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LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE
INTERNATIONALE
par
JULIO A. BARBERIS
J. A. BARBERIS
149
NOTICE BIOGRAPHIQUE
PRINCIPALES PUBLICATIONS
ABREVIATIONS
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE UNIQUE
Introduction
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE I
Généralités
Etat, dont ils n'ont pu obtenir satisfaction par les voies ordi-
naires. En prenant fait et cause pour l'un des siens, en mettant
en mouvement, en sa faveur, l'action diplomatique ou l'action
judiciaire.internationale, cet Etat fait, à vrai dire, valoir son
droit propre, le droit qu'il a de faire respecter, en la personne
de ses ressortissants, le droit international. »S2
s'agit pas ici d'une action judiciaire engagée par le Comité, mais
seulement d'une communication qu'il adresse à l'Etat incriminé et
d'observations postérieures, ce qui diminue sensiblement l'efficacité
de la méthode utilisée.
b) La deuxième technique juridique fondamentale dont se sert
l'ordre international pour protéger les personnes privées consiste à
leur accorder une action judiciaire leur permettant de faire valoir
leurs droits devant les tribunaux internes d'un Etat. Ainsi, par
exemple, les traités signés par la France et la Grande-Bretagne avec
l'Argentine le 10 juillet 1853, toujours en vigueur, stipulent que
l'Argentine «autorise la libre navigation des fleuves Paraná et
Uruguay ... aux navires marchands de toutes les nations» 60 . En
vertu de cette clause, tout armateur privé dont l'accès aux fleuves
mentionnés serait entravé pourrait faire valoir son droit devant les
tribunaux argentins, sans qu'il soit nécessaire que sa demande soit
présentée ou appuyée par l'Etat dont il est ressortissant61. Mais le
précédent le plus connu en cette matière est sans doute l'avis
consultatif du 3 mars 1928 sur la compétence des tribunaux de
Dantzig. Dans l'un de ses passages la Cour permanente de Justice
internationale affirme :
«on ne saurait contester que l'objet même d'un accord inter-
national, dans l'intention des parties contractantes, puisse
être l'adoption, par les parties, de règles déterminées, créant
des droits et obligations pour les individus, et susceptibles
d'être appliquées par les tribunaux nationaux» 62 .
Dans cette hypothèse, la personne fait valoir sa prétention devant
un tribunal de l'Etat, c'est-à-dire qu'elle possède un véritable droit
subjectif dans l'ordre juridique interne, droit qui découle directe-
ment d'un traité international.
e) La procédure arbitrale
La procédure à suivre par le tribunal est généralement prévue
dans le compromis arbitral ou dans l'accord conclu à l'origine entre
l'Etat et l'entreprise étrangère. Certains accords stipulent que le
tribunal arbitral aura la faculté d'adopter de nouvelles règles de
procédure ou de modifier celles qui existent déjà 138 .
En général, l'on peut affirmer que la conception qui prédomine
dans la jurisprudence est que la procédure arbitrale doit être régie
par les normes choisies par les parties d'un commun accord, ou
établies par le tribunal, indépendamment de la législation en vigueur
au lieu de l'arbitrage. Il existe une tendance bien définie à séparer
ces controverses de la loi locale de procédure.
Un premier exemple en ce sens est constitué par la décision du
juge Python dans l'affaire The Aising Trade Co. Ltd. rendue à
Lausanne le 22 décembre 1954 139 . Cet arbitrage fut régi par les
normes de procédure adoptées d'un commun accord par les parties
et par les normes indiquées par l'arbitre en vertu des pouvoirs que
les parties lui avaient conférés. Les normes fédérales en matière de
procédure furent déclarées applicables subsidiairement. Il est inté-
ressant de souligner que l'arbitre décida que même les normes
imperatives de la loi suisse de procédure devaient céder devant la
volonté des parties 140 .
Dans l'affaire entre la Yougoslavie et la Société européenne
d'études et d'entreprises, la sentence arbitrale fut rendue à Lausanne
le 2 juillet 1956 et déposée auprès du secrétaire du tribunal canto-
nal, selon la procédure en vigueur dans le canton de Vaud. Pour sa
part, la Yougoslavie présenta un recours en annulation, en s'ap-
puyant sur la loi de procédure de ce canton. Le Tribunal fédéral
La personnalité juridique internationale 201
cédure de la loi fédérale suisse du 4 décembre 1947 ' . Il est vrai que
l'arbitre a soutenu que le pouvoir qui lui avait été conféré impliquait
nécessairement que l'arbitrage devait être soumis à la souveraineté
judiciaire d'un Etat 149 , mais la Confédération helvétique n'accepta
pas que la sentence pût être considérée comme ayant été prononcée
par un tribunal arbitral suisse 15°. Par conséquent, dans ce cas encore
la décision arbitrale fut déclarée indépendante de la juridiction de
l'Etat sur le territoire duquel avait lieu l'arbitrage.
Un autre précédent qui mérite d'être analysé est celui de.la BP
Exploration Co. Ltd. L'arbitre déclara dans sa sentence qu'il jouis-
sait d'une pleine liberté pour déterminer la loi applicable à la
procédure arbitrale 151 . En vertu de cette liberté, l'arbitre décida
d'appliquer à l'arbitrage le droit danois, en tenant compte particu-
lièrement du fait que Copenhague était le lieu de l'arbitrage et que
le droit danois conférait aux arbitres une autonomie et une indé-
pendance très larges. Mais il doit être clairement précisé que le
choix fait par l'arbitre ne revient pas à admettre que cette procé-
dure arbitrale relève de la juridiction danoise. En effet, l'arbitre
reconnut qu'il n'était pas compétent pour dire que sa sentence était
une décision nationale danoise et précisa en outre que cette ques-
tion ne pouvait être tranchée que par les tribunaux danois ou tous
autres tribunaux devant lesquels l'exécution de la sentence pourrait
être sollicitée152. Dans un autre passage de sa décision, l'arbitre
réaffirma son opinion et reconnut que l'arbitrage en question n'avait
pas de lex fori, ce qui est admettre implicitement qu'il ne s'agit pas
d'un tribunal national 153 .
Il est intéressant de souligner que, dans tous ces précédents, il
est de pratique constante que la procédure arbitrale est considérée
comme indépendante de la juridiction du lieu de l'arbitrage, soit
par le tribunal arbitral, soit par l'Etat territorial. Dans les cas où
l'arbitre ou l'une des parties a essayé d'avoir recours à la juridiction
locale, celle-ci s'est déclarée incompétente en la matière. Ce fait
démontre que la pratique de l'Etat où se déroule l'arbitrage, ainsi
que les précédents analysés, concordent pour considérer la procé-
dure arbitrale comme indépendante de la compétence judiciaire de
l'Etat territorial.
f) Les accords quasi internationaux et le droit des gens
L'analyse de la jurisprudence effectuée dans les sous-paragraphes
précédents nous permet de dégager quelques conclusions. Premié-
La personnalité juridique internationale 203
charge de l'Etat 179 et en outre elle donne lieu à des sanctions indi-
viduelles contre les transgresseurs. Pourtant, il n'existe pas dans ce
cas d'obligations internationales à la charge de personnes privées.
d) L'on a aussi considéré comme exemple d'obligations interna-
tionales incombant à des individus le traité de Londres du 8 août
1945 qui a créé le Tribunal militaire international pour juger les
grands criminels de guerre. Ce traité contient, en annexe, le statut
du Tribunal 18 °, dont l'article 6 dispose que celui-ci sera compétent
pour juger et punir
« toutes personnes qui, agissant pour le compte des pays euro-
péens de l'Axe, auront commis, individuellement ou à titre
de membres d'organisations, l'un quelconque des crimes
suivants...»
La phrase «agissant pour le compte des pays» pourrait donner à
entendre qu'il s'agissait de fonctionnaires de l'Etat 181 . De toute
façon, sur les vingt-quatre individus accusés par le ministère public
il n'y en avait qu'un seul (Gustav Krupp von Bohlen und Halbach)
qui n'avait pas été fonctionnaire du Reich. Mais, vu l'état de santé
mentale de Krupp, le Tribunal décida de suspendre le procès 182 ,
lequel n'eut jamais lieu, ce qui fait que la question des obligations
internationales d'une personne privée ne se posa pas. En ce qui
concerne le procès à rencontre des criminels de guerre japonais,
cette question n'a jamais été posée non plus, car tous les accusés
devant le Tribunal de Tokyo étaient fonctionnaires de l'Etat 183 .
e) Le droit de la guerre contient des normes qui, dans certaines
circonstances, obligent directement les personnes privées.
Les Etats belligérants sont obligés de sanctionner les violations
du droit de la guerre commises par leurs propres forces armées. De
même, il existe une norme coutumière internationale permettant
à un Etat belligérant de juger les soldats ennemis et les autres per-
sonnes capturées pour les violations du droit de la guerre qu'ils
auraient commises184. En général, l'Etat a l'obligation internationale
de faire respecter le droit de la guerre par ses troupes et il a la fa-
culté, mais non l'obligation, déjuger celles de l'ennemi accusées de
l'avoir violé185.
En vertu de ces normes internationales, les Etats ont édicté des
codes de justice militaire, des ordonnances sur le droit de la guerre,
etc., qui précisent les délits ainsi que les sanctions à appliquer. Par
conséquent, dans ce cas, les infractions au droit de la guerre sont
210 Julio A. Barberis
CHAPITRE II
1. Introduction
2. Antécédents
Traité de paix de Paris (30 mars 1856) 198 . Le second groupe com-
prend les commissions sanitaires qui furent créées notamment pour
appliquer les mesures tendant à éviter la propagation des épidémies.
On peut citer à titre d'exemple le Conseil supérieur de santé de
Constantinople (1839) 199 , le Conseil international de Bucarest
(1881 ) 2 0 0 et le Conseil sanitaire, maritime et quarantenaire d'Egypte
(1881) 201 . Le troisième groupe comprend les commissions finan-
cières qui furent créées pour surveiller l'administration de certains
Etats débiteurs en raison de créances ou d'emprunts étrangers,
comme par exemple les Commissions de la dette publique égyp-
tienne (1880) 202 et celle de la dette publique grecque (1897) 203 .
Enfin, il convient de mentionner le groupe de ce qu'on appelait
alors les «unions administratives»; c'est le plus important et il
comprend notamment l'Union postale universelle (1874) 204 , le
Bureau international des poids et mesures (1875) 205 , l'Union pour
la protection de la propriété industrielle ( 1883) 206 , l'Union interna-
tionale pour la publication des tarifs douaniers (1890) 207 , l'Office
central des transports internationaux par chemins de fer (1890) 208
et l'Office international d'hygiène publique (1907) 209 .
3. Caractéristiques
Les organisations internationales, telles qu'on les connaît actuel-
lement, possèdent certaines caractéristiques qui permettent de les
différencier des autres institutions juridiques : a) elles sont créées
par traité international, b) il y a des actes qui leur sont attribués,
c) elles possèdent une compétence fonctionnelle, et d) elles sont
régies, du moins dans une certaine mesure, directement par le droit
international.
a) Création par traité international
A l'origine de toute organisation internationale, on peut toujours
trouver un acte conventionnel émanant des sujets de droit qui l'ont
créée. Cette caractéristique spécifique des organisations internatio-
nales présuppose deux aspects qu'il convient d'analyser séparément,
à savoir: le traité international proprement dit et les parties à ce
traité.
Le premier élément est l'existence d'un traité international.
Celui-ci est fondé sur l'accord de volontés — exprès ou résultant de
faits concluants — entre deux ou plus de deux sujets du droit des
La personnalité juridique internationale 217
c) Compétence fonctionnelle
Une des caractéristiques des ordres juridiques étatiques est que
leurs normes ont un domaine de validité spatial exclusif, c'est-à-dire
qu'elles ont une validité exclusive dans un territoire déterminé. Les
organisations internationales, au contraire, n'exercent de juridiction
exclusive dans aucun territoire. Elles reçoivent des sujets de droit
international qui leur ont donné naissance une compétence spéci-
fique dans certains domaines pour exercer une fonction déterminée.
C'est pourquoi on dit généralement que la compétence des organi-
sations internationales est fonctionnelle232.
d) Réglementation par le droit international
Nous avons exposé jusqu'à présent trois des caractéristiques
spécifiques des organisations internationales, à savoir : leur création
220 Julio A. Barberis
CHAPITRE III
1. Introduction
Plus tard, la résolution 2625 (XXV), qui analyse le droit des peuples
à l'autodétermination, stipule ce qui suit :
«Rien dans les paragraphes précédents ne sera interprété
comme autorisant ou encourageant une action, quelle qu'elle
soit, qui démembrerait, totalement ou partiellement, l'inté-
grité territoriale ou l'unité politique de tout Etat souverain et
La personnalité juridique internationale 247
tenues sous les auspices des Nations Unies (résolution 3375 (XXX)).
L'OLP est aussi observateur permanent auprès de certaines
institutions spécialisées des Nations Unies, telles que l'Unesco, la
FAO, l'OIT et l'OMS297.
Nous avons vu de quelle façon l'Assemblée générale des Nations
Unies a fait des mouvements cie libération nationale une catégorie
particulière, par un processus qui s'étend de la résolution 1514
(XV) à la résolution 3103 (XXVIII). En même temps, sur le plan
institutionnel, ils sont devenus les destinataires d'une certaine aide
et, plus tard, des représentants authentiques de leurs peuples et des
observateurs, parfois à caractère permanent.
Dans notre étude, nous avons cité les résolutions de l'Assemblée
générale sans traiter de leur valeur juridique en droit international.
Nous y venons.
Les résolutions de l'Assemblée générale, selon les dispositions de
la Charte des Nations Unies, n'ont pas un caractère obligatoire.
Dans certains cas d'espèce, une résolution peut être obligatoire
pour les Etats membres 298 mais il n'en va pas ainsi dans le domaine
qui nous occupe. On ne trouve pas non plus de règle coutumière
dans le droit international positif actuel d'après laquelle les résolu-
tions de l'Assemblée générale des Nations Unies seraient obligatoires
pour les Etats membres. La pratique internationale ne permet
évidemment pas de prouver l'existence d'une telle coutume qui
modifierait la Charte. Notre première conclusion préliminaire serait
donc que les résolutions de l'Assemblée générale, en tant que telles,
ne constituent pas des normes juridiques internationales. Nous
soulignons en tant que telles, car, si elles ne sont pas des normes
juridiques du seul fait d'avoir été adoptées comme résolutions par
l'Assemblée générale, elles peuvent acquérir un caractère obligatoire
si elles deviennent des normes coutumières. Nous traiterons cette
question par la suite.
Examinons d'abord la valeur juridique des résolutions de l'As-
semblée générale en tant que telles. La série de résolutions adoptées
par l'Assemblée générale à partir de 1960, qui culmine dans la
résolution 3103 (XXVIII), en 1973, et qui déclare que les combats
des mouvements de libération nationale sont «légitimes», que ces
mouvements peuvent avoir recours à la lutte armée et enfin que la
guerre menée par eux est un conflit armé international, ne constitue
pas un ensemble de normes du droit des gens.
Nous pouvons en dire autant des résolutions de l'Assemblée
252 Julio A. Barberis
armes dans les villes. Les deux chapitres restants portent sur la
mise en place d'un comité chargé de veiller à l'application de ce
traité et de celui du Caire.
Les mouvements de libération nationale concluent aussi des
accords entre eux destinés à coordonner l'action dans la lutte armée
ou dans les négociations à venir avec l'Etat qu'ils combattent. A
titre d'exemple, on peut citer l'accord de Mombasa, signé le 4 jan-
vier 1975 entre le FNLA et le MPLA, deux mouvements de libéra-
tion nationale angolais328. En vertu de cette convention, les deux
mouvements de libération mirent un terme à leurs hostilités, déci-
dèrent de coopérer au sein d'organismes communs pour le bien de
la population angolaise et chacune des parties s'engagea à ne pas
intervenir dans les affaires intérieures de l'autre mouvement de
libération nationale.
c) Les relations diplomatiques
Les mouvements de libération nationale entretiennent des rela-
tions officielles avec les Etats et plusieurs d'entre eux participent
en tant que membres aux activités de certaines organisations inter-
nationales.
Les relations avec les Etats se concrétisent surtout par des visites
officielles que des dirigeants des mouvements de libération font
dans d'autres pays, en particulier ceux qui leur apportent une
aide économique ou qui soutiennent politiquement leur cause. En
ce sens, il faut se souvenir des nombreux voyages effectués par
M. Yasser Arafat tant dans des pays de l'Orient que dans des pays
de l'Occident.
En second lieu, les relations officielles des mouvements de libé-
ration nationale avec les Etats se traduisent par l'établissement de
missions permanentes ou de bureaux dans les différents pays. Dans
le domaine de la représentation extérieure, il existe d'importantes
différences entre les mouvements : certains d'entre eux, telles l'OLP
et la SWAPO, ont un service extérieur très développé alors que
d'autres ne disposent que de quelques bureaux dans les pays qui
leur apportent un appui très net 329 .
L'OLP a signé des accords pour établir des représentations ou
des bureaux dans divers Etats. Les représentants de l'OLP appar-
tiennent à différentes catégories selon la nature des relations avec
l'Etat hôte. L'OLP a des ambassades dans certains pays comme par
exemple la République démocratique allemande ou le Sénégal. Ces
La personnalité juridique internationale 265
NOTES
traité du 11 octobre 1933 (LNTS, vol. CL, pp. 431 ss.) et Convention du
21 mars 1950 pour la répression de la traite des êtres humains (UNTS, vol. 96,
pp. 271 ss.).
169. Traité du 12 septembre 1923 (NRG, 3 e série, t. 19, pp. 135 ss.).
170. Articles 14-21 et 22, paragraphe 1, alinéa a), de la Convention du
29 avril 1958 sur la haute mer (UNTS, vol. 450, pp. 91 et 93) et articles 100-
107 de la Convention sur le droit de la mer (10 décembre 1982).
171. Conventions du 7 mars 1966 sur l'élimination de toutes les formes
de discrimination raciale (UNTS, vol. 660, pp. 195 ss.) et du 30 novembre
1973 sur l'élimination et la répression de l'apartheid (Nations Unies, doc. A/
9030, Résolutions adoptées par l'Assemblée générale au cours de sa vingt-
huitième session, vol. I, pp. 82 ss.).
172. Convention du 20 avril 1929 (LNTS, vol. CXII, pp. 371 ss.).
173. Convention du 9 décembre 1948 (UNTS, vol. 78, pp. 277 ss.).
174. Convention de Tokyo du 14 septembre 1963 (UNTS, vol. 704,
pp. 219 ss.) et Conventions de La Haye du 16 décembre 1970 et du 23 sep-
tembre 1971 (Ruda, Instrumentos internacionales, Buenos Aires, 1976,
pp. 282 ss. et 288 ss.).
175. Cf. Verdross, Völkerrecht, 5e éd., Vienne, 1964, pp. 217-218 et 643.
176. Cf. Hoffmann, Strafrechtliche Verantwortung im Völkerrecht,
Francfort-sur-le-Main-Berlin, 1962, pp. 51 et 52 ; Verdross, Völkerrecht, p. 217.
e
177. Cf. Anzilotti, Corso di diritto internazionale, 3 éd., Rome, 1928,
p. 254; Guggenheim, Traité de droit international public, Genève, 1954, t. II,
p. 318.
178. Cf. article 3 de la Convention de La Haye de 1907 sur les lois et
coutumes de la guerre terrestre (CTS, vol. 205, p. 284) et article 91 du Proto-
cole I additionnel de 1977. En doctrine, cf. Anzilotti, op. cit., pp. 254 et 255 ;
Guggenheim, op. cit., t. II, p. 5 ; Verdross, Völkerrecht, p. 395.
179. Cf. article 3 de la Convention de La Haye ( 1907) précitée et article 91
du Protocole I additionnel de 1977.
180. Voir le traité dans Procès des grands criminels de guerre devant le
Tribunal militaire international, Nuremberg, 1947, yol. I, pp. 8 ss., et le statut
aux pages 11 et suivantes.
181. Le texte anglais dit: «persons who, acting in the interests of the
European Axis countries . . . »
182. Procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire
international, vol. I, p. 150.
183. United States of America - Department of State, Trial of Japanese
War Criminals, Washington, 1946, pp. 97 ss.
184. Il s'agit d'une règle coutumière dont l'existence remonte à plusieurs
siècles. Cf. Verdross, Die Völkerrechtswidrige Kriegshandlung und der Straf-
anspruch der Staaten, Berlin, 1920, pp. 8 ss., 24 et 31 ; Lauterpacht, «The
Law of Nations and the Punishment of War Crimes», BYB, 1944, p. 61 ;
Eustathiades, « Les sujets du droit international et la responsabilité interna-
tionale. Nouvelles tendances», Recueil des cours, tome 84, 1953-III, pp. 507
et 508; Guggenheim, Traité de droit international public, t. II, p. 35 ; Dahm,
Völkerrecht, Stuttgart, 1961, t. III, p. 296.
185. En matière conventionnelle, l'obligation internationale des Etats en
ce sens peut être plus large qu'en droit coutumier. Voir les articles 49, 50 et
53 de la première Convention de Genève (1949), les articles 50 et 51 de la
deuxième convention, les articles 129 et 130 de la troisième convention, les
articles 146 et 147 de la quatrième convention et les articles 85 et 86 du
Protocole I additionnel de 1977.
186. Cf. Lauterpacht, op. cit., BYB, 1944, p. 6 4 ; Eustathiades, op. cit.,
Recueil des cours, tome 84, 1953-III, pp. 513 ss. ; Guggenheim, op. cit., t. II,
pp. 30 ss.
Lorsqu'il s'agit de normes coutumières du droit de la guerre qui établissent
La personnalité juridique internationale 279
des crimes ou délits déterminés, ces normes n'indiquent pas la peine à appli-
quer, qui est laissée au discernement du juge. En ce qui concerne les normes
pénales coutumières en droit international, voir Triffterer, Dogmatische
Untersuchungen zur Entwicklung des materiellen Völkerstrafrechts seit
Nürnberg, Fribourg-en-Brisgau, 1966, pp. 35 ss., voir en particulier pp. 91 et
139.
187. On peut voir les sentences dans Trials of War Criminals before the
Nuernberg Military Tribunals, vol. VI, pp. 1187 ss.; vol. VIII, pp. 1081 ss. et
vol. IX, pp. 1327 ss.
188. «The Tribunal administers international law» {Trials of War Crimi-
nals before the Nuernberg Military Tribunals, vol. VI, p. 1188).
189. Ibid., pp. 1191-1192.
190. Ibid., vol. VIII, p. 1136.
191. «The laws and customs of war are-binding no less upon private
individuals than upon government officials and military personnel». {Ibid.,
vol. IX, p. 1375.)
192. Law Reports of Trials of War Criminals, vol. I, pp. 93 ss. Voir en
particulier le commentaire de la page 103.
193. Ibid., pp. 88 ss.
194. Ibid., vol. XIV, p. 22.
195. CTS, vol. 57, pp. 465 ss.
196. CTS, vol. 64, pp. 16 ss.
197. Anzilotti, Corso di diritto internazionale, 3 e éd., Rome, 1928,
pp. 281 ss.; Reuter,Institutions internationales, 6 e éd., 1969, pp. 187 ss.
198. CTS, vol. 114, pp. 409 ss.
199. L'origine du Conseil est la note que le Sultan adressa aux ambassa-
deurs à Constantinople le 18 avril 1836 (voir le texte dans von Toll, Der
Oberste Gesundheitsrat von Konstantinopel in seiner völkerrechtlichen Be-
deutung, Munich, 1922, pp. 1 et 2). Voir les Règlements du Conseil du lOjuin
1839 et du 27 mai 1840 dans Martens, Nouveau recueil de traités, t. XVI,
pp. 920 ss., et NRG, t. 1, pp. 115 ss.
200. Créé par l'Acte de Galatz du 28 mai 1881 (CTO, vol. 158,pp. 389 ss.).
201. Le Conseil a comme origine le décret du khédive d'Egypte du 3 janvier
1881. Son organisation fut révisée par la Convention sanitaire de Venise du
30 janvier 1892 et ses annexes {CTS, vol. 176, pp. 395 ss.).
202. Etablies par le khédive d'Egypte par la loi de liquidation du 11 juillet
1880, avec le consentement des puissances européennes. Cf. Andreadis, «Les
contrôles financiers internationaux», Recueil des cours, tome 5, 1924-IV,
pp. 20 ss.
203. Article 2 du traité du 18 septembre 1897 {CTS, vol. 186, p. 11).
204. Originairement dénommée «Union générale des postes», voir le
Traité de Berne du 9 octobre 1874 {CTS, vol. 147, pp. 136 ss.).
205. Convention de Paris du 20 mai 1875 {CTS, vol. 149, pp. 237 ss.).
206. Convention de Paris du 20 mars 1883 {CTS, vol. 161, pp. 409 ss.).
207. Convention de Bruxelles du 5 juillet 1890(CTO, vol. 173, pp. 329 ss.).
208. Convention de Berne du 14 octobre 1890 {CTS, vol. 174, pp. 1 ss.).
209. Traité de Rome du 9 décembre 1907 {NRG, 3" série.t. 2,pp. 913 ss.).
210. Cf. Guggenheim, Traité de droit international public, 2e éd., Genève,
1967, t. I, pp. 138 et 139; Verdross-Simma, Universelles Völkerrecht, Berlin,
1976,p. 270. Pour la jurisprudence, cf. CPJI série A no 5, p. 27 ; série A no 15,
pp. 23, 24 et 25;série A no 17, p. 24; CURecueil 1951, p.l8;Recueil 1962,
p. 40 (opinion individuelle du juge Alfaro).
211. Cf. Sereni, Diritto internazionale, t. II, Sezione seconda, Milan, 1960,
pp. 808 et 809. Seidl-Hohenveldern, Das Recht der internationalen Organisa-
tionen einschliesslich der supranationalen Gemeinschaften, 3 e éd., Cologne-
Berlin-Bonn-Munich, 1979, p. 52; Schermers, International Institutional Law,
2e éd., Alphen aan den Rijn-Rockville (Maryland), 1980, vol. I, pp. 9 ss.
280 Julio A. Barberis
212. Le traité formel fut signé dix ans après, le 14 décembre 1959 (UNTS,
vol. 368, pp. 253 ss.). Voir d'autres exemples d'organisations créées par des
résolutions d'une conférence internationale dans Schermers, op. cit., vol. I, p. 9.
213. Peaslee, International Governmental Organizations - Constitutional
Documents, 3 e éd. révisée, Part II, La Haye, 1975, pp. 55 ss.; Schermers, op.
cit., vol. I, p: 10.
214. Castañeda, «Une nouvelle méthode pour la création d'organismes
internationaux - Le cas récent de l'UIOOT», AFDI, 1970, pp. 625 ss.;
Peaslee, op. cit., Part V, pp. 643 ss. ; Diez de Velasco, Instituciones de derecho
internacional público, t. II, Madrid, 1977, pp. 237 ss.
215. Le Bhoutan est membre de l'ONU et de l'UPU ; Monaco est membre
de l'OMS, de l'UPU et de l'UIT.
216. Othman, «Multilateral Treaties Between States to Which Internatio-
nal Organizations Are also Parties », East African Law Journal, 1970, pp. 279 ss. ;
Schermers, « International Organizations as Members of Other International
Organizations», Völkerrecht als Rechtsordnung - Internationale Gerichts-
barkeit - Menschenrechte (Festschrift für H. Mosler), Berlin-Heidelberg-New
York, 1983, pp. 823 ss.
217. GU, 1927, pp. 62 ss.
218. UNTS, vol. 385, pp. 137 ss., 330 et 349.
219. Peaslee, op. cit., Part II, p. 426.
220. Ibid., p. 508.
221. Schermers, International Institutional Law, vol. I, pp. 892 et 893.
222. Schermers, op. cit., Völkerrecht als Rechtsordnung - Internationale
Gerichtsbarkeit - Menschenrechte (Festschrift für H. Mosler), pp. 832 ss.
223. Cf. article 3 de la convention (Peaslee, op. cit., Part III-IV, p. 546).
Voir aussi l'article 11.
224. Cf. articles 4 et 66 de l'accord approuvé par la Conférence du 3-
24 décembre 1968 (Peaslee, op. cit., Part II, pp. 386, 418 et 419).
225. Cf. article 3 du traité (2 septembre 1967), Peaslee, op. cit., Part II,
p. 279.
226. Cf. article 2 de la Constitution de l'Union. Voir aussi les commen-
taires à cette disposition dans Les actes de l'Union postale universelle révisés
à Lausanne (1974) et annotés par le Bureau international, fascicule I, Berne,
1976, pp. 9 ss.
227. Cf. article 2, paragraphe a), alinéa ii), de la convention ( 15 décembre
1950), Peaslee, op. cit.. Part I, p. 374.
228. Cf. article 49 de l'accord (1« juillet 1970), Peaslee, op. cit., Part II,
p. 458.
229. Cf. Kovar, «La participation des territoires non autonomes aux
organisations internationales »,AFDI, 1969, p. 540.
230. Cf. Seidl-Hohenveldern, op. cit., p. 37.
231. Kelsen, Reine Rechtslehre, 2 e éd., Vienne, 1960, pp. 154 ss.
232. Cf. Sereni, op. cit., t. II, Sezione seconda, p. 794.
233. Voir, par exemple, ILR, vol. 20, pp. 523 ss. ; vol. 24, pp. 757 ss.
234. Ainsi, par exemple, pour la relation entre l'organisation internationale
et ses fonctionnaires, voir l'ouvrage d'Akehurst, The Law Governing Employ-
ment in International Organizations, Cambridge, 1967. L'analyse réalisée par
cet auteur permet de voir les nombreuses analogies qui existent entre la fonc-
tion publique internationale et celle de l'Etat.
235. Cf. en ce sens Verdross, «On the Concept of International Law»,
AJIL, 1949, p. 438, et, du même auteur, Völkerrecht, p. 5; Seidl-Hohenveldern,
op. cit., pp. 219-220.
Sur la conception d'un droit international dans un sens large, voir Focsa-
neanu, «Le droit interne de l'Organisation des Nations Unies»,AFDI, 1957,
pp. 322 ss. Voir aussi CU Recueil 1956, p. 165 (opinion dissidente du juge
Cordova).
La personnalité juridique internationale 281
236. Pour un exposé des différentes conceptions, voir Berichte der Deut-
schen Gesellschaft für Völkerrecht (Heft 12), Qualifikation und Anwendungs-
bereich des internen Rechts internationaler Organisationen (Bad Godesberg,
14-16 Juni 1971), Karlsruhe, 1973, pp. 22 ss. (Referat von Prof. Dr. Bern-
hardt) et pp. 74 ss. (Referat von Prof. Dr. Miehsler).
237. Kelsen, General Theory of Law and State, Cambridge (Mass.), 1946,
pp. 324 et 325.
238. Cf. aussi Ballaloud, Le Tribunal administratif de l'Organisation
internationale du Travail et sa jurisprudence, Paris, 1967, pp. 112 ss. et 132 ss.
Cet auteur décrit la pratique du Tribunal administratif de l'OIT et il affirme
que ce n'est qu'exceptionnellement que le Tribunal applique des normes du
droit international et qu'il le fait dans les cas où un tribunal étatique les ap-
pliquerait aussi.
239. Cf. Sereni, op. cit., t. II, Sezione seconda, pp. 904 et 905.
240. Cf. dans ce sens CU Recueil 1954, pp. 55-56 ; Recueil 1956, p. 97.
241. Cf. Focsaneanu, op. cit., AFDI, 1957, p. 325; Sereni, op. cit., t. II,
Sezione seconda, pp. 902 et 905 ss. ; Cahier, « Le droit interne des organisations
internationales», RGDIP, 1963, p. 579; Seyersted, «Jurisdiction over Organs
and Officials of States. The Holy See and Intergovernmental Organisations»,
ICLQ, 1965, pp. 62 et 517.
242. Voir aussi l'article 102, paragraphe 6, alinéa j), du Règlement général
de l'UPU et la note explicative du Bureau international, dans Les actes de
l'Union postale universelle révisés à Lausanne (1974) et annotés par le Bureau
international, fascicule I, Berne, 1976, pp. 91 et 98, note 18.
243. Articles 17 (par. 3), 57, 58, 63 et 64 de la Charte de l'ONU.
244. ONU, doc. ST/SG/14, Accords entre l'Organisation des Nations
Unies et les Institutions spécialisées et l'Agence internationale de l'énergie
atomique.
245. Articles 130 à 136 de la Charte. Voir particulièrement la résolution
de l'Assemblée générale de l'OEA du 21 avril 1972 sur «Normas para la apli-
cación y coordinación de las disposiciones de la Carta sobre los organismos
especializados interamericanos» (AG/RES.87 (II-0/72) dans doc. OEA/Ser.
P/II-0.2, vol. II, pp. 61 ss.).
246. Un aspect de ces contrats est examiné par Seyersted, «Applicable
Law in Relations between Intergovernmental Organizations and Private Par-
ties », Recueil des cours, tome 122, 1967-III, pp. 427 ss.
247. Le traité le plus ancien semble être l'accord de siège conclu le 4 oc-
tobre 1875 entre la France et le Bureau international des poids et mesures
(Chiù, The Capacity of International Organization to Conclude Treaties, and
the Special Legal Aspects of the Treaties so Concluded, La Haye, 1966, p. 6).
248. Voir sur ce sujet Karunatilleke, « Essai d'une classification des accords
conclus par les organisations internationales, entre elles ou avec des Etats»,
RGDIP, 1971, pp. 12 ss.
249. Reuter, « Le droit des traités et les accords internationaux conclus
par les organisations internationales», Miscellanea W. J. Ganshof van der
Meersch, Bruxelles-Paris, 1972, t. I, pp. 213 et 214;Annuaire de la Commis-
sion du droit international, 1977, vol. II, première partie, pp. 137 ss. (rapport
de M. Paul Reuter); Reuter, «L'ordre juridique international et les traités des
organisations internationales», Völkerrecht als Rechtsordnung - Internatio-
nale Gerichtsbarkeit - Menschenrechte (Festschrift für H. Mosler), Berlin-
Heidelberg-New York, 1983, pp. 745 ss. Voir la disposition spéciale sur cette
question contenue dans l'article 228, paragraphe 2, du traité de Rome qui
créa la Communauté économique européenne.
250. Cf. Zemanek, Das Vertragsrecht der internationalen Organisationen,
Vienne, 1957, pp. 53 ss.; Chiù, op. cit., pp. 186 ss. et 210 ss.
251. Cf. Ghebali, «Les délégations permanentes auprès de la Société des
Nations», Les missions permanentes auprès des organisations internationales
282 Julio A. Barberis
289. Cf. parmi d'autres les résolutions 2787 (XXVI), 31/34 et 32/14.
Voir aussi Travers, «The Legal Effect of United Nations Action in Support
of the Palestine Liberation Organization and the National Liberation Move-
ments of Africa », Harvard International Law Journal, 1976, pp. 569 ss.
290. Résolution 77 (XII) de la Conférence des chefs d'Etat et de gouver-
nement de l'Organisation de l'unité africaine (28 juillet-1 er août 1975). Parmi
les auteurs, voir Mallison, The Legal Problems Concerning the Juridical Status
and Political Activities of the Zionist Organization/Jewish Agency, Beyrouth,
1968. Dans les pages 73 et suivantes, il est publié le texte d'un accord de 1954
entre Israël et l'organisation sioniste.
291. Voir aussi les résolutions mentionnées supra dans la note 287.
292. Nations Unies, doc. E/CN.4/Sub.2/377/Add.l, p. 29, par. 154.
293. Cf. les résolutions 2311 (XXII), 2426 (XXIII), 2555 (XXIV) et les
résolutions mentionnées supra dans la note 281.
294. Voir, par exemple, sur le Zimbabwe les résolutions 2508 (XXIV),
2652 (XXV) et 2945 (XXVII).
295. Cf. lesrésolutions3210(XXIX),3236(XXIX),3375(XXX),32/40 A,
33/28 A et 34/65.
296. Hasbi, Les mouvements de libération nationale et le droit interna-
tional, Rabat, 1981, pp. 228 ss.
297. Sur cette question, voir Silverburg, «The Palestine Liberation Organiz-
ation in the United Nations: Implications for International Law and Rela-
tions», Israel Law Review, 1977, pp. 382 ss.
298. Cf. Virally, «La valeur juridique des recommandations des organisa-
tions internationales »,AFDI, 1956, p. 88.
299. Voir, par exemple, Baxter, «Treatiesand Custom», Recueil des cours,
tome 129, 1970-1, pp. 25 ss.; Barberis, Fuentes del derecho internacional,
pp. 141-165; Doehring, «Gewohnheitsrecht aus Verträgen», ZaöRV, 1976,
pp. 77 ss.
300. Cf. Barberis, Fuentes del derecho internacional, pp. 33 ss. et 60 ss.
301. Cf. supra, partie I, chapitre unique, section I, par. 4.
302. Cf. Procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire
international, vol. XXII, pp. 528 et 624.
303. Voir, par exemple, Pictet, La Convention de Genève pour l'amélio-
ration des blessés et des malades dans les forces armées en campagne, Genève,
1952, t. I, p. 459.
304. Voir le texte de l'adhésion du GPRA dans Bedjaoui, op. cit., p. 201.
305. Cf., par exemple, Comité international de la Croix-Rouge, Rapport
d'activité 1975, p. 9.
306. Pour les antécédents et le commentaire de cette disposition, cf. Abi-
Saab, «Wars of National Liberation in the Geneva Conventions and Protocols »,
Recueil des cours, tome 165, 1979-IV, pp. 374 ss.
307. International Committee of the Red Cross, Annual Report 1977,
p. 16.
308. Revue internationale de la Croix-Rouge, 1980, p. 328.
309. Comité international de la Croix-Rouge, Rapport d'activités 1981,
p. 11.
310. Revue internationale de la Croix-Rouge, 1981, p. 21.
311. Neue Zürcher Zeitung, 8 juin 1982.
312. Nations Unies, doc. A/CONF.95/15.
Pour le commentaire de cette convention, voir Bretton, « La Convention
du 10 avril 1981 sur l'interdiction ou la limite de l'emploi de certaines armes
classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets trauma-
tiques excessifs ou comme frappant sans discrimination», AFDI, 1981,
pp. 127 ss.
313. Journal officiel de la République française, 1962, pp. 3019 ss. La
jurisprudence française a reconnu que les accords d'Evian sont une convention
La personnalité juridique internationale 285
Annexe
TABLE DE LA JURISPRUDENCE
RELATIVE AUX ACCORDS QUASI INTERNATIONAUX
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