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Module Famille de situations Concepts/Notions Savoir-être

Chapitre Actions à titre indicatif
Leçon
Articulations
TITRE DU MODULE1 : Le A. Les conflits et le - Résolution - Etat - Respect des lois et
monde en pleine mutation. leadership. juif - Proche- des droits - Respect
Chapitre IV - Le Proche et le B. - Départager - Orient - Golfe de la personne
Moyen Orient : zones de tensions Séparer - Persique - Intifada humaine - Empathie
sans fin Résoudre - - Fatha - OLP - - Vigilance - Sens de
Leçon 7 : Le problème israélo- Résorber - Ligue Arabe - la responsabilité -
palestinien : une poudrière au Négocier – Annexion - Courage - Curiosité -
Proche-Orient Se défendre - Hezbollah - Al- Attention - Esprit
Articulations Arbitrer - Qaïda d’équipe
- Les origines du problème - Les Prévenir -
différentes guerres et leurs Promouvoir
conséquences - Les tentatives de l’émancipation
résolution

Situation-problème contextualisée en vue de la formulation de la justification

« Le gouverneur de l’Ouest (Midjiyawa Bakari) a pu ramener à de meilleurs sentiments, mercredi 8 mai

1972, Mbo et Bamiléké en conflit (pour l’exploitation des terres)…de nouveau dans la ville de
Santchou…Les populations Mbo, se sont substitués à l’autorité et ont entrepris de détruire les plants
appartenant à leurs voisins Bamiléké…».
Cameroon Tribune du 10 mai 2012, en ligne.
Questions :
1. Quelle est la nature de ce document ?
2. Quel est le problème posé dans la situation ?
3. Donnez 2 solutions à se problème.

- Article de journal
- Conflit ethnique et fonciers entre les Mbo et les Bamiléké à Santchou en 1979, 1992, 1996 et mai
2012, demandant aux Bamiléké qui représente au moins 90% de la population de Santchou de rentrer
sur leurs terres, pourtant Tout Camerounais est chez lui au Cameroun ».
- Solutions : prévenir, - Départager - Séparer - Résoudre - Résorber - Négocier- Se défendre –
Arbitrer-respecter les lois et les droits.
Justification de la leçon : cette leçon permet à l’apprenant de mobiliser les ressources pour prévenir et
résoudre les conflits dans son environnement.

Introduction :
Une carte du Moyen-Orient.
où est situé le Moyen-Orient ? Citez 3 pays du Moyen-Orient.
L’évolution de la carte de la Palestine.
En observant cette carte, qu’est-ce qu’on constate ? Quels sont les deux principaux acteurs de l’évolution de
cette carte ?
Résumé : La Palestine est un pays du Moyen-Orient jadis occupés successivement par plusieurs peuples et
qui fait l’objet d’un long conflit entre Israéliens et Palestiniens depuis la première moitié du XXe siècle et
précisément depuis 1948 entre Israël et Palestine. Il va dégénérer en conflits israélo-arabes.

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I. Les origines du problème

Plusieurs facteurs ont contribué à l’éclatement du conflit Israélo-palestinien.
A. Le sionisme
Le sionisme né grâce à Théodor Herzl est un mouvement politique visant la création en Palestine
d’un Etat juif (l’Etat d’Israël), ignorant les Arabes qui y vivent depuis plus de 1000 ans. Avec l’Organisation
Sioniste Mondiale (OSM) née le 3 septembre 1897 au Congrès sioniste à Bâle en Suisse, les juifs vont
organiser et financer leurs activités pour atteindre leur but.
B. La Déclaration Balfour
Lord Arthur Balfour, Ministre des affaires étrangères de la Grande Bretagne annonce le 2 août 1917
que le GB est favorable à la création en Palestine d’un foyer national juif. L’annonce a pour objectif de
bénéficier du soutien de la communauté juive pour la victoire lors de la première guerre mondiale. Ce qui
révolte les arabes qui organisent des émeutes à plusieurs reprises contre les juifs : 1918-1921, 1929 à Hébron
et 1936-1939. Ces révoltent amènent la GB, puissance mandataire en Palestine, à stopper l’immigration
juive en Palestine, contraignant les juifs à l’organisation des attentats contre les autorités palestiniennes.
C. Le partage de la Palestine et la Création de l’Etat d’Israël.
Le 29 novembre 1947, l’ONU partage la Palestine en deux territoires : Israël occupe 55% et la
Palestine occupe 45%. La ville de Jérusalem est internationalisée pour permettre aux juifs, Chrétiens et
musulmans ou arabes de vivre ensemble dans leur lieu saint.
Le 14 mai 1948, David Ben Gourion déclare l’indépendance de l’Etat d’Israël. Le nouvel Etat est
attaqué dès le lendemain par les Etats arabes.

II. Les différentes guerres et leurs conséquences

Dès le 15 mai 1948, le lendemain de la création de la proclamation de l’indépendance de l’Etat
d’Israël, le monde assiste impuissant à la première guerre Israélo-arabe : la guerre d’indépendance d’Israël.
A. La guerre d’indépendance d’Israël de 1948 à 1949
Au départ des Britanniques de la Palestine l’Egypte, l’Iraq, la Syrie, la Transjordanie et le Liban
attaquent Israël pendant qu’au même moment le Mufti de Jérusalem lève la garde nationale arabe contre lui.
Cette a pour conséquences : l’émigration de plus de 700 milles arabes palestiniens (une grande catastrophe
appelée Nakba que les Palestiniens commémorent le 15 mai de chaque année) vers les pays voisins (Liban,
Transjordanie et Syrie) et l’augmentation de la superficie de l’Etat d’Israël.
B. La crise de Suez en 1956
En juillet 1956, Gamal Abdel Nasser, Président Egyptien nationalise le Canal de Suez (Exploité par
une entreprise anglaise) pour financer la modernisation de l’Egypte. En réplique, la France, la Grande-
Bretagne et Israël interviennent militairement contre l’Egypte. Les vives réactions de l’ONU (intervention
d’une force de police internationale de l’ONU) et L’ultimatum des États-Unis et de l’URSS lancé contre
cette coalition militaire permet à l’Egypte d’être victorieuse. En effet, l’Égypte sort de cette crise ayant
nationalisé le Canal de Suez et son leader Gamal Nasser devenu un leader du tiers-monde contre
l’impérialisme occidental, l’occupation du Sinaï égyptien par les forces de l’ONU.
C. La guerre éclair de six jours en 1967
Cette guerre est causée par le blocus du détroit de Tiran (seule voie d’accès pour Israël au port
d’Eilat) aux navires israéliens par l’Egypte le 23 mai 1967. En réplique, Israël des généraux Yitzhak Rabin
et Moshe Dayan lance une guerre préventive du lundi 5 au samedi 10 juin 1967 contre l’Egypte, la Syrie et
la Jordanie.
A la fin de la guerre le 10 juin 1967, Israël a encore augmenté son territoire par l’occupation du Sinaï
égyptien (elle sera restituée en 1982), la Bande de Gaza, Jérusalem Est (Partie arabe) et le Golan syrien.
Une fois encore, des milliers de refugiés palestiniens s’abritent dans les pays voisins. Par la résolution 242 le
22 novembre 1967, l’ONU demande sans succès le retrait d’Israël des territoires occupés arabes (70.000
Km2).
D. La guerre de Yom Kippour en 1973
C’est une attaque par surprise de l’armée égyptienne contre Israël le 6 octobre 1973 pendant sa fête
juive de Yom Kippour (le Grand Pardon des péchés). La Syrie entre dans la dans le but de récupérer le
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plateau du Golan syrien occupé par Israël en 1967. Le 23 octobre, face aux pertes militaires (matérielles et
humaines des deux côtés), l’Egypte accepte le cessez-le-feu, suivi par la Syrie. Les belligérants reviennent
malheureusement sur leurs positions d’avant le conflit.
E. La guerre du Liban en 1982
Le 6 juin 1982, Israël du général Ariel Sharon attaque le Liban miné par de graves divisions
internes(les phalangistes contre les refugiés palestiniens depuis l’assassinat d’un garde de corps du
phalangiste Pierre Gemayel) liées à l’attitude à adopter face aux combattants palestiniens de l’Organisation
pour la Libération de la Palestine (OLP) repliés dans le pays. Par l’opération « paix en Galilée », il a pour
objectif de massacrer les combattants palestiniens refugiés au Liban. Il parvient à les contraindre à quitter le
Liban pour Tunis en Tunisie. Mais, suite à l’assassinat du Président Phalangiste Béchir Gemayel le 15
septembre 1982, Israël laisse les phalangistes massacrer les centaines de militants palestiniens cachés dans
les camps de Sabra et Chatila.
III. Les tentatives de résolution
Les plans peel en 1937 (C’est un plan à deux Etats : tout le sud aux arabes, le littoral et le nord
aux juifs avec une zone centrale aux Britanniques), Woodehead en 1938 et de partage de l’ONU du 29
novembre 1947, au lieu de résoudre le conflit, l’ont envenimé. Depuis 1948, la recherche de la paix
définitive entre palestiniens et juifs continue jusqu’à ce jour.
A. Les accords de Camp David le 17 septembre 1978
Entre Anouar El-Sadate d’Egypte, Menahem Begin (PM Israélien) et Jimmy Carter des Etats-Unis,
ces accords portent sur la paix au Proche-Orient entre Israël et pays arabes et entre Israël et l’Egypte. Ils
portent sur l’autonomie future de la Cisjordanie et de la bande de Gaza palestiniennes. Le second accord-
cadre abouti à un traité Israélo-égyptien le 26 mars 1979 qui permet à l’Egypte de récupérer le Sinaï en
1982.

B. Les accords d’Oslo de 1993 en Norvège

Ils portent sur la reconnaissance mutuelle de l’OLP comme représentant du peuple Palestinien par
Israël et d’Israël par l’OLP qui accepte aussi la paix.
C. La feuille de Route du « Quartet diplomatique » (Etats-Unis, URSS, ONU et UE) en 2003
Cette feuille de route, suite aux négociations infructueuses de Camp David II (aux USA) en 2000
et de Taba en Egypte en 2001, prévoyait deux Etats indépendants avec les frontières de juin 1967, des
arrangements sur Jérusalem, des mesures de réparation et de justice pour les réfugiés palestiniens, un
système de protection des lieux saints, etc. Comme les intifada (soulèvement populaires des arabes
palestiniens de 1987-un camionneur israélien avait percuté un véhicule arabe- et 2000 –La visite de Sharon à
l’esplanade des mosquées-), les opérations militaires israéliennes à Gaza en 2008, 2012 et 2014 sont des
preuves que le conflit israélo-palestinien continue.
Conclusion : Le conflit israélo-palestinien est encore d’actualité et la paix a pour obstacles :la
colonisation de la Palestine (près de 700.000 colons juifs actuellement dans 130 colonies en Palestine) ; les
désaccords sur le statut de Jérusalem (ville sainte pour les juifs(lieu du second temple), des Chrétiens (ville
où se trouverait le tombeau du Christ) et les arabes (où se trouve la Mosquée Al-Aqsa où le Christ serait
monté au Ciel) ; la discontinuité du territoire palestinien ; les radicalismes de part et d’autre, le manque de
volonté politique ; le manque de confiance et d’entente entre dirigeants juifs et palestiniens ; l’ingérence
étrangère des grandes puissances (Etats-Unis, URSS, France, GB) et des Etats/organisations arabes
voisin(e)s.
Jeu Bilingue et devoir.

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