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Un arbre en acier de longueur L=1m est sollicité en torsion par un couple M=1500 Nm. Sous
l'action de ce couple, on désire que l'angle unitaire de torsion reste inférieur à une valeur limite
L=0.25 °/m et que la contrainte de cisaillement soit inférieure à 120 N/mm2.
𝑅4 𝐷14
𝑂𝑟 𝐼1 = ∬(𝑋22 + 𝑋32 )𝑑𝑋 = ∬ 𝑟 2 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 = 2𝜋 =𝜋
4 32
1
32𝑀 4
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐷1 ≥ ( ) ≈ 82𝑚𝑚
𝜋𝐺𝛼𝐿
* Critère de résistance
1
𝑀𝐷1 16𝑀 3
𝑂𝑛 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝜏 = ≤ 120𝑁/𝑚𝑚2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐷1 ≥ ( ) ≈ 40𝑚𝑚
2I1 120𝜋
Pour satisfaire au cahier des charges, l'arbre doit au moins avoir 82 mm de diamètre.
b) Pour un tube, le moment quadratique est
(𝐷𝑒4 − 𝐷𝑖4 )
𝐼1 = 𝜋
32
Avec la condition I1<43.105 mm4, on trouve Di=68.3 mm
c) Il est immédiat de constater que le gain de poids est de environs 20 Kg.
Exemple II
II - 1 Exemple de flexion pure plane
Une poutre droite rectiligne de section constante repose sans frottement sur 2 appuis simples en
A et B et supporte une charge concentrée F=1500 N en C et D.
AC=CD=DB=a=0,5 m.
a) On cherche à déterminer les réactions aux points où sont imposées des conditions
cinématiques (en A et B). Comme il s'agit d'appuis simples, il ne peut y avoir que des réactions
(pas de couples).
𝑎 0 2𝑎 0 3𝑎 𝑅𝐴𝑋 0
{0} ∧ {−𝐹 } + { 0 } ∧ {−𝐹 } + { 0 } ∧ {𝑅𝐴𝑋 } = {0}
0 0 0 0 0 0 0
a) On cherche à déterminer les réactions aux points où sont imposées des conditions
cinématiques (en A et B). Comme il s'agit d'appuis simples, il ne peut y avoir que des réactions
(pas de couples).
𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 = 2𝑃
𝑃 − 2𝑃 + 4𝑅𝐵 = 0
𝑀3 4𝑀3 3 4𝑀3
𝜎𝑚𝑎𝑥 = max ( 𝑋2 ) = max ( 4 𝑋2 ) 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑅 = √
𝐼3 𝜋𝑅 𝜋𝜎𝑚𝑎𝑥
Exemple III :
Exemple IV :
Utilisation des fonctions de singularité dans l'exemple précédent :
La constante est nulle car pour 𝑋 < 0 𝑒𝑡 𝑋 > 4 il n'y a aucun effort tranchant.
Par une nouvelle intégration 𝑀3 = 12〈𝑋〉1 − 16〈𝑋 − 1〉1 + 4〈𝑋 − 4〉1 + 𝑐𝑠𝑡𝑒
La constante est nulle car pour 𝑋 < 0 𝑒𝑡 𝑋 > 4 il n'y a aucun effort moment fléchissant.
Et par la suite :
𝑓
𝐸𝐼3 𝑢2,11 = 𝑀3 = 12〈𝑋〉1 − 16〈𝑋 − 1〉1 + 4〈𝑋 − 4〉1
𝑓
𝐸𝐼3 𝑢2,1 = 6〈𝑋〉2 − 8〈𝑋 − 1〉2 + 2〈𝑋 − 4〉2 + 𝐶1
Exemple V :
Résolution en utilisant les conditions géométriques
* Conditions d'équilibre statique:
𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 − 𝑃 = 0
𝑀𝐴 + (𝑎 + 𝑏)𝑅𝐶 − 𝑎𝑃 = 0
* Equation de la déformée
Donc 𝐶1 = 𝐶2 = 0
Problème I :
𝑓 1
〈𝑋〉2 〈𝑋 − 𝑎〉2
𝐸𝐼3 𝑢2𝐼,1 (𝑋) = 𝑃 (−𝑎〈𝑋〉 + − + 𝐶1 )
2 2
𝑓
𝐸𝐼3 𝑢2𝐼 (𝑋) = 𝑃(−𝑎〈𝑋〉2 /2 + 〈𝑋〉3 /6 − 〈𝑋 − 𝑎〉3 /6 + 𝐶1 𝑋 + 𝐶2 )
𝑓 𝑓
Et en utilisant les conditions aux limites : 𝑢2𝐼 (0) = 0 et 𝑢2𝐼,1 (0) = 0
𝑓
𝐸𝐼3 𝑢2𝐼 (𝑋) = 𝑃(−𝑎〈𝑋〉2 /2 + 〈𝑋〉3 /6 − 〈𝑋 − 𝑎〉3 /6)
Flèche en 𝐿 = 𝑎 + 𝑏
𝑓
𝐸𝐼3 𝑢2𝐼 (𝐿) = 𝑃(−𝑎𝐿2 /2 + 𝐿3 /6 − 𝑏 3 /6) = 𝑃𝑎2 (−3𝐿 + 𝑎)/6
Problème II :
Flèche en 𝐿 = 𝑎 + 𝑏
𝑓
𝐸𝐼3 𝑢2𝐼𝐼 (𝐿) = 𝑅𝐶 𝐿3 /3
Soit
𝑃𝑎2
2𝑅𝐶 𝐿3 + 𝑃𝑎2 (−3𝐿 + 𝑎) = 0 𝑒𝑡 𝑅𝐶 = (−3𝐿 + 𝑎)
2𝐿3
Exemple VII :
P −1 𝐿
q= 〈𝑥〉 − 𝑃 〈𝑥 − 〉−1
2 2
P 𝐿
T2 = − 〈𝑥〉0 − 𝑃 〈𝑥 − 〉0
2 2
P 𝐿
M3 = 〈𝑥〉1 − 𝑃 〈𝑥 − 〉1
2 2
𝐿 𝐿/2 𝐿
𝑃2 𝑃2 𝑃2 𝐿
∫ 𝑇22 𝑑𝑋1 =∫ 𝑑𝑋1 + ∫ 𝑑𝑋1 =
0 0 4 𝐿/2 4 4
𝐿 𝐿/2 𝐿
𝑃2 𝑋 2 𝑃2 𝑃2 𝐿3
∫ 𝑀32 𝑑𝑋1 =∫ 𝑑𝑋 + ∫ (𝑋 2
− 𝐿) 𝑑𝑋 =
0 0 4 𝐿/2 4 48
Exemple VIII :
Dans le problème suivant, la flèche est donnée par :
𝑃
𝑦=− (2𝐿3 − 3𝐿2 𝑋 + 𝑋 3 )
6𝐸𝐼
Quelle est la flèche, à l'extrémité de la poutre si on applique une charge Q à une distance 'a' de
cette extrémité ?
Soit
𝑄
(𝑦𝑃 )𝑄 = − (2𝐿3 − 3𝐿2 𝑎 + 𝑎3 )
6𝐸𝐼
IX - Exemple
IX - 1 Poutre console
Flèche en A et B?
Rotation en A ?
IX - 2 Treillis de barres
On considère un treillis de barres articulées. Chaque barre est constituée du même matériau et
a la même section. On cherche le déplacement du point C.
Pour ce faire, on applique en C deux charges fictives P et Q (𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃 = 𝑄 = 0)
Equilibre du point C : cos 45° 𝐹3 = 𝑄
sin 45° 𝐹3 + 𝐹2 = 𝑃
Equilibre du point D : 𝐹4 = cos 45° 𝐹3 + 1
sin 45° 𝐹3 + 𝐹2 = 0
d'où
𝐿
𝑊= (𝐹 2 + 𝐹22 + √2𝐹32 + 𝐹42 + 𝐹52 + √2𝐹62 )
2𝑆𝐸 1
*Détermination du déplacement vertical du point C
𝜕𝑊 𝐿
| = (2(𝑃 − 2𝑄 − 2) − 2(𝑃 − 𝑄) + 4√2𝑄 + 2(1 + 𝑄) + 4𝑄 + 4√2(2 + 𝑄)|𝑃=0
𝜕𝑄 𝑃=0 2𝑆𝐸
𝑄=0 𝑄=0
Soit
𝐿
∆𝑦𝐶 = − (5 + 4√2)
𝑆𝐸
*Détermination du déplacement horizontal du point C
𝜕𝑊 𝐿
∆𝑥𝐶 = |𝑃=0 = (2(𝑃 − 2𝑄 − 2) + 2(𝑃 − 𝑄)|𝑃=0
𝜕𝑃 𝑄=0 2𝑆𝐸 𝑄=0
Soit
2𝐿
∆𝑥𝐶 = −
𝑆𝐸
IX - 3 Application aux systèmes hyperstatiques
AB
La réaction en A est une réaction surabondante.
𝑞(𝑥) = 𝑅𝐴 〈𝑥〉−1 − 𝜔〈𝑥〉0
d'où
𝑥2
𝑀3 = 𝑅𝐴 𝑥 − 𝜔
2
puis d'après (12)
𝐿
𝑀32 1 2
𝐿3 𝐿4 𝜔𝐿5
𝑊=∫ 𝑑𝑥 = (𝑅 − 𝜔𝑅𝐴 + )
0 2𝐸𝐼3 2𝐸𝐼3 𝐴 3 4 20
Or comme le déplacement vertical du point A est nul
𝜕𝑊 1 𝐿3 𝐿4
= (2𝑅𝐴 − 𝜔 ) = 0
𝜕𝑅𝐴 2𝐸𝐼3 3 4
d'où
3𝜔𝐿
𝑅𝐴 =
8
Exemple X
Application : Evaluation des réactions hyperstatiques surabondantes
Réaction en B : 𝑅𝐵𝑥 , 𝑅𝐵𝑦 .
Réaction en C : 𝑀𝐶 , 𝑅𝐶𝑥 , 𝑅𝐶𝑦 .
Le système est hyperstatique de degré 2.
𝑅𝐵𝑥 + 𝑅𝐶𝑥 = 0
𝑅𝐵𝑦 + 𝑅𝐶𝑦 − 𝜔𝐿 = 0
𝜔𝐿2
{𝑀𝐶 − 𝑅𝐵𝑦 𝐿 + 𝑅𝐵𝑥 ℎ + 2 = 0
* On définit le système I par le portique isostatique associé (on supprime l'articulation en B).
sur AB 𝑀3𝐼𝐼 = 𝐹1 𝑦
sur BC 𝑀3𝐼𝐼 = 𝐹1 ℎ − 𝐹2 𝑥
Le point B ne se déplaçant pas
En négligeant l'influence des effort tranchant et normal, par application de (16), les points B et
C étant fixes, on obtient :
ℎ
𝑀3𝐼 𝑀3𝐼𝐼 𝐿 𝐼 𝐼𝐼
𝑀3 𝑀3
∫ 𝑑𝑦 + ∫ 𝑑𝑥 = 0
0 𝐸𝐼𝐴𝐵 0 𝐸𝐼𝐴𝐶
ℎ 𝐿
1 1 𝜔𝑥 2
∫ [(𝑅𝐵𝑥 𝑦)(𝐹1 𝑦)]𝑑𝑦 + ∫ [(𝑅𝐵𝑥 ℎ − 𝑅𝐵𝑦 𝑥 + ) (𝐹1 ℎ − 𝐹2 𝑥)] 𝑑𝑥 = 0
0 𝐸𝐼𝐴𝐵 0 𝐸𝐼𝐴𝐶 2
𝑅𝐵𝑥 𝐹1 ℎ2 1 2
𝐿2 𝐿3 𝐿2 𝐿3 𝐿4
+ (𝑅 𝐹 ℎ 𝐿 − 𝑅𝐵𝑦 𝐹1 ℎ + 𝐹1 ℎ𝜔 − 𝑅𝐵𝑥 𝐹2 ℎ + 𝑅𝐵𝑦 𝐹2 − 𝐹2 𝜔 ) = 0
2𝐼𝐴𝐵 𝐼𝐴𝐶 𝐵𝑥 1 2 6 2 3 8
𝐼𝐴𝐶 𝑅𝐵𝑥 ℎ2 𝐿2 𝐿3 𝐿2 𝐿3 𝐿4
𝐹1 ( + 𝑅𝐵𝑥 ℎ2 𝐿 − 𝑅𝐵𝑦 ℎ + ℎ𝜔 ) + 𝐹2 (−𝑅𝐵𝑥 ℎ + 𝑅𝐵𝑦 − 𝜔 ) = 0
2𝐼𝐴𝐵 2 6 2 3 8
Ceci doit être vrai en particulier pour 𝐹1 = 0 𝑜𝑢 𝐹2 = 0, d'où
3𝐼𝐴𝐶 𝑅𝐵𝑥 ℎ2
+ 6𝑅𝐵𝑥 ℎ2 𝐿 − 3𝑅𝐵𝑦 ℎ𝐿2 + ℎ𝜔𝐿3 = 0
{ 𝐼𝐴𝐵
−12𝑅𝐵𝑥 ℎ 𝐿2 + 8𝑅𝐵𝑦 𝐿3 − 3𝜔 𝐿4 = 0
Soit, en posant
𝐼𝐴𝐶 ℎ
𝑘=
𝐼𝐴𝐵 𝐿
𝜔𝐿2 3𝜔𝐿(𝑘 + 1)
𝑅𝐵𝑥 = 𝑒𝑡 𝑅𝐵𝑥 =
4ℎ(4𝑘 + 3) 2(4𝑘 + 3)
Exemple XI
Application : Détermination des déplacements et rotations
Si en un point d'abscisse curviligne 𝑋1𝑃 , on applique une force ponctuelle unitaire pour le
système I, on obtient:
𝐿
∫ (⋯ )𝑑𝑋1 = 𝑢𝐼𝐼 (𝑋1𝑃 )
0
où 𝑢𝐼𝐼 (𝑋1𝑃 ) est le déplacement du point dans le sens d'application de la force unitaire
Exemple XII :
On cherche, dans le cas d'une poutre console chargée uniformément, les déplacements et
rotations aux point A et B.
𝐿
Dans ce cas 𝑀3𝐼 = −1 × 〈𝑥 − 2〉1 . D'où :
1 𝐿 𝑥2 𝐿 1 𝐿 𝑥2 𝐿 17𝜔𝐿4
𝑢𝐵𝐼𝐼 = ∫ 𝜔 〈𝑥 − 〉1 𝑑𝑥 = ∫ 𝜔 (𝑥 − ) 𝑑𝑥 =
𝐸𝐼3 0 2 2 𝐸𝐼3 0 2 2 384𝐸𝐼3
* Rotation en A
Soit le système I suivant :
Exemple XIII :
On cherche la charge maximale que peut supporter la structure ci-après. Ce système est
constitué de deux colonnes (poutre en I) encastrée à leur base, supportant une poutre supposée
infiniment rigide.
Comme l'indiquent les courbes pointillées, on peut identifier deux mécanismes de flambement,
l'un dans la direction latérale et l'autre dans la direction arrière.
* Flambement vers l'arrière
On se trouve dans la configuration d'une poutre encastrée-libre, donc K=2 et le coefficient
d'élancement de la colonne dans la direction arrière est
𝐾𝐿 𝐾𝐿 2 × 4.103
= = = 143,6
𝑟𝑧 𝐼 9,18. 106
√𝑧 √
𝑆 2960
* Flambement latéral
On se trouve dans la configuration d'une poutre encastrée, donc K=1 et le coefficient
d'élancement de la colonne dans la direction latérale est
𝐾𝐿 𝐾𝐿 4.103
= = = 98,5
𝑟𝑦 𝐼𝑦 4,88. 106
√ √
𝑆 2960
* Charge maximale
Le coefficient d'élancement ayant une valeur maximale pour le flambement vers l'avant, il s'agit
du cas le plus défavorable. On peut alors déterminer la charge critique supportée par une
colonne :
𝜋 2 𝐸𝑆 𝜋 2 × 200. 109 × 2960 . 10−6
𝑃𝑐𝑟 = = = 283343 𝑁
𝐾𝐿 2 143,62
(𝑟 )
Comme chaque colonne supporte la moitié de la charge totale appliquée, on peut conclure que
𝑃𝑚𝑎𝑥 = 566,5 𝑘𝑁
Exemple XIV :
* Analyse élastique
𝑀𝐴 + 𝑀𝐶 = 𝑀𝐵
et
𝜃𝐴𝐶 = 𝜃𝐴𝐵 + 𝜃𝐵𝐶 = 0
2
𝑀𝐴 = 𝑀𝐵
𝑆𝑜𝑖𝑡 { 3
1
𝑀𝐶 = 𝑀𝐵
3
A la limite du comportement élastique, la section A commence à plastifier. Soit 𝑀𝐴 = 𝑀1𝑒 et
3 3𝜋𝑅 3
𝑀𝐵𝑒 = 𝑀1𝑒 = 𝜎𝑒
2 4
* Analyse limite
Le seul mécanisme de ruine possible est lorsque les deux sections en A et C on atteint la valeur
limite. Soit :
4
𝑀𝐴 = 𝑀𝐶 = 𝑀1𝐿 = 𝑀1𝑒
3
et
8
𝑀𝐵𝐿 = 𝑀
3 1𝑒
𝑀𝐵𝐿 /𝑀𝐵𝑒 = 1,78
Donc, à partir de l'apparition de la plasticité, on dispose encore d'une réserve de 78% avant la
ruine complète de la structure.
Exemple XV :
Méthode "pas à pas"
On étudie une poutre sur trois appuis supportant
une charge F et on cherche le mécanisme de ruine
et la charge limite.
* Etude élastique
𝑅𝐴 − 𝐹 + 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 = 0
{ 𝐿
− 2 𝐹 + 𝐿𝑅𝐵 + 2𝐿𝑅𝐶 = 0
𝐿
q(x) = R A 〈𝑥〉−1 − 𝐹 〈𝑥 − 〉−1 + 𝑅𝐵 〈𝑥 − 𝐿〉−1
2
𝐿
M3 (x) = R A 〈𝑥〉1 − 𝐹 〈𝑥 − 〉1 + 𝑅𝐵 〈𝑥 − 𝐿〉1
2
𝑓 1 𝐿
EI3 𝑢2,1 (x) = [R A 〈𝑥〉2 − 𝐹 〈𝑥 − 〉2 + 𝑅𝐵 〈𝑥 − 𝐿〉2 + 𝐶1 ]
2 2
𝑓 1 𝐿
EI3 𝑢2 (x) = [R A 〈𝑥〉3 − 𝐹 〈𝑥 − 〉3 + 𝑅𝐵 〈𝑥 − 𝐿〉3 + 3𝐶1 𝑥 + 𝐶2 ]
6 2
Pour déterminer les constantes et l'inconnue hyperstatique, on utilise les conditions aux limites :
𝑓 𝑓 𝑓
𝑢2 (0) = 𝑢2 (𝐿) = 𝑢2 (2𝐿) = 0
et on obtient
13𝐹 22𝐹 3𝐹 3𝐹𝐿2
𝑅𝐴 = , 𝑅𝐵 = , 𝑅𝐶 = − , 𝐶1 = − , 𝐶2 = 0
32 32 32 32
En observant le graphe du moment fléchissant ci-après, on constate que le maximum est atteint
dans la section D.
* Premier Pas :
On augmente la charge F jusqu'à ce que la section D plastifie entièrement. Dans ce cas on a :
13
𝑀𝐿 = 𝐹𝐿
64 1
soit la charge
64 𝑀𝐿
𝐹1 =
13 𝐿
Pour cette charge le moment fléchissant dans la section B est :
6
𝑀3 (𝐿) = − 𝑀
13 𝐿
* Deuxième Pas:
On augmente alors la charge F1 de ΔF. En
décomposant le problème, on se trouve maintenant
dans le cas d'une étude élastique avec une rotule
dans la section D.
Les équations d'équilibre nous donnent les
réactions isostatiques ;
3 1
𝑅𝐵′ = − ∆𝐹, 𝑅𝐶′ = ∆𝐹
2 2
et le diagramme des moments fléchissants
Donc, par superposition avec le problème précédent, on constate que la section B plastifie
ensuite lorsque 𝑀3 (𝐿) = −𝑀𝐿 , c'est-à-dire :
ou encore pour un accroissement de charge
14 𝑀𝐿
∆𝐹 =
13 𝐿
Lorsque les section D et B sont plastifiées, la structure s'effondre. On a atteint alors la charge
limite
𝑀𝐿
𝐹𝐿 = 𝐹1 + ∆𝐹 = 6
𝐿
La flèche dans la section D est
𝑓 𝐿 23 𝐹1 𝐿3 ∆𝐹𝐿3 5 𝑀𝐿 𝐿2
𝑢2 ( )= + =
2 1536 𝐸𝐼3 8𝐸𝐼3 24 𝐸𝐼3
Exemple XVI :
Le mécanisme de ruine apparaît lorsque les trois sections
A,B et C plastifient entièrement. Dans ce cas la déformée
est telle que :
Travail des forces extérieures
𝐿 𝐿/2 𝐿
𝑓
𝑊𝑒 = ∫ 𝜔𝑢2 (𝑥)𝑑𝑥 = 2 ∫ 𝜔𝑥𝑡𝑔𝜃𝑑𝑥 ≈ 2 ∫ 𝜔𝑥𝜃𝑑𝑥
0 0 0
𝐿2
= 𝜃𝜔
4
Travail des forces intérieures
−𝑊𝑖 = 𝑀𝐴 𝜃𝐴 + 𝑀𝐵 𝜃𝐵 + 𝑀𝐶 𝜃𝐶 = −𝑀𝐴 𝜃 + 2𝑀𝐵 𝜃 + 𝑀𝐶 𝜃
Or à l'état limite on a
𝑀𝐴 = −𝑀𝐿 , 𝑀𝐵 = 𝑀𝐿 , 𝑀𝐶 = 𝑀𝐿 , donc
𝐿2
𝜃𝜔 − 4𝑀𝐿 𝜃 = 0
4
et la charge limite est donc:
Vérification par la méthode pas à pas :
Le système est hyperstatique. Par symétrie on a
naturellement :
𝜔𝐿
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 =
2
𝑀𝐴 = −𝑀𝐵
Afin de déterminer l'inconnue hyperstatique nous cherchons la déformée :
q(x) = −MA 〉𝑥〈−2 + R A 〉𝑥〈−1 − ω〉𝑥〈0
ω 2
M3 (x) = −MA 〉𝑥〈0 + R A 〉𝑥〈1 −
〉𝑥〈
2
𝑓 RA 2 ω 3
𝐸𝐼3 𝑢2,1 (x) = −MA 𝑥 + 𝑥 − 𝑥
2 6
𝑓 MA 2 R A 3 ω 4
𝐸𝐼3 𝑢2 (x) = − 𝑥 + 𝑥 − 𝑥
2 6 24
𝑓
La condition de symétrie 𝑢2,1 (𝐿/2) = 0 nous amène à
𝜔𝐿2
𝑀𝐴 =
12
et
ω 𝐿 2 𝐿2
𝑀3 (x) = − ((𝑥 − ) − )
2 2 12
En considérant le comportement élastique
jusqu'à la rotule plastique, les premières
sections à plastifier sont les sections
extrémités A et C, pour une charge e telle
que :
|𝑀3 (0)| = |𝑀3 (𝐿)| = 𝑀𝐿
soit
12𝑀𝐿
𝜔𝑒 =
𝐿2
La flèche maximale est
𝜔𝑒 𝐿4 𝑀𝐿 𝐿2
𝛿𝑒 = =
384𝐸𝐼3 32𝐸𝐼3
Dans une deuxième étape, on se place dans le cas où la poutre est soumise à une charge répartie,
et du fait des rotules plastiques aux extrémités, soumise à 2 couples sur les sections extrêmes
en appui simple.
Ce système est isostatique. Le moment
fléchissant est :
𝜔𝐿 𝜔𝑥 2
𝑀3 (𝑥) = −𝑀𝐿 + 𝑥−
2 2