Sami, Rajeen, Nadir et Moumin 29 octobre 2022

252, Éthique ..
Le Racisme – Recherche Ordre social
Racisme dans le sport

Introduction :
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi des gens se faisaient discriminer à
cause de leur couleur de peau, de leurs croyances, de leur origine ou à cause de
plein d'autres raisons ? Cette recherche aura pour but de vous informer sur ce qu’est
le racisme. Dans ce texte il sera question de du racisme dans le sport. Il y aura une
description de la problématique liée au racisme, des statistiques pertinents, des
moyens de lutter contre cette problématique et il y aura une conclusion.
Description de la problématique liée au racisme (dans le sport) :

Le racisme naît d’un malentendu, dans une tension à grande échelle. Pour rendre
compte du fait qu’il se déploie sur tous les mécanismes de la vie sociale, nous
pouvons le comparer à un nuage orageux, qui grossit, s’active ou stagne, avec ses
forts courants verticaux d’air chaud montant et d’air froid descendant, qui produisent
par le frottement de particules gelées - telles les consciences particulières figées -,
une bipolarisation des charges électriques. Ainsi que dans le phénomène raciste
discriminatoire, les particules les plus fines, chargées d’électricité positive, se
dirigent vers le sommet, et les plus lourdes chargées d’électricité négative vont vers
la base, ce qui crée un dangereux déséquilibre tensionnel sur un monde jusque-là
plutôt serein.

Tout comme dans notre image du nuage orageux, le racisme crée au niveau de la
conscience une séparation essentielle, significative, et globalisante entre des
individus particuliers, par leur contact et leur frottement social dans des
circonstances liées d’ambition et de peur, -qui constituent les courants chauds et
froids des consciences-. Sur la base de critères préétablis et de préjugés, un groupe
cherche à prendre le dessus sur un autre, ce qui provoque une différence de
potentiel, au sens littéral : l’autre est jugé avec condescendance, dénigrement ou
mépris, et le système s’active en boucle pour qu’il reste à sa place inférieure.
Le racisme peut alors passer rapidement de sa forme latente à l’idéologie puis à des
actes électriques : il se concrétise de manière aléatoire dans les éclairs des
discriminations et les foudres de la violence, qui frappent de façon aléatoire et
souvent gratuite. Ces processus permettent la décharge des tensions qui
ont été engendrées par ce même système global et circulaire. En effet comme dans
un nuage orageux, quand les charges accumulées deviennent trop importantes, et
surtout lorsqu’il y a une opposition directe entre elles, la « décharge » électrique se
produit, le racisme s’actualise. L’idée que le racisme génère, entretient, et accroît
dans un cercle vicieux des « charges » contraires dans la conscience et l’image de
soi de ses deux groupes d’acteurs - les racisants et les racisés- est le postulat de
base de ce travail.

Nous utiliserons le terme de « racisme » dans un sens assez large, comme le fait de
sentir, de penser et de se comporter avec autrui de manière hiérarchique sur la base
de préjugés et de justifications fantasmées ou imaginaires, sans toutefois confondre
ce mot avec celui plus général qui l’englobe de « discrimination » : en effet le
racisme dénote des actes liés à trois logiques bien précises, et quatre types
distincts, comme nous le montrerons. De plus nous emploieront les termes neutres
de « racisant » et de « racisé » pour désigner les acteurs du racisme, ou parfois
dans un contexte non équivoque ceux de « groupe majoritaire » et de « groupe
minoritaire ».

Dans notre étude, nous allons expliquer les processus complexes qui régissent le
racisme. Il s’agit de mettre en lumière comment et pourquoi deux personnes,
citoyennes du monde, peuvent se dénigrer, entretenir et décharger un sentiment de
haine ou de mépris l’une par rapport à l’autre, et remettre en cause leurs droits
fondamentaux, les droits humains. Qu’est-ce que le racisme, quelles sont ses
conditions et ses fondements ? Quelles sont ses manifestations, à quel degré et à
quel niveau ? Comment et pourquoi naît-il ? Le racisme fait-il partie intégrante de la
nature de l’homme ? Peut-il être endigué, et si oui comment ?

Dans notre travail, nous tenterons de répondre à ces questions. Nous allons
premièrement montrer et expliquer la condition fondamentale du racisme, sur quoi il
repose ; ensuite nous allons mettre en lumière ses manifestations et de quelle
manière il se concrétise ; troisièmement nous expliquerons la nature du racisme, ses
mécanismes, ses origines et ses implications ; enfin nous envisagerons les moyens
possibles de le résorber, le tout en tenant compte de sa complexité.

Le problème du racisme entache depuis plusieurs années le monde du football. Le

racisme dans les stades de football se manifeste de différentes manières :
agressions, chants, cris, insultes, pancartes diffamatoires et les traditionnels cris de
singe et lancers de banane qui visent les joueurs noirs ou métis. Les joueurs ne sont
pas seulement ciblés en raison de leur couleur de peau, mais aussi du fait de leur
religion, et de leur nationalité.
En mai 2013, la FIFA a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le racisme
dans ce sport1.
Les sanctions infligées aux clubs et aux équipes représentatives doivent en principe
être prononcées selon une approche à deux niveaux :
  Pour une première infraction ou une infraction mineure, les sanctions que
sont l’avertissement, l’amende et/ou les huis clos doivent être prononcées.
 Pour une récidive ou une infraction grave, les sanctions que sont la déduction
de points, l’exclusion d’une compétition ou la relégation devraient être
prononcées.
Le volet sanctions de la résolution conclut que toute personne (joueur, officiel,
arbitre, etc.) commettant pareille infraction doit se voir infliger une suspension d'au
moins cinq matches assortie d'une interdiction de stade.

Statistique :
1)Les actes islamophobes et antisémites sont ceux qui ont le plus augmenté au
cours de cette saison : le nombre de signalements est passé de 36 à 63, soit +75%
en un an.
2)Les discriminations basées sur l'orientation sexuelle sont quant à elles en hausse
de 12% (de 61 à 68 signalements),
3) alors que celles relatives au genre sont restées au même niveau (8
signalements).
4) Les actes discriminatoires concernant le handicap constituent la seule catégorie
en baisse (de 15 à 9 signalements).
Nommer et décrire des moyens de lutter contre le racisme :
Que faire ?
1- S’exprimer, d’abord. En parler, haut et fort, sans craindre d’élever la voix. Les
sportifs de haut niveau ont toujours eu le pouvoir d’inspirer le public, la jeunesse
surtout. Les réseaux sociaux nous donnent aujourd’hui l’opportunité de toucher les
fans, et au-delà la société tout entière, sur l’ensemble de la planète. Utilisons nos
mots, notre image et notre rayonnement pour combattre le racisme. Faisons
entendre nos voix, dans les stades et ailleurs, pour manifester notre honte face aux
discriminations. Elles portent haut et loin.

2- Évitez d'utiliser des propos racistes. Si vous avez utilisé un certain terme pendant
longtemps, il peut être difficile de perdre l'habitude, mais essayez d'arrêter d'utiliser
des termes racistes aussi vite que possible. Cela peut sembler évident, mais les
termes racistes et les stéréotypes peuvent blesser des personnes, même s'ils ne
sont pas prononcés sérieusement.

 Il peut parfois arriver que vous n'ayez même pas conscience que ce que vous
venez de dire était raciste. Les expressions comme « travail d'arabe » ou «
faire quelque chose en juif » sont considérées comme offensantes par
beaucoup.
 Les blagues racistes ne sont pas drôles. Même si vous ne le pensez pas ou si
vous avez simplement l'intention de faire de l'humour, l'utilisation d'un langage
raciste ou le fait de stéréotyper les autres ne sont pas acceptable.

3- Faites attention au racisme systémique et invisible. Souvent, les

comportements racistes ne consistent pas à dire quelque chose d'offensant à une
autre personne, mais cela consiste en des comportements moins directement
observables comme le fait de ne pas accorder d'entretien à un individu parce que
son nom semble étranger ou de ne pas s'assoir à côté de quelqu'un dans le bus à
cause de sa couleur de peau.

 À mesure que vous avancez dans votre journée, réfléchissez bien à votre
comportement pour vous assurer que vous ne vous adonnez pas à ce type de
racisme plus subtil.
Conclusion :

En bref, il aura été question du racisme dans le sport qui touche plusieurs
personnes. On vous a expliqué le sujet, on vous a donné des statistiques et on vous
a donné des moyens de réglé cette problématique. On espère que dans un futur
proche se problème soit résolu dans un futur proche et que de moins en moins de
personnes se font dire des propos de la sorte. Et vous, pensez-vous que cela puisse
se régler dans les prochaines années. En espérant vous avoir éclairer sur ce sujet.

Sami, Nadir, Rajeen et Moumin.

Bibliographie :

1) Wikipédia
 Benedetto Croce, « Formations historiques et formations naturelles », in
L'Histoire comme pensée et comme action, 1938
 Hannah Arendt, « La Pensée raciale avant le racisme » in Les Origines du
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 Gordon Allport, The Nature of Prejudice, MA : Addison-Wesley Pub. Co.,
1954
 John Howard Griffin, Dans la peau d'un Noir, 1961
 Marcel Lucien Goldschmid, Black Americans and White Racism, MA : Holt
McDougal., 1970,384 p. (ISBN 978-0030776854)
 Colette Guillaumin, L'Idéologie raciste, 1972
 Christian Delacampagne, L'invention du racisme, Antiquité et Moyen Âge,
Paris, Fayard, 1983, 353 p. (ISBN 2-213-01117-6).
 Pierre-André Taguieff, La Force du préjugé. Essai sur le racisme et ses
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 Albert Memmi, Le racisme, Folio. 1994
 Étienne Balibar et Immanuel Wallerstein, Race, nation, classe - Les identités
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 Michel Wieviorka, Le Racisme : une introduction, Paris - La Découverte, 1998
 Tahar Ben Jelloun, Le racisme expliqué à ma fille, Seuil, 1998
 Christian Delacampagne, Une histoire du racisme, Le livre de poche, Paris,
2000
 George M. Fredrickson, Le Racisme. Une histoire, Liana Levi, 2003
 Denis Blondin, Les deux espèces humaines. Autopsie du racisme ordinaire.
2004
  Hanania Alain Amar, Thierry Féral, Le Racisme, ténèbres des consciences :
essai, Paris, L'Harmattan, 2004, 209 pages, « Avertissement » de Thierry
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 Margarita Sanchez-Mazas, Racisme et xénophobie, Paris: Presses
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 Marie-Hélène Parizeau et Soheil Kash, Néoracisme et dérives génétiques,
Les Presses de l'université Laval, 2006
 Victor N'Gembo-Mouanda, Le Racisme, la honte d'une société qui se dit
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 Pierre Tevanian, La Mécanique raciste, Dilecta, 2008 (ISBN 978-2-916275-
44-4)
 André Pichot, La Société pure. De Darwin à Hitler. 2009
 Esther Benbassa (dir.), Dictionnaire des racismes, de l'exclusion et des
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 Pierre-André Taguieff (dir.), Dictionnaire historique et critique du racisme,
Presses universitaires de France, Paris, 2013
 Patrick Tort, Sexe, race et culture, Textuel, 2014, 112 p. (ISBN 978-
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 Robert, M et Rousseau, N. (2017). Racisme anti-Noirs, entre
méconnaissance et mépris [archive], Bruxelles : Couleur Livres)
 Orban, A-C. (2015). Peut-on encore parler de racisme ? [archive], Bruxelles :
Couleur Livres)

2) Lundi 10 janvier 2005, par Maison Populaire de Genève :

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