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La charte de Kurukan fuga et le développement durable

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L’Afrique n’a pas attendu le dérèglement climatique et ses conséquences désastreuses sur la planète pour
engager la réflexion sur une gouvernance éco-responsable de l’environnement, de l’écosystème et du
milieu humain. Les Africains avaient, en effet, depuis bien longtemps, compris que toute ressource est,
comme de nature, périssable. Cette précaution avant-gardiste, les promoteurs de la Charte de Kurukan
Fuga, avec le souverain Soundjata Kéïta, l’ont réfléchie et proclamée en 1236 dans la Constitution du
Mandé en tant qu’une des questions centrales du rapport de l’homme avec son environnement. Ce colloque
sera l’occasion de revenir sur la Charte de Kurukan Fuga, et le contenu de ses articles, afin de comprendre
comment elle fait écho au concept de développement durable, et reste d’actualité pour penser les enjeux
contemporains.

ANUNCIO

Argumentaire
Le souci du bien-être est une évidence qui constitue la centralité de toutes les réflexions dans le monde,
alors que celui-ci n’a jamais été autant mis à rudes épreuves que ces dernières décennies. Les effets
pervers de l’activité humaine sur le système climatique et le cycle écosystémique ont bousculé les
phénomènes météorologiques, en général, et la biodiversité dans toutes ses composantes, en particulier :
l'atmosphère, les banquises et les continents.

Les experts du Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) du Système des Nations
Unies prédisent que nombre de ces changements climatiques, tels que les canicules conjuguées à la fonte
des glaces, les précipitations intenses alternées par des hivers rudes et des sécheresses torrides, les
cyclones tropicaux, l'élévation continue du niveau de la mer, les chancelantes températures extrêmes, déjà
en cours en sont des manifestations. Ces scientifiques préviennent aussi que pour des siècles, voire des
millénaires à venir, certains dysfonctionnements climatiques seront manifestement inexorables. « Il est
clair depuis des décennies que le climat de la Terre change, et le rôle de l'influence humaine sur le système
climatique est incontesté » (Sixième Rapport spécial du GIEC. Changement climatique 2021, 2021, p. 5),
avertissait la coprésidente du Groupe de Travail I du GIEC, Valérie Masson-Delmotte.

Pourtant, l’Afrique n’a pas attendu le dérèglement climatique et ses conséquences désastreuses sur la
planète pour engager la réflexion sur une gouvernance éco-responsable de l’environnement, de
l’écosystème et du milieu humain. Les Africains avaient, en effet, depuis bien longtemps, compris que
toute ressource est, comme de nature, périssable, et que les sociétés subiraient des mutations à grandes
vitesses. De cette précaution avant-gardiste, les promoteurs de la Charte de Kurukan Fuga, avec le
souverain Soundjata Kéïta, l’ont réfléchie et proclamée en 1236 dans la Constitution du Mandé en tant
qu’une des questions centrales du rapport de l’homme avec son environnement. D’ailleurs, dans l’énoncé
40 de la Charte de Kurukan Fuga, il est indiqué : « La brousse est notre bien le plus précieux, chacun se
doit de la protéger et de la préserver pour le bonheur de tous. » Les articles subséquents (41 et 42) ne
disent pas autre chose. Ils sont également des alertes.

De peur de tomber dans les travers sociaux constatés sous le règne du roi sorcier Soumaoro Kanté, les
nouvelles autorités du Mandé ont tracé, dans ladite charte, les sillons d’une société plus juste et plus
humanisée. De fait, ils y ont posé les principes de régulation de la vie du peuple manding dans sa
constitution cosmopolite et dans sa configuration cosmogonique. Tous les secteurs clés de cette société
ont été passés au peigne fin. Il s’agit de son fonctionnement organisationnel, économique, culturel,
juridique, sociétal, etc. en cohérence avec les impératifs de bonne gouvernance.

La Charte de Kurukan Fuga, de par le contenu de ses articles, reste de mode. Mieux, elle conduit les
actualités des Mandeka. Les promoteurs ont mis l’humain au cœur de la vie en société. Ils ont ainsi compris
que l’on ne peut parler de société sans l’humain et sans l’éduquer dans le plein épanouissement de son
humanité. Dit autrement, cette société mandéka inculque aux citoyens leurs droits et devoirs, la place de
la famille, de la femme ; la culture de tolérance, l’attitude à observer à l’endroit de l’étranger, de la nature
; l’immunité diplomatique, de même que la capacité des peuples à réguler les conflits. Ces enseignements
sont gages d’une société pérenne, qui aspire et assure son développement ; voire son développement
durable.

Si l’Assemblée de Kangaba pose les bases d’une société civilisée et humanisée, le développement durable,
quant à lui, est l’idée que les sociétés humaines doivent vivre et répondre à leurs besoins sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre également à leurs propres besoins. En des
termes différents, il s’agit d’une « forme de développement économique ayant pour objectif principal de
concilier le progrès économique et social avec la préservation de l'environnement, ce dernier étant
considéré comme un patrimoine devant être transmis aux générations futures »[1].

Dans la même veine, Yaya Traoré et al. (2022, p.181) posent le paradigme du développement durable
dans ses manifestations avec le discours de la charte de Kurukan Fuga comme un concept extensif et non-
exclusif à une société. Pour eux, « (…) le développement durable vise à faire en sorte de ne pas remettre
en cause les acquis positifs de la civilisation humaine qu’elle soit d’Afrique ou d’ailleurs. » Manifestement
tout porte à croire que l’Afrique au sud du Sahara était encline aux questions de l’éco-gouvernance.

Avant que la surenchère médiatique actuelle ne provoque l’inflation du concept, comment la charte de
Kurukan Fuga posait-elle déjà les jalons du « développement durable » ? Plus généralement, le concept
de développement durable tel que véhiculé aujourd’hui ne reprend-il pas l’inscription écologique de la
nature et bien d’autres aspects du développement durable dans la charte de Kurukan Fuga ? En quoi cette
charte est-elle une éco-logie avant la lettre ? Au-delà de l’effet médiatique, en quoi et comment la charte
de Kurukan Fuga permet-elle d’adresser la problématique urgente de la durabilité du développement si
chère à notre contemporanéité ? Le changement du modèle de développement actuel n’est-il pas le
préalable à la survie du vivant ? Conscient que l’humanité constitue une communauté de destin, la réponse
au changement climatique peut-elle venir de l’Afrique ?

Assurément, plusieurs articles contenus dans cette charte posent en filigrane ce qu’il convient d’appeler le
développement durable. Plusieurs problématiques son, de fait, soulevées expressément. Il s’agit
notamment de la nécessité de l’éducation des enfants, de l’association des femmes à la gestion de la cité,
du respect du droit d’aînesse, de la fidélité dans les rapports entre les hommes, du respect des
engagements pris, de l’immunité dont jouissent les étrangers, de la préservation de la nature, etc.

À la lecture de ces articles, sélectionnés intuitivement parmi tant d’autres, il ressort tantôt une flagrante
connivence entre la charte de Kurukan Fuga et le développement durable ; tantôt il y a une sorte
d’incitation à la réflexion sur le vocable de « développement durable ». Dans tous les cas, leur rapport
nécessite que l’on y marque une pause afin de mener des études plus approfondies au regard des réalités
actuelles. Car, le développement durable, comme tous les autres concepts, est en permanence revu,
redéfini et parfois même particularisé en fonction des réalités sociologique, historique, culturelle et
linguistique de chaque peuple. Bref, il s’agit de faire ressortir les enjeux d’une esthétique (littéraire,
artistique, environnementale, etc.) de développement durable dans la charte de Kuruka Fuga. De la sorte,
les travaux devront faire ressortir la pertinence de ces enjeux dans le débat contemporain et dans la charte
de Kurukan Fuga aux fins d’apporter quelques pistes de réflexion originales à la problématique du
développement durable.

Quel est donc le rapport établi entre la charte de Kurukan Fuga et le concept de développement durable ?
Quel est le degré d’interactions qui existe entre eux ? La charte de Kurukan Fuga serait-elle soluble dans
le concept de « développement durable », ou au contraire lui sert-elle de base, de référent et de boussole ?

Ces préoccupations s’imposent comme des prétextes pour convier les chercheurs à mener des discussions
autour de la thématique relative à la Charte de Kurukan Fuga et le développement durable.

Axes d’intervention

Ce colloque se veut pluridisciplinaire et souhaite recevoir toute contribution originale d’ordre


anthropologique, économique, historique, littéraire, philosophique, politique, sociologique, etc.

Ainsi en cohérence avec les impératifs du développement durable, le cadre de cette rencontre scientifique
sur la constitution du Mandé pourrait offrir la matière à diverses réflexions non exhaustives pour
réinterroger :

• la charte de Kurukan Fuga et la politique économique,

• la charte de Kurukan Fuga et le tourisme,


• la charte de Kurukan Fuga et l’écologie,
• la charte de Kurukan Fuga et la culture du genre,
• la charte de Kurukan Fuga et la diplomatie,
• la charte de Kurukan Fuga et l’agriculture,
• la charte de Kurukan Fuga : lecture écocritique et géocritique,

• l’écolittérature et la géopétique à la lumière de la charte de Kurukan Fuga,


• les programmes de développement durable inscrits dans la charte de Kurukan Fuga,
• les liens entre conscience environnementale dans l’esthétique littéraire et la charte de Kurukan
Fuga,

• Eco critique et développement durable

Modalités de soumission
Langues de communication :

Les langues utilisées au cours de cette rencontre scientifique sont : le bambara (dioulakan), le français,
l’anglais, l’arabe.

Format des résumés attendus :

• adopter la même orthographe pour l’écriture de « Kurukan Fuga » ;


• indiquer le nom, le(s) prénom(s), l’institution de rattachement et le ou les courriels (e-mail) ;
• écrire un résumé de 3000 à 4000 signes, espaces compris ;
• présenter la problématique en rapport avec le titre annoncé ainsi que l’ancrage scientifique et
conceptuel dans lequel vous vous situez ;

• présenter le corpus (dans le cas d’une étude empirique : terrain d’études, corpus linguistique,
littéraire, étude de cas, etc.) et indiquer la méthodologie adoptée (collecte et analyse) ;

• préciser les principales idées directrices et leur articulation (dans le cas d’une contribution
théorique) ;

• conclure sur les principales étapes de la contribution ;


• mettre après le résumé, une liste de cinq (5) mots-clés au maximum, rangés par ordre
alphabétique ;

• clore par une courte bibliographie indicative.


NB : Les propositions de communication sont à envoyer à l’adresse
suivante : kurukanfuga2023@gmail.com

Calendrier indicatif
• Date butoir d’envoi des résumés ; le 30 novembre 2023
• Notification aux auteurs : 15 décembre 2023
• Envoi de la proposition de communication : 15 janvier 2023

• Lieu et dates de la tenue du colloque : San Pedro, les 14, 15 et 16 mars 2024.

Direction du colloque
• Méké MÉITÉ, Titulaire de la Chaire UNESCO pour la Culture de la Paix, Président de l’Université de
San Pedro (Côte d’Ivoire).

Comité scientifique
• Yacouba Konaté, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Adama Coulibaly, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Jean-Marie Kouakou, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;

• Alain Joseph Sissao, INSS/CNRST, INSS/CNRST, Ouagadougou, Burkina Faso ;


• Alioune Diane, Université Cheick Anta Diop, Dakar ;
• Lamine N’Diaye, Université Cheick Anta Diop, Dakar ;
• Assoumane Bamba, Université Alassane Ouattara, Bouaké ;
• Issiaka Koné, Université Alassane Ouattara, Bouaké ;
• Choukna Cissé, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan

• Dr Fodé Moussa Sidibé, Université des Lettres de Bamako ;


• Dr Saley Boubé Bali, Université de Zinder,
• Dr Sangho Ousmane, Université des Lettres de Bamako

• Dr Coulibaly Djakalidja, Université Félix Houphouët- Boigny


• Dr Issiaka Diakité Kaba, Université Félix Houphouët-Boigny
• Dr Mathias Sawadogo, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;

• Dr Moussa Paré, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;


• Dr Drissa Koné, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan.

Porteurs du projet
• Dr Arouna Coulibaly, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Dr Yaya Traoré, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Dr Siriki Ouattara, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Dr Soumaïla Traoré, Université de San Pedro.
• Dr Ousmane Sidibé, Université de San Pedro.

Comité d’organisation
• Dr Arouna Coulibaly, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Dr Yaya Traoré, Université Félix Houphouët-Boigny, ONG Sanangouya, Abidjan, Côte d’Ivoire.
• Dr Siriki Ouattara, Université Félix Houphouët-Boigny, ONG Sanangouya, Abidjan, Côte d’Ivoire.
• Dr Soumaïla Traoré, Université de San Pedro, ONG Sanangouya, Abidjan, Côte d’Ivoire.
• Dr Sékou CHERIF, ONG Sanangouya, Université de San Pedro ;
• Dr Mamadou Yéo, Université de San Pedro ;
• Dr Mamadou Sidibé, Université des Lettres et Sciences Humaines, Bamako ;
• Dr Diloman Isaac Koné, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Dr Mohamed Ange Sylla, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Dr Clément Loua, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan ;
• Angaman Akoua Emmanuelle Grâce épse Kouamé, doctorante, Université Félix Houphouët-Boigny,
Abidjan ;

• Sékou Doumbia, doctorant, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan.


Bibliographie indicative
• ADAMA Hamadou et KONÉ Drissa, 2019, L’Islam et le vivre-ensemble en Afrique
subsaharienne, Paris, L’Harmattan, 280 p.

• BAKAYOKO Bourahima, 2007, Origines et évolution des mutilations génitales féminines et des
relations de genre, dans la société Malinké d’Odienné. De la Bamanaya à l’Islamisation, Thèse
unique, Histoire, Abidjan, Université de Cocody, 478 p.

• BAUDEROT Jean, 2009, « L’évolution de la laïcité en France : entre deux religions


civiles », Diversité urbaine, vol. 9, n°1, pp. 9-25.

• CELHTO, 2008, La Charte de Kurukan Fuga. Aux sources d’une pensée politique en
Afrique, Conakry, SAEC et Paris, L’Harmattan, 165 p.

• CHÉRIF Alhassane, 2014, La Parenté à plaisanterie (Le Sanakouya), Paris, L’Harmattan, 146 p.
• CISSÉ Chikouna, 2016, « La diaspora marchande des jula en Afrique de l’ouest. Connecteurs
d’espaces, passeurs de civilisations », Revue du CAMES. Sciences Humaines, vol. 1, n°6,
pp.153-162.

• CISSÉ Youssouf Tata & KAMISSOKO Wa (2000), La grande geste du Mali, des origines à la
fondation de l’Empire, Paris, Karthala, 426 p.

• CISSÉ Youssouf Tata & KAMISSOKO Wa. (2009), Soundjata, la gloire du Mali. La grande geste du
Mali- Tome 2. Paris, Karthala-ARSAN, 300 p.

• CISSÉ Youssouf Tata, 1994, La confrérie des chasseurs Malinké et Bambara. Mythes, rites et récits
initiatiques, Paris, Éditions Nouvelles du Sud et ACCT, 391 p.

• DIAKITÉ Mamadou, 2009, « Analyse du discours, tradition orale et histoire : et si la charte de


Kurukan Fuga n’avait jamais existé avant 1998 ? », Revue électronique internationale de
sciences du langage Sudlangues, n°11, pp. 107-130.

• DIOP Cheikh Anta, 1948, « Quand pourra-t-on parler d’une renaissance africaine ? », Le Musée
Vivant, numéro spécial 36-37, Paris, pp. 57-65.

• GIEC, Sixième Rapport spécial du GIEC. Les bases scientifiques physiques, 2021, 40 p. [En ligne]
disponible sur
https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WG1_SPM_French.pdf

• KI-ZERBO Joseph, 1978, Histoire de l'Afrique noire : d 'hier à demain, Paris, Hatier, 731 p.
• KODJO Niamkey Georges, 2006, Le Royaume de Kong (Côte d'ivoire), des origines à la fin du
XIXe siècle, Paris, L'Harmattan, 377 p.

• KONÉ Drissa, 2015, « Les Dioulabougous en Côte d’Ivoire méridionale : espace d’expression
ethnique et religieuse », in MOUCKAGA Hugues, DIANZINGA Scholastique et OWAYE Jean-
François, (eds.), Ethnies, Nations et développement en Afrique : quelle gouvernance ?, Paris,
L’Harmattan, pp. 357-370.

• KOUYATÉ Siriman, 2006, La Charte de Kurukan-Fuga. Constitution de l’empire du Mali, Conakry,


Les Éditions La Source, Coll. « La culture à portée de tous », 10 p. [En ligne] disponible sur
https://www.humiliationstudies.org/documents/KaboreLaCharteDeKurukafuga.pdf

• MÉÏTÉ Méké (sous la direction), 2016, Sanangouya et processus électoral : leçons, apports et
méditations, Éditions Balafon, Abidjan, 353 p.

• MÉÏTÉ Méké (sous la direction), 2019, Le peuple mandéka et la Charte de Kurukan Fuga,
L’Harmattan, Paris, 462 p.

• MÉÏTÉ Méké (sous la direction), 2022, La charte de Kurukan Fuga et la culture de la paix, Abidjan,
Éditions Kurukan Fuga, 256 p.

• MEMEL-FOTÉ Harris, 1962, « Rapport sur la civilisation animiste », in Colloque sur les religions
africaines (Abidjan, avril 1961), Paris, Présence Africaine, 240 p.
• MIRAN Marie, 2015, Guerres mystiques en Côte d’Ivoire. Religion, patriotisme, violence (2002-
2013), Paris, Karthala, 372 p.

• MONTEIL Vincent, 1980, L’Islam noir. Une religion à la conquête de l’Afrique, Paris, Seuil, 468 p.
• NIANE Djibril Tamsir, 2009, « La charte de Kurukan Fuga. Aux sources d’une pensée politique en
Afrique », Leçon inaugurale, Université Gaston Berger de Saint-Louis, 2009, [en
ligne] http://caremali.com/docs/prof_djibril.pdf.

• SCHATZBERG Michael, 2000, « La sorcellerie comme mode de causalité politique », Politique


Africaine, n°79, pp. 33-47.

• TALL Emmanuelle, 1995, « De la démocratie et des cultes voduns au Bénin », Cahiers d’Études
Africaines, vol XXXV-1, pp. 195-208.

• TRIAUD Jean Louis, 1974, « Un cas de passage collectif à l’islam en Basse Côte d’Ivoire : le village
d’Ahua au début du siècle », Cahiers d’Études Africaines, n°54, pp. 317-337

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