Phoebia de Mycènes

Lignée : Descendante de Pan et Coeos

Race : Nymphe
Carrière : Artiste
Allégeance : Pas d'allégeance officielle
connue, servante du titan Coeos

La jeune nymphe Arthénice est née

sur l'île de Kalymnos, dans l'archipel du
Dodécanèse, où elle a grandit protégée du
monde extérieur et bercée par l'amour des
nymphes de Pan, sa mère, Méris et ses
soeurs. Arténice et ses cousines auraient
du vivre une vie idyllique, bercée par les
arts, le chant et la protection du dieu Pan.
C'était sans compter l’ingérence divine...

Arténice devait avoir un peu plus de 10 ans lorsque la tragédie arriva... Son grand-
père, Erpitus, un satire vivant dans l'archipel avant reçu une vision du dieu Pan, lui
révélant que Parmis les filles de ses filles se cachait la descendance d'un titanide. Mais ne
pouvant la reconnaître avec certitude, masquée à sa vue par la puissance de cette
ascendance, le dieu Pan avait ordonné à Erpitus de faire égorger par leur mère l'ensemble
de ses descendante afin d'éradiquer l'engeance coupable, sous peine de maudire sa
lignée jusqu'à la fin des temps les nymphes refusaient de s'exécuter... L'histoire que
racontent les olympiens ne fait pas grand étalage du bain de sang qui s'en suivi et auquel
aucune des jeunes nymphe n'aurait échappé. Pan satisfait d'avoir contré l'influence du
Tartare et préservé la pureté des siens, tourna son regard vers d'autres sujets, plus
importants...

La chance voulu pour Arthénice que sa mère fut la coupable ayant partagé sa
couche avec un descendant de Coéos. Aussi, dès qu'Erpitus l'eut-il informé de la volonté
de Pan, Méris implorant l’aïeul de son amant de lui venir en aide pour sauver sa fille... Du
tréfond du Tartare, Coéos entendit cet appel et dépêcha ses agents pour sauver les deux
Nymphes, trop heureux de prendre sous son influence les enfants d'un dieux. Emmenée à
Mycènes avec sa mère, Arthénice fut éveillée aux secrets de son ascendance titanesque,
la grâce de ses chants transportant désormais la sombre influence de Coéos... Révoltée
par le meurtre de ses cousines au nom de l'Olympe, elle fit de sa peine une source de
talent et, nourrie par sa volonté de vengeance sa rage devin arrogance et défi. Si ce devait
être ainsi que les Dieux concevaient la justice et la bienveillance, prétendant suscité le
respect et la crainte des mortels, alors elle consacrerait sa vie à faire connaître au monde
grec la vraie nature de la terreur.

Un an plus tard, forte de l'enseignement qui lui avait donné Coéos, décuplé par les
talents naturels de la lignée de Pan, Arthénice pris le nom de Phoebia pour rejoindre la
puissante Mycènes. Elle sert secrètement les intérêts de son nouveau maître, qui lui
commande de corrompre insidieusement, la foi et l'ordre du peuple grec. Qui pourrait dire,
en entendant sa voix envoutante, qu'elle œuvre sans relâche pour faire dans sa musique
toute la splendeur terrifiante des prisonniers du Tartare... Jusqu'au jour, certain, de leur
libération et de leur triomphe.