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Le geste suicidaire
à l'adolescence
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Le fil rouge
Section 2 Psychanalyse et psychiatrie de l'enfant
Nathalie de Kernier
Le geste suicidaire
à l'adolescence
Tuer l'infans
ISBN 978-2-13-063514-7
ISSN 0768-066X
Préface
PRÉFACE | 9
PRÉFACE | 11
PRÉFACE | 13
PRÉFACE | 15
François Marty
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À l'origine, le geste
et le meurtre
LE « GESTE », UN MOUVEMENT
PORTEUR DE SENS EN DEÇÀ
DE LA REPRÉSENTATION ?
ACTUELLEMENT, UN CONTEXTE
ÉPIDÉMIOLOGIQUE PRÉCONISANT
UN SUIVI DANS LA DURÉE
1. Comme le soulignent Freud (1913, p. 192) puis Haim (1969, p. 9), il est
utopique d'identifier avec certitude l'intentionnalité réelle de l'acte du sujet et
de déterminer sa volonté ou non de mourir, tant les raisons conscientes et
inconscientes s'imbriquent.
2. Nous n'aimons pas les expressions « suicide réussi » ou « suicide raté ».
Tout geste suicidaire, qu'il conduise ou non à la mort, n'est-il pas un geste
« réussi », une expression de l'extrême souffrance qui ne peut se dire autre-
ment ? Et il ne faut pas sous-estimer le risque de mort par suicide pouvant
suivre un premier geste suicidaire.
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II
L'impansable pensé
par des psychanalystes
d'adolescents
AU COURS DE L'HISTOIRE,
DE LA CONDAMNATION
À LA COMPRÉHENSION
A. HAIM : L'ADOLESCENCE
COMME FACTEUR SUICIDOGÈNE
X. POMMEREAU : L'ENVIRONNEMENT
EXTERNE ET L'AUTRE,
DESTINATAIRE DU GESTE
M. CHARAZAC-BRUNEL :
L'ADOLESCENT PRISONNIER
DE L'IDÉAL DU MOI PARENTAL
III
L'identification
comme indicateur de
l'organisation psychique
parce que ma mère, dit Asma, elle a fait une dépression. C'était
nous, les seules, à être là pour elle. Donc il a fallu qu'on gran-
disse beaucoup trop vite. » Asma est dépositaire de projections
maternelles hostiles. Sa mère craint en effet que ses enfants ne
lui « gâchent son mariage », depuis que son mari a exigé qu'elle
choisisse entre lui et ses enfants. La souffrance de se sentir reje-
tée par sa mère est à la mesure de l'idéalisation qu'elle lui portait
auparavant : « Étant petite, je l'ai admirée beaucoup. Pour ma
sœur et moi, notre mère était vraiment quelqu'un de magique,
d'exceptionnel. Elle l'est toujours, mais je pense qu'on vivait un
peu dans un rêve. On l'a un peu trop idéalisée et le réveil a été
brutal quand même. Moi, étant en Afrique, je la voyais pas, je la
voyais que pendant les vacances, elle nous appelait quand elle
pouvait, je me suis fait l'idée d'une femme parfaite mais, arrivée
ici, j'ai vu qu'elle n'était pas parfaite et ça m'a fait un choc. »
Identification hystérique
Identification narcissique,
pas nécessairement mélancolique
La cruauté du surmoi
D'où le surmoi peut-il tirer une telle cruauté ? Le
surmoi implique une transposition de libido d'objet en
libido narcissique, puisque le moi cherche à s'imposer
comme objet d'amour du ça. De cette accumulation de
libido du moi découle une diminution du transfert de
libido sur les objets et donc une désexualisation. Celle-
ci risque d'entraîner une désunion pulsionnelle. La
composante érotique n'a plus la force de lier la totalité
de la destruction qui s'y adjoignait. Or, si la pulsion de
mort s'avère nécessaire à la régulation de la pulsion de
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La mère morte
Cette identification à un objet mort peut nous rappe-
ler la principale défense mise en place par l'enfant
angoissé lorsque sa mère, frappée par un deuil ou
atteinte d'une dépression, le désinvestit brutalement.
Selon A. Green (1983), l'enfant se défend essentielle-
ment de cette menace de perte d'amour de la mère,
voire de la mère elle-même, par un mouvement unique à
deux versants : le désinvestissement de l'objet maternel
et l'identification inconsciente à la mère morte, la mère
morte étant « une mère qui demeure en vie, mais qui est
pour ainsi dire morte psychiquement aux yeux du jeune
enfant dont elle prend soin » (p. 222). Que l'objet de
l'identification mélancolique soit mal identifié signifie
qu'il n'y a pas de claire différence entre moi et objet, ou
encore pas de claire différence entre masculin et fémi-
nin. Ainsi, « l'identification mélancolique relève d'une
recherche active de confusion, une lutte contre la diffé-
rence et contre ce qu'elle impose de renoncement et de
perte » (Chabert, 2003, p. 164). Ce déni de la différence
amène aussi le sujet à « imposer comme puissant modèle
d'emprise, et de vie et de mort, une figure de mère incar-
nant un objet jamais perdu » (p. 165). Si l'abandon des
objets aimés est nécessaire à la constitution du moi chez
tout un chacun, son refus ouvre la voie aux identifica-
tions pathologiques (p. 167). Le refus de la perte d'objet
caractérise le plus l'identification mélancolique. Ce
refus du renoncement s'exprime notamment par le
maintien d'une bisexualité, sous-tendant un « fantasme
narcissique de retour au ventre maternel, dans l'entre-
tien d'un lien continu, ne tolérant aucune marque de
séparation » (p. 167).
Des identifications mélancoliques peuvent se trouver
à des degrés d'intensité variables dans tout type de fonc-
tionnement psychique. Les états psychotiques en consti-
tuent un extrême, tandis que l'identification narcissique
viendrait pallier cette autodestruction mélancolique
dans les cas plus favorables. Contrairement à l'identifi-
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IV
PULSIONS : INTRICATIONS
ET DÉSINTRICATIONS
LE MASOCHISME : RETOURNEMENT
CONTRE SOI ET TENTATIVE PARADOXALE
DE RELIAISON
Masochismes, du retournement
fondamental aux retournements
auto-provoqués
Retournement excessif
coupant de l'objet :
du masochisme au narcissisme
considère qu'il est tué par l'autre, lien par une tentative
violente de différenciation de l'autre aliénant, lien à un
nouvel idéal du moi par une tentative d'anéantissement
d'un idéal du moi féroce et omnipotent, lien à l'autre
par une ultime tentative d'être reconnu comme sujet ?
Rosenberg affirme qu'à partir de l'identification mélan-
colique un investissement d'un nouvel objet qui sortirait
le sujet de l'impasse de la mélancolie serait possible à
condition que l'introjection évolue et se transforme en
identification et qu'ainsi la culpabilité envers l'objet
perdu soit vécue. En effet, c'est la culpabilité qui trans-
forme le sadisme en masochisme. Autrement dit, « dès
que le niveau masochique est atteint, il se produit
un retour vers l'objet externe, vers une autre personne
qui assumera, elle, par rapport au sujet mélancolique
devenu masochique, le rôle du comparse sadique »
(p. 115). Les retrouvailles de l'objet à travers la trans-
formation de l'autosadisme en masochisme peuvent être
une étape sur la voie de subjectivation, de la reconnais-
sance de soi comme sujet à part entière. Il s'agit de lier la
pulsion de destruction par l'Éros, de réussir un niveau
de réintrication pulsionnelle assez bon pour renarcissi-
ser ou réhystériser l'identification mélancolique.
R. Roussillon (1999) souligne l'enjeu d'abord et
avant tout narcissique de la position masochique. Dans
une telle position, la sauvegarde narcissique est obtenue
à l'aide d'un brouillage du registre de plaisir et de celui
du déplaisir et d'une confusion, voire une inversion, du
« bon » et du « mauvais » : « Le sujet préfère se sentir
coupable, mais donc “responsable” et actif, maître, que
retrouver l'impuissance et la détresse du vécu agonisti-
que » (p. 28).
Dès lors, le geste suicidaire serait-il l'expression
d'une forme de masochisme ? Le suicidant s'attaque lui-
même sans chercher un objet extérieur pour l'attaquer.
Mais le masochisme dans sa forme morale « peut aussi
être causé par des puissances ou des circonstances
impersonnelles », dit Freud (1924, p. 293), ajoutant :
« Il est très tentant, pour expliquer ce comportement,
de laisser de côté la libido et de s'en tenir à l'hypothèse
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Violence – fondamentale –
et agressivité, sexualité instinctuelle
et sexualité infantile
Du chaos pubertaire,
une mise en forme
organisatrice : l' infans
LE PUBERTAIRE : UN APRÈS-COUP
RÉSONNANT AVEC UN AVANT-COUP
« Avant-coup », l'infans
Anamorphoses de la puberté
Le pubertaire, de l'infans
à l'adolescens
commencer par ses parents à qui elle mentait de plus en plus, et,
s'en voulant de rester amoureuse de celui qui pourrait être un
substitut paternel, elle s'est brutalement tailladée les veines. « Je
m'en voulais. J'avais peur de montrer que je n'étais pas digne
d'être sa meilleure amie. » Après ce passage violent, Véronique
espère rencontrer quelqu'un de son âge.
l'équilibre. Mais ce ne sera pas son papa. Après, s'il veut le ren-
contrer plus tard, s'il veut que je lui parle de lui, je lui parlerai
de lui. Je ne vais jamais lui cacher parce que moi, en tant
qu'enfant adoptée, si on m'avait caché certains trucs, ça aurait
peut-être été plus difficile, donc déjà c'est clair que je ne lui
mentirai pas. » Quand elle parle de « présence masculine », à qui
pense-t‑elle ? « Mon frère, mon père. S'il veut voir des garçons, il
peut en voir pleins », répond-elle. Ainsi, l'état de grossesse résulte
de l'investissement incestueux du père adoptif. Le geste suicidaire
a été déclenché par une perspective d'avortement, d'autant plus
traumatique que c'est justement son père – le père fantasmé du
bébé – qui en a parlé. En plein essor pubertaire, Aurélie multiplie
les conquêtes pour les délaisser aussitôt, dans un mouvement de
toute-puissance. Elle pense que son père biologique est parti dès
que sa mère était tombée enceinte. Ainsi, elle précise : « Le fait
que je fasse sans père, c'est peut-être aussi pour mon père biolo-
gique, en partie. »
LE PUBERTAIRE RÉVÉLATEUR
DE L'INFANS EN QUÊTE DE CONTENANT
La représentation, un contenant
fondamental
Armel, bien bâti, paraît plus âgé que ses 14 ans (Ker-
nier, 2008). Il parle de son geste suicidaire par ingestion
de médicaments : « En famille, je suis très renfermé, je
ne participe pas aux discussions, je suis souvent dans
mon coin. Mon père m'a fait qu'il en avait marre et
qu'il avait honte d'avoir un fils comme ça. Ça fait un
choc, ça fait réfléchir à ce que l'on fait ici. » Armel a
entendu ce verdict cruel : son père a honte de lui. Honte
de lui car il est trop réservé, car il tient trop à préserver
son territoire intime. Quoi qu'il fasse, Armel a tout le
temps l'impression de décevoir sa famille. Il dit ne pas y
trouver sa place. Relevons, dans les paroles d'Armel :
« Mon père m'a fait qu'il en avait marre… » Avoir uti-
lisé le verbe « faire » au lieu du verbe « dire » alors que
s'est ensuivi un passage à l'acte (suicidaire) n'est pas
anodin. Les propos du père ont eu valeur d'agir et ont
fait violence dans la psyché d'Armel. La révélation
d'une honte, surtout lorsqu'elle vient du père en tant
que porteur d'idéaux et d'attentes, fait intrusion dans
l'espace psychique de l'adolescent, soudainement ren-
voyé à une impuissance radicale. « De toute façon,
j'avais l'habitude des reproches, mais au point de dire
qu'il a honte de moi, jamais », précise Armel, souffrant
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Parricide et inceste
Infanticide
Lorsque le pubertaire
est en souffrance, tuer l' infans
en passant à l'acte
VI
DÉPLOIEMENT DYNAMIQUE
DE REPRÉSENTATIONS DE SCÈNES
PARRICIDES ET INFANTICIDES
VII
Ouvertures
pour conclure
Non pas conclure mais ouvrir, telle est notre visée per-
manente pour que notre pensée et celle de ceux qui liront
ces lignes soient sans cesse en mouvement. Après le geste
suicidaire, l'expression du fantasme infanticide pourrait
témoigner d'une trajectoire de l'éprouvé chaotique à une
représentation signifiante et, dès lors, d'un travail de
lien. Il nous est apparu fécond de considérer ce fantasme
comme un révélateur du sens latent du geste suicidaire :
tuer l'infans en soi, attaché aux objets originaires et des-
tinataire du jaillissement pulsionnel inaugural, mortifère
par carence ou par excès de vie. Pour les adolescents ne
trouvant d'autre moyen que ce recours à l'acte destruc-
teur, la visée serait de se désencombrer de l'infans idéal,
soumis aux desiderata parentaux, inadéquat avec la
nouveauté génitale introduite par le pubertaire.
Nous espérons avoir mis en évidence, tout au long de
cet écrit, les multiples paradoxes que soulève le geste
suicidaire à l'adolescence. Tout d'abord, ce geste mani-
festement mortifère porte néanmoins un essor de vie
que le sujet ne sait momentanément comment exprimer
autrement. La séparation d'avec les objets parentaux
est à la fois recherchée et redoutée. À la fois décharge de
motions pulsionnelles massives qui ne peuvent plus être
passées sous silence et défense vitale face à une menace
identitaire, le geste suicidaire dévoile le trauma puber-
taire, faisant écho à des traumas infantiles antérieurs,
et constitue un trauma en soi. Tout en visant l'attaque
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Post-face
Amélie Nothomb
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BIBLIOGRAPHIE | 317
BIBLIOGRAPHIE | 319
BIBLIOGRAPHIE | 321
BIBLIOGRAPHIE | 323
BIBLIOGRAPHIE | 325
Table
Préface, 7
I – À l'origine, le geste et le meurtre, 17
Le « geste », un mouvement porteur de sens en deçà de la
représentation ?, 21
« Se soi-tuer », attaque de soi, d'un autre en soi ou par un
autre en soi ?, 22
Meurtre de l'infans dans la Genèse : un récit de l'origine, 23
Œdipe, infans meurtri devenant meurtrier : quête et attaque des
origines, 26
Actuellement, un contexte épidémiologique préconisant un
suivi dans la durée, 28
II – L'impansable pensé par des psychanalystes d'adolescents, 31
Au cours de l'histoire, de la condamnation à la compréhen-
sion, 31
S. Freud : « … du même coup et lui-même et l'objet à la fois
aimé et haï », 33
A. Haim : l'adolescence comme facteur suicidogène, 37
F. Ladame : une dialectique entre les dimensions interne et
externe, 39
M. et M. É. Laufer : une cassure de développement, 45
P. Jeammet et É. Birot : fragilités internes chez l'adolescent,
46
X. Pommereau : l'environnement externe et l'autre, desti-
nataire du geste, 49
D. Marcelli : vouloir vivre… mais autrement, 52
M. Charazac-Brunel : l'adolescent prisonnier de l'idéal du
moi parental, 52
Vers notre contribution aux études psychanalytiques sur le
geste suicidaire, 54
III – L'identification comme indicateur de l'organisation psychique,
59
D'une génération à l'autre, une mesure du temps humain, 63
« Je me sentais tout… tous contre moi » – L'ombre d'un meurtre, 64
Temporalité figée et figures de confusion entre générations, 69
Le geste suicidaire comme ultime tentative de « faire généra-
tion », 75
L'identification, une mesure de l'espace intrapsychique, 77
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Post-face, 313
Bibliographie, 315
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