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REPUBLIQUE DU BURUNDI

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

AGENCE DE REGULATION ET DE
CONTROLE DES TELECOMMUNICATIONS

LIGNES DIRECTRICES SUR LES NORMES TECHNIQUES ET


LE MODELE DE COUT POUR LE PARTAGE DES
INFRASTRUCTURES TIC
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Table des matières

Table des matières..........................................................................................................................................1


I. INTRODUCTION.................................................................................................................................2
II. CONTEXTE ET JUSTIFICATION......................................................................................................3
II. DEFINITIONS ET TERMINOLOGIES...................................................................................................4
III. OBJECTIFS DES LIGNES DIRECTRICES.....................................................................................5
IV. SITUATION ACTUELLE.................................................................................................................5
V. NORMES TECHNIQUES ET EXIGENCES POUR LA POSE DES ANTENNES............................6
VI. NORMES TECHNIQUES ET EXIGENCES POUR LA POSE DE LA FIBRE OPTIQUE..........12
VII. EXPOSITION DU PUBLIC AUX RAYONNEMENTS ELECTRO-MAGNETIQUES (EMR)...17
VIII. NORMES TECHNIQUES DE PARTAGE D’INFRASTRUCTURES TIC...................................18
VIII.1. Types d'infrastructures susceptibles d'être partagées...................................................................18
VIII.2. Normes techniques.......................................................................................................................19
IX. LES NORMES DE COUTS DE PARTAGE DES INFRASTRUCTURES TIC............................19
IX .1. Les modèles des coûts susceptibles d’être appliqués....................................................................19
IX.2. Les éléments du calcul de coûts......................................................................................................20
X. PROCEDURES DE PARTAGE DES INFRASTRUCTURES...........................................................20
XI. RESPONSABILITE DU REGULATEUR......................................................................................23
XII. DISPOSITION FINALES...............................................................................................................23
ANNEXE 1..................................................................................................................................................25
ANNEXE 2..................................................................................................................................................27
ANNEXE 3..................................................................................................................................................28
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I. INTRODUCTION
Le progrès, les innovations et le développement spectaculaire de la technologie de
l’information amène les opérateurs à intensifier leurs réseaux et à multiplier le nombre des
infrastructures TIC.

Pour la plupart des pays, le partage des infrastructures est une culture encore mal partagée. Il
n’est pas étonnant de constater la présence de deux ou trois mâts d’antennes dans un rayon de
moins de 500 mètres, appartenant à différents opérateurs de télécommunications. On assiste
ainsi à une duplication d’investissements de long terme, qui auraient pu servir ailleurs et
contribuer ainsi à la baisse des prix facturés aux consommateurs.

En réponse aux préoccupations du public face à l’accroissement des installations


radioélectriques, et en tenant compte de la réglementation, particulièrement sur les règles
environnementales, sanitaires, urbanistiques, de la qualité esthétique des sites, une
réglementation en matière de partage d’infrastructures TIC est nécessaire.

En principe, les infrastructures favorables au partage sont celles susceptibles d’être partagées
sans préjudice pour la concurrence dans le marché. En effet, s’appuyant sur un cadre
réglementaire bien défini, il est admis que le partage d’infrastructures peut concerner les
équipements passifs et actifs du réseau.

S’agissant du partage des Infrastructures de Télécommunications, il est très important qu’il


existe des lignes directrices précisant les modalités et conditions raisonnables pour mettre en
œuvre ce partage en tenant compte des coûts pouvant être appliqués ainsi que la préservation de
la valeur des investissements existants en matière d’infrastructures et services tout en évitant de
constituer un obstacle à ce partage pour les investissements nouveaux. Tel est l’objet du présent
document intitulé « LIGNES DIRECTRICES SUR LES NORMES TECHNIQUES ET LE
MODELE DE COUT POUR LE PARTAGE DES INFRASTRUCTURES TIC » mis en place
par l’Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications « ARCT » pour promouvoir
et réglementer les pratiques de partage des infrastructures TIC au Burundi.
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II. CONTEXTE ET JUSTIFICATION


Aujourd’hui, les TIC constituent un socle indubitable sur lequel s’appuie le développement
de plusieurs pays du monde à tel point que pour certains, les économies d'échelle observées
sont justifiées par leurs puissances technologiques en matière de la Technologie de
Communication et de l’Information. Cependant, dans beaucoup d’autres pays où le cadre
règlementaire n’a pas été préalablement considéré comme une pierre angulaire de ce
secteur, on assiste à une sorte de conflit entre les opérateurs qui combattent pour les retours
de leurs investissements et les consommateurs qui se désistent à la cherté et au mauvaise
qualité des services TIC fournis par ces opérateurs.

Au Burundi comme ailleurs, les opérateurs de la téléphonie mobile, les opérateurs en


infrastructures TIC et les fournisseurs des services internet jouent un rôle crucial pour mettre
les services de télécommunications à la disposition de la population. Les statistiques de 2022
indiquent une pénétration de la téléphonie mobile de 62.43% , celui de l’Internet de 22.6% et
16.07% pour les services financiers mobiles.
De ce qui précède, on constate qu’il reste encore beaucoup à faire pour accroître la
pénétration des services TIC, en particulier dans les zones rurales. A la base du problème
vient le coût élevé des infrastructures de réseau, qui se traduit par une hausse des prix
pratiqués par les opérateurs, lesquels cherchent à amortir leurs investissements.
Ce problème peut être résolu par le partage d’infrastructures par les opérateurs ayant déjà des
licences d’exploitation et d’installation des réseaux, étant donné qu’aujourd’hui la situation
est telle que l’utilisation accrue des terminaux par la population pour accéder à ces services
TIC suscite l'intérêt des opérateurs à l'implantation conséquente de multiples infrastructures
(antennes et câbles) de télécommunications parfois réalisée d’une manière anarchique.
L'absence de réglementation se traduirait par l'implantation inadéquate, l’intensification de
construction et la modification de nombreux mâts de télécommunications avec le risque
d'introduction de possibles impacts négatifs sur la population et l'environnement.
A cet égard, le Régulateur élabore ces « lignes directrices » qui mettent en évidence des
conditions concrètes sur les modalités et les procédures de partage des infrastructures, au
profit d'une connectivité élargie et des coûts réduits.
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II. DEFINITIONS ET TERMINOLOGIES

a. ARCT: Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications

b. Site: Un lieu hébergeant les infrastructures passives et actives d’un/des opérateur(s) pour
fournir des services TIC aux abonnés.

c. Infrastructures passives: installations, objets ou structures non-électroniques. Il peut


s'agir du site, du bâtiment, d’un abri, d’une tour, d’un pylône, d’un mât, d’une
alimentation physique électrique, des batteries de secours, des mises à la terre, des
systèmes de climatisation, des dispositifs de sécurité, des poteaux, des conduits, des
tranchées, etc.

d. Infrastructure Active: élément ou composant de la couche active d'un réseau de


télécommunications, y compris, mais sans s'y limiter, les antennes, les commutateurs, les
serveurs, les bases de données, les nœuds d'accès radio et les équipements de
transmission, etc. Ici, les fréquences seront considérées comme des éléments actifs.

e. La colocation : location des infrastructures actives ou passives ou toute autre propriété


d’un opérateur par plusieurs locataires (colocataires).

f. La colocalisation: la colocalisation correspond à la fourniture d'un espace et des


ressources techniques nécessaires à l'hébergement et à la connexion des équipements
techniques des opérateurs alternatifs.

g. CFO : Capteur à Fibre Optique

h. Itinérance (roaming) : dans son sens général, l'itinérance est une forme de partage
d’infrastructures actives consistant en l’accueil, par un opérateur de réseau mobile, des
clients d’un autre opérateur de réseau mobile sur son réseau, pour lequel seules les
fréquences de l’opérateur accueillant sont exploitées ;

i. L’itinérance nationale: consiste à permettre aux abonnés d’un réseau absent dans une
zone donnée d’accéder aux services par le biais d’un autre réseau présent dans cette zone.

j. Mutualisation des réseaux : forme de partage d’infrastructures actives consistant en un


partage d’installations actives sur lesquelles sont utilisées des fréquences de chaque
opérateur associé au partage, l’exploitation de ces fréquences étant réalisée de manière
séparée par chacun des opérateurs.

k. FDC : Full Distributed Costs.

l. LRIC: Long Run Incremental costs.

m. CT : Court Terme

n. MT : Moyen Terme
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o. Infrastructure physique à l’intérieur d’un immeuble : l’infrastructure physique ou les


installations situées au niveau des locaux de l’utilisateur final destinées à accueillir des
réseaux d’accès filaires ou sans fil (donc pas les câbles eux-mêmes) et par lesquelles le
point d’accès d’un bâtiment peut être relié au point de terminaison du réseau.

p. Point d’accès : un point physique, situé à l’intérieur ou à l’extérieur de l’immeuble,


accessible aux entreprises fournissant des réseaux de communications, et qui permet le
raccordement à l’infrastructure physique à l’intérieur d’un immeuble.

III. OBJECTIFS DES LIGNES DIRECTRICES


L'objet de ces lignes directrices est d'établir un cadre visant à promouvoir le partage des
infrastructures TIC dans le but de:

- Veiller à ce que la duplication inutile des infrastructures TIC soit minimisée ou


complètement évitée ;

- Diminuer les coûts d’investissement en infrastructure pour les opérateurs ;

- Promouvoir le déploiement facile et rapide des réseaux pour les nouveaux


opérateurs ;

- Promouvoir une concurrence loyale en accordant un accès égal à l'infrastructure aux


opérateurs, le cas échéant à des conditions convenues d'un commun accord ;

- Rendre faciles les négociations des contrats de partage d’infrastructures entre


opérateurs ;

- Rendre facile la régulation du secteur.

IV. SITUATION ACTUELLE


A l’état actuel, au Burundi, le secteur des télécommunications enregistre des infrastructures
des opérateurs de la téléphonie mobile, de la téléphonie fixe, de la transmission des données
(Internet), de la radiodiffusion, des transactions électroniques, etc.
Ces opérateurs possèdent des stations et des sites dans les provinces d'intérêt où leurs
infrastructures de réseaux sont déployées pour une couverture escomptée.
Les indicateurs de l’évolution du secteur des communications électroniques au Burundi
(année 2021) montrent que le taux de couverture géographique des réseaux mobiles par
exemple pour la troisième génération (3G) est de 38.12%, pour la 4ème génération 15.6% et
celui de l’Internet est évalué à 25%. Des zones d’ombres (non couvertes) existent en grande
partie et les axes routiers ne sont pas parfaitement couverts.
Pour les Fournisseurs d’Accès à l’Internet, seule la capitale Bujumbura et certains centres
urbains sont privilégiés.
Le Décret No 100/97 du 18 Avril 2014 portant fixation des conditions d’exploitation du
secteur des communications électroniques détermine les conditions d’installation et
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d’exploitation des infrastructures TIC à tout opérateur exploitant des réseaux et services de
communications électroniques au Burundi.
Le manque d’infrastructure de base, y compris l’électricité et les routes, en particulier dans les
zones rurales et reculées, a de graves répercussions sur le fonctionnement et l’accès aux sites
d’infrastructure de télécommunications (sommets des hautes montagnes).
Les actes de vandalisme des infrastructures de télécommunications étouffent le déploiement
des infrastructures et augmentent considérablement les coûts opérationnels liés à la
maintenance des infrastructures. Cela a un effet dominant sur le déficit de connectivité des
infrastructures, car cela réduit également la confiance des opérateurs, des fournisseurs
d’infrastructures passives et des investisseurs dans le marché.
La politique de partage des infrastructures de télécommunication devrait inciter les opérateurs
à assurer un partage actif et passif des infrastructures ce qui réduirait les dépenses
d’investissement des infrastructures dans le déploiement des réseaux.
Le manque d’identification claire des responsables et le manque de compréhension des
différents types de modèles de partage réduisent la coordination nationale, ce qui conduit à la
duplication des infrastructures là où le partage est possible.
Le partage d'infrastructures est l’une des solutions pour pallier à ces défis et lacunes pour
exploiter à l’optimum les infrastructures des télécommunications.

V. NORMES TECHNIQUES ET EXIGENCES POUR LA POSE DES


ANTENNES
V.1. Positionnement du site

Toutes les tours de communication sans fil, à l'exception de l'infrastructure de communication


utilisés par les organisations de défense à des fins de défense et de l'infrastructure de
communication utilisés par les organisations/ services de secours pour fournir des services
d'urgence, érigé, construit ou situé au Burundi doit se conformer aux termes de ces lignes
directrices.

V.2. Les exigences de conception des tours et antennes

v.2.1 Les tours et les antennes nouvelles ou modifiées proposées doivent satisfaire aux
exigences de conception suivantes :

- Dans la mesure du possible, le développement proposé doit être conçu pour se fondre
dans l'environnement de manière à minimiser son impact visuel sur l'environnement.
Les opérateurs doivent envisager l'utilisation de matériaux, de couleurs et de
conceptions qui minimiseraient l'encombrement. Un exemple de camouflage
d'installation des tours de télécommunication se trouve à l'annexe 2.

- Les structures haubanées sont déconseillées et ne peuvent être autorisées que si le


demandeur démontre à la satisfaction du régulateur qu'aucun autre type de structure
d'installation ne fournira un niveau de service équivalent.
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- La hauteur de toutes les tours de télécommunication doit être limitée à un maximum


de 60 m, à moins que le demandeur ne puisse démontrer à la satisfaction du régulateur
qu'une plus grande hauteur est nécessaire pour fournir la couverture requise. Le
demandeur doit démontrer qu'il n'y a pas d'autres emplacements réalisables dans un
rayon de 1 km du site proposé qui fourniraient fonctionnellement des services
équivalents avec respect de l'exigence de hauteur maximale définie.

v.2.2 Les mâts/tours des stations émettrices-réceptrices de base doivent être soumis aux
hauteurs maximales suivantes :
a) Les zones rurales: 60m
b) Des zones commerciales: 45m
c) Les zones résidentielles: 36 m

v.2.3 Mâts / Tours des système de transmission par Faisceau Hertzien: Les installations
de cette catégorie doivent tenir compte des exigences techniques pour la ligne de mire
(vue) et la hauteur, mais ils doivent, dans tous les cas, se conformer aux exigences de
l'aviation civile, le cas échéant.

v.2.4 La hauteur maximale des tours et des poteaux sur les toits du bâtiment ne doit pas
dépasser 7 m au-dessus de la hauteur du bâtiment.

V.3. Recul des tours

v.3.1 Toutes les tours proposées et toute autre structure proposée comme support
d'installation de communication sans fil doivent être en retrait des parcelles, des routes
et des rues adjacentes des distances suivantes :

- Pour minimiser le risque posé par l'effondrement des tours, les tours doivent être en
retrait d'une distance égale à la hauteur de la tour plus 5 m de toute structure
résidentielle, routes et/ou rues.
- La superficie du site de la station de base doit être d'au moins 200 mètres carrés pour
les tours autonomes. La partie la plus avant de chaque mât/tour doit être à au moins 3
mètres de la barrière physique. Lorsque la taille et les marges de recul proposées ne
répondent pas à la norme requise, une explication écrite doit être soumise avec la
demande.

V.4. Inspection

v.4.1 Toutes les tours doivent être inspectées au moins deux fois par an par le
propriétaire/opérateur et entretenues aussi souvent que nécessaire, pour maintenir la
tour dans des conditions sûres et résistantes aux intempéries, des enregistrements
contenant ces détails doivent être conservés et soumis au régulateur.

v.4.2 Le régulateur doit effectuer des inspections périodiques des installations pour s’assurer
de la conformité. Si l'inspection détermine la non-conformité aux codes et normes
applicables, le propriétaire n'aura pas plus de 30 jours pour mettre l'installation en
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conformité, à moins qu'une prolongation de délai n'ait été accordée pour un motif
valable par le régulateur. Le non-respect de cette consigne constituera un motif
d'enlèvement de l'installation aux frais de l'exploitant.

V.5. Signalisation

v.5.1 Aucun panneau, y compris la publicité commerciale, le logo, les panneaux politiques,
les dépliants, les drapeaux ou les bannières, mais à l'exception des panneaux
d'avertissement, ne sera autorisé sur une partie quelconque d'une antenne ou d'une tour
de communication. Tout panneau placé en violation de ces directives doit être retiré
immédiatement aux frais du propriétaire ou de l'exploitant.

v.5.2 Tout pylône abritant les antennes de Télécommunication doit disposer en son sommet
un voyant lumineux de couleur rouge.

V.6. Signes d'avertissement

v.6.1 Les signes d'avertissement suivants seront utilisés dans le cadre de la tour ou sur le site
d'antenne, selon le cas:

- Si la haute tension est nécessaire pour le fonctionnement de la tour ou tout autre réseau
de backhaul ou de l'équipement associé, « HAUTE TENSION-DANGER » les
panneaux d'avertissement doivent être fixés de façon permanente à la clôture ou mur
entourant la structure.

v.6.2 Le signe d'avertissement sur les installations de communication sans fil doit être lisible
de 5m et ne doit pas être supérieure à 0.36m2 afin de fournir une notification
adéquate aux personnes dans la région immédiate de la présence d'une antenne. Le signe
doit contenir le nom (s) du propriétaire (s) et les opérateurs de l'antenne ainsi que le
numéro (s) de téléphone d'urgence.

V.7. Parking

v.7.1 Les places de stationnement doivent être suffisantes pour une utilisation par le
personnel de maintenance sur chaque site de sorte que le droit de passage pour le
stationnement sur la voie publique ne sera pas nécessaire. Un minimum d'un espace de
stationnement doit être fourni par l'utilisateur situé sur le site de l'installation.

V.8. Sécurité de l'installation de communication sans fil

v.8.1 La zone d'exclusion doit être déterminée et définie par des barrières physiques
acceptables et déclenchement approprié. La barrière physique doit être d'un minimum de 3
mètres de hauteur pour empêcher l'intrusion.

V.9. Remplacement des installations

V.9.1 Modification de site existant


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v.9.1.1. Jusqu'à 50% de la hauteur d'une tour existante peut être remplacée par aucune
augmentation de la hauteur dans le cadre des modifications apportées à prévoir la co-
implantation d'une nouvelle installation. Le remplacement de plus de 50% est considéré
comme une nouvelle tour et doit satisfaire à toutes les exigences applicables.

V.9.2. Reconstruction des sites existants endommagés ou détruits

V.9.2.1. Les tours et installations existantes qui sont endommagées ou détruites peuvent être
reconstruites par le biais d'un examen administratif et d'une approbation, à condition que la
tour ou l'installation de remplacement soit du même type, emplacement et capacité d'origine
ou rende une tour ou une installation précédemment non conforme plus conforme et pas plus
de 50 % la tour ou de l'installation sont concernés.
Si plus de 50% de la tour ou de l'installation est en cause, il doit être considéré comme une
nouvelle installation qui doit satisfaire à toutes les exigences applicables. Une tour
endommagée ou détruite non reconstruite en 180 jours est considérée comme abandonnée.

V.10. Enlèvement des installations abandonnées ou inutilisables

v.10.1. Dans le cas où l'utilisation d'une tour est interrompue par le propriétaire de la tour, ou
dans le cas où un propriétaire de la tour dépose un avis à l’ARCT de son intérêt à cesser ses
activités, le propriétaire de la tour doit fournir un avis écrit de son intention de cesser
l'utilisation et la date quand l'utilisation doit être interrompue.
v.10.2. ,Toute installation réputée abandonnée conformément aux présentes lignes directrices
ou toute installation qui n'est pas exploitée pendant une période continue de douze mois sera
considérée comme abandonnée et le propriétaire ou le dernier exploitant la retirera dans les
quatre-vingt-dix jours suivant la réception d'un avis écrit de retrait de l’ARCT. Le défaut de
retirer une tour ou une installation abandonnée dans les quatre-vingt-dix jours constitue un
motif de retrait aux frais du propriétaire ou du dernier exploitant. S'il y a deux utilisateurs ou
plus d'une même tour ou installation, cette disposition n'entrera en vigueur que lorsque tous
les utilisateurs auront cessé de l'utiliser.

V.11. Structures non conformes

v.11.1. Après l'entrée en vigueur de ces lignes directives, toutes les installations de
communication sans fil, qui ont été construites ou modifiées sans avoir obtenu au préalable le
permis requis ou toute autorisation nécessaire, doivent être retirées.

V.12. Suppression des structures non-conformes

v.12.1. Dans le cas où une structure de communication n'est pas conforme ou n'est pas mise
en conformité comme l'exigent les paragraphes v.10.1. et V.11. ci-dessus, dans les 30 jours
suivant l'envoi d'un avis au propriétaire de l'installation, l’ARCT peut aviser le propriétaire
exigeant le retrait de l'installation de communication, et dans le cas où une telle installation de
communication n'est pas supprimée dans les 30 jours suivant la réception d'un tel avis,
l’ARCT peut retirer cette installation et le propriétaire de l'installation doit supporter le coût
du retrait.
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v.12.2. Si l’ARCT enlève ou fait enlever les installations de communication sans fil, et le
propriétaire des installations de communication sans fil ne revendique pas dans les dix (10)
jours ouvrables, alors l’ARCT peut prendre des mesures pour déclarer les installations de
communication sans fil abandonnés, et vendre les installations et leurs composants.

v. 12.3. Si le propriétaire d'une tour ou antenne abandonnée souhaite utiliser cette tour ou
antenne abandonnée, il doit d'abord demander et obtenir tous les permis applicables comme si
la tour ou l'antenne était nouvelle.

V.13. Séparation

La distance de séparation doit être mesurée par une ligne droite entre les bases des tours de
communication. La construction d'un nouveau mât ou une tour à 1 km d'une tour existante en
zone rurale et 500m en zone urbaine est soumise à l'approbation de l’ARCT.

V.14. Maintenance

v.14.1. Les propriétaires de tour doivent à tout moment faire preuve de diligence ordinaire et
raisonnable et doivent installer et maintenir en service rien de moins que les méthodes et
dispositifs communément acceptés pour prévenir les défaillances et les accidents susceptibles
de causer des dommages, des blessures ou des nuisances au public.
v.14.2. Toutes les tours, installations de communication et structures de support d'antenne
doivent à tout moment être conservées et maintenues en bon état de manière à ne pas menacer
ou mettre en danger la vie ou les biens de quiconque.
v.14.3.Seul le personnel d'entretien et de construction agréé doit effectuer tout l'entretien ou la
construction des tours, des installations de communication ou des structures de support
d'antenne.

V.15. Installation préexistante des tours ou antennes

v.15.1. Toutes les installations de communication sans fil existantes avant la date effective de
ces lignes directrices sont autorisées à continuer telles qu'elles existent actuellement, à
condition que toute modification importante sur une installation de communication sans fil
existante se conforme à ces lignes directrices, y compris la présentation d'une demande de
telles modifications.

V.16. Exigences de co-implantation

v.16.1. Le placement des antennes sur des tours existantes ou d'autres structures est
préférable, par opposition à la construction d'une nouvelle tour. Une demande de révision
administrative de co-localiser sur une installation de communication sans fil existant ou une
autre structure doit contenir la preuve de l'intention du propriétaire existant d’autoriser
l'utilisation du demandeur.

v.16.2. Une certification d'un ingénieur agréé qui certifie que la structure peut supporter la
charge supplémentaire due à la colocalisation des installations.
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V.17. Directives de colocation

v.17.1. Dans la mesure du possible, le propriétaire de l'installation doit prévoir la colocation


future sur l'installation par d'autres prestataires de services et à des fins publiques ou
démontrer par des preuves substantielles que cela n'est pas possible.
v.17.2. La conception, la construction et l'installation des pylônes de plus de 30 mètres
doivent se faire de manière à accueillir un minimum de trois fournisseurs de services. Les
tours dont la hauteur est comprise entre 18m et 30m accueilleront au moins 2 prestataires. La
puissance nominale de l'accès au réseau électrique, ainsi que la puissance nominale du
générateur (de secours), doivent être dimensionnées pour accueillir (ou permettre une mise à
niveau facile pour accueillir) un minimum de trois fournisseurs de services.
v.17.3. Les titulaires de licence développant un nouveau site mobile doivent développer ce
nouveau site mobile conformément aux spécifications communes qui doivent être convenues
entre les titulaires de licence afin de s'assurer que le nouveau site mobile est capable de
répondre aux exigences des deux titulaires de licence.

V.18. Inventaire des pylônes et spécifications de localisation

v.18.1. Chaque demandeur doit soumettre un inventaire complet de ses propres installations et
de celles des entreprises proposant de co-implanter sur l'installation ou la tour de
communication proposée, les tours existantes et les installations de communication
approuvées dans un rayon de 1 km de l'emplacement.
L'inventaire des emplacements des pylônes et des spécifications à fournir par chaque
opérateur/fournisseur de services doit comporter au moins les données suivantes :
- Localisation exacte (adresse et coordonnées GPS)
- Spécifications mécaniques de la tour (type, hauteur, charge maximale)
- Spécification du site (taille en mètres carrés, caractéristiques telles que clôture, portails,
abris, ou local technique, …)
- Spécification de l'accès à l'électricité (accès au réseau électrique, puissance du générateur)
- Usage courant (charge de la tour, nombre d'antennes, mètres carrés occupés par les
équipements, puissance électrique actuelle, …)
- Capacité de réserve actuelle (charge de la tour, nombre d'antennes, mètres carrés disponibles
pour des équipements supplémentaires, …)
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v.18.2. L’ARCT maintiendra une base de données actualisée contenant tous les endroits où
sont installés les tours et leurs spécifications techniques. Sur demande écrite, les nouveaux
entrant dans le secteur peuvent obtenir une copie de cette base de données à partir l’ARCT.

v.18.3. A la demande de l’ARCT, chaque opérateur / fournisseur de service doit fournir des
informations complètes sur l'emplacement des tours et des spécifications dans un délai
maximum de 10 jours ouvrables.

Dans un délai de 10 jours ouvrables, le titulaire doit accorder l'accès à un site de partage
potentiel sur demande d’autres titulaires d’autorisations, qui cherchent à partager
l'infrastructure passive.

v.18.4. L'opérateur/fournisseur de services fournira des mises à jour, de temps à autre, sur les
installations supplémentaires installées par d'autres opérateurs qui choisissent de co-implanter
sur l'installation de l'opérateur après approbation.
v.18.5.Les preuves substantielles démontrant qu'aucune installation existante n'est appropriée
doivent comprendre l'un des éléments suivants :
a) Un affidavit démontrant que le demandeur a fait des efforts diligents pour installer ou co-
implanter sur des tours existantes et d'autres structures existantes dans un rayon de 1 km dans
une zone rurale ou de 500 m dans une zone urbaine du site de la tour proposée, tel que
déterminé par un ingénieur en radiofréquence.
b) Un affidavit démontrant que les tours et les structures existantes situées dans un rayon de 1
km (zone rurale) ou 500 m (zone urbaine) du site de la tour proposée n'ont pas la capacité de
fournir un service technique raisonnable compatible avec le système technique du demandeur.
c) Preuve technique écrite d'un ingénieur en structure qualifié que les tours et les structures
existantes dans un rayon de 1 km (zone rurale) ou 500 m (zone urbaine) du site de la tour
proposée ne sont pas d'une hauteur suffisante pour répondre aux exigences applicables.
d) Preuve technique écrite d'un ingénieur en structure qualifié que les tours et les structures
existantes dans la zone n'ont pas une résistance structurelle suffisante pour supporter
l'installation proposée.
e) Une déclaration écrite d'un ingénieur en télécommunications qualifié soumettant des
preuves techniques montrant que les tours et structures existantes dans la zone de recherche
géographique sont incompatibles en raison d'interférences
électromagnétiques/radiofréquences et que l'antenne sur la tour ou la structure existante ne
peut pas être déplacée sur la structure existante pour accueillir des utilisateurs
supplémentaires.
f) Un affidavit indiquant que les frais ou les coûts exigés par le propriétaire pour partager une
tour ou une structure existante dans une zone de recherche géographique ou pour adapter une
tour ou une structure existante dans la zone sont déraisonnables. Les coûts dépassant le
développement d'une nouvelle tour sont présumés déraisonnables.
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g) Le demandeur démontre qu'il existe d'autres facteurs limitatifs qui rendent les tours et les
structures existantes dans un rayon de 1 km (zone rurale) ou 500 m (zone urbaine) de
l'emplacement de la tour proposé inadaptés.

VI. NORMES TECHNIQUES ET EXIGENCES POUR LA POSE DE LA FIBRE


OPTIQUE
vi.1. Les caractéristiques suivantes doivent être prises en compte lors du choix de la fibre
optique :
• Toutes les fibres optiques doivent satisfaire aux exigences des Recommandations de l’UIT-
T;
• Chaque câble doit avoir la traçabilité de la fibre optique de retour au numéro d'identification
de fibre d'origine et aux paramètres de test fournis par le fabricant de fibres ;
• Chaque fibre doit être distinguable des autres fibres dans le même câble au moyen d'une
encre de codage de couleur visible tout au long de la durée de vie du câble ;
• La fibre optique doit avoir un haut niveau de compatibilité d'épissure avec les fibres
optiques d'autres fabricants.
 Normes de pose des infrastructures à fibre optique
a. Installation des regards / poignées

vi.2. Chaque opérateur- constructeur des regards/poignées doit obéir à ce qui suit :
 Les regards/ poignées doivent être cachés par un couvercle plat sur lequel sont
écrites la taille et la profondeur du trou d'homme / de la poignée ;
 Les couvercles du trou d'œil / de la poignée doivent être étiquetés avec le nom du (des)
fournisseur (s) de réseau ;
 Les trous d'accès / serrures doivent être situés à l'extérieur des trottoirs et des
chaussées et les regards/poignées doivent être installés dans la réserve de route ;
 Lorsque la réserve de route n'est pas disponible en raison de la condition du sol ou du
terrain, une demande spéciale doit être adressée aux autorités concernées ;
 Les regards/poignées ne doivent pas être situés dans la ligne de fossé ;
 Tout joint des CFO doit être logé à l'intérieur du trou d'homme ;
 L'attelage du câble doit être assisté à la main à chaque trou.
 Le câble ne doit pas être écrasé ou forcé autour d'un coin pointu. Un jeu suffisant doit
être laissé à chaque extrémité du câble pour permettre une terminaison correcte du
câble ;
 Le câble doit être marqué et étiqueté à chaque trou d'homme et à tous les points
d'entrée et de fin des câbles à fibres optiques ;
 La zone autour du trou d'homme doit être compacte. Lors de l'acceptation finale du
système /conduit, tous les regards doivent être exempts de débris.
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b. Les marqueurs :

vi.3. Les marqueurs de surface indiquant la route des câbles doivent être installés le long de la
route. Ces marquages doivent être placés à intervalles de 300 à 500 m. Les marqueurs de
pôles visibles doivent indiquer le fournisseur de réseau de fibre et la profondeur du câble. Il
doit être placé le long des tranchées à 30 cm sous la surface du sol.

c. Installation de câbles le long de la chaussée et du chemin de fer :

vi.4. L'installation du câble le long de la route doit respecter strictement les conditions
suivantes :

 Les câbles doivent être placés dans des conduits enterrés à des profondeurs d’au moins
1,5 m à 3 m de réserves routières. Dans le cas où les conditions du sol ne permettent
pas d'atteindre les profondeurs minimales requises précitées, la demande spéciale de
plus petite profondeur doit être envoyée à l'organe de régulation (autorité de
délivrance de permis d’installation) qui évaluera et fournira les commentaires en
fonction des spécifications des cas ;
 Respecter toutes les dispositions et lignes directrices établies par l'autorité compétente
et les autorités administratives à tous les échelons ;
 Respecter le calendrier fourni et ne dépasser pas trois (3) jours à compter à partir de la
date d’échéance ;
 Réserver au moins la distance horizontale de 0,5 à 1 mètre entre les utilitaires
souterrains existants et le nouveau câble, et si possible, utilisez un marquage de ruban
pour indiquer l'emplacement du câble à fibre optique et informer le fournisseur de
réseau de l'infrastructure existante cinq jours avant l'excavation ;
 Placer les barrières et les panneaux routiers / ferroviaires requis par les lois en vigueur
pendant les travaux d’excavation ;
 Si l'excavation doit rester ouverte ou que la route sera autrement obstruée pendant la
nuit ou dans des conditions de faible visibilité, les panneaux routiers doivent être
complétés par des dispositifs d'éclairage de la couleur, de la forme et de la taille
stipulés par le code de la circulation ;
 Les tranchées doivent être remblayées à l'état original et le remblai doit être
suffisamment solide pour supporter tout type de contraintes ;
 Mettre un signe d'identification (marqueur) indiqué par ces directives pour illustrer
l’itinéraire de câble.

d. Installation du câble par voie aérienne

vi.5. L'installation de câble par voie aérienne doit respecter strictement les exigences
suivantes :
 Les câbles doivent être installés sur des poteaux assez épais pour supporter son poids
et doivent être conformes à la recommandation Rec. UIT-T L.26 ;
 Une autorisation écrite doit être obtenue auprès des autorités compétentes avant de
placer de nouveaux poteaux ;
15

 Les poteaux doivent être installés selon les réglementations locales ;


 D'autres services publics ayant une installation souterraine dans la région doivent être
contactés afin qu'ils puissent localiser leurs installations avant le placement de
nouveaux poteaux. Conservez des copies de cette autorisation écrite sur place lorsque
la ligne de pôle est construite ;
 Respecter toutes les dispositions et lignes directrices établies par l'autorité compétente
et les autorités administratives à tous les échelons ;
 Respecter le calendrier fourni et à la limite ne pas dépasser trois (3) jours ouvrables à
compter de la date de l’échéance.

vi.6. Les normes prescrites contre les éventuels risques de blessures accidentelles :
 Tout le personnel impliqué dans l'installation aérienne doit être parfaitement
familiarisé avec le fonctionnement de l'équipement et de l'appareil de construction
utilisé ;
 Inspecter tous les équipements (échelles, camions à balles, remorques de bobines, etc.)
en cas de défauts et les remplacer s'il se trouve dans un état défectueux ;

e. Les normes de sécurité de l’emprise

vi.7. Dans les procédures de sécurité de l’emprise, le personnel et l’équipement requis sont :
- Flag men ;
- Véhicules pilotes ;
- Barricades en bordure de route ;
- Signaux d'avertissement, cônes de circulation, feux de signalisation, etc. ;
- Extincteurs à bord pour tous les véhicules de l'entreprise.
- Gants de protection en cuir et, le cas échéant, des gants en caoutchouc ;
- Gants en cuir lors de l'escalade ou de la descente d'un poteau, et lorsque vous
travaillez avec des instruments ou des matériaux tranchants, portez des gants en
caoutchouc lorsque vous travaillez à proximité de circuits électriques exposés ;
- Harnais de sécurité sur tous les camions à godets et les ascenseurs aériens. Une
ceinture corporelle et une sangle de sécurité pour le seau ou la plate-forme doivent être
utilisées lorsque l'équipement est en service afin de minimiser les risques de
blessures ;

vi.8. L’entrepreneur doit avoir les autorisations appropriées de droit de passage et être certain
que cette emprise est exempte d'obstacles tels que les câbles, les arbres, etc. ;

vi.9. Il est formellement interdit d’installer l’équipement sur une propriété privée sans obtenir
l'autorisation préalable du propriétaire ;
Il faut utiliser les lignes de poteaux existantes lorsqu'elles sont disponibles en utilisant un
accord de partage. Lorsque le partage n'est pas possible, le nouveau poteau doit être installé
au besoin.

vi.10. En cas de dommages de toute infrastructure existante, le propriétaire de commun


accord avec l’auteur du dommage réparera l'infrastructure endommagée et se fera rembourser
16

le coût de réparation auprès de l’attributaire en cause dans un délai de deux semaines à


compter de la déclaration de la créance. Les deux parties signeront un accord sur le paiement
des dommages-intérêts. Si les négociations échouent, l'organe de régulation (Autorité de
délivrance de permis) devrait prendre une décision.
vi.11. Les opérations suivantes doivent être effectuées après l'excavation de la tranchée :
- Enlever les débris des côtés de l'excavation (le détrempant doit être transporté vers les sites
d'élimination autorisés conformément aux exigences des autorités locales).
- Enlever les matériaux de pavage adjacents qui ont été endommagés à la suite d'une
excavation ;
- Respecter les conditions de nettoyage requises par l'autorité locale et les autres autorités
concernées.
f. Les câbles à fibres optiques doivent être placés dans des tranchées :

vi.12. Les tranchées sur le long des réseaux routiers doivent être suffisamment profondes
pour fournir une protection appropriée des câbles en fibre et doivent être placées à au moins 2
m du bord des allées piétons ou des égouts pluviaux le long des routes pavées. En cas
d'indisponibilité de la distance de dégagement requise en raison de l'état du sol ou du terrain ;
la demande spéciale d'autorisation plus courte doit être envoyée à l'Autorité de délivrance des
permis qui évaluera et fournira ses commentaires en fonction des spécifications des cas. En
l'absence de promenades piétonnes, le câble doit être situé à une distance minimale de 3
mètres de la chaussée / chemin de fer. En cas d'indisponibilité de la distance de dégagement
requise en raison de l'état du sol ou du terrain, la demande spéciale d'autorisation plus courte
doit être envoyée à l'Organe de Régulation (organe de délivrance des permis), qui évaluera et
fournira les commentaires en fonction des spécifications des cas.

vi.13. Les surfaces routières où les passages par câble ont été installés doivent être restaurées
dans leur état d'origine conformément aux spécifications des autorités locales et des autres
autorités concernées. Aucune installation par câble ne sera autorisée dans une ligne de fossé.
Les installations de câbles seront autorisées le long de l'arrière de la ligne de fossé seulement.
Lorsqu'il y a des passages de câble le long des routes ou des chemins de fer, les conduits
doivent être constitués de tuyaux en acier galvanisé enterrés assez profondément (1m ou plus)
pour se protéger des contraintes de circulation des véhicules, des trains ou des piétons. Des
conduits de tuyaux en acier galvanisé similaires doivent être utilisés lors des passages de
ponts.
f. Techniques et Guides sans tranchées
vi.14. Les techniques et Guides sans tranchées doivent être utilisées pour réduire les
dommages environnementaux, les coûts sociaux et fournir une alternative économique aux
méthodes d'installation à la tranchée ouverte.
vi.15. La technique sans tranchée ou de non-creusement utilisée pour la section longue
d'installation du Câble fibre optique doit être divisée en sections plus courtes de la longueur
de travail en fonction des caractéristiques des machines et des exigences de conception ;
Les techniques sans tranchée après consultation des institutions concernées ne sont autorisées
que par l'Organe de régulation pour l'installation du CFO de croisement routier. L'installation
de câbles optiques à l'intérieur des conduits d'égout est obligatoire partout où les conduits sont
disponibles.
17

vi.16. Pour l'utilisation des conduits d'égouts intérieurs, l'inspection des égouts est obligatoire
et les informations suivantes doivent accompagner la demande de permis :
 Diamètre du tuyau d'égout applicable ;
 Position dans l'égout ;
 Viabilité de maintenance de l'égout ;
 Risque de blocage ;
 Mise à jour du réseau optique ;
 Nombre maximum de câbles et de fibres ;
 Flexibilité du réseau optique ;
 Accès au réseau optique ;
 Type de câble.

vi.17. En cas de croisement impossible avec des techniques sans tranchées en raison de la
condition du sol qui évite l'utilisation de foreuse guidée / perforatrice guidée ; la demande
spéciale de franchissement de route / chemin de fer par creusement doit être envoyée à
l'Autorité de régulation, qui évaluera et fournira les commentaires en fonction des
spécifications des cas.
Toute personne effectuant des fouilles sans tranchée doit prendre toutes les mesures
raisonnables nécessaires pour protéger et soutenir les lignes d'utilité souterraine. Ces étapes
doivent inclure, sans toutefois s'y limiter, les éléments suivants :
 L'excavatrice doit vérifier que toutes les lignes d'utilité de la zone sont marquées ;
 L'excavatrice doit s'assurer que les enjeux de l'équipement d'alésage sont installés à
une distance de sécurité des lignes d'utilité marquées ;
 L'excavatrice doit s'assurer qu'un dégagement suffisant est maintenu entre le trajet
d'alésage et les lignes de service souterraines pendant le retrait ;
 L'excavatrice doit accorder une attention particulière aux systèmes d'eau, d'électricité
et d'égout dans la zone qui ne peuvent être localisés avec précision ;
 L'excavatrice doit s'assurer que le dispositif de repérage de la tête de forage fonctionne
correctement et dans ses spécifications.

VII. EXPOSITION DU PUBLIC AUX RAYONNEMENTS ELECTRO-


MAGNETIQUES (EMR)

vii.1 L'exploitant doit se conformer aux directives établies par la Commission Internationale
de Protection contre les Rayonnements Non Ionisants (ICNIRP) pour l'exposition du
public aux rayonnements, comme indiqué à l'annexe 1.

vii.2 Des audits aléatoires indépendants en temps opportun doivent être effectués par l’ARCT
pour s’assurer de la conformité aux directives de l'ICNIRP. Les écoles, crèches et autres
sites sensibles seront audités plus fréquemment.

vii.3 Le faisceau radiofréquence avec une plus grande intensité provenant d'une station de
base à l'intérieur ou à proximité d'établissements d'enseignement ou de santé ne doit pas
18

tomber sur une partie quelconque du terrain ou du bâtiment de l'établissement sans la


consultation de l'ARCT

vii.4 L'exploitant doit éviter d'installer des tours dans ou à proximité de zones humides, à
proximité de zones connues de concentration d'oiseaux, ou dans des habitats espèces
répertoriés comme menacées ou en voie de disparition ou sur les routes des oiseaux
migrateurs.

vii.5 Pour chaque zone avec un niveau dangereux de champ radiofréquence, un opérateur
doit s'assurer que des panneaux d'avertissement sont en place et d'une manière
appropriée afin qu'ils soient clairement visibles. Se référer à l'annexe 3
vii.6 Les emplacements des antennes doivent être conçus de manière à ce que le public ne
puisse pas accéder à ces zones, le public le plus proche d'une antenne ne doit pas être à
moins de 3 m.

vii.7 g) Le signal avec une forte intensité ne doit pas atterrir sur le sol à une distance
horizontale inférieure à 100m du pied de l'antenne.

vii.8 L'antenne ne doit pas être à moins de 15 m du sol.

vii.9 Pour les antennes montées sur le toit, les antennes émettrices doivent être éloignées des
zones où les gens sont le plus susceptibles de se trouver.

vii.10Aux fins d'un audit annuel, tous les opérateurs doivent fournir à ARCT les détails de
toutes leurs stations de base dans tout le pays. Cela doit inclure le nom de la société
d'exploitation ; leurs émissions ; la hauteur de l'antenne au-dessus du niveau du sol ; la
date à laquelle la transmission a commencé ; la gamme de fréquences et les
caractéristiques de transmission du signal. L'ARCT et l'Opérateur doivent conserver ces
informations.

vii.11L'ARCT doit effectuer des inspections aléatoires et régulières des mâts et des
installations pour assurer la conformité avec ces directives.

VIII. NORMES TECHNIQUES DE PARTAGE D’INFRASTRUCTURES TIC


VIII.1. Types d'infrastructures susceptibles d'être partagées
viii.1.1. Les infrastructures concernées sont celles qui peuvent être partagées sans risque de
diminution de la concurrence.
viii.1.2. Le Régulateur encourage et favorise le partage des infrastructures suivantes :
a. Infrastructures passives : les droits de passage et servitudes, les conduits, les mâts,
les pylônes, les tours, les tranchées, les poteaux, l’emprise, les fibres optiques,
Énergie électrique (source publique ou privée), l’espace physique sur (et dans les
enceintes des ) tours, les stations d'atterrissage, les toits, les bureaux, les bâtiments
publics, les studios de diffusion, bureaux de poste et autres locaux mis à la disposition
des opérateurs TI ainsi que toute autre installation ou structure physique non active.
19

b. Infrastructures actives : ce sont les éléments électroniques du réseau à savoir:


- Centres de commutation;
- les systèmes de gestion des réseaux à fibres optiques ;
- les antennes, les serveurs, les bases de données, les nœuds d'accès radio,
- les équipements de transmission
- les émetteurs-récepteurs,
- Structures de réseau complètes,
- Fréquences,

Pour le cas de l’Itinérance mobile nationale, le partage d’infrastructures est négocié entre les
parties et conclu sous l’accord du Régulateur.
viii.1.3. En termes pratiques, les opérateurs peuvent partager ces éléments et continuer
d’utiliser les différentes parties du spectre des fréquences radioélectriques qui leur ont été
assignées.
viii.1.4. Lorsque le partage d'une infrastructure telle que les droits de passage et l'énergie
électrique est préalable à l'obtention de l'approbation nécessaire d'une autorité concédante,
cette approbation doit être obtenue avant que l'accord de partage puisse être finalisé.
VIII.2. Normes techniques
viii.2.1. Pour permettre le partage des infrastructures et promouvoir la protection
environnementale, des normes techniques sont exigées dans le déploiement des infrastructures
sans oublier les normes de coûts pour des fins de concurrence.
a. Accès aux infrastructures physiques existantes

viii.2.1 Tout accès à une infrastructure existante, doit préalablement faire objet d’un
accord conclu entre toutes les parties.

viii.2.2 Chaque opérateur de réseau doit faire droit aux demandes raisonnables d’accès
à l’infrastructure émanant d’un autre opérateur souhaitant installer ses réseaux. En
outre, ces opérateurs de télécommunications ont également un droit à certaines
informations minimales sur ces infrastructures (l’emplacement et le tracé, le type et
l’utilisation actuelle des infrastructures, ainsi que les caractéristiques techniques). Ces
informations minimales doivent être partagées par l’intermédiaire d’un point
d’information unique (site web).

viii.2.3 Les enquêtes sur les infrastructures sont également soumises aux demandes
raisonnables, de sorte qu’un opérateur de télécommunications puisse évaluer cette
infrastructure pour son déploiement future du réseau.

viii.2.4 Toute nouvelle infrastructure doit être adaptée au partage d’infrastructure.

viii.2.5 Tout opérateur de télécommunications a en outre le droit d’accéder à toutes les


infrastructures physiques existantes à l’intérieur des immeubles, lorsque la duplication
est techniquement ou économiquement inefficace.

b. Coordination des travaux de génie civil


20

viii.2.6 Le propriétaire d’infrastructure a le droit de négocier avec les opérateurs de


télécommunications en ce qui concerne la coordination des travaux de génie civil.

viii.2.7 Le propriétaire d’infrastructure est tenu de partager les informations


concernant les travaux de génie civil en cours ou prévus ayant trait à son infrastructure
physique, à la demande d’un opérateur de télécommunications.

IX. LES NORMES DE COUTS DE PARTAGE DES INFRASTRUCTURES TIC


IX .1. Les modèles des coûts susceptibles d’être appliqués

ix.1.1 Le modèle de coûts définit la manière dont les coûts sont imputés aux services. Dans
tous les cas, les méthodes de calcul des coûts doivent satisfaire à plusieurs critères:
 transparence;
 objectivité;
 applicabilité;
 le principe de causalité des coûts qui veut que l'on établisse clairement une relation de
cause à effet entre fourniture du service et éléments du réseau;

ix.1.2 Les modèles de coûts couramment appliqués dans le secteur des TIC sont :

1) Les coûts intégralement répartis (FAC) : cette méthode consiste à attribuer les coûts (y
compris les coûts communs et partagés) aux services en fonction de l'utilisation que
chaque service fait des différents éléments des coûts.

2) Les coûts incrémentaux à long terme (LRIC) : cette méthode permet de calculer les
coûts qui seraient économisés si certains services, groupes de services ou activités
(définis sous forme différentielle) n'étaient pas fournis. Ces coûts différentiels sont
cohérents avec les coûts variables à long terme.

IX.2. Les éléments du calcul de coûts


ix.2.1Les éléments de coûts les plus fréquemment rencontrés peuvent être classés selon les
groupes suivants:

- les coûts afférents au réseau : Ils sont classés en dépenses d'infrastructures du réseau
(CAPEX) comprenant notamment les investissements effectués par les opérateurs pour
déployer le réseau, ou en dépenses d'exploitation du réseau (OPEX) comprennent
notamment les coûts récurrents liées à l'exploitation du réseau ;

- les frais de licence et les droits d'utilisation du spectre : Ils représentent un coût
considérable pour les opérateurs de télécommunication pour avoir l'autorisation de
fournir des services de télécommunication et d’utiliser une ressource (spectre) qui est
essentielle au réseau et pouvant prendre la forme d'une redevance versée une seule fois
ou chaque année.
21

- les coûts de la vente au détail : Ils sont liées à la prestation de services vendus au
détail .

- les frais généraux et administratifs : Ils sont liés à des activités de gestion et sont
fréquents dans les activités commerciales et opérationnelles (finance, gestion, etc.);

- le coût du capital : Il prend en compte un niveau raisonnable de rendement du capital


investi qu'un opérateur pourrait obtenir dans un marché réellement compétitif.

X. PROCEDURES DE PARTAGE DES INFRASTRUCTURES

xi.1 Les détenteurs des licences sont tenus de partager avec les autres détenteurs (nouveaux
ou anciens) les infrastructures et les sites, s’ils en ont la possibilité ;

xi.2 Le partage d’infrastructures fait l’objet d’une convention de droit privé entre les
parties précisant les conditions techniques et financières de sa gestion qu’elles tiennent à
informer par écrit (avec copie de convention) l’autorité de régulation du secteur.

xi.3 Le fournisseur d’infrastructures à partager met à la disposition de l’autorité de


régulation un catalogue relatif au partage de ses infrastructures.

xi.4 Les infrastructures doivent avoir la possibilité d’accueillir plus d’un titulaire de
licence;

xi.5 Le déploiement des infrastructures de communications électroniques est subordonné à


l’autorisation préalable de l’Autorité de régulation sans préjudice des autres autorisations
administratives exigées.

xi.6 Les fournisseurs d’infrastructure doivent partager l’infrastructure avec d’autres


titulaires de licence sur une base juste, raisonnable et non discriminatoire “Premier arrivé,
premier servi’’;

xi.7 Un titulaire de licence cherchant à construire une infrastructure passive à un


emplacement particulier doit s’assurer qu’il n’est pas possible d’être hébergé par un autre
titulaire de licence sur base du partage d’infrastructure, notamment en raison de
limitations techniques ou de capacité;

xi.8 L’opérateur désirant bénéficier d’un partage d’infrastructures en fait la demande par
écrit à l’opérateur concerné et en informe par le même écrit l’Autorité de régulation. Toute
réponse à la demande doit également être écrite et informée au régulateur.

xi.9 Le demandeur fournit toutes les informations nécessaires permettant de favoriser


l’examen de sa demande. La réception de toute demande de partage d’infrastructures doit
être accusée.

xi.10 Toute demande de partage d’infrastructures est traitée dans un délai ne dépassant pas
trente (30) jours calendrier à compter de la date de sa réception. Tout refus de partage doit
être motivé.
22

xi.11 Lorsque le propriétaire d’infrastructure indique qu’il est prêt à partager


l’infrastructure, les parties doivent conclure leurs négociations dans un délai de soixante
(60) jours calendrier à compter de la date de réponse ;

xi.12 Une demande visant à faciliter la colocalisation des installation d’un demandeur
d’infrastructure dans les locaux d’un fournisseur d’infrastructure est considérée comme
une demande de partage d’infrastructure passive;

xi.13 Un arrangement/accord de co-location précisera le coût de la co-location en plus de


préciser les modalités d’accès par le demandeur d’infrastructure aux locaux pour :
- La maintenance et le dépannage de ses installations,
- L’accès d’urgence et les échéanciers,
- Le nettoyage, la sûreté et la sécurité des installation du demandeur
d'infrastructure;

xi.14 Lors de partage, le propriétaire d’infrastructure doit:


- Négocier de bonne foi,
- S’efforcer d’arriver à un partage raisonnable d’infrastructure ;
- Ne pas tromper intentionnellement l’autre partie,
- Ne pas contraindre l’autre partie à conclure un accord qu’elle n’aurait pas
conclu autrement,
- Ne pas refuser de fournir des informations pertinentes aux négociations ou à
l’accord,
- Respecter les délais de négociation prévus aux points 9 et 10 ci-haut ;

xi.15 L’accord de partage fait l’objet d’une convention de droit privé entre les parties
précisant les conditions techniques et financières de sa gestion;

xi.16 Les conventions de partage précisent au minimum :


❖ Au titre des conditions techniques :
- La description complète de l’infrastructure et ses caractéristiques techniques et son
dimensionnement ;
- La liste complète des utilisateurs de l’infrastructure faisant objet du partage ;
- Les conditions d’accès à l’infrastructure ;
- Les conditions de partage de l’infrastructure en termes d’espace, de gestion et de
maintenance, notamment la description technique complète des équipements ;
- Les conditions liées au respect des servitudes radioélectriques ;
- L’organisation de la détection et du traitement des pannes ou des dégradations de la
qualité de service.
❖ Au titre des conditions administratives et financières :
- Les procédures de facturation et de recouvrement ainsi que les modalités de paiement ;
- Les définitions et limites en matière de responsabilité et d’indemnisation entre les
utilisateurs occupant l’infrastructure.
❖ Au titre des conditions juridiques :
- Les procédures de notification entre les parties ;
- La date d’entrée en vigueur et la durée de convention ;
- Les procédures de modification, prolongation, suspension ou résiliation de la
convention ;
23

- Les modalités de traitement des litiges pour lesquels il est obligatoirement fait appel, à
défaut de règlement à l’amiable, à l’arbitrage de l’Autorité de régulation.

xi.17 Les tarifs appliqués doivent être orientés vers les coûts, transparents et non-
discriminatoires.

xi.18 Les coûts de partage sont répartis entre tous les opérateurs locataires
proportionnellement à leur utilisation réelle ou à leur réservation de l’infrastructure.

xi.19 La tarification est l’objet de négociation dont l’accord précise le modèle de coût utilisé
dans la conclusion du partage d’infrastructures pour des fins de surveillance des
comportements anticoncurrentiels ;

xi.20 Les entités partageuses sont à priori les responsables de l’analyse des risques avant de
conclure un accord;

xi.21 Le propriétaire d’infrastructure doit déposer les accords de partage d’infrastructure


négociés de manière indépendante à l’Autorité de régulation;

xi.22 Le régulateur envisage une évaluation annuelle pour s’enquérir de l’état du respect des
accords lui transmis par les parties sur le partage d’infrastructures ;

xi.23 Le non-respect des obligations de partage d’infrastructures et de colocalisation sera


puni conformément à la réglementation en vigueur;

xi.24 Toute litige sera résolue à l’amiable au premier degré par les partie , par le régulateur
au second degré et par les instances juridiques habilitées en cas de désaccord.

XI. RESPONSABILITE DU REGULATEUR

xi.1 L’autorité de régulation doit encourager le partage des infrastructures en tenant


compte des principes de négociation, de l’efficacité, des préoccupations environnementales
et de la concurrence.

xi.2 Le Régulateur a le pouvoir d'intervenir pour régler un différend à la demande de l'un


ou l'autre partie et d'imposer des accords de partage d'installations ou de colocalisations
entre opérateurs après concertation avec les parties;

xi.3 La décision du régulateur qui sera définitive, sauf le droit de recours devant un
tribunal compétent, sera notifiée aux parties;

xi.4 Le Régulateur a le pouvoir de prendre des mesures pour:


ii. Encourager le réaménagement des installations existantes susceptibles d'être
partagées afin d'augmenter leur capacité ;
iii. Conseiller les autorités locales et régionales sur l'adoption de programmes qui
encourage le partage des infrastructures ;
24

iv. Soutenir le développement de la capacité des opérateurs à faire face aux questions
de partage des infrastructures de manière compétente.

xi.5 L’Autorité de régulation veille au respect par les opérateurs des dispositions des
présentes lignes directrices. A ce titre, elle assure un rôle général de supervision, de suivi
et de contrôle du processus de partage des infrastructures.

xi.6 Au titre des présentes lignes directrices, le régulateur se réserve le droit de revoir tous
les accords de partage d'infrastructures afin d'assurer la cohérence avec la (les) licence(s)
concernée(s) et d’éviter les risques de la concurrence déloyale.

XII. DISPOSITION FINALES

xii.1 Ces lignes directrices peuvent être révisées en cas de besoin selon les réalités du moment et
la règlementation en vigueur en matière de la gestion des infrastructures TIC.

xii.2 Les annexes font partie intégrante des présentes lignes directrices.

xii.3 Ces lignes directrices entrent en vigueur le jour de leur signature par l’Autorité
compétente.

Fait à Bujumbura, le…./……/2023.


Le Directeur Général de l’ARCT
Dr. MUHIZI Samuel
25

ANNEXE 1.
1.1 Niveaux de référence ICNIRP (2020) moyennés sur tout le corps dans 30 min

Intensité du Intensité du Densité de


Scénario Gamme de champ électrique champ magnétique puissance
d'exposition fréquences incident ; Einc incident ; Hinc incidente ; Sinc
(W/m2)
(V/m) (A/m)

>400 – 2000 MHz 3f M


0.5
0.008 f M
0.5
f M / 40
professionnel
>2 – 300 GHz NA NA 50

>400 – 2000 MHz 1.375 f M


0.5
0.0037 f M
0.5
f M /200
Grand public
>2 – 300 GHz NA NA 10

Notes
1. NA signifie « non applicable » et n'a pas besoin d'être pris en compte lors de la détermination
de la conformité.
2. f M est la fréquence en MHz
3. Sinc, Einc, and Hinc sont à moyenner sur 30 min, sur tout l'espace du corps. La moyenne
temporelle et spatiale de chacun des Einc et Hinc doit être effectuée en faisant la moyenne sur
les valeurs carrées pertinentes (voir eqn 8 dans l'annexe A de l'ICNIRP (2020) pour plus de
détails)
26

4. Pour les fréquences de >30 MHz à 2 GHz : (a) dans la zone de champ lointain : la conformité
est démontrée si Sinc, Einc ou Hinc ne dépasse pas les valeurs de niveau de référence ci-dessus
(une seule est requise) ; Seq peut remplacer Sinc; (b) dans la zone de champ proche radiatif, la
conformité est démontrée si Sinc, ou à la fois Einc et Hinc, ne dépasse pas les valeurs de niveau
de référence ci-dessus ; et (c) dans la zone de champ proche réactif : la conformité est
démontrée si Einc et Hinc ne dépassent pas les valeurs de niveau de référence ci-dessus ; Sinc ne
peut pas être utilisé pour démontrer la conformité, et les restrictions de base doivent donc être
évaluées
5. Pour les fréquences de >2 GHz à 300 GHz : (a) dans la zone de champ lointain : la conformité
est démontrée si Sinc ne dépasse pas les valeurs de niveau de référence ci-dessus ; Seq peut
remplacer Sinc; (b) dans la zone de champ proche radiatif, la conformité est démontrée si S inc ne
dépasse pas les valeurs de niveau de référence ci-dessus ; et (c) dans la zone de champ proche
réactif, les niveaux de référence ne peuvent pas être utilisés pour déterminer la conformité, et
les restrictions de base doivent donc être évaluées.

Niveaux de référence ICNIRP (2020) pour l'exposition locale et moyennés sur 6 min.

Intensité du Intensité du Densité de


Scénario Gamme de champ électrique champ magnétique puissance
d'exposition fréquences incident ; Einc incident ; Hinc incidente ; Sinc
(W/m2)
(V/m) (A/m)
0.5 0.5 0.86
>400 – 2000 MHz 3f M 0.008 f M 0.29 f M
professionnel
>2 – 6 GHz NA NA 200
0.177
>6 GHz - <300 GHz NA NA 275 /f G
300 GHz NA NA 100
0.5 0.5 0.86
>400 – 2000 MHz 1.375 f M 0.0037 f M 0.058 f M

Grand public >2 – 6 GHz NA NA 40


0.177
>6 GHz - <300 GHz NA NA 55/ f G
300 GHz NA NA 20

Notes
1. NA signifie « non applicable » et n'a pas besoin d'être pris en compte lors de la détermination
de la conformité.
2. f M est la fréquence en MHz et f G est la fréquence en GHz
27

3. Sinc, Einc et Hinc doivent être moyennés sur 6 min, et lorsque la moyenne spatiale est
spécifiée dans les Notes 5–6, sur l'espace corporel projeté pertinent. La moyenne temporelle et
spatiale de chacun de Einc et Hinc doit être effectuée en faisant la moyenne sur les valeurs
carrées pertinentes (voir eqn 8 dans l'annexe A de l'ICNIRP (2020) pour plus de détails).
4. Pour les fréquences de >30 MHz à 6 GHz : (a) dans la zone de champ lointain, la conformité
est démontrée si l'un des pics spatiaux Sinc, Einc ou Hinc, sur l'espace projeté du corps entier,
ne dépasse pas les valeurs de niveau de référence ci-dessus ( un seul est requis); Seq peut
remplacer Sinc; (b) dans la zone de champ proche radiatif, la conformité est démontrée si soit
le pic spatial Sinc, soit les pics spatiaux Einc et Hinc, sur l'espace projeté du corps entier, ne
dépasse pas les valeurs de niveau de référence ci-dessus ; et (c) dans la zone de champ proche
réactif : la conformité est démontrée si Einc et Hinc ne dépassent pas les valeurs de niveau de
référence ci-dessus ; Sinc ne peut pas être utilisé pour démontrer la conformité ; pour les
fréquences > 2 GHz, les niveaux de référence ne peuvent pas être utilisés pour déterminer la
conformité, et les restrictions de base doivent donc être évaluées.
5. Pour les fréquences de >6 GHz à 300 GHz : (a) dans la zone de champ lointain, la conformité
est démontrée si Sinc, moyenné sur une surface corporelle projetée carrée de 4 cm2, ne
dépasse pas les valeurs de niveau de référence ci-dessus ; Seq peut remplacer Sinc;(b) dans la
zone de champ proche radiatif, la conformité est démontrée si Sinc, moyenné sur un espace de
surface corporelle projeté carré de 4 cm2, ne dépasse pas les valeurs de niveau de référence ci-
dessus ; et (c) à l'intérieur de la zone réactive de champ proche, les niveaux de référence ne
peuvent pas être utilisés pour déterminer la conformité, et les restrictions de base doivent donc
être évaluées.
6. Pour les fréquences de > 30 GHz à 300 GHz, l'exposition moyenne sur une surface corporelle
projetée de 1 cm2 carré ne doit pas dépasser le double des restrictions de 4 cm2 carrés.

ANNEXE 2.
EXEMPLE DE CAMOUFLAGE D'INSTALLATION DES TOURS
28

ANNEXE 3.

PANNEAUX SIGNALETIQUES
SOURCE D’EMISSION
INTERDICTION D’ACCES
RADIOELECTRIQUE
PERIMETTRE DE SECURITE

DANGER GRAVES
RISQUES ELECTRIQUES
29

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