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Mélodies accompagnées de clapping Marc Maréchal

Voici quelques informations et propositions pour l’usage de ces quelques pièces.

1) La partition

• P = pieds / C = mains sur cuisses / M = mains / D = doigts

• La note sous la ligne = gauche, au-dessus = droite. Lorsque les notes sont détachées, la
hampe indique de la même manière la gauche et la droite.

• La mélodie doit si possible être chantée par celui qui exécute le clapping. Et
l’accompagnement sera plus porteur s’il est polyphonique (clavier, accordéon ou
guitare).

2) Apprentissage

Plusieurs possibilités existent, selon les objectifs visés, le niveau des élèves, les possibilités
instrumentales…. De manière générale, on obtient de bons résultats de la sorte :

1. apprentissage de la mélodie en bouche à oreille (BàO), pendant 2 ou 3 semaines


2. puis apprentissage du rythme en BàO ou par la lecture *
3. exécution du clapping avec accompagnement (+ mélodie, ou avec le prof. qui chante)
4. mise en place de l'ensemble (les élèves chantent et frappent) avec accompagnement.

Mais vous pouvez bien sûr essayer toute autre approche…

* Si le but est d’abord le travail du rythme corporel, de la latéralité, le BàO est bien sûr préférable.
Mais ce peut être aussi, lorsque la dimension corporelle est déjà bien présente dans le cours, une
manière amusante d’entraîner sa lecture rythmique.

Personnellement, en cas de lecture du clapping, je conseille de lire directement – mais


lentement - tout le système de percussions corporelles. Lire chaque ligne séparément éloigne
du sentiment naturel et souvent circulaire de l’ensemble.

3) Il y a clapping et clapping….

Au niveau du clapping, une petite initiation préalable est vraiment indispensable au niveau
des élèves. Notamment pour :

• rappeler que "toutes les notes ne se valent pas". J'insiste beaucoup pour que l'on
perçoive la dynamique de la mesure, les appuis, les coups "fantômes", etc... En soi, le
clapping doit être beau, c'est-à-dire détendu mais vivant ! Et même après cela, pour
chaque pièce, il y a donc un petit travail à réaliser en tempo lent, augmenté
graduellement, pour que le juste ressenti musculaire de ce qui se pense « vers le bas »
ou « vers le haut », ne se perde pas avec la vitesse.
• trouver les bons mouvements, les bonnes hauteurs de réalisation de chaque niveau. Par
exemple, le claquement des mains ou des doigt qui, dans certaines pièces, doit être
quasi sur le même niveau de hauteur que l'étage précédent, si l'on veut pouvoir
acquérir du tempo.

Résumons : les clappings proposés ont tous été longuement éprouvés, modifiés à l’expérience,
et devraient donc pouvoir être exécutés avec un confort, un bien-être, un plaisir corporel et
esthétique liés à la bonne intelligence de la mesure et du rythme.

4) Exploitation au cours de FM

Plusieurs possibilités dans l’exécution :

• Tel quel (chanter * et frapper), avec accompagnement


• Clapping uniquement, avec mélodie et accompagnement instrumentaux (plus simple !)
• La moitié de la classe réalise le clapping, l'autre joue (mélodie et basse, voire un
arrangement) à l'instrument ou chante avec l’accompagnement simple.

* Personnellement, faire chanter le nom des notes me semble formateur pour l’oreille s'il n'y a aucune
altération (à la clef ou dans le texte). Sinon, je propose des phonèmes. Mais on peut aussi rajouter des
paroles (ou aller rechercher les paroles des quelques chansons présentes....). L’idée était d’abord de venir
avec des mélodies « coup de coeur », c’est-à-dire qui ont montré leur potentiel de séduction sur les élèves
(et donc, de mémorisation aisée). Il y a de ce fait une bonne part de mélodies d’origine instrumentales. A
l’avenir, le projet est de privilégier les mélodies de chanson….

Par ailleurs, dans l’idée d’une exploitation plus large, la plupart des pièces reprennent des
mouvements de danse. Certains arrangements (l’une ou l’autre scottish ou mazurka)
présentent d’ailleurs aux pieds les pas de la danse. On peut toujours profiter de
l’apprentissage de la pièce pour apprendre les mouvements complets, découvrir d’autres
mélodies de danses de la même espèce etc...

Plus techniquement, après mémorisation de la mélodie (ou du clapping) en BàO, on peut aussi
demander la retranscription de la partition à domicile (avec appui éventuel d’un mp3, par
exemple) etc…

5) Très prosaïquement….

Ayant appris que certaines de ces mélodies ont déjà servi ci-et-là dans des prestations
publiques d’élèves, il me faut sans doute rappeler que les airs « Liebesleid » (Kreisler) et
« Tora pou…. » (Hadjidakis) ne font pas encore partie du domaine public. La prudence
s’impose donc…. Quant aux deux mélodies de mon cru (dont l’une fonctionne volontiers en
bal folk), elles ne sont nullement déposées et sont donc tout à fait libres de droit. Tout comme
l’ensemble des arrangements. Mais cela me sourit de savoir que mon nom y reste associé : ce
n’est qu’ainsi que se peuvent se créer d’enrichissants contacts…. !

Février 2014

Marc Maréchal
marcmarech@gmail.com

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