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Sommaire

Avant-propos ......................................................... 11
Don’t Stop’Til You Get Enough ........................... 15
Rock With You ...................................................... 25
Off The Wall ......................................................... 35
She’s Out Of My Life ............................................ 43
De Girlfriend à The Girl Is Mine ........................... 51
Billie Jean .............................................................. 59
Beat It .................................................................... 75
Wanna Be Startin’ Somethin’................................ 87
Human Nature ....................................................... 97
De Pretty Young Thing à Say Say Say.................. 109
Thriller ................................................................... 117
I Just Can’t Stop Loving You ................................ 135
Bad......................................................................... 147
The Way You Make Me Feel ................................ 159
Man In The Mirror ................................................ 169
Dirty Diana ............................................................ 183

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Another Part Of Me ............................................... 193
Smooth Criminal.................................................... 201
Post-scriptum : Leave Me Alone
et Liberian Girl ...................................................... 211
Black Or White ...................................................... 219
Remember The Time ............................................. 231
In The Closet.......................................................... 239
Jam ......................................................................... 245
Who Is It ................................................................ 253
Heal The World ..................................................... 261
Give In To Me ....................................................... 273
Will You Be There................................................. 283
Gone Too Soon ...................................................... 293
Scream/Childhood ................................................. 299
You Are Not Alone ................................................ 319
Earth Song ............................................................. 327
They Don’t Care About Us .................................... 341
Stranger In Moscow ............................................... 351
Blood On The Dance Floor.................................... 361
HIStory/Ghosts ...................................................... 371
You Rock My World ............................................. 381
Cry ......................................................................... 391
De One More Chance à Thriller 25 ....................... 401
Remerciements ...................................................... 411

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« Quand j’entreprends un projet, j’y crois
à cent pour cent. J’y mets toute mon âme.
Je pourrais mourir pour le réaliser.
Je suis comme ça. »
Michael Jackson, 1988

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PREFACE

Sa vie, ses amis célèbres, ses amours, ses enfants,


les rumeurs les plus folles, ses ennuis avec la justice.
Dans la plupart des livres qui paraissent actuellement
sur le Roi de la Pop, c'est ce que l'on peut lire : une
biographie élaborée sur base d'articles de presse et sur
base d'autres livres, par des auteurs qui n'ont
généralement jamais rencontré personnellement
Michael Jackson et qui n'ont pas suivi son parcours au
quotidien. À quelques exceptions près.

« Itinéraire d'un passionné » est, sans aucun doute,


totalement différent.

C'est courant 2012 que Brice a pris contact avec


moi par Facebook. « J'ai un projet de livre et j'aurais
quelques questions à te poser. » Des questions ? À
moi ? Mais je ne suis pas éditeur... S'il avait l'air
sympa et qu'il affichait une véritable expérience de
fan (à lire ses messages sur certains forums Internet
dédiés à Michael Jackson, on peut dire qu'il avait bien
l'air de s'y connaître), je ne connaissais pas vraiment
Brice. Et, il faut bien l'avouer, j'avais un léger doute
quant à son projet : tant de fans décident, un jour, de
mener un gros projet autour de Michael... mais n'y
parviennent jamais. À l'époque, j'ai dû me dire que
son idée de livre était bien sympa mais... verrait-elle
le jour ?

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Ensuite, les premières lignes que j'avais lues, alors
qu'il n'avait achevé que quelques chansons,
semblaient prometteuses... Mais ce nouvel auteur
arriverait-il à mener à bien une analyse sur quasi
toutes les chansons des albums du Roi de la Pop ?
J'avais encore un doute. J'avoue !

C'était sans compter sur la détermination de Brice !


Il suffit de voir la manière qu'il a d'arriver à ses fins.
Grand passionné du groupe Toto également, Brice est
toujours de la partie pour aller saluer les membres de
cette formation lorsqu'ils sont de passage en Europe.
De même, pour entrer en contact avec les proches
collaborateurs de Michael, Brice sait s'y prendre.
Comme lorsqu'il a réussi à provoquer une rencontre
avec Greg Phillinganes en backstage de la tournée
« Immortal ». Comique pour un fan de Michael dont
le pseudo sur MJFrance, le plus gros forum de fans de
MJ, est... Phillinganes...

Aussi, lorsqu'à l'automne 2012, Brice m'informe


qu'il est en train d'achever son chapitre sur « Bad »,
cela ne fait plus aucun doute pour moi : l'itinéraire de
ce fan passionné le mènera à son but.

Mais loin de me contenter de féliciter sa


détermination, je ne peux m'empêcher d'apprécier le
contenu de cet ouvrage assez unique en son genre.
Rares sont, en effet, les analyses poussées de la
genèse, du contexte et du sens des chansons de
Michael Jackson. Il existe bien certains ouvrages
consacrés exclusivement à la musique du King of
Pop. Mais pas sous cette forme. Et, il suffit de lire l'un
ou l'autre extrait de « Itinéraire d'un passionné » pour

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constater que ce livre deviendra vite une référence
dans votre bibliothèque Jackson.

Certes, toujours humble, Brice se présente comme


un fan qui mène son enquête sur les chansons de son
idole. Certes, il ne prétend nullement à l'exhaustivité.
Mais son livre apporte une foule d'informations, de
commentaires de collaborateurs de Michael et
d'analyses. Impossible de ne pas y faire des
découvertes au détour de ses nombreuses pages. Et,
pour moi, il ne fait aucun doute que ce livre sera un
agréable compagnon de route pour de nombreux fans.

Christophe Charlot

Christophe Charlot est responsable du magazine MJBackstage, l'unique


revue francophone encore totalement dédiée à Michael Jackson. Il est
actif dans l'univers des fans du King of Pop depuis 1993, à l'époque où
il éditait le fanzine Anti-Hector qui a changé de nom en 1999 pour
devenir le MJBackstage. www.mjbackstage.be

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Avant-propos

Pour commencer cet ouvrage, la moindre des


choses est d’abord de se présenter : je m’appelle
Brice, je vais sur mes trente-quatre ans et j’ai eu ce
désir d’échanger sur Michael Jackson que j’écoute
depuis mes huit ans.
Autant ce loisir fait partie de ma vie depuis
l’enfance, autant le fait d’écrire à son sujet n’est pas si
ancien : il m’est venu en participant à des forums de
discussion sur Internet. Cette activité a débuté en juillet
2009, alors que le chanteur venait de nous quitter.
Comme beaucoup de gens, j’ai ressenti en cette
période le besoin de ne pas garder des émotions qui
restaient ancrées en moi depuis fort longtemps et qui
sont ressorties en un seul instant. J’utilisais ces forums
depuis un certain temps comme moyen d’information
et cette situation me convenait ainsi, sans imaginer que
je pourrais y jouer un rôle actif en tant que membre.
Je revis donc mon jugement et finis par m’inscrire,
tout en ignorant si cet acte serait temporaire ou une
action sur du long terme. Cette inscription eut un effet
bénéfique, davantage que je ne pouvais l’imaginer, au
point de créer de nombreux sujets sur la carrière de

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Michael Jackson. Ces moments de réflexion, lors de
ces phases d’écriture, me replongent dans de vieux
souvenirs et le fait de les faire partager et de lire les
réactions, positives ou non, me font apprécier encore
davantage ce passe-temps. Dans mon esprit, cela doit
rester un loisir avant tout, car si le plaisir n’est pas
présent, on perd une certaine spontanéïté, et je garde à
l’esprit que je ne suis qu’un fan qui exprime une
opinion, sans pour autant me prendre pour un critique
influent ou un spécialiste musical, consultant à ses
heures.
Je retrouve cependant un plaisir à écrire, chose qui
était déjà valable à l’école, mais le fait de rentrer dans
la vie active m’avait fait complètement oublié ces
instants. Ce rafraîchissement de mémoire me permet
de rattraper le temps perdu, et je prends donc plaisir à
développer sur cette passion pour la musique de
Michael Jackson.
Le personnage est évidemment fascinant par de
nombreuses facettes, mais j’ai toujours aimé me
documenter sur la genèse de ses chansons, savoir si le
texte venait bien d’une histoire personnelle, ou dans
quelles conditions était venue l’inspiration d’une
mélodie. Un autre aspect de cette documentation est
de s’intéresser à ses collaborateurs, parfois restés dans
l’ombre, et qui sont forcément les meilleurs en leur
domaine, car une riche et longue carrière, c’est un
talent individuel, certes, mais celui-ci sera décuplé
par des choix amenant des virtuoses qui auront une
influence positive sur le résultat.
Pendant toute mon adolescence, j’avais ce
sentiment que Michael Jackson était le plus grand
artiste de tous les temps et que son seul talent pouvait

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soulever des montagnes. Aujourd’hui, cette première
affirmation est toujours valable, mais pour la seconde,
j’ai revu mon jugement et je dois cela au claviériste
de Toto, David Paich.
Il y a une dizaine d’années, j’avais assisté à un
concert du groupe Toto : j’avais fait le déplacement
par curiosité, sachant que certains de ses membres
avaient joué sur l’album “Thriller”. Non seulement je
suis devenu fan de ce groupe à part entière, mais cela
a été comme une révélation. Paich s’est retrouvé seul
sur scène afin d’effectuer un solo et s’est lancé dans
une mélodie voluptueuse que je ne connaissais pas,
mais qui m’a pourtant semblé familière. Ce régal pour
mes oreilles m’a agréablement surpris, car en dehors
de la lecture de son nom sur des livrets d’album, je ne
savais pas grand-chose de ce musicien au chapeau et
lunettes noires. J’ai donc fermé les yeux en cet instant
particulier et j’ai eu cette impression d’être présent
dans une session studio avec Michael, comme un
privilégié que je n’avais jamais été.
J’ai donc souvent affirmé cet intérêt pour Toto au
sein des forums Jackson, au point de laisser parfois
penser que j’étais davantage fan du groupe californien
que du Roi de la Pop. J’essayais simplement
d’expliquer que cela m’avait plongé dans la genèse de
nombreuses chansons de cette riche discographie,
dans un processus créatif dont David Paich était l’un
des artisans et à laquelle il m’avait invité lors de son
solo. Suite à cet instant particulier dans ma vie de fan,
j’ai aimé me documenter sur ces fameux
collaborateurs car il devait y avoir d’autres musiciens
de talent à découvrir : je n’ai pas eu à chercher bien
loin et j’ai trouvé d’autres réponses parmi les

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membres de Toto, même si cette liste n’était pas
exhaustive.
Après quelques années à développer ce sujet sur
les forums, j’ai souhaité immortaliser mon
témoignage par la parution d’un livre. Projet
complexe, mais tellement prenant, que j’ai voulu le
mener à son terme. Cet ouvrage est composé de
chapitres qui relatent chacun la sortie d’un single de
Michael Jackson entre 1979 et 2008. Ce sont des
sortes de contes musicaux où la vedette est la chanson
avec tout son environnement créatif.
Vous pouvez vous plonger dans le chapitre que
vous affectionnez, telle une lecture aléatoire sur une
platine CD. N’hésitez pas à laisser cette dernière près
de vous lors de votre lecture. Vous pouvez vous
laisser imprégner par l’ambiance de la chanson qui
correspond à chaque chapitre, tout comme je l’ai fait
lors de ma phase d’écriture, ravivant de nombreux
souvenirs auxquels cette musique est liée. Savourez
ces instants de retrouvailles avec l’univers Jackson, et
surtout prenez votre temps car, de toute façon, la
musique est éternelle…

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Don’t Stop’Til You Get Enough

« Pour réaliser une chose extraordinaire,


commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous
calmement et allez jusqu’au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. »
Walt Disney

“Don’t Stop’Til You Get Enough” fut le premier


single extrait de l’album “Off The Wall” et est
l’introduction idéale pour aborder la carrière de
Michael Jackson. Je veux, bien entendu, via cette
œuvre, évoquer l’émancipation artistique et adulte
d’un jeune homme de vingt-et-un ans avec l’avenir
devant lui. Pour autant, je n’occulte pas les années
Motown dans ma perception artistique du chanteur :
son enfance vécue sous les projecteurs a forcément
influé sur l’homme et l’artiste qu’il est devenu par la
suite. Simplement, j’ai envie de débuter par ce virage
important amorcé en juillet 1979 avec ce disque qui
coïncidait avec sa majorité.
J’ajouterai, sans vouloir me mettre en première
ligne, que je suis né en mai 1979 et qu’ayant grandi

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avec sa musique, j’ai plaisir à évoquer mon ressenti
ainsi que mon vécu lors de nombreuses écoutes de ses
nombreux tubes.
J’ai donc le sentiment qu’il est plus naturel et
sincère de ma part de commencer par ce classique
indémodable.
Ma première anecdote au sujet de ce morceau sera
complètement paradoxale vu que j’ai mis en avant le
lien entre cette œuvre et l’émancipation artistique et
solo de notre idole.
Pourtant, l’histoire de cette chanson a débuté avec
un autre membre de la famille Jackson.
Tout a commencé en 1978 lorsque Michael a
commencé à se mettre la mélodie en tête, errant de
pièces en pièces à Hayvenhurst, en chantonnant. Il
finit par se diriger vers le studio vingt-quatre pistes de
la maison familiale et demanda à son frère Randy s’il
pouvait le suivre.
Le choix du frère cadet pour l’accompagner n’est
pas un hasard, car c’est le musicien le plus polyvalent
de la fratrie Jackson : il sait jouer de nombreux
instruments, et Michael avait une grande estime pour
ses talents musicaux, le considérant comme le plus
doué de ses frères.
Randy suivit donc les consignes de Michael, tout
d’abord au piano, puis dans les percussions, et
l’accompagna pour l’ébauche de “Don’t Stop’Til You
Get Enough”.
À noter que le petit frère sera crédité en tant que
percussionniste sur la version finalisée en studio : ce
sera le seul membre de The Jacksons à contribuer et à
collaborer à la carrière solo de MJ en tant que

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musicien, ce qui confirme l’estime amplement
méritée de son aîné à son sujet.
Cette démo fut découverte lors de la réédition de
“Off The Wall” en septembre 2001, Sony Music
publiant, peu de temps avant la sortie de l’album
“Invincible”, les anciens opus remasterisés et
accompagnés de bonus sous formes de titres inédits
ou de démos : des sortes de pépites ressorties des
coffres et devenues accessibles à tous.
Le batteur John Robinson évoqua les sessions
studios de “Off The Wall” dans le magazine
Vibrations en 2009 :
« Il y a beaucoup de souvenirs liés à “Off The
Wall”, mais un des meilleurs, c’est le fait qu’on m’a
laissé être présent pendant toutes les phases de
création du disque.
Au lieu de juste venir au studio faire mes parties de
batterie et puis partir ailleurs, je revenais au studio et
j’observais Quincy dans son travail de production.
La première fois que je suis venu au studio, c’était
pour faire les overdubs de la première chanson “It’s
The Falling In Love”, ainsi que “Girlfriend” de Paul
McCartney. J’avais bien ficelé l’affaire en quelques
prises.
Je pouvais voir Quincy et Bruce (Swedien) en train
de murmurer, et ensuite j’ai pu entendre dans mon
casque ce qu’ils disaient : « Tu fais quoi lundi ? » J’ai
répondu : « Rien ». Ils m’ont demandé si je voulais
revenir enregistrer le reste de l’album, et bien
évidemment j’ai accepté. C’est à cette occasion que j’ai
rencontré le clavier Greg Phillinganes. C’est ce lundi
qu’on a enregistré “Don’t Stop’Til You Get Enough.”

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MJ avait lui aussi évoqué sa composition dans son
autobiographie “Moonwalk”. Rien de mieux donc que
de lire notre idole pour ressentir et comprendre
l’importance de cette chanson dans sa carrière :
“Don’t Stop’Til You Get Enough a une intro
parlée au-dessus de la ligne de basse, en partie pour
faire monter la tension et surprendre les gens avec le
déferlement des cordes et des percussions.
C’était une chanson inhabituelle à cause de mes
arrangements vocaux.
Sur ce titre, je double ma voix à l’infini, comme si
c’était un groupe qui chantait à l’unisson.
J’ai écrit une voix très haute, que moi-même je
n’arrivais pas à chanter, pour aller avec la musique
que j’entendais dans ma tête, et les instruments ont
remplacé le chant.
La chute que Q a trouvée était fabuleuse avec les
guitares qui jouent comme le kalimba, le piano africain.
Cette chanson est très importante pour moi, parce
que c’est la première que j’ai écrite entièrement.
“Don’t Stop’Til You Get Enough” a été ma
première chance, et elle est devenue aussitôt numéro
un. C’est cette chanson qui m’a valu ma première
récompense officielle.
Quincy a réussi à me donner assez de confiance en
moi pour la faire en studio tout seul. Puis, il a ajouté
des cordes, comme le chef met la touche finale. »
“Don’t Stop’Til You Get Enough” arriva dans les
bacs en juillet 1979. Le succès fut honorable puisque
cette chanson entra dans le Top 10 de nombreux pays
comme les USA, l’Angleterre et même l’Espagne, en

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avance sur la France ou l’Italie pour apprécier le
phénomène Jackson.
Le clip fut tourné sous la direction de Nick Saxton
et apparaît comme le témoignage des débuts solo (en
tant qu’adulte) de Michael Jackson qui, l’année de sa
majorité, s’émancipait du reste de sa famille et voulait
montrer qu’il pouvait réussir seul.
Le jeune homme, dans ce court-métrage, porte un
smoking tout comme sur la pochette de l’album : une
idée de Mike Salisbury, l’auteur de ce cliché. Ce
photographe très expérimenté dans l’univers
d’Hollywood a su apporter sa vision du potentiel de
cet artiste en devenir et il s’en souvient aujourd’hui
comme si c’était hier :
« Je pensais que Michael Jackson avait le
potentiel pour devenir un grand – le plus grand –
alors j’ai proposé à son agent de me laisser
développer quelques idées. Je lui ai expliqué que je
créais une métaphore. Je lui ai dit que Michael était
un môme qui venait juste de s’extraire de la coupe de
son père et que je pensais que la pochette de l’album
devait montrer que ses débuts en solo allaient être
aussi grands que Sinatra montant sur scène à
Vegas… Alors je lui ai fait porter un smoking. »
Revenons à la vidéo et à cette intro parlée au cours
de laquelle on peut voir un MJ s’imprégner
progressivement de cette force et de ces vibrations
positives jusqu’au moment où il pousse un cri pour
symboliser sa délivrance. Ce cri, qui deviendra sa
marque de fabrique, exprime pleinement sa joie de
voler de ses propres ailes, et son large sourire pourrait
à lui seul résumer ce court-métrage.

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Les paroles expriment elles aussi pleinement l’état
d’esprit dans lequel il se trouvait à ce moment-là :
celui de vouloir rentrer dans l’HIStoire de la musique
en battant tous les records. Il ne s’arrêtera pas tant
qu’il n’y sera pas parvenu, et ira même au-delà,
finissant par être en compétition avec lui-même…
Michael exprime une joie de vivre, fier du message
positif qu’il nous transmet, celui de faire preuve de
volonté pour aller au bout de ses envies.
Le texte pourrait être interprété dans un sens
sexuel, mais je pense qu’il faut y voir une vision plus
large, une sorte de force qui nous donne la volonté
d’accomplir tous nos rêves.
C’est ainsi que ce jeune artiste plein d’avenir
ressent que le meilleur est à venir : des paroles
prophétiques annonçant que ce jeune homme veut
conquérir le monde, ce qu’il parviendra à faire lors de
la parution de son album suivant. Ce n’est pas pour
autant qu’il en aura assez : il ne s’arrêta pas justement
et voulut prolonger son œuvre.
Comme nous l’avons lu, MJ a évoqué une
récompense pour ce tube incontournable dans sa
biographie : celle obtenue lors des American Music
Awards 1980 dans la catégorie “Favorite Soul
Single”. Cette même année, il reçoit également un
Grammy Award dans la catégorie “Meilleure
performance vocale masculine”.
De la même façon, il n’a pas fallu attendre la période
“Thriller” et les fameux spots Pepsi pour voir Michael
Jackson sur les écrans publicitaires : ce titre fut en effet
utilisé dans un spot pour la marque japonaise Suzuki
avec pour thème “Love is My Message”.

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