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Explosion

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Pour les articles homonymes, voir Explosion (homonymie).

Série d'explosions.
Cratère de « mine » en Flandre lors de la Première Guerre mondiale.
Explosion d'un missile BGM-109C à charge unitaire au-
dessus d'un avion.

Une explosion est une augmentation rapide de volume et une libération d'énergie,
généralement avec génération de hautes températures et de gaz et de lumière. Plus
cette transformation s'effectue rapidement, plus la matière résultante se trouve en
surpression ; en se détendant jusqu'à l'équilibre avec la pression atmosphérique, elle
crée un souffle déflagrant ou détonant, selon sa vitesse, et une émission de bruit.

Classification[modifier | modifier le code]


Les explosions1 peuvent être classées en fonction de la vitesse de l'onde qu'elles
engendrent :

• on emploie le terme déflagration lorsque le front de décomposition se déplace à une


vitesse inférieure à la vitesse du son dans le milieu local ;
• on parle de détonation lorsque le front de flamme dépasse la vitesse du son des gaz
brûlés, ce qui engendre une onde de choc. C'est ce qui se produit lors de l'utilisation
d'un détonateur ou d'un explosif brisant, le front de décomposition peut alors se propager
à des vitesses qui dépassent 10 km/s.

Causes[modifier | modifier le code]


Une explosion peut résulter :

• d'une réaction chimique : le volume occupé par les gaz produits par la réaction est
supérieur au volume des réactifs (si la réaction est exothermique, la chaleur provoque
une dilatation des gaz de réaction) :
o les réactifs solides (par exemple poudre) ou liquides sont donc plus denses que les
gaz produits,
o les réactifs peuvent être aussi des gaz (comme l’oxygène et l’hydrogène) où le
volume de gaz produit lors de l'explosion est supérieur à celui du mélange gazeux
initial ;
• d'une vaporisation très violente, comme dans le cas de l'ébullition-explosion ou bleve ; il
s'agit alors d'une transformation physique, un changement de phase ;
• d'une augmentation brutale de température quand un procédé dégage plus de chaleur
(par réaction chimique, frottement, compression, chauffage par micro-ondes, etc.) que le
système peut en évacuer et perdre vers l’extérieur. Il y a alors « explosion thermique »
due à une libération brutale et massive d’énergie, souvent (mais pas toujours) avec
émissions importantes de gaz et vapeurs inflammables ou toxiques.

Effets[modifier | modifier le code]


Les effets les plus visibles et sonores sont ceux de la déflagration et de l'onde
destructrice (blast) et des retombées qu'elle suscite. À distance équivalente de
l'explosion, dans l'eau l'onde de choc peut avoir des effets délétères encore plus
importants sur les êtres vivants que dans l'air.
L'explosion est aussi source d'infrasons inaudibles pour l'Homme mais perceptibles
par des instruments ou certains animaux à grande distance.
Elle a aussi de potentiels effets toxiques et écotoxiques, plus ou moins différés selon
les composants de l'explosif (et de l'amorce quand elle existe). Les vapeurs
et fumées de tir contiennent généralement des composés toxiques. Les lieux,
organismes ou objets détruits par une explosion peuvent eux-mêmes être à l'origine
de pollution ou contamination biologique, physique, chimique, radioactive, etc.
Enfin, des chercheurs de l'université de Reading ont récemment montré (dans la
revue Annales Geophysicae)2 que les grosses explosions (bombes thermonucléaires,
ainsi que les bombes (pesant jusqu'à dix tonnes) larguées par avions pendant
la Seconde Guerre mondiale) sont suffisamment puissantes pour affaiblir et perturber
la très haute atmosphère, jusqu'au niveau de l'ionosphère (mille kilomètres au-
dessus de l'explosion, zone qui n'est normalement perturbée que par de grands
évènements tels que éruptions solaires, éruptions volcaniques, grands séismes, gros
orages et réchauffements stratosphériques soudains)3. Ceci a été démontré via
l'analyse d'enregistrements radio recueillis quotidiennement par des opérateurs
militaires lors de 152 raids aériens alliés de 1943 à 19454, plus ou moins parasités
par les particules chargées dans la haute atmosphère : le taux de particules
chargées dans l’ionosphère diminue significativement lors de chaque raid,
probablement à cause des ondes de choc des bombes. On estime rétrospectivement
que chaque raid a un impact sur la haute atmosphère équivalent à au moins
300 coups de foudre. On peut supposer que les passages répétés du mur du son par
des avions à réaction dans certaines zones d'entraînement et de guerre ont un effet
similaire, or perturber l'ionosphère peut gêner les systèmes GPS,
les radiotélescopes et les communications radio4.

Traumatologie[modifier | modifier le code]

Explosion et
effondrement en l'espace d'environ six secondes d'une cheminée industrielle à Francfort-sur-
le-Main (Allemagne, 2006).

Les conséquences, sur l'homme, d'une explosion sont au nombre de quatre :



• le sanskrit védique avait une consonne fricative bilabiale sourde (/ɸ/, Upamādhamīya) et
une consonne fricative vélaire sourde (/x/, jihvāmūlīya) — qu'il a utilisées jusqu'à ce que le
souffle visarga apparaisse devant les consonnes sourdes labiales et vélaires respectivement.
Les deux ont été perdues en sanskrit classique ;
• le sanskrit védique avait une consonne spirante latérale rétroflexe voisée (/ɭ/), qui a été
perdue dans le sanskrit classique ;
• nombreuses formes parallèles et irrégularités, que le sanskrit classique a nivelé ;
• flexions nominale et pronominale plus développées ;
• plus[pas clair] de formes de participes et de gérondifs ;
• utilisation fréquente d'un subjonctif absent du sanskrit classique ;
• douze formes d'infinitifs, contre une en sanskrit classique ;
• présence d'un accent de hauteur ; aujourd'hui, l'accent de hauteur peut être entendu
seulement dans les chants védiques traditionnels ;
• règles de sandhi moins contraignantes, etc. ;
• le sanskrit classique a aussi emprunté de nombreux mots aux langues dravidiennes.
Une forme tardive du védique, déjà évoluée (on note la disparition du subjonctif, par exemple),
forme un sanskrit préclassique, utilisé aux alentours du Ve ou IVe siècles av. J.-C. On pourrait
parler à son égard de « védique récent terminal ». C'est ce sanskrit que Pāṇini, sans doute le
premier grammairien de l'Antiquité (quoique son approche structuraliste puisse être le fruit d'un
héritage plus ancien), décrit de manière phonologique et grammaticale, dans un ouvrage d'une
précision et d'une rigueur formelle inégalée jusqu'à ce que la linguistique moderne se développe,
bien plus tard. Celui-ci s'attache à décrire dans son traité, l’Aṣṭādhyāyī, la langue qu'il parle et
souligne les formules qu'il considère propres aux hymnes védiques, sans réellement dire qu'elles
sont archaïques. La langue commence à se normaliser.
Au IIIe siècle av. J.-C., les premiers prâkrits (ou prākṛta, « [langue] ordinaire ») sont attestés,
notamment grâce aux inscriptions d'Ashoka. Ces langues ainsi désignées correspondent à des
dialectes moins « nobles » que le sanskrit, c'est-à-dire des langues vulgaires et vernaculaires
d'usage quotidien qui, rapidement, se séparèrent les unes des autres et donnèrent naissance à la
multitude des langues indo-aryennes présentes dans le sous-continent indien. Toutes issues du
vieil indo-aryen des origines, elles connaissent chacune une évolution ainsi qu'un destin
différents. Ce sont de tels prâkrits que proviennent, entre autres, les langues modernes comme
le hindi, le pendjabi, ou encore la bengali. Ces langues sont « vulgaires » au même titre que
le latin vulgaire, c'est-à-dire « parlées par le peuple » ; leur statut d'idiomes vernaculaires vivants,
donc de langues considérées inférieures, explique pourquoi ce n'est qu'au XIXe siècle que la
littérature en langues modernes remplace celle en sanskrit. Outre les inscriptions d'Ashoka, de
nombreuses citations en prâkrits sont aussi attestées dans des textes sanskrits, surtout dans le
théâtre, où les personnages de rang inférieur s'expriment généralement en langue vernaculaire ;
ces témoignages, cependant, sont d'essence littéraire, et ne peuvent être pris pour argent
comptant. On peut établir ici une analogie avec le « patois » utilisé dans certaines pièces
de Molière, comme Dom Juan, servant à représenter un parler populaire ; ce qu'il en donne ne
peut être considéré comme une attestation réelle des langues vernaculaires françaises de son
époque, mais sont susceptibles, mutatis mutandis, de renseigner quelque peu sur ces idiomes ;
Molière donne en effet à entendre une synthèse littéraire et artificielle de traits linguistiques
probables. La littérature prâkrite est pourtant représentée de manière indépendante, mais
souvent masquée par le sanskrit classique. Un des prâkrits, le pāḷi, connaît un destin différent :
devenu lui aussi langue sacrée, celle du bouddhisme theravâda, il n'évolue quasiment plus et
reste employé tel quel dans la liturgie et les exégèses jusqu'à nos jours. Enfin, le canon jain,
rédigé dans un prâkrit nommé ardhamāgadhī, offre de nombreux témoignages, bien qu'encore
une fois littéraires, d'une des langues vulgaires réellement parlées dans l'Antiquité indienne.
C'est dans les commentaires que Patañjali fit de la grammaire de Pāṇini (dans son ouvrage
nommé Mahābhāṣya), au IIe siècle av. J.-C., qu'apparaissent les premières critiques : le
commentateur prouve que le sanskrit, est encore une langue vivante, mais que des formes
dialectales peuvent l'émailler ; l'existence des prâkrits est donc reconnue et l'utilisation de formes
vulgaires blâmée ; la notion de norme grammaticale apparaît plus fortement, et c'est à partir de
ce moment que le sanskrit se figea pour devenir le sanskrit classique, enfin désigné dans les
textes au moyen du vocable saṃskṛta (lequel n'est cependant pas utilisé par Patañjali),
proprement « parachevé », « parfaitement apprêté » (se dit aussi de la nourriture). La langue,
après l'ère chrétienne, n'est plus parlée de manière naturelle, elle est entièrement décrite par la
grammaire et n'évolue plus. C'est une langue culturelle et religieuse, sans lien direct avec les
langues vivantes, utilisée souvent comme lingua franca et comme langue littéraire (même par les
peuples ne parlant pas une langue issue du vieil indien, comme les locuteurs d'idiomes
dravidiens), jusqu'à ce que les langues néo-indiennes issues des prâkrits, aux alentours
du XIVe siècle, ne commencent réellement à s'imposer à l'écrit pour, au XIXe siècle, remplacer le
sanskrit dans la production littéraire. Il est notable que le tamiḻ, langue dravidienne sans rapport
de filiation avec le sanskrit, fort d'une culture très ancienne lui aussi, fut en concurrence avec le
sanskrit bien plus tôt, dès les premiers siècles apr. J.-C. On y trouve cependant des emprunts au
sanskrit.
L'histoire du sanskrit peut se résumer ainsi :

1. le vieil indien théorique, ancêtre de toutes les langues indo-aryennes, est surtout
représenté par le védique puis le sanskrit classique qui, se figeant, abandonne son statut
de langue vivante pour devenir un idiome littéraire et immuable ;
2. continuant d'évoluer, le vieil indien donne naissance à une multitude de langues —
le moyen indien — nommées prâkrits, parmi lesquelles le pāḷi, qui n'évoluera plus ;
3. enfin, le moyen indien évolue en néo-indien, c'est-à-dire les langues vivantes modernes,
comme l'hindī ou le bangālī.
Pour Pierre-Sylvain Filliozat, le sanskrit était la langue usité pour les textes scientifiques et les
œuvres littéraires jusqu'à ce que le sultanat de Delhi, puis l'empire moghol mettent le persan en
avant8,9.

Dennis Hart Mahan (Mă-hăn) [məˈhæn] 1 (2 avril 1802 – 16 septembre 1871) est un théoricien
militaire américain, ingénieur civil et professeur à l'Académie militaire des États-Unis à West
Point de 1824 à 1871. Il est le père de l'historien et théoricien naval américain, le contre-
amiral Alfred Thayer Mahan.
Originaire de New York, Mahan grandit et fait ses études à Norfolk, en Virginie. Il est diplômé en
1824 de l'Académie militaire des États-Unis ; classé premier de sa classe, son classement
académique lui vaut d'être nommé au United States Army Corps of Engineers. Les compétences
en mathématiques et en ingénierie de Mahan sont reconnues par ses instructeurs et le
surintendant, Sylvanus Thayer, et il a commencé à enseigner des cours en tant que professeur
adjoint par intérim au cours de sa troisième année en tant qu'étudiant.
Mahan reçoit une formation d'ingénieur militaire lors d'un long voyage en Europe, notamment à
l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Il démissionne de sa commission en 1832
pour devenir président du département d'ingénierie de West Point, et il est resté à l'école militaire
jusqu'à sa mort. Mahan enseigné à de nombreux chefs militaires qui ont servi de chaque côté
pendant la guerre civile américaine, et ses nombreux écrits sur le génie militaire, les fortifications
et la stratégie sont devenus une lecture obligatoire parmi les professionnels militaires pendant
la Première Guerre mondiale.
Dans ses dernières années, Mahan commence à souffrir de problèmes de santé, sa capacité à
enseigner s'en retrouve diminué2. En 1871, l'équipe de West Point lui recommande de prendre sa
retraite3. Le 16 septembre 1871, Mahan commence un voyage en bateau à vapeur sur la rivière
Hudson à New York, avec l'intention de consulter son médecin2. De plus en plus désemparé à
l'idée de prendre sa retraite, il se suicide en sautant dans la roue à aubes du bateau2. Il est
enterré au cimetière de West Point2.

• Alfred Thayer Mahan (1840-1914)


• Marie Mahan (1842-1891)
• Hélène Candace Mahan (1843-1846)
• Frédéric Auguste Mahan (1847-1918)
• Dennis Hart Mahan (1849-1925)
• Jane Leigh Mahan (1852-1945)

Bibliographie[modifier | modifier le code]


• A Treatise on Field Fortification (1836)
• Elementary Course of Civil Engineering (1837; revised 1868)
• Elementary Treatise on Advanced-Guard, Out-posts, and Detachment Service of Troops, and
the Manner of Posting and Handling Them in Presence of an Enemy (colloquially known as
"Out-posts", 1847; revised, 1862)
• Summary on the Cause of Permanent Fortifications and of the Attack and Defense of
Permanent Works (1850)
• Elementary Treatise on Industrial Drawing (1853)
• Editor, with additions, the American edition of Mosely's Mechanical Principles of Engineering
and Architecture (1856)
• Descriptive Geometry, as applied to the Drawing of Fortifications and Stereometry (1864)
• An Elementary Course on Military Engineering Field Fortifications, Military Mining, and Siege
Operations (1865)
• Permanent Fortifications (1867)

lfred Thayer Mahan, plus connu sous le nom d'Alfred Mahan ou celui d'Alfred T. Mahan, né
le 27 septembre 1840 à West Point (État de New York), mort le 1er décembre 1914, est un officier
de marine, historien et stratège naval américain.

Biographie[modifier | modifier le code]


Fils du réputé professeur de tactique à West Point Dennis Hart Mahan1, il sert dans l’US Navy
durant la guerre de Sécession puis devient président du Naval War
College de Newport au Rhode Island.
Mahan est surtout reconnu pour son influence sur la doctrine maritime des États-Unis. Son
ouvrage The Influence of Sea Power upon History, 1660-17832 (1890) a été le plus influent de
son époque en matière de stratégie militaire et de politique étrangère et insistait sur la nécessité
que Les Américains développent une marine puissante.
En 1902, il devient président de l’American Historical Association et se retire avec le grade
de contre-amiral en 1906.
C'est lui popularisa en 1902 3, dans un article de la National Review (en), publiée à Londres, le
terme de Moyen-Orient.

Théories[modifier | modifier le code]


Dans ses livres, Mahan tâchait d’expliquer d’où provenait la grandeur de l’Empire britannique. Il
affirma en trouver la réponse dans l’acquisition britannique de la suprématie maritime. Les
Britanniques avaient réussi à s’assurer en même temps un commerce extérieur prospère qui les
enrichissait, une marine marchande florissante pour effectuer ce commerce, une marine de
guerre puissante pour veiller à la défense des bateaux de commerce partout dans le monde, une
série de bases maritimes où les navires pouvaient se ravitailler ou être réparés, et enfin un
empire qui fournissait les matières premières nécessaires à l’industrie et constituait un marché de
consommation pour les produits finis.
Ces cinq éléments apparaissaient à Mahan à la fois complémentaires et indispensables pour
assurer la puissance et la prospérité. Sans eux, les nations restent en retard dans la marche de
la civilisation. Les Américains devaient donc en tirer la leçon.
Mahan se rendait parfaitement compte qu’il n’était pas possible de rivaliser sur le champ avec les
Britanniques. L’acquisition de colonies n’était que la dernière étape à envisager dans ce
processus, le gouvernement américain devant d’abord acquérir une flotte de guerre susceptible
de contrôler les océans autour des États-Unis. Ensuite, il lui fallait empêcher d’éventuels ennemis
d’avoir accès à certains sites stratégiques à proximité des zones à défendre. Enfin, il devait
occuper des positions sur les principales routes maritimes du globe.
Jusqu'à la fin de sa vie, Mahan ne parvint pas à adapter ses théories à l'importance grandissante
du rôle des sous-marins dont les progrès dans le développement laissaient pourtant envisager le
rôle clé qui allait leur être attribué pendant les deux Guerres mondiales.
Mahan ne recommandait pas l’annexion de n’importe quel territoire et n’était pas partisan de
l’acquisition de Guam, des Philippines ou d’aucune autre île à l’ouest d'Hawaii. Dans
les Caraïbes, il était médiocrement intéressé par Cuba, Haïti et Porto Rico, îles fortement
peuplées. Il préférait l’acquisition d'Hawaii et de l’une des Indes occidentales danoises, le
contrôle de la zone d’un canal du Panama et la location d’un port en Amérique latine.

Influence

MIKHAÏL NAIMY – LE LIVRE DE MIRDAD


VDE CD-1291/1292

MIKHAÏL NAIMY – LE LIVRE DE MIRDAD


CD 1 : L’histoire du livre : une quête – La parole créatrice – L’équilibre parfait –
L’homme né dans la forge du monde – Le chemin vers la vie sans douleur – L’Amour
est une nécessité – La parole est au mieux un pur mensonge – La prière – La roue
du temps, sa jante et son axe. CD 2 : Ou allons-nous après la mort ? – De l’alliance
de l’homme et de la femme – Du respect de la vie – Tuer pour manger ? – Entre ciel
et enfer – La véritable liberté – Le rêve de Micayon – La grande nostalgie.

Gilles Tschudi, conteur. Jean FROIDEVAUX compositeur. Jahnke Ruth, harpe –


Fabienne Sulser-Erismann, flûte – Angelika Aebli et Edy Zahnd, clarinette. Ce
livre audio est édité par la Librairie Pentagramme (Caux/Montreux).
Mīḫāˀīl Nuˁayma (arabe : ‫)ﻣﻳﺧﺎﺋﻳﻝ ﻧﻌﻳﻣﺔ‬, né le 17 octobre 1889 et mort le 28 février 1988 (à
98 ans) à Beyrouth, est un écrivain et poète libanais.
Il poursuit des études ecclésiastiques au séminaire russe de Nazareth, puis à Poltava1. En 1911,
il se rend aux États-Unis, où il s'installe jusqu'en 1931, y devenant ainsi un des plus brillants
représentants de la diaspora arabe dans ce pays1. Il rentre au Liban, à Baskinta, en 19321. Il
meurt finalement le 1er mars 1988 à Beyrouth d'une pneumonie.
Pour ses études universitaires, il a vécu à Rennes, en France, 4 mois en 19192. Il parle aussi de
ce séjour à Rennes dans son livre de mémoire, Sab'oun (p.126).
Quatre membres de la Ligue de la plume en 1920 : Nassib
Arida, Gibran Khalil Gibran, Abdelmassih Haddad et Mikhail Naimy.
Comme son maître et ami Gibran Khalil Gibran, Naimy souhaitait que le monde arabe réalisât
une « synthèse de la civilisation spirituelle de l'Orient et de la civilisation matérielle de
l'Occident »1. Dans son ouvrage de critique littéraire, Al-Ghirbal (Le Crible) (1923), il définit ainsi
sa propre conception de la poésie : « Elle doit exprimer ce que voit le regard intérieur du poète et
ce qui mûrit en son cœur, au point de devenir une réalité objective dans sa vie »1. Naimy a écrit
un total de 99 livres. Personnalité littéraire importante du Liban et du Moyen-Orient, son œuvre
principale reste Le Livre de Mirdad3.
e Moyen-Orient est, pour les Occidentaux, une région comprise entre la rive orientale de la mer
Méditerranée et la ligne tracée par la frontière entre l'Iran et le Pakistan. Le Moyen-Orient fait
partie de l'Asie de l'Ouest avec la Turquie asiatique, la Transcaucasie et
le Sinaï égyptien. Proche-Orient et Moyen-Orient ne désignent pas deux espaces géographiques
clairement séparés, comme si, en allant vers l'est, on voyait se succéder le Proche-Orient et le
Moyen-Orient avant d'atteindre l'Extrême-Orient. Ces termes désignent un même espace défini,
au tournant des XIXe et XXe siècles, par le Foreign Office britannique comme le Middle East, et par
le Quai d'Orsay français comme le Proche-Orient.
L'espace concerné comprend au moins le Croissant
fertile (Jordanie, Irak, Israël, Palestine, Syrie, Turquie et Liban), la péninsule arabique (Arabie
saoudite, Yémen, Oman, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Koweït) et la vallée
du Nil (Égypte). On y ajoute parfois la République islamique d'Iran, le Pakistan et
l'Afghanistan (héritage de la définition de l'Empire britannique). Les États-Unis n'hésitent pas à y
inclure les États du Maghreb (Tunisie, Maroc, Algérie, Mauritanie, Libye), comme le montre le
projet de « Grand Moyen-Orient »1.
Cet espace abrite plusieurs groupes culturels et ethniques, incluant la
culture perse, arabe, turque, kurde, arménienne, et israélienne. Les trois principaux groupes
linguistiques sont les langues iraniennes, les langues turques et les langues sémitiques (dont
l'arabe, l'amharique et l'hébreu). La définition du Moyen-Orient, à la fois établie dans les livres de
référence et communément utilisée, définit la région comme « les nations de l'Asie du Sud-Ouest,
de l'Iran à l'Égypte ». En conséquence, l'Égypte, avec sa péninsule du Sinaï en Asie, est
habituellement considérée comme faisant partie du Moyen-Orient.
La première occurrence de cette expression est parfois attribuée au théoricien
militaire américain Alfred Mahan en 1902Note 1.
La notion géopolitique de « Moyen-Orient » a été forgée par les Européens à la fin du XIXe et au
début du XXe siècle2. Ethnocentrée3, elle est liée à un projet de domination européenne sur l'Asie,
qui aboutit à une division en trois grandes régions de ce continent : Extrême-Orient (première
notion à apparaître), Moyen-Orient et Proche-Orient2. Les premières occurrences de « Moyen-
Orient » s'inscrivent dans un contexte de rivalité entre les impérialismes britannique et russe2.
Chercheur en relations internationales, David Cumin note que le découpage équivalent de
l'Occident en un « Extrême-Occident », un « Moyen-Occident » et un « Proche-Occident », qui
refléterait le point de vue des Orientaux, n'a pas cours4.
Avant la Première Guerre mondiale, Near East (« Proche-Orient ») était utilisé en anglais pour
parler des Balkans et de l'Empire ottoman, tandis que le terme Middle East (« Moyen-Orient »)
faisait référence à l'Iran, l'Afghanistan, le Turkménistan et le Caucase. En revanche, Far
East (traduit à peu près par « Extrême-Orient ») faisait référence aux pays de l'Asie de l'Est, à
la Chine, au Japon, à la Corée, à Taïwan, etc.
Avec l'irruption des États-Unis sur la scène européenne en 1917, le terme de Near East a été
largement écarté de l'usage courant : vu de Washington, Istanbul ou Beyrouth n'ont rien de
« proche ». L'expression « Moyen-Orient » (« Middle East ») a été appliquée aux nouveaux États
formés à la suite du démantèlement de l'Empire ottoman. Cependant, l'usage de « Proche-
Orient » (« Near East ») est maintenu dans plusieurs disciplines universitaires, dont
l'archéologie et l'histoire ancienne, où il décrit un espace identique à celui désigné par le terme
« Middle East » ; auparavant, il n'était pas utilisé par ces disciplines. Ce terme[pas clair] est apparu
quand la France et le Royaume-Uni ont obtenu du mandat de la Société des
Nations d'administrer les terres allemandes et ottomanes après la Première Guerre mondiale.
Les Français, en particulier les universitaires et certains journaux comme Le Monde, ont gardé
l'habitude de distinguer un Proche-Orient méditerranéen et un Moyen-Orient général (à
l'anglaise) ou plus restreint autour du golfe Persique.

Autres appellations[modifier | modifier le code]


L'ambiguïté de l'expression «Moyen-Orient» gêne certains géographes, qui ont essayé de
populariser « Asie du Sud-Ouest » (« Southwest Asia ») comme alternative, sans grand succès.
D'autres termes ont fait leur apparition comme « Asie de l'Ouest » (« West Asia »), lequel est
devenu le terme d'usage en Inde, à la fois par le gouvernement et les médias.
Le « monde arabe » est utilisé dans certains contextes, mais il n'est pas un équivalent de Moyen-
Orient : il n'inclut pas les populations non-arabes du Moyen-Orient telles que les Turcs,
les Iraniens, les Kurdes, la majorité des Israéliens.
Le « Moyen-Orient – Afrique du Nord » (Middle East-North Africa [MENA]), terme parfois utilisé,
comprend la zone allant du Maroc à l'Iran. Le terme similaire le plus répandu est le « Grand
Moyen-Orient » (Greater Middle East). Il est parfois utilisé, bien qu'il soit vague. Il correspond à
une histoire commune des empires et des civilisations incluant la civilisation gréco-
romaine méditerranéenne et les Perses aussi bien que la vaste civilisation arabe et les premières
régions dans lesquelles les Turcs musulmans se sont installés. Cela peut comprendre l'Afrique
du Nord et la Turquie jusqu'à l'Ouest du Pakistan et l'Est de l'Afghanistan.
Le Moyen-Orient correspond à la zone géographique5 comprise entre la rive orientale de la mer
Méditerranée : le bassin Levantin, à l'ouest ; la ligne tracée par la frontière entre l'Iran d'une part,
le Pakistan et l'Afghanistan d'autre part, à l'est ; les frontières de la Turquie et de l'Iran avec les
pays du Caucase, ainsi que de la Turquie avec la Bulgarie et la Grèce au nord ; les frontières
respectivement terrestres de l'Égypte et maritimes du Yémen et d'Oman au sud. Le Moyen-Orient
s'étend donc à la fois en Asie, sur les plateaux iranien et anatolien et sur l'ensemble de
la péninsule Arabique ; en Europe, avec la partie européenne de la Turquie : la Thrace
orientale et en Afrique avec la partie africaine de l'Égypte.
Cet espace de plus de 7 millions de km 2 regroupe différentes civilisations qui se sont
développées au cours des siècles ; parmi elles, les Arabes, Perses, Turcs et Kurdes forment les
groupes ethniques les plus importants présents dans la région6. Ce critère ne permet cependant
pas de tracer de délimitations puisque l'on retrouve ces civilisations bien au-delà des frontières
des nations moyen-orientales : les Arabes sont également présents dans toute la partie nord de
l'Afrique, les Perses, jusqu'au sous-continent indien et les Turcs, en Asie centrale.
Le Moyen-Orient n'est pas non plus uni politiquement ou culturellement, les structures supra-
étatiques, regroupés autour de centres d'intérêt divers (pétrole, commerce, religion, etc.) n'ont
qu'une influence limitée et s'étendent souvent au-delà de la région7.
Les États du Moyen-Orient peuvent être répartis selon leur position géographique :
• Les États du Proche-Orient ou levantins bordant la mer
Méditerranée : Chypre, Égypte, Irak, Israël, Jordanie, Liban, Syrie et Turquie.
• Les États de la péninsule Arabique entre mer Rouge et golfe Persique: Arabie
saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar et Yémen.
• L'Iran est au nord du golfe Persique et s'étire entre l'Anatolie, la mer Caspienne et l'océan
Indien.
• On peut également citer les entités au statut contesté : Chypre du Nord (à majorité turque
et chypriote turque), la Palestine divisées en deux entités (Gaza et Cisjordanie) et
le Kurdistan qui s'étend sur quatre États dans lesquels les Kurdes possèdent des statuts
divers .

• Voir la carte administrative


• Voir la carte topographique
Arabie saoudite

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