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Présenté Par :
1) HOUAIDJ Fatima
2) KEDDAR Cherifa
Devant les jurys composés de :
Président : Dr M. AISSOU
Examinateur : Melle A. TOUHAMI
Encadrant : Dr.FATMI Molay
Co encadrant : INGS.BOUTALEB Ahmed
Pour localiser un défaut sur une liaison souterraine, il faut d’abord réaliser une
prélocalisation depuis l’extrémité de la ligne. Les méthodes utilisées par RTE en fonction des
différents types de défauts ou d’ouvrages, sont toutes basées sur la propagation d’ondes dans
l’isolation du câble et sur la mesure du temps de propagation entre deux échos. On parle ainsi
de méthodes échométriques. Dans un second temps, on affine la localisation sur place par
méthode acoustique : un opérateur équipé d’un géophone de sol écoute les amorçages du défaut
provoqués par l’injection d’ondes de choc depuis une extrémité de la liaison.
I.1- définition………………………………………………………………………………………………………………………………..02
I.2- constitution…………………………………………………………………………………………………………………………….02
I.7- Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………….10
II.1- Introduction……………………………………………………………………………………………………………………………….11
II.3.3-Défaut de continuité…………………………………………………………………………………………………...14
II.4- généralité sur les méthodes de détection et localisation des défauts ……………………………………….15
II.5- Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………………………..26
III.1 Introduction………………………………………………………………………………………………………………………………..27
III.6 Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………………39
Conclusion Générale…………………………………………………………………………………………………………………………..40
Introduction Générale
Introduction générale :
A travers cette étude nous allons analyser des méthodes précises qui permettent, grâce
à une bonne localisation de réduire le temps et le coût de réparation et les différentes méthodes,
mettons en lumière leurs intérêt et inconvénients avec présentation du matériel existant pouvant
répondre aux différents besoins.
Ce travail a pour but de définir des conditions et des méthodes pour méthodes,
notamment la méthode des ondes mobiles pour mener à bien la localisation des défauts sur les
câbles à l’aide de minimum de matériel spécialisé.
Chapitre I : on représente les câbles d’énergie passant par leur structure et le rôle de chaque
composant ainsi le déférent mode de pose souterrain.
Chapitre II : on traite les déférents types de défaut (origines- types), et les déférentes méthodes
de prélocalisation à savoir méthode de boucle et échométriques (BT-HT) puis nous finalisons
par une technique de localisation précise.
Chapitre III : est basé en premier lieu, sur l’étude de la méthode des ondes mobiles (Bewly,
Bergeron, la place), et en deuxième lieu sur calculer le temps de distance de défaut.
1
Chapitre I Technologie des câbles électriques
I.1 définition
Un câble électrique est constitué de fils de cuivre isolés souvent torsadés et peut comporter de
deux à plusieurs centaines de fils.
I.2 Constitution
L'âme conductrice ou conducteur, est faite soit de cuivre soit d'aluminium. Sa principale
caractéristique est son ampacité et sa résistance. Le cuivre ayant une meilleure conductivité électrique
que l'aluminium, son usage permet une réduction de la section du câble ainsi réduite et réaliser une
substantielle économie sur les éléments constitutifs. [2]
2
Chapitre I Technologie des câbles électriques
3
Chapitre I Technologie des câbles électriques
a) caractéristique général :
Cette enveloppe doit assurer une bonne isolation de l’âme conductrice et doit posséder les
caractéristiques suivantes :
Caractéristique déroulant de leur condition d'emploi dans les câbles en fonction des influences
externes.
L’écran semi-conducteur est utilisé dans un câble d'énergie à courant continu pour la moyenne,
haute et très haute tension. [4]
L'écran semi-conducteur intérieur est un composite qui comprend une couche de conductivité
électrique volumique longitudinale élevée, typiquement supérieure à 0,1 S/m entre 20 et 90°C, et de
préférence supérieure à 5 S/m à ces températures, en contact avec l'âme conductrice
Une couche susceptible d'injecter une faible quantité de charges d'espace dans la couche
d’isolation après polarisation, de sorte que la quantité de charges d'espace injectées depuis l'écran
dans la couche d'isolation électrique est typiquement inférieure à 200 nC entre 25 et 70°C, étant en
contact avec la couche d'isolation électrique.
4
Chapitre I Technologie des câbles électriques
Le modèle présenté est un câble électrique à écran métallique utilisable notamment pour le
transport ou la distribution d'électricité à très haute tension. De tels câbles électriques comprennent
généralement un conducteur isolé autour duquel s’étend un écran formé d’un ruban métallique en
aluminium ou en cuivre [5].
5
Chapitre I Technologie des câbles électriques
Nous allons présenter les principaux types des câbles utilisés actuellement en BT et MT et HT [7] .
La tension nominale courante est de 230 ou 400 V, L’isolant de ce câble est en manière
synthétique, l’âme généralement en aluminium (figure I.4). Une application courante est le réseau
aérien, posé en façade d’immeuble, ou tendu entre supports ou dans un locale d’énergie électrique.
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Chapitre I Technologie des câbles électriques
Leur tension est de 3 à 45 KV, ils sont très utilisés sur les réseaux de distribution d’énergie
électrique. Anciennement isolés au papier imprégné (figure I.5), ils sont remplacés à présent par des
matières synthétiques entrainant une réduction du cout et une plus grande facilité de pose
(mécanique….) et de mise en œuvre [7].
Ils sont principalement utilisés sur de courtes longueurs (quelques centaines de métré à 2 ou 3
Km), pour assure l’évacuation de la puissance de certaines centrales thermiques ou assurer
l’alimentation des auxiliaires des centrales nucléaire, lorsqu’il n’est pas possible de faire par ligne
aériennes. Leur puissance unitaire peut atteindre 1300 MVA En 225 KV, 90KV et 63 KV la principale
application est constituée par les artères de pénétration dans les grandes agglomérations, leur
puissance unitaire est comprise entre la centaine de méga voltampère et 600 MVA [7].
7
Chapitre I Technologie des câbles électriques
a) Opération du déroulage
Placer la bobine sur vérins, de préférence l’extrémité du câble à dérouler venant de dessous,
pour supprimer les coups fouet. [3]
Après avoir fait tourner plusieurs fois la bobine pour vérifie son horizontalité, on attache par
plusieurs demi-clefs une corde sur l’extrémité du câble.
8
Chapitre I Technologie des câbles électriques
L’effectif nécessaire au déroulage d’un câble peut s’élever à 40 hommes, pour 200 mètres de câble
de 10 à 15Kg au mètre.
Les hommes se placent à l’arrière des galets face à la bobine et tirent sur le câble au coup de sifflet,
sur le commandement du chef d’équipe.
b) Réglage du câble
Le tirage terminé, laisser tous les hommes en place dans la tranchée, le câble restant sur galets.
Placer le câble dans la fouille en commençant par l’extrémité libre et en retirant les galets sur 20 ou
30m environ.
Faire donner par la bobine le mou nécessaire pour que le câble soit à sa place définitive.
Enlever les galets sur les 20 ou 30 mètres suivants et procéder de la sort jusqu’à la bobine.
Les câbles uniques à haute tension se placent fréquemment dans les caniveaux.
Les caniveaux pour câbles haute tension sans revêtement ferreux sont constitués par des éléments en
deux pièces, l’une servant de logement aux câbles, l’autre de couvercle.
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Chapitre I Technologie des câbles électriques
Dans les deux cas, les câbles sont disposés le long des
murs sur des supports en béton armé, des colliers
métalliques, des crochés épousant la forme du câble, des
taquets amovibles pouvant être superposés, etc.
I.7 Conclusion
L’utilisation les câbles est un moyen esthétique pour fournir l’alimentation électrique aux grandes
agglomérations et sites industriels. La pose dans les canalisations souterraines doit être faite avec le
plus grand soin afin éviter des blessures qui peuvent à terme provoquer les défauts.
Différents types de câble existent sur le marché, le choix est dicté par les critères techniques et
économiques. En service, le câble doit pouvoir supporter les quatre contraintes suivantes sans subir
de dommage :
10
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
II.1 Introduction
On peut séparer les défauts sur les câbles en deux grandes familles : les défauts d’origine
externe et les défauts d’origine interne. [8.7]
La plus grande partie des défauts intervenant sur les réseaux sous terrains est due par des
blessures externes, ils sont dues par :
• Terrassement
Les blessures sont faites à l'occasion de travaux de terrassement Si la blessure est importante,
le défaut est instantané et la localisation est facile. Par contre lorsque le câble n'est que légèrement
endommagé cet incident est sans conséquence immédiate et n'est pratiquement jamais signalé à
l’exploitant. Pourtant quelques jours au quelques mois plus tard lorsque l'humidité aura pénétré dans
le câble et transforme cette blessure en défaut.
Après les travaux de terrassement, si le remblai n'a pas été fait avec soin, il se produit des
terrassements de terrain ; ceux-ci vont provoquer des cisaillements au niveau du câble et des tensions
mécaniques au niveau des accessoires qui peuvent dans le temps, créer des défauts.
• Mouvement du terrain
Les contraintes du sol sur les réseaux souterrains peuvent être dues aux phénomènes naturels
tel que : glissement de terrain excavation par infiltration d'eau, etc....
La qualité de la mise en œuvre du câble et de ses accessoires joue un rôle important dans la
fiabilité d'un réseau.
2. respecter son rayon de courbure aussi bien pendant le déroulage qu'après la pose.
• Défaut de fabrication
Les techniques de réalisations des câbles sont suffisamment fiables pour que les défauts «plein
câble» ne puissent être qu'exceptionnellement imputée à la fabrication.
En ce qui concerne les accessoires, un soin tout particulier doit être apporté à leur réalisation
afin de ne pas créer de point faible. Les techniques actuelles de conditionnement et de mise en œuvre
des accessoires tendent à limiter les risques de mal façon ; néanmoins, il convient de rester vigilant
au niveau de la continuité des écrans.
• Migration de matière
Dans le cas de câble ancien isolé au papier imprégné d'huile, sa mise en œuvre sur une forte
dénivellation, provoque une migration de la matière et donc un assèchement du papier d'isolement
dans la partie la plus haute ce qui réduit les caractéristiques diélectriques et crée une zone propice aux
défauts.
Depuis longtemps, les câbles isolés au papier sont imprégnés de matière non migrante
• Phénomènes électriques
- Soit la tension : Une surtension peut provoquer un « claquage » en un point faible au niveau
de l’isolation. Cette surtension peut être d’origines diverses, manœuvre, déséquilibre, décharge
atmosphérique, etc...
- Soit le courant : Une surintensité peut provoquer un échauffement anormal des contacts dans
un accessoire entraînant soit une coupure, soit une fusion de matière isolante avec déplacement de
conducteur et court-circuit. Cette surintensité peut être crée par divers phénomènes tel que : surcharge
de réseau, onde de courant de foudre, court-circuit, etc...
12
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
Ils se présentent comme une résistance shunt de valeur finie Rd placée entre un conducteur de
phase et l’écran métallique ou le neutre, ou entre deux conducteurs (cas des câbles à champ non radial,
par exemple). Cette résistance est constituée d’un pont de carbone plus ou moins continu dont la
valeur peut être comprise entre quelques ohms et plusieurs mégohms. Son schéma électrique est celui
de la figure (II.1).
Il s’agit de défauts d’isolement à très forte résistance shunt, mais qui, soumis à une tension
croissante, se comportent comme un éclateur avec une tension d’amorçage Ua.
13
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
Dans ce cas, au moment de l’amorçage, toute l’énergie emmagasinée dans la capacité constituée par
le câble se décharge dans l’éclateur. Si le générateur de tension est assez puissant (courant limite
élevé), le câble se recharge alors jusqu’à la tension Ua ; on dit qu’il relaxe. En effet, jusqu’à ce que
le courant de décharge id=0 à la tension d’extinction, u étant la tension délivrée par le générateur
d’après le schéma électrique équivalent de la figure II.2 on a :
Il s’agit d’une coupure d’un ou de plusieurs conducteurs, écran ou neutre compris, avec une
résistance de défaut shunt Rd plus ou moins grande (figure II.3), et une résistance de défaut série Rc
plus ou moins petite.
14
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
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Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
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Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
La localisation est basée sur la comparaison de la capacité du conducteur en défaut avec celle
d'un conducteur sain de même capacité linéique ou avec les capacités fournies par des tables établies
au cours d'expérimentation ou par catalogue de constructeur.
Pont de Nernst
Pour obtenir l'extinction du signal au détecteur, lorsque le défaut de continuité du conducteur
est doublé d'un défaut d'isolement, on doit placer en parallèle avec la capacité étalon Ce une résistance
réglable afin de compenser le déphasage introduit par la résistance d'isolement du défaut (Figure II.8).
Le pont de mesure correspondant est appelé : pont de Nernst
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Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
𝑅𝑑 : Résistance de compensation.
Pont de Wien
Le pont de Wien est utilisé pour mesure la capacité des conducteur bien isolé à faible pertes.
𝑅𝐶 : résistance de compensation.
C : condensateur étalon
𝑟 ′ : résistance de pertes.
𝑃
A l’équilibre 𝑖𝑑 = 0 𝐶𝑥 = 𝐶 𝐾
Le câble défectueux est alimenté par un générateur de tension sinusoïdale à fréquence f variable. Si
l'on fait varier cette fréquence, la déviation du voltmètre V passe successivement par des maximums
et des minimums (Figure II.11).
Si l'on désigne par f l'écart de fréquence entre deux maximums successifs, et par V la vitesse des
ondes électromagnétiques dans le câble, la distance x du défaut à l'extrémité d'alimentation est donnée
par :
19
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
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Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
Le défaut ayant une valeur de Rd supérieure à 150 Ω (réseau sans dérivation) ou 50 Ω (réseau
avec dérivations), l’émission d’une onde de choc y provoquera l’allumage d’un arc. D’un point de
vue électrique, un arc est assimilable à un court-circuit.
On note que la connexion simultanée du générateur d’ondes de choc et de l’échomètre au
câble pose un problème : les constructeurs y ont répondu au travers de la conception de filtres
séparateurs d’énergie (figure II.13).
21
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
22
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
On augmente la tension jusqu’à la relaxation. Dès qu’on atteint Ua, la tension d’amorçage, le
défaut se comporte comme un générateur d’ondes de choc en concentrant toute l’énergie
emmagasinée dans le câble/condensateur. Des deux Impulsions haute tension qui sont générées, seule
celle qui revient vers le véhicule et l’échomètre est utile à la mesure. Lorsque l’impulsion passe au
droit du coupleur linéaire (après réglage de l’amplification d’entrée), l’échogramme commence à se
dessiner.
II.4.4.2.2 Méthode directe en choc
Cette méthode concerne tous les défauts de type isolement résistant, et est exclusivement
réservée aux réseaux sans dérivation(ou bien si un défaut est situé sur le 1er tronçon situé avant la 1re
dérivation). Les défauts éclateurs seront bien mieux pris en compte par la méthode directe en tension
ou par la méthode de réflexion sur l’arc On utilise ici le générateur d’ondes de choc en injectant sur
la seule phase en défaut. On doit sélectionner le coupleur linéaire situé sur la sortie du générateur,
encore appelé coupleur commun, et on positionne l’échomètre dans le mode approprié selon le
modèle et la marque (figure III.16).
On choisit la tension de choc en fonction du défaut éclateur, on règle la tension de choc à
Ua+1 à 2 kV. Si le défaut est de type isolement résistant, on commence par sélectionner le calibre le
plus bas (8 kV de 8/16/32 kV) et on augmente la valeur de réglage.
Seul, l’essai permettra de valider la tension de l’essai. L’émission du choc doit se traduire
clairement par un écroulement massif de la tension indiquée par le voltmètre. Au besoin, on passe
sur le calibre supérieur.
23
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
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Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
Il n’est pas raisonnable de prendre le risque de faire réaliser une ouverture de fouille sur
cette prélocalisation. C’est économiquement irréaliste.
II.4.5.1 Méthode des ondes de choc
La méthode de l'onde de choc est basée sur la détection à la surface du sol de l'amorçage
provoqué à l'endroit du défaut par l'onde de choc produite par un générateur raccordé à l'une des
extrémités du câble.
Les ondes de choc sont produites par la décharge dans le câble, à travers un éclateur, de
condensateurs de capacité C chargés sous la tension V à l’aide d’un générateur à courant continu.
L’intensité du bruit produit par les amorçages à l’endroit du défaut dépend, dans une large
mesure, de l’énergie de chaque onde de choc, c’est-à-dire, finalement, de l’énergie W emmagasinée
dans les condensateurs, qui s’écrit :
1
𝑤 = 𝐶. 𝑈 2
2
Pour effectuer la localisation dans de bonnes conditions, une énergie de charge des capacités
de 1 000 J en BT et 2 500 J en MT ou en HT est nécessaire dans les zones urbaines. Pour obtenir la
plus grande énergie dissipée au défaut il y a lieu d'utiliser la plus haute tension - que peut supporter
sans dommage le réseau (il est recommandé de mettre l’extrémité opposée du câble à la terre pour
éviter un doublement de la tension à cette extrémité). Cette tension maximale admissible,
déterminée par l'écartement de l'éclateur ou le réglage du générateur à courant continu, est fonction
de l'état des câbles et des accessoires. Elle doit rester inférieure à 3 x U0 (U0 étant la tension
spécifiée du câble). Cette limite peut être portée à 4 x U0 pour les câbles neufs.
25
Chapitre II Méthodes de localisation défaut câble
de stéthoscopes constitués par une tige isolante de longueur 1,2 m environ, terminée par une
plaquette de bakélite ;
de sismophones à mercure, appareils beaucoup plus sensibles que les précédents ;
d'appareils à amplificateur électronique à microphone ou capteur de vibrations. Avec ces
appareils, pour opérer dans des conditions favorables, il ne faut pas pousser l'amplification
au maximum, mais au contraire rester à la limite d'audibilité afin d'avoir une grande sensi-
bilité.
Détection électromagnétique
Une bobine raccordée à un oscilloscope détecte le champ magnétique dû au courant de décharge. Le
sens du signal s'inverse à l'endroit du défaut [10].
II.5 Conclusion
La recherche de défauts sur les câbles d’énergie se réalise en trois étapes : l’identification, la
prélocalisation, puis la localisation précise. Ce chapitre décrit les méthodes de prélocalisation, autres
que l’échométrie, notamment la méthode de la boucle de Murray. Compte tenu de l’incertitude des
mesures de prélocalisation, des méthodes permettant de localiser les défauts avec plus de précision
sont nécessaires.
Dans le chapitre suivant, les méthodes ondes mobiles de localisation du défaut seront
présentées et discutée. La Méthode de Bewley sera particulièrement détaillée.
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Chapitre III Méthode des ondes mobiles
III.1 Introduction :
La protection de l’environnement se traduit depuis plusieurs années par l’augmentation du
nombre de réseaux électriques enterrés.
Dans les villes modernes les câbles souterrains ont supplanté les lignes aériennes de transport
d’énergie électrique. La détection et la localisation de défauts dans ces câbles revête un intérêt
majeur pour la maintenance et la continuité de service. Diverses méthodes ont été développées dans
ce but, parmi celles-ci on trouve la méthode des ondes mobiles qui exploite un principe de la
physique basé sur la loi de propagation des ondes mobiles. Sur ce type de réseau, lorsqu’un
dysfonctionnement survient en phase d’exploitation, procéder au remplacement complet de la
liaison électrique endommagée peut s’avérer très long et coûteux. La méthode des ondes mobile
trouve son intérêt et rend la détection et la localisation d’éventuel défaut aisé. Dans ce chapitre nous
allons exploiter une des méthodes des ondes mobiles celle de Bewley
III.2 Modélisation des lignes
Les phénomènes transitoires doivent être analysés dans les étapes de conception des réseaux
pour assurer leur optimisation et garantir leur robustesse. Optimisation implique opération proche
des limites techniques et réduction des coûts. Robustesse sous-entend continuité de service,
fiabilité, sécurité et qualité. Par ailleurs, la compréhension des phénomènes transitoires est
essentielle dans les analyses menées quand surviennent des défaillances d’équipement ou des
fonctionnements anormaux.
La méthode de diagnostic des lignes repose sur la théorie des lignes, qui permet de
modéliser le comportement électrique des lignes de transmission.
Afin de mieux appréhender leur principe, nous commençons par exposer les bases de cette théorie
pour un cas simple de ligne de transmission de longueur l. [14]
Une ligne de transmission peut être modélisée par une succession de tronçons élémentaires (modèle
dit à constantes réparties), chacun représenté par le schéma de la Figure (III.1),
où
Les éléments R, L, C, G sont appelés paramètres primaires de la ligne. L’application des lois de
Kirchhoff aboutit aux équations 1.1 et 1.2 qui conduisent aux équations des télégraphistes (cf.eq.1.3
et 1.4).
27
Chapitre III Méthode des ondes mobiles
L’équation différentielle qui régit une ligne de transmission dont les paramètres ne varient pas en
fonction de la fréquence, est obtenue en analysant une section infinitésimale de ligne ∆x (figure
III.1). La ligne est connectée aux deux nœuds k et m.
Les solutions de ces équations résultent de la combinaison d’une onde incidente (v+ et i+) et d’une
onde réfléchie (v− et i−) se propageant à la vitesse Vg dans le câble.
( , ) ( , )
=− . ( , )− (1.1)
( , ) ( , )
=− . ( , )− (1.2)
² ( , ) ² ( , ) ( , )
²
= . ²
+( . + . ) + . . ( , ) (1.3)
²( , ) ²( , ) ( , )
²
= . ²
+( . + . ) + . . ( , ) (1.4)
Le courant et la tension, le long du câble peuvent être exprimés en régime harmonique sous cette
forme :
( , )= + = ( ). ( , ).
= ( + ). ( + )= + = (1.5)
28
Chapitre III Méthode des ondes mobiles
² ²
= +( + ) + (3.1)
² ²
où :
V = tension en x au temps t
L = inductance en par unité de longueur
C = capacité
R = résistance
G = admittance ( inverse de la résistance d'isolement par unité de longueur), responsable de
l'atténuation.
² ²
= + (3.2)
² ²
L'ajout d'un terme comportant la dérivée première compliquera le traitement par les différences
finies.
29
Chapitre III Méthode des ondes mobiles
Alors l'amplitude et la phase de l'onde qu'il atteint une section distance x de l'extrémité d'envoi
est Ex donné par :
( )
= = = . (3.4)
Soit est le temps nécessaire à une onde de transiter d’une extrémité la ligne à l'autre et k le facteur
d'atténuation correspondant.
Quand une onde incidente franchie une jonction entre deux ligne d’impédance Z1 et Z2 une partie
sera transmise le reste, sera réfléchi.
t temps de transit de la ligne et le coefficient d’atténuation avec =
31
Chapitre III Méthode des ondes mobiles
A l’extrémité de ligne la tension est double de celle de l’entrée (réflexion totale sans
changement de signe) ceci peut aussi être obtenu avec le coefficient d’atténuation ou par la somme
des ondes incidente et réfléchie
• A tout instant la tension Vr en B est la somme de toute les tensions arrivées en B , donc après n
réflexion
= 2( − + − + ⋯+ )
( )
=2 ( )
(3.3)
Quand t → ∞ , n → ∞ Vr =
Donc la tension reçue est plus faible que celle émise (à cause de la chute de tension en ligne dû au
courant capacitif, la ligne étant ouverte)
.
Exemple : k = 0,9 la valeur est de .
= 0.9944
Ce développement permet de prédire avec précision la fréquence d'oscillation ainsi que le niveau de
tension, non seulement à l'extrémité du câble, mais égalent en tout point le long de celui-ci.
Le calcul de certains paramètres tel que : le niveau maximal des pics de tension, la fréquence des
oscillations et la longueur critique du câble est rendu facile.
Pour notre cas d’étude le point de changement de l’impédance caractéristique représente un défaut
dans le câble. On suppose un défaut entre les deux extrémités A et B, ce qui est traduit
physiquement par un changement de l’impédance du câble. Le diagramme de Bewley devient alors
le suivant :
32
Chapitre III Méthode des ondes mobiles
A Point de défaut B
0 x
t'
t
2t
Figure (III.3) : Exemple de déterminer le temps de défaut
Analyse du diagramme :
Si à t = 0 on injecte une onde depuis l’extrémité a du câble d’impédance caractéristique connue Zc,
Soit t le temps de propagation de l’onde à travers le câble, il est proportionnelle à la distance d
séparant les deux extrémités A et B ainsi qu’à la vitesse de propagation dans le câble. Cette vitesse
est elle-même dépendante de l’impédance caractéristique du câble Zc.
1
=
√LC
Dans le cas où ce câble est saint l’onde se propage sans réflexion jusqu’à l’extrémité B. Elle met un
temps égale à deux t pour rejoindre l’extrémité A.
d
t =
Dans le cas où ce câble est endommagé l’onde se propageant de A vers B, subit une réflexion au
point du défaut (toujours à cause du changement de l’impédance du défaut). La partie réfléchie
rejoint l’extrémité A en un temps t’ inférieur à 2t. Connaissant la longueur et la caractéristique du
câble on peut avoir la certitude de la présence d’un défaut sur ce câble. La localisation de ce défaut
devient ainsi simple par l’analyse du temps de réponse (t’ : temps que met la première onde à
rejoindre l’extrémité d’injection)
2 = t′
Cette méthode est exploitée dans plusieurs appareils de détection et de localisation de défauts dans
les câbles souterrains.
33
Chapitre III Méthode des ondes mobiles
La méthode du diagramme Bergeron est une méthode graphique valable pour les modèles
linéaires et non linéaires permet de calculer le délai d'un signal électromagnétique sur une ligne de
transmission électrique.
Cette méthode, basée sur les équations différentielles est pratique avec des impédances de source et
de charge non linéaires.
En utilisant la méthode Bergeron, sur le graphique caractéristique IV, démarrer à partir du point de
régime avant la transition, puis déplacer le long d'une ligne droite avec une pente de Z0 (Z0 est
l'impédance caractéristique de la ligne) à la nouvelle caractéristique; puis déplacer le long des lignes
avec -Z0 ou + Z0 pente jusqu'à ce que la nouvelle situation de régime est atteinte.
La valeur est considérée toujours la même à chaque réflexion, car la méthode Bergeron est utilisé
uniquement pour premières réflexions.
La méthode de Laplace est une méthode numérique permettant la résolution des équations
de différentielles du second ordre telles que les équations de propagation des ondes sonores et des
ondes électromagnétiques (dont la lumière). La fonction d'onde inconnue est notée u(x,y,z,t), t
représentant le temps :
² ² ²
²
= ²
= ²
= (3.4)
= ( , , , ) , fonction d'onde.
²
∆ = ² ²
34
Chapitre III Méthode des ondes mobiles
Les déconnexions des extrémités du câble peuvent être toutes effectuées possibilité
d’accès, Weekend, jour fériés,
= Ü =
Si <2 → Ǝ défaut à x
35
Chapitre III Méthode des ondes mobiles
→ = 1.4
→ = 1.5
→ = 1.6
é é Ü =0.0044 s
= v /2 =144 m
Le temps fourni par l’appareil est inférieur au temps d’aller et de retour de l’onde sur la longueur
totale du câble, l’indication de l’appareil a permis la localisation du le défaut à la distance calculée.
III.6 Conclusion
Ce chapitre présente les concepts nécessaires à l’utilisation des méthodes de détection des défauts
dans les câbles souterrains tels que les ondes mobiles (Bewley, Bergeron, la place). La méthode des
ondes sonores reste la plus exploitée en Algérie grâce à sa capacité de localisation en absence
d’indication sur les plans du parcours exacte du câble. Le signal sonore n’est audible que si le
détecteur se trouve à la verticale du défaut. Néanmoins pour d’autres applications telles que la
Vérification des caractéristiques suivantes :
Atténuation,
Para diaphonie,
La diaphonie,
La Réflectométrie,
Des équipements existent tel que le Testeur de câbles AFDX (FLUKE 4300) très utilisé en
aéronautique pour garantir l’intégrité du câblage AFDX (Avionics Full DupleX), réseau de
communication dérivé du réseau Ethernet et des protocoles d’Internet.
L’ (OTDR, réflectomètres optique dans le domaine temporel est utilisé pour certifier les
performances de liaisons en fibres optiques et pour détecter d’éventuels problèmes de liaisons.
36
Conclusion Générale
Conclusion générale
Dans les villes modernes, pour des raisons d’esthétique et de protection de l’environnement,
les câbles souterrains ont supplanté les lignes aériennes de transport d’énergie électrique. Sur ce type
de réseau, lorsqu’un dysfonctionnement survient en phase d’exploitation, procéder au remplacement
complet de la liaison électrique endommagée est très long et coûteux. La détection et la localisation
rapide de défauts dans ces câbles revête donc un intérêt majeur pour la maintenance et la continuité
de service. Diverses méthodes ont été développées dans ce but, parmi celles-ci on trouve la méthode
des ondes mobiles qui exploite un principe de la physique basé sur la loi de propagation des ondes
électrique. Nous avons dans cette contribution présentée les trois méthodes d’ondes mobiles, et
discuter celle développée par Bewley. De par sa simplicité elle est la base ce calcul de certains
équipements de détection. Elle donne l’image de l’onde de tension courant en tout point de la ligne
investiguée.
D’autres méthodes sont en cours de développement dont une par la compagnie Japonaise de
l’électricité, particulièrement intéressante du point de vue rapidité de détection de défaut. Deux
capteurs d’onde, relié au satellite par liaison GPS, sont installés sur les deux extrémités de la ligne à
surveiller. La détection d’éventuels défauts est alors réalisée en un temps record, ce qui laisse le temps
pour les moyens de protection d’agir et isoler la ligne en défaut.
40
Bibliographie
[1] « localisation de défaut dans les câbles souterrains » mémoire d’ingénieur – universités de
sidi Bel Abbes.
[3] « localisation des défauts dans les câbles électriques »fin études –universités de Sidi Bel
Abbes.
[6] « localisation de défaut dans un câble d’énergie » fin d’étude – centre universitaire d’Ain
T’emouchent.
[8] « localisation des défauts dans les câbles électriques »fin études –universités de Sidi Bel
Abbes année 1987.
[14] Clayton R. Paul. Analysis of Multiconductor Transmission Lines. Sous la dir. De Kai
Chang. John Wiley et Sons, 1994.
[15] « localisation de défaut dans les câbles souterrains » mémoire d’ingénieur – universités de
sidi Bel Abbes.