) devient visible à travers la sourate
19 :54 qui dit ceci :
Et mentionne Ismaël dans le livre. Il était
fidèle à ses promesses ; et c’était un Messager et
un Prophète. » Sourate 19 :54
91

Ismaël, prophète de Dieu ? Une information de


dernière minute pour la bible qui l’ignore totalement !
C’est Mahomet qui le révèle, la bible n’en sait rien !
Quant à Job, tous les Exégètes qui ont
minutieusement étudié la bible sont d’avis que cet
homme n’a jamais existé. Historiquement et
scientifiquement, ils ont tous été incapables de prouver sa
réelle existence à un moment donné de l’histoire du
peuple hébreu.
Aussi ont-ils aboutit à la conclusion que son
histoire ne relevait que d’une pédagogie qui consistait à
éduquer le peuple sur la possibilité de la souffrance d’un
innocent.
Tous les savants de la bible voient la chose sous cet
angle-là, sauf Jibril un Envoyé divin ! Le ridicule de Jibril
devient inquiétant quand Allah son Dieu acquiescent lui
aussi cette ignorance en déclarant publiquement ceci :
« Nous t’avons fait une révélation comme
Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui. Et
Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël,
à Isaac, à Jacob, aux Tribus, à Jésus, à Job, à
Jonas, à Aaron et à Salomon, et Nous avons
donné le Zabour à David. » (Sourate 4 :163)
92

Décidemment, Allah ignore beaucoup de choses


racontées dans la bible. Il est certainement trahi par son
Jibril, et nous déclarons vétuste son livre qui doit être
remplacé par celui des Africains.
Pour avoir été dénaturé dans les interprétations, le
coran doit rejoindre la thora et l’évangile dans la poubelle
de l’histoire.
Contradiction au sujet du divorce
La bible, comme vous le savez, n’autorise pas le
divorce sauf en cas d’adultère. Ceci est clairement signifié
dans le livre de Mathieu au chapitre 5 :32 où il est écrit
ce qui suit :
« Mais, moi je vous dis que celui qui répudie sa
femme, sauf pour cas d’infidélité, l’expose à devenir
adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée
commet un adultère » Mathieu5 :32
La déclaration de ce verset fait de tous les
musulmans des adultères et donc des condamnés à mort
dans la mesure où, l’islam, non seulement autorise de
prendre en mariage une femme divorcée, mais aussi
condamne l’adultère avec la dernière énergie. A ce sujet,
il est écrit ceci :
« Si vous voulez substituer une épouse à une autre et que
vous ayez donné à l’une un quintar, n’en reprenez
93

plus. »Sourate 4 :20. Dans un autre verset, l’on fait


remarquer clairement qu’une femme divorcée ne
commet aucun adultère en se remariant. On peut lire
cela au verset 230 de la sourate 2 en ces termes :
« S’il divorce avec elle la troisième fois , alors elle ne lui
sera plus licite tant qu’elle n’aura pas épousé un autre. »
Ce verset contredit totalement celui de la bible
quand il autorise à une femme divorcée de se remarier
sans commettre l’adultère. Jésus qui n’a pas connu
« l’expérience du mariage », est désillusionné par
Mahomet qui le corrige. Le coran demeure très libéral
sur cette matière, mais il complique le problème en
contredisant le livre qui l’ a précédé. Ce qui est
considéré par la bible comme une faute grave passible de
peine de mort, est autorisé par le coran.
Alors, toute la question est celle de savoir
comment Allah sauvera-t-il les Musulmans qui, chaque
jour, se rendent coupables d’adultère en prenant en
mariage les femmes divorcées, chose que Yahvé répugne
et condamne avec force ?
- Qui dit mieux entre Allah et Yahvé au sujet de cette
question ?
- Quel est le livre qu’on doit suivre en cette matière ? la
bible ou le coran ?
94

A vous de les départager ! Quant à nous, nous


considérons que chaque parent a le droit de soumettre
ses enfants à un règlement intérieur spécial de la famille,
étant donné que chaque maison a ses réalités !

Contradiction sur le sort de la veuve


Dans la bible, le sort de la veuve est très
désagréable. La veuve est une personne dégradée au
même titre que la prostituée et la divorcée. Dans le livre
de lévitique 21 :14, une veuve est une femme souillée qui
ne peut en aucun cas être pris en mariage par un
sacrificateur ; on sait lire cela en ces termes :
« Il (le sacrificateur) ne prendra ni veuve, ni une
femme répudiée, ni une femme déshonorée et
prostituée… » lévitique 21 :14.
L’ancien testament accorde une chance à une
veuve sans enfants de se remarier. Considérée comme
un héritage au même titre que les autres, une veuve sans
enfants est léguée au frère de son mari pour perpétuer le
nom du frère mort ! On sait découvrir pareil cas dans le
livre de genèse 38 :8
Par ailleurs, dans le coran, les veuves et les
divorcées ont la liberté de se remarier avec qui elles
95

veulent. Il n’y a rien d’infâme à un divorce ou un veuvage


du point de vue du coran. Le livre des Arabes écrit ceci :
« Ceux de votre que la mort frappe et qui laisse des
épouses : celles-ci doivent observer une période
d’attente de quatre mois et dix jours. Passé ce délai, on
ne vous reprochera pas la façon dont elles disposeront
d’elles-mêmes d’une manière convenable » Sourate
2 :234.
Contrairement au christianisme, vous l’avez
certes remarqué, chez les Musulmans, les Califes, les
Imans et les Mwalims ne sont pas du tout tenus par cette
interdiction de mariage avec la veuve. Dieu change de
discours en changeant de livres, en changeant de langues
et en changeant de peuples ! Mais dans tout ceci, la
réalité est qu’il n’existe aucune contradiction entre la
bible et le coran : chaque peuple a son livre sacré et son
code de conduite !
96

Chapitre VII

Les Contradictions dans le Saint Coran


I. Combien d’Anges ont annoncé la grossesse de
Marie ?
Le coran nous présente deux versions de cet
événement. La sourate 3 :42-45 soutient qu’il y a eu
plusieurs Anges. Vous pouvez le lire en ces termes :
Rappelles-toi quand « les anges » dirent : « Ô
Marie, certes Allah t’a élue et purifiée et il t’a élue au-
dessus des femmes du monde.» (Sourate 3 :42-45)
De l’autre côté, la sourate 19 :17-21 montre qu’il
n’y a eu qu’un seul Ange envoyé pour cette mission ainsi
qu’il est écrit :
«Elle mit entre elle et eux un voile, nous lui
envoyâmes « notre esprit (Gabriel) », qui se présenta à
elle sous la forme d’un homme parfait.» (Sourate 19 :17-
21)
Il y a eu en réalité combien d’Anges ? Un ou
plusieurs ?
Face à cette incohérence, certains musulmans
n’ont pas honte de soutenir que Gabriel serait la porte-
parole d’un groupe d’Ange envoyé à Marie. Une
97

invention de mauvais goût qui étonnerait certainement


les chrétiens.
II. Les Anges peuvent-ils désobéir à Allah ?

A cette question le coran dit non. Aucun Ange


n’est arrogant, ils obéissent tous à Allah. Ceci est
soutenu par la Sourate 16 :49 qui dit ceci :
« Et c’est devant Allah que se prosterne « tout
être » vivant dans les cieux, sur la terre ; ainsi que les
Anges qui ne s’enflent pas d’orgueil. » (Sourate 16 :49)
Tous les êtres vivant au ciel et sur la terre
respectent Dieu ! Même les Anges ne sont pas
orgueilleux devant Dieu, souligne le coran.
Curieusement, à la sourate 2 :34, on est surpris de
découvrir qu’Iblis avait refusé de se soumettre à l’ordre
d’Allah qui a obligé à tous les Anges de se prosterner
devant Adam. Nous lisons cela ainsi :
« Et lorsque nous demandâmes aux Anges de se
prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à
l’exception d’Iblis qui refusa, s’enfla d’orgueil et fut
parmi les infidèles.» (Sourate 2 :34)
Comme la honte ne tue pas, un musulmans a osé
déclarer qu’Iblis n’était pas un Ange alors que le principe
d’oppositivité confirme cela dans ce verset qu’on vient de
98

lire et qui se résume en ces termes : « Tous les Anges se


soumirent sauf Iblis »
Grace à cette opposition des mots, Ange et Iblis,
même un enfant né avant-hier saura découvrir qu’Iblis ne
peut être autre chose qu’un Ange. C’est vraiment
malheureux pour un croyant qui, ne sachant plus que
faire pour soutenir les bases de sa foi, se livre à une
spéculation éhontée et dégradante. Le comble de ridicule
pour ce musulman est qu’il n’a pas pu classer Iblis dans
une quelconque catégorie d’être…
III. Allah peut-il égarer quelqu’un ?
Le Coran est clair à cette question : Allah est un
guide qui conduit à la vérité. On sait le lire dans le Coran
à travers la sourate 10 :35 qui dit :
« ……. C’est Allah qui guide vers la vérité. C’est
lui qui guide vers la vérité est-il plus digne d’être suivi, ou
bien celui ne se dirige qu’autant qu’il est lui-même
dirigé…. » (Sourate 10 :35)
En sa qualité de bon guide, Allah mérite d’être
suivi. Par ailleurs, dans la sourate 14 :4 Allah n’est plus
seulement ce bon guide, mais il devient aussi un parfait
égareur. On peut le lire dans un passage qui est ainsi
libellé :
99

« ……… Allah égare qui il veut et dirige qui il


veut…….. » (Sourate 14 :4)
Plus loin encore, l’on verra
qu’Allah ne guide ni n’égare personne. C’est l’homme
qui se guide et s’égare lui-même. On peut lire cela dans
le passage qui dit :
« Nous t’avons fait descendre le livre pour les
hommes en toute vérité. Quiconque se guide le
fait pour son propre bien ; et quiconque s’égare,
s’égare à son détriment… » Sourate 39 :41
Décidemment l’on ne sait plus comprendre qui guide
qui, et qui égare qui !
Mais, une question qu’on se pose est celle de
savoir comment un pervers découvrira-t-il la voie de la
repentance quand c’est Allah lui-même qui l’égare ?
Pourquoi Allah peut-il bloquer le chemin du salut alors
que c’est lui-même qui affirme que ceux qui se sont
repentit et changé leur attitude seront pardonnés ?
(Sourate 24 :4-5)
Les musulmans restent aphones devant cette
question.
100

IV. Le ciel et la terre, qu’est ce qui a été crée avant ?


En réponse à cette question, le Coran indique que
c’est la terre qui a été crée avant le ciel. On sait le lire à la
sourate 2 :29 en ces termes :
« C’est lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur
la terre, puis il a orienté sa volonté vers le ciel et en fit
sept cieux. » (Sourate 2 :29)
Cependant, dans la sourate 79 :27-30, on sera
étonné de constater que c’est le ciel qui fut crée avant la
terre. Lisons cela dans le coran :
« Etes-vous plus dur à créer ? Ou le ciel, qu’Il a
pourtant construit…… Et quand à la terre après cela Il l’a
étendu. » (Sourate79 :27-30)
Le Saint coran, livre sacré de Dieu, témoigne de
sa grande ignorance en cette matière car il ne parvient
pas à décrire la genèse de l’univers. Les preuves de cette
ignorance deviennent plus manifestes quand il ne sait pas
répondre à la question suivante :
101

V. Le ciel et la terre étaient-ils réunis ou séparés au


début de la formation de l’univers ?
Face à cette question, le Coran balbutie et étale
son ignorance sur la genèse de l’univers en affirmant une
chose et son contraire.
Dans la sourate 41 :11, le Saint Coran signale que
le ciel et la terre étaient séparés et c’est par la suite qu’ils
ont été réunis :
«Il s’est ensuite adressé au ciel qui était alors fumé
et lui dit ainsi qu’à la terre : « Venez tous deux, bon gré,
mal gré ». Tous deux dirent nous venons obéissant. »
(Sourate 41 :11)
Or, en lisant la sourate 21 :30, le Coran se
contredit en affirmant que le ciel et la terre étaient réunis
et c’est par la suite qu’ils s’étaient séparés. La lecture de
cette sourate peut nous aider à constater cette
contradiction:
«Ceux qui écrit n’ont-ils pas vu que le ciel et la
terre formaient une masse compacte ? Ensuite, Nous les
avons séparé et fait de l’eau toute chose vivante…..»
(Sourate 21 :30)
102

VI. Quel est la demeure finale des chrétiens : L’enfer ou


le Paradis ?
Les chrétiens sont ces faux croyants qui
considèrent que Jésus est le fils unique de Dieu. Dieu,
pensent les musulmans, n’a pas été engendré et n’a pas
non plus engendré. Les chrétiens l’ignorent et ils sont
d’office condamnés à l’enfer en déifiant le fils de Marie !
Le coran écrit ceci:
« Ô les Croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et
les Chrétiens ; ils sont alliés les uns les autres. Et celui
d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des
leurs. Allah ne guide certes pas les injustes.…. » Sourate
5 :51
Curieusement, au verset 69 de la sourate 5, la
chance de gagner le paradis est accordée aux injustes
chrétiens qui ne sont pas guidés par Allah ! Nous lisons
cela dans un texte qui est ainsi libellé :
« Ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les
Sabéens et les Chrétiens, ceux parmi eux qui croient en
Allah, au jour dernier et qui accomplissent les bonnes
œuvres, pas de crainte sur eux et ils ne seront pas
affligés.» (Sourate 5 :69)
La question qu’on se pose est celle-ci : comment
les chrétiens qui considèrent (tous et sans exception) que
103

Jésus Christ est le fils engendré de Dieu, soient sauvés au


jugement dernier quand l’on sait qu’Allah répugne les
associateurs ? Visiblement le coran a lui-même peur de
juger et de condamner en bloc les associateurs…

VII. Le vin est-il bon ou mauvais aux yeux d’Allah ?


En répondant à cette question, le coran est strict
quand il signifie que le vin est purement et simplement
œuvre du diable. Nous pouvons lire cela dans une
sourate qui dit :
« Ô les Croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les
pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une
abomination œuvre du diable. Ecartez-vous en afin que
vous réussissiez » (Sourate 5 :90 )
Par ailleurs, dans sourate 47 :15, il est fait
mention des rivières de vin qui couleront dans le paradis.
Ce passage est ainsi formulé :
« ….. il y aura là des ruisseaux d’une eau jamais
malodorante, et des ruisseaux d’un lait au goût
inaltérable, et des ruisseaux d’un vin délicieux à boire…»
Sourate 47 :15
La question qu’on est en droit de se poser est
celle de savoir comment l’œuvre du diable est-elle
arrivée au paradis ? L’alcool consommé avec modération
104

n’est-il pas bénéfique à la santé humaine et à une société


joyeuse et idéale comme le paradis ?

VIII. Pendant combien de jours l’univers fut-il crée ?


Dans la sourate 10 :3 le coran confirme
clairement les propos de la bible en signalant que les
cieux et la terre ont été crée en six jours. Nous pouvons
le lire à travers un de ces passages qui dit :
« Votre Seigneur c’est Allah, qui a crée les cieux
et la terre en six jours, puis s’est établi « Istawa » sur le
trône» (Sourate 10 :3)
Par ailleurs, le même livre se contredit quand il
écrit en détail le processus de cette création. Au lieu de
six jours, la description détaillée de cet œuvre totalise
sept jours sans compter le jour du repos. On peut lire
cela dans la sourate 41 :9.
«Dis : renierez-vous l’existence de celui qui a crée
la terre en deux jours ! » (Sourate 41 :9)
Vous découvrez qu’il ya ici une monstrueuse
contradiction non seulement avec le coran lui-même,
mais aussi avec la bible qui soutient que la terre et tout
son contenu a été crée en un jour : le troisième !
105

IX . Les contradictions sur le mariage.


Au sujet du mariage, l’islam n’autorise pas de
prendre en mariage les femmes évoluant dans la
mauvaise religion. A la sourate2 :221, il est écrit ceci :
« N’épousez pas les femmes associatrices tant qu’elles
n’auront pas la foi » 2 :221
Le texte est clair. L’islam n’autorise donc pas à un
musulman de se marier à quelqu’une qui pratique une
religion dans laquelle Dieu est un principe pluriel. Ici,
l’on fait allusion au christianisme trinitaire et aux autres
religions de ce genre.
Par ailleurs, en remontant le livre sacré au chapitre
5 :5, on est étonné de découvrir ceci :
« Vous est permis, les femmes d’entre les croyants
et les femmes vertueuses d’entre les gens qui ont reçu le
livre avant vous….. » sourate 5 :5
« Qui ont reçu le livre avant Vous »? Ce sont les
juifs et les chrétiens à qui Dieu a envoyé un livre spécial
par Jésus leur Avertisseur ! Ce sont eux qu’on appelle
« associateurs ». Alors quand le coran autorise aux
croyants d’épouser les femmes vertueuses des gens du
livre, il les autorise donc à épouser les associatrices.
106

Je ne vois pas comment un musulman de équilibré dans


son mental peut réfuter cette contradiction sans tomber
dans une spéculation fanatique.
Ce qui dérange souvent les sensibilités est le fait
que les Arabes sont d’accord que le thora et l’évangile
sont des livres venus de Dieu pour s’adresser aux Juifs et
Chrétiens ; et ils refusent de comprendre que le coran est
le pendant arabe de la bible.
107

X. La réalité coranique est incompatible à la réalité


historique.
En lisant l’entretien qu’Allah a eu avec Moise
dans la sourate 7 :157, on sera vraiment surpris
d’entendre que ce dialogue a porté sur l’évangile (Injil en
arabe), alors que ce dernier document n’a été rédigé que
vers 1000 ans après la disparition du prophète des
Hébreux : Moïse. Voici ce que raconte ce verset dans
lequel « Allah » répond à la prière de Moïse:
« Et (Allah) dit : « Je ferai que Mon châtiment
atteigne qui je veux. Et Ma miséricorde embrasse toute
chose. Je la prescrirai à ceux qui (Me) craignent,
acquittent la zakat, et ont foi en nos signes, ceux qui
suivent le Messager, le prophète illettré qu’ils trouvent
écrit (mentionné) chez eux dans la thora et l’évangile. Il
leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable »
(Sourate 7 :156-157.)
En s’adressant à Moïse de cette façon, on voit très
bien qu’Allah, disons mieux Jibril, ignore totalement la
chronologie des faits bibliques, mais les musulmans
voudraient bien cacher cette ignorance en parlant d’un
discours général qu’Allah aurait porté à tous les hommes.
Coup de chapeau à ces pauvres musulmans qui prouvent
qu’ils ne sont pas des bons menteurs. Ils cherchent à
108

sauver le coran par des arguments poussiéreux que nous


tenons à souligner avec un stylo rouge.
Qu’ils nous apportent d’autres arguments plus
convaincants pour se faire respecter.
109

L’Islam sur les traces du mal chrétien

L’histoire nous renseigne qu’aucune religion n’a


gardé son leadership et sa sainteté au terme de seize
siècles de règne. Sous l’effet corrupteur du temps, toutes
les religions finissent par se compromettre.
La corruption des religions émane de l’orgueil des
peuples bénis qui se croient toujours supérieurs aux
autres. S’estimant être le modèle « élu de Dieu », ces
communautés de la religion régnante, ont tendance à
imposer cette dernière aux autres peuples, et à travers
leurs religions, ils cherchent aussi à imposer leurs
cultures et leurs coutumes. C’est de cette façon que
l’islam s’expose elle aussi à la perte de sa sainteté.
Face à ce mal spirituel qui assujetti le peuple noir
voici quinze siècles, le Bon Dieu intervient pour sauver
les faibles en leur envoyant un sauveur des leurs, qui leur
enseigne des versets clairs lesquels corrigent ceux du livre
précédent (le coran).
C‘est au travers de cette logique que Moïse fut
apparu avec la thora pour corriger le livre des morts des
Egyptiens qui trompait les enfants d’Israël. De la même
façon, Jésus fut envoyé aux Juifs avec l’évangile pour
mettre fin à la « romanisation » du judaïsme par les
Grands prêtres Juifs. Et quand les Juifs et les Chrétiens
110

sont allés à leur tour au Moyen Orient pour tromper les


Arabes, Mohammed s’élèvera pour les contrer en se
servant du coran qui avait le pouvoir d’amender les
versets de la thora et de l’évangile.
Dieu a le pouvoir de corriger un livre sacré si ce
dernier est corrompu par les déformations humaines.
C’est Allah qui le dit lui-même en ces termes :
« Si Nous abrogeons un verset quelconque
ou que nous le fassions oublier, Nous en
apportons un meilleur ou un semblable…. »
(Sourate 2 :106)
Cette sourate suffit comme preuve qui confirme
qu’aucun livre sacré n’a le droit de se prévaloir éternel !
Tous les livres venus de Dieu deviennent
amendables quand ils sont utilisés comme instrument de
déviation d’autres peuples ! Le coran lui-même ne fera
jamais l’exception.
En dénaturant le coran, les Musulmans sont
inexcusables car leur prophète leur avait recommandé la
prière chaque fois qu’ils liront ce livre. Certainement, ils
n’ont plus prié pour éviter que le diable qui a trompé les
Juifs et les Chrétiens ne réédite son mal contre eux.
Mohammed leur avait pourtant recommandé cette prière
en ces termes :
111

Lorsque tu lis le coran, demande la


protection d’Allah contre le diable banni. »
(Sourate 16 :98)
Vous voyez, Dieu demande aux Arabes d’être
prudents contre le diable qui a dévié les Israelites. Il avait
déjà pressenti ce qui arriverait aux Arabes dans l’usage de
leur Livre………
Cet avertissement n’ayant pas été intériorisé par ces
derniers, leur religion est en train d’avancer lentement et
sûrement vers son déclin.
L’Islam d’aujourd’hui agit exactement comme le
Judaïsme et le Christianisme du temps de Mahomet. Il
s’est universalisé par la force et considère que la race
noire est prédestinée à l’esclavage. Comme les
Occidentaux qui estimaient que la descendance d’Ismaël
(les Arabes) était prédestinée à l’esclavage, les Arabes à
leur tour pensent que les Noirs n’ont été créés que pour
vivre comme des sous hommes.
Dans la langue arabe, le mot « Noir » produit
toujours une nuance liée à « l’esclave ». Tous les Arabes
le savent, sauf certainement leurs esclaves négro-africains
qui se laissent flatter par des versets qui ont la prétention
que l’Islam est une religion qui affranchi l’esclave………. Il
suffit de parcourir les Mosquées africains pour se rendre
112

compte combien la ségrégation raciale bât son plein dans


la religion des Arabes.
Les yeux des pauvres africains qui pratiquent cette
religion sont totalement aveuglés devant les versets
ségrégationnistes, comme celui qui affirme qu’au
jugement dernier, les condamnés d’Allah deviendront
noirs de figures ainsi qu’il est écrit :
« Et au jour de la résurrection, tu verras les
visages de ceux qui mentaient sur Allah
noircies » (Sourate 39 :60)
C’est ici qu’on se demande qu’est ce que les Noirs
peuvent-ils encore attendre d’une religion qui les
condamne avant le jugement ?
En toute évidence, l’Islam n’est pas qualifié à
libérer un autre peuple que le peuple ismaélite (Persan et
Arabe). Les Islamisés africains ne le savent pas, et ils
attaquent leur propre prophète qui leur amène un Livre
sacré accompagné des versets de libération. Quand tu
leur parles de leur Messie, ces Africains arabisés exigent
tout ce que les Juifs et les Chrétiens ont exigé à
Mahomet. Nous vous présentons ici quelques unes de
leurs exigences réclamées dans les débats contre la
religion africaine :
113

1. Le Livre sacré
Quand les Islamisés noirs discutent avec les
combattants de la religion africaine, leur premier
argument c’est l’absence du livre sacré des Noirs.
Ils demandent aux combattants noirs : « Où est
votre livre ? D’où tirez-vous tout ce que vous racontez ? »
A cette question, M’Fumu Kimbangu les renvoie
dans le coran pour leur rappeler la même question
posée autrefois à Mohammed et à Moise par les
mécréants de leurs temps. Et le coran leur dira ceci :
« Les gens du livre te demandent de leur
faire descendre du ciel un livre, ils ont déjà
demandé à Moise quelque chose de bien plus
grave quand ils dirent : « Fais-nous voir Allah à
découvert, Alors, la foudre les frappa pour leur
tort. » (Sourate 4 :153)
La réponse du coran est claire et le prophète de
l’islam a insisté pour dire que ces mécréants de son
temps ont été frappés.
« Dis, parcourez la terre et regardez ce qu’il
est advenu de ceux qui traitaient la vérité de
mensonge. » (Sourate 6 :11)
114

Le prophète de la religion africaine, Mfumu


Kimbangu, leur rappelle aussi l’inconvertibilité du
mécréant en leur faisant lire cet autre verset du
coran qui dit:
« Même si nous avions fait descendre sur toi
(Mohammed) un livre en papier qu’il pouvait
toucher de leur mains, ceux qui ne croient pas
auraient certainement dit : « ce n’est que de la
magie évidente. » (Sourate 6 :7)
Ce qu’il faut retenir dans ce verset c’est que le coran
n’avait pas la forme d’un livre quand Mohammed
prêchait. A l’époque des prédications du prophète, le
coran n’était qu’un discours oral et non un livre en
papier. C’était seulement une parole parlée, une simple
prédication. Ce n’est que plutard, plusieurs années après
la mort du prophète, que le coran deviendra un livre en
papier par les efforts des disciples.
Aujourd’hui, le livre sacré des Africains est en train
de prendre forme par les disciples de Mfumu Kimbangu,
n’en déplaise aux mécréants qui s’inscrivent en faux ! Et
si Dieu avait en son temps décidé de faire descendre aux
Africains leur livre en papier palpable, les mécréants
noirs auraient dit que c’est de la magie. C’est ce que les
autres avaient dit à Mohammed, eux le diraient
certainement à M’Fumu Kimbangu.
115

2. Le défi contre Dieu

Ignorant totalement les principes de la hiérarchie


divine telle que nous l’avons démontré, les mécréants
perdus dans les religions étrangères, défient toujours leur
Dieu qu’ils traitent d’idole.
Mohammed a vécu cette malheureuse aventure
devant les Arabes judaïsés et christianisés qui
considéraient qu’Allah n’était qu’une idole de
Mohammed. Pour eux, le vrai Dieu était certainement
Yahweh le Dieu d’Israël. Voilà comment ils se
moquaient d’Allah :
« ………. Ô Allah, si cela est vérité de ta
part, alors, fais pleuvoir du ciel des pierres sur
nous, ou fait venir sur nous un châtiment
douloureux. » (Sourate 8 :2)
Il convient de préciser que ces Arabes judaïsés et
christianisés étaient vraiment complexés et refusaient de
croire qu’un citoyen Arabe pouvait devenir prophète au
même titre que Jésus et Moïse. Cela étant, le Dieu
proclamé par un compatriote ne pouvait qu’être un
démon !

« Mais ils s’étonnent que l’un des leurs leur vint


comme avertisseur, et les mécréants dirent : « ceci est
une chose étonnante. » (Sourate 50 :2 )
116

Ce complexe frappe aujourd’hui les Islamisés


africains ! Habitués à nommer Dieu ‘‘ Allah’’, tous les
Islamisés d’Afrique refusent de reconnaître que
« Wamba’ » est le véritable Dieu révélé à leurs
ancêtres !
Pour eux, M’Fumu ‘‘Wamba’’, ‘‘Nzakomba,
Akongo ’’ n’est qu’une idole de M’Fumu Kimbangu (le
prophète). Mohammed n’ayant pas révélé ce nom, il est
hors de question pour eux d’adorer un tel Etre inconnu
des Arabes ! Quelle aliénation ? Quel complexe ? *
Dans une émission télévisée, un des leurs, toujours
imbu de lui-même, avait publiquement déclaré ce qui
suit : « Si réellement le Dieu des Noirs est le véritable,
qu’il me frappe d’un mal de tête douloureux !» (Émission
télévisée Congo web tv). Il appartient donc à notre Dieu
de donner une réponse à la prière de son fils : wait and
see…..
Notre attente est vraiment fondée d’autant plus que
le prophète des Arabes a aussi répliqué à ses
contradicteurs en leur disant :
« Ils traitent de mensonge la vérité quand
celle-ci leur vient. Mais ils vont avoir des
nouvelles de ce dont ils se moquent. » (Sourate 6 :5)
117

3. L’Humiliation du Prophète

Pour être confirmé « Grand prophète », on est sensé


endurer les épreuves parmi lesquelles : « l’humiliation ».
Le prophète venu de Dieu est toujours humilié par ses
compatriotes ; telle est la dure loi divine pour tout celui
qui veut libérer les hommes ! Du Mont des oliviers où il
fut arrêté, à Golgotha où il fut pendu, Jésus a été humilié,
fortement humilié ! Il faut préciser qu’il a été décapité nu
comme un vers, le petit étoffe placé sur les parties
intimes de son corps, ne l’est que pour des raisons de
pudeur.
Quant à Mohammed, le Coran nous renseigne que
cet homme a été méprisé par ses compatriotes du fait
qu’il était non seulement illettré mais aussi par ce qu’il
n’avait aucune place parmi les notables de sa
communauté. Il faut rappeler que le prophète des
Arabes était un conducteur des caravanes, ce qui
équivaut à un chauffeur des poids lourds de notre temps.
Donc, toutes les conditions étaient réunies pour lui
pour qu’il ne demeurât pas un homme respectable, bien
qu’issue d’une famille royale au même titre que Jésus.
Quand Mahomet passait, les Arabes disaient qu’il
n’avait pas la carrure d’un prophète. Le coran le
confirme en ces termes :
118

« Et quand ils te voient, ils ne te prennent qu’en


raillerie : « Est-ce là celui qu’Allah a envoyé comme
Messager ? » (Sourate 25 :41)
Des milliers de Musulmans et d’Islamisés à travers
le monde ignorent qu’en son temps, Mohammed n’avait
pas la dignité et la gloire qu’il a aujourd’hui ! Les
hommes de son temps le prenaient pour un aventurier à
l’exception, certes, de cette minorité qui a cru en son
message.
Mohammed raconte lui-même ses humiliations à
travers le coran en rappelant combien les Arabes le
prenaient pour un ignorant qui est incapable de guider
même les aveugles. Et là il est écrit ce qui suit :
« Et il en est parmi eux qui te regardent. Est-
ce toi qui peux guider les aveugles, même s’ils ne
voient pas ? » (Sourate 10 :43)
Voilà jusqu’à quel niveau les Arabes traitaient leur
prophète.
Aujourd’hui en Afrique, les Islamisés congolais et
africains luttent pour rendre ridicule leur prophète. Il le
considère comme un disciple de Jésus : rôle qu’il a
effectivement joué avant son illumination ; rôle que Jésus
a joué à côté de Jean Baptiste et des Pharisiens avant son
baptême ! Pour eux, Kimbangu n’est qu’un ignorant, un
119

menteur, une idole créée par la religion qui porte son


nom !
Dans les églises qui pullulent aujourd’hui comme
des champignons, une injure vous torturera le cœur :
Kimbangu est mort mais Jésus est vivant. Quand tu leur
demandes : montrez-nous votre Jésus, ils vous
répliquent : nous le verront au ciel. Et là on est obligé de
se taire en face des fous et des drogués !

4. Le Prophète accusé de chercheur


L’un des plus grands miracles réalisés par les
Envoyés de Dieu est leur étonnante capacité
intellectuelle qui, dans plusieurs cas, ne correspond
jamais à leurs formations scolaires.
Les prophètes sont souvent des illettrés ou des gens
qui n’ont pas suffisamment étudié les lettres. Ceux qui les
écoutent ont de la peine à croire à leur intuition, ils
pensent qu’ils sont des chercheurs auto-formés ou
formés par quelqu’un d’autres.
Mohammed a été victime de ce chantage par les
mécréants de son époque. Etant illettré, les Arabes
refusaient de croire qu’il était connaisseur formé par
Allah lui-même ! Ils mijotaient entre eux disant qu’il avait
profondément lu en secret les livres anciens et c’est de
120

cette formation autodidacte qu’il tirerait ses


connaissances.
Or, la réalité était que cet homme n’a jamais étudié,
mais c’est Dieu qui lui expliquait clairement ce qu’il
devait expliquer aux autres ainsi qu’il est écrit :
« C’est ainsi que nous expliquons les versets.
Et enfin qu’ils disent : « Tu as étudié… » (Sourate
6 :105)
Mohammed fut donc accusé de chercheur alors
que c’est Dieu qui lui expliquait les versets. Telle est
l’accusation portée contre M’Fumu Kimbangu en ce
jour ! Tous les mécréants refusent de reconnaître que cet
homme, au niveau scolaire très bas, fut un intellectuel
formé par Dieu lui-même ! Ils disent qu’il a été à l’école
de Marcus Garvey et a gardé contact avec plusieurs
révolutionnaires américains !
D’autres considèrent que ce qui est enseigné par ses
disciples n’a pas été dit par lui-même pendant son court
ministère. Pourtant, contrairement à Jésus qui n’a jamais
connu « Saint Paul », Mfumu Kimbangu a vécu plusieurs
années avec plusieurs disciples en prison. Avant et après
sa mort, il est apparu à plusieurs personnes qui
témoignent de sa grandeur : mais les tortionnaires de
l’Afrique considèrent que seul Paul a le droit de raconter
les mystères, les Africains doivent se taire !
121

Pour ceux qui ne le savent pas, le prophète


Kimbangu ne détenait aucun diplôme scolaire. Etant un
piètre lecteur des livres, jamais il en a tiré une
quelconque leçon qui lui servait de matière à enseigner
aux Noirs. Comme Mohammed, tout son enseignement
fut une inspiration divine, les Mécréants ne le savent pas.
5. Le danger de la religion précédente

Dans son combat, Mohammed a été fortement


combattu par les religions qui l’ont précédé : le
christianisme et son aïeul le judaïsme. Le sort de
Mohammed est très proche de celui de M’Fumu
Kimbangu qui voit son enseignement attaqué par les
religions étrangères. C’est dire que la religion précédente
a toujours peur d’être détrônée !
Les hommes qui aspirent à une libération spirituelle
sont déviés par les animateurs de la religion précédente,
et Mahomet fustige les sanctions qui frappent ceux qui
les perdent.
« Entrez dans le feu, dira Allah, parmi les
hommes et les Djinns des communautés qui vous
ont précédés. » Chaque fois qu’une communauté
entrera, elle maudira celle qui l’aura
précédée…. » (Sourate 7 :38)
122

Les Juifs et les chrétiens (Les Occidentaux) ont


maudit les Noirs(Les Egyptiens antiques), les Arabes ont
maudit les Juifs et les Chrétiens (Associateurs de
l’occident), quant aux Noirs, ils maudissent les
Musulmans «(les Arabes). Chaque communauté accuse
celle qui l’a précédée en disant :
« Ô notre Seigneur ! Voilà ceux qui nous ont
égarés : donnes leur donc double châtiment du
feu. Il dira : « A chacun le double… » (Sourate
7 :38)
123

6. Le leadership spirituel
.

Quand un peuple monte en puissance, il l’est avec


sa religion. Quand il descend aux enfers, il est aussi
accompagné de cette dernière. La chute de l’Occident est
aujourd’hui très visible à travers la déchéance de sa
religion : le christianisme.
La déchéance de cette dernière religion ne
propulsera jamais l’islam qui est sa fille naturelle. Mais,
une chose reste vraie : l’islam va devoir dominer
l’Europe à cause de la dette spirituelle qu’Isaac a
encaissée vis-à-vis de son frère Ismaël. Cette religion
(l’islam) ne saura plus jamais dominer et marcher sur la
religion africaine qui, aujourd’hui, est créancière de
toutes les religions du monde.
Quand le christianisme mourra de sa belle mort,
l’islam aura quelque peu survécu car la fille ne meurt
jamais le même jour avec sa mère qui a vieilli. L’étoile
(l’islam), qui est sorti du ventre de la lune (le
christianisme), doit comprendre qu’elle est en train de
perdre son leadership avec le lent évanouissement de sa
mère, ainsi qu’il écrit :
« Pour chaque communauté, il y a un terme.
Quand leur terme vient, ils ne peuvent le
124

retarder d’une heure et ils ne peuvent le hâter


non plus. » (Sourate7 :34)
Pour qui sait le voir, ce verset parle du jugement qui
attend chaque peuple à tour de rôle. Le peuple qui est
spirituellement ressuscité le devient aussi physiquement à
travers la créativité et la gloire.
Celui qui descend aux enfers est aussi remarquables
par ses misères. Ceci signifie que la fin du monde et le
jugement dernier ne sont jamais un cataclysme universel
comme l’islam et le christianisme le voudraient. Ce sont
plutôt des périodes de gloire ou de déchéance de chaque
peuple sanctionné par Dieu !!!
Voici comment nous pouvons présenter la fin du
monde à travers les époques :
- L’Afrique (Egypte antique) : a connu sa fin du
monde à l’époque mosaïque. Elle se bat pour sa
renaissance. C’est ce qui explique la venue de
M’Fumu Kimbangu
- L’Occident (Israël antique) : est au sommet de sa
gloire et vit dans le pays ou coule le lait et le miel
promis par Yahvé leur Dieu ! Israël (Occident) a
reconquis le paradis perdu (l’Eldorado) et elle se
venge contre toutes les anciennes puissances qui
l’ont assujetti hier ! La petite résistance iranienne
125

(persane) est karmique et reste liée aux bienfaits


qu’Israël a bénéficié de la part de Cyrus, le roi des
Perses. Mais, il faut dire que la chute du Royaume
du Nord (Occident), se profile déjà à l’horizon. La
crise financière virtuelle deviendra bientôt réelle et
l’apocalypse deviendra sensible !

- L’Orient (les Jaunes). Aujourd’hui, tout œil qui sait


observer découvre déjà l’émergence d’une nouvelle
puissance qui, désormais est en train de prendre la
direction du monde en termes de puissance
économique et militaire. La Chine a déjà pris la
place des U.S.A. et il faut être aveugle pour ne pas le
voir.
Selon l’Eclaireur, M’Fumu Kimbangu, l’homme
blanc deviendra noir et le Noir deviendra Blanc, non pas
dans le sens de la pigmentation de la peau, mais en terme
de puissance.
En observant l’évolution du monde aujourd’hui,
tout indique que nous nous approchons de cette
prophétie car, tout l’Occident réuni ne peut plus
attaquer la Chine réunies avec ses frères : la Corée et le
Japon. Or, après la gloire de l’Orient, personne ne saura
stopper la renaissance africaine : « peuple élu » soit-il !
126

- Quant aux Arabes, on l’a déjà dit que leur sort est lié
à celui de leurs frères : les Occidentaux. Ils ont
accompagné ces derniers dans leurs crimes
perpétrés partout à travers le monde, et ils se sont
ainsi chargés d’un karma négatif en esclavagisant les
hommes et en les chosifiant ! Mais avant de
disparaitre totalement comme force parmi les
hommes, ils vont d’abord dominer les Occidentaux
leurs frères ! Telle est la prophétie inévitable du
prophète africain !
127

Conclusion
Il existe dans ce monde plusieurs personnes de bonne foi
qui souhaitent l’établissement d’un monde meilleur.
Collectivement ou individuellement, ces gens veulent collaborer
avec d’autres qui ressentent le même désir. Seulement, ils
estiment que cette collaboration n’est possible que si les autres
acceptent d’aller dans leurs sens, et ce comportement
égocentrique jette le monde dans l’impasse.
Toutes ces gens désirent une solution pour l’édification
de ce nouveau monde, mais chacun croit détenir la clef dans sa
culture et dans sa religion. Le résultat est que tout se bloque et
le monde au lieu d’avancer, fait marche arrière. Face à ce
manque de compromis, les plus forts tentent d’imposer leur
schéma. Pendant ce temps la corruption et les crimes
s’accroissent et l’Etre humain devient de plus en plus
malheureux !
Ceux qui croient encore au « bien » sont désespérés
quand leurs cultures sont attaquées et anéanties. Ne sachant
plus à quel Saint se vouer, ils se refugient dans la distraction
imposée par les plus forts.
Aujourd’hui, il est grand temps d’offrir les meilleurs
perspectifs qui aideraient l’humanité à sortir de cette situation.
La guerre et la lutte armée ayant prouvé leurs limites, les
hommes doivent donc apprendre à renoncer à leurs intérêts
égoïstes, racistes et nationalistes sans détruire l’amour propre, le
racisme et le nationalisme qui, en réalité, sont des vertus.
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L’égoïsme, le racisme et le nationalisme négatif semblent


incapable de créer autre chose que le chaos. Ceci étant, les
animateurs de ces doctrines doivent céder le gouvernail et la
boussole du «Vaisseau Terre» aux autres, étant donné qu’ils
semblent conduire l’humanité vers un abîme sans fond.
Sans retomber dans la même erreur d’auto appréciation,
nous estimons que le peuple noir qui a connu l’humiliation
telle que ne l’a vécu aucune autre communauté humaine, est
suffisamment éduquée et qualifié par ses souffrances et par ses
misères à proposer et non imposer une solution qui peut aider
l’humanité à avancer vers le mieux-être.
La religion africaine propose donc l’unité dans la diversité
religieuse comme solution à tous les problèmes qui empêchent
à l’humanité d’évoluer ! En faisant fonctionner tous les quatre
cylindres du moteur spirituel de notre planète, l’humanité
regroupée en quatre principales races, sera placée sur orbite
grâce au bon fonctionnement des quatre principales cultures à
savoir : la culture africaine, la culture occidentale, la culture
asiatique et la culture arabe.

Tant que l’Afrique noire


Sera méprisée par les regards
L’humanité n’ira nulle part !
C’est cela qu’on doit savoir !

(De la fiction à la réalité)

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