Le Calice de Freya

Par Clark Peterson et Bill Webb

Crédits
Auteurs : Clark Peterson et Will Gebb

Développeur : Ken Cliffe

Editeur : Ed McKeogh

Directeur artistique : Richard Thomas avec Matt Milberger et Clark Peterson

Mise en page : Matt Milberger

Dessins intérieurs : John Massé

Dessins de couverture : John Massé

Cartographie : Conan Venus

Traduction et adaptation à DD 5e : Scandien

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 Introduction
Aventure d’introduction pour des personnages de niveau 2 ou 3, le Calice
de Freya propose des défis à la hauteur des personnages et constitue un
bon départ dans une nouvelle campagne médiévale fantastique.
L’aventure débute alors que les personnages arrivent au village de
Beaumont, mais les implique rapidement dans une quête visant à
récupérer un objet sacré volé lors d’un raid d’un groupe d’orcs. Durant
la poursuite des orcs, les personnages vont découvrir que les humanoïdes
se sont installés dans les ruines proches d’une ancienne citadelle. Une
fois arrivés là, ils vont aussi découvrir que des forces plus maléfiques
que les orcs sont à l’œuvre : l’occupant originel de la citadelle ayant
encore une certaine influence néfaste sur les vieilles ruines.
Cette aventure, produite par Necromancer Games, était originellement
adaptée pour des personnes et les règles de la 3ième édition de Donjons &
Dragon@, mais la présente traduction fait référence aux règles de la 5 ième
édition.
Contexte de l’aventure
Le village de Beaumont est depuis longtemps un endroit paisible, situé
sur la route commerciale entre deux grandes villes — la ville marchande
de Porte des Bardes à l’est et la ville portuaire du Grand-Duché de Reme
à l’ouest. Les champs de Beaumont sont fertiles et sa population
heureuse, en grande partie grâce à la bénédiction de Freya, la déesse de
l’amour et de la fertilité, la divinité protectrice du village. Le temple de
Freya est le point central pour les citoyens du village, et Shandril, la
prêtresse du village, est une disciple dévouée de sa belle déesse. Sous la
direction inspirée de Shandril, les champs du village produisent de
grandes quantités de céréales, les bovins du lait et des veaux en
abondance et les couples mariés vivent dans une joyeuse harmonie avec
de nombreux enfants. En raison de son emplacement, Beaumont est
devenu une escale préférée sur la voie commerciale entre Reme et Porte
des Bardes.
Ces dernières semaines, il y a eu des problèmes à Beaumont. Une petite
bande de maraudeurs orcs a commencé à piller, durant la nuit, à la
périphérie du village et dans les terres agricoles environnantes. Il y a une
force plus sombre plus puissante cachée derrière les attaques d’orcs.
Tavik, un prêtre diabolique du dieux-démon Orcus, a reçu l’ordre de
désacraliser le temple de Freya à Beaumont. Le plan de Tavik (et le point
central de l’intrigue motivant les personnages pour cette aventure) repose
sur ses sbires orcs volant le Calice de Freya. Le calice est nécessaire à
l’un des rituels les plus importants du village — la bénédiction de la
nouvelle récolte de blé, qui doit se dérouler dans quelques jours. En
volant le calice et en interférant avec le rituel, Tavik a l’intention de
ruiner une récolte qui s’annonçait abondante.
Cependant, Tavik et ses créatures maléfiques ne sont pas les seuls sbires
d’Orcus près de Beaumont. Il y a autre puissance qui est encore plus
noire et maléfique, même si la menace qu’elle fait planer est moins
immédiate. L’ancienne forteresse dans laquelle Tavik et ses orcs ont élu
domicile était autrefois la retraite d’Eralion, un mage reclus ayant acquis
localement une certaine réputation. Il y a des années de cela, alors que
l’ombre de la mort s’approchait et qu’Eralion commençait à avoir
conscience de sa propre mortalité, l’âme et le cœur d’Eralion
s’assombrirent. Il consacra alors ses efforts à prolonger sa vie. Il avait
entendu la rumeur du fameux Champignon de jouvence que l’on pouvait
trouver dans le donjon de Rappan Athuk, le légendaire donjon de Graves,
mais il n’a pas eu le courage d’aller dans ces salles meurtrières. Il étudia
des sorts et voulu apprendre celui accordant des vœux, mais, n’étant
qu’un magicien de puissance relativement modeste, il n’avait pas le
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pouvoir nécessaire pour maîtriser de si puissantes sorcelleries.
Enfin, en proie au plus grand désespoir, Eralion se tourna vers Orcus, le
seigneur démoniaque des morts-vivants, et implora le terrible démon
pour qu’il lui donne le secret de la non-mort, le secret permettant de se
transformer en liche. Orcus savait qu’Eralion n’avait pas le pouvoir
d’accomplir le rituel nécessaire pour devenir une liche, car Eralion avait
à peine réussi à utiliser un parchemin magique pour le contacter jusqu’
dans les profondeurs de l’Abîme de son Palais des Os. Orcus agit
cruellement en promettant d’accorder à Eralion le secret de la non-mort.
Mais ce secret avait un prix. Orcus demanda à Eralion de lui son ombre.
-- Une bagatelle, chuchota Orcus à Eralion du fond l’Abîme, quelque
chose dont vous n’aurez pas besoin après avoir accompli le rituel que je
vous donnerai. Car l’obscurité sera votre domaine lorsque vous vivrez
pendant des âges incalculables.
Face à son désespoir, Eralion préféra croire le seigneur des démons. Il
accompli le rituel dévoilé par Orcus. Mais en prononçant de fausses
paroles de pouvoir et en consumant la potion qui devait le transformer,
il réalisa, trop tard, que le démon l’avait trahi. Il sentit son essence de vie
disparaître et se transférer en partie dans sa propre ombre, qu’il avait
vendue au seigneur des démons. Eralion s’est retrouvé être le serviteur
involontaire d’Orcus. Désormais, piégé dans la prison construite par sa
propre fierté, son esprit brisé depuis longtemps par une haine dévorante,
Eralion se cache de la lumière et maudit son immortalité.
Peu après l’arrivée des personnages à Beaumont, Tavik lance l’exécution
de son plan. Ses orcs attaquent le village, volent le calice de Freya, tuent
plusieurs gardes de la ville durant l’opération et mettent le feu au temple.
Shandril se rend compte que les personnages sont les seuls à pouvoir
récupérer le calice, et elle les implore de les aider, elle et sa divinité.
Leur quête les conduira inévitablement au vieux donjon en ruine et à une
confrontation avec les pillards orcs. Les personnages devraient être en
mesure de débarrasser les ruines du Mal, et, espérons-le, découvrir les
desseins maléfiques de Tavik, qui pourra être un ennemi récurent des
personnages. Les personnages peuvent accéder à la tombe d’Eralion et
le rencontrer sous la forme immonde qui est la sienne désormais.
A l’issue de cette aventure, les personnages devraient monter en niveau,
se faire plusieurs amis ainsi qu’un puissant ennemi en la personne de
Tavik, récupérer de l’or, acquérir une épée +1 et peut-être même
récupérer le bâton et les livres de sorts d’Eralion.
Organisation générale du module
Bien que le Calice de Freya puisse être utilisé indépendamment,
l’intrigue de la deuxième partie est une continuation directe de l’histoire
de Corian le Sorcier, racontée dans le module l’Amulette du Mage (en
anglais : The Wizard’s Amulet), disponible en téléchargement gratuit
sur le site de Necromancer Games (www.necromancergames.com).
Nous vous recommandons fortement de télécharger cette aventure
gratuite et de l’utiliser comme une introduction à cette aventure.
Ce module est présenté en plusieurs parties.
Terres d’aventures
La première partie, intitulée « Zones d’aventure », décrit en détail chaque
zone intéressante dans et autour de Beaumont. On y trouve donc les
descriptions détaillées du village de Beaumont lui-même, des zones
sauvages entourant Beaumont, de plusieurs antre de monstres et le
donjon en ruine, y compris les chambres sous lesquelles Eralion
emprisonné attend.

Le Calice de Freya
La deuxième partie, intitulée "Le Calice de Freya", présente un scénario
: le vol du Creuset de Freya par les orcs et la quête des joueurs pour le
récupérer, les conduisant au donjon en ruine.
Cette histoire est présentée sous la forme d’actes et de scènes, similaire
à celle d’une pièce de théâtre, dans le but de faciliter la tâche des Maitres
du Donjon (MD) peu expérimentés.
Informations supplémentaires
La troisième partie, intitulée "Informations supplémentaires", comprend
des idées d’articles supplémentaires, des conseils sur la façon de
poursuivre l’aventure et des liens vers d’autres modules et suppléments
de Necromancer Games.
Annexes des monstres
À la fin du module, on trouvera une annexe des monstres répertoriant les
créatures qui peuvent être rencontrés en tant que monstres errants ou
ajoutés dans le scénario par le MD. Cette annexe ne comprend pas les
monstres qui sont liés à des lieux de rencontre spécifiques.
Notes pour le Maître du Donjon
Ce module est conçu pour un MD et des joueurs débutants et il nécessite
l’utilisation du Manuel des joueurs, du Manuel des Monstres et du Guide
du Maitre de la cinquième édition des règles de Donjons et Dragons
publié par Wizards of the Coast@.
Avant de jouer, vous devriez vous familiariser avec l’intégralité de ce
module, en particulier la première partie, qui détaille tous les lieux où se
déroule l’aventure. Prenez le temps d’apprendre à connaître Shandril,
Arlen, Baran, Lauriel et surtout Tavik, le prêtre maléfique d’Orcus.
Plus vous vous familiariserez avec les personnages principaux, plus
l’aventure sera riche pour vous et pour vos joueurs. Si vous êtes un
nouveau MD, étudiez les chapitres du Dungeon Master’s Guide
concernant la maitrise des aventures afin obtenir des conseils utiles.
Cette aventure est très difficile et peut entraîner la mort d’un ou plusieurs
Personnages Joueurs (PJ) à moins qu’ils ne soient réfléchis et jouent
bien. Pour cette raison, un certain nombre de Personnages non Joueurs
(PNJ) sont fournis pour permettre, en cours d’aventure, le remplacement
d’un personnage décédé.
Le niveau de difficulté sera plus faible si vous vous concentrez sur
l’aventure décrite dans la deuxième partie et laissez les aventures
secondaires, comme les antres des monstres, pour une utilisation
ultérieure. Chez Necromancer Games, nous croyons que les expériences
de jeu les plus enrichissantes viennent d’aventures difficiles. Elles
offrent des souvenirs impérissables et la possibilité de se vanter et de
raconter interminablement des histoires pendant les années à venir.
Récupérer le Calice, vaincre Tavik et ses sbires et rencontrer Eralion
devrait offrir à vos joueurs de telles opportunités.
Modifier l’aventure
Comme les autres productions de Necromancer Games, cette aventure
est prévue pour être facilement intégrée dans d’autres environnement de
campagne. Les villes de Reme et de Porte des Bardes, peuvent être
remplacées par n’importe quelles cités d’importance dans votre propre
monde qui seraient reliées par nue route commerciale à travers des terres
sauvages. Le village de Beaumont peut être un village entre ces deux
villes, tant qu’il y aura une forêt à proximité où l’on pourra situer la
forteresse en ruine. Sentez-vous libre de remplacer les divinités utilisées
dans cette aventure ; Freya peut être remplacée par toute divinité
d’alignement bon. Cependant la divinité ne devrait pas être une divinité
principale de votre panthéon, et aucun des personnages joueurs ne
devrait lui être dévoué. Orcus peut être remplacé par une divinité
maléfique, mais, pour conserver la cohérence de l’aventure, ce dieux
mauvais devrait avoir un rapport avec les morts-vivants.
Vous pouvez aussi modifier les rencontres, mais nous vous incitons à
n’en réduire la difficulté qu’après de mures réflexions. Les rencontres
ont été conçues pour être difficiles à dessein. Certaines des endroits, avec
les rencontres que l’on peut y faire, sont prévus pour que les joueurs
puissent y revenir éventuellement plus tard, quand ils auront acquis plus
de niveau d’expérience.
Comment commencer
Suite du scénario l’amulette du magicien
Si vous avez fait jouer le scénario de l’amulette du Magicien, alors cette
aventure commence alors que vos courageux héros arrivent au village de
Beaumont pour se reposer et récupérer de leurs blessures après leur
combat contre Vortigern. À la fin de l’amulette du magicien, il y avait
trois résultats possibles, dont chacun affecte cette aventure :
• Si Vortigern a été tué et que le groupe a toujours l’amulette de
Corian en sa possession, vous pouvez ignorer toute référence
à Vortigern dans ce module.
• Si Vortigern s’est échappé mais que le groupe a toujours
l’amulette de Corian, alors Vortigern accompagné de son
familier, Talon, est à Beaumont, où il séjourne au « Fût et
Pichets » sous le nom de "Feriblan.". Les deux hommes de
main de Vortigern, s’ils sont vivants, sont aussi avec lui, et
restent dans la chambre de l’auberge, en restant hors de vue de
tous.
• Si Vortigern s’est échappé avec l’amulette de Corian, lui et ses
sbires vont directement au donjon en ruine, où ils se sont liés
d’amitié avec Tavik et les Orcs. Vortigern et Tavik n’ont pas
encore utilisé l’amulette puisqu’ils n’ont pas encore trouvé la
trappe cachée dans le plancher de la tour sud-ouest.
Scénario autonome
Si vous n’avez pas utilisé le scénario « l’Amulette du Magicien »
introduction pour cette aventure, vous devrez inventer une raison pour
laquelle les personnages de vos joueurs se rendent à Beaumont. Peut-être
les personnages font-ils le voyage vers le célèbre donjon de Rappan
Athuk pour mettre à l’épreuve leur courage et font étape à Beaumont. Ils
sont peut-être ici parce qu’un prêtre du groupe veut faire ses dévotions
dans le temple de Freya local. Ils ont peut-être un message à délivrer à
Arlen le maire de la part d’une personnalité de Porte des bardes. Ils ont
peut-être déjà rencontré Lannet, qui leur a volé quelque chose de valeur,
et ils l’ont suivi jusqu’à Beaumont. Ou, très probablement, ils ont
entendu le conte d’Eralion et de sa forteresse maintenant en ruine, et ils
sont à sa recherche. Les magiciens du groupe, en particulier pourraient
considérer pouvoir y trouver un livre de sorts, qui constituerait pour eux
un véritable trésor. Si vous utilisez cette dernière accroche, vous devriez
mettre deux des rumeurs sur Eralion à disposition du groupe (voir la
section des rumeurs ci-dessous). En outre, vous devez fournir à l’un des
personnages un parchemin contenant le sort de déblocage pour leur
permettre d’ouvrir l’accès vers les parties inférieures du donjon. Sans un
tel sortilège, les personnages joueurs parti n’auraient aucun moyen de
franchir la porte fermée conduisant au sanctuaire d’Eralion. Bien sûr, si
vous n’avez pas utilisé l’amulette du magicien, vous devriez ignorer
toute référence à Vortigern, Talon, et ses hommes de main. Ainsi que
Grenag, Slaaroc, Corian et l’amulette de Corian contenues dans ce
module.
Accroche d’aventure et intégration à la
campagne de la compagnie Aulique
Dans le cadre de la campagne de la compagnie aulique, les personnages
accompagnent Garominius un vieux magicien qui effectue un long
voyage vers la Calandia pour aider un vieil ami à lui, le Père Manuel.
Autrefois les deux compères ont fait partie du même groupe
d’aventuriers, mais se sont perdu de vue depuis longtemps.
Manuel a besoin d’aide et son vieux compagnon n’a pu refuser d’aller
l’aider et a embaucher les personnages pour lui servir d’escorte.
Le personnage magicien du groupe pourra être l’apprenti du magicien.
Des personnages affiliés à un ordre religieux bon (prêtres ou paladins)
pourront avoir été recommandés, ou même affectés, à Garominius par le
clergé d’Annuminas, capitale du royaume, auprès duquel il a pris conseil
avant d’entreprendre son voyage.
Pour ne pas qu’il prenne la vedette de l’histoire, Garominius sera tué lors
de l’attaque des orcs (il a pris l’habitude de se promener seul tous les
soirs avant d’aller se coucher).
Toujours dans le cadre de cette campagne, le village de Beaumont se
trouvera dans le royaume de Dunador sur la grand-route qui mène en
Calandia.
Garominius n’a donc pas un rôle très important dans cette histoire, c’est
un vieil homme (de près de 60 ans) et un magicien de 6ième ou 7ième niveau
peu résistant physiquement. On pourra utiliser comme introduction à
cette histoire, le scénario T0 voyage à Homlet, qui permettra de souder
le groupe, de mettre en scène ce sympathique vieillard, et de motiver les
personnages pour venger sa mort. On pourra aussi utiliser le scénario de
Sword & Sorcery l’amulette du mage.
Les lieux de l’aventure
Les territoires environnants Beaumont
Le village de Beaumont se situe à environ 16 kilomètres au nord de la
route commerciale, et à environ 8 jours de marche à l’est de la ville
portuaire de Reme. Il se trouve à mi-chemin entre Reme et la Porte de s
bardes. Il y a de grandes montagnes, les monts du cœur de pierre, au nord
de la grande route et qui s’étendent parallèlement à elle. Au sud la grande
route suit le cours de la rivière grise, qui va de Reme jusqu’à Porte des
Bardes et au-delà jusqu’aux royaume forestiers. La rivière grise étant peu
guéable sert aussi de frontière.
Les villages au sud de la rivière sont de simples communautés
d’agriculteurs et de pêcheurs. Il est à craindre que ces plaines serviront
un jour de champ de bataille entre les armées du Grand-Duché et celles
des nations belliqueuses et expansionnistes du sud.
La vallée entre la rivière et les montagnes, suivie par la grande route, est
verdoyante et parsemé de forêts de pins et de zones moins boisées, car
les territoires près de la forêt ont été déforestés pour dégager la route.
On rencontre souvent des faucons des éperviers et même de grands
aigles, et la vallée contient du gibier en abondance. Plusieurs petites
villes et villages parsèment la campagne. Le lac et le village de Crimmor
se trouvent sur le chemin au nord-est de Beaumont. Plus vous vous
approchez de l’un de ces villages, plus il y a de petites fermes.
La grande route est fréquenté régulièrement par des brigands et par les
hommes d’armes du Grand-Duc qui leur font la chasse. Il est aussi
également très fréquentée par des marchands et des aventuriers en quête
de fortune et de gloire. Récemment, il y a eu des raids de pillards orcs
qui ont causé beaucoup de tords aux villageois et aux marchands. Jusqu’à
présent, les orcs n’ont jamais été vu en si grand nombre, et ils jamais il
n’avait été assez habiles pour mener des raids de jour jusqu’à la grande
route.
La route elle-même est poussiéreuse et les voyageurs soulèvent des
nuages de poussière Certains tronçons de la route sont pavés et à
l’occasion il y a des auberges le long de la route. Elle offre un abri pour
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les voyageurs et sont protégées par de grandes palissades en rondins,
munies de grandes portes. Les marchands peuvent y faire halte en toute
sécurité et faire entrer leurs chariots dans l’enceinte.
De la route, il faut une demi-journée pour atteindre le village de
Beaumont. La route suit un petit chemin de terre bien tracé à travers des
collines légèrement vallonnées et des prairies fertiles, en pente douce se
dirigeant vers les contreforts des monts du cœur de pierre.
Carte de la région pour les joueurs : Vous pouvez télécharger une carte
de la zone sauvage autour de Beaumont sur le site de Necromancer
Games@. Imprimez-le et remettez-le à vos joueurs. Il ne contient aucune
information destinées au MD.
Au nord de la rivière on trouve également la forêt du cœur de pierre, une
forêt dense, sombre et oppressante, que la grande route pénètre sur une
partie de son parcours. La forêt elle-même est très humide, et le sol
souvent inondé. De la route, on peut apercevoir de grandes toiles
d’araignée, scintillantes de rosée.
Les personnes ayant une expérience de la vie sauvage pourront
remarquer (survie DC 10) que, dans la forêt, on entend pas les bruits
habituels d’oiseaux ou de petit gibier.
La forêt est appelée Le bois des stirges par les gens du cru, en raison de
la présence en grand nombre de ces créatures immondes. On raconte
aussi que, quelque part dans la forêt, il y a une vaste grotte où ces
créatures se reproduisent. Les légendes locales insistent sur le fait qu’un
sorcier maléfique y a fait son repaire et a en quelque sorte pris les
créatures sous son emprise.
Si des aventuriers se trouvent encore dans la forêt la nuit, ils feront
automatiquement une rencontre avec 2d6 stirges (MM page 276) en
plus de toutes les autres rencontres aléatoires qui pourraient survenir
pendant la nuit.
En raison de la grande population de stirges, il y a peu de bandits dans la
forêt, bien qu’il y ait d’autres humanoïdes tels que les gobelours et des
ogres. On y trouvera de plus un grand nombre d’araignées géantes, qui
se nourrissent des stirges.
Toute groupe d’aventuriers voyageant pendant plus d’une heure dans
la forêt rencontrera 2d4 araignées géantes (MM page 318).
Comme indiqué sur la carte de la région, il y a quatre points d’intérêt
particuliers. Ces zone , identifiées par les lettres de A à D, représentent
les antres de monstres s’étant installés dans la région.
Ces rencontres peuvent être utilisées pour des quêtes secondaires, que les
aventuriers pourraient entreprendre après des rencontres avec des
habitants de Beaumont, mais le MD peut aussi les utiliser pour ajouter
un peu de piment à la session de jeu.
Les autres villages que Beaumont, où même les alentours du lac de
Crimmor ne sont pas détaillés dans le cadre de ce module, et le MD peut
décider d’en faire la description.
Les monstres errants
Il faut effectuer des jets de rencontres aléatoires comme indiqués dans le
guide du maitre de donjon. Si nue rencontre survient, il faut alors lancer
1D6 sur la table ci-dessous.
Il faut appliquer çà ce jet les modificateurs non cumulatifs suivants : à
plus de 2 kilomètres de la grande route +2 ; dans la forêt +4 ; aux pieds
des collines +6.
Il faut en plus ajouter deux si la rencontre se déroule de nuit.
Les caractéristiques des montres peuvent être trouvés dans les annexes à
la fin de ce livret (ou le Monster Manual) ; Les réactions spécifiques des
groupes rencontrés sont décrites ci-après.
1. Caravane de marchands
2. 2D6 villageois (roturiers), se rendant ou venant de Beaumont.
3. 2D4 orcs menés par un champion
4. Patrouille du shérif
5. 2D4 bandits et un chef bandit.
6. Une petite patrouille de cavaliers
7. 1D10 gnolls
8. 1d6 (+2 si la nuit) stirges
9. 1 Ours-hibou ( ce n’est pas celui décrit dans la zone C).
10. 1 ogre avec 2D4 gobelins.
11. 1 troll (ce n’est pas Karigror)
12. 1D3 worgs avec 1D8 loups.
13. Girbolg l’éttin ( de la zone B)
14. Le manticore male (de la zone D)
Caravane de marchands : La caravane comprend 1D8 chariots ou des
charrettes, des animaux de bâts ainsi que 1D4 gardes par véhicule. Il y
a aussi 1D3 marchands (Exp2 ; hp 7 ; Cha 12 ; Persuasion +3,
Investigation +2, Profession marchand) par chariots. Bien que les
marchands soient sur leurs gardes et ne veulent pas avoir affaire avec les
aventuriers, un jet réussi de persuasion (DD 15) encourage les marchands
à raconter aux personnages leurs déboires avec de récents raids d’orcs
dans la région et à donner des informations générales sur Beaumont.
Autrement, ils ne peuvent rien apporter au groupe.
Villageois : S’ils sont rencontrés le matin, les villageois (Coml ; HP 3)
viennent de Beaumont ; s’ils sont rencontrés le soir, ils y retournent.
Normalement amicaux, ces villageois resteront prudents vis à vis des
aventuriers en raison des problèmes qu’ils ont récemment rencontrés. Un
jet de diplomatie (DD 12) pousse les villageois de décrire aux
personnages leurs problèmes avec les orcs et de la famille qui, il y a
quelques jours a été agressé, violée et torturée sur la route allant du
village à la grande route. Un interrogatoire plus poussé révèlera que les
villageois croient qu’un vampire, installé dans un vieux donjon en ruine,
est responsable des mutilations. Ils invoquent la protection de Freya et
encouragent les personnages à chercher un abri dans un bâtiment et à
l’abri d’un bon feu à la nuit tombée. Les aventuriers pourront persuader
les villageois de les aider en cas de besoin urgent, y compris pour les
emmener dans une ferme ou une maison du village.
Orcs : Ces orcs, bien que ne faisant pas partie de leur bande, connaissent
bien les Orcs sous les ordres de Tavik. Par contre, ils ne savent pas où se
trouve la forteresse en ruine, et ils ne peuvent pas donner d’information
à ce sujet. Ils attaquent n’importe quel groupe moins nombreux qu’eux.
Patrouille des gendarmes : Les gendarmes du Grand-Duc patrouillent
sur la grande route et dans la vallée entre la rivière et les montagnes. Une
patrouille normale se compose de huit gardes, de deux cavaliers (gardes
à cheval) commandés par un shérif (vétéran). Les patrouilles se méfient
de tous les voyageurs à moins qu’ils ne soient ouvertement au service
c’une divinité du Bien. Un jet de diplomatie (Persuasion DD 15),
convainc la patrouille de servir d’escorte à un groupe dans le besoin.
Sinon, ils se contentent de prévenir les personnages de se méfier des
attaques d’orcs et de brigands qu’ils trouveraient sur leur chemin.
Bandits : Les brigands évalueront la puissance du groupe, et s’il leur
semble faible, ou si les brigands sont plus nombreux que les aventuriers
par un rapport de deux contre un ou plus, ils attaqueront. Normalement,
les brigands tendent une embuscade en commençant par des attaques à
distance. Les brigands ont le profil de bandit, tandis que leur chef est un
bandit ayant une Dextérité de 14 lui donnant une CA de 13, 16 de points
de vie (3D8+3), +4 de bonus au toucher, et faisant 6 (1D8+2) points de
dégât. Pour un FP total de ½.
Patrouille de cavalerie : Une patrouille de cavalerie se compose de six
gardes montés, commandés par un vétéran monté lui aussi.
Contrairement à la patrouille des gendarmes, ces petites unités de
cavalerie parcourent le pays à cause d’une activité militaire hostile
venant du sud. Ils ne vont dans la forêt que s’ils sont pressés par le temps,
sinon ils ne quittent pas la grande route. Ils considèrent leur mission
comme prioritaire à celle d’aider des voyageurs, et n’interviendront que
dans les cas extrêmes (jet de persuasion DD 20 ou une personne en
danger de mort). Ils n’escorteront pas les aventuriers estimant qu’ils ont
une mission à remplir.
Repaires des monstres
Ces descriptions détaillent les antres indiqués sur la carte de la région.
Le MD soit faire bien attention en utilisant les rencontres, car certaines
sont très dangereuses. Ces rencontres devraient être utilisées comme une
suite aux rencontres de monstres errants, ou dans le cadre de la trame de
l’histoire basée sur des interactions avec les habitants de Beaumont, ou
encore après l’aventure principale aura été vécu. Cependant, si les
personnages sont assez stupides pour aller à la rencontre de ces monstres
sans préparation, leur mort horrible pourra faire partie du folklore des
contes pour faire peur aux enfants du pays.
Zone A : L’antre de Karigror le troll (CR 5)
Vous arrivez près d’un petit bosquet d’arbres, le long duquel court un
petit ruisseau bouillonnant. A quelques mètres, vous voyez une petite
mare où des poissons sautent sur les insectes qui se déplacent à la
surface de l’eau. Alors que vous vous arrêtez pour boire, vous remarquez
un grand nombre d’ossements humains au fond du ruisseau. En
regardant autour de vous plus attentivement, vous voyez l’entrée d’une
caverne, d’environ 6 mètres de hauteur, au flanc d’une colline.
Deux cadavres d’hommes en cotte de mailles, sont pendus la tête en bas
sur un poteau soutenu par une branche d’arbre. Leur gorge a été
tranchée et il vous semble évident que quelqu’un (ou quelque chose)
faisande de la viande pour le dîner
.
Cette grotte est la tanière de Karigror le Troll. Quelques instants après
que les personnages aient vu les corps, où qu’ils commencent à explorer
la caverne, Karigror apparaît à l’entrée de la caverne et saute au bas de
la pente qui y conduit en atterrissant près du ruisseau. Il reste à cet endroit
et regarde les intrus l’air menaçant, en tenant une hache dans une main
et un fémur humain dans l’autre. Karigror va probablement massacrer,
sans trop se fatiguer, tout le groupe, si les personnages sont de bas
niveau. Si les personnages assez inconscients pour se rendre dans des
endroits qu’ils ne devraient pas explorer, ils rencontreront des gars
comme Karigror.
Si les personnages n’attaquent pas immédiatement ou fuient, Karigror
exige un tribut dans un commun malhabile pour "Avoir voler de son
eau". Vous devriez utiliser la personnalité de Karigror et faire croire aux
joueurs qu’il est grand, méchant, vert et effrayant, ce qu’il devrait être
pour eux. Faites-lui mastiquer le fémur et aspirer un peu de moelle de
l’os pendant qu’ils parlent avec le troll, puis faites-lui jeter l’os et
commencer à passer le doigt sur le fil de sa hache. Si les personnages
s’enfuient, Karigror se met à hurler et les poursuit, mais il ne fait cela
que pour préserver les apparences, et il n’a pas l’intention de poursuivre
le groupe, mais il pourrait tout de même les rattraper.
Tactique : Karigror se contentera de laisser filer les aventuriers, s’ils lui
versent une rançon d’au moins 100 po, car son garde-manger est déjà
plein et son dernier combat l’a fatigué. Si les personnages l’attaquent,
gardez à l’esprit que Karigror est vieux et expérimenté et qu’il fera bon
usage du ruisseau au cas où les personnages utilisent le feu contre lui.
S’il est grièvement blessé durant le combat (c’est-à-dire, s’il lui reste
moins de 10 points de vie), il fait retraite pour aller se cacher dans sa
caverne, en poussant un gros rocher pour bloquer l’entrée. Déplacer le
rocher nécessite une force nécessitant un test de force contre un DD 16.
Jusqu’à trois personnages peuvent combiner leur bonus de force au jet
de dé.
Tanière et trésor : Si les PJ arrivent à battre Karigror, ils pourront
explorer sa tanière qui se compose de trois petites grottes. La première
contient des ossements et des morceaux d’armures pourries, reliquats de
ses repas précédents. La seconde sert de dortoir et des tas de feuilles
servent de matelas. Sous les feuilles on peut trouver 320 po, 560 pa et
652 pc. La troisième salle sert de garde-manger. Les corps de quatre
hommes, vieux de deux semaines, y sont entreposés. Deux portent une
armure intacte (une cotte de mailles et une armure de cuir), et deux armes
d’hast sont également utilisables. Un morceau de viande
particulièrement faisandé est posé sur un écu de métal, servant
visiblement de plateau. Une bague en or d’une valeur de 500 po, est
encore au doigt d’une main décharnée.
Zone B : L’antre de Girbolg l’éttin (CR 4)
Vous découvrez un sentier rocailleux menant à un bois en haut d’une
colline ; arrivés en haut de la colline, vous voyez une grande tour ronde
dans à l’état d’abandon, avec plusieurs blocs de pierre écroulés.
En vous approchant de la tour, vous entendez une belle voix féminine
chanter une chanson d’amour accompagnée par un joueur de harpe peu
doué.
Les personnages sont arrivés à la tanière de Girbolg l’éttin. Ils vont
surprendre l’éttin automatiquement, car il est absorbé dans sa tâche de
jouer de la harpe. Girbolg était un éttin ordinaire, d’alignement chaotique
mauvais, avant qu’il ne mette un casque magique, pris à une de ces
victimes. Ce casque, qui est en fait un casque d’alignement opposé, a
changer l’alignement de la tête droite de Girbolg en Loyal Bon.
L’éttin est désormais dans un état de grande confusion. Lors d’un de ses
raids précédents, il a capturé un petit groupe d’humains, dont une jeune
barde, Arielle, la fille du forgeron de Beaumont. Girbolg a déjà mangé
tous les autres captifs, mais a épargné Arielle en raison de sa belle voix.
Elle est actuellement enchainée à un gros rocher, et doit chanter pendant
que Girbolg essaye maladroitement de l’accompagner à la harpe.
Girbolg a 50% de chance d’être sous le contrôle de sa tête droite, et 50%
d’être sous celui de la tête gauche. Si le bon Girbolg domine, il se
montrera amical, à moins qu’il, ou Arielle, ne soit attaqué. Il demandera
aux personnages de se joindre à leur ensemble musical, et sera
grandement impressionné si l’un des personnages s’avère être un barde,
lui-même continuera à jouer de la harpe. Si le mauvais Girbolg est
dominant, il se contentera d’attaquer. Si les aventuriers s’enfuient, il ne
les poursuivra pas, préférant s’assurer qu’Arielle ne s’échappe pas. Il
tuera (et mangera plus tard) tous ceux qu’il attrapera.
Arielle a très peur, et veut désespérément rentrer chez elle. Si les
personnages tombent sur un Girbolg de "bonne" humeur, ils peuvent le
convaincre de libérer Arielle en usant de persuasion avec un certain
degrés de difficulté. Ils peuvent promettre de venir jouer de la musique
pour l’éttin par exemple. Si les personnages essayent de forcer l’éttin et
ne négocient pas efficacement, il y a 90% de chance que le mauvais
Girbolg prenne le dessus sur l’autre et les attaques. Sinon, Girbolg pleure
7
et supplie Arielle de ne pas partir. Si les penchants maléfiques de Girbolg
prennent le dessus, les personnages devront le tuer (ce qui est peu
probable) ou arriver à faire diversion assez longtemps pour mettre au
point une évasion. Il ne s’éloignera pas de la tour de plus de 200 mètres
pour poursuivre le groupe, mais le MD ne doit pas leur dire. Si le groupe
sauve Arielle, le MD doit donner au groupe 200 XP supplémentaire que
la quantité allouée pour avoir vaincu Girbolg. Le père d’Arielle pourra
offrir aux membres de l’équipe des armures de plates (NDT au d’autres
armures complémentaires) pour avoir sauvé Arielle.
Girbolg utilise le profil d’un éttin normal.
Langues : Les Ettins n’ont normalement pas de langue propre et parlent
un dialecte primitif qui est une sorte de mélange des langues des orcs,
des gobelins et des géants. Les créatures parlant l’une de ces langues
doivent réussir un jet de sauvegarde d’intelligence (DD 15 si elles parlent
une seule, DD10 si elles en maitrisent deux et DD 5 si les trois langues
sont maitrisées) pour comprendre et communiquer avec Girbolg. Grâce
à Arielle, Girbolg a cependant appris un nombre limité de mots en
commun. Parler à Girbolg en commun nécessite un jet d’intelligence
(DD 10).
Possessions : Armure de peau sale, 2 grandes massues (une dans chaque
main), 3 grandes lances, harpe de grande qualité d’Arielle, 3D12 po dans
un petit sac avec plusieurs grosses pierres et un collier en cuir sur lequel
a été enfilé 13 vertèbres humaines.
Tactiques : Bien que les éttins ne soit pas très intelligent, ce sont des
combattants rusés, préférant tendre des embuscades à leurs victimes
plutôt que de les attaquer de front. Une fois le corps à corps engagé, les
éttins combattent avec rage jusqu’à ce que tous leurs ennemis soient
morts ou que le combat ne leur devienne défavorable. Les Ettins ne
renoncent pas facilement, et ne le font que si la victoire est impossible.
Chaînes entravant Arielle : 2.5 cm d’épaisseur ; Dureté 10 ; PV 5 ;
Rupture (DD 16) Crochetage (DD 15).
Arielle
Humaine Barde niveau 2 de taille M, Neutre bonne
Classe d'armure 12
Points de vie 10 (2D6)
Vitesse 9 m
FOR DEX CON INT SAG CHA
09 (-1) 14 (+2) 10 (+0) 13 (+1) 10 (+0) 13 (+1)
Compétences Perception +2, Persuasion +3, Représentation +3
Sens Perception passive 12
Langues calandien, commun
Puissance 1/8 (25 PX)
Incantation. Arielle est un lanceur de sorts de niveau 2. Sa caractéristique
d'incantation est le charisme (jet de sauvegarde contre ses sorts DD xx, +4xxau
toucher pour les attaques avec un sort). Elle a préparé les sorts de clerc suivants :
Sorts mineurs (à volonté) : amis, lumières dansantes
Niveau 1 (3 emplacements) : amitié avec les animaux, compréhension des langues,
image silencieuse, fou rire de Tasha, murmures dissonants
ACTIONS
Poings nus (désarmée). Attaque au corps à corps avec une arme : +3 au toucher,
allonge 1,50 m, une créature. Touché : 1 (1d3 + 1) dégâts pour assommer.
Possessions : Arielle est actuellement désarmée et ne porte que de simples
vêtements de paysan. Sa seule possession est la harpe d’excellente qualité décrit
ci-dessus, dont Girbolg est en train de jouer.
Zone C : La tanière de l’Ours-Hibou (CR 3)
Alors que vous progressez dans la forêt, le terrain devient rocheux et sec.
Vous vous déplacez sur le côté du chemin, et une odeur horrible agresse
alors vos narines. Vous entendez un bruit de craquement à quelques
mètres de distance.
Un arbre tombe, et une fois la poussière tombée, vous vous trouvés nez
à nez avec une énorme créature ; Elle ressemble à un ours avec des yeux
rougeoyants et le bec d’un oiseau, mais rempli de dizaines de dents
acérées, chacune aussi longue qu’un doigt humain.
Du sang inonde le poitrail de la bête, et vous distinguez les restes d’un
cerf, sa victime précédente. Vous vous mettez en gardes alors que le
monstre vous charge.
Cette créature est l’Ours-Hibou qui a pillé plusieurs fermes
environnantes. Jusqu’à présent, il n’a tué que des vaches et des moutons,
mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne goûte la chair
humaine. Les agriculteurs qui ont demandé de l’aide aux personnages
ont vu leur bétail massacré et seraient très heureux que le responsable
soit tué. Si l’Ours-Hibou est tué après que les gens du cru aient demandé
l’aide des personnages, attribuer leur un bonus de 200 PX (pour avoir
entrepris la quête). Les fermiers pourraient essayer de donner en mariage
leurs filles ou d’organiser une fête pour remercier les personnages.
Tanière et trésor : La tanière de l’Ours-Hibou se trouve dans la
profondeur des bois à environ 150 mètres du lieu de la rencontre. Il est
très facile de remonter à sa tanière en raison du chemin de destruction
qu’il laisse dans son sillage (un Jet de survie DD 9 peut être fait par des
personnages non formés au pistage).
La tanière est une maison abandonnée dans les bois. Les anciens
occupants sont morts depuis longtemps ou sont partis loin d’ici, et il n’y
a ici aucun facilement repérable. À quelques mètres de la maison, on peut
trouver des vieilles tombes. Si les personnages creusent dans les tombes,
ils pourront trouver un collier d’une valeur de 500 gp dans un cercueil.
Tout personnage d’alignement bon qui agira ainsi perdra 200 XP.
Zone D : L’antre des Manticores (CR 3 ou 6)
Il y a trois façons d’introduire la rencontre avec les manticores. Tout
d’abord, les personnages peuvent explorer se lancer dans une exploration
nocturne des régions au nord du village, en ce cas ils pourront rencontrer
le manticore en tant que monstre errant. Si c’est le cas, lisez le texte
encadré ci-dessous, mais en omettant les parties en italique.
Deuxièmement, les personnages peuvent pénétrer dans la zone indiquée
par un D sur la carte de la région que ce soit de jour ou de nuit. Il y a
alors 20% de chances (1 ou 2 sur 1D10) de rencontrer le manticore mâle
comme indiqué ci-dessous. En ce cas, lisez le texte intégral.
Troisièmement, ils peuvent se rendre directement à la tanière de
manticore. Si c’est le cas, passez lisez le deuxième paragraphe de
description ci-dessous, en omettant le texte en caractères gras.
Vous arrivez en haut d’une colline et contemplez alors le paysage
environnant. Vous apercevez la route qui mène à l’océan occidental, et
vous imaginez que vous pouvez sentir l’air frais d’une brise océane.
Le chemin est rocailleux, mais la progression est plus facile, qu’à travers
le sous-bois de la forêt environnante.
Soudain, vous entendez un battement d’ailes, et comme si elle se
matérialisait dans l’air, une grande bête se rue sur vous ! Elle ressemble
à un lion géant avec des ailes et munie une tête humaine et une queue
hérissée de pointes !
C’est le manticore mâle, qui vient capturer un des personnages pour
l’apporter à ses rejetons, pour qu’il s’entraine à chasser. Son intention
n’est pas de tuer qui que ce soit, mais plutôt de capturer un des
personnages et de le rapporter à son nid.
Tactique : Le manticore va directement au corps à corps au lieu de lancer
des pointes caudales. Au combat, il frappe pour des dommages
assommants (non mortels). Les personnages assommés seront emportés,
pour se réveiller une heure plus tard dans la tanière de la manticore dans
un état d’extrême fatigue (à la moitié de leurs points de départ).
Si le manticore mâle encaisse des dommages supérieurs à la moitié de
ses points de vie, il prend alors de l’altitude, et tire quatre volées de
pointes caudales avant de partir à la recherche de proies plus faciles.
Si le mâle peut, avec des pointes caudales, amener le nombre de
personnes valides dans le groupe à 1 ou 2, il reprend le combat au corps
à corps pour capturer des personnages.
Il sera capable d’attraper un adversaire inconscient et de s’envoler (les
personnages restants auront deux tours pour essayer de l’arrêter à coup
de projectiles). S’il subit 10 points de dommages, il laisse alors tomber
le personnage qu’il porte (qui subit 4d6 dégâts de la chute, Jet de
sauvegarde de Constitution DD 15 pour ne subir que la moitié des
dommages) et continue à utiliser la tactique décrite ci-dessus.
Si le manticore parvient à s’envoler avec un personnage, les autres
membres du groupe peuvent facilement le voir voler jusqu’à son repaire,
qui n’est qu’à 3 kilomètres de la colline de colline. Le groupe peut se
rendre à la tanière en environ 1 heure. Quand ils arrivent, l’entrée de la
grotte est sans surveillance. Le MD doit lire aux joueurs le texte ci-
dessous :
Vous arrivez finalement sur les lieux, om vous croyez que le monstre a
emporté votre camarade. Vous atteignez l’entrée d’une grande grotte,
qui se trouve à 6 mètres de hauteur sur le flan d’une colline. Il y a une
petite corniche devant l’entrée de la grotte et même de cette distance, la
grotte repend une odeur de mélange d’urine de félin et de sang humain.
Des dizaines d’os de toutes formes et de toutes tailles jonchent le terrain
devant la grotte ainsi que le sol plus bas, comme un avertissement
macabre à tous ceux qui approchent.
Si des personnages ont été capturé par le manticore et apporté dans son
antre, lisez-leur le texte suivant :
Vous vous réveillez dans une grotte sombre, et vos yeux sont accoutumés,
vous pouvez voir la lumière du jour à quelques dizaines de mètres de là.
Vous voyez aussi une autre de ces grandes créatures et deux plus petites.
La grande créature a un visage clairement féminin, beau en quelque
sorte, mais rendu laid par ses crocs saillants et son grondement horrible.
Les deux plus petites bêtes s’avancent vers vous, et lorsque vous tendez
votre bras pour chercher votre arme uniquement pour la trouver
manquante.
Les personnages sont dans la tanière des manticores. Le mâle n’est
présent que s’il a été réduit à moins de la moitié de ses points de vie lors
du combat initial. S’il ce n’est pas le cas, il est à la recherche d’une autre
victime (pas du groupe des personnages). Les prisonniers ont été
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dépouillés de toutes leurs armes (bien qu’il y ait 90% de chances que les
manticores de manquer une dague ou un poignard). Des personnages
inventifs peuvent ramasser un os (à traiter comme une massue) ou pointe
caudale de manticore (à traiter comme une dague) pour se défendre.
Seuls les manticores du bébé attaquent, à moins qu’ils ne soient tous les
deux tués, auquel cas la mère attaquera avec fureur (avec un avantage
pour toucher, mais aussi un avantage pour les attaques de ses
adversaires).
À moins que le mâle ne soit présent, l’équipe de sauvetage surprend la
mère par derrière alors qu’elle empêche toute évasion des captifs et
regarde les enfants s’amuser. Si le mâle est présent, il surveille l’entrée.
Les éventuels captifs se trouvent à 24 mètres de l’entrée de la caverne,
tandis que la femelle manticore s’est placé à 15 mètres d’eux (donc à 9
mètres de l’entrée). Au fond de la grotte (à la gauche des aventuriers),
ces derniers trouveront leurs armes, ainsi que le trésor des monstres.
La manticore femelle, tout comme le mâle, a le profil d’un manticore,
tandis que ces deux rejetons ont un profil de manticore mais avec
seulement 17 points de vie, et faisant 1D4+2 de dommages avec leur
griffes et 1D6+2 avec leur morsure. Leurs piquants ne font que 1D4+2
points de dommages. Le FP des jeunes manticore est de 1.
Trésor : Une armure de demi plates à taille humaine et une armure en
métal assortie pour un cheval de guerre moyen, percé en de nombreux
endroits par des pointes de manticore, et nécessitant au moins une
semaine de travail par un armurier pour la réparer à un coût de 200 gp.
Des tas de vêtements humains déchirés et dépouillés. Détecter la magie
(DC 12) révèle une cape de protection.
Il y a aussi tout un assortiment de pièces de monnaie et de pierres
précieuses pour un total de 123 po, 245 pa et 111 pc. Il y a quatre grenats
valant chacun 50 gp et un rubis valant 1000 po parmi les pièces. Les
trouver nécessite un jet de perception DD 12.
On trouvera aussi un livre de sorts abimé mais toujours utilisable et
contenant les sorts de vol, clignotement, voir l’invisible, et petite hutte
de Léomund.
Une boîte de fer verrouillée, entaillée avec des rayures et des marques de
morsure, avec un verrou de qualité contient deux dagues de maître non
magique de bonne facture. L’une d’entre elle est une dague +1.
.
Boîte de fer verrouillée : épaisseur de 1cm; dureté de 10; points de vie
15 rupture (DD 16); crochetage serrure (DD 12).
Si la mère et les bébés sont tués pendant l’absence du mâle, le mâle
revient deux heures plus tard avec une victime (capturée dans l’une des
fermes locales). Le mâle n’est pas plus blessé que suite au combat avec
les personnages, et laissant tomber le fermier, est pris d’une rage folle
quand il voit les membres de sa famille morts. Le mâle attaque les
personnages avec un avantage et les personnages auront eux-mêmes un
avantage pour l’attaquer.
Le sauvetage de l’agriculteur donnera un bonus de 200 PX, pour l’exploit
en plus de ceux pour avoir tué le manticore et surtout les membres du
groupe se couvriront de gloire.!
Le village de Beaumont
Le village de Beaumont se situe sur la plus grande des collines en pente
douce se trouvant à 16 kilomètres de la grande route. Le village, en
comptant que les territoires agricoles environnants, a une population de
420 âmes. Il est dirigé par Arlen, le maire du village. La population du
village est en général d’un alignement Neutre Bon, ici des individus de
toute éthique, vivent sous la protection et la bienveillance du temple de
Freya. Bien qu’il y ai des sanctuaires d’autres divinités, Freya est la
divinité protectrice de Beaumont et son temple est le plus important de
tous. Ainsi, le véritable "chef" de la communauté est Shandril, la
prêtresse de Freya. Elle dédaigne ce rôle, cependant, elle soutient
ouvertement Arlen comme magistrat. Il y a peu de conflits politiques à
Beaumont, car Arlen, Shandril, le capitaine Baran et les propriétaires de
tavernes collaborent tous ensemble. Beaumont est une ville paisible et
n’a pas eu de vrais problèmes que ce soit avec des bandits ou avec des
monstres. Jusqu’à récemment...
Depuis plusieurs semaines, les orcs ont été aperçus près des fermes et
des sentiers éloignés de Beaumont. Quelques jours avant l’arrivée des
personnages une famille, habitant sur la route menant du village à la
grande route, a été attaquée et ses membres violés, mutilés et massacrés.
Des rumeurs courent sur un vampire habitant une vielle forteresse en
ruine, et la paix que les villageois ont appréciée jusqu’ici semble
apparemment finie.
Beaumont (Village) : Non standard ; Alignement Neutre Bon ; limite de
200 po; actifs 10 000 po; population 420; mixte (humains 79 %, elfes
8%, nains 5 %, demi-elfes 5 %, hobbits 2 %, gnome 1 %).
Représentants de l’autorité : Arlen, homme humain, Gue 3 (maire du
village) ; Baran, homme humain, Gue 5 (capitaine de la milice);
Shandril, femme elfe, Gue l/Pre 5 (prêtresse de Freya).
Personnages importants : Lauriel, femelle elfe, Gue 2 (secondant de
Baran); Tarnen, mâle humain, Com 5 (propriétaire du « Fût et
Pichets »); Glarien, demi-femelle, Com 2 (propriétaire de la
« Cockatrice Ivre »); Voril, mâle humain, Exp 6 (forgeron).
Notes : milice locale, Combattants 2 (gardes x25); Expert l (xl l); Barde l
(x2); Gue l (x3); Magicien 1; Roublard 1 (x6); Commun l (x365).
La milice du village est composée de 25 gardes bien entraînés et dirigés
par Baran, le capitaine de la milice, et Lauriel, son adjoint. Arlen, lui-
même un aventurier vétéran de nombreuses expéditions aventureuses, est
le chef en titre de la milice, mais dans les faits c’est Baran, soit son
véritable commandant.
Pendant la journée, il y a toujours au moins un groupe de 4 gardes faisant
une patrouille autour du village et un autre groupe similaire surveillant
le marché central (en zone 8).
De nuit les gardes allument un certain nombre de feu d’alarme qui
entourent le village. Tout au long de la nuit, il y a toujours un minimum
de deux patrouilles de cinq gardes chacune, portant des torches et
parcourant un circuit allant de feu en feu en veillant à ce qu’ils restent
allumés et permanence et surveillant l’éventuel assaut des orcs ou
d’autres créatures maléfiques.
En outre, il y a toujours au moins 3 gardes en poste dans chacun des
deux corps de garde (zone 7), ainsi que 3 gardes stationnés au sommet
de la Tour de la Garde (zone l). Arlen et Baran ont proposé de construire
un mur autour du village, mais Shandril est réticente à le faire, faisant
plutôt confiance à la protection de Freya.
Note du traducteur : La garnison du village peut sembler importante
pour une si petite agglomération. Un village de cette taille ne devrait en
effet compter que 1 shérif et 3 adjoints. Mais on peut aussi considérer
que les menaces récentes qui sont apparues récemment on obliger à faire
appel à la milice (ce qui correspond à 5% de la population).
Carte des joueurs de Beaumont : Vous pouvez télécharger
gratuitement une carte PDF du village de Beaumont à partir du site Web
de Necromancer Games. Il ne contient aucune indication réservée au
MD.
Les rumeurs à Beaumont
Pendant leur séjour à Beaumont, les personnages pourront entendre un
certain nombre d’histoires et de légendes locales, soit en utilisant la
compétence Investigation, soit par le jeu de rôle. Les exemples de
rumeurs énumérés ci-dessous se sont vu affectés un Degré de Difficulté
(DD) pour l’utilisation de la compétence Investigation. Les rumeurs
d’ordre général, peuvent être lancées ou obtenues sans d’interrogation
spécifique de la part des joueurs. Par contre certaines informations ne
peuvent être obtenues que si les personnages font ders recherches
spécifiques, et dirigées.
Il est plus facile de recueillir certaines informations dans des endroits
spécifiques. C’est une des raisons pour laquelle les auberges et les
tavernes, ordinairement fréquentées par des aventuriers sont de bons
endroits pour entendre les légendes locales. Quand un personnage entend
une rumeur, ne vous contentez pas de la lire ; utilisez plutôt la rumeur
pour introduire une occasion de jeu de rôle.
DD 8 (Général) : « Ces raids d’orcs sont de plus en plus fréquents. Bah!
C’est comme si nous vivons à côté de Rappan Athuk ou d’un autre
repaire du mal ! »
DD 8 (Général) : « C’est horrible ! J’ai entendu dire qu’ils ont trouvé
toute la famille près de la route, ils ont été atrocement mutilés. Et les
femmes et les enfants... ils étaient... Je ne peux pas en parler ! »
DD 8 : « Eralion ? N’était-ce pas le magicien qui a construit ce vieux
donjon dans la forêt ? Ils disent qu’il est maintenant en ruine. Je ne m’en
approcherais pas. – Moi je dis : Heureux le village dont les sorciers sont
tous réduits en cendres ».
DD 10 (Général) : « Le Donjon d’Eralion ? Tout le monde sait qu’un
vampire vit entre ces murs en ruine. Quoi d’autres pourrait expliquer la
silhouette obscure que les gens aperçoivent la nuit ? Je vous conseille de
rester à l’écart de cet endroit maudit ! »
DD 10 (Général) : « Shandril est ici depuis longtemps—aussi longtemps
que je me souvienne. Sans elle, ce village aurait disparu depuis
longtemps. Louée soit Freya. »
DD 12 : « Le magicien Eralion ? Il est mort depuis une vingtaine
d’années. Sa forteresse est maintenant en ruines. Quelqu’un a dit qu’il
vénérait St. Cuthbert, mais comment cela peut-il être vrai alors que son
repaie a été construit par des démons et maintenu par magie ? Vous ne
me verrez pas m’approcher d’un château de sorciers en ruine. »
DD 12 (Général) : « Alors, vous vous imaginez être des aventuriers,
n’est-ce pas ? Vous êtes probablement des amis de ce hobbit, Lannet.
Dites-lui qu’il me doit encore des bières ! »
DD 14 : « J’ai entendu dire que Baran a perdu sa main face aux trolls des
marais il y a des années et que même Shandril n’a pas pu le guérir. »
DD 14 : « Avez-vous entendu l’histoire de Fendrin ? Il a perdu sa femme
et ses enfants à cause d’une créature maléfique. Un manticore que j’ai
entendu dire, bien que je ne l’aie jamais vu. Il est probablement en train
de noyer son chagrin dans l’alcool à la Cockatrice à l’heure actuelle. »
DD 16 (Général) : « Vous êtes des aventuriers ? Hein ! Certains
villageois ont disparu récemment. Ils s’imaginaient être des aventuriers
aussi. On ne les a jamais revus, n’est-ce pas ? L’une d’elles était Arielle,
la fille du forgeron. »
DD 18 : « Vous savez, on dit qu’Arlen était un grand aventurier et qu’il
a même servi dans la garde de la Lyre [une unité militaire d’élite] à Porte
des Bardes. »
DD 20 : « Certains disent que Shandril est plus qu’elle semble être. Je
pense qu’elle a utilisé une étrange magie sur Arlen. Il semble toujours
faire selon ses désirs. Je ne lui fais pas confiance. »
DD 22 : "Un magicien avec un oiseau ? Vous savez, maintenant que vous
en parlez, j’ai vu quelqu’un qui correspond à cette description. Je me
souviens de cet oiseau. Il y avait quelque chose qui n’allait pas. Mon
chien aboyait et se cachait derrière mes jambes. Je crois que je les ai vus
au Fût et Pichets. »
Points d’intérêts à Beaumont
1 Tour de la Garde
Ce bâtiment en pierre est la tour de garde, d’où la garnison surveille les
gens en approche du village. Pendant la journée, Baran, Lauriel et 12
gardes de la ville sont stationnés ici. La tour a trois niveaux supérieurs.
Le premier étage sert de caserne et de salle à manger. Le deuxième étage
comprend le logement de Baran, où il vit dans une simplicité spartiate.
Le troisième étage sert de salle de stockage, où l’on entrepose des lances
supplémentaires, des flèches, des arcs longs, des boucliers, des épées et
des assez de chemises de mailles pour équiper 12 hommes.
Toutes les portes de cette tour sont des portes renforcées par des
armatures en fer qui peuvent être barrées et verrouillées (5 centimètres
d’épaisseur ; Dureté 5; point de vie 20; Enfoncer (Force DD 18, +2 si
barré); Crochetage (Outils de voleur DD 15).
Baran, Lauriel et le sergent de quart (le garde le plus chevronné de la
tour) disposent tous d’un jeu de clés.
Le haut de la tour est surmonté par un créneau, et il y a toujours un
minimum de trois gardes sur le toit à tout moment. Une ancienne baliste
(3D6, portée 100m/200m, 2 rounds pour la recharger) est montée sur le
toit. Il y a, en outre, une réserve de 36 lances dans un baril à côté.
À côté de la baliste, il y a une grande cloche, utilisée par les hommes de
gardes pour donner l’alarme en cas d’attaque.
Le donjon, qui dispose de quatre cellules individuelles et un poste de
garde pour un geôlier se trouve sous la tour et est accessible par un
escalier caché.
Dans la tour, les jets de dé pour récupérer des informations se fait avec
un désavantage.
2 Maison du maire
Arlen vit dans cette demeure entourée avec un petit jardin. Sa maison est
l’un des rares bâtiments en pierre du village, et bien qu’opulente selon
les standards de Beaumont, elle est loin d’être luxueuse.
Elle offre toutes les commodités que l’on peut trouver dans une maison
moyenne dans une ville comme la Porte des Barde ou Reme, ce qui est
rare dans un village de cette importance. À l’intérieur de la maison, est
aménagé avec meubles de bonne qualité importés de Porte des Bardes.
Arlen est un hôte très aimable, invitant fréquemment des visiteurs à dîner
avec lui. Son épouse, Ginia (femme humaine Com4 ; HP 20), et sa fille,
Sirya (femme humaine, Coml; HP 8; Dex 15, Cha 14; Discrétion +2),
ont les même manières gracieuse. Sirya se comporte et se prend pour
une rebelle et une roublarde. Elle sera intriguée par les aventuriers. Arlen
n’est pas enthousiaste au sujet de son changement d’attitude récente.
Dans une salle protégée, Arlen a disposé un coffre verrouillé (épaisseur
3 cm ; Dureté 5; Point de vie 1; Forcer Force DD 17; Crochetage DD 20)
contenant 4 potions de soins majeurs, 3000 po en pierres précieuses, ainsi
que 529 po et 303 pa.
3 Maison pour les hôtes de marque
Conçue de façon identique à la maison d’Arlen, cette maison est
légèrement plus petite. Elle est normalement utilisée par les parents du
maire, des nobles ou des personnages d’importance de passage. Ce
bâtiment est actuellement inoccupé.
Arlen a la clé de la porte d’entrée (3 cm d’épaisseur ; Dureté 5 ; Points
de vie 10 ; Forcer la porte Force DD 18; Crochetage DD 20).
À l’insu de tous, le dernier invité à séjourner ici avait récemment volé un
joyau d’une grande valeur (1000 gp) dans ville natale. Craignant que
quelqu’un ne soit au courant de son forfait, il a décidé de cacher la pierre
précieuse dans un coin du tiroir supérieur du bureau de la maison
(recherche DD 25). Si les personnages complètent l’aventure détaillée
11
dans la deuxième partie de ce module, Arlen peut leur permettre de rester
dans cette maison chaque fois qu’ils visitent Beaumont, tant qu’il en sera
le maire.
4 Le temple de Freya
On trouvera normalement Shandril ici. Ce bâtiment en bois avec son toit
pentu est un sanctuaire ouvert ne comportant qu’une pièce avec un autel
de pierre contre le mur nord. L’autel est décoré d’une sculpture
représentant une tête d’un cerf.
Un calice en argent, le Calice de Freya, est posé sur l’autel. Il est utilisé
pour les cérémonies de sacrifice de vin ou de blé ou pour apporter la
fertilité à une personne ou à une créature. Lorsque Shandril n’est pas
présente, le calice est laissé sans surveillance — personne dans le village
n’oserait y toucher.
Le Calice de Freya : Ce calice en argent semble bien trop décoratif et
fragile pour être utilisé pour faire fondre ou bruler quelque chose
placé à l’intérieur. Il est finement travaillé et gravé avec les mêmes
runes étranges qui sont tracées sur la Valkyrie, l’épée de Shandril.
Malgré sa finesse, le bol lui-même est enchanté de sorte que
l’utilisateur, en invoquant Freya, est protégé comme s’il était sous
l’effet d’un sort de protection contre l’énergie (feu). Ce pouvoir peut
être utilisé jusqu’à trois fois par jour. Une fois par semaine, le calice
peut être rempli d’eau de pluie fraîche et, si elle est bénie par une
prêtresse de Freya, l’eau devient alors de l’eau bénite. En outre, une
fois par semaine, quand une femme consomme l’eau bénite provenant
du calice et est simultanément bénie par une prêtresse de Freya, elle
devient alors féconde et pourra concevoir des enfants quel que soit
son âge.
5 La demeure de Shandril
Bien qu’une maison de fonction ait été donné à Shandril, elle ne vit ici
qu’à contrecœur. Elle préfère de beaucoup rester dans le temple. La
maison n’est que de simples meubles en bois, et seulement les plus
essentiels ; Elle dispose cependant d’un très grand lit à en bois recouvert
de nombreuses fourrures d’animaux (d’une valeur de 50 po chacun). Un
coffre (déverrouillé) au pied du lit lui permet de ranger ses vêtements.
6 Les sanctuaires des autres dieux
Ce sont des petits sanctuaires avec de petites statues des autres dieux
d’alignements bons auxquels ils sont dédiés. Il y a des dieux tel que que
Pelor, St. Cuthbert, Heironeous, Kord et Yondalla.
Il y a aussi un sanctuaire légèrement plus grand dédié à Fharlanghan, car
Beaumont est une étape régulière des caravanes de marchands. À tous
moments, on peut trouver 2d6 adorateurs (Roturier1, PV 4) en train de
dérouler des cérémonies propres à leur culte. En outre, il peut y avoir
1D4 prêtres (Pre3) de l’une des divinités ci-dessus rendant hommage à
leurs dieux respectifs. Seule Kath, un prêtre de de Kord, vit à Beaumont
de façon permanente. Les autres prêtres sont des clercs itinérants.
Il est intéressant de noter qu’il n’y a pas de sanctuaire druidique dans le
village, ni de sanctuaire à Ehlonna, Corellon Larethian, Garl ou Moradin.
Interrogé à ce sujet, Shandril répond simplement : "C’est la volonté de
Freya."
7 Postes de garde
Trois gardes sont postés dans chacune de ces structures en pierre. Les
bâtiments ont des portes en bois robuste (5 cm d’épaisseur ; Dureté 5 ;
Points de vie : 20 ; Forcer DD 20) et contiennent un râtelier sur lequel il
y a des lances, des boucliers et des épées courtes, ainsi que plusieurs
tonneaux contenant des flèches. Toutes les tentatives d’obtenir des
renseignements ici se font avec un désavantage.
8 Place du marché
C’est ici, autour de tables sous de grandes tentes, que se rassemblent les
fermiers et les marchands pour y vendre toutes sortes de biens. On peut
trouver ici toutes les marchandises indiquées dans le Manuel des joueurs
et qui coûtent 200 po ou moins.
Le rassemblement des marchands et des fermiers est supervisée par la
milice de la ville (4 gardes seront à tout moment présent sur la place) et
par Arlen en personne, l’activité économique du village étant une de ses
principales préoccupations.
Perturber la paix qui règne sur le marché central n’est pas tolérée et les
contrevenants pourront être emprisonné une semaine dans l’une des
cellules du donjon jusqu’à ce que l’affaire soit jugée par Arlen et
Shandril.
9 l’auberge de la Cockatrice Ivre
L’établissement est géré par Glarian, une demi-elfe (Com2; HP 6;
Profession (aubergiste)). Le bar est propre, la bière fraîche, le feu dans
la cheminée entretenu, la nourriture bien préparée et les chambres
agréables.
L’auberge a trois étages, auxquels on accède par des escaliers en bois
magnifiquement ouvragé, et un total de 12 chambres à louer.
Les chambres coûtent 2 po par nuit, les repas 2 pa — une bonne affaire
compte tenu du fait que la cuisine de Glarian soit célèbre jusqu’à Porte
des Bardes.
On peut généralement trouver Fendrin ici, complètement ivre. Il
racontera sa triste histoire à quiconque lui prêtera l’oreille. (Voir sa
description dans la section des PNJ ci-dessous).
Ici les recherches d’informations se feront avec un avantage.
10. Le fût et Pichet
Moins cher et moins propre que la Cockatrice, cette auberge est dirigée
par Tarnen (humain, Com5 ; HP 18 ; Profession (aubergiste) , un homme
âgé qui fût autrefois aventurier, mais qui ne possède plus aucune de ses
compétences antérieures. L’auberge elle-même est mal entretenu et se
compose d’une grande salle commune avec une cheminée, une grande
cuisine et un débarras à l’arrière.
La nourriture est nettement moins bonne que celle de la Cockatrice Ivre.
Dans la salle commune, on peut tirer des rideaux pour former 4 cabines,
permettant d’avoir un peu d’intimité.
Les quatre chiens de Tarnen dorment normalement sur le sol de la salle
commune ou mendient des restes de nourritures auprès des clients
attablés.
Sur le côté de la pièce, un grand escalier à rampe permet d’accéder au
niveau supérieur où se trouvent les huit chambres individuelles. Chaque
chambre est verrouillée et seul le locataire en a la clé — même Tarnen
n’en a pas de rechange. Trois des chambres sont actuellement louées.
Le cout d’une chambre est d’une pièce d’or pour la nuit Un repas normal
coute, quant à lui, 1 pa.
Lannet le voleur a réservé nue chambre ici, surtout à cause du prix, mais
il mange à la Cockatrice Ivre.
Si Vortigern est à Beaumont, il séjourne aussi ici sous le nom de
Feriblan.
Toutes tentatives de recueillir des renseignements ici se fait avec un
avantage. S’il est interrogé, Tarnen peut se rappeler de Vortigern et
Talon (DD 15) et dire aux personnages qu’il séjourne ici dans l’une des
chambres à l’étage.
11 La taverne des Trois Tonneaux
Cette taverne dispose aussi d’une écurie pour accueillir les chevaux des
voyageurs. Le coût est de 1 po par nuit et par animal, avec un supplément
de 2 pa pour la nourriture. La bière servi dans l’établissement est une
production locale tout à fait remarquable, malgré son prix élevé (l pa par
pinte de bière).
Perik (Com3 ; PV 8 ; Profession (barman), Artisanat (brasseur de bière)
+ 3), un hobbit assez gras, dirige la taverne. Il ne veut pas avoir de
rapports avec ses clients, autres que de prendre leur argent et leur servir
des bières. Il n’y a pas de chambre à louer dans la taverne (ce n’est pas
une auberge) car Perik préfère les chevaux aux gens.
Heureusement, sa principale serveuse, Dalia (femme hobbit, Coml ; PV
3 ; Charisme 17 ; Profession (serveuse) +5) compense largement le
manque de charme de Perik.
Toutes tentatives de recueillir des renseignements ici se fait avec un
avantage.
12 Forgeron
Cette forge est dirigée par Voril (homme humain, Exp6; HP 21;
Profession (forgeron), artisanat (outils forgeron) +5, Métier (armurier)
+5, Métier (fabriquant d’armure) +4).
Sa fille, Arielle, qui n’est pas revenue d’une expédition d’aventure
récente, manque terriblement à Voril. Elle est actuellement la captive de
l’éttin perturbé, Girbolg. (Voir la description de la zone B, ci-dessus.)
Voril est un forgeron compétent et si on lui donne suffisamment de
temps, il peut fabriquer ou réparer une armure simple. Les armures
lourdes sont normalement au-delà de ses compétences, mais il fabriquera
une armure de plate pour quiconque sauvera sa fille.
Voril souffre beaucoup de son absence, et il n’a rien fait dans sa forge
depuis des semaines. Sa dépression lui fait prendre quatre fois plus de
temps pour faire n’importe quel article demandé.
13 Ferme de Fendrin
Cette demeure simple est la ferme de Fendrin. Il est actuellement à la
Cockatrice Ivre, en train de s’enivrer pour oublier la mort de sa femme
et son fils. (Voir sa description, ci-dessous).
La maison n’est pas fermée avec les portes grandes ouvertes. Il y a peu
d’objets de valeur à l’intérieur, mais on peut trouver, caché dans le tiroir
d’un petit coffre près du lit, plusieurs bijoux (un collier, une bague et une
broche, d’une valeur de 25 po chacun) qui appartenaient à sa femme
décédée.
Fendrin a posé à côté de son lit, son épée courte (de mauvaise qualité)
sortie de son fourreau.
Les champs derrière la maison de Fendrin ne sont plus exploités.

Personnages principaux de Beaumont
Il y a à Beaumont un certain nombre de personnages non joueurs jouant
un rôle important dans toute histoire se déroulant dans la région. Le MD
doit veiller à se familiariser avec eux.
Arlen
Arlen est un homme de bien. Il a 45 ans, ses cheveux et sa barbe sont
foncés, avec un soupçon de gris au-dessus des tempes et une petite bande
de gris dans sa barbe taillée courte. Arlen a un comportement fier et
confiant.
Il porte en permanence un bâton en bois solide recouvert de bande de fer
de près de 1 mètre de longueur. Ce bâton peut servir d’arme et est
équivalente à une masse +1. Il porte ce bâton comme insigne de sa
fonction de maire.
Au combat, il s’équipe de sa fidèle épée courte, qui, bien que non
magique, est avec lui depuis ses jours de service dans la garde de la Lyre
à la Porte de Bard. Ses yeux sombres semblent percer qui conque croise
son regard, ce qui met les gens qui veulent lui mentir assez mal à l’aise.
Le fait qu’Arlen aime porter des robes, qu’il arbore une barbe foncée et
étroite, son regard d’acier et le bâton qu’il porte en permanence peut faire
penser à ceux qui ne le connaissent pas, qu’il est un magicien. Et ceci à
tort.
Il a occupé de nombreux postes, et a été capitaine des gardes de la lyre
de la porte des bardes.. En tant qu’aventurier, il a exploré le donjon de la
montagne du cœur de pierre. Les rumeurs disent qu’il a même été au
célèbre donjon de Rappan Athuk, mais si on lui parle de cet endroit, il
pâlit et refuse d’en parler. Il fût autrefois un guerrier de 7ième niveau, et
lors d’une expédition dans ce lieu maudit, il a perdu 4 compagnons
tombés sous les coups des morts-vivants. Cette perte l’a amené à
renoncer à l’aventure et à s’installer à Beaumont.
Pour plus de détails sur ces lieux, il faut consulter les suppléments de
Necromancer Games@ sur la Porte des Bardes et les modules de la
Tombe d’Abysthor (qui détaille le donjon de la montagne du cœur de
pierre) et Rappan Athuk—le donjons des cryptes.
Note du traducteur : Pour adapter ce module à d’autres mondes et
univers, le MD devra choisir lui-même les lieux d’aventures.
Shandril
Shandril est singulière à bien des égards. En dehors de sa beauté
captivante, elle est l’un des rares elfes prêtresse d’une divinité non-
elfique. Pour une femme elfe, Shandril est grande. Elle porte ses longs
cheveux en tresses, ce qui est également inhabituelle pour une elfe, dans
le style d’une Valkyrie — une guerrière de Freya.
Bien qu’elle préfère porter une tunique simple et, par temps plus froid,
sa cape en fourrure de loup polaire, quand la situation l’exige, elle mettra
son armure d’écaille brillante, son bouclier et son casque argenté.
Lorsqu’elle est équipée ainsi, elle est impressionnante. Elle est gentille
et douce, mais ferme quant à ses opinions et sur son dévouement à sa
déesse.
Elle n’est pas attirée par le pouvoir politique, bien qu’elle est une
position importante dans le village. C’est une amie d’Arlen, et ils se
consultent régulièrement sur les questions importantes pour la
communauté.
Comme beaucoup de gens qui habite désormais Beaumont, Shandril était
autrefois une aventurière. En tant que jeune guerrière elfique, elle trouva
13
l’épée, "Valkyria", dans un trésor gardée par des araignée. En prenant
l’épée, elle reçut la vision de la déesse Freya elle-même. En extase
devant la déesse, Shandril s’engagea dès ce jour à être une prêtresse
dévouée à Freya.
Abandonnant son groupe d’aventuriers, Shandril s’est aventurée au
nord, à travers de nombreux pays, suivant la volonté de Freya jusqu’à ce
qu’elle arrive au sud des montagnes du cœur de pierre. Là, elle trouva le
petit village marchand de Beaumont. Selon les directives de Freya, elle
a fondé, dans la communauté, un temple en l’honneur de sa déesse. Cela
se passa il y a environ 90 ans. Sous la direction de Shandril et avec la
bénédiction de Freya, Beaumont est devenu un village prospère et
paisible.
La déesse a aussi béni Shandril en lui confiant un objet de grande
importance : le calice de Freya. Avec ce calice, Shandril peut faire bruler
en offrande à sa déesse, les premières pousses de blé et de raisins de la
saison et invoquer ainsi la bénédiction de Freya pour assurer la fertilité
de la terre. Elle utilise aussi le calice pour produire de l’eau bénie ainsi
que pour bénir les fidèles en leur accordant fertilité et amour.
Déesse : Freya, déesse de l’amour et de la fertilité
Alignement : Neutre bonne
Domaines : Bien, vie, guerre, Nature
Adorateurs : Femmes humaines
Armes favorites : épée longue, arc long
Freya est une déesse mineure de l’amour et de la fertilité. Elle est aussi
la cheffe d’un groupe de vierges guerrières – appelées les Valkyries dans
certains plans d’existence. Freya représente la fertilité sous toutes ses
formes. Dans son plan, Freya est le symbole du cycle de la mort et de la
renaissance. Elle est la déesse de la moisson prochaine, autant que de
la sexualité et de la procréation. Son animal est le faucon, bien qu’elle
protège aussi le loup et le cerf.
Ordinairement, elle apparait à ses adorateurs comme une belle femme
vêtue d’une robe et d’un manteau de fourrure de loup polaire. Mais elle
peut aussi prendre l’apparence d’une chasseresse portant armure de
cuir, épée et arc, ou encore celle d’une vierge guerrière en armure
brillante et armée d’une épée rougeoyante.
Elle peut de plus prendre la forme d’un faucon – ou de n’importe quel
oiseau – à volonté, ainsi que celle d’un loup polaire géant.
Baran
Baran, le capitaine de la garde, est un homme sévère. Il garde ses
cheveux brun-roux tiré en arrière. Sa moustache fournie cache une
cicatrice au-dessus de sa bouche. La caractéristique la plus évidente de
Baran, mis à part son comportement, est qu’il n’a pas de main droite. Son
bras droit se terminé par un moignon. Il a perdu sa main lors d’un combat
contre des trolls des marais du sud lointain. Il ressent toujours la douleur
de la blessure. Après des années de service comme mercenaire, il est
arrivé à Beaumont, où il a trouvé un lieu de paix et de sécurité, ainsi un
répit face à ses années de douleur. Il s’est lié d’amitié avec Shandril, qui
fut cependant incapable de guérir son bras, car trop de temps s’était
écoulé depuis la blessure. Il a gagné la confiance de Shandril et d’Arlen
et fut nommé, il y a 10 ans, capitaine de la milice du village. La sécurité
de la communauté est sa principale préoccupation, et il sacrifiera tout
pour remplir son devoir. Les troubles récents le préoccupent beaucoup et
il se sent personnellement responsable de la sécurité du village. Chaque
villageois qui est blessé l’affecte comme s’il avait -même été frappé lui-
même.
Lauriel
Lieutenant de Baran, Lauriel est une femme elfe légèrement corpulente,
mais musclée. Elle est farouchement loyale à Baran, car, il y a quelques
années, ce dernier l’a sauvée d’une mort certaine des mains d’un ogre.
Elle est assez sinistre et déterminée, et n’hésite pas à exprimer son
opinion quand elle n’est pas en présence de ses supérieurs. Ses yeux au
regard pénétrant, brillent d’une force intérieure. Elle est également
dévouée à Shandril, qu’elle a pris pour modèle. Elle envisage même de
devenir Paladin de Freya (ce qu’elle deviendra lorsqu’elle aura gagné
son prochain niveau d’expérience). Si elle voit Shandril confier son épée
magique à une autre personne qu’elle, elle protégera le porteur de l’épée,
comme s’il s’agissait de Shandril. Elle sera cependant secrètement
jalouse du porteur, estimant que l’honneur de porter l’épée de Shandril
lui revient de droit.
La milice
La milice locale est, pour un si petit village, très bien entrainée et
organisée. Baran les entraine personnellement. Les gardes sont de toutes
les races, mis la plupart sont des humains ou des demi-elfes.
Ils peuvent être de n’importe quel sexe.
Ils portent, par-dessus leurs cottes de mailles, des surcots verts avec un
calice d’argent dessiné dessus. Un bouclier complète leur équipement.
Tous sont loyaux à Bran et Arlen.
Note du traducteur : on peut expliquer le nombre important de gardes
par le fait que la période est troublée, et que des pillards orcs ont été
repérés. En temps normal, la milice ne se composant que de Baran,
Lauriel et trois miliciens. On pourra estimer que la moitié de la milice
est équipé de cottes de mailles (il y a des réserves à la tour, et l’autre
de broigne armures de cuir renforcées).
Tous les miliciens utilisent le profil de garde. Leur équipement est le
même sauf pour les tuniques de mailles qui sont en nombre limités. Ceux
qui n’ont pas de tuniques de mailles, portent des armures de cuir.
Kath, prêtre de Kord
Kath est un homme de grande taille à la voix forte et d’apparence bon
enfant. Il a des mains énormes et à l’habitude de porter des gants à
pointes en permanence, et ce même pendant la prière ou les repas.
Kath est exubérant et salue ses amis avec force démonstration.
Malheureusement, les personnages qui ne réussissent pas un jet de
sauvegarde de dextérité (DD 8) ne peuvent éviter ses points et subissent
1D2 points de dommages à cause de ses gantelets à pointes, quand Kath
les comprime dans un de ses câlins d’ours trop affectueux et qu’il leur
frappe le dos. Kath, bien sûr, ne se rend pas compte des dommages qu’il
cause et est très confus lorsque ses amis cherchent à éviter ses étreintes.
Kath veut bien faire, mais il est plutôt idiot. Bien que faible, il est
incroyablement chanceux, et il a eu des succès dans presque toutes ses
entreprises.
Shandril s’est lié d’amitié avec Kath et est très patiente avec lui par
rapport à sa faible compréhension de sa propre divinité. Kath fait tout ce
que Shandril demande et est toujours le premier à se porter volontaire
pour faire face au danger. En cas de besoin, il peut ponctuellement se
porter volontaire pour aider les personnages joueurs, mais il ne deviendra
pas un membre permanent du groupe.
Ajout du traducteur :
Dieu : Kord, dieu de la force, du sport et du courage.
Symbole : une étoile à huit branches constituée de lance et de masse
d’arme.
Alignement : Neutre bonne
Domaines : Guerre, Compétition, Bien, Force
Adorateurs : principalement des guerriers
Armes favorites : épée, lance, masse d’arme
Kord est souvent représenté comme un homme extrêmement musclé,
de près de 2m70 de haut, à la chevelure et la barbe rouges.
Il porte une ceinture de combat faite en peau de dragon rouge, des
gants en de dragon blanc, et des bottes en peau de dragon bleu. Il manie
la grande épée nommée Kelmar et il porte également une épée
ordinaire à deux mains, qu’il peut manier, dans une main tandis que
Kelmar ‘danse’ à ses côtés.
Kord est parfois dépeint par ses fidèles habitant les villes civilisées
comme un athlète, un lutteur voire un gladiateur.
Kord est l’ennemi des dragons chromatiques, et l’allié des titans. Il est
aussi en bons termes avec les dieux elfes, et les divinités élémentaires.
Le dogme :
Kord est un dieu populaire parmi les peuples barbares, et les guerriers.
Le dogme de Kord tend à mépriser la lâcheté et les lâches, et enseigne
que le fort doit gouverner le faible.
Pour les fidèles de Kord, la principale qualité d’un chef est la bravoure.
Kord aime les concours physiques, et en cela il inspire de nombreuses
tribus barbares à utiliser des sports non létaux (des épreuves physiques)
comme méthode pour résoudre les différends.
Comme lors d’une bataille, les faibles et les lâches sont éliminés, il n’y a
rien à perdre en la recherchant ; en effet, la bataille détermine qui est
le plus digne de vivre, et assure une place aux côtés de Kord après la
mort des guerriers suite à la bataille. Ceux qui fuient le champ de
bataille sont souvent publiquement excommuniés.
Les temples de Kord :
Les temples de Kord ressemblent à des arènes de combats, avec des
gradins d’où les spectateurs peuvent suivre les combats. Les temples
peuvent aussi comporter des bains, des gymnases, des salles de
trophées, et des statues du dieu.
Les rituels :
Les rites pratiqués par le clergé de Kord sont brefs, ne durent
généralement pas plus de quelques minutes. Ce sont des cérémonies
joyeuses et dansantes tenues à la fin d’une bataille ou à la suite d’un
exploit physique. Les services mettent souvent en vedette des membres
de l’église qui récitent fièrement leurs réalisations physiques et leurs
glorieuses victoires. Les chants de louange à Kord honorent la divinité
en énumérant les batailles menées en son nom.
Les prières à Kord impliquent généralement des applaudissements et
des chants rythmiques, le plus fort est le mieux. Beaucoup des syllabes
de ces chants existent uniquement pour maintenir le rythme et la rime,
plutôt que pour ajouter du sens. Par exemple "Ah re, ah ree, Kord le
puissant..."
Les serments et les épithètes liés à Kord peuvent ressembler à "Que le
destin voit votre lame se briser !", "Par l’épée de Kord !" et "Par les
bottes bleues de Kord !"
Lannet
Lannet est le stéréotype même du hobbit voleur : curieux et incapable de
résister à ses pulsions de vol, en particulier en ce qui concerne les objets
brillants et les pierres précieuses. Il ne peut s’empêcher de faire les
poches des gens, mais le fait en toute innocence, et Lannet, s’il est pris
sur le fait, rendra les objets à son propriétaire avec un sourire et un clin
d’œil. Comme les hobbits plus traditionnels, Lannet est légèrement
grassouillet avec un teint rougeâtre. Son visage est toujours souriant sous
ses yeux verts et ses cheveux bruns et bouclés.
Il porte une armure en cuir et un manteau gris visiblement de bonne
qualité, qui est en fait une cape elfique. Ce qui distingue Lannet des
autres hobbits, c’est sa curiosité et sa cape. Bien que la plupart des
hobbits n’arrivent pas à se concentrer longtemps sur quelque chose, si
Lannet trouve quelque chose qui l’intéresse, que ce soit une personne ou
un objet, il essaie de façon obsessionnelle de tout apprendre sur cette
personne ou cette chose.
Si Vortigem et Talon sont dans le village, Lannet s’intéresse à Talon et
utilise son manteau pour espionner les deux autant que qu’il lui sera
possible. Lannet s’intéresse aussi aux groupes de personnages lorsqu’ils
arrivent à Beaumont.
Il utilise sa cape elfique et les suit lorsqu’ils se lancent dans une aventure,
ce qui peut être utile si vous, en tant que MD, avez besoin d’un lancer de
dague à poing nommé pour sortir les personnages d’une impasse.
Les nains de la hache brisée:
Ces aventuriers novices font le voyage de Reme jusqu’à la Porte des
Bardes, ou du moins le prétendent-ils. Les nains se sont égarés à
Beaumont, et séjournent au ‘Futs et Pichets’ où ils ingurgitent, durant les
heures de la matinée, de grandes quantités de bière Leur groupe tire son
nom du symbole dessiné sur le bouclier de Durgis — une hache avec un
manche cassé. À première vue, ils ne semblent pas être des guerriers très
aguerris.
Durgis : Durgis est un nain pompeux et suffisant qui agit comme s’il
était un guerrier de 15ème niveau. Il appelle sa hache "Grodek" et dit
qu’il a récupéré, il y a quelques années de cela, dans la tanière d’un troll.
Il prétend que qu’il s’agit d’une arme magique et intelligente.
Tout le monde peut voir en réussissant un Jet d’Investigation (évaluation
DD 10) que ce n’est au mieux, qu’une arme de fabrication commune.
Durgis prétend avoir été au donjon de Rappan Athuk et y avoir trouvé
beaucoup d’or. Quand on lui demande pourquoi il ne prend pas sa retraite
compte tenu de sa fortune supposée, il répond brusquement, «
j’ai l’aventure dans le sang, mon gars. Mais un freluquet comme toi ne
peut comprendre ce qu’est la vie d’un aventurier. » Il met alors ses mains
à sa ceinture et refuse d’en dire plus.
Pour de plus amples renseignements sur Rappan Athuk, consultez le
module de Necromancer Games, Rappan Athuk, le donjon des tombes.
A moins qu’il ne se sente offensé, come décrit ci-dessus, ou si la
vraisemblance de ses propos est remise en cause , il racontera ses
histoires rocambolesques jusque tard dans la nuit (surtout si quelqu’un
lui paye des bières), les récits devenant de plus en plus épique et
incroyable. Beaucoup de ses récits seront invraisemblables, comme celui
où il a réussi à retourner le regarde d’une gorgone contre elle, et l’a donc
pétrifiée (ce n’est pas de cette façon que le pouvoir de pétrification de la
gorgone fonctionne en réalité). Il prétend en outre avoir fait équipe avec
de nombreux personnages de légendes, et un magicien ou un barde
pourra faire un jet de connaissance (histoire) contre le jet de persuasion
de Durgis pour se rendre compte que les histoires de Durgis se basent en
réalité sur des histoires connues (bien qu’aucun récit ne mentionne le
1
À l'origine, le kama est une faucille, utilisée par paire, qui
servait à couper les tiges des céréales et du riz. C'est une des
armes les plus courantes du kobudō d'Okinawa, avec le tonfa, le
15
nain), mais que certains faits racontés sont faux.
Malgré ses vantardises, Durgis est en réalité un lâche, et au premiers
problèmes rencontrés il va faire semblant de ne pas être bien, ou
prétendra « que cette tâche est indigne de ses talents ».
Trel, Burl et Gar : Les compagnons de Durgis ont été subjugués pour
faire partie de son équipe. Ils se contentent en général de dire « Oui
Durgis », « Tu as raison Durgis ». Ils le suivent car ils pensent
sincèrement que Durgis est un aventurier expérimenté. Quand Durgis
raconte ses aventures imaginaires, les trois compagnons le regardent en
buvant ses paroles, et en frissonnant en entendant tant d’exploits. Ils sont
plus courageux que Durgis, même s’ils sont moins intelligents, et si
Durgis est insulté, ils se dresseront et tireront leurs armes contre
quiconque aurait insulté un « si grand et légendaire aventurier ».
Lasha
Lasha a quitté, il y a quelques mois, le monastère de la pierre levée, pour
visiter le monde et approfondir ses connaissances. Elle s’est liée d’amitié
avec Shandril, et a longuement discuter avec elle de la différence entre
les moines et les prêtres. Elle est en admiration devant la dévotion et la
grande sagesse de Shandril. Lasha croyant qu’il y a beaucoup à
apprendre de l’enseignements des divinités, désire rester quelque temps
à Beaumont, pour avoir des discutions avec Shandril sur des sujets
religieux, et pour prendre le temps de méditer.
Si les personnages lui demandent de rejoindre leur groupe, elle réfléchira
bien avant de donner sa réponse. Elle restera assise, plongée dans ses
pensées, pendant deux jours, puis acceptera si les personnages joueurs
sont en bons termes avec Shandril.
En plus de son art martial, elle maitrise une technique de combat utilisant
deux armes à la fois.
Lasha a la tête complètement tondue, ne porte aucun joyaux et n’a
d’autres possessions que son bâton, ses deux Kamas 1, sa robe et une
petite bourse. Elle reste toujours polie et réfléchit toujours aux réponses
qu’elle donne avant de répondre à une question.
Elle a l’habitude de saluer en s’inclinant lentement devant les personnes,
que ce soit pour les recevoir ou pour leur dire au revoir.
Fendrin
Fendrin (humain, roturier) est un fermier du pays tombé dans le plus
grand désespoir. Ces champs sont à l’abandon et ne sont pas semés,
tandis que la charrue est en train de rouiller au milieu des sillons.
Il noie son chagrin à la Cockatrice Ivre. Il y a 6 mois, il est tombé dans
cet état quand sa femme et son fils furent capturé par le manticore male
(voir la description de la zone D). Fendrin a essayé de blessé le monstre
avec son arc, alors qu’elle emportait sa famille, mais sa flèche a tué sa
femme, et le monstre a lâché son fils qui s’est écrasé sur le sol et est mort
sur le coup.
Sur le coup, Fendrin a estimé que la mort était préférable à l’horrible sort
qui l’attendait dans la tanière du monstre, mais maintenant il regrette sa
décision, et pense qu’il aurait dû essayer de la sauver. Il ne parle que
difficilement de cette histoire, mais si il entend parler d’un groupe
d’aventuriers se préparant à abattre le monstre, une nouvelle flamme
brillera sans ses yeux, et il se proposera pour accompagner les
aventuriers dans leur quête et se venger du monstre.
S’il voit le monstre, il sera pris de folie furieuse, et chargera sans se
soucier de sa propre sécurité, ou de celle du groupe. Fandrin possède une
épée courte (pas de bonne facture) qu’il ne maitrise pas vraiment, ainsi
qu’un arc court et 20 flèches. Il ne maitrise pas l’arc non plus, et c’est un
miracle qu’il ait pu toucher son épouse emportée par le manticore.
nunchaku et le bô. Elle est également pratiquée dans certains arts
martiaux chinois, tels que le Mansuria Kung Fu

La forteresse en ruine
La forteresse, aujourd’hui en ruine, se trouve sur un monticule peu élevé
dans une petite forêt près de Beaumont. Les arbres sombres empiètent
sur ses murs en partie effondrés.
Le donjon a été construit par le mage Eralion il y a environ 90 ans (à peu
près au moment où Shandril est arrivé à Beaumont) et en utilisant des
parchemins magiques et avec l’aide d’élémentaires, et non de démons
comme le disent les rumeurs locales. Bien qu’Eralion se soit plus tard
tournés vers les ténèbres, il n’était pas à l’origine un mage maléfique. En
fait, lorsque le donjon a été construit, il a même érigé une chapelle à St
Cuthbert, son dieu tutélaire. Quand le Mal a grandi en lui, Eralion s’est
détourné de son dieu. La chapelle est restée à l’abandon jusqu’à l’arrivée
de Tavik.
Avec la mort d’Eralion, les sortilèges qui entretenaient la citadelle se sont
affaiblies et le donjon a commencé à tomber en ruine. Il y a quelques
années, le donjon servit de refuge pour des brigands. Ils n’ont jamais eu
connaissance du Mal existant dans les sous-sols. Un groupe réduit des
forces de Waymarch a chassé les bandits et a endommagé encore plus
la citadelle.
Le donjon fut abandonné jusqu’à l’arrivée de Tavik et de sa troupe
d’orcs. Sous le commandement de Tavik, les orcs fortifièrent le donjon
et comblèrent quelques-unes des principales failles dans les tours en
meilleur état. Ils ont aménagé une ‘’porte de derrière’’ dans l’une de ces
failles, en utilisant une porte en fer initialement installée dans le mur
intérieur. Ils ont érigé une palissade de terre dans les parties effondrées
du mur d’enceinte, et ont renforcé la palissade par des murs de pieux
aiguisés disposés tout le long de la palissade. Ils ont de plus réparé le
scorpion et l’ont installé au sommet de la tour de la chapelle.
Carte du Donjon en ruine : Vous pouvez télécharger la carte du donjon
en ruine pour les joueurs sur le site de Necromancer Games. Elle ne
contient aucune information réservée au MD.
En surface
Les murs du château sont crénelés et culminent à une hauteur de 6
mètres. Le haut des tours surplombe les remparts de 4 mètres. Et
comprennent trois étages. Le haut des tours est aussi muni de créneaux.
La barbacane a deux étages, et son toit est aussi muni de créneaux.
Sauf indication contraire, toutes les portes de la citadelle sont en chêne
renforcé d’armature en fer (5 cm d’épaisseur ; dureté 5 ; PV 30 ; enfoncer
DD 25) qui peuvent être barrées de l’intérieur. Les planchers entre les
étages sont faits de planches et de poutres en bois épais. Beaucoup sont
pourris.
Au total, on peut trouver dans ce donjon Tavik (zone 8), Nagrod le chef
orc (zone 9), Grosh l’ogre (zone 9, deuxième niveau), 2 sentinelles orcs
(zone 8, clocher) et 18 guerriers orcs (4 à la zone 8, 6 de garde autour de
la palissade et 8 hors service dans la zone 9), ainsi que Kren et ses 6
orcs.
L’exploration de la forteresse est prévue pour un groupe de 6
personnages de niveaux 2 ou 4 personnages de niveau 3. La somme des
niveaux des personnages du groupe devrait faire à peu près 12.
l. Le chemin principal et la barbacane
Eralion n’a jamais eu beaucoup de contacts avec le village voisin de
Beaumont, allant même jusqu’à dégager un chemin pour avoir accès à
un gué sur la rivière se trouvant à l’est du village et conduisant ensuite à
la grande route. Cette voie, cependant, est maintenant presque
entièrement envahie par les herbes, et ni les occupants actuels ni les
brigands avant eux ne l’ont utilisé. En fait, ils considéraient cette voie
comme une faiblesse dans les défenses, et se profitaient du fait qu’elle
était encombrée.
La barbacane de la forteresse est encore intacte, mais les herses
intérieures et extérieures sont complètement rouillées, les rendant
effectivement infranchissables. Il n’y a donc pas d’orc de garde dans la
barbacane. Ils ont pénétré dans ce bâtiment par une porte donnant sur le
rempart nord et donnant sur le deuxième étage où ils ont enlevé tous les
objets de valeur qui s’y trouvaient pour les entreposer ailleurs.
Rez-de-chaussée
Ce niveau se compose du passage principal à travers la guérite, fermé à
chaque extrémité avec les herses rouillés (5 cm d’épaisseur ; Dureté 10 ;
PV 60 ; Enfoncer DD 17 ; Soulever DD 18). Les salles de chaque côté
du passage principal sont munies de meurtrières permettant aux soldats
dans ces salles de tirer des flèches sur tout intrus. Ces salles sont
désormais abandonnées, et on y accède par une trappe depuis le
deuxième étage ou par les grandes portes sur le mur sud et menant à la
cour principale de la forteresse.
Deuxième étage
Ce niveau n’est constitué que par une seule grande pièce. Contrairement
à d’autres bâtiments de la forteresse, l’étage de la guérite est en pierre.
Des meurtrières ont été aménagées au centre de cette pièce et donnent
au-dessus du passage principal, Les défenseurs peuvent ainsi déverser de
l’huile bouillante (ou d’autres liquides) sur les assaillants se trouvant en
dessous. Dans cette grande salle, on trouve aussi deux treuils — un pour
relever ou abaisser les herses avant et arrière bloquant le passage du
premier étage — les deux sont coincés et inutilisables. En fait, comme
mesure de sécurité supplémentaire, les orques ont bloqué les treuils et
cassé les chaînes. L’accès à ce niveau peut se faire à travers deux trappes
dans le plancher (5 cm d’épaisseur ; dureté 5 ; PV 10 ; briser DC 16 ;
peuvent facilement être ouvert pour les personnes se trouvant au
deuxième étage. Les deux trappes mènent au premier niveau. En outre,
cette grande salle dispose de deux portes, chacune ouvrant sur les
remparts se trouvant de chaque côté de la barbacane.
2 Le chemin caché dans la forêt
C’est le chemin utilisé par les orcs lorsqu’ils partent en expédition. Le
chemin arrive jusqu’à la porte arrière de la forteresse. Ce chemin est
encore plus encombré que la route principale. Les personnes qui le
suivent doivent réussir trois jets de survie (DD 10), chaque jet
représentant une heure de temps. Le temps total pour parcourir le chemin
dépendra de ces jets.
Les personnages arrivant au bout du chemin, doivent réussir un jet de
perception (DC 10) pour remarquer la sentinelle orc cachée dans le
clocher. Voir Acte Ill, ci-dessous.
3 La tour Nord-ouest et la porte arrière
Rez-de-chaussée
La tour nord-ouest, qui a perdu une partie de son toit et du deuxième
étage, est connue comme étant la "porte arrière. Les Orcs ont comblé la
brèche existante et ont installé une grande porte en fer, récupérée dans
une autre partie du château. La porte est verrouillée à l’aide d’un grand
cadenas de fer. La clé de la serrure est confiée au chef des groupes partant
en expédition.
Le cadenas peut être crocheté, mais la serrure est d’une qualité
étonnamment bonne. Si le groupe a rencontré et défait Kren et son
groupe de maraudeurs, ils devraient avoir la clé de la porte en leur
possession et l’utiliser pour ouvrir la porte. Les Orcs entretiennent
régulièrement la serrure et les charnières en les huilant.
La porte arrière verrouillée en chêne renforcé de fer : épaisseur de 5
cm ; dureté de 6 ; PV 25 ; Enfoncer DD 16 ; Crochetage de la serrure DD
16.
Une colonie de Limon Vert occupe le centre de la tour. Toute personne
regardant avec attention (jet de perception DD 10) découvrira un chemin
permettant de passer à travers le limon vert. Les orcs prélève aussi
parfois du limon vert pour en remplir des petits pots de céramique, et
qu’ils utilisent comme projectiles contre leurs ennemis.
Les orcs utilisent également des torches pour créer le chemin et tenir le
limon vert à l’écart de la porte. La mission de prélever du limon ou de
nettoyer la salle revient en général aux orcs qui ont déplu à Tavik. Plus
d’un orc a perdu une main au cours d’une de ses missions.
Un escalier en pierre mène au deuxième étage. Le plancher en bois du
niveau supérieur est pourri et une grande partie est effondrée, tout
comme pour le toit.
17
L’étage
Le sol de l’étage est pourri et un grand trou donne sur le rez-de-chaussée.
La toiture au-dessus est également effondrée. Le restant du plancher
pourra s’effondrer sous une pression si faible qu’elle soit. Toute
personne s’avançant sur le plancher devra réussir un jet de Dextérité (DD
14) ou chuter jusqu’au rez-de-chaussée, subissant 2D6 points de vie de
la chute et tombant en plein sur le limon vert.
On peut cependant, et sans danger, longer les murs et ainsi atteindre les
deux portes qui mène aux remparts de la forteresse.
4 Feux d’alarmes
En temps ordinaire, il n’y a pas de feux d’alarme autour de la forteresse.
Cependant, si les Orcs craignent une attaque, ils préparent des feux
d’alarmes aux endroits indiqués sur la carte.
Allez consulter l’Acte III pour avoir plus de détails sur les niveaux de
vigilance des Orcs.
A cause de ces feux, il est très difficile pour un groupe de pénétrer
discrètement dans la forteresse. Dans toute la zone sous surveillance, les
jets de discrétion se feront avec désavantage, tandis que les orcs seront
avantagés pour leur jet de perception.
Si les PJ sont avisés, ils peuvent attendre l’extinction des feux (il brule
pendant environ 4 heures). Les orcs, paresseux, ne sortent pas pour
entretenir les feux, et si les personnages attendent le bon moment, les
sentinelles orcs sont peu susceptibles de remarquer quelqu’un traversant
la zone de surveillance (dans ces circonstances les personnages seront
avantagés pour leur jet de discrétion, et les orcs seront désavantagés à
leur jet de perception).
5 La palissade
La palissade a été construite avec de la terre et des roches. Elle est
abrupte et hérissée de pieux aiguisés du côté extérieur, mais elle est en
pente douce sur le côté intérieur. Les pieux permettent de repousser les
charges ennemies et fournissent une couverture supplémentaire pour les
défenseurs orcs.
Au total, il y a, à tout moment, six gardes orcs sur la palissade.
Contrairement aux autres Orcs, ceux-ci utilisent des lances longues et
des arcs pour bénéficier de la couverture fournie par la palissade.
Escalader la palissade par l’extérieur nécessite un jet d’escalade
(athlétisme DD 8).
6 La cour extérieure
Comme la tour sud-ouest, où se reposent les orcs et où séjourne Nagrod,
leur chef, donne sur la cour extérieure, c’est l’endroit le plus fréquenté
par les orcs. La nuit, cependant, la cour est, sur ordre de Tavik, vide et
sombre, dans le but de faciliter aux orcs le repérage des intrus. Les six
orcs décrits ci-dessus, sont de garde à la palissade.
7 La cour intérieure
La cour intérieure est beaucoup plus calme, car elle donne accès à la
résidence de Tavik. Seuls 2 orcs sont de garde ici. Ils sont postés sur la
palissade qui couvre le mur ouest. Il y a les restes de plusieurs structures
en bois dans la cour Ces bâtiments furent incendiés quand les forces de
Waymarch chassèrent les brigands. Il y a aussi un puits encore utilisable.
8 La chapelle
Rez-de-chaussée
Ce bâtiment était autrefois une chapelle dédiée à St. Cuthbert, dieu de
l’ordre. Quatre guerriers orcs dorment dans la chapelle profanée en
s’installant parmi les bancs en ruine, il en est de même pour une des
sentinelles orcs qui montent la garde dans le clocher au-dessus.
La chapelle elle-même se compose d’une salle principale où se trouve
l’autel, derrière lequel se trouve un petit sanctuaire, séparé de la salle
principale par un rideau.
Le sanctuaire servait autrefois de chambre pour le prêtre du château. Il
sert désormais de logement pour Tavik, le maléfique prêtre d’Orcus. Les
murs de la chapelle sont recouverts de runes maléfiques et d’excréments
d’orcs. La statue d’un serviteur céleste de St. Cuthbert est encore intacte,
mais seulement parce que Tavik veut que St Cuthbert assiste, à travers la
statue, à la profanation de son temple. L’autel lui-même a été souillé de
sang, et Tavik a installé une bougie de profanation sur l’autel. Le pouvoir
de la bougie agit un sort de profanation (Sanctification à Orcus) et de
malédiction sur tous les ennemis de Tavik tant que la bougie brûle.
Les tapisseries et les bancs, qui furent autrefois de bonne qualité, ont été
détruits et sont actuellement utilisés comme litière par les orcs dormant
ici.
Si quelqu’un, dans ce sanctuaire profané, invoque St. Cuthbert et
l’appelle à la vengeance, St. Cuthbert lancera l’équivalent d’un sort de
Bénédiction sur cette personne et ses alliés pour la durée du combat.
Ajout du traducteur :
Dieu : St Cuthbert, dieu de la loi, de la sagesse du dévouement et du
zèle.
Symbole : une croix à quatre branches représentant l’ordre établi de
l’univers.
Alignement : Loyal neutre (tendance Bonne)
Domaines : savoir, guerre, ordre
Adorateurs :
Armes favorites : masse d’arme
Même s’il déteste le Mal, St Cuthbert est surtout un défenseur de
l’ordre établi. S’il est l’ennemi de certaines divinités maléfiques, comme
Iuz, c’est qu’à ses yeux, ses divinités et leur adorateurs sont la source
de désordres et de désobéissance civile. La rumeur prétend que St
Cuthbert fut autrefois un mortel qui acquis sa divinité grâce à ses
exploits.
En règle général, le culte de St Cuthbert est plus actif dans les petites
communautés rurales, où les membres du culte cherchent à étendre
l’influence de l’église et à maintenir l’ordre.
Les prêtres de St Cuthbert sont des gens sévères et rigoureux, qui ne
supporte pas ceux qui refusent de respecter la loi, les originaux, les
insoumis et les fauteurs de troubles. Voulant assurer l’ordre dans la
société, beaucoup de membres sont des gendarmes, des détectives,
des juges ou des chasseurs de primes.
Le clergé :
L’église de St Cuthbert est divisée en trois ordres majeurs.
Les bérets, dont le symbole est un béret froissé, cherchent à convertir
les gens à leur foi. Les membres sont soit loyal bon soit loyal neutre. Les
Paladins de Saint-Cuthbert, appelés Votants ou Communiants,
occupent un poste honorifique dans l’Ordre des bérets et leur rôle n’est
pas seulement de convertir les autres, mais aussi de combattre les
ennemis de la foi.
Les étoiles, dont le symbole est une étoile, cherchent à imposer la
pureté doctrinale parmi ceux déjà dédiés au saint. La plupart sont
loyaux neutres, et ils n’hésitent pas à utiliser la magie afin de s’assurer
de la pureté des pensées elle mêmes.
Les triques sont les plus nombreux dans le clergé de Saint-Cuthbert.
La plupart sont d’alignement Loyal, et ils cherchent autant à servir et
qu’à protéger les fidèles. Les membres se cet ordre sont en général
apprécié, des gens ordinaires. Leur symbole est une massue (ou une
trique) en bois. Les Bérets entrent souvent en conflit avec les triques,
parce que le premier ordre veut chercher de nouveaux convertis tandis
que le second ne s’occupe que des fidèles.
Vêtements :
Les prêtres de St Cuthbert portent généralement des robes de couleur
brun rougeâtre avec des garnitures blanche ou jaune. Les paladins
portent généralement une cotte de mailles ou une armure de plate, sus
un surcot blanc arborant le symbole de leur dieu. Il porte de même une
longue cape rouge et utilisent principalement des masses d’armes.

Les temples de St Cuthbert :

S’ils existent de grand temple dédiées à St Cuthbert, les lieux de cultes
sont le plus souvent de simple chapelle, ou des sanctuaires se trouvant Dieu : Orcus, seigneur démon des morts-vivants.
en bordure de chemin. Symbole : un crâne.

Les rituels :
Les règles su culte sont transmises sous forme d’ordre qui commencent
tous par « tu dois » ou « Tu ne dois pas ».
Tous les cérémonies de st Cuthbert comprennent un sermon bref mais
virulent, exhortant les fidèles à se détourner du chaos et à respecter
l’ordre établi.

Tavik réside dans les quartiers des prêtres, où il garde son livre de prières
ainsi que des objets maléfiques dédiés à Orcus. Si les personnages
joueurs ont joué le scénario « l’amulette du magicien » et que durant
l’aventure, Vortigem et Talon ont réussi à voler l’amulette de Corian,
alors ces deux personnages seront aussi ici. (Voir le scénario « l’amulette
du magicien » pour leurs statistiques.)
La nuit, Vortigem et Talon dorment dans cette chambre et durant la
journée, ils sont réveillés et actifs. Tavik, pour sa part, dort ici pendant
la majeure partie de la journée et reste actif la nuit. Les deux diaboliques
sorciers ont scellé une alliance impie dans une tentative pour prendre le
contrôle de la forteresse du mage. Ils passent leur temps à se disputer sur
les pouvoirs relatifs de la Loi et du Chaos. Pour l’instant, Ils n’ont pas
encore compris comment utiliser l’amulette.
Alignement : Chaotique mauvais
Domaines : non-vie, chaos, Mal, Destruction
Adorateurs : Monstres, Morts-vivants, humanoïdes maléfiques.
Armes favorites : une masse d’arme taillée en forme de crâne.
Bien qu’il soit un prince-démon, Orcus est vénéré comme un dieu. Il est
le maitre de tous les morts-vivants et résides son palais d’ossements
dans les abysses. Le mal et la destruction gratuite sont ses seuls
objectifs. Il est le plus souvent décrit comme un géant à tête de sanglier,
aux monstrueuses ailes de chauve-souris, et aux pattes de chèvre. Il
porte un bâton en ossement, dont la masse constituée par un crâne est
sensé détruire tout ce qui est vivant.

Tactiques : Tavik attend avec impatience le retour de l’équipe qu’il a

lancé contre le village. S’il entend un bruit à l’extérieur, comme un
combat par exemple, il appelle les gardes pour leur demander d’aller
vérifier la nature de l’attaque. Il est trop confiant quant à la force de sa
troupe. A Beaumont, il n’a rien vu qui pourrait l’amener à craindre que
son repaire soit attaqué.
Il pense que ses orcs et son ogre sont un trop gros morceau pour
d’éventuels assaillants. C’est pourquoi que s’il entend un bruit de
combat, pensant qu’il peut encore accroitre la gloire de son dieu-démon,
il ira au corps à corps sans hésiter. Si les personnages rencontrent Tavik
dans la chapelle, il commencera, avant d’aller au corps à corps, par
invoquer la puissance de son dieu en allumant la bougie sur l’autel.

Si le combat tourne en sa défaveur, il s’enfuit vers la tour nord-est (zone

10) et se cache parmi les araignées. S’il est en danger de mort, ou s’il
arrive à moins de 5 points de vie, il utilise son chapelet de prière pour
Orcus
retourner au temple d’Orcus dans les montages du cœur de pierre.
(Consultez le scénario la tombe d’Abysthor, pour plus de détail).

S’il est tué au combat, un sort de contingence, le rappellera, lui et son

matériel, jusqu’au temple d’Orcus, où il sera ressuscité (après avoir été Trésors : Tavik possède un petit coffre contenant 831 pa et 51 po, ainsi
tourmenté un certain temps par Orcus dans son château des ossements). qu’une broche valant 50 po. Il porte ses possessions les plus précieuses
Il cherchera alors à se venger des personnes qui l’auront tué et reviendra sur lui.
pour exercer cette vengeance.

19
 de bénédiction (donnant pour une attaque ou une sauvegarde un
Bougie de profanation :
bonus de 1D4 au jet).
Ce large cierge noir est conçu pour être, placées par les prêtres
maléfiques, sur les autels de divinités bonnes, avec pour effet de les
Prix du marché : 2500 pièces d’or ; Poids : 250 grammes.
désacraliser.
Les bougies brulent en émettant avec lumière vacillante et agressive, et
fondent en se transformant en un liquide visqueux et rouge tachant
tout ce qu’elles touchent comme si c’était du sang. Lorsque les bougies
brulent, elles ont un effet similaire au lancement d’un sort qui annule
celui de sacralisation qui aurait été lancé sur l’autel (ou un autre lieu). Le clocher
Les bougies brulent durant 12 heures. Et peuvent être éteint et ré-
Il y a également un escalier circulaire en fer forgé dans la chapelle. Il se
allumé. La bougie s’allume selon la volonté de son propriétaire qui doit
trouve à l’arrière de la pièce principale à côté de l’autel, et mène à une
prononcer le nom de sa divinité maléfique. Le prêtre maléfique ne doit
trappe qui permet d’accéder au clocher. Cet endroit donne un excellent
pas être à plus de 18 mètres pour allumer la bougie de cette façon. Il point de vue sur la plupart de la forteresse ainsi que sur la forêt
suffit que la bougie brule durant 1 heure pour que l’autel soit environnante.
désacralisé. Une fois l’autel désacralisé, allumer la bougie permet de Un orc est posté ici en permanence, tandis qu’un autre orc dort en
faire bénéficier aux adorateurs d’Orcus de l’effet d’un sort d’aide (lancé dessous. La sentinelle a un cor dans lequel il doit souffler en cas d’alerte.
au 3ième niveau et donnant 15 points de vie supplémentaires) et un sort Les orcs ont un scorpion — une grande arbalète de siège – à leur
20
disposition qui est dirigée en direction de la cour principale au sud.
Les orcs ont retiré la cloche de la tour pour pouvoir utiliser le scorpion.
Il y a une réserve de 12 lances en acier spécialement conçues pour être
tirées avec le scorpion ; Une fois un ennemi repéré, les flèches peuvent
être apportées et armées en 2 rounds de combat. La ligne de visée du
scorpion ne peut atteindre la porte arrière ou la barbacane. Par contre les
opérateurs peuvent viser n’importe qui dans la cour extérieure ou le
terrain au sud de la forteresse.
Les pointes des lances sont recouvertes d’une substance pouvant
enflammée par les orcs, s’ils disposent une torche allumée, ce qui n’est
en général pas le cas. Une fois une torche allumée, il faut un round
supplémentaire pour enflammer une flèche avant de tirer.
Il faut deux rounds de combat pour recharger le scorpion.
Attaque avec le Scorpion. Attaque par arme de jet à distance. Portée
60/200m ; 2 rounds pour recharger plus 1 round pour l’enflammer ;
Toucher +1 ; dégâts : 3D6 de dégâts perforants plus 1D6 de dégâts de
feu si la flèche est enflammée.
9 la tour sud-ouest
Rez-de-chaussée
Nagrod, le chef des orcs, habite le rez-de-chaussée de cette tour avec
huit de ses guerriers orcs.
S’ils ont survécu à l’aventure l’Amulette du magicien, Grenag et Slaaroc,
les hommes de main de Vortigem seront aussi ici. (Voir le scénario
« l’amulette du Magicien » pour leurs statistiques.)
Le sol de ce niveau de la tour est recouvert de tapis autrefois fins volés à
une caravane se dirigeant sur Beaumont. Ayant été utilisés comme
couvertures de couchage par les orcs, Ils sont maintenant abimés.
Au milieu de la salle et cachée par les tapis, il y a une grande planche,
placée par les orcs pour couvrir et dissimuler une trappe menant aux
sous-sols. La trappe est faite d’une dalle identique à celle du plancher, et
à moins de retirer les tapis, il est impossible de la trouver. Si les tapis
sont enlevés, on peut essayer de trouver la trappe secrète (Jet de
perception DD 15). Cette trappe n’est pas fermée, et une fois trouvée, il
est facile de l’ouvrir. Mais les tapis étant souillés par les déjections des
orcs, en lever les tapis requièrent un jet de sauvegarde de CON (DD 15),
pour ne pas être pris de nausées et devoir sortir de la salle en courant
pour vomir.
Trésor : bien que la plupart des tapis (22 en tout) ne soient plus
récupérables, 3 d’entre eux peuvent encore être nettoyés et restaurer (jet
de de sauvegarde de CON (DD 15) pour réussir). Si on arrive à les
nettoyer, les tapis valent 300 po pièce.
Le niveau supérieur
L’étage de la tour sert de demeure à Grosh l’Ogre. Il ne garde aucun
trésor personnel autre qu’une culotte en cuir sur lequel pendent 12 crânes
humains. S’il perçoit un signe de combat à l’étage en dessous ou à
proximité, Il descend immédiatement. Son bâton à deux mains est une
arme redoutable.
21
10 la tour nord-est
La porte de la tour nord-est est verrouillée de l’extérieur (5 cm
d’épaisseur ; dureté 5 ; points de vie 30 ; Enfoncer DD 16, Crochetage
de serrure DD 10). Cette tour renferme deux araignées géantes.
Le rez-de-chaussée est rempli de débris : meubles brisés et tapisseries
déchirées. Des escaliers en pierre permettent d’accéder au niveau
supérieur.
Le plancher du deuxième étage est complètement pourri. Quiconque
marche sur le sol au-dessus tombe à travers le sol jusqu’au rez-de-
chaussée, la chute provoquant 2d6 points de dommages. Un jet de
sauvegarde de Dextérité (DC 17) est autorisé pour permettre au
personnage de s’accrocher au bord du plan
Les Orcs ont entreposé dans cette pièce tous les objets en bois et cassés
qu’ils ont trouvé dans la forteresse. Les Orcs ont une peur maladive des
araignées, et s’ils réussi à en tuer trois, il en reste encore deux. Leur plan
était de mettre le feu au bois entreposé dans la tour, mais Tavik les en a
empêché parce qu’il ne veut pas que leur présence ne soit révélée par un
grand incendie.
Les personnages qui entrent dans cette pièce peuvent avoir la même idée.
En cas, tout ce qu’ils ont besoin de faire est de jeter une torche
enflammée dans la salle et de refermer la porte. Les araignées mourront
rapidement. Bien sûr, toute la tour prend feu et l’incendie se propagera
aux étages supérieurs.
Notes : Si Tavik se cache ici, il restera caché jusqu’à ce que les araignées
attaquent les personnages joueurs, après quoi il se joindra à l’attaque. Les
araignées n’attaquent pas Tavik, car leur maligne intelligence leur
permettent de reconnaitre en lui un serviteur du mal.
Sous le Donjon
Les chambres décrites ci-après ne peuvent être atteintes que si on trouve
la trappe dans la tour sud-ouest. Toutes les salles sont circulaires et ont
12 mètres de diamètre. Il y a une trappe au centre de toutes les pièces,
sauf de la dernière. Il n’y a pas d’escalier entre les niveaux. (Eralion
utilisait des sorts tels que chute de plume, saut, lévitation, pattes
d’araignée ou porte dimensionnelle pour se déplacer d’un niveau à
l’autre.)
Conseil pour le MD : à ce moment, vos personnages devraient avoir un
peu peur de ce qui pourrait être en bas. Voici une façon d’augmenter la
tension : Lancer des dés même si vous n’avez pas besoin de le faire
comme si vous aviez à vérifier quelque chose. Combinez ces jets de dés
factices avec des questions adressées à certains des joueurs, tels que,
"Quel est ton score de sauvegarde de CON ?" ou "Quelle est votre niveau
en perception passive ?" Puis lancez un d20 en secret et prenez un air
inquiet.
22
23
Niveau 1 sous la tour – la salle dévastée
Sous le repaire des orcs, vous pénétrez dans salle obscure et à
l’atmosphère moisie. Vous découvrez un spectacle de dévastation. Tout
a l’odeur des orcs, ou peut-être des ogres, vous ne pouvez pas en être
sûr. Des restes brisés de meubles, qui eurent des jours meilleurs, sont
éparpillées de ci de là. Des tapisseries déchiquetées sont jetées à terre
comme poussées par le vent. Il y a une trappe au centre de la pièce et
l’espace autour a été dégagé de tous les débris et déchets.
Quand un des membres du groupe descendra dans la pièce pour examiner
la trappe, il faudra lire le texte ci-dessous. Il ne faut pas lire le texte en
barré, à moins que vous ne jouiez ce scénario dans la continuité du
scénario « l’Amulette du magicien ».
La trappe est condamnée avec des clous d’argent, et un certain nombre
de ce qui semble être des pièces d’argent ont été placées sur le pourtour
de la porte pour former comme un carré d’argent. Plusieurs runes sont
gravées sur la porte.
Il ne faut pas lire le texte ci-dessous, à moins que vous ne jouiez ce
scénario dans la continuité du scénario « l’Amulette du magicien ».
L’une d’elle vous semble un peu trop familière.
Cette pièce contient des meubles brisés, des tapisseries déchiquetées et
des objets brisés d’un usage indéfinissable. Il n’y a rien de valeur ici. La
trappe menant au niveau suivant a été clouée en utilisant des clous
argentés.
Les orques (ou quelqu’un d’autre) ont enfoncé ce qui semble être des
pièces d’argent — peut-être des pièces de monnaie ou peut-être d’autres
objets — dans la trappe pour essayer de la condamner de ce côté !
N’importe quel personnage peut le remarquer s’il réussit un jet de
perception ou d’investigation (DD 8).
Tout clerc devrait savoir que l’argent est un traditionnellement utilisé
contre les morts-vivants. Ce serait le moment de rappeler aux membres
du groupe la rumeur concernant un vampire dans la forteresse.
Si vous jouez cette aventure comme une extension de « l’Amulette du
Magicien », vous pourriez même souligner que si la rumeur dit
qu’Eralion n’a pas réussi à devenir une liche, cela ne signifie pas
forcément qu’il est tout simplement mort. Cela devrait faire monter le
sentiment de peur et donner une certaine crédibilité à la rumeur du
"vampire de la forteresse". L’inscription sur la trappe est identique à celle
gravée sur l’amulette que Corian a trouvée avec la lettre d’Eralion.
La trappe est magiquement fermée par un sort de verrou magique. Un
sort de détection de la magie permet de percevoir l’aura du sort. Pour
l’ouvrir, il faut soit utiliser un sort de déblocage, soit utiliser l’amulette
de Corian si on l’a en sa possession. Pour avoir l’amulette, il faut
évidemment avoir jouer la première partie de cette campagne,
« l’amulette du magicien », avoir l’amulette en sa possession et la
brandir et l’agiter devant la trappe.
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Niveau 2 sous la tour – laboratoire du magicien
un légère souffle d’air vicié s’échappe lorsque le joint de dalle est brisé.
Comme vous regardez dans le noir, l’odeur de l’air sec et vicié vous
sature les narines. La pièce en dessous ressemble à une sorte de
laboratoire, avec des bougies, des tubes et divers morceaux de verre
éparpillés sur une série de tables. Il y a des statues tout autour de la
pièce.
Quand au moins un des membres du groupe est descendu dans la pièce,
lisez le texte qui suit :
La lumière de votre torche semble plus s’atténuer et crée comme des
ombres dansantes sur les murs. Vous remarquez que tout autour de la
pièce, des statues, à taille humaines, de chevalier en cotte de mailles et
arborant des heaumes ont été placées tout autour de la pièce.
Le long des murs, six zombis en cottes de maille se tiennent immobiles
tels des statues. Les zombies sont équipés avec des cottes de mailles et
portent des heaumes complets. Ce qui ne permet pas de voir en eux des
morts-vivants. Seul leur odeur peut permettre de s’en rendre compte. Un
sort de détection du Mal (ou une aptitude similaire pourra permettre de
les identifier comme étant des morts-vivants.
Les zombies vont s’animer et attaquer deux tours après que les membres
du groupe soient entrés dans la pièce. Faites en sorte que des vers sortent
des fentes de leur heaumes et se jettent sur les personnages joueurs, Les
vers sont inoffensifs, mais augmentent l’aspect terrifiant de la scène.
Les zombis sont des zombis ordinaires, mais grâce à leurs cottes de
mailles, ils ont une classe d’armure de 16 malgré l’état des armures. Ceci
leur laisse cependant une dangerosité de ¼.
La trappe au milieu de la pièce mène au niveau 3, qui se trouve plus bas.
Il y a aussi une porte sur le côté oriental de cette pièce (2,5 cm
d’épaisseur ; Dureté 5 ; PV 10 ; Enfoncer DD 15 ; Crocheter serrure DD
15) ; Elle mène à une petite chambre qui n’a pas été dérangée, et qui
contient un lit, un braséro avec de l’encens et d’autres objets nécessaires
au confort d’un mage.
Trésor : Plusieurs livres magiques sont posés sur une table de chevet. Ce
sont des grimoires de magicien contenant des sorts. Un volume important
contient neuf sorts de magicien de premier niveau et cinq sorts de
magicien de second niveau. Il y a un autre volume sur la création de
zombies, qui inclut une copie du sort de magicien de troisième niveau
animation des morts.
Niveau 3 sous la tour – la crypte
La trappe s’ouvre avec un grincement inquiétant. Vous regardez dans
l’obscurité et distinguez une sorte de crypte. Six petits sarcophages de
pierre s’alignent le long des murs à intervalles réguliers, et sur un dais
surélevé de pierre noire, tout au centre de la pièce, reposent un cercueil
de pierre richement sculpté recouvert de hiéroglyphes et de symboles.
Un squelette repose sur le cercueil en pierre, les bras croisés tenant un
bâton. Des éclats d’une fiole autrefois ornée gisent sur le sol devant le
cercueil, et plusieurs pages de papiers sont éparpillées à côté.
Cette pièce contient sept sarcophages de pierre : six sont disposés le long
des murs de la pièce et un sur un dais surélevé au centre de la pièce. Les
six sarcophages contiennent les restes de six humains sacrifiés par
Eralion lors de son rituel final. Tous ont été enterrés vivants, et si les
sarcophages sont ouverts (DD 20 en Force pour ouvrir, et jusqu’à quatre
personnages peuvent collaborer pour ajouter leurs bonus de force) un
observateur pourra voir les rayures indiquant que les pauvres victimes
ont essayé de griffer la pierre pour sortir de leur tombe.
Si quelqu’un examine le corps et les runes sur l’estrade, lisez ce qui suit :
Comme votre lampe éclaire les runes, vous pouvez affirmer que les écrits
sont d’une écriture ancienne, mais semblent avoir été récemment
sculptées. Le cadavre est revêtu d’une fine robe de magicien, et il tient
son bâton dans sa main morte.
Un vent froid semble souffler ici, et [dites le nom d’un personnage pris
au hasard] sent un frisson le long de sa colonne vertébrale. Vous vous
sentez tous fatigués par le long combat avec les zombies du dessus.
Sur l’estrade, devant la crypte principale, il y a une fiole brisée de bonne
facture qui contenait la potion qu’Orcus avait indiqué à Eralion comme
étant celle qui permettait la transformerait en liche. En réalité la potion
était un poison particulièrement mortel. Si on observe le verre, il y a les
restes d’une substance collante. Si on essaye de détecter le Mal, les
feuilles de papiers sont repérées par le sort. L’écriture est en draconique,
27
et complètement indéchiffrable pour ceux qui ne le parlent pas (mais un
sort de compréhension des langues permet de les lire, et de savoir
qu’elles décrivent des rituels interdits). La substance résiduelle sur le
verre est un poison (Jet de sauvegarde de CON contre un DD 15 pour
éviter de perdre de façon temporaire 2d6 points de Constitution un autre
jet identique étant nécessaire après une minute).
Le cadavre d’Eralion, vêtu d’une robe de cérémonie couvertes de runes
de sang et portant un faux phylactère., repose sur le sarcophage au centre
de la pièce, vêtu de robes ornementales, couvert de runes ensanglantées
et portant un faux phylactère. Dans sa main droite, qui repose sur le côté
du lit de pierre, le cadavre d’Eralion saisit son bâton (jet de force contre
DD 12 pour l’arracher de sa main).
Cette chambre fût la demeure d’Eralion, qui, transformé par la trahison
d’Orcus, vie désormais sous la forme d’une ombre. C’est la première fois
que quelqu’un entre dans sa crypte. Son esprit perturbé croit que les
personnages sont son vieil ami, Feriblan, enfin venir lui rendre visite.
Les personnages peuvent faire Perception (DD 10). En cas de succès, ils
entendent comme un chuchotement qui demande « Feriblan ? ». Une fois
qu’Eralion réalise que les intrus ne sont pas son vieil ami, il attaque.
Eralion fut autrefois le maitre de la forteresse. L’échec de sa
transformation en liche, à cause de la félonie d’Orcus, le transforma en
fait en ombre. De son vivant il fut un magicien de niveau 9, mais il ne
conserve, sous sa forme actuelle, qu’une petite partie de ses
connaissances antérieures, même s’il a été brisé par son triste destin.
Bien que personne ne puisse réellement communiquer avec Eralion, si
un personnage réussi un test de Persuasion (DD 15) et arrive à le
convaincre qu’il est bien Feriblan, alors Eralion se matérialisera,
s’exposant ainsi à une attaque. S’il n’est pas attaqué, il tentera de
communiquer avec les personnages, mais son esprit perturbé empêchera
toute communication cohérente. À ce stade, si les personnages
demandent à Eralion s’ils peuvent l’aider, une partie de la conscience
d’Eralion revient. Il dit, simplement le mot "Chapelle."
Si les personnages restaurent la chapelle reconsacrer l’autel et s’ils
ouvrent alors toutes les trappes afin qu’Eralion puisse quitter son lieu de
repos, il se rendra à la chapelle et demandera pardon à St. Cuthbert.
Sa divinité, cependant, est le dieu de la vengeance. Eralion sera jugé et
détruit par un éclair divin ; son âme envoyée dans les abysses pour y
subir un tourment éternel, laissant les joueurs se demander ce qui est pire,
entre les tourments de l’existence d’un mort-vivant ou les tourments
éternels dans le palais des ossements d’Orcus. Vous vous attendiez à
quoi, une fin heureuse ?
Tactique : Eralion déteste la lumière et cherche à l’éteindre en attaquant
quiconque détient une source de lumière. Il aime se faufiler dans l’ombre
derrière sa victime et épuiser sa force en la touchant, mais sans l’abîmer,
de sorte que son toucher passe inaperçu — seule la lassitude croissante
de la victime indique son attaque.
Dites à toute personne frappée de cette façon qu’elle se sent fatiguée,
prête à dormir, et que la fatigue s’aggrave. Rappelez-vous que dans la
lumière faible, comme celle d ‘une torche, Eralion est difficile à repérer.
Le seul moyen de localiser Eralion est soit d’être attaqué directement par
lui, soit de compter les ombres sur le sol (jet d’Intelligence contre nu DD
de 15).
Une fois découvert, Eralion commence à utiliser ses sorts au contact pour
blesser ses victimes en plus de drainer la force. Une fois qu’il est attaqué,
on ne peut pas le raisonner. La seule façon de le distraire pour arriver à
parler avec les personnages est d’arriver à le bluffer (voir la description
ci-dessus, puis d’essayer de raisonner avec lui).
Trésor : On trouvera dans les mains d’Eralion la meilleure arme pour
vaincre son ombre : le bâton de Magius projette la lumière du jour en
prononçant le nom "sharak." En outre, une fois par jour, il permet au
porteur de lancer le sort chute de plume en prononçant le nom
"Gethrame.".
Il faut s’apparier avec l’objet pour découvrir ces mots de commande.
L’origine de ce dernier mot de commande est inconnue. On trouvera
aussi dans son sarcophage ; 276 po, 2007 pa, 1567 pc, huit gemmes de
25 po et six pièces de bijoux évalués à 150 po au total.
On trouve également sur le corps d’Eralion une dague cérémonielle
utilisée par Eralion lors du rituel raté pour devenir une liche. Il y a aussi,
à l’intérieur du sarcophage, une potion de longévité et un parchemin sur
lequel est écrit le sort d’invisibilité supérieure (même chance d’ouvrir
que les autres ci-dessus).
Baton de Magius : (harmonisation, magicien, ensorcelleur ou sorcier)
Bâton +1 au toucher et aux dommages, donne une classe d’armure de
12 au porteur comme le fait un bracelet de défense, lumière du jour
(1/jour), chute de plume (1/jour)
 Le calice de Freya
Cette partie détaille l’aventure qui débute avec l’arrivée à Beaumont et
se termine avec l’attaque de la forteresse en ruine. Elle utilise les
informations données dans la première partie. Cette section est présentée
sous la forme d’actes et de scènes pour assurer un déroulement souple et
dramatique. Bien, il ne s’agit qu’un des développement possible des
histoires pouvant utiliser les informations de la première partie.
Prologue
Conseils pour le MD : Il est toujours bon de commencer une aventure
par une scène d’action. Dans ce cas, la première poussée d’adrénaline
sera provoquée par une rencontre avec un groupe d’orc – introduisant
ainsi, mais les joueurs ne le sauront pas, les principaux protagonistes
de cette aventure.
Avant de commencer à jouer, vous devrez vous assurer de certaines
choses. Assurez-vous tout d’abord que vos joueurs ont bien vérifié leur
feuille de personnage. S‘ils se posent encore des questions, répondez
leur maintenant. Demandez au lanceur de sorts, la liste des sorts qu’ils
ont mémorisé suite à leur dernière période de repos. Assurez-vous que
les autres détails, tels que l’état de santé ou l’équipement des
personnages soient bien réglés. Enfin demandez aux joueurs de définir
un ordre de marche. Une fois l’intendance assurée, allez au chapitre
« une poussée d’adrénaline ». Vos joueurs vont certainement avoir
plus qu’une simple montée en tension .
Un peu d’action
Il y a deux introduction légèrement différente à cette aventure.
L’utilisation de l’une ou l’autre dépend du fait de jouer ou non le scénario
dans la continuité du scénario « l’Amulette du Mage ». Si vous n’avez
pas jouer la première partie, ne lisez pas le texte en caractères gras.
Deux nuits ont passé depuis la rencontre avec Vortigern et Talon, son
familier démoniaque. Vous supportez encore les séquelles du combat.
Il y a encore des blessures persistantes, tant physique que mentale, dont
les moindres ne sont pas les images cauchemardesques qui hantent les
rêves de Corain. Vous vous rappelez avec douleur les corps des
fermiers innocents, les mains griffues des squelettes lorsqu’ils sont
sortis de terre, invoqués par Vortigern, et aussi le cri démonique qui
retentit lorsque Talon a révélé sa vraie nature.
las de votre long voyage et des nombreuses évènements de la route, vous
tracez votre chemin le long du chemin qui conduit au village de
Beaumont, à la recherche d’un bon feu chaud et un lit confortable - un
endroit pour enlever la poussière de la route de vos bottes.
La route que vous parcourez s’élève progressivement en s’éloignant de
la grande route, et vous mène en direction des contreforts des montagnes
du cœur de pierre. Les collines sont couvertes d’herbe verte et de fleurs
de printemps, apaisant vos esprits. Vous pensez que vous devriez arriver
à Beaumont dans les deux heures.
Faites effectuez à chacun des Personnages joueurs un jet de Perception
contre un DD de 11. Si au moins un des personnages réussit ce jet, lisez
le texte ci-dessous :
Comme vous avancez sur la route de Beaumont, votre instinct, aiguisé
par vos récentes aventures, vous dit d’observer les collines alentours
pour découvrir un possible lieu d’embuscade.
Votre instinct se révèle bon. Vous apercevez trois humanoïdes, munis
d’arc, et cachés derrière la crête d’une colline. Ils sont dans la direction
du soleil couchant, ce qui rend difficile de bien identifier leur nature.
29
Vous avez juste le temps de donner l’alarme et de vous mettre à l’abri
alors que les flèches volent vers vous.
Si tous les personnages échouent à leur jet de perception, il faut lire le
texte ci-dessous. De même que plus haut, ne lisez le texte en gras que
dans le cas où vous joueriez cette aventure à la suite de « l »Amulette du
Magicien » :
le sifflement bien trop familier d’une flèche volant dans l’air vous tire
de votre rêverie. vous comptez.. une... deux... trois d’entre flèches
pendant que vous plongez à terre. Vous avez à peine le temps de vous
demander comment vous avez pu laisser distraire par la pensée d’un lit
confortable, alors que vous évaluez votre situation actuelle et regardez
autour de vous pour voir lequel de vos compagnons ont été blessés. Vous
vous maudissez de ne pas avoir appris de la rencontre avec les tueurs de
Vortigern.
Les assaillants sont trois Orcs, envoyés en maraude par Tavik pour
écumer la région. Ce groupe d’orcs a tout récemment volé de la
nourriture dans une ferme voisine et, après un bon festin, a pris position
sur cette colline. Comme Tavik leur a enseigné Ils ont tendu leur
embuscade en se plaçant de façon à avoir le soleil dans le dos, de sorte
qu’ils sont difficiles à repérer.
Note du Traducteur : Ces orcs sont équipés avec des arcs courts et des
flèches plutôt que des javelines.
Tactiques : Ces orcs sont de nouvelles recrues et ne sont pas encore
suffisamment entrainés pour savoir comment combiner leur tir sur une
cible. Choisissez les cibles de leurs tirs, parmi les personnages, au
hasard. Aussi longtemps que les personnages restent à terre, les orcs
continuent à tirer sur eux pendant six rounds. Puis voyant qu’ils sont en
infériorité numérique par rapport aux personnages, une fois que six tours
ont passé ou si les membres du groupes les chargent, les orcs prendront
la fuite vers un bois voisin, considérant qu’ils se sont assez entrainés pour
la journée.
S’ils le souhaite, les personnages peuvent facilement suivre les orcs dans
les bois proches (Survie DD 10). Mais comme il ne peuvent pas les
rattraper avant que les orcs n’atteignent les bois, un nouveau jet de
pistage (Survie DD 10) sera nécessaire pour les suivre.
Une fois à l’abri de la forêt, les orcs imaginent qu’ils sont à l’abri, et ils
vont ralentir. Si les personnages réussissent le jet de pistage (voir plus
haut) , ils pourront rattraper les orcs. Ces derniers feront alors face et se
battront au corps à corps. S’ils sont capturés, ils peuvent être interrogé
(les orcs parlent un commun approximatif) et dévoileront rapidement que
leur base d’opération se trouve dans la vieille forteresse en ruine, et que
leur chef est un demi-orc du nom de Tavik..
Arrivée à Beaumont
Quand les personnages joueurs arriveront au village de Beaumont, il est
probable qu’ils rencontreront un des gardes dans la zone 7. Lisez leur le
texte suivant :
Alors que vous arrivez au village proprement dit, en passant devant des
fermes, vous êtes arrêté par un homme imposant avec une expression
sinistre. Il est équipé d’une armure de cuir clouté, qui a visiblement bien
servi. Il a des cheveux bruns rougeâtres tirés en arrière de son visage et
porte un lourd manteau vert. Il est accompagné d’une elfe en cotte de
maille et de deux gardes de milice du village portant boucliers et lance
et des surcots verts avec pour blason sur la poitrine gauche un bol
d’argent. L’homme lève sa main gauche, et vous fait signe de vous
arrêter.
Vous remarquez que son bras droit se termine par un moignon et qu’il
n’a pas de main droite, qu’il a certainement perdu d’une manière
horrible. Dans un fourreau très usé, une épée bâtarde, son long
pommeau étant bien en évidence, repose contre sa hanche.
Il s’adresse à vous de la voix de quelqu’un habitué à commander
"annoncez-vous et énoncez votre but"
Il s’agit de Baran, décrit dans la première partie, accompagné de son
lieutenant, Lauriel, et deux gardes du village. Baran interroge le groupe
sur ses intentions et reste très méfiant vis à vis d’eux. Il n’arrêtera son
interrogatoire que s’il s’aperçoit que le groupe comprend un prêtre
servant une divinité bonne. Il a un comportement brusque et s’adresse
sèchement aux personnages joueurs, comme s’ils étaient la seule source
de son irritation.
Une fois l’interrogatoire fini, et si les personnages ont des montures, il
les indique l’auberge des trois tonneaux, où il peuvent trouver une écurie
pour leurs chevaux s’il en a. Il leur ordonne également de se rendre au
temple de Freya, où tous les visiteurs sont attendus pour faire leur
dévotion à la déesse.
Lauriel reste silencieuse et ne contestera jamais l’autorité de Baran,
même si elle n’est pas d’accord avec le traitement qu’il réserve aux des
aventuriers. Si les personnages deviennent des sources de problème, elle
est la première à sortir l’acier et à appeler la garde. Si un tel problème
survenait, quatre gardes supplémentaires, avec lances et boucliers,
arriveront en quatre rounds.
Le temple de Freya
A un moment ou à un autre, les personnages se rendront au temple de
Freya. S’ils désirent explorer le village avant de se rendre au temple,
rendez-vous à la section « Le tour du village » ci-après. Une fois les
personnages arrivés au temple lisez le texte suivant :
vous approchez de ce qui doit sûrement être le temple de Freya. C’est
une simple structure en bois, avec un toit de chaume. Sa face avant n’a
pas de porte et elle est ouvert sur l’extérieur. Il y a , au milieu de l’unique
pièce constituant le sanctuaire, un autel de pierre sur lequel est sculpté
une tête de cerf.
Une femme elfe, d’une beauté surnaturelle, se tient devant l’autel. Elle
est vêtue d’une tunique et d’une cape en fourrure de loup polaire. Elle
tient dans ses mains un bol en argent brillant, sur lequel ont été gravées
des runes étranges.
Avant que vous puissiez faire quoi que ce soit, l’elfe plonge son bras et
le bol dans le brasier flamboyant à côté de l’autel. Elle commence à
entonner des mots dans une langue étrange.
Les personnages joueurs entre alors que Shandril termine un petit
sacrifice de grains à Freya. Quiconque sera assez stupide pour
interrompre son sacrifice s’attirera les défaveurs de la prêtresse. Si Les
personnages attendent patiemment la fin de la cérémonie, elle salue le
groupe. Si on lui demande une explication, elle explique ce qu’est le
calice et comment il est utilisé pour apporter fertilité et prospérité à la
communauté. Elle discute volontiers de sa foi avec d’autres prêtres. Peu
de temps après, elle dit aux personnages joueurs qu’elle doit continuer
ses dévotions et retourner à ses prières.
Si les personnages demandent à bénéficier de soins, elle lance volontiers
un sort de soins à tout personnages blessés personnages souhaitent faire
ressusciter un des leurs, Shandril n’acceptera que dans les circonstances
les plus graves, et surtout s’il l’aide de la personne à ressusciter est
essentielle pour récupérer le calice, une fois qu’il aura été volé.
Un tour du village
Cette scène n’est pas figée, et le MD laissera les joueurs explorer le
village à leur convenance. Ils peuvent visiter le marché central et les
diverses tavernes. Ils pourraient vouloir réserver une chambre avant toute
chose. Un jet d’investigation ou de persuasion (DD 8) permettra de
prendre connaissance des informations de base sur Beaumont : Arlen est
le maire, Baran le capitaine de la milice, la « Cockatrice Ivre » sert la
meilleure nourriture du village, le « Fût et Pichets » est moins cher et
plus tapageur, et les « Trois Tonneaux » ne propose pas d’hébergement
mais sert la meilleure bière.
Vous voudrez peut-être leur faire rencontrer Lannet, Fendrin ou peut-
être Durgis et ses nains. Arlen s’intéressera peut-être au groupe. Peut-
être rencontreront-ils Lasha en pleine méditation.
Quand vous voulez lancer l’aventure rapidement, vous pouvez passer à
l’acte I dès la toute première nuit que les personnages passent à
Beaumont. Cependant, il n’est pas nécessaire de se précipiter, et cette
scène durer aussi longtemps que vous le souhaitez, de quelques heures à
quelques jours.
C’est lors de cette scène que vous utilisez les possibilités de jeu de rôle
offertes par Beaumont. Si Vortigem et Talon sont à Beaumont, vous
voudrez peut-être les utiliser pour attaquer et tenter de tuer les
personnages, ou bien pousser les personnages à les localiser et à
s’’occuper d’eux.
Il faut par contre s’assurer que les personnages réussissent à prendre
connaissance de quelques rumeurs.
Acte I : Le vol du Calice
A l’auberge
Le groupe a probablement pris ses quartiers à l’auberge de la
« Cockatrice Ivre » ou au « Fûts et Pichets ». Après leur repas, lisez le
texte suivant à vos joueurs :
Comme le repas touche à sa fin, tout est tranquille. Vos aventures
antérieures sont maintenant derrière vous, et vous et vos compagnons
sont assis dans la salle commune en profitant du feu accueillant et de la
bière bien fraiche. Les gens commencent à parler, et comme souvent, les
conversations portent sur les légendaires exploits des temps passés, ou
de récits sur des terres mystérieuses et lointaines. Chacun de vous pense
qu’un jour, les gens pourraient bien raconter votre histoire au lieu de
ces récits.
S’ils n’ont pas déjà rencontré Lannet, c’est à ce moment que vous devriez
le présenter aux personnages. Amusez-vous à jouer son rôle. Il est
curieux de ce que peut faire le groupe. Laissez les joueurs raconter des
histoires à leur convenance. Répétez la rumeur qui parle des raids des
orcs dans la région, et que plusieurs gardes du village ont déjà été tués.
Faites aussi en sorte de répéter la rumeur concernant le vampire. Lorsque
les joueurs seront mis à l’aise, passez alors à la scène suivante.
Alarme !
Le son lourd d’une cloche couvre soudain à travers le brouhaha de la salle commune de l’auberge. Vous entendez les bruits de combat à l’extérieur, et vous
voyez le scintillement d’une lumière étrange à travers les fenêtres. Alors que vous saisissez vos armes et courez à l’extérieur, vous remarquez immédiatement
que le temple de Freya est en flamme et qu’il y a une escarmouche entre un groupe de gardes de ville face à des humanoïdes. Plusieurs gardes sont à terre,
morts ou blessés. Vous voyez aussi Shandril et Arlen, qui arrivent en courant au centre du village et se dirigent vers vous. Les flammes engloutissent
complètement le temple et éclairent le village d’une lueur dansante. Avec un cri, les humanoïdes lancent leurs torches contre les gardes et s’enfuit vers l’est
en criant dans leur langue gutturale.

Les personnages n’ont aucun moyen pour parcourir la distance qui les
sépare du temple à temps pour rattraper les humanoïdes. Et même si les
personnages essayent, ils sont rapidement rappelés par Shandril et Arlen
qui leur demandent de les aider. Shandril explique que le Temple de
Freya vient d’être pillé par des orcs et que trois gardes du village ont été
tués lors du raid. Arlen et Shandril prennent rapidement la direction des
opérations pour tenter, en vain, d’éteindre le feu.
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Considérant que la milice est occupée à maintenir l’ordre et à organiser
la défense du village, et que les que le groupe de personnage constitue la
seule force disponible à Beaumont qui soit capable de faire quelque
chose, Shandril implore le parti de l’aider à récupérer un des objets volés,
le Calice sacré de Freya, indispensable lors les cérémonies de
bénédiction de la moisson. A contrecœur, Baran, qui semble faire peu de
cas des personnages, accepte le plan de Shandril.
Si les personnages acceptent d’aider Shandril, lisez le texte suivant :
Shandril sourit et vous dit « Freya vous bénit pour votre courage ». Elle
retire de sa taille une épée dans un fourreau de cuir très simple et sans
ornement. La poignée de l’épée est faite de corne. Il ne semble pas que
cette arme soit faire pour un combat réel.
Shandril présente l’épée au combattant semblant le plus habile et ajoute.
" Promettez, si vous voulez la prendre et la brandir, de récupérer le
Calice et de traduire en justice ceux qui ont profané le temple de ma
déesse."
Shandril propose son épée, Valkyrie, au personnage. Le récipiendaire et
tous les membres du groupe doivent s’engager à récupérer et à rendre le
calice et à traduire les orcs en justice. Si les personnages refusent l’épée,
(à cause de son apparente faiblesse), elle sourit et la remet à sa hanche.
En tout cas, elle bénit le groupe et leur fournit 2 potions de guérison des
blessures modérées. Si le personnage accepte l’épée, elle demande
également au porteur de jurer qu’il ou elle rendra l’épée.
Baran raconte aux membres du groupe que l’attaque a été menée par des
orcs. D’après lui les orcs ont leur base dans l’ancienne forteresse en ruine
au nord-est de Beaumont. Baran n’est pas favorable à envoyer ses forces
poursuivre les orcs, car il pense que cette attaque peut être une ruse, pour
attirer la milice hors du village, et laissé ainsi le village sans défense.
Arlen remercie les personnages et leur dit qu’ils seront libres de garder
tout le butin récupérer chez les orcs, mis à part le calice qui doit être
rendue au temple. Arlen ordonne ensuite à plusieurs gardes d’apporter
des chevaux pour les membres du groupe.
Baran décide d’envoyer, à contrecœur, trois de ses gardes pour conduire
le groupe jusqu’au donjon mais les gardes ne devront que garder les
chevaux et pas attaquer la forteresse. Lauriel, le lieutenant de Baran, fait
partie des gardes désignés pour accompagner les personnages joueurs.
Elle se méfie ouvertement des personnages, mais fut, cependant, la
première à se porter volontaire pour les accompagner. Les deux autres
gardes envoyés avec les personnages joueurs sont Jerinor et Hathol
(profil de gardes). Si vous estimez que les personnages joueurs sont un
peu faibles pour attaquer la forteresse, Lasha et/ou Kath pourraient se
porter volontaires pour les aider.
Lannet restera caché et suivra le groupe discrètement en utilisant sa cape
elfique.
Acte II : la poursuite
Suivre la piste
Pour atteindre la forteresse, il faut en premier lieu se diriger vers un gué
sur la rivière à l’est du village. Bien qu’il n’y ait pas de réelle chance de
rattraper les orcs avant qu’ils ne franchissent le gué, et ce même si les
personnages joueurs sont montés, le MD doit essayer de rendre la scène
la plus dramatique possible.
Notes pour le MD : Une bonne façon de faire monter l’intensité d’une
scène est de faire lancer les dés à vos joueurs, même si cela n’est aps
nécessaire. Vous devez vous assurer que l’action soit cohérente, et ne
faire lancez les dés qu’à des moments où cela peut sembler justifié.
Lancez 1D20 vous aussi. Si vous voulez, vous pouvez laisser les
personnages utiliser des compétences (DD 10) pourvoir si cela les aide
lors de la poursuite. Faites lancez des dés 5 ou 6 fois, et indiquez -leur
ensuite soit qu’ils gagnent du terrain sur les orcs, soit qu’ils en perdent.
Les personnages ne pourront pas rattraper les orcs, mais les
personnages ne sont pas censés le savoir. Si leurs jets de dés ont indiqué
une grande réussite, dites-leur qu’ils sont tout proches, et si les jets sont
mauvais, alors ils se pourraient même qu’ils perdent la piste.
Quelque soient les résultats des jets de dés, les personnages arriveront
au gué sans rattraper les orcs.
Une fois la rivière franchie, les personnages du groupe doivent faire un
jet de pistage (survie DD 10). Si le jet est réussi, les personnages
retrouvent la piste des orcs. La piste mène à une bifurcation et se poursuit
en suivant la route qui s’enfonce dans la forêt toute proche.
Une décision à prendre
Une fois dans la forêt, demandez aux personnages de faire un jet de
perception (DD 12). Si aucun des membres du groupe ne réussit son jet,
Lauriel le réussira. Lauriel ou le personnage qui aura réussi le jet
remarque qu’un autre chemin semble quitter la piste principale pour se
diriger plus au nord dans la forêt. Lauriel dit qu’elle ne se rappelle pas
avoir déjà vu ce chemin auparavant. Ce chemin est le « chemin secret »
sur la carte de l’extérieur qui mène à la forteresse en ruine.
Si les personnages réussissent un jet de perception ou d’investigation
(DD 12), ils peuvent trouver un petit sac en cuir contenant plusieurs
petits objets provenant du sanctuaire - leurs proies, semble-t-il, ont
emprunté ce chemin secret.
Un jet de pistage (survie DD 12) confirme également que les orcs ont
pris cette direction. Demandez au pisteur le plus expérimenté de faire un
autre jet de pistage (survie DD 6). Si le jet est réussi, le joueur remarque
que la piste semble très fraîche et en allant vite le groupe peut être en
mesure de rattraper les orcs.
Quoi qu’il en soit, Lauriel propose au groupe d’aller plutôt vers l’est pour
aller vers la forteresse en suivant l’ancienne route. Elle défendra
ardemment cette option, en disant que si le « chemin secret » mène
probablement vers la forteresse lui aussi, la vieille route permet d’utiliser
les chevaux et d’arriver donc plus vite à l’ancienne forteresse. De plus,
Lauriel craint qu’une embuscade n’ait été préparé sur le « chemin
secret ».
Le MD doit utiliser ces différents arguments au fur et à mesure de la
conversation.
Le MD peut dire aux joueurs, qu’il serait difficile de prendre la piste
secrète sur les chevaux. Cependant, et si aucun membre du parti n’y
pense, le MD peut rappeler à la personne qui a accepté l’épée qu’elle
s’est engagée à récupérer le creuset et que si elle ne suit pas les orcs, elle
pourrait ne pas être en mesure de les rattraper avant d’arriver à la
forteresse Qui pourra alors affirmer que le groupe pourra récupérer le
calice.
Suivre le Chemin Secret
Si les personnages insistent pour prendre la piste secrète, Lauriel se pliera
à contrecœur à cette décision, et suggérera que Jerinor conduise les
chevaux hors de la forêt et attendent le groupe à l’orée de la forêt. Lauriel
et Hathol accompagneront les personnages joueurs s’assurer qu’ils
agissent bien dans l’intérêt du village.
Grace à sa cape elfique et à l’insu de tous, Lannet suit le groupe. Il ne
dévoilera que plus tard.
Alors que les personnages progressent sur le chemin secret, ils doivent
réussir des jets de survie (DD 10) pour continuer à suivre la piste. Chaque
jet représente une heure de temps.
Les personnages peuvent remarquer, en réussissant un jet de pistage
(survie DD 10) que la distance avec les orcs diminue, et que ces derniers
ont ralenti leur allure
Il suffit que les personnages réussissent un jet de survie (pour suivre la
piste), il faut se rendre à la scène suivante : « Les pillards ».
Suivre la route
Si les personnages cèdent et donnent raison à Lauriel, tout le monde
suivra la vieille route de l’est menant à la forteresse. Trois kilomètres
plus loin, la vieille route est encombrée et la progression devient difficile.
On peut continuer à cheval, mais seulement en file et d’un pas lent. Il
faut six heures pour atteindre la forteresse.
A ce stade, les personnages peuvent encore changer d’avis et retournez
vers le « chemin secret » et auront le temps de rattraper le groupe de
pillards. S’ils décident de continuer à avancer, ils se rendront vite compte
qu’un ou deux kilomètres plus loin, la piste est envahie par la forêt. Les
personnages doivent descendre de cheval.
Il est inutile de préciser que les pillards orcs arriveront dans la forteresse
avant les personnages. Ce n’est, cependant, pas aussi critique, que cela
peut paraître, puisque les joueurs arriveront alors que les orcs célèbreront
le vol du calice et que beaucoup d’entre eux seront saouls. L’attaque de
la forteresse en sera simplifiée
Voir Acte III, "Assaut sur la forteresse."
Note pour le MD : Les joueurs aiment avoir de l’action, mais les bonnes
aventures contiennent toujours des opportunités pour du jeu de rôle.
Cette scène vous permet de jouer de faire Lauriel entrer en conflit avec
les joueurs ; Elle cherchera à) prendre l’ascendant sur eux.
Voyez comment les personnages réagissent devant l’entêtement de
Lauriel. Qui est le chef de l’expédition ? Comment les personnages vont-
ils traiter Lauriel ? Les gens agissent-ils selon leur alignement, tant en
actes qu’en paroles ? Les prêtes suivent-ils les commandements de leur
divinité ?
Les pillards
Vous entendez de plus en plus fort, le son des voix des orcs tandis que
vous vous approchez de leur bande. Ils ne sont plus qu’à quelques
dizaines de mètres devant vous, et vous pouvez clairement entendre leurs
atroces chants de guerre. La végétation les cache à votre vue.
L’éclaireur de votre groupe se retourne et fait signe de faire silence.
Lauriel lève sa main au-dessus de sa tête, signalant ainsi à tout le monde
de se rallier à elle pour planifier votre attaque. Vous souriez, en sachant
que les Orcs ignorent que leur fin est proche !
Les orcs, en raison de la réussite de leur raid, sont inattentifs et bruyants.
Insouciant, ils croient, qu’ils n’ont pas été suivis. Ils sont de meilleure
humeur que d’habitude car, en pillant le temple, ils viennent de remplir
une tâche importante qui leur avait été confié par Tavik. Kren espère que
ce succès l’aidera à ^prendre la place de Nagrod comme chef de la bande
d’orcs. C’est Kren qui porte le creuset.
En raison du bruit qu’ils font les orcs, permettre aux joueurs de préparer
la rencontre, y compris en se déplaçant en avant les orcs pour monter une
embuscade.
33
Si les personnages ne pensent pas à monter une embuscade, Lauriel le
recommande. Le chemin fait 1m50 de large, et les orcs avancent en une
seule file, Kren voyageant en tête. Il tient le calice en l’air, et crache
souvent dedans.
Si les personnages montent une embuscade, ils obtiennent tous, grâce à
la surprise, une action gratuite avant que les orcs puissent agir. Les orcs
seront automatiquement surpris. Si l’un ou l’autre des personnages
invoque bruyamment le nom de Freya au moment de l’attaque, les orcs
échouant leur jet de sauvegarde DD 10, subiront, à cause de la peur un
désavantage à leur jet d’attaque pendant 3 rounds. Les orcs auront droit
à un jet de sauvegarde par round.
Les protagonistes :
Les orcs ont tous des profils d’orcs, mais Kren a quant à lui 22 points
de vie. Le groupe de pillards comprend Kren et 6 orcs ordinaires.
Continuer ou se replier ?
Une fois qu’ils auront récupérer le calice, les personnages doivent
prendre une décision.
Lauriel veut retourner à Beaumont pour rapporter le calice à Shandril.
Mais les personnages devraient pouvoir se rendre compte, qu’ils ont à
une excellente occasion d’attaquer la forteresse. Il doit y avoir d’autres
orcs dans la forteresse, et ils devraient se rendre compte que le groupe de
pillards met trop de temps à rentrer et que quelque chose ne va pas. Ils
risquent d’autre d’être sur le qui-vive, et pourraient même marcher sur
Beaumont.
Le MD peut aussi rappeler au récipiendaire de l’épée qu’il a promis de
traduire les responsables en justice. Cela ne concerne-t-il pas tous les
orcs de la forteresse ? Le MD peut enfin pousser à aller jusqu’au bout de
la piste pour voir où elle mène bien à la forteresse, et dans ce cas faire
une reconnaissance des lieux et recueillir des informations sur leurs
adversaires pendant qu’ils ne sont pas en état d’alerte.
Encore une fois, le MD doit faire jouer la scène en mettant la pression
sur les joueurs. Lauriel très fidèle à Shandril, insiste beaucoup pour
qu’on remette le calice en place. Si le personnage portant l’épée de
Shandril parle, Lauriel suggère qu’elle aurait dû recevoir l’épée et que le
personnage n’est pas digne de la porter. Elle insiste pour être désigner
pour ramener le calice à Beaumont. Si les personnages ne cèdent pas et
argumentent, Lauriel convient alors qu’ils peuvent faire une
reconnaissance sur la forteresse, mais ne pas l’attaquer tant que le calice
ne sera pas en sécurité.
Si les personnages joueurs cèdent et retournent à
Beaumont
Shandril est ravi du retour rapide du calice. Si le personnage à qui
Shandril a donné son épée, essaye de le rendre, la prêtresse lui dit qu’elle
a le sentiment que l’épée a encore une tâche à accomplir au nom de sa
déesse, et lui dit de la garder pour quand ce moment arrivera.
Arlen et Baran interrogeront les personnages après avoir écouter le
rapport de Lauriel. Baran est clairement déçu que le groupe n’est pas
insisté pour aller faire une reconnaissance de la forteresse. Il craint en
effet que les orcs ne se vengent sur le village. Arlen, d’accord avec cette
analyse, demande aux personnages de retourner, une fois soignés, à la
forteresse pour déterminer la puissance des orcs.
Si les personnages ont déjà effectué une reconnaissance de la forteresse
en ruine, Baran et Arlen leur demande de lancer une attaque rapidement,
ce soir si possible pour éliminer la menace.
Shandril et Kath soigneront les personnages blessés, et le MD donnera
la possibilité aux personnages de récupérer les PX dus aux combats,
avec un bonus de 200 PX d’histoire, pour avoir rapporté le calice. Les
personnages ayant gagné suffisamment de PX pourront passer de
niveau à ce moment. Et ceci même s’ils retournent immédiatement à la
forteresse.
Une fois les personnages en route pour la forteresse, rendez-vous à l’Acte
III.
Si les personnages décident de pousser jusqu’à la
forteresse
Le chemin secret est fortement envahi par les sous-bois et les chevaux
ne peuvent pas passer.
A partir du lieu de l’embuscade, suivre le chemin et atteindre le donjon,
nécessite deux autres jets de survie (DD 10) réussis.
Si les personnages ne sont pas retournés à Beaumont, ils atteignent le
donjon avant que les orcs ne se rendent compte que le groupe d’assaut à
eu un problème. Passer à l’acte III.
Acte III : l’assaut
L’assaut de la forteresse est de loin la partie la plus difficile de cette
aventure car il y a beaucoup de variables. Cette section devrait vous
aider. Vous devez d’abord déterminer les circonstances qui permettre de
connaitre le niveau de vigilance des Orcs. Ceci permet d’identifier les
avantages ou désavantages qui pourraient s’appliquer aux gardes.
Ensuite, vous devez déterminer de quelle direction le groupe fait son
approche et ceci afin de donner la description appropriée.
Vous devez ensuite évaluer le plan des personnages pour pénétrer dans
la forteresse.
Enfin, le MD doit prendre connaissance des notes spécifiques concernant
l’assaut.
Tous ces points sont traités à tour de rôle.
Niveau de vigilance des orcs
Le niveau de vigilance des créatures dans le donjon dépend
principalement d’événements externes, dont chacun est décrit ci-
dessous.
Les raideurs orcs n’ont pas encore été porté
manquant
Cette situation se produit si les personnages rencontrent Kren et les orcs,
les défont et s’avancent rapidement sur la forteresse sans retourner à
Beaumont.
Dans cette situation, les habitants du donjon sont à leur plus bas niveau
de vigilance puisqu’ils ne savent pas encore que les orcs envoyés
attaquer le village sont morts. Toutes les créatures sont à leur
emplacement normal, comme il est indiqué dans la première partie.
Aucune des créatures n’est avantagée ou désavantagée en ce qui
concerne sa vigilance. Aucune mesure spéciale ne sera prise. Les
habitants de la citadelle attendent le retour de Kren et de ses orcs.
C’est la meilleure situation pour le groupe, en particulier si les joueurs
attendent que Nagrod et ses orcs soient envoyés en mission (voir ci-
dessous) et qu’ils tendent une embuscade, éclaircissant ainsi les rangs
des orcs de manière significative.
Le groupe d’assaut est porté manquant
Si le groupe d’assaut envoyé dans le village ne revient pas avant
plusieurs heures, Tavik comprend que le raid a échoué, ce qui le
surprend. Tavik donne alors l’ordre à Nagrod et à quatre de ses guerriers
orcs de prendre le chemin secret pour retourner au village et apprendre
ce qui est arrivé au groupe d’assaut.
Comme la "porte arrière" est verrouillée, Nagrod et les Orcs sortent par
la palissade le long de la partie nord du mur sud-ouest, juste au niveau
de la tour sud-ouest.
Ils longent le long de la forteresse pour arriver au niveau de la "porte
arrière" et prennent alors le « chemin secret ».
Si les personnages ne sont pas encore entrés dans le donjon (parce qu’ils
sont en train de l’espionner), les personnages peuvent tendre une
embuscade à ce groupe d’orcs comme ils l’ont fait pour le groupe de
Kren. Cependant, s’ils déclenchent leur embuscade trop près du donjon,
les bruits du combat parviendront jusqu’à la forteresse, prévenant ainsi
les occupants. Il en sera de même si un des orcs réchappe à l’embuscade.
La garnison se met immédiatement en état d’alerte. Si Nagrod ne revient
pas au petit matin, Tavik met la garnison en alerte.
Si les personnages ont déjà pénétré dans l’enceinte de la forteresse par la
"porte arrière" quand Nagrod et ses orcs arriveront près du « chemin
secret », ils remarqueront que le cadenas de la porte arrière est ouvert
(parce que les personnages ne pourront pas le verrouiller derrière eux).
Cependant, Nagrod l’attribuera à la négligence de Kren et verrouillera
simplement le cadenas. Nagrod dispose de sa propre clé pour la "porte
arrière".
Cela peut empêcher le repli des personnages, car il n’y a aucun moyen
d’ouvrir le cadenas sur la "porte arrière" de l’intérieur.
Lorsque Tavik envoie Nagrod et ses quatre Orcs, il ne prend pas d’autres
précautions défensives car il ne pense pas que quiconque à Beaumont
pourrait être assez audacieux pour l’attaquer ici.
Le groupe d’assaut revient à la forteresse avec le
calice et les joueurs attaquent la nuit
Si les personnages joueurs ont suivi la vieille route ou, pour une raison
ou une autre, n’ont pas rattraper le groupe de Kren, les pillards orcs
rentrent triomphalement à la forteresse, leur butin brandit et en lançant
des cris joyeux vers leur camarades.
Tavik prend le calice et le place directement sur l’autel profané, pour
lancer le rituel de profanation avec sa bougie. Les pouvoirs du calice ne
pourront plus être utilisés à moins de pouvoir nettoyer complètement le
fluide de corruption.
Les orcs mettent plusieurs tonneaux de bière en perce et boivent à en être
ivre. Dans cette situation, le MD doit ajouter Kren et ses orcs à ceux qui
sont normalement présents au premier étage de la tour sud-ouest.
Tavik est contrarié par le manque de discipline de ses Orcs, mais il croit
toujours qu’il n’y a aucune chance réelle de compromettre la sécurité de
ses opérations. Si les personnages joueurs attaquent cette nuit-là, tous les
orcs (y compris les gardes) auront un désavantage à leur jet de
perception.
De plus en raison des bruits de la fête, tous les jets de discrétion se feront
avec un avantage. En outre, il y aura une chance 1-3 sur 1D10 qu’un
garde orc ne soit pas à son poste. Cela ne s’applique pas aux sentinelles
en haut du clocher. Bien que cette situation offre quelques avantages
stratégiques, le donjon est à son maximum de force avec le retour de
Kren et ses orcs.
Le groupe d’assaut revient à la forteresse avec le
calice et les joueurs attaquent au petit matin
Cela pourrait être la situation la plus avantageuse pour les personnages,
Comme dans la situation précédente, le nombre d’orcs dans la forteresse
est au plus haut. Après leur soirée arrosée, les Orcs sont sévèrement
saouls. Il y a 1-5 sur 1D10 chance qu’un garde soit endormi à son poste.
En outre, les orcs qui devraient simplement être endormis, et
pourraient être réveiller par des bruits d’alarme ou de combat, sont
dans l’état "inconscient." Ils doivent être réveillés par une autre
personne, et ils prennent 1D6 rounds de combat supplémentaires pour
reprendre leur esprit et réagir à une alarme.
Cette règle ne s’applique pas aux sentinelles dans le clocher de la
chapelle. Kren et ses orcs se sont écroulés dans la tour sud-ouest. Dans
la tour sud-ouest, seuls Nagrod et Grosh l’ogre ne sont pas évanouis. Au
lieu de cela, ils sont simplement en train de dormir. Évidemment, ni
Tavik ni Vortigern (s’il est présent) ne sont inconscients.
Le groupe d’assaut revient à la forteresse avec le
calice et les personnages retardent leur attaque d’un
jour ou plus
Dans cette situation, Tavik garde le calice avec lui dans la chapelle
comme indiqué ci-dessus. Kren et ses orcs sont dans la tour sud-ouest.
Tous les autres orcs sont à leur emplacement normal.
Comme Tavik pense que quelqu’un pourrait venir pour espionner le
donjon, il poste deux orcs de Kren sur le toit de la barbacane.
C’est peut-être la pire situation pour les personnages. Le groupe d’orcs
sont à pleine puissance, ils disposent de plus de gardes et tous sont en
pleine possession de leurs moyens.
Si les personnages joueurs devaient attaquer à ce moment, il ferait bien,
avant l’assaut, de recommander leurs âmes à leur divinités respectives.
Alerte rouge
Si une journée ou plus s’est écoulée alors que le groupe d’assaut de Kren
n’est toujours pas revenu à la forteresse, ou si une des conditions
entrainant l’émission d’une alerte rouge, décrite ci-dessous est remplie,
Tavik met la forteresse en état d’alerte.
Les feux de garde sont allumés la nuit.
Tous les gardes ont reçu des instructions pour être vigilants, sous peine
d’être torturés et peut-être de servir de repas à Grosh l’ogre) et ont donc
un avantage à leur jet de perception durant leur tour de garde.
Ordre est donnée de faire silence dans la forteresse et les fûts de bière
sous peine d’être torturé à mort par Tavik.
Tavik ne dort pas pendant plusieurs jours, tout en restant vigilant. Il
utilise des sorts de divination pour obtenir des informations. Si Vortigern
35
et Talon sont présents, ils utilisent les capacités de Talon à contacter
Dispater pour obtenir des informations sur le groupe qu’il a lancé sur le
village.
Deux gardes supplémentaires patrouillent le périmètre extérieur du
donjon, et un garde est stationné en permanence sur le toit de la
barbacane.
Ces orcs sont pris parmi ceux qui dorment normalement dans la tour sud-
ouest.
La nuit, Nagrod patrouille personnellement la cour extérieure. Deux
gardes supplémentaires en plus de ceux qui viennent d’être mentionnés
sont postés à la porte de la tour nord-ouest donnant sur la cour intérieure.
S’approcher de la forteresse dans ces conditions, sans avoir auparavant
éclairci les rangs des Orcs, équivaut à un suicide. Mais quelle histoire si
les personnages réussissent !
L’approche de la forteresse
Il y a trois façons d’approcher la forteresse en ruine : soit par le chemin
forestier secret de l’ouest, soit par le chemin principal du nord menant à
la guérite ou encore en passant à travers les bois au sud ou à l’est.
Si les personnages approchent de nuit alors que les orcs sont en état
d’alerte, lisez tout d’abord le texte suivant ci-dessous avant de lire les
autres :
Comme vous arrivez près de l’orée de la forêt, vous percevez une lueur
infernale droit devant vous. Lorsque vous atteignez la clairière
entourant la forteresse, vous remarquez qu’elle est entourée de feux de
garde
Si les personnages arrivent par le chemin secret, lisez le texte suivant :
Soudain la forêt s’ouvre devant vous, révélant les remparts effondrés
d’un donjon en ruine. Juste en face de vous se trouve une des grandes
tours en pierre de la forteresse. Le toit de la tour est partiellement
effondré et une fissure descend sur toute sa longueur.
La fissure a été colmatée avec des pierres, et une grande porte en fera
été installée dans la brèche.
Un cadenas en fer scelle la porte. Vous pouvez voir, par-dessus les
remparts qui s’effrite, les restes de ce qui devait être le clocher d’une
chapelle. Il est difficile de voir beaucoup plus de votre point de vue,
puisque la forêt s‘étend jusqu’aux murs mêmes du donjon.
Note pour le MD :
Rappelez-vous que les personnages joueurs peuvent faire un jet de
perception (DD 12) pour remarquer la sentinelle orc se trouvant sur le
clocher.
Si les personnages ne sont pas particulièrement bruyants, la sentinelle
ne regardera pas dans leur direction, à moins que l’alerte rouge n’ait
été donnée. Cette sentinelle a l’habitude d’entendre les orcs se retour
d’expédition avant de les voir, et il ne fera pas spécialement attention à
ceux qui arrivent du chemin secret.
Si les personnages arrivent par la vieille route (NDT : en face de la
barbacane), lisez le texte suivant :
Les ronces et les branches s’éclaircissent, révélant une barbacane et des
remparts à peu près intacts. Les grandes herses rouillées de la
barbacane sont abaissées. Il fait froid, et vous ne voyez personne. La
forêt, semble-t-il, a progressé jusqu’aux pieds des remparts et il est clair
que personne n’a emprunté le chemin sur lequel vous êtes où l’entrée
devant vous depuis un certain temps.
De là où vous êtes, les remparts et la forêt environnante vous empêchent
de voir plus chose de la forteresse. La cour au-delà du passage de la
barbacane est sombre.
Si le groupe approche de la forteresse par le sud ou l’est (NDT : par la
forêt), lisez le texte suivant :
Vous arrivez à l’orée de la forêt, qui donne sur le côté sud du donjon. Il
y a une grande étendue de terrain découvert entre l’orée de la forêt et la
forteresse. De ce côté, les remparts sont presque entièrement en ruine.
Les occupants de la place ont érigé une palissade avec, semble-t-il, des
bûches aiguisées tout le long, et comblant les vides dans le mur en ruine.
Vous pouvez voir que, tant au nord-ouest et au nord-est, les arbres
poussent plus près des murs du donjon.
En observant la scène, un reflet sur du métal attire votre regard.
À quelques mètres de vous, vous remarquez alors le cadavre d’un elfe
empalé contre un arbre par une grande lance en acier qui a
complètement traversé le torse du cadavre. Seul un scorpion, ou une
arme de ce type, peut causer une mort aussi atroce. Cela vous amène à
penser que les orcs pourraient avoir une telle arme à leur disposition.
Les personnages peuvent décider d’effectuer une reconnaissance pour
avoir un aperçu de l’ensemble de la forteresse. Un ou plusieurs membres
du groupe pourraient en faire le tour en profitant du couvert de la forêt.
S’ils décident de le faire, le MD peut utiliser les descriptions précédentes
pour leur décrire ce qu’ils voient. Ils devront par contre effectuer un jet
de discrétion opposé au jet de perception des orcs (qui sera ajusté selon
leur niveau d’alerte), mais avec un avantage au jet de dé pour les
personnages joueurs à cause du couvert donné par la forêt.
Enfin si Kren et son équipe d’assaut sont revenus à la forteresse avec le
calice, lisez la description qui suit :
un vacarme énorme vient du donjon – c’est le tapage et les cris des orcs
célébrant leur capture du Calice. une faible lumière maléfique émane de
la cour intérieure du donjon.
Les moyens d’entrer
Il y a différentes façons d’entrer dans la forteresse. On peut entrer
discrètement ou choisir d’aller au suicide. Ces moyens sont détaillés ci-
dessous:
La porte arrière
La façon la plus sure de pénétrer dans la forteresse est de passer par la
porte arrière. Pour cela, les personnages joueurs peuvent utiliser la clé de
Kren. Il faut évidemment qu’ils en disposent.
Il n’y a jamais de gardes postés à l’extérieur de cette porte. Le seul danger
est constitué par la boue verte (et c’est pourquoi les orcs ne postent pas
de garde à cet endroit).
Escalader les remparts
Les remparts en ruine, offrant de nombreuses prises, peuvent être
escaladés facilement (athlétisme DD 8). Par contre, et en raison des
gravats et des débris, qui risquent de tomber, les personnes qui tentent
l’escalade doivent réussir un jet de discrétion (DD 10), un échec au jet
attirant éventuellement l’attention sur le grimpeur.
S’il y a un garde dans le secteur, ce garde devra réussir un jet de
perception opposé au jet de dé échoué par le grimpeur.
Si le grimpeur réussit le jet, la sentinelle ne fera pas de jet de perception.
évidemment, si un personnage joueur escalade le mur pour tomber
devant un orc (ou à portée de vue) l’orc aura droit à un jet de perception
pour le repérer (dont le DD sera à déterminer par le MD selon les
circonstances).
Une fois en haut des remparts, le personnage joueur doit faire un jet
d’équilibre (acrobatie DD 8-12 selon l’état du rempart) ou tomber.
Le meilleur choix à faire est de passer par le mur nord flanquant la
barbacane (DD 15) ; Ce mur n’est en effet pas surveillé, et est plutôt en
bon état, de sorte qu’il ne nécessite un jet de discrétion.
Profiter des ténèbres
Si les feux d’alarme sont allumés, les personnages pourront repéré
plusieurs zones d’ombres (Perception DD 12) non éclairées par les
feux..
Les jeux de discrétion des personnages passant par là se feront avec
avantage (NDT : même si les orcs disposent de la vision nocturne, la
lumière de feux les empêchera de l’utiliser).
Essayer de se faufiler entre les gardes
A moins que les gardes ne soient en train de cuver, c’est une option
proche du suicide. Les personnages joueurs peuvent cependant essayer
cette option.
Les personnages tentant de se faufiler, devront réussir un jet de
discrétion opposés au jet de perception des gardes. Bien sûr le MD
ajustera les jets de dés en fonction des conditions générales.
Assaut frontal
Les personnages cherchant une mort héroïque et rapide devraient choisir
cette option.
Il faut couvrir le terrain dégagé séparant la forêt du donjon, ce qui expose
les personnages à être repérés par les orcs sur la palissade , et à de
nombreux tirs de flèches, une fois qu’ils seront repérés
En outre, l’orc de garde dans le clocher pourra utiliser le scorpion dans
cette zone, comme le démontre le corps de l’elfe empalé.
Lancer l’assaut
infiltration
. Tant que les personnages joueurs ne sont pas repérés, ils peuvent se
déplacer comme ils le souhaitent dans la forteresse.
Le meilleur scénario possible pour eux, est qu’un archer du groupe tue
la sentinelle dans le clocher ou qu’un magicien puisse l’endormir.
Une fois qu’un combat éclate dans la forteresse, cependant, le reste des
orcs seront probablement alertés. La seule façon d’éviter cela consiste à
lancer des attaques sournoises, et de tuer leurs adversaires en silence (on
peut aussi utiliser un sort de silence).
Une fois mise en alerte, la sentinelle sur le clocher sonne l’alarme avec
le cor. Lorsque cela arrive, tous les orcs endormis se réveillent en 2
rounds, sortent de leur dortoir respectif et se dirigent vers le lieu du
combat en se dirigeant au bruit.
les orcs de garde postés ont normalement pour instruction de ne pas
quitter leur poste, mais comme ce sont des Orcs, il y a 50 % de chances
de le quitter pour aller se joindre à la mêlée. Nagrod sort de la tour avec
sa hache, prêt pour un combat. Un combat finira par attirer tous les orcs
dans la forteresse, mis à part ceux qui sont assez disciplinés pour obéir à
leurs ordres et rester à leur poste. Si la sentinelle du clocher vit, il utilisera
le scorpion sur les intrus.
Si la sentinelle est tuée avant de donner l’alarme avec le cor, les seuls
orcs alertés par le bruit du combat seront ceux qui sont proches de la
bataille.
Les autres orques, pensant que si le danger était sérieux, le cor aurait
sonné. Dans cette situation, les orcs proches du lieu du combat
commencent à arriver cinq rounds après avoir entendu la bataille.
Ils seront surpris de voir des intrus, car ils croyaient que les bruits de
combats étaient causés par l’affrontement tant attendu entre Nagrod et
Kren. (NDT : En fait il venait au spectacle !)
Action des chefs des orcs
Peu importe que le cor sonne ou non, tout bruit de combat attire Tavik
qui sort de la chapelle pour voir de quoi il retourne. Grosh l’ogre
l’accompagnera. Tavik, confiant en ses propres capacités, se lancera avec
ardeur au combat. Cependant, comme avec la plupart des personnages
maléfiques, Tavik préfère "rester par l’arrière", ordonnant à ses orcs
d’attaquer l’adversaire le plus capable, tandis qu’il s’attaque aux plus
faibles ou aux prêtres d’alignement bons.
Le MD ira consulter les annexes pour ses statistiques ci-dessus pour plus
de détails sur les tactiques de Tavik.
Grosh attaquera comme une brute sans penser à sa propre sécurité.
Morts des chefs orcs
Si Tavik est tué ou si Nagrod et Grosh, l’ogre, sont tous deux tués et
que les autres orques sont mis au courant, (soit que les orques soient
témoins de leur mort soit que les personnages joueurs brandissent leur
tête), le moral des orques chutera et ils subiront un désavantage à tous
leurs jets d’attaque.
Si les trois chefs sont tués, les orcs se débanderont, lâcheront leurs armes
en quittant la forteresse, pour ne plus y revenir.
Vortigern
Si Vortigern est présent, lui et Talon restent en retrait des combats.
Vortigern connaît très bien les personnages joueurs et croit qu’ils
pourraient tenter une attaque sur la citadelle, mais il n’a pas partagé cette
information avec Tavik.
En cas de combat, Vortigern se lancera des sorts de protection et enverra
Talon dans le clocher pour surveiller ce qu’il se passe à l’extérieur de la
Chapelle dans laquelle il restera, et où il recevra les informations de
Talon.
Il ne commencera à agir que si le combat tourne en faveur d’un camp ou
d’un autre. Si le combat tourne en faveur des Orcs, il arrivera en renfort
en lançant un projectile magique sur l’un des personnages joueurs. Si les
personnages joueurs prennent l’avantage, il tentera alors de s’échapper
(puisqu’il a encore l’amulette).
La bénédiction de St. Cuthbert
St. Cuthbert donnera sa faveur à tous ceux qui combattent contre Tavik
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et les orcs. Si, durant le combat, son nom est invoqué, tous les membres
du groupe bénéficieront de l’équivalent d’un sort de bénédiction. Cet
effet durera pendant toute la durée du combat. Cet atout s’ajoute à celui
donner lorsqu’on invoque son nom dans la chapelle.
Lannet
N’oubliez pas que Lannet a suivi discrètement le groupe. Il pourrait
fournir une aide inespérée, grâce à ne attaque sournoise ou un lancer de
dague, si les personnages ont besoin d’être aidé.
En cas de raids successifs
renforts
Les personnages peuvent décider d’attaquer le donjon et être forcés, en
raison de blessures, de faire retraite avant d’avoir complètement éliminé
les orcs.
En ca cas, Tavik peut renforcer ses forces en recrutant jusqu’à quatre
orcs supplémentaires, en remplacement de ceux sont tombés au combat.
Morts des chefs
Si Nagrod et Grosh sont tués et que Tavik a perdu plus de 12 Orcs, il se
retire de la forteresse, et à contrecœur et sur un échec, revient au temple
d’Orcus dans le donjon de la montagne du cœur de pierre.
Si jamais le nombre d’orc est réduit à moins de 4 ou si la bataille tourne
réellement en sa défaveur, Tavik s’enfuit.
réactions
Si Tavik dispose encore de plus de 10 orcs, il ordonne à 2 orcs de faire
des patrouilles en permanence autour de la forteresse. En outre, il poste
2 orcs au niveau de l’entrée du chemin secret, et 4 autres orques à
l’intérieur de la cour extérieure, avec pour mission de surveiller la
palissade.
Les gardes sont en alerte maximum.
S’il a moins de 10 orcs et si Vortigern est présent, Tavik et toutes ses
forces se retirent à la chapelle, car il est persuadé, ainsi que Vortigern,
que l’amulette ouvre une chambre secrète dans la chapelle.
Si Vortigern n’est pas présent, Tavik et ses forces se retirent vers la tour
sud-ouest.
Quoi qu’il en soit, après une attaque des joueurs, Tavik ordonne à ses
orcs d’aller prendre de la boue verte. À partir de ce moment, tous les orcs
disposent de deux pots en céramique contenant de la boue verte avec eux.
Ils utilisent ces pots comme projectiles. Quiconque est frappé avec un
pot est affecté par la boue verte comme s’ils l’avaient touché.
Si on leur en laisse le temps, les orcs réparent également tout dommage
infligés à leur fortification, en remplaçant les rondins de bois aiguisées
et en reconstruisant la palissade.
Sous le Donjon...
Une fois les orcs éliminés, les personnages joueurs voudront peut-être
explorer les pièces se situant sous le donjon. Utilisez le matériel détaillé
dans la première partie pour gérer une telle exploration.
Assurez-vous maintenir un niveau de tension élevé. Eralion l’ombre
attend!

Acte IV : retour à Beaumont
Les personnages joueurs qui reviennent avec le calice sont accueillis
comme des champions. Shandril et Arlen sont très contents, et même
Baran sourit. S’ils reviennent avec le calice et ont en plus éliminé la
menace orc, ils sont traités comme des héros légendaire. Arlen leur
permettra de s’installer dans la maison des hôtes de marque, à chaque
fois qu’ils viendront à Beaumont. Glarian propose d’organiser un festin
en leur honneur. Évidemment, Shandril et Kath guérissent tous les
personnages joueurs encore blessés, et Shandril utilisera son parchemin
pour ramener à la vie un des personnages qui aurait pu mourir.
Même Lauriel mettra sa jalousie de côté et se joindra à la foule pour
féliciter les personnages joueurs.
Un barde local composera une chanson sur les exploits des personnages,
sans doute contiendra-t-il quelques exagérations flagrantes, comme la
partie où les personnages joueurs détruisent le vampire de la vieille
forteresse. Interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à enjoliver le récit et
à ajouter la partie sur le vampire, le barde répond qu’il sait que ce n’est
pas vrai, mais qu’il voulait donner fin à une vielle légende qui effrayait
les enfants du pays.
Conclure l’aventure
Bonus en points d’expérience
Ramener le calice, permet aux personnages de gagner un bonus de 200
PX. Redonner l’épée à Shandril apporte un bonus de 50 PX au
récipiendaire.
Réussir à débarrasser la région de la menace des orcs, apporte un bonus
de 600 PX (en plus de la valeurs en PX des monstres tués).
Aller plus loin et vaincre Eralion, sécurisant ainsi l’ensemble du donjon,
donne un supplément de 75 XP.
Effacer les effet de la profanation de la chapelle de St. Cuthbert donne
100 XP supplémentaires pour le groupe et 50 XP supplémentaires pour
tout prêtre du groupe qui l’aurait fait.
Tavik et Vortigern
Tavik (et Vortigern, s’il était présent) pourraient survivre à l’aventure.
Les deux se rendent à la porte des Bardes, où Vortigern espère obtenir
des informations supplémentaires sur l’amulette.
Tavik se dirige ensuite de la porte des Bardes au temple d’Orcus dans le
donjon de la montagne du cœur de pierre.
S’il est tué, Tavik reviendra à Beaumont (une fois ramener des morts) et
utilisera de nouveaux sbires pour savoir ce que les personnages sont
devenus.
Les deux compères tenteront de prendre leur revanche sur le parti. Ils
pourraient servir d’antagonistes pour beaucoup d’autres aventures à
venir.
Une prime
En reconnaissance de leurs services et pour avoir restituer l’épée,
Shandril la donnera à la personne à qui elle l’avait confié, à la condition
que cette dernière ait au moins 12 de charisme. Elle lui dira "Prenez ceci
comme une preuve de la bénédiction et de la générosité Freya. Entre vos
mains, elle a rendu de grands services, et je pressens qu’elle en rendra de
plus grands encore. »

Informations supplémentaires
Idées d’aventures
Le MD pourra utiliser les éléments, à sa convenance, suivants pour
complétés l’aventure principale. Certaines de ces idées constituent des
quêtes secondaires, et d’autres peuvent avoir des suites plus importantes
.
La fugue de Sirya
Tout le village est en émoi. Sirya, la fille d’Arlen, a disparu ! Elle se
cache dans la chambre des personnages et les supplie de l’accepter dans
leur équipe, ou bien elle peut suivre à distance le groupe lorsqu’il part en
expédition vers les vieilles ruines.
Le MD peut utiliser une variante alternative, où Talon la tue et cache son
corps dans la chambre des personnages à l’auberge, essayant ainsi de les
faire accuser du meurtre.

La Vengeance de Vortigern Continuer l’aventure

Si ce module est joué à la suite de l’Amulette du Magicien et que
Vortigern s’est échappé en laissant l’amulette, il se trouvera à Beaumont,
et aura pris séjour à l’auberge des fûts et pichets.
Un certain nombre d’actions peuvent être menées, qui mettraient en
scène Vortigern et Talon, cherchant à espionner les personnages joueurs,
voire à prendre leur revanche ou chercher à voler l’amulette.
Talon pourrait s’introduire dans le village, sous couvert de l’invisibilité,
pour espionner les personnages joueurs. Il pourrait être capturé grâce aux
sens exceptionnels de Lauriel, qui l’amènerait à Shandril pour
l’interroger. Les personnages seraient alors convoqués et interrogés.
Talon pourrait aussi commettre un meurtre et essayer de faire accuser les
personnages, qui devraient alors prouver leur innocence.
Note du traducteur : en ce cas, il n’est pas très difficile de prouver sa
culpabilité, Shandril n’ayant qu’à lancer un sort de zone de vérité.
L’histoire deviendrait alors une enquête pour découvrir le coupable.
Lannet
Qui de mieux qu’un hobbit voleur pour fournir de bonnes opportunités
de jeux de rôle ? Lannet pourrait voler un objet à un des personnages, ou
il pourrait demander aux personnages de le protéger contre quelqu’un le
poursuivant car il a volé un objet précieux, mais qu’il a perdu depuis.
Villageois disparus
Arrangez-vous pour que les personnages apprennent les rumeurs sur les
disparitions d’aventuriers. Faites-leur rencontrer Voril, et parlez leur
d’Arielle, la jeune barde qui faisait partie du groupe disparu.
Voril pourra donner aux personnages la direction approximative de la
direction suivie par le groupe disparu, les dirigeant ainsi vers la tanière
de Girbolg.
Il y a plusieurs façons de poursuivre l’aventure après celle-ci.
La supplique d’Eralion
Cette option nécessite de modifier les informations contenues dans ce
module. Plutôt que d’être réduit à un mort-vivant maléfique, avec un
esprit presque détruit, Eralion a réussi à préserver son ancienne
personnalité. Si les personnages descendent dans sa crypte, il leur
demande de l’aider à sauver son âme.
Il leur demande d’aller en mission pour rapporter un objet (à vous de la
définir) nécessaire pour conjurer la malédiction d’Orcus. Il leur demande
peut-être de se rendre au donjon de la montagne du Cœur de Pierre, pour
tuer l’un des prêtres maléfiques, qui lui a fourni la potion maudite.
En ce cas il faut consulter le module « La Tombe d’Abysthor » des
éditions Necromancer Games.
.
La Lettre d’Arlen
Si les personnages réussissent cette aventure, ils ont gagné l’amitié
indéfectible d’Arlen, le maire du village. Il raconte sa jeunesse aux
personnages, et leur parle du temps où il fut capitaine de la garde de la
Lyre à la cité de la porte des bardes ; Il leur donne une lettre de
recommandation, adressée à Imril, l’actuel capitaine de la garde de la
lyre, dans laquelle il écrit que les personnages sont dignes d de confiance.
Comme il est indiqué dans le supplément Necromancer Games sur la
Porte des Bardes, cette lettre a une grande valeur si le groupe se dirige
vers la cité. Arlen encouragera d’ailleurs les personnages à s’y rendre.
Il dit, avec nostalgie, que les personnages lui rappellent sa propre
jeunesse.

L’histoire de Fendrin
Les personnages entendent sûrement la dramatique histoire de Fendrin.
Si les joueurs reviennent avec succès avec le calice, Fendrin décide qu’ils
pourraient bien l’aider à prendre sa revanche sur les manticores.
Il ne prend pas « non » pour une réponse recevable.
En fait, après leurs exploits, les villageois s’attendent à ce que les
personnages joueurs aident Fendrin. Après tout, ils ont chassé bien le
vampire des vieilles ruines !

39
Annexes Champion. Arlen réalise un coup critique sur un résultat de 19 ou 20 à son jet
d’attaque.
Second souffle. Lors de son tour, Arlen peut utiliser une action bonus pour
Personnages non joueurs regagner 10 (1D10+5) points de vie. Il doit finir un repos court ou long pour
récupérer ce pouvoir.
Style de combat duel. Quand Arlen se bat avec son épée ou sa masse, il inflige
deux points de dommages supplémentaires avec cette arme. (Compris dans la
description des attaques)
Arlen, Maire de Beaumont Sursaut d’activité. Arlen peut repousser ses propres limites pendant quelques
instants. Il peut lors de son tour utiliser une action supplémentaire, en plus de son
action normale et d’une éventuelle action bonus. Une fois cette aptitude utilisée, il
Guerrier niveau 3 doit prendre un repos court ou long afin de l’utiliser à nouveau.
Humain de taille M, Neutre Bon
Classe d’armure 12 ou 19 (avec armure et bouclier)
Points de vie 27 (3d10+3) ACTIONS
Vitesse 9 m
Attaques multiples. Baran peut lancer deux attaques au corps à corps.

FOR DEX CON INT SAG CHA Epée longue. Attaque au corps à corps avec une arme : +7 au toucher, allonge
15 (+2) 12 (+1) 12 (+1) 13 (+1) 14 (+2) 14 (+2) 1,50 m, une cible. Touché : 10 (1d8+6) dégâts tranchants.

Jet de sauvegarde FOR +4, CON +3 Arbalète légère. Attaque à distance avec une arme : +5 au toucher, portée 24/96m,
Compétences Athlétisme +4, Histoire +3, Perception +7, Persuasion +4, une cible. Touché : 6 (1d8+2) dégâts perforants. Se recharge à deux mains.
Sens Perception passive 14
Langues la langue natale et le commun
Facteur de puissance 1/2 (100 PX) ou 2 (450 PX) en armure
Possession : armure de cuir clouté +1, épée bâtarde +1, bouclier en bois, arc
léger, tunique verte avec le symbole d’un calice dessus, bourse avec 2D4 po.
Champion. Arlen réalise un coup critique sur un résultat de 19 ou 20 à son jet
d’attaque. Baran mesure 1m80.
Second souffle. Lors de son tour, Arlen peut utiliser une action bonus pour
regagner 1D10+3 points de vie. Il doit finir un repos court ou long pour récupérer
ce pouvoir.
Style de combat duel. Quand Arlen se bat avec son épée ou sa masse, il inflige Durgis, et le groupe de la hache brisée
deux points de dommages supplémentaires avec cette arme. (compris dans la
description des attaques)
Sursaut d’activité. Arlen peut repousser ses propres limites pendant quelques Guerrier niveau 1
instants. Il peut lors de son tour utiliser une action supplémentaire, en plus de son Nain de taille M, Neutre
action normale et d’une éventuelle action bonus. Une fois cette aptitude utilisée, il Classe d’armure 16 (avec armure et bouclier)
doit prendre un repos court ou long afin de l’utiliser à nouveau. Points de vie 10 (1d10+2)
Vitesse 9 m
ACTIONS
FOR DEX CON INT SAG CHA
Masse. Attaque au corps à corps avec une arme : +5 au toucher, allonge 1,50 m, 12 (+1) 10 (+0) 14 (+2) 08 (-1) 08 (-1) 15 (+2)
une cible. Touché : 9 (1d8+5) dégâts contondants.
Jet de sauvegarde FOR +3, CON +4
Epée courte. Attaque au corps à corps avec une arme : +3 au toucher, allonge
Compétences Persuasion +4, Représentation +4
1,50 m, une cible. Touché : 6 (1d6+3) dégâts perforants.
Sens Perception passive 9
Langues nain et le commun
Facteur de puissance 1/2 (100 PX)
Possession : Robes, cottes de mailles, bouclier, épée courte, masse +1, anneau de
protection +1
Second souffle. Lors de son tour, Arlen peut utiliser une action bonus pour
Arlen mesure 1m85. regagner 1D10+3 points de vie. Il doit finir un repos court ou long pour récupérer
ce pouvoir.
Style de combat duel. Quand Arlen se bat avec son épée ou sa masse, il inflige
Baran, Chef de la milice deux points de dommages supplémentaires avec cette arme. (compris dans la
description des attaques)
Sursaut d’activité. Arlen peut repousser ses propres limites pendant quelques
instants. Il peut lors de son tour utiliser une action supplémentaire, en plus de son
Guerrier niveau 5 action normale et d’une éventuelle action bonus. Une fois cette aptitude utilisée, il
Humain de taille M, Neutre Bon doit prendre un repos court ou long afin de l’utiliser à nouveau.
Classe d’armure 17 (en armure) Armure d’écaille. Durgis est désavantagé pour ses jets de discrétion.
Points de vie 52 (5d10+10)
Vitesse 9 m
ACTIONS

FOR DEX CON INT SAG CHA Hache de bataille. Attaque au corps à corps avec une arme : +3 au toucher,
16 (+3) 14 (+2) 14 (+2) 10 (+0) 10 (+0) 12 (+1) allonge 1,50 m, une cible. Touché : 5 (1d8+1) dégâts tranchants.

Jet de sauvegarde FOR +6, CON +5

Compétences Athlétisme +6, Dressage +3, Perspicacité +3, Persuasion +4,
Survie +3 Possession : hache de bataille, armure d’écaille, grand bouclier en bois, 24 po, 41
Sens Perception passive 14 pa, 2 gemmes valant 10 po chaque.
Langues la langue natale et le commun
Facteur de puissance 3 (700 PX) Durgis mesure 1m35.

40
 l'ombre a un désavantage aux jets d'attaque, de caractéristique et de sauvegarde.

Incantation. Eralion est un lanceur de sorts de niveau 4. Sa caractéristique

Guerrier niveau 1 d'incantation est l’intelligence (jet de sauvegarde contre ses sorts DD 13, +5 au
Nain de taille M, Neutre toucher pour les attaques avec un sort). Eralion a préparé les sorts de magicien
Classe d’armure 16 (avec armure et bouclier) suivants :
Points de vie 14 (1d10+2) Sorts mineurs (à volonté) : contact glacial, main du mage, lumière, rayon de givre
Vitesse 9 m Niveau 1 (3 emplacements) : détection de la magie, projectiles magiques, sommeil
Niveau 2 (2 emplacements) : nuée de dague, Ténèbres

FOR DEX CON INT SAG CHA

16 (+3) 16 (+3) 18 (+4) 05 (-3) 05 (-3) 08 (-1) ACTIONS

Jet de sauvegarde FOR +3, CON +4 Absorption de Force. Attaque au corps à corps avec une arme : +4 au toucher,
Compétences Athlétisme +5, Perception -1 allonge 1,50 m, une créature. Touché : 9 (2d6 + 2) dégâts nécrotiques, et la valeur
Sens Perception passive 9 de Force de la cible est réduite de 1d4. La cible meurt si cet effet réduit sa Force à
Langues nain et le commun 0. Sinon, la réduction de Force dure jusqu'à ce que la cible termine un repos court
Facteur de puissance 1/2 (100 PX) ou long. Si un humanoïde non mauvais meurt de cette attaque, une nouvelle ombre
surgit de son corps 1d4 heures plus tard.

Second souffle. Lors de son tour, Arlen peut utiliser une action bonus pour
regagner 1D10+3 points de vie. Il doit finir un repos court ou long pour récupérer
ce pouvoir.
Style de combat duel. Quand Arlen se bat avec son épée ou sa masse, il inflige
deux points de dommages supplémentaires avec cette arme. (compris dans la
description des attaques)
Sursaut d’activité. Arlen peut repousser ses propres limites pendant quelques
instants. Il peut lors de son tour utiliser une action supplémentaire, en plus de son
action normale et d’une éventuelle action bonus. Une fois cette aptitude utilisée, il
Kath, prêtre de Kord
doit prendre un repos court ou long afin de l’utiliser à nouveau.

ACTIONS Prêtre niveau 2

Humain de taille M, Chaotique Bon
Hache de bataille. Attaque au corps à corps avec une arme : +3 au toucher, Classe d’armure 10 ou 14 (en armure d’écaille)
allonge 1,50 m, une cible. Touché : 7 (1d8+3) dégâts tranchants. Points de vie 16 (2D8+2)
Vitesse 9 m
Arbalète lourde. Attaque à distance avec une arme : +5 au toucher, portée 30/120
m, une cible. Dégâts : 8 (1d10 + 3) dégâts perforants.
FOR DEX CON INT SAG CHA
16 (+3) 10 (+0) 12 (+1) 07 (-2) 12 (+1) 10 (+0)

Possession : hache de bataille, arbalète lourde avec 20 carreaux, armure de cuir, Jet de sauvegarde SAG +3, CHA +2
grand bouclier en bois, 8 po, 29 pa,. Compétences Médecine +2, Persuasion +2, Religion +0
Perception passive 11
Les trois nains mesurent 1m25. Langues Commun, Elfique
Facteur de puissance 1 (200 XP)

Eralion, l’ombre Inspiration au combat. Kath est inspiré par son dieu et quand il utilise l’action
attaquer, il peut faire une attaque supplémentaire avec son arme par une action
bonus.
Ombre
Mort-vivant de taille M, chaotique mauvais Frappe guidée. Kath peut utiliser son inspiration divine pour frapper avec une
Classe d’armure 13 précision surnaturelle. Quand il frappe il peut utiliser son inspiration divine pour
Points de vie 32 (5d8 + 10) gagner un bonus de +10 à son jet de dé.
Vitesse 9 m
Incantation. Kath est un lanceur de sorts de niveau 2. Sa caractéristique
d'incantation est la Sagesse (jet de sauvegarde contre ses sorts DD 11, +3 au
FOR DEX CON INT SAG CHA toucher pour les attaques avec un sort). Kath a préparé les sorts de clerc suivants
:
06 (-2) 16 (+3) 14 (+2) 14 (+2) 12 (+1) 13 (+1)
Sorts mineurs (à volonté) : Cérémonie, épargner les vivants, lumière, thaumaturgie
Niveau 1 (3 emplacements) : Bénédiction, purification de la nourriture et de l’eau,
Compétences Discrétion +5 (ou +7 dans une lumière faible ou dans les ténèbres)
soins des blessures
Vulnérabilités aux dégâts radiant
Résistances aux dégâts acide, froid, feu, foudre, tonnerre ; contondant, perforant
et tranchant d'attaques non magiques
ACTIONS
Immunités aux dégâts nécrotique, poison
Immunités aux états épuisement, effrayé, agrippé, paralysé, pétrifié, empoisonné,
à terre, entravé Epée longue. Attaque au corps à corps avec une arme : +5 au toucher, allonge
1,50 m, une cible. Touché : 7 (1d8+2) dégâts tranchants.
Sens vision dans le noir 18 m, Perception passive 10
Langues -
Puissance 2 (450 PX)
Possession : armure d’écailles, bouclier, tunique en cuir, manteau de fourrure en
loup polaire, casque en argent, Arc long composite d’excellente facture, et 5
Amorphe. L'ombre peut se déplacer au travers d'espaces larges de 2,50 cm sans
flèches +1, eau bénite (x8), potion de soins mineurs (x6), parchemin avec (soins
être considérée comme passant dans un espace étroit.
des blessures (x3), Guérison, relever les morts)
Dissimulation dans l'ombre. Si elle se trouve dans des ténèbres ou est exposée à
Kath est un colosse de 1m90.
une lumière faible, l'ombre peut effectuer l'action Se cacher en utilisant une action
bonus.

Impuissance face à la lumière du soleil. Si elle est exposée à la lumière du soleil,

41
 peut porter une attaque à mains nues par une action bonus.
Lannet le voleur trop curieux
Défense sans armure. Classe d’armure de base = 10+Bonus dextérité + Bonus de
sagesse..
Voleur
Humanoïde (hobbit) de taille S, Neutre Ki. Lasha utilise l’énergie mystique du Ki. Elle peut utiliser deux points de Ki entre
deux repos courts ou longs.. Elle peut utiliser trois pouvoirs : déluge de coups,
Classe d’armure 14 (armure de cuir) défense patiente et déplacement aérien. DD de sauvegarde du Ki = 13.
Points de vie 18 (3d6 + 3)
Vitesse 9 m
ACTIONS

FOR DEX CON INT SAG CHA Bâton. Attaque aux corps à corps avec une arme : +4 au toucher, allonge 1.5m,
10 (+0) 17 (+3) 13 (+1) 13 (+1) 08 (-1) 15 (+2) une cible. Dégâts : 2 (1d4 + 2) dégâts contendants.

Jets de sauvegarde For +2, Dex +5 Kamas. Attaque au corps à corps avec une arme : +4 au toucher, allonge 1,50 m,
Compétences Athlétisme +2, Discrétion +7, Investigation +3, Tromperie +4, une cible. Dégâts : 2 (1d4+2) dégâts tranchants.
Perception +1, outils de voleurs +7
Sens Perception passive 11 Mains nues. Attaque à distance avec une arme : +4 au toucher, ,allonge 1.5m, une
Langues Commun, Jargon des voleurs, hobbit, elfe cible. Dégâts : 4 (1d4 + 2) dégâts contendants.
Facteur de puissance 1/2 (100 PX)

Possessions : Sa robe, ses deux Kamas, un bâton, une bourse contenant une gemme
Monte en l’air. Le roublard escalade à une vitesse égale à sa vitesse de de 10 po .
déplacement. Il peut de plus sauter en longueur sur une distance de 4m60, et en
hauteur de 2 mètres avec un élan. Lasha mesure 1m78

Ruse. Sa vivacité et son agilité lui permettent de se déplacer et d’agir rapidement.

Il a droit à une action bonus à chaque round de combat. Cette action ne peut servir
qu’à se précipiter, se désengager ou se cacher.
Lauriel, guerrière
Tactiques de groupe. Le roublard a l’avantage aux jets d’attaque contre une
créature si au moins un des alliés du roublard se trouve à 1,50 mètre ou moins de
la créature et n’est pas incapable d’agir. Guerriere niveau 2
Femme Elfe de taille M, Neutre Bon
Attaque sournoise (1/tour). Le roublard inflige 7 (2d6) dégâts supplémentaires Classe d’armure 13 (sans armure) ou 17 (avec armure et bouclier)
quand il touche une cible au cours d’une attaque d’arme et qu’il a l’avantage au jet Points de vie 21 (2d10+2)
d’attaque, ou lorsque la cible est à 1,50 mètre ou moins d’un allié du roublard qui Vitesse 9 m
n’est pas incapable d’agir et que le roublard n’a pas de désavantage à son jet
d’attaque.
FOR DEX CON INT SAG CHA
ACTIONS 13 (+1) 16 (+3) 13 (+1) 12 (+1) 12 (+1) 12 (+1)
Dague. Attaque au corps à corps avec une arme : +5 au toucher, allonge 1,50 m,
Jet de sauvegarde FOR +3, CON +3
une cible. Dégâts : 5 (1d4+3) ou 2 (1D4) si en action bonus dégâts perforants.
Compétences Discrétion +5, Médecine +3, Perception 3
Sens Perception passive 13
Arbalète de poing. Attaque à distance avec une arme : +5 au toucher, portée 9/36
Langues commun, elfe, orc
m, une cible. Dégâts : 5 (1d6 + 2) dégâts perforants.
Facteur de puissance 1/2 (100 PX)

Possessions : Lannet possède une armure de cuir, 4 dague de qualité supérieure,
une arbalète à main, une cape elfique, 36 po, 12 pa, 5 gemmes valant 50 po
chacune, une potion de soins majeurs, tous les autres objets qu’il a chapardé.
Lasha
Moine 2
humaine de taille M, Loyal Neutre
Ascendance elfique. Shandril est avantagée sur tous ses jets de sauvegarde contre
l’effet charmé et ne peut pas être contrainte à dormir par magie.
Second souffle. Lors de son tour, Arlen peut utiliser une action bonus pour
regagner 10 (1D10+2) points de vie. Il doit finir un repos court ou long pour
récupérer ce pouvoir.
Style de combat duel. Quand Arlen se bat avec son épée ou sa masse, il inflige
deux points de dommages supplémentaires avec cette arme. (Compris dans la
description des attaques)
Sursaut d’activité. Arlen peut repousser ses propres limites pendant quelques
instants. Il peut lors de son tour utiliser une action supplémentaire, en plus de son
action normale et d’une éventuelle action bonus. Une fois cette aptitude utilisée, il
doit prendre un repos court ou long afin de l’utiliser à nouveau.

Classe d’armure 15
Points de vie 20 (2d8 + 4) ACTIONS
Vitesse 12 m

Epée longue. Attaque au corps à corps avec une arme : +3 au toucher, allonge 1,50
FOR DEX CON INT SAG CHA m, une cible. Touché : 7 (1d8+3) dégâts tranchants.
13 (+1) 15 (+2) 14 (+2) 12 (+1) 16 (+3) 13 (+1)
Arc long. Attaque à distance avec une arme : +5 au toucher, portée 45/180m, une
Jets de sauvegarde For +3, Dex +4 cible. Touché : 7 (1d8+3) dégâts perforants.
Compétences Acrobatie +4, Athlétisme +3, Discrétion +4, Religion +3
Sens Perception passive 13
Langues Commun, elfe
Facteur de puissance 1 (200 PX) Possession : chemise de mailles, petit bouclier en acier, lance, épée longue, arc
long avec 20 flèches, sac d’aventurier (corde de 15 m en soie, bourse contenant 12
po et 29 pa. .

Arts martiaux. Lasha utilise sa dextérité à la place de la force, si elle combat sans Lauriel mesure 1m55.
armure et sans arme. Elle inflige 1D4 points de dommages avec ses attaques à
mains nues. Si elle porte une attaque avec une arme de moine ou à mains nues, elle
 Niveau 1 (4 emplacements) : Bénédiction, détection des poisons et des maladies,
Nagrod chef des orcs purification de la nourriture et de l’eau, soins des blessures
Niveau 2 (3 emplacements) : augure, doux repos, zone de vérité
Niveau 3 (3 emplacements) : lever une malédiction
Orc, champion (guerrier)
Humanoïde (orc) de taille M, chaotique mauvais
Classe d'armure 17 (armure d’écailles et bouclier) ACTIONS
Points de vie 30 (4d8 +12) Vitesse 9m
Epée longue. Attaque au corps à corps avec une arme : +5 au toucher, allonge
FOR DEX CON INT SAG CHA 1,50 m, une cible. Touché : 7 (1d8+2) dégâts tranchants.
18 (+4) 12 (+1) 16 (+3) 09 (-1) 11 (+0) 10 (+0)
Arc long. Attaque à distance avec une arme : +6 au toucher, portée 36/180, une
cible. Touché : 7 (1d8+3) dégâts perforants.
Compétences athlétisme +6, Intimidation +2, Perception +2
Sens vision dans le noir 18 m, Perception passive 12
Langues Commun, Orc
Puissance 1 (200 PX) Possession : épée longue +1 Walkyrie, armure d’écailles, bouclier, tunique en
cuir, manteau de fourrure en loup polaire, casque en argent, Arc long composite
Agressif. Par une action bonus, l'orc peut se déplacer de sa vitesse vers une créature d’excellente facture, et 5 flèches +1, eau bénite (x8), potion de soins mineurs (x6),
hostile qu'il peut voir. parchemin avec (soins des blessures (x3), Guérison, relever les morts)

ACTIONS Shandril est grande pour une elfe et mesure 1m70.

Cimeterre orc. Attaque au corps à corps avec une arme : +5 au toucher, allonge
1,50 m, une cible. Touché : 9 (1d8 + 5) dégâts tranchants.
"Valkyrie," épée longue +1 de Shandril : Cette épée ne semble être
dague. Attaque au corps à corps avec une arme : +4 au toucher, allonge 1,50 m, qu’une simple épée de cérémonie ou peut-être une arme druidique d’un
une cible. Touché : 4 (1d4 + 2) dégâts perforants.
genre ou un autre. Sa poignée de corne lui donne l’air de ne pas être faite
pour le combat réel. Elle est rangée dans un simple fourreau en cuir
Javeline. Attaque au corps à corps ou à distance avec une arme : +5 au toucher, renforcé et non doré. Cependant, une fois que la lame est tirée hors du
allonge 1,50 m ou portée 9/36 m, une cible. Touché : 6 (1d6 + 3) dégâts perforants. fourreau, il est clair que cette lame est d’une qualité remarquable. Des
runes de conception inconnue, sont finement gravées sur tout le long de
la lame. Cette épée a un aspect éthéré, que nul ne peut appréhender en la
Possession : armure d’écaille, petit bouclier en acier, lance, cimeterre, javeline regardant. Une fois en main, le manche de la corne s’adapte à la poigne
(x2), dague +1, 1 sac en cuir contenant 12 po et 357 pa et 2 améthystes d’une du porteur, mieux qu’aucune autre arme, et la lame brille d’une lumière
valeur de 25 po chaque.
chaude et diffuse si elle est en présence d’une prêtresse de Freya ou dans
Nagrod est un orc à la stature imposante (2m10) et équipé d’une armure d’écaille n’importe quel lieu consacré à Freya. Le manche de corne a été fabriqué
d’assez bonne facture. à partir des bois cerf consacré et sacrifié à la déesse. Cette épée a été, en
réalité, fabriqué sur un autre plan et utilisée à un moment donné par l’une
des Valkyries de Freya. Si elle est amenée dans l’un des plans extérieurs,
l’épée devient alors une épée +3. Tout personnage d’alignement bon et
tenant l’arme aura une vision de la déesse Freya, dont l’intensité variera
Shandril, prêtresse de Freya en fonction de ses scores en Sagesse et en Charisme. Si le porteur a des
scores de 14 ou plus en Sagesse et en Charisme, la vision de la déesse
sera incroyablement forte, et celle-ci parlera au porteur de l’épée en
Guerrière Niveau 1/Prêtre niveau 5 l’invitant à l’adorer comme l’un de ses clercs. Si le porteur est d’un
Femme Elfe de taille M, Neutre Bonne
Classe d’armure 13 ou 18 (en armure d’écaille et bouclier) alignement bon mais n’a pas de sagesse ou de charisme, il sentira
Points de vie 46 (1D10+5D8+6) simplement la présence de la déesse. Si le détenteur devient un prêtre de
Vitesse 9 m Freya, l’épée lui accordera un pouvoir supplémentaire. Une fois par
semaine, le manieur peut contacter la Valkyrie qui fut l’ancienne
FOR DEX CON INT SAG CHA propriétaire de cette épée. Ce contact est traité comme un sort de
13 (+1) 17 (+3) 13 (+0) 14 (+2) 16 (+3) 17 (+3) communion, mais ne permettra au porteur de ne poser qu’une seule
question.
Jet de sauvegarde SAG +6, CHA +6
Compétences Athlétisme +4, Dressage +6, Médecine +6, Persuasion +6, Religion
+5 Tavik, prêtre d’Orcus
Sens vision dans le noir
Perception passive 13
Langues Commun, Elfique Prêtre niveau 4
Facteur de puissance 1 (200 XP) ou 2 (450 PX) en armure Demi orc de taille M, Chaotique mauvais
Classe d’armure 18 (en cotte de mailles et bouclier) ou 11 (sans armure)
Points de vie 46 (1D10+5D8+6)
Ascendance elfique. Shandril est avantagée sur tous ses jets de sauvegarde contre Vitesse 9 m
l’effet charmé et ne peut pas être contrainte à dormir par magie.

Préserver la vie. Shandril peut canaliser son énergie divine pour invoquer une FOR DEX CON INT SAG CHA
énergie curative soignant jusqu’à 25 points de vie. Elle choisit toutes les créatures 16 (+3) 12 (+1) 12 (+1) 12 (+1) 15 (+2) 12 (+1)
qu’elle désire et dans un rayon de 9 mètres d’elle, et peut les soigner en divisant
ces points de vie entre elles.
Incantation. Shandril est un lanceur de sorts de niveau 5. Sa caractéristique Jet de sauvegarde SAG +5, CHA +4
d'incantation est la Sagesse (jet de sauvegarde contre ses sorts DD 14, +6 au Compétences Intimidation +4, Médecine +4, Persuasion +4, Perception +5,
toucher pour les attaques avec un sort). Shandril a préparé les sorts de clerc Religion +4
suivants :
Sens vision dans le noir, Perception passive 15
Sorts mineurs (à volonté) : Cérémonie, épargner les vivants, lumière, thaumaturgie

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 Langues Commun, orc revanche, il ne fait aucun mal à la pierre.
Facteur de puissance 3 (700 XP)

Toucher de la mort., En utilisant une action bonus, Tavik peut lancer le sort
« caresse du vampire ». Il doit prendre un repos long pour pouvoir de nouveau
utiliser ce pouvoir.

Incantation. Tavik est un lanceur de sorts de niveau 4. Sa caractéristique

d'incantation est la Sagesse (jet de sauvegarde contre ses sorts DD 13, +4 au
toucher pour les attaques avec un sort). Tavik a préparé les sorts de clerc suivants
:
Sorts mineurs (à volonté) :, Rayon de givre, sonner le glas, thaumaturgie
Niveau 1 (4 emplacements) : bouclier de la foi, cérémonie, fléau, soins des
blessures
Niveau 2 (3 emplacements) : immobilisation un humanoïde, Silence

ACTIONS

Masse d’arme. Attaque au corps à corps avec une arme : +7 au toucher, allonge
1,50 m, une cible. Touché : 8 (1d8+4) dégâts tranchants.

Possession : Cotte de mailles noire, grand bouclier de métal noir arborant le

symbole d’Orcus (le bâton d’Orcus), 1 masse d’arme façonnée comme un crâne
(entre les mains d’un prêtre d’Orcus, c’est une masse +1), deux potions de soins
majeurs, un jeu de clés de la porte arrière.

Si Tavik est tué, lui et es objets qu’il porte seront instantanément téléporté au
temple d’Orcus (voir le scénario le Tombeau d’Abysthor).

Tavik est un véritable colosse et mesure 2m05.

Monstres particuliers

Limon vert
Limon vert
Vase de taille P, sans alignement
Classe d'armure 8
Points de vie 5 (2D6-2) Vitesse 0

FOR DEX CON INT SAG CHA

04 (+-3) 12 (+1) 08 (-1) 02 (-4) 12 (+1) 02 (-4)

Vulnérabilités aux dégâts Froid

Sens vision aveugle sur 9 m, Perception passive 11
Langues -
Puissance 1/8 (25 PX)

ACTIONS

Pseudopode. Attaque au corps à corps avec une arme : +3 au toucher, allonge

1,50 m, une cible. Touché : 5 (1D10) de dégâts d’acide. Les dommages continue
tant que le limon n’est pas détruit ou retiré (voir ci-dessous).

C’est une variété de vase très dangereuse. Elle dévore la chair et les matières
organiques et peut même dissoudre le métal. D’un vert vif, luisant et collant, ce
limon s’accroche par plaques aux murs, au sol et au plafond. Il se reproduit au fur
et à mesure qu’il ingère des matières organiques.
Il se laisse tomber dès qu’il détecte un mouvement (et donc une source de
nourriture potentielle) en dessous de lui. Une victime ayant au préalable repéré le
limon vert peut essayer de l’éviter avec un jet de DEX contre DD 10.
Une plaque de limon vert (1,50 m x 1,50 m) dévore la chair de sa proie avec son
acidité. Lors du premier round, on peut détacher le limon en raclant l’endroit où
il est tombé (ce qui a de fortes chances de détruire l’objet utilisé) mais, par la suite,
on ne peut s’en débarrasser qu’en le brûlant, en le gelant ou en l’excisant, ce qui
inflige des dégâts équivalents à sa victime. Les dégâts de feu ou de froid, la lumière
du soleil et le sort guérison des maladies peuvent détruire une plaque de limon
vert.
Ce dépôt organique inflige 2d6 points de dégâts par round au métal et au bois (on
ne tient pas compte de la solidité du métal mais on applique celle du bois). En
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