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Le propre de l’humain : ses peurs et préjugés

ou à propos d'une quinzaine de pages

pour changer un modèle à la dérive ?


Introduction

Le Léviathan n’a qu’à bien se cacher, les loups de Nietzsche ont remplacé la monstruosité de
Hobbes.

Il n’empêche, cela peut, cela doit ou cela est devenu une réalité.

Plus aucun de nous n’a droit à sa vie privée dans un espace où les peurs, le contrôle de tout
acte existe. Le citoyen n’a n’ont plus le droit d’être éduqué et d’avoir eu une éducation riche
ou une multiculture intelligente. Aujourd’hui plus qu’hier, on veut des êtres productifs et
non plus des personnes réfléchies. Les règles sont simples ; taisez-vous, suivez les
procédures et gagnez votre croute en la dépensant, ou pire, devenez mono-identitaire et
nier la richesse de la multiculturalité.

Que pouvons-nous y faire ? Dans ce monde, tout élément déviant serait-il mal perçu ?
L’humain a-t-il le droit de refuser de se plier à l’agressivité, l’uniformité et l’ordre d’un
système malade ? De même, les fous anti-vaccins ou autres groupuscules comploteurs ont-
ils le droit d’exercer des chantages mettant en danger la vie de leurs concitoyens 1 ?

Nous sommes arrivés dans un monde où tout ce qui s’offre à nous est devenu non-sens car il
n’y a plus de place pour l’humain, autre que celle du serviteur dévoué.
Une position peu enviable car nous en avons perdu l’une des fondements mêmes de nos
démocraties, un libre-arbitre cultivé et anticonformiste.

Un libre-arbitre est nécessaire à chacun de nous pour prendre du recul et aussi faire le point
sur la réalité.

De plus, il faut pouvoir être cultivé et avoir accès aux connaissances ainsi qu’à de
nombreuses données permettant de comprendre ce qui se déroule dans le monde et les
mécanismes sociétaux, intellectuels, économiques, politiques, scientifiques, culturels et
sociaux existant.

Pourquoi anticonformiste ? Souvent nos erreurs sont de ne pas nous positionner


intelligemment et d’accepter des solutions se superposant à d’autres, elles-mêmes
imaginées dans le passé par des groupes de pouvoirs ou d’influences, qui ne sont plus
pensées en terme actuelle mais en greffons de ce qui était.

1 Ces derniers prônent également un système élitiste voire aristocratique où les plus forts génétiquement et
immunitairement l’emporteront sur les plus faibles. Une idéologie folle qui demandent à ce qu’une grande
partie de l’humanité se sacrifient en toute bienveillance et sans essayer de se protéger soi et les autres.
2

On le voit souvent, on dit respecter la sagesse de nos aînés ou la réalisation d’anciens


camarades, longtemps disparus ou plus en activité.
Cela entraîne alors un conservatisme sans bornes et totalement inconsistant avec la richesse
multiculturelle et polyvalente actuelle car le monde a changé depuis les grandes réformes et
idées de 1970.

La révolution intellectuelle et sociétale, dans un monde, qui produit à la minute autant


d’information que dans une vie, n’est plus uniquement aux mains d’une élite mais aux mains
d’une multitude de citoyens créant, innovant et produisant sans cesse des données et des
connaissances d’une richesse incommensurable.

Bien entendu, tout n’est pas parfait, il existe aussi des milliers de fous et des comiques, qui
créent tout aussi bien des choses invraisemblables, fausses ou comiques. Cela fait, il va de
soi, partie de ce qui a toujours exister mais cela en est devenu aussi le nouveau pouvoir, le
5ème pouvoir du monde : les réseaux virtuels2.

Cela n’empêche, nous sommes actuellement soumis, comme depuis l’impérialisme et ses
deux dérives extrémistes3, à la merci du bon vouloir de l’Etat, qui se porte en garant de la
bonne moralité publique et privée.

Les réseaux de contrôle sont à la fois couchés par papier dans des textes, dits de lois ou de
réglementations, et utiliser par des services, dits de sécurité ou de sureté, qui font leur
possible pour contredire des normes protégeant les individus4, comme le célèbre et
nécessaire RGPD européen.

Pour ce fait, il n’est pas étonnant que des libres penseurs, même respectant les lois et les
règlements, se retrouvent dans le collimateur des forces de sécurité ou sureté, pour quelles
raisons car leur créativité ou leur position philosophique sont trop en avance sur leurs
temps.

Cela vous étonne, posez-vous alors la question, qui fâchent, si vous commenciez à être
universaliste et humaniste, prônant l’égalité entre tous les homos sapiens et que vous
estimiez que tous ont droit sur l’ensemble de la terre à une vie descente et heureuse ?

Combien de temps, pensez-vous qu’il faudra à vos autorités et votre pays pour que vous ne
soyez catégorisés comme une personne désaxée et potentiellement dangereuse pour des
idées anticonformistes dans un système où l’on voit une droite et une gauche, voire un
centre, monopoliser les débats et les directives réglementaires à propos de l’immigration
internationale.
2 Il s’agit des forums, réseaux de communication, réseaux sociaux et autres apps ou plateformes numérisées.
Les 3 premiers pouvoirs sont connus de tous et étatiques, ainsi que le 4 ème, la presse traditionnelle. Le 5ème est
un nouveau venu qui sert à la fois les plus riches, les plus coordonnées, les politiques, les comploteurs et les
masses. Il représente encore un enfant puéril et indompté car il a aussi tout un versant illégal et contestataire.
3 Le fascisme et le communisme.

4 Quand ces normes exitent.


3

Surtout que l’immigration interne, interrégionale et par convention 5 permettent justement


d’y déroger.

Ce qui rejoint, de fait, une autre ineptie, pourquoi interdire à des pays alliés
économiquement et vassaux de nos puissances économiques, les mêmes droits
fondamentaux que nous, et préférer y établir des pseudo-démocraties, des dictatures ou des
juntes militaires ?

On peut en effet se poser la question pourquoi nous défendons, mordicus, notre Europe
forteresse, les murailles américaines et autres moyens de coercition physique, maritime ou
législatif pour ne maintenir qu'un monde éclairé et démocratique d’un côté.
Tandis que de l’autre côté de nos bons établissements, les 4 premiers pouvoirs nous
inventent sans aucune vergogne un autre monde qui est 6 ; diabolisé, présenté comme
sauvage, traité de sous-développés, ou imaginé comme dangereux et présenté comme une
menace pour le monde soi-disant libre. Ce qui définit l'antithèse de notre humanisme
occidental, c'est cette constante réduction verbale et lexique, qui discriminent l'autre sur des
concepts unilatéraux. Ce en quoi je m'oppose car cela témoigne de notre lâcheté à
considérer les autres humains comme nos égaux.

Hors, si vous dépassez cette couche de préjugés, hérités du colonialisme et post-


colonialisme, vous vous rendrez vite compte que les gens de cette autre monde aiment aussi
leurs enfants7, qu’ils ont des familles, cherchent ou exercent un travail, négocient tous les
jours des contrats écrits et oraux, ont des relations sociales et que pour plein de raisons, ils
vous ressemblent dans leurs comportements et pensées subjectives, objectives et
intersubjectives.

Toutefois, les préjugés et les peurs de nos sociétés prédominent et prennent le dessus sur la
réalité car nous aimons nous enfermer dans un monde consumériste égocentrique où toutes
nos pulsions et désirs illusoires et pré-composés, voire imposés par la société, sont devenus
des prêts-à-faire, à agir ou à penser. Ces comportements, sommes toutes hallucinogènes,
nous sont dictés par les impératifs d’une société, qui n’a plus toujours les réalités en tête et
qui préfèrera voter pour son bien-être personnel et sa sécurité financière que de se poser la
question de comment voter pour aider les autres.

On le voit aussi dans certaines dépenses de haut standing, de corporations socio-


économiques, tout doit être standardisé ou pensé dans le même moules que ses confrères,
consœurs et alter-égos de sa caste ou selon les impératifs sociétaux préétablis.

Quid alors de nous là-dedans, quid de nos libertés et de notre recul ?

5 Exemples : Union européenne, Schengen, Mercosur, USA-Canada-Mexique, …


6 On parle bien des images et concepts imaginaires inventés par ces 4 pouvoirs issus des pays décrits comme
surdéveloppés ou hyper-technologiques.
7 Je fais bien entendu référence à Sting.
4

On a pu le voir lors de la crise du COVID-19, nous avons tous du revenir à l’essentiel mais
aussi nous concentrer sur des loisirs ludiques, intellectuels et culturels à domicile, numériser
ou à distance afin de pouvoir nous poser les bonnes questions.

De nombreux pays, du fait, de leur enfermement successif, ont réalisé que la survie, le bien-
être, la collaboration et l’entraide prenaient le pas sur la compétitivité, l’égoïsme et
l’hyperconsommation.

Et cela, pour le plus grand bien de l’humanité en protégeant les plus faibles et ceux qu’il ne
fallait pas exposer, ainsi qu’en améliorant de nombreux éléments de l’environnement dans
certains lieux car moins de trafic, moins d’activité et moins de pollution.

Cela amène, bien entendu, une autre question : si la Chine nous a aider, comme d’autres
pays limitrophes et nos propres entreprises, à produire masques, eaux hydro-alcooliques et
protections afin de mieux nous protéger, doit-on encore pour cela accepter de délocaliser de
très nombreuses parts de nos économies et industries à l’autre bout du monde ?
Surtout que cette délocalisation entraîne des trafics maritime, aérien et sur rails hyper-
polluant et, on s’en doute, destructeur de l’environnement et impactant sur nos économies.

La question divise énormément car les enjeux boursiers et financiers sont telles que deux
soucis risques de se poser lors d'une hyper-délocalisation.

Le premier est idéologique, tout personne critiquant cela, se voit qualifier de, soit, bobos,
soit, fachos8.
Le second est plus problématique pour une toute petite minorité d’êtres humains, qui en
toute logique, ne va pas supporter un retour vers nos contrées ; à savoir les financiers et les
investisseurs. Et, tout le monde s’en doutent, que pour les convaincre, il faudra des garanties
pour que le rapatriement dans nos pays ou des pays plus limitrophes soient intéressants
financièrement pour eux.

Mais pas seulement, il faut aussi penser à l’impact local sur la Chine, car si on relocalise et
quitte ce pays afin de réinvestir chez nous ou proche de chez nous, cela risque d’entraîner un
choc socio-économique en Chine. Ce qui n’est pas non plus enviable, car les humains y
habitants ou travaillant y seront fortement impactés et il faudrait pour cela prévoir un plan
plus global, une approche plus internationale et une garantie socio-économique de rechange
pour éviter de créer un fossé inhumain en agissant de la sorte9.

Ce qui revient de nouveau à lutter contre nos préjugés, nos peurs et favoriser le dialogue,
prise de conscience commune des objectifs futurs qu’il faudra mettre en place pour garantir
à tous, toutes et toux une vie harmonieuse et stable.

8 Alors que jamais dans l'Histoire, l'Humanité n'a été polarisé qu'en seulement deux camps idéologiques.

9 Les accords multilatéraux auront leur importance ainsi que la création de nouveaux accords migratoires. Ce
qui a sa part de sain, de naturel et de normatif.
5

En cela, il y a des milliers de gens, qui travaillent dans des institutions internationales et, qui
favorisent le dialogue, le commerce, les investissements et le développement économique.
C’est eux qui auront surement la lourde tâche de repenser avec nos leaders le monde de
demain, surtout que nous avons enfin tous pris conscience10, que c’est tout le genre humain
et sa planète, la Terre, qui sont concernés aujourd’hui par les bonnes décisions à prendre
pour assurer à nos enfants et leurs descendants un meilleur avenir que l’actuel.

Et en cela, il va y avoir du pain sur la planche ainsi que pas mal de cambouis.

Où sont les dangers et quels seront les embûches ?

Dans les siècles précédents et au 21ème siècle, divers événements vont marquer notre
quotidien, des événements graves, condamnés, condamnables et inhumain11.

J'aimerai avec vous, chers lecteurs, revoir non pas ces tristes événements mais aborder les
dangers sous-jacents des dérives de nos sociétés.

J’ai cru comprendre qu’en voulant nous protéger à tout prix de tout, nous avons attisé une
peur irrationnelle de tout et surtout de l’autre en face de nous.

Cette peur insensée et dévorante nous a pousser à un enfermement civilisationnel, on l’a vu


précédemment avec l'Europe forteresse, l’Amérique aux américains, on pourrait ajouter à
cela le réarmement massif aussi bien conventionnel que nucléaire de par le monde.
Ceci constitue, il va de soi, une folie parmi tant d’autres, avec lesquelles l’humanité aime
jouer alors que cette même humanité comprend très bien qu’elle risque plus d’en souffrir
que d’y trouver un quelconque salut et un avenir sain pour les vies de ses concitoyens.

Pourtant, nos voix et celles de nos concitoyens ne doivent pas se taire et lutter contre ces
inepties. Car le danger des dérives de nos sociétés est bien réels et les concitoyens désirant,
via la société civile et la politique, attirer vos regards sont faussement accusés et cloués au
pilori par un système sensé les protéger mais qui réalise tout son contraire car ce système
s'épuise.

Et pour cause, on refuse, aux conseillers et intellectuels, le droit d'examiner, d'être dans
l'étude et la dénonciation des dérives et inepties car le monde semble rester figé dans les
années 70 alors que nous sommes au 21ème siècle.

Ces concepts sont devenus abscons et nauséabond, figé par ses fausses vérités systémiques,
le monde occidental est bloqué dans des relations hypocrites et d'un ancien extrémisme où

10 NDLR : excepté les idiots.


11 Je vous renvoie vers les lois internationales, nationales et les bibliographies, qui vous permettront de
comprendre cela et surtout de condamner tous ces actes d’une barbarie impardonnable et éviter de donner la
parole aux fausses rhétoriques négationnistes.
6

seul l’État est en droit de juger, valider et autoriser. On l’a tous étudier, il porte le nom
malveillant d’autoritarisme.

Les citoyens, ou humains sujets de droit, sont pris dans un étau dangereux, forcé à obéir aux
doigts et à l’œil de gens, qui ont monopolisé les pouvoirs de décision pour leurs groupes ou
force d'influences. Selon les pays, ce sont également les autorités, qui désignent les juges et
leurs demandent de rendre la loi, ce qui en un sens est légèrement absurde et immoral.

Toutefois, certains juges n’hésitent pas à faire valoir qu’ils sont la bouche de la Loi et qu’ils
sont en droit de rendre justice indépendamment de leurs nominations. Cela constituant
aussi une possibilité pour les citoyens de trouver une oreille bienveillante et juste sans pour
autant avoir participer démocratiquement à la constitution de la magistrature assise.

Mais revenons-en à la réalité politique, elle qui semble perdue dans des philosophies
politiques de gauche, de centre, d'écologie et de droite.
Elle nous montre ici que l'humanité se bloque à évoluer et à réinventer la Polis (NDLR : la cité
démocratique grecque) et de quitter ses schémas antiques12.

Si pour Sartre, les humains y sont au final les victimes de leurs propres choix, il faut
reconnaître que dans de nombreux cas, même le droit, sensé les protéger, est souvent
détourné à l'avantage des puissants élus, des personnes fortunées et des mécanismes du
pouvoir établi.

Tout y est fait pour empêcher que l'humain puisse s'exprimer et être son propre dépositaire
de ses droits fondamentaux, de l'égalité entre les genres et a-genres, du droit des femmes à
disposer de leur corps, etc.

Pour cela, je vous invite à ce qu'ensemble, nous voyagions dans ce court essai politique, plus
marquant que les conceptions erronées du système, qu'on nous impose ou que ce que les
médias nous dictent pour nous faire taire ou nous empêcher de remettre la réalité en
question.

Le renouveau des extrêmes, un danger bien plus présent que l'on ne le croit

Si j'aurai cru un jour voir et observer cela, je n'y aurai pas cru, il y a 4 ans. L’extrême-droite et
l’extrême gauche sont revenues en force dans la majorité des paysages politiques
contemporains, ce qui a de quoi nous retourner le foie et provoquer une nausée quand on
sait tout le mal et les ignobilités que ces deux courants ont réalisé dans le monde entier.

12 Il faut reconnaître qu’elle a très bien évoluer depuis Athènes, notamment par les droits et les devoirs de
chacun, ainsi que par l’égalité, la reconnaissance internationale des droits fondamentaux et les lois anti-
discriminatoires ainsi que bien d’autres réglementations, qu’il faut saluer pour leurs sagesses.
7

Or avec la renaissance de ces folies cruelles et inhumaines, nous en sommes arrivés à tant
d'absurdité, que je suis persuadé d'une unique chose, le monde est devenu profondément
malade.
Il souffre de ses peur, de ses multiples folies, qui l’entraînent dans une paranoïa virulente, et
à cela s’ajoute les inepties que de nombreux leaders nous laissent et nous obligent à
considérer. Nous riant au nez et à la barbe lorsque nous leur réclamons de nous respecter.

Si certes, le monde peut changer et évoluer démocratiquement avec l’aide de la société


civile. Il est devenu difficile de ne pas se sentir ostracisé, quelles que soit vos différences,
reconnues ou non. L’humain a l’impression qu’il est laissé à lui-même.
Hors, il faut le rassurer.

A ce titre, je me permets une parenthèse car la Belgique est d'ailleurs un très bon exemple
en matière de reconnaissance des différences en ce qui concerne les genres et a-genres.
La Belgique prend la défense des riches minorités et majorités la composant, toutefois ce
n'est pas encore parfait car il y a encore des violations des droits, dont personne ne parle, et
aussi de nombreuses exactions, que certains omnipotents permettent d’avoir en cercle
fermé.

A titre d'exemple, et pour vous signaler l'article 11 prônant l’Égalité entre les Belges, il
devrait normalement s'étendre aux Européens à la lecture de la Déclaration européenne des
droits de l'Homme ainsi qu'au reste des humains vivant en Belgique et venant d’en dehors
de l'Union européenne au regard de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

Or, ce n'est pas toujours le cas, ou acquis, comme en témoigne nos centres fermés et
certaines expulsions de personnes non-dangereuses et sans papier.

Mais je ne m'étalerai pas sur ce point et je vous renverrai vers les groupes citoyens, qui en
ont fait leur cheval de bataille.

Ce qui actuellement reste préoccupant, c'est l’inexistence en Belgique de la reconnaissance


des intelligences multiples et le fait que derrière le système de la sélection arbitraire, les
intelligences multiples sont désarmées face au monde de l'emploi, du recrutement, des
structures de fonctionnement de notre société, rigide et injuste.

En ne reconnaissant pas leur existence, on les nie, on leur empêche d'exister et surtout on
peut provoquer chez eux des réactions de provocation et de défiance face à la société, qui
leur donnent un pouvoir sur celle-ci car ils ont enfin une attention, souvent erronée, sur qui
et ce qu'ils sont.

D'autres intelligences, qui ne désirent qu'être reconnues, et qu’on relègue à la poubelle dans
notre si beau pays.

Or, aux États-Unis, au Canada, en France ou en Israël ; c'est tout le contraire, qui y est prôné.
Nos cousins US ont créé des procédures pour sélectionner les HP, zèbre, MP, HPE, etc. Ceux-
8

ci sont ensuite envoyés dans des écoles privées ou publics pour être tiré vers le haut et
formée à aider leur pays, leur économie ou le monde de la recherche.

Tandis qu'en Israël, les Autistes et autres intelligences multiples sont recrutées et encadrés
dans de nombreux domaines allant de la Défense, à l'économie ou au monde académique.

Au Canada et en France, les alternatifs sont intégrés et encadrés comme tout être humain
différencié, ils ont ainsi la possibilité de se sentir soutenus par tout un système.

Cela vous étonne ?

Prenez alors du recul et posez-vous d'autres questions ... Par exemple, qu'est-ce qui obsède
le monde politique belge ?

Les mandats, les querelles linguistiques, les crises, les prochaines élections, les réponses
pour les entreprises et les familles, etc.

Mais aucun mandataire ou représentant politique ne parle du citoyen et de son


épanouissement personnel, tout est et reste axé sur les besoins étatiques et sociétaux en
lien avec les capitalismes d'états, privés ou écologiques.

L'humain n'est plus dans l'équation et, à chaque fois, il est nié dans son être pour satisfaire
les sacrifices à la société et par la société. Puis, il peut avoir droit à quelques miettes qu'on
peut lui retirer en un instant de folie et paranoïa du système.

En cela, l'humain contemporain doit s'interroger sur la pertinence de son système de Justice
et des droits fondamentaux dont nous sommes tous sensés disposer.

Et il ne pourra le faire qu'en s'interrogeant, interrogeant ses concitoyens et en cherchant


une vrai élite humaniste, démocratique et non-violente pour le représenter dans son combat
pour son droit à une inexistence et le respect de sa vie, de ses opinions et de sa liberté.

Quelles sont ces maladies et folies qui nous menacent tous, nous humains, et qui
menacent nos libertés ?

Je constate que notre monde glisse de plus en plus vers un ancien extrême, l'autoritarisme 13,
cette conception politique précède les deux philosophies politiques totalitaires, qui ont
dévastée notre monde, le fascisme et le communisme. Et aucune des trois ne prônent le

13 J’en parlai précédemment.


9

bien-être de votre humanité, elles ont tendance à créer des fausses vérités et vrais folies qui
leur servent de prétextes afin d’imposer, de contrôler, de corrompre et de détruire 14.

Sous couvert, de la Justice et du Droit, les procès politiques illégaux, les appels à la folie de
masse, via la peur, et les accusations sans preuves sont des moyens utilisés afin de créer un
monde sécurisé et illusoire. Dans ces dérives, le respect des droits fondamentaux est petit-à-
petit nié ou détourné.
Notre société européenne peut ainsi à tout moment sombrer dans une folie certaine et
totalement insensée, celle-ci cherchant absolument a trouvé des coupables de faits irréels
sans leur offrir le droit de réponse, ni le droit à pouvoir s'exprimer puisque la peur prend le
dessus sur toute autre réalité.

On se croirait revenu à l'époque de Louis XIV où tout libre penseur, humaniste ou libre
exaministe15, était d'office poursuivi comme une menace d’état car il représentait une
critique ouverte du système où en étudiait les dangers ou les rouages. Un crime de lèse-
majesté.

Dans ce type de dérives, la présomption d'innocence est devenue inexistante pour ceux qui
pensent encore avoir des droits. Et de par le monopole de l’état dans les médias
traditionnels, l'autoritarisme peut ainsi imposer sa vérité au monde et détruire la vie
d'autres humains par simple expression ou diction.

Ceci nous renvoyons à un obscurantisme profond, qui n’apportera que misère et mal-être à
l’humanité.

Accusant ainsi l'humain rationnel et anticonformiste d’être dérangé ou fou, voire de ce qui
fera le plus peur à la société et de ce qui révulse plutôt que de dialoguer, inclure et
comprendre car la peur prend le dessus et la raison quitte tout humain.

Ainsi, au simple mot d'accusation formulé par les puissants, vous êtes mis en accusation sans
avoir eu la possibilité de pouvoir vous défendre ou de pouvoir vous expliquer complètement
face à vos accusateurs.

Ceci est également une stratégie des puissants, qui ont perdu le sens des réalités, et empli
de peurs et de folies le cœur de leurs compatriotes. Ils décident ainsi de diffamer et de
discréditer ceux, celles ou cieux les dérangeant.

D'ailleurs, il est facile de dire de quelqu'un ce que l'on veut et de l'accuser sans preuves ni
procédure officielle.

14 Ce qui tend à plaire aux masses connectés et revanchardes de tout acte car les gens deviennent fous à force
de rechercher des émotions destructrices dans la vie réelle et refuser toute interaction saine ou respectueuse
comme le fait de se saluer en rue ou d'échanger un salut de la tête.

15 Je vous renvoie au site du Librex de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Il est mieux fourni pour vous
expliquer ce qu'est le libre examinisme.
10

Cela va justement à l'encontre des règles de droit mais surtout cela va dans le sens d'une
persécution sans limite, surtout quand c’est vis-à-vis des gens différents.

Ce très vieil ostracisme semble être revenu dans le cœur de certains au goût du jour et qui
peut tous nous menacer dans l'expression d'un non-sens total, digne de 1984 et du Brave
New World.

Le plus étonnant dans tout cela, c'est le peu de cas, que la société fait car elle est prise dans
le spectre de la haine et la peur, elle finit par être prise dans cette folie de l’État, qui a
toujours raison.

Ce qui n'enlève aucunement la force de la résistance de tout être humain contre


l'autoritarisme ainsi que contre le fascisme et contre le communisme, qui sont
malheureusement au 21ème siècle revenu en force et qui nous menacent excessivement par
les crimes et les haines qu'ils portent en eux.
Ces extrémismes préfèrent des réponses inhumaines et catégoriques encore plus extrêmes
pour accomplir leurs bases besognes idéologiques.

Pour lutter contre ces fléaux, il nous faut étudier et disséquer ces dangers, les discréditer
dans des œuvres réelles ou fictionnelles car il faut toujours écrire, publier, discuter, se
confier aux autres et en parler aux masses de toute manière que ce soit pour éviter que
l’humanité ne succombe à nouveau aux monstruosités que ces courants déviants apportent.

Car ce sont des maux auxquels l’humain ne doit en aucun cas accepter.

En résumé, afin de nous permettre d'empêcher ces monstruosités de revenir ou lutter contre
elle activement, il nous faut changer les mentalités pour ne pas tomber dans les folies et
dérives de nos seigneurs et leurs serviteurs. Quitte à réinventer nos structures pour
empêcher que ces maux ne les rongent et ainsi changer les règles du jeu afin de leur
permettre d’être plus tournées vers l’ensemble de nos concitoyens et de la société civile.

Cela est également un travail que les politiques humanistes, les intellectuels, le monde
académique, les libres penseurs, les anticonformistes et les libre exaministes doivent faire
pour désamorcer le pouvoir hypnotique et propagandiste que les extrêmes ont sur les
masses, les médias traditionnels et les réseaux virtuels.

Surtout à une époque où les citoyens et le système ont perdu la faculté de raisonner et sont
soumis au pouvoir des médias sociaux où seuls l'argent et une vérité unique comptent.

Cela dit, sommes-nous en droit de nous battre pour les droits de tous les êtres vivants,
humains ou animaux sur cette planète ?
11

Bien sûr, cela n'a pas de sens si tous ensemble, nous ne pouvons pas être libre, aimé et
arboré fièrement nos combats pour une Terre meilleure et conviviale où toute l’humanité
serait accueillie en toute équité et égalité.

Aujourd'hui encore, nous succombons à la peur des masses et au facilité d'Internet où nous
pensons que notre voix compte mais où finalement elle se noie dans le brouhaha d’un café
populaire lors d’un match de foot.

Car nous y croyons sans prendre de recul sur tout ce qui y circule, enfermé dans nos cocons
vides et nos amitiés de façade où des menaces bien réelles sont présentes.

Pourtant, en toute logique d'assimilation génétique de ce que nous consommons, nous ne


pouvons obliger l'ensemble de l'Humanité à renoncer à manger de la viande, cela pour des
raisons alimentaires et spirituelles, ainsi il serait plus sains pour toute l'humanité d'honorer
le sacrifice que les animaux consommés font pour aider la survie humaine et d'arrêter la
diabolisation intempestive sur tous les réseaux.

A-t-on réellement encore le droit de s'exprimer ou de se battre pour plus d'humanité


quand on nous liste et nous fiche partout ?

Puisque les puissants ont décidé que nous pourrions tous être des dangers, des personnes
en mal-être à un tel point que nous désirerions lui nuire. Il est facile derrière sa tour d'Ivoire
de traiter ces personnes d'isolés, de décalés, de désaxés sans écouter leur parole et leur voix
et en les jugeant par des préjugés et fausses accusations, qui les hantent et qui façonnent en
eux-mêmes la peur de l'autre, l'androphobie.

Il est encore bien plus nécessaire de se battre pacifiquement pour qu’on entende nos voix.

En quoi notre société européenne est-elle devenue malade ? Comment l'améliorer ?

On peut se demander jusqu'où cette ineptie est allée car elle démontre à quel point la
société est malade, elle souffre en se torpillant elle-même, préférant diviser les gens, créant
ouvertement des préjugés via des visions fermées et essayant surtout de nuire sans limite
aux gentils et innocents car mieux vaut détruire l’autre que construire un monde meilleur,
tolérant, différent et nouveau.

Sachez, chers lecteurs, que je refuse personnellement qu'on continue à nier les droits
fondamentaux et démocratiques, non pas par opposition puérile mais parce que nous
naissons avec ceux-ci et que tous nous y avons droit de ce jour merveilleux à celui qui
accueillera notre dernier souffle.
12

Bien entendu, ce n'est pas en s'enfermant, s'isolant ou fuyant la réalité que le combat pour
un monde vertueux, équitable et solidaire se fera. De même, ce n'est pas avec la violence
que le monde changera en bien ou en mieux.

Le vrai combat, c'est via la société civile, les groupes de pressions citoyens ou d'influences
démocratiques. Il faut aussi pour changer le système valoriser des partis structurés et
rationnels tournés vers l'humanisme et se défaire des partis traditionnels, identitaires ou
révolutionnaires ainsi que les mouvements citoyens et civiques.

Mais pas que, nous avons encore plein d'autres opportunités, au boulot, à la maison, auprès
de nos voisins et amis pour proposer que la société évolue et qu'elle reste garante de la
démocratie et des droits fondamentaux.

Pour cela, le combat contre les 3 extrêmes doit continuer à tout prix en créant des espaces
de libre-expressions, des ateliers humanistes et de méditations intellectuelles afin de
maintenir cet élan pour la démocratie, la liberté, l'équité, l'égalité, la solidarité et la
tolérance.

Sans cela, nous courrons vers un mur invisible, numérique et contrôliste comme dans les
livres de 1984, Matin Brun et le Meilleur des Mondes car nous aurons tout fait pour amener
vers les uns et les autres un monde tourné vers la médiocrité, la haine, la peur et le déni de
l'être humain.

Si la France crie aux Armes, les Belges acclament le Roi et la Liberté mais ont-ils encore
conscience de cette importante richesse qu'est la Liberté et de ce qu'elle représente sans la
censure et l'intolérance du système ?

Sous le couvert de tous ces jeux de pouvoir et d'influences, voire parfois de corruptions
systémiques et d'amitiés de circonstances ; les puissants, élus, éléments fidèles au système
malade ou carriéristes peuvent redessiner notre réalité sans nous en laisser encore le
contrôle démocratique, le droit de critiquer, d'innover, d'exprimer ou de façonner afin de
pouvoir créer une société plus inclusive, plus équitable et plus bienveillante.

Quand Norberto Bobbio nous explique qu'être de gauche est de lutter contre toutes les
inégalités générés par la Droite, il en oublie de nous mettre en garde plus virulemment que
la Droite lutte pour maintenir le plus d'inégalité invisible pour éviter que la société ne profite
à tous, toutes et toux, le tout sous le couvercle castrateur de l'Ordre.

Ce qui n'est aucunement le choix de certains de tels ou tels partis, qui ne cherchent, dans ces
cas explicites, que de bénéficier d'une masse de charges ou de mandats avec les
portefeuilles, qui vont avec.
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L'élu est alors celui cachant une forêt de mensonges, d'alliances a-démocratiques et de
fuites hypocrites quand il refuse d'honorer son mandat, de dénoncer les magouilles et de
rendre des comptes à ses administrés et mandants.

La vertu rousseauiste nous montre ici ses limites dans nos sociétés labyrinthiques et
complexes, de nombreux éléments discrets et obéissants aux dynamiques de parti ou de
faction prônant tout, et son contraire, afin de maintenir en place ses édiles et pions
stratégiques.

De même, ces éléments décevants entraînent aussi une autre dangerosité dans notre
système, celui que nous connaissons tous, l'importance de certaines intégrations ou dérives
entre les élus, leurs partis, les différents mondes des affaires.

Si des marchés publics et des codifications existent, il va de soi que certains financent ou
rallient à leur cause divers éléments du système.

Ce qui est intéressant car nous remarquons tous que notre société reste fermée à toute une
marge de la population traitée de parias, malades ou déviants. Souvent vous trouverez en
eux des esprits brillants, des artistes, des ouvriers, des employés, des intellectuels en
latence, des créateurs de richesses non-marchandes et bien avant tout cela ; des humains.

Or, ces humains, et en de nombreux sens et circonstances ; ont un sentiment de rejet et


d'abandon, que les extrêmes ont récupéré, comme à toute époque et que la société civile se
doit de contourner pour ramener dans un système inclusif ceux-ci et empêcher que le verbe
et le poison des extrêmes ne menacent nos démocraties, nos droits fondamentaux et nos
libertés humaines.

En cela, frères, soeurs et alter-égos humains, tu dois être méfiant et engagé puisque tu te
dois de ne pas tomber dans ce jeu malsain, attisé par la haine, et tu te dois de te canaliser
pour changer la société et son fonctionnement pour plus d’inclusion, de respect, d'équité,
d'égalité et de tolérance.

Pourtant, c'est le contraire que nous faisons tous, nous tentons de mettre des bâtons dans
les roues de toutes, tous et toux pouvant modifier la course du système et lui donner un
visage plus humain car cela nous coûte moins de rejeter, faire preuve d’agressivité, intimider
que de chercher en tout respect à associer, intégrer et guider.

C'est en ce sens, que nous devons nous extirper de toutes ces inepties et nous tourner vers
l'autre pour montrer que nous avons de l'amitié, de l'amour et que nous voulons être
constructifs et inclusifs.

Or, cela ne se fera pas en un jour, notre combat pacifique pour faire renaître la démocratie
de ses cendres ne fait que commencer, il sera long, patient et ils nous demandera à tous
d'être créatif, attentif, respectueux et communicatif.
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Pourtant la récompense sera telle que nous pourrons en être fier car nous sommes tous des
humains, libre, égaux, équitables et forts de nos richesses.

Une nouvelle ère de la terreur est-elle en marche ?

Les médias et réseaux virtuels nous ont déjà montré qu'Est et Ouest, de nouveau en lutte
pour une hégémonie intellectuelle, le consumérisme exacerbé contenu par des régimes
démocratiques/particratiques d'un côté et la dictature des pouvoirs sur les consommateurs
de l'autre sont devenus l'opposition principale entre pays allié à l'OTAN et pays dépendant
du Pacte de Shangaï.

Si l'un comme l'autre sont des évolutions historiques en rapport avec leurs cultures, ils
partagent tous une nouvelle terreur, celle de la pudibonderie !

Ainsi n'exposons plus ces seins que nous ne seront voir car la sexualité est devenu le
nouveau chemin de bataille exagéré des potentats.

Julian Assange en a fait les frias pour les Etats-Unis et d'autres sont aujourd'hui dans le
girons des services secrets ou de la justice car leur libertinage est mal perçu par une classe
d'officiants et de grattes-papiers conservateurs et extrémistes des valeurs musulmano-
judéo-chrétiennes.

Et ce n'est pas étonnant car, quand on sait ce que Don Juna a vécu, on se rend compte
qu'aujourd'hui encore, alors qu'on l'étudie et dénonce ce qu'il a vécu ; on applique aux
libertins le même procès qu'à cette époque reculée. On les qualifie de dépravés ou de
dangereux pour la gente ou les gentes, qu'ils draguent.

En Belgique, cela nous rappellera les procès truqués par des extrémistes et des membres des
forces de l'ordre contre Elio Di Rupo et Jean-Pierre Grafé, tous deux membres et figures
importantes de l'Homosexualité, qui ont été poursuivi sous de fausses accusations pour les
discréditer.

Cette nouvelle arme aux mains des 4 pouvoirs (pouvoirs étatiques, média traditionnels et
réseaux virtuels associés) permet de générer des peurs irréelles et d'essayer de discréditer
tout opposant démocratique pour des raisons fausses et pudibondes.

Et, aujourd'hui, la chose n'est pas isolée quand on voit le pouvoir que s'accorde les Social
Justice Warriors et les réseaux de manipulation, d'accusations et de victimisation, qu'ils
organisent.

Dans cette perspective, les États sont eux-mêmes victimes d'un système qui les dépassent où
ils sont devenus l'arme à double tranchant d'une société désorganisée et formant de
manières indépendantes des cellules d'expressions et de persécutions partout sur terre.
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Autrement dit, cela devient un nouveau terrorisme aux mains de figures charismatiques et
malveillantes, qui désirent imposer leurs valeurs pudibondes avec des armes de destruction
psychologiques et la manipulation de la réalité afin d'apporter la preuve de leur missions et
objectifs divinisés. Car les Social Justice Warriors partent en guerre sainte contre le Monde.

Aucun contre-pouvoir n'existe alors car nous vivons dans une société où une simple
accusation suffit à détruire une vie et où l'on préfère générer un doute ou poursuivre les
nouveaux intellectuels plutôt que de les ignorer ou leur laisser la libre-expression.

Ainsi derrière des faux-semblants de lutte pour l'égalité et la non-discrimination, vous


trouverez également des personnes issus de ce type de milieu, ayant vécu des traumatismes
et prêtes à tous les sacrifices, y compris le mensonge, pour punir des gens de leur
souffrance.

On en vient alors à nier la suspicion d'innocence et laisser libre cours à sa folie, hors, rien de
telle qu'une pandémie pour créer le doute, semer la confusion et attiser les folies les plus
irréelles car la peur attire la peur, et la paranoïa s'installe facilement dans la tête des gens
mis sous pressions aussi bien du côté des accusateurs que des victimes.

Ce processus malheureux n'est toujours pas dénoncé et les personnes en usant, se croient
maître en diverses études et experts en comportements, alors que souvent ils seront les
premiers à nier la normalité de la diversité des genres et de la multitude des intelligences.

La boucle étant bouclé ici, je vous laisse, chers lecteurs, imaginer à quel point nous sommes
devenus les outils manipulés d'une société consumériste où nous demandons jour après jour
que nos peurs soient entretenues pour pouvoir justifier nos préjugés et notre folie naturelle.

On en revient donc aux jeux du cirques, « panem et circenses » ; où l'on apprécie estropier
et jeter ses préjugés sur les gens différents ainsi que sur la diversité humaine.

Deux richesses qu'un monde standardisé refuse et tente, malgré des résistances, de détruire
pour favoriser les causes extrémistes, terroristes et pudibondes.

Comment aborder ce monde violent et réfractaire ?

En ne baissant d'abord pas les bras et en résistant à ces messages et tentatives malveillantes
d'accusations au pilori de la bien séance, en relevant la tête et en s'opposant de plus vives au
niveau intellectuel à ces dérives et ces tentatives de déstabilisation (piratage, faux procès,
fausses enquêtes, processus violents et démesurés visant à détruire autrui et sa réputation).

La parole, l'argumentation, les valeurs de l'Humanisme, de la Liberté, de l'Egalité et de la


Fraternité se doivent d'être et de rester vos chevaux de bataille face à un monde en pleine
dérive et soumis à une peur du changement démocratique.
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Car oui, derrière cette constante de l'ordre et de la pudibonderie, se cachent les extrêmes,
qui désirent empêcher la société d'évoluer vers un avenir différent et surtout de trouver
toutes les armes irrationnelles et fausses pour accuser les autres.

Ainsi mêmes s'ils sont incompétents, ne cracher sur les forces de l'ordre et de la justice, ils
essayeront de tout faire pour vous détruire et vous clouer le bec.

Hors justement, cloué le bec n'est qu'un processus malveillant pour empêcher la liberté de
pensé, d'expression et de revendication de naître et de s'émanciper.

Alors comment aborder une nouvelle lutte pour le monde libre et intellectuel, en refusant de
céder à la peur, à l'intimidation et aux fausses accusations.

Votre avenir ne doit pas se résumer à ce que pensent les malveillants de vous, vous devez
vous battre pour vos valeurs et pour qu'elles triomphent sans sombrer à votre tour dans la
folie et les manipulations car se méfier des nouveaux amis numériques et Social Justice
Warriors doivent rester votre priorité.

Et vos réactions ou actions doivent rester la parole, l'écriture, les conférences, les débats, la
valorisation d'échanges où l'Homo Sapiens dans toutes ses déclinaisons reste votre sujet
principal car l'Humain est riche de ses diversités et multitudes.

A vous, chers lecteurs, de créer une nouveau trouble intellectuel pour faire renaître la
démocratie afin qu'un débat pérenne et constructif s'installe dans nos sociétés modernes.

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