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Et je présenterai mon projet proposé

LA SATIRE DANS LES MÉDIAS


Rien ne reflète mieux une satire que l'expression : "Une image vaut mille
mots", cela signifie qu'une représentation graphique est plus souvent parlante
qu'une description.
Mais qu'est-ce que la satire ? Selon le dictionnaire, la satire est une
composition libre et ironique contre les institutions, les coutumes et les idées
de l'époque, qui ridiculise les vices et les imperfections, généralement comme
une forme d'intervention politique ou autre, dans le but de provoquer.
Ainsi, la satire, plus que d'autres formes de communication, doit avoir la
liberté d'expression protégée car la plupart elle ridiculise les grandes
personnalités, les groupes, les croyances et les institutions.
Mais cela ne veut pas dire que dans les satires tout est permis ! Il faut
une éthique dont dépend la dignité de la personne humaine.
Trouver ce point entre dignité et transgression sous la forme de montrer
et de promouvoir un débat, un malaise social et d'autre part offenser une
personne, un groupe, une croyance, une institution est une question très
compliquée.
Pour Nazim Baya il y a une seule ligne rouge : la religion. Selon lui : «
On ne peut pas en rire, c’est sacré. Je n’ai pas envie de heurter les gens et
ça ne fait pas avancer le débat »
Sur ce sujet, je voudrais discuter dans ce projet proposé.
Quand on parle de respecter la croyance d'une personne, sa religion
dans son ensemble, quelle ou quelles religions devons-nous comprendre ?
Se fonde-t-on sur la religion en général, sur ses multiples représentations de
la croyance, ou seulement sur celle qui prévaut à un moment donné ?
L'Église Catholique au cours des siècles a promu la mort de plusieurs
personnes qui allaient à l'encontre de sa doctrine et qui faisaient en quelque
sorte la satire de son clergé. Il était très courant au Moyen Âge de voir des
affiches représentant les abus de prêtres ivres et de donner des orgies
promues avec les dîmes des fidèles.
De telles satires ont aidé dans le processus de révision historique, dans
les études d'anthropologie humaine et dans l'expression du mécontentement
d'une classe sociale face à un pouvoir « politique divin ».
Ainsi, de nos jours, la critique de l'église s'est basée sur des thèmes où
elle continue à gérer comme dogme, "la famille traditionnelle", les satires se
présentent généralement contre des images sacrées, des croix sont plantées
dans les organes sexuels, dans la représentation de Jésus comme gay ou
représenté par un travesti dans l'allusion à la violence que les deux ont
subie/subissent.
Dans ce cas, de telles satires représentent-elles une offense à une
croyance ou une transgression contre une institution qui promeut secrètement
l'invisibilité, la violence, contre un groupe social ?
Au Brésil, il existe une tradition chrétienne basée sur le catholicisme et
sur la croissance des églises pentecôtistes qui prône la liberté d'expression,
même faire la satire d'autres religions, en particulier celles d'origine africaine,
mais, face à toute satire, se prétend victime de préjugés.
En Europe, cette question se situe entre le droit à la liberté de faire la
satire des musulmans et le droit de respecter leurs croyances. En
représentant l'image d'Allah, ce qui est strictement interdit dans le Coran, le
journal Charlie Hebdo a subi des attaques qui ont abouti à des morts.
Cependant, une distinction doit être faite entre les adeptes radicaux et
extrémistes de la religion musulmane, qui ont également causé la mort d'un
professeur pour la même raison.
Dès lors, ce que l'on voit, les deux parties revendiquent pour elles-
mêmes à la fois le droit à la liberté d'expression et le respect de leurs
convictions.
Cet affrontement provoque surtout un choc culturel où dans le processus
historique, dans la revue historique comme déjà mentionné, il dira si ces
satires ont favorisé des changements ou perpétué une agression dans la
croyance. Mais surtout quoi qu'il en soit, le résultat n'était possible que par la
contestation sociale par la satire publiée.

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