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et l’antisémitisme
Parcours pédagogique - Cycle 3
Le racisme dans
une société diverse
éduquer contre le racisme et l’antisémitisme – Parcours pédagogique - Cycle 3
Fiche 1 :
cerner le sujet
APPORTS SCIENTIFIQUES
ORIGINES ET DÉFINITION DU RACISME
Le racisme désigne communément une attitude d’hostilité, allant du mépris à la haine, à l’égard d’un
groupe humain défini sur la base d’une identité raciale ou ethnique. Mais si le phénomène repose his-
toriquement sur une conception biologique, il a progressivement muté vers un racisme culturel dont les
manifestations évoluent au fil du temps et des sociétés. Depuis la fin du xxe siècle, les usages du mot se
sont étendus, donnant lieu à des abus de langage (racisme « anti-gros », « anti-jeunes », etc.). Le terme
a perdu de sa valeur conceptuelle, se révélant souvent une insulte propre à disqualifier l’adversaire.
Pour faire la part des choses entre les différentes notions et utiliser le mot juste pour des idées claires,
consulter la page « Mots et notions clés » : www.reseau-canope.fr/eduquer-contre-le-racisme-et-lantisemitisme/
comprendre.html#bandeauPtf
APPORT STATISTIQUE
LE RACISME DANS LES CHIFFRES
Les actes de racisme font souvent la une de l’actualité mais qu’en est-il des faits réels ?
La DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine
anti-LGBT) a présenté, en janvier 2017, le bilan des actes racistes, antisémites et antimusulmans de
l’année 2016.
Les actes racistes ont diminué globalement de 44,7 % en 2016 (par rapport à l’année 2015), avec un total
de 1 125 actes et menaces. Avec un recul de 56,7 %, les actes antimusulmans sont aujourd’hui à l’un de
leurs plus bas niveaux depuis qu’ils font l’objet d’une comptabilité (2010). Quant aux actes antisémites,
ils ont reculé de 58,5 % et se trouvent à leur plus bas niveau enregistré depuis 15 ans.
Parler du racisme, participer à des échanges et des débats, organiser des recherches et des lectures,
concevoir des actions et monter des projets, cela permet à l’élève de :
––analyser et comprendre le phénomène au prisme des valeurs de références ;
––s’approprier des savoirs sur le monde pour contextualiser les choix et l’engagement éthiques et
civiques des personnes ;
––développer une disposition à raisonner, à prendre en compte le point de vue de l’autre et à agir.
LE PARCOURS CITOYEN
Le parcours citoyen permet d’aborder les grands champs de l’éducation à la citoyenneté dont la lutte
contre toutes les formes de discriminations et en particulier la prévention et la lutte contre le racisme
et l’antisémitisme, notamment à travers l’ouverture sur l’Europe et le monde.
« Le parcours citoyen de l’élève est inscrit dans le projet global de formation de l’élève. Il s’adresse à
des citoyens en devenir qui prennent progressivement conscience de leurs droits, de leurs devoirs et de
leurs responsabilités. Adossé à l’ensemble des enseignements, en particulier l’enseignement moral et
civique, l’éducation aux médias et à l’information, et participant du Socle commun de connaissances,
de compétences et de culture, le parcours citoyen concourt à la transmission des valeurs et principes
de la République et de la vie dans les sociétés démocratiques. »
Fiche 2 :
ouvrir le débat
PROPOSITIONS DE PROBLÉMATIQUES
La thématique du parcours est porteuse de diverses questions et problématiques à traiter en classe.
1. Le racisme, un concept protéiforme, évolutif, ancré dans des contextes historiques et socioculturels
divers. Qu’est-ce que le racisme ? N’existe-il pas plutôt des racismes ? Comment se manifeste-t-il dans
notre vie quotidienne ? Quels sont les ingrédients du racisme ?
Il s’agit de s’interroger sur la portée sémantique du mot et sur la notion de racisme au prisme de la
réalité de la diversité de la société française et des expériences connues des élèves.
2. Le racisme, au-delà des mots, l’art, les images. Le racisme est-il seulement une notion qui se tra-
duit en paroles et en actes des gens, dans la vie quotidienne ? Le racisme existe-t-il dans l’art ? Dans
les productions graphiques, musicales ou littéraires ? Comment décrypter les signes du racisme que
nous adressent les artistes au cœur de leur époque ? L’art peut-il véhiculer ou au contraire dénoncer
les préjugés racistes ?
3. Le racisme ne passera pas ! Comment lutter, s’engager contre le racisme ? Quels sont les moyens
existant dans notre société pour agir et réagir aux multiples expressions du racisme ? La loi peut-elle
être la seule garantie d’un monde sans racisme ? Qu’en est-il du citoyen, de l’individu en tant que
personne responsable et libre de ses opinions ? Comment rester vigilant, critique et ne pas se rendre
complice, même passif, de pensées et de comportements racistes ?
Fiche 3 :
faire le point sur...
Pour mener des séquences en cycle 3 sur la thématique du parcours « Le racisme dans une société
diverse », plusieurs pistes d’activités et de projets sont envisageables. Les axes de réflexion et de mise
en œuvre pédagogiques tiennent compte des problématiques dégagées dans la fiche 2.
Pour mobiliser les élèves et les sensibiliser au thème, on utilisera comme premier élément inducteur
un extrait du témoignage d’Abdelkader Goutta, fils de harkis.
LE TÉMOIGNAGE
Dans cet extrait, Abdelkader Goutta décrit sa jeunesse passée au camp de Rivesaltes, ainsi que ses
relations avec ses camarades d’école.
Il s’agit d’un entretien filmé en 2009 par José Jornet pour le Mémorial du camp de Rivesaltes. C’est à
l’automne 1939 qu’on commence réellement à aménager le site militaire du « camp Joffre » en camp
d’internement. En 1939, il accueille des milliers d’Espagnols et de volontaires des Brigades interna-
tionales chassés d’Espagne par la victoire de Franco. Plus tard, les persécutés du régime de Vichy et,
en 1944, les suspects de collaboration et les trafiquants de marché noir se voient également internés
dans ce camp. La guerre d’Algérie marque ensuite de son empreinte l’histoire du camp où arrive la
famille d’Abdelkader Goutta.
PROBLÉMATIQUE N° 1
Le racisme, un concept protéiforme (voir la définition dans la fiche 2)
Objectifs :
Développer les aptitudes à la réflexion critique : en recherchant les critères de validité des jugements
moraux ; en confrontant ses jugements à ceux d’autrui dans une discussion ou un débat argumenté.
Compétences :
Prendre part à une discussion, un débat ou un dialogue : prendre la parole devant les autres, écouter
autrui, formuler et apprendre à justifier un point de vue. Respecter autrui et accepter les différences.
DESCRIPTIF DE L’ACTIVITÉ
Phase 2
Visionnage silencieux de l’extrait de témoignage.
Phase 3
Échange oral libre sur les points clés du récit pour exprimer et partager les ressentis, consolider la
compréhension des faits, des dires et des non-dits, faire le lien avec les connaissances de la phase 1.
––La violence du chef de camp, M. Rivière.
––Les barbelés, l’enfermement versus l’école, la délivrance.
––Parqués comme des animaux, la peur, l’abandon.
––L’école, le regard et le rejet de l’autre, le sentiment de honte.
––La mise à l’écart à cause de stéréotypes (habillement), le contexte de la guerre d’Algérie et les amal-
games vis-à-vis des harkis.
––La peur de l’autre et la différence, sources de méfiance et d’exclusion.
––L’amitié qui naît du « vivre ensemble à l’école ».
Phase 4.
Pause réflexive.
Réaliser un panneau collectif par accumulation, juxtaposition de petits dessins (format 12 x 12 cm)
composés à partir d’une consigne simple : représenter ce qui vous a le plus touché, marqué dans ce
témoignage ; évoquer les lieux, les paysages, les personnes qui peuplent le récit sans images d’Abdelka-
der Goutta.
Phase 5.
Les rouages de l’exclusion.
Synthèse collective pour dégager les mécanismes à l’origine du rejet, de la discrimination,
de l’internement :
––l’arrivée sur un territoire d’une minorité perçue comme intruse et marginale ;
––l’incompréhension et la peur face à la différence, à l’étrangeté de l’autre ;
––les stéréotypes et les amalgames.
Conclure par une question à débattre : ce qu’a vécu Abdelkader Goutta, est-ce du racisme ?
Phase 6
Et aujourd’hui ?
Imaginer un scénario semblable dans le contexte de notre actualité (par exemple, les migrants).
––Travailler en petits groupes pour mettre en commun des idées, une trame narrative, des personnages
fictifs, des lieux, en s’inspirant de faits réels ou proches de la réalité.
––Rédiger un script sous la forme d’une liste chronologique d’actions et d’événements autour d’un
individu ou d’une famille centrale dans l’histoire.
––Construire un récit témoignage avec une prise de notes succincte qui sert de trame à la construction
du discours oral. Après entraînement et autocorrection au sein du groupe, enregistrement d’une
version définitive.
––Écoute partagée des productions : commentaires, critiques, ressentis.
PROBLÉMATIQUE N° 2
Le racisme, au-delà des mots, l’art des images (voir la définition dans la fiche 2)
Objectifs :
Développer des connaissances historiques pour mieux comprendre des phénomènes de société, être
capable de porter un regard critique sur des comportements et des valeurs inscrits dans une époque
donnée. Comprendre que chacun peut s’engager pour déterminer ses propres choix de vie.
Compétences :
Avoir conscience de la dignité de toute personne humaine et en tirer les conséquences au quotidien ;
participer à des échanges et des débats de manière constructive, en argumentant son propos. Analyser
et décrypter des images. Relier des caractéristiques d’une œuvre d’art à des usages, ainsi qu’au contexte
historique et culturel de sa création.
DESCRIPTIF DE L’ACTIVITÉ
Visionnage du film Dancing in Jaffa, 2013, documentaire israélo-américain, de Hilla Medalia ; scénario
de Philip Shane. Sur la plateforme « Aux films, citoyens ! »
Pierre Dulaine est un danseur de salon professionnel de renommée internationale. Il a quitté son pays
au moment de la création de l’État d’Israël (1948). Il revient sur les traces de son enfance, à Jaffa, avec
un projet qui lui tient à cœur depuis des années : faire danser ensemble des enfants juifs et palesti-
niens. Dans cet univers traversé de crises, de conflits et de violence ancrée au fond des esprits depuis
des décennies, son rêve paraît bien illusoire. Mais, cet homme porte en lui la foi en l’humanité et il
souhaite par-dessus tout dépasser les contingences historiques et politiques pour atteindre l’essence
même de la fraternité : danser la vie ensemble. Les enfants, filles et garçons que tout semble séparer,
vont dépasser les clivages et s’engager dans un parcours de reconnaissance et de respect de l’autre.
Le film donne un témoignage de l’enjeu de s’engager au service des valeurs fondamentales, contre le
racisme et la discrimination.
Phase 2
Projection du film en continu suivie d’un échange oral pour que les élèves puissent exprimer leurs
impressions, leurs ressentis, affiner la compréhension des événements et faire le lien avec les connais-
sances acquises en phase 1.
Phase 3
Comprendre le racisme.
En lien avec la question centrale du parcours, le racisme, des groupes de recherche mettent en com-
mun leurs observations pour trouver comment, dans le film, se manifestent les sentiments racistes et
à partir de quoi : religion juive, musulmane, identité culturelle et sociale, langue, situation familiale,
couleur de peau et apparence physique, stéréotypes liés au genre… Ces points de cristallisation du
racisme entre Arabes et Juifs prennent le chemin des corps, des mains, des regards qui se refusent ou
s’affrontent, parfois des mots durs prononcés.
Une mise en commun permet de lister de manière exhaustive les apports des groupes et de discuter de
la posture adoptée par Pierre Dulaine : il ne juge pas, car il s’appuie sur la liberté de chacun de croire
et de penser (« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses », article 10, Déclaration
des droits de l’homme et du citoyen). Mais il pousse les participants à dépasser leurs croyances pour
trouver le chemin d’une identité commune, la voie d’un partage possible en « terre neutre » : l’espace
de la fraternité des corps et de la danse.
Phase 4
Ce que nous disent les images.
Le film a montré combien les corps parlent, ce que les regards disent.
Les élèves sont répartis en groupes de quatre avec un appareil photo numérique (ou smartphone) par
groupe. Le photographe est désigné à tour de rôle. Il est chargé de photographier ses trois camarades
au cours du jeu d’expression qui a pour objectif d’exprimer, sans recours à la parole, des pensées, des
sentiments, des croyances opposés.
Une vidéoprojection des photographies permet de verbaliser les messages subliminaux des visages,
des expressions corporelles, des poses, des gestes et mouvements suspendus.
REJET FRATERNITÉ
Dégoût Tendresse
Haine Amour
PROBLÉMATIQUE N° 3
Le racisme ne passera pas (voir la définition dans la fiche 2)
Objectifs :
Découvrir un artiste et une voie d’expression particulière qui ouvre la porte à un projet plastique
permettant de s’engager moralement contre le racisme.
Compétences :
S’engager dans la réalisation d’un projet collectif ; identifier et exprimer en les régulant ses émotions
et ses sentiments ; identifier et donner un avis argumenté sur ce que représente ou exprime une œuvre
d’art ; réaliser une composition plastique à partir de paramètres inducteurs.
DESCRIPTIF DE L’ACTIVITÉ
Production plastique à valeur d’engagement à partir de l’ouvrage Arts visuels & cultures du monde, cha-
pitre 5 « Vivre Ensemble » : www.reseau-canope.fr/notice/arts-visuels-cultures-du-monde_2664.html
Sur des tirages d’époque (xixe, xxe siècle) de portraits familiaux, elle peint des masques tribaux qui
transforment l’expression des individus dans un étrange métissage.
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Phase 1
Les élèves découvrent les créations de Coco Fronsac (série « Chimères et Merveilles »). Un échange oral
permet de caractériser des invariants plastiques et de décrypter le projet de l’artiste :
––choix d’images classiques (le xxe et début du xxie siècle), de photos de famille, de portraits très codés,
normés, traditionnels qui portent les valeurs françaises d’une époque de référence ;
––détournement et travestissement de photographies par l’ajout d’éléments rapportés d’autres cultures
d’inspiration africaine, océanique, américaine ;
––création d’un métissage par superposition d’images, chaque couche iconographique effectuant un
mélange ethnique, culturel, social comme la rencontre poétique de deux civilisations ;
––l’artiste, par des images dédoublées, démultipliées, semble vouloir nous inviter à croiser le regard
de l’Autre, à accepter la différence et à s’en emparer pour se construire une identité nouvelle, plus
riche, plus diverse, métissée.
Phase 2
Mise en œuvre du projet de composition plastique à partir de photographies dont on peut varier les
sources :
––personnelles, clichés anciens de famille ;
––anonymes, photos de foule, portraits de magazines, figures de publicité ;
––personnages connus, célèbres, politiques, stars… ;
––photos des élèves eux-mêmes, photo de groupe de la classe, etc.
Choix du mode de détournement et du médium utilisé : collage d’éléments, dessin au feutre indélébile
pointe fine sur les supports photos directement, détourage des visages de la photo et substitution
par des masques. On peut aussi travailler en salle informatique avec un logiciel de retouche d’images
(Paint au minimum) pour glisser/déposer des éléments (masques, visages indigènes…) par-dessus la
photo source.
Phase 3
Exposition des productions au sein de l’école et du collège avec un travail d’écriture de slogans apposés
en complémentarité des créations plastiques. Il s’agit de mettre en mots un message d’engagement qui
reprenne l’idée forte de la problématique : « Non, au racisme ! » On peut imaginer des écrits du type :
––Tous différents, tous respectables.
––Citoyens du monde, levez-vous contre le racisme !
––Au-delà des apparences, nous sommes tous frères et sœurs.
––Bas les masques, je suis de la même humanité que toi.
Fiche 4 :
en savoir plus
BIBLIOGRAPHIE
POUR L’ENSEIGNANT
Michel Wieviorka, Le Racisme, une introduction, Paris, La Découverte, 1998. Petit ouvrage théorique,
Le Racisme, une introduction offre une multitude de définitions et fait un état des lieux de la pensée
produite sur la question. Il permet également d’envisager les évolutions des idéologies racistes dans
l’ère moderne.
Arts visuels & cultures du monde, tomes 1 et 2, CRDP de Poitou-Charentes, 2012. Les projets mis en
œuvre contribuent au développement de la culture humaniste. Ils peuvent être interdisciplinaires et
fédérateurs, favoriser les échanges sur l’identité culturelle, la tradition et la modernité, le métissage.
Ils offrent une ouverture sur le monde.
LITTÉRATURE JEUNESSE
Philippe Godard, Le Racisme, de la traite des Noirs à nos jours, Autrement Jeunesse, 2001. Une analyse
du racisme qui invite surtout le lecteur à réfléchir au sens de l’histoire et aux faits de société les plus
actuels. Comprendre comment le racisme s’est manifesté dans nos sociétés tout au long du temps et
dans des contextes différents.
Gyula Böszormenyi, Et Papi Céleste créa l’homme, Océan éditions, 2011. Ce conte sur la naissance de
l’humanité interroge sur la nature de l’homme et ses différences, et ouvre la question sur le racisme
avec beaucoup d’humour et de poésie.
Cécile Roumiguière, Dans les yeux d’Angel, Père Castor Flammarion, coll. « Castor Poche », 2011. Sur le
racisme anti-Roms et la haine des marges, un roman d’amitié pour ouvrir les yeux sur les préjugés et
découvrir la culture des gens du voyages.
SITOGRAPHIE
La plateforme Réseau Canopé Les fondamentaux propose une banque de films d’animation, régulière-
ment actualisée, pour apprendre, de façon ludique, les notions fondamentales de l’école élémentaire.
Des films dans tous les domaines et en particulier pour l’EMC avec la série « Graine de citoyens » :
www.reseau-canope.fr/lesfondamentaux.
Le Clémi (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information) met en ligne des ressources vidéo « Les
clés des médias » dont certaines traitent de problématiques liées au racisme, à la liberté d’expression,
aux stéréotypes : www.clemi.fr
Pour aller plus loin et engager sa classe dans un projet d’« action contre le racisme », le Clémi propose
des démarches et des outils pour créer un journal d’expression libre, respectueuse des personnes et
des lois : www.clemi.fr (rubrique médias scolaires)
Le palais de la Porte Dorée-Musée d’histoire de l’immigration propose des ressources en ligne sur le
sujet du racisme et de l’antisémitisme (vidéos exploitables en classe, documents d’archives contextua-
lisés – photo, affiches, textes). La brochure « Racisme et antiracisme dans les collections permanentes
Repères » permet de préparer une visite du musée avec les élèves sur ce thème. www.histoire-immigration.fr