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INTRODUCTION GENERALE :

De l’antiquité jusqu’au 19e siècle, l’écrit était le seul moyen de communication


entre deux personnes séparés par une distance importante. Durant cette époque
antérieure aux télécommunications, les informations voyageaient au rythmes des
messagers. Depuis l’invention du téléphone en 1876 par Alexander Graham
Bell, de nombreux progrès et révolutions se sont opérés dans le secteurs des
télécommunications. L’homme a pu réduire les distances physiques qui le
séparent des autres en communiquant avec les autres de manière quasiment
instantanée.
Les premiers téléphones mobiles non cellulaires sont apparus dès 1945 et
fonctionnaient en mode analogique. Ces téléphones mobiles de génération
zéro (0G) étaient lourds et volumineux et ne permettaient pas de se déplacer
d'une station de base à une autre. Jusqu’à la fin des années 1970, la téléphonie
n’autorisait que les déplacements dans une aire régionale desservie par une
station de base de forte puissance. En 1971, l’entreprise AT&T présenta à la
Federal communications commission (FCC) une proposition de service
cellulaire qui permettait de se déplacer d’une cellule vers une autre sans perdre
la communication téléphonique en cours, en utilisons la technologie de
handover. En 1981, Nordic Mobile Telephone (NMT) lance au Danemark, en
Finlande, en Suède et en Norvège le premier téléphone mobile "itinérant"
utilisant une technologie analogique dite de première génération (1G). À partir
de ces années 1980, les téléphones mobiles commencèrent à se diffuser grâce au
déploiement des réseaux cellulaires. Dans les années 1990, la deuxième
génération (2G) de téléphonie mobile fait son apparition. Le premier lancement
commercial de ce type de téléphone cellulaire en mode numérique a été réalisé
aux États-Unis en 1990 et utilisait une bande de fréquences inférieure à la bande
de fréquence européenne avoisinant les 900MHz. Avec la mise en place de la
technologie 2G apparaissait la possibilité de disposer de téléphones mobiles plus
légers.
Compte tenu de l’importance de ce secteur, qui a connu une évolution
considérable grâce au progrès dans le domaine de l’intégration électronique,
c’est-à-dire en termes de taux d’intégration et de consommation d’énergie des
systèmes embarqués, une multitude de systèmes de communication dotés
d’infrastructures, aussi bien logiciels que matérielles, ont envahi la vie de
l’homme au point qu’ils ont changé ses habitudes. Ces différents moyens de
communications sont regroupés sous le vocable des NTIC : Nouvelles
Technologies de l’Information et Communication.
La signalisation est l’une des fonctions la plus importante des infrastructures de
télécommunication puis qu’elle permet aux composant de réseau de
communiquer entre eux pour établir et terminer les appels.
Jusqu’aux années 1970, le réseau téléphonique était purement analogique. La
signalisation entre canaux se faisait par transmission de tonalités spécifique. Les
réseaux téléphoniques utilisent les techniques numériques : transmission
numérique sur voies MIC et centraux temporels. Parallèlement à la numérisation
du réseau, a été ressenti la nécessité d’améliorer rapidité d’échange de la
signalisation. De plus, de nouveaux services comme le transfert d’appels ont été
ouverts. Ceux-ci peuvent conduire à l’échange de signalisation sans
établissement réel d’un circuit de communication. Il est paru nécessaire de
séparer la signalisation de la transmission et de faire transiter cette signalisation
sur un réseau spécifique : c’est la signalisation par canal sémaphore ou, plus
simplement, la signalisation sémaphore. Les études sur le système de
signalisation n°7 qui est le second système de signalisation par canal sémaphore
ont débuté en 1973. Ce système a été conçu pour être particulièrement adapté
aux réseaux numériques avec intégration de services, et optimisé pour travailler
sur des voies au débit de 64 Kbits/s.
Par opposition à la signalisation voie par voie, la signalisation par canal
sémaphore est définie comme une méthode dans laquelle une seule voie, appelée
canal sémaphore, achemine la signalisation se rapportant à une multiplicité de
circuits. La signalisation sémaphore peut également servir à échanger des
messages de gestion et de supervision entre commutateurs.
La signalisation sémaphore consiste à séparer logiquement l'aspect signalisation
de l'aspect transmission des informations usagers (généralement la voix sur un
réseau téléphonique classique). Le réseau de transmission achemine seulement
les
informations usager, le réseau sémaphore la signalisation. Cependant, les deux
réseaux peuvent réutiliser les mêmes supports physiques de transmission.

1- Choix et intérêt de l’étude


Le thème abordé dans cette étude m’a été inspiré lors d’une visite en entreprise.
En effet, c’était le mardi 5 mars 2019 nous nous sommes rendu moi, mes
collègues et un dirigeant de l’université au sein de l’agence de régulation des
postes et communications électroniques en sigle ARPCE. Pendant cette visite
nous avons eu à parcourir trois en pièces à savoir : la direction des ressources en
fréquences, le service informatique ainsi que le centre de supervision du trafic.
Dans le centre de supervision du trafic, on pouvait apercevoir toutes les
communications en cours s’afficher sur un écran. On nous expliquait que cela
était rendu possible grâce à la signalisation. C’est à partir de là que le sujet
portant sur l’étude de la signalisation a commencé à me passionné.
Le réseau de signalisation revêt une importance très capitale dans les réseaux de
téléphonie mobile. En réalité il représente le support de dialogue entre les
équipements du réseau. En d’autre terme sans la signalisation les appels ne
sauraient aboutir. Par ailleurs, les besoins des usagers ne cessent de grandir avec
l’intégration de nouveaux services qui nécessitent plus de bande passante. Alors
il important que les opérateurs de téléphonie mobile disposent d’un réseau de
signalisation efficace et rapide afin de répondre aux attentes des abonnés. C’est
raison que nous avons décidé de faire l’étude de la signalisation ss7.

2- OBJECTIF
L’objectif de ce travail de fin d’étude est d’une part de comprendre la différence
entre les différents protocoles de signalisation existants, et qui traitent de la
téléphonie mobile, et d’autre part d’aborder un sujet assez vaste et qui traite de
la téléphonie mobile.

3- PROBLEMATIQUE
Le sujet portant sur l’étude de la signalisation ss7 dans le gsm suscite plusieurs
interrogations. Tout au long de cette étude nous tenterons d’apporter des
réponses à ces différentes interrogations.
Parmi ces questions nous pouvons citées :
- Pourquoi utilisée la signalisation ?
- La signalisation ss7 est-elle la meilleure technique de signalisation ?
- La signalisation ss7 utilise quel type de commutation ?

4- HYPOTHESE
La signalisation fait référence à l’échange d’informations entre les équipements
du réseau pour fournir et maintenir un service de télécommunications. Grace à la
signalisation on peut savoir à tout moment si un mobile est état actif ou pas, de
pouvoir gérer des communications et elle permet aussi la taxation des appels. En
bref sans la signalisation les appels ne peuvent pas aboutir.
Le système de signalisation n° 7 peut être utilisé avec une exploitation soit en
mode quasi associé. L'utilisation de ce dernier mode est beaucoup plus
avantageuse pour de petits faisceaux de circuits. Le système de signalisation n°
7 est optimisé pour un circuit support numérique avec une vitesse de
transmission de 64 kbit/s mais il peut fonctionner à des vitesses inférieures.
Deux méthodes de protection contre les erreurs (retransmission de base et
retransmission cyclique préventive) sont spécifiées, chacune ayant leur champ
d'application spécifique. Dans la méthode de base, chaque trame sémaphore est
acquittée et retransmise en cas d'erreur, dans la méthode de retransmission
cyclique préventive, il n'y a pas d'accusé de réception négatif et la correction
d'erreurs s'effectue par retransmission, pendant des périodes de silence.
Le réseau sémaphore n°7 fonctionne suivant le principe de la commutation des
paquets. Il possède des routeurs de paquets appelés points de transfert
sémaphore et des équipements terminaux qui sont des centraux téléphoniques,
des serveurs, des bases de données. Ces équipements terminaux sont appelés
points sémaphores

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