Vous êtes sur la page 1sur 13

Chapitre 2

Les concepts fondamentaux de la logique floue

1. Théorie des ensembles flous

Dans la théorie des ensembles classiques, il n’y a que deux situations acceptables pour un élément,
appartenir ou ne pas appartenir à un sous-ensemble. Le mérite de Zadeh a été de tenter de sortir de
cette logique booléenne en introduisant la notion d’appartenance pondérée : permettre des
graduations dans l’appartenance d’un élément à un sous-ensemble, c'est-à-dire d’autoriser un
élément à appartenir plus moins fortement à ce sous-ensemble.

Soit X un ensemble de référence et soit x un élément quelconque de X. Un sous-ensemble flou A de


X est défini comme l’ensemble des couples :

-1-
2. Les fonctions d’appartenance

Exemple :

-2-
Ainsi

-3-
3. Caractéristiques des ensembles flous

Un sous-ensemble flou est complètement défini par la donnée de sa fonction d’appartenance. A


partir d’une telle fonction, un certain nombre de caractéristiques du sous-ensemble flou peuvent être
étudiées.
a. Support et hauteur

b. Noyau

c. Cardinalité

-4-
4. Opérateurs en logique floue

4.1. L’Opérateur logique ET

La Figure suivante illustre l'opérateur ET entre les ensembles flous A et B.

On a donc l'opérateur : minimum {min)

4.2. Opérateur logique : OU

-5-
On parle d'opérateur maximum {max).

Cette opération est représentée à la Figure suivante :

4.3. Opérateur logique NON

La Figure suivante montre l'opérateur NON de l'ensemble flou A.

-6-
5. Définition des règles d’inférence

6. Les systèmes flous

-7-
6.1. La fuzzification

6.2. Méthodes d’inférence floue

-8-
-9-
6.2.1. Inférence floue de type Mamdani

-10-
6.2.2. Exemple d’asservissement de position d’un moteur

La matrice d’inférence se présente ainsi comme suit :

En utilisant trois fonctions d’appartenance pour la sortie alors l’asservissement devient moins rapide, la
matrice d’inférence devient :

-11-
6.3. Défuzzification

6.3.1. Méthode du centre de gravité

-12-
-13-

Vous aimerez peut-être aussi