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Liste des figures..........................................................................................................................................

2
Nomenclature..............................................................................................................................................3
INTRODUCTION......................................................................................................................................4
I. Revue de la littérature d’un système à adsorption...........................................................................4
1. Principe...........................................................................................................................................5
2. Eléments constitutifs......................................................................................................................5
3. Conception d’un système à adsorption.........................................................................................5
3.1. Précaution à prendre................................................................................................................5
3.2. Conception................................................................................................................................6
II. Fonctionnement du système.............................................................................................................6
III. Avantages et inconvénients...........................................................................................................10
IV. Analyse thermodynamique : Exemple du prototype de l’IRSAT, couple (Silicagel/H2O). 11
1. Description du cycle.....................................................................................................................11
2. Analyse thermodynamique..........................................................................................................12
3. Analyse et discussions..................................................................................................................14
CONCLUSION ET PERSPECTIVES....................................................................................................19
Bibliographie.............................................................................................................................................20

Liste des figures

Figure 1: Machine frigorifique à adsorption ....................................................................................


6
Figure 2: Machine à adsorption lors du chauffage ...........................................................................
7
Figure 3: Machine à adsorption lors de la désorption ......................................................................
8
Figure 4: Machine à adsorption lors du refroidissement ..................................................................
9
Figure 5: Machine à adsorption lors de l'adsorption ......................................................................
10
Figure 6: Machine frigorifique solaire à adsorption .......................................................................
11
Figure 7: Diagramme de Clapeyron Silicagel/eau .........................................................................
15
Figure 8: La variation Qev fonction de Tev ...................................................................................
16
Figure 9: La variation de la production frigorifique Qev en fonction de la température ...............
17 Figure 10: La variation du coefficient de performance en fonction de la température du
régénérateur ....................................................................................................................................
17 Figure 11: la variation de COP en fonction de
Tev ........................................................................ 18
Nomenclature

Qst: Chaleur isostérique d’adsorption, Chaleur de désorption [KJ/kg]


Qev: Production frigorifique [KW]
𝑇𝑐𝑜𝑛 : Température de condensation [°C]
𝑇𝑒 : Température d'évaporation [°C]
𝑇𝑔: Température de génération [°C]
𝑇𝑎 : Température d'adsorption [°C]
𝑇𝑠1: Température de fin de chauffage [°C]
𝑇𝑠2: Température de fin de refroidissement [°C]
L : Chaleur latente [KJ/kg]
Ms : Masse de sorbant [kg]
𝑚𝑎𝑑 ∶ Masse cyclé d'adsorbat [kg/kg]
R : La constante des gaz parfait [J/kg.k]
Ps: Pression de saturation [Pa]
P : Pression d'équilibre [Pa]
ρ : Masse volumique [Kg/m3]
𝜔0 : Constante spécifique de l'adsorbant [m3/kg]
D : Constante spécifique du couple n : Constante
spécifique de l'adsorbant 𝐶𝑃 : Chaleur massique
de l'adsorbat [J/kg.k]
𝐶𝑃 : Chaleur massique de l'adsorbant [J/kg.k]
COP : Coefficient de performance min :
Minimal max: Maximal
IRSAT : Institut de Rechercher en Science Appliquée et Technologie
INTRODUCTION
Actuellement, la technologie nous offre une variété de moyens permettant d’obtenir le froid.
Ainsi, de nombreux scientifiques et écologistes se prononcent donc pour une technologie capable
d’assurer le futur écologique de notre planète. La disponibilité et la gratuité de l’énergie solaire,
d’une part, et la protection de l’environnement, d’autre part pourraient rendre les machines à
adsorption de plus en plus compétitives dans le marché relatif à cette industrie.
De nombreuses études théoriques ont montré la faisabilité de ce genre de machine dans les zones
ensoleillées. Ces éventuels appareils pourraient répondre aux besoins des utilisateurs dans
plusieurs domaines d’applications du froid : ménages, petites et moyennes entreprises, dépôts de
conservation des produits alimentaires et médicaux.
Le Burkina Faso dispose d’un gisement solaire important, il est intéressant d’exploiter cette
ressource naturelle dans le domaine de la production de froid surtout dans les zones rurales isolés.

I. Revue de la littérature d’un système à adsorption

L’adsorption est un phénomène qui apparaît lors d’un équilibre entre un fluide et un solide. Les
molécules d’un fluide (gaz ou liquide) appelé adsorbat ou fluide frigorigène, se fixent sur la
surface d’un solide appelé un adsorbant. Le terme surface du solide correspond à la totalité des
surfaces externes engendrées par le réseau de pores et cavités à l’intérieur de l’absorbant. On
distingue deux types d’adsorption, chimique ou physique selon la nature de la fixation des
molécules de gaz et leurs énergies mises en jeu. Dans le cas de l’adsorption chimique, la fixation
des molécules d’adsorbat sur la surface d’adsorbant se fait par des liaisons chimiques fortes dont
l’énergie de liaison est assez grande de l’ordre de 50 à 400 kJ/mole. Alors que pour l’adsorption
physique est un processus qui résulte de liaisons physiques plus faibles, avec des énergies
d’interaction de l’ordre 20 kJ/mole. Cette fixation des molécules du fluide sur la surface du solide
se fait essentiellement à l’aide de forces de Van der Waals. Ainsi, l’adsorption physique est
parfaitement réversible c’est-à-dire que les molécules adsorbées peuvent être facilement
désorbées en augmentant la température. Du point de vue thermodynamique, l’adsorption
physique est considérée comme une transformation d’état du fluide d’une phase gazeuse à une
phase adsorbée. Cette transformation s’effectue à pression et température constante.

1. Principe

L’adsorption, à ne pas confondre avec l’absorption, est un phénomène par lequel des molécules
de gaz ou de liquide se fixe sur les surfaces solides des adsorbants. L’adsorption implique un
couple composé d’un adsorbant (solide) et d’un adsorbat (liquide fluide frigorigène). Les corps
adsorbants : (une très grande surface extérieure), les charbons actifs, les gels de silice et les
zéolites. Les fluides adsorbats : l’eau, l’ammoniac, le méthanol…L’évaporation d’un fluide
consomme des calories et de ce fait refroidit le milieu pourvoyeur de ces calories.

2. Eléments constitutifs
Les systèmes de production du froid par adsorption comprennent les éléments suivants :

 Un capteur-adsorbeur : partie contenant l’adsorbant (charbon actif, silicagel ou zéolithe)


qui est chauffé par rayonnement solaire avec pour effet la désorption de l’adsorbat (eau,
méthanol, ammoniac)

 Un condenseur : cet élément sert à condenser les vapeurs d’adsorbat désorbées dans le
capteur adsorbeur.

 L’enceinte frigorifique : il se compose d’une enceinte isolée réfrigérée et de l’évaporateur


contenant l’adsorbat sous forme liquide

 Le réservoir : permet de stocker le fluide à l’état liquide pour le refroidir


 Les vannes : permettent de contrôler l’admission du fluide
 Vanne de détente : permet de baisser la pression du gaz issu du réservoir

 L’évaporateur : permet de récupérer la chaleur du milieu à refroidir et de transformer le


liquide issu du réservoir en gaz.

 Un insolant : permet de limiter les déperditions thermiques (le polyuréthane, la laine de


verre, la laine de kapok, l’isolant sous-vide.

 Des ailettes : permettant le refroidissement de dessous des capteurs par échange convectif
avec le milieu ambiant.

3. Conception d’un système à adsorption


3.1. Précaution à prendre
Afin de respecter le cahier de charge, certaines précautions doivent être prises en à savoir :

 Bien choisir le fluide frigorifique en fonction de la température à


atteindre
 Avoir une bonne isolation de l’enceinte à refroidir  Bien choisir les
matériaux.

3.2. Conception

Nous illustrons en dessous un schéma architectural d’un système frigorifique à adsorption pour
une compréhension plus élargie.

Figure 1: Machine frigorifique à adsorption

II. Fonctionnement du système


Ici nous allons décrire le fonctionnement du système qui va se dérouler en quatre grandes parties
 Chauffage (8 h à 10h) : Le rayonnement solaire chauffe le capteur qui contient
l’adsorbant. La pression monte dans le capteur [1]
Figure 2: Machine à adsorption lors du chauffage

 Désorption (10 h à 16 h) : Lorsque le capteur a atteint la pression de saturation


correspondant à la température du condenseur, la vapeur de l’adsorbat se condense et
s’écoule dans l’évaporateur [1]
Figure 3: Machine à adsorption lors de la désorption

 Refroidissement (16 h à 19 h) : En fin d’après-midi, avec la diminution de


l’ensoleillement, le capteur se refroidit et la pression diminue. [1]
Figure 4: Machine à adsorption lors du refroidissement

 Adsorption (19 h à 8 h): C’est la phase pendant laquelle, le froid est produit. La
température et la pression ayant diminué, l’adsorbant se trouve en « déséquilibre » et va
se recharger en adsorbant dans l’évaporateur. Cette vapeur est produite par évaporation du
liquide contenu dans l’enceinte frigorifique, évaporation qui produit du froid par soutirage
de chaleur dans l’enceinte. [1]
Figure 5: Machine à adsorption lors de l'adsorption

III. Avantages et inconvénients


L’adsorption présente l’avantage de pouvoir être appliqué au traitement des sources à débit
presque nul, ainsi qu’à la concentration très faible ou fluctuante. L’adsorption permet d’apporter
des réponses aux exigences règlementaire tant pour l’environnement que pour l’hygiène du
travail.
La physisorption est une technique non descriptible. Elle trouve donc tout son intérêt technique et
économique dans les applications d’épuration avec récupération de produit.
Nonobstant, l’on retiendra comme inconvénient la difficulté de détecter simplement le
disfonctionnement d’un adsorbeur du fait de sa saturation, notamment sur les systèmes passifs. Il
y a également le fait que le système est intermittent, c’est-à-dire d’une part le solaire n’est pas
toujours en permanence et d’autre part la production du froid ne se produit que la nuit. L’autre
inconvénient principal est la surenchère du coût du système, ce qui freine son accessibilité par
les ménages.
IV. Analyse thermodynamique : Exemple du prototype de l’IRSAT, couple
(Silicagel/H2O)
1. Description du cycle

Une machine frigorifique solaire à adsorption comprend les mêmes composants qu’un système à
compression de vapeur classique, sauf qu’il utilise, un générateur adsorbeur/désorbeur (thermo
compresseur) au lieu d’un compresseur mécanique, notre installation est illustrée dans la figure 6

Figure 6: Machine frigorifique solaire à adsorption

Les processus du cycle thermodynamique sont :

 Processus 1-2: chauffage isostérique (m𝑚𝑎𝑥 = (𝑇𝑎, 𝑃𝑒)) du générateur dans lequel il y a le
lit adsorbant solide (Silicagel) qui reçoit Q12 d'une source thermique extérieure qui a la
température thermodynamique moyenne.
 Processus 2-3: chauffage du générateur qui reçoit Q23 ayant comme conséquence la
désorption du réfrigérant (H2O) en état gazeux ; les vapeurs vont se condenser dans le
condenseur en cédant Qcond vers l'environnement qui a la température thermodynamique
moyenne.

 Processus 3-4: refroidissement isostérique (𝑚𝑚𝑎𝑥 = (𝑇𝑔, 𝑃𝑐)) du générateur qui cède Q34
vers l'environnement.

 Processus 4-1: refroidissement du générateur G ayant comme conséquence l'adsorption du


réfrigérant en état gazeux; on cède Q41 vers l'environnement; dans le même temps se
déroule le processus d'évaporation du réfrigérant qui vient du condenseur en traversant la
vanne de laminage dans l'évaporateur qui reçoit Qev d'une source externe (l'utilisateur de
froid).

2. Analyse thermodynamique

La quantité de chaleur introduite dans le générateur pour chaque kilogramme d'adsorbant solide
est :

Q ). dT (1)

Q . dT (2)

Où 𝑚(𝑇) c'est la masse d'adsorbat contenue à chaque instant dans l'adsorbant est calculé par la
corrélation de DUBININ et ASTAKHOV, [2] et donner par la relation suivante :
ma(P,T) = (3)

Au niveau de condenseur, l'enthalpie dégagée par la vapeur

Qcond = Ms. L(Tcond). . dT


P (4)

Au niveau de générateur, la chaleur cédée de chaque kilogramme d'adsorbant solide :

Q ). dT (5)

La chaleur isostérique d’adsorption est une donnée primordiale pour le calcul des bilans
énergétiques d’un cycle à adsorption, celle-ci est reliée aux isothermes d’adsorption par
l’équation de Clapeyron :

𝑸𝒔𝒕 = R. T
On a :
LnPs(T) = a(m) + b(m) (7)
Avec
(𝑚) = a0 + a1m + a2m² + a3𝑚3 (𝑚) = b0 + b1m + b2m² + b3𝑚3
D’où a(m) et b(m) sont des fonctions polynomiales en fonction de la masse adsorbé est donné.

Q . dT (8)

Au niveau de l'évaporateur l'enthalpie extraite à laquelle s'ajoute la chaleur sensible à fournir pour
abaisser la masse d'adsorbat de 𝑇𝐶 à 𝑇𝑒 :

Qev = Ms. L(Te). P . dT (9)


= - Ms. Cpf. [ . dT].

Le coefficient de performance frigorifique :

COP = (10)

3. Analyse et discussions

L'étude thermodynamique du cycle à adsorption a été effectué en faisant un bilan thermique au


niveau de trois des éléments du circuit (générateur, évaporateur, condenseur) pour chacune des
phases de cycle. Nous utiliserons le dispositif de l’IRSAT comme système et ayant pour couple
Silicacel/H2O comme un couple adsorptif.
Nous avons utilisé un dispositif tel que le data logeur et quatre (04) câbles thermocouples pour les
mesures des différentes parties. Les conditions de fonctionnement sont données
respectivement : température de l’enceinte à refrigerer Ten= 8 °C, et la température d'évaporation
Tev = 6 ° C, température de condensation Tcond = 37 ° C et température de régénération Tg= 65
°C
D'après la figure 7, la chaleur de désorption représente 52 % de la chaleur totale fournie au
système pendant son chauffage. Cependant, la chaleur sensible utilisée pour le chauffage des
parties métalliques de l’adsorbeur représente 30 % et le reste est pour la contribution de la chaleur
sensible de l’adsorbant et de l’adsorbat. Donc, presque la moitié de la chaleur fournie au système
est utilisée pour la désorption de l'adsorbat. Nous savons que plus cette chaleur est grande moins
la machine est efficace. Et ceci l’une des grandes causes de la limitation du coefficient de
performance thermique de ce genre de machines < 0.5 th COP [3]. Par conséquent, nous asseyons
toujours de diminuer cette quantité de chaleur et augmenter la masse cyclée durant le cycle pour
une production d’une quantité de froid importante au niveau de l'évaporateur.
Figure 7: Diagramme de Clapeyron Silicagel/eau

La modélisation de notre cycle effectuée par un couple de type adsorbant/adsorbat a donné le


résultat suivant. Tout d'abord, on constate qu’une augmentation de la température de génération et
d’évaporation entraîne une augmentation de la production frigorifique. L’on remarque que
l’augmentation de la température de génération Tg entraine une diminution de la masse minimum
mmin(Tg, Tc) ce qui implique une augmentation de la masse cyclée, par conséquent, une
augmentation de la quantité de froid produite à l’évaporateur Qev .
250

200

150

100

50

0
3 4 5 6

Silicagel/eau Série 2 Série 3

Figure 8: La variation Qev fonction de Tev

400

350

300

250

200

150

100

50

0
70 75 80 85

Silicagel/eau Série 2 Série 3


Figure 9: La variation de la production frigorifique Qev en fonction de la température

Les figures 10 et 11 montrent qu’une amélioration du coefficient de performance est entrainé par
l’augmentation de la température de régénération et d'évaporation, et nous tirons des résultats
graphiques qu’a basses températures le couple Silicagel/eau atteint des COP jusqu’à 0.49 bien
meilleurs. La température de régénération a une influence inverse sur la masse mmin c-à-d plus la
température est élevée plus la masse cyclée augmente ce qui implique une augmentation de la
quantité du froid produit à l’évaporateur et de ce fait un COP plus important. On conclue que le
couple silicagel/eau a une meilleur production frigorifique et une bonne performance.

0,5

0,45

0,4

0,35

0,3

0,25

0,2

0,15

0,1

0,05

0
55 60 65 70

Série 1 Silicagel/eau Série 3

Figure 10: La variation du coefficient de performance en fonction de la température du


régénérateur
0,35

0,3

0,25

0,2

0,15

0,1

0,05

0
3 4 5 5

Série 1 Série 2 Silicagel/eau

Figure 11: la variation de COP en fonction de Tev


CONCLUSION ET PERSPECTIVES

L'étude expérimentale a permis de mettre en évidence le phénomène de front d'adsorption dans le


générateur et l'influence de la température sur le transport de masse. Nous constatons qu’une
amélioration du coefficient de performance est entrainé par l’augmentation de la température du
capteur solaire. La température de régénération a une influence inverse sur la masse mmin c.-à-d.
plus la température est élevée plus la masse cyclée augmente figures 10 et 11 ce qui implique une
augmentation de la quantité du froid produit à l’évaporateur et de ce fait un COP plus important.
L’avenir conduira sans doute au développement de nouveaux adsorbants, encore plus sélectifs,
plus facilement régénérables et à moindre coût.

De nombreuses perspectives de recherche subsistent ; l'optimisation du fonctionnement de la


machine nécessite la réalisation de nombreuses expériences pour étudier l'influence des différents
paramètres. Certaines sont déjà engagées dans ce sens.
De plus, il convient d'améliorer le modèle de transfert au niveau du grain bi-dispersé et d'étudier
la sensibilité des différents paramètres intervenant dans le transfert de chaleur et de masse. [4]
Bibliographie

[1] Technologie Solaire Appliquée. Cours Installation et maintenance solaire thermique. Rappel
sur les systèmes à adsorption, P. 81 - 87

[2] B. Rand, on the empirical nature of the Dubinin-Raduskevich equation of adsorption , J.


Colloid. Interface Sci, 56(2), 337-346, 1976.

[3] D. Zejli, R. Benchrifa, A. Bennouna, O. K.Bouhelal, Analyse énergetique et entropique de la


régénération de chaleur dans d’une machine frigorifique à adsorption. Revue de mécanique
appliquée et théorique, Vol. 1, 4, pp 253- 268, 2003.

[4] Mouad DINY. Mémoire thème: Etude du fonctionnement d'une machine frigorifique a
adsorption modelisation des transferts de chaleur et de masse et optimisation du
fonctionnement de la machine. P. 165

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