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Onzième S / Annales sur le produit scalaire et le

1. Distance a un plan :
ß
Exercice 3209 −2x + y = −t + 6
x − 2y = −4t + 9

→ −→ −→ ß
L’espace est muni d’un repère orthonormal O ; i ; j ; k . −2x + y = −t + 6
Soit (P1 ) le plan d’équation cartésienne −2x+y+z−6 = 0 et 2x − 4y = −8t + 18
(P2 ) le plan d’équation cartésienne x−2y+4z−9 = 0.
Par addition de ces deux équations, on obtient l’équa-
1. Montrer que (P1 ) et (P2 ) sont perpendiculaires. tion :
On rappelle que deux plans sont perpendiculaires si, et y − 4y = −t + 6 − 8t + 18
seulement si, un vecteur normal non nul à l’un est or- − 3y = −9t + 24
thogonal à un vecteur normal non nul à l’autre.
y = 3t − 8
2. Soit (D) la droite d’intersection de (P1 ) et (P2 ). En substituant cette valeur dans la seconde équation, on
Montrer
 qu’une représentation paramétrique de (D) est : obtient :
 x = −7 + 2t x − 2y = −4t + 9
y = −8 + 3t où t ∈ R
 x − 2·(3t − 8) = −4t + 9
z = t
x − 6t + 16 = −4t + 9
3. Soit M un point quelconque de (D) de paramètre
 t et x = −4t + 9 + 6t − 16
soit A le point de coordonnées −9 ; −4 ; −1 . x = 2t − 7
a. vérifier que A n’appartient ni à (P1 ), ni à (P2 ). Ainsi, la droite (D) admet la représentation
paramétrique
 suivante :
b. Exprimer AM 2 en fonction de t.  x = −7 + 2·t
y = −8 + 3t t ∈ R
c. Soit f la fonction définie sur R par f (t) = 2t2 −2t+3. 
z = t
Etudier les variations de f .
Pour quel point M , la distance AM est-elle mini- 3. a. On a les deux valeurs suivantes :
male ? −2·xA + yA + zA − 6
Dans la suite, on désignera ce point par I. = −2×(−9) + (−4) + (−1) − 6
Préciser les coordonnées du point I. = 18 − 4 − 1 − 6 = 7
4. Soit (Q) le plan orthogonal à (D) passant par A. xA − 2·yA + 4·zA − 9
= −9 − 2×(−4) + 4×(−1) − 9
a. Déterminer une équation de (Q).
= −9 + 8 − 4 − 9 = −22
b. Démontrer que I est le projeté orthogonal de A sur On en déduit que le point A n’appartient ni au plan
(D). (P1 ) ni au plan (P2 ).
b. Le carré AM 2 est défini par :
Correction 3209
AM 2 = (xM − xA )2 + (yM − yA )2 + (zM − zA )2
1. D’après l’équation cartésienne du plan (P1 ), le vecteur  2  2  2

→  = (−7+2·t)−(−9) + (−8+3·t)−(−4) + t−(−1)
n −2 ; 1 ; 1 est un vecteur normal au plan (P1 ).

→  = (2·t + 2)2 + (3·t) − 4)2 + (t + 1)2
De la même manière, le vecteur m 1 ; −2 ; 4 est un
vecteur normal au plan (P2 ). = 4·t2 + 8·t + 4 + 9·t2 − 24·t + 16 + t2 + 2·t + 1
= 14·t2 − 14·t + 21
Etudions le produit scalaire suivant : 

→ = 7· 2·t2 − 2·t + 3
n ·m~ = (−2)×1 + 1×(−2) + 1×4
= −2 − 2 + 4 = 0 c. La fonction f admet pour dérivée :

→ − → f 0 (t) = 2×2t − 2
On en déduit que les vecteurs n et m sont orthogonaux :
= 4·t − 2
les plans (P1 ) et (P2 ) sont orthogonaux entre eux.
On en idéduit lei sens de variation de la fonction f :
1
2. L’ensemble des points de la droite (D) d’intersection des Sur −∞ ; , la fonction dérivée est négative : la
plans (P1 ) et (P2 ) sont les solutions du système : 2
fonction f est décroissante.
ß h1 i
−2x + y + z − 6 = 0
x − 2y + 4z − 9 = 0 Sur ; +∞ , la fonction dérivée est positive : la
2
fonction f est croissante.
En posant z = t, on obtient le système suivant :
ß Ainsi, on en déduit que le minimum de la fonction f
−2x + y + t − 6 = 0 1
est atteint pour t = ; pour cette valeur, la distance
x − 2y + 4t − 9 = 0 2

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AM devient minimale. Ainsi, le plan (Q) a pour équation :
Le point I a pour coordonnées : 2·x + 3·y + z + 31 = 0

I −7 + 2·t ; −8 + 3·t ; t b. Notons M le point d’intersection du plan (Q) avec la
Å ã droite (D). Les coordonnées du point M vérifient :
1 1 1
= −7 + 2× ; −8 + 3× ; 2·xM + 3·yM + zM + 31 = 0
2 2 2
Å ã Å ã Le point M est un point de la droite (D) :
3 1 13 1
= −7 + 1 ; −8 + ; = −6 ; − ; 2·(−7 + 2·t) + 3·(−8 + 3·t) + t + 31 = 0
2 2 2 2

−  − 14 + 4·t − 24 + 9·t + t + 31 = 0
4. a. La droite (D) admet le vecteur p 2 ; 3 ; 1 pour − 7 + 14·t = 0


vecteur directeur ; ainsi, le vecteur p est orthogonal 14·t = 7
au plan (Q). 1
On en déduit une expression de l’équation cartésienne t=
2
du plan (Q) : Ainsi, le projeté orthogonal du point A sur (D) a pour
2·x + 3·y + z + d = 0 coordonnées
Å : ã Å ã
1 1 1 13 1
Le point A appartient au plan (Q) : −7 + 2× ; −8 + 3× ; = −6 ; − ;
2 2 2 2 2
2·xA + 3·yA + zA + d = 0 Ce point est le point I.
2×(−9) + 3×(−4) + (−1) + d = 0
− 18 − 12 − 1 + d = 0
− 31 + d = 0
d = 31
pour
 représentation paramétrique :
Exercice 3221
 x = −1 + 2·t
 − → − → − → y = 4 − t où t ∈ R.
L’espace est muni d’un repère orthonormal O ; i ; j ; k . 
z = −1 + t
 −
→ 
1. On considère le plan P passant par le point B 1 ; −2 ; 1 Le vecteur n −2 ; 1 ; 5 étant normal au plan P, ce

→  plan admet pour équation cartésienne :
et de vecteur normal n −2 ; 1 ; 5 et le plan R d’équation
cartésienne x+2y−7 = 0 − 2·x + y + 5·z + d = 0 où d ∈ R
Les coordonnées du point B vérifie cette équation :
a. Démontrer que les plans P et R sont perpendiculaires.
− 2×1 + (−2) + 5×1 + d = 0
b. Démontrer que l’intersection des plans P et R est 1+d=0
la droite ∆ passant par le point C −1 ; 4 ; −1 et de

→  d = −1
vecteur directeur u 2 ; −1 ; 1 . Le plan P admet pour équation cartésienne :
 −2·x + y + 5·z − 1 = 0
c. Soit le point A 5 ; −2 ; −1 . Calculer la distance du
Tout point M de la droite ∆ a pour coordonnées :
point A au plan P puis la distance du point A au plan
M −1 + 2·t ; 4 − t ; − 1 + t
R.
Vérifions que la droite ∆ est inclue dans chacun de ces
d. Déterminer la distance du point A à la droite ∆. plans :
−2·xM + yM + 5·zM − 1
2. a. Soit, pour tout nombre réel t, le point Mt de coor-   
= −2· −1 + 2·t + 4 − t + 5· −1 + t − 1
données 1 + 2·t ; 3 − t ; t .
Déterminer en fonction de t la longueur AMt . = 2 − 4·t + 4 − t − 5 + 5·t − 1 = 0
La droite ∆ est incluse dans le plan P.
On note ϕ(t) cette longueur. On définit ainsi une fonction ϕ
xM + 2·yM − 7
de R dans R.  
= −1 + 2·t + 2· 4 − t − 7
a. Etudier le sens de variations de la fonction ϕ sur R ; = −1 + 2·t + 8 − 2·t − 7 = 0
préciser son minimum. La droite ∆ est incluse dans le plan R.
b. Interpréter géométrique la valeur de ce minimum. La droite ∆ est la droite d’intersection des plans P et
R.
Correction 3221 c. D’après la formule de la distance d’un point à un plan,

→ on a :
1. a. Le plan R admet le vecteur m pour vecteur normal
 −2×5 + 1×(−2) + 5×(−1) − 1
ayant pour coordonnées :
 d A;P = p

→ (−2)2 + 12 + 52
m 1;2;0

On a le produit scalaire : −10 − 2 − 5 − 1 −18 18· 30

→− → = √ = √ =
n · m = −2×1 + 1×2 + 5×0 = −2 + 2 + 0 = 0 4 + 1 + 25 30 30
→ −
− → √
Les deux vecteurs normaux n et m étant perpendicu- 3· 30
=
laires, on en déduit que les plans P et R sont perpen- 5
diculaires.
b. D’après les données de l’énoncé, la droite ∆ admet

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» 2 2 2
 1×5 + 2×(−2) + 0×(−1) − 7 AMt = xM − xA + yM − yA + zM − zA
d A;R = √
12 + 22 + 02 » 2  2  2
√ = (1+2·t) − 5 + (3 − t) − (−2) + t − (−1)
5−4+0−7 −6 6· 5 »
= √ = √ = 2 2 2
1+4+0 5 5 = 2·t − 4 + 5 − t + t + 1
p
d. Notons M et N les projetés orthogonaux respectifs du = 4·t2 − 16·t + 16 + 25 − 10·t + t2 + t2 + 2·t + 1
point A sur les plans P et R. p
Notons O le point d’intersection du plan (M N O) et = 6·t2 − 24·t + 42
de la droite ∆. b. Notons u la fonction définie par :
La droite ∆ étant orthogonale aux droites (AM ) et u(x) = 6·t2 − 24·t + 42 ; u0 (x) = 12·t − 24
(AN ), on en déduit que la droite ∆ est orthogonale L’expression
p de la fonction ϕ est donnée sous la forme :
au plan (AM N ) ; ainsi, elle est orthogonale à toutes ϕ(x) = u(x)
les droites du plan (AM N ), en particulier à la droite
La formule de dérivation de la composée d’une fonction
(OA).
par la fonction racine carrée, on en déduit l’expression
On en déduit que le point O est le projeté orthogonal
de ϕ0 :
du point A sur la droite ∆. u0 (x) 12·x − 24
ϕ0 (x) = p =√
u(x) 3·t2 − 8·t + 42
P ∆
Le dénominateur de l’expression de ϕ0 étant stricte-
ment positif, le signe de ϕ0 ne dépend que de son
numérateur.
Considérons l’inégalité suivante :
12·x − 24 > 0
M
A 12·x > 24
x>2
La fonction ϕ0 admet le tableau de signe suivant :
x −∞ 2 +∞
O ϕ0 (x) − 0 +
N
R On a l’image
√ : √
ϕ(1) = 6×12 − 24×1 + 42 = 6 − 24 + 42
√ √
= 24 = 2· 6
Le points O, M , N et A sont coplanaires. De plus, le Ainsi, la fonction ϕ admet le tableau de variation :
quadrilatère AM ON est un rectangle.
x -∞ 1 +∞
Dans le triangle M N O rectangle en M , on a l’égalité
de Pythagore :
OA2 = AM 2 + M O2
 3·√30 2  6·√5 2
Variation
2
OA = + de f
5 5 √
2· 6
9×30 36×5
OA2 = +
25 25 c. Les points Mt où t décrit R est la droite admettant la
270 180 représentation
 paramétrique :
OA2 = +  x = 1 + 2·t
25 25
450 y = 3 − t où t ∈ R
OA2 = 
z = t
25
On remarque facilement que cette droite admet le
OA2 = 18 −

√ vecteur u pour vecteur directeur et passe par le point
OA = 18
√ C (pour t=−1).
OA = 2· 3 Ainsi, les points Mt décrivent la droite ∆.
2. a. On a la longueur : La fonction ϕ mesure la distance des points de la droite
∆ au point A. Le minimum de la fonction ϕ nous in-
dique
√ que la distance du point A à la droite ∆ vaut
2· 6.

Exercice 4114 D est la droite passant par B 1 ; 4 ; 2 de vecteur directeur

→ 

→ − → − → u 1;1;3 .
L’espace est muni d’un repère orthonormé O ; i ; j ; k . 
S est la sphère de centre Ω 1 ; 9 ; 0 passant par A.
L’objectif de cet exercice est de déterminer la posi-
tion relative d’objets de l’espace. 1. Intersection du plan P et de la droite D.

P est le plan passant par A 3 ; 1 ; 2 et de vecteur normal a. Démontrer que le plan P a pour équation cartésienne :

→  x − 4y + z − 1 = 0
n 1 ; −4 ; 1 ;

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b. Montrer que la droite D est strictement parallèle au b. Le point A est un point de la sphère S et le point Ω
plan P. est le centre de la sphère S. Le rayon r de la sphère r
»:
est la distance
2 2 2
2. Intersection du plan P et de la sphère S.
r = ΩA = xA − xΩ + yA − yΩ + zA − zΩ
a. Calculer la distance d du point Ω au plan P. » 2 2 2
= 3−1 + 1−9 + 2−0
b. Calculer la rayon de la sphère S. En déduire l’intersec- p √ √
tion du plan P et de la sphère S. = 22 + (−8)2 + 22 = 4 + 64 + 4 = 72

= 6· 2
3. Intersection de la droite D et de la sphère S.
Ainsi, la distance du centre Ω de la sphère au plan P
a. Déterminer une représentation paramétrique de la est égale au rayon de la sphère : le plan P est tangent
droite D. à la sphère S.
On en déduit que le plan P et la sphère S s’intercepte
b. Déterminer une équation cartésienne de la sphère S.
en un seul point : le point de contact.
c. En déduire que la droite D coupe la sphère S en deux −
→ 
points M et N distincts dont on ne cherchera pas à 3. a. La droite D a pour vecteur directeur u 1 ; 1 ; 3
déterminer les coordonnées. et passe par le point B 1 ; 4 ; 2 . La droite D a pour
représentation
 paramétrique :
Correction 4114  x=1 + t

→  y =4 + t
1. a. Le plan P admettant le vecteur n 1 ; − 4 ; 1 pour 
z = 2 + 3·t
vecteur normal, il admet une équation cartésienne de
la forme : b. D’après
√ la question 2. b. , la sphère S a pour rayon
x − 4·y + z + d = 0 où d ∈ R 6· 2.
 Soit M (x ; y ; z) un point de la sphère S. On a la rela-
Les coordonnées 3 ; 1 ; 2 vérifient l’équation :
tion : 2 2 2 √ 2
3 − 4×1 + 2 + d = 0 x − 1 + y − 9 + z − 0 = 6· 2
1+d=0
x2 − 2·x + 1 + y 2 − 18·y + 81 + z 2 = 72
d = −1
Le plan P admet l’équation cartésienne : x2 + y 2 + z 2 − 2·x − 18·y + 10 = 0
x − 4·y + z − 1 = 0
c. Un point M de la droite D a ses coordonnées qui s’ex-
b. On a le produit scalaire : priment par : 

→ − → M 3 + t ; 1 − 4·t ; 2 + t où t ∈ R
n · u = 1×1 + (−4)×1 + 1×3 = 1 − 4 + 3 = 0
On en déduit que le vecteur directeur de la droite D Ainsi, si ce point est un point d’intersection de la droite

→ D et de la sphère S alors ses coordonnées vérifient
est orthogonal au vecteur n normal au plan P : on en
l’équation cartésienne de la sphère S :
déduit que la droite D est parallèle au plan P.
x2M + yM2
+ zM2
− 2·xM − 18·yM + 10 = 0
Vérifions si les coordonnées du point B vérifient l’équa- 2 2 2  
tion cartésienne du plan P : 1+t + 4+t + 2+3·t −2· 1+t −18· 4+t +10 = 0
xB − 4·yB + zB − 1 = 1 − 4×4 + 2 − 1 = 1 − 16 + 2 − 1 = −14 6= 20
1+2·t+t +16+8·t+t2 +4+12·t+9·t2 −2−2·t−72−18·t+10 = 0
Ainsi, le point B de la droite D n’appartient pas au
plan P. 11·t2 + 2·t − 43 = 0
Or, ce polynôme du second degré a pour discriminant :
On en déduit que la droite D est strictement parallèle
∆ = b2 − 4·a·c = 22 − 4×11×(−43) = 4 + 1892 = 1896
au plan P.
Le discriminant étant strictement positif, on en dé-
2. a. La distance d du point Ω au plan P est définie par duit que ce polynôme admet deux solutions distinctes.
la formule : Ainsi, il y a deux valeurs du paramètre t vérifiant
 1×1 + (−4)×9 + 1×0 − 1 toutes les conditions.
d = d Ω;P = »
12 + (−4)2 + 12 On en déduit que la droite D intercepte la sphère S en
deux points.
1 − 36 + 0 − 1 − 36 36
= p = p = p
1 + 16 + 1 18 3 2
p
36· 2 p
= = 6· 2
3×2

→ 
Exercice 3240 vecteur n de coordonnées a ; b ; c .
 − → − → − → Le but de cette partie est de démontrer que la distance de I
L’espace est muni d’un repère orthonormal O ; i ; j ; k . au plan P est égale à :
Partie A (cette partie constitue une restitution organisée de axI + byI + czI + d
connaissances) √
a2 + b2 + c2
 
Soit a, b, c et d des réels tels que : a ; b ; c 6= 0 ; 0 ; 0 . 1. Soit ∆ la droite passant par I et orthogonale au plan P.
Soit P le plan d’équation a·x+b·y+c·z+d = 0. Déterminer, en fonction de a, b, c, xI , yI et zI , un sys-
On considère le point I de coordonnées (xI ; yI ; zI ) et le tème d’équations paramétriques de ∆.

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2. On note H le point d’intersection de ∆ et P. c. De l’égalité vectorielle suivante, on en déduit :
−→ →
− −→ −

a. Justifier qu’il existe un réel k tel que : IH = k n . IH = k· n
−→ −

b. Déterminer l’expression de k en fonction de a, b, c, d, IH = k· n
xI , yI et zI . −

IH = |k|· n
axI +byI +czI +d
c. En déduire que : IH = √ a·xI + b·yI + c·zI + d √ 2
a2 +b2 +c2 IH = · a + b2 + c2
a2 + b2 + c2
Partie B
a·xI + b·yI + c·zI + d √ 2
Le plan Q d’équation x−y+z−11 = 0 est tangent à une sphère IH = · a + b2 + c2
a2 + b2 + c2
S de centre le point Ω de coordonnées 1 ; −1 ; 3 .
a·xI + b·yI + c·zI + d
1. Déterminer le rayon de la sphère S . IH = √
a2 + b2 + c2
2. Déterminer un système d’équations paramétriques de la Partie B
droite ∆ passant par Ω et orthogonale au plan Q. 1. Nommons A le point d’intersection du plan Q et de la
3. En déduire les coordonnées du point d’intersection de la sphère S ; ainsi, la droite (AΩ) est orthogonale au plan
sphère S et du plan Q. Q.
Plus précisément, le point A est le projeté de Ω sur le
Correction 3240 plan Q.
Partie A On en déduit que le rayon de la sphère S est la distance

→  séparant le point Ω au plan Q :
1. Le plan P admet le vecteur n a ; b ; c pour vecteur nor-
mal ; ainsi, la droite ∆ passe par le point I et admet le  |a·xΩ + b·yΩ + c·zΩ + d|

→ d A; Ω = √
vecteur n pour vecteur directeur, on a : a2 + b2 + c2
 |1×1 + (−1)×(−1) + 1×3 − 11| |1 + 1 + 3 − 11|
 x = xI + a·t = p = √
2 2
1 + (−1) + 1 2 1+1+1
y = yI + b·t où t ∈ R
 √
z = zI + c·t |−6| 6 6· 3 √

→ = √ =√ = = 2· 3
2. a. On a déj‘à vu que la droite ∆ admet le vecteur n 1+1+1 3 3
−→ −
→ √
pour vecteur directeur. Ainsi, les vecteurs IH et n La sphère a un rayon de 2· 3.
étant deux vecteurs directeurs de la droite ∆, on en
2. La droite ∆ admet pour vecteur normal, le vecteur
déduit que ces deux vecteurs sont colinéaires : il existe −
→ 
un−→réel k vérifiant : n 1 ; − 1 ; 1 ; passant par le point Ω, elle admet la

→ représentation paramétrique :
IH = k· n

b. On a les deux coordonnées suivantes de vecteurs :  x= 1 +t
−→ y = −1 − t t ∈ R
IH (xH − xI ; yH − yI ; zH − zI ) 
z = 3 +t

− 
k· n k·a ; k·b ; k·c
3. Notons M le point d’intersection de la sphère S avec
D’après la question précédente, on en déduit les coor- le plan Q. Ses coordonnées vérifient les coordonnées du
données du point H :  plan Q :
H xI + a·k ; yI + b·k ; zI + c·k xM − yM + zM − 11 = 0
Le point H appartennant au plan P, ses coordonnées
Le point M est également un point de ∆ :
vérifient l’équation du plan :
a·xH + b·yH + c·zH + d = 0 (1 + t) − (−1 − t) + (3 + t) − 11 = 0
   1 + t + 1 + t + 3 + t − 11 = 0
a· xI − a·k + b· yI − b·k + c· zI − c·k + d = 0
3·t − 6 = 0
a·xI − a2 ·k + b·yI − b2 ·k + c·zI − c2 ·k + d = 0 3·t = 6
a·xI + b·yI + c·zI + d = a2 ·k + b2 ·k + c2 ·k t=2

a·xI + b·yI + c·zI + d = a2 + b2 + c2 ·k Ainsi, le point M a pour coordonnées : 
a·xI + b·yI + c·zI + d M 1 + t ; −1 − t ; 3 + t = 1 + 2 ; −1 − 2 ; 3 + 2
k= 
a2 + b2 + c2 = 3 ; −3 ; 5

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