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« Il y a toujours de l’espoir.

» Ainsi, le personnage principal est trahi et


déprimé. Il ne sait plus vers qui se tourner pour obtenir des réponses et de
l’aide. L’espoir, dans son cas, survient avec un petit groupe de vagabonds qu’il
rencontrera vers la fin du roman. Ces personnages prouveront à Montag que le monde
est beau et qu’il faut toujours garder espoir. Nous n’en dirons pas plus, nous ne
voulons pas dévoiler toute l’histoire. C’est cela qui est beau et touchant dans ce
roman, malgré toute la déprime qu’il dégage.

Pour l’abêtissement des masses, préférez lire Torturez l’artiste ! de Joey Goebel.
– Bien sûr, Le Meilleur des mondes ou 1984 comme il a été précédemment dit.
– L’autodafé contemporain, Le Tigre l’a fait (en lien) !
Enfin, si votre librairie est fermée, vous pouvez trouver ce classique de la SF en
ligne ici.

1. Guy Montag:
Protagoniste principal de l’œuvre, Guy Montag est fier de son travail en tant que
sapeur-pompier. Il représente l’employé exemplaire. Il porte toujours son uniforme
de travail et ce, partout où il se rend.
Pourtant dans les deux dernières années, un malaise grandissant face à son métier
s’est développé chez Montag. Bien qu’il devienne progressivement insatisfait, il ne
parvient pas à identifier la cause de cette insatisfaction. Il caractérise son
esprit comme étant « rempli de morceaux et de pièces ». Chaque jour après le
travail, il retourne à un mariage sans amour (symbolisé par les deux lits au lieu
d’un seul, présents dans sa chambre à coucher).
Grace à son amitié avec Clarisse McClellan, Montag perçoit la dureté de la société
opposée aux joies de la nature auxquelles il prend rarement part. Quand Clarisse le
taquine en disant qu’il n’est pas du tout amoureux, il expérimente alors une sorte
d’épiphanie et se plonge dans un désespoir qui caractérise

alors la plupart de l’histoire. Bien qu’il ne ressente que peu d’affection pour
Mildred, Montag frissonne aux soins médicaux qui sont apportés d’urgence à sa femme
après sa tentative de suicide.
La morosité de Montag atteint son apogée lorsqu’il est présent lors du
l’embrasement de la femme âgée qui refusait de se séparer de ses livres.
Séduit par les livres, Montag force Mildred à le rejoindre dans ses lectures. Sa
faim pour la connaissance humanitaire le conduit au Professeur Farber, le seul
lauréat qui soit capable de l’éduquer.
Suite à l’immolation de la femme âgée, Montag fait face à un dilemme spirituel
d’amour et de haine pour son travail. En tant que sapeur-pompier, il est marqué par
le symbole du phénix, mais ironiquement il est inhibé contre une ascension comme
celle de cet oiseau car il ne sait pas comment utiliser ses capacités
intellectuelles pour effectuer de bonnes actions. Après avoir contacté le
professeur Farber, Montag commence à se transformer (au sens figuré du terme) et
cette métamorphose représente sa renaissance en tant que phénix d’une nouvelle
génération. Une dualité se développe, l’union de Montag à Farber, son alter-ego.
Après cela, Montag acquiert assez de courage pour s’opposer au Capitaine Beatty.
Baptisé à cette nouvelle vie par sa plongée dans une rivière (vêtu des vêtements du
Professeur Farber), Montag se bat contre la société cruelle, qui est destinée à
souffrir d’une attaque brève. Dès que son genou se remet de toutes ces sensations,
Montag retrouve son humanité. Il accepte alors (avec l’aide de Granger) le fait que
la ville ait été détruite ainsi qu’un probable anéantissement de Mildred. Montag
espère voir arriver le moment où les gens se remettront enfin à lire des livres.

2. Mildred Montag:

Montag et sa femme se sont rencontrés à Chicago et fous amoureux l’un de l’autre,


ils se marièrent assez tôt (dans la vingtaine). Le personnage de Mildred Montag
incarne à la fois le vide de l’âme, de l’esprit et la médiocrité intellectuelle. Du
point de vue physique, elle parait très artificielle : elle est mince de corps, a
les cheveux défrisés et une peau extrêmement blanche, voire javellisée. Ce profil
physique indique qu’ils vivent dans une société qui promeut la beauté artificielle
des femmes par le biais des teintures de cheveux, décapage de peau et même les
régimes pour la perte de poids. Submergée dans un monde intégralement électronique,
elle se détache petit à petit de Montag par leurs différences d’idéaux. Lorsque
celui-ci lui annonce qu’il sera promu au travail, Mildred montre peu d’enthousiasme
et demeure figée devant son écran plasma de télévision. Quand il lui demande si ça
lui plairait de déménager pour une maison plus grande après sa promotion, elle
réplique qu’elle préfèrerait avoir un

écran plasma « beaucoup plus grand » que celui qu’ils possèdent actuellement. Ceci
nous démontre que l’usage de ces technologies, continue à créer un désir sans cesse
grandissant ; ce qui accentue à la tendance de l’Homme à n’être jamais satisfait.
Adonnée à des séries télé dépourvues de sens, Mildred se sépare de la réalité et
ignore ses émotions véritables, ce qui la conduit à une tentative de suicide. Elle
se distance en permanence de sa vie conjugale en s’identifiant à « la famille »,
une série fiction de télé qu’elle regarde constamment et dans laquelle elle joue un
rôle préconçu. L’auteur établit ainsi la capacité d’une femme à s’engloutir dans
les fantaisies offertes par les programmes télé, échouant ainsi dans ses rôles de
mère, épouse et même en tant qu’être humain.
Subordonnée aux machines qui toastent son pain et son beurre et satisfont son
esprit avec une petitesse qu’elle vénère, elle oublie d’apporter de l’aspirine à
son mari souffrant. Eventuellement, elle commence à s’exprimer par des phrases
courtes et restreintes (On voit ici tout l’impact des technologies sur la
communication conjugale). La manière dont elle répond à son mari est vide et dénuée
d’émotions, comme lorsqu’elle lui fait part de la mort de Clarisse McClellan avec
qui Montag s’était lié d’amitié. Afin d’empêcher d’élever des doutes au sujet de
son style de vie purement matérialiste et automate, Mildred s’entoure d’ « amies »
telles que Clara Phelps et Ann Bowles, deux femmes aussi insipides et crétines
qu’elle, qui choisissent leur candidat présidentiel en fonction de son charme
physique.

3. Professeur Faber :

Vibrant sur le bord de la rébellion contre la dérive de la société humanitaire vers


une société oppressive, Professeur Faber incarne le personnage rédempteur par
excellence. Il croit fortement au caractère intègre de la race humaine. Il révère
de tout son cœur la magie de la littérature. Il est deux fois plus âgé que Montag
et du fait qu’il eut été forcé à l’exil quarante ans plus tôt, Faber permet à
Montag de réaliser comment la société littéraire qu’était l’Amérique se laissa
glisser dans l’automatisation et la mécanisation de toute chose.

4. Capitaine Beatty :

Capitaine Beatty est l’antagoniste rusé et impitoyable de l’histoire. Il est sans


cesse associé au feu destructeur (qui finit par le tuer lui-même). En tant que
Directeur de la compagnie de Sapeurs-pompiers, il entretient une amitié malsaine
avec les brûleurs de livres bureaucratiques qui sont sous ses ordres. D’une manière
symbolique, il agit comme un chien mécanique : il déniche des informations
cruciales

(telles que le manque de loyauté de certains sapeurs-pompiers, la relation entre


Montag et Clarisse et la présence de multiples livres cachés dans la maison de
Montag.)
Beatty est un personnage malicieux et destructeur. Il est bel et bien éduqué mais
manipulateur et s’entoure aussi de lauréats pour constituer son équipe. De ce fait,
il possède donc les outils « littéraires » adéquats pour pincer et enflammer
Montag, son adversaire, au cours d’un duel verbal. L’opposition de Beatty à Montag
est une conséquence naturelle de son rôle en tant qu’unique « aigle noir » dans ce
monde d’automate. D’abord au chevet du lit de Montag et plus tard au-devant de sa
maison, Beatty surestime le pouvoir qu’il aurait sur cet homme désespéré. Lorsque
Montag le met à feu, Beatty est réduit en cendres noires, ouvrant ainsi à Montag la
voie pour devenir sa propre incarnation et représenter l’ « aigle blanc »
victorieux et porteur de la lumière éducative.

5. Granger:

Granger est également associé au feu. Néanmoins, le feu associé à Granger est de
nature réconfortante, comparé au feu associé au capitaine Beatty.
Granger représente l’équilibre qui est revenu au monde et qui a allégé l’époque
noire grâce à une nouvelle étoile de lumière intellectuelle. Il révère son grand
père - un sculpteur - pour l’étoile humanitaire qu’il laissa derrière lui.

6. Clarisse McClellan :

Passionnée de nature et de lecture, Clarisse est une adolescente de 17 ans et


également la voisine des Montag. Elle adore les feuilles d’arbres qui tombent en
automne, la pluie et même les sessions avec son psychologue. Consciente de son
environnement et de la société dans laquelle elle vit, Clarisse dénigre le système
d’éducation de la société basé sur « les faits ». Motivée par son insatiable
curiosité, Clarisse deviendra la catalyse qui incitera Montag à effectuer un examen
de conscience nécessaire bien que pénible. Clarisse révélera à Montag le manque de
passion, d’amour, de plaisir et de satisfaction dans sa vie. Son rôle dans cette
nouvelle est celui d’une facilitation de revitalisation spirituelle initiée par le
professeur Farber et Granger. Sa terrible mort (par un violent accident de voiture)
souligne la déshumanisation rampante de cette société et les actes de violence
répétitifs qui en découlent.

7. Le chien mécanique :

Le chien mécanique représente l’emprise du gouvernement et son contrôle sur les


technologies. A l’origine, les chiens servaient à sauver les sapeurs-pompiers. Ils
devaient utiliser leur museau pour repérer les sapeurs-pompiers blessés. Néanmoins,
dans cette histoire, le chien fut utilisé comme un garde de la société. Il était
programmé (par le gouvernement) pour punir les citoyens qui briseraient les règles
et donc servait à renforcer ces règles.

Mildred Montag
Son personnage incarne une existence vidée de sa substance, de sa chair, comme le
symbolise la métaphore initiale de sa tentative de suicide, où deux sortes de
plombiers viennent lui changer le sang pour la « sauver ». Elle mène une vie
routinière et morne, de laquelle toute émotion véritable est exclue. Elle passe son
temps devant d’immenses écrans accrochés aux murs de sa maison, sur lesquels
défilent des personnages de programmes télévisuels avec lesquels elle interagit.
Son aspect physique même est le reflet de son existence insipide : mincie à force
de régimes, cheveux « brûlés » par l’utilisation de produits chimiques, peau
extrêmement blanche, voire javellisée.
Mildred est séparée de la réalité et ignore ses émotions véritables. Elle se
distancie en permanence de sa vie conjugale en s’identifiant à « La Famille »,
cette série qu’elle regarde constamment et dans laquelle elle joue un rôle
préconçu.

Capitaine Beatty
Le capitaine Beatty est l’antagoniste rusé et impitoyable de l’histoire. Il est
sans cesse associé au feu destructeur, qui finit par le tuer lui-même. En tant que
directeur de la compagnie de sapeurs-pompiers, il entretient une amitié malsaine
avec les brûleurs de livres bureaucratiques qui sont sous ses ordres.
Il est éduqué mais use de ses connaissances pour manipuler et s’entoure de lettrés
pour constituer son équipe. De ce fait, il possède les outils « littéraires »
adéquats pour pincer et enflammer Montag, son adversaire au cours d’un duel
verbal.

Clarisse McClellan
Jeune adolescente de dix-sept ans, « folle » aux yeux d’une société mécanisée et
froide, Clarisse se plaît à déambuler le soir dans les rues en regardant la Lune,
ou à observer la fraîche rosée du matin. Elle est la voisine des Montag. Sa
rencontre avec lui est déterminante. C’est elle qui le ramène au monde réel des
sensations et des sentiments véritables. Elle vient d’une famille qui ne possède
pas de télé-écrans et qui a encore l’habitude de converser agréablement le soir au
salon.
De par son insatiable curiosité, Clarisse engendre chez Montag un examen de
conscience pénible mais nécessaire. Elle lui révèle le manque de passion, d’amour,
de plaisir et de satisfaction dans sa vie. Leurs courtes rencontres permettent à
Montag de poursuivre son « éveil », initié par sa rencontre avec Faber et poursuivi
avec Granger. Sa terrible mort, lors d’un violent accident de voiture, souligne la
déshumanisation rampante de cette société et les actes de violence répétitifs qui
en découlent.

Le chien mécanique
Le chien mécanique représente le contrôle exercé par le gouvernement grâce à des
technologies de pointe. À l’origine, les chiens servaient à sauver les sapeurs-
pompiers. Ils devaient utiliser leur flair pour repérer les sapeurs-pompiers
blessés. Néanmoins, ici, le chien est utilisé comme un garde ; il est programmé par
le gouvernement pour punir les citoyens qui briseraient les règles, et sert donc à
renforcer et prolonger ces règles.

*Clarrisse McClellan : est une adolescente de 17 ans et voisine des Montag . Une
fille passionnée par la nature et de la lecture , adore les feuilles , la
pluie .Clarisse listera le manque d'amour de passion , plaisir , de conscience dans
sa vie à Montag.Elle mourra par une accident de voiture , sa mort marquera forte
par la société par un fait de perdre son caractère dans des relations autrui de
sentiment.

Mildred Montag
Mildred est la femme de Guy. Bien que Guy se soucie beaucoup d'elle, elle est
devenue une personne qu'il trouve étrange et horrible. Mildred n’a d’ambition que
de regarder la télévision et d’écouter ses «cosses auditives Seashell», constamment
plongées dans le divertissement et la distraction qui n’exige aucune réflexion ni
aucun effort mental de sa part. Elle représente la société dans son ensemble:
apparemment superficiellement heureuse, profondément malheureuse à l'intérieur et
incapable de s'exprimer ou de faire face à ce malheur. La capacité d’autosuffisance
et d’introspection de Mildred s’est épuisée.

Au début du roman, Mildred prend plus de 30 comprimés et meurt presque. Guy la


sauve et Mildred insiste sur le fait que c'était un accident. Les The plombiers qui
lui pomperent le ventre, cependant, disent qu’ils traitent systématiquement dix cas
de ce type tous les soirs, ce qui implique qu’il s’agissait d’une tentative de
suicide. Contrairement à son mari, Mildred fuit toute forme de connaissance ou
d'admission de malheur; Alors que son mari s'imagine se scinder en deux pour faire
face à la culpabilité engendrée par le savoir, Mildred s'enfonce dans le fantasme
pour entretenir son ignorance. Lorsque les conséquences de la rébellion de son mari
détruisent sa maison et son monde fantastique, Mildred n’a aucune réaction. Elle se
tient simplement dans la rue, incapable de penser de manière indépendante - un peu
comme la société dans son ensemble, qui reste immobile pendant que la destruction
se profile.

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