1ère question : que pensez-vous des violences entre
« anti-spécistes » et « bouchers » ?
Argument 1 : La violence ne résout rien et nuit à la
cause de l'anti-spécisme.
Exemple : Des militants anti-spécistes ont organisé une
manifestation devant une boucherie en France, qui a
rapidement dégénéré en violence physique. Des vitrines
ont été brisées, des projectiles ont été lancés, et des
personnes ont été blessées. Cette violence a été
largement condamnée par la communauté anti-spéciste
elle-même, qui a souligné que cela nuisait à la cause,
cela a donc décrédibiliser l’action qui avait été menée.
Argument 2 : La violence est parfois justifiée en réponse
à l'oppression et à la violence systémique.
Exemple : Dans certains cas, les bouchers ont été
impliqués dans des actes de violence contre des
militants anti-spécistes, les intimidant ou les agressant
physiquement. Dans ces situations, la violence en
retour peut être considérée comme une forme de
légitime défense, visant à protéger les militants contre
les attaques. Cependant, cette approche peut
également être dangereuse et contre-productive, car
elle peut renforcer les stéréotypes négatifs associés aux
mouvements anti-spécistes.
2ème question : la fin justifie-t-elle les moyens ?
Argument 1 : Les moyens utilisés pour atteindre un objectif
sont tout aussi importants que l'objectif lui-même, car ils
déterminent la légitimité et la durabilité de la solution.
Exemple : Un politicien corrompu est en train de gagner
une élection, malgré des preuves évidentes de fraude
électorale. Un groupe de militants décide de lancer une
campagne de désinformation en ligne pour discréditer le
politicien et inciter les gens à voter pour son adversaire.
Bien que cette campagne soit considérée comme
trompeuse et immorale, elle peut être considérée comme
justifiée dans la mesure où elle vise à préserver l'intégrité
de l'élection.
Argument 2 : Dans certaines situations, les actions les plus
extrêmes peuvent être justifiées pour atteindre un objectif
qui profite à la société dans son ensemble.
Exemple : Un groupe de hackers décide de voler des
informations confidentielles pour exposer des pratiques
illégales ou immorales d'une grande entreprise. Bien que le
vol de données puisse être considéré comme illégal, il peut
être considéré comme justifié dans la mesure où il vise à
protéger l'intérêt public et à tenir les entreprises
responsables de leurs actions. Cependant, cela ne doit pas
être considéré comme une justification pour les activités
illégales ou criminelles en général.