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Guide climatique 5 - Synthèse des données
Instat climatiques

Fig. 5.4e Mettre les résumés dans une nouvelle feuille de travail
Climatique ⇒ Résumé

5.5 Plus de résumés


Instat est conçu pour offrir autant de flexibilité que possible, afin que l'analyse puisse être
adaptée aux besoins de l'utilisateur. A titre d'exemple, considérons le résumé des données de
température de Niamey, au Niger, pour revoir les idées introduites dans ce chapitre. La feuille
de travail s'appelle Ntemp.wor et sera utilisée à nouveau dans le chapitre 8, qui traite des
méthodes de traitement des données de température.
La section 5.2 a couvert les étapes préliminaires, comme suit :
a) Après avoir ouvert la feuille de calcul, vérifiez que les colonnes de données sont
verrouillées. Ici, il s'agit de X3 à X22 pour les températures maximales quotidiennes de 1961 à
1980, et de X23-X42 pour les valeurs minimales. Voir la figure 5.5a.
b) Supprimez toutes les colonnes de travail qui peuvent subsister d'une analyse
précédente. Utilisez la boîte de dialogue illustrée à la figure 5.5b ou tapez REMove X44-X100
dans la fenêtre "Commands and Output".
c) Décidez du niveau auquel les données doivent être résumées. La figure 5.5c a été réalisée
par dekad.

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5 - Synthèse des données Guide climatique
climatiques Instat

Fig. 5.5a Verrouiller les colonnes de donnéesFig . 5.5b Supprimer les colonnes
indésirables
Fichier ⇒ Ouvrir ⇒ Ntemp.wor Gérer ⇒ Données ⇒
Gérer ⇒ Propriétés des Supprimer(Effacer)
colonnes ⇒
Verrouiller/Déverrouiller

Fig. 5.5c Faire une colonne de facteurs de décadesFig . 5.5d Résumer les données
Climatic ⇒ Manage ⇒ Make Factor Climatique ⇒ Résumé

Utilisez ensuite la boîte de dialogue Climatic => Summary comme décrit dans la section 5.4.
Une partie de cette boîte de dialogue est illustrée à la figure 5.5d. A ce stade, vous devez
décider :
a) Quelles colonnes de données quotidiennes traiter. L'exemple concerne les températures
minimales
b) Quel résumé donner. L'exemple est celui de la dekad minima.
c) Si les colonnes résultantes doivent être classées par année ou par décade. Cela
dépend de ce que vous prévoyez de faire plus tard dans l'analyse. Parfois, les deux
présentations sont nécessaires pour des analyses différentes, comme le montrent les
figures 5.4b et 5.4c. Utilisez ensuite deux fois la boîte de dialogue Climatic => Summary
comme indiqué dans la section 5.4.
d) Si les colonnes de résumé doivent être placées dans la même feuille de calcul ou dans une
nouvelle feuille de calcul.

5.6 Satisfaire l'utilisateur


Les dialogues de type Windows facilitent grandement l'utilisation de logiciels tels qu'Instat. Un
problème possible est que l'utilisateur peut se retrouver démuni s'il a besoin d'un produit qui ne
peut pas être fourni avec les dialogues.
Un exemple simple est utilisé, mais la stratégie de gestion des demandes non standard est plus
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importante que l'exemple en question.
L'exemple consiste à donner les totaux des précipitations pour chacune des 4 saisons, janvier-
mars, avril-juin, juillet-septembre et octobre-déc. Cela peut être intéressant pour comparer les
valeurs réelles avec les prévisions à trois mois des prévisions saisonnières. Ici, cependant,
l'essentiel est que l'"itinéraire" suggéré dans ce document soit le plus simple possible.

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5 - Synthèse des données Guide climatique
climatiques Instat

doit être modifié. En effet, le dialogue Climatic ⇒ Manage ⇒ Make Factor, introduit à la section
5.2, permet d'obtenir un résumé pour les mois, les décades, les semaines ou les pentades,
mais n'inclut pas l'option "saisons".
Généralement, lorsque le problème n'est pas trivial, il existe plus d'une solution, et trois
approches alternatives sont envisagées ici.
Fig. 5.6a Total des précipitations pour juillet - sept.
Fichier ⇒ Ouvrir la feuille de Fig. 5.6c Résultats
calcul ⇒ samsmall.wor Gérer ⇒
Manipuler ⇒ Statistiques de ligne

Fig. 5.6b Gérer ⇒ Calculs

La première approche consiste à résumer les données par mois, puis à additionner les totaux
pour obtenir les valeurs saisonnières. Les résultats sont présentés dans la figure 5.4a, où par
exemple x31 à x33 donne les totaux de juillet à septembre.
Utilisez ensuite soit Gérer ⇒ Manipuler ⇒ Statistiques de ligne, soit Gérer ⇒ Calculs, comme le
montrent les figures 5.6a et 5.6b. Les totaux saisonniers sont stockés dans X36 et X37
respectivement et sont identiques. Répétez l'opération pour chaque saison.
Cette approche est également utile si l'utilisateur souhaite examiner les résultats mensuels
plus détaillés avant de calculer les totaux saisonniers. Cependant, elle nécessite l'utilisation
répétée de la boîte de dialogue Statistiques de ligne ou Calculs et i l est heureux que les saisons
soient un nombre entier de mois. S'il s'agissait de périodes de trois mois allant du 15th au mois
de juin, etc., la méthode ne pouvait pas être utilisée.
La deuxième approche est plus générale. La tâche du dialogue Climatic ⇒ Manage ⇒ Make
Factor est de créer une colonne qui peut être utilisée pour diviser les données en groupes
(mensuels). Cette boîte de dialogue ne peut pas être utilisée, mais il suffit de créer un
facteur pour spécifier les 4 saisons. Entrez les nombres 1 à 4 dans la colonne libre
suivante, comme suit :
• Le chiffre 1 correspond à la période de janvier à mars. Le 29 février inclus, il y a
31+29+31=91 jours.

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• 2 est pour la période d'avril à juin. Il y a 30+31+30=91 jours.

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climatiques Instat

• Le chiffre 3 correspond à la période de juillet à septembre. Il y a 31+31+30=92 jours.


• Le chiffre 4 correspond à la période d'octobre à décembre. Il y a 31+30+31=92 jours.
Ces données peuvent être saisies directement dans la feuille de calcul, mais il est plus simple
d'utiliser la boîte de dialogue Gérer ⇒ Données ⇒ Saisir, comme le montre la figure 5.6d. Nommez
la colonne Saison, puis définissez la colonne comme étant un facteur, comme illustré à la
figure 5.6e .
Fig. 5.6d Saisir les numéros de code Fig. 5.6e Définir un facteur saisonnier
saisonniers Gérer ⇒ Propriétés ⇒ Définir un
Gérer ⇒ Données ⇒ Entrer facteur

Résumez maintenant les données par saison


(Fig. 5.6f).
Fig. 5.6g Totaux saisonniers
Fig. 5.6f Total des précipitations par
saison
Climatique ⇒ Résumé

Cette deuxième méthode est flexible et peut être utilisée pour des périodes de n'importe quel
nombre de jours. Elle a exigé une plus grande connaissance d'Instat, tout en utilisant les
dialogues de manière simple.
La dernière méthode s'appuie sur cette deuxième approche et est encore plus générale. Elle
n'est pas nécessaire pour analyser les données d'une seule station, mais serait utile si l'analyse
était répétée pour de nombreux sites. En automatisant l'analyse, les étapes illustrées dans les
figures 5.6d à 5-6g sont plus faciles à réaliser.
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Guide climatique 5 - Synthèse des données
Instat climatiques
Cette troisième méthode consiste à écrire une macro pour entreprendre une ou plusieurs
étapes de l'analyse. L'écriture d'une macro exige une plus grande connaissance d'Instat, c'est
pourquoi la macro, appelée Seasons.ins, est fournie ici. La tâche consiste simplement à
l'utiliser.

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5 - Synthèse des données Guide climatique
climatiques Instat

Utilisez Submit ⇒ Run Macro et complétez le dialogue comme indiqué à la Fig. 5.6h. Utilisez le
bouton "Parcourir" pour trouver la macro appelée Saisons. Cliquez ensuite sur OK. Cette
macro vous demande quelle feuille de calcul vous souhaitez traiter. Elle ouvre ensuite la feuille
de calcul de votre choix, produit la colonne des facteurs et effectue automatiquement le résumé
saisonnier. Si vous souhaitez voir les commandes Instat dans la macro, utilisez Editer ⇒
Voir/Editer Macro ⇒ Ouvrir le dialogue et complétez-le de la même manière q u e dans la Fig.
5.6h).
Fig. 5.6h Exécuter une macro pour obtenir un résumé saisonnier des données
journalières
Soumettre ⇒ Exécuter la macro

Le message général de cette section est le suivant. Les dialogues sont utilisés de manière
simple pour de nombreux résumés des données climatiques. Les utilisateurs peuvent alors
entreprendre ces analyses sans avoir une connaissance approfondie du progiciel, dans ce cas
Instat. Parfois, le besoin d'un résumé ne peut pas être traité de manière aussi simple. Dans ce
cas :
• Une meilleure connaissance du logiciel est nécessaire.
• Il peut y avoir différentes approches. Dans ce cas, chaque approche est susceptible
de présenter des avantages et des limites.

5.7 Gestion des valeurs manquantes


Les données quotidiennes peuvent comporter des valeurs manquantes. Leur contribution a été
examinée au chapitre 3. En outre, Instat possède deux autres codes spéciaux, l'un étant
conventionnellement utilisé pour les traces de précipitations, et l'autre pour signifier le 29
févrierth dans les années non bissextiles.
La plupart des dialogues et des commandes d'Instat traitent les valeurs manquantes de
manière sensée. Dans l'étape de résumé des enregistrements quotidiens, l'utilisateur peut
adapter la manière standard de traiter les données manquantes.
La boîte de dialogue pour le résumé des données quotidiennes, par exemple la figure 5.3a,
comprend une case à cocher intitulée Missing (Manquant). La figure 5.7a montre cette partie
de la boîte de dialogue, et les différentes options sont décrites dans cette section.
Fig. 5.7a Dialogue Climatic ⇒ Summary montrant les options pour les valeurs manquantes

Comme le montre la figure 5.7a, les trois codes de valeurs "manquantes" d'Instat sont les suivants :
*= données manquantes
**= trace
***= 29 février
Pour simplifier, considérons un seul mois de données pluviométriques, pour lequel les totaux de
la décennie doivent être donnés. Les données sont présentées dans la Fig. 5.7b. Les données
se trouvent dans une feuille de calcul appelée climmiss.wor.
Considérons d'abord l'utilisation par défaut de la boîte de dialogue Résumé pour les totaux de
précipitations, Fig. 5.7c.
Les résultats de la figure 5.7d montrent que le nombre de valeurs manquantes (indiqué entre
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Guide climatique 5 - Synthèse des données
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parenthèses) ne concerne que le premier code de valeur manquante (*). En utilisant à nouveau
le dialogue, mais en demandant le compte au lieu de la somme, on obtient le nombre de jours
utilisés dans le calcul. Il s'agit uniquement des valeurs non manquantes, pour lesquelles tous
les codes (*, ** et ***) ont été ignorés. Le résultat est présenté à la figure 5.7e.

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5 - Synthèse des données Guide climatique
climatiques Instat

Fig. 5.7b Données pluviométriques (climmiss.wor) pour illustrer les options pour les
valeurs manquantes
Rang Décennie Pluie Décennie Non Non.non * ** ***
ée .
X1 X2 manquant
1 1 0
2 1 0
3 1 0
4 1 0
5 1 0
6 1 **
7 1 0
8 1 0
9 1 0
10 1 0 1 10 9 0 1 0

11 2 0
12 2 4.1
13 2 0
14 2 0
15 2 *
16 2 **
17 2 0
18 2 0
19 2 0.5
20 2 0 2 10 8 1 1 0

21 3 3.6
22 3 2.7
23 3 0.1
24 3 *
25 3 *
26 3 *
27 3 0
28 3 0
29 3 *** 3 9 5 3 0 1

Fig. 5.7c La boîte de dialogue Résumé Fig. 5.7c Résultats


par défaut
Climatique ⇒ Résumé

En tapant la commande directement dans la fenêtre des commandes et des sorties, on obtient
les résultats de la figure 5-7d. Il peut être donné comme suit :
: STAts X2 ; BY X1 ; SUM
Cette commande est plus simple que le dialogue dans la mesure où les résultats ne sont
pas sauvegardés sur la feuille de calcul. La sortie de la figure 5.7e est donnée par la
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Guide climatique 5 - Synthèse des données
Instat climatiques
commande
: STAts X2 ; BY X1 ; SUM ; COUnt ; MISs

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5 - Synthèse des données Guide climatique
climatiques Instat

où les statistiques de comptage et le nombre de valeurs manquantes ont également été


demandés.
Fig. 5.7e Statistiques sommaires incluant ;COUnt et ;MISsing
: STAts X2 ; BY X1 ; SUM ; COUnt ; MISs

Cela montre que :


• Le code * est considéré comme manquant et les totaux sont calculés pour les valeurs
non manquantes. Cette méthode est normalement judicieuse s'il n'y a qu'une ou deux
valeurs manquantes. Lorsqu'il y a de nombreuses valeurs manquantes, une alternative
consiste à définir la statistique récapitulative (ici le total) comme manquante. Cette
option est illustrée ci-dessous.
• Les codes ** et *** sont ignorés, c'est-à-dire qu'ils sont traités comme si l'observation
n'existait pas. Ceci est correct pour *** car le 29 février n'existe pas cette année. Cela
n'est pas judicieux pour les valeurs de trace (codées **). Il serait préférable de les
recoder à zéro ou à une petite valeur avant de calculer les totaux. Cela ne nuit pas au
calcul des totaux de précipitations, car le total serait toujours le même si ** avait été
recodé à zéro. Les résultats n'auraient pas été les mêmes si une autre statistique avait
été demandée, par exemple la moyenne.
Une alternative consiste à utiliser l'option de la boîte de dialogue illustrée à la figure 5.7f.
Fig. 5.7f Résumé lorsqu'aucune valeur manquante n'est autorisée

La commande correspondante et les résultats sont donnés dans la figure 5.7g. Avec cette
option, le résumé est défini comme manquant lorsqu'il y a des valeurs manquantes, c'est-à-
dire une ou plusieurs valeurs manquantes.
Fig. 5.7g Aucune valeur manquante n'est Fig. 5.7h Spécification du nombre de valeurs
autorisée manquantes autorisées
:STAts X2;BY X1 ; SUM ; COU ; NOMis 3
:STAts X2;BY X1 ; SUM ; COU ;
NOMis 1

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Guide climatique 5 - Synthèse des données
Instat climatiques
Si cela est trop extrême, remplacez le 1, dans la figure 5.7f, par 3, ou donnez l'ordre :

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5 - Synthèse des données Guide climatique
climatiques Instat

: STAts X2 ; BY X1 ; SUM ; COUnt ; NOMiss 3


donnera la statistique récapitulative s'il y a 2 valeurs manquantes ou moins, mais la définira
comme manquante s'il y en a 3 ou plus. Les résultats sont présentés à la figure 5.7h.
Les valeurs de trace (**) deviennent importantes lors du calcul du nombre de jours de pluie
dans chaque décennie. Dans la boîte de dialogue Résumé, illustrée à la Fig. 5.7i, spécifiez les
comptes et cochez la case de restriction. Donnez une limite inférieure de 0,01, ou une valeur
plus élevée, si de petites quantités doivent être ignorées.
Fig. 5.7i Calcul du nombre de jours de pluie

Les résultats sont les mêmes que ceux de la commande :


: STAts X2 ; BY X1 ; COUnt ; REStrict 0.01
et sont illustrés à la figure 5.7j.
Fig. 5.7j Nombre de jours de pluie, lorsque les valeurs de trace sont ignorées

Ce choix par défaut d'ignorer les valeurs de trace peut ne pas être approprié, étant donné
qu'une petite quantité de pluie est tombée. Si c'est le cas, une possibilité est de recoder les
valeurs de trace dans la boîte de dialogue de résumé, comme le montre la figure 5.7k.
Fig. 5.7k Recodage temporaire des valeurs de trace

Cela recode les données dans le calcul, mais laisse la colonne de données inchangée.
L'autre option consiste à recoder les valeurs de trace une fois pour toutes. Cette option utilise
l'option Recoder du dialogue général pour transformer les données. Elle est donnée par Gérer ⇒
Manipuler ⇒ Recoder. Complétez ensuite la boîte de dialogue comme indiqué à la figure 5.7l.

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Guide climatique 5 - Synthèse des données
Instat climatiques

Fig. 5.7l Recodage des valeurs de Fig. 5.7m Résultats après recodage de la
trace trace à 0,1
Gérer ⇒ Manipuler ⇒ Recoder

Dans la figure 5.7l, les données recodées sont réenregistrées dans la même colonne. Si les
avertissements sont réglés sur ON, il vous sera demandé si vous souhaitez écraser la colonne.
Si vous ne souhaitez pas être invité à le faire, modifiez l'état des avertissements à l'aide de la
touche F6 ou de la commande Édition ⇒ Options ⇒ Désactiver les avertissements. L'état actuel des
avertissements se trouve dans le coin inférieur droit de l'écran Instat. Il convient généralement
de choisir l'option de la figure 5.7l, qui consiste à décider une fois pour toutes de la manière de
traiter les valeurs de trace. Les résultats de cette étape sont présentés à la figure 5.7m.

5.8 Conclusions
Ce chapitre a décrit la production de valeurs récapitulatives à partir des données quotidiennes.
Une analyse mensuelle et une analyse sur dix jours ont été présentées. Cependant, l'un des
principes d'Instat a été de donner à l'utilisateur autant de flexibilité que possible. Il est tout
aussi simple de fournir des résumés sur 7 ou 5 jours et la section 5.6 a montré comment il est
possible de trouver des résumés "saisonniers", l'utilisateur définissant chaque saison.
La majeure partie de ce chapitre a porté sur les totaux pluviométriques, mais la section 5.5 a
examiné les températures minimales pour souligner que d'autres statistiques, telles que la
moyenne, le maximum ou la proportion supérieure à un seuil spécifié, peuvent également être
étudiées.
Les événements présentés dans ce chapitre, tels que les totaux pluviométriques annuels ou
mensuels, sont familiers à la plupart des utilisateurs. Ce qui est peut-être nouveau, c'est la
facilité avec laquelle ces résumés peuvent être produits à partir des données quotidiennes. Il est
donc logique de commencer par les enregistrements complets, plutôt que d'avoir des fichiers
séparés avec différents résumés. Cette idée est développée dans le chapitre suivant, où
d'autres événements récapitulatifs, tels que la date de début de la saison, sont pris en
considération. Le chapitre 7 montre ensuite comment traiter à la fois les types d'événements
dérivés dans ce chapitre et ceux produits au chapitre 6.

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Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Chapitre 6 - L'étude des "événements" climatiques


6.1 Introduction
Le thème général de ce chapitre est que l'accès aux enregistrements quotidiens permet aux
utilisateurs d'effectuer de nombreuses analyses qui ne sont pas possibles avec les seuls totaux
de 10 jours ou mensuels.
Le mot "événement" figure dans le titre du chapitre. Un événement est une caractéristique
d'intérêt pour laquelle une seule valeur est observée chaque année. Voici quelques exemples :
• Les précipitations totales du mois de janvier constituent un événement. Le total des
précipitations de 74 mm en janvier 1984 est une occurrence de l'événement.
• Les totaux pluviométriques sur 10 jours de l'année sont de 36 événements.
• Le nombre de jours de pluie dans l'année, la pluie étant définie comme toutes les
valeurs non nulles, est un événement.
• La durée des périodes de sécheresse en mai n'est pas considérée comme un
événement car il peut y avoir plus d'une période de sécheresse en mai au cours d'une
année donnée. La durée de la période la plus longue en mai est un événement.
• La date de début des pluies pour la première définition, examinée dans ce chapitre,
est un événement. La date de début, le 17 avril 1930, est une occurrence de
l'événement.
Compte tenu des événements d'intérêt, une analyse simple des événements climatiques se fait
donc en deux étapes. La première étape consiste à calculer la valeur prise par chaque
événement pour chaque année. Si l'on dispose de 11 années de données, cette première
étape produit des colonnes de longueur 11. Cette première étape a été envisagée pour des
événements tels que les totaux pluviométriques dans le dernier chapitre, et l'on retrouve ici des
événements tels que le début et la durée de la saison.
Les dialogues utilisés dans ce chapitre se trouvent principalement dans le menu Climatic
⇒ Events illustré à la figure 6.1a.
Fig. 6.1a Le sous-menu Événements

Le principal message de ce chapitre est que l'accès à des enregistrements détaillés


(généralement quotidiens) permet de résumer les données climatiques de diverses manières
qui peuvent être adaptées aux besoins d'un utilisateur particulier. Les services météorologiques
et les autres personnes qui traitent les données climatiques sont donc en mesure de fournir
des analyses spéciales correspondant à des besoins particuliers. Cela complète la fourniture
de rapports réguliers qui sont destinés à être d'intérêt général.
La section 6.2 examine le dialogue sur le début des pluies pour une variété de définitions du
début de la saison. Ce dialogue se poursuit à la section 6.4, en combinaison avec la prise en
compte des périodes de sécheresse introduites à la section 6.3. La section 6.5 présente
ensuite un calcul simple du bilan hydrique. Ce modèle simple permet notamment de définir la
fin de la saison.
Les extrêmes sont examinés à la section 6.6.
Toutes les définitions d'événements décrites dans les sections 6.3 à 6.6 sont faciles à
produire, car elles correspondent aux options des dialogues Climatic ⇒ Events. Il est important
que les dialogues ne limitent pas les utilisateurs. La section 6.7 décrit d'autres moyens de
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6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat
répondre aux besoins des utilisateurs, même si les exigences ne correspondent pas à
l'utilisation d'un seul dialogue.
Dans ce chapitre, seule l'analyse des données pluviométriques est décrite. Cependant, les
analyses ne sont pas limitées de cette manière. Par exemple, les périodes de sécheresse
peuvent également devenir des périodes de chaleur ou de vent. De même, les

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Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

les dialogues ne "savent" pas que les données sont quotidiennes. Les limites relèvent donc
davantage de l'imagination de l'utilisateur.
Ce chapitre porte encore sur la première étape du processus en deux temps. Le traitement
décrit ici produit des colonnes dont la longueur est égale au nombre d'années de données. La
deuxième étape, qui consiste à traiter ces événements, est décrite au chapitre 7.

6.2 Le début de la saison


Les utilisateurs doivent néanmoins suivre les étapes préliminaires décrites à la section 5.2. Cela
permet de s'assurer que les colonnes de données sont verrouillées et que les colonnes de
travail inutiles sont supprimées. De nombreux exemples ci-dessous utilisent le fichier appelé
samsmall.wor et commencent généralement à partir de la boîte de dialogue Manage ⇒ Data
⇒ Clear (Remove), ou en tapant remove x12-x60 dans la fenêtre 'Commands and Output'
(Commandes et sorties).
Considérons deux définitions du début des pluies. Pour la première, définissez le début comme étant
:
• la première occasion avec plus de 20 mm en 1 ou 2 jours après le 1er avril
C'est la première fois après le 1er avril que le total des deux jours consécutifs est supérieur à 20 mm.
Il s'agit d'un exemple de type de définition. L'utilisateur peut modifier n'importe lequel des trois
critères indiqués en italique. À titre d'illustration, modifions un seul d'entre eux et considérons
une autre définition, à savoir
• la première fois avec plus de 20 mm en 1 ou 2 jours après le 1er mai
Les 11 années de données de Samaru, au Nigeria, sont à nouveau utilisées à titre d'illustration.
L'analyse est directe à partir des données quotidiennes. Les données pour la première année,
1930, sont données en
Fig. 6.2a. Ici, le 17 avril est la première occasion avec plus de 20 mm après le 1er avril, tandis
que le 12 mai est la première occasion après le 1er mai.
Fig. 6.2a Données de Samaru pour 1930, avec les dates de début des pluies marquées
Fichier ⇒ Ouvrir la feuille de calcul ⇒
samsmall.wor Gérer ⇒ Données ⇒
Effacer(Supprimer) et supprimer X12-X60
Climatique ⇒ Affichage Quotidien et affichage X1

Une partie de la boîte de dialogue Climatic ⇒ Events ⇒ Start of the Rains est illustrée à la Fig. 6.2b,
correspondant aux deux définitions données ci-dessus. Cette boîte de dialogue implique
l'utilisation d'un calendrier pour choisir la date de début des pluies la plus précoce, comme le
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6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat
montre la figure 6.2c, ou taper les numéros des jours dans la figure 6.2b.

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Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.2b Début du dialogue sur les pluiesFig . 6.2c Calendrier


Climat ⇒ Événements ⇒ Début des pluies

Les résultats sont présentés dans les figures 6.2d et 6.2e de la feuille de calcul, où la première
année correspond aux données de la figure 6.2a, c'est-à-dire le 17 avrilth et le 12 maith . Par
défaut, les résultats sont affichés sous forme de numéros de jour, comme dans la figure 6.2d,
mais la boîte de dialogue Gérer ⇒ Propriétés des colonnes ⇒ Format peut être utilisée pour afficher
les dates.
Fig. 6.2d Résultats pour les 11 annéesFig . 6.2e Format "Jour de l'année

En remplissant la boîte de dialogue de la figure 6.2b, l'option a été cochée pour représenter les
résultats sous forme de graphique, ce qui est illustré à la figure 6.2f. La première définition
donne une date de début plus précoce pour 7 des 11 années.

03 janvier 2006 73
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

Fig. 6.2f Graphique du début des pluies pour avril et mai

Il est utile de se familiariser avec la traduction des numéros de jour et des dates. Pour voir la
correspondance, utilisez la commande Gérer ⇒ Données ⇒ Séquence régulière, comme indiqué à
la Fig. 6.2g pour entrer une colonne contenant les nombres 1 à 366. Ensuite, le dialogue
Climatic ⇒ Display Daily complété comme indiqué à la Fig. 6.2h donne les numéros de jour dans
le format indiqué à la Fig. 6.2i. Ils sont également indiqués à l'annexe 1.
Fig. 6.2g Entrée des valeurs 1 à 366Fig . 6.2h Affichage des jours de l'année
Gérer ⇒ Données ⇒ Séquence régulière Climatique ⇒ Affichage
quotidien

La comparaison avec les figures 6.2a ou 6-2d confirme les départs pour 1930 le jour 108 (17th
avril) et 133 (12th mai) pour les 2 définitions.

74 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.2i Numéros de jour (à partir du 1er janvier) pour les jours de l'année

Dans les ateliers de formation, nous présentons ces analyses en examinant ces 11 années de
données "à la main". Le dialogue Climatic ⇒ Display Daily permet d'afficher les données
quotidiennes de X1 à X11, comme le montre la figure 6.2a. Il ne faut ensuite que quelques
minutes pour trouver les dates correspondant aux définitions alternatives. Après l'analyse
'manuelle', nous montrons l'utilisation de la boîte de dialogue Climatic ⇒ Events ⇒ Start of the
Rains (Climatique ⇒ Événements ⇒ Début des pluies).
Deux définitions différentes du début de la saison sont présentées dans les figures 6.2j et 6.2k.
Fig. 6.2j Définition impliquant l'évaporationFig . 6.2k Avec un nombre minimum de jours
de pluie

Le premier définit le début comme suit :


• la première fois après le 1er avril que le total des 10 jours dépasse la moitié de
l'évaporation.
Ce type de définition a été utilisé dans le passé, sur la base des données pluviométriques qui
ont déjà été totalisées avant d'être comparées à l'évaporation. Aujourd'hui, avec l'accès aux
données journalières, les totaux sur 10 jours sont utilisés à la place.
Les données relatives à l'évaporation quotidienne sont nécessaires pour cette définition. Par
souci de simplicité, on considère ici que l'évaporation est fixée à 5 mm par jour. Dans la
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6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat
pratique, l'évaporation doit être estimée (par exemple à l'aide de Penman/Monteith, voir chapitre
9).

76 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

La définition suivante ajoute une condition supplémentaire, à savoir qu'il doit y avoir un certain
nombre de jours de pluie dans la période, ainsi que le total requis. Le début est défini comme
suit :
• la première fois que le total des 7 jours dépasse 25 mm et comprend au moins 4 jours de
pluie.
Cette définition est similaire à celle utilisée par Raman (1974) dans une étude sur le début des pluies
en Inde.
Les résultats pour les six définitions sont présentés dans la figure 6.2l. Certaines années, les
dates sont similaires pour la plupart des définitions, c'est-à-dire qu'une forte pluviométrie fait
démarrer la saison pour chacune d'entre elles.
Fig. 6.2l Résultats des définitions "Start" présentées ci-dessus
Gérer ⇒ Visualiser les données ⇒ Formater

Un autre type de définition ajoute la condition qu'il ne doit pas y avoir de longue période de
sécheresse dans la période qui suit immédiatement le début. En voici un exemple :
• la première occasion avec plus de 20 mm dans une période de 2 jours après le 1er avril
et aucune période de sécheresse de 10 jours ou plus dans les 30 jours suivants.
Cela inclut l'idée de périodes de sécheresse, qui est abordée à la section 6.4, après que la
durée des périodes a été examinée de manière générale.

6.3 Longueur des sorts


Cette section utilise la boîte de dialogue Sortes, la troisième sous Climatic ⇒ Events. Il peut
être appliqué à n'importe quelle variable, par exemple pour examiner les périodes de
chaleur dans les données de température. Ici, nous examinons les périodes de sécheresse
dans les relevés pluviométriques.
Lorsqu'on étudie les périodes de sécheresse, il faut d'abord définir ce qu'est un jour de
sécheresse. La définition la plus évidente est celle d'un jour sans précipitations. Cependant,
lorsqu'on compare les stations, on constate souvent que les différents observateurs ne sont pas
aussi consciencieux dans l'enregistrement des petites chutes de pluie ou dans la mesure dans
laquelle les données sont arrondies. Nous utilisons généralement une valeur légèrement
inférieure à 1 mm et définissons un jour comme sec si sa valeur est inférieure à ce seuil. La
valeur de 0,85 mm permet d'éviter les problèmes d'arrondi en mms et en pouces (elle se situe
entre 0,03 et 0,04 pouces). Ce seuil est utilisé dans tous les exemples considérés ici. Pour
certaines applications, un seuil plus élevé, tel que 2,45 mm ou même 4,95 mm, peut être
approprié.
Les 11 années de données de Samaru sont à nouveau utilisées pour illustrer les méthodes.
03 janvier 2006 77
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat
L'utilisation simple de la boîte de dialogue Climatic ⇒ Events ⇒ Spells a été présentée au chapitre
4 et est à nouveau illustrée à la figure 6.3a. Ici, les enregistrements quotidiens pour les 11
années sont simplement transformés en longueurs de sorts.

78 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.3a Dialogue sur les sorts pour transformer les données pluviométriques en longueurs
de sorts
Climatiques ⇒ Événements ⇒ Sortilèges

Les résultats pour 1931 sont présentés dans la figure 6.3b. Remarquez l'hypothèse selon
laquelle les données se suivent d'une année à l'autre. Ainsi, le 1er janvier 1931 est le 69e jour
sec consécutif car la dernière pluie a eu lieu le 24 octobre 1930.
Fig. 6.3b Utilisation simple du dialogue Spells pour 1931

Dans les ateliers de formation, nous commençons par produire ces résultats pour les 11 années
et nous examinons "à la main" les périodes de sécheresse les plus longues en mai, juin et
juillet. La figure 6.3b montre que les résultats sont de 8, 5 et 3 jours pour 1931.
Dans la figure 6.3c, la boîte de dialogue Sortes est utilisée pour trouver directement ces
longueurs maximales de sorts. Dans la boîte de dialogue, choisissez les résultats
"inconditionnels" et utilisez le calendrier pour spécifier les périodes qui correspondent aux mois
de mai, juin et juillet.

03 janvier 2006 79
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

Fig. 6.3c Sorts pour trouver la longueur Fig. 6.3d Longueurs des
maximale des sorts périodes pour mai,
Climatiques ⇒ Événements ⇒ juin et juillet
Sortilèges

Les résultats sont présentés à la figure 6.3d et la deuxième ligne donne les mêmes valeurs
(8, 5 et 3 jours) que le résumé au bas de la figure 6.3b.
Les résultats indiquent que de longues périodes de sécheresse ont parfois été observées en
mai, mais qu'elles ont été rares en juin et en juillet. Les conclusions tirées de ces données
doivent, bien entendu, être traitées avec prudence en raison de la brièveté de l'enregistrement.

6.4 Combinaison d'épisodes et début des pluies


Il est parfois utile de considérer la longueur des périodes pour les périodes de "culture", plutôt
que pour des périodes fixes de l'année. La figure 6.4a en est un exemple. Ici, la date de début
de chaque année est tirée de X12. Il s'agit des dates produites à la section 6.2 en utilisant le
critère selon lequel le début est le jour de la récolte.
• première occasion après le 1er avril avec plus de 20 mm sur une période de 1 ou 2 jours
Cette utilisation de la commande SPEll a permis d'obtenir les durées des périodes de
sécheresse pour 4 périodes successives de 30 jours après le semis, c'est-à-dire que la
première période correspond aux jours 1 à 30 de la culture, etc.

80 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.4a Sortes par rapport aux dates de Fig. 6.4b Résultats
départ
Climatiques ⇒ Événements ⇒
Sortilèges

Si l'on considère une culture de 120 jours, les résultats de la figure 6.4b indiquent que la
période difficile se situe dans les 30 premiers jours après le semis. Il y a des périodes de
sécheresse de 8 jours ou plus dans 6 des 11 années. Au cours des 90 jours suivants, il n'y a
qu'une seule année (1932) qui présente une période sèche de plus de 7 jours. Une longue
période de sécheresse est nécessaire pour la récolte de certaines cultures et les données de la
dernière colonne indiquent que, dans ce cas, il y a rarement une telle période.
Les résultats de la figure 6.4b rappellent utilement le rôle général des dialogues décrits dans ce
chapitre. Les données quotidiennes originales se trouvaient dans X1 à X11. L'utilisateur a
spécifié trois "événements" dans le dialogue de la Fig. 6.3c et quatre "événements" dans la Fig.
6.4a. Avec les 11 années de données, chaque événement a donné lieu à une colonne de
longueur 11. Ces colonnes sont maintenant prêtes pour un traitement ultérieur à l'aide des
méthodes décrites aux chapitres 7 et 11.
L'exemple suivant présente l'option conditionnelle dans la boîte de dialogue Sortes. L'objectif
est d'estimer le risque d'une longue période de sécheresse dans les 30 jours suivant le semis
pour toute date de semis potentielle. Chaque événement donne donc la durée de la période
la plus longue dans les 30 jours en supposant que le jour 0 était une date de semis - et qu'il y a
donc eu de la pluie.
21 colonnes de données sont produites, il se peut donc que certaines colonnes de travail
doivent d'abord être supprimées pour laisser suffisamment d'espace dans la feuille de calcul.

03 janvier 2006 81
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

Fig64c Saisir les numéros des jours de départ Fig. 6.4d Dialogue sur les
sortsGérer ⇒ Données ⇒ Supprimer x20-x60Climatique ⇒
Evénements ⇒ Sorts Gérer ⇒ Données ⇒ Séquence régulière

La première étape consiste à saisir une colonne contenant les dates de début des périodes. La
figure 6.4c montre que le jour 92 est le 1er avril et que les périodes commencent
successivement à trois jours d'intervalle. Utilisez ensuite la boîte de dialogue Sortes comme
indiqué à la figure 6.4d.
Les résultats sont présentés dans la Fig. 6.4e et donnent les longueurs maximales
des périodes pour une série de périodes de 30 jours qui se chevauchent. La
première période s'étend du 1er au 30 avril et les autres commencent après des
intervalles successifs de 3 jours. La dernière période de 30 jours va du 31 mai au 29
juin, en X41.
Fig. 6.4e Longueurs maximales des sorts

Dans la figure 6.4e, les premières colonnes correspondent à un ensemencement au début du


mois d'avril et montrent que la plupart des années auraient connu une période de sécheresse
de plus de 10 jours au cours des 30 jours suivants. En revanche, dans les dernières colonnes,
la période la plus longue d'une année est de 7 jours.
Au chapitre 7, ces données sont traitées plus en détail pour produire le graphique de la figure
6.4f. Pour illustrer l'utilisation de ces résultats, supposons que l'année suivante, le 30 avril,
c'est-à-dire le jour 121, soit une date de semis potentielle. Cela correspond à peu près au jour
X31 ci-dessus. D'après les données relatives à la durée des périodes de sécheresse ou
d'après la courbe inférieure de la figure 6.4f, la probabilité d'une période de sécheresse de plus
de 10 jours au cours des 30 jours suivants n'est que d'environ 0,1 (c'est-à-dire 1 année sur 11).
On estime qu'environ la moitié des années connaîtront une période de sécheresse de plus de 7
82 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques
jours au cours des 30 prochains jours. La connaissance de ces risques peut aider l'utilisateur à
décider de semer ou non et le planificateur à définir une stratégie de semis. Ces résultats
doivent être traités avec une extrême prudence car ils ne sont encore qu'un résumé de 11
années seulement

03 janvier 2006 83
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

de données. Ils font également des hypothèses sur l'indépendance des données au cours
des périodes successives de l'année. Ce dernier problème est examiné plus en détail au
chapitre 13.
Fig. 6.4f Risque de périodes de sécheresse

Revenons maintenant au dialogue sur le début des pluies qui a été examiné à la section 6.2.
Considérons une définition du début des pluies qui incorpore une condition de sécheresse.
Cette définition est la suivante :
• La première occasion avec plus de 20 mm dans une période de 2 jours après le
1er avril et aucune période sèche de 10 jours ou plus dans les 30 jours
suivants.

84 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.4g Début des pluies et des périodes de Fig. 6.4h Dates de début
sécheresse
Climat ⇒ Événements ⇒ Début des pluies

La boîte de dialogue Climatic ⇒ Events ⇒ Start of the rains (Climatique ⇒ Événements ⇒ Début des
pluies) est illustrée à la figure 6.4g. Cochez la case Dry Spell pour ajouter cette condition
supplémentaire.
Les résultats sont présentés dans la figure 6.4h. Comparés aux résultats sans la condition
supplémentaire des périodes de sécheresse, présentés à la figure 6.2e, ces résultats peuvent
être considérés comme les dates de démarrage réussies. Les valeurs sont identiques pour
toutes les années sauf 2, ce qui indique que l'ensemencement initial a été réussi pour 9 des 11
années. Ces résultats sont examinés plus en détail à la section 6.7.

6.5 Bilan hydrique


Le dialogue suivant dans le sous-menu Climatic ⇒ Events (Climat ⇒ Événements) concerne le
Water Balance (Bilan hydrique). Il a été présenté au chapitre 4. Utilisez les 11 années de
données de Samaru comme exemple et commencez, comme d'habitude, par effacer les
données non désirées de la feuille de calcul. Utilisez Manage ⇒ Data ⇒ Clear(Remove), ou
tapez
Rem : rem x12-x60 dans la fenêtre Commandes et sorties.
Dans sa forme la plus simple, le dialogue Climatic ⇒ Events ⇒ Water balance est utilisé de la
même manière que les dialogues Spells et Start of the rains, à savoir comme une
transformation des données quotidiennes. Par exemple, le dialogue pour les 11 années de
données, complété comme indiqué dans la Fig. 6.5a, aboutit à la sortie montrée dans la Fig.
6.5b.
Habituellement, nous utilisons une colonne de données contenant l'évaporation quotidienne.
Pour des raisons de simplicité, nous supposons ici une valeur constante unique de 5 mm
par jour. Choisissez 100 mm comme capacité du sol. Les résultats de la figure 6.5b sont les
mêmes que ceux du chapitre 4, figure 4.3e. La figure 4.3f montrait également le graphique
disponible dans la boîte de dialogue.

03 janvier 2006 85
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

Fig. 6.5a Bilan hydrique simple


Fichier ⇒ Ouvrir une feuille de calcul
⇒ samsmall.wor Gérer ⇒ Données ⇒
Effacer ⇒ X12-X60 Climatique ⇒
Evénements ⇒ Bilan hydrique

Fig. 6.5b Bilan hydrique simple pour 1930

Dans les ateliers de formation, nous produisons généralement les résultats pour les 11
années sous la forme indiquée ci-dessus. Les participants étudient ensuite les résultats, en
particulier pour identifier la date, pour chaque année, à laquelle le bilan hydrique tombe pour
la première fois à zéro, ce qui correspond au 14th octobre dans la figure 6.5b. Il s'agit d'une
définition possible de la fin de la saison de croissance.
Nous faisons une brève digression pour faire une remarque d'ordre statistique. Certaines
études ont besoin du "bilan hydrique moyen". Il est facile de le trouver à partir des résultats ci-
dessus. Dans la figure 6.5c, la boîte de dialogue Gérer ⇒ Manipuler ⇒ Statistiques de ligne est
utilisée sur les bilans hydriques calculés dans la figure 6.5a pour produire le "bilan hydrique
moyen".
L'alternative, dans certaines études, est de faire la moyenne des précipitations, puis de
calculer le bilan hydrique à partir des données de précipitations moyennes. Cette utilisation de
86 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques
la boîte de dialogue Statistiques de ligne pour les précipitations est présentée dans la Fig.
6.5d. Ensuite, la boîte de dialogue Bilan hydrique est utilisée comme dans la Fig. 6.5a, mais
avec une seule colonne de données de précipitations moyennes.

03 janvier 2006 87
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
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Fig. 6.5c Statistiques par ligne sur le Fig. 6.5d Statistiques par rangée sur les
bilan hydrique précipitations
Gérer ⇒ Manipuler ⇒ Row Stats Gérer ⇒ Manipuler ⇒ Row Stats

Les résultats des deux méthodes sont comparés graphiquement dans la Fig. 6.5e. Ils diffèrent
considérablement (et la différence serait encore plus marquée sur les sites qui n'ont pas une
saison des pluies aussi clairement définie). Pour comprendre qu'elles doivent être différentes, il
faut voir par exemple le début de la saison. Là, les précipitations moyennes par jour sont
inférieures à l'évaporation, de sorte que le bilan hydrique qui en résulte reste nul jusqu'à
presque juin. Cependant, certaines années, il pleut parfois plus de 5 mm, de sorte que le bilan
hydrique moyen est supérieur à zéro à partir de la mi-avril.

Fig. 6.5e Les moyennes ne sont pas toujours aussi simples qu'elles le paraissent

Avant l'avènement de l'informatique, le calcul de la moyenne était effectué au début de


l'analyse (c'est-à-dire que la moyenne des précipitations était calculée en premier),
principalement pour des raisons de facilité de calcul. Aujourd'hui, les deux méthodes sont
aussi faciles l'une que l'autre, c'est pourquoi la moyenne est calculée à la fin de l'analyse,
c'est-à-dire que l'on calcule la moyenne du bilan hydrique pour obtenir Mwater dans la figure
6.5e, et non la pluviométrie. Le résultat est alors simple à interpréter, car il s'agit simplement
de la moyenne des bilans hydriques. Il est également facile de passer à une étude de la
variabilité d'une année à l'autre en comparant le bilan hydrique de chaque année à sa
moyenne. C'est ce qui est fait actuellement, pour examiner la fin de la saison.
Après cette parenthèse, considérons la fin de la saison de croissance. Une définition
possible est la première occasion, après une date donnée, où le bilan hydrique tombe en
dessous d'un certain niveau. Pour Samaru, la fin est définie comme suit
• le premier jour après le 1er septembre où le bilan hydrique tombe à zéro
La figure 6.5b montre que cette date est le 14 octobre 1930. En tant que jour, il s'agit du 288e
jour de l'année.
L'utilisation du dialogue Climatic ⇒ Events ⇒ Water balance pour produire ces résultats est
illustrée à la figure 6.5f, les résultats étant présentés à la figure 6.5g. Cela a de nouveau
produit une colonne de longueur 11, car 11 années de données ont été traitées.
88 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.5f Bilan hydrique en fin de saisonFig . 6.5g Résultats


Climat ⇒ Événements ⇒ Bilan hydrique

Pour conclure cette section, une autre caractéristique de la boîte de dialogue Bilan hydrique
est examinée. Avec la simple utilisation de la commande, on suppose que l'évaporation se
produit à un rythme constant, indépendamment de la quantité d'eau restant dans le sol. Une
extension permet à la baisse du bilan hydrique de dépendre également de la quantité d'eau
actuelle. Prenons l'exemple de la première année de données (1930), pour laquelle le bilan
hydrique simple a été présenté dans le tableau de la figure 6.5b. La partie pertinente du
dialogue est présentée à la figure 6.5h.
Fig. 6.5h Diminution de Fig. 6.5i Bilan hydrique pour 1930 en utilisant
l'évaporation en période sèche des définitions alternatives
Climat ⇒ Événements ⇒ Eau

Avec la réduction de l'évaporation fixée à 0,6, comme indiqué dans la figure 6.5h, l'évaporation
est réduite chaque fois que le bilan hydrique est inférieur à 60 % de la capacité de rétention
d'eau du sol, c'est-à-dire moins de 60 mm dans ce cas. Ainsi, lorsque la teneur en eau est
supérieure à 60 mm, l'évaporation est de 5 mm comme précédemment. Elle est également de 5
mm les jours de pluie avec plus de 5 mm de pluie. Si le bilan hydrique est de 30 mm,
l'évaporation est réduite à 2,5 mm, et ainsi de suite.

03 janvier 2006 89
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

Les résultats comparant le bilan hydrique avec et sans l'ajustement pour l'évaporation sont
tracés pour 1930 dans la Fig. 6.5i. L'examen de ces chiffres permet de décider si l'ajustement
est utile pour une application donnée.

6.6 Extrêmes
Il est souvent nécessaire de connaître le risque d'événements extrêmes, en particulier ceux qui
sont dommageables, tels que les fortes pluies, les débits de crue élevés dans les rivières, les
vents violents ou les températures extrêmes, qu'elles soient chaudes ou froides.
Cette section se concentre sur les extrêmes de précipitations, en particulier elle commence par
les données quotidiennes et montre comment les extrêmes peuvent être calculés. La façon dont
les extrêmes sont ensuite analysés est décrite dans les chapitres suivants, en particulier à la
section 11.4.
Fig. 6.6a Affichage des données journalièresFig . 6.6b Graphique pour 1950
Fichier ⇒ Ouvrir à partir de la bibliothèque
⇒ Kurunega
Climatic ⇒ Display Daily

Commencez par Fichier ⇒ Ouvrir à partir de la bibliothèque et sélectionnez la feuille de calcul


Kurunega.wor. Utilisez ensuite Climatic
⇒ Affichage quotidien et sélectionnez X1 pour afficher les données de 1950 (Fig. 6.6b).
Le graphique de la Fig. 6.6b montre que les précipitations journalières les plus importantes de
cette année ont été d'environ 70 mm et se sont produites aux alentours du 210ème jour de
l'année. Les résultats numériques de la figure 6.6c confirment que la valeur est de 71,6 mm, et
ce en juillet.
Fig. 6.6c Données journalières pour 1950

Pour trouver les valeurs maximales de chaque année, utilisez Climatic ⇒ Events ⇒ Extremes, Fig.
6.6d. Cette fonction enregistre la valeur maximale de chaque année, ainsi que le numéro du
jour de l'année où elle s'est produite. Les numéros d'année sont également enregistrés. Les
résultats sont les colonnes x35 à x37 de la feuille de calcul, Fig. 6.6e. Comme d'habitude, ces
colonnes ont une longueur égale au nombre d'années de données, soit 34 dans ce cas. Elles
sont donc prêtes pour l'étape suivante de l'analyse
90 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.6d Dialogue sur les extrêmes Fig. 6.6e Résultats


Climat ⇒ Événements ⇒ enregistrés sur la
Extrêmes feuille de calcul

Le dialogue permet également de donner trois graphiques différents. Ils sont présentés, après
quelques ajustements, aux figures 6.6f, 6.6g et 6.6h.
Fig. 6.6f Tracé des séries temporellesFig . 6.6g Tracé des probabilités

Un tracé de la série temporelle est donné dans la Fig. 6.6f. L'extrême journalier le plus
important a eu lieu en 1971 et était d'environ 250 mm. Un peu plus de la moitié des années ont
eu une valeur supérieure à 100 mm. Il ne semble pas y avoir de tendance évidente dans les
données.
La figure 6.6g présente un graphique de probabilité. Ici, vous pouvez fixer un pourcentage
(sur l'axe des y) et lire la valeur sur l'axe des x. Par exemple, le point de 80 % est d'environ
160 mm. Le maximum annuel a donc dépassé 160 mm une année sur cinq, ce que l'on
appelle la période de retour de cinq ans.
Vous pouvez également fixer une quantité (sur l'axe des x) et lire le pourcentage d'années.
Par exemple, si l'on prend 100 m, on constate que la valeur quotidienne maximale était
inférieure à 100 mm pendant environ 40 % des années.
Le dernier graphique indique à quel moment de l'année les maxima se sont produits. La figure
6.6h montre que plus de la moitié des extrêmes se sont produits entre la mi-septembre et la fin
novembre. Il s'agit de la principale saison des pluies, ce qui n'est peut-être pas surprenant. Il est
peut-être plus surprenant que la valeur journalière maximale se soit produite si souvent en
dehors de cette période.

03 janvier 2006 91
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

Fig. 6.6h Tracé de la période de l'année

Parfois, les problèmes résultent d'une séquence de jours humides consécutifs, plutôt que d'une
valeur extrême en un seul jour. La figure 6.6i indique les valeurs extrêmes des totaux sur 7
jours.
Fig. 6.6i Extrêmes sur 7 joursFig . 6.6j Maximums sur 7 jours en fonction de la période
de l'année

L'un des graphiques obtenus est présenté à la Fig. 6.6j. Le total le plus élevé sur 7 jours a été
de plus de 600 mm. Ces valeurs maximales ont généralement été enregistrées entre la fin
septembre et la fin novembre.
Avec la série de valeurs maximales considérées jusqu'à présent, l'analyse ne tient pas compte
d'autres événements importants qui, une année, peuvent dépasser la valeur maximale une
autre année.
L'autre solution consiste à déroger à la "règle" qui consiste à rechercher une seule valeur par
an. Au lieu de cela, fixez une limite et demandez toutes les valeurs qui dépassent cette limite.
Examinez d'abord les jours uniques et demandez toutes les valeurs supérieures à 110 mm
(Fig. 6.6k).
Le résultat est présenté à la Fig. 6.6l. Il y a eu 30 occasions où il y a eu un seul jour avec plus
de 110 mm, et la moitié de ces occasions se sont produites au cours des trois années 1958,
1972 et 1977.

92 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.6kValeurs >110mmFig . 6.6l Il y a 30 événements de ce type

Cette approche est compliquée par le fait qu'un même système pluvial peut donner lieu à
plusieurs événements admissibles.
Pour éviter ce problème, utilisez l'option permettant de ne donner que les pics supérieurs au
seuil, voir la figure 6.6m. Cette option permet de sélectionner le plus grand pic dans chaque
groupe de jours consécutifs. La figure 6.6m spécifie un seuil de 250 mm sur 7 jours
consécutifs. Un "groupe" est défini comme étant constitué de toutes les valeurs consécutives
de plus de 250 mm séparées par moins de 5 jours.
Fig. 6.6mFig . 6.6n

Les extrêmes sont traités plus en détail à la section 11.4.

6.7 Plus d'événements


Cette section pourrait également être appelée "répondre aux besoins des utilisateurs" et constitue le
parallèle de la section "répondre aux besoins des utilisateurs".
5.6. Il s'agit d'une série de cinq demandes, ou défis, qui se rapportent aux événements
examinés dans les sections précédentes de ce chapitre, mais qui ne correspondent pas tous à
l'utilisation d'une seule des boîtes de dialogue Climatic ⇒ Events.
A titre d'exemple, utilisez soit les 11 années de données de samsmall.wor, soit
l'enregistrement plus long de 56 ans de samaru56.wor. Les illustrations présentées ici
concernent l'enregistrement le plus court.
6.7.1 Durée de la saison
La première demande consiste à calculer la durée de la période de végétation. Ce calcul est
03 janvier 2006 93
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat
simple. Elle nécessite une définition appropriée du début de la saison, en utilisant par exemple
celle de la section 6.3.

94 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

La Fig. 6.7a montre les résultats obtenus avec 20 mm sur une période de 2 jours après le 1st
avril (X12 dans la Fig. 6.2g) et aussi, d'après la Section 6.5 où il n'y a pas eu de longue période
de sécheresse dans les 30 jours suivants (X42 dans la Fig. 6.2g), les résultats obtenus avec 20
mm sur une période de 2 jours après le 1 avril.
Fig. 6.4h). La troisième colonne de la figure 6.7a provient de la définition de la fin de la saison,
en utilisant le bilan hydrique simple, dans la section 6.6 (X27 dans la figure 6.5g).
Fig. 6.7a Données pour calculer la durée de la saison
Fichier ⇒ Ouvrir ⇒ samsmall.wor
Recalculer les événements comme indiqué
précédemment.

Pour calculer les longueurs, utilisez la boîte de dialogue Gérer ⇒ Calculs, Fig. 6.7b. Les
colonnes des longueurs des saisons pour les deux définitions de départ sont présentées à la
figure 6.7c. Les longueurs diffèrent entre zéro et 25 jours pour les deux définitions de départ
différentes.
Fig. 6.7b Calculer la durée de la saisonFig . 6.7c Durée des saisons
Gérer ⇒ Calculs

6.7.2 Le risque lié à la plantation


Utilisez les deux définitions du début de la saison dans la figure 6.7a. Supposons que
l'ensemencement a échoué s'il y a eu une période de sécheresse de 10 jours ; c'est donc le
risque à trouver. Dans ce cas, X13 donne la date de l'ensemencement réussi et, par
conséquent, l'ensemencement initial a échoué chaque fois que X13 est différent de X12.
Utilisez donc à nouveau la boîte de dialogue Gérer ⇒ Calculs, comme le montre la figure 6.7d.
Cela ajoute la colonne X17, comme le montre la figure 6.7e. L'ensemencement a échoué 2
années sur 11. Le risque est donc estimé à 2/11, soit 18 %. Au cours de ces deux années, les
agriculteurs ont dû attendre 19 ou 25 jours avant que les semailles ne réussissent.

03 janvier 2006 95
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

Fig. 6.7d Calculer le risque d'une plantation trop précoceFig . 6.7e Années >0 à risque
Gérer ⇒ Calculs

6.7.3 La quantité de précipitations au début des pluies


Le troisième défi part de la même définition du début de la saison que celle examinée à la
section 6.3, à savoir :
• la première occasion avec plus de 20 mm en 1 ou 2 jours après le 1er avril
mais elle s'applique également à toutes les définitions utilisées. Supposons que l'utilisateur
souhaite obtenir les dates, comme dans la section 6.2, mais qu'il souhaite également connaître
le total réel qui a déclenché le démarrage.
Ils souhaitent donc obtenir les résultats de la Fig. 6.7g. Ces totaux nécessitaient auparavant
une approche pas à pas, mais ils sont maintenant une option de la boîte de dialogue Début des
pluies, Fig. 6.7f.
Fig. 6.7f Début des pluiesFig . 6.7g Résultats
Climat ⇒ Événements ⇒ Début des pluies

Les résultats sont présentés à la figure 6.7g. Il s'agit d'un exemple de défi qui était
suffisamment nécessaire pour faire l'objet d'un dialogue.
6.7.4 Total des précipitations pendant la période de végétation
Le quatrième défi consiste à calculer les précipitations totales au cours de la saison de
croissance. La figure 6.7a indique le premier et le dernier jour à prendre en compte, il suffit
donc de calculer le total des précipitations entre ces deux dates.
Il s'agit d'un autre défi qui a été suffisamment demandé pour qu'il soit maintenant une option
dans une boîte de dialogue Instat. Utilisez la boîte de dialogue Climatic ⇒ Summary, comme le
montre la figure 6.7h, avec l'option de la figure 6.7i.

96 03 janvier 2006
Guide climatique 6 - L'étude des "événements"
Instat climatiques

Fig. 6.7h Somme des précipitationsFig . 6.7i Total des précipitations au cours de
la saison
Climatique ⇒ Résumé

Les résultats sont présentés dans les figures 6.7j et 6.7k, et montrent que les totaux
saisonniers varient de 877 mm à 1184 mm.
Fig. 6.7j Résultats dans la fenêtre de sortieFig . 6.7k Résultats dans la feuille de travail

6.7.5 Aucun dialogue ne répond à la demande du client !


Pour le dernier défi, considérons un utilisateur qui demande une définition du début de la saison
qui ne figure dans aucun dialogue. La demande commence innocemment par une définition du
début de saison :
• la première fois que le bilan hydrique dépasse 20 mm après le 1erst avril
Cela implique clairement la boîte de dialogue Climatic => Events => Water Balance, plutôt que
celle appelée Start of the Rains (début des pluies). La figure 6.7m montre que la boîte de
dialogue permet cette option.
Les résultats pour une évaporation et une capacité d'eau particulières sont présentés dans la Fig.
6.7n.

03 janvier 2006 97
6 - L'étude des "événements" Guide climatique
climatiques Instat

Fig. 6.7m Dialogue sur le bilan hydrique Fig. 6.7n Résultats


Événements climatiques ⇒ ⇒ Bilan
hydrique

Le client modifie ensuite la définition et en demande une qui corresponde à un démarrage


réussi, comme suit :
• la première fois que le bilan hydrique dépasse 20 mm après le 1erst avril et ne tombe
pas à zéro au cours des 30 jours suivants.
Il s'agit d'un défi où il n'y a pas de dialogue. Il n'y a pas non plus de macro écrite actuellement,
et l'écriture d'une macro ne serait pas une tâche triviale. Que faut-il donc faire ?
Si vous aimez l'informatique, vous pourriez peut-être écrire une macro. Si ce n'est pas le cas,
quelqu'un dans votre organisation a-t-il plus d'expérience avec le logiciel ?
Mais cela prend du temps et, pendant ce temps, votre client attend.
Dans une telle situation, une méthode simple peut souvent être utilisée pour commencer. Même
si une méthode "automatique" est élaborée ultérieurement, ces résultats seront utiles pour
vérifier la méthode.
Une solution est présentée à la Fig. 6.7o. Utilisez la boîte de dialogue Bilan hydrique et produisez
uniquement les résultats simples.
Fig. 6.7o Bilan hydrique simple
Climat => Événements => Bilan hydrique

Les données pour 1931 sont présentées dans la Fig. 6.7p. Il y a eu deux plantations
infructueuses le 27th avril et le 10th mai, la plantation réussie ayant eu lieu le 28th mai. Il est
rapide d'examiner les données chaque année et d'introduire les valeurs obtenues.
De nombreux utilisateurs trouvent cette "analyse manuelle" utile et cet examen des données
peut être effectué conjointement avec le client. Ils apprendront beaucoup de cette manière et
pourront ainsi modifier leur définition pour qu'elle soit encore plus adaptée à leur travail !

98 03 janvier 2006

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