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INTRODUCTION
Les réunions font partie intégrante de la vie au travail. On ne peut y échapper, car le besoin
toujours grandissant d’informer les employés, requiert que l’on tienne un minimum de réunions,
pour assurer un travail de qualité qui sera cohérent et en conformité avec le travail des autres
unités et avec les orientations de l’entreprise. Très souvent, les réunions sont improductives.
Une improductivité cuisante qui pourrait s’expliquer par les facteurs suivants :
Cependant, une réunion bien conduite peut mener à des résultats beaucoup plus concluants que
toute autre méthode de communication interne, et ce, en moins de temps.
La présente section, vise donc à aguerrir les participants à la préparation de réunion, à la tenue,
conduite et animation de réunion et permettre de mieux aborder et mener les réunions de service
à tenir, pour tirer le maximum de ressources.
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CHAPITRE I :
DEFINITION ET NECESSITES D’UNE REUNION
1) Définition
On parle de réunion dès que deux ou plusieurs personnes se rencontrent pour élaborer une
stratégie, résoudre un problème, échanger des informations.
Une réunion est donc un rassemblement de personnes ayant des objectifs communs. En
d’autres mots, une réunion est un moment de partage d’idées ou d’informations entre
personnes.
Une réunion est productive lorsque les objectifs établis ont été atteints en un minimum de
temps, à la satisfaction des participants y compris l’animateur.
Pour qu’une réunion soit productive, elle doit être bien gérée et c’est le rôle de l’animateur.
Une réunion permet de traiter en groupe, un ou plusieurs problèmes qui, s'ils étaient
traités par des individus isolés, auraient peu de chance d'être résolus dans les délais impartis
et de répondre au niveau d'exigence requis.
La préoccupation majeure d’une réunion, est de faire progresser le groupe vers l'objectif qu’il s'est
fixé, en veillant à entretenir la qualité de la communication, en ne laissant personne de côté, en
respectant le plan construit, l'heure impartie, en construisant son argumentation, en l'étayant
par des faits concrets, en le renforçant par des sentiments.
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Lorsque le but recherché est le partage des idées, la réunion s’impose comme un outil de
communication indispensable. Pour se comprendre, il faut évidemment se parler. La
réunion répond à plusieurs préoccupations, dont la principale est, pourquoi se réunir ?
3) Travaux Dirigés I
Faire le diagnostic des réunions existantes dans l’entreprise
CHAPITRE II :
LES DIFFERENTS TYPES DE REUNION
Objectif :
L’objectif d’une réunion est le résultat concret que nous voulons obtenir à la fin de la réunion. L’objectif
détermine le type de réunion et induit la méthode de travail.
Il existe plusieurs types de réunion :
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TABLEAU RECAPITULATIF
Nombre Style de
Qui devrait Processus de Agencement Accent à mettre
Type de réunion de conduite le Clé de la réussite
participer? communication de la salle sur…
participants plus efficace
Principalement à
Prévoir et
sens unique de Directif pour
REUNION Les préparer
Les l’animateur avec la la partie Le contenu.
D’INFORMATION participants l’information à
personnes possibilité de poser information,
font face à présenter.
Illimité qui doivent des questions ou de participatif Prévoir les
Elle sert à donner des l’animateur
être commenter. pour les réactions des
informations à un (type salle de Prévoir les
informées. L’animateur aura discussions participants.
groupe de personnes. classe). réactions des
le souci de clarté et qui suivent.
participants.
de précision.
Principalement à
sens unique des
REUNION DE participants à
CONSULTATION l’animateur. Celui-
ci stimule les Une ambiance
Les Les
permet de récolter participants à favorable à la
Peu nombreux. personnes participants se
des informations, des réagir au thème. L’expression discussion
Préférablement concernées font face les
idées sur un thème de L’animateur Participatif libre des ouverte et libre.
moins de 12 ou leurs uns aux autres
travail. Ecouter les prévient les opinions.
personnes. représentants (type salle de
avis de chacun pour généralisations Le bon choix de
. conférence).
prendre une décision hâtives, et est participants.
ultérieure ou tester attentif à
certains éléments. l’amplification de
la rumeur et aux
fuites.
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6
REUNION DE
PRISE DE Les Discussion
DECISION responsables interactive entre Les
Une ambiance
et ceux qui tous les participants L’interaction et
Peu nombreux. favorable à la
elle sert à prendre peuvent participants. se font face la résolution du
Préférablement discussion
une décision apporter L’animateur les uns aux Participatif problème et/ou
moins de 12 ouverte et libre.
concernant l’objet de quelque canalise la autres (type la prise de
personnes. Le bon choix de
la réunion. Obtenir chose à discussion vers les salle de décision.
participants.
des résultats, des l’atteinte de objectifs à conférence).
conclusions, des l’objectif atteindre.
décisions communes.
Discussion
interactive entre les
REUNION DE parties engagées
NEGOCIATION dans la
Les
Les négociation. Une ambiance
participants
elle doit permettre Peu nombreux. personnes L’animateur favorable à la
se font face L’interaction et
d’arriver à un accord Préférablement concernées distribue le temps discussion
les uns aux Participatif le progrès des
gagnant- gagnant moins de 12 ou leurs de parole de façon ouverte et libre.
autres (type négociations.
entre deux parties. personnes. représentants équilibrée aux Le bon choix de
salle de
Gérer un conflit . différentes parties, participants.
conférence).
entre des membres de évite les
groupes différents. débordements,
reste impartial par
rapport au conflit.
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REUNIONS DE
CREATIVITE Les
Les L’animateur est le Une ambiance
participants
Peu nombreux. personnes catalyseur des favorable à la
Aborder en petits se font face L’expression
Préférablement concernées idées, et aide discussion
groupes des les uns aux Participatif libre des
moins de 12 ou leurs chacun à prendre ouverte et libre.
problèmes de autres (type opinions.
personnes. représentants la parole Le bon choix de
manière différente, salle de
. librement. participants.
trouver des solutions conférence).
originales.
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REUNION DE
Directif pour Prévoir et
MOTIVATION Les
la partie préparer
L’animateur est participants Le contenu.
Les motivation, Les arguments
Susciter la dynamique et font face à Prévoir les
Illimité personnes participatif pour stimuler.
mobilisation des enthousiaste, et l’animateur réactions des
concernées pour les Prévoir les
participants autour communique cela. (type salle de participants.
discussions réactions des
d’un thème, d’une classe).
qui suivent. participants.
action.
L’animateur
REUNION DE
Les distribue Les Une ambiance
COORDINATIO
personnes équitablement le participants favorable à la
N Peu nombreux. Le contenu.
qui doivent temps de parole se font face discussion
Préférablement Prévoir les
être des participants et les uns aux Participatif ouverte et libre.
Informer sur moins de 12 réactions des
Informées de évite les autres Le
l’évolution d’un personnes. participants.
l’évolution enlisements (type salle de bon choix de
projet ou d’une
du projet. possibles des conférence). participants.
activité.
échanges.
REUNION DE Prévoir et
FORMATION Directif pour préparer
L’animateur est Les
la partie Le contenu.
Les dynamique, bien participants
Aborder un thème en formation, La formation à
personnes préparé, et surtout font face à
vue de l’apprendre Illimité participatif Prévoir les présenter.
qui doivent possède la l’animateur
ou de le faire pour les réactions des
être formées. connaissance à (type salle de
apprendre à un discussions participants. Prévoir les
faire acquérir. classe).
groupe de qui suivent. réactions des
personnes. participants.
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CHAPITRE III :
LA PREPARATION D’UNE REUNION (avant la réunion)
L'essentiel ne réside pas dans le moment de la réunion, mais surtout dans sa préparation. Il est
important d'établir le calendrier des opérations et des délais à prévoir en partageant les tâches et les
attributions de chacun.
Objectif :
Préparer une réunion, pour en maîtriser le déroulement et atteindre les objectifs fixés.
La crainte et la nervosité d’animer des réunions peuvent être éliminées par une préparation
adéquate. Pour se sentir maître d’une situation, il est essentiel de voir à tous les détails sans
tenir quoi que ce soit pour acquis.
1. La planification
Bien qu’elle soit essentielle au succès d’une réunion, la planification doit être très simple.
Elle devrait répondre à cinq questions de base : Pourquoi, Quoi, Qui, Quand et Où.
La Plannification
Pourquoi ?
Quelle est la raison qui commande une réunion?
Quels sont les objectifs ou les résultats souhaités?
Y a-t-il d’autres façons d’atteindre l’objectif sans tenir de réunion?
Est-ce que le temps consacré à une réunion est compensé par la valeur des résultats espérés?
Peut-on se permettre de mobiliser des gens pour cette réunion?
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Quoi ?
Une fois que les raisons d’une réunion sont bien établies, on doit déterminer ce qui y sera
fait. Cela permettra aux participants de bien se préparer s’ils sont mis au courant d’avance.
Qui ?
Les raisons de tenir une réunion devraient guider le choix des participants. Ceux-ci devraient
être invités en fonction de leur contribution possible à l’atteinte des objectifs. En fonction du
sujet de la réunion, faites la liste des participants qui, selon leurs compétences, leurs
expériences et leurs intérêts, vous semble importants d’inviter. Les participants devraient
être avisés à l’avance et bien informés de l’objectif, du contenu et de la logistique de la
réunion. La préparation et la distribution d’un ordre du jour permettent de remplir cette
tâche.
Quand ?
Le moment où la réunion se tiendra dépend principalement des réponses au Pourquoi de la
réunion et Qui y participera. En effet, l’urgence de l’action ou la proximité d’un événement
complémentaire influenceront la décision de même que la disponibilité des participants.
Où ?
Il serait préférable d’être spécifique dans l’annonce de l’endroit où se tiendra la réunion afin
d’éviter les retards causés par une confusion sur le local choisi. Indiquer avec précision
également, le lieu et l’heure de la réunion.
AVIS DE CONVOCATION
Date
Aux membres du conseil de gestion,
Vous êtes convoqués à une réunion des membres du conseil de gestion du groupe (nom du
groupe), qui se tiendra (jour, date, heure) à (adresse du lieu de la réunion).
Vous recevez ci-joint l’ordre du jour de cette réunion ainsi que le compte rendu de la dernière
rencontre.
Veuillez confirmer votre présence auprès du secrétaire (nom) à (téléphone).
Le secrétaire
(Signature)
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2. Rédiger un ordre du jour motivant
Il s’agit du découpage horaire du temps de travail en sujets bien formulés. Il est nécessaire de
minuter correctement les différents sujets de l’ordre du jour.
En plus d’exprimer les réponses aux questions précédentes, l’ordre du jour devrait apporter des
précisions additionnelles utiles aux participants.
Idéalement, l’ordre du jour des réunions de prise de décisions devrait être élaboré par le groupe
en entier.
Dans le cas d’une série de réunions d’un même groupe, celui-ci devrait, à la fin de chaque
rencontre, rédiger l’ordre du jour de la prochaine réunion (même si on doit y apporter des
modifications ultérieures).
Pour chaque point de discussion, on devrait nommer une personne responsable ainsi que le temps
alloué. Il est primordial de distribuer l’ordre du jour avant la réunion, et ce, dans un délai
permettant aux participants de bien se préparer, lorsque nécessaire.
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EXEMPLE D’UN ORDRE DU JOUR
Un autre moyen d’améliorer l’efficacité des réunions est d’établir des règles du jeu précisant
comment les participants devraient se conduire. Elles peuvent être établies par l’animateur aussi
bien que par les participants, après discussion et accord.
Exemples de règles du jeu :
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4. L’organisation matérielle
e. Par ailleurs, une salle correctement dimensionnée et avec une température adaptée permettront
de rendre une réunion plus efficace.
La réunion d’information
Emetteur
Récepteurs
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La réunion débat (coopération. réflexion. créativité ...):
Emetteur
Récepteurs
Récepteurs
Récepteurs
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La réunion participative:
La meilleure disposition des tables et des chaises dans une salle est celle des tables en U ou en V
car elle facilite l'expression et permet le contact maximum avec le groupe. Le U et le V peuvent
être ouverts pour entrer à l'intérieur de la surface car on parle plus facilement à une personne face
à soi que lorsqu'il faut se retourner pour la voir.
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Préparation de la réunion : Tableau récapitulatif
OUI NON
Avant d’organiser la réunion vous êtes vous demandé si elle est indispensable ?
Avez-vous bien cerné le problème « de quoi va-t-on parler » ?
A partir du thème retenu, avez-vous défini l’objectif de la réunion ?
S’agit-il d’informer
S’agit-il de consulter
S’agit-il de décider
S’agit-il de négocier
S’agit-il de régler un problème
Avez-vous formulé par écrit l’objet, l’objectif, la méthode de travail et le plan
de la réunion ?
Avez-vous choisis les participants ?
Avez-vous prévu le nombre de participants strictement indispensable ?
Avez-vous retenu une salle appropriée ?
Avez-vous réservez le matériel ?
Avez-vous adressé les convocations avec ordre du jour, plan d’accès ?
Avez-vous prévu une pause au cas où la réunion dure plus d’1h30 ?
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CHAPITRE IV:
ANIMATION DE LA REUNION (pendant la réunion)
Objectif : sécuriser les participants et créer une ambiance détendue, mais de travail.
01 DEBUT
Choisir un ou une
Définir les règles de Toutes les mises en 8 Fin
secrétaire si 6 7
fonctionnement train
nécessaire
Pour les réunions faisant intervenir des personnes ayant un ordre de mission, il est nécessaire de faire
circuler une feuille d’émargement afin de permettre aux services financiers de valider les frais de
déplacement.
A toutes fins utiles, s’il s’agit d’une série de réunions, les décisions de la réunion précédentes peuvent
être passées en revue, pour mémoire ou pour suivi de l’avancement de leur réalisation.
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Indiquer l’ordre du jour et les objectifs de la réunion ;
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il peut être utile de récapituler brièvement l’ordre du jour de la
journée, le temps accordé à chaque sujet et aux intervenants. Les points importants de l'ordre du jour
devront préférentiellement être abordés en débuts de réunion, où la concentration est maximale afin de
ne pas les traiter rapidement en fin de réunion.
Les mises en train sont des activités rapides à utiliser en début de réunion. Elles signalent le
début des activités de l’équipe et prépare le groupe à travailler en équipe.
Par exemple initier un tour de table avec une auto-présentation brève de chaque membre du
groupe.
Pour délibérer, une assemblée a besoin d’un président, d’un secrétaire et d’un nombre
minimum de membres présents. Ce minimum est généralement déterminé dans les
règlements à la mention quorum.
Dans la plupart des groupes, les rôles du président et du secrétaire sont tenus par des
personnes nommées d’office pour une période donnée. Mais il peut arriver que ces personnes
soient choisies au début de la séance. Le président s’assure que le quorum est respecté et
déclare la séance ouverte.
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2. Création d’une dynamique de groupe
Objectif : Conduire la réunion avec les participants vers l’objectif, dans le respect des consignes de
départ (temps, ordre du jour…)
a. Concept de groupe
Concept de
GROUPE
LE GROUPE
LE « PRIMAIRE » LE GROUPE
LA FOULE LA BANDE
GROUPEMENT OU GROUPE SECONDAIRE
RESTREINT
Un groupe est plus que la somme des individus qui le composent. Il est une entité complète, qui a une
vie propre. Il naît, il évolue et il meurt.
b. La dynamique de groupe
La dynamique de groupe étudie le comportement des groupes, leur structure, leur fonctionnement et
les types de rôle joués par les membres du groupe.
Étape 1: DÉFINITION
Étape 2: CONVERGENCE
Tous les membres du groupe se mettent d’accord
pour viser un objectif commun. En ce qui
concerne les interrelations, les membres du
groupe mettent l’accent sur leurs points communs
et sur la contribution de chacun.
Étape 3: DIVERGENCE
Des désaccords surviennent au sein du groupe.
Des problèmes sont soulevés.
Étape 4: COOPÉRATION
Le groupe qui réussit à se rendre à l’étape
de la coopération a pu résoudre de façon créative
les problèmes et différends survenus à l’étape 3.
Ayant atteint sa vitesse de croisière, il se dirige
vers l’atteinte de ses objectifs.
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c. Evolution d’un groupe
Définitions
Convergences
Divergence
Coopération
Dans un groupe, on retrouve trois zones d’influence qui évolueront en fonction des étapes
décrites précédemment. Ces trois zones d’influence sont :
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d. Tableau récapitulatif – la vie d’un groupe
Les fonctions sont des rôles formels qui décrivent le comportement qu’on attend d’un
individu dans le cadre d’une position donnée. Elles s’accompagnent habituellement d’un
titre. À chaque fonction correspond une catégorie de tâches et un niveau de responsabilités.
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Dans un groupe, les individus devraient avoir des fonctions complémentaires et bien définies.
Sinon, on risque de voir surgir des conflits de rôles, comme dans les situations suivantes :
Rôles informels
On retrouve deux catégories de rôles informels. La première catégorie englobe les rôles
centrés sur l’atteinte des objectifs du groupe.
Les individus sont avant tout préoccupés par la tâche. La seconde catégorie englobe les
rôles centrés sur la personne. Les individus qui jouent ces rôles se soucient davantage de
maintenir une harmonie dans les relations humaines.
Voici quelques-uns des principaux rôles informels qu’il est possible d’observer dans la plupart
des groupes:
LE
L’INITIATEUR LE SONDEUR L’INFORMATEUR L’ELABORATEUR
CLARIFICATEUR
LE LE
L’ENTHOUSIASTE LE REFLECHI L’ORIENTEUR
PRAGMATIQUE COORDINATEUR
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L’initiateur: il démarre les discussions; c’est souvent celui qui prend la parole le premier.
Le sondeur: il cherche à obtenir le pouls du groupe avant de laisser le groupe prendre une décision; il
assure le respect des valeurs du groupe et favorise une démarche démocratique.
L’informateur: il détient une certaine quantité d’information (pertinente ou non) et la transmet sans
arrêt et pas toujours au bon moment.
L’élaborateur: il veut aborder toutes les questions en profondeur, mais il a tendance à compliquer les
problèmes inutilement.
Le pragmatique: il se concentre plus sur les faits et sur les questions objectives que sur les émotions et
les personnes et il a tendance à prendre des décisions rapides avec un minimum d’information.
L’enthousiaste: il chercher d’abord à avoir du plaisir, il émet volontiers ses idées ou ses craintes et a
tendance à prendre des décisions rapides basées sur son enthousiasme du moment.
Le réfléchi: il mûrit longuement ses décisions, au point qu’il arrive difficilement à prendre position.
Le coordonnateur: il fait des liens entre les différents éléments du travail, regroupe l’information et
facilite le travail d’équipe.
L’orienteur: il ne perd jamais de vue l’objectif initial et le rappelle au groupe lorsque ce dernier s’en
écarte.
Le technicien: il s’intéresse de près aux règles et aux procédures, il aide le groupe à se structurer, à se
donner une méthode de travail et à respecter ses échéanciers, mais il lui arrive d’être rigide ou tatillon
ce qui a pour effet de paralyser le groupe.
L’enregistreur: il se souvient de tous les détails, il ne perd aucune information, il prend beaucoup de
notes lors des rencontres et il peut donner les noms, les dates, les lieux et les références au besoin.
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RÔLES CENTRÉS SUR LA PERSONNE
LE
LE SOUTIEN LE PACIFIQUE LE MARCHAND L’EXPEDITEUR
MORALISATEUR
LE PITEUX
Le pacifique: il essaie de minimiser les différends, préfère souvent nier l’existence d’un
conflit et veut à tout prix maintenir l’harmonie au sein du groupe.
Le marchand: il apparaît surtout lors des conflits, alors qu’il cherche à faire des compromis
de type donnant donnant.
L’expéditeur: il s’attaque aux problèmes sans tarder, mais il a tendance également à les
régler trop rapidement, de façon à s’en débarrasser.
Le moralisateur: il porte un jugement moral sur le comportement et les idées des autres.
L’observateur: il parle peu, mais rien ne lui échappe; lorsque c’est nécessaire, il fait un
portrait assez juste de la situation ce qui aide le groupe à y voir plus clair.
Le béni-oui-oui (yes man): il suit la majorité et se rallie toujours aux individus qui détiennent
le pouvoir.
L’agressif: il attaque les individus d’après ses valeurs personnelles et il est souvent
sarcastique.
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Le psy: il cherche la cause des agissements des autres, leurs motivations profondes.
Le séducteur: il tente de se faire des alliés ou de renforcer sa position au sein du groupe par
la manipulation, les promesses ou l’abus de confiance.
On retrouve généralement tous ces rôles dans un groupe moyen (une dizaine de personnes).
Le même individu peut jouer plusieurs rôles selon les circonstances. Quand deux individus
jouent le même rôle,
Il y a risque de conflit.
La présentation de ces rôles n’a pas pour objet de cantonner les individus dans des
comportements stéréotypés, mais plutôt d’aider les animateurs à s’adapter plus facilement
aux différents types de rôles.
Les dysfonctions que nous décrirons ici se retrouvent principalement dans les groupes fermés
et hyper cohésifs.
Pour qu’un groupe puisse exister et être productif, il doit être cohésif. Certains facteurs
peuvent contribuer à renforcer la cohésion d’un groupe :
- plus les individus qui composent le groupe sont semblables et partagent les mêmes valeurs, plus
le groupe est cohésif;
- plus le groupe bénéficie d’un statut élevé par rapport aux autres groupes, plus il est cohésif;
- plus un groupe est soumis aux pressions extérieures ou confronté à un ennemi commun, plus il
tend à la conformité, plus il est cohésif.
Si la cohésion représente une force, elle peut également devenir le talon d’Achille du groupe. On peut
démanteler un groupe si on ébranle sa cohésion. Par ailleurs, les groupes trop cohésifs risquent de se
replier sur eux-mêmes et de développer certains symptômes pathologiques
Plus un groupe est ouvert, plus il a accès à l’information, plus il est en mesure de prendre des
décisions éclairées et plus il est capable d’évolution.
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Une réunion est un dosage de 20% de directivité de la part de l’animateur et 80%
d’expression des participants. L’animateur doit alors pouvoir jouer à la fois, son rôle de
cadre car il fixe les règles de jeu, mais également de tremplin sur lequel les participants
peuvent s’appuyer pour intervenir.
L’animateur n’intervient pas sur le fond, le contenu doit venir des participants.
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3. Rôles et attitudes de l’animateur
Etre animateur de réunion n’est pas de tout repos ! Souvent, on lui donne beaucoup de
responsabilités.
Les participants sont parfois passifs et attendent beaucoup de ce « super man » ou de cette «
super woman ». Or, Il appartient à tous, de faire en sorte que la réunion se déroule bien.
Néanmoins, pour aider l’animateur dans sa tâche, nous avons retenu pour lui, quelques
éléments incontournables.
Objectif : connaître le rôle d’animateur pour ne pas outrepasser ses droits et ses Prérogatives
Les rôles
L’animateur est le pilote de la réunion, son rôle est de mettre en mouvement le groupe vers
les objectifs de la réunion. Il veillera à ne pas monopoliser la parole au détriment des
participants. Il fera en sorte de ne pas imposer ses points de vue, mais de les soumettre aux
participants à titre de proposition.
Fonction de Objectif:
RESULTAT
production
Les 3 Objectif:
Fonction STRUCTURER
fonctions de
d’organisation
l’animateur
Objectif: GERER
Fonction de LES INDIVIDUS
ET LEURS
gestion INTERACTIONS
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Fonction de production (résultat)
Il doit faire en sorte que l’équipe de travail soit efficace. Il doit produire des résultats, c’est-
à-dire des solutions, des décisions, des propositions, des informations.
Il doit favoriser l’expression de tout le groupe, dans un cadre structuré. Il doit également
organiser et mettre en forme l’expression
Les attitudes
Le regard
L’animateur doit accepter d’être “sous le regard” des participants : oser faire face à ce
regard, ne pas le fuir.
Il doit regarder alternativement chaque membre du groupe : le regard est un moyen
d’adresser la parole car ne pas regarder un ou plusieurs membres du groupe, revient à les
ignorer et à terme, à les désintéresser du débat
Le regard est un moyen d’avoir le retour des participants : réactions non-verbales des
interlocuteurs (hochement de tête d’approbation, sourire, attention du regard, froncement
des sourcils, etc.)
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La dynamique corporelle
L’énonciation
Veiller à bien prononcer et à bien articuler : l’intervenant est mieux entendu et compris par
des interlocuteurs ;
Volume : parler plus fort que ne le nécessite la distance des interlocuteurs : convaincre et
s’imposer comme “pilote” passe aussi par plus d’intensité dans la voix ;
Débit : ne pas avoir un débit très rapide et ménager des pauses. L’oral, à la différence de
l’écrit, offre toute la liberté pour ménager des pauses dans la chaîne parlée. Les pauses
ont en effet, le mérite de :
Favoriser la reprise du souffle ;
anticiper ce qu’on va dire ;
Permettre aux auditeurs d’intégrer ce qui est dit ;
Créer un effet d’attente et de maintenir l’attention des auditeurs.
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4. Outils et techniques de l’animateur
Objectif : faciliter la compréhension du message par le public grâce à des outils simples.
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5. Gestion des tensions et des conflits
Les 6 problèmes les plus fréquents sont : patauger, les participants agressifs, les participants
dominateurs, les participants hésitants, les hors sujets et la perte d’attention.
Patauger
Patauger, c’est perdre trop de temps, remettre en cause les décisions ou les conclusions par
peur de ne pas avoir envisagé tous les risques.
Si ce type de problème arrive dès le départ, c’est que vraisemblablement, l’équipe n’a pas
une idée claire de son travail. Des problèmes au démarrage, peuvent indiquer également
que les membres du groupe ne sont pas encore assez à l’aise les uns avec les autres, pour
entamer de véritables discussions et prendre de véritables décisions.
Patauger pendant la prise des décisions, peut indiquer que le travail du groupe n’est pas
le fruit d’un consensus, mais que quelques membres hésitent à dire qu’ils ne sont pas
d’accord avec les conclusions du groupe.
Patauger à la fin d’une phase du projet, signifie que le groupe n’a pas un plan précis et
ne connaît pas les prochaines démarches à suivre.
Patauger à la fin du projet, indique d’habitude que les membres de l’équipe se sont très
bien entendu et hésitent à se séparer, ou bien qu’ils hésitent peut-être à exposer leur
travail à la critique des autres.
En pareille situation, il faudrait obliger le groupe à regarder d’un œil critique, la façon dont
le projet fonctionne. Utiliser par exemple, la méthode du cycle PDCA.
P : plan = planifier
Qu’avons-nous appris jusqu’ici ? Que devons-nous faire ensuite ? De quelles connaissances
ou moyens l’équipe aura-t-elle besoin à la prochaine étape ?
D : do = faire
Faire l’effort nécessaire pour que les prochaines étapes suivent la stratégie définie.
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C : check = examiner, étudier le résultat
Qu’est-ce qui a fonctionné et quel autre aspect n’avons-nous pas réussi ? De quoi avons-nous
manqué ?
A : act = agir
Adopter ou abandonner la modification. Faire discuter l’équipe sur la façon d’incorporer les
décisions prises et les améliorations apportées.
Ils exercent une influence excessive dans un groupe, souvent parce qu’ils sont d’un rang plus
élevé dans l’entreprise ou parce qu’ils ont une connaissance technique profonde.
Le rôle de l’animateur est donc de trouver le juste milieu entre la présence de spécialistes et
d’experts utiles au groupe et la possible domination exercée par ces derniers. Plusieurs profils
existent :
Le leader qui veut toute la place : face un tel participant, éviter de le fixer quand il parle
et regarder les réactions des autres. Reformuler et relancer la parole dans le groupe, de
préférence, à des personnes qui parlent peu. Ne pas lui donner la parole en premier. Faire
vérifier ses affirmations« est-ce que vous avez les principaux chiffres à ce sujet? » Feindre
de prendre ses affirmations pour des questions.
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Les participants hésitants
Chacun de nous a un besoin différent d’appartenir à un groupe (l’instinct de la tribu contre
l’instinct du solitaire) et à un niveau différent d’aisance pour s’exprimer dans un groupe
(l’extraversion = tourner vers les autres, qui exprime ses sentiments contre l’introversion =
replier sur soi, réflexion intérieure et solitaire). Nous n’avons ni tort ni raison d’être
sociétaire ou solitaire, extraverti ou intraverti… ce ne sont que des différences avec lesquelles
il faut savoir conjuguer. En effet, les problèmes se développent dans un groupe, lorsqu’il n’y
a pas d’activités incorporées qui encouragent les introvertis à participer et les extravertis à
écouter. Plusieurs cas existent :
Silence prolongé d’un participant : solliciter sa participation par une question, un regard.
Lorsqu'une question vous est posée, vous pouvez essayer de la renvoyer sur lui. II faut
lui poser des questions faciles, lui donner le sentiment de sa valeur. Quelqu’un a-t-il des
idées à ce sujet ? poser la question en regardant le participant peu loquace.
Silence du groupe : ne surtout pas rompre le silence si c’est un silence actif. Relancer la
question si le silence est vide. Diviser le travail en tâches et en rapports individuels si cela
est possible. Si le silence est hostile, le signaler et demander quelles en sont les causes. Si
le groupe ne veut pas répondre, ne pas l’y obliger.
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La perte d’attention
Quelques moyens très simples de maintenir tous les participants attentifs à ce qui est présenté
ou débattu en réunion, malgré le temps qui passe.
6. Conclure la réunion
Objectif : conclure et anticiper la suite des discussions, du projet en organisant la réunion suivante
en présence de tous les participants.
A la fin de la réunion :
Faire la synthèse du cheminement du groupe et présenter les conclusions ;
Préciser ce que la réunion va permettre de faire ;
Répartir les tâches, fixer le planning.
Lorsque les participants et les animateurs travaillent à l’amélioration des réunions, celles-ci
deviennent efficaces. Les participants sont un excellent instrument d’évaluation. Ils
ressentent et réagissent mieux que d’autres aux évènements et au style d’animation. C’est
par une discussion ouverte qu’on obtient la meilleure appréciation des participants. On peut
aussi utiliser un questionnaire.
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L’évaluation est bénéfique lorsque les conditions suivantes sont respectées :
L’animateur désire améliorer les réunions;
Les participants sont sincères dans leurs notations;
L’animateur accueille les réactions d’une manière positive;
L’animateur incorpore les améliorations aux réunions suivantes.
Après :
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CHAPITRE V:
GESTION ET SUIVI DE LA REUNION : PRISE DE NOTES ET COMPTE RENDU
Après la clôture de la réunion, la fonction de mémoire ne peut se faire que par une
trace écrite. Il s'agit de récapituler, d'éliminer, de conserver, de classer les idées. Le
secrétaire de séance a une fonction capitale, dans la mesure où, il doit rendre
compte et rédiger une synthèse générale courte, claire, objective et précise. Le
compte rendu de séance est un document important car il a valeur de preuve, de
vérité. Parce qu’il a valeur de preuve, il est confondu au procès verbal qui a valeur
de loi. Le compte rendu de séance fait foi de délibération et de décision collective.
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Structurer son compte-rendu et le formaliser selon le type de compte-rendu à
produire
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Hélène Konan
Nadine Guéi
Martine Yacé
MM. Martin Zamblé
Éric Kouassi
Suite à donner -
Ordre du jour Résumé des discussions
délai
1 - Adoption de l'ordre du L'ordre du jour est adopté en tenant compte de la
jour modification proposée par Karine : ajout du point
« Proposition d'informer le personnel de
l'entreprise ».
2 - Refonte du site : Hélène, au lieu de parler de refonte, préfère plutôt
réorganisation de parler de réorganisation du site, puisque son
contenu restera sensiblement le même. Il s'agira
l'information pour certaines essentiellement de déplacer certaines sections du
sections et ajout de site pour permettre une consultation plus rapide.
nouvelles sections Il y aura aussi ajout d'une foire aux questions
(FAQ).
Nadine fait remarquer qu'on ne pourra pas mettre
toutes les questions des employés et employées
dans la FAQ. On ne retiendra que les plus
courantes.
3 - Rôle des membres de Hélène propose la répartition suivante : Josée, Nadine, Éric et
l'équipe Josée, Nadine, Éric et Martin s'occuperont de Martin : réorganisation
la réorganisation de l'information; Karine : rédaction FAQ
Karine se joindra à Martine pour la rédaction et tri des questions
des questions et réponses de la FAQ. Au Martine : rédaction FAQ
préalable, Karine rencontrera quelques
membres du personnel pour recenser leurs
questions sur le site intranet.
4 - Calendrier de travail et Hélène propose un tableau d'étapes à plusieurs Hélène : tableau des
étapes à venir volets, c'est-à-dire un tableau qui comprendrait tâches - 21 janvier
les tâches, les responsables et les dates.
La fin des travaux pour le site des tests est fixée à
avril 2005, et le lancement officiel du site refondu
devrait se faire en juin 2005.
5 - Proposition d'informer Martine se charge d'envoyer une note à tous les Martine : note - 18
le personnel de l'entreprise membres du personnel pour les aviser que le janvier
travail en vue de la refonte du site intranet est
commencé et pour les informer de la composition
de l'équipe qui participe à ce projet ainsi que des
responsabilités de chaque membre.
6 - Prochaine réunion La prochaine réunion est fixée au 8 février.
7 - Clôture de la séance La séance est levée à 16 h.
COMPTE RENDU
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Rapporteur : Immaculée TANOH 17 août 2011 - Emergences – de 15h15 à 16h 50
Objet SEANCE DE TRAVAIL COMMISSION COMMUNICATION « rencontre Directeur Général »
Ordre du jour Prise de contact
Présentation de ce qui a déjà été fait
Présentation de l’organisation de la commission et répartition des tâches
Suggestions
L’introduction
Une phrase introductive indique l'heure de la réunion et annonce l'ordre du jour (les
différents thèmes abordés lors de la réunion).
- le thème ou le sujet
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- Le lieu;
- La date;
- L’heure;
- La liste des participants;
- La liste des personnes excusées ou absentes;
- Le nom du président de séance;
- Le nom du rapporteur;
- L’ordre du jour;
- Éventuellement l’entreprise ou le service de celui qui a en charge le compte
rendu.
Le Développement :
Le développement qui expose les faits, restitue les débats dans un ordre
chronologique. Les échanges entre les intervenants sont reformulés, synthétisés.
Avant tout, le rapporteur s'efforce d'observer une stricte neutralité : Les pronoms
personnels "je" et "nous" sont à bannir. Le temps par excellence, est le passé
composé (relate des faits passés, mais en relation avec le présent). Le rédacteur ne
s'exprime jamais en son nom. Il doit retranscrire avec neutralité, objectivité et
fidélité les propos pris en note lors de la réunion. Selon que le destinataire du texte
a participé ou non à la réunion, la tâche du rapporteur sera quelque peu différente :
simple rappel des points importants ou description plus ample. D'où les premières
questions à se poser : qui va lire ce rapport, quel en sera l’usage?
La conclusion :
La conclusion, où sont notées les décisions éventuellement prises ou les votes.
L'heure de fin de la réunion est précisée. La fin du compte rendu mentionnera, si
nécessaire, la date et l'heure de la prochaine rencontre, ainsi que le nom de celui
qui a rédigé le rapport.
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CONCLUSION
Une réunion est, quel que soit son type, l'occasion d'échanges entre des
individus, il s'agit donc bien d'un mécanisme complexe dont il est nécessaire
d'appréhender le plus précisément possible les éléments. Il n'existe pas de "recette"
pour réussir une réunion pour autant, les points concrets qui ont pu être développés,
peuvent constitués de précieux conseils afin, d'améliorer le déroulement et la
qualité de cet élément incontournable de notre vie sociale.
Une bonne réunion a toujours des effets bénéfiques sur un groupe. La réussite d’une
réunion qui a été bien dirigée, a un impact positif sur le moral des participants et
sur la poursuite des objectifs. À l’opposé, une réunion manquée risque de
démobiliser les participants, d'éloigner le groupe de ses objectifs et même, dans
certains cas, de créer des conflits.
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VOCABULAIRE TECHNIQUE
Le droit de parole. C’est le président qui accorde le droit de parole aux membres
qui en font la demande. Généralement, les participants demandent à parler en levant
la main. Afin d’éviter les débats houleux et d'assurer le bon ordre des interventions,
les membres qui prennent la parole s’adresseront au président. L’assemblée peut
réglementer la fréquence et la durée des interventions. Par exemple, un groupe peut
décider qu’un membre ne peut intervenir plus de deux fois sur une même
proposition ou limiter la durée de chaque intervention. Il revient au président
d’assurer la pertinence des interventions et de refuser une intervention si elle n’est
pas directement reliée à la question débattue.
L’assemblée ne peut discuter que sur une proposition à la fois. Dès qu’une
proposition est reçue par le président, l’assemblée doit s’y pencher avant d’aborder
une autre proposition ou un autre sujet. La proposition n’appartient pas à celui qui
l’a faite. Dès qu’elle est appuyée par un autre membre, elle devient la propriété de
l’assemblée.
Celui qui fait la proposition ne peut donc décider de la retirer ni de la remplacer par
une autre sans le consentement de l’assemblée.
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qui va à l’encontre de la première. Cette contre-proposition ne peut toutefois être
discutée avant que l’assemblée n’ait d’abord disposé de la proposition. Si la
proposition est retirée ou rejetée, on peut discuter de la contreproposition.
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Question de privilège. Un membre de l’assemblée qui se croit lésé dans ses droits
ou dont la dignité a été mise en cause par des injures ou menaces ou encore qui
juge que l’assemblée manque de décorum peut soulever une question de privilège.
Une question de privilège est prioritaire par rapport à toute autre intervention et
elle doit être courte. Le président de l’assemblée est seul juge d’une question de
privilège.
La levée de la séance. Lorsque l’ordre du jour est complété et que les membres
n’ont pas d’autres questions à soumettre, le président déclare la fin de la séance ou,
selon les règlements, demande une résolution à cet effet. Une séance peut aussi être
ajournée, c’est-à-dire interrompue pour être reprise à une date ultérieure.
BIBLIOGRAPHIE
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AUBRY, J. M., Dynamique des groupes, Montréal, Éditions de l’Homme -
Éditions du CIM, 1994.
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