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COMBAT
D’ULYSSE
Hélène Montardre
Illustrations de Benjamin Bachelier
Couverture : illustration de Nicolas Duffaut
© 2014 Éditions NATHAN, SEJER, 25, avenue Pierre-de-Coubertin, 75013 Paris, France
Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011.
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ISBN 978-2-09-254950-6
SOMMAIRE
Couverture
Copyright
Chapitre 1 - La grotte
Chapitre 2 - Des nouvelles d’Ithaque
LA GROTTE
Ulysse ouvre les yeux. Une douce lumière baigne les lieux et pose des
taches dorées sur les parois rocheuses. Des parois rocheuses ? Il se
redresse d’un coup, tout à fait réveillé. Où se trouve-t-il donc ? Il
examine la grotte, ses doigts balaient le sable fin qui en couvre le sol,
son regard s’arrête sur des coffres précieux, des vases, des tapis entassés
dans un coin.
Et soudain, la mémoire lui revient.
C’était la nuit. Il était sur un bateau. Un bateau piloté par les
Phéaciens. D’ailleurs, c’est de là qu’il arrive : de Phéacie. Doucement,
ses souvenirs se mettent en place.
Troie est tombée. Ses compagnons et lui ont incendié la ville et se
sont partagé ses richesses.
Après cela, comme les autres rois grecs, Ulysse n’avait qu’une idée :
rentrer chez lui. Mais voilà dix longues années qu’il erre sur la mer. Dix
années durant lesquelles il a vécu des aventures terribles et perdu tous
ses compagnons avant d’arriver chez Alcinoos, le roi de Phéacie. Celui-
ci a écouté son histoire, lui a offert de somptueux cadeaux et lui a
promis que ses marins le reconduiraient chez lui, à Ithaque. Les
Phéaciens sont des marins hors pair.
Il était sur ce bateau… Une sourde colère monte en lui. Il a été
trompé ! Les Phéaciens l’ont drogué pour l’endormir, puis ils l’ont
abandonné sur une côte inconnue, sans doute très loin de chez lui.
Quelle créature féroce va-t-il encore devoir affronter ? Et quel peuple
étrange habite ces lieux ? Alors qu’il n’a qu’un souhait : retrouver
Ithaque, revoir son épouse Pénélope et son fils Télémaque.
Le découragement l’envahit.
Il se lève pourtant. La lueur du jour à l’entrée de la grotte l’attire
irrésistiblement. Elle est si transparente… Voilà bien longtemps qu’il
n’a pas vu pareille douceur.
Il avance doucement tandis que sa main suit la paroi lisse de la grotte.
Il cligne des yeux quand le soleil l’éblouit. Il retient son souffle.
La mer s’étale devant lui, bleue et calme. Des vaguelettes lèchent une
petite plage cernée de rochers. Plus loin, une côte paisible s’arrondit :
des montagnes, ni trop hautes ni trop basses ; des oliviers ; une cabane
posée au bord d’une falaise ; un parfum unique.
Son cœur bat puissamment dans sa poitrine tandis que son regard
balaie l’horizon. Les oliviers… Ils n’étaient pas si hauts, bien sûr. Les
rochers au pied de la falaise… Combien de fois les a-t-il escaladés pour
venir pêcher dans ce coin oublié ? La cabane… Un vieillard y vivait
autrefois.
Et il y a le clapotis de l’eau, si familier…
Ses yeux s’emplissent de larmes. Cette chanson de la mer, il la
reconnaît ; cette côte et ces rochers aussi. Il est chez lui ; il est à
Ithaque ! Et il se souvient à présent de la grotte où les Phéaciens l’ont
déposé. Elle est située dans un coin reculé de l’île, à l’abri des regards,
un endroit où on peut aborder sans crainte d’être repéré ou entendu.
Il a eu tort de douter de ses amis. Ils ont pris la bonne décision. Ils lui
ont permis de rentrer dans son royaume en toute discrétion, et ils sont
repartis aussi secrètement qu’ils étaient arrivés. À lui de décider
maintenant de ce qu’il veut faire. Gagner le palais et se faire connaître ?
Ou…
Il s’assoit sur un rocher, pensif. Il ne sait rien de la situation d’Ithaque
aujourd’hui. Voilà vingt ans qu’il est parti. Dix ans pour conquérir
Troie ; et dix ans pour en revenir. Dans quel état est son royaume à
présent ? Pénélope l’attend-elle toujours ? Et son fils, qu’est-il devenu ?
Il pèse soigneusement le pour et le contre et finit par prendre sa
décision : non, il ne se fera pas connaître.
Pas tout de suite.
Il a une autre idée.
Il entre dans la grotte et découvre un couteau parmi les présents des
Phéaciens. Il taillade ses vêtements et les roule dans la poussière avant
de les enfiler de nouveau. Il ébouriffe ses cheveux et sa barbe et y mêle
de la terre. Il trouve une branche apportée par la mer et la transforme
en bâton. Il s’entraîne à marcher les épaules voûtées, la tête basse, les
jambes tremblantes. Il abaisse ses paupières sur son regard trop brillant.
Il marmonne des paroles d’une voix cassée.
Quand il juge qu’il est prêt, il retourne à l’orée de la grotte. Ce n’est
plus le roi d’Ithaque ni le vainqueur de Troie que le soleil accueille ;
c’est un pauvre vieillard réduit à la mendicité.
Lentement, s’appuyant sur son bâton, il s’engage sur le chemin qui se
faufile entre les rochers avant de gagner les hauteurs de l’île. Il sait où il
va : chez Eumée, un éleveur de porcs qu’il connaît depuis toujours et
dont il est sûr qu’il lui est fidèle. Là, il compte bien apprendre tout ce
qu’il ignore.
2
PÉNÉLOPE
Pénélope ne laisse pas le choix à Ulysse. Dès que Télémaque a
disparu, elle descend de sa chambre, accompagnée de deux servantes.
L’une lui avance une chaise près du feu ; l’autre en présente une à
Ulysse. Dans leur dos, on s’active, on débarrasse les tables, on nettoie,
on renouvelle les torches. Ulysse ne s’en aperçoit pas. Seuls comptent la
présence de Pénélope, son beau visage éclairé par les flammes, sa
silhouette gracieuse, ses longs cheveux relevés. Il réalise à quel point elle
lui a manqué.
Elle le dévisage d’un air pensif et finit par lui demander :
– Dis-moi ton nom, étranger. Dis-moi aussi celui de ton peuple, de ta
ville, et ce qui t’a conduit jusqu’ici.
C’est d’une voix enrouée qu’Ulysse lui répond :
– Tu peux m’interroger sur tout ce que tu veux. Mais parler de ma
ville et de mon peuple est trop douloureux… Cela me rend si
malheureux que je risque d’éclater en sanglots !
– Alors, nous sommes deux malheureux, murmure Pénélope. Moi,
c’est le souvenir de mon époux qui me fait pleurer… et la situation dans
laquelle je me trouve. Tu vois ce qu’il en est. Chaque jour, les
prétendants reviennent et me pressent de choisir l’un d’eux. Un jour, j’ai
imaginé une ruse. J’ai prévenu que je n’épouserais personne avant
d’avoir fini de tisser le linceul de Laërte, le père d’Ulysse. J’ai expliqué
que je voulais que tout soit prêt quand le jour de sa mort arriverait. Je
tissais dans la journée, et la nuit, je défaisais mon travail. La ruse a
fonctionné durant trois ans, puis l’une de mes servantes m’a trahie.
Depuis, ces seigneurs font le siège de la maison, et je n’ai plus d’idée
pour éviter un mariage.
Elle se tait un instant avant de reprendre, la voix légèrement
tremblante :
– On m’a rapporté que tu avais vu Ulysse. Est-ce vrai ?
– Je l’ai vu lorsqu’il est parti pour Troie. Il s’est arrêté chez moi, en
Crète, avec ses bateaux. Durant douze jours, il a attendu chez nous que
le vent se calme pour reprendre la mer. Ah, je le revois débarquant sur le
sol de Crète ! Il portait un manteau couleur de pourpre, fermé par une
merveilleuse agrafe en or. Elle représentait un chien avec un faon entre
ses pattes.
Pénélope baisse la tête pour cacher son émotion. Ce manteau, c’est
elle-même qui l’a drapé sur les épaules d’Ulysse lorsqu’il a quitté
Ithaque ; cette agrafe, c’est elle qui la lui a offerte.
– Ce n’est pas tout, poursuit Ulysse. J’ai eu d’autres nouvelles, plus
récentes. Après un long périple, ton époux est arrivé en Phénicie où il a
été accueilli selon son rang. Il en est reparti en quête de richesses à
rapporter à Ithaque. Il n’est plus très loin et tu le reverras d’ici peu, j’en
suis certain.
– J’ai du mal à te croire, murmure Pénélope. J’ai au fond de mon
cœur un mauvais pressentiment : Ulysse ne reviendra pas. Mais je
m’aperçois que je t’ai bien mal accueilli ! Personne n’a pris la peine de
laver tes pieds de la poussière du voyage.
Sans attendre de réponse, elle appelle :
– Euryclée ! Apporte de l’eau chaude et des linges propres.
À ce nom, Ulysse se courbe pour dissimuler son visage. Euryclée est
la nourrice qui l’a élevé ! Il aura bien du mal à la tromper…
Déjà, la vieille s’agenouille devant lui et lui prend les pieds pour les
tremper dans le chaudron qu’elle a posé devant lui. Ses doigts
s’attardent sur un bourrelet à hauteur d’une cheville, ses yeux examinent
la cicatrice. Elle se dit qu’un seul homme présente une marque comme
celle-ci ! Elle est due à un accident de chasse, à la défense d’un sanglier
qui s’est enfoncée dans les chairs d’Ulysse quand il avait l’âge de
Télémaque.
Incrédule, elle lève les yeux et croise le regard de celui qu’elle a vu
grandir. Ulysse voit la joie envahir son visage, ses lèvres s’entrouvrir
pour crier la bonne nouvelle. Vite, il pose un doigt sur sa bouche,
ordonnant le silence. Euryclée comprend le message et retourne à sa
tâche, les mains tremblantes.
Pénélope ne s’est aperçue de rien. Quand Euryclée s’en va, elle
explique :
– J’ai pris une décision. Je vais proposer le jeu des haches aux
prétendants. Ulysse avait l’habitude d’aligner douze haches, ici même,
dans cette salle. Puis il prenait son arc et lançait une flèche qui passait
par les douze trous de ces haches. Si l’un des seigneurs parvient à tendre
l’arc et à réaliser cet exploit, je l’épouserai.
– Tu as raison, approuve Ulysse tandis qu’un sourire rusé étire ses
lèvres. C’est une excellente idée. Impose-leur cette épreuve.
5
L’ÉPREUVE DE L’ARC
Quand Ulysse, Eumée et Philoetios rentrent dans la pièce, l’arc est
entre les mains d’Eurymaque. Il l’examine à la lueur du feu, espérant
que la chaleur des flammes en assouplira le bois et la corde. Puis il se
met en position et rassemble ses forces ; en vain. Il échoue, comme ceux
qui l’ont précédé.
– Quelle honte ! gronde-t-il, furieux. Aucun de nous n’est capable de
tendre cet arc. Ulysse était donc beaucoup plus fort que nous ?
Antinoos est le seul à ne pas avoir essayé. Il déclare sagement :
– Ce n’est pas une question de force… Peut-être avons-nous négligé
les dieux. Demain, Philoetios nous apportera de beaux chevreaux. Nous
les sacrifierons à Apollon, le dieu archer, et nous finirons le concours.
C’est alors qu’Ulysse intervient :
– En ce qui me concerne, nobles seigneurs, j’essaierais bien cet arc
dès aujourd’hui.
Ces paroles déchaînent la colère des prétendants.
– Pour qui te prends-tu, misérable mendiant ! clame Liodès.
– Le vin t’a-t-il tourné la tête ? ricane Eurymaque.
– Tu te crois notre égal ? crache Antinoos.
Pénélope les arrête d’une voix calme.
– Taisez-vous. Aucun de vous n’a le droit d’insulter un hôte de cette
maison. Donnez-lui l’arc, il peut tenter sa chance. Quant à moi, je
préfère remonter dans ma chambre ; une servante me préviendra quand
vous en aurez terminé.
Sous les cris de protestation des prétendants, Eumée apporte l’arc à
Ulysse. Puis, plus personne ne lui prêtant attention, il ferme toutes les
portes, aidé par la vieille Euryclée.
Ulysse a l’arc entre les mains. Il le tourne et le retourne. Un des
prétendants éclate de rire.
– Il ne sait même pas par quel bout l’attraper !
Ulysse ignore les moqueries. Il caresse la corde du bout des doigts ; il
en éprouve la solidité et la souplesse. Soudain, il se met en position et
d’un seul coup, sans effort, il la tend. La corde chante, comme un cri
d’hirondelle, et dans la salle, un grand silence se fait. Mais avant même
que les prétendants reviennent de leur surprise, Ulysse relâche la corde,
cale une flèche à sa place, bande l’arc à nouveau.
Il a à peine visé que déjà la flèche siffle et passe au travers des douze
haches à une vitesse folle.
Personne n’a le temps de réagir. D’un signe, Ulysse indique à
Télémaque qu’il peut sortir son glaive et sa lance. Lui-même se saisit
d’une deuxième flèche qui va se planter droit dans la gorge d’Antinoos.
Aussitôt, c’est le tumulte. Les prétendants se lèvent et se ruent vers
les murs où des lances et des boucliers sont d’ordinaire accrochés. Mais
les murs sont nus ! Ils crient :
– Te rends-tu compte, étranger, de ce que tu as fait ? Tu as tué le plus
grand seigneur de cette île ! Tu es fou…
La voix d’Ulysse tonne :
– Et vous, vous ignorez à qui vous parlez ! Je suis Ulysse ! Vous
pensiez que jamais je ne reviendrais de Troie. Vous faisiez la cour à ma
femme ! Vous avez pillé mon palais. Maintenant, vous allez payer pour
tout cela.
– Ulysse ? murmure Eurymaque.
Il n’en dira pas plus. Une flèche lui ôte la vie.
Les prétendants comprennent qu’ils n’ont rien à espérer du roi
d’Ithaque. Ils tirent leur glaive et se lancent à l’attaque. Mais Ulysse
n’est pas seul. Télémaque est à ses côtés ; et Eumée ; et Philoetios. Un
terrible combat s’engage. Ulysse et ses alliés ne sont que quatre contre
la foule des prétendants, mais ils se battent comme des lions, et les
seigneurs s’écroulent, l’un après l’autre.
La bataille dure longtemps. Soudain, c’est le silence. Ulysse,
Télémaque, Eumée et Philoetios sont au centre de la pièce, dos à dos.
Plus aucun combattant ne leur fait face. Les prétendants sont à terre,
morts.
– Rouvrez les portes, ordonne Ulysse. Je veux que l’air frais pénètre
dans cette maison. Je veux qu’on emporte ces corps, que l’on nettoie
cette salle, qu’il ne reste aucune trace de tous ces prétendants.
Télémaque, appelle Euryclée et demande-lui de diriger les opérations.
Il sort dans la cour et respire à pleins poumons. Il a l’impression
qu’un soleil neuf brille au-dessus de sa tête. Il se dirige vers la fontaine
et lave son visage, ses mains, ses bras. L’eau ruisselle sur son corps. Il
veut être propre pour la rencontre qui l’attend.
Quand Euryclée vient l’avertir que ses ordres ont été exécutés, il
rentre chez lui à pas lents et pousse un profond soupir. La grande salle
est telle que dans son souvenir, et un grand feu pétille joyeusement dans
l’âtre.
Euryclée lui a préparé des vêtements et elle l’aide à les endosser. Puis
elle peigne sa barbe, ses cheveux, et recule dans l’ombre.
Pénélope vient de surgir. Vêtue d’une longue tunique blanche, elle
descend lentement les marches. Un bracelet d’or orne son poignet droit
et une épingle précieuse retient ses cheveux. Elle pose un regard
profond sur l’homme debout, au milieu de la pièce.
Ulysse la contemple, le souffle coupé. Pénélope est toujours aussi
belle, comme si vingt années ne s’étaient pas écoulées, comme si le
temps s’était arrêté.
Elle est devant lui à présent et elle le dévisage. Ulysse lit dans ses yeux
l’espoir, mais aussi l’incertitude. Il comprend qu’il va devoir la
convaincre qu’il est bien Ulysse, et la reconquérir.
Télémaque est là aussi et il s’impatiente.
– Eh bien, mère, tu ne salues pas ton époux ? Tu l’as tant attendu,
pourtant !
– Mon fils, je suis si surprise que je ne sais que dire. Est-ce bien
Ulysse qui est là ? Si c’est le cas, nous nous reconnaîtrons, car il y a
entre nous des secrets que tous les autres ignorent.
– Tant que tu n’en seras pas certaine, déclare Ulysse, je dormirai seul.
J’attendrai que tu sois sûre de toi. Euryclée, tu me feras préparer une
couche dans cette pièce.
– Non ! intervient Pénélope. Euryclée, va plutôt dans notre chambre
et fais assembler les montants du lit qu’Ulysse avait fabriqué.
Un grand sourire éclaire le visage d’Ulysse.
– Tu as parlé des secrets que nous partageons, Pénélope. Celui de
notre lit en est un et tu veux vérifier que je le connais, n’est-ce pas ?
Pénélope rougit. Dans sa poitrine, son cœur bat à vive allure car elle a
compris que celui qui se tient devant elle est bien l’époux qu’elle a tant
attendu.
– On ne peut pas assembler les montants de notre lit, explique Ulysse,
car il ne se démonte pas. Je l’ai taillé moi-même dans le tronc de
l’olivier autour duquel cette maison est construite. Toi et moi sommes
les seuls à le savoir et…
Il ne termine pas sa phrase. Les yeux pleins de larmes, Pénélope s’est
jetée à son cou. Elle presse son visage contre sa poitrine, et les bras
d’Ulysse se referment sur elle.
Autour d’eux, c’est le silence. Plus rien n’existe, juste eux deux, Ulysse
et Pénélope. Enlacés, ils gagnent leur chambre.
La nuit qui suivit dura longtemps, beaucoup plus longtemps qu’une
nuit ordinaire, tout le temps qu’il fallait pour qu’Ulysse et Pénélope
puissent se retrouver.
7
Un auteur grec.
Il a vécu au milieu du 8e siècle avant J.-C. On pense que c’est lui qui a
mis par écrit les récits de l’Iliade, qui raconte un épisode de la guerre de
Troie, et de l’Odyssée, qui raconte les aventures vécues par Ulysse lors
de son retour de Troie.
Un auteur latin.
Il a vécu au 1er siècle avant J.-C. Dans ses Fables, il évoque le retour
d’Ulysse à Ithaque.
Où se trouve Ithaque ?
L’épouse d’Ulysse.
Pénélope est la fille d’Icarios, un roi de Sparte, et de son épouse
Péribée, une nymphe. Elle est la mère de Télémaque. Quand Ulysse
part pour la guerre de Troie, Télémaque est encore un tout jeune enfant.
Pénélope va donc l’élever seule. Elle attendra le retour d’Ulysse pendant
vingt ans.
Le père d’Ulysse.
Laërte est le roi d’Ithaque. Quand Ulysse atteint sa majorité, il lui
transmet le pouvoir car il se trouve trop vieux pour continuer à
gouverner.
Un peuple qui accueille Ulysse lorsque celui-ci est rejeté par la mer.
Les Phéaciens sont connus pour être d’excellents marins. Ulysse
arrive chez eux, après des années d’aventures, et il a tout perdu : ses
compagnons, ses navires, ses richesses. Alcinoos, le roi des Phéaciens,
lui propose alors de le reconduire à Ithaque. Il lui offre également de
nombreux cadeaux à rapporter chez lui.
HÉLÈNE MONTARDRE