Vous êtes sur la page 1sur 21

Neurologie d'anévrysme ?

A: Céphalée aiguë + hémiplégie initiale


Une méningite à liquide clair peut être causée par une B: Céphalée brutale isolée
infection à : C: Céphalées aiguë + ptosis et mydriase unilatéraux
A: Pneumocoque D: Céphalée brutale + syndrome méningé + fièvre
B: Listeria d'installation secondaire
C: Brucella E: Céphalée brutale + troubles de conscience
D: Méningocoque progressifs
E: B.K. Corrigé : BCDE
Corrigé : ABCDE A: évoque un hématome intra-cérébral associé à une
A, D: en cas de méningite gravissime, réaction à liquide hémorragie cérébro-méningée.
clair par sidération des polynucléaires neutrophiles C: évoque un anévrisme de la communicante antérieure,
(précédent le décès du patient). avec atteinte du III.

L'hypertension intracrânienne dite "bénigne" : Devant un traumatisme crânien chez l’enfant, quel(s)
A: Est en rapport avec une tumeur cérébrale bénigne signe(s) doit (doivent) conduire à pratiquer un scanner
B: Est caractérisée par un scanner toujours normal en urgence ?
C: S'accompagne d'un oedème au fond d'oeil A. Vomissements répétés
D: Peut être d'origine médicamenteuse B. Signes focaux déficitaires
E: Ne contre-indique pas la ponction lombaire C. Convulsions
Corrigé : CDE D. Troubles de la conscience
B: HTIC à petits ventricules. E. Otorragie
C: risque de cécité par atrophie optique de stase. Corrigé : A B C D E
D: ex: tétracyclines; E: l'évacuation par ponction
lombaire fait partie du traitement. L’engagement temporal droit compliquant une
hypertension intra-crânienne se traduit par :
Les absences "petit mal": A. Des troubles de la conscience
A: S'observent surtout chez l'adulte B. Une mydriase droite
B: Sont améliorées par la CARBAMAZEPINE C. Une décérébration
(TEGRETOL*) D. Des crises comitiales généralisées
C: Comportent à l'électroencéphalogramme des pointes E. Des troubles du rythme respiratoire
ondes à 3 cycles par secondes Corrigé : A B C
D: Sont traitées efficacement par l'acide VALPROIQUE A et C : atteinte du tronc cérébral dans son étage
(DEPAKINE*) mésencéphalique.
E: S'accompagent de sensations psychiques de "déjà B : signe le plus précoce, atteinte des fibres intrinsèques
vu" ou de "déjà vécu" du III homolatéral à l’engagement.
Corrigé : CD E : plutôt évocateur d’atteinte bulbaire par engagement
des amygdales cérébelleuses.
A: surtout chez l'enfant.
B, D: acide valproique ou ethosuximide (Zarontin*) La méningite tuberculeuse de l’enfant :
sont les médicaments les plus actifs. A. Est une méningite granulomateuse
E: dans les épilepsies partielles touchant les aires B. Est toujours la conséquence d’une dissémination
associatives. hématogène
C. Prédomine à la convexité du cerveau
Un enfant de 3 ans, sans antécédent et bien portant le D. Peut être révélée par un syndrome de Schwartz-
matin même, est amené dans l'après-midi aux Urgences Bartter
de l'hôpital dans un coma de stade II, sans signe de E. Est une méningite lymphocytaire,
localisation, mais avec une hypothermie à 35°5. Quel(s) hyperprotéinorachique et hyperglycorachique
diagnostic(s) évoquer en premier? Corrigé : A B D
A: Traumatisme crânien méconnu B : contamination par voie respiratoire puis diffusion
B: Coma hyperglycémique hématogène.
C: Méningite C : prédomine à la base du cerveau.
D: Intoxication médicamenteuse E : hypoglycorachie.
E: Ingestion alcool
Corrigé : DE Une sténose athéromateuse de la carotide interne près
D, E: premières causes d'hypothermie chez l'enfant. de son origine :
A. Peut être asymptomatique
Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) B. Peut se compliquer d’une thrombose carotidienne
est (sont) compatible(s) avec le diagnostic d'hémorragie C. Peut entraîner des accidents ischémiques
méningée sous-arachnoïdienne pure par rupture transitoires par embols plaquettaires d’aval
1
D. Peut, dans certaines conditions, être l’objet d’un A C E sont les trois signes classiques et non spécifiques
traitement chirurgical d’HTIC sur la radio du crane.
E. Peut être visualisée par l’angiographie numérisée B : vrai chez le nourrisson.
Corrigé : A B C D E
En faveur de l'origine listérienne d'une méningite chez
Retenez parmi les propositions ci-dessous celle(s) qui l’adulte, vous retenez :
est (sont) conforme(s) au cadre de l’épilepsie A. Liquide céphalorachidien clair
généralisée primaire : B. Formule panachée des éléments blancs
A. Normalité de la TDM encéphalique C. Atteinte des nerfs crâniens bulboprotubérantiels
B. Antécédents familiaux d’épilepsie volontiers unilatérale
C. Crises consistant en absences petit mal typiques D. Hypoglycorachie toujours présente
D. Foyer de pointes-ondes temporal unilatéral à E. Isolement constant du germe par culture du sang
l’E.E.G. Bonne(s) réponse(s) : A B
E. Notion d’une souffrance néonatale A : peut également être purulent.
Corrigé : A B C B : 25 % des cas.
D est en faveur d’une épilepsie partielle temporale. C : atteinte souvent dffuse.
E évoque une épilepsie secondaire par anoxie cérébrale. D : 50 % seulement.
E : hémocultures fréquemment positives mais pas
Les résultats de l'examen direct bactériologique du constamment.
liquide céphalo-rachidien, eau de riz, prélevé chez un
enfant de 2 ans, sans antécédent particulier, sont En faveur d'un ramollissement sylvien superficiel
négatifs. Quel est votre premier choix thérapeutique ? gauche chez un droitier on retient :
A. Pénicilline G A. La topographie brachio-faciale du déficit droit
B. Amoxicilline B. L'association du déficit à des troubles de la
C. Chloramphénicol sensibilité de l'hémicorps droit
D. Cefotaxime C. Une hémiasomatognosie
E. Gentamycine D. Une hémianopsie latérale homonyme gauche
Bonne(s) réoponse(s) : D E. Un signe de Babinski droit
Céfotaxime ; conférence de consencus 1996 : C3G en Bonne(s) réponse(s) : A B E
1ère intention dans les méningites purulentes chez C : se voit en cas d’atteinte de l’hémisphère mineur
l’enfant de moins de 2 ans. (droit)
D : HLH controlatérale.
Une crise épileptique olfactive :
A. Est générée par une atteinte de l'uncus Parmi les propositions suivantes sur le méningocoque,
B. Impose la réalisation d'une imagerie lesquelles sont exactes ?
neuroradiologique A. Ce sont des diplocoques à Gram+
C. Doit être considérée a priori comme d'origine B. Très sensibles à la température
tumorale C. Parfois présents dans l'oropharynx d'un sujet sain
D. Ne nécessite pas d'imagerie neuroradiologique si D. Pathogènes uniquement pour l'espèce humaine
l'EEG est normal E. Sensibles à la pénicilline G
E. Alterne souvent avec des crises bravais- Bonne(s) réponse(s) : B C D E
jacksoniennes motrices
Bonne(s) réponse(s) : A B Noter la ou les mention(s) exacte(s). Les médicaments
A : crise unciné ou hippocampique (partie interne du suivants peuvent être utilisés comme antiépileptiques :
lobe temporal). A. -Chlorpromazine (Largactil®)
B : IRM de préférence. B. Diazépam (Valium®)
D : non, l’ECG peut être normal. C. Lithium (Téralithe®)
E : une altération de la conscience et autres D. Carbamazépine (Tégrétol®)
manifestations épileptiques peuvent l’accompagner. E. Ethosuximide (Zarontin®)
Bonne(s) réponse(s) : B D E
Les radiographies de crâne chez un enfant atteint A : c’est un neuroleptique.
d'hypertension intracrânienne peuvent montrer : E : dans les épilepsies petit mal.
A. Une accentuation des empreintes osseuses
cérébrales Un hématome extradural apparaît en
B. Une disjonction des sutures tomodensitométrie:
C. Un élargissement de la selle turcique A. Sous la forme d'hyperdensité
D. Une hyperostose frontale interne B. Sous la forme d'hypodensité
E. Un amincissement du dorsum sellae C. Sous la forme d'une image falciforme
Bonne(s) réponse(s) : A C E D. Sous la forme d'une lentille biconvexe
E. Le plus souvent associé à un trait de fracture
2
Bonne(s) réponse(s) : A D E E. Le Diazepam (Valium®) intra-rectal est le
traitement de choix si elles se prolongent
En l'absence de traitement, un malade présentant une Corrigé : A B C E
hémorragie méningée d'origine anévrismale est exposé
au(x) risque(s) de : Devant un traumatisme crânien, quelles situations
A. Méningite justifient un scanner encéphalique en urgence ?
B. Récidive hémorragique A. Coma avec signe de focalisation
C. Ischémie dans le territoire de l'artère porteuse B. Coma sans signe de focalisation
D. Hydrocéphalie C. Perte de connaissance initiale
E. Paralysie du VII D. Sensations vertigineuses
Bonne(s) réponse(s) : B C D E. Amnésie des faits
B : 20 % des cas. Corrigé : A B C
C : par vasospasme artériel.
Un liquide céphalorachidien clair, comportant 300
Le seul traitement logique d'une hypertension intra- éléments (90% lymphocytaires), une protéinorachie à
crânienne par tumeur frontale droite en cas d'apparition 0,8 g/l et une glycorachie à 0,6 g/l est évocateur avant
de troubles de la conscience est, en urgence, avant tout de :
l'abord chirurgical de la lésion : A. La normalité
A. L'emploi de diurétiques type furosémide (Lasilix) B. Une méningite virale
B. La mise en position tête basse du malade C. Une méningite tuberculeuse
C. L'emploi de corticoïdes D. Une méningite à méningocoque
D. L'hypotension artérielle systémique E. Une maladie à prions
E. La ponction-drainage de LCR au niveau d'une Corrigé : B
corne frontale A condition que la glycémie soit à 1 g/l.
Corrigé : C
A l'occasion d'un accident hémorragique sévère au
Un enfant de 13 ans, traité depuis l'âge de 11 ans par cours d'un surdosage thérapeutique par l'héparine,
Depakine® per os pour une épilepsie essentielle, fait indiquez la mesure qui vous paraît la plus appropriée :
une nouvelle crise convulsive. Quel est l'examen A. Demander en urgence un taux de prothrombine
complémentaire à faire en urgence ? B. Injecter en urgence du PPSB à la dose de 20 U/kg
A. Electro-encéphalogramme C. Injecter du sulfate de protamine par voie
B. Tomodensitométrie cérébrale intraveineuse à la même dose en unités que celle de
C. Dosage de la dépakinémie la dernière injection d'héparine
D. Dosage de la glycémie D. Injecter 20 mg de vitamine K par voie intraveineuse
E. Fond d'oeil E. Transfuser du plasma frais congelé pour neutraliser
Corrigé : D l'héparine circulante
L'hypoglycémie est une situation épileptogène, à Corrigé : C
éliminer en urgence devant une nouvelle crise La protamine neutralise l'héparine (1 mg pour 100 UI
convulsive. d'héparine).

Au lendemain d'une perte de connaissance survenue Un malade affecté d'une sténose carotidienne gauche
sans témoins, un examen complémentaire peut apporter peut présenter du fait de celle-ci :
la certitude que le patient a convulsé (I'ECG est A. Une amaurose transitoire de l'œil gauche
normal). Lequel ? B. Une aphasie transitoire
A. Electroencéphalogramme C. Une diplopie transitoire
B. Electromyogramme D. Une hémiparésie transitoire droite
C. Hyperkaliémie E. Une hémianesthésie transitoire
D. Elévation de la C.P.K. Corrigé : A B D E
E. Alcoolémie A et D : syndrome optico-pyramidal.
Corrigé : A Aphasie transitoire par atteinte de l’hémisphère
En montrant des signes de la série comitiale. dominant (G).

Les convulsions hyperthermiques du nourrisson : Un lycéen présente une méningite à méningocoques de


A. Surviennent lors d'un changement rapide de la sérogroupe B. Quelle(s) mesure(s) prophylactique(s)
température centrale prenez-vous ?
B. Une infection ORL est le plus souvent responsable A. Prescrire un vaccin antiméningococcique à tous les
de l'hyperthermie élèves de la classe
C. Peuvent récidiver B. Prescrire une chimioprophylaxie avec une
D. L'évolution vers l'épilepsie est la règle ampicilline (2 g/jour) aux sujets contacts proches

3
C. Prélèvement rhinopharyngé chez tous les élèves de C : l’embolie peut être d’origine cardiaque ou artérielle
la classe pour rechercher le méningocoque (crosse de l’aorte, carotide).
D. Déclarer la maladie
E. Prescrire une chimioprophylaxie par rifampicine Parmi les antibiotiques suivants, lequel (lesquels) ne
pendant 2 jours aux sujets contacts proches franchi(ssen)t pas ou très mal la barrière
Corrigé : D E hémoméningée?
Classique. A. Cefotaxime
B. Spiramycine
Quels sont, parmi les suivants, les signes C. Chloramphénicol
ophtalmologiques relatifs à une hypertension D. Colimycine
intracrânienne ? E. Gentamicine
A. Paralysie du VI Corrigé : B D E
B. Glaucome
C. Oedème papillaire Quel est, dans la liste suivante, le virus (ou la catégorie
D. Episodes d'amblyopie de virus) le plus souvent à l'origine de méningites
E. Nystagmus lymphocytaires de l'enfant ?
Corrigé : A C A. Echovirus
B. Herpès
Parmi les effets indésirables suivants, quel(s) est(sont) C. Adénovirus
celui(ceux) que l'on peut observer au cours d'un D. Virus de la grippe
traitement par la phénytoïne (Dihydan®) ? E. Virus de la rougeole
A. Syndrome cérébelleux Corrigé : A
B. Nystagmus
C. Hyperplasie gingivale Lorsqu'un scanner montre un hématome intracérébral,
D. Anémie macrocytaire quand faut-il poursuivre le bilan par une artériographie?
E. Acroparesthésie A. Hématome dû aux anticoagulants
Corrigé : A B C D B. Hématome de la capsule interne
C. Sujet jeune
Les 3 germes les plus fréquemment responsables d'une D. Hématome de la vallée sylvienne
méningite purulente néonatale sont : E. Hématome interhémisphérique frontal
A. Escherichia coli Corrigé : C D E
B. Hemophilus influenzae B : évocateur d’HTA
C. Listeria monocytogenes C : surtout non hypertendu
D. Méningocoques B D : évoque un anévrysme artériel de l’artère cérébrale
E. Streptocoques B moyenne ou de l’artère communiquante antérieure (E).
Corrigé : A C E
Parmi les crises d'épilepsie suivantes, quelle(s) est
L'anévrisme artériel intracrânien : (sont) celle(s) dont la survenue conduirai(en)t à
A. Siège plus volontiers à la périphérie des territoires remettre en cause un diagnostic d'épilepsie généralisée
artériels idiopathique (primaire) ?
B. Est parfois vu sur la radiographie simple du fait de A. Myoclonies massives du réveil
sa calcification B. Crises Bravais-Jacksoniennes
C. Peut être multiple C. Crises grand-mal
D. Est une malformation congénitale héréditaire D. Absences petit-mal
E. Est le plus fréquent dans le territoire carotidien que E. Crises partielles complexes
vertébro-basilaire Corrigé : B E
Corrigé : B C E B : crise partielle somato-motrice
A : faux, c’est plutôt proximal à la base du crâne, près A, C et D : sont des crises généralisées primaires
du polygone de Willis, les anévrismes mycotiques sont
plutôt distaux. En présence d’une perte de connaissance, le meilleur
D : cela peut être héréditaire, mais ce n’est pas constant. signe d’épilepsie est :
E : 90 % dans le territoire carotidien A. Début brutal
B. Perte d’urine
Un infarctus cérébral peut être la conséquence de : C. Polyurie post-critique
A. Une phlébite cérébrale D. Amnésie de la crise
B. Une obstruction carotidienne extracrânienne E. Morsure de la langue
C. Une embolie Corrigé : E
D. Un spasme après rupture d'anévrysme En particulier quand elle est latérale.
E. Un abcès cérébral L’amnésie de la crise est classique.
Corrigé : A B C D
4
C : principal facteur de risque d’AVC hémorragique.
L’examen cytobactériologique d’un LCR prélevé chez Les autres sont les coagulopathies, l’éthylisme, les
un adulte jeune montre : 1800 éléments par mm3 avec MAV, l’hypocholestérolémie…
90 % de polynucléaires, 10 % de lymphocytes et
présence de rares diplocoques à Gram négatif. Le germe Les éléments suivants sont en faveur d’une méningite
le plus probablement en cause est : bactérienne :
A. Streptococcus pneumoniae A. Trouble de conscience
B. Haemophilus influenzae B. Syndrome méningé franc
C. Neisseria meningitidis C. Globules blancs < 500 maga/L
D. Escherichia coli D. Protéinorachie > 1 g/L
E. Listeria monocytogènes E. Rapport glycorachie/glycémie < 0,5
Corrigé : C Corrigé : B D E

Le traitement actuel le plus logique, en première Concernant la méningo-encéphalite herpétique :


intention dans l'épilepsie petit mal avec absences A. Sa découverte doit faire systématiquement
typiques de l'enfant est : rechercher une immunodépression sous-jacente
A. La DEPAKINE® (valproate de sodium) (SIDA)
B. Le ZARONTIN® (éthosuximide) B. Des crises comitiales en émaillent fréquemment
C. Le TEGRETOL® (carbamazépine) l’évolution
D. Le RIVOTRIL® (clonazepam) C. Son traitement fait appel à l’acyclovir par voie
E. Le GARDENAL® (phénobarbital) injectable
Corrigé : A D. Elle est provoquée par une immuno-infection à
Mieux supporté que B (Zaroutier) Herpès virus simplex de type 2
E. La récupération sans séquelle est la règle
Une dissociation albumino-cytologique du liquide Corrigé : B C
céphalorachidien peut s'observer dans :
A. Polyradiculonévrite Parmi les causes suivantes de méningites
B. Neuropathie diabétique lymphocytaires aiguës, indiquez les deux étiologies les
C. Compression médullaire plus fréquemment rencontrées dans les pays tempérés
D. Maladie d'Alzheimer dans l’état actuel des connaissances :
E. Maladie de Parkinson A. Herpèsvirus (virus herpès simplex, virus varicelle-
Corrigé : A B C zona)
Augmentation de la protéinorachie sans réaction B. Arbovirus (dengue, encéphalite à tiques)
cellulaire C. Arénavirus (chorioméningite lymphocytaire, Lassa)
D. Paramysovirus (virus des oreillons, virus de la
La prophylaxie dans l'entourage d'un enfant de deux ans rougeole)
élevé à domicile et porteur d'une méningite à E. Entérovirus (coxsackievirus, echovirus)
méningocoque du groupe B : Corrigé : D E
A. S'applique aux frères et sœurs Parmi les antiépileptiques suivants, quels sont ceux qui
B. S'applique aux deux parents sont actifs sur l’épilepsie petit mal ?
C. S'applique aux écoles où sont scolarisés les frères et A. Valproate de sodium (DEPAKINE®)
sœurs B. Ethosuximide (ZARONTIN®)
D. Repose sur l'administration de Pénicilline orale C. Hydantoïnes (DIHYDAN®)
E. Repose sur la vaccination D. Carbamazépine (TEGRETOL®)
Corrigé : A B E. Diones (EPIDIONE®)
"On doit faire la prophylaxie des frères et sœurs, Corrigé : A B
parents vivant au domicile ;" camarades proches. La
prophylaxie d’une école entière et la désinfection des L’hématome extradural :
locaux est inutile. A. Est une complication tardive d’un traumatisme
crânien
Les facteurs de risque d’une hémorragie cérébrale sont : B. Survient habituellement après un intervalle libre
A. Un antécédent d’hémorragie cérébrale C. Peut s’accompagner de signes d’engagement
B. La contraception orale temporal
C. L’hypertension artérielle D. Est la cause la plus fréquente d’engagement central
D. La présence d’une malformation vasculaire E. Se traduit par une hyperdensité biconcave au
cérébrale scanner
E. Augmentation du taux de l’HDL cholestérol Corrigé : B C
Corrigé : A C D A : précoce
E : biconvexe

5
Concernant l’hématome sous dural chronique, quelle est E. Paralysie de l'hémilangue droite
la proposition fausse ? Corrigé : C D
A. Est plus fréquent après 75 ans A : non, c’est un syndrome alterne (bulbaire) sensitif,
B. Peut se manifester par un tableau de démence les voies pyramidales sont respectées.
rapidement évolutif C : droit (atteinte des nerfs mixtes).
C. Nécessite un scanner cérébral D : CBH droit.
D. Peut être évacué quel que soit l'âge du patient E : le XII est respecté.
E. Relève d'un traitement corticoïde et d'une
réhydratation Où se situe la lésion responsable ?
Corrigé : E A. Pédonculaire
E : seule réponse fausse B. Pariétal
C. Pédoncule cérébelleux moyen
Un coma fébrile chez un patient revenu d'Afrique D. Protubérance
depuis 10 jours doit faire évoquer obligatoirement : E. Fossette latérale du bulbe
A. Une méningite purulente Corrigé : E
B. Une amibiase disséminée E : région rétro-olivaire du bulbe.
C. Une bilharziose
D. Un paludisme Le scanner montre un infarctus cérébelleux. Quelle est
E. Une leishmaniose viscérale la cause la plus probable de cet infarctus ?
Bonne(s) réponse(s) : A B D A. Athérosclérose
B : due aux amibes libres (méningo-encéphalites). B. Embolie cardiaque
E : Incubation de 2 à 6 mois. C. Dissection artérielle
D. Accident de la pilule
Lors d'un coma, l'existence de sueurs profuses et d'un E. Migraine compliquée
réflexe cutané plantaire en extension des 2 côtés doit Corrigé : C
faire évoquer un des diagnostics suivants : C : notion de traumatisme cervical et de cervicalgie,
A. Un coma acidocétosique dissection de l’artère;vertébrale droite.
B. Un coma éthylique
C. Un coma endocrinien Quelle est la séquelle la plus fréquente du syndrome de
D. Un coma hypoglycémique Wallenberg ?
E. Un coma barbiturique A. Troubles vertigineux
Corrigé : D; B. Troubles de la déglutition
Il faut toujours réaliser une glycémie capillaire devant C. Troubles de la phonation
des troubles de conscience. D. Troubles sensitifs
E. Troubles cérébelleux
Corrigé : D
Cas cliniques D : possibilité d’apparition secondaire de douleurs
1- Une jeune femme de 28 ans, sans antécédent hyperpathiques.
remarquable (TA : 120/70 mmHg à un récent contrôle
de la médecine du travail), suivant une contraception
par oestroprogestatif, éprouve subitement un vertige 2- Un jeune homme de 22 ans est hospitalisé en urgence
rotatoire intense, accompagné de vomissements, de dans un état comateux à la suite d'un accident de la voie
paresthésies de la moitié droite du visage et d'une publique. Il émerge du coma au bout de 2 jours et
dysphonie sans acouphène. Depuis 4 jours, suite à une l'examen montre alors une paralysie complète de
chute accidentelle sans gravité au cours de laquelle elle l'hémiface droite avec impossibilité d'occlusion
s'était « tordue le cou », elle se plaignait d'une douleur palpébrale du côté droit. Il se plaint par ailleurs de
de la nuque et de l'occiput du côté droit. L'examen vertiges et d'une diminution de l'audition du côté droit.
clinique permet les constatations suivantes : nystagmus L'examen local retrouve du sang dans le conduit auditif
horizontal (gauche) et rotatoire (horaire), hypoesthésie externe avec un hémotympan. Les radiographies
de la moitié droite du visage, dysmétrie des membres mettent en évidence un trait de fracture sur le rocher
droits. Hypoesthésie thermo-algique des membres droit.
gauches et de la moitié gauche du tronc. Vous concluez
à un syndrome de Wallenberg. L'origine périphérique de la paralysie faciale est
affirmée sur :
Quels signes d'examen manquent dans cette description A. Le caractère total de la paralysie
pour que le syndrome de Wallenberg soit complet ? B. L'impossibilité d'occlusion palpébrale
A. Babinski gauche C. La découverte secondaire de la paralysie
B. Paralysie de la verticalité du regard D. L'existence d'un trismus
C. Paralysie de l'hémivoile E. L'anesthésie de l'hémiface
D. Myosis droit Corrigé : B
6
A : Total ne veut pas dire territoire facial supérieur et E. L’absence d’antécédents
inférieur, mais absence complète de mouvement. Corrigé : B
Méningite lymphocytaire
Quels examens complémentaires doivent être
demandés? Parmi les signes suivants, quel est celui qui permet
A. Tomodensitométrie du rocher d’évoquer l’étiologie herpétique ?
B. Tomographie du rocher A. Présence d’ondes lentes diffuses à
C. Scanner cérébral l’électroencéphalogramme
D. Audiométrie tonale B. Présence d’hématies dans le LCR
E. Potentiels évoqués somesthésiques C. Zone d’hypodensité temporale à la
Corrigé : A C D tomodensitométrie cérébrale
D : Pour explorer la fonction auditive. Examen D. Existence de troubles de la conscience
demandé à la sortie du coma. E. Absence d’œdème au fond d’œil
Corrigé : C
Quelle(s) complication(s) peut(peuvent) entraîner les Atteinte temporale caractéristique
fractures du rocher
A. Cophose Quels sont parmi les examens complémentaires
B. Aréflexie vestibulaire suivants ceux qui ont un intérêt pour le diagnostic
C. Névralgie faciale rapide de méningo-encéphalite herpétique ?
D. Liquorrhée cérébrospinale A. Recherche du virus herpétique dans le LCR par
E. Hyperesthésie faciale culture
Corrigé : A B C D E B. Dosage comparatif des anticorps lgG et lgM anti
C – E : Par atteinte du ganglion de Gasser dans sa partie herpès simplex virus dans le sérum et le LCR
supra-pétreuse. C. Dosage de l’interféron alpha dans le LCR
D. Recherche d’ADN du virus herpès simplex dans le
L'apparition secondaire de la paralysie faciale est en LCR par polymerase chain reaction (PCR)
faveur d'un des types de lésion suivants, lequel ? E. Recherche virale dans la biopsie cérébrale
A. Perte de substance stéréolaxique
B. Section incomplète Corrigé : B C D
C. Oedème Quelle est la thérapeutique de choix à instaurer le plus
D. Section complète rapidement possible ?
E. Aucune des propositions ci-dessus A. Gammaglobulines spécifiques anti herpès simplex
Corrigé : E virus
C'est vraisemblablement par le biais d'un hématome. B. Ganciclovir par voie intraveineuse
C. Interféron alpha par voie générale
D. Aciclovir par voie intraveineuse
3- Une femme de 58 ans, sans antécédents particuliers, E. Association ampocilline-aminoside
est admise à l’hôpital pour un tableau de méningo- Corrigé : D
encéphalite fébrile avec troubles de la conscience et de
la vigilance. L’examen clinique ne décèle pas de signes Quelles sont les évolutions possibles de la méningo-
apparents de focalisation neurologique. On trouve par encéphalite herpétique traitée de façon non adaptée ?
l’interrogatoire de l’entourage l’existence de céphalées A. Evolution vers le coma et la mort
et d’un état d’irritabilité depuis quelques jours. B. Guérison sans séquelles
Il n’y a pas de notion de séjour à l’étranger. A l’entrée : C. Troubles aphasiques résiduels
La température est de 38,5°C. D. Comitialité résiduelle
La radio de thorax et le fond d’œil sont normaux. E. Troubles mnésiques résiduels
La ponction lombaire ramène un liquide claire Corrigé : A C D E
légèrement hypertendu, contenant 40 cellules/mm3 dont
80 % de lymphocytes, 300 globules rouges/mm3 et une
protéinorachie à 0,78 g/L, une glycorachie normale. 4- Monsieur X., 33 ans, est adressé en urgence pour
La sérologie V.I.H. est négative. syndrome méningé avec hyperthermie majeure.
La tomodensitométrie objective une zone d’hypodensité L'interrogatoire révèle que ce patient a déjà eu deux ans
en région temporale. auparavant une méningite rapidement guérie par une
antibiothérapie. La ponction lombaire ramène un
Quel est le principal signe qui permet d’évoquer liquide eau de riz contenant du pneumocoque.
fortement une étiologie virale ?
A. La présence de fièvre Quelles causes devez-vous rechercher de principe à
B. La présence de lymphocytes dans le LCR cette méningite récidivante ?
C. L’absence de séjour à l’étranger A. Profession exposant le patient à la manipulation de
D. L’âge de la patiente déchets souillés
7
B. Antécédents de traumatisme crânien
C. Existence de lésion cutanée congénitale de la ligne
médiane Dossiers cliniques
D. Infection digestive récente 1- Un sujet de 40 ans, sans antécédents pathologiques à
E. Infection O.R.L. récidivante brusquement au cours d'un effort une céphalée de
Corrigé : B E grande intensité l'obligeant à interrompre son activité.
Elle est rapidement accompagnée d'une sensation de
L'évolution immédiate se fait vers l'aggravation avec déséqulibre et de vomissements. Le patient doit s'aliter.
crises convulsives généralisées puis survenue d'une Apparait alors une chute de la paupière droite.
exophtalmie avec ophtalmoplégie. Ce tableau signe la L'examen met en évidence une raideur de la nuque et un
survenue : signe de Kernig et de Brudzinski confortant l'hypothèse
A. D'une thrombophlébite cérébrale d'hemorragie méningée.
B. D'un abcès temporal Question n° 1 : Qu'attendez-vous de l'examen clinique
C. D'une thrombophlébite du sinus caverneux de l'oculomotricité ?
D. D'un ramollissement hémorragique frontal Corrigé : Atteinte du III. Oculomotricité extrinsèque:
E. D'une hydrocéphalie aiguë strabisme divergent, abolition de l'adduction, de
Corrigé : A C l'élevation, de l'abaissement de l'oeil droit avec diplopie
augmentée. Intrinsèque: mydriase droite aréflexique,
Finalement l'antibiothérapie et le traitement anti- paralysie de l'accommodation.
convulsivant permettent de faire régresser la
symptomatologie. Quels examens devez-vous Question n° 2 : Quelle est la cause la plus probable de
programmer pour retrouver la cause de ces méningites l'hémorragie méningée ?
récidivantes ? Corrigé : Rupture d'anévrysme artériel intracranien.
A. Radiographie du crâne Question n° 3 : Quelle en est la localisation ?
B. Tomographie des sinus maxillaires Corrigé : L'atteinte du nerf oculaire commun (III) droit
C. Bilan dentaire évoque un anévrysme de la terminaison de la carotide
D. Scanner centré sur la base du crâne (rocher et interne droite dans sa portion supra-clinoïdienne.
ethmoïde)
E. Examen O.R.L. complet Question n° 4 : Quel(s) signe(s) radiologique(s)
Corrigé : B C D E recherchez-vous sur la tomodensitométrie pratiquée en
La radiographie du crâne est inutile. urgence ?
Les deux examens morphologiques importants sont le Corrigé : -Hémorragie méningée: hyperdensité
scanner de la base du crâne et le transit isotopique du spontanée des espaces sous-arachnoïdiens prédominant
LCR. au niveau du siège de l'anevrysme. -Visualisation de
B - C : recherche d’une porte d’entrée ORL ou l'anevrysme (parfois). Diagnostic différentiel: MAV,
stomatologique. tumeurs. Complications: hydrocéphalie, ischémie...

La prévention d'une récidive méningitique peut relever : Question n° 5 : Qu'attendez-vous de l'artériographie à


A. D'une vaccination contre le pneumocoque titre diagnostique ?
B. D'une antibiothérapie prolongée Corrigé : - Diagnostic de l'anevrysme artériel : aspect,
C. D'un traitement chirurgical d'une lésion mise en siège, taille, forme, collet; état de l'artère porteuse,
évidence au cours des investigations (choix thérapeutique).
D. D'un changement de mode de vie avec profession - Autres anévrysmes associés, MAV. - Arrêt de l'examen
en situation aménagée de préférence sédentaire en cas de venospasme (risque d'ischémie).
E. De la prescription de gamma-globulines 3 fois par
an Question n° 6 : Qu'évoque l'apparition d'une
Corrigé : C hémiplégie ?
Corrigé : AVC ischémique par vasospasme de la
La récurrence de ces méningites peut exposer plus carotide interne ou des ses branches.
tardivement le patient à des complications qui peuvent
être:
A. Comitialité 2-Ce lycéen de 17 ans, sans antécédent médical notable
B. Hydrocéphalie notamment allergique, est adressé aux Urgences
C. Lésions démyélinisantes de la substance blanche Médicales par son médecin traitant pour une suspicion
D. Troubles visuels par atrophie optique de méningite. Le patient explique souffrir depuis
E. Syndrome vestibulaire quelques heures de céphalées très intenses, aggravées
Corrigé : A B D par le bruit et la lumière, et avoir vomi à plusieurs
D : par hypertension intracrânienne. reprises. A l'examen : – Température = 40°C - TA =
11/07 cmHg - pouls = 95/mn régulier – Patient
spontanément couché en chien de fusil, dos tourné à la
8
lumière – Nuque franchement raide avec signe de Claforan? 200 mg/kg/j en 4 à 6 injections, adaptée
Kernig – Etat de conscience normal – Absence de signe secondairement à l’antibiogramme
neurologique de focalisation – Quelques taches * La durée totale du traitement est de 7 jours après
purpuriques sur chacune des jambes – Reste de apyrexie
l'examen clinique normal Les parents du patient, fort * Surveillance rapprochée
inquiets, vous apprennent que deux cas similaires se N.B. : la Conférence de Consensus 1996 sur les
seraient déclarés au lycée ces deux derniers jours. Vous méningites purulentes recommande soit les
évoquez à juste titre une méningite à méningocoque. céphalosporines de 3ème génération, soit amoxicilline
en 1ère;intention, sachant que 20 % des souches de
Question n°1 : Quels sont dans cette observation les méningocoque sont résistantes à l’amoxicilline.
éléments en faveur d'une telle étiologie ?
Corrigé : Question n°4 : Le germe est sensible à votre(vos)
* On évoque une méningite bactérienne aiguë : le antibiotique(s). Quelles modalités de surveillance sont à
syndrome méningé fébrile : céphalées intenses avec instaurer pendant les 2 premières semaines ?
photo-phono-phobie, vomissements et fièvre à 40 °C, Corrigé :
position en chien de fusil, raideur de nuque et;signe de * La surveillance est faite en milieu hospitalier
Kernig positif à l’examen clinique * Efficacité du traitement sur :
* L’étiologie méningococcémique est évoquée devant : – disparition du syndrome méningé, température,
– les tâches purpuriques sur les deux membres état de conscience, signes de localisation neurologique
inférieurs – hémodynamique par monitoring cardio-tensionnel
– La notion de contage et surveillance du pouls et de la pression artérielle
– La notion d’épidémie en collectivité : 2 cas similaires régulière
dans le lycée – régression des éléments purpuriques entourés au
stylo
Question n°2 : Décrivez les anomalies – surveillance de la disparition des signes infectieux
macroscopiques, biochimiques, cytologiques et biologiques : NFS, CRP, stérilisation des
bactériologiques typiquement attendues dans le LCR. hémocultures
Corrigé : Etude du LCR * Tolérance du traitement sur :
– macroscopie : aspect trouble, eau de riz voire – signes de pancarte : pouls, pression artérielle,
purulent, hypertendu ; il peut" être clair température, fréquence respiratoire
– biochimie : hypoglycorachie avec un rapport – téguments
glycorachie/glycémie < 0,5 mmol/l " ; – points de ponction
hyperprotéinorachie souvent > 1 g ; – diurèse, fonction rénale, fonction hépatique,
hyperlactacidorachie ;";hypochlorurorachie ionogramme sanguin
– cytologie : hypercellularité > 500 éléments/mm3 et N.B. : on ne fait pas de ponction lombaire de contrôle
> 1000 si le liquide est purulent avec prédominance dans les méningites à méningocoque, sauf en cas de
des polynucléaires neutrophiles signes de gravité ou de résistance au traitement.
– bactériologie : examen direct positif après
coloration de Gram et mettant en évidence des Question n°5 : Détaillez les mesures de prévention
diplocoques gram négatif intra et extracellulaires nécessaires vis-à-vis de l'entourage familial et scolaire.
– la culture du LCR isole Neisseria Meningitidis et Corrigé :
caractérise la souche B la plus fréquente en France * Déclaration obligatoire à la DDASS
N.B. : * Chimioprophylaxie des sujets contacts par
* Il est possible que le liquide montre une faible rifampicine : 20 mg/kg/j en 2 prises per os 2 jours de
réaction cellulaire mais que les germes soient nombreux suite ou 600mg 2 fois par jour pendant 2 jours pour les
à l’examen direct dans les formes suraiguës. adultes
* Les antigènes solubles n’ont pas leur place ici. * En cas de contre-indication : spiramycine : 3 x 2 MUI
en 2 prises per os 5 jours de suite
Question n°3 : Détaillez précisément le traitement * Vaccination des sujets contacts en cas d’isolement
antibiotique de première intention chez ce patient. d’une souche A ou C de méningocoque. Ces mesures
Corrigé : prophylactiques s’appliquent à la famille proche vivant
* Le traitement antibiotique est une urgence vitale au même domicile que le malade et à l’ensemble du
* Il est débuté dès la réalisation de la ponction lycée devant l’apparition de plus de trois cas similaires
lombaire, sans attendre les résultats du laboratoire dans l’établissement, y compris le patient lui-même,
* Le traitement antibiotique de 1ère intention devant le;personnel infirmier et médical ayant été en contact
une méningite à méningocoque est une mono avec le malade.
antibiothérapie intraveineuse, bactéricide, en l’absence
d’allergie, active contre le méningocoque à type de
céphalosporines de 3ème génération, céfotaxime, 3- La maman de Johan, 2 mois, vient consulter car
depuis 10 jours, son fils pleure en fin de nuit, bouge
9
énormément jusqu’à ce qu’il vomisse et dort plus que · Plaquettes, TP, TCA, fibrinogène, temps de
d’ordinaire le reste de la journée. En outre, il refuse les saignement à la recherche d’un trouble de l’hémostase
biberons. · Groupe – rhésus-RAI en bilan préopératoire et
L’examen clinique permet de mettre en évidence une prétransfusionnel
fontanelle bombante, un regard en coucher de soleil, · Ionogramme sanguin, protidémie, CRP : recherche de
une pâleur importante des téguments mais sans lésion carences et d’un syndrome infectieux.
traumatique.
L’enfant est sale, avec des vêtements portés visiblement Question n°4 : Quel diagnostic suspectez-vous ? Quels
depuis quelques jours, à l’odeur désagréable, et une sont les mécanismes physiopathologiques possibles
couche présentant à l’évidence des traces de selles permettant d’expliquer l’atteinte neurologique?
anciennes. Cela contraste avec l’aspect de la mère qui Corrigé :
semble soigner son image. La lecture du carnet de santé · On suspecte un hématome sous-dural aigu
permet de constater que, lors de la visite du 1er mois, · Mécanismes :
taille, poids et périmètre crânien étaient sur la courbe – Syndrome des enfants secoués
moyenne. Le périmètre crânien est maintenant à +2 DS – Traumatisme crânien
et le poids a stagné. N.B. : Les secousses répétées de la tête du nourrisson
provoquent des lésions de cisaillement du parenchyme
Question n°1 : Comment interprétez-vous les signes cérébral sur les structures osseuses de la base du crâne ;
cliniques ? des lésions de décélération. Les veines d’amarrage de la
Corrigé : dure-mère sont superficielles et le parenchyme cérébral
Les signes cliniques évoquent : du nourrisson n’occupe pas toute la boite crânienne.
· Un syndrome d’hypertension intracrânienne : Ces conditions physiologiques expliquent la plus
– Signes fonctionnels : * douleur (pleurs, agitation) ; grande fréquence des hématomes sous-duraux aigus
vomissements matinaux ; somnolence accrue chez le nourrisson secoué
– Signes physiques : * fontanelle bombante, regard en
coucher de soleil ; augmentation du périmètre Question n°5 : Au terme de ce bilan, quelle conduite
crânien à +2DS adoptez-vous indépendamment des soins directs à
· Un syndrome anémique : pâleur des téguments l’enfant ?
· Une maltraitance (syndrome des enfants secoués Corrigé :
probable) :– hypotrophie staturo-pondérale ; âge jeune ; · Hospitalisation en urgence en Neurochirurgie car
défaut d’hygiène ; retard à la prise en charge médicale ; danger immédiat
attitude maternelle inadaptée (manque d’intérêt pour la · Signalement judiciaire auprès du procureur de la
gravité de l’état du nourrisson) République ou de son;substitut en vue d’obtenir une
Question n°2 : Comment complétez-vous ordonnance de placement provisoire de l’enfant à
l’interrogatoire ? l’hôpital le signalement judiciaire se fait par
Corrigé : l’intermédiaire d’un certificat médical descriptif rédigé
· Recherche antécédent de traumatisme crânien récent par un médecin thésé, faxé après appel téléphonique
(chute de la table à langer par exemple) puis envoyé par courrier recommandé avec accusé de
· Recherche antécédent de maladie hémorragique réception et conservation d’un double dans le dossier
personnelle et familiale : hémophilie, maladie de médical.
Willebrandt, purpura thrombopénique. · Signalement administratif auprès du président du
· Recherche d’un syndrome de malabsorption avec conseil régional de l’aide sociale à l’enfance et alerte de
carences multiples dont carence en vitamine K (diarrhée l’assistante sociale du secteur.
rebelle)
· Antécédent récent de déshydratation sévère.
· Antécédent infectieux récent : fièvre ? 4- Un homme de 35 ans est hospitalisé en urgence pour
céphalées violentes, photophobie, vomissements. Dans
Question n°3 : Quels examens complémentaires ces antécédents, on trouve la notion d’un souffle
demandez-vous et qu’en attendez-vous ? cardiaque découvert au service militaire. Depuis deux
Corrigé : mois, le patient a maigri de 20 kilogrammes et a
· TDM cérébral sans injection de produit de contraste à présenté à plusieurs reprises, au décours de soins
la recherche d’un hématome sous-dural aigu, d’un dentaires, des arthralgies migratrices et des lésions
hématome intraparenchymateux. érythémateuses douloureuses fugaces de la pulpe de
· Fond de l’œil à la recherche d’hémorragie rétinienne plusieurs doigts. L’examen trouve une température à
· Radios du squelette corps entier à la recherche de 38,6°, un pouls à 90/mn, une pression artérielle à
fractures et signes de carences (syndrome de Silverman) 120/80 mmHg. L’auscultation cardiaque trouve un
· Numération-formule sanguine, réticulocytes, souffle holosystolique endapexien 3/6, irradiant dans
ferritinémie dans le bilan d’une anémie aiguë, recherche l’aisselle, sans souffle diastolique associé.
d’une anémie constitutionnelle comme diagnostic L’auscultation pulmonaire est normale. Il n’existe pas
différentiel d’épanchement articulaire détectable. L’examen
10
neurologique trouve une raideur de la nuque sans déficit
moteur ou sensitif avec un signe de Babinski à gauche.

Question n°1 : Quel diagnostic évoquez-vous pour


expliquer les céphalées ?
Corrigé :
· Hémorragie méningée (ou hémorragie sous-
arachnoïdienne)
· Par rupture d’anévrisme mycotique

Question n°2 : Quelle pathologie causale peut


expliquer l’ensemble du tableau ?
Corrigé :
· Endocardite bactérienne mitrale subaiguë (d’Osler)
Question n°3 : Quels examens à visée neurologique
demandez-vous ?
Corrigé :
· Scanner cérébral sans injection
· Ponction lombaire, réalisée seulement si le scanner
cérébral est normal
· Artériographie cérébrale des « 4 axes »

Question n°4 : Quels examens biologiques


diagnostiques prescrivez-vous ?
Corrigé :
· Hémocultures :
– avant toute antibiothérapie (au moins 2 à 1 heure
d’intervalle)
– répétées (4 à 6 au total sur 3 jours)
– au mieux lors d’un pic fébrile ou d’un frisson
– laboratoire de bactériologie prévenu
· Numération formule sanguine
· C Reactive Protein
· Sérologies : bartonella, coxiella, brucella
· Protéinuries des 24h et facteur rhumatoïde (font partie
des critères mineurs de Duke)

Question n°5 : Une échographie cardiaque est réalisée,


qu’en attendez-vous ?
Corrigé :
· Recherche de signes d’endocardite mitrale :
– végétations, mobiles, vibratiles, et leur localisation
– fuite mitrale, que l’on caractérise et quantifie
– état de l’appareil sous-valvulaire (cordages)
· Recherche de végétations et/ou fuite sur les autres
valves
· Recherche d’un abcès (valvulaire ou périvalvulaire)
· Estimation de la fonction systolique du VG
· Recherche d’un épanchement péricardique
N.B. : L’échographie est transoesophagienne

Question n°6 : Les soins dentaires vous paraissent-ils


importants à prendre en compte, justifiez votre réponse?
Corrigé :
· OUI
· Car la porte d’entrée dentaire est fortement probable
chez ce patient qui était porteur d’une valvulopathie
· On signale des manifestations immunologiques et
vasculaires évocatrices d’endocardite lors de soins
dentaires
11
B. Prescrire une chimioprophylaxie par rifampicine
pendant 2 jours
C. Prescrire un vaccin antiméningococcique à tous les
élèves de la classe
D. Prescrire une chimioprophylaxie avec une
ampicilline 2g/jour aux sujets contacts proches
E. Prélèvement rhinopharyngé chez tous les élèves de
la classe pour rechercher le méningocoque
Corrigé : A B

En faveur d’un ramollissement sylvien superficiel


gauche chez un droitier, on retient
Examens blancs A. La topographie brachio-faciale du déficit gauche
B. L’association du déficit à des troubles de la
Chez un sujet droitier, on peut évoquer une ischémie du sensibilité de l’hémicorps droit
territoire de l'artère cérébrale antérieure gauche devant : C. Une hémiasomato-anosognosie
A. Aphasie de Wernicke D. Une hémianopsie latérale homonyme gauche
B. Réflexe de préhension de la main gauche E. Un signe de Babinski droit
C. Hémianopsie latérale homonyme droite Corrigé : B E
D. Hémiplégie droite à prédominance crurale
E. Hémiplégie droite à prédominance brachio-faciale Devant un liquide céphalo-rachidien purulent, vous
Corrigé : D retenez en faveur d’une méningite à méningocoque:
A. Notion d’épidémie
A propos des antiépileptiques : B. Association à un purpura pétéchial
A. La phénytoïne (Dihydan) peut induire son propre C. Association à une atteinte des nerfs crâniens
catabolisme D. Otomastoïdite récente
B. Le carbamazépine (Tégrétol) est contre-indiqué en E. Antécédent de traumatisme crânien avec fracture de
cas de bloc auriculo-ventriculaire la base du crâne
C. Le valproate de sodium (Dépakine) est actif sur Corrigé : A B
toutes les formes d’épilepsie
D. Le phénobarbital (Gardénal) peut causer une Tous les signes suivants sauf un entrent dans la
ostéomalacie description d’un syndrome latéro-bulbaire gauche de
E. L’éthosuximide (Zarontin) est utilisé en première type Wallenberg. Lequel ?
intention dans le traitement du petit mal A. Syndrome de Claude Bernard Horner gauche
Corrigé : A B C D B. Vertige rotatoire
C. Hémiplégie droite massive
Les voies de suppléance d’une obstruction carotidienne D. Nystagmus rotatoire dans le regard latéral
sont les artères : E. Hémianesthésie thermo-algique droite respectant la
A. Méningée moyenne face
B. Communicante postérieure Corrigé : C
C. Anastomose cortico-corticale
D. Cérébelleuse supérieure Une hémorragie méningée d’étiologie anévrismale
E. Ophtalmique expose précocement au(x) risque(s) majeur(s) de :
Corrigé : B C E A. Resaignement massif
B. Epilepsie
Parmi les manifestations neurologiques suivantes, C. Infarctus cérébral par spasme
quelle(s) est(sont) celle(s) fréquemment observée(s) à la D. Hypertension intracrânienne
phase initiale d’une méningite aiguë suppurée chez un E. Cécité
nourrisson ? Corrigé : A C D
A. Réflexes ostéotendineux vifs
B. Babinski uni ou bilatéral Concernant les méningites suppurées du nourrisson et
C. Troubles de conscience de l’enfant, au-delà de l’âge de 2 mois, les 3 germes
D. Paralysie du VI volontiers en cause sont :
E. Convulsions A. Listeria monocytogènes
Corrigé : A C E B. Streptocoque du groupe B
C. Neisseria meningitidis
Un lycéen présente une méningite à méningocoque de D. Streptococcus pneumoniae
sérogroupe B. Quelle(s) mesure(s) prendre ? E. Hemophilus influenzae
A. Déclarer la maladie Corrigé : C D E

12
E. Erythromycine
Qu’est ce qu’une épistaxis méningée ? Corrigé : A C D
A. Une hémorragie méningée cataclysmique
B. Une hémorragie méningée survenant chez un En cas d'antécédents convulsifs, on évite la
patient traité pour épistaxis vaccination :
C. Une hémorragie méningée avec à-coup hypertensif A. Anti-rougéole
entraînant un saignement par le nez B. Anti-grippale
D. Une inondation ventriculaire C. Anti-coqueluche
E. Une hémorragie méningée avec signes « a minima D. Anti-tuberculeuse
» E. Anti-poliomyélitique
Corrigé : E Corrigé : C

Dans la surveillance d’une fracture de la voûte Parmi les crises suivantes, quelles sont celles qui sont
crânienne, avec perte de connaissance brève, certains des crises focales ?
éléments font particulièrement penser à un hématome A. Crise bravais-jacksonienne
extradural, sauf un : B. Absence type « petit mal »
A. Coma grave d’emblée C. Crise adversive
B. Mydriase unilatérale D. Spasme en flexion
C. Hémiplégie d’apparition retardée E. Crise somato-sensitive
D. Notion d’un trait de fracture temporal Corrigé : A C E
E. Aggravation de l’état de conscience après la 4e
heure À propos crises d'épilepsie partielles à symptomatologie
Corrigé : A complexe, citez la ou les réponse(s) juste(s) :
A. Leur sémiologie est très polymorphe
Les arguments en faveur d’une méningite d’origine B. Leur origine est souvent frontale ou temporale
tuberculeuse comportent : C. L'EEG donne toujours le siège du foyer
A. Liquide céphalorachidien hémorragique épileptogène
B. Normoglycorachie D. L'Ethosuximide (Zarontin ) est un traitement
C. Sujet transplanté efficace
D. Atteinte de l’état général E. Le traitement est parfois chirurgical
E. Atteinte des paires crâniennes Corrigé : A B E
Corrigé : C D E
Dans une caserne, 3 cas de méningite cérébrospinale à
Une lésion sténosante de l’origine de la carotide interne méningocoque du groupe C ont été diagnostiqués.
est évoquée devant : Quelle(s) mesures(s) prophylactique(s) allez-vous
A. Cécité monoculaire et hémiplégie controlatérale prendre ou envisager ?
B. Diplopie A. Désinfection des locaux
C. Souffle sous-angulo-maxillaire systolique B. Dépistage des porteurs
D. Syndrome de Wallenberg C. Chimioprophylaxie des contacts par l'Amoxicilline
E. Accidents transitoires répétitifs avec déficit moteur D. Chimioprophylaxie des contacts par la Rifampicine
à bascule E. Vaccination antiméningococcique des sujets
Corrigé : A C contacts
Corrigé : D E
Un enfant de 2 ans présente une méningite ; Dans les
antécédents récents on note une rhino-pharyngite et une Parmi les symptômes suivants, lesquels sont liés
otite. Quelles sont les deux étiologies bactériennes les directement à l'hypertension intracrânienne ?
plus probables ? A. Obnubilation
A. Streptococcus pneumoniae B. Céphalées
B. Staphylocoque doré C. Hallucinations visuelles
C. Entérocoque D. Paralysie du IIIème nerf crânien
D. Streptocoque du groupe B E. Hémianopsie bi-temporale
E. Hemophilus influenzae Corrigé : A B
Corrigé : A E
Quels sont les critères diagnostiques définissant, dans le
Quel(s) antibiotique(s) a (ont) une bonne diffusion cadres des encéphalopathies épileptiques du nourrisson,
hémoméningée ? l'encéphalopathie myoclonique infantile également
A. Ampicilline nommée syndrome de West ?
B. Amikacine A. Spasmes en flexion
C. Chloramphénicol B. Arrêt du développement psychomoteur
D. Cotrimoxazole C. Microcéphalie
13
D. Aspect d'hypsarythmie à l'EEG Corrigé : A D
E. Survenue avant l'âge de 18 mois
Corrigé : A B D E Parmi les médicaments anticonvulsivants suivants,
lequel (lesquels) a (ont) une activité certaine sur le petit
Chez un sujet droitier on peut évoquer une ischémie du mal ?
territoire de l'artère cérébrale antérieure gauche devant: A. Valproate de sodium (Dépakine®)
A. Aphasie de Wernicke B. Carbamazépine (Tégrétol®)
B. Réflexe de préhension de la main gauche C. Diphénylhydantoïne(Dihydan®)
C. Hémianopsie latérale homonyme droite D. Phénobarbital (Gardénal®)
D. Hémiplégie droite à prédominance crurale E. Ethosuximide (Zarontin®)
E. Hémiplégie droite à prédominance brachio-faciale Corrigé : A E
Corrigé : D
Parmi les paramètres suivants, indiquez celui ou ceux
Dans le coma oxycarboné : qui incitent à réaliser un scanner pour rechercher une
A. Le malade est souvent hypothermique cause cérébrale organique dans l'enquête étiologique
B. Les téguments sont pâles d'une première crise d'épilepsie :
C. Les convulsions sont fréquentes A. Foyer paroxystique frontal gauche à
D. L'oxygénothérapie hyperbare hâte l'évolution l'électroencéphalogramme
favorable B. Absence petit mal typique
E. La guérison sans séquelle est constante C. Sujet âgé de 40 ans
Corrigé : A D D. Antécédents familiaux d'épilepsie
E. Anomalies bilatérales synchrones à type de pointes-
La méningite à Listeria : ondes à l'électroencéphalogramme
A. Peut être à liquide clair Corrigé : A C
B. Est surtout fréquente chez l'adolescent
C. Doit être évoquée si l'on voit un bacille gram positif Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
à l'examen direct du LCR concernant le méningocoque ?
D. Réalise plutôt une méningo-encéphalite A. Sont des diplocoques à Gram (-)
E. Se traite par les céphalosporines de troisième B. Peuvent exister à l'état de portage sain
génération injectables C. Se rencontrent chez l'homme et les animaux
Corrigé : A C D D. Sont sensibles aux variations de température
E. Ne présentent qu'un seul sérogroupe capsulaire
Le camarade de chambrée d'une jeune recrue vient Corrigé : A B D
d'être hospitalisé pour méningite cérébrospinale à
méningocoque de sérogroupe C. Quelle prophylaxie Un accident ischémique transitoire carotidien peut se
spécifique doit être adoptée en France à l'heure manifester par :
actuelle? A. Une hémiplégie brachio-faciale
A. Désinfection des locaux B. Une aphasie de Wernicke
B. Séroprophylaxie C. Une cécité mono-oculaire
C. Chimioprophylaxie D. Un trouble de la déglutition avec signe du rideau
D. Séroprophylaxie et vaccination E. Un vertige rotatoire
E. Chimioprophylaxie et vaccination Corrigé : A B C
Corrigé : E
La recherche d'antigènes solubles permet généralement
Parmi les symptômes suivants, lesquels sont liés de reconnaître le germe en cause lors d'une méningite
directement à l'hypertension intracrânienne ? aiguë à :
A. Obnubilation A. Listeria
B. Céphalées B. Pneumocoque
C. Hallucinations visuelles C. Méningocoque du groupe A
D. Paralysie du IIIe nerf crânien D. Méningocoque du groupe B
E. Hémianopsie bitemporale E. Haemophilus
Corrigé : A B Corrigé : B D E

Les deux causes bactériennes les plus fréquentes des Quelle(s) est (sont) les propositions exactes concernant
méningites néonatales sont : les méningocoques ?
A. Streptocoque B A. Sont des diplocoques à Gram (-)
B. Méningocoque B. Peuvent exister à l'état de portage sain
C. Pneumocoque C. Se rencontrent chez l'homme et les animaux
D. Escherichia coli D. Sont sensibles aux variations de température
E. Staphylococcus epidermidis E. Ne présentent qu'un seul sérogroupe capsulaire
14
Corrigé : A B D
Le bilan cardiologique de première intention
L'examen cytobactériologique d'un liquide rachidien, (échographie, ECG, ECG sur 24 h par méthode Holter)
prélevé chez un adolescent, montre : - 2.000 éléments/ étant normal, quel(s) examen(s) proposez-vous afin de
mm3 avec 90 % de polynucléaires et 10 % de rechercher une origine cardiaque à cet accident
lymphocytes - présence de rares diplocoques à Gram ischémique cérébral ?
négatif. La bactérie la plus probablement en cause est : A. Renouvellement du bilan de première intention
A. Pneumocoque B. Echographie cardiaque transoesophagienne
B. Haemophilus influenzae C. IRM cardiaque
C. Méningocoque D. Echographie cardiaque avec contraste
D. Escherichia coli E. Scintigraphie myocardiaque
E. Listeria monocytogènes Corrigé : B D
Corrigé : C
Pour confirmer le plus simplement possible de
Quelle est la caractéristique principale de la céphalée de diagnostic d'accident ischémique cérébral, quel est le
l'hémorragie méningée ? meilleur examen ?
A. Localisée A. Cartographie EEG
B. Généralisée B. Doppler transcrânien
C. Brutale C. Angiographie cérébrale
D. Survient lors d'une exposition au soleil D. Imagerie par résonance magnétique cérébrale
E. Survient le matin au réveil E. Potentiels évoqués
Corrigé : C Corrigé : D

Cas cliniques 2- Monsieur A..., 28 ans, est hospitalisé en urgence du


1- Madame X., d'origine tunisienne, âgée de 27 ans, fait de la survenue d'une violente céphalée temporale
sans aucun antécédent, ne présentant aucune prise de gauche. Celle-ci s'est installée brutalement alors qu'il
toxique hormis une contraception orale par OvanonÒ, jouait au tennis et est devenue rapidement intolérable.
est hospitalisée pour une hémiparésie bracho-faciale Parallèlement, sont survenus des vomissements et une
droite associée à un discret manque du mot d'apparition discrète somnolence. L'examen neurologique montre un
brutale. Cette symptomatologie a duré deux jours pour syndrome méningé franc. Il existe un ptosis de l'oeil
régresser totalement. Un examen tomodensitométrique droit et un strabisme divergent. Le fond d'oeil est
cérébral est normal sans et avec injection de produit de normal. L'examen général est par ailleurs sans
contraste. Le diagnostic d'accident ischémique cérébral anomalie. Vous évoquez une hémorragie sous-
est porté. arachnoïdienne.

Quelle est l'artère responsable de la symptomatologie ? Parmi les examens complémentaires suivants, quels
A. Artère cérébrale antérieure gauche sont ceux qui permettent de faire le diagnostic
B. Artère communicante antérieure gauche d'hémorragie sous-arachnoïdienne ?
C. Artère communicante postérieure gauche A. EEG
D. Artère cérébrale postérieure gauche B. Scanner cérébral
E. Artère cérébrale moyenne gauche C. Ponction lombaire
Corrigé : E D. Electromyographie
E. Myélographie
Quelle(s) attitude(s) thérapeutique(s) vous semble(nt) Corrigé : B C
acceptable(s) ?
A. Aspirine 250 mg per os par jour Quel examen complémentaire permet d'en affirmer le
B. Hydergine 30g x 3/j mécanisme ?
C. Thrombolyse par urokinase A. Scanner cérébral
D. Aspirine 1 g per os par jour B. EEG
E. Fraxiparine 0,2 ml/S.C./j C. Ponction lombaire
Corrigé : A E D. Artériographie
E. Myélographie
Quels sont les éléments biologiques à demander ? Corrigé : D
A. Anticorps anti éthinyl-estradiol
B. Sérologie anti-VIH Quelle est la signification du ptosis et du strabisme
C. Hormonémie thyroïdienne divergent ?
D. Bilan thrombophile complet A. Hypertension intracrânienne
E. Cholestérolémie et triglycéridcémie B. Trouble de la vigilance
Corrigé : A B D E C. Paralysie du III
15
D. Paralysie du VI également responsable(s) de méningite primitive chez
E. Ophtalmoplégie internucléaire l'enfant en dehors de la période néonatale ?
Corrigé : C A. Staphylocoque doré
B. Pneumocoque
Quelle étiologie doit-on évoquer en priorité ? C. Haemophilus influenzae
A. Angiome pariéto-occipital droit D. Pseudomonas aeruginosas
B. Anévrysme de la communicante antérieure E. Bactéroïdes fragiles
C. Anévrysme de l'artère cérébrale antérieure Corrigé : B C
D. Anévrysme de la communicante postérieure
E. Anévrysme du tronc basilaire Chez votre patiente, parmi les signes suivants, lequel ou
Corrigé : D lesquels vous paraît (paraissent) fournir la meilleure
orientation étiologique ?
Citez, parmi les complications suivantes, celles qui A. Vomissements
peuvent survenir en phase précoce : B. Douleurs abdominales
A. Récidive hémorragique C. Photophobie
B. Hydrocéphalie à pression normale D. Pharyngite érythémateuse
C. Vasospasme E. Purpura
D. Hydrocéphalie aiguë Corrigé : E
E. Anomalies électrocardiographiques
Corrigé : A C D E L'infection à méningocoque peut se traduire par une
forme évolutive gravissime correspondant à une
septicémie suraiguë avec purpura fulminants. Parmi les
3- Ce soir d'automne, vous êtes appelé au chevet de facteurs suivants, tous ont une valeur pronostique
Mireille, 4 ans, dernière d'une fratrie de 3 enfants, qui péjorative sauf un, lequel ?
depuis le début de l'après-midi se plaint de maux de A. Purpura nécrotique rapidement extensif
tête, de douleurs abdominales et a vomi à 3 reprises. La B. Splénomégalie
température est à 39,5° C et l'enfant est particulièrement C. Choc hémodynamique
abattue et somnolente. L'examen clinique vous permet D. Cytorachie inférieure à 20 éléments G/l
de retenir une raideur de nuque douloureuse avec signe E. Leucocytose sanguine inférieure à 10.000/mm3
de Kernig positif, la présence de quelques éléments Corrigé : B
purpuriques pétéchiaux localisés au niveau des
membres inférieurs, une pharyngite érythémateuse ; Parmi les antibiotiques suivants, tous peuvent être
enfin, une hostilité lors de l'examen des pupilles. La utilisés pour traiter une méningite à méningocoque sauf
T.A. = 10/5 cm Hg, le pouls = 110. Le reste de l'examen un, lequel ?
est négatif, en particulier, il n'y a pas de signe A. Pénicilline G
neurologique et le ventre est souple. L'interrogatoire B. Ampicilline
confirme l'absence d'antécédent. Vous évoquez le C. Chloramphénicol
diagnostic de méningite purulente et décidez de faire D. Gentamicine
hospitaliser sans retard cette enfant. E. Amoxicilline
Corrigé : D
Quel examen devra être réalisé sans délai à l'hôpital
pour assurer le diagnostic ? Dans le cas présent, la chimioprophylaxie des infections
A. Hémogramme à méningocoque répond à certains critères :
B. Radio thoracique A. Concerne l'entourage immédiat du sujet (parents,
C. Ponction lombaire fratrie)
D. Tomodensitométrie cérébrale B. Doit être réalisée après prélèvement de gorge
E. Electroencéphalogramme C. Concerne tous les enfants de l'école maternelle
Corrigé : C fréquentée par Mireille
D. Doit être maintenue durant 5 jours
Quel(s) autre(s) examen(s) devra (devront) être E. Doit être suivie par un contrôle du prélèvement de
rapidement réalisé(s) pour rechercher l'étiologie ? gorge
A. Hémoculture Corrigé : A D
B. Sérodiagnostic
C. Uroculture
D. Prélèvement de gorge Dossiers
E. Coproculture 1- Monsieur B. est adressé pour des céphalées
Corrigé : A D d’aggravation progressive. Ce patient de 60 ans a
comme principal antécédent un cancer broncho-
Le diagnostic de méningite à méningocoque est établi. pulmonaire opéré et radiothérapé 6 mois auparavant.
Parmi les germes suivants lequel ou lesquels est (sont) Depuis 15 jours, il se plaint de céphalées diffuses, à
16
prédominance postérieure, dès le réveil et 2- Monsieur L.C., 60 ans, est hospitalisé en urgence
accompagnées de nausées et de vomissements. Il pour un déficit moteur de l’hémicorps droit apparu
signale qu’il a vu double à plusieurs reprises. Depuis 7 brutalement le matin même.
jours, il heurte les objets avec sa jambe gauche. A Ce patient, droitier, a comme antécédents un infarctus
l’examen : · Patient conscient, anxieux, apyrétique · Pas du myocarde il y a 5 ans, une hypertension artérielle et
de syndrome méningé · Barré et Mingazzini non tenus à un tabagisme à 30 paquets-année.
gauche · Réflexes tendineux très vifs aux 4 membres, L’examen aux urgences trouve :
surtout à gauche · Clonus inépuisable de la rotule et de · Un patient conscient et bien orienté,
la cheville gauche · Babinski gauche · Hémianopsie · Pression artérielle : 210/110 mmHg ; température :
latérale homonyme gauche · Douleur à la percussion 37,5° C ; pouls : 100/min régulier,
des apophyses épineuses dorsales Le reste de l’examen · Un déficit moteur droit intéressant les membre
clinique est sans particularité. La radiographie de thorax supérieur et inférieur ainsi que la face à droite, Babinski
montre un épanchement pleural gauche et un à droite,
déplacement du médiastin à gauche. · Pas de déficit sensitif,
Question n°1 : Comment réalise-t-on une épreuve de · Pas d’hémianopsie latérale homonyme droite,
Mingazzini ? Que peut-elle montrer ? · Pas d’aphasie,
Corrigé : · Bruits de cœur réguliers, sans souffle,
· Patient en décubitus dorsal · Auscultation pulmonaire normale,
· Cuisses fléchies à 90° sur le bassin Le reste de l’examen clinique est sans particularité.
· Jambes fléchies à 90° sur les cuisses Un scanner cérébral, sans produit de contraste, réalisé
· Chute progressive du pied du côté déficitaire en urgence, est considéré comme normal.

Question n°2 : Dans quel syndrome les céphalées de ce Question n°1 : Devant ce tableau, quel diagnostic
patient s’intègrent-elles ? suspectez-vous ?
Corrigé : Hypertension intracrânienne (HTIC) Corrigé :
Accident vasculaire cérébral (AVC) car déficit
Question n°3 : Quelle est la cause la plus probable de neurologique focal brutal
ce syndrome ? Ischémique car scanner cérébral normal
Corrigé :
Métastases cérébrales Question n°2 : Le fait que le déficit soit moteur pur
Hémisphériques droites doit orienter vers une cause précise. Laquelle ? Quelle
– HTIC est sa topographie ?
– déficit neurologique focal Corrigé : Lacune : Capsule interne gauche
– antécédent de cancer broncho-pulmonaire à 25 % des AVC ischémiques sont dus à des lacunes,
potentiel métastatique maladie des petits vaisseaux (artérioles) dont
– probable métastase osseuse rachidienne dorsale l’occlusion est responsable d’infarctus de petite taille

Question n°4 : Quel examen morphologique Question n°3 : Quels sont les deux moyens qui
demandez-vous en première intention ? permettent de confirmer le diagnostic ?
Corrigé : Scanner cérébral sans et avec injection de Corrigé : Refaire le scanner cérébral après quelques
produit de contraste (iode) jours permet de mettre en évidence une hypodensité de
la capsule interne gauche IRM cérébrale T2, flair,
Question n°5 : Que montrera cet examen ? diffusion hypersignal en T2 et flair, diffusion restreinte
Corrigé : (et cela dès la phase aiguë) de la capsule interne gauche
· Processus expansif unique ou multiple
· Hémisphère droit Question n°4 : Quelles sont les trois autres
· Prise de contraste annulaire présentations neurologiques possibles de cette
· Image en cocarde pathologie ?
· Oedème péri-lésionnel Corrigé :
· Effet de masse sur les structures adjacentes · Troubles sensitifs purs
· Dysarthrie, main malhabile
Question n°6 : Dans ce contexte, quelle classe · Hémiparésie, ataxie
médicamenteuse pourra avoir un effet symptomatique à
court terme ? Question n°5 : La répétition de ce type d’accident peut
Corrigé : Corticoïdes : conduire vers quel tableau neurologique ? Décrivez-le
– traitement parentéral IV brièvement.
– Solumédrol (Méthylprednisolone) Corrigé :
Etat multi-lacunaire Associant :
– démence vasculaire : sous corticale, à
prédominance frontale
17
– syndrome pseudo-bulbaire Corrigé :
· L’hypertension artérielle
Question n°6 : Quel est le principal facteur de risque · L’âge avancé
dans cette pathologie ? · L’éthylisme 5
Corrigé : L’hypertension artérielle
Question n°5 : Quel autre facteur favorisant doit être
recherché chez ce patient ?
3- Monsieur H. Y., 78 ans, est adressé à l’hôpital à la Corrigé :
suite d’une chute survenue brutalement après une · Prise d’anticoagulant ou d’antiagrégant plaquettaire
dispute avec un voisin, 2 heures auparavant. Dans les · Vu les antécédents coronariens
antécédents, on note : – une hypertension artérielle
ancienne, – une broncho-pneumopathie chronique Question n°6 : Quel pronostic allez-vous annoncer à la
obstructive, – une cardiopathie ischémique, avec famille ?
angioplastie coronaire il y a 2 ans, – un diabète Corrigé :
insulino-dépendant, – une intoxication alcoolo- · Réservé (grave ou mauvais)
tabagique chronique. A l’arrivée : – pression artérielle = · Mortalité élevée (supérieure à 50 % dans les 30
210/130 mm Hg ; température = 37,5°C; pouls = premiers jours)
100/minute irrégulier, – le patient est obnubilé, – la tête · Multipathologie chez une personne âgée
et les yeux sont déviés à gauche, – il fume la pipe à · AVC hémorragique avec inondation ventriculaire
droite, – l’hémicorps droit est hypotonique et peu
réactif aux stimulations nociceptives, – le réflexe cutané
plantaire est en extension à droite, – la nuque est raide, 4- Une femme de 35 ans a absorbé dans un but
– la respiration est polypnéique avec des râles crépitants suicidaire 60 comprimés d’Imipramine (AnafranilÒ 75)
aux deux bases. deux heures plus tôt. Elle est amenée par les pompiers
au service des urgences. L’examen clinique initial met
Question n°1 : Quelle est la signification de : a) le en évidence, à la stimulation nociceptive : une absence
patient fume la pipe à droite b) la déviation de la tête et d’ouverture des yeux, quelques grognements et une
des yeux à gauche réaction de triple retrait en flexion. La pression
Corrigé : artérielle est mesurée à 80/55 mmHg.
a) Paralysie faciale centrale droite
b) Destruction de la voie oculo-céphalogyre gauche Question n°1 : Calculez le score de Glasgow de cette
– Le patient regarde la lésion hémisphérique gauche patiente ? Détailler le score des réponses : – oculaire, Y
– verbale, V – motrice, M
Question n°2 : Quels sont les principaux diagnostics Corrigé :
neurologiques à évoquer ? ·Y=1
Corrigé : ·V=2
· Accident vasculaire cérébral (AVC ·M=4
– ischémique · Soit un score de Glasgow à 7
– hémorragique N.B. : 0 à la question en cas d’erreur sur une des
· Hypoglycémie composantes du score.
· Manifestation brutale d’un processus expansif
(tumeur, abcès) Question n°2 : Analysez l’ECG enregistré quelques
· Crise partielle épileptique minutes après l’arrivée aux urgences (document n° 4).
· Hémorragie méningée Quel est le mécanisme physiopathologique des troubles
· Hématome extradural ou sous dural induits par l’imipramine ?
· Encéphalopathie hypertensive Corrigé :
· Analyse de l’ECG :
Question n°3 : Un scanner cérébral, sans produit de – tachycardie (environ 140/min) non sinusale
contraste, est réalisé en urgence (document n° 2). Que – élargissement majeur de QRS (>0,20s)
montre-t-il ? · Effet stabilisant de membrane (« quinidine – like ») :
Corrigé : prolongation du potentiel d’action par blocage des
· Hyperdensité évoquant un hématome (AVC canaux sodiques
hémorragique) capsulo-lenticulaire gauche avec
inondation ventriculaire : hyperdensité dans la corne Question n°3 : Quels autres signes cliniques
frontale et dans le carrefour du ventricule latéral d’imprégnation imipraminique recherchez-vous (en
gauche avec effet de masse sur le 3ème ventricule 5 dehors des signes cardio-vasculaires)?
Corrigé :
Question n°4 : Quels sont les trois principaux facteurs · Neurologiques :
favorisant cette atteinte neurologique, présents dans – convulsions
cette observation ? – agitation
18
– hallucinations place dans le territoire de l’artère sylvienne (artère
– syndrome pyramidal cérébrale moyenne acceptée) superficielle gauche
– coma b) · Accident vasculaire cérébral ischémique constitué
· Signes atropiniques : sylvien superficiel gauche
– bouche sèche
– mydriase Question n°2 : D’après le scanner cérébral, précisez la
– rétention urinaire sémiologie de l’hémiplégie chez ce patient
– iléus paralytique Corrigé :
· Signes respiratoires : dépression respiratoire · Hémiplégie à prédominance brachio-faciale droite
N.B. :
Question n°4 : Quels sont les principes de la prise en · L’artère sylvienne superficielle vascularise la
charge thérapeutique immédiate ? convexité de la frontale ascendante. Le lobule
Corrigé : paracentral (face interne de la frontale ascendante) est
· Intubation orotrachéale immédiate vascularisé par l’artère cérébrale antérieure dont
· Ventilation mécanique l’occlusion est à l’origine d’une hémiplégie
· Hospitalisation immédiate en réanimation prédominant au membre inférieur contro-latéral
· Monitoring cardio-tensionnel (hémiplégie crurale).
· Perfusion intraveineuse immédiate de 50 à 250 ml de · A cette hémiplégie peuvent être associés : des troubles
bicarbonate (ou de;lactate) de sodium molaire (84 ‰) sensitifs du même territoire, une aphasie globale (Broca
sous surveillance ECG jusqu’à affinement des et Wernicke) et une hémianopsie latérale homonyme
complexes QRS 2 droite (atteinte des radiations optiques).
· Puis remplissage vasculaire (correction de la
vasoplégie) Question n°3 : Vous apprenez que ce patient s’est
· Drogues vaso-actives (si remplissage insuffisant pour plaint de céphalées temporales gauches quelques jours
corriger la vasoplégie) avant l’installation de l’hémiplégie. a) Quel diagnostic
· Benzodiazépine (à visée anticonvulsivante et sédative) étiologique devez-vous suspecter ? b) Quelle anomalie,
· Sonde urinaire en rapport avec le diagnostic étiologique, pouvait être
N.B. : 0 à la question si : retrouvée à l’examen clinique ?
* Pas d’hospitalisation en réanimation Corrigé :
* Pas d’intubation a) Dissection de l’artère carotide interne gauche
* Pas de bicarbonate (ou de lactate) b) Donnée retrouvée à l’examen clinique :
· Syndrome de Claude Bernard Horner gauche : myosis,
Question n°5 : Un traitement épurateur est-il licite ? Si enophtalmie, diminution de la fente palpébrale,
oui lequel ? Justifier. anhidrose de l’hémiface gauche dû à une atteinte du
Corrigé : plexus sympathique péricarotidien
· OUI
· Lavage gastrique Question n°4 : Une imagerie par résonance magnétique
· Et charbon activé (une dose de 50 g) 4 (IRM) a été réalisée avec coupes pondérées en T2 (cf.
· Car toxique à fort potentiel lésionnel, prise récente, figure n° 2b) et en T1 (cf. figure n° 2c). Quelles
toxique anticholinergique retardant la vidange gastrique anomalies mettez-vous en évidence sur les figures n° 2b
N.B. : Le traitement épurateur est entrepris une fois les et n° 2c ?
troubles du rythme et la situation hémodynamique Corrigé :
contrôlés Figure n° 2b Hypersignal en T2 cortico-sous cortical
confirmant l’ischémie dans le territoire de l’artère
sylvienne superficielle gauche
5- Un homme de 36 ans, sans antécédent médico- · Absence de signal de sang circulant (hypersignal
chirurgical, est hospitalisé pour hémiplégie droite et accepté : cotation 2 points seulement) de l’artère
aphasie de survenue brutale il y a 48 heures. La carotide interne gauche en faveur d’une thrombose de la
pression artérielle est de 190/90 mmHg. Le cœur est carotide interne gauche
régulier, sans souffle audible. Figure n° 2c Hypersignal de la paroi de la carotide
interne gauche en faveur d’un hématome pariétal
Question n°1 : Un scanner cérébral, sans injection de · Persistance d’un flux sanguin de diamètre réduit
produit de contraste, a été réalisé au cours de N.B. : L’IRM confirme dans ce cas le diagnostic de
l’hospitalisation (cf. figure n° 2a). a) Quelle est votre dissection de l’artère carotide gauche devant
interprétation de ce scanner ? b) Quel est le diagnostic ? l’association d’hématome pariétal et de thrombose.
Corrigé :
a) · Hypodensité cortico-sous-corticale respectant la Question n°5 : Quels sont les principes du traitement à
capsule interne sans effet de masse (pas d’œdème court terme ?
accepté) ventricules latéraux, structure médiane en Corrigé :
· Urgence cérébro-vasculaire
19
· Anticoagulation efficace · Calcémie
– Héparine intraveineuse à la seringue N.B. : oubli « glycémie » = 0 à la question
électrique : TCA à 2,5 fois le témoin
– Relais antivitamines K Question n°4 : Les premiers résultats sont les suivants :
· Eviter de faire chuter brutalement la tension artérielle : NFS : – GB : 8,6 G/l– Hémoglobine 12,3 g/dl–
si besoin, inhibiteur calcique en intraveineux à la Plaquettes 235 G/l · IONOGRAMME SANGUIN :– Na
seringue électrique = 99 mmol/l– K = 4,0 mmol/l– Urée = 3 mmol/l–
· Rééducation Créatinine = 43 µmol/l– Glycémie = 5,2 mmol/l
– kinésithérapie Recherche de toxique négative. La diurèse des 2
– orthophonie premières heures est de 3 litres (urines très claires).
· Surveillance Quelle étiologie évoquez vous alors ?
Corrigé :
· Hyponatrémie profonde
6- Une jeune femme de 30 ans est retrouvée inanimée · Intoxication volontaire par l’eau (contexte
allongée sur son lit chez elle par une amie. Le SAMU, psychiatrique)
prévenu rapidement, la transporte au service des N.B. : dans le cas présent, la patiente avait consommé
urgences. A l’arrivée, la patiente présente un coma plus de 6 litres d’eau
calme, hypotonique, aréflexique. Le score de Glasgow
est à 3. Il n’y a pas de signe méningé. La fréquence Question n°5 : Citer les principes de la prise en charge
cardiaque est à 70/min, la pression artérielle à 125/71 thérapeutique pour les prochaines heures (sans la
mmHg, la température à 36°9 C. Il n’y a pas de pli surveillance).
cutané. Le SAMU vous précise qu’elle aurait été suivie Corrigé :
en psychiatrie. Aucun toxique n’a été retrouvé près · Hospitalisation en réanimation
d’elle. · Poursuite de la ventilation mécanique
· Restriction hydrique stricte
Question n°1 : Que signifie « score de Glasgow à 3 » ? · Perfusion prudente de soluté salé iso voire
Corrigé : hypertonique
· Pas d’ouverture des yeux à la stimulation nociceptive · Nursing
· Pas de réponse verbale à la stimulation nociceptive N.B. : oubli « hospitalisation en réanimation » = 0 à la
· Pas de réponse motrice à la stimulation nociceptive question
· Chaque item est coté 1
· La somme est égale à 3 nc Question n°6 : Quelle précaution devez vous observer
pour le traitement de cette pathologie? Pourquoi ?
Question n°2 : Quelle est votre attitude thérapeutique Corrigé :
pour les premières minutes aux urgences ? · Correction prudente de la natrémie (1,5 à 2
Corrigé : mmol/heure)
· Assurer la liberté des voies aériennes · Car si correction trop rapide risque d’atteinte cérébrale
· Intubation et ventilation assistée = myélinolyse centropontine
· Pose d’une ou de 2 voies veineuses périphériques
· Glycémie capillaire et une ampoule de glucosé à 30 %
au moindre doute 7- Une femme de 78 ans, vivant seule à domicile dans
· Sonde gastrique une grande ville, est découverte inconsciente au sol, par
· Sonde vésicale sa voisine qui s'inquiétait de ne plus la voir depuis 2
· Surveillance scopique continue jours. La patiente présente une crise comitiale
· Surveillance saturation périphérique en O2 au doigt généralisée lors de son transfert par le SAMU. A
· Discuter injection de Naloxone (NarcanÒ) (test l'admission, l'examen clinique met en évidence : une TA
diagnostique, surtout si myosis, traces de piqûres) à 180/90 mmHg, un pouls à 100/min., une fièvre à
N.B. : oubli « intubation » = 0 à la question 38,5° C avec un encombrement bronchique, une
Question n°3 : Quel est le bilan biologique demandé en obnubilation, un pli cutané, une sécheresse buccale, une
urgence ? maigreur, une hémiplégie droite flasque, un
Corrigé : raccourcissement du membre inférieur droit en rotation
· Glycémie externe, des tuméfactions musculaires déclives et deux
· Ionogramme sanguin escarres talonnières. Bilan biologique initial : -
· Recherche de toxiques dans le sang et les urines Hémoglobine = 10,7 g/dl ; hématocrite = 47 % ; - Na =
· Alcoolémie 147 mEq/l ; K = 6 meq/l ; HCO3 = 19 mmol/l ; protides
· Dosage HbCO = 71 g/l ; calcémie = 1,98 mmol/l ; azotémie = 18
· Gaz du sang mmol/l ; glycémie = 5,5 mmol/l. - Créatininémie = 178
· Bilan hépatique µmol/l ; SGOT = 70 U ; SGPT = 69 U ; - CPK= 1560 U
· Numération formule sanguine (dont 3 % fraction MB) ;
· CPK
20
LDH= 630 U. La comitialité peut être multifactorielle : AVC
hémorragique > ischémique, HSD aigu, hypoglycémie,
Question n°1 : Quelles complications, décrites dans hypocalcémie, psychotropes.
l'énoncé, suspectez-vous chez cette patiente ?
Corrigé : Question n°4 : Au décours de l'épisode aigu, la patiente
- Accident vasculaire cérébral hémisphérique gauche devient grabataire. Quelles sont les conséquences
(car hémiplégie droite) récent (car flasque) possibles de cet état ?
- Hématome sous-dural post-traumatique Corrigé :
- Fracture du col fémoral droit déplacée - Phlébite et embolie pulmonaire
- Confusion mentale - Infection broncho-pulmonaire (fausses routes /
- Comitialité +/- déficit postcritique inhalation / encombrement)
- Broncho-pneumopathie d`inhalation : confusion + - Infection urinaire (+/- sur sondage)
fièvre + encombrement bronchique - Décompensation de polypathologies
- Déshydratation globale : extracellulaire : (pli cutané; - Troubles neuropsychiatriques (agitation, anxiété,
Ht = 47 % ; protides = 71 ; insuffisancerénale), dépression, altération des fonctions supérieures)
intracellulaire : (sécheresse buccale ; Na = 147) - Incapacité à la marche
- Dénutrition - Déshydratation
- Escarres - Dénutrition
- Rhabdomyolyse : restée au sol, muscles tuméfiés, - Incontinence urinaire et fécale
hypocalcémie (1,98), élévation des enzymes - Fécalome
musculaires : CPK (fraction MM), transaminases, LDH - Escarres
et insuffisance rénale avec hyperkaliémie (K=6) et * nécrose ischémique cutanée et sous-cutanée
acidose (RA = 19) NC;- Insuffisance rénale secondaire à l`appui prolongé d`un relief osseux sur un
plan dur
Question n°2 : Quels examens complémentaires * FDR : alitement, dénutrition, hémiplégie, fracture,
supplémentaires vous paraissent utiles au(x) confusion, artérite, macération
diagnostic(s) ? * siège : talons, sacrum, bassin, rachis et coudes
Corrigé : * évolution : érythème, phlyctène, ulcère, nécrose (r)
- Scanner cérébral sans injection de produit de effet de cône
contraste : recherche d`AVC (hémorragique ou * traitement : FDR, mobilisation, matelas, massage,
ischémique) ou d`hématome sous-dural post- hygiène
traumatique * protection : Opsite(r), Biafine(r) ; détersion
- Radiographies osseuses : * hydrocolloïdes : Duoderm(r), Comfeel(r) changés/2-3
* bassin (face) jours NC
* hanche droite (face, profil)
- Radiographie thoracique (foyer parenchymateux ? D > Question n°5 : Quelles mesures médico-sociales
G) doivent être envisagées ?
- Electrocardiogramme : signes d`hyperkaliémie, Corrigé :
hypocalcémie, dysrythmie Suivant le niveau de dépendance :
- Hémocultures *soit maintien à domicile 10;(aussi longtemps que
- Gazométrie si effet shunt : pneumopathie ou embolie possible)
pulmonaire · Avec : médecin, infirmier, kinésithérapeute à domicile
- Hémogramme et bilan d`hémostase · Aide ménagère, auxiliaire de vie, visites, portage des
- Myoglobinémie, myoglobinurie, aldolase NC;- EEG repas, foyer-restaurant adaptation du domicile,
(souffrance diffuse ou focalisée ?) téléalarme, allocation logement, aide sociale
hospitalisation à domicile
Question n°3 : Quelle cause initiale vous paraît être la *soit institutionnalisation (initiale ou secondairement)
plus probable à l'origine de ce tableau clinique ? · Institutions sociales (foyer logement ou maison de
Corrigé : retraite accepté) (à la charge du résident) :
- Accident vasculaire cérébral hémisphérique (sylvien · Institutions sanitaires (moyen ou long séjour accepté) :
accepté) gauche - service de moyen séjour (remboursé par SS sauf
* hémiplégie droite flasque, responsable de chute, avec forfait journalier)
fracture du fémur du même côté - service de long séjour, ou maison de retraite
* Aphasie = ne peut appeler médicalisée : (forfait soins (SS) + forfait hébergement
* Possibilité de crise motrice bravais-jacksonienne de (résident)).
l`hémicorps droit, secondairement généralisée
NB : La confusion peut être multifactorielle : prise de
psychotropes, hypoglycémie, déshydratation, acidose,
urémie, fièvre, AVC hémorragique > ischémique, HSD
aigu, comitialité.
21

Vous aimerez peut-être aussi