Cours Multiculturalité Version 2020 Prof

Religion Vivre en relation
Vivre en relation
Les relations
Multiculturelles
Nom :………………………………………………………
Prénom :……………………………………………………
Classe :………………………………………………………
Année : 20… - 20…
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Phase d’éveil.
1. Observe ces images et réponds aux questions.
a) As-tu déjà vu ce genre d’images ? Si oui, où ?

Réponses perso des élèves (exemples de réponses attendues : Facebook, Google…).
b) Quelles sont tes réactions ?
Réponses perso des élèves (exemples de réponses attendues : ça me choque, ça me
fait rire…).
c) Quel est leur but ?
Elles ont pour but de faire rire, humour…
d) Trouves-tu que cela soit justifié ?
Réponses perso des élèves (exemples de réponses attendues : sous le couvert de
l’humour, ces images véhiculent le racisme).
2
Dans ce chapitre, nous allons aborder le sujet de la multiculturalité. Mais

d’abord, note tous les mots qui te viennent à l’esprit lorsque tu entends
ce mot.
MULTICULTURALITE
2. Vidéo « Cam clash » : Caméra cachée dans le métro français.
→La femme voilée https://www.youtube.com/watch?v=nBuERDBTMQU
• Qu’est-ce qui t’a marqué/choqué dans cette vidéo ?

Réponses perso des élèves.
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• Comment aurais-tu réagi si tu avais vécu ce genre de situation ?

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• Comprends-tu pourquoi des personnes peuvent réagir de manière négative ?

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3. Quelles questions peut-on se poser au sujet de la multiculturalité dans notre

société après les vidéos et images ?
La multiculturalité est partout, sous différentes formes. Effectivement, de nombreuses

cultures se côtoient au sein de chaque pays, ville, quartier, école…
Est-ce un danger ou un atout de revendiquer sa différence ?
La multiculturalité
• D’après toi, quelle est la différence entre multiculturalité et

interculturalité ?
Définitions
Multiculturalité :
Plusieurs groupes ou individus ayant des cultures (une langue, une religion, une histoire ou une
mémoire collective) différentes vivent dans un même lieu, un même pays.
Interculturalité :
C’est quand plusieurs cultures sont présentes et qu’elles échangent entre elles. Un partage et une
intégration totale a lieu. C’est donc une démarche visant à prendre des distances par rapport à
soi-même et sa propre culture pour comprendre les autres et réussir à mettre en place un dialogue,
une communication.
• Quel est l’enjeu principal de l’interculturalité ?
L’enjeu est d’arriver à intégrer totalement une autre culture sans qu’une des cultures présentes soit
lésées ou discriminées par la suite. L’enjeu de l’interculturalité est donc de « vivre ensemble », de se
reconnaître mutuellement, dans le respect des modes de vie et des valeurs de chacun.
4
Race et racisme, d’où ça vient ?
Le racisme est un des principaux obstacles à l’interculturalité mais qu’est-ce que le racisme ?
➔ Lis la 1ère page de l’article du JDE
Point de vue scientifique
• Essayons de comprendre le concept de race à l’aide des deux documents ci-

dessous.
Race et racisme
- l’un évoque des recherches scientifiques, a priori légitimes, basées sur des données objectives : le
but est de mettre au point des méthodes de classement des individus permettant éventuellement de
définir des groupes, les « races », relativement homogènes » ; - l’autre évoque une attitude d’esprit,
nécessairement subjective : il s’agit de comparer les diverses races en attribuant une « valeur » à
chacune et en établissant une hiérarchie. (...) Certes la plupart des Français affirment sincèrement
qu’ils ne sont pas racistes ; les SudAfricains, les Américains du Nord, les Allemands et les Russes
sont d’affreux racistes, mais pas nous. Tout juste estimons-nous, avec raison bien sûr, que nous
sommes supérieurs aux Arabes, aux Noirs, aux Tsiganes ou aux Hindous (...).
Soyons sérieux, le racisme, c’est-à-dire le sentiment d’appartenir à un groupe humain disposant

d’un patrimoine biologique meilleur, est un sentiment à peu près universellement partagé.
Si le classement des hommes en groupes plus ou moins homogènes, que l’on pourrait appeler «
races », avait un sens biologique réel, le rôle de la biologie serait d’établir ce classement au mieux ;
mais ce classement n’a pas de sens. (...) En fait, les groupes humains actuels n’ont jamais été
totalement séparés durant des périodes assez longues pour qu’une différenciation génétique
significative ait pu se produire. Des hommes sont passés d’un groupe à l’autre et nous avons vu
qu’un courant migratoire, même de très faible intensité, peut avoir des conséquences importantes.
Nous pouvons, pour des caractères bien définis, comparer des populations (...) mais ces travaux ne
peuvent aboutir à un classement en « races » ayant une existence objective. (...) Mon ami Lampa,
paysan bedick du Sénégal oriental, est très noir et je suis à peu près blanc, mais certains de ses
systèmes sanguins sont peut-être plus proches des miens que ceux de mon voisin de palier, M.
Dupont (...) »
A. Jacquard, généticien français
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Une race, ce serait un groupe homogène d’individus, du point de vue des gènes (la seule
chose que l’on transmette à ses enfants du point de vue biologique). Or, quand on essaie
de découvrir ces fameuses races, on ne peut y arriver : c’est un constat que fait la
science. Si on prend les 5 milliards et demi d’hommes qui sont sur la terre, et qu’on
essaie de les classer en races, on ne peut pas y parvenir.
Cela ne veut pas dire que nous sommes tous pareils. C’est bien clair qu’un Sénégalais
ne ressemble pas à un Jurassien, ni un Breton à un Tahitien, etc. Nous sommes tous
différents. Mais les différences ne sont pas là où on le croit. Les différences ne sont pas
entre les groupes, mais à l’intérieur des groupes. Je ne suis pas comme un Sénégalais,
bien sûr ! Il n’y a qu’à me regarder : j’ai la peau blanche, il a la peau noire. Mais je ne
suis pas non plus comme un autre Jurassien. Car cet autre Jurassien a la même couleur
de peau, mais il n’a peut-être pas le même groupe sanguin, pas le même système
immunologique, etc.
Définir des races, c’est purement arbitraire. Pour tous les généticiens, le concept de
race n’existe pas.
(...) L’évidence, c’est que ces gens qui ne sont pas comme nous, ne sont pas tellement
plus différents que ceux que nous croyons appartenir à notre groupe.
C’est vrai, la différence existe ; c’est vrai, le racisme existe ; mais justement lutter
contre le racisme, c’est reconnaître la différence, y voir réellement une richesse, ce
qu’elle est.
A. Jacquard, généticien français

o « Le sentiment d’appartenir à un groupe humain disposant d’un patrimoine
biologique meilleur, est un sentiment à peu près universellement partagé. » Qu’en
penses-tu ? Partages-tu ce sentiment ?
Réponses personnelles !
o Que pouvons-nous conclure au sujet du racisme et du concept de race ?
Le racisme est obsolète car il n’y a pas de race, juste des populations qu’on ne peut pas classer
dans un groupe fermé et distinct. Chaque population a ses capacités et performances mais rien
biologiquement, rien ne permet d’en classer une au-dessus d’une autre.
Définitions
Racisme : Croyance qu’il y a des races entre les êtres humains et qu’on peut les hiérarchiser.
On désigne aussi, sous le terme de raciste, les doctrines politiques qui mettent en avant la
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domination d’une race (dite pure et/ou supérieure) par rapport aux autres (dites impures et/ou
inférieures).
Xénophobie : Haine peur de la personne étrangère, qui n’a pas la même nationalité que
soi, la même culture, religion…
Point de vue Historique
Tout au long de l’histoire, de nombreuses personnes ont combattu pour les droits des personnes
noires. Mais avant, de les aborder, tentons de comprendre l’origine de ce racisme et de cette
discrimination ethnique.
Introduction
• Ecoute la chanson « Rosa » de Pascal Obispo.
https://www.youtube.com/watch?v=GIlu07HZzxI
Quand d'obéir dégoûte Parce qu'assise dans un bus
On s'enfonce dans la vase Un blanc voulait ta place
Y'a toujours une goutte Avec la peur en plus
Qui fait déborder un vase De le regarder en face
Et puis se voir dire non Si tu voyais Rosa
Enfin, enfin le dire Les routes que tu as faites
Pour respirer à fond Parce qu'un jour tu osas
Se soulager du pire Simplement tenir tête
C'était çà ou crever T'avais rien d'mandé là Rosa
Sans fierté à genoux Mais c'est tombé sur toi ce jour-là
Quand y a rien à rêver Tu a fais le premier pas
Qu 'est ce qu'on risque après tout Et y'a eu Mandela après toi
T'avais rien d'mandé là Rosa T'avais rien d'mandé là Rosa
Mais c'est tombé sur toi ce jour-là Mais c'est tombé sur toi ce jour-là
Tu a fais le premier pas Tu n'as fait qu'ouvrir la voie
Et y'a eu Mandela après toi Mais tu as eu ce courage là
T'avais rien d'mandé là Rosa T'avais rien d'mandé là Rosa
Mais c'est tombé sur toi ce jour-là T'avais rien démandé là Rosa
T'as fait qu'ouvrir la voie Mais c'est tombé sur toi ce jour-là
T'as eu ce courage là Rosa Tu a fais le premier pas
Pour ceux qui dans l'histoire Et y'a eu Mandela après toi
N'ont pas retenu ton nom non T'avais rien d'mandé là Rosa
Tu es la première Noire Mais c'est tombé sur toi ce jour là
A avoir osé dire non Tu n'as fait qu'ouvrir la voie
Mais tu as eu ce courage là
Sais-tu quel évènement historique est à l’origine de cette chanson ?
Rosa Parks refuse de céder sa place à un blanc dans un bus (Montgomery, Alabama, 1955).
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➔ Lis la page 2 de l’article du JDE « Le racisme et sa mémoire ».
L’histoire de l’esclavage aux USA
Etape 1 : le « trafic triangulaire » (XVIIIe – XIXe siècle)
Contexte : l’Europe colonise les autres continents.
➔ Commerce qui profite uniquement aux Européens.
➔ Explique la migration massive de la population africaine sur le continent.
Etape 2 : la Guerre de Sécession (XIXe s.)

Contexte : jusqu’au XIXe s., les noirs sont esclaves. Il y a une forte concentration dans les
Etats du Sud (Alabama, Kentucky, Louisiane…) pour cultiver le coton. Pas de droit, ni de liberté
et autorité absolue du maitre.
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Guerre de Sécession (1861 – 1865) :
Guerre civile opposant le nord des USA dirigé par Abraham Lincoln et le Sud des
USA, les Etats Confédérés. Le Nord est contre l’esclavage et veut libérer les Noirs.
Le Nord gagne mais 5 jours après sa victoire, Lincoln est assassiné.
Etape 3 : la lutte pour les droits civiques (années 1960)
- Suite à la Guerre de Sécession, les Noirs sont libérés mais n’ont pas de
statut civique (droit de vote).
- Ségrégation raciale présente dans les Etats du Sud // Kuklux Klan
(suprématie blanche et actes de violence contre les Noirs).
- Rosa Parks et Martin Luther King interviennent dans ce climat.
- 1965 : obtention du droit de vote.
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Le combat de Martin Luther King

Analyse d’un documentaire : « Quand le Monde Bascule » : Martin Luther King et la lutte
pour les droits civiques. Planète BAC, 2009.
• Complète cette fiche sur Martin Luther King
Dates 1962 – 1968 (38 ans)
Où a-t-il Atlanta (capitale de Géorgie)

vécu ?
Où a-t-il Atlanta, puis Montgomery (capitale de l’Alabama) puis Chicago (dans l’Etat de l’Illinois)
œuvré ?
Religion Pasteur baptiste
Résume les ▪ 1909 : création de la NAACP dont M-L-K en fera partie (La National Association for
grandes the Advancement of Colored People, en général désignée par son sigle NAACP, est une
étapes de son
organisation américaine de défense des droits civiques).
œuvre
▪ 1955 :
- M-L-K se fait connaitre à Montgomery.
- Combat de Rosa Parks.
- Boycott des bus (NAACP).
- MLK est appelé comme leader.
- Arrestation 15 jours.
▪ 1956 : abolition de la ségrégation dans les bus et les hôpitaux.
▪ 1957 : homme politique important.
▪ 1958 :
• Création de son livre + tentative de mort + Sit in (non-violence).
▪ Freedom Rides : voyages de la liberté).
▪ 1961 : campagne de déségrégation de Kennedy.
▪ 1963 : manifestation, marche à Washington → lutte pour les droits + discours
« I have a dream » + le plus jeune prix Nobel du pays.
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• Au cours de ce documentaire, tu as compris que deux « camps »

s’opposent.
Lesquels ? Pour quelles raisons ? Quels sont les arguments avancés par chacun ?
Comment les luttes se manifestent-elles (par quels moyens) ?
Les blancs Les noirs
Raisons de Lutte pou la ségrégation Lutte pour les droits des Hommes
l’opposition noirs (droits civiques). Pour la liberté.
Racisme
Arguments • Préserver l’Amérique. • Améliorer les conditions

avancés • Eux sont les Blancs et les de vie des Noirs.
Noirs doivent les servir.
• Peur qu’ils prennent le
pouvoir.
Comment Par la violence Par la non-violence
luttent-ils pour
• Attentats. • Boycott.
affirmer
• Arrestations. • Marches.
défendre leurs
• Kuklux Klan. • Discours.
valeurs ?
• Meurtres.
• Connais-tu d’autres exemples de ségrégation raciale ?
Nelson Mandela → Afrique du Sud >< Apartheid.
Gandhi → Inde >< l’occupation UK.
➔ Travail sur Nelson Mandela à rendre pour le ……/……/……
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Mise au point
L’apartheid : (signifie « séparation »). Était une politique dite de « développement séparé
» affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques dans des zones
géographiques déterminées. Régime de discrimination systématique établi jusqu'en 1994
en Afrique du Sud. (Exemple : Nelson Mandela a lutté toute sa vie contre l'apartheid en
Afrique du Sud).
Ségrégation raciale : est, au sein d'une même nation ou d'un même pays, la séparation
physique des personnes selon des critères racistes, dans les activités du quotidien, dans
la vie professionnelle, dans l'exercice des droits civiques.
Congo
Le pays africain a, pendant plusieurs années, été la propriété du roi belge
Léopold II avant de devenir une colonie belge. A l'époque (la fin des années
1800), les pays européens prenaient possession des pays africains pour profiter
de leurs richesses naturelles. Les colons contrôlent et les Africains n’ont rien à
dire. Certains sont traités comme des esclaves par des Blancs qui pensent être
supérieurs aux Noirs. Au Congo, des atrocités seront commises.
Dès les années 50, la population congolaise commence à réclamer son

indépendance (le droit de décider librement de son sort). Elle l'obtient en 1960,
quand le gouvernement belge finit par se retirer, après de nombreux
affrontements.
Les Belges présents sur place sont alors chassés du pays.
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Yves Coppens
Né le 9 août 1934 à Vannes (Morbihan), est un paléontologue et

paléoanthropologue français, professeur émérite au Muséum national d'histoire
naturelle et au Collège de France.
Son nom est attaché en France à la découverte, en 1974 en Éthiopie, du fossile
d'Australopithèque surnommé Lucy, en tant que codirecteur de l'équipe qui l'a
mis au jour, avec l'Américain Donald Johanson et le Français Maurice Taieb.
• Regarde la vidéo expliquant la théorie d’Yves Coppens et explique-la.
https://www.leconomistemaghrebin.com/2020/06/24/yves-coppens-tous-nos-ancetres-etaient-
africains-et-noirs/
Tous nos ancêtres sont noirs
« Tous les premiers hommes sont apparus en Afrique. Tous les hommes d’aujourd’hui
viennent tous de cette souche, de ce berceau tropical et africain ».
« Tous nos ancêtres étaient africains. Nous sommes tous africains. Etant donné
l’ensoleillement de l’Afrique. Aussi, étant donné la peau nue qu’ils avaient. Ils ne
pouvaient pas être autrement que bronzés. » « Même les danois ont des ancêtres noirs
africains ».
D’après Yves Coppens, les pré-humains sont partis dans différentes directions depuis
l’Afrique. Ensuite pour s’adapter au climat et à leur environnement, ils ont déterminé
des traits qui étaient plus adaptés.
Il conclut en disant : « Il y a pour le moment sur la Terre une seule race humaine.
C’est la race sapiens de l’espèce Sapiens du genre Homo ».
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• Observe attentivement les 4 cartes du monde. Qu’ont-elles de particulier ?

Exemples de réponses attendues : les continents ne sont pas à l’endroit où moi je
les vois dans mon Atlas / Au centre, ce trouve l’Amérique ou l’Australie …
• Peux-tu donner une définition de l’ethnocentrisme ?
Désigne la tendance plus ou moins consciente à considérer le monde ou d'autres
groupes sociaux en prenant comme référence sa propre culture ou son propre
groupe social, en privilégiant les normes sociales de son pays, en les valorisant
systématiquement ou en les considérant comme supérieures.
BERTOCCHINI P. et COSTANZO E., Les uns et les autres, dans le Français dans le monde, (FDM), n°262, janvier 1999.
14
Le projet d’Hitler
1) Lis le texte suivant et réponds aux questions.
« (...) Tout animal ne s’accouple qu’avec un congénère de la même espèce : la mésange avec la
mésange (...) le loup avec la louve (...) Tout croisement de deux êtres d’inégale valeur donne comme
produit un moyen terme entre la valeur des deux parents. (...) On ne trouvera jamais un renard qu’une
disposition naturelle porterait à se comporter philanthropiquement à l’égard des oies, de même qu’il
n’existe pas de chat qui sente une inclinaison cordiale pour les souris. (...)
La connaissance que nous avons de l’histoire fournit d’innombrables preuves de cette loi. L’histoire
établit avec une effroyable évidence que, lorsque l’Aryen a mélangé son sang avec celui de peuples
inférieurs, le résultat de ce métissage a été la ruine du peuple civilisateur. (...)
En résumé, le résultat de tout croisement de races est toujours le suivant :
a) Abaissement du niveau de la race supérieure.
b) Régression physique et intellectuelle et, par la suite, apparition d’une sorte de consomption dont
les progrès sont lents mais inévitables. (...)
Source : Mein Kampf d’Adolph Hitler
1.1. Qui est, selon toi, l’auteur du texte ? Quels sont les indices qui te permettent
de le penser ?
Adolph Hitler. On parle d’Aryen et de race supérieure.
1.2. Donne un synonyme du mot « Aryen »
Race supérieure, modèle humain parfait…
1.3. Explique le mot « métissage » selon l’auteur.
C’est un mélange de sang de deux races différentes
1.4. A quoi l’auteur compare-t-il l’homme ?
Il le compare à un animal (loup, mésange, chat…)

15
1.5. D’après l’auteur, quel danger le métissage représente-t-il ?
La race supérieure perdrait de son faste, de sa supériorité et il y aurait aussi un abaissement

du niveau physique et intellectuel qui se ferait lentement mais inexorablement.
1.6. Que penses-tu de ce texte ?
Réponses personnelles !
1.7. Albert Jacquard partage-t-il l’opinion d’Hitler à propos des « races » et du

métissage ? Explique.
Non, pas du tout car pour Albert Jacquard nous sommes tous différents et il est impossible
de classer les Hommes en « race » car au sein d’un même pays nous sommes tous différents.
Tous les humains sont différents mais nous sommes tous liés en même temps par
d’innombrables points communs donc le métissage est permanent. Il est impossible d’avoir
une lignée de sang « pur ».
16
Hitler et la fabrique des parfaits enfants aryens

❖ Observe la couverture du livre « Max » de Sarah Cohen-Scali.
a) Que peux-tu observer sur cette couverture de livre ?

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La phrénologie est l’étude du caractère d’un individu, d’après la forme
de son crâne. C’est une pseudo-discipline scientifique dont les nazis se
sont servis afin d’essayer de légitimer leurs thèses racistes.
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❖ Lis un passage du livre à la page suivante et réponds aux questions.
a) Qui est Max ?

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b) Quand et où est-il né ?
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c) Pourquoi souhaite-t-il naitre le 20 avril ?
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d) Quelles caractéristiques physiques souhaite-t-il avoir ?
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e) Selon toi, qui est sa maman ?
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f) Pourquoi et par qui a-t-elle été choisie pour devenir sa maman ?
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g) Max connait-il son père ? Qui est-il ?
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h) Max est-il né dans un but précis ? Explique.
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❖ Comment interprètes-tu la phrase ci-dessous ?
« Je suis l'enfant du futur. Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien d'autre que
la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai
au lieu d'aimer. Heil Hitler!"
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20
Résumé
Max est le prototype parfait du programme "Lebensborn" initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent
au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l'Allemagne puis l'Europe occupée par
le Reich.
Max nait le 20 avril 1936, le jour de l’anniversaire du Fürher. Il est le premier bébé du programme Lebensborn mis en place par
Himmler, dès 1933 suite à l’arrivée au pouvoir d’Hitler.
Le principe est de sélectionner des femmes blondes aux yeux bleus pour s’accoupler avec des nazis aux mêmes caractéristiques
physiques et mettre au monde de purs représentants de la race aryenne.
Prénommé Max par sa mère, le bébé est finalement baptisé Konrad von Kebnersol, par le Fürher en personne. Mais très vite,
l’enfant est séparé de cette mère et l’oublie.
Pendant toute son enfance, il est sous la surveillance du docteur Ebner. Konrad grandit au sein des meilleurs établissements
allemands pour être un parfait nazi. Ne s’y trouvent en théorie que d’autres enfants répondant comme lui aux critères de l’Aryen.
Progressivement, le programme Lebensborn s’étend aux pays occupés et pour aller plus loin, les autorités entreprennent de
germaniser les enfants blonds aux yeux bleus des autres pays.
❖ Lis ces articles et regarde le reportage.
21
❖ Lebensborn en Belgique ?
Pouponnière belge de Hitler

Le château de Wégimont, près de Liège, a accueilli pendant la guerre une maternité SS. Ce
lundi 19 mars, de 12 à 13 heures, le Forum de midi, sur la Première, est consacré au dossier
du Vif/L'Express sur la pouponnière belge de Hitler.
Comment fonctionnait, pendant la guerre, la fabrique d'enfants "aryens" de Wégimont, près de Liège,
aujourd'hui centre de loisirs ? Que sont devenues les "chères têtes blondes" de Hitler ? Dans son dernier
numéro, Le Vif/L'Express raconte cette part sombre de l'histoire du pays. L'hebdomadaire revient sur la
création, par les SS, de ces nurseries spéciales, les Lebensborn, et évoque l'incroyable parcours des
personnes nées au château de Wégimont.
Dans la foulée, le Forum de midi (La Première, de 12 à 13 heures) est consacré, ce lundi 19 mars, au
dossier du Vif/L'Express. Fabienne Vande Meerssche reçoit Gisèle Niango, née en octobre 1943 à la
maternité de Wégimont, le journaliste Boris Thiolay, auteur du livre "Lebensborn, la fabrique des enfants
parfaits", l'historien Alain Colignon, spécialiste de la collaboration (Ceges) et votre serviteur, journaliste
au Vif/L'Express et auteur du dossier de couverture consacré à Wégimont, la nurserie belge des SS.
Gisèle Niango s'appelait Gisela Magula à sa naissance à la maternité de Wégimont. Emmenée par les
SS en Allemagne le 1er septembre 1944 comme 16 autres petits pensionnaires, elle sera "rapatriée" par
erreur en France. Adoptée, elle n'a appris l'identité de sa mère biologique qu'en 2010. Non sans courage,
elle a entrepris une longue recherche sur ses origines, avec "la rage de savoir". Elle ira de surprise en
surprise et sa quête connaîtra un stupéfiant rebondissement.
La plupart des enfants du Lebensborn, fils et filles de femmes de SS flamands, wallons et allemands,
n'ont jamais retrouvé leurs parents naturels. Après la guerre, les petits ont été confiés à des services
sociaux, placés dans des orphelinats, dans des familles d'accueil. Certains ont été adoptés. Beaucoup
se sont fait traiter, un jour ou l'autre, d'"enfant de la honte" ou de "sale Boche". Sans bien sûr pouvoir
comprendre ce qui leur était reproché. Ces gosses, preuve vivante de la folie nazie, incarnent la mauvaise
conscience d'une époque sans pardon.
Olivier Rogeau
22
❖ Observe les photos prises à cette époque. Que t’évoquent-elles ?
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SYNTHESE : LEBENSBORN
• Qui ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ?
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Charles Darwin était un naturaliste anglais du XIXe siècle ayant montré l’évolution des espèces
animales.20
« Charles Darwin énonce l’idée que l’évolution des espèces vivantes – et de l’homme – se fait par la sélection
naturelle des plus aptes à la lutte pour la vie. Mais il n’y a pas de racisme chez Darwin. En revanche, d’autres
scientifiques de l’époque vont s’orienter vers la recherche de critères physiques, susceptibles de légitimer
scientifiquement une supériorité européenne (...).
Au début du 20e siècle, la génétique ne s’intéresse plus aux caractères physiques (couleur de peau, taille...)
mais bien aux caractères héréditaires (les gènes). Peut-on alors donner une définition du concept de race ? Ce
serait « un ensemble d’individus ayant une part importante de leurs gènes en commun et qui peut être
distingué des autres races d’après ces gènes ». Pour qu’une telle race puisse exister, il faudrait qu’elle vive
dans un isolement total pendant des centaines de générations, dans un appauvrissement génétique progressif
dû à son absence de diversité. »
J. Tarnero dans « Le Monde »
a) Pour Darwin, que signifie l’expression « sélection naturelle » ? Expliquez.

La sélection naturelle c’est l’adaptation d’une espèce pour survivre dans le milieu dans lequel
elle se trouve. Si l’espèce ne s’adapte pas alors elle mourra et seule l’espèce qui aura su survivre
par divers moyens vivra et perpétuera son évolution.
b) Comment l’idéologie nazie a-t-elle détourné à son profit ce concept de « sélection

naturelle » ?
Pour l’idéologie nazie, le concept de sélection naturelle a permis de justifier la Shoa car selon
eux, les juifs n’étaient pas aptes à vivre et à s’adapter à la nouvelle société voulue par le régime
d’Hitler. Seuls les Aryens pouvait vivre car ils étaient le modèle humain parfait.
c) D’après l’extrait ci-dessus, que se serait-il passé si le projet de purification de

« race aryenne » avait abouti ?
La race aryenne aurait fini par avoir des problèmes physiques ou psychiques car leurs gènes
se seraient appauvris dû au manque de diversité génétique.
25
La différence dans la tradition biblique

(Croire)
Méthode d’analyse
Voici deux récits bibliques, l’un venant de l’Ancien Testament, l’autre du Nouveau
Testament :
1. Recherche la situation initiale de chacun des récits.
2. Décris la situation finale de chaque histoire.
3. Quel est l’élément transformateur qui permet de passer de l’une à l’autre ?
4. Quel est le sens du geste de Dieu dans chacun des récits ?
5. Que peut-on retirer de chacun de ces récits ?
La tour de Babel (Ge 11, 1-9) La venue du Saint Esprit (Ac 2, 1-8)
1. La terre entière se servait de la même 1. Quand le jour de la Pentecôte arriva,
langue et des mêmes mots. ils se trouvaient réunis tous ensemble.
2. Or en se déplaçant vers l’Orient, les 2. Tout à coup il y eut un bruit qui venait
hommes découvrirent une plaine dans du ciel comme le souffle d’un violent
le pays de Shinéar et y habitèrent. coup de vent : la maison où ils se
3. Ils se dirent l’un à l’autre : » Allons ! tenaient en fût toute remplie ;
Moulons des briques et cuisons-les au 3. alors leur apparurent comme des
four. » Les briques leur servirent de langues de feu qui se partageaient et il
pierre et le bitume leur servit de s’en posa sur chacun d’eux.
mortier. 4. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et
4. « Allons ! dirent-ils, bâtissons-nous se mirent à parler d’autres langues,
une ville et une tour dont le sommet comme l’Esprit leur donnait de
touche le ciel. Faisons-nous un nom s’exprimer.
afin de ne pas être dispersés sur toute 5. Or, à Jérusalem, résidaient des Juifs
la surface de la terre. » pieux, venus de toutes les nations qui
5. Le Seigneur descendit pour voir la ville sont sous le ciel.
et la tour que bâtissaient les fils 6. A la rumeur qui se répandait, la foule
d’Adam. se rassembla et se trouvait en plein
6. « Eh, dit le Seigneur, ils ne sont tous désarroi, car chacun les entendait
qu’un peuple et qu’une langue et c’est parler sa propre langue.
là leur première œuvre ! Maintenant, 7. Déconcertés, émerveillés, ils disaient :
rien de ce qu’ils projetteront de faire « Tous ces gens qui parlent ne sont-ils
ne leur sera inaccessible ! pas des Galiléens ?
7. Allons, descendons et brouillons ici 8. Comment se fait-il que chacun de
leur langue, qu’ils ne s’entendent plus nous les entende dans sa langue
les uns les autres ! » maternelle ?
8. De là, le Seigneur les dispersa sur
toute la surface de la terre et ils
cessèrent de bâtir la ville.
9. Aussi lui donna-t-on le nom de Babel
car c’est là que le Seigneur brouilla la
langue de toute la terre, et c’est de là
que le Seigneur dispersa les hommes
sur toute la surface de la terre.
26
1. Rechercher la situation initiale de chacun des récits.
La Tour de Babel : Les hommes parlent le même langage. Ils ne veulent pas
être séparés et se mettent ensemble pour construire une tour.
La pentecôte : les apôtres sont réunis.
2. Décrire la situation finale de chaque histoire.
Tour de Babel : les hommes sont dispersés, séparés sur toute la surface de la
terre et leur langage est brouillé.
La pentecôte : les apôtres parlent toutes les langues et la foule entière les
comprend.
3. Quel est l’élément transformateur qui permet de passer de l’une à
l’autre ?
Tour de Babel : intervention du Seigneur qui pense qu’à présent, rien ne leur
sera impossible s’ils restent ensemble.
Pentecôte : intervention divine, une langue de feu se pose sur chacun d’eux. Ils
sont remplis d’Esprit Saint.
4. Quel est le sens du geste de Dieu dans chacun des récits ?
Tour de Babel : Dieu disperse les hommes et cela ressemble vaguement à une
punition, à une réaction à cette maxime « L’union fait la force ». Se regrouper
entre semblables c’est aussi refuser de communiquer avec la différence…c’est se
refermer.
Pentecôte : Dieu, par l’intermédiaire de l’Esprit Saint, donne aux apôtres la
possibilité de s’adresser à chacun, à tous les peuples de la terre.
5. Que peut-on retirer de chacun de ces récits ?
Dieu nous a fait différents, nous a répartit sur toute la terre mais il nous a
donné la possibilité d’aller à la rencontre de l’autre… Les apôtres ont parlé la
langue de toutes les communautés de la terre, nous aussi, nous avons la
possibilité de communiquer…
27
Conclusion :
Ces deux documents se confrontent quant à la volonté de Dieu, à son image

dans chacun des Testaments. Il met en exergue la notion d’Alliance (dans la
Bible, il s’agit d’une alliance entre Dieu et l’humanité. La portée de cette alliance
peut être particulière (vers le peuple d’Israël dans l’A.T.) ou universelle avec
l’avènement de Jésus Christ (NT).
Dieu instaure la différence et donne les moyens de communiquer. D’une part

Dieu disperse les hommes sur la terre et brouille leur langage et, d’autre part,
par le biais de l’Esprit Saint, il donne aux apôtres un outil de communication
universel… La volonté de Dieu : aller vers l’autre, ne pas se contenter de ses
semblables.
28
Les stéréotypes
1. Lis ce texte.
Le bol de soupe
Une femme de peau blanche venait de terminer ses courses. Au comptoir du

self, elle acheta un bol de soupe, alla s'installer à une table, y posa son plateau
et s'aperçut qu'elle avait oublié de prendre une cuillère. Elle repartit aussitôt
en direction du comptoir...
Revenant à sa place une minute plus tard, elle trouve un homme de peau
noire installé devant le bol, trempant sa cuillère dans la soupe. "Quel sans-
gêne, pense-t-elle ! Mais, il n'a pas l'air méchant... Ne le brusquons pas !"...
"Vous permettez," lui dit-elle en tirant la soupe de son côté. Son interlocuteur
ne répond que par un large sourire. Elle commence à manger. L'homme Noir
retire un peu le bol vers lui et le laisse au milieu de la table. A son tour, il
plonge sa cuillère et mange, mais avec tant d'amabilité dans le geste et le
regard qu'elle le laisse faire, désarmée. Ils mangent à tour de rôle. Elle est
décontenancée, son indignation a fait place à la surprise, elle se sent même
un peu complice.
La soupe terminée, l'homme Noir se lève, lui fait signe de ne pas bouger, et
revient avec une abondante portion de frites qu'il pose au milieu de la table,
l'invite à se servir. Elle accepte et ils partagent les frites. Puis il se lève pour
prendre congé avec un ample salut de la tête et prononce l'un de ses premiers
mots : "merci !" Elle reste un moment pensive et songe à s'en aller. Elle cherche
son sac à mains, qu'elle a accroché au dossier de la chaise. Plus de sac ! Mais
alors, cet homme Noir n'était qu'un voleur ?
Elle s'apprête à demander qu'on le poursuive, lorsque ses yeux tombent sur
un bol de soupe intact et froid, posé sur une table voisine, devant la chaise où
est accroché son sac.
Il manquait une cuillère sur le plateau...
Source : anecdote qui circulait sur Facebook en 2012
29
a) Qu’a pensé la dame ?

Etant donné que c’est un homme noir, c’est un voleur.
b) Cette femme a jugé cette personne sans la connaitre. Comment appelle-ton

cela ?
Un préjugé.
➔ Lis la page 3 de l’article du JDE « La chasse aux idées toutes faites »
Un stéréotype : c’est attribuer systématiquement à tout un groupe, des
caractéristiques bien déterminées.
Exemple : Les gros ont bon caractère, les personnes à lunettes sont des intellos
En connais-tu d’autres ? Réponses perso des élèves.
2. Fais un lien entre les stéréotypes et le rejet/l’exclusion.
A cause de certains stéréotypes à connotation négatives, des populations ou des personnes seront
évitées ou « mal vues » par peur que les stéréotypes qui leur sont associés soient vrais. Il n’y
aura plus de moment d’échange et de communication car dès le départ, la personne souffrant du
préjugé sera ignorée, évitée, exclue.
3. Un préjugé ça signifie quoi selon toi ?

4. Quels préjugés avons-nous sur les migrants ?
Ils volent le travail des Belges, ils viennent en Europe pour profiter du système, ce sont tous des
terroristes, ils veulent imposer leur culture dans notre pays...
Un préjugé : est un stéréotype d’ordre moral (positif ou négatif). C’est une
certitude, une conviction que nous avons avant de connaître quelqu’un, avant
d’entreprendre quelque chose.
30
Vers plus de tolérance et d’intégration
• Lis cet article et réponds aux questions.
RAPPEL
Croyants : adeptes d’une religion, personnes convaincues de l’existence d’une
ou plusieurs divinités.
Athées : personnes qui pensent qu’il n’existe aucun Dieu.
Agnostiques : ceux qui ne savent pas si Dieu existe ou non.
a) Grâce à la déclaration universelle des droits de l’homme, nous sont libre de

croire et de penser mais à une condition, laquelle ?
A condition de ne pas empêcher son voisin de faire de même.
b) Sur quel principe s’appuient les partisans de la laïcité ?

Pour vivre en paix, la croyance de certains ne peut pas s’imposer à tous. Les
valeurs et les institutions communes d’un peuple ou d’une nation doivent être
débarrassées de toute référence religieuse.
c) Qu’en penses-tu ?
 Bref, être tolérant, c’est admettre que la Vérité a plusieurs visages.
31
32
33

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• Qu’est-ce qui t’a marqué/choqué dans cette vidéo ?

• Comment aurais-tu réagi si tu avais vécu ce genre de situation ?

• Comprends-tu pourquoi des personnes peuvent réagir de manière négative ?

3. Quelles questions peut-on se poser au sujet de la multiculturalité dans notre

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Né le 9 août 1934 à Vannes (Morbihan), est un paléontologue et

• Regarde la vidéo expliquant la théorie d’Yves Coppens et explique-la.

Tous nos ancêtres sont noirs

• Observe attentivement les 4 cartes du monde. Qu’ont-elles de particulier ?

En résumé, le résultat de tout croisement de races est toujours le suivant :

a) Abaissement du niveau de la race supérieure.

Source : Mein Kampf d’Adolph Hitler

Adolph Hitler. On parle d’Aryen et de race supérieure.

1.2. Donne un synonyme du mot « Aryen »

Race supérieure, modèle humain parfait…

1.3. Explique le mot « métissage » selon l’auteur.

C’est un mélange de sang de deux races différentes

1.4. A quoi l’auteur compare-t-il l’homme ?

Il le compare à un animal (loup, mésange, chat…)

1.5. D’après l’auteur, quel danger le métissage représente-t-il ?

La race supérieure perdrait de son faste, de sa supériorité et il y aurait aussi un abaissement

1.6. Que penses-tu de ce texte ?