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Définition 13 (Densité et séparabilité).

Soient (E, d) un espace métrique et A et B deux sous-


ensembles non vides de E. On dit que A est dense dans B si A = B, i.e. si

2
∀x ∈ B ∀r ∈ R∗+ ∃y ∈ A : d(x, y) < r.

02
On dit que l’espace métrique (E, d) est séparable si E contient une partie dénombrable partout dense.
Définition 14 (Point d’accumulation, point isolé et ensemble dérivé). Soient (E, d) un espace
métrique, A un sous-ensemble de E et x0 un point de E. On dit que x0 est un point d’accumulation de A

-2
si toute boule ouverte de centre x0 contient au moins un élément de A autre que x0 , i.e. si

∀r ∈ R∗+ ∃y ∈ A \ {x0 } : d(x0 , y) < r.

L’ensemble des points d’accumulation de A est appelé l’ensemble dérivé de A et est noté A0 .
On dit que x0 est un point isolé de A si x0 ∈
/ A0 , i.e. si

nla
∃r ∈ R∗+ : B(x0 , r) ∩ (A \ {x0 }) = ∅.

Proposition 16 (Propriétés de l’ensemble dérivé). Soient (E, d) un espace métrique, A, B des


parties non vides de E et x0 un point de E.
(1) (A ∪ B)0 = A0 ∪ B 0 ;
(2) A = A ∪ A0 et (A0 )0 ⊂ A0 ;
(3) A0 est un ensemble fermé ;
(4) A est fermé si et seulement si A0 ⊂ A ;
ua
(5) Le point x0 de E est un point d’accumulation de A si et seulement si tout voisinage de x0 contient
Do
une infinité de point de A.
(6) Le point x0 de E est un point d’accumulation de A si et seulement si x0 est limite d’une suite
de points distincts de A.
Démonstration. exo.
n

1.4 Limite et continuité dans un Espace Métrique


an

Définition 15 (Limite). Soient (E, dE ) et (F, dF ) deux espaces métriques, A un sous-ensemble de E et


f une application de A dans F . On dit que f admet une limite en x0 ∈ A s’il existe un élément l ∈ F tel
que :
rm

∀ε ∈ R∗+ ∃δ ∈ R∗+ ∀x ∈ A dE (x, x0 ) < δ =⇒ dF (f (x), l) < ε .




C’est élément l de F est unique et est appelé limite de f en x0 , on note alors

lim f (x) = l.
x→x0
e

Exemple 10. Montrons que l’application f : R2 → R, x = (x1 , x2 ) 7→ |x1x|+|x1 x2


admet pour limite 0 en
©H

2|
(0, 0) lorsque nous munissons R de la distance d∞ . Les inégalités suivantes
2

|x1 ||x2 | ≤ max{|x1 |, |x2 |}2 et |x1 | + |x2 | ≥ max{|x1 |, |x2 |}

entraı̂nent que pour tout x = (x1 , x2 ) ∈ R2 , on a

x1 x2 |x1 ||x2 |
|f (x1 , x2 )| = = ≤ max{|x1 |, |x2 |} = d∞ ((x1 , x2 ), (0, 0)).
|x1 | + |x2 | |x1 | + |x2 |

Soit donc ε > 0 en prenant δ = ε on déduit de la majoration précédente que pour tout x = (x1 , x2 ) ∈ R2
tel que max{|x1 |, |x2 |} < δ on a |f (x1 , x2 )| < ε. Ceci achève la justification.

12
Dans le cas des fonctions réelles, on peut introduire la notion de limite infinie comme dans le cas des
fonctions de R dans R

2
Définition 16. Soient (E, dE ) un espace métrique, A un sous-ensemble de E et f une application de A
dans R.

02
• On dit que f admet pour limite +∞ lorsque x → x0 si

∀K ∈ R ∃δ ∈ R∗+ ∀x ∈ A (dE (x, x0 ) < δ =⇒ f (x) > K) .

-2
• On dit que f admet pour limite −∞ lorsque x → x0 si

∀K ∈ R ∃δ ∈ R∗+ ∀x ∈ A (dE (x, x0 ) < δ =⇒ f (x) < K) .

Définition 17 (Continuité). Soient (E, dE ) et (F, dF ) deux espaces métriques, A un sous-ensemble de


E, f une application de A dans F et x0 un point de E.

nla
• On dit que f est continue en x0 si

∀ε ∈ R∗+ ∃δ ∈ R∗+

∀x ∈ E dE (x, x0 ) < δ =⇒ dF (f (x), f (x0 )) < ε .

• On dit que f est continue sur A si la restriction de f à A est continue en tout point de A pour la
métrique induite par d sur A.

ua
Proposition 17 (Continuité d’applications composées). Soient (E, dE ), (F, dF ) et (G, dG ) trois
espaces métriques, f une application de E dans F et g une application de F dans G.
Do
• Si f admet une limite y0 ∈ F en x0 ∈ E et que g admet une limite l ∈ G en y0 ∈ F , alors
l’application composée g ◦ f admet pour limite l en x0 .
• Si f est continue en x0 ∈ E et que g est continue en f (x0 ), alors l’application composée g ◦ f est
continue en x0 .

Démonstration. exo.
n

Proposition 18 (Caractérisation de la continuité en un point). Soient (E, dE ) et (F, dF ) deux


espaces métriques, f une application de E dans F et x0 un point de E. Les propositions suivantes sont
an

équivalentes :
(1) L’application f est continue en x0 .
(2) Pour tout voisinage V de f (x0 ), f −1 (V ) est un voisinage de x0 .
(3) Pour toute partie A de E, si x0 ∈ A, alors on a f (x0 ) ∈ f (A).
rm

(4) Pour toute partie B de F , si f (x0 ) ∈ Int(B), alors on a x0 ∈ Int(f −1 (B)).


(5) Pour toute suite (xn ) de points de E qui converge vers x0 dans (E, dE ), la suite (f (xn )) converge
vers f (x0 ) dans (F, dF ).
e

Démonstration. exo.
©H

Remarque 6. Une application qui vérifie l’assertion 5 de la proposition 18 est dite séquentiellement
continue en x0 .

Proposition 19 (Caractérisation de la continuité sur un ensemble). Soit E une application de E


dans F . Les assertions suivantes sont équivalentes :
(1) L’application f est continue.
(2) L’image réciproque par f de toute partie ouverte de F est une partie ouverte de E.
(3) L’image réciproque par f de toute partie fermée de F est une partie fermée de E.
(4) Pour toute partie A de E on a : f (A) ⊂ f (A).
(5) Pour toute partie B de E on a : f −1 (Int(B)) ⊂ Int(f −1 (B)).

13
Démonstration. exo.

Définition 18 (Homéomorphisme). Une application f de E dans F est un homéomorphisme si f est

2
bijective, continue et f −1 est continue.

Définition 19 (Application ouverte). Une application f de E dans F est ouverte si l’image par f de

02
toute partie ouverte de E est une partie ouverte de F .

Notons en passant qu’un homéomorphisme est alors une application bijective, continue et ouverte.

-2
Définition 20 (Continuité uniforme). Soient (E, dE ) et (F, dF ) deux espaces métriques, A un sous-
ensemble de E et f une application de A dans F . On dit que f est uniformément continue sur A si

∀ε ∈ R∗+ ∃δ ∈ R∗+ ∀(x, y) ∈ A2



dE (x, y) < δ =⇒ dF (f (x), f (y)) < ε .

On remark facilement qu’une application uniformément continue sur A est continue en tout point de

nla
A et que la composée d’applications uniformément continues est continue.

Définition 21 (Homéomorphisme biuniformément continue). Un homéomorphisme f de E dans


F est dit biuniformément continue si f et f −1 sont uniformément continues.

ua
Définition 22 (Distances uniformément équivalentes). Deux distances d et d0 sur un ensemble E
sont dites uniformément équivalente si l’application identité de (E, d) dans (E, d0 ) est un homéomorphisme
biuniformément continue.
Do
EXERCICES

Exercice 1. Faire la proof de tous les résultats énoncés dans le cours sans démonstration ou justification.

Exercice 2. Montrer que l’application

|x − y|
 
n

2
d : (x, y) ∈ R −
7 → d(x, y) = ln 1 +
1 + |x − y|
an

définit une distance sur R.

Exercice 3. On pose E = C([0, 1]; R). Montrer que l’application


rm

Z 1  12
2 2
d : (f, g) ∈ E 7−→ d(f, g) = (f (x) − g(x)) dx
0

est une distance sur E.


e

Exercice 4. Soit ϕ : [0, +∞[→ R une application croissante, vérifiant


©H

ϕ(0) = 0, ϕ(u) > 0 si u > 0 et ϕ(u + v) ≤ ϕ(u) + ϕ(v) (u, v) ∈ [0, +∞[2 . (1.5)

1) Montrer que l’application d : (x, y) ∈ R2 7→ ϕ(|x − y|) est une distance sur R.
2) Plus généralement, montrer que si δ est une distance sur R alors d : (x, y) ∈ R2 7→ ϕ(δ(x, y)) est
aussi une distance sur R.
3) Montrer que les fonctions suivantes satisfont les conditions (1.5) : ϕ(x) = xr (0 < r ≤ 1),
ϕ(x) = ln(1 + x), ϕ(x) = 1+x x
, ϕ(x) = inf{1, x}.
4) Montrer que si ϕ est continue en x = 0, alors les distances d et δ sont uniformément équivalentes.
5) Déduire de ce qui précède que sur E, toute distance est uniformément équivalente à une distance
bornée.

14
Exercice 5. Donner une condition nécessaire et suffisante sur la fonction f : R → R pour que la fonction
d : (x, y) ∈ R2 7→ |f (x) − f (y)| définisse une distance sur R.

2
Exercice 6. 1)Montrer que les applications suivantes définissent des distances sur R :

02
|x − y|
d1 : (x, y) ∈ R2 7−→ d1 (x, y) = .
1 + |x − y|

d2 : (x, y) ∈ R2 7−→ d2 (x, y) = | arctan(x) − arctan(y)|.

-2
2)Montrer que les distances d1 et d2 ne sont pas équivalentes à la distance usuelle (euclidienne) sur R.
3) Montrer que les distances d1 et d2 sont topologiquement équivalente à la distance usuelle (euclidienne)
sur R.

Exercice 7. Soient (E, d) un espace métrique, A et B deux parties non vides de E.


1) Montrer que δ(A ∪ B) ≤ δ(A) + δ(B) + d(A, B).

nla
2) Montrer que
d(A, B) = inf {d(x, B)} = inf {d(y, A)}.
x∈A y∈B

Exercice 8. Soient (E1 , d1 ) et (E2 , d2 ) deux espaces métriques. On suppose que (E1 , d1 ) est complet.

ua
Soient f : E1 → E2 une application continue et (Fn )n∈N une suite décroissante de fermés non vides dont
le diamètre δ(Fn ) tend vers zero. Montrer que
 
Do
\ \
f Fn  = f (Fn ).
n∈N n∈N

Exercice 9. Soient (E, d) un espace métrique, x ∈ E et A ⊂ E.


1) Montrer que si x ∈ A, alors d(x, A) = 0.
2) Montrer que d(x, A) = 0 si et seulement si x ∈ A.
3) On prend E = R, x = 0 et A = { n1 , n ∈ N∗ }.
n

i) Montrer que x ∈ / A et que d(x, A) = 0. En déduire que A n’est pas fermé.


ii) Montrer que 0 est un point d’accumulation de A.
an

4) Soient A et B deux parties de E. Montrer que si A ∩ B 6= ∅, alors d(A, B) = 0. Montrer que la


réciproque est fausse.

Exercice 10. Soit (E, d) un espace métrique.


rm

1) Soit A un ouvert de E et B ⊂ E. Montrer que A∩B ⊂ A ∩ B. A-t-on l’égalité dans le cas général ?
2) Soit A ⊂ E. On dit que A est localement fermé si

∀x ∈ A, ∃V ∈ V(x) : V ∩ A = F ∩ A, F etant un fermé de E.


e

Montrer que A est localement fermé si et seulement si A est l’intersection d’un ouvert de E et
©H

d’un fermé de E.

Exercice 11. Soit (E, d) un espace métrique et A une partie de E. Montrer que A est fermé si et
seulement si il existe une application continue f : E → R telle que A = {x ∈ E : f (x) = 0}.

Exercice 12. Soient (E, d) un espace métrique et f : E → R une fonction continue. On appelle support
de f , l’ensemble défini par S = S(f ) = {x ∈ E : f (x) 6= 0}.
1) Montrer que S = S̊.
2) Réciproquement, soit A une partie fermée de E vérifiant A = Å. Montrer qu’il existe f : E → R
une fonction continue telle que A = S(f )

15
Exercice 13. Soient (E, d) un espace métrique, A et B deux parties non vides de E.
1) Montrer que pour tout (x, y) ∈ E 2 , on a |d(x, A) − d(y, A)| ≤ d(x, y).
2) Montrer que l’ensemble {x ∈ E : d(x, A) < d(x, B)} est un ouvert.

2
3) En déduire que si F et G sont deux fermés de E tels que F ∩ G = ∅, il existe deux ouverts U et V
de E tels que F ⊂ U , G ⊂ V et U ∩ V = ∅.

02
Exercice 14. Soient (E, dE ) et (E, dF ) deux espaces métriques et f, g : E → F deux applications conti-
nues.
1) Montrer que ∆ = {x ∈ E : f (x) = g(x)} est un fermé de E.

-2
2) Soit A ∈ P(E). Montrer que si A est dense dans E et si f = g sur A, alors f = g sur E.
3) Montrer que Γf = {(x, f (x)) : x ∈ E} est un fermé dans E × F .
4) Est ce que l’assertion suivante est vraie :

(Γf fermé =⇒ f continue).

nla
(On pourra considérer f : R → R définie par f (0) = 0 et f (x) = 1
x si x 6= 0.)
Exercice 15. Soient (E, d) un espace métrique, A une partie non vide de E et r un réel strictement
positif. On considère les ensembles

V (A, r) = {x ∈ E : d(x, A) < r} et V (A, r) = {x ∈ E : d(x, A) ≤ r}.

1) Montrer que V (A, r) est un ouvert de E.


2) Montrer que V (A, r) est un fermé de E.
3) Montrer que
ua
Do
\ 1
A= V (A, ).
n∈N∗
n
4) En déduire que dans un espace métrique, tout fermé est une intersection dénombrable d’ouverts et
que tout ouvert est une réunion dénombrable de fermés.
Exercice 16. Soient (E, k · k) un espace vectoriel normé, r un réel strictement positif et a ∈ E. On
n

rappelle que B(a, r) = {x ∈ E : kx − ak < r} et B(a, r) = {x ∈ E : kx − ak ≤ r}.


1) Montrer que l’adhérence de la boule ouverte B(a, r) coı̈ncide avec la boule fermée B(a, r).
an

2) Montrer que l’intérieur de la boule fermée B(a, r) coı̈ncide avec la boule ouverte B(a, r).
3) En utilisant la distance discrète, démontrer qu’en général, dans un espace métrique on peut avoir
B(a, r) 6= B(a, r).
rm

Exercice 17. Soit 1 < p < ∞. On se propose de démontrer que l’application k · kp définie de RN dans R
!1
N p
par kxkp = |xi |p est une norme sur RN . Soit 1 < q < ∞ vérifiant 1 1
P
p + q = 1.
i=1
p q
1) (Inégalité de Young) Montrer que si a, b ≥ 0 alors ab ≤ ap + bq (on pourra étudier le minimum
e

p q
de la fonction définie par f (x) = xp + bq − xb pour x ≥ 0).
©H

2) Soient (x1 , · · · , xN ), (y1 , · · · , yN ) ∈ RN en appliquant le 1) avec


|xi | |yi |
a= !1 et b= !1 ,
N p N q
|xi |p |yi |q
P P
i=1 i=1

démontrer l’inégalité de Hölder

N N
! p1 N
! 1q
X X X
p q
|xi yi | ≤ |xi | |yi | .
i=1 i=1 i=1

16
3) Soient (x1 , · · · , xN ), (y1 , · · · , yN ) ∈ RN montrer que

|xi + yi |p ≤ |xi ||xi + yi |p−1 + |yi ||xi + yi |p−1 .

2
et en déduire l’inégalité de Minkowski

02
N
! p1 N
! p1 N
! p1
X X X
p p p
|xi + yi | ≤ |xi | + |yi | .
i=1 i=1 i=1

-2
4) Montrer que k · kp est une norme sur RN .

Exercice 18. On se propose de démontrer que pour tout x ∈ RN , on a kxkp → kxk∞ = max {|xi |}.
1≤i≤N
1) Montrer que pour tout x ∈ RN : kxk∞ ≤ lim inf kxkp .
p→∞
2) Soient q < p et x ∈ RN . En écrivant

nla
N
! p1
X
kxkp = |xi |p−q |xi |q ,
i=1

1− q

ua
q
montrer que kxkp ≤ kxk∞ p kxkqp .
3) Conclure.

Exercice 19. Construire des homéomorphismes entre :


Do
(i) Deux intervalles de R de la forme [a, b] et [c, d], avec a < b et c < d ;
(ii) L’intervalle ] − 1, 1[ et R ;
(iii) Un cercle privé d’un point et R ;

Exercice 20. Soient E un espace vectoriel normé et A, B deux parties non vides de E. On pose A + B =
{a + b : a ∈ A, b ∈ B}. Montrer que si B est un ouvert alors A + B est un ouvert.
n

Exercice 21. Soit E = C([0, 1]; R).


1) Montrer que les applications suivantes définies sur E sont des normes sur E :
an

Z 1
f ∈ E 7−→ kf k∞ = sup |f (x)| et f ∈ E 7−→ kf k1 = |f (x)|dx.
x∈[0,1] 0
rm

2) Soient f ∈ E et ε > 0, représenter graphiquement la boule B∞ (f, ε).


3) Soit A = {f ∈ E : f (x) > 0 ∀x ∈ [0, 1]}. Montrer que A est un ouvert de (E, k · k∞ ) et n’est pas
un ouvert de (E, k · k1 )
4) Montrer que B = {f ∈ E : ∃x ∈ [0, 1], f (x) = 0} est un fermé de (E, k · k∞ ).
e

Exercice 22. Soient (E, d) un espace métrique et A et B deux parties non vides de E.
©H

1) Montrer que F rÅ ⊂ F r(A) et F rA ⊂ F r(A). Montrer à l’aide d’exemple que ces inclusions peuvent
être strictes.
2) Montrer que si A est une partie de E à la fois ouverte et fermée, alors F r(A) = ∅.
3) Montrer que F r(A ∪ B) ⊂ F r(A) ∪ F r(B) et F r(A ∩ B) ⊂ F r(A) ∪ F r(B).

Exercice 23. Soient (E, d) un espace métrique, A un ouvert de E et B une partie quelconque de B.
Montrer que A ∩ B ⊂ A ∩ B et que cette inclusion peut ne pas être vrai si A n’est pas un ouvert.

Exercice 24. Soient E un espace non vide et d et δ deux distances sur E. On dit que d et δ sont borno-
logiquement équivalentes si elles sont uniformément équivalentes et si IdE et son inverse transforment
les bornés en bornés.

17
1) Montrer que (d et δ équivalentes) =⇒ (d et δ bornologiquement équivalentes) =⇒ (d et δ uni-
formément équivalentes) =⇒ (d et δ topologiquement équivalentes).
2) Montrer que, sur R, les distances d(x, y) = |x − y| et ξ(x, y) = |x3 − y 3 | sont topologiquement
équivalentes mais ne sont pas uniformément équivalentes.
|x−y|
3) Montrer que, sur R, les distances δ(x, y) = 1+|x−y| et γ(x, y) = min{1, |x − y|} sont uniformément

2
équivalentes à d(x, y) = |x − y| mais elles ne sont pas bornologiquement équivalentes à d.

02
4) Montrer que, sur R, les distances δ et γ sont bornologiquement équivalentes mais elles ne sont pas
équivalentes.

-2
la
an
ou
nD
an
erm
©H

18

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