Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
19
SOMMAIRE
Couverture
Page de titre
Présentation de l’auteur
Downloaded by 3.8.18.9.19
Introduction
Introduction
Bibliographie
Sitographie
Downloaded by 3.8.18.9.19
Remerciements
Notes
Page de copyright
Résumé du livre
Présentation de l’auteur
Il ne s’agit pas d’un livre de recherche, mais d’un ouvrage qui s’adresse
aux praticiens cliniciens. Certes, la recherche et la pratique clinique
sont toutes deux nécessaires pour faire avancer nos pratiques cliniques.
Néanmoins, cette distinction me semble importante à signaler, car le
Downloaded by 3.8.18.9.19
SOMMAIRE
Downloaded by 3.8.18.9.19
2. De la clinique médicale
à la psychologie clinique
L’étymologie du mot clinique vient du latin clinicus (adjectif) qui
signifie « alité, relatif au lit du malade », et du latin clinice (nom
commun) qui signifie « médecine exercée près du lit du malade » 17. À
l’origine, l’activité clinique est celle du médecin qui, au chevet du
malade, examine les manifestations de la maladie en vue de poser un
diagnostic, un pronostic, et de prescrire un traitement (Doron & Parot,
2003) 18.
Ce terme, réservé dans un premier temps au domaine médical, s’est
étendu dès la fin du XIXe siècle au domaine de la psychologie. La
psychologie française, par exemple, a été sous l’influence de la
psychiatrie, d’où ce glissement qui s’est fait progressivement dans la
pratique psychologique. Cependant, dans d’autres pays, comme les
États-Unis, le terme de psychologie clinique a été déjà utilisée dans
l’usage pratique (Nicolas, 2016 ; Ehrenberg 2018) 19.
2.1. La psychologie clinique
Dès 1896, le psychologue américain Witmer, qui avait ouvert en
Pennsylvanie une Psychological Clinic destinée aux enfants retardés et
anormaux, a forgé l’expression de « méthode clinique en psychologie »
(Doron & Parot, 2003). En 1899, Sigmund Freud (1856-1939) l’a
utilisée dans une de ses lettres, en écrivant : « Les relations avec le
conflit, avec la vie, voilà ce que j’aimerais appeler psychologie
clinique ». Selon Benedetto et Chabrier (2013) 20, Pierre Janet est le
premier à avoir posé les bases de la psychologie clinique. En effet, il a
défini une méthode, l’analyse psychologique, qui consiste à étudier le
même sujet de manière régulière, pendant une longue durée.
Dorénavant, pour lui, la psychologie expérimentale consiste avant tout
à bien connaître son sujet dans sa vie, ses études, son caractère, ses
Downloaded by 3.8.18.9.19
Références
CFTMEA, PDM-2 DSM, CIM
cliniques
based-practice – EBP)
sujet)
Standardisé
Projectif (TAT,
Test statistiquement (WISC,
Rorschach, etc.)
MMPI-A, Vineland, etc.)
e
Depuis le XIX siècle, le modèle le plus répandu est celui du modèle
e
Depuis le XIX siècle, le modèle le plus répandu est celui du modèle
diagnostic curatif médical, connu sous le nom de modèle biomédical.
C’est un modèle prédominant en médecine, où la prise en charge est
centrée sur « la maladie » au sens général, et non sur « le malade »
comme cas particulier. Depuis l’émergence des idées de
désinstitutionnalisation et de normalisation, particulièrement dans le
champ de la psychiatrie avec la nouvelle distinction entre
« maladies mentales » et « déficients mentaux », deux réseaux
d’accompagnement distincts se sont développés, l’un pour les malades
mentaux et l’autre pour les déficients intellectuels. Les déficients
intellectuels sont orientés vers une intégration dans la communauté.
Désormais, le modèle d’intervention psycho-éducatif pour les
personnes en situation de handicap intellectuel (déficient intellectuel),
Downloaded by 3.8.18.9.19
5. La place de l’évaluation
psychologique dans le diagnostic
des personnes en situation
du handicap
L’application du modèle de la CIF, tout comme le PPH (Processus de
Production du Handicap), oblige un renouvellement des outils
d’évaluation et des méthodes d’intervention, comme le souligne Barral
(2007) 51. Barral développe de nouvelles grilles d’évaluation pour tenir
compte de tous les facteurs faisant partie du contexte de vie de la
personne, et en particulier les facteurs environnementaux. La nouvelle
classification offre donc la possibilité de passer, comme le souligne
Barreyre et Peintre (2004) 52, de l’observation « clinique » à
l’observation « partagée ». Cette dernière consiste « à décrire une
situation handicapante, notamment du point de vue du
fonctionnement intellectuel et psychique de la personne, et de la
réalisation des activités de la vie courante, dans le cadre de
l’environnement dans lequel elle évolue, au travers d’indicateurs
communs à l’ensemble des acteurs » et « permet d’approcher la
situation globale d’une personne inscrite dans des environnements, et
de mettre en place une stratégie d’intervention avec l’accord et la
collaboration de la personne » (Barreyre, Peintre, 2004).
En effet, cette approche tranche en faveur d’une pluridisciplinarité
d’interventions dans le cadre du diagnostic (médical, psychologique,
paramédical, éducatif, social, etc.) et de l’accompagnement. Ce dernier
s’inscrit dans le projet d’accompagnement individualisé 53. Il existe
plusieurs supports, sous forme de grilles, qui permettent d’évaluer
objectivement les besoins d’une personne en situation du handicap, et
Downloaded by 3.8.18.9.19
SOMMAIRE
Downloaded by 3.8.18.9.19
L’examen psychologique
Le bilan psychologique
Tableau 1. Tests utilisés dans le cadre d’évaluations psychologiques entre 1996 et 2011
2. Le bilan psychologique
Le terme « Bilan » vient d’un mot italien du XVIe siècle, bilancio, dérivé
de bilanciare, « balancer » en français. Bilanciare signifie aujourd’hui en
italien « équilibrer », au sens d’équilibrer les comptes. Ainsi, le bilan
évoque le résultat d’une opération, et au sens figuré, on fait un bilan
des dernières années, ou bien un bilan de sa vie, etc. Ce mot contient
l’idée que l’on s’arrête à un moment donné pour faire le point (Arbistio,
2013) 59. Nous proposons la définition suivante au bilan
psychologique : il sert à évaluer les capacités cognitives globales, le
fonctionnement psychologique et/ou psycho-affectif, les capacités
adaptatives et les troubles mentaux d’un enfant, d’un adolescent ou
d’un adulte, en intégrant les conditions d’apparition de ces troubles,
ainsi que de sa capacité d’adaptation à son environnement. Le bilan
psychologique :
Downloaded by 3.8.18.9.19
Approfondir un Réaliser un
L’objectif
psychodiagnostic psychodiagnostic
SOMMAIRE
Downloaded by 3.8.18.9.19
L’évaluation neuropsychologique
L’examen neuropsychologique
1. Définition de l’évaluation
psychologique
Évaluer, en littérature, c’est estimer la valeur, le prix d’une chose, et ce
terme peut également être défini par « fixer approximativement une
quantité » (Noizet & Caverni, 1978) 64. Cependant, l’évaluation, en
psychologie, selon Roland Doron et Françoise Parot (2003) 65, « est un
terme générique désignant la supputation de la valeur ou de l’état, le
plus souvent par référence à un idéal ou à une norme, en s’appuyant
soit sur des appréciations subjectives, soit sur des mesures ». Selon eux,
on peut distinguer trois groupes de définition de l’évaluation :
1. Définition fondée sur l’objectif : on détermine dans quelle mesure
les objectifs d’un programme ou d’un traitement sont atteints.
2. Définition descriptive : il s’agit de collecter des informations
aidant à la prise de décision.
3. Définition judiciaire : un jugement est porté en termes de validité,
de mérite ou de valeur.
Selon Catherine Tourrette (2006) 66 : « l’évaluation peut être
considérée comme une situation d’observation du sujet avec des
instruments et dans des conditions (standardisées) qui permettent une
description la plus objective possible des capacités et des difficultés du
sujet […]. Son but est de faire apparaître ce que les entretiens ne
Downloaded by 3.8.18.9.19
2. L’évaluation neuropsychologique
Downloaded by 3.8.18.9.19
handicap CIF (cf. Partie 1). Autrement dit, comme l’ont expliqué
Valérie Hahn et Élodie Guichart-Gomez (2020) 72, il y a deux niveaux
de raisonnement : le raisonnement médical visant à poser un
diagnostic de pathologie, et le raisonnement neuropsychologique qui se
consacre à identifier des symptômes (des difficultés dans le cas NDV)
et à leur donner du sens pour les rassembler en syndromes cliniques
(en troubles dans le cas NDV). Donc, le diagnostic fonctionnel permet
de mettre en avant les fonctions qui sont fonctionnelles, et d’autres qui
peuvent être dysfonctionnelles (déficitaires), qui seront alors
regroupées en troubles comme les troubles neurodéveloppentaux.
Ainsi, nous résumons ces fonctions en quatre groupes qui
regroupent l’ensemble des fonctions d’un individu en interaction avec
son environnement : fonction cognitive, d’adaptation, émotionnelle
(psychopathologique) et enfin d’intégration sensorielle. Comme nous
l’avons signalé plus haut, ce diagnostic doit être complété par le
diagnostic étiologique (médical). Nous reviendrons sur cette méthode
d’évaluation dans le chapitre 2.
Figure 1. La méthode de réalisation d’un bilan neuropsychologique dans le cadre des troubles
neurodéveloppementaux
Downloaded by 3.8.18.9.19
3. L’examen neuropsychologique
Il peut être réalisé dans un cadre spécifique, pour donner suite à la
demande de spécialistes médicaux, afin d’évaluer des fonctions
particulières, qui peuvent contribuer à poser un diagnostic, qu’il soit
neurologique ou psychiatrique, ou à répondre à la question initiale,
c’est-à-dire si la fonction évaluée est déficitaire ou non déficitaire
(exemples : trouble de mémoire procédural, sémantique, etc.).
Il peut également être réalisé dans le cadre d’un suivi thérapeutique
(rééducation et/ou réhabilitation, etc.). Le processus d’évaluation dans
ce cadre est classique et proche de la méthode réalisée dans le cadre du
bilan neuropsychologique adulte :
1. Premier entretien (recueillir la demande du patient, de
l’entourage et du professionnel)
2. Utilisation des tests qui évaluent la fonction sollicitée (mémoire,
attention, praxie, gnosie, etc.)
3. Cotation
4. Restitution
5. Rédaction (confirmer ou infirmer la fonction évaluée +
préconisation)
3.1.1.1. La demande
Regrouper les évaluations médicales, paramédicales ou scolaires
qui ont été faites
Utiliser un questionnaire lors de la première rencontre
(Identidys)
3.1.1.3. La restitution
Poser un diagnostic fonctionnel à partir des résultats
Orientation (notification MDPH, suivis thérapeutiques, etc.,
projet scolaire par exemple PAP, etc.)
SOMMAIRE
Les tests
Présentation
1. Les tests
Nous pouvons classer les tests 80 utilisés dans le cadre de l’évaluation
psychologique et neuropsychologique en trois catégories : les tests de
performance, les tests développementaux et les tests cliniques.
n’arrive pas à réaliser la tâche, quel que soit le temps qu’on peut
lui réserver. Ceci pourrait s’expliquer sur le plan clinique : cette
capacité est bien déficitaire, autrement dit nous sommes devant
un vrai trouble et non devant une simple difficulté.
2. Présentation
Nous allons vous présenter notre méthode de réalisation du bilan
Downloaded by 3.8.18.9.19
neurodéveloppementaux.
marocaine, etc.
Le Test VINELAND-II, évaluation des capacités d’adaptation d’une
personne dans les différentes activités de la vie quotidienne à partir
d’informations données par le(s) parent(s), évalue le niveau
d’adaptation et d’autonomie à tous les âges, de 1 à 91 ans. Il est
référencé, normé et traduit en français.
Il peut aider à révéler le niveau d’aide nécessaire pour les actes
indispensables de la vie quotidienne, pour accéder à l’inclusion sociale,
scolaire ou professionnelle.
Il peut être utilisé quel que soit l’environnement : éducation,
services sociaux, domaine de la santé, système juridique, etc.
Il peut être utilisé dans le cadre clinique pour un diagnostic des
handicaps intellectuels, TSA, syndromes génétiques, retard de
développement, troubles du comportement, troubles liés à des
traumas, etc.
Il évalue cinq domaines.
2.3.1. Domaine de la communication
Le test évalue trois domaines : la réception (comment le sujet écoute et
prête attention, ce qu’il comprend et comment il suit les instructions) ;
l’expression (ce qui dit le sujet, manière dont il utilise les mots et les
phrases pour rassembler et fournir les informations) ; et l’écrit (ce que
le sujet comprend de la façon dont les lettres forment des mots, ce qu’il
lit et ce qu’il écrit).
2.3.3. La socialisation
Nous évaluons le niveau de relations interpersonnelles : le contact avec
l’autre (manière dont le sujet interagit et s’entend avec les autres) ; le
jeu et le temps libre (manière dont le sujet joue et utilise son temps de
loisir) ; l’adaptation du sujet (manière dont le sujet fait preuve de
responsabilité et de sensibilité envers les autres).
plus dans nos pratiques cliniques avec l’arrivée des enfants qui sont
exposés aux écrans à l’âge précoce, ce désordre d’intégration sensoriel
est parfois alarmant. Selon Servane Mouton 102, il y a un impact direct
sur le développement du cerveau de l’enfant.
Il existe un autre diagnostic pour lequel sont décrits des
dysfonctionnements d’intégration sensorielle. Il s’agit du trouble
touchant de multiples domaines du développement, qui se rapproche,
pour les formes les plus sévères, de l’autisme ou du MCDD (trouble
atypique du développement – Multiple Complex Developmental
Disorders en anglais). La révision de cette classification a permis
d’aboutir à la reconnaissance internationale du fait que les difficultés à
traiter les informations sensorielles interfèrent avec le développement
de l’enfant au sens large. En 2007, Miller, inspiré de travaux
antérieurs, décrit les troubles du traitement sensoriel suivant trois
modalités différentes : les troubles de la modulation sensorielle, les
troubles moteurs sensoriels et les troubles de la discrimination
sensorielle. Les troubles de la modulation sont caractérisés par des
réponses non ajustées aux stimuli sensoriels rencontrés. Les troubles
moteurs sensoriels comprennent les déficits du contrôle postural au
sens large et la dyspraxie, capacité réduite à concevoir, planifier,
séquencer ou exécuter des actions. Enfin, les troubles de la
discrimination sensorielle sont définis par une interprétation
qualitative erronée de l’influx sensoriel, ce qui engendre des
incohérences dans les réponses comportementales 103.
Il existe un intérêt croissant pour comprendre les subtilités du
traitement des stimuli sensoriels et leur impact sur le développement
du jeune enfant 104. De nombreuses études montrent que les enfants qui
présentent un trouble neurodéveloppemental dont le TSA ou le TDAH
ont des profils sensoriels atypiques, et les chercheurs s’interrogent sur
leurs rôles dans la physio- et la psychopathologie de ces troubles.
Downloaded by 3.8.18.9.19
Sensibilité
Comportements observés
évaluée
SOMMAIRE
Au niveau scolaire
Downloaded by 3.8.18.9.19
L’orientation professionnelle
1. Au niveau scolaire
La diversité des élèves accueillis dans les écoles et collèges est une
réalité qui doit être prise en compte dans l’élaboration des séances
d’apprentissage. En effet, on peut distinguer deux niveaux : le premier
au niveau des difficultés, des aménagements accordés dans le cadre
scolaire sans qu’une notification soit nécessaire ; une seconde au
niveau du handicap, quand il s’agit d’un trouble, qui relève alors d’une
notification MDPH.
l’élève.
Réactualisé et enrichi tous les ans, le document PAP est un outil de
suivi organisé par cycles de la maternelle au lycée, afin d’éviter la
rupture dans les aménagements et adaptations 108.
2. Au niveau de la Maison
2. Au niveau de la Maison
départementale des personnes
handicapées (MDPH)
La loi du 11 février 2005 a créé un lieu unique destiné à faciliter les
démarches des personnes handicapées : la MDPH. Celle-ci permet,
dans chaque département, un accès unifié aux droits et prestations
prévus pour les personnes handicapées. La MDPH est un groupement
d’intérêt public (GIP) associant le Conseil général, l’État, les
représentants des organismes locaux d’assurance maladie et
d’allocations familiales (CPAM, CAF, Mutualité française), ainsi que les
associations représentatives de personnes handicapées. Elle est placée
sous la responsabilité du conseil général 109.
Downloaded by 3.8.18.9.19
Figure 5. Représentation des notifications MDPH pour les orientations vers les établissement
ou services médico-sociaux
Downloaded by 3.8.18.9.19
4. L’orientation professionnelle
Il est important, face à un adolescent en situation de handicap, de
préparer son orientation professionnelle car elle nécessite également
une orientation MDPH. Ceci nécessite forcément la demande d’une
Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH),
nécessaire dans la démarche de recherche d’un travail pour les
personnes en situation de handicap.
L’orientation professionnelle permet aux personnes en situation de
handicap de plus de 16 ans d’être orientées en milieu de travail
ordinaire ou protégé, ou vers une formation, en fonction du projet de
vie de la personne, de ses capacités et de ses besoins.
Figure 6. Représentation des notifications MDPH pour les orientations professionnelles des
personnes en situation de handicap
Downloaded by 3.8.18.9.19
SOMMAIRE
Downloaded by 3.8.18.9.19
Figure 1. Profil de WISC-V avec les zones (TF : très fort ; F : fort ; MF : moyenne forte ; MF :
moyenne faible ; F : faible ; TF : très faible)
Downloaded by 3.8.18.9.19
Downloaded by 3.8.18.9.19
1.2. Le TDI modéré
Il se définit par un QI compris entre 35 et 55.
Pour la CIM-10, le retard mental moyen se définit par un QI
compris entre 35 et 49.
Pour le DSM-IV, le QI est de 35-40 à 50-55.
Une fois adolescents ou adultes, les TDI moyens atteignent un âge
du développement compris entre 6 ans et moins de 9 ans. Ces enfants
ne parlent pas ou ne connaissent que quelques mots quand on peut les
tester avec la WISC-V (et les items non verbaux) ou la WNV 121. On
peut utiliser également les tests comme l’UDN 122 et le SON-R 123.
Downloaded by 3.8.18.9.19
Orientations MDPH :
Orientation en IME pour bénéficier d’un accompagnement
pluridisciplinaire.
RQTH.
Orientation en foyer de vie occupationnel.
Mesure de protection judiciaire nécessaire.
Conclusion :
L’ensemble des résultats montre que Pierre présente des troubles
praxiques, qui pourraient expliquer sa lenteur d’exécution, associés
à des troubles d’anxiété, selon les critères de DSM-V.
Nous préconisons :
• une orientation vers le milieu ordinaire ;
• un bilan psychomoteur ou érgothérapeutique ;
• des aménagements scolaires adaptés (tiers temps) ;
• un suivi psychothérapeutique afin qu’il puisse travailler sur les
schémas cognitifs en distorsions.
La suite :
• Lorsque j’ai présenté les résultats aux parents, j’ai essayé de
Downloaded by 3.8.18.9.19
Aujourd’hui :
• Pierre poursuit ses études supérieures dans le commerce.
• Il me donne de temps en temps de ses nouvelles.
Downloaded by 3.8.18.9.19
Chapitre 2
Trouble de la communication
SOMMAIRE
Troubles du langage
Downloaded by 3.8.18.9.19
Troubles de la parole
Important à savoir
déterminant :
son fonctionnement cognitif (capacité intellectuelle globale,
attention, mémoire, fonctions exécutives, habiletés grapho-
motrices, visuo-perceptives, etc.) ;
son profil psychopathologique ou psycho-affectif (s’il a des
symptômes anxieux, dépressifs, etc.) ;
son profil adaptatif (s’il est adapté au niveau de la
communication, de la socialisation et de l’autonomie) ;
son profil sensoriel (s’il est hypersensible ou hyposensible
sensoriel).
1. Troubles du langage
Il existe plusieurs nominations pour désigner un déficit de langage : la
dysphasie, les troubles spécifiques du langage (TSL), les troubles
spécifiques du langage oral (TSLO), les troubles du développement du
langage (TDL) ou encore les troubles du développement du langage
oral (TDLO). Ces nominations se justifient, néanmoins, une
terminologie commune est nécessaire. Ainsi, en France, la terminologie
communément utilisée par les enseignants et les équipes du soin est
celle de dysphasie. Cependant, rien ne nous empêche de préciser dans
les comptes rendus la spécificité du trouble. En effet, un retard de
développement du langage ne peut pas être confondu avec une
dysphasie, qui est un trouble et non pas un retard.
Selon les critères de DSM-V pour poser le diagnostic de trouble du
langage, trois axes sont suivis (tableau 1).
2. Troubles de la parole
Le DSM-V les a classés en deux catégories, de la phonation et de la
fluidité verbale apparaissant durant l’enfance (bégaiement) (cf.
tableau 1).
Nous autres neuropsychologues, nous constatons ces troubles dans
nos pratiques lors des entretiens et nous orientons alors les personnes
vers les orthophonistes pour approfondissement. Généralement, ce sont
Downloaded by 3.8.18.9.19
les orthophonistes qui les orientent vers nous pour vérifier d’autres
troubles associés. Cependant, un bilan neuropsychologique, comme
nous l’avons souligné plus haut, peut aider à dresser un profil complet
de l’enfant qui permettra d’ajuster l’accompagnement en cas de
troubles associés.
scolaire, professionnelle).
C. Présence depuis la jeune enfance.
D. Ne s’explique pas par un trouble moteur du langage ou un déficit
sensoriel, un accident vasculaire cérébral, une tumeur, un
traumatisme, une affection médicale ou un autre trouble mental.
Le test le plus utilisé est le test Vineland-II 125 qui explore trois
domaines majeurs : la communication, les compétences en vie
quotidienne (l’autonomie) et la socialisation. Pour les enfants de moins
de 7 ans, un quatrième domaine, explorant la motricité, permet de
compléter l’évaluation.
Évaluer le niveau global d’autonomie et les capacités d’adaptation
des enfants permet de contribuer au diagnostic et d’apporter des
informations pour la mise en place de programmes éducatifs et de
remédiation.
C’est un test standardisé statistiquement et il a été normé pour la
population française.
est faible.
Au niveau sensoriel : aucun problème avéré au niveau du
traitement de l’information sensorielle, cependant, il éprouve des
difficultés dans la gestion de ses émotions.
4. Important à savoir
Nous vous proposons dans ce tableau la comparaison du
développement du langage et de la parole chez un enfant normal et un
enfant dysphasique, d’après Francine Lussier et al. 126
• Gazouillis
• Sons répétés prolongés et • Absence de gazouillis
mélodiques (3 mois) • Jeux réduits avec les sons
2 à • Contact visuel maintenu • Sourires tardifs
Downloaded by 3.8.18.9.19
• Vocalise
• Babillage ; chaînes
syllabiques
• Productions verbales
• Couleur phonétique
6 à pauvres
(8 mois) (ex. : selon l’accent)
12 mois • Compréhension verbale
• Imitations des sons
non amorcée
• Prototype du mot réel (ex. :
Lalé = Louise)
• Premiers mots
• Apparition de phrases
simples dont la fréquence
augmente • Absence d’intérêt pour
• Compréhension et l’apprentissage de mots
dénomination de ce qui
l’entoure avec usage d’articles • Juxtaposition rare de deux
• Fin de l’écholalie mots
• Intelligibilité des mots • Émission de voyelles
2 à • Émergence de la pauvres
3 ans compréhension abstraite • Inintelligibilité des mots
(supportée d’un contexte • Préférence pour la
verbal) communication par gestes
• Début de dialogue • Imitations pauvres des
• Utilisation des mots de sons isolés
fonction : article indéfini, et des monosyllabes
article défini • Incompréhension des
• Utilisation des pronoms : tu, demandes simples
il… • Persistance de l’écholalie
Downloaded by 3.8.18.9.19
• Début d’utilisation
d’adverbes de lieu
• Conversation
• Questions
• Utilisation du « je »
• Communication rarement
• Enrichissement du
initiée
vocabulaire
• Répétition des questions
• Intelligibilité généralisée des
en écholalie
mots
• Coq-à-l’âne
• Récit d’expérience
• Inintelligibilité
• Prénom et âge donnés sur
• Style télégraphique
3 à demande
• Accès lexical difficile
4 ans • Enrichissement de la
compréhension abstraite • Tendance à perdre les
mots acquis
• Acquisition des adjectifs • Répétition de mots
possessifs et pronoms simples et de bisyllabes
personnels impossible
• Conjugaison des verbes • Incompréhension des
(essais-erreurs) consignes abstraites
• Utilisation de phrases
interrogatives et négatives
employées avec intention
verbes
• Récit d’expérience élaboré • Absence du « je »
• Respect de la séquence • Questions absentes
logique des évènements • Utilisation de verbes à
• Apparition de la notion de l’infinitif
temps • Phrases très courtes et
• Amélioration de la incorrectes
compréhension • Incompréhension des
prépositions spatiales
4 à • Introduction de phrases
5 ans complexes
relatives et • Incompréhension de
complétives avec indicateurs l’abstraction
(qui, que, pourquoi, si où, • Préoccupation limitée
comme) envers l’interlocuteur
• Utilisation des adverbes de • Conversation difficile
temps • Acquisition des consonnes
• Début des anaphores (ex. : pauvre
mot qui réfère à quelque chose
qui a été dit auparavant) • Incompréhension des
questions
• Discours réduit
• Mise à l’écart
• Apprentissage lent
• Oubli
• Utilisation de phrases
brèves
• Accès lexical limité
• Début d’utilisation du • Incapacité de définir un
langage figuré objet
5 à • Inférences ; raisonnement • Explications brèves
Downloaded by 3.8.18.9.19
SOMMAIRE
Downloaded by 3.8.18.9.19
Dyspraxie visuoconstructive
Dyspraxie visuospatiale
Pour le diagnostic
Important à savoir
1. Dyspraxie visuoconstructive
Il s’agit d’une dyspraxie motrice, puisqu’elle concerne un trouble lié à
l’exécution d’une tâche de construction : assemblage de choses entre
elles.
L’enfant ne respecte pas le schéma général (le cadre), la forme
d’ensemble de la figure.
Il tripote le matériel, le tourne et le retourne, place l’élément
avec hésitation, puis un autre, puis déplace le précédent, parfois
il détruit une partie correctement réalisée.
La grande majorité des élèves dyspraxiques visuoconstructifs ont
de grandes difficultés de graphisme, et quand bien même le
dessin des lettres s’améliorera éventuellement avec le temps, la
surcharge cognitive (l’effort demandé) restera importante et se
fera au détriment des apprentissages.
La vitesse d’exécution restera également déficitaire (souvent, au
test WISC-V, l’indice de vitesse de traitement est dans la zone
faible).
Downloaded by 3.8.18.9.19
2. Dyspraxie visuospatiale
Lecture peu fluide alors que l’acquisition de la lecture n’est pas
problématique (le syllabique se met en place facilement).
Saut de ligne ou de mots tant en copie qu’en lecture.
Tendance à réaliser des copies de façon phonétique (sans
regarder le mot).
L’écriture ne suit pas la ligne (écriture au-dessus, en dessous de
la ligne). Parfois les premières lignes peuvent être correctes
pour ensuite constater une écriture qui se dégrade.
Lenteur dans les gestes du quotidien (habillage, repas, etc.) et
dans l’écriture.
Selon le DSM-V, les troubles moteurs regroupent trois catégories :
1. Le trouble développemental de la coordination.
2. Les mouvements stéréotypés, qui sont associés à une
affection médicale ou génétique connue, un trouble
neurodéveloppemental ou un facteur environnemental.
Enregistrer les mouvements stéréotypés associés avec le nom de
l’affection, du trouble ou du facteur (par exemple : mouvements
stéréotypés associés au syndrome de Lesch-Nyhan) tels qu’ils
sont transcrits dans le DSM-5.
3. Le TICs, qui est un mouvement – ou une vocalisation –
soudain, rapide, récurrent et rythmique. Le syndrome de Gille
de la Tourette et les TICs moteurs ou vocaux persistants.
Nous nous focaliserons ici davantage sur les troubles
développementaux de la coordination (dyspraxie). Comme nous
l’avons signalé, l’objectif d’un bilan neuropsychologique pédiatrique
Downloaded by 3.8.18.9.19
4. Pour le diagnostic
(verticales/horizontales)
• Dessine un
• Copie un en imitation
• Copie des cercle
triangle • Copie un
carrés au tableau
• Copie son triangle inversé
en imitation • Immobilise sa
prénom en imitation
• Trace le feuille pour
• Écrit son nom
contour d’un écrire
de mémoire
losange ou dessiner
• Construit des
• Construit une marches (6
tour (9-10 blocs de haut)
• Construit une
blocs) • Place 10
pyramide
• Place 10 petites perles • Découpe des
(6 blocs)
petites perles dans une formes (carrés,
• Tient
dans une bouteille (20 s) triangles
correctement
bouteille (30 s) • Découpe une et cercles) en
les ciseaux
bande (2 cm) suivant la ligne
• Découpe avec • Coupe entre • Découpe en
les ciseaux les lignes suivant les
courbes
• Utilise
couteau et
• Mange seul
• Commence à fourchette
avec une
couper avec un ensemble • Tartine avec
cuillère, une
couteau • S’habille et se un couteau
fourchette
• S’habille déshabille seul • Attache ses
• Se déshabille
• Actionne sa • Apprend à chaussures
• Met son
fermeture éclair lacer ses seules
Downloaded by 3.8.18.9.19
pantalon
• Boutonne sa chaussures • Se mouche
• Se brosse les
veste • Brosse et
dents
peigne ses
cheveux
• Apparie les
couleurs des
• Ordonne
• Apparie les objets aux
• Apparie selon correctement
couleurs couleurs de
la forme et la des formes
primaires papiers
grosseur selon leur
• Fait des • Fait des
• Place dix grandeur
puzzles puzzles de 8-12
formes dans • Reconnaît sa
de quatre pièces pièces
leur trou gauche de sa
• Reconnaît le • Se souvient
d’encastrement droite
stimulus qui de trois stimuli
• Reconnaît des • Retrouve de
manque à partir visuels
objets nommés mémoire les
par le toucher
d’un ensemble • Identifie des images déjà
déjà vu objets usuels vues
pour les
toucher
• Saute sur un
pied
• Se tient sur
• Marche sur la
un pied
• Se tient sur pointe des
• Marche sur
• Saute sur un pied pieds sur 4 à
une poutre
deux pieds • Marche en 5m
basse
• Peut tourner alternant les • Recule talon-
• Marche de
en se déplaçant pieds sur une pointe
côté en
poutre • Saute sur un
équilibre sur la
pied en courant
poutre en
glissant les
pieds
• Se balance
• Grimpe sur une
• Imite la balançoire • Saute à la
• Évite et
marche des • Recule et corde
contourne les
animaux tourne en • Commence le
obstacles
• Saute par- tricycle vélo
dessus des • Grimpe les • Joue à la
petits objets échelles marelle
• Frappe la
• Donne un
• Drible la balle balle avec un
• Donne un coup de pied
avec les mains bâton
coup de pied et avec le pied
• Attrape la • Attrape la
lance vers une dominant sans
balle avec les balle avec une
Downloaded by 3.8.18.9.19
cible perdre
mains main
• Attrape le l’équilibre
• Fait rouler la • Donne un
ballon avec les • Attrape une
balle avec son coup de pied
deux mains balle avec le
pied sur la balle en
bras et le corps
courant
Chapitre 4
Troubles spécifiques
des apprentissages (TSLA)
SOMMAIRE
Downloaded by 3.8.18.9.19
La dyslexie
La dysorthographie
La dyscalculie
Les profils
1. La dyslexie
La dyslexie est un trouble de la lecture. Il se caractérise par des
difficultés à lire des mots écrits, particulièrement les mots inconnus, et
une lecture souvent lente. De même, les enfants qui ont des difficultés
de lecture tendent à éviter cette tâche, ce qui peut nuire à son
développement. Voici des exemples de comportements observables
chez les personnes dyslexiques :
Peut lire une phrase à voix haute, mais ne pas avoir compris le
contenu ou le sens.
Peut relire 3-4-5 fois la même phase avant de la comprendre.
Inverse certaines lettres, comme le « b » et le « d », ou les écrit à
l’envers.
Lecture hachurée de non-mots (mots qui n’existent pas).
Saute involontairement une partie d’un texte en le lisant.
Recherche laborieuse et lente dans le dictionnaire.
Malgré l’âge et la scolarité, peut ne jamais avoir mémorisé
l’écriture de certains mots simples (ex. : parent ou parant ?
Éléphant ou éléfants ?).
2. La dysorthographie
La dysorthographie est un trouble spécifique de l’orthographe ou de
l’écriture. Elle accompagne souvent la dyslexie puisque l’écriture et la
lecture sont intimement liées. Plus spécifiquement, dans le trouble de
la dysorthographie, l’écriture ou l’orthographie des mots est très
problématique. En effet, les personnes atteintes présentent des
difficultés à mémoriser les séquences orthographiques des mots.
Downloaded by 3.8.18.9.19
3. La dyscalculie
C’est un trouble spécifique de l’acquisition de l’arithmétique (calcul)
qui concerne les enfants qui ont une mauvaise perception des quantités
numériques (sens du nombre), socle sur lequel se construisent les
habiletés arithmétiques ultérieures. Ils peuvent aussi rencontrer des
difficultés de mémorisation et d’apprentissage des tables d’addition et
de multiplication.
Le trouble spécifique des apprentissages avec déficit du calcul est
souvent combiné à un trouble du langage (dysphasie) ou à un trouble
développemental de la coordination (dyspraxie). Il peut être associé à
des anomalies des régions cérébrales impliquées dans la perception des
quantités numériques, dans les représentations visuelles (chiffres) ou
l’expression verbale (mots désignant les nombres). Les manifestations
les plus fréquentes sont reliées à une mauvaise compréhension du
concept du nombre :
mauvaise compréhension des principes de dénombrement (ex. :
difficulté à compter en pointant des objets) ;
mauvaise perception des quantités numériques (ex. : difficulté à
classer ou ordonner des éléments, à estimer des
quantités, etc.) ;
difficulté dans l’utilisation du langage mathématique (ex. : plus
que…, moins que… équivalent à…, etc.) ;
difficulté de transcodage des nombres (ex. : transcrire à l’écrit
un nombre entendu à l’oral et inversement) ;
On observe aussi des difficultés atypiques de mémorisation et
d’apprentissage des tables d’addition et de multiplication, de même
Downloaded by 3.8.18.9.19
4. Les profils
Le profil cognitif
Pour la dyslexie, les indices faibles sont souvent le code, la
mémoire des chiffres, l’arithmétique.
Pour la dyscalculie, l’indice de MDT et l’indice IVS sont dans la
zone faible.
Le profil adaptatif
L’ensemble des compétences sont dans la norme.
Le profil psychopathologique
La présence des symptômes anxieux
Le profil sensoriel
Nous n’avons pas un profil sensoriel typique pour les troubles
spécifiques des apprentissages, cependant, il est possible d’émettre des
hypothèses quant à la présence de quelques difficultés au niveau de
l’intégration sensorielle.
Au niveau adaptatif :
Avec le test VINELAND-II :
Communication : faible,
Autonomie : assez faible,
Socialisation : assez faible.
Pour le BRIEF :
SOMMAIRE
Downloaded by 3.8.18.9.19
Le diagnostic différentiel
Critères A
Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité
qui interfère avec les fonctionnements ou le développement, et
caractérisé par (1) et/ou (2) :
A1. Inattention
Six (ou plus) des symptômes suivants ont persisté pendant au moins
6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de
développement et qui a directement des conséquences négatives sur
les activités sociales et académiques/professionnelles.
Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège.
Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est
supposé rester assis (ex. : se lève de sa place en classe, au bureau
ou à son travail, ou dans d’autres situations qui nécessitent de
rester assis).
Souvent, court ou grimpe partout, dans les situations où cela est
inapproprié (remarque : chez les adolescents ou les adultes, cela
peut se limiter à un sentiment d’agitation).
A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les
activités de loisir.
Est souvent « sur la brèche » ou agit souvent comme s’il était
« monté sur ressorts » (ex. : est incapable ou est inconfortable
pour se tenir immobile pendant un long moment, comme dans
les restaurants, les réunions ; peut être perçu par les autres
comme agité, ou comme difficile à suivre).
Souvent, parle trop.
Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas
Downloaded by 3.8.18.9.19
3. Le diagnostic différentiel
Selon la classification du DSM-V, 16 troubles peuvent être confondus
ou associés aux TDA/H (la liste n’est pas exclusive) :
1. Troubles oppositionnels avec provocation
2. Trouble explosif intermittent
3. Autres troubles neurodéveloppementaux
4. Troubles spécifiques des apprentissages
5. Troubles du développement intellectuel (TDI) ou handicap
intellectuel
6. Troubles du spectre de l’autisme
7. Trouble réactionnel de l’attachement
8. Trouble anxieux
9. Troubles dépressifs
10. Trouble bipolaire
11. Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
12. Trouble de l’usage de substance
13. Trouble de la personnalité
14. Trouble psychotique
15. Symptôme de TDAH induit par un médicament
16. Troubles neurocognitifs
Dans cette catégorie, nous ne trouvons pas les profils haut potentiel
(qui n’est pas un trouble), qui peuvent également avoir des difficultés
attentionnelles avec ou sans hyperactivité 132.
Dans le cadre du bilan neuropsychologique pédiatrique, il convient
Downloaded by 3.8.18.9.19
4.1. L’attention
Le D2 : ce test de l’attention concentrée révisé offre une mesure
fine de la capacité de concentration.
Les subtests de la WISC-V (symbole, mémoire des images,
mémoire des chiffres (l’ordre inversé), code, barrage).
Le test BRIEF (inventaire pour l’évaluation du comportement
de la fonction exécutive) : dans cette partie, on utilise l’indice
de la métacognition avec des items comme celui de la mémoire
du travail. On doit pouvoir observer les mêmes difficultés dans
les deux environnements scolaires et familiaux.
4.2. L’hyperactivité
Le test BRIEF : on utilise l’indice de la régulation du
comportement dans les deux environnements (au niveau de
l’inhibition, la flexibilité cognitive, la gestion des émotions), à
partir de 5 ans.
Échelle de Conner’s : sa dernière version (3) évalue l’agitation,
Downloaded by 3.8.18.9.19
un bilan érgothérapeutique ;
une orientation Dy-ITEP afin qu’il puisse bénéficier d’un
accompagnement pluridisciplinaire ;
une AESH ;
un suivi psychologique ;
une guidance parentale.
Aujourd’hui :
SOMMAIRE
Définition
Downloaded by 3.8.18.9.19
Diagnostic différentiel
Notifications MDPH
1. Définition
Selon le DSM-V, le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA), est défini
comme suit :
A. Déficits persistants de la communication et des interactions
sociales observés dans des contextes variés.
Déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle allant par
exemple d’anomalie de l’approche sociale, d’une incapacité à la
Downloaded by 3.8.18.9.19
2. Diagnostic différentiel
De nombreux adultes (et adolescents) ayant un trouble TSA sans
handicap intellectuel et sans altération du langage apprennent à
contrôler les comportements répétitifs en public. Les intérêts
spécifiques peuvent être une source de plaisir et de motivation et sont
susceptibles de constituer plus tard des pistes en termes de formation
et d’emploi. Ces profils arrivent souvent au bilan tardivement. Souvent,
ils ont eu des diagnostics divers. Le plus répondu d’entre eux, d’après
notre expérience, est le diagnostic de multi-dys (une accumulation des
dys, allant de la dyspraxie à la dysphasie avec une dysorthographie,
dysgraphie, etc.). D’autres cas sont souvent confondus avec la
dépression, le TDAH, etc. Le diagnostic de TSA peut être
particulièrement difficile à établir chez les enfants dont l’âge de
développement est inférieur à 18 mois, mais aussi, quel que soit l’âge,
chez les enfants et adolescents pour lesquels on ne dispose pas de
possibilités de description de l’histoire développementale précoce, ou
encore dans le cas où des troubles psychiatriques, d’autres troubles
neurodéveloppementaux ou somatiques sont associés au TSA 135.
Le diagnostic différentiel est nécessaire pour poser un diagnostic.
Downloaded by 3.8.18.9.19
Attention :
Certains praticiens essayent de reproduire les mêmes
fonctionnements, les mêmes démarches cliniques de réalisation d’un
bilan de diagnostic TSA, notamment les Centres Ressources Autismes
(CRA). L’enfant ou l’adolescent subissent toute une batterie de tests
neuropsychologiques, orthophoniques, psychomoteurs, médicaux,
Downloaded by 3.8.18.9.19
3.3. Critiques
Selon une revue d’étude 140 et une méta-analyse 141, la précision des
diagnostics établis à partir de l’ADOS-2 et de l’ADI-R est très
satisfaisante quand les observateurs sont bien formés à ces outils.
L’objectivité de ces outils semble toutefois meilleure dans le contexte
Downloaded by 3.8.18.9.19
4. Notifications MDPH
TSA avec TDI : orientation vers un IME à orientation
professionnelle ; TDI léger : ESAT ; pour les TDI sévères et
profonds : foyer occupationnel.
TSA sans TDI : orientation SESSAD (TSA) ou classe ULIS (TSA).
Les adultes ou adolescents avec TSA sans handicap intellectuel
ou avec un haut potentiel intellectuel ont souvent un faible
fonctionnement psychosocial, ils peuvent avoir des
conséquences en termes de santé au cours du vieillissement,
d’où l’importance d’une orientation vers des logements
spécifiques. Orientation dans les milieux ordinaires avec aide
humaine.
Il est important, selon les situations de chaque personne avec
TSA, d’y intégrer une demande de protection judiciaire. Car il
s’agit souvent de personnes vulnérables pouvant se mettre en
danger socialement ou financièrement. Du cas par cas !
Total 12 10 07
Comportements restreints et
04
répétitifs
Tableau 2. ADI-R
Downloaded by 3.8.18.9.19
Total Cut-off
2. Sujet verbal 14 8
SOMMAIRE
Downloaded by 3.8.18.9.19
Nous avons vu dans les précédents chapitres l’ensemble des cas où les
troubles sont de plus en plus identifiés avec une tendance convergente
au niveau clinique pour les nommer et, par la suite, adapter les
accompagnements spécifiques à chacun d’eux. Dans ce chapitre, nous
allons aborder les troubles neurodéveloppementaux lorsque certaines
de leurs caractéristiques entraînent une altération du fonctionnement
dans le domaine social, professionnel ou dans d’autres domaines
importants mais sans remplir pour autant tous les critères de l’un des
troubles de la classe diagnostique des TND. Nous les rencontrons
souvent dans nos pratiques cliniques, lorsque le besoin d’un
accompagnement est nécessaire. Cependant, le profil cognitif global
des enfants ou adolescents présentant ces troubles se situe dans la
moyenne de leur classe d’âge de référence car souvent, dans certaines
institutions, les critères d’inclusion ou d’exclusion sont déterminés par
le test de l’intelligence de Wechsler, avec un quotient intellectuel total,
d’où l’importance d’évaluer d’autres fonctions (adaptative,
psychopathologique, sensorielle).
Communication : faible.
Downloaded by 3.8.18.9.19
Autonomie : faible.
Socialisation : faible.
Au niveau sensoriel : profil très hétérogène au niveau sensoriel.
SOMMAIRE
https://lienmini.fr/49810-01
Nom et prénom
Né le 1./../2 ….
Âge : … ans et … mois.
PS : Ce compte rendu professionnel et confidentiel n’est pas rédigé
à l’attention des parents de l’enfant ; ils peuvent cependant en
prendre connaissance en considérant le caractère relatif des
informations cliniques, diagnostiques et chiffrées qui y sont
mentionnées.
La seconde page est généralement composée de :
1. Présentation :
Dans quel contexte avez-vous été sollicité pour réaliser le bilan ?
Qui l’a orienté et pourquoi ?
Quels diagnostics ont été posés jusqu’à présent ?
Comment la famille (la personne qui l’accompagne) décrit-elle
l’enfant ou adolescent ?
2. Évaluation neuropsychologique :
Énumération des tests utilisés avec la date des passations.
Mention des tests et des dates de passations des tests que
Downloaded by 3.8.18.9.19
Exemple :
1. Bilan des tests réalisés entre mars et avril 2023
Identidys : échelle d’évaluation des troubles DYS
WISC-V
NEMI-II : nouvelle échelle métrique de l’intelligence
(2e version)
Test de VINELAND : échelles du comportement adaptatif de
Vineland
BRIEF : inventaire pour l’évaluation du comportement de la
fonction exécutive
R-CMAS : échelle d’anxiété manifeste pour enfant (révisée)
SCL-90-R : inventaire des symptômes psychologiques en
auto-questionnaire
Profil sensoriel
2. Présentation des résultats obtenus aux tests
Identidys
Les résultats du questionnaire (rempli par…) mettent en évidence
dans la zone à risque la sphère D (motricité et repérage spatial), et
dans la zone à surveiller la sphère A
(attention/hyperactivité/impulsivité), la sphère C (langage écrit) et
la sphère E (fonctionnement exécutif).
Fonctions globales : (à 95 % dans l’intervalle de confiance)
Pour éviter toute confusion, il est préférable de transmettre les
notes en intervalle de confiance, afin d’éviter toute lecture rigide
des chiffres.
On donne le détail pour chaque item, ces informations sont alors
Downloaded by 3.8.18.9.19
Mars 2023
NEMI II :
Le résultat à la nouvelle échelle métrique de l’intelligence 2
(NEMI2) donnait les notes suivantes :
l’âge de développement pour les items obligatoires (capacités
cognitives) est environ de 12 ans et demi pour un âge réel de
11 ans et 10 mois.
l’Indice d’Efficience Cognitif se situe entre 113 < IEC < 125,
Downloaded by 3.8.18.9.19
VINELAND II :
Communication
3. Réceptif Adapté
4. Expressif Faible
5. Écrit Adapté
Vie quotidienne
6. Personnel Faible
7. Domestique Assez faible
Socialisation
psychopathologique.
Profil sensoriel :
Il convient ici de transmettre les chiffres qui peuvent être
réexploités par nos collègues psychomotriciens ou ergothérapeutes.
Downloaded by 3.8.18.9.19
Downloaded by 3.8.18.9.19
2.6. Conclusion
… est un jeune adolescent âgé de …. ans et … mois, il présente des
difficultés 148 praxiques, associées à des difficultés d’intégration
sensorielle et d’adaptation (communication et socialisation).
Nous préconisons :
une orientation vers une neuropédiatre pour un avis
complémentaire ;
un bilan ergothérapeutique ;
la mise en place d’un PAP au niveau scolaire pour des
aménagements lors des examens, pour la prise de notes, etc. ;
un suivi psychologique.
Nos préconisations peuvent être :
des bilans, des avis ou des confirmations au niveau médical et
paramédical (bilan ergothérapeute, orthophonique,
psychomoteur, etc.) ;
des orientations et des adaptations scolaires (ULIS, SEGPA,
AESH, etc.) ;
des orientations professionnelles (ESAT, entreprise adaptée,
Downloaded by 3.8.18.9.19
etc.) ;
des orientations dans les milieux spécialisés (IME, SESSAD,
ITEP, etc.,) ;
des protections judiciaires.
Exemple :
une orientation vers une neuropédiatre pour un avis ;
un suivi psychologique.
Bibliographie
Poncelet, M., Majerus, S., & Van der Linden, M. (2009). Traité de
neuropsychologie de l’enfant. SOLAL, Marseille, France.
Raoult, P. A. (2006). Clinique et psychopathologie du passage à
l’acte. Bulletin de psychologie, 59(1), p. 7-16.
Rey, A. (1964). L’Examen clinique en psychologie. Presses
universitaires de France.
Richard, C. (2018). Déficiences intellectuelles : De la compréhension à
la prise en charge. De Boeck Supérieur.
Roy, A., Gillet, P., Lenoir, P., et al. (2005) Les Fonctions exécutives
chez l’enfant : évaluation. In Neuropsychologie de l’enfant et troubles
du développement, (Hommet, C., Jambaqué, I., Billard, C.,
Gillet, P., éds.), Marseille, Solal. p. 149.
Rutter, M., Lord, C., Rogé, B., & LeCouteur, A. (2003). ADI-R :
Entretien semi-structuré pour le diagnostic de l’autisme. Hogrefe.
Schalock, R.L., Bort hwick – Duffy, S.A., Brad ley, V.J., Bruntix,
W.H.E., Cou lter, D., Craig, E. & Yeager, M.H. (2011). Déficience
intellectuelle. Définition, classification et systèmes de soutien
(11e éd.), traduction de D. Morin, CNRIS, Trois-Rivières.
Scholl, JM (2007). Classification diagnostique 0-3 ans révisée : une
nouvelle présentation des troubles de la régulation du traitement
des stimuli sensoriels. Devenir, 19(2), p. 109-130.
Sermier Dessemontet, R. (2012). Les effets de l’intégration scolaire
sur les apprentissages d’enfants ayant une déficience intellectuelle :
une étude comparative, Thèse de doctorat en lettres, sous la
direction de Gérard Bless, Suisse, Université de Fribourg.
Seron, X., & Van der Linden, M. (1979). Vers une neuropsychologie
humaine des conduites émotionnelles ?. l’Année Psychologique, 79.
Service de neuropsychologie et de neuroréhabilitation (s.d.).
L’aphasie, c’est quoi ?. CHUV.
Soprano, A. M., & Narbona, J. (2009). La Mémoire de l’enfant :
développement normal et pathologique. Elsevier Masson.
Sparrow, SS, Cicchetti, DV et Balla, DA (2015). Vineland-II :
Échelles de comportement adaptatif Vineland [adaptation
française]. Éditions du Centre de Psychologie Appliquée (ECPA).
Tourrette, C. (2006). Évaluer les enfants avec déficience ou trouble du
Downloaded by 3.8.18.9.19
développement. Dunod.
Van der Linden, M. (2006). Neuropsychologie clinique : objectifs,
principes et méthodes. https://www.em-
consulte.com/article/50905/neuropsychologie-clinique-objectifs-
principes-et-m
Van der Linden, M. (2018). Pour une neuropsychologie clinique
intégrative et centrée sur la vie quotidienne. Revue de
neuropsychologie, 10(1), p. 41-46.
Voyazopoulos, R., Eynard, LA et Vannetzel, L. (2011). L’Examen
psychologique de l’enfant et l’utilisation des mesures : conférence de
consensus. Dunod.
Wainsten, J.P. (2012). Le Larousse médical. Larousse.
Weismann-Arcache, C. (2000). Les enjeux de l’examen
psychologique du jeune enfant. Psychologie clinique et projective,
6(1), p. 85-99.
Winance, M. (2008), La notion de handicap et ses transformations
à travers les classifications internationales du handicap de l’OMS,
1980 et 2001, Dynamis, 28, p. 377-406.
Zander, E., Willfors, C., Berggren, S. et Choque-Olsson, N. (2015).
The objectivity of the Autism Diagnostic Observation Schedule
(ADOS) in naturalistic clinical settings. European
o
Child & Adolescent Psychiatry, vol. 25, n 7, p. 769-780.
Zoenen, D., & Delvenne, V. (2018), Traitement de l’information
sensorielle dans les troubles neurodéveloppementaux, Revue
médicale de Bruxelles, 39(1), p. 29-34.
Downloaded by 3.8.18.9.19
Sitographie
https://mdph.lenord.fr/site/ed_50966/enfants-et-moins-de-20-ans
Haute Autorité de Santé (HAS). (2018). Trouble du spectre de l’autisme.
Signes d’alerte, repérage, diagnostic et évaluation chez l’enfant et
l’adolescent. https://www.has-sante.fr/jcms/c_468812/fr/trouble-du-
spectre-de-l-autisme-signes-d-alerte-reperage-diagnostic-et-
evaluation-
chez-l-enfant-et-l-adolescent
INSERM. (2019). Trouble Développemental de la Coordination (TDC) ou
dyspraxie. INSERM, coll. Expertises collectives.
https://www.inserm.fr/expertise-collective/trouble-
developpemental-coordination-ou-dyspraxie/
MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) – ministère
du Travail, du plein emploi et de l’Insertion. (2022, 21 juillet).
Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion. https://travail-
emploi.gouv.fr/ministere/acteurs/partenaires/article/mdph-maisons-
departementales-des-personnes-handicapees
Mettre en œuvre un plan d’accompagnement personnalisé. (s. d.).
Éduscol. Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse –
Direction générale de l’enseignement scolaire.
https://eduscol.education.fr/1214/mettre-en-oeuvre-un-plan-d-
accompagnement-personnalise
Ordre des psychologues du Québec. (2021). Code de déontologie des
psychologues, article 20.
Contributeurs aux projets Wikipédia. (2023). Psychopathologie.
fr.wikipedia.org. https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychopathologie
Downloaded by 3.8.18.9.19
Remerciements
L’ouvrage que vous avez entre vos mains était initialement destiné à
mon travail de thèse de doctorat (non abouti), encadré par les
professeurs Marie-Claire HAELEWYCK et Thierry BORDIGNON de
l’université de MONS en Belgique : je les remercie infiniment de l’aide
Downloaded by 3.8.18.9.19
l’écriture de ce livre, ainsi que mon éditeur Mr DERAND qui m’a fait
confiance, et m’a accompagné dans cette démarche de publication.
Je ne peux oublier mon épouse Ryma (psychologue de l’Éducation
nationale), que je remercie pour sa patience et ses échanges dans la
pratique d’évaluation neuropsychologique, ainsi que mes enfants (Daïa,
Masten, Kamila et Ilyan) qui, outre la joie de vivre qu’ils m’apportent,
m’incitent à être « pratique » dans ma démarche de réflexion.
Enfin, je remercie tous mes patients, qui m’ont fait confiance dans
leur accompagnement. Merci à tous…
Notes
1. Gentaz, É. (2022). Éditorial – Comment favoriser les interactions vertueuses entre
le monde de la recherche et le monde de l’éducation en France : trois propositions.
A.N.A.E., 2022, 177, 149-151.
2. Nous avons fait le choix d’utiliser le terme de neuropsychologie pédiatrique (il a
été utilisé par Lussier Francine), à l’image de la neuropsychologie gériatrique. Il
existe plusieurs dénominations, comme la neuropsychologie développementale ou la
neuropsychologie du développement, qui sont souvent associées à la recherche
neuroscientifique. Nous souhaitons donc inscrire notre démarche dans celle de la
pratique clinique. Vu l’évolution de la pratique clinique dans le domaine de la
neuropsychologie de l’enfant et de l’adolescent, ce choix terminologique peut faire du
lien entre la neuropédiatrie et la pédopsychiatrie.
3. Il existe plusieurs dénominations pour désigner un projet d’accompagnement, qui
varient selon les structures, et aussi selon les pays.
Downloaded by 3.8.18.9.19
101. Je vous conseille vivement de lire l’article de Jean-Marc Scholl, car il apporte un
éclairage très important pour un clinicien.
102. MOUTON, S. (2023). Humanité et numérique, Édition Les penseurs sociaux.
103. Miller, L.J., Anzalone, M.E., Lane, S.J., Cermak, S.A., Osten, E.T. (2007).
Concept evolution in sensory integration : a proposed nosology for diagnosis. The
American Journal of Occupational Therapy 61(2). pp. 135-40.
104. Zoenen, D., & Delvenne, V. (2018). Traitement de l’information sensorielle dans
les troubles neurodéveloppementaux. Revue médicale de Bruxelles. 39(1). pp. 29-34.
105. Si vous souhaitez approfondir ce sujet, vous pouvez vous référer à cet article qui
présente une méta analyse détaillée. Zoenen, D., & Delvenne, V. (2018). Traitement
de l’information sensorielle dans les troubles neurodéveloppementaux. Revue
médicale de Bruxelles. 39(1). pp. 29-34.
106. En Belgique il s’agit de l’AVIQ : Agence pour une Vie de Qualité (nom usuel de
l’Agence wallonne de la santé, de la protection sociale, du handicap et des familles
instituée par le décret du 3 décembre 2015. En Suisse il s’agit de l’assurance
invalidité (AI).
107. https://eduscol.education.fr/1214/mettre-en-oeuvre-un-plan-d-accompagnement-
personnalise
108. Ce document écrit est rédigé conformément au modèle suivant :
https://eduscol.education.fr/document/21424/download.
109. https://travail-emploi.gouv.fr/ministere/acteurs/partenaires/article/mdph-
maisons-departementales-des-personnes-
handicapees#:~:text=La%20loi%20du%2011%20février,prévus%20pour%20les%20personnes%20handicap
110. commprendreautisme.com
111. https://mdph.lenord.fr/site/ed_50966/enfants-et-moins-de-20-ans
112. Concernant les modalités d’attribution je vous conseille de consulté le site
MDPH pour chaque région.
113. Jeanne E., & Cordier S. (2022). Polluants ubiquitaires de l’environnement et
neurodéveloppement de l’enfant, Environnement, Risques Santé, 21(1), pp. 23-34.
114. Morris-Rosendahl, D. J., & Crocq, M. A. (2022). Neurodevelopmental disorders
the history and future of a diagnostic concept. Dialogues in clinical neuroscience.
115. Delègue, A. (2020). Les « troubles neurodéveloppementaux ».
https://pratiques.fr/IMG/pdf/88-les_.pdf
116. American Psychiatric Association, D. & American Psychiatric Association.
(2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders : DSM-5 (vol. 5, no 5).
Washington, DC : American psychiatric association. (version française publiée en
2015).
117. Mazeau, M., Pouhet, A., & Ploix-Maes, E. (2021). Neuropsychologie et troubles
des apprentissages chez l’enfant : Les dys-au sein des troubles du
neurodéveloppement. Elsevier Health Sciences. p. 6.
Downloaded by 3.8.18.9.19
118. Inserm Expertise collective, Buntinx, W., Cans, C., (2016). Déficiences
intellectuelles : synthèse et recommandations. Rapport. Paris. Les éditions Inserm ;
EDP Sciences.
119. Échelle d’évaluation des TSA chez les personnes avec une déficience
intellectuelle. En France, ce test est utilisé uniquement pour les adultes. Cependant,
dans d’autres pays, il est utilisé à partir de 2 ans. Il s’appuie sur les troubles
cliniquement observables, avec un algorithme pour les cotations. Il est très utile et
simple à réaliser.
120. Childhood Autistic Rating Scale.
121. L’échelle non verbale d’intelligence de Wechsle est un instrument clinique
d’évaluation cognitive, d’administration individuelle de 4 ans à 21 ans et 11 mois.
122. Utilisation du nombre. Il existe une nouvelle version UDN-III publiée en 2020.
123. Test non verbal d’intelligence.
124. Certains collègues utilisent l’évaluation pour la programmation des objectifs
(autonomie, socialisation, etc.).
125. Sparrow, S. S., Cicchetti, D. V., & Balla, D. A. (2015). Vineland-II : Échelles de
comportement adaptatif Vineland. ECPA, les Éditions du centre de psychologie
appliquée.
126. Lussier, F., Chevrier, E., & Gascon, L. (2018). Neuropsychologie de l’enfant-3e
éd. : Troubles développementaux et de l’apprentissage. Dunod.
127. Inserm. Trouble Développemental de la Coordination (TDC) ou dyspraxie.
(2019). Collection Expertise Collective. Montrouge : EDP Sciences.
http://hdl.handle.net/10608/10239.
Downloaded by 3.8.18.9.19
128. Mazeau, M., Pouhet, A., & Ploix-Maes, E. (2021). Neuropsychologie et troubles
des apprentissages chez l’enfant. Les dys- au sein des troubles du neurodéveloppement.
Elsevier Health Sciences.
129. Maria, M., & Ponchel, A. Hooper Visual Organization Test.
130. Lussier, F., Chevrier, E., & Gascon, L. (2018). Neuropsychologie de l’enfant. 3e éd.
Troubles développementaux et de l’apprentissage. Dunod.
131. Gétin, C. (2022, 26 juillet). Histoire du TDAH. TDAH-France.fr. Consulté le
30 novembre 2022 sur https://www.tdah-france.fr/Histoire-du-TDAH.html.
132. Pour une revue scientifique sur cette thématique je vous conseille l’ouvrage de
Michel Habib : Etre dys et Haut Potentiel à la fois. Janvier 2023 Edition Science
Humaines. (Paris).
133. Lussier, F., Chevrier, E., & Gascon, L. (2018). Neuropsychologie de l’enfant.
3e éd. : Troubles développementaux et de l’apprentissage. Dunod.
134. American Psychiatric Association, D., & American Psychiatric Association.
(2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders : DSM-5, vol. 5, no 5.
Washington, DC : American psychiatric association. Version française publiée en
2015.
135. Haute Autorité de Santé (HAS). (2018). Trouble du spectre de l’autisme.
Diagnostic et évaluation chez l’enfant et l’adolescent. (Recommandation de bonne
pratique). www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-02/tsa_-
_diagnostic_et_evaluation_chez_lenfant_et_ladolescent_2e_ligne_-_synthese.pdf
136. D’où l’importance d’évaluer les capacités adaptatives en plus des tests
recommandés dans le cadre du diagnostic du TSA.
137. Il n’a pas été normé à la population française.
138. Lord, C., Rutter, M., DiLavore, P., Risi, S., Gotham, K., & Bishop, S. L. (2015).
ADOS-2 : échelle d’observation pour le diagnostic de l’autisme. 2nd édition. B. Rogé et
al. Trad.
139. Rutter, M., Lord, C., Rogé, B., & LeCouteur, A. (2003). ADI-R : Entretien semi-
structuré pour le diagnostic de l’autisme. Hogrefe.
140. Zander, E., Willfors, C., Berggren, S., Choque-Olsson, N. (2015). The objectivity
of the Autism Diagnostic Observation Schedule (ADOS) in naturalistic clinical
settings. European Child & Adolescent Psychiatry, vol. 25, no 7, p. 769-780. En ligne.
141. Lebersfeld, J. B., Swanson, M., Clesi, C. D., O’Kelley, S. E. (2021). Systematic
Review and Meta-Analysis of the Clinical Utility of the ADOS-2 and the ADI-R in
Diagnosing Autism Spectrum Disorders in Children. Journal of Autism and
Developmental Disorders, vol. 51, no 11, p. 4 101-4 114. En ligne.
142. Qui est normé à la population française.
143. Hattouti, J. (2020). Neuropsychologie des troubles du spectre de l’alcoolisation
foetale. Revue québécoise de psychologie, 41(2), p. 133-148.
https://doi.org/10.7202/1072290ar
Downloaded by 3.8.18.9.19
144. Qui ne peut pas être exclusif, car il doit être adapté pour chaque situation.
145. Pour une lecture plus approfondie sur le plan théorique, voir : Voyazopoulos,
R., Eynard, L. A., & Vannetzel, L. (2011). L’examen psychologique de l’enfant et
l’utilisation des mesures : conférence de consensus. Dunod.
146. Nous vous conseillons la lecture du rapport sur l’évaluation psychologique de
l’enfant en situation du handicap (synthèse) co-dirigé par Léonnard Vannetzel et
Robert Voyazopoulos (https://appea.org/uploads/inline/rapport-final.pdf).
147. « La pratique du psychologue ne se réduit pas aux méthodes et aux techniques
qu’il met en œuvre. Elle est indissociable d’une appréciation critique et d’une mise en
perspective théorique de ces techniques. »
Code de déontologie des psychologues, article 20.
148. Lorsque il s’agit d’un trouble, il faut préciser selon quel critère soit DSM-V,
CIM-XI, ou autres. Pourquoi, d’une part vous faites référence à une nosographie
reconnue scientifiquement et d’autre part, les références de diagnostic évoluent, c’est
une manière de situer nous connaissances scientifiques dans un temps précis.
© De Boeck Supérieur SA, 2023
ISBN : 978-2-8073-5177-6
De Boeck Supérieur
5 allée de la Deuxième Division Blindée
75015 Paris
Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation,
consultez notre site web :
Downloaded by 3.8.18.9.19
www.deboecksuperieur.com
Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par
photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de
données ou de le communiquer au public, sous quelque forme ou de quelque manière que ce
soit.