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PLAN D’ÉTUDE

EXAMEN DE L’ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC


NOTES PRÉPARATOIRES À L’EXAMEN PROFESSIONNEL

CHAPITRE 1 LE SYSTÈME PROFESSIONEL QUÉBÉCOIS 30%

SECTION 1 Les grands acteurs 5%


SECTION 2 L’Ordre des ingénieurs du Québec 25%

CHAPITRE 2 L’EXERCICE DE LA PROFESSION D’INGÉNIEUR 35%

SECTION 3 Pratique du génie 16%


SECTION 4 Déontologie 16%
SECTION 5 Éthique de l’ingénierie 3%

CHAPITRE 3 L’ENVIRONNEMENT JURIDIQUE 35%

SECTION 6 Les contrats 7%


SECTION 7 Responsabilités touchants l’ingénieur 6%
SECTION 8 Conception et surveillance 6%
SECTION 9 Propriété intellectuelle 3%
SECTION 10 Droit de l’environnement 7%
SECTION 11 Éléments de gestion 6%

Remarque par rapport à l’examen :

Les chapitres 1 et 2 doivent être connu sur le bout des doigts, surtout l’interaction des
différents paliers de l’ordre (utiliser les figures) et les détails de chacune des lois (bien
comprendre la signification des mots : voir dictionnaire si nécessaire). Les figures sont d’un
aide appréciable si elles sont maîtrisées (ne pas oublier de lire les petits caractères).

Pour ma part j’ai lu le livre et j’ai étudié avec les notes résumées. Si vous êtes dans une
situation critique, les notes bien étudiées peuvent suffire, par contre la lecture du livre
permet de faire certains liens qui ne sont pas dans le résumé.
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CHAPITRE 1 LE SYSTÈME PROFESSIONEL QUÉBÉCOIS 30%

Commission d’enquête CASTONGUAY-NEPVEU  Code des professions en 1973


Vise la protection du public
OIQ : 2ème place au nombre des membres

SECTION 1 Les grands acteurs 5%

CODE DES PROFESSIONS (figure 2)


Loi cadre, régit l’ensemble du système professionnel
2 catégories : profession d’exercice exclusif
profession à titre réservé
Fixe le mandat et la structure des Ordres

GOUVERNEMENT (figure 1)
Rôle de surveillance et de contrôle
Procède à l’incorporation des Ordres
Doit approuver tous règlements soumis par l’Office ou par un Ordre
Fixe les modalités de collaboration entre les Ordres et les établissements (école)
(ex. programmes d’étude, normes d’équivalence)
Se substitue à l’Ordre en adoptant un règlement obligatoire omis, sur recommandation de
l’Office

CONSEIL INTERPROFESSIONNEL (figure 1)


Formé de l’ensemble des Ordres, chacun un représentant
Rôle de conseiller du Gouvernement, de l’Office, des Ordres
Doit être consulté pour la nomination des membres du Bureau par l’Office
Étudie les problèmes des Ordres
Suggère des modif. à apporter au Code des professions

OFFICE DES PROFESSIONS (figure 1)


5 personnes nommées par le Gouvernement
4/5 : membres d’un Ordre professionnel
3/5, dont le prés. ou le v.-p.: choisies sur la liste soumise du Conseil interprofessionnel
1/5 : pas un prof., choisi en fonction de son intérêt pour la protection du public
RÔLE : 1. surveillance
Veille à ce que les Ordres assurent la protection du public
Surveille les règlements qu’un Ordre adopte
2. juridique
S’assure que les Ordres adoptent les règlements qu’ils doivent adopter
Suggère des modifications au Code des professions
3. conseil
Doit être consulté par le gouvernement (ex : constituer un nouvel Ordre)
4. concertation
Amène les Ordres à se concerter  solutions
5. recherche
Collecte de données pertinentes et fiables (ex : formation, travail)
6. communication
Le public fait appel à l’Office pour connaître ses droits, ses recours
7. gestion
3
Nomme des administrateurs (2 à 4) au Bureau des Ordres après consultation du
Conseil interprofessionnel et des groupes Socio-économiques
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ORDRES PROFESSIONNELS (41) (figure 2)
RÔLE : assurer la protection du public
contrôle l’exercice de la profession
adopte des règlements (l’OIQ a 14 règlements dont le Code de déontologie des ing.)

1ère instance :BUREAU


président, vice-président (1/2, choisi sur liste du Conseil interprofessionnel)
administrateurs (majorité élue par les membres, autres nommés par l’Office pour
représenter le public)
RÔLE : administration générale des affaires de l’Ordre
veiller à l’application du Code des prof., de la loi particulière et des règlements.
Si l’Ordre à plus de 16 membres, l’Ordre doit avoir un Comité administratif

PROFESSION À EXERCICE EXCLUSIF (21) (ing. architecte, arpenteur)


Seul les membres peuvent utiliser le titre et exercer
Monopole de l’exercice et celui de l’utilisation du titre
Sa constitution se fait par une loi particulière à l’Assemblée Nationale (loi sur les ing.) ?

PROFESSION À TITRE RÉSERVÉ (20) (CMA, psychologue, urbaniste)


Seul les membres détenteurs d’un permis et inscrit au Tableau peuvent utiliser le titre
Ne possède pas le monopole d’exercice des actes
Sa constitution se fait par des lettres patentes émises par le Gouvernement ?

Pour porter un titre, il faut appartenir à un Ordre

Facteurs pour créer un Ordre : 1. connaissances requises


2. degré d’autonomie
3. difficulté de porter un jugement
4. caractère personnel
5. gravité des préjudices
6. caractère confidentiel

INSTANCES POUR ASSURER LA PROTECTION DU PUBLIC


Syndic (enquête et plainte devant le Comité de discipline)
Secrétaire (convocation des Assemblées générales et surveillance du vote)
Comité des examinateurs (qualification des candidats)
Comité d’inspection professionnelle (enquête sur les membres)
Comité de révision (chien de garde du Syndic)
Comité de discipline (examine le bien-fondé des plaintes)
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SECTION 2 L’Ordre des ingénieurs du Québec 25%

Création en 1920 de la corporation, elle devient en 1974 l’Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ)
Inclus toutes les spécialités sauf forestier, l’OIQ compte ± 40 000 membres
RÔLE : encadrer la pratique du génie afin d’en assurer la qualité et de ce fait la protection du public
contrôle de l’accès à l’exercice
surveille la pratique des membres
respect de la discipline
MISSION : promouvoir et s’assurer de la qualité des services rendus à la société par les
ingénieurs, en tant que membres d’un corps professionnel
favoriser leur épanouissement professionnel et personnel
contribuer au développement socio-économique
VALEUR : accessibilité
diligence
rigueur
intégrité
imputabilité

STRUCTURES DE L’ORDRE (figure 3)


Assemblée générale, Bureau, Comité administratif, président, secrétaire, directeur général,
Secrétariat, Comités statutaires, Sections régionales

PROTECTION DU PUBLIC pour l’ing. : obligation de s’assurer de la qualité en optimisant les avantages
et les inconvénients pour la collectivité

VALEURS PRÉVILÉGIÉES : accessibilité, diligence, rigueur, intégrité, imputabilité

STRUCTURE DE L’ORDRE

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Annuelle, dans les 6 mois qui suivent la fin d’année financière (31 mars pour l’OIQ)
Convocation 30 jours avant

MANDAT Élire un vérificateur


DES MEMBRES : Déterminer le mode d’élection du président
par suffrage universel ou suffrage des administrateurs élus (donc 23 admin.)
Approuver le montant de la cotisation annuelle

Un membre peut soumettre un sujet à l’ordre du jour au moins 7 jours avant la date
Assemblée générale extraordinaire (ou spéciale):
convoquée par président, Bureau ou par au moins 50 membres
avis au moins 5 jours avant
Seuls les sujets à l’ordre du jour sont discutés
Quorum : 50 membres
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BUREAU
1 président
24 administrateurs domiciliés au Québec
4/24 : nommés par l’Office des professions, avec consultation du Conseil interprofessionnel et
Groupe. socio-économ., dont 2 sont membres d’Ordre et 2 non-membres
président : pour 1 an, renouvelable, élus par les membres
administrateurs : pour 3 ans, renouvelable, élus par les membres
administrateurs : élus par 8 régions électorales (Mtl, Qc, Est-Qc, Canton E.,Sag.LStJ, Cen-
tre Qc, Nord-O, Out.), ne pas confondre avec les 14 sections régionales
RÉUNIONS :
à huit clos
au moins 1 fois par 4 mois
au moins 4 fois par année
quorum : majorité des membres du Bureau
FONCTIONS :

Instance principale de l’Ordre

Assurer l’administration générale de l’Ordre et faire appliquer le Code des professions, la Loi
sur les ing. et les règlements adoptés conformément à ces lois

Responsabilité principale : contrôle de l’admission à la profession et à celui de son exercice


(délivrance de permis)

Adopte le Code de déontologie, la procédure de conciliation et d’arbitrage des comptes


d’honoraires, le nombre de membres et la procédure du Comité d’inspection prof., la tenue des
dossiers, la tenue des cabinets et la cessation d’exercice

Adopte le règlement relatif à l’assurance responsabilité professionnelle

Certains projets de règlements doivent être transmis aux membres 30 jours avant leur adoption
par le Bureau (ex : code de déontologie, règlement sur la procédure de conciliation et
d’arbitrage des comptes)

En principe, tout règlement adopté par le Bureau est transmis à l’Office pour examen. Cette
dernière communique ses commentaires à l’Ordre et le règlement est ensuite soumis, avec la
recommandation de l’Office au Gouvernement. Parfois, cette étape s’arrête à l’Office pour
approbation (règlement du Comité d’insp. prof.). Parfois, ils sont simplement transmis à l’Office
pour dépôt.

COMITÉ ADMINISTRATIF
5 membres : président de l’Ordre
3 membres élus par vote annuel des membres élus du Bureau
1 membre élus par vote annuel des membres du Bureau parmi les administrateurs nommés par
l’Office des professions
Séance toutes les 6 semaines
Quorum : 3 membres
RÔLE : administration courante des affaires de l’Ordre
exerce tous les pouvoirs que le Bureau lui délègue
admission à la profession, stage de perfectionnement,
intenter des poursuites
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PRÉSIDENT
Exerce un droit de surveillance générale sur les affaires de l’Ordre
Préside les réunions du Bureau, du Comité administratif et de l’Assemblée générale
En cas d’égalité dans un vote, le président détient le vote prépondérant
Produit un rapport suite à ch. Réunion qu’il préside
Convoque une réunion extraordinaire pour ch. Instance qu’il préside
Accède au dossier du Comité d’insp. prof. et de la teneur des témoignages (malgré huis clos)
Seul autorisé à s’exprimer au nom de l’Ordre
Représente l’Ordre au Conseil interprofessionnel

SECRÉTAIRE DE L’ORDRE
Nommé par le Bureau parmi les membres
Secrétaire du Bureau et du Comité Administratif
Surveille le déroulement du vote pour élire les administrateurs du Bureau
Pour s’inscrire au Tableau, il faut en faire la demande au secrétaire

DIRECTEUR GÉNÉRAL
Nommé parmi les membres de l’Ordre (actuellement, le secrétaire cumul les fonctions de d.g.)
Procède à la conciliation de différends entre un client et un membre

SECRÉTARIAT DE L’ORDRE (figure 4)


Composé d’environ 60 personnes
Responsable de la mise en œuvre et du suivi des décisions du Bureau et du Comité administratif
Responsable directe des affaires juridiques et celle de la R&D
COMPREND : Direction générale
Bureau du Syndic
Direction des affaires professionnelles
Direction des affaires corporatives
Direction de l’administration
Direction des communications

COMITÉS STATUAIRES DE L’ORDRE


Existent en vertu de la Loi sur les Ingénieurs ou du Code des professions
Comité de révision
Comité de discipline
Comité des examinateurs
Comité d’inspection professionnelle

SECTIONS RÉGIONALES
Permet aux ingénieurs des différentes régions de se réunir et de participer à la réalisation de la
mission de l’Ordre
Le Conseil des régionales réunit les présidents des sections régionales
BUT : tribune permettant aux membres en région de faire connaître leur point de vue

AUTRES COMITÉS ET GROUPES DE TRAVAIL


Comité permanent de l’environnement
Comité de la technologie
Comité pour les femmes en ingénierie
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CONTRÔLE DE L’ACCÈS À L’EXERCICE DE LA PROFESSION

Pour être habileté à exercer : membre de l’Ordre (40 000) ou


permis temporaire (100) ou
autorisation spéciale (10)

MOYENS POUR PROTÉGER LE PUBLIC : contrôle à l’entrée


contrôle disciplinaire
contrôle des geste illégaux
contrôle de la compétence

MEMBRES DE L’ORDRE
6 conditions de délivrance du permis :
- détenteurs d’un diplôme en génie (ou réussite d’examen par comité examinateur
constitué de 12 citoyens canadiens membres de l’OIQ) (51 programmes au Québec)
équiv. de diplôme : Règlement sur les normes d’équivalence de diplôme de l’OIQ
- connaissance du français
- citoyenneté canadienne ou légalement admis au Canada
- 2 années d’expérience en génie
- avoir effectué avec succès le parrainage et réussi l’examen professionnel
- avoir acquitté tous les droits exigibles
Inscription au Tableau :
- détenir un diplôme délivré par le Bureau
- avoir versé les frais d’inscription et payé la cotisation annuelle
- toute personne peut savoir si un ingénieur est autorisé à exercer la profession

PERMIS TEMPORAIRE
Ex : personne domiciliée à l’extérieur du Québec avec diplôme équivalent reconnu par le Bureau
Permis accordé pour un travail déterminé, doit être assisté par un membre de l’Ordre

AUTORISATION SPÉCIALE
Ex : personne légalement habilité à exercer ailleurs qu’au Québec (ex : France)
Permis valide maximum 12 mois – renouvelable seulement par le Bureau ou Comité administratif

CONTRÔLE DISCIPLINAIRE (figures 5 à 10)


- par le comité de discipline et le comité d’inspection professionnelle
- toute personne peut demander la tenue d’une enquête sur un membre de L’Ordre auprès du bureau du syndic.
Le dépôt d’une telle demande est suivi d’une décision du syndic. Cette décision peut être de trois types :
Déposer une plainte devant le comité de discipline
Rejeter la demande : le plaignant peut s’adresser au Comité de révision
Adresser la demande au comité d’inspection professionnelle

SYNDIC
Le Bureau nomme, parmi les membres : syndic, syndic adjoints, syndic correspondant
(à l’OIQ : 1 syndic et 2 syndics adjoints)
Important de préserver l’indépendance de ces organisations
Fonction : enquête sur les infractions au Code des professions ou à la Loi sur les ingénieurs
Si le syndic n’a pas terminé son enquête dans les 90 jours de la réception de la demande, il
doit le signifier par avis écrit et rapport. Ensuite, c’est à tous les 60 jours.
Avant de déposer une plainte, le Syndic peut proposer la conciliation (si non relié à la protection
du public ni à caractère sexuel)
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COMITÉ DE RÉVISION
3 à 7 personnes nommées par le Bureau
dont 2 choisies parmi les administ. nommés par l’Office ou la liste dressée par l’Office
Si le syndic ne porte pas plainte, le demandeur demande l’avis du comité de révision
Le demandeur a 30 jours après la réponse du syndic pour demander une révision
Le comité rend son avis par écrit dans les 90 jours de la réception de la demande
Décide : pas lieu de porter plainte
suggère au syndic de compléter l’enquête
suggère au syndic de référer le dossier au comité d’inspection
conclut qu’il y a lieu de porter plainte

COMITÉ DE DISCIPLINE
Au moins 3 personnes un président nommé par le Gouvernement (avocat, 10 ans exp.)
tous les autres : membres de l’Ordre, désignés par le Bureau
secrétaire nommé par le Bureau
Compétence pour juger toutes plaintes déposées contre un membre de l’Ordre concernant le
Code des professions, Loi sur les ing. ou règlements dont le Code de déontologie des ing.
Syndic porte plainte devant le comité de discipline
Plainte doit être faite par écrit. Dans certains cas, la plainte peut requérir la radiation
provisoire immédiate du membre. L’audition d’une telle requête doit débuter dans les 10 jours.
Toute partie a le droit d’être assisté ou représenté par un avocat. Un avis d’au moins 3 jours
franc doit être donné à l’intimé pour une parution.
Les audiences sont en principe publique, mais le comité peut ordonner le huit clos.
SANCTIONS : Si le comité de discipline déclare l’intimé coupable, il impose sa sanction dans
les 30 jours de la déclaration.
Les sanctions peuvent être : réprimande
radiation permanente ou temporaire
amende entre 600$ et 6000$ pour chaque infrac.
remettre une somme d’argent
révocation du permis
communiquer ou rectifier un document
limitation ou suspension du droit d’exercer
cours de perfectionnement pour stage à suivre
Résultats de la cause dans les 10 jours de la prise de décision
Le membre intimé ou le plaignant peuvent devoir payer les débours de la cause

TRIBUNAL DES PROFESSIONS


11 juges du Québec désignés par le juge en chef
Tribunal siège généralement à 3 juges
FONCTION : chargé d’entendre les causes portées en appel
suite à une décision rendue par le comité de discipline
suite à une décision du Bureau relative à un état de santé
incompatible ou une déclaration de culpabilité à une infraction
disciplinaire ou criminelle.
L’appel suspend l’exécution des décisions du Comité de discipline (sauf si Tribunal des prof. dit
autrement : ex. radiation permanente ou révocation de permis
En appel des décisions du comité ordonnant : radiation provisoire
accueillent ou rejettent une plainte
imposant une sanction

Audience publique ou huis clos si demandé par le Tribunal des professions


Réinscription au Tableau
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Requête possible au Comité de discipline avant échéance sanction (pas d’appel possible)
Exécution et publication des décisions :
Le secrétaire fait parvenir à tous la décision (avis dans la revue Plan)
Avis dans le journal local ou l’intimé habite
Décision transmise à l’Office des professions

CONTRÔLE DES GESTES ILLÉGAUX

Concerne les gestes posés par des personnes qui ne sont pas membres en règle de l’Ordre
PRINCIPAUX GESTES : usurpation du titre d’ingénieur et membre de L’Ordre
exercice illégal d’actes réservés (sceau)
exécution de travaux sans plans et devis signés et scellés
Poursuite pénale devant la Cour du Québec, amende de 600$ à 6000$

CONTRÔLE DE LA COMPÉTENCE (figures 9-10-11)

Au moyen de l’inspection professionnelle


Surveillance générale : environ 2 500 ingénieurs / année
INSPECTION PROFESSIONNELLE (3 possibilités) :
Satisfait des résultats
Membre peut avoir commis une infraction disciplinaire : Comité informe le Syndic
Comité décide de faire une enquête sur la compétence
ENQUÊTE PARTICULIÈRE (3 possibilités) :
Pas lieu de recommander au Bureau la prise de mesures
Découvre des manques disciplinaires : Comité en informe le Syndic
Recommande au Bureau diverses mesures prévues
Alors le Bureau procède à une audition (3 possibilités) :
Ne pas donner suite à la recommandation du comité
Donner suite en imposant un stage ou cours de perfectionnement
Limiter ou suspendre le droit d’exercice

INSPECTION PROFESSIONNELLE (via Comité d’inspection prof.)


8 membres de l’Ordre qui ont au moins 5 ans d’expérience + nommer des enquêteurs si néces.
PORTE SUR : dossiers, livres registres, documents, rapports

SURVEILLANCE GÉNÉRALE
Celui qui fait l’objet d’une surveillance générale reçoit un avis au moins 14 jours avant.
L’inspecteur dresse un rapport dans les 14 jours suivant la visite.
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ENQUÊTE PARTICULIÈRE (via Comité d’inspection prof.)
À la demande du Bureau, du Comité administratif, de son initiative ou demande autre personne
L’ingénieur concerné est avisé au moins 5 jours francs avant
Dans les cas où la transmission de l’avis pourrait compromettre les fins poursuivies par
l’enquête, aucun avis n’est nécessaire.
Un rapport est dressé dans les 30 jours de la fin de l’enquête
14 jours pour aviser l’ingénieur quand rien n’est nécessaire
Si audience, l’ingénieur est convoqué 21 jours avant
L’audition se déroule à huit clos avec ou sans l’ing.
Recommandations du Comité formulées dans les 60 jours

STAGE DE PERFECTIONNEMENT
Ex : formation pratique, études, cours, activités de recherche, conférences ou séminaires.

Raisons :
- à la suite d’une recommandation du Comité d’inspection professionnelle
- à la suite d’une recommandation du Comité de discipline
- si un ing. s’est inscrit au tableau plus de 5 ans après avoir obtenu son permis
- si un ing. s’est inscrit au tableau plus de 5 ans après la date à laquelle il avait droit au permis
- si un ing. s’est réinscrit au tableau après avoir fait défaut de s’y inscrire pendant + de 5 ans
- si un ing. s’est réinscrit au tableau après avoir été radié pendant plus de 5 ans

Avant l’imposition d’un tel stage, l’ingénieur recevra un avis d’au moins 10 jours avant l’audience
pour se faire entendre.
L’imposition d’un stage est transmise par écrit dans les 10 j et prend effet 30 j après
signification
Si motif raisonnable, le cas est référé au Syndic (infraction au CDI, LslI ou aux règlements)

AUTRES MESURES DE CONTRÔLE

CESSATION D’EXERCICE
Remise des dossiers à un cessionnaire ou au secrétaire de l’Ordre 15 jours après si mort
ou radiation
Si l’ing. trouve un cessionnaire, il doit aviser l’Ordre 21 jours avant la cessation
S’il n’a pas trouvé de cessionnaire, il doit aviser le secrétaire dans les mêmes délais
Conservation des documents pour au moins 10 ans.
Le cessionnaire ou secrétaire de L’Ordre donne l’avis dans les 30 jours
Avis publié 2 fois à 10 jours d’intervalle dans un journal régional
Avis écrit envoyé à chacun des clients de l’ing.

CESSATION TEMPORAIRE D’EXERCICE


Gardien provisoire des dossiers (un ing., secrétaire de l’Ordre ou mbre Comité admin.
Limitation du droit d’exercice - gardien provisoire des dossiers dans les 15 jours de lim
Pas d’avis nécessaire dans les journaux si la suspension est moins de 6 mois

CONCILIATION ET ARBITRAGE DES COMPTES (voir page 65)


Selon Code de déontologie
- ing. doit accepter des honoraires justes et raisonnables
- ing. doit prévenir son client des coûts approx. des services et modalités de paiement
Recours prévu par le législateur pour le client insatisfait du montant d’un compte
Conseil détermine dans sa décision les frais encourus par l’Ordre et décide qui paie
sentence du conseil d’arbitrage est finale et sans appel
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ÉTAT DE SANTÉ INCOMPATIBLE AVEC L’EXERCICE DE LA PROFESSION


Le Bureau peut demander un examen médical

DÉCLARATION DE CULPABILITÉ À DES INFRACTIONS DISCIPLINAIRES OU


CRIMINELLES

1. Infractions disciplinaires
membre doit aviser dans les 10 jours le secrétaire de l’Ordre
décision disciplinaire
radiation du tableau
limitation ou suspension du permis (droit d’exercice)
révocation du permis
2. Infraction criminelle (différent de la loi provinciale et poursuite au civil)
membre doit informer le secrétaire de l’Ordre
radiation du tableau
limitation ou suspension du permis
3. Droit de faire valoir ses arguments et appel

Le Bureau peut :
- refuser la délivrance d’un permis
- refuser l’inscription au tableau
- l’inscrire au tableau, mais limiter ou suspendre le droit d’exercice

CONCILIATION ET ARBITRAGE DES COMPTES


Étapes :
1° Demande de conciliation adressée au d.g. de l’Ordre (si action en justice, pas de recours
client)
2° Retour de la demande dans les 10 jours de sa réception
3° Transmission du rapport dans les 30 jours après réception de la demande
4° Si aucun résultat
5° Acte de compromis (demande d’arbitrage) dans les 15 jours ou 45 jours de la demande de
conciliation
6° Formation d’un Conseil d’arbitrage (3 ing. / 1 ing. si moins de 3 000$)
7° Verdict dans les 6 mois de la signature de l’acte de compromis par les parties
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CHAPITRE 2 L’EXERCICE DE LA PROFESSION D’INGÉNIEUR 35%

SECTION 3 Pratique du génie 16%

GUIDE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE

Guide de pratique professionnelle élaboré par l’Ordre (1988) : but de fournir à chaque ing. un moyen
d’évaluer la qualité de sa pratique du génie par rapport à ses pairs
S’appuie sur les valeurs fondamentales de l’Ordre : compétence,
sens de l’éthique,
responsabilité,
engagement social

4 grands chapitres : 1. la technique (analyse, conception, réalisation, exploitation)


2. la gestion de projets (sélect. prof., encadrement supervision, tenue réunion,
qualité, ctrl des coûts, permis, évaluation post-projet)
3. la gestion de l’organisation (gestion générale, ressource hum., compréhension et
application du Code)
4. la direction de l’organisation (mission, philosophie de gestion, objectifs, politique
administ., planif. du développement de l’organisation et des ress. hum.)

RÉALISATION DE PROJETS PAR L’INGÉNIEUR


projet : intervention limitée dans le temps et répondant à un objectif particulier.
CYCLES D’UN PROJET : avant-projet
projet
après-projet
4 PHASES D’UN PROJET : analyse
(technique) conception
réalisation de l’ouvrage
exploitation
ANALYSE : étude de la situation
(avant-projet) détermine les besoins
examine les diverses solutions
définit les paramètres ou critères de la solution retenue
CONCEPTION ET
RÉALISATION : conception
(projet) calculs
préparation des plans et devis
achat
fabrication
construction

EXPLOITATION : s’assurer que l’ouvrage construit permet de fournir le produit


ultime correspondant aux besoins du client

GUIDE DE LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE, CHAPITRES 3 ET 4


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SECTION 4 Déontologie 16%

Éthique : réfère à l’impératif pour tout individu de faire le bien et d’éviter de faire le mal

Déontologie : définition des obligations liées à la pratique de la profession


définit également les actes dérogatoires
pour l’ing., la déontologie constitue des normes minimales obligatoires établies aux besoins du
client.

CODE DE DÉONTOLOGIE DES INGÉNIEURS


Règlement adopté par le Bureau en vertu l’art. 87 du Code des professions et de la Loi sur les ing.
4 VALEURS FONDAMENTALES DU CODE
compétence
sens de l’éthique
responsabilité
engagement social
Légal et obligatoire
Vise la sauvegarde et la protection du public et du client
Homogénéise la pratique professionnelle

OBLIGATIONS ENVERS LE PUBLIC


Les travaux doivent être sécuritaire, aient le moins d’effets possible sur l’environnement, préservent
la vie, la santé et le bien-être des personnes
ARTICLE 2.01
Dans tous les aspects de son travail, l’ing. doit respecter ses obligations envers l’homme et
tenir compte des conséquences de l’exécution de ses travaux sur l’environnement et sur
la vie, la santé et la propriété de toute personne.

OBLIGATIONS ENVERS LA PERSONNE HUMAINE ET L’ENVIRONNEMENT (art 2.01)


L’âge, l’inexpérience ou l’ignorance ne sont pas des excuses valables à la suite d’une plainte
Si l’ing. viole certaines lois, il peut être poursuivit au tribunal civil ou criminel ou par le comité
de discipline

OBLIGATION D’AVERTIR LOSQUE DES TRAVAUX DANGEREUX SONT RÉALISÉS (art 2.03)

OBLIGATION DE N’EXPRIMER DES AVIS QUE S’ILS SONT BASÉS SUR DES CONNAISSANCES
SUFFISANTES ET SUR D’HONNÊTES CONVICTIONS (art 2.04)

OBLIGATION ENVERS LE CLIENT


Obligation déontologique de faire passer ses intérêts personnels après ceux de son client
Dans le cas, le terme client désigne également un employeur (art 1.02)

OBLIGATIONS DE COMPÉTENCE
l’ing. doit révéler à son client les limites de sa compétence (art. 3.01.01)
l’ing. doit refuser un mandat s’il a des doutes sur sa compétence
Il est défendu de sous contracter des services d’ingénierie à un expert si on n’a pas reçu
l’approbation du client (art. 3.01.02)
L’ing. doit refuser un mandat si les moyens sont insuffisants (staff., équipements)
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OBLIGATIONS D’INTÉGRITÉ (art. 3.02.01) = honnêteté
Une personne intègre est celle qui fait preuve d’une probité absolue (vertu qui consiste à
suivre scrupuleusement les règles de la morale sociale et les devoirs imposés par l’honnêteté
et la justice)
Pas de fausse représentation concernant sa compétence ou l’efficacité de ses propres
services (art. 3.02.02)
Devoir d’informer toute erreur préjudiciable (susceptible de causer des préjudices
corporels, matériels ou moraux) et difficilement réparable (pas nécessairement toutes
les erreurs) (art. 3.02.05)
Si le client écarte l’avis de l’ing., l’ing. a le devoir d’indiquer par écrit les conséquences
(art. 3.02.07)
Procédés malhonnêtes, douteux ou versement de pots de vin (ex. photocopie, piratage de
logiciel, ristourne, fausses factures) (art. 3.02.09)

OBLIGATIONS DE DISPONIBILITÉ ET DE DILIGENCE


Soins que doit apporter l’ingénieur aux mandats qui lui sont confiés
L’ing. doit faire preuve d’une disponibilité et d’une diligence raisonnables (art. 3.03.01)
Peut cesser d’agir pour le compte d’un client seulement s’il y a un motif juste et raisonnable : si
conflit d’intérêt, incitation par le client pour actes illégaux ou que le client ignore les avis (art.
3.03.04)
L’ing. doit faire preuve d’impartialité dans ses rapports professionnels (art. 3.02.10)
Avant de cesser d’agir, l’ing. doit donner un préavis raisonnable (art. 3.03.05)

OBLIGATIONS D’APPOSER SCEAU ET SIGNATURE


Sceau : montre que le document est complété et évite qu’il ne soit altéré (art.3.04.01)
Sceau sur : plans et devis préparés par l’ing. lui-même
plans et devis préparés sous la direction ou surveillance
immédiate(+ing.stag)
plans et devis qui ont été préparés, signés et scellés par un autre ing.
Si plusieurs ing. travaillent sur des plans et devis : tous doivent signer les documents
Sur toutes les copies des plans et devis
Le code permet à un ing. de signer et sceller des plans et devis d’ingénierie déjà signés et
scellés par un confrère ing. seulement si ce dernier a personnellement préparé les documents
Dessins d’atelier
Pas nécessaire, sauf s’ils modifient plans et devis
SIGNATURE PAR COMPLAISANCE (« rubber stamping »)
Pire infraction à ces règles
Apposition par l’ing. de son sceau et de sa signature sur des plans et devis établis par
des non ing. dont il n’a pas dirigé et surveillé les travaux de façon immédiate.
Que l’ing. soit rémunéré ou non n’a aucune importance
Même si l’ing. révise ou analyse de façon très détaillée les plans et devis, il ne peut y
apposer son sceau et sa signature.

OBLIGATIONS D’INDÉPENDANCE ET DE DÉSINTÉRESSEMENT


Les 6 articles de cette obligation affirment la primauté des intérêts du client
1. rechercher les bénéfices de son client avant les siens (art.3.05.01)
2. un ing. qui respecte les obligations envers le public, même au détriment des intérêts
de son client, fait preuve de professionnalisme
3. sauvegarder son indépendance professionnelle : conserver la capacité de poser les
actes professionnels à l’abri de toute forme d’intervention (art. 3.05.03)
4. éviter tous conflits d’intérêts (L’apparence de conflits est un critère aussi décisif
que l’existence réelle de celui-ci) (art. 3.05.04)
16
OBLIGATIONS DE RESPECTER LE SECRET PROFESSIONNEL
Selon la charte des droits et libertés, toute personne tenue pas la loi au secret professionnel
ne peut divulguer, même en justice
4 CONDITIONS POUR QUE LE CLIENT BÉNÉFICIE DU DROIT AU SECRET
1. renseignement de nature confidentielle
2. renseignement vienne à la connaissance de l’ing. par communication écrite ou verbale
3. renseignement soit révélé à l’ing. en raison de sa qualité d’ing.
4. renseignement donné pour que l’ing. soit en mesure de fournir un service
L’ing. peut être relevé du secret professionnel avec l’autorisation du client ou lorsque la loi
l’ordonne
3 EXCEPTIONS À L’OBLIGATION DE RESPECTER LE SECRET PROFESSIONNEL
1. client perd son droit au secret (ex : client intente une poursuite contre l’ing)
2. par disposition expresse d’une loi (art. 3.06.02)
3. lorsque le client consulte l’ing. pour commettre une inégalité, une infraction, un crime

OBLIGATIONS ENVERS LA PROFESSION


Actes dérogatoires (professionnalisme vs intérêts commerciaux)
Participer à l’exercice illégal de la profession (art. 4.01.01)
Inciter quelqu’un à recourir à ses services professionnels (art. 4.01.01)
Relation avec l’Ordre et les confrères
Obligation de loyauté envers les confrères (art. 4.02.03)
Obligation d’aviser un confrère (art. 4.02.04)
17
SECTION 5 Éthique de l’ingénierie 3%

ÉTHIQUE ET NORMES SOCIALES


Pratique de l’ingénierie soumise à un double contrôle :
Externe fondé sur les lois
Autodiscipline fondée sur les règlements de la profession
3 compléments de l’éthique par rapport aux normes :
Promotion de l’esprit des normes
ex. refuser des pots de vin par souci de l’intégrité plutôt que pour éviter de se faire
prendre.
Dépassement des normes
ex. l’obligation d’informer le client, si on révise les besoins du client pour arriver à obtenir
un service à moindre coût
Créativité par rapport aux normes
ex. combler le manque face au vide juridique ou normatif. Ce n’est pas parce que ce n’est
pas défendue qu’elle peut-être pratiquée
PROFESSIONNALISME
Inclus 2 notions :
Notion de compétence
Notion de responsabilité sociale
3 principaux éléments qui sont en opposition entre eux et des lois ou règlements visant à résoudre les
trois types principaux de conflits
Entre professionnels :
ing : façon de gagner sa vie, donc compétition avec des confrères
(exclusivité de la profession)
Entre intérêts de l’ing et du client :
client est dépendant du montant donné pour un service car ne connaît pas la vraie valeur
(réglementation de la publicité)
Entre le couple professionnel-client et la société
l’avancement technologique ne serait pas aussi avantageuse qu’on ne le croyait : pollution,
épuiser les ressources, détruire l’environnement (loi et règlement visant la sécurité de la
société)
En se centrant sur la compétence et la responsabilité, le professionnalisme assure l’équilibre de
l’activité professionnelle et l’équilibre de la société elle-même

DÉFI DU MAINTIEN DE LA COMPÉTENCE


Compétence : composante majeure du professionnalisme
FORMATION CONTINUE
Apprendre à apprendre : acquérir les méthodes de travail, les habiletés de base, les démarches
intellectuelles reliées à un champ d’activités pour trouver, sélectionner et traiter l’information
permanente
« REFLEXIVE PRACTITIONER »
L’insertion dans la vie prof. se fait par une démarche réflexive et créatrice qui bien enclenchée,
peut devenir le moteur d’un perfectionnement constant
FORMATION DISCIPLINAIRE ÉLARGIE
L’objectif n’est pas de devenir excellent dans tout mais d’acquérir une habileté à comprendre
les apports de d’autres spécialistes et de pouvoir coopérer avec eux de façon efficace

RESPONSABILITÉ ENVERS LA SOCIÉTÉ


- Impacts des technologies (ex : armement, dév. industriel, biotechno, intel. Artificielle, médias, …)
- Défi du développement durable (économie + environnement)
18
- Défi de la démocratisation de l’ingénierie (information, créativité + innovation)
19

CHAPITRE 3 L’ENVIRONNEMENT JURIDIQUE 35%

SECTION 6 Les contrats 7%

Contrat : accord de volonté par lequel une ou +++ personnes s’obligent envers une ou +++ autres personnes à
exécuter une prestation
Peut être formé par le seul accord verbal des parties
N’a d’effet qu’entre les parties contractantes
Si la cause est prohibée par la loi ou contraire à l’ordre public : nul
Mise en demeure : (demande extrajudiciaire) doit être fait par écrit et transmise à la partie fautive avant
d’intenter un recours.
Une partie ne peut mettre fin unilatéralement au contrat ni le modifier SAUF si contrat de travail ou de
service.
Dans le doute, le contrat est interprété en faveur de celui qui s’est engagé à remplir l’obligation. Le tribunal
tient compte des circonstances entourant l’entente

CONTRAT DE TRAVAIL
Accepte, pour un temps déterminé ou non et moyennant rémunération, d’effectuer un travail
sous la direction ou le contrôle de l’employeur.
RÈGLES APPLICABLES
Code civil du Québec, en vigueur depuis janvier 1994 (cadres supérieurs)
Loi sur les normes du travail
Convention collective
Charte des droits et libertés de la personne (matière de discrimination)
Loi sur la santé et sécurité du travail
DURÉE DU CONTRAT
Durée indéterminée : fin avec préavis raisonnable
Durée déterminée : si l’employé continue à travailler pendant 5 jours ou + après la fin du
contrat, sans opposition de l’employeur, son contrat est renouvelé pour une durée
indéterminée.
Code civil du Québec permet, à titre exceptionnel, tant pour le contrat à durée
déterminée que pour celui à durée indéterminée, qu’une partie y mette fin
unilatéralement sans préavis pour un MOTIF SÉRIEUX (conduite incorrecte)
OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR
De fournir le travail à exécuter et de rémunérer l’employé (CCQ, CDLQ, LSST)
Protéger la santé, la sécurité et la dignité de ses employés
OBLIGATIONS DE L’EMPLOYÉ
Exécuter le travail avec prudence, diligence et avec loyauté
Ne pas faire usage de l’information à caractère confidentiel
Primer les intérêts de l’employeur sur les siens (loyauté, honnêteté, sans conflit d’int.)
Les obligations de loyauté et de confidentialité continuent d’exister pendant un délai
raisonnable après la fin du contrat (si réputation ou vie privée : indéfiniment)
CLAUSE DE NON-CONCURRENCE
Le contrat peut préciser que l’employé ne pourra faire concurrence à son employeur ni
participer à quelque titre que ce soit à une entreprise qui lui ferait concurrence.
Écrite, limitée : durée, lieu et genre de travail. Si contestation, l’employeur a le
fardeau de la preuve.
ALIÉNATION DE L’ENTREPRISE
La vente ou la fusion ne met pas fin au contrat de travail, le nouvel employeur devra le
respecter
20
CONTRAT D’ENTREPRISE OU DE SERVICE
Contrat par lequel une personne s’engage envers une autre à réaliser un ouvrage matériel ou
intellectuel ou à fournir un service moyennant un prix que le client s’oblige à lui payer.
L’entrepreneur a le libre choix de moyens d’exécution du contrat et il n’est nullement
subordonné à leur client quant à son exécution. L’entrepreneur ou l’ing. prestataire de service
peut refuser que le client s’immisce dans l’exécution du contrat.
CONTRAT PAR ESTIMATION OU À FORFAIT
ESTIMATION : l’ingénieur doit justifier toute augmentation du prix au client. Ce
dernier est tenu de payer dans la mesure où elle résulte de travaux, services ou
dépenses qui n’étaient pas prévisibles par le prestataire de services ou moment de
l’approbation du contrat.
FORFAIT : le prix convenu reste le même en dépit des modifications
DROIT DE RÉSILIATION
Le client peut résilier le contrat unilatéralement, sans avoir à motiver sa décision,
même si son exécution a été commencée. Dédommagement nécessaire
L’ingénieur et l’entrepreneur ne peuvent pas résilier unilatéralement le contrat, sauf
pour des motifs sérieux (dédommagement possible)

TRAVAIL BÉNÉVOLE
Ne signifie pas que l’ingénieur ne sera pas tenu pour responsable des gestes qu’il a posé
La responsabilité extra contractuelle de l’ing. peut être retenue si des personnes subissent un
préjudice en raison de ses conseils.
21
SECTION 7 Responsabilités touchants l’ingénieur 6%

Les poursuites judiciaires peuvent être fondées sur une des 4 responsabilités :
Responsabilité disciplinaire (seulement les ingénieurs)
Responsabilité criminelle ou pénale (population)
Responsabilité civile contractuelle (population)
Responsabilité civile extra contractuelle (population)

Responsabilité civile : vise à sanctionner une inconduite ou une conduite fautive non pas par l’imposition d’une
peine mais plutôt par la réparation du dommage causé à autrui, càd l’octroi d’une compensation financière.
Responsabilité contractuelle : dommage à une personne autre que son cocontractant

La responsabilité de l’ing. découle d’avoir exécuté le travail et non de l’avoir signé et scellé. Le fait pour un
deuxième ing. d’apposer son sceau sur un document déjà signé par un confrère ne diminue pas la responsabilité
du premier, mais pourrait engager également la responsabilité du deuxième.

La responsabilité civile de l’ing. peut également être engagée lorsqu’il donne un conseil gratuit ou un avis verbal.

RESPONSABILITÉ DISCIPLINAIRE
Résulte d’un manquement au Code des professions, à la Loi sur les ingénieurs ou au Code de
déontologie des ingénieurs.
SANCTIONS imposées par le comité de discipline, (ex : réprimande, suspension, révocation de
son droit d’exercer)

RESPONSABILITÉ CRIMINELLE OU PÉNALE


Manquement au code criminel (ex : vol, fraude)
Infraction à un règlement (ex : loi sur la qualité de l’environnement, code du bâtiment)
SANCTION : amende et/ou emprisonnement

RESPONSABILITÉ CIVILE CONTRACTUELLE


Si l’ing. ne respecte pas ces obligations, il engage sa responsabilité contractuelle et doit
dédommager son client
ex. de manquement : commis une erreur, non respect des règles de l’art
Le client doit avoir subit un dommage
Le client doit prouver que le dommage est la faute de l’ingénieur
Un lien de causalité doit exister entre la faute de l’ing. et la préjudice pour lequel le client
réclame une compensation.
CAS des ouvrages immobiliers : édifices, égouts, aqueducs, barrages
2 autres régimes légaux :
1- malfaçons de moindre importance découvertes dans l’année suivant réception
2- problèmes majeurs dans les 5 ans
Ingénieur concepteur seulement
Ne sera régi que par les Règles générales de responsabilité contractuelle
Ingénieur qui dirige OU surveille seulement
Régi par les règles générales de responsabilité contractuelle
Assujetti au régime additionnel de la garantie légale d’un an
Ingénieur concepteur qui dirige ou surveille les travaux
3 régimes de responsabilité : responsabilité contractuelle
garantie légale d’un an pour malfaçons
garantie légale de 5 ans pour perte de l’ouvrage
22
GARANTIE LÉGALE DE UN AN POUR LES VICES ET LES MALFAÇONS
Nouveau dans le Code civil du Québec (1994)
L’ing. est tenu pour responsable automatiquement de toute malfaçon qui existe si découvert
dans l’année qui suit la réception des travaux.
Le client n’a pas à prouver la faute, il a seulement à prouver l’existence d’une malfaçon à
l’intérieur d’un an de la réception.
L’Ing. n’a aucun moyen disculpatoire, condamnation conjointe.
Le client a 3 ans pour intenter son recours, à partir de la découverte de la malfaçon
Si le délai d’un an pour découverte pour 3 ans poursuite est dépassé : poursuite au contractuel
selon les Règles générales de responsabilité contractuelle et la preuve doit être faite.

RESPONSABILITÉ LÉGALE DE 5 ANS POUR LA PERTE DE L’OUVRAGE


S’applique pour : vice de conception
vice de construction
réalisation de l’ouvrage
vice du sol
Le problème doit se manifester dans les 5 ans.
Le client a 3 ans pour déclarer à partir de la perte de l’ouvrage
Condamnation : solidairement responsable du montant total des dommages
Vise les architectes et ingénieurs personnellement et non leur entreprise
Si les délais ne sont pas respectés : poursuite selon la resp. contractuelle, faire la preuve.
EXONÉRATION : doit prouver que les vices ne résultent ni de l’erreur, défauts dans les plans,
ni d’un manquement dans la direction et la surveillance des travaux.
L’ENTREPRENEUR doit prouver la faute de l’ingénieur ou de l’architecte.
EXONÉRATION : si la décision est imposée par le client et que l’ing. lui a fait part des
dangers qui pourraient résulter d’une telle décision.

RESPONSABILITÉ CIVILE EXTRACONTRACTUELLE


Une tierce personne peut intenter un recours contre l’ing. si elle a subi un préjudice à la suite
d’une faute de l’ing.
Elle doit faire la preuve du préjudice et de la faute de l’ing.
3 ans pour intenter une poursuite

ASSURANCE RESPONSABILITÉ
Pour amoindrir les conséquences monétaires des poursuites.
Police d’assurance préférée pour effectuer des travaux
23
SECTION 8 Conception et surveillance 6%

PERMIS ET AUTORISATIONS
Doivent être obtenus avant le commencement des travaux.
Déterminer dans le contrat qui aura la responsabilité d’obtenir ces autorisations

NORMES
Normes volontaires : établies par une entreprise, association, organisme
Normes obligatoires : imposées par le gouvernement
Pourquoi :
assurer la sécurité des consommateurs et du public
économiser des coûts de production et d’essais
favoriser la standardisation
Concernent :
matériaux
produits
terminologies
conventions
signes
symboles
services
L’Ingénieur doit prendre connaissance des normes dès le début du mandat
Au Canada : Conseil Canadien des normes

RÈGLES DE L’ART
Règles de l’art, respecte : lois et règlements (fédéraux, provinciaux et municipaux)
normes (obligatoires ou non)
façons de faire utilisées dans le milieu
24
SECTION 9 Propriété intellectuelle 3%

DROIT D’AUTEUR
Protégé les œuvres littéraires, plans et programmes info. contre la reproduction non autorisée
L’œuvre doit être originale (pas l’œuvre d’un plagiat)
Le titulaire (auteur, employeur, couronne, acquéreur) a le droit exclusif de reproduire
Œuvre pour un client : le client en est prop., l’ing. conserve le droit d’auteur sauf si clause au contrat
DURÉE : toute la vie, 50 ans après la mort (transfert à la succession au décès)
Au décès du titulaire : le droit fait partie de la succession
Droit d’auteur canadien : valable dans tous les pays signataires de la Convention de Berne ou de la
Convention universelle sur les droits d’auteur (la plupart des pays)
- « ©, Auteur, Année de 1ère publication » pour protéger dans d’autres pays que Canada
Automatique : pas besoin d’Enregistrement, au Bureau du droit d’auteur à Ottawa non obligatoire car
reconnaissance automatique
Le titulaire peut accorder une licence temporaire
Recours judiciaire appartient au titulaire  dommage et intérêts

BREVET D’INVENTION
S’applique aux nouvelles technologies
Droit exclusif de construire, fabriquer, exploiter et vendre
Le Bureau canadien des brevets doit délivrer un brevet pour l’invention
Après enregistrement : une description détaillée de l’invention devient disponible pour tous
EST BREVETABLE (Loi sur les brevets)
Toute réalisation, tout procédé, toute machine, fabrication ou composition de matière, ainsi que
tout perfectionnement de l’un d’eux, présentant le caractère de la nouveauté et de l’utilité
NOUVEAUTÉ : doit s’agir d’une invention originale (évident) et la 1ère de ce genre dans le monde
UTILE et PHYSIQUE : doit être utile, et ne peut être une simple idée/concept/méthode, …
L’auteur d’un perfectionnement d’une invention déjà brevetée peut obtenir un brevet pour ce
perfectionnement.
DURÉE : limite de 20 ans
Une demande de brevet doit être faite dans chacun des pays où on désire que l’invention soit protégée.
Demande simultanée protège mieux car ne laisse pas le temps de publier l’information dans d’autres pays.
Procédure de demande : complexe, peut durer de 2 à 3 ans.
ABUS DE DROIT : si après 3 ans, ne commercialise pas
empêche la fabrication au Canada
ne satisfait pas aux besoins du marché au Canada
Brevet accordé pour matérialisation de l’idée et non pour l’idée elle-même.
Gouvernement peut saisir les droits en échange de $ raisonnable (Ex : instrument de guerre).

DESSIN INDUSTRIEL
Définition : la forme, le modèle ou la décoration originale appliquée à un article utilitaire manufacturé
Durée de 5 ans, renouvelable pour 5 ans ou moins
Ne protège qu’au Canada – (D) quand enregistré; protège contre recours judiciaires.
Pas de temps limite pour faire une demande, sauf si le dessin a déjà été publié : enregistrement dans
les 12 mois de cette première publication.
Bureau de dessins industriels (gouvernement fédéral)
Pas de dommage et intérêts si le défendeur prouve qu’il n’était pas au courant
25
MARQUE DE COMMERCE : MD ou ® avec enreg./ MC ou  sans enreg.
Définition : mot, symbole ou dessin employé par une personne pour distinguer ses produits ou services
de ceux offerts par des tiers.
Enregistrement au Registre non obligatoire au Bureau des marques de commerce
Enregistrement souhaitable car donne droit exclusif au Canada, recherche plus facile si enr.
Durée : pour une période de 15 ans, renouvelé tous les 15 ans.
Doit être obtenu dans tous les pays désirés.
Limitations :
- Nom complet ou de famille (à moins que déjà connu)
- Mot décrivant une caractéristique du produit ou service (ex : référence au goût)
- Description fausse ou trompeuse
- Mot qui indique le lieu d’origine ou faux lieu d’origine
- Nom du produit dans langue étrangère
- Marque qui ressemble énormément à une autre marque (enr. ou non)
26
SECTION 10 Droit de l’environnement 7%

LOI SUR LA QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT (QC)


Principale loi en matière d’environnement au Québec
Définition de contaminants et environnement : p.246
4 principaux articles à cette loi
1. DROIT À LA QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT
Toute personne qui fréquente un lieu où il se produit une violation de la loi peut
intenter une poursuite judiciaire pour obtenir une injonction.
2. INTERDICTION DE REJETER UN CONTAMINANT
Cas : au-delà de la quantité ou concentration autorisée par règlement
L’interdiction de permettre ces émissions illégales de contaminants est importante
pour l’ingénieur.
3. OBTENIR DES CERTIFICATS D’AUTORISATION GOUVERNEMENTALE
- Certificat d’autorisation : nécessaire avant de commencer des projets susceptibles de
dégager des contaminants dans l’environnement (exceptions : constructions habitation,
infrastructure civile nécessaire tel que banque, route, etc.)
- Autorisation particulière : aqueduc, égout, antipollution (qui pollue aussi), etc.
4. ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE
Pour qu’un projet soit assujetti au BAPE, il doit être mentionné dans le Règlement sur
l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement
Procédures d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement
BAPE (Bureau d’audience publique sur l’environnement) => 5 membres nommés par
Gouvernement
1. dépôt au ministre d’un avis écrit
2. ministre avise l’initiateur de l’étude d’impact à faire
3. remise de l’étude d’impact au ministre
4. publication et consultation
5. demande d’audience publique
6. rapport et analyse sur une période de 4 mois
7. demande soumise au gouvernement
8. délivrance du certificat avec ou sans modification ou refus de délivrer le permis

Attestation de conformité environnementale : depuis 1982, mais pas en vigueur


Projets à impacts mineurs : soumis à une procédure de consultation de la population
Projets à impacts majeurs : en plus la possibilité d’audiences publiques ou de médiation

Toute personne ou corporation qui entreprend une activité sans obtenir au préalable un certificat
d’autorisation, lorsque celui-ci est requis par la loi, commet une infraction. Elle pourra se voir imposer une
amende pouvant atteindre, pour un particulier, 20 000$ pour une 1 ere infraction et 40 000$ en cas de récidive.
Pour une corporation, les montants sont respectivement de 120 000$ et 240 000$. Il n’y a pas de peine
d’emprisonnement prévue dans ce dernier cas.

AUTRES LOIS QUÉBECOISES


Loi sur l’établissement et l’agrandissement de certains lieux d’élimination des déchets
Loi sur le régime des eaux : utilisation des cours d’eau, flottage du bois
Loi sur les forêts : abattage et récolte du bois
Code civil du Québec : nouvelle loi :
Si un ing. conçoit un ouvrage qui pollue ou épuise l’eau et qu’une personne obtient la destruction
ou la modification de cet ouvrage, le client propriétaire de l’ouvrage pourra poursuivre en
dommage et intérêts l’ing. qui l’a conçu.
27
28
LOI CANADIENNE SUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Loi visant la protection de l’environnement, de la vie humaine et de la santé: principale loi fédérale dans
ce secteur (subs. Toxique, pollution atm., immersion de déchets en mer et protection du territoire)
Au fédéral, il y a une liste d’exclusion (pas besoin d’étude) et une liste d’étude appronfondie.
2 plus importants secteurs :
- Interdiction de rejeter des substances toxiques dans l’environnement (ex. Plomb, mercure,
chlorure de vinyle)
- Évaluation environnementale fédérale
1. Décret sur les lignes directrices visant le processus d’évaluation et d’examen en
matière d’environnement
Administré par le Bureau fédéral d’examen des évaluations environ.
Autoévaluation par le Gouvernement des impacts environ.
2. Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (non en vigueur)
Cette loi vient compléter le Décret visant le processus d’évaluation
Les processus : examen préalable avec ou sans participation du public
étude approfondie (si grand risque pour environnement)
médiation (Commission d’évaluation envir.)
examen Commission d’audience publique
Autres lois fédérales
Loi sur les pêches
Interdit d’exploiter des ouvrages ou entreprises entraînant la détérioration, la
destruction ou la perturbation de l’habitat du poisson sauf si autorisation du ministre
des Pêches et Océans
Loi sur la protection des eaux navigables
Nécessite d’obtenir une autorisation Gouv. Pour tout ce qui peut nuire à la navigation
dans, sur, sous, au-dessus, à travers les eaux navigables

LÉGISLATION MUNICIPALE
Suppression des nuisances
Réglementation ou suppression des voitures bruyantes
Gestion des déchets
Pollution de l’air
Gestion et assainissement de l’eau, de systèmes d’égouts
Protection des espaces verts, plantation et coupe des arbres
Protection des rives, limitations des constructions à proximité d’un cours d’eau
Pour l’ing., il doit se renseigner sur les normes municipales à respecter.
29
SECTION 11 Éléments de gestion 6%

Formes juridiques des entreprises québécoises : individuelle


société
compagnie
L’OIQ peut adopter des règlements pour régir l’exercice de la profession en société : PAS ENCORE FAIT

FORMES D’ENTREPRISES

ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Travailler seul, à son compte
Propriétaire à 100% de tout son actif
Peut déduire les pertes de l’entreprise de son revenu
Personnellement responsable des dettes et obligations de l’entreprise

SOCIÉTÉ CIVILE
Mode généralement utilisé pour plusieurs professions
Chaque associé pour être tenu responsable de tout acte relatif à la gestion de la société accompli par
un autre associé
Les associés sont personnellement responsables des dettes envers les créanciers.
Important d’avoir un contrat de société clair et précis sur
partage des bénéfices rachat des parts ass. vie des associés
mode de gestion de la société non-concurrence
droits et obligations arbitrage

COMPAGNIE
Dotée d’une existence juridique distincte
Loi fédérale : LOI SUR LES SOCIÉTÉS PAR ACTION
Loi provinciale :LOI SUR LES COMPAGNIES DU QUÉBEC
Convention régissant les divers aspects du partenariat des actionnaires
Le simple actionnaire d’une compagnie ne peut être tenu responsable pour des actes fautifs ou des
dettes de la compagnie
L’ingénieur dirigeant ou administrateur d’une entreprise pourra être tenu personnellement responsable
de manquements à certaines lois dites d’ordre public et certains gestes de l’entreprise:
discrimination accorder un prêt à des actionnaires
environnement payer des dividendes
protection du consommateur négocier des valeurs mobilières
emballage et étiquetage des produits non-paiement au ministre du Revenu
sécurité dans les édifices publics non-paiement des salariés
santé et sécurité au travail normes minimales du travail

Il en est de même pour l’administrateur qui ne participe pas activement à la gestion de l’entreprise
Il est important, s’il est en désaccord avec la décision du conseil, que l’ing. fasse inscrire sa dissidence
au procès-verbal de la rencontre
NE PEUVENT ÊTRE ADMINISTRATEURS D’UNE COMPAGNIE :
- mineurs
- majeurs en tutelle ou en curatelle
- les faillis
- ceux dont tribunal interdit d’exercer la fonction
(exceptions possibles dans certains cas, ex : org. sans but lucratif)
30
DROITS DU TRAVAIL

NORMES MINIMALES DU TRAVAIL


Loi sur les normes du travail (Commission des normes du travail)
Normes obligatoires : - salaire minimum
- interdiction de faire des retenues sur le salaire (sans auth. salarié, sauf si
conv. Collective, loi, jugement ou décret).
- rémunération à taux et demi après 44 heures
- droit à un minimum de 6 jours fériés payés par année
- congé annuel pour vacances + indemnité
- interdiction de mise à la retraite
- préavis en cas de cessation d’emploi
3 ÉLÉMENTS PRINCIPAUX D’UN CONTRAT DE TRAVAIL
- une prestation de travail
- une rémunération
- un lien de subordination
SYNDICALISATION
Code du travail du Québec (ex : HydroQ) et Code canadien du travail (ex : gouv.féd. CRTC, CN,
AirCanada)
NÉGOCIATIONS GRÈVE OU LOCK-OUT
Le code prévoit la façon dont doivent se dérouler, de façon générale, les négociations en vue
de la conclusion d’une convention collective.
GRIEFS
Mésentente entre l’employeur et l’employé ou son syndicat concernant l’interprétation ou
l’application de la convention collective.
Si conflit, il faut faire de la conciliation; si échec de conciliation, alors arbitrage.

CONGÉDIEMENTS ET MISE À PIED


Lorsqu’il va y avoir licenciement, l’employeur doit donner un préavis qui varie de une à huit semaines, selon
le nombre d’années de service du travailleur.
MOTIFS DE CONGÉDIEMENT
- motif disciplinaire
- incapacité physique ou mentale
- incompétence ou inaptitude professionnelle
Plaintes : Commission des Normes du Travail
Conseil canadien des relations du travail

SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL


Loi sur la santé et la sécurité du travail (QC)
Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (QC)
Code canadien du travail (Canada)
DROIT DE LA PERSONNE
Charte des droits et liberté de la personne
Discrimination (droit à l’égalité de toute personne)
Embauche, promotion,
Équité salariale,
Harcèlement
Obligations de l’Employeur
Fourni des conditions de travail qui respectent la LSST, il doit informer la CSST dans les 24h si
travailleur blessé et ne rien changer à la scène
Salarié
Droit de refus si exposé à un danger ou accident du travail
31
Retrait préventif (certificat médical)
32

GUIDE DE PRATIQUE PROFESSIONNEL

Chapitres 3 et 4  pratiquer avec Annexe 4 (7 cas)

Mission de l’ORDRE : promouvoir et assurer la qualité des services rendus à la société par les ing., et de
favoriser leur épanouissement professionnel et personnel.

La mission reflète la volonté d’assurer l’évolution de la profession en harmonie avec l’avancement de la


collectivité.

4 valeurs fondamentales de la pratique professionnelle de l’ingénieur :


La compétence
Maîtriser les connaissances, développer les habiletés et adopter les attitudes requises
Le sens de l’éthique
Privilégier l’intérêt de la société et des clients
La responsabilité
Se porter personnellement garant de son travail
L’engagement social
Contribuer à éclairer les choix de la société

CHAPITRE 3 : LA TECHNIQUE

L’ANALYSE

1 identification des données processus de cueillette et de consignation de l’information de base


requise pour la réalisation d’un projet
2 études la partie d’un mandat au cours de laquelle l’ingénieur étudie le besoin et
les solutions possibles qui peuvent être apportées à ce besoin
3 rapports : les documents écrits des travaux de l’ing. qui sont soumis au client

4 l’élaboration de la solution le processus par lequel tous les paramètres relatifs à la solution
retenue sont explicités
5 demandes d’espaces, l’ing. s’assure de la disponibilité des espaces, des services, des terrains
de services et de terrains

6 mandats de vérification de mandats confiés à l’ing. pour l’examen des travaux qu’il n’a pas exécutés
services et
mandat de relève d’un ing. mandats confiés à l’ing. pour qu’il complète des travaux faits par autre

7 témoignage d’expert activité de l’ing. qui émet une opinion concernant un sujet pour lequel
est requise son expertise (réclamation, difficultés techniques, litige
devant tribunal
33

LA CONCEPTION

1 visite du site de l’ouvrage l’organisation par l’ing. des visites du site

2 cueillette des info spécifiques processus à suivre dans l’identification des info (relevés, fonds de
plans, études spécialisées, analyses) pour la conception du projet

3 les calculs éléments mathématiques supportant l’élaboration d’une solution

4 l’élaboration du concept procédé par lequel sont identifiées et explicitées les caractéristiques
essentielles de la solution choisie

5 gestion des risques processus de l’objectif est d’assurer l’intégrité de l’ouvrage et de


vérifier si le degré de sécurité utilisé est suffisant

6 les plans représentation graphique de la conception

7 les devis description qualitative écrite et détaillée des matériaux, équipements,


systèmes, spécifications techniques

8 bordereaux des prix document décrivant et quantifiant les éléments du projet pour en
connaître le prix

9 estimation des coûts détermination par l’ing. des coûts appr. De l’ouvrage avant sa réalisation

10 documents de soumission composantes à inclure dans la documentation transmise aux


soumissionnaires

11 changements techniques processus par lequel l’ing. informe les intervenants de


modifications qu’il apporte à la conception d’un projet

12 transfert de connaissances l’ing. responsable de la conception transmet les critères de conception


et autres pour le bénéfice de ceux qui sont affectés à la réalisation et
l’exploitation de l’ouvrage

LA RÉALISATION

1 approvisionnement en biens l’ing. détermine les méthodes, ressources, moyens qu’il utilisera pour
et services obtenir les biens et services pour la réalisation du projet.

2 appels d’offres demandes de soumissions pour l’exécution des travaux

3 addenda le client avise les soumissionnaires que les documents de soumission


sont modifiés durant la période de soumission

4 ouverture, analyse et après la période de soumission, fait par l’ing.


évaluation des soumissions

5 l’adjudication action d’octroyer un contrat à un soumissionnaire

6 les achats
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7 les contrats

8 les communications avec


les fournisseurs

9 les dessins d’atelier

10 les équivalences

11 la surveillance

12 le suivi

13 paiements progressifs

14 changements

15 réception des travaux

16 plans tel que construit

L’EXPLOITATION

1 la mise en service

2 le démarrage

3 la formation du personnel

4 l’approvisionnement en matières premières et en instruments de travail

5 la préparation des procédures d’exploitation et d’entretien

6 le soutien technique

7 l’exploitation

8 l’intervention de dépannage
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CHAPITRE 4 : LA GESTION DE PROJETS

1 la sélection des professionnels

2 la participation du client

3 l’encadrement et la supervision

4 le début du projet

5 le suivi du produit en rapport avec les besoins du client

6 la coordination des intervenants

7 les réunions

8 la qualité

9 les procédures de projets

10 le contrôle des coûts

11 le contrôle des échéanciers

12 la classification des équipements, matériels et matériaux

13 les permis

14 la documentation de référence pour le client

15 l’évaluation postérieure au projet

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