Correction exercice 26

Dans cet exercice, quelle que soit la position de la lentille entre le plan P et l’écran E, elle donne
d’un objet AB, dans le plan P, une image AB sur l’écran E (nous verrons plus loin que ceci
n’est vrai que si la distance D entre le plan P et l’écran E satisfait à une condition que nous
établirons).
1) Afin d’obtenir l’équation du second degré en x, partons de la relation de conjugaison de
Descartes puisque celle-ci fait intervenir OA  x :

1 1 1 1 1
    .
f  OA OA OA x

Pour aller plus loin, il faut éliminer OA de cette relation. Or, la distance D entre le plan P
et l’écran E n’est rien d’autre que la distance entre le point A de l’objet et son image A.
Soit D  AA  AO  OA  x  OA  OA  D  x .
D’où, en insérant cette relation dans la relation de conjugaison,
1 1 1 x D x D
     Dx  x 2  Df   x 2  Dx  Df   0,
f D x x  
D  x x Dx  x 2

qui est l’équation du second degré en x recherchée.


2) On résout cette équation en calculant son discriminant : D  D 2  4Df   D D  4 f  . 
Toutefois, D ne peut pas être quelconque. En effet, la position x de la lentille étant un
nombre réel, nous cherchons les racines réelles de l’équation du second degré. D’autre part,
on considère une expérience où il y a deux positions de la lentille (notées x1  AO1 et

x 2  AO2 , voir la figure de l’exercice) pour lesquelles on obtient une image sur l’écran E.
Cela implique que D  0  D  4 f  (le cas D  0 correspond à une racine double, c’est-
à-dire à une seule position de la lentille pour laquelle on obtient une image sur l’écran, il est
donc exclu ici).
En conclusion, l’expérience n’est réalisable que si D  4 f . Dans ces conditions, les racines
de l’équation du second degré en x sont :

D  D D  D 2  4Df 
x1  
2 2 .
D  D D  D 2  4Df 
x2  
2 2

3) Sur la figure, on voit que d  O1O2  x 2  x1  d  D 2  4Df  , d’après ce qui précède.

Pour obtenir f, élevons cette égalité au carré, il vient :

D2  d 2
d 2  D 2  4Df   f   .
4D