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Le vécu psychologique des femmes
Le vécudiabétiques insulinodépendant
psychique des mères ayant un enfant atteint d’une Infi
Motrice Cérébrale (IMC)
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7 7
SOMMAIRE
Introduction générale................................................................................1
Partie Théorique
Introduction ..............................................................................................................................5
Histoire ......................................................................................................................................5
2-1signe clinique.......................................................................................................................... 6
4-l’étiologie................................................................................................................................9
7-traitement ............................................................................................................................. 12
Conclusion ...............................................................................................................................12
8-observance …………………………………………………………………………………
Conclusion………………………………………………..................................................27
problématique et hypothèses
1-Problématique………………………………………………………………………………29
2-Hypothèse…………………………………………………………………………………..32
Partie Pratique
Introduction…………………………………………………………………………………...36
4-Population d’étude………………………………………………………………………….38
5- Le déroulement de la pratique……………………………………………………………38
6-1-L’entretien clinique………………………………………………………………………39
7-3-la lisibilité............................................................................................................................47
7-4-la problématique..................................................................................................................47
Conclusion…………………………………………………………………………………....52
Cas n° 1.....................................................................................................................................54
Cas n° 2.....................................................................................................................................69
Cas n° 3.....................................................................................................................................84
Conclusion générale………………………………………………………...114
Bibliographie
Annexes
Introduction•générale•
Introduction
De notre part, nous avons réalisé une recherche sur le « vécu psychologiques des
femmes diabétiques » plus précisément le diabète de type 1, dans l’objectif de
déterminer le vécu psychologique de ces femmes. Nous avons choisi comme terrain
d’étude la polyclinique d’Akabiou. L’approche psychosomatique avait servi le cadre
référentiel à notre étude qui avait porté sur 4 cas.
Introduction•générale•
Histoire :
Les premiers auteurs d’une description des symptômes cliniques du diabète furent
les Egyptiens en particulier le médecin Imhotep à qui l’ont doit des écrits datés de 1550
avant J.C. on en trouve la trace sur un papyrus retrouvé à thèbes, ville de l’ancienne
Egypte dit papyrus ebers du nom de l’égyptologue allemand Georg Ebers qui l’a
déchiffré en 1872. Les Grecs ont ensuite pris le relais mais près de mille ans plus tard,
avec Aristote(384-322 avant J-C) puis aretée de Cappadoce (30-90 après J-C), qui ont
été les premiers à décrire un tableau clinique détaillé de la maladie, révélant non
seulement les mictions fréquentes mais aussi l’amaigrissement majeur, la soif
impérieuse, la faim intense, las plaies trainantes, les cicatrices retardés et la mort
prématurée… d’autres nom bien sur ponctuent l’histoire de la compréhension du
diabète : Galien (129-201), le médecin de Marc Aurèle qui comprend l’importance du
rein, Avicenne (980-1037), célèbre médecin arabe, qui évoque le premier la présence du
sucre dans les urines, Théophraste Paracelse (1493-1541),médecin suisse, qui fait du
diabète une maladie générale, Thomas Willis (1621-1675), médecin anglais qui est le
père du terme de « diabète mellitus » (mellitus signifiant miel), Claud Bernard (1818-
1878), physiologiste français qui découvre le rôle du foie et invente le mot de glycémie
(du grec « gleukos » vin doux et sucré « haima »sang), Apollinaire Bouchardat (1809-
1886),médecin français qui décrit l’atteinte des yeux et invente les premières mesures
hygiéno-diététiques, Etienne Lancereaux (1829-1910), un autre médecin français qui
distingue le « diabète maigre » du « diabète gras », Oscar Minkowski (1858-1931),
médecin allemand d’origine suisse qui découvre le rôle du pancréas et enfin Paul
1
DID : Diabète insulinodépendant
5
Chapitre I Coté médical
Langerhans (1847-1888),physiologiste allemand qui décrit le premier petits
groupements de cellules dans le pancrés qui seront nommés en 1893 « Ilos de
Langerhans » par Gustave Laguesse (1861-1921), (E.Marsaudon, 2004, P27-28).
· L’amaigrissement
· La polydipsie
6
Chapitre I Coté médical
Est en rapport avec une soif vive qui témoigne de la fuite hydrique, l’absorption
de boisson compense un certain temps la polyurie.
· La polyphagie
b- Signe biologique
· L’hyperglycémie
Mise en évidence par la mesure de la glycémie capillaire «au bout du doigt» qui
doit être validée par 2 glycémies de laboratoire.
Est constante, dépassant largement 2g/L (11 mmoL/L) ; mais elle peut être
modérée dans les rares cas ou le diabète est détecté très précocement ; par hasard à
l’occasion d’un examen systématique.
· Le dosage de la glycosurie
Avec souvent une cétonurie par l’examen avec les bandelettes, signalant que
l’examen de laboratoire n’apportent rien de plus mais confirment les données de façon
chiffrée.il N’a pas d’intérêt particulier, sinon de montrer l’importance de la perte de
glucose qui dépasse facilement 100g par jour.
· L’ionogramme sanguin
N’est perturbé que lors d’une menace d’acidocétose, aussi il existe presque
constamment une hyperlipidémie plasmatique avec hypertriglycéridémie. (L.
Perlemuter et coll, 2000, P96, 97)
7
Chapitre I Coté médical
c- L’insuline
Une hormone produite par le pancréas et son action consiste à réguler le taux de sucre
dans le sang. Elle intervient aussi sur le stockage du glucose (sous forme de glycogène)
qui permet à l’organisme d’avoir une réserve d’énergie en cas de besoin (M.André,
2006, P24).
-les insulines ultrarapides : sont les plus récentes et celles dont la durée d’action est la
plus brève et si rapide qu’elle expose très peu au risque de complications.
-les insulines d’action longue avec les insulines lentes ou mixtes et les insulines
ultralentes (qui ont une durée de 24heures et plus et ne sont quasiment plus utilisées).
-les insulines ultralentes sont supplantées par l’insuline glargine (un analogue de
l’insuline) dont l’effet se manifeste une à deux heures après l’injection qui est régulier
pendant 24heures (sans risque de pic d’hypoglycémique) (Ibid, P 118-120).
8
Chapitre I Coté médical
4- L’étiologie :
Ou diabète maigre du sujet jeune, lié à un manque d’insuline qui est produite par le
pancréas (M.André, 2006, P 11), il se déclare le plus souvent entre 10à40 ans mais il
peut être diagnostiqué à tout âge.
C’est une forme de diabète sucré due à une diminution des effets de l’insuline
sur les cellules (insuline-résistance), le diabète de type2 se révèle à l’âge adulte le
traitement fait appel à un régime alimentaire équilibré et à une activité physique
régulière (Isabelle.I et coll, 2008, P 267-268)
1- Au niveau des reins : lorsque les reins reçoivent une grande quantité du
glucose, il s’ensuit une accélération de l’expulsion du glucose dans les urines. Ce
processus finit par endommager les reins et entrainer une souffrance rénale
appelée « néphropathie rénale ».
9
Chapitre I Coté médical
2- Au niveau des yeux : les complications oculaires sont de trois ordres : cataracte,
glaucome et rétinopathie diabétique et leur dépistage doit être annuel.
La rétinopathie diabétique ne survient que chez les personnes diabétiques car les
diabètes de type 1 et 2 entrainent des lésions des petits vaisseaux de la rétine qui
sont soumis à un taux trop élevé de glycémie.
4- Au niveau des pieds : le diabète est une maladie qui expose au risque
d’ulcération et d’amputation du pied.
10
Chapitre I Coté médical
5- Au niveau de la peau : le diabète expose à un certain nombre de maladies de la
peau et notamment à la survenue :
· D’ecchymoses (bleus liés à la rupture des vaisseaux sanguins lors des
injections d’insuline).
· De vitiligo (taches claires liées à la perte de pigmentation de la peau).
· De xanthélasma (petites taches claires jaunes en relief sur les paupières).
· De nécrobiose lipidique (taches rouge-brun au niveau des jambes avec peau
très mince prête à s’ulcérer).
· D’accumulation de graisse au niveau des zones d’injections d’insuline ou
lipoatrophie (perte de graisse).
· De dessèchement de la peau.
· De mycoses (sous les ongles ou entre les orteils).
· D’épaississement de la peau et de perte de cheveux.
11
Chapitre I Coté médical
7- Le traitement :
Le diabète de type 1 nécessite une surveillance par le diabétique lui-même, qui peut
mesurer sa glycémie plusieurs fois par jour, à partir de gouttes de sang prélevées au
doigt, grâce à un appareil appelé Lecteur de glycémie. Il en existe aujourd’hui de
nombreux modèles, permettant une mesure très fiable de la glycémie. Cette auto
surveillance permet d’adapter le traitement de façon à obtenir des variations de la
glycémie, au cours de la journée.
Conclusion
D’après tous ce qu’on a exposé sur le diabète sucré, on pourra dire que le DID est
une maladie chronique nécessite un traitement à suivre, un contrôle médicale et
personnelle continue. Car le malade ne doit pas se limiter aux traitements
médicamenteux et l’injection ; à l’inverse il faut respecter le régime alimentaire prescrit,
aussi les heures de prise des médicaments et l’injection afin de garantir un équilibre
glycémique.
Enfin il faut tenir compte du rôle important d’un suivi psychologique dans la
réussite de traitement afin de garantir l’équilibre psychique du malade.
12
Chapitre I Coté médical
13
Chapitre•II• Coté•psychologique•
Introduction
14
Chapitre•II• Coté•psychologique•
Une maladie chronique est une « maladie de longue durée caractérisée par des
symptômes légers et évoluant parfois vers la récupération ou vers le décès par
cachexie ou par une complication d’une maladie aigue ».
c’est une maladie caractérisé par des symptômes physiques dont les causes sont
multiples, mais ou des facteurs émotionnels jouent un rôle important. Elle affecte
habituellement un organe ou un système physiologique. Les manifestations
physiologiques sont celles qui accompagnent normalement certaine émotions, mais elles
sont plus intenses et plus prolongées. Des émotions réprimées ont une action
physiologique qui, si elle est durable et suffisamment intense, peut amener des
perturbations de la fonction, voire une lésion de l’organe. Le malade n’est pas conscient
de la relation qui existe entre sa maladie et ses émotions (F.Patoizeau, 2008, P10).
Nous appelons existence, le temps de vivre, le temps d’une vie. Or, la venue au
monde constitue déjà un évènement capital par le passage d’un milieu clos et protégés
vers l’inconnu, ce changement décisif comporte le risque d’un déséquilibre existentiel.
15
Chapitre•II• Coté•psychologique•
Déséquilibre provisoire ou durable selon que l’avenir restera plus au moins marqué par
le sentiment dominant d’incomplétude.
C’est ici tout l’enjeu du travail de deuil qui n’est pas que lié à la mort mais qui
concerne toute perte. Le deuil sera dès lors une répétition depuis ce changement initial
ou nous sommes confrontés au manque dû à la séparation d’avec le corps de la mère.
Cette expérience peut être considérée comme fondatrice du devenir psychique. Et, de ce
fait, à des degrés divers, tout événement notable, tout sentiment de perte fera écho à ces
premières expériences émotionnelles.
Le travail de deuil (normal) est une dynamique psychique ou la souffrance est vécue
pour être dépassée ; tandis que son évitement résulte d’un blocage du travail psychique
(A.Lacroix, 2001, P33-34).
Le patient est brutalement perturbé dans l’image qu’il a de sa santé, de ses habitudes de
vie, et de sa projection dans l’avenir. Ces changements confrontent le patient à une
sorte de deuil, défini comme l'ensemble des réactions liées à la perte.
16
Chapitre•II• Coté•psychologique•
perte d'un proche, puis E. Kübler-Ross concernant des personnes en fin de vie. Il est
important que le soignant repère ces réactions émotionnelles, afin d’être en mesure d'y
adapter son attitude.
17
Chapitre•II• Coté•psychologique•
les modifications du comportement seront également influencés par ces différentes
variables.
3- Le malade et sa maladie :
Ø Le vécu de la maladie :
Selon Pedinielli (2005), Vannotti et Gennart (2006), il y a trois principaux pans du vécu
de la maladie : le vécu du corps malade, le vécu psychologique de la maladie, et le vécu
temporel de la maladie.
Notre corps, « foyer de notre engagement au monde », nous amène à construire un sens
de la réalité, telle qu’elle nous apparaît. C’est à travers son corps que « l’homme agit,
18
Chapitre•II• Coté•psychologique•
ressent, pense et communique », c’est à travers son corps qu’il va faire
l’expérience de la santé et de la maladie.
Si nous sommes en bonne santé, nous nous appuyons sur notre corps pour vivre « au-
delà » de notre corps. En revanche, la maladie produit « une dissociation en nous-
mêmes et la partie de notre corps qui nous fait souffrir », crée une difficulté au niveau
psychique. Notre présence à soi est modifiée, c’est comme si la partie de notre corps qui
nous faisait souffrir n’était pas « nous-mêmes ». Vannotti & Gennart parlent ici de la
maladie physique, et nous faisons une extension à la maladie psychique, de par la
représentation intérieure que nous avons de toute chose.
La maladie ne modifie pas seulement notre présence à nous-mêmes mais aussi notre
présence au monde, à ce qui nous entoure : elle réduit notre monde en « rapprochant ses
limites à la portée de notre corps ». Le vécu de la maladie affecte l’être dans sa relation
à soi, à la sphère familiale, et, plus largement à la sphère sociale (nous retrouverons plus
loin cette notion chez Onnis).
Straet& Picard (2007) notent d’ailleurs combien, dans leur pratique de médecins
généralistes, la prise en compte du vécu du patient par rapport à sa maladie et sa place
dans son monde a été clé pour soigner de façon efficace, plutôt que de se cantonner à
une approche détachée.
Kübler-Ross, citée par Pedinielli (2005, p 43), décrit les phases psychologiques par
lesquelles le malade passe, au moment où il sait qu’il est atteint d’un cancer,
avant d’accepter la maladie. C’est un cycle similaire au cycle du deuil, décrit
également par Kübler-Ross. Ce travail psychique peut se retrouver chez tous les
personnes atteints de maladie grave, qu’elle soit physique ou psychique :
• Phase de refus ou d’isolement : cette phase doit être respectée, car elle sert «
d’amortisseur » à la perception ou à la connaissance de l’aspect fatal ou gravissime de la
maladie
19
Chapitre•II• Coté•psychologique•
• Phase de colère (irritation) : elle est liée à la question « pourquoi moi ? «, et peut
amener à des projections agressives, pouvant amener la rupture du lien médecin –
malade
• Phase de dépression : elle a deux aspects, la dépression réactionnelle due aux pertes
[de sa
• Phase d’espoir : l’espoir est présent dans toutes les phases de la maladie et
demeure jusqu’aux derniers instants, selon Kübler-Ross.
Pedinielli (2005, p 52) note également que, dans l’approche temporelle de la maladie, le
futur
est limité au futur immédiat : les malades, surtout ceux présentant un pronostic
sévère, énoncent peu de projets concernant l’avenir. Le futur s’exprime alors sous deux
formes : la
forme positive évoquant la possibilité d’un retour au passé plus serein, la forme
négative évoquant « la répétition, le retour au même », l’absence de la nouveauté ou de
l’inconnu(F.Patoizeau, 2008, P17).
4-Le stress :
20
Chapitre•II• Coté•psychologique•
à long terme sans défaillance. Pensons aux effets de la privation de sommeil, de la
déshydratation, du jeûne, de l'exposition prolongée au froid ou au bruit.
L'organisme brûle ses ressources puis s'effondre.
21
Chapitre•II• Coté•psychologique•
énergies en fonction de vos ressources, de vos valeurs, de vos besoins, et de vos
priorités. C'est au fond la gestion de votre vie. (Ibid, P6)
5-Qualité de vie :
6-L’éducation thérapeutique :
22
Chapitre•II• Coté•psychologique•
produit, avec l'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES),
des recommandations pour l'éducation thérapeutique, sous la forme d'un volumineux
guide méthodologique : "Structuration d'un programme d'éducation thérapeutique du
patient dans le champ des maladies chroniques. Dans diverses pathologies chroniques,
dont le diabète est un des principaux modèles, l'éducation thérapeutique se structure,
pose ses critères de qualité, est un domaine choisi par de nombreux professionnels de
santé pour leur formation complémentaire, notamment au travers de diplômes
d'Université. Si cette reconnaissance est une avancée indiscutable, la reconnaissance
économique de cette activité de soin demeure une importante préoccupation, puisque
l'éducation thérapeutique ne figure pas, si ce n'est de manière très marginale, à la
nomenclature des actes pris en charge par l'Assurance Maladie.
23
Chapitre•II• Coté•psychologique•
- Le patient devient partenaire des soignants dans la prise en charge de sa maladie au
quotidien. Acteur, il acquiert des compétences pour s’impliquer dans la gestion de son
traitement.
Ex. : Dans le cas du diabète, l'enjeu essentiel est la prévention des complications à long
terme, conséquences de l'hyperglycémie chronique. La difficulté n'est pas tant
l'obtention en milieu médical d'une normoglycémie, toujours possible grâce à un
traitement intensifié, que son maintien en ambulatoire et au long cours. Cette gestion de
l'équilibre glycémique nécessite la coordination au jour le jour plusieurs paramètres
(alimentation, activité physique, adaptation du traitement).
- Le soignant fait l’expérience d’une nouvelle relation d'adulte à adulte avec le patient.
Expert à l'écoute du patient, il l'accompagne dans cette prise en charge au long cours.
Les relations de l’homme avec sa souffrance d’une part, avec sa famille et son
entourage d’autre part situent un carrefour d’actualité, qui touche à la fois les recherches
actuelles sur les liens entre douleur physique et souffrance morale et sur les systèmes
interactifs en général.
24
Chapitre•II• Coté•psychologique•
La famille a un rôle positif vis-à-vis du malade. Ce rôle est tout à la fois passif,
puisque les proches souffrent de la même angoisse que le malade. Les relations entre le
malade et sa famille sont influencées par le degré de stabilité du groupe familial avant la
maladie ; l’unité et la solidarité en sont renforcées : « l’éthique familiale» se plie à des
impératifs communs, respectés par tous pour maintenir le projet de l’union envers et
contre tout, l’évitement des conflits et la performance de certaines valeurs essentielles.
Cet appui facilite un minimum de contrôle du malade sur soi et sur les évènements.
Les comportementalistes ont font bien analysé ce type de processus et insistent pour
que la famille apprenne à « récompenser » les comportements de santé et tende à
ignorer ou réduire ceux qui vont dans le sens de la régression et de la douleur.
D’une façon très général, l’analyse de relations du malade chronique avec sa famille
vient confirmer et renforcer certaines indications fortes utiles dans la compréhension de
ces syndromes. Il est facile de comprendre que l’attitude spontanée, compréhensive et
bienveillante de la famille n’est pas forcément le seul moyen d’apporter une aide utile
(E.Ferragut et all, 1995, P116-122).
8-OBSERVANCE
25
Chapitre•II• Coté•psychologique•
8-2-COMPRENDRE LA NON-OBSERVANCE :
- l’invulnérable, qui pense que l’oubli ou l’arrêt de son traitement n’aura pas de
conséquences sur lui;
-le décidé, chez qui la non-observance résulte d’un choix volontaire et conscient.
26
Chapitre•II• Coté•psychologique•
de honte sont fréquents, parfois très forts. De plus, il existe quasiment toujours un
certain degré de culpabilité vis-à-vis des parents, lié à tout ce que la maladie leur
impose et, plus profondément, a la perception de ne pas être le «bon» enfant que ceux-ci
attendaient. Ces mécanismes peuvent se reproduire également vis-à-vis des soignants
(culpabilité de ne pas être le «bon patient»). Les conduites de mauvaise observance
fonctionnent alors en cercle vicieux, renforçant ces sentiments négatifs et cette
mauvaise image de soi. Pour d’autres patients, c’est l’incapacité de penser et d’élaborer
l’expérience de la maladie chronique qui domine, ce qui peut conduire à des situations
très dangereuses, car le patient n’a pas conscience des dangers auxquels il s’expose:
c’est le déni ou le clivage, parfois masqué par une attitude de pseudo-acceptation. La
ma!trise et le contrôle obsessionnel représentent un autre mode d’adaptation mais aussi
souvent d’évitement face à la maladie chronique. L’observance est ici parfaite, mais à
quel prix, et non sans risque de craquage, voire de véritables impasses par
«hypercompliance», car inaccessibles aux évolutions nécessaires (P.Jacquin,M.Levine,
2008, P90).
Conclusion
27
Chapitre•II• Coté•psychologique•
28
La•problématique•
Problématique
L’individu humain doit être appréhendé comme un tout, mais une totalité
extrêmement complexe dont l’équilibre général tel qu’il peut être saisi à un moment
donné du déroulement de sa vie, de même il doit être préparer au préalable à
l’acceptation narcissique des maladies somatiques car l’être humain est à l’abri de
rencontrer plusieurs difficultés qui contrarient ces aspirations au bonheur, comme la
satisfaction des instincts et l’évitement de la souffrance, car les événements
traumatisants vécus par quelques individus touchent leur affectivité et déclenchent leurs
excitations qui dans quelques cas s’écoulent et se déchargent dans le corps comme le
diabète sucré, qui se présente en tant que maladie chronique ou le psychisme joue un
rôle primordiale dans son apparition et son évolution.
Une maladie psychosomatique est une maladie caractérisé par des symptômes
physiques dont les causes sont multiples, mais ou des facteurs émotionnels jouent un rôle
important. Elle affecte habituellement un organe ou un système physiologique. Les
manifestations physiologiques sont celles qui accompagnent normalement certaine
émotions, mais elles sont plus intenses et plus prolongées. Des émotions réprimées ont une
action physiologique qui, si elle est durable et suffisamment intense, peut amener des
perturbations de la fonction, voire une lésion de l’organe. Le malade n’est pas conscient de
la relation qui existe entre sa maladie et ses émotions (F.Patoizeau, 2008, P10).
Donc le diabète sucré est une maladie irréversible qui se propage graduellement dans
le monde entière et même dans notre pays, touche indifféremment les pays riches et
pauvres, signalons que F.Auslander souligne que le diabète est rependu chez les noirs que
chez les blancs, ainsi Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), Le diabète et la
6eme cause des décès des personnes âgées, elle touche un pourcentage très élevé de la
population dans le monde. Alors on pourra déduire que le diabète sucré est une maladie
grave et irréversible.
29
La•problématique•
hospitalière en collaboration avec l’office national des statistiques et des représentations des
nations unies à Alger.
Cette maladie touche plusieurs algériens, il en ressort que les femmes sont les plus
exposées au diabète que les hommes, avec respectivement un taux de 2,3% contre 1,9%
notamment après l’âge de 35 ans. Celles âgées de 60 ans ou plus représentent 14.1% contre
11% chez les hommes pour la même catégorie d’âge. La pathologie du diabète est également
plus répendue en milieu urbain avec 2,6% contre 1,5% en milieu rurale.
Le vécu du diabétique s’organise autour des deux réalités que sont la découverte de la
maladie et la relation au traitement. La première réalité peut être conçue comme une
agression narcissique et une perte objectale, la deuxième est considérée comme étant à
l’origine des manifestations anxieuses et/ou dépressives, mais aussi de la mise en place de
défenses comme le déni et le clivage. Les contraintes du traitement sont, elles aussi, lourdent
de conséquences dans la mesure où le régime et la thérapeutique peuvent devenir les lieux
électif d’expression des conflits psychiques- actuels et passés- et des oppositions aux
médecins. (B. Pascal, 1990, P12).
Le choc du diagnostic peut être encore plus brutal quand les personnes viennent
consulter pour une simple analyse, quel que soit l’impact de ces aspects, il s’avère que
l’annonce est toujours vécue comme un choc, voire comme un traumatisme. L’annonce du
diagnostic n’a rien de réjouissant car il confronte brutalement à la perspective des analyses
de sang, de la prise de médicaments, des injections éventuels d’insuline et du risque de
complication.
Ce diagnostic de diabète peut même être source de dépression et on sait que les
personnes diabétiques souffrent plus de dépression et d’anxiété que le reste de la population.
30
La•problématique•
Passe le choc du diagnostic avec le risque de réaction tel que le déni (refus de
diagnostic), la colère ou la dépression, il est important de se recentrer sur l’essentiel qui
consiste à gérer au mieux cette maladie, en accord avec son diabétologue et grâce aux
énormes progrès réalisés dans la compréhension et le traitement du diabète (M.André, 2006,
P 13-14).
Les premiers symptômes ne sont pas toujours d’emblée rattachés à une maladie et sont
souvent interprétés comme psychosomatique liés au stress, à l’émotivité à l’anxiété. Les
premiers symptômes sont parfois mal supportés par l’entourage, mal compris par la
personne elle-même et cela génère culpabilité et dépression (M.Nordey et M.Lévy, 2006,
P408).
Dans notre travail de recherche nous avons opté pour la théorie psychosomatique
qui s’est intéressée à l’économie psychosomatique des diabétiques, elle a pour but de
comprendre le fonctionnement mental et de préparer le malade diabétique tant sur le plan
psychologique que sur le plan médical et organique. Dans cette approche, cette théorie unit
le corps et le psychisme des patients qui sont en interaction continuelle ; il en résulte un
dynamisme unique. De ce fait, il est impossible de comprendre un des composants de
l’individu sans se référer à l’autre.
31
La•problématique•
sujets atteints d’une maladie organique. Ceci ne signifie nullement, que tous les patients ont
un fonctionnement mental identique, mais plutôt un fonctionnement mental différent d’un
patient à un autre.
De fait, la position de S. Freud par rapport aux troubles ou symptômes somatiques n’a
pas varié, ceux-ci sont dénués de sens, ils doivent donc être clairement distingués des
symptômes psychonévrotiques qui s’organise dans une névrose mentale. Ne sont maintenus
en tant que tels que par la force du refoulement.
Compte tenu de cela, la question qu’on se pose dans le cadre de notre recherche est :
Noun nous sommes intéressés aux individus atteints de maladie somatique telle que le
diabète insulinodépendants qui est notre variable indépendante et leur vécu
psychologique qui est notre variable dépendante qui diffère d’un individu a un autre.
32
La•problématique•
33
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
Introduction
Elle est aussi « la méthode qui permet par le moyen de recueille des données la
compréhension de la personne totale en situation et en interaction ». (Glama A. et Plaza
M., 1989, p. 18).
2-L’étude de cas :
36
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
restituer le sujet et non pas simplement de reconnaitre la pathologie qu’il présente. En
ce sens, « étude de cas » est plus une méthode générale de réflexion sur les phénomènes
posés qu’une technique comparable à l’entretien ou au dessin. Elle apparait comme une
exigence dans le groupement des informations provenant des cliniques employées avec
le sujet et dans leur intégration. Dans la pratique en référence à l’histoire singulière de
l’individu.
Traditionnellement l’étude de cas vise non seulement à donner une description d’une
personne, de sa situation et de ses problèmes, mais elle cherche aussi à éclairer l’origine
et le développement, l’anamnèse ayant pour objet de repérer les causes et la genèse de
ces problèmes (J.L.Pedinielli, 2005, P64-65).
37
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
4-Le groupe de recherche :
Remarque : les prénoms de notre groupe de recherche sont modifiés dans le respect de
l’anonymat, à partir de ce tableau, on constate que l’âge de nos sujets varie de 22 ans à
57 ans et que chacune d’entre-elles présente une situation matrimoniale différente et on
déduit que deux d’entre elles (ZOUINA et ZOHRA) sont illettrées, une (FADILA) a un
niveau de collège et la dernière (WASSILA) fait des études supérieures.
5- déroulement de la pratique :
Notre stage pratique s’est déroulé à la polyclinique durant trois mois, dans le
service pour diabétiques avec une diabétologue et une psychologue spécialisée qui sont
à la disposition des patients. Les conditions dans lesquelles on a effectué notre
recherche ne sont pas favorables a cause de l’indisponibilité de bureaux, notre travail
consiste à nous rapprocher des diabétiques et entretenir avec eux des entretiens et
d’appliquer un test projectif avec leur consentement dans le but de rédiger un mémoire.
L’entretien s’est déroulé dans le bureau de psychologue pour les deux cas, ou à
la salle d’hospitalisation après-midi, la durée varie entre 35 à 45 minutes. Les sujets se
sont montrés compréhensifs et collaborateurs avec nous.
38
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
Une semaine après le déroulement de l’entretien, on a fait une passation de test
TAT, ce dernier est effectué dans un cadre spécifique, c’est-à-dire dans un bureau (celui
du psychologue) à la présence de psychologue de cet établissement, qui nous a aidés
dans la passation. La durée varie d’un cas à un autre, mais elle ne dépasse pas une
heure.
5-1-L’applications du guide :
Avant d’entretenir avec nos sujets de recherche, nous avons d’abord demandé leur
consentement pour appliquer l’entretien. Nous avons entretenu avec deux d’entre-elle
dans le bureau de la psychologue sur deux chaises en face à face et le bureau entre nous,
par contre nous étions obligés de nous déplacer chez les deux autres patientes vu que
leur entourage ne leur a pas permet d’entretenir avec nous en dehors du foyer familial,
et le déroulement de l’entretien s’est fait dans une chambre autour d’une table avec
deux chaises aussi. L’entretien nous a pris pas plus de 45minutes dans un cadre calme,
elles étaient attentives participaient avec enthousiasme au dialogue.
6-1-L’entretien
6-2-Le TAT
39
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
La connaissance d’un sujet, l’établissement d’une relation passent donc en grande
partie par la réalisation d’entretiens qui constituent la pièce essentielle du bilan
psychologique. L’entretien est une partie qui se joue au moins à deux avec une position
asymétrique entre le sujet et le psychologue. Le travail de celui-ci consiste non
seulement à savoir recevoir et écouter le discours qui lui est tenu par le sujet, mais aussi
à le susciter, le soutenir et à permettre son développement.
L’analyse des données recueillies lors des entretiens permet d’identifier les
principales dimensions qui devront être prise en compte dans l’élaboration de l’échelle ;
elle aide également à repérer les questions pertinentes qui pourront être utilisées pour
appréhender les différentes facettes du phénomène (H.Fenneteau, 2007, P12-14)
40
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
· Le vécu de cette maladie
· Le regard vers l’avenir
6-2-1-Historique
Selon V. Shentoub, semble s’être située d’abord dans cette mouvance. Ses
premiers articles (1955-1959), sensibles à la notion de « distorsion aperceptive » telle
que la propose Bellak (1951) et au travail de R.H. Dana (1955), se réfèrent à l’idée,
empruntée cette fois à Symonds, d’une « structure » susceptible d’être mise en évidence
par le T.A.T.
41
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
De ce scepticisme, d’emblée, quant à l’intérêt à porter au contenu, elle ne se
départira pas, et si elle note déjà sans s’y attarder que « les réactions au réel, à la
planche, sont à considérer sous l’angle des mécanismes de défense dans le sens le plus
étroit du terme », c’est surtout au moment perceptif de la situation de TAT,
(V.Shentoub,T. Rauch, 1958).elle se propose de pallier ce qu’elle considèrera encore,
dans son article de mise au point de1982, comme la grande faiblesse des recherches
américaines.
42
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
Selon V. Shentoub, le psychologue n’est pas dissociable de la situation du test,
comme celle-ci, il est investi avant que d’être perçu ; […].la valeur l’emportant dans
cette représentation, elle obéit surtout à la loi du tous ou rien du psychologue, et
l’examinateur est imaginé tous bon ou tous mauvais. (V. Shentoub, et coll.1982,P3)
6-2-3-Le matériel
L’ordre de présentation des planches doit être respecté, la planche 16 devant être
proposée à la fin de la passation. Cependant, Le déroulement d’épreuves du T.A.T
confronte le sujet à une modification du stimulus, les planches allant des situations les
plus structurées aux moins structurées : les dix premières planches, plus figuratives,
représentent des personnages sexués, alors que les planches 11, 19 et 16 ne renvoient
pas à des objets concrets bien définis.
43
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
N° 1 2 3B 4 5 6BM /7B 6GF/7G 8B 9GF 10 11 12B 13B 13M 19 16
Planche M M F M G F
Sexe et
âge
HOM M E * * * * * * * * * * * * * *
FEM M E * * * * * * * * * * * * * * *
GARCON * * * * * * * * * * * * *
FILLE * * * * * * * * * * * * * *
6-2-4-La consigne
44
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
La consigne qu’on a énoncée pour les sujets est traduite à la langue qui parle le
patient, respectant toujours l’évocation des deux pôles de la consigne originale, on fait
appel à l’imaginaire et les fantasmes en mitant en relation avec la perception de contenu
des planches présentées. On explique aux patient la situation de test, disant qu’il s’agit
d’une série de photos qu’on va présenter l’une après l’autre, avec un ordre bien
déterminé, demandant en suite qu’elle racontent une histoire pour chacune, arrivant à la
dernière, la planche 16, selon V. Shentoub, on propose une autre consigne disant « dans
cette planche vous me racontez ce que vous voulez ».
Selon V. Shentoub, le TAT est utilisé dans une perspective clinique et dynamique.
La méthode d’analyse repose sur l’étude des procédés mis en œuvre dans l’élaboration
des récits. Celle-ci est facilitée par l’utilisation de la fiche dépouillement du TAT qui
énonce et regroupe les principales catégories de procédés. L’activité défensive existe
dans toute organisation psychique qu’elle soit normale ou pathologique.
45
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
témoins de l’existence d’une conflictualisassions intrapsychique et notamment d’une
lutte entre les systèmes de l’appareil psychique. Dans la série « A » est pris en charge
par la pensée porteuse de l’expression du désir et de la défense, dans la série « B » par
la mise en scène des relations interpersonnelles qui vient figurer l’affrontement entre les
instances.
-Les procédés de la série « C/C » : ils répertorient les conduites agie qui
constituent un recours au comportement pendant la passation de test. Ces conduites
peuvent être liées à une difficulté momentanée ou durable de dans le travail
d’élaboration psychique et/ou s’inscrire dans une régulation ou une relance du processus
associatif.
46
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
mis ici, de façon très spécifique, sur les éléments de la réalité extérieure, le quotidien et
les idées reçues qui viennent substituer à un monde interne défaillant.
7-2-Procédés défensifs
Cette grille est divisée en quatre procédés défensifs qui sont sous forme des
séries suivantes :
7-3-la lisibilité
7-4- la problématique
C’est aux modalités d’élaboration d’un thème, plutôt qu’à son contenu que nous nous
adressons pour apprécier la place que telle ou telle problématique tient dans la vie
psychique du sujet. Les planches TAT, sollicitent l’éveil de différentes problématiques
47
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
(problématique œdipienne, dépressives et problématique archaïque ou pré-génétale).
(Shentoub V., 1990, p. 133).
Le conflit porte sur la difficulté voir l’impossibilité à utiliser cet objet dans l’immédiat,
avec aux deux extrêmes la position dépressive (incapacité, impuissance) et la position
mégalomaniaque (toute puissance).
-Planche 2 :
Latent : Renvoie au triangle œdipien : père-mère, fille, mais sans notion d’immaturité
fonctionnelle.
Le conflit portera sur la position du jeune adulte face au couple, ce qui est objective au
niveau du contenu manifeste par la différence entre les deux plans.
-Planche 3BM :
-Planche 4 :
Manifeste : Une femme près d’un homme qui se détourne. (Différence sexe, mais non
de génération).
Latent : Renvoie à une relation de couple manifestement conflictuelle avec deux pôles :
agressivité- tendresse.
48
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
-Planche 5 :
Manifeste : Une femme d’âge moyen, la main sur la poignée d’une porte, regard à
l’intérieur d’une pièce.
-Planche 6GF :
-Planche 7GF :
Manifeste : Une femme, livre à la main, penchée vers une petite fille à l’expression
rêveuse qui tient un poupon dans les bras. (Différence de génération, immaturité
fonctionnelle pour la fille).
-Planche 8BM :
Manifeste : Un homme couche, deux hommes penchés sur lui avec un instrument. Au
premier plan, un garçon seul qui tourne le dos à la scène, et un fusil. (Pas de différence
de sexe, différence de génération, pas d’immaturité fonctionnelle).
Latent : Renvoie à une séance d’agressivité ouverte mettant en présence des hommes
adultes et un adolescent dans un contexte de position contrastées : active/ passive.
-Planche 9GF :
49
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
Manifeste : Une jeune femme, derrière un arbre, portants des objets. Regarde une
deuxième jeune femme qui court en contre-bas. (Pas de différence de génération ni de
sexe, pas d’immaturité fonctionnelle).
-Planche 10 :
Manifeste : Un couple qui se tient embrassé. (Seuls les visages sont représentés. Le
contraste blanc et noir est accentué).
-Planche 11 :
Manifeste : Paysage chaotique avec des vifs contrastes d’ombres et de clarté, en à pic.
(Détail à gauche style dragon ou serpent).
-Planche 13 MF :
-Planche 13 B :
Manifeste : Un petit garçon assis sur le seuil d’une cabane aux planches disjointes.
(Contraste lumière à l’extérieur et intérieur noir
Latent : Renvois à la capacité d’être seul, l’accent portant ici sur l’immaturité
fonctionnelle (image d’un enfant) et sur la précarité du refuge maternel symbolisé par la
cabane ( capacité de fantasmé l’objet absent).
50
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
-Planche 19 :
Manifeste : Image « surréaliste » de maison sous la neige oui de bateau dans la tempête
avec fantômes, vagues…
-Planche 16 :
Latent : Renvoie à la manière dont le sujet structure ses objets privilégiés et aux
relations qu’il établit avec eux. (Niveau auquel il se place). (Si Moussi A.et Moussa F.,
1990, p.95-101).
On a fait une analyse qualitative des données de l’entretien de chaque cas, compte tenu
des hypothèses de notre recherche.
1-On a présenté les procédés défensifs utilisés par le sujet à chaque planche, en suivant
leurs mouvements d’apparition dans le récit.
2-On a donné une lisibilité pour chaque planche, en se basant sur ces procédés et sur la
qualité de la résonnance fantasmatique de chaque récit.
51
Chapitre•I• ••••Méthodologie•de•recherche•
4-Enfin, on a donné une conclusion, du protocole TAT après, une conclusion générale
de l’entretien et de TAT.
Conclusion
Ce chapitre méthodologique nous a servi pour avoir une bonne organisation de
notre recherche et cela à travers le respect de certaines étapes dans le déroulement et
l’enchainement de notre travail.
52
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
I-Présentation et analyse des cas :
1-Présentation du 1e r cas
Zouina âgée de 57ans mariée depuis son adolescence, mère de 8enfants, c’est
une femme au foyer, sans niveau d’instruction.
L’analyse de l’entretien révèle que zouina, est atteinte de diabète depuis plus de
12ans, sans qu’il y est un membre dans sa famille touché par cette maladie, elle ne s’est
jamais attendu à une telle atteinte « jamais maginighd adyas was adhehalkagh scor ».
Sachant qu’elle n’a subi aucune intervention chirurgicale durant son enfance ni
aucune autre maladie ou n’a jamais été hospitalisé pour des raisons de santé « gla3marth
halkagh nagh kachemagh ghasbitar ».
54
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
répond sans qu’elle soit hospitalisée « meme dwani thehalkiyi, tassakht mais amak
outhassaghara, iwiyi 3 nlachehour bech oufigh dwa iyiwoulmen mabla makimagh
gasvitar », elle prend des comprimés après avoir essayé l’insuline qui n’était pas
conforme à son métabolisme, lors de sa première injection d’insuline, elle s’est sentie
qu’elle était en manque, l’impression que si elle fait pas d’injection sa vie sera en péril
comme si sa vie en dépendait d’elle « houssagh amaken khoussagh, lhayatiw thebad
sthasaynith, amtanoubil mabla l’essence ».
On a constaté que l’entourage ne l’a pas beaucoup voire même ne l’a pas du tout
aidé à dépasser sa situation de désespoir « orofigh ahad azathi » sentiment d’abandon,
elle souhaitait que l’un de ses enfants s’occupe d’elle ne serait-ce une fois « managh
aloukan yiwan gadaryaw adirouh aydissakssi mayala ohdhajagh kra yaloukan abridh »,
par conséquent cela a créé chez elle un sentiment de solitude « houssagh imaniw
tagoujilt ».
D’après ses propos elle sait assez sur sa maladie pour faire attention après avoir
perdu la vue avec son œil droit en conséquence de sa négligence « awighd slakhebar
dhacho dhalma3na nascor ilmi itatchigh gthitiw », et depuis elle s’est adhérée à une
association sociale pour plus de renseignements et pour pouvoir confronter toute sorte
de malaise, confiance en soi
55
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Enfin Zouina a une vision optimiste concernant sa guérison « tmanigh
adhajigh », et pouvoir dépasser sa souffrance et d’etre comme les autres, vivre ce qu’il
lui reste à vivre le plus normalement du monde « tmanigh ayikas lahlakayi adh3ichagh
ayan idogran am nak amayat, oukhosseghara », sentiment de culpabilité par rapport à
son état et au meme temps souhait de pouvoir guérir.
Elle attend des progrès concernant les recherches sur son cas, elle souhaite qu’on
fabrique un médicament qui puisse la rendre en bonne santé, d’après elle, elle est une
femme complète mais juste arrêter de prendre ses médicaments sans avoir de
répercussions quelconque « aklin kamlagh lhamdoullah bessah alokan adhehabssagh
dwayi mabla mayoughiyi kra », on constate ici une contradiction, d’une part une
idéalisation du moi et d’autre part sentiment d’infériorité par rapport à la prise de
médiacaments.
Conclusion
Après l’analyse de l’entretien, nous avons constaté que Zouina est traumatisée par
l’annonce de sa maladie, ce qui l’a souffre le plus c’est l’absence d’étayage familial sur
lequel elle s’appuie, elle présente des symptômes de dépression tel que le pessimisme
l’insomnie et le désespoir, n’empêche qu’elle utilise des mécanismes de défense comme
le refoulement.
1-2Analyse du TAT
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial (CI-1), le sujet entre directement dans l’expression
(B2-1), elle a perçu des détails rares ou bizarres (E-1), suivi d’une critique de soi (CN-
2), et une demande faite au clinicien (C/M-1), et sous précautions verbales (A3-1), le
sujet hésite entre interprétations différentes (A3-1), et un scotome d’objet manifeste
(E1-1).
Lisibilité
56
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Les procédés défensifs sont variés ce qui donne une lisibilité moyenne.
La problématique
La problématique suggérée par la planche n’est pas perçu ni élaboré par le sujet à cause
de la prédominance de la série C évitement du conflit et un scotome d’objet manifeste.
Planche 2: 8’’ « tamatouth thataf thikthoubine athan wargaz ikim falka3a zathas
assardhoun swacho igmayal akalis,dhagheroumis, dhayi tamathouth nayatnin thetalay
akihina, wakila thatalay thamathouthayi thamazwarouth» 1’21’’
Procédés défensifs
Après un temps de latence (C1-1), le sujet rentre directement dans l’expression (B2-1),
avec attachement aux détails (A1-1), le sujet utilise des précautions verbales (A3-1)
avec anonymat des personnages (CI-2).
Lisibilité
Problématique
Le sujet n’a pas perçu la problématique œdipienne, elle a attribué à chaque personne son
rôle sans faire de lien entre eux.
Planche 3BM: 16’’ « dhargaz iyan, nagh tamatouth?, khati tamatouth thakim
thetatrouy» 1'
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long par rapport aux planches précédentes (CI-1) le
sujet hésite sur le sexe des personnages (B2-11) puis pose la question au clinicien (C/M-
1), suivi d’annulation (A3-2) enfin le sujet termine par un affect fort (B2-2)
Lisibilité moyenne
57
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Problématique
Planche 4 : 58’’ « dhargaz iban ifka3 ilmi igkalab akaroyis f thematouthis (sourit),
natath athan thetab3ith akan atzhalith (sourit) sur dhakera istakhedham nagh isthana »
2’11’’
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial (CI-1) le sujet s’accroche au contenu manifeste (CF-
1), et accent porté sur les relations interpersonnelles (B2-3) elle réagit avec une
mimique (C/M-3) avec insistance sur le fictif (A2-2) et une formation réactionnelle
(A3-3).
lisibilité
problématique
La problématique ici est perçue par le conflit œdipien exprimé par le sujet
Procédés défensifs
Après un temps de latence très long (CI-1), le sujet décrit avec attachement aux détails
(A1-1) suivi d’une demande faite au clinicien (C/M-1) et termine avec un commentaire
(B2-1)
Problématique
58
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Le sujet a perçu la problématique comme elle a évoqué les sollicitations latentes de
cette planche.
Procédés défensifs
Après un temps de latence important (CI-1), le sujet exprime avec attachement aux
détails (A1-1) suivi de précaution verbale (A3-1), elle a donné un détail narcissique,
idéalisation de soi (C/N-2) et un motif de conflits non précisé (C/I-2)
Lisibilité
Problématique
planche 7GF: 34' «tayamat thessafham yalis awin ig3alman facho, ma3na ahath
fessalhas, mais yalis ousa3jibnara lahdhouris yasmi ithaklab akarouyis felas» 2'21"
Procédés défensifs
Lisibilité
Problématique
La problématique de cette planche est perçu, elle réactive chez Zouina la relation mère-
enfant, c’est la capacité de se représenter comme une mère suffisamment bonne.
59
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
planche 8MB: 46" «…machi dhibandiyan wayi? Nagh dhimjahdhan ? athan yiwan
zayssan ithaf soit timkassethine nagh dhalmous akan adhihath win galka3a, yiman
it3assa ghardhayi» 1'55"
Procédés défensifs
Après un temps de latence très long (CI-1), et une demande faite au clinicien (C/M-1),
le sujet hésite entre interprétations différentes (A3-1), avec l’émergence des processus
primaires liés à des représentations agressives (E2-3), et une expression d’affects liée à
toute problématique de destruction (E2-3), et finit son discours par le remâchage (A3-
1).
Lisibilité
Problématique
Planche 9GF: 33" «sourit, tzamatouth thataf yer ifasnith thiktoubine, atan thetzazal
dafir ntamatouth natnine akan atawthit (sourit) iban tamyassamant» 2'11"
Procédés défensifs
Après un temps de latence (CI-1), le sujet réagit par une mimique (C/M-3), s’accroche
au contenu manifeste (C/F-1), et une histoire construite proche du thème banal (A1-1) et
enfin une expression d’affect (E2-3).
Lisibilité
Problématique
60
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
planche 10: 2" «dacho aramdinigh thoura dha, sine ikoray, yiwane wargaz wayat
natmatouth, achaghar aka thour, dhacho dhalma3nas?» 1'29"
Procédés défensifs
Le sujet rentre directement dans l’expression (B2-1), description avec attachements aux
détails (A1-1) et finit par une demande faite au clinicien (C/M-1).
lisibilité
Problématique
planche 11: 1' «…wallah mazrit amek adinigh, oufhimagh akera» 46"
Procédés défensifs
Après un temps initial (CI-1), le sujet hésite dans la position de la planche (A2-6), refus
de la planche
Lisibilité
Problématique
La problématique archaïque est perçue dans cette planche malgré une tendance
d’inhibition qui a empêché le sujet d’élaboré la problématique.
Planche 12BG: 15" «thayi dhelakhela, azyas sejwari, tayi tafloukth zath wassif akin
iwabridh, iiiiiih awin igrouhan ghardhayi adhissars akarouyis (main sur sa joue fixant la
planche)» 2'58"
Procédés défensifs
61
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Après un temps de latence (CI-1), histoire construite proche du thème banal (A1-1),
avec une description avec attachements aux détails (A1-1), puis précautions verbales
(A3-1), et termine par une introduction de personnages non figurant sur l’image (B1-2)
Lisibilité
Problématique
Planche 13B: 12" «wayi dhakchiche ikim galka3a, ila kra igatalay, athan ifixer anis
ghaljihani nagh ahath itkhamim, awah izmar lhal ifka3» 1'44"
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial (CI-1), le sujet s’accroche au contenu manifeste (CF-
1), suivi d’une expression d’affect verbalisé (B2-4), sous précaution verbale (A3-1), le
sujet évoque l’incapacité de l’enfant (C/N-9), et finit par une destruction général à la
restriction (C/P-2).
Lisibilité
Problématique
Planche 13MF: 9" «adilfo wayi dhatviv itkalak, mayala wina soufel wousso tzamatouth
thalek, inchallah kan asyef dacho ityoghan wa tziswani» 1'52"
Procédés défensifs
Le sujet a perçu une personne malade (E1-4), sous une précaution verbale (A3-1), elle
évoque un affect fort (B2-2) e finit par un accent porté sur le faire (C/F-3).
Lisibilité
62
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Elle est moyenne, on trouve une variété entre les séries A B C et E
Problématique
Planche 19 : 21" «…dacho dhewa, adhefal, avahri lahwa (signe de négation de la tete),
thessakhela3 thayi» 1'19"
Procédés défensifs
Après à temps de latence (CI-1), suivi de demande faite au clinicien (C/M-1), le sujet
décrit avec attachement aux détails (A1-1), puis une réponse comportementale (C/M-3),
et on note enfin une présence de thème de peur (B2-4).
Lisibilité
Problématique
Planche 16: 1" « athan amalalt, iwach akan thour? achoughar machi am tmanzouya,
o3limghara» 1'16"
Procédés défensifs
Rentre directement dans l’expression (B2-1), suivi d’une demande au clinicien (C/C-2),
refus (C/P-5).
Lisibilité
63
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Problématique
Conclusion
Dans cette planche, le sujet éprouve des difficultés à structurer ses objets internes, il lui
faut de l’étayage pour qu’il puisse démarrer.
Zouina à traité toutes les planches avec des récits structurés, elle a bien compris
la consigne, et elle parle spontanément surtout dans les planches figuratives.
Les temps de latences ont été longs pour certaines planches ; 3BM, 4, 5, 6GF,
7GF, 8BM, 10,11, 12 BG ,13B, 19, 16.
64
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Elle a fait référence à l’anonymat des personnages (CP-3), au niveau des planches 3BM,
5, 7GF, 9GF et une nécessité de poser les questions (CP-5) dans les planches 6GF,
8BM.
Dans le registre narcissique, le sujet met l’accent sur l’epreuvé subjectif (CN-1),
au niveau 5, 7GF, 19. Et une posture signifiante de l’affect (CN-4) dans les planches 2,
16.
Dans les procédés du contrôle, le sujet utilise en premier lieu des précautions
verbales (A2-3), au niveau des planches 3BM, 4, 6GF, 8BM, 13B, 13MF et une histoire
construite proche du thème banale (A1-1), dans les planches 1, 2, 7GF, 8BM, 13B,
13MF. Et une description avec attachement aux détails (A2-1) dans les planches 3BM,
12BG, 19. Avec quelque remâchage (A2-8) au niveau des planches 7GF, 8BM, 12BG,
19.
Les procédés portés sur les conflits interpersonnels (A2-17), sont indiqués dans les
planches 1, 6GF.
Les procédés des processus primaire, sont les moins représenté, on trouve le
scotome d’objet manifeste (E1), dans les planches 1, 10 expression crues liée à une
thématique agressive (E8) et une expression d’affect liée à toutes problématiques du
mort, de la destruction.
65
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
3- Les problématiques
3-1-problématique œdipienne
-À la planche 13B, la problématique suggéré par la planche est perçue par Zouina, mais
elle est mal intégrée, la fantasmatique de l’immaturité fonctionnelle à été évoqué en
l’absence de toute possibilité de fantasmer l’objet absent.
Au niveau de la planche 16, et face à un matériel non figuratif, qui n’offre aucun
support concret, Zouina arrive à fantasmer et faire une histoire propre à elle.
66
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Conclusion
Conclusion générale
Entre l’entretien et le TAT, nous avons constaté que Zouina utilise l’évitement
du conflit, pour dépasser sa souffrance psychique. Comme elle a développé une
symptomatologie dépressive, ce qui est confirmé par le TAT, où elle a reconnu les
problématiques dépressives notamment dans la planche 3BM.
67
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
A B C E
A2-13=2 B2-12=1
A2-17=2 B2-13=2
•A=32 •B=21 23 10 3 9 9
A%28.07 18,42
•C=55 •E=6
C%=48.24 E%=5.26
Feuille de dépouillement
Prénom : Zouina
Age : 43ans
68
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
1-Présentation du 2ème cas
Zohra est une femme au foyer âgée de 46ans, sans niveau d’instruction. Elle est veuve
depuis une année vivant avec 5 enfants dont 1 fille et 4 garçons.
Après avoir entretenu avec Zohra, nous avons constaté qu’elle a été touché par le
diabète peu de temps après avoir entendu le décès de son mari il y avait un an de ça, ça
a changé le cours de sa vie, elle s’est sentie affaiblie, avait des vomissements et des
sensations de vertiges, elle buvait tout le temps et pissait couramment et elle avait
tendance à manger dès qu’elle en avait l’occasion et dormait presque toute la journée
« gasmi sligh selmouth wargaziw ourofigh asse amalal, gassani naki dhelahlak, tzasagh
khila, taraghed, fechelagh anda kera lahlak igalan youssayid », elle ajoute qu’elle avait
passé le pire moment de toute sa vie.
Elle nous signale qu’elle n’a jamais connu de maladies dans son enfance par
contre elle a subi une intervention chirurgicale de goitre et a du être hospitalisé pour
trois jours de surveillance.
Après avoir consulté le médecin pour motif de son état maladif, l’annonce fut
fatal, elle ne croyait pas au du moins elle ne s’attendait pas à une telle annonce, elle dit
en pleurant qu’elle n’avait aucun membre dans la famille atteint de cette maladie ce qui
la pousse à refuser d’accepter cette réalité. Donc le sujet ici utilise un mécanisme de
défense qui est le refus, on remarque que la réalité est encore traumatisante pour
employer un tel mécanisme de défense.
Elle dit qu’elle a perdu deux kilos a force d’y penser pendant deux mois, elle
avait mal, trop stressée, elle se disait pourquoi elle, qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter
ça, pourquoi elle est malade « karghas dacho ikhadhemagh ilmi iydifka rabi lahlakayi »,
69
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
elle éprouve un sentiment d’auto-reproche et d’accusation, d’après ses propos elle ne se
sent pas bien, comme si elle vivait à moitié et dit aussi qu’elle craint la mort « iwiyid
rabi thala lhadja iyoukhossane, azgane zyi oulachith, ogadhagh lmouth », on note une
angoisse de mort ce qui l’empêche de vivre.
D’après ses propos, elle surveillait régulièrement sa glycémie, elle dit que c’est
devenu comme une obsession « kolma dakragh sevah ilak adhekissagh sokriw, ikliyi
dhalwaswas, obligé feli adhekissag »
Question entourage, elle est plutôt enthousiaste on a remarqué que quand elle
parle du soutien qu’elle recevait de la part de son fils ainé lui faisait plaisir, elle dit
qu’elle est fiere de son fils qu’elle pouvait compter sur lui dans sa guérison « ifarhagh
madikol ami galkhadhema adirouh direct arghori wadissaksi feli, thousough amaken
ithousso yassi, azdifk rabi ayan yabgha woulis », elle rajoute que c’est devenu pour elle
une habitude a propos de l’inquiétude de son fils « mayala ikim odissakssara feli yiwen
was thoussough amaken ça va pas », et cela l’encourage a prendre soin d’elle
Enfin elle dit que si ça continue ainsi elle ne va pas se sentir bien, et que ça ne
vas pas marcher « mayala kamlag aka ohssighara adhassirvigh », elle est d’une vision
pessimiste, et sur le point de souhait, elle dit qu’elle aimerait redevenir comme avant
pour pouvoir s’occuper de ses enfants et pour cela elle souhaite que les médecins
puissent trouver un médicament qui puisse la guérir définitivement pour la libérer de ce
chagrin « tmanigh adhafan dwa aydissoufghan galhamayi gacho iyaligh ».
70
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Conclusion
Après l’analyse de l’entretien, nous avons constaté que Zohra n’as pas pu
accepter sa maladie et malgré l’étayage familial qui la soutienne elle n’arrive pas a
accepter sa maladie
Procédés défensifs
Le récit se développe au plus près du contenu manifeste (CF-1) suivi d’un accent porté
sur le conflit intra-personnelle (A2-17) et une tendance à la restriction(CP-2)
Lisibilité
Problématique
Sollicité par une problématique d’immaturité fonctionnelle, Louisa l’a conflictualisé sur
un mode intrapsychique, l’identification à l’enfant la confronte à sa propre angoisse de
castration.
-Planche 2 :19’’ « tawacholt,kol youwen dacho igkhadem bach adyawi aghromiss, tayi
trouh atzghar, ma tamatouth ayi th tkhemim, c’est tout ! »1’.15’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial un peu long (CP-1), le récit est construit d’emblée sur
une relation interpersonnelle (B1-1) et un accent porté sur le faire (CF-3) suivi d’un
scotome d’objet manifeste (E1-1) en l’absence de l’homme dans le discours.et termine
avec un accent porté sur le conflit intra-personnel (A2-17) et une tendance à la
restriction (CP-2).
Lisibilité
71
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Moyenne (+/-).
Problématique
La problématique œdipienne n’est pas perçu, ni élaborée malgré une première tentative,
mais le scotome d’objet et l’inhibition vient obéir la relation triangulaire.
-Planche 3BM: 5’’ « tayi tamatouth, ahed demiss ighalken thatnadhi ansa adek
tafrayth iw problamiss, negh ahed tetkhamim atnegh imaniss »1’30’’.
Procédés défensifs
Le sujet s’engage d’emblée dans l’expression d’un affect (B2-4) et une relation
interpersonnelles (B2-3) avec perception d’objet malade (E6) et hésitation (A2-6),
l’évocation d’un conflit intrapsychique (A2-17) et la montrée d’une violence
pulsionnelle (E8) sur le fond d’éprouvé subjectif (CN-1) et une introduction de
personnage (B1-2) et une restriction (CP-2).
Lisibilité
De type moyen.
Problématique
Le sujet à perçu une personne malade et la tendance générale à la restriction ainsi que
l’expression crue liée à une thématique agressive dirigée contre soi n’a pas aidé le sujet
à traiter la contenu latent de cette planche.
-Planche 4:20’’ « dayi tzwaligh argaz lwahi tmatouth, as3en agouren, mais tamatouth
outs3a ara lheq aataklev aqarouyis fergaziss. » 38’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1), l’entrée dans le discours se fait par la
mise en scène interpersonnelle (B2-3) avec accrochage au contenu manifeste (CF-1) et
une préséance de conflit intrapsychique (A2-4) et une référence sociale au sens commun
(A1-3).
72
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Lisibilité
De type moyen.
Problématique
-Planche 5 : 15’’ « tamatout tnitwayid lhala, tkechmed tatmokol, c’est tout ! »20’’.
Procédés défensifs
Lisibilité
De type moyen.
Prédominance de série C.
Problématique
Le sujet n’a pas perçu la problématique de cette planche à cause de la présence massive
des procédés d’inhibition et d’évitement.
-Planche 6GF : 16’’ « tzwaligh argaz ihedar itmatoutiss, irgazen aywaq ivren lhadja
amdrouhen sla3qel, la femme ayi tetvaned amaken ataqvel ».21’’.
Procédés défensifs
Lisibilité
De type moyen.
73
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Prédominance des facteurs B et/ou C.
Problématique
-Planche 7GF :6’’ « tzwaligh taqchicht t-tzrabi, yemess t-tzansahit, mais taqchicht ayi
t-sarem amaken kra au gogh l bébé ni »26’’.
Procédés défensifs
Lisibilité
De type moyen.
Problématique
-Planche 8BM :12’’ « aufhimagh ara mlih, twaligh argaz itess, negh dacho ityoughen ?
oufhimegh ara dacho ivghen adkhamen »33’’.
Procédés défensifs
Le sujet aborde la planche par une inhibition (CP-1) suivi d’une hésitation (A2-6) avec
scotome d’objet manifeste (E1-1) et une nouvelle tendance au refus (CP-5).
Lisibilité
De type négatif.
Prédominance de facteurs C.
74
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Problématique
-Planche 9GF: 8’’ « sneth tlawin ,tayi ahed touzel gher wargaziss ma youssed, tayed
soufell n-chjra, dacho itkhdem, t-t3assatid dacho itkhdem »1’.22’’.
Procédés défensifs
Lisibilité
Moyenne.
Prédominance de facteurs A2 et C.
Problématique
-Planche 10 :10’’ « walegh 2 argaz tmatout gren irebi, wiss dacho is3en dagouren, mais
t-tvened lahmala guarassen »33’’.
Procédés défensifs
Le récit commence par une précision chiffrée (A2-5) avec une recherche d’étayage
(CM-1) et un conflit intrapsychique (A2-17) et une érotisation des relations (B2-9) et
une tendance à la restriction (CP-2).
Lisibilité
Moyenne.
Problématique
75
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La problématique libidinale au niveau du couple à été perçue.
-Planche 11:57’’ « walegh amaken avrid iqfel, hacha tiguerfiwin, amaken avrid ikfel
oulach ansa at3adit, kolchi yekhreb, daya. Chroul amaken deljahim, ma3na amaken
amen kand sihin »1’.55’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence long (CP-1), le sujet aborde la planche par un accrochage
aux contenu manifeste (CF-1), avec une préséance de thème de peur représenté par le
corbeau (B2-13) suivi d’d’un remâchage (A2-8) et une précaution verbale (A2-3) et une
émergence du processus de type de peur et de destruction (E9) marqué avec une
description avec attachement aux détails (A2-1).
Lisibilité
De type moyen.
Prédominance de C et A2 /B.
Problématique
-Planche 12BG :14’’ « neki walegh amaqen tagara lakhrif, aghlin wafriwen, tala
daghen tafloukt, mais oulach wa adiroukven(signe de négation de la tète), ikhreb
wamkana »1’.2’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence (CP-1) et une précaution verbale (A2-3), le sujet entre
directement dans l’expression (B2-1) suivi d’un accrochage au contenu manifeste (CF-
1), le sujet a fait une description avec attachement aux détails (A2-1), elle termine avec
un commentaire (B2-8 et tendance en refus (CP-5).
Lisibilité
Le recours massif aux procédés de la série C et/ou la série A2 et B2, entraine une
lisibilité moyenne.
Problématique
76
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La problématique de la planche est perçue, elle réactive une problématique de perte et
d’abandon.
-Planche 13B :9’’ « dagui walegh aqchich damachtouh, iqim guel qa3a, ilahfa, aka
iditvin aka ahed ivgha adyili am wiyet, ahed ivra adiss3o a vélo, negh, mais neta
augzmir ara,adikhdem kra, itkhemim iachoigalla lkhilaf garess ed weyet nin, ahed
augezmir ara adhilhou, itkhemim (voie basse et triste ) »1’32’’.
Procédés défensifs
Lisibilité
De type moyen.
Problématique
La problématique suggérée par la planche est perçue par le sujet et traitée selon son
histoire personnelle, elle renvoie à la solitude dans un contexte de la précarité du
symbolisme maternel, cette planche réactive chez Louisa une position dépressive, et un
épreuvé subjectif.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial (CP-1), le récit débute par un accrochage ou contenu
manifeste (CF-1, A1-1) et d’une précaution verbale (A2-3), le sujet a reconnu
77
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
l’interrelation de couple (B2-3), suivi d’une posture significative d’affect (CN-4), enfin
le sujet termine son discours par l’évocation de la mort (E9/B2-4).
Lisibilité
Problématique
-Planche 19 :19’’ « ouf…dayi oudiven kra, kolchi irwi, dagui auzaregh kra, lhadga
taverkent t-doukel »38’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence important (CP-1), le sujet refuse et critique le matériel (CF-5,
CC-3), et un scotome d’objet manifeste (E1) suivi d’une fausse perception (E4) et une
tendance à la restriction (CP-2).
Lisibilité
Problématique
Cette planche archaïque, non figurative place le sujet devant une impossibilité
d’évoquer une histoire. La problématique prégénitale n’est pas perçue et n’est pas
élaborée.
-Planche 16 :36’’ « dacho itavrit amdinigh ?22’’, bon, tawarket tachevhent, akarouyiw
amaken ibloqué !zemregh adinigh, beli la3t ab ak ins3ada, itwaned amaken tafath,
inchallah hacha aussen imalalen, ih…zaregh beli rabi yala adh nata ken ighit 3awanen »
(une mimique triste) 3’35’’.
78
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Procédés défensifs
Lisibilité
Problématique
Au départ le sujet a trouvé des difficultés dans l’élaboration des récits, mais
après l’explication, Zohra commencé d’élaborer des histoires par rapport à la réalité
qu’elle vivait. Le sujet à traité toutes les planches sans aucun refus, on a remarqué que
certaines planches, ont réactivé chez notre sujet des sentiments intenses, comme la
planche ; 3BM, 13B, et la 11.
79
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
troisième position avec un pourcentage de18.26%. Enfin, les procédés de processus
primaire avec un pourcentage de 14.42%.
Dans la série labile, la plus représenté c’est l’accent porté sur les relations
interpersonnelles (B2-3) dans les planches 3BM, 4, 6GF, 7GF, 13MF, 16. Après,
l’expression d’affect fort ou exagéré (B2-4) au niveau des planches 3BM, 9GF, 13MF.
Le sujet fait des commentaires et des exclamations (B2-8) au niveau des planches 6GF,
12BG. Vers la fin, histoire construite auteur d’une fanatisé personnelle (B1-1), Dans les
planches 2, 7GF.
On peut dire, que la rigidité des procédés défensifs employés par le sujet, a
empêché une expression nuancée de la résonnance fantasmatique. Cette résonnance est
soit bloqué, soit exprimé à minima.
80
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
3-1.Problématique œdipienne
Dans la planche 2, Zohra n’a pas perçu un des trois personnages (l’homme) et
n’a pas pu traiter la problématique œdipienne en raison des mécanismes d’éviteme nt.
Au niveau des planche 6GF et 7GF, le sujet a perçu les problématiques suggérées mais,
elle n’a pas pu élaborer.
Dans les planches 9GF et 10, le sujet a traité le contenu latent des planches, mais
elle n’a pas élaboré.
3-2.Problématique dépressive
Dans la planche 12BG, la problématique dépressive est perçue, elle réactive chez
elle une angoisse de perte et d’abandon.
Les problématiques dépressives ont été perçues mais pas élaborés à cause des
procédés d’évitement et de la restriction.
3-3.Problématique prégénital
81
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
A la planche 19, le sujet fait recours à la fuite, par le refus et une tendance à la
restriction, le sujet évite le contenu du matériel. Donc, la problématique de cette planche
n’est pas perçue, ni élaborée.
Dans la 16, le sujet a besoins d’un appui ou d’un étayage concret (matériel
structuré) pour qu’il puisse démarrer. Mais après, Zohra a pu fantasmer une histoire
courte.
On note aussi que le sujet a eu du mal à mettre de la distance entre l’image de la planche
et son vécu personnel.
Conclusion du TAT
Conclusion générale
On conclue en disant que Zohra tente d’éviter le conflit psychique entre son
idéal du moi et la réalité de sa situation et cela est confirmé par le TAT.
82
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
A B C E
A2-8=1 B2-9=1
A2-9=1 B2-13=1
A2-12=1 B2-7=1
A2-17=5
A%25 B%18.26
•C=40
E%14.42
C%42.30
Feuille de dépouillement
Prénom : Zohra
Age: 47 ans
83
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
1-Présentation du 3è me cas
Fadila est une femme au foyer sans niveau d’instruction, mariée et mère et 6 enfants,
4filles et 2 enfants.
1-2-Analyse de TAT
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1) le récit débute par une expression
verbalisé d’affect (B2-4) suivi d’une précaution verbale (A2-3) et l’expression d’affect
(B2-4) Et par la question posé à l’examinateur (CC-2/CC-5) le sujet s’accroche à un
détail (A2-1/CF-1) et l’accent porté sur le conflit intrapsychique (A2-17) le sujet hésite
(A2-6) et par une intellectualisation (A2-13) le discours se termine par une expression
d’affect (B2-4).
Lisibilité
Problématique
-Planche 2 :19’’ « en 1erlieu je vois une fille tqara, thtalay ardefir, une femme enceinte,
thtalay ghoress, peut être tevgha adifegh amiss amnetzeth,, elle pense plus tard, il ya
aussi un bon homme et un cheval blanc »1’18’’.
84
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Procédés défensifs
Après un temps de latence long (CP-1), le récit se développe au plus prés de contenue
manifeste (A1-1/CF-1) et une description avec attachement aux détails (A2-1) et sous
l’abri d’une précaution verbale (A2-3) le sujet met l’accent sur le conflit intrapsychique
(A2-17) et finit par un mouvement du contrôle (A2-1).
Lisibilité
La lisibilité est également moyenne, la rigidité des procédés défensifs empêche toute
résonance fantasmatique liée à la problématique œdipienne.
Problématique
-Planche 3BM :8’’ « je ne vois pas très bien, c’est flou, tayi une femme ?, soit ta3ya
mlih, negh tefqa3, teserss aqaroyiss fthssomta, tatrou, tatzvaned elle est désespéré, c’est
tout »32’’.
Procédés défensifs
Le récit débute par une critique du matériel (CC-3), et une précaution verbale (A2-3)
suivi d’une hésitation sur le sexe (B2-11) et anonymats des personnages (CP-3), suivi
d’une expression d’affect (B2-4) et une description avec attachement aux détails (A2-1.
La fin de récit sous forme d’un affect titre (CN-3) et une tendance générale à la
restriction (CP-2)
Lisibilité
Problématique
La problématique dépressive suggérée par la planche est perçue mais elle n’était pas
élaborée.
-Planche 4 : 10’’ « dayi chghoul une scène du couple, chghol anoghen, donc nateth elle
essaye atidetfith, lui, il l’abandonne, (un sourit avec un regard triste) elle jeter la
planche »17’’.
85
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Procédés défensifs
Le sujet commence le récit avec une intellectualisation (A2-13), sous l’abri d’une
précaution verbale (A2-3), évoque une scène interpersonnelle et une érotisation des
relations (B2-3/B2-9)
Lisibilité
Les procédés défensifs dominant c’est les procédés du contrôle et de labilité, et les
procédés d’évitement, ce qui donne une lisibilité moyenne.
Problématique
La problématique conflictuelle du couple avec ses deux pôles est perçue et élaborée par
le sujet, ce qui réactive chez le sujet les conflits qu’elle a vécu avec son mari.
-Planche 5 ; 19’’ « dayi je vois un appartement bien propre, une femme qui ouvre la
porte, chghol amaken thtalay lhadga, chghol point d’interrogation toussed atzer lhadga
c’est tout »35’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence (CP-1), le récit débute avec des éléments de formation
réactionnelle, la propreté (A2-10) suivi d’un accent porté sur le factuel (CF-2), termine
par un remâchage et une tendance générale à la restriction (A2-8/CP-2).
Lisibilité
Problématique
86
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
-Planche 6GF : « chghol ihedrezd wayi tougadh, il ya la crainte, elle craint quelque
chose gayen izrikar »31’’.
Procédés défensifs
Le sujet entre directement dans l’expression (B2-1) suivi d’une précaution verbale (A2-
3) et un accent porté sur les relations interpersonnelles (B2-3) le sujet exprime un affect
exagéré (B2-4), et une préséance de thème de peur (B2-13). Le récit est caractérisé par
une tendance générale à la restriction (CP-2).
Lisibilité
Problématique
La problématique hétérosexuelle suggérée par la planche était perçue, mais elle n’était
pas élaborée en raison de la tendance à la restriction.
-Planche 7GF : 19’’ « tayi, bon, taqchichth ayi, tayi c’est sa maman, chghol tafkayezd
le petit frère, elle lui explique quelque chose, la fille ayi tes3a un regard très loin, dacho
ityoughen ? »43’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1), le sujet s’accroche au contenu manifeste
(CF-1/A2-1)suivi d’une précaution verbale (A2-3)et l’accent porté sur les relations
interpersonnelle et récit en dialogue (B2-3) suivi d’une confusion des identités (E11), et
une nécessité de poser une question (CP-5) avec une tendance à la restriction (CP-2).
Lisibilité
Problématique
87
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La problématique des relations mère-enfant et l’identification féminine est perçue par le
sujet. Mais elle a des difficultés d’élaborer cette problématique en raison de la tendance
à la restriction.
-Planche 8BM :22’’ « tayi chghoul les photos 15°Siecle, asmi ikhedmen la recherche,
dayi zereghed amaken 2 médecins thadoun adgkhadmen une intervention, bon, wayi
c’est un stagiaire,itzwalid imaniss dh wa, chroul ivgha adhikhdem une carrière de
médecine…c’est tout »54’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1) sous l’abri d’une précaution verbale (A2-
3) et d’une intellectualisation (A2-13) un éloignement temporo-spatial (A2-4), le sujet
reprend par une précaution verbale (A2-3), donne une précision chiffré (A2-5) et accent
porté sur le faire (CF-3) fini par une tendance générale à la restriction (CP-2).
Lisibilité
Problématique
-Planche 9GF :25’’ « wayi c’est une rivière ?naki tzwalikht dh la rivière, tayi amaken
thtzel, tayi elle la surveille de loi, thtzel à la rivière ayi, c’est tout »1’32’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1) le sujet pose la question au clinicien (CC-
2), suivi d’un anonymat des personnages (CP-3) et met l’accent sur les thématiques de
style courir, aller (B2-12) et une tendance à en refus et à la restriction (CP-5/CP-2).
Lisibilité
Problématique
88
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La problématique à laquelle renvoie la planche n’était pas traité par le sujet. Elle n’a pas
perçu la rivalité féminine à cause des procédés d’évitement.
-Planche 10 : 22’’ « tayi chgoul une mère, tayi c’est une jeune fille, elle se refuge,
comment on dire, dayi amdinigh un provarbe irouhed houkaroyiw « l’asile la plus sur
c’est les bras de la mère »peut être j’ai résumé l’image »53’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long(C P-1) le récit et introduit par une précaution
verbale (A2-3) suivi d’une fausse perception (E1/E4) et une expression d’affect
verbalisé (B2-4), et une intellectualisation, titre donné à l’histoire (A2-13), le récit se
termine par une tendance générale à la restriction (CP-2).
Lisibilité
On note une variété des procédés défensifs, ce ui donne une lisibilité moyenne.
Problématique
-Planche 11 : 13’’« c’est flou, bon aka, chghol le fond de la mer, ma thetfet aka tayi
chghol la lumière, wayi c’est des rochets, sa fait elle est juste comme ça,…wayi chghol
davrid dadeyken, itchor divlaten, you3er,mais chghol comme le tunnel, mais à la fin de
tunnel il ya une lumière »1’25.
Procédés défensifs
Le récit débute par une critique du matériel (CC-3) suivi d’une précaution verbale (A2-
3) et une description avec attachement aux détails (A2-1), le sujet pose la question à
l’examinateur (CC-2), un silence intra-récit (CP-1), le sujet s’accroche au contenu
manifeste (CF-1) suivi d’une présence de thème de peur (B2-13 » et sous l’abri d’une
précaution verbale (A2-3)le sujet met l’accent sur les qualités sensorielles (CN-5).
Lisibilité
Problématique
89
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La problématique archaïque suggérée par la planche est perçue, mais elle est mal
intégrée.
-Planche 12BG :33’’ « tayi c’est la nature, mais dommage la photo ayi noir et blanc, il
ya des arbres, tala une baque, auzrigh ara dacho ithkhedem da, allen wamen, c’est la
nature, c’est tout »1’10’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence (CP-1), le sujet entre directe dans l’expression (B2-1) suivi
d’une critique du matériel (CC-3) et une description avec attachement aux détails (A2-
1), le récit est termine avec une tendance à la restriction (CP-1).
Lisibilité
Problématique
La problématique au quelle renvoie la planche n’est pas perçue par le sujet en raison de
la prédominance des procédés d’évitement.
-Planche 13B : 45’’ « la maison ayi chghol la cabane ni les coubouilles, tidhek ni nzik,,
bon tayi c’est une grande porte, wayi c’est un petit garçon, il attend quelque chose,
icharked yitij, chghol il illumine la cabane ayi, la cabane ayi bienne solide, ce garçon
hafi meskin itzkhemim »1’12’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1) le récit débute par une intellectualisation
(A2-13) et une description avec attachement aux détails (A2-1/CF-1) suivi d’un accent
nuir sur les qualités sensorielle (CN-5) et une idéalisation de l’objet à valence positive
(CM-2),le récit finit par un conflit intrapsychiques (A2-17).
Lisibilité
Problématique
90
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La problématique à laquelle renvoie la planche est perçue par le sujet mais elle est mal
intégré à cause des procèdes d’évitement du conflit.
-Planche 13MF :42’’ « cette photo…haslegh (signe de négation de la tête) cette femme
chghoul amaken malade, negh tamouth (avec un ton triste)gebli rabi amaken tamouth,
3la khater wayi itrou, ihzen, il a essayé de faire quelques chose, mais il n’a pas peut,
audiven ara ma tamouth, negh takleb akaroyiss »1’.12’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence long (CP-1), le récit débute par une réponse
comportementale (CC-1) et une critique de soi (CN-9), suivi d’une précaution verbale et
anonymat du personnage (A2-3/CP-3). Le sujet a perçue une personne malade (E6/E9)
et une expression d’affect (B2-4) suivi d’une hésitation entre interprétations différentes
(A2-6).
Lisibilité
On note une variété des procédés défensifs (A, B, C, E) ce qui rend la lisibilité
moyenne.
Problématique
-Planche 19 :1’ « tayi ilaq win ikhedmen la peinture, (elle tourne la planche) c’est flou,
bon c’est un mauvais temps, issekhle3 il ya la tempête, le vent, la neige, c’est
tout »1’13’’.
Procédés défensifs
Le sujet entre directe dans l’expression (B2-8), suivi d’un commentaire (B2-8) et
critique le matériel (CC-3), et un accrochage au contenu manifeste (CF-1/A2-1) avec
présence du thème de peur (B2-13) et une tendance générale à la restriction (CP-2).
Lisibilité
Problématique
91
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La problématique prégénitale à laquelle renvoie la planche est nettement exprimé par le
sujet, mais qui n’est pas élaborée à cause la tendance à la restriction.
-Planche16 :39’’« pourquoi vous m’avez donné une feuille blanche ?c’est difficile
d’imaginer, je donne une qui est toujours dans ma tête, bon, je vois une fenêtre ouverte,
c’est le printemps, il fait bon à l’extérieur, les oiseaux, les fleurs, la nature, une
personne à l’intérieur, qui regarde à l’extérieur, devgha adefegh, elle cherche le moyen,
chgoul elle a perdu la clé, elle cherche, chghoul asma adyili youwen g les problèmes,
itzhosso amaken dans le prison, perdu, hors que, il y a toujours une fenêtre, une
solution, il suffit de chercher pour trouver. Il y a le soleil, pour moi le soleil c’est la
lumière, c’est l’espoir. »4’20’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1), le récit débute par une question posé à
l’examinateur (CC-2) et une critique de soi (CN-9). Suivi d’une histoire construite
auteur d’une fanatisé personnelle (B1-1), insistance sur le fictif (A2-12), et introduction
des personnages non figurant dans l’image (B1-2). Une précaution verbale (A2-3) suivi
d’une dramatisation (B2-5) et une intellectualisation (A2-13), mettant l’accent sur les
qualités sensorielle et l’épreuvé subjectif (CN-5/CN-1).
Lisibilité
Problématique
Devant le matériel non structuré le sujet éprouve au début les difficultés à structurer ses
objets internes mais à l’aide d’une intervention de l’examinateur, elle a arrivé à
fantasmer une histoire structurée et logique, à partir de l’accrochage à des éléments
concrets, dans le monde extérieur et le recours à l’agir.
Le sujet à traité toutes les planches sans aucun refus, certaines planches sont
traités avec une tendance à la restriction.
92
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Dans l’ensemble du protocole, on remarque la prédominance des procédés
d’évitement du conflit qui empêche le sujet à élaborer les problématiques de certaines
planches.
La première position était réservée pour les procédés d’évitement du conflit avec
un pourcentage de 45,94%.
Les procédés phobiques étaient très fréquents sous forme d’inhibition ou des
silences intra-récit (CP-1) dans les planches 1, 2, 5, 7GF, 8BM, 9GF, 10, 12BG, 13B,
13MF, 16.
Une tendance générale à la restriction dans les planches : 3BM, 4, 5, 6GF, 7GF, 8BM,
9GF, 10, 12BG.
Les procédés de types comportement (CC) sous forme du critique du matériel (CC-3)
dans les planches, 12 BG, 19. Demande faite au clinicien (CC-2) dans les planches 1-
7GF, 9GF -16.
Les procédés narcissique étaient présents sous forme accent mis sur les qualités
sensorielles (CN-5) dans les planches 11, 13B ,16. Critique du soi (CN-9) dans les
planches 13MF, 16.
Les procédés factuels (CF), sous forme accrochage au contenu manifeste (CF-1) dans
les planches : 2, 7GF, 11, 13B, 19.
Les procédés antidépressif sous forme idéalisation d’objet à valence positif (CM-2) dans
la planche 13B.
Précaution verbale (A2-3) dans les planches : 1, 2, 4,6GF, 7GF, 10, 11, 13MF, 13B, 16.
93
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Description avec attachement aux détails (A2-1) dans les planches : 1, 2, 3BM, 7GF, 11,
12BG, 13B, 19. Et une intellectualisation (A2-13) dans les planches : 1,4, 8BM, 10,
13B, 16.
L’accent porté sur les conflits intra-personnels (A2-17) dans les planches 1, 2,13B.
Au niveau des planches 5, 9GF, 10, 13MF, Fadila n’ pas perçu ni élaboré les
problématiques suggérées à cause la présence d’évitement du conflit et les procédés du
contrôle.
94
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La problématique dépressive est perçue par le sujet dans la planche 3BM, mais
qu’elle n’était pas élaborée.
Elle est perçue par le sujet dans la planche 13B, mais elle n’était pas élaborée en
raison de la prédominance de procédés d’évitement du conflit.
A la planche 19, elle est aussi perçue, mais qui reste non élaborée à cause le recours de
sujet à la restriction.
Au niveau de la planche 16, malgré les difficultés rencontrées dans le démarrage devant
un matériel vide, Fadila, arrive à fantasmer une histoire structurée.
Conclusion
Conclusion générale
95
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
A B C E
A2-8=1 B2-8=2
A2-10=1 B2-9=1
A2-13=6 B2-11=1
24 7 1 12 7
A2-17=3 B2-12=1
B2-13=4
Prénom : Fadila
Âge : 43 ans
96
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
1-Présentation du 4è me cas
Wassila est une étudiante à l’université âgée de 23ans, elle est célibataire vivant avec
ses parents
L’analyse nous révèle que Wassila a eu le diabète à l’âge de 11 ans après avoir
était frappé par son enseignant, personne ne s’attendait a en ce qu’elle attrape la
maladie, jusqu’à ce qu’elle présente les symptômes, elle urinait tout le temps, buvait
presque toute les 2 heures, affaiblie, des vomissements, alors ses parents l’ont emmenés
chez le médecin qui leur révéla la mauvaise nouvelle.
Elle nous déclare qu’elle avait été soutenu par sa famille qui ont pris soin d’elle
et l’ont suivi et encourageait « dhessah au début j’ai rien compris mais après fahmagh »,
elle a eu l’étayage familial dont elle avait besoin.
Concernant la prise de dose, elle nous a révélé qu’elle suivait son régime
alimentaire et surveillait sa glycémie quotidiennement « thadhar imaniw amtitiw », j’ai
jamais oublié de prendre mes médicaments je faisais attention à moi puisque c’est
devenu une habitude « jamais tough dwayno thoghiyi tanomi, kragh akan tabassetouhth
sedwa donc thoussayid normal ».
Enfin, l’entretien nous révèle aussi qu’elle sait tout sur sa maladie, elle s’est
renseigné et s’est adhérée à une association pour diabétiques et bénéficie d’aide social.
97
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Elle termine ses propos par un vœu de trouver un médicament qui pourra
la guérir et lui rendre sa santé.
1-2.L’analyse de TAT
-Planche 1 : 10’’ « un enfant en face la guitare, chghoul amaken ihzen, baleq auguessin
ara atissedou, negg it3ichi g le moment auglaq ara atissedou, negh…si tout ! »40’’.
Procédés défensif
Le récit se développe au plus près de contenu manifeste (A1-1 /CF1), une description
avec attachement aux détails (A2-1), et une expression d’affect (B2-4), le conflit mise
en scène sur un mode intrapsychique (A2-17), le sujet hésite entre interprétation (A2-6).
Le « si tout » qui termine le récit, confirme une tendance générale à la restriction et à
l’inhibition (CP-2).
Lisibilité
Problématique
Procédés défensifs
Zohra débute le récit par une précaution verbale (A2-3), et une référence personnelle
(CN-2) et par une intellectualisation (A2-13) et l’insistance sur le fictif (A2-12), le sujet
construit une histoire proche du thème banale (A1-1/CF-1) et une idéalisation de l’objet
(CM-2), le sujet termine son discours par une précaution verbale et un commentaire
(A2-3/CP-2).
Lisibilité
98
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
La rigidité des procédés d’évitement empêche toute résonnance fantasmatique, c’est une
lisibilité moyenne.
Problématique
Le sujet n’a pas perçu la problématique œdipienne, elle a attribuée à chaque personne
son rôle, sans faire des liens entre eux.
-Planche 3BM : 13’’ «c’est une femme ? Je pense c’est une femme, elle porte une jupe,
l3evd amaken adisel lhadja ndiri catastrophe, elle a réagit amaken taztrou,taghli halqa3a
désespéré »39’’.
Procédés défensif
Après un temps un temps de latence initial long par rapport à les planches précédentes
(CP-1) le sujet pose la question au clinicien (CC-2) et hésite entre le sexe de la personne
(B2-11) et une description avec attachement aux détails (A2-1) et un anonymat de
personnage (CP-3), suivi d’une précaution verbale (A2-3), le sujet exprime un affect
fort (B2-4) suite au contexte de catastrophe (B2-13).
Lisibilité
Problématique
-Planche 4 :17’’ « dayi tamatout igtazelen defir wayen autzmir, chghoul natet tatzel
defiress netza il rejette »45’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initiale très long (CP-1), elle s’accroche au contenu
manifeste (CF-1) et accent porté sur les relations interpersonnelles (B2-3) suivi d’une
précaution verbale (A2-3) et une érotisation des relations (B2-9),
Lisibilité
99
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Elle est moyenne, prédominance de la série B2 et C.
Problématique
-Planche 5: 45’’ « dayi auzrigh ara dacho adinegh… (Sourit), tamatout aurnala ara
tarteh, toujours lbaliss augartah ara, tznadi dacho igalen dacho orneli gukhamiss, tznadi
dacho igkhossen, balek ttalay arrawiss, tamatout toujours tesfiqidh ! »1’12’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initiale long (CP-1) le sujet réagit par une mimique (CC-1)
suivi d’un accent porté sur l’épreuve subjectif (CN-1) et un accent porté sur le
quotidienne (CF-1/CF-3), suivi d’un anonymat de personnage (CP-3) qui est idéalisé
(CM-2). Zohra termine son discours par un commentaire (B2-8). et un conflit
interpersonnel (A2-17) et une mise en dialogue (B2-3).
Lisibilité
Problématique
-Planche 6GF :47’’ « …dacho adinigh ? baleq tayi contraire n tzmanzouyt ni (la 4eme),
c’est difficile d’imaginer dayi, ici la femme ayi tzkeber fayi, dayi tazer imaniss
supérieur,netza argaziss essaye azdissefhem, natat autzahsivit ara »1’03’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence important (CP-1) et après une demande faite au clinicien
(CC-2) suivi d’une précaution verbale (A2-3) et un commentaire (B2-8) et une tendance
à refuser (CP-5), le sujet à donner un détail narcissique, idéalisation de soi (CN-10),
Zohra à terminé son discours par une érotisation des relations (B2-9).
Lisibilité
100
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Moyenne, prédominance des facteurs de la série C et/ou B.
Problématique
Planche 7GF :33’’ « …une jeune fille tess3a un bébé, netzet chghoul amaken
outzvghat ara amaken au3ziz ara fellass, la femme ayi sa maman essaye atzesqen3it beli
le bébé ayi dha rouh, auglaq ara atztilit sla3wej, ma3na natzet talayit amaeqen autzvghat
ara »1’03’’.
Procédés défensifs
Lisibilité
Problématique
La problématique de cette planche est perçue, elle réactive chez Zohra des relations
mère enfant, c’est l’identification féminine et la capacité de se représenter comme une
mère suffisamment bonne.
-Planche 8BM : 20’’ « j’ai rien compris dayi ! aqchich imagine des choses mauvaises,
toujours les idées dirihent itzkhamim hacha fetmenghiwt, it3ich lhaayet diritz belek
itzwareba g le milieu défavorable, is3a des mauvaises pensées, oulach lhanan, itkhamim
fetmenghiwt »1’20’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1) le sujet commence le récit par un refus
(CP-5), le scotome d’objet manifeste (E1) et une expression d’affects liée à toute
problématique de destruction (E16), le récit est entièrement construit par aller retour
entre l’expression de l’agressivité et de la défense (A2-3) avec l’émergence des
101
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
processus primaire liée à des représentations agressive crue (E8), le sujet donne un
commentaire (B2-8) et finit son discours par le remâchage(A2-8).
Lisibilité
Problématique
-Planche 9GF :59’’ « sourit, les questions ni khir wala les images ayi !bon, dayi une
femme sur un arbre, tatzvaned surement trouh a troufugier, wakil toussed atzer une
scène de désespoire, puisque la femme ayi naten touzer, elle se dirige vers la rivière ayi,
peut être tavgha atztagar imaniss ! »2’35’’.
Procédés défensifs
Le sujet recourt d’emblée à des procédés de type inhibition (CP-1) elle commence le
récit par une réponse comportementale « sourit » (CC-1) et un commentaire (B2-8), le
sujet s’accroche au contenu manifeste (CF-1/A1-1) et donne une thématique crue de
désespoir (E9) accompagné d’un recherche arbitraire de l’intentionnalité de l’image
(E16),elle recourt ensuite dans un mouvement important à l’agir (courir, aller, fuir)(B2-
12). L’ensemble de protocole est caractérisé par l’anonymat des personnages (CP-3).
Lisibilité
Problématique
Le contexte dramatisé auquel fait référence le contenu latent de la planche est nettement
exprimé (désespoir, qui fuit, se jeter dans l’eau). La fantasmatique de désespoir et
d’autodestruction est perçue.
102
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Procédés défensifs
Le sujet commence son récit par une expression d’affect (B2-4) qui déclenche un
mouvement d’inhibition (CP-1) « le silence », et finit son discours par une appréciation
personnelle (B2-8) et scotome d’objet manifeste (E1) et une tendance générale à la
restriction (CP-2).
Lisibilité
Problématique
-Planche 11 :40’’ « amek aka ?j’hésite, comment ?... c’est flou !dayi olach ak avrid,
kolchi iqfel, kolchi ibele3, amin iveden nsef wabrid augatef anssa adi3edi,
adhifigh… (Signe de négation de la tète) »59’’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1) le sujet hésite dans la position de la
planche (A2-6), et critique le matériel (CC-3), le sujet s’accroche au contenu manifeste
(CF-1), une évocation d’élément anxiogène (CP-16) le discours se termine par une
tendance à la restriction et une mimique triste (CP-2/CC-1).
Lisibilité
Problématique
-Planche 12BG : 46’’ « dayi dh lakhla len lghachi, mais tura tzvaned amaken il est
abandonné, delmelq igtwakhedmen déjà parce que tala tafloukt mais tura il est
abandonnée »1’09’’.
103
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Procédés défensifs
Après un temps de latence important (A1-1) et une intellectualisation (A2-13) avec une
description avec attachement aux détails (A2-1) et introduction des personnages (B1-2)
et finit par un remâchage (A2-8).
Lisibilité
Problématique
-Planche 13B :19’’ « un garçon amaken izred lhadja tagedhit, itzkhezir zyess, il est
étonné,balek ivgha adhikhdem lhadja nouvelle ma3na ikoukra, amaken il découvert
pour la 1ere fois lhadja »1’.
Procédés défensifs
Après un temps de latence initial long (CP-1), le sujet s’accroche au contenu manifeste
(CF-1), suivi d’une expression d’affect verbalisé (B2-4).sous l’abri d’une précaution
verbale (A2-3) suivi d’un accent porté sur le faire (CF-3), le sujet évoque l’incapacité de
l’enfant (CN-9), et finit par une précaution verbale (A2-3) et une tendance générale à la
restriction (CP-2).
Lisibilité
Problématique
La problématique suggérée par la planche est perçue par le sujet mais elle est mal
intégrée.
-Planche 13MF :12’’ « une femme malade, amaqen argaz ayi ihzen mlih felless
amaken augezmir assikhdhem kra, le geste ni amaken augavgha ara atzidezrit, balek
c’est un cas désespéré »55’’.
Procédés défensifs
104
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Après un temps de latence initial (CP-1) le sujet a perçue une personne malade (E5),
sous l’abri d’une précaution verbale (A2-3), elle évoque un affect fort (B2-8), elle a
reconnu la posture signifiante d’affect (CN-4) avec une précaution verbale (A2-3) et
termine par une tendance générale à la restriction (CP-2).
Lisibilité
Problématique
-Planche 19 ; 24’’ « dayi c’est des cauchemars inezer yal ess, auf…tessekhle3 tayi !
Ces des cauchemars, (signe de négation de la tête), tala la tempête, des vagues c’est
tous ! »1’20’’.
Procédés défensifs
Lisibilité
Problématique
La problématique de cette planche est donc perçue. Mais pas traitée à cause des
procédés d’inhibition et d’évitement de conflit.
-Planche 16: 53’’ « …dayi ouzrigh ara dacho adinigh, ma3na tayi tesefreh,
tafeth…ma3lich adinigh dacho itzkhemimegh? Oui,tamatouth tatef affus dh watess
105
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
lghachi, g le milieu len lwachol imechteh le3benzeth anssen hacha tafeth adh wamen,
donith ak thedjodjey (larmes aux yeux) »2’35’.
Procédés défensifs
Après le temps de latence important (CP-1), le sujet commence son récit par une
appréciation (B2-8) et une idéalisation (CM-2), bloqué par un arrêt dans le discours
(CP-1) le sujet pose la question à l’examinateur (CC-2) et une réponse par le
comportement (CC-1) et référence autobiographique (CN-2). Le sujet raconte une
histoire avec une dramatisation (B2-5) avec une expression d’affect fort (B2-4) et finit
par une réponse comportementale « pleur » (CC-1).
Lisibilité
Problématique
Devant cette planche vide, le sujet éprouve des difficultés à structurer ses objets
internes, il faut l’étayage pour qu’il puisse démarrer, mais finalement le sujet termine
par projeter ce qui est à l’intérieur pour remplir le vide.
Wassila à traité toutes les planches avec des récits structurés, elle a bien compris
la consigne, et elle parle spontanément surtout dans les planches figuratives.
Les temps de latences ont été longs pour certaines planches ; 3BM, 4, 5, 6GF,
7GF, 8BM, 10,11, 12 BG ,13B, 19, 16.
106
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
pourcentage de 28.07%, les procédés labiles vienne en 3eme position avec un
pourcentage de 18.42%. Alors que les procédés de l’affleurement des processus
primaire occupent la 4eme place avec un pourcentage de 5.26%.
Elle a fait référence à l’anonymat des personnages (CP-3), au niveau des planches 3BM,
5, 7GF, 9GF et une nécessité de poser les questions (CP-5) dans les planches 6GF,
8BM.
Dans le registre narcissique, le sujet met l’accent sur l’epreuvé subjectif (CN-1),
au niveau 5, 7GF, 19. Et une posture signifiante de l’affect (CN-4) dans les planches 2,
16.
Dans les procédés du contrôle, le sujet utilise en premier lieu des précautions
verbales (A2-3), au niveau des planches 3BM, 4, 6GF, 8BM, 13B, 13MF et une histoire
construite proche du thème banale (A1-1), dans les planches 1, 2, 7GF, 8BM, 13B,
13MF. Et une description avec attachement aux détails (A2-1) dans les planches 3BM,
12BG, 19. Avec quelque remâchage (A2-8) au niveau des planches 7GF, 8BM, 12BG,
19.
Les procédés portés sur les conflits interpersonnels (A2-17), sont indiqués dans les
planches 1, 6GF.
107
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
9GF, 10, 13B, 16. Et des expressions verbalisés d’affect fort (B2-4), dans les planches
1, 3BM, 10, 13B, 16.
Les procédés des processus primaire, sont les moins représenté, on trouve le
scotome d’objet manifeste (E1), dans les planches 1, 10 expression crues liée à une
thématique agressive (E8) et une expression d’affect liée à toutes problématiques du
mort, de la destruction.
3- Les problématiques
3-1-problématique œdipienne
-À la planche 13B, la problématique suggéré par la planche est perçue par Wassila, mais
elle est mal intégrée, la fantasmatique de l’immaturité fonctionnelle à été évoqué en
l’absence de toute possibilité de fantasmer l’objet absent.
108
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Dans la planche 11, la problématique de destruction suggérée par la planche est
perçue, malgré le recours massif à l’inhibition, qui a empêché l’élaboration.
Au niveau de la planche 16, et face à un matériel non figuratif, qui n’offre aucun
support concret, Wassila arrive à fantasmer et faire une histoire propre à elle.
Conclusion
Conclusion générale
Entre l’entretien et le TAT, nous avons constaté que wassila utilise l’évitement
du conflit, pour dépasser sa souffrance psychique. Comme elle a développé une
symptomatologie dépressive, ce qui est confirmé par le TAT, où elle a reconnu les
problématiques dépressives notamment dans la planche 3BM.
109
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
A B C E
A2-13=2 B2-12=1
A2-17=2 B2-13=2
•A=32 •B=21 23 10 3 9 9
A%28.07 18,42
•C=55 •E=6
C%=48.24 E%=5.26
Feuille de dépouillement
Prénom : Wassila
Age : 23ans
110
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
II-Discussion des hypothèses
Après avoir présenté l’analyse des résultats obtenus dans l’entretien clinique et
à travers le test projectif TAT, on va passer à la discussion de nos hypothèses de
recherche.
La première hypothèse
D’après l’analyse du contenu de chaque cas, il est apparu pour nous que les
sujets atteints de diabète de type 1 ont des difficultés d’acceptation de la maladie . Et
pour faire face à leur souffrance ressentie, elles mettent en place certaines défenses
comme le déni, l’évitement, l’isolement, la projection et l’adaptation. A partir le TAT,
on a constaté la dominance des procédés de l’évitement du conflit chez les quatre cas,
avec un pourcentage varié d’un cas à l’autre.
Pour le premier cas, Zouina réalise un pourcentage de 42.30% des procédés d’évitement
du conflit. Zohra réalise un pourcentage de 48.24%. Fadila, 53.57%, enfin wassila
réalise un pourcentage de 45.94%.
Ces quatre cas, tentent d’éviter leur conflit psychique entre l’idéal du moi et la réalité de
toute la situation.
La deuxième hypothèse
Nous avons constaté après l’analyse de chaque cas, que le vécu psychologique chez les
personnes atteintes de diabète de type 1 diffère d’un cas à l’autre.
111
Chapitre•II• Présentation,analyse•et•discussion•des•
Présentatio
résultats•
Dans le premier cas, la tristesse profonde et le pessimisme pousse Zouina à ne
penser qu’a la mort
Conclusion
On peut conclure de cette discussion que nos hypothèses sont confirmées par
rapport au groupe de recherche. On a constaté que les cas ont fait recours à des procédés
d’évitement du conflit avec des pourcentages variés d’un cas à l’autre.
112
Conclusion•générale•
Conclusion générale
Dans le cadre de cette recherche, nous avons essayé d’aborder la question des
diabétiques de type 1 et son effet sur la santé psychique et physique. Toute en se basent
sur les observations constatés dans la vie quotidienne, et les observations constatés lors
de pré-enquête.
Pour terminer, on doit signaler que ce modeste travail n’a été pour nous qu’une
initiation à la recherche, nous espérons qu’elle puisse ouvrir des perspectives à d’autres
recherches sur l’entourage familial des diabétiques. Nous espérons également que les
chercheurs multiplieront leurs efforts sur le vécu psychologique et social de ces
derniers.
114
bibliographie
1-Les ouvrages
Ouvrages en arabe :
ﺍﻟﺼﺪﻣﺔ ﻭﺍﻟﺤﺪﺍﺩ ﻋﻨﺪ ﺍﻟﻄﻔﻞ ﺍﻟﻤﺮﺍﻫﻖ ﻧﻈﺮﺓ ﺍﻹﺧﺘﺒﺎﺭﺍﺕ، ﻭﺭﺿﻮﺍﻥ ﺯﻗﺎﺭ،ﻋﺒﺪ ﺍﻟﺮﺣﻤﺎﻥ ﺳﻲ ﻣﻮﺳﻲ- 1
.2002، ﺍﻟﺠﺰﺍﺋﺮ، ﺟﻤﻌﻴﺔ ﻋﻠﻢ ﺍﻟﻨﻔﺲ،ﺍﻹﺳﻘﺎﻁﻴﺔ
Thèses:
Articles :
4-M. Van Den Boesch (2003), «qualité de vie», in Louvain Med. 122: S308-
S313LOUVAIN MED. 122: S308-S313, 2003.
Dictionnaires:
2/ Les revues
2. j’ai reçu durée de la part du psychologue investigateur une explication sur les buts et la
durée de l’étude, sur les contraintes et les bénéfices attendus, de même que sur ce que j’aurai à
faire
4. Je suis libre de quitter l’étude à tout moment sans que cela influe la qualité des soins que je
recevrai ensuite. J’ai appris par ailleurs que toute nouvelle information survenant en cours
d’étude, et qui pourrait remettre en cause mon consentement, me sera communiquée
5. J’accepte que les résultats de l’étude soient communiquée aux autorités concernées et au
COMITE NATIONAL D’EVALUATION ET DE PROGRAMMATION DE LA
RECHERCHE UNIVERSITAIRE, promoteur de cette recherche .Cependant, mon nom ne
sera jamais divulgué .Je pourrai exercer mon droit de rectification auprès du psychologue
investigateur.
6. Je donne mon accord pour que les représentants du promoteur et/ ou les autorités
réglementaires puissent consulter mon dossier, afin de vérifier la qualité des informations
collectées
7. Je suis informé (e) que cette étude sera conduite conformément à la législation algérienne
en vigueur
Date :
Le guide d’entretien :
-Nom
- prénom
-âge
-depuis quand vous vivez avec ce diabète ?et comment s’est développé votre maladie ?
-quelles sont les complications et les maladies qui ont accompagné cette atteinte
aujourd’hui ?
-y a-t-il des personnes qui souffrent de la même maladie dans votre famille ?
-est-ce que vous étiez affecté par d’autre maladie juste avant cette maladie ?
-quel était votre réaction lors de la première fois qu’on vous a annoncé la maladie ?
-quel était votre état pendant les premiers mois qui ont suivi l’annonce de la maladie ?
-si c’est non, combien de temps vous a-t-il fallu pour trouver le bon traitement ?
-quel était votre sentiment quand vous avez reçu votre première injection ?
-vous arrive t-il d’oublier votre prise de dose ?si oui pourquoi ?
-y a-t-il dans votre entourage quelqu’un qui vous rappelle sur l’horaire du traitement ?
5-que savez-vous sur votre maladie ?et les répercussions quelle peut entrainer ?
-est-ce que vous bénéficiez d’aide social ?ou vous êtes adhérés à des associations
spécialisées pour diabétiques ?