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PLAN D’ÉTUDE
Les chapitres 1 et 2 doivent être connu sur le bout des doigts, surtout l’interaction des
différents paliers de l’ordre (utiliser les figures) et les détails de chacune des lois (bien
comprendre la signification des mots : voir dictionnaire si nécessaire). Les figures sont d’un
aide appréciable si elles sont maîtrisées (ne pas oublier de lire les petits caractères).
Pour ma part j’ai lu le livre et j’ai étudié avec les notes résumées. Si vous êtes dans une
situation critique, les notes bien étudiées peuvent suffire, par contre la lecture du livre
permet de faire certains liens qui ne sont pas dans le résumé.
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GOUVERNEMENT (figure 1)
Rôle de surveillance et de contrôle
Procède à l’incorporation des Ordres
Doit approuver tous règlements soumis par l’Office ou par un Ordre
Fixe les modalités de collaboration entre les Ordres et les établissements (école)
(ex. programmes d’étude, normes d’équivalence)
Se substitue à l’Ordre en adoptant un règlement obligatoire omis, sur recommandation de
l’Office
Création en 1920 de la corporation, elle devient en 1974 l’Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ)
Inclus toutes les spécialités sauf forestier, l’OIQ compte ± 40 000 membres
RÔLE : encadrer la pratique du génie afin d’en assurer la qualité et de ce fait la protection du public
contrôle de l’accès à l’exercice
surveille la pratique des membres
respect de la discipline
MISSION : promouvoir et s’assurer de la qualité des services rendus à la société par les
ingénieurs, en tant que membres d’un corps professionnel
favoriser leur épanouissement professionnel et personnel
contribuer au développement socio-économique
VALEUR : accessibilité
diligence
rigueur
intégrité
imputabilité
PROTECTION DU PUBLIC pour l’ing. : obligation de s’assurer de la qualité en optimisant les avantages
et les inconvénients pour la collectivité
STRUCTURE DE L’ORDRE
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Annuelle, dans les 6 mois qui suivent la fin d’année financière (31 mars pour l’OIQ)
Convocation 30 jours avant
Un membre peut soumettre un sujet à l’ordre du jour au moins 7 jours avant la date
Assemblée générale extraordinaire (ou spéciale):
convoquée par président, Bureau ou par au moins 50 membres
avis au moins 5 jours avant
Seuls les sujets à l’ordre du jour sont discutés
Quorum : 50 membres
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BUREAU
1 président
24 administrateurs domiciliés au Québec
4/24 : nommés par l’Office des professions, avec consultation du Conseil interprofessionnel et
Groupe. socio-économ., dont 2 sont membres d’Ordre et 2 non-membres
président : pour 1 an, renouvelable, élus par les membres
administrateurs : pour 3 ans, renouvelable, élus par les membres
administrateurs : élus par 8 régions électorales (Mtl, Qc, Est-Qc, Canton E.,Sag.LStJ, Cen-
tre Qc, Nord-O, Out.), ne pas confondre avec les 14 sections régionales
RÉUNIONS :
à huit clos
au moins 1 fois par 4 mois
au moins 4 fois par année
quorum : majorité des membres du Bureau
FONCTIONS :
Assurer l’administration générale de l’Ordre et faire appliquer le Code des professions, la Loi
sur les ing. et les règlements adoptés conformément à ces lois
Certains projets de règlements doivent être transmis aux membres 30 jours avant leur adoption
par le Bureau (ex : code de déontologie, règlement sur la procédure de conciliation et
d’arbitrage des comptes)
En principe, tout règlement adopté par le Bureau est transmis à l’Office pour examen. Cette
dernière communique ses commentaires à l’Ordre et le règlement est ensuite soumis, avec la
recommandation de l’Office au Gouvernement. Parfois, cette étape s’arrête à l’Office pour
approbation (règlement du Comité d’insp. prof.). Parfois, ils sont simplement transmis à l’Office
pour dépôt.
COMITÉ ADMINISTRATIF
5 membres : président de l’Ordre
3 membres élus par vote annuel des membres élus du Bureau
1 membre élus par vote annuel des membres du Bureau parmi les administrateurs nommés par
l’Office des professions
Séance toutes les 6 semaines
Quorum : 3 membres
RÔLE : administration courante des affaires de l’Ordre
exerce tous les pouvoirs que le Bureau lui délègue
admission à la profession, stage de perfectionnement,
intenter des poursuites
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PRÉSIDENT
Exerce un droit de surveillance générale sur les affaires de l’Ordre
Préside les réunions du Bureau, du Comité administratif et de l’Assemblée générale
En cas d’égalité dans un vote, le président détient le vote prépondérant
Produit un rapport suite à ch. Réunion qu’il préside
Convoque une réunion extraordinaire pour ch. Instance qu’il préside
Accède au dossier du Comité d’insp. prof. et de la teneur des témoignages (malgré huis clos)
Seul autorisé à s’exprimer au nom de l’Ordre
Représente l’Ordre au Conseil interprofessionnel
SECRÉTAIRE DE L’ORDRE
Nommé par le Bureau parmi les membres
Secrétaire du Bureau et du Comité Administratif
Surveille le déroulement du vote pour élire les administrateurs du Bureau
Pour s’inscrire au Tableau, il faut en faire la demande au secrétaire
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Nommé parmi les membres de l’Ordre (actuellement, le secrétaire cumul les fonctions de d.g.)
Procède à la conciliation de différends entre un client et un membre
SECTIONS RÉGIONALES
Permet aux ingénieurs des différentes régions de se réunir et de participer à la réalisation de la
mission de l’Ordre
Le Conseil des régionales réunit les présidents des sections régionales
BUT : tribune permettant aux membres en région de faire connaître leur point de vue
MEMBRES DE L’ORDRE
6 conditions de délivrance du permis :
- détenteurs d’un diplôme en génie (ou réussite d’examen par comité examinateur
constitué de 12 citoyens canadiens membres de l’OIQ) (51 programmes au Québec)
équiv. de diplôme : Règlement sur les normes d’équivalence de diplôme de l’OIQ
- connaissance du français
- citoyenneté canadienne ou légalement admis au Canada
- 2 années d’expérience en génie
- avoir effectué avec succès le parrainage et réussi l’examen professionnel
- avoir acquitté tous les droits exigibles
Inscription au Tableau :
- détenir un diplôme délivré par le Bureau
- avoir versé les frais d’inscription et payé la cotisation annuelle
- toute personne peut savoir si un ingénieur est autorisé à exercer la profession
PERMIS TEMPORAIRE
Ex : personne domiciliée à l’extérieur du Québec avec diplôme équivalent reconnu par le Bureau
Permis accordé pour un travail déterminé, doit être assisté par un membre de l’Ordre
AUTORISATION SPÉCIALE
Ex : personne légalement habilité à exercer ailleurs qu’au Québec (ex : France)
Permis valide maximum 12 mois – renouvelable seulement par le Bureau ou Comité administratif
SYNDIC
Le Bureau nomme, parmi les membres : syndic, syndic adjoints, syndic correspondant
(à l’OIQ : 1 syndic et 2 syndics adjoints)
Important de préserver l’indépendance de ces organisations
Fonction : enquête sur les infractions au Code des professions ou à la Loi sur les ingénieurs
Si le syndic n’a pas terminé son enquête dans les 90 jours de la réception de la demande, il
doit le signifier par avis écrit et rapport. Ensuite, c’est à tous les 60 jours.
Avant de déposer une plainte, le Syndic peut proposer la conciliation (si non relié à la protection
du public ni à caractère sexuel)
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COMITÉ DE RÉVISION
3 à 7 personnes nommées par le Bureau
dont 2 choisies parmi les administ. nommés par l’Office ou la liste dressée par l’Office
Si le syndic ne porte pas plainte, le demandeur demande l’avis du comité de révision
Le demandeur a 30 jours après la réponse du syndic pour demander une révision
Le comité rend son avis par écrit dans les 90 jours de la réception de la demande
Décide : pas lieu de porter plainte
suggère au syndic de compléter l’enquête
suggère au syndic de référer le dossier au comité d’inspection
conclut qu’il y a lieu de porter plainte
COMITÉ DE DISCIPLINE
Au moins 3 personnes un président nommé par le Gouvernement (avocat, 10 ans exp.)
tous les autres : membres de l’Ordre, désignés par le Bureau
secrétaire nommé par le Bureau
Compétence pour juger toutes plaintes déposées contre un membre de l’Ordre concernant le
Code des professions, Loi sur les ing. ou règlements dont le Code de déontologie des ing.
Syndic porte plainte devant le comité de discipline
Plainte doit être faite par écrit. Dans certains cas, la plainte peut requérir la radiation
provisoire immédiate du membre. L’audition d’une telle requête doit débuter dans les 10 jours.
Toute partie a le droit d’être assisté ou représenté par un avocat. Un avis d’au moins 3 jours
franc doit être donné à l’intimé pour une parution.
Les audiences sont en principe publique, mais le comité peut ordonner le huit clos.
SANCTIONS : Si le comité de discipline déclare l’intimé coupable, il impose sa sanction dans
les 30 jours de la déclaration.
Les sanctions peuvent être : réprimande
radiation permanente ou temporaire
amende entre 600$ et 6000$ pour chaque infrac.
remettre une somme d’argent
révocation du permis
communiquer ou rectifier un document
limitation ou suspension du droit d’exercer
cours de perfectionnement pour stage à suivre
Résultats de la cause dans les 10 jours de la prise de décision
Le membre intimé ou le plaignant peuvent devoir payer les débours de la cause
Concerne les gestes posés par des personnes qui ne sont pas membres en règle de l’Ordre
PRINCIPAUX GESTES : usurpation du titre d’ingénieur et membre de L’Ordre
exercice illégal d’actes réservés (sceau)
exécution de travaux sans plans et devis signés et scellés
Poursuite pénale devant la Cour du Québec, amende de 600$ à 6000$
SURVEILLANCE GÉNÉRALE
Celui qui fait l’objet d’une surveillance générale reçoit un avis au moins 14 jours avant.
L’inspecteur dresse un rapport dans les 14 jours suivant la visite.
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ENQUÊTE PARTICULIÈRE (via Comité d’inspection prof.)
À la demande du Bureau, du Comité administratif, de son initiative ou demande autre personne
L’ingénieur concerné est avisé au moins 5 jours francs avant
Dans les cas où la transmission de l’avis pourrait compromettre les fins poursuivies par
l’enquête, aucun avis n’est nécessaire.
Un rapport est dressé dans les 30 jours de la fin de l’enquête
14 jours pour aviser l’ingénieur quand rien n’est nécessaire
Si audience, l’ingénieur est convoqué 21 jours avant
L’audition se déroule à huit clos avec ou sans l’ing.
Recommandations du Comité formulées dans les 60 jours
STAGE DE PERFECTIONNEMENT
Ex : formation pratique, études, cours, activités de recherche, conférences ou séminaires.
Raisons :
- à la suite d’une recommandation du Comité d’inspection professionnelle
- à la suite d’une recommandation du Comité de discipline
- si un ing. s’est inscrit au tableau plus de 5 ans après avoir obtenu son permis
- si un ing. s’est inscrit au tableau plus de 5 ans après la date à laquelle il avait droit au permis
- si un ing. s’est réinscrit au tableau après avoir fait défaut de s’y inscrire pendant + de 5 ans
- si un ing. s’est réinscrit au tableau après avoir été radié pendant plus de 5 ans
Avant l’imposition d’un tel stage, l’ingénieur recevra un avis d’au moins 10 jours avant l’audience
pour se faire entendre.
L’imposition d’un stage est transmise par écrit dans les 10 j et prend effet 30 j après
signification
Si motif raisonnable, le cas est référé au Syndic (infraction au CDI, LslI ou aux règlements)
CESSATION D’EXERCICE
Remise des dossiers à un cessionnaire ou au secrétaire de l’Ordre 15 jours après si mort
ou radiation
Si l’ing. trouve un cessionnaire, il doit aviser l’Ordre 21 jours avant la cessation
S’il n’a pas trouvé de cessionnaire, il doit aviser le secrétaire dans les mêmes délais
Conservation des documents pour au moins 10 ans.
Le cessionnaire ou secrétaire de L’Ordre donne l’avis dans les 30 jours
Avis publié 2 fois à 10 jours d’intervalle dans un journal régional
Avis écrit envoyé à chacun des clients de l’ing.
1. Infractions disciplinaires
membre doit aviser dans les 10 jours le secrétaire de l’Ordre
décision disciplinaire
radiation du tableau
limitation ou suspension du permis (droit d’exercice)
révocation du permis
2. Infraction criminelle (différent de la loi provinciale et poursuite au civil)
membre doit informer le secrétaire de l’Ordre
radiation du tableau
limitation ou suspension du permis
3. Droit de faire valoir ses arguments et appel
Le Bureau peut :
- refuser la délivrance d’un permis
- refuser l’inscription au tableau
- l’inscrire au tableau, mais limiter ou suspendre le droit d’exercice
Guide de pratique professionnelle élaboré par l’Ordre (1988) : but de fournir à chaque ing. un moyen
d’évaluer la qualité de sa pratique du génie par rapport à ses pairs
S’appuie sur les valeurs fondamentales de l’Ordre : compétence,
sens de l’éthique,
responsabilité,
engagement social
Éthique : réfère à l’impératif pour tout individu de faire le bien et d’éviter de faire le mal
OBLIGATION D’AVERTIR LOSQUE DES TRAVAUX DANGEREUX SONT RÉALISÉS (art 2.03)
OBLIGATION DE N’EXPRIMER DES AVIS QUE S’ILS SONT BASÉS SUR DES CONNAISSANCES
SUFFISANTES ET SUR D’HONNÊTES CONVICTIONS (art 2.04)
OBLIGATIONS DE COMPÉTENCE
l’ing. doit révéler à son client les limites de sa compétence (art. 3.01.01)
l’ing. doit refuser un mandat s’il a des doutes sur sa compétence
Il est défendu de sous contracter des services d’ingénierie à un expert si on n’a pas reçu
l’approbation du client (art. 3.01.02)
L’ing. doit refuser un mandat si les moyens sont insuffisants (staff., équipements)
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OBLIGATIONS D’INTÉGRITÉ (art. 3.02.01) = honnêteté
Une personne intègre est celle qui fait preuve d’une probité absolue (vertu qui consiste à
suivre scrupuleusement les règles de la morale sociale et les devoirs imposés par l’honnêteté
et la justice)
Pas de fausse représentation concernant sa compétence ou l’efficacité de ses propres
services (art. 3.02.02)
Devoir d’informer toute erreur préjudiciable (susceptible de causer des préjudices
corporels, matériels ou moraux) et difficilement réparable (pas nécessairement toutes
les erreurs) (art. 3.02.05)
Si le client écarte l’avis de l’ing., l’ing. a le devoir d’indiquer par écrit les conséquences
(art. 3.02.07)
Procédés malhonnêtes, douteux ou versement de pots de vin (ex. photocopie, piratage de
logiciel, ristourne, fausses factures) (art. 3.02.09)
Contrat : accord de volonté par lequel une ou +++ personnes s’obligent envers une ou +++ autres personnes à
exécuter une prestation
Peut être formé par le seul accord verbal des parties
N’a d’effet qu’entre les parties contractantes
Si la cause est prohibée par la loi ou contraire à l’ordre public : nul
Mise en demeure : (demande extrajudiciaire) doit être fait par écrit et transmise à la partie fautive avant
d’intenter un recours.
Une partie ne peut mettre fin unilatéralement au contrat ni le modifier SAUF si contrat de travail ou de
service.
Dans le doute, le contrat est interprété en faveur de celui qui s’est engagé à remplir l’obligation. Le tribunal
tient compte des circonstances entourant l’entente
CONTRAT DE TRAVAIL
Accepte, pour un temps déterminé ou non et moyennant rémunération, d’effectuer un travail
sous la direction ou le contrôle de l’employeur.
RÈGLES APPLICABLES
Code civil du Québec, en vigueur depuis janvier 1994 (cadres supérieurs)
Loi sur les normes du travail
Convention collective
Charte des droits et libertés de la personne (matière de discrimination)
Loi sur la santé et sécurité du travail
DURÉE DU CONTRAT
Durée indéterminée : fin avec préavis raisonnable
Durée déterminée : si l’employé continue à travailler pendant 5 jours ou + après la fin du
contrat, sans opposition de l’employeur, son contrat est renouvelé pour une durée
indéterminée.
Code civil du Québec permet, à titre exceptionnel, tant pour le contrat à durée
déterminée que pour celui à durée indéterminée, qu’une partie y mette fin
unilatéralement sans préavis pour un MOTIF SÉRIEUX (conduite incorrecte)
OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR
De fournir le travail à exécuter et de rémunérer l’employé (CCQ, CDLQ, LSST)
Protéger la santé, la sécurité et la dignité de ses employés
OBLIGATIONS DE L’EMPLOYÉ
Exécuter le travail avec prudence, diligence et avec loyauté
Ne pas faire usage de l’information à caractère confidentiel
Primer les intérêts de l’employeur sur les siens (loyauté, honnêteté, sans conflit d’int.)
Les obligations de loyauté et de confidentialité continuent d’exister pendant un délai
raisonnable après la fin du contrat (si réputation ou vie privée : indéfiniment)
CLAUSE DE NON-CONCURRENCE
Le contrat peut préciser que l’employé ne pourra faire concurrence à son employeur ni
participer à quelque titre que ce soit à une entreprise qui lui ferait concurrence.
Écrite, limitée : durée, lieu et genre de travail. Si contestation, l’employeur a le
fardeau de la preuve.
ALIÉNATION DE L’ENTREPRISE
La vente ou la fusion ne met pas fin au contrat de travail, le nouvel employeur devra le
respecter
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CONTRAT D’ENTREPRISE OU DE SERVICE
Contrat par lequel une personne s’engage envers une autre à réaliser un ouvrage matériel ou
intellectuel ou à fournir un service moyennant un prix que le client s’oblige à lui payer.
L’entrepreneur a le libre choix de moyens d’exécution du contrat et il n’est nullement
subordonné à leur client quant à son exécution. L’entrepreneur ou l’ing. prestataire de service
peut refuser que le client s’immisce dans l’exécution du contrat.
CONTRAT PAR ESTIMATION OU À FORFAIT
ESTIMATION : l’ingénieur doit justifier toute augmentation du prix au client. Ce
dernier est tenu de payer dans la mesure où elle résulte de travaux, services ou
dépenses qui n’étaient pas prévisibles par le prestataire de services ou moment de
l’approbation du contrat.
FORFAIT : le prix convenu reste le même en dépit des modifications
DROIT DE RÉSILIATION
Le client peut résilier le contrat unilatéralement, sans avoir à motiver sa décision,
même si son exécution a été commencée. Dédommagement nécessaire
L’ingénieur et l’entrepreneur ne peuvent pas résilier unilatéralement le contrat, sauf
pour des motifs sérieux (dédommagement possible)
TRAVAIL BÉNÉVOLE
Ne signifie pas que l’ingénieur ne sera pas tenu pour responsable des gestes qu’il a posé
La responsabilité extra contractuelle de l’ing. peut être retenue si des personnes subissent un
préjudice en raison de ses conseils.
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SECTION 7 Responsabilités touchants l’ingénieur 6%
Les poursuites judiciaires peuvent être fondées sur une des 4 responsabilités :
Responsabilité disciplinaire (seulement les ingénieurs)
Responsabilité criminelle ou pénale (population)
Responsabilité civile contractuelle (population)
Responsabilité civile extra contractuelle (population)
Responsabilité civile : vise à sanctionner une inconduite ou une conduite fautive non pas par l’imposition d’une
peine mais plutôt par la réparation du dommage causé à autrui, càd l’octroi d’une compensation financière.
Responsabilité contractuelle : dommage à une personne autre que son cocontractant
La responsabilité de l’ing. découle d’avoir exécuté le travail et non de l’avoir signé et scellé. Le fait pour un
deuxième ing. d’apposer son sceau sur un document déjà signé par un confrère ne diminue pas la responsabilité
du premier, mais pourrait engager également la responsabilité du deuxième.
La responsabilité civile de l’ing. peut également être engagée lorsqu’il donne un conseil gratuit ou un avis verbal.
RESPONSABILITÉ DISCIPLINAIRE
Résulte d’un manquement au Code des professions, à la Loi sur les ingénieurs ou au Code de
déontologie des ingénieurs.
SANCTIONS imposées par le comité de discipline, (ex : réprimande, suspension, révocation de
son droit d’exercer)
ASSURANCE RESPONSABILITÉ
Pour amoindrir les conséquences monétaires des poursuites.
Police d’assurance préférée pour effectuer des travaux
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SECTION 8 Conception et surveillance 6%
PERMIS ET AUTORISATIONS
Doivent être obtenus avant le commencement des travaux.
Déterminer dans le contrat qui aura la responsabilité d’obtenir ces autorisations
NORMES
Normes volontaires : établies par une entreprise, association, organisme
Normes obligatoires : imposées par le gouvernement
Pourquoi :
assurer la sécurité des consommateurs et du public
économiser des coûts de production et d’essais
favoriser la standardisation
Concernent :
matériaux
produits
terminologies
conventions
signes
symboles
services
L’Ingénieur doit prendre connaissance des normes dès le début du mandat
Au Canada : Conseil Canadien des normes
RÈGLES DE L’ART
Règles de l’art, respecte : lois et règlements (fédéraux, provinciaux et municipaux)
normes (obligatoires ou non)
façons de faire utilisées dans le milieu
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SECTION 9 Propriété intellectuelle 3%
DROIT D’AUTEUR
Protégé les œuvres littéraires, plans et programmes info. contre la reproduction non autorisée
L’œuvre doit être originale (pas l’œuvre d’un plagiat)
Le titulaire (auteur, employeur, couronne, acquéreur) a le droit exclusif de reproduire
Œuvre pour un client : le client en est prop., l’ing. conserve le droit d’auteur sauf si clause au contrat
DURÉE : toute la vie, 50 ans après la mort (transfert à la succession au décès)
Au décès du titulaire : le droit fait partie de la succession
Droit d’auteur canadien : valable dans tous les pays signataires de la Convention de Berne ou de la
Convention universelle sur les droits d’auteur (la plupart des pays)
- « ©, Auteur, Année de 1ère publication » pour protéger dans d’autres pays que Canada
Automatique : pas besoin d’Enregistrement, au Bureau du droit d’auteur à Ottawa non obligatoire car
reconnaissance automatique
Le titulaire peut accorder une licence temporaire
Recours judiciaire appartient au titulaire dommage et intérêts
BREVET D’INVENTION
S’applique aux nouvelles technologies
Droit exclusif de construire, fabriquer, exploiter et vendre
Le Bureau canadien des brevets doit délivrer un brevet pour l’invention
Après enregistrement : une description détaillée de l’invention devient disponible pour tous
EST BREVETABLE (Loi sur les brevets)
Toute réalisation, tout procédé, toute machine, fabrication ou composition de matière, ainsi que
tout perfectionnement de l’un d’eux, présentant le caractère de la nouveauté et de l’utilité
NOUVEAUTÉ : doit s’agir d’une invention originale (évident) et la 1ère de ce genre dans le monde
UTILE et PHYSIQUE : doit être utile, et ne peut être une simple idée/concept/méthode, …
L’auteur d’un perfectionnement d’une invention déjà brevetée peut obtenir un brevet pour ce
perfectionnement.
DURÉE : limite de 20 ans
Une demande de brevet doit être faite dans chacun des pays où on désire que l’invention soit protégée.
Demande simultanée protège mieux car ne laisse pas le temps de publier l’information dans d’autres pays.
Procédure de demande : complexe, peut durer de 2 à 3 ans.
ABUS DE DROIT : si après 3 ans, ne commercialise pas
empêche la fabrication au Canada
ne satisfait pas aux besoins du marché au Canada
Brevet accordé pour matérialisation de l’idée et non pour l’idée elle-même.
Gouvernement peut saisir les droits en échange de $ raisonnable (Ex : instrument de guerre).
DESSIN INDUSTRIEL
Définition : la forme, le modèle ou la décoration originale appliquée à un article utilitaire manufacturé
Durée de 5 ans, renouvelable pour 5 ans ou moins
Ne protège qu’au Canada – (D) quand enregistré; protège contre recours judiciaires.
Pas de temps limite pour faire une demande, sauf si le dessin a déjà été publié : enregistrement dans
les 12 mois de cette première publication.
Bureau de dessins industriels (gouvernement fédéral)
Pas de dommage et intérêts si le défendeur prouve qu’il n’était pas au courant
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MARQUE DE COMMERCE : MD ou ® avec enreg./ MC ou sans enreg.
Définition : mot, symbole ou dessin employé par une personne pour distinguer ses produits ou services
de ceux offerts par des tiers.
Enregistrement au Registre non obligatoire au Bureau des marques de commerce
Enregistrement souhaitable car donne droit exclusif au Canada, recherche plus facile si enr.
Durée : pour une période de 15 ans, renouvelé tous les 15 ans.
Doit être obtenu dans tous les pays désirés.
Limitations :
- Nom complet ou de famille (à moins que déjà connu)
- Mot décrivant une caractéristique du produit ou service (ex : référence au goût)
- Description fausse ou trompeuse
- Mot qui indique le lieu d’origine ou faux lieu d’origine
- Nom du produit dans langue étrangère
- Marque qui ressemble énormément à une autre marque (enr. ou non)
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SECTION 10 Droit de l’environnement 7%
Toute personne ou corporation qui entreprend une activité sans obtenir au préalable un certificat
d’autorisation, lorsque celui-ci est requis par la loi, commet une infraction. Elle pourra se voir imposer une
amende pouvant atteindre, pour un particulier, 20 000$ pour une 1 ere infraction et 40 000$ en cas de récidive.
Pour une corporation, les montants sont respectivement de 120 000$ et 240 000$. Il n’y a pas de peine
d’emprisonnement prévue dans ce dernier cas.
LÉGISLATION MUNICIPALE
Suppression des nuisances
Réglementation ou suppression des voitures bruyantes
Gestion des déchets
Pollution de l’air
Gestion et assainissement de l’eau, de systèmes d’égouts
Protection des espaces verts, plantation et coupe des arbres
Protection des rives, limitations des constructions à proximité d’un cours d’eau
Pour l’ing., il doit se renseigner sur les normes municipales à respecter.
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SECTION 11 Éléments de gestion 6%
FORMES D’ENTREPRISES
ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Travailler seul, à son compte
Propriétaire à 100% de tout son actif
Peut déduire les pertes de l’entreprise de son revenu
Personnellement responsable des dettes et obligations de l’entreprise
SOCIÉTÉ CIVILE
Mode généralement utilisé pour plusieurs professions
Chaque associé pour être tenu responsable de tout acte relatif à la gestion de la société accompli par
un autre associé
Les associés sont personnellement responsables des dettes envers les créanciers.
Important d’avoir un contrat de société clair et précis sur
partage des bénéfices rachat des parts ass. vie des associés
mode de gestion de la société non-concurrence
droits et obligations arbitrage
COMPAGNIE
Dotée d’une existence juridique distincte
Loi fédérale : LOI SUR LES SOCIÉTÉS PAR ACTION
Loi provinciale :LOI SUR LES COMPAGNIES DU QUÉBEC
Convention régissant les divers aspects du partenariat des actionnaires
Le simple actionnaire d’une compagnie ne peut être tenu responsable pour des actes fautifs ou des
dettes de la compagnie
L’ingénieur dirigeant ou administrateur d’une entreprise pourra être tenu personnellement responsable
de manquements à certaines lois dites d’ordre public et certains gestes de l’entreprise:
discrimination accorder un prêt à des actionnaires
environnement payer des dividendes
protection du consommateur négocier des valeurs mobilières
emballage et étiquetage des produits non-paiement au ministre du Revenu
sécurité dans les édifices publics non-paiement des salariés
santé et sécurité au travail normes minimales du travail
Il en est de même pour l’administrateur qui ne participe pas activement à la gestion de l’entreprise
Il est important, s’il est en désaccord avec la décision du conseil, que l’ing. fasse inscrire sa dissidence
au procès-verbal de la rencontre
NE PEUVENT ÊTRE ADMINISTRATEURS D’UNE COMPAGNIE :
- mineurs
- majeurs en tutelle ou en curatelle
- les faillis
- ceux dont tribunal interdit d’exercer la fonction
(exceptions possibles dans certains cas, ex : org. sans but lucratif)
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DROITS DU TRAVAIL
Mission de l’ORDRE : promouvoir et assurer la qualité des services rendus à la société par les ing., et de
favoriser leur épanouissement professionnel et personnel.
CHAPITRE 3 : LA TECHNIQUE
L’ANALYSE
4 l’élaboration de la solution le processus par lequel tous les paramètres relatifs à la solution
retenue sont explicités
5 demandes d’espaces, l’ing. s’assure de la disponibilité des espaces, des services, des terrains
de services et de terrains
6 mandats de vérification de mandats confiés à l’ing. pour l’examen des travaux qu’il n’a pas exécutés
services et
mandat de relève d’un ing. mandats confiés à l’ing. pour qu’il complète des travaux faits par autre
7 témoignage d’expert activité de l’ing. qui émet une opinion concernant un sujet pour lequel
est requise son expertise (réclamation, difficultés techniques, litige
devant tribunal
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LA CONCEPTION
2 cueillette des info spécifiques processus à suivre dans l’identification des info (relevés, fonds de
plans, études spécialisées, analyses) pour la conception du projet
4 l’élaboration du concept procédé par lequel sont identifiées et explicitées les caractéristiques
essentielles de la solution choisie
8 bordereaux des prix document décrivant et quantifiant les éléments du projet pour en
connaître le prix
9 estimation des coûts détermination par l’ing. des coûts appr. De l’ouvrage avant sa réalisation
LA RÉALISATION
1 approvisionnement en biens l’ing. détermine les méthodes, ressources, moyens qu’il utilisera pour
et services obtenir les biens et services pour la réalisation du projet.
6 les achats
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7 les contrats
10 les équivalences
11 la surveillance
12 le suivi
13 paiements progressifs
14 changements
L’EXPLOITATION
1 la mise en service
2 le démarrage
3 la formation du personnel
6 le soutien technique
7 l’exploitation
8 l’intervention de dépannage
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2 la participation du client
3 l’encadrement et la supervision
4 le début du projet
7 les réunions
8 la qualité
13 les permis