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NTRODU(TION

. .

tte poursuite n en finira donc « <.Alors chaton, tu fais moins le rnalin mainte-
jamais ? Cela fait maintenant une nant! J'te r'trouverai, tu m'entends ?J'te r'trou-
bonne demi-heure que je cours dans les ruelles de verai et j'te f'rai payer très cher c'que t'as fait à
Samarande. Je me suis définitivement perdu après mon frère! Salopard d'félis ! »
avoir dtboulé dam cette petite venelle, une impasse Puis les bruits de pas s'éloignent. 'Bon, je vais
bJJ.rrée par un n-zur de vieilles pierres disjointes que pouvoir bouger. C'eft le moment d'essayer de sortir
j ai rapidement escaladé poitr me retrouver dans des égouts avant qu'une bande de gouris ne décide
une cour intérieure. 'De Là, je peux rejoind1·e les de me lyncher.
toits. <.Mais mon pours1,ivttnt ne me lâche pas pour
autant. . . Plus agile que lui, je le diflance. Un peu
plus loin, quand une avenue malvenue meforce à
quitter la sécurité toute relative de la voie des airs, Un félis trempé jusqu'aux os vient d'atterrir sous
je conflate avec effroi qu'il eft à nouveau sur mes mes yeux, aspe1geant au passage le bas de ma
talons. Je crois que nous nous dirigeons tout droit capeline en loqite. Un homme a gueulé quelque
vers les quartiers nobles de Samarande. ,(gs gardes chose sur la mort prochaine du sac à puces... le
poflés aux enn-ées de la vieille ville ne laisseront pauvre, je suis tellement désolé de devoir lui voler
jarnais passer un félis, de surcroîtpoursuivi par un sa proie, hihihi.
Urnélorien. <.Mon uniforme de milicien chapardé "Tiens, ça y efl, il comrnence à se relever. HOià ! il
ce matin ny changera rien. 'Bien ! ,'le n'ai plus eH plutôt baraqué pour itn féiis. <.Mais ça nefera
le choix, il rne faut fitir par les égouts, même pas une grande difference. Il a le pelage sombre,
si la simple idée de l'eau saumâtre et puante ce qui aurait pu lui être utile pour se dissimuler
courant autour de mes pieds me rép~tgne. Je si la nature ne l'avait pas ironiquement doté de
tourne plusieurs fois d 'affilée dans de minuscules grandes taches blanches autour des yeux. 'Deux
rueliespour désorienter mon poursuivant. éclats verts dans l 'obscurlti qui commencent à
C:nfin, une bouche d'égout! Je me jette dedans regarder autour d'eux. .(g où jè suis, il n'eH: pàs
sam réfléchir. Une chute d'environ deux mètres près de me découvrir. 'Dornmage pour lui, ça lui
et je me reti·ouve meurtri dans ma chair et mon aurait peut-être laissé une chance.
or~eil, pataugeant dans vingt centimètres d'une cAla faveur d'un rayon de lune qui iornbe dans la
enu nauséabonde. "Tandis que je maîtrise tant bien bouche d'égout, je peux voir qu'une de ses oreilles efl
que mal la panique q'l!-i commence à s'emparer de déchirée, sans do'!f,te un héritage de son enfonce tu.mul-
1-noi, j'entends, venant de la rue, le rire rauque tueuse, dernier signe encore visible du bambin plein
de 1non ennemi. de vie qu'il était autrefois, et ctetera, et cittera...
<Bon, ce n'eff:pas tout d'être rornantique, mais il
,-ommence à se foire tard. On ne va pns passer fa
nuit à tergiverser. <...Allez hop ! on enlève le cache
th ln lanterne, clic-clac, et la scènes'illumine.
J{j, hi, hi, il bat deux ou trois fois des paupières,
surpris par le changement de lumière. 'Puis ilpose
~s yeux sur moi, sur l'arbalète braquée sur son torse,
sur mon sourire torve; je peux lire la peur au fond
de ses yeux de matou. 71.ens, c'eH drôle, j'aurais
presque parié qu'il allait se pisser dessus. <.Mais
non, aucune odeur acide ne vient s'ajouter à la
puanteur ambiante. <...Ah la la, dommage, j'aime
que mes proies aientpeur avant de mourir, je vais
peut-être devoir le torturer un peu pot'r rn'ttmuser...
4. 'eH ce quejefaisais en taule pour rendre les petits c'efl l'horreur pour les minous à ce qu'ilparait. êt
nouveaux plus rigolos, hi, hi, hi. il sait qu'iLva mourir. Certains s'évanouissentpour
Voyez-vous, ça va bientôt faire une hei~re que je moins que ça ... Si, si, croyez moi, j'ai déjà vu ça, hi,
1ne suis échappé et, croyez-Le ou non, je ne me suis hi, hi. <.Mais celui-là al 'air de tenir un peu mieux
jamais senti aussi bien. 'Bon, bien sûr, il a fallu le coup. C'eff Le genre de mec qid serait capable de
tuer ce ptêtre. <.Mais vu La tournure qu'avaient s'en sortù· s'il devait passer quelque temps à l'ombre.
pris les choses, c'était ça ou les caves de l'inquisition. êt ça, ça se respeéf:e ! <.Mais point d'apitoiement
êt puis j'ai bien peur que l'Église d'l/frlam ne malvenu! C'eff: L'heure de mourir, chaton!
voie d'un mauvais œil Le fait que je L'ai égorgé... «~'eH-ce... qu'eH-ce que vous me voulez?»,
l/fvec les tknts, hi, hi, hi. 'Bah, ainsi vn ln vie, s'inquiète lefélis, maîtrisant tant bien que rnai le
ainsi va la mort. J'ai pu récupérer cette arbalète, trernblement incoercible qui s'eff emparé de lui.
111ais le seul carreau inséré ne va pas me mener bien « LAh ! si tu savais._. »,fois-je en élargissant rnon
loin. J'ai besoin d'a1mes, de vêtements, d'argent... sourire. <.Mon visage, éclairé d'en dessous par la
1Joinmage pour ce/élis, mais la providence l'a fait lueur tremblotante, brille encore du sang du prêtre
tomberjufte à mes pieds. qui macule 17ton museau. Une de mes incisives eff
l/fha ! ça y eft, il va parler. Ça se voit au trernble- brisée en bisetttt, accentuant mon air carnassier.
1nent qui cotnmence à agiter sa babine inférieure. Il <.Maintenant, mon sourire suffisamment large
n'eft pas loin th paniquer: il a les pieds dans l'eau, révèle mes canines cariées. •



-

,(g, peur eff encore 1nontée d'un degré dans les différents points de chute au cas où une course
yeux du ftlis, on dirait presque de la terreur à poursuite s'engagerait dans Samarande. 011ais ce
présent, hi, hi, hi... n'efl qu'unefais sur place que vous vous apercevez
que votre jJat1·on - pardon ex-patron - na aucune
confiance en ses employés. c../{u. point de ne pas les
prévenir qu'il a jàit placer une alarme magique
" êt merde et merde et merde ! » ,(g, petite ritour- sur son fichu coffre I
nelle des situations désaftreuses me trotte dans la €nfin bon, ce n'ef& pas La peine de chialer là-
tête depuis que j'ai pris la décision de forcer ce dessus, ça ne va pas maider à échapper à mes
coffre. Je m'attendais à qitelque chose d'autrement co/Lègues - pardon, ex-collègues. Surtout que nous,
plus difficile, rnais j'ai visiblement des préd-isposi- les nains, nous ne sornTnes pas vraiment taillés pour
tions pour le métier de malandrin. Crocheter une la course, si vous voyez ce que je veux dire. '/l@n,
serrure, c'eff étrangement un peu comme faire vous ne voyez pas ?
la cour... ên quelques minutes, la serrure s'était €h bien ! regardez un peu plus bas, vous allez
laissée ouvrir, dévoilant le contenu du coffre. Je comprendre !
me suis senti comme un adolescent à son premier Chierie de furoncle vérolé à la 111ords-rnoi Le gouri,
rendez-voi~s amoureux, qu.and enfin /.a femme cette hiffoire va finir dans les égouts, j'en mettrais
convoitée accepte ses avances et l'emmène dans sa mes lorgnons sur t 'enclume.
chambre. Une fois ta porte du coffre ouverte, j'ai
compris pourquoi ça avait été aussi facile.
r-Pas fa peine de dépenser tout son argent dans
un coffre-Jort invioltible - d'ailleurs ça n'exiffe Planquer le tonnelet de poudre dans ces égouts
pas - quand on peut s'ojfrb· les services d 'un mage. n'était sans doute pas la rneilleure idée que j'ai
Pour continuer tians les métaphores, disons qu'une eue. <..JV!ais jamais il ne pensera à le cherche1· dans
alarme rnagique sur un coffre, c'eff un peu comme un endroit aussi humide...
quand vous vous offrez les services d'une fille de Ça fait maintenant une bonne dizaine de mintetes
petite vertu et qu'une fois arrivé sur le lit, vous que je poireaute. €n arrivant, j'étais encore un
vous apercevez que c'eff un rnec. Ça fait un choc, peu essoufflée. !2J!.and on a un rnage aux trousses,
non ? êh bien là, pareil, te choc. on évite de reHer plus d 'une demi-heure au même
Je m'explique: vous prenez la grave décision de endroit, simple queflion de survie. 011ais ça ne me
cambrioler votre employeur avant de prendre la dérange pas, bien au contraire, j'ai toujours vécu
fuite pottr échapper au carcan familial bl.a bla comme ça. IL efl peut-être déjà sur rnes traces, à
bla... enfin, on connaît tous ça. Vous mettez vos moins qu'il nait lu dans mes pensées que la poudre
plus beaux habits noirs - on ne cambriole pas en était ici. C'eft Le seul moyen qu'il me refle pour
guenilles ! Vous préparez voh·e coup avec minutie, réussir à me débarrasser de lui, et encore... Comme
vous ne laissez aucun détail au hasard: plan de iL eff sans doute assez intelligent pour déjouer une
• /.a boutique, matériel de crochetage, horaires des attaque frontale, il faudra ruser. c.Mais qu'il
gardes et de leurs ro11des, vous prévoyez même se méfie, je suis une femme et il me sous-effime
-

sûrement... Je vais traquer cet odieux magicien - '"Bon, c'efl pas tout ça,
jusque dans son refuge et je planterai sa têt:e au mais je crois que je vais
bout d'une pique ! vous laisser discuter entre
0'vla vengeance doit attendre cependant: j'ai amis, hein ? Je voudrais
besoin d-e ce tonnelet de poudre, etj'ai bien l'im- pas vous dérange1; suren-
pression que ce crétin defélis efl encore là-dedans. chérit I~ nain.
Je l'ai entendu crier quand le nain s'efl engouffré - %i, tu bouges pas d'un poil, sinon }'t'ouvre en
dans la bouche d'égout. Il a dû lui tomber direc- deux ! lui crie le gouri.
tement sur Le dtis. êt une deuxième dtiuche pour le Je tente de reprendre les choses en main, bien
.félis ! Je crois bien que j'ai entendu trois personnes décidée à ne pas laisser La situation m'échapper.
pot;f$ser divers jurons tous plus fleuris Les uns que - m là, du calme, les gars ! %ut va bien se passer
les autres. ét vu la discussion qui s'efl engagée, et personne ne va mourir si vous faites ce que je
l'un d'entre eux- peut-être bien le nain - a une vous dis.
fameuse grande gueule. - êt si on fait pas c'que tu nous dis? rn'inter-
Toujours efl-il q11-e je n'ai pas vraiment le choix, il roge le gouri, un sourire mauvais retroussant ses
fout que j'y aille aussi. Comme ils sont en grande babines.
discussion je devrais pouvoir tirer mon épingle du C'eft à cet inflant que Le nain part d'un grand éclat
jeu. Je ne suis pas vache, je ne vais pas les tuer. Ce de rire. Surpris, Le gouri appuie sur la détente de
ne sont pas eux mes proies. f),y_elques pas rapides et son arme. ,(5 carreau d'arbalète vient frapper la
1ne voilà devant la bouche d'égout. Ça continue à pierre dans mon dos : il efl passé à deux doigts de
blablate1· là-dedans. Je sors mon arbalète et engage la tête du félis. C'efl alors queje m'aperçois que ma
un carreau avant de me glisser par l'ouverture. main s'efl égaiement crispée. J'ai tiré sans même
J'atterris discrètement derrière le félis, il a les bras m'en apercevoir et Le can·eau s'efl fiché dans L'eau
levés au-dessus de la tête, avec les traits de quelqu'un saumâtre, aux pieds dt~ gouri.
qui ne sait pas trop où trouver un lieu d'aisance Je crois que c'efl l'ironie d~ la situation qui nous
alors qu'il en a dramatiquement besoin. .(g nain, sauve la vie. J2!...tatre imbéciles coincés dans les
lui, efl: en train de palabrer avec un gouri miteux égouts qui viennent de se rater. Il y a de quoi rire
qui le menace de son arbalète. lis sont dtinc bien et c'efl ce que nous faisom.
. . ,, . ,
trois, ;e ne m etats pas trompee.
- c7v.!essieurs ? leur dis-je en pointant négligem-
ment mon arbalète vers la tête du gouri. li va falloii·
étre très prudents si vous ne voulez pas finir votre 'N!Jus finissons la journée autour d'un verre de
trifte exifl:ence au. beau milieu de la fange ! vin dans La première gargote que nous déni-
- Ouais ! êt va falloir que tu sois très prudente chons. 7'1.Eus décidons de travailler ensemble.
aussi, L'éjfarat, si tu veux pas que j'te troue la IL fout espérer que quatre bras cassés associés
peau ! me menace le gouri. su1·vivent plus Longtemps ense'!nbfeque quatre
- Heu ... j'y suis pour rien moi, lance le félis en bras cassés isolés... •

prenant un air innocent.

7
BONJOUR ET BIENVENUE DANS L'UNIVERS
DE LA PRINCIPAUTÉ DES SEPT CITÉS

La prem ière édition mauvais qui s'offrait à eux. La vie n'est pas
facile. La guerre n'a pas arrangé les affaires
C'est donc avec ce livre que débute un et le pouvoir en place essaie de serrer la vis,
nouvel épisode d'une aventure initiée en en résumé les professions criminelles one la
r995 par Croc et la Siroz Dream Team avec cote. Les gars et les fi lles incarnés par les
la parution de la première édition de Night- joueurs ne sont pas des bons à rien, ils ne
prowler. Dix ans c'est long et le livre que sont pas mauvais, ils fonr juste un boulot,
vous avec entre les mains est bien différent leur boulot.
de celui dont il se veut la continuité. Leur gagne-pain ... parlons-en. On a bien
Le système de règle est complètement dit criminel, pas vaurien, ni canaille. Dans
différent. L'un ivers de jeu est devenu plus cerce seconde édition il s'agit d 'évoluer au
pessi1niste, avec un accent net sur les côtés sein d 'une société parallèle qui a ses profes-
sombres de la condition humaine. Pauvreté, sions, ses règles et ses pouvoirs. Les person-
crin1e, corruption, obscurantisme : voilà nages parrenr peur-être en bas de 1'échelle,
le terreau no irâtre er putride sur lequel la mais ils ont bien li ntenrion de gravir les
société de la Principauté est aujourd'hui échelons jusqu'au sommer. Aujourd'hui ils
bâtie, vingt années cr une guerre civile après volent des coraillons au marché mais demain
les événe1n enrs de la preLnière édition. ils feront peut-être la loi dans une rue, un
. ,. . ..
C'est en quelque sorre u n reno uveau, mais quartier et ni e1n e, u n JOLlr, part1c1peront
Ltn renouveau selon les leçons do n nées par aux grandes d écisions de leur vi lle et de la
les grands auteurs de la dark fanrasy reis que Pri ncipauté. De route façon ils n'ont pas le
Glen Cook, G.H.. l~. Martin, Sceven Erikson, choix : il y aura toujours derrière eux quel-
et tant d 'autres. qu'un de plus petit, plus vif er plus futé qui
convoitera leur place, cr s' ils ne s'approprient
pas celle de ceux qui sont devant, ceux qui
Le jeu les poussent au cul finiront par les faire
tomber. Simple question de survie : devenir
Cc n'est pas un secret, c'est même écrit eu plus fort ou disparaître. Er il faut être franc,
quatrième de couverture: L'action se déroule cette dernière solution est la plus probable,
dans la Principauté des Sept Cités, et les cet univers esr mortel, pas question d 'aller
personnages sont des criminels de toutes ferrailler à toue bouc de champ, car les coups
sortes. d 'épée font n1al et s'en sortir vivant n'a rien
Sc tourner vers une vie de forfaits et de à voir avec la chance. Chaque risque est
larcins est leur choix ou plutôt le moins calculé, er le gros de leur travail consiste à
/

---

les identifier, les éviter et quand ça n'est pas


possible les réduire à leur strict minunum. + Voilà ...
On joue avec la vie des autres, y compris Voilà, le chemin fut long ec route l'équipe de
celle de ses associés et camarades, mais pas 2d Sans Faces a rravai Ué durement pour vous
avec la sienne, faut pas déconner. préparer cette nouvelle version. Nous espé-
rons qu'elle vous apportera un grand nombre
d 'heures de jeux et beaucoup de plaisir.
La mécanique
Bonne lecture er bons jeux !
Comme dir précédemment le système de
jeu est entièrement nouveau. Il 1ner l'accent YANN LUGRIN (CHE~ OE BAND!!)
sur la difficulté de la vie de criminel dans la
principauté, sur la prise de risque et sur le fait
que prendre son temps est souvent la meilleure
solution - si bien sûr elle s'offre à vous. La Le site web officiel :
procédure de création vous permettra d 'avoir hrrp://wW\v.2dsansfaces.com/nightprowler
des personnages qui ont un peu de profondeur,
mais qui parfaits débutants, auront beaucoup
de mal à s'en sortir dans la vie de tous les jours.
Cerre seconde édition n'est pas celle des héros,
elle est celle de la débrouille.
DES

ertrzins croient que tracer des cartes Cette ltttte contre l'obscurantisme passe par la révé-
conflitue une occupation faflidieuse lation de ce qui confiitue réellement notre monde.
et inutile. C'efl pourtant grâce à elles Si nous arrivons à prouver à nos contemporains
que les bourgeois de .Samarande peuvent étonner que les prêtres leur mentent déjà sur ce point, il.s
leur petit cercle d'amis avec la coupelle de fruits accepteront plus facilement les ai;,tres vérités. '7Jans
exotiques artiftiquement disposée sur la table de ce conibat, sachez aussi que les elfes s'avèrent nos
réception. Çjrâce à elles que le collef!ionneurpeut principaux alliés car leurs vafles ,·onnaissances des
adrnirer cette rnagnifique fiatuette djazare en routes rnaritimes qui sillonnent le c..J'vfonde Connu
ivoire. êt pour vous parler d'un sujet qui vous ne sont qu'une infimepartie de ce qu'il.s savent sur
touche de plus près, c'efl aussi grâce à elles que la totalité de notre globe.
les contrebandiers peuvent éviter les récifs et les
autorités portuaires un peu trop curieuses.

?X!, soyez donc pas déçu d'avoir atterri ici, car


voz;,s en ressortirez avec assez de connaissances sur Oui, «globe »... "]{p,us pensons - rnoi Le premier
la géographie du c..Monde Connu et des terres au- - que notre monde efl une sphère; de no1nbreux
delà pour vous faire passer pour un bourlingueur indices tendent à Le prouver. êt ne vous esclaffez
de premier ordre. êt surtout, vous saurez avec pas dan.s lefond, cette théorie eil bien plus plausible
exaflitude ce qu'efl réellement Le <..Monde Connu, que L'idée ridicule d'un monde qui s'arrêterait aux
une simpleparcelle de notreplanète, une minuscule Limites que Les dogmes arla1niiles lui ont fixées !
partie d 'un grand tout que le Culte de la Pensée
ne veut pas reconnaître à sa jufle valeur. Comme 73ien sûr, tracer des cartes, veiller à ce que vos
vous le savez - et vous vous trouvez sans doute ici déliés et' hachutes ne crmzhktrtpas. à la juffesse de
pour cette raison - nous lt~ttons pied à pied contre votre co'l?'tpas et votre sexm11;, a /'exac1itude de vos
le clergé arfamifte et sa volonté de rnaintenir la relevés, toutes ces perires ac7:"vrr6 ennuyeuses que
populace dans l'ignorance. vous allez pratiquer i."i rou.s paraitront inutiles.
c5'vfais n'oubliez janzais qu'un véritable scientifique
efl formé à toutes les disciplines, et pas seulement
à celles qui l'intéressent. lg compréhension de
l'hifloire n'eft rien sans celle autrementpltts subtile
de La géographie. êt il ny a pas de géographie s1.zns
cartographie.

C'efl bien simple, il n'exifle pas d'évolution com-


mune possible sans le partage de la connaissance.
êt nous ne pouvons partager notre savoir avec des
hommes dont nous ignorons l'exiflence. Pensez
aux JV,shites: nous ne saurions rien d'eux si, de
par le passé, des explorateurs n'avaient accompli CJy/ais trêve d'apitoiement, vous êtes ici pour
tout ce travail de cartographie que nous allons apprendre, pour devenir ceux qui, dans l'avenir,
étudier et enrichir aujourd'hui. guériront la principauté de La gangrène fascifte
qui s'accroche, telle une sangsue boursouflée, aux
hautes sphères du pouvoir.
++-:-+++ Vou.s êtes les guérilleros de l'intelligentsia sama-
rinienne. Sur vos épaitles repose l'avenir de notre
Comme vous le savez, nous ne sommes pas vraiment péninsule. <..//lors je vous en prie, mes enfants,
en accord avec la politique ségrégationnifle du apprenez vos Leçons !
gouvernement de la principauté. êt ces cartes que
nous traçons nous permettent de prendre contaél ENTENDU LORS D'lTN COURS DONNÉ PAR DESDÉNALES,
MAÎTRE CARTOGRAPHE DES ISIOORTENS.
avec les autres peuples qui souhaitent eux aussi
voir les Sept Cités redevenir le carrefour L'ulturel
qu'elles étaient autrefois.

11
L a Pc,i.1,1dpauré des. S,epr Cirés- esr une naoion fière
mais repliée sur elle-mên1e, trau1natisée pa~ uue
longue his~oi.re ohargée d'événemenfs r9us plus elf~o;y­
ses dteyens, les peuples non hu1nains, les ombres des
caves et des ruelles. La Principauté a peur, la Prind-
p.a uté est péur... Vas personnages, Jeunes rruands,
ables les uns que les- auGres. Ses h abitants méprisent malandrins cr voleurs à la perire se.n1aine, évolueront
les inconnus, ignorent r étra nger ec se défient de route dans Ge monde. La plupart d'entre eux n'en connais-
forme de progrès. I:ainbiru.1ee y est pesante. Clergé senr d 'aiUeurs aucun autre. Ce premier chapirre parle
et policiquc s'.c11chev;êtrent en un réseau d'intrigues d ' bisroire er de géographie et fait un rour d'horizon du
byzantines, le travail manque ainsi que les ressources, monde des Sept C irés, ou du rnoins, de la partie qtti
la pauvreré· se rép:and. La Principauté crai nt pour ses intéresse la popu larion de la Principauté. li renre d'ex-
ffonti'ères, pour ses 1narchands ec pour ses habitudes pliquer les origines de la navranre mentaliré de clocher
qui sernblaienr si bièn établies. Elle craint ses voisins, si répai1due dans celle-ci.

HISTOIRE DU MONDE CONNU


J l li lt

L 'essentiel de l'histoire du Monde Connu est contenu


dans deux ouvrages do11L l'objectivité laisse fra11-
chcn1enr à désirer. Leur rédacrion s'esr faire dans des
d' être datés. il.narre la fondation, l'ascension et la chute
du royaun1e d'Umélor. La Principauté des Sept C ités
étant une ancienne province de ce royaun1e, son hisroire
conditions bien particulières er de fuir, il faur considérer y est intin1emenr liée. Le contenu de cet ouvrage a une
leur conrenu avec prudence. Arrention cependant: orientarion forcement u.mélorienne et rend à minimiser
cette dernière-affirmation prononcée rrop haur dans la l'importance des aurres peuples.
Principauré peur vous valoir la pendaison. Rares sont
les conresraraires...
~

Lepremier ouvrage en question es de Livre des Ages,


référence de l'Arlamisme. Il recueille la parole d'Arlan1 LE LIVRE A
er explique la créarion du inonde erses déburs, tout cela
rédigé par son clergé et donc dans une ligne de pensée DES AGES
~- ~ " i " +" ~ -+· *"*--4--
bien précise. Ànorer que les non-Uméloriens possèdenr
des versions rrès différences de la genèse.
Le Livre des Âges esr un tc;xre sacré, mais il diffère
forcement de sa version solon1ane ou khalère (les « <..AL 'origine, Le 'N!,ant était partout et avait la 1'\&it
Khalers se prétendent peuple élu depuis des millé- pour seule cornpagne. Pourtant, la Pensée apparut
naires). Quanr aux aurres peuplades, converries de parmi les ténèbres profondes, d'abord inquiète et timide.
forc.e, dies ignorent ce genre d'ouvrage. Les Cassars, les t.Ai~ fil de l'éternité aveugle, la Pensée prit conscience
Stiivengers, les l(eshites et les Ojazars ont chacun leur d'Elie-même. Puis, €fie voulut connaître ce qui était
propre rel igion. autour d'Elie, et découvrit qu.'il ny avait rien. »
Dans ses différenres versions, le Livre des Âges esr lu
LE LIVRE DES ÂGES
C!t respecté dans la p.lupart des pays du Monde Con.nu. VERSET PREMJ.BR
.&'.n revanche, l'inccrprécation er l'applicarion de ses
pnicepres fle semblent pas fuire l'unanimiré.11 existe, de
plus, u n rexte annexé au Livre des Âges appelé le Livre Le Livre des Âges co nte e n long er en la rge
des Mystères. Recueil de dix rn.iUe versets paniculiè- connnen t La Pensée lit son apparition dans le Néa nt
ren1enc hermétiques, dont uoc boone partie décrit les er créa des œ uvres de marière primordiale avant d'en
lois natU relles édictées par Arlain lors de la Création. Il venir 11 la création du inonde. Celui-ci fur édifié
lngit du premier rexte érudié dans les écoles de magie. petit à petit et ses élén1enrs sauvages domptés par
Le secend c:iuvrage, les Ch(oniques Un1éloriennes, est les règles prononcées par la Pensée. Elle créa ensuite
con$ti rué-O'un enseinble de cextes présenl'llnt l'avaiuage

ll
sept gardiens pour faire respecrer ces règles et pour « .(g pre1nier homrne à rnourir vit son âm'e arrnchée
veiller sur le monde. et jetée comme une insulte à La face de la Pensée.
Ces gardiens, les hon1mes, étaienc dépositaires d 'une .(g Pensée fut d'abord rurprise et contetnpia Ses fils
parcie de la puissance de la Pensée incarnée dans ce qu'ils se corn battre les uns les autres, saccageant ce qu'ils
avaient de plus précieu)( ec d 'unique: leur â me. Les non1s avaient ?nis tant de temps à conflr1ûre. »
de six de ces gardiens étaient Mélor, Kahal, Jazerb,
LE LIVRE DES ÂGES
Solcm, Steev ec Kesh. Plus tard, le septième homme VERSET SIX CENT NONANTE-HUIT
vir son non1 effacé du Livre des Âges, un espace blanc
figurant cr:tditionncllement aux ern placemencs Oll il
devrail apparaître. A.lors, les homn1es apprirenr la n1orc, le deu il cr la
douleur que crée l'absence. lis en conçurent de l'amcrrume
" Ils disposaient de la vie éternelle, ils ignoraient le ec encore plus de haine envers leurs voisins. lis se rangèrent
deuil, la tristesse et la peur. Ils apprirent à maîtriser en ordre de bat<Ülle en vue d'un terrible affroncemenc.
les élérnents, à comrnander au.x bêtes et à faire de ce
monde Le jardin de /,a fierté de La Pensée. » « 'Tous étaient réttnis dans les charnps non 1noissonnés
pour se livrer la eûrnière bataille. 'Tous n'avaient que
LE LIVRE DES ÂGES
VERSET CINQ CliNT TREIZE la haine comme langage. lis virent alors une petite
jlamrne au milieu du ciel, et cette jlarnme éclata en
1J.ne aveuglante colonne de Lumière. .(g voix qui en
La Pensée créa en su ire les femmes pour pcrmen re sortit fit défaillir Les faibles et pleurer les plus farts. »
aux hommes er à leur espèce de croîne pour peupler les
LE L1 vn oes Âc l!S
terres.Au fil des générations, ces rerres n'offrirent plus VERSET Sl!PT Cl!NT QUTNZE
assez d'espaces vierges ec l'cnvie naquit chez les fils des
lils des Pères. L'envie, puis la haine.

J.S;'.;J:_~ (
. J ·;c..

Cercains, animés de mauvaises in rentions, obligèrent La Pensée se révéla aux descendants des Pères qui
les âmes pures à leur céder leurs biens par la force. Les ne la connaissaient pas encore cr ceux-ci la nornmè-
fils du septième Père, donc le no1n érair encore con nu renr Arla1n, Cdui-Qui-Peur:fout. Il s apprirent qu'i ls
en ce 1e1nps-là, furent ainsi dépouiJlés de leurs rerres ec lui devaient cour: leur existence er leur monde. Ils
du ITuic de leur labeur. Le septième Père éprouva de la s'agenouillèrenr cc implorèrent son pardon, mais cela
colère cc vengea sa famille dans le sang. Ainsi d ébuta la ne suffie pas à Adam qui voyair encore la colère er la
.' guerre.
pre1n1ere rancœur dans leurs esprits. Arh\m mena les sept Pères
et les premières générations au son1n1et de la plus haute
montagne puis il leur moncra sa route-puissance.

,.
Réunis une dernière fois, les sept Pères reçurent
le dernier n1cssage d'Arla1n qu'ils consignèrent dans
le Livre des Mystères. Son écriture acheva la rédac-
tion du livre des Âges. A ria m changea le monde et
l'agrandir, troublant ainsi les créations impies qui
vivaient:\ la frontière de la Création. Puis, il donna une
conuée à chacun des six Pères des hommes, négligeant
le seplième. Damné, son nom oublié à jamais, il fut
condamné !i errer avec ses descendants.
ne fait nulle part rnention de ln création des races non
Les sept Pères devinrent les fondateurs des sept
h111naines. .(g rédaélion de ce texte date d'avant le Çrand peuples : Mélor pour les Uméloricns (et les Cassars),
&:ode, époque rec11Lée à Laquelle nous ne connaissions pas Kahal pour les Kha lers (èt lès f.ffarars), Jazerh pour
encore i'exiftence des elfas et des nains. .(çs auteurs sont les Djazars, Solern pour les Solomans et Sreev pour
en partie excusés, rnais cela refle un grand problème les Srovcngcrs. Ke~h et son peuple parti rent au lo in
rejoindre les terres distances qu'ils avaient reçues.
théologique : si <.../frlam rt tout créé, pou1·quoi ces deux
Le Père sans non1 cr son peuple, condamnés à l'er-
races n'npparn:issent-ctles jnrnais ?.(ç problème des féiis et
rance, sonL probablement à l'origine des lzganes, peuple
des gouris eft tout n:utre. 1J'nprès Les témoignages dont libre à leurs yeux, crirnincl aux yeux des aunes.
nous disposons, ces deux races ont toujours vécu aux côtés Longremps, on s'interrogea su r le devenjr de Kesh.
des humnins dans les lieux à forte densité de popu/.a- Il y a plusieurs siècles de cela, un avenrurier umélorien
tion, mais jn:rnais le 1Jvre des <...Ages ne précise quand et fic un étrange voyage très loin en Orient er découvrir
comment c..A'rlnm les créa. Voilà pou.rquoi beaucoup de un curieux empire peuplé d'hommes à la peau jaune er
aux yeux bridés. li revint accompagné de l'un d'eux cc
gens les classent dans les créatures ilnpies des origines.
cela ne fir plus aucun douce: les Kcshires, fils de Kesh,
exisraienc bel cr bien et avaient prospéré.
Nul ne sait ce qu'il advint, ni combien de remps il
s'écoula de la disparition des Pères er de l'abandon des
" .(es premiers élbnents forent souflraits 1nomentané- peuples à eux-mêmes, au commcnccn1enr de l'histoire
111entaux lois et se combattirent à nouveau. {fttrfureur officielle: on qualifie d 'Âgc Sombre cette période siruée
détr11isit Les Hômmes, noyéspar les océans, écraséspar les enrre la fin de la rédaction du Livr:c des Âges er le débur
montagnes, brûlés par lefeu et bn:layés par de violentes de celle des Chroniques Un1éloricnncs. Les gouris et les
tornades. f!s "Pères implorèrent la grâce d'c_Arlarn, félis apparaissent pour la première fois dans les texres
offrant leurs vies. <..Mais JI se détourna d'eux. » qui darenr de la fe>ndacion de la civilisation umélo-
rienne. Us ne sont mcncionnés nulle part dans le Livre
LE L1v1ui
OES ÂGES
VllRSET SEPT CENT NONANTE des Âges. Les elfes et les na ins den1eurenc encore un
aurre r11ysrère, leurs origines étant inconnues.

Finalen1ent, A rlarn dan1na le peuple qui Je prem ier

~ LES CHRONIQUES
avait versé le sang el le seplième Père vit son nom oublié
de tous, ca r il avait failli à sa râche de gardien. Depuis
cc jour, seuls six des Pères sont encore nommés.
UMÉLORIENNES
«Vous irez seuls face aux Ténèbres dam la peur de .l
la 111ort. Vous serez responsables de vos ailes. <.Mais
sachez queje vous attends et qu'un jourje vous enverrai
111on <..Messager. Il désignera alors le peuple qui se sera
+ La rédaction des
Le plus approché de mon message. Je lui oélroierai Chroniques Uméloriennes
alors ln 'Félicité et le monde lui appartiendra. » Les Chroniques Un1éloriennes retracenr l'histoire
en partie légendaire du royaume d 'Umélor qui, jadis,
LE LIVRE DES ÂGES
DERNLER VERSET s'écenda it sur l'actuel monde urnélorien e1 sur les rerres
à présenr noyées par la Mer Un1élorienne.
On considère ce tex1e con1me fondareur e1 histo· seulen1cnr sa force mais également sa sagesse, gagnant
rique dans le monde umélorien. Pourcanr, sa rédaccion le respect dans la guerre et dans la paix. ri réussit là où
commença bien après les premiers événemenrs qu'il personne n'avaic jamais réussi auparavant: il rallia àJui
décrit ec fair cerrainemenc la parc belle à la légende et à le plus grand nombre de tribus possible cc étendic son
l'hiscoire •officielle». royaume. À la fin de sa vie, l'ensemble d' Umélor éra it
La rédaccion des C hroniques Umélorîennes débuta pacifié cr se tournait vers la civilisation.
au cours de la Deuxiè1ne Époque du Renouveau à Gala.har 1nouruc en 93, à l'âge de 110 ans, et son
l'instigation des premiers Patriarches. Pour réaliser fils aîné lui succéda. La Dynastie Galaharienne dura
un projet d'une relie ampleur, tous les érudirs et histo- près de quarre siècles, durant lesquels les successeu~s de
riens du royaume d'U1nélor furenc mis à contribution. Galahar perpétuèrent son œuvre de civilisaceur. I?Ur-
Tandis quecerrainss'employaienràrecranscrire le passé, tanve fur annexée en 104 cr devine ainsi la septième
d'autres rédigeaienr l'hisroire en cours. De là découle province du royaume. Umélor, alors un royaume Aoris-
l'orientation franchen1cnt « umélorienne » des C hroni- sanr, suscita des jalousies dans les royaumes voisins.
ques, qui consricuenr autant un rexre hisroriquc qu'un Le Royaun1c de Sélitn lança une attaque surprise en
ouvrage de propagande souvent très partial. De fair, 157 et s'enfonça très loin à l'intérieur des terres avant
les inforinaàons fournies par les Chroniques Umélo- qu'Umé.lor réagisse. Le perit-6ls de Galallar arrêta 6na-
riennes doivenc êrre considérées avec circonspection. lemenc les Sélims à la baraille de Farrande. La recon-
quête des cerces fur longue, le conflit s'enlisant er dura
finalement près de deux siècles. li s'agir de la Première
La Dynastie
<}-- Guerre Sélimite. Au déburdu quacriè1ne siècle, de graves
Galaha rien ne (1-3 48) dissensions éclatèrent da.os l'Empire Sélim. Le royaume
d'U1nélor, avec à sa tête le roi Fadaral VTTT, en profita pour
Les Chroniques co1nmencenc avec Galahar, fils chasser les derniers envahisseurs CL fonda la citadelle d'An-
d 'un roi barbare. Sa geste, un long poème épique, kira qui garde depuis le décroic de la Mer Pourpre. Les
raconte comment il vainquit de nombreux ennemis ec Sélirns signèrent la paix en 332. Les deux royaumes recon-
de cerrifiancs monstres. Il erra de nombreuses années, nurent alors mucucllemenc leurs froncières et tissèrenc des
accumulanc pouvoir ec connaissance. liens con1merciaux.

Au recour de l'une de ses aventures, il découvrit que Padaral VIII 1nourur sans héritier en 348. La crise
son père avait été assassiné. L'an 1 du calendrier corres- dynastique qui s'ensuivit plongea le royaume dans le
pond au couronnement de Galahar, alors âgé de moins chaos, Umélor se morcelant suite au soulèvement de
de 30 ans. Tl encrcprit, sitôt inrronisé, de venger son plusieurs provinces. La multicude des prétendants au trône,
père ec d 'éliJ11iner, l'un après l'aurre, les conspirateurs cous plus dési reux les uns que les autres de régner sans
ava nt d 'envahir leurs rerriroires. Galahar mont ra non parcage. lir i1n rnanquablemcnc éclater la guerre civile.

e .!Jvre des <..Ages a été a111pu1é d'un bon tiers. 'Jl(p,us en tenons pour preuve un récit de Sai11t-1'{jfo-
rne /ui-mê1ne, qui de1nande pardon à <..Ar/am pour ce péché commis vers 1780 sur ordre du second 'Patriarche
d'Urtanve. '/l{p,us ignorom la nature des versets supprimés, mais nous so1nmes persuadés qu'il s'agit des origines
des félis et des gouris et de la g11erre que se livrent ces deux races depuis toujours.

La Dynastie La Deuxièn1e Guerre SéHmice dura près de quinze


ans cc se généralisa Stlr tous les fronrs. La province
Vérilane (364-584) d'Elyarh, devenue une position stratégique, fûc le
Après deux décennies de guerre civile, VériJane Ier chéâtre de nombreuses bacailles. Les Sélin1s l 'occupè-
fuc sacré roi d 'Umélor. Ce lointain cousin de Fada- renc mais, se voyanc incapables de renir cecre posicion,
ral VlJ 1, bien que fuisanc preuve de g.r andes capacicés rasèrcnr finalement Samaraade ec la Ciré Sainre.
guerrières, se fic principalement connaître par sa grande En 642, Tahar IV remporta une viccoire navale déci-
piécé. Le clergé arlamisce prie son essor sous son règne sive qui força les Sélims à acceprcr sa suprémarie sur
ec duranf sa dynascic, la civilisat ion un1élorieane se mir l 'actuclle Mer de Tahar, ainsi appelée de nos jours en sa
à briller. La plupan des grandes villes actuelles darenc mé111oirc. Elyach ec Samarande furent reconscruircs.
de ccrre époque. En 687, des vérérans de la Dcuxièn1e Guerre Séli-
En 580, alors qu'U1nélor éca ir à nouveau au so1n1uer m ice, devenus 1noines, fondèrent l'Ordre des Gardiens
de sa puissance, le clergé d~rlam de1nanda à 1àradihn XI de la Foi avec la bénédiction du clergé d 'A rlam. Petite
le droit de fonder une ciré, futur œnrre d.u culce. Le croupe chargée de la défense de la Vi lle Sainte à ses
roi accepra, niais sous la pression d 'autres groupes, leur d ébu1s, !'Ordre des Garruens de la Foi devinl le bras
fic don d'une cerre lointaine Cl sans grand incérêr, au armé redoutable et redouré du clergé arlamiste. Au
sud de l'Empire. Le cuire d 'Arlam y construisit donc cours des siècles l'Ordre implanta des comn1anderies
Elyach, la Ciré Sainte, donl le rayonnement s' écendic dans cour le royaume d 'Un1élor.
biencôc à roue le Monde Con nu 1nalgré son éloignemenr Tahar Vll et la dynastie donc il érair le dernier
relatif du cœur de! 'empire. La ville auira de nombreux rcpréscntanr s'éteignirent en 721. Tl laissa à son succes-
pèlerins ec qui finirent par déborder sur un pelil bourg seur Orianos ier, un duc puissanc cc respecté, un
Auvial, San1arande, qu i devine rapide1nenc une ville roya um e en p roie à de graves crises internes : la ca ille
imponante. La Dynastie Vérilane prit fin avec la more cc la puissance d'Umélor avaienr pris de relies propor-
de son dernier représencanr, ·raradihn XI, en 584. rions que le sysrème crou lail sous son propre poids ec
moncrair ses limites.

La Dyna stie
Taharienne (584-721) La Dynastie Orianique
(721 -841) et les réformes
Sentant sa fin proche, Taradihn XI désigna son suc-
cesseur qui prit le nom de Tahar 1er. Duranc son règne, Orianos Ill entreprit de réforn1er l'adminisrracion
les piraies sélims devinrent un problème récurrenr. Tl er le sysrèmc judiciaire, puis développa le commerce.
onucprit la consrruccion d 'une Oorce de vaisseaux de Tl duc foire face aux pre1niers conOirs encre riches villes
guerre pour faice face à cerce nouvelle menace. marchandes ec villes pauvres tenues par la noblesse. Il
la guerre éclata en 627 sous le règne de son petit-fils prie le problèine à bras le corps dès 718 ec n1odifia le
Tahar Ill qui, plu rôt que de se conrenœr de défendre les découpage des provi nces, créant ainsi, entre autre, la
côtes uméloriennes, arcaqua les Sélims. province d ' Elyach.

16
Il nomn1a un gouverneur pour la nouvelle province d 'Urcanve d ,Assidoinct d'Anvard et en 807 arrivèrenc
ont Ja pren1ière câche consista à diri.ger la création en vue de 1adarale.
"une capitale administradve et militaire., la future La .situadon étaie dé espéré , jan1ai UméJor
n]avair été parei l lcment aux aboi . Nach~ 1 s cn alla
1
_ kdane. soufflant ainsi la poHccssc à, Elyach et ama-
ra nde en compécidon cendue pour ce ·d uc. alors chcrche·r des renîorr· auprès de.11 barbares
En 774 la rei ne donna naissance à deux jumeaux, d'l1néria, en échangt:: de leur autononi lc. un futur
· cure source de grands bouleversen1ents. Le premie~ sujec de discorde encre les deux frère . Il revi ne en
futur Orianos X) aîné d \mc cour'te tête, devaic 8091 juste à remps pour en1pêch r la prise de M ada-
succéder à son père. Le secondJ achat dcvinr célèbre ra le. Le.. éHm , devenu crop confianc subirent
our d ~a.utr s raisons. Beaucoup cr~tigni rcnr un c::onJHt une s~ lourde défaire face aux forces conjuguées
ynasrique, n1ais ]a grand affecdon que se vouai ·nt dl 'Un1élor et d~ farouches tôvengers d ~Iméria
e deux fr~rcs, calma les craintes. Orianos X) 611 poH- qu ~ H commencèrent lenrc1ncnt 3 reculer.
-· 'en cr bon stratège~ gagna sa prc1nière baniil le conue La. reconq uêrc du royaun1ie dura jusq u,en 813. Ell~
barbare d'l1néria à l .â ge de dix-neuf ans. acha[ ~c termina par ~a repris d 'Elyach, Ana.talia rc~cant aux
1

~. d abo.rd ardré par la religion~ n1ais Hse Lourna par la rnain des éiims pour encore de non1breuses années~
_uire vers llétude de Ja magie. Les deux frères jouissaient à cc moment d )u_ne
Ü'rfa.nos X succéda à ·on père en 79r. Il convoqua imn1ense popularité. Orianos entreprit Ja recons-
son frère à ses côrés ec en fi.I son conseiller. Durant dix rruction du royaum,e n1ais, curi~us menr,. éloigna son
ms. Hs agirent en bonne incelHgcnce et Umélor vécu r frère des honneurs du_ pouvoir. Peut-être par jalou ie>
· e période prospère et florissante. :tvfais pendanr ce !e peupl · voyanr en Tacha! l'arLi . an de la viccoirc ?
mps, un mage beUiGutux prit le pouvoir dan. lt: Leur an1our fraternel avait-il été érodé par Je cemps?
Royau1ne de élin1 ti en 801 iJ lança une vas ce offen- Ses raisons re ·teraienr: à jan1ai un my ·c:èrc. Quoi qu' H
ive rniJica.ire con[re la province d,Ely.arh. Ainsi débuta tn soil le cl i n1ac se détériora peu à peu enrrc les frères
la Troisièrne 'Guerre Sélimice. qu î en vm nr~nl à se détester.

Les Gardiens de la Foi dnrenc la cita.del le d 1\skt- En 828,. Orianos accusa Nachal dt! co1np~ot contr~
ane duranc une année, mais fina lcmenr lâchèrent prise. la couronne e[ 1 condamna à l;exil dans une loin-
lyath rombaà nouveau en n1ains ennemies t:r le conflit taine pr,o vincc. 11 fi r enfermer lt: magi ien mais, lt:
e pour u ivit sur la mer. Les Sélin1s (ondèrent A nataHa jour précédant son d·é paJ·t forcé, celui-ci disparut
· 801 sur une perire tle au large de Samarande my céri u .. en1ent de sa c.!llulc. D'apre les ru1ncurs,
La sicuaLion écait 1nauvaisc pour Umélor. En le roj l'avaic fa ic assa~s iner~ mais n réal êcé Orianos
- u lant garder ic concrôle des me.rs, les deux frères fuc 'rercibJemcnr alfeccé par cen:e dJsparidon.11 vieillit
. erdirenr la provi ne d 'A.11kira en 805. Les années éJi- prémarurén1ent et dépérit. Avec le départ de son frère ,
m ites Jancèrcnr de vas.tes offensives sur Je.s provinces j l perdit une grande parc de lui... mêmc <:t n,eut plu la

17
force de diriger. À 67 ans, las ec usé par le pouvoir, des gens d'aujourd'hui. Er la menace de nouvelles
aucun de ses 61s n'ayanr la stature pour prendre sa Ténèbres pèse encore de nos jours. Le: ~fonde Connu n'a
relève, il assisca impuissanc aux complocs qui dans jamais vécu d'ère plus rragique. nexiste uès peu de docu-
l'on1brc commcnçaicnc à se cramer. menrs sur cerre période, quelques teXTCS, généralemenr des
odes guerrières. On sait que les hommes se tournèrent
vers l'étude de la magie et des ans guerriers plurôc que
La nai ssa nce vers la littérature, afin de combarnc les horreurs infernales
de s Ténèbres (8 41 ) qui les attaquaienr. Parn1i ces horreurs. des témoignages
dignes de conEa nec parlent de morcs-vh-ancs. Les cexres
Soudainernenr, en 841, Nachal revinc d 'on ne sait se concrcdisenc, ne suivent souvenr aucun ordre ch rono-
ot1, haurain e1 irnpérieux. Orianos l'accueillir con1me logique er on1ettent inêmc des informations imporranres,
un frère, les b rns grnnds ouverrs cc implora son pardon. mais les rares récirs de l'époque parlent également de
Le inagicien, irri té, lui répondit qu' il éraie venu e n « hordes dén1oniaques », de •troupes maléfiques•>, de
en 11erni. Il annonçn alors la fi n d'Umélor d evant u ne " noires colonnes» ou d '• armée des n1orcs ». Des légions
assen1blée rnédusée, puis disparue sans crier gare, lais- cruelles, violences et qu i ne venaienc pas de norre1nonde.
saJ1r un froid cerr:tin derrière lui. Pourcanr, l'espoir ne disparut jamais. Les Gardiens
Dans ses recherches, Nachal avaic découvert de la Foi combarrirenr avec bravoure ec se trouvent au
qu'A rl am, en agrandissanc les terres, avail éveillé centre de la pluparc des épopées mythiques qui traver-
d'au1 res mondes cr en avair scellé les accès de peur sèrent les âges. Cercains sonc devenus sa ines ec martyrs.
que les habitants cle ces lieux impies ne s'anaquent à Selon les rexces, ils auraient possédé des pouvoirs
ses créations. li réunie !'Ordre Incarnat, un ordre de divins, des dons d'Arlam pour protéger notre monde.

...• .... '

niagiciens donc il éraie le maitre, er au cœur des Moncs lls n'abandonnèrcnr jamais, malgré les rnassacres aveu-
Ocres commença un terrible rituel. Au terme de sept gles, les guerres sans merci, les charniers ec les bûchers
jours de s:icri6ccs cc de cranses, une immense faille qui embrasaient le monde. Nachal continua sa quête de
apparut. Nachal y pénétra cc rcvinc quelques jours plus destruction. Sombra ne de plus en plus dans l'abîme de la
tard à la cêce d'une armée démoniaque. démence, il invoqua un monstre rerrible, le Shakwehr,
Ce f uc la Naissance des Ténèbres. qui détruisit en quelques minutes la citadelle d 'Ankira_
li fallur encore rravcrser deux siècles de desrruccion er
de pillage pour que Sainr-Gornar cc les Gardiens de la
Les Ténèbres (841-1768 ) Foi terrassent cerce créature. Le monstre sombra dans
lainer qui porw maintenant son norn.
Un rnillénaire de cerreur. Voilà ce que subir le La dernière période des Ténèbres se révèle encore
Monde Connu, voilà cc que cravcrsèrenr les ancêtres plus obscure, méme si les noms de quelques-uns de
.ses plus rerri fiants acteurs n'onc pas écé oubliés. Trois déchaînées d.es dragons~ des prêrres des mag1c1ens
dragons venus d>on ne salr où porrèrent un coup fatal et des forces démon iaques resrantes déclenchèrenr le
aux hommes. Jj s'agir de Heloderma Suspecrum, Cacadysn1e. La faiHe ouverre par 1..0.rdre Incarnait s'ef-
Ashabha TaHassar ec Deraji orkess. Curieuscmenr, fondra c donna naissance à la futu r Mt!r Capcive. Le:
H n'esr faic nuUc parc tnendon de lt!ur origine~ même terres alentours s,en foncèrenr dans les Aors ec: le barrage
s,' ils sonc plusieurs foi appelés les dragons infernaux. narurel de la Mer Exréd ure céda. La Mer Um~]orie n ne
Ils attaquaienc tourc armée sur leur chemJn, humaine naquit de ces transformat~ons, e11vahissaru une g,rand'""
ou infc:rnaJe, er décimaient le champs de bataille. partie des terres du royaume d )Umélor. Quan~ Un1élo1r
Personne ne devina jamais leur bue ni leur origine mais sombra à j.amai sou 1~ Hors nunultucux, il nglou- 1

ils bouleversèrenc le cours de l'hisroirc. tfrent aus i le force démoniaque . Les terres côtière
L'hiscoire d Saint-Artus demeu re le seu] épi ode à n, émergè1,enr que bien d mois plu ~ rard lorsque l
peu près clair de cette époque~ seul dans le..: déser t, il niv au des eau x se [ut stabilisé.
cu r une érrange conversation avec la femeUe du groupe~
HeJoderma Suspec.tun1. N uI ne saie la reneur de ce ne
discussion~ nutis coujours csl-iJ qut celle-ci se reI:ourna ; Le Renouveau, Premiere
contre ses congénèft!s er m.it sa puissance au service des Ep oque (176 8-18 7'1)
hommes pour con'lbartre les forces des Ténèbres.
On pense que cc revire1nent dat du dernier ·iède La vicroire eut u n goût ainer pour les hon11nes. Il
des ~I'énèbres car Jes forces de Nachal apparais~ent étaient libres., n1ais rédLdts à llétat de barbare sur dès
de moins en moins dans le cé1noignages ex.is [ants~ terre dévasrée . Des rois apparurent à la rêre de tribu
probablemen[ dimü1ul:c par les pouvoir d l eJo- et guerroyèrent. Les Sélims fondèrenc les bases del m~
dcrma Suspt:ctu m . Par contre la guerre contre le.s pire Solotnan pcobabJc1ne11r sous le règne d ~Abarkar
deux dragons mâles pdc une rou.rnure aurrc.menr plus ]c Magn.lfiqu · (1802-1845) ec les a nciennè.s cités du
dra n1atique. Leurs pouvo irs défi.aient 1' jn1aginado,n :
1 royau1ne un1élorien se reconstruisirent (Madarale' ,e t
un ce~re non d~cé indique ,q ue le duel entre 1-leiodenua Farra.nde enue autres}.
1 uspectun1 er Ashabba "Ialiassar souleYa les Monts La civi.Ii. ation renaissait lentement. En d ,autres
,O cres et referma en grande partie la faille ouverce lieux, !es Cassars, isolés par une mer encore furieuse._
par achal. Il est éc:rit ailleurs qu,une scuJc respira- reprirent un mode de vie tribal, adorant des idoles
tion de ces dragons enflamrnait des bourgs entiers e·t impjes. Les Stovengers fortifièrent leurs posirions d ans
faisai[ fondre des glaciers. Il. s mbJaient con1n11ander Ja lointaine Jn1éria e1 apprirent à maîtriser les m r ,. Jls
aux élén1enrs,, ce qui fit di re à cenains sages que les prirenr J'habirude de lancer des raids sur les dcé -étars
dragons étaient des créations i1npies. premiers êrrc au sad de leur patrie. Le Djazars partirent vers )(! ud
élén1cnraircs engendrés par la Pen ée. es honlTnes au-delà du Désen Blanc, cl le Khalers envahiren 1

, Hlusrrèrent auz c6tés du dragon femelle. [es ancienne provinces élims jusqu'aux Phalange ·
Tous Gardiens de la Fol ou membres du clergé ils se (qui n ~apparaissaienr pas sur les carres an cérieur,e ).
préparèn~ff( à livrer le plus terrible des con1bacs depuis Ce prern ier siècl,e du Renouveau s'avéra une périod
bien des années entraînant da.ns leur sillage tous ceux difficHc~ Fam]nc épidémies et carasrrophes nattlrelles
qui pouvaient porcer une arrne. femrnes ec enfan rs sévissaient partoul, sans compter les créatures infer-
compris. Il s agk là de la plus grande bataille jan1a]s nales survivances qui menaçaienc m:oujours la sécurhé
livree cle tOU[re l"histoire. La Bataille du D·e rnicr alur du l'vfonde Connu. La mer se déchainait et apportait
1

eul Beu en 1768. son lot de tornades ,e t de cyclones. En 1856, un rren1ble-


menr de terre dé'tru ÏsÏ'r; une pan:ie de f Urtanvc.
En 1860 une Lelnpêtc de grêle d~ cinq jours dé-
La Bata ille du Dern ier 1

vasca cou es les cultures ~n Anvard. Pourrant, petit à


Salut (1768 ) petit, les élén1ents e cal 1nèrenc, les sai ons reprirenr
],e ur ryrbmet des bribes de cirvWsations et de vieilles
Cetre baraUle vit s,affronter tous les peupJes humains habi[udcs réapparurent . Le r.oyamne d 'Umélor se
aUiés à lelodenna uspectwn conrrc les deux dragons releva de ses cendres sous le règne d'Hugn1ar, avec
1

... mâles. ironie de l,hisrojre, ce choc ritane-Sque eut lieu non Anvard et 1'Assidoine poll.r commencer, cour en
Jo]n del >endroit: où Galahar le roi conquéranc avairvule jour. affroncanc les StHms dans une guerre d,es~armouches
Ce quitte ou double de J]humanité dura trmt~ e t un jours. sans réel enjeu.
duranl lesqu~ls Je Monde Connu s~embrasa er les forces
/ Le Renouveau, Deuxième fis ne se réveillèrenr jamais cr furenr encerrés à
Epoque (1871 -1985) Fa rrande, dans une magnifique basilique. Depuis,
chaq ue P:1triarche nomme lui-même so n successeur.
Aprês un siècle de confusion, les cerres du Monde I-1.élas, les parriarches suivancs ne fi renc pas tous
Connu 6:nirenc par se scabilîscr er rreinblèrent d e moins preuve d 'autant de sagesse dans leurs cho ix que les
en moins. Le roi T;ugmar encouragea la reconsrrucrion premiers. Le fanacisme se développa. L'intégrisme
er soumit les rribus barbares du nord de l'Urtanve cr se 6t plus dur er la présence solomane et kha lè.re s ur
de la Roménie. En 1865, il inAigca une cuisante défaire les rcrres du sud de plus en plus insupporcable. Les
aux Stovengers qui mirenr 6n à leurs raids. Dans les Patriarches devinrent un insrrumenr de pouvoir.
années 1870, sept prophètes venus d'horizons loincains
commencèrent à faire parler d 'eux.
Les Chroniques Uméloriennes les décrivent La Guerre
comme faisane chacun partie de l'une des peuplades Sai nte (1985-1992)
originelles. le peup le les appela les Parriarcbes quand
ils diffusè(enr à rravers Un1élor les Saintes Écrlcurcs Les Solon1ans ec les Khalcrs rcspecraie1u eux aussi
du Livre des Âges. Leur parole d'espoir éra.ir parrour les précepces du Livre des Âges 1nais ne voyaient dans les
bien accueillie. Ils posèrent les bases du clergé acruel Patriarches qu'une n1anifescarion de l'impérialisn1c umé-
er attirèrent de nombreux adeptes ; grâce à leurs lorlen. Ainsi, ils raccompagnèrent sagen1enr de nombreux
appuis au sein de la populaLion, ils gagnèrent progres- missionnaires arlamisres aux frontières de peur que ces
sivemcnr de l' inEluencc. derniers ne confondent piété religieuse cc policique.


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En 1882, Ulrich TlT, pecir-fils d'Huginar, se Les Patriarches, furieux de voir leurs can1pagnes
convertit publiqucmenr et fic ainsi de l'Arlamisme, à de prosélytisme: ainsi contrées, cherchèrent un moyen
nouveau, la religion officidlc. Avec l'appui populaire de pousser le roi d 'Umélor à la guerre. Leur influence
des religielL'!:, à qui il accorda de grandes libertés, il n' érair pas assez grande, mais la volonté hégén1onique
gagna en puissance. Le pouvoir royal s'assura une plus du royaume pouvait rejoindre leurs ambitions, à condi-
grande autorité ec les rois su ivants réaffirmèrent leur rion de fournir un précexte.
en1piise sur roue le cerrito ire, pendant que les Patriar- Ce prérexre, ils le rrouvèrenc vice. Les n1issionnaires
ehcs s'occu paient dc: la réorganisation du royau me. rapporrèrenc que les Khalers aviLient fondé en 1899 la
À la fois polirique cc reli gieux, le pouvoir cencral du vi lle de Ojeddir à quelques k ilon1ètrcs seu le1nent des
nouvel Umélor avait une très forte assise. En 1915, les ru ines d 'Elyarh. Les Patriarches dcmandèrenr audi ence
Patriarches désignèrent leurs successeu rs avant d'aller au roi, sous prétexte de vouloir reconstruire la Ciré
se coucher, rous le même jour. Sainre er de récupérer cetre terre consacrée.

::.cr
U1nélor hésita d'abord avant de revendiquer cetre Le clergé hul'ia son indignation et brandir la menace
ancienne province. La Guerre Sainte éclata en 1985, au d'une seconde période de Ténèbres. Le n1oral des l'l'Oupes
moment où l'empire décida de reconscruire les Cités de la remonta et les hommes remporrère1u quelques viccoices.
péninsule. Les Gardiens de la Foi déba.rquèrenc en force, Les exhonacions marchèrent dans un premier ren1ps,
prirent Djeddir en quelques semain es cr annexèrent tout mais les acraqucs démoniaques se firent plus ircsistantes
le territoire aux a lentours, soit l'accuelle Principauté des et surcout frappaient tous les belligérants. La panique
Sepc Cicés. À la 1nêJne époque, Anacalia fur reconstruite s'e1npara du inonde.
ec devine Antaiia, porte 1naririrne de la province cc fief Le royau1ne d 'Umélor perdit la province au profit
de la marine de guerre d'Umélor. des forces des 1cnèbres qui frappaient les deux camps.

V'll/fl...At[buy /Jt&rv
(o,u,~u~
'hifloire des sept 'Patriarches efl sans doute k mensonge le plus éhonté du ckrgé. Un par peupk,
1sent-ils ?J2J!elle farce ! J:ts fV.shites n'ont été découverts qu'après les secondes Ténèbres et je doute fart que le
peuple assassin, sans doute izgane, fût représenté. fl s'agit là une habile manœ11vre politique du clergé qui avait
survéctt aux 'Ténèbres pour retrouver sa puissance d'antan.

Les Émirats Khalers réagi rent violemment en


lançant une série de raids n1alheureux sur Umélor qui Le Grand Exode (1992)
remporca non seulement des bacaiJles, mais également
un prestige con1me il n'en avait plus connu d epuis Coin 111e les :1rn1ées dén1oniaqucs étendaie111 leur
long ren1ps. La puissa nce du royaume, à nouveau à inAuencc au-delà de la province d 'Elyarh, la sicua-
son apogée, com1ncnça ir à inquiérer ses voisins. Les rion s'avérait franchemcnr d ésesp érée pour Umélor,
Solomans, voyanr cela d 'un mauvais œiJ, s'allièrent les Émirats Khalers et 1'Empire Soloma n. Mais alors
avec les Khalers. le front se stabilisa avant la déraite que le retour des Ténèbres paraissair inévicable,
de la marine uméloriennc devant Ankira. Dès lors, la L'biscoire prit un tournanr cocalem ent inaccendu à la
sicuarion tou rna à l 'ava nlage des Solo1nans, tandis que 6n de l'a nn ée 1992.
Ojeddir ec la ciradclle reconstruire d'Askcla ne subis- Au large des côces d'Anvard cc de la Cassarie,
sa ient un siège éprouvant d e la pan des Khalers. L'ef- des marins aperçurent d'immenses nefs, écrangcs et
ron de guerre se révéla trop imporcanc pour le royaun1e superbes. Au début, on s'éconna devant tant de magni-
d'Umélor qui n'avait pas fini de panser les plaies du ficence, 111ais bientôt, sur l'initiative de quelques f.tna-
Cataclysme. ciques religieux, on dépêcha le gros de la n1arine de
Le peuple en faisait les frais ec se n1it à concester les guerre uniélorienne pour une attaque i1nmédiace. En
dépositaires du pouvoir. Le coi orien ta poliriquemenc les moins d 'une journée, elle fut inrégralcmcnc coulée. Les
réclaa1ations vers le clergé, cout en cherchant un n1oyen habitants elfes e t nains des nefs enVO)'èrenr après cela
de se sorrir de ce pétrin. Oc plus en plus de gens accu- des paden1cnraices auprès du roi d 'U1nélor.
saient les religieux d'avoir provoqué une guerre difficile Cc d euxièn1e concacr, paci flquc, se passa ccllemenr
et longue. Le pouvoir des Parriaiches s'effricaic, ccrcains bien qu'une union sacrée naquir conrre les forces des
religieux furent m ême lapidés. La guerre civile mena- Ténèbres. Le conflit dura encore crois ans, mais la
çait. C'est alors qu'en 1989, Ojcddir fur arraquéc par un magie des elfes permit d 'endiguer les créatures démo-
démon. Le massacre s'avéra si terrible que les troupes niaques vers l'i ntérieur de la province d 'Elyath . .Par la
d ' invasion khalèrcs n'eurent ensuite qu'à encrer, sans suite les hon1 mes lancèrenr d es raids er renouèrent avec
rcnconrrer de résista nec. la vicroire. •

~ APRÈS LES
À la fin de l'année 1995, le.~ nains (du moins une partie
d'enrrc: eux) voulurenL débarquer à leur cour er p~ndre
part au comba1. Menés par leur chefTilan A.rkaviar, ils
se lancèrcnc à l'assaut de la fuille ec fuenc preuve d'un CHRONIQUES
héroïsme sans précédent. Tous moururent au combar,
mais certe vicroire de la Bataille des Arkavians permit de UMÉLORIENNES
reprendre la Province ec de refermer la faille. i
Nlalgré rour, aujourd'hui eocore la guerre n'esr pas
roue à foie cerminée, car des créartLres démoniaques L ' hiscoire du Monde Connu ne s'arrête pas avec la
crrenr toujours dans les rues des Sepc Cirés. On c:sc fin des Chroniques Un1éloriennes, 1nais les cexces qui
ccpcndanr loin de ! ' horreur des guerres des Ténèbres. relacent la suite des événe1ncncs sonc peu non1breux.
Pour une raison inconnue, malgré l'offre qui leur avait Ce qui est présenté ici provienr en grande parrie des
été foire, les clfos refusèrent de s' inslaller co1nplèrement cravaux d'un groupe de chercheurs ec d'incel leccuels à
à cerrc et, à quelques exceptions près, ils vivenc encore la recherche de documencs e1 témoignages d 'époque,
sur leurs nefs. Par contre, ils débarquèrent les nains pour la rédaccion de ce qu'i ls pensent intituler Les
plus ou 111oins de force. Chroniques Sa 1na ri n ien nes.
Ici se cerin i ncnc les Chroniques Un1éloriennes, en La reconsrruction d'Elyath se fit très rapidemeor,
l'a n 1998 pour être exact. A cecte date:, les religieux grâce à la présence du clergé ec des Gardiens de la Foi
commencèrent la reconsrruccion de la Ciré Sainte ec qui garanciren1 la protection des bâtisseurs, coocce
Elyarh recrouva son statut de province. A partir de là, le l'évenrualicé d'un retour massif des 1ènèbres. Aske-
royaume d'Un1élor perd graduellement son influence. lane, éga le1nent reconsuuice, devine une caserne de
l'armée régulière aux ordres du roi d ' Umélor. Djeddir
ec Samarande renaquirent de leurs cendres, la première
devenant un comptoir k11aler important et la seconde
connaissanc un essor économique sans précédent.

+ La fo nd ation
de I<alaar (2005-2007)
En 2005, les nains den1andèrenr audience au roi
pourobrenirlcdroic de construire une ciré. Hugmar VI
-..._,- e retour des <Ténèbres eft assez curieux et la accepca, en signe de reconnaissance pou"r les haucs
version qu'en donne le clergé suspeéle sur de nombreux faics des guerriers nains d urant la guerre, mais surtouc
par craince de les voir accuei llis par les Solomaos ou
poi1its. 'Tout d'abord, les premiers démons sont appantS
les Khalers. La plupart des provinces refusant d'avoi r
soit en présence des Çardiens de la 'Foi qui les éliminè- cecte peuplade de fauteurs de croubles étrangers sur
rent donc rapide~nent, soit auprès des K/Jalers qui perdi- leur cerricoire, ils reçurent une parcie de la province
rent beauconp des leurs. ênsttite, il faut quand même d'Elyarh. Elle étaie loincaine, en reconstruction e r
avouer que le retour des <Ténèbres to1nbait à pic pour Le les religieux craignanc d 'a ffroncer le courroux royal
clergé en mal de reconnaissance. 'De là à suggérer que n'osèrent pas se plaindre de l'arrivée de ces nouveaux
voisins. Kalaar devine ainsi eo 2007 la sixiè1ne cité de
les prêt1·es d'LArlam aient volontairement ouvert une
la province d 'Elyarh.
faille pour libérer quelques n1onflres, il n y a qu'un pas
Au débur, ce n'éraie qu'un village dans les conrre-
qtte j'ose franchir. Ils se sont par la suite 1nontré incapa- forcs des Monts Ocres, non loin du lieu hiscorique où
bles tk contenir les hortks ténébreuses et ontfailli n1ener les Arkavians avaient livré leur ultime baraille, mais
le montk à la cataflrophe. Il fa11t erpérer que cela leur les nains 1nontrèrenc rapidement leurs capacités de
a servi de leçon, car il y a Jort à parier que cette faille travailleurs er d'arcisans ec firent de leur ville une
exifle toujours et qu'elle se trouve à êlyath. merveille. lis découvrirent dans ses galeries sourer-
raines s'enfonçant très loin sous la surf.1ce des filons
d'or et de fer, qui améliorèrent grandement la sicua-
{1.ieu la chance d'o.ssifler li fao·ivée des prernières nefs elfiqu.es sur nos côtes et je dois tiirt: que cet.te lrnage
ne ,quittera jarnais ma mé'rnoire. 1V.Eus avions bien s'llr toit.tes et tous entendu parler du rnassacre perpétré
contre notre flotte envoyée détru.ir.e cette possible menace, ainsi que de la 6lélégatio11 qui avait parlé avec notYe
souverain. <.Mais uoir ce1 nefs fut l'un des speBacles les plus époufioujlants que l )on puisse im1iginer. ']) hn-
menses villes flottantes~ de plusieu1·s centaines ,tle 1nètres, superbes et majeflueuscs. €Lies étaient faites d'un bois
.à ltz couleur pure et pourtant elles résifiaient à toutes les attaques habituelles. {§ur.r décorations étaient si belle
et si merveilleusernent ~"éalisées qu'aucun de .1uJs artisans ne pouvait rivaliser. €lies avançaient niaJeffueu.se-
ment sur les flots, Leurs voiles gonflées J1ar le rnoindre souffie de uent. Oui, Jans doute la <..7Vfagie ,a .aidé à créer
ces nzerveilles, rnais je ne connais rien au rnon.de t!e si impressionnant. Je su.is déçu que pe1:~onne d ~extérieur
nait le droit de monter à bor~l,. mais j attends c.e jour avec envie, t:ar 1non dérir de découvrir les myf!ères qui y
résident et de voir de près cer ;nerz1eilles dépasse tou.t ce qui rn'a poussé jusqu;à ttujourd 'hui.

tion économique de la province. D 'abord hosdJcs. les st:in de antres provinces, au grand désarroi du clergé et
autres Cicé.s accueillfrent ces 1·ichesses avec a.vidiré Jes du roi. Dès 2200~ le pouvoir royal er religit:ux s)affàiblit
r larions se no.rnl.a] isèrenr cr ]a province devine blencôc fnrtemenl · crabord dans la région de ité.s Franches
le territoir~ le plus rjche du royaume. puis d ans cout Un1élor.
En 2215, à amarande, quelques ccncai ne d in-
surgé , pdudpalement de étudiants. épau lés par quel-
La cl1ute ques 01aisons nobl<:s el des bourgeoj radicaux, déci-
d'U1nélo r (2110-2290)
1 dèr nt de se Hbérer du joug archaJ"ique dt: la royauté.
Portant un bandeau noir au bra gauchc:ii ils dressè-
Dans le siècle qui suivit la fonda ion de Kalaar, rent de~ barricades dan coute Ja ville de amarande.
la province vécur une série de bonds économiques et MalhclueL1sen1ent, le aurres Cités Franche ne suivi-
compca dès lors con1me 1 une des plus prospères du rent pas le mouvemen1 er 1es troupes miliitaires stario11-
royaume d 'Uméloc. Ce dév·eloppemet1 [ se manj festa nécs à Askda ne éc.ras 1·ent la contes ration des Bandeaux
par t>agrandissetn ne des villes, ce qui engen<lra alors Noirs. Pro6tanr de 1•occasion, le roi redonna les pleins
de nombreux problè.mc..$ d \.irbanisarion ~ nota nuncnc pouvoirs à son gouverneur qui incarna désormai aux
p.ou.r l'aHrncncadon des viHes en eau potable. Le yeux de rensemble des habitancs des Cirés Ja tyrannie::
Conclave mag1quc des Cicês de 2110 réunit archi- J 'un pouvoir loinrai n et con resté de plu ·<.:11 pJus coupé
rcc rcs,. urbani tes~ décideurs c c n1agiciens pour menre des réaJicé5. Les gouverneurs successifs dirigèrenl les
au point cl ivcrses sohu:ions à l'ex.tension concinuel le CjLés d 'une .m ain de.: fer dans un gant de fonLe~
des vH1es de la provinc.:e. Au 61 des éclits royaux; 1· idéaux 1ibertalr s rct1con-
À force, le pouvoir um~toricn s'inquiéta de la. puis- rrèrent de plus en plu d écho au dn des élil donl·
. ance croissance des gouverneurs d 'Elyach. ~n 2 121, il
1
l influençe -'éro<la1t. Une nouveUe in urrcction eur lieu
limita leur pouvoir en accordant aux vjHes de la provi nec en 2258. Les Bandeaux Noirs qui avaicnr combattu 43
d> Elyarh un statut <le ciré franche sen1[-indépendance et ans plus côc furent élevés au rang de rnarryrs, alors qne
de fait, une pltts grande Hberté écononüque. Le gouver- amar.a nde et Dj dJ i.r se soulevèrent simuh:anémenr.
neur ne .con ervait que le pouvoir politiq u . Contraire- L gouverneur fuit à Askelane ou son comporren1enr
m.ienr aux arrentes du pouvoir ccn ra! non seu~~ment odieux fit balancer Le cœur de~ suldar._s vers le camp des
cela ne 1nit pas fin à la prospérité dt: Ja province mais au insurgés. Enfin, Kalaar se révolta po·u t suivre Je monvc-
contraire les Cités Franches grand.irenL eL d v!nrenr un mcnc~ AncaUa par solidarité av ..ç les a.urre croupes et
ccncrc cu}tUiel. L~s utopies er les idéologies libertaires finalement '...Jyach par pragmatisme du pouvoh reli-
développées en ces lieux commencercnL à progresser au gieux. Lo:rsque ~e rroupes d 'Umélor arrivèrcnc d(1ns la
1
Provu1ce,. eUes n~eurent d·'autre chob~, devant run ion des aux Mont 'Ücres~ L~ pew- gr.andir dans les Cités, rous
'U1'és, qur -de rebrou.sser chemin ia cête hasse~ sattendaien:t à. voir une nouveJJe invasion des T6nèbtes~
Incapable de reprendre le conuôle de la province mais il ne se passa rien de plus. Pourtant n1ême si les
d 'Elyarb~ Un1élor abandonna Jies Ckés Franches,. Le hélodermes 1 e partircnr pas à la conquête de la Prin-
pouvoir' royat déjà affaibli ne s'en releva pas'" Conca... clpaucé, les nains fi renr fos frais de fa. colère des cita-
ntinées par les idéaux de Bbené et d'autonomie des dins. uire à maincs bûchers} lapidations, meurcres er
Cités,. les autres provinces comn1encè.rent également à aurres ,express.ions dt: la vtndicce popuh1i r , la pluparc
contester le pouvoir central et une à uner p~ rfoL pad... es, urvivanrs s enfuin~nr en djreccion de Ia Cassarie e·r
1

fiqucn1cnt, parfois dans le sang, e1les gagnèrent leur du royaun1e <le Parrande~ Quelques uns e réfugièrent
i ndépend.ao c. dans ] ~arrière-pays.
En trente ans_, le vieux royaume: d )UmC:lor cessa ((aJaa1· to.rnba en ruines et les citoyens de la Princi-
d'exi~ter. Cette situat1on se révéla renrancc pour les pauté accepcèren progrcssive1ncnr l"idée d''"u nc guerre
1

conquérants ,sol1omans, .m ais ~es di.Œ renrs .royaumes possible ave·c les hélodermes. Après une décennie~
issus de la chute d Umé.tor,, s ils :s~ étai~nt révoltés
1
des cta ins revin rcnr par petits groupes. Discrecs er
concre un pouvoir cenrral décadent? montrèrenr qu~ ils tt~vaillcur.s, ils profitère;;nc de leurs tal nts d tanisa.ris
pour se faire à nouveau accepter par les d .tadins. Ou
1
pouva]ent aussi s'unir conc.rc les cenlatives d invasions
extérieures. un~ année; apres l' indépendance de la ne parla plus ~an1ais du pog101n qu"ils subirent, préfe-
province d Elyath~ plusietus mois de ,confUrs polidques ra11c croire à un mauvai rêv·e..
connurent leur conclusi.on avec l J~ccepradon d'une
constitution. Un Prince issu d.~ la meilleure n.oblcssc
prie la cêre du pouvoi.r pohtËque. Le blocus
ama.r~1ndc devint ~ a rcapitale de la nouvelle Princi- so lo man (240 6)
1 1 1

pauté et un gouverneur fuc nommé à la cêc,e de chaque


ville, à l'exçeption de amaran<le et Eiyach, respec[ive- Le 23èrne stiècle contribua à forger l'esprit citadin.
tnenc dirigées par Je Prince et I.e Patriarche local. ea particulier samar.inien : l'ego de gens arroga.1us,
enfermés derrière Je;;u.rs murailles dans J'attente d 'une
invasion htlodcrm.c cc se croyant le: centre du monde.
La ch.ute Cette dccnièn.: affirmarion n'érak pas corakmcnc
de I<alaar (2311-2312} dénuée de sens car la position de la Principauré au
centre de la Met Intérieure en faisait un passage logique
Un jour les nains découvrhenr;: un riche filon de pour les n1archands de toutes nations. Avoir un comp-
nlincrai qu' ils exploitèrent toujours plus profondém.e nl. roir en rcrrc samarinicnne se payaic nès cher~ niajs cela
En 2311 un coup de pioche de crop les fit débouch~r pcrm~ctah: de p[oficcr de rxncomparablc rayonnement
dans un monde sourerrain: le royaun1e d eJoderma économique, culturel cr incd1~c:rue1 de la région.
Suspectu.m . La femdlc dragon, que ~ ~on croyait morte Sani.arande représentait Je cencre scienri6que magjque
1,

avec ses deux frère lors du Caracly. mt:, possédah cl spiri[uel du Monde Connu.
désonnais une nombreuse descendance, les cen~bJes Les pretnières banques y apparu.n?nrct ses un~vcrsités
hék,dermcs. Hs vivaient depuis des siedes dans ~es n ~avai nt pas d 'égales, de courants ai-chitecturaux
profondeurs des M,onc.s Ocr,es o~L ils avajcnt creusé n1ajeurs y naquirent, ecc~ D e non~breuses inv,entions y
un mi.mense rê eau de galcricsT Dè~ lcul' déconverr,e~ virent é~aJemenc le jour con1me la presse à imprimer
les hélodermes partlrcnf à. r:l.SS:il.U[ de Ja vilJe naine, ou. l'horloge 1nécanique. Cette gloire suscita les ap}-'étits
commettant exaction sur ex:acdon cc concraignanL les de l~Ernpire Soloman. En 2406, Jes armées solon1anes
naius de [(aJaar à dc1nander de liaide aux autl"es Cités,.
1

débarquèrent près de n,·eddir. Mal informées. m~tl prépa-


Elles monlè_renî e1 envoyèrenr plusieurs corps expé- rées et tout aussi ·mal équipées~ elles se heurtèrent à rarmée
ditionna]res a Kalaar) en pure pc!'ce. Le con.flir dura des Cirés qui rempo,rra Ut sa plus édatante viccoire. 11
quelques_ mois~ qui virent ranalhil:uion de.s corps expé- cffc r la Principauté vivanc encore dans la crainrc pcr mna~
didon11?ices. Les récits l"apponés par les oldats survi- ncnre d'ut1~ invasion héloderme.. éraie préparée ~n con é-
vants horrifièrent la Principauté et poussèrent fina~e­ qucncc. les Solo.mans changèrenr de cactiqut: er plutôt
me.nL le Prince à abandonner ~ a ville des nains. Tandis que de tenter de prendre les Cités par la force ils impo-
1

que le Cirés 'r ·rrodsées se prorogcajenc derrière Jeurs sèrent à la Principauré un blocus lna.ritime de plusieurs
inu1:"2i1Ies~ U ordonna la condamnaclon dt!.!i t!IlCr~es dc:s mois~ Les quelques tentatives pour forcer Je blocus fini-
ga lei:ies et que les Gard iens de la foj .survejUent l,accès rent en désastres et la flotte des Cirés perdit nombre
de bâti ment . Aflàm ·s mais déterminés à ne pa.41 piierl au Conseil. La noblesse~ L1 kéréc: et solidaire du Prince,
les cil,oyens de la Principauté écrivirent alor une page décida d abandonner Bejofa et de v nir s,instaHer
1
d' hi.stoi rc <lonr ils sont. aujourd hui encore, parri uliè- à amarandc. Les bourgeois se frotrèrent les main
1
rem,e nt fiers,. Avec disdpline_, cénacité et n ne ngén]osfré
m dcvanc 1orgueil n1al placé de leurs rivaux, car Bejofa
mHîrairc avérée, ils tinrent tête à ~ envahiss· ur soloman, avait cour pour devenir la plus beJle des Citc!s. Malheu-
envahisseur qui enr'".lgeail de voir taures ses tentatives reusen1enc, les autorités de la nouvelle Cité fusent inca-
de mcctre pied-à-cerre échoue.: lan1cnrablcmenr. pa b1es d.e tenir leurs prome.sses, cant la corruprion et
Mai.s la résistance des cirad ins aurait été inutile sj le trafic d inAuenc s éc~üen.t 1·épandus. Le tHmat s,c
1

dét~dora, la crim inalité au.g menta, les rue niaJ entre-


1
les Uméloriens et les Khalcr n avaient pa également
subi le conséquences économiques de cc blocus. lis tenues devinrcnL insalubres, l.e.s ~pid mie frappèren er
envoyèrenc alors une florce au secours de 1Cir~s; sans les riches boul"g~ois fuirent la viUe à leur itow·. Depuis
douce dans !,espoi r inavoué des cn1parer du n1orceau. la s,epcième C,icé n,esc p lus ,que [ombre d'cUe-n1ême et a
Les SoJomans, désabusés er fatigué refuscrenr un héricé du tirre un p u galvaudé de Cité des VoJ urs.
combat perdu d avançe r se rccirèrc11c. Les auues Lasicuadon se n1aint!nt duranr un siècle. Le nombre
nations con1prj renl que la posidon de neutralh:é de la d]habirants augmenta progressivement ec la Princi-
Principaur~ éraie u11e bonne chose ,q ujH fallait pror,c.'!gc·r. pauté devint co,s mopoli c. La noblesse ec les magickns,
De fair, Jes epc Cités bénéfidcnt depu is d Ju ne aide vestiges de l]anden royaume d ,Un1élor,, virent leur
militaire officieuse. pouvoir s éroder au profit de la bourg .oisjc marchandt:
et des sdencifiq-ues. Le dergé cenair les aJraires piri-
tueHe.s d une n1ain dle fer n1ais se heur Lait au 1Ëbéralisme
L'es s01· de la qui agitaic Ja ,ociété.
bourgeoi ie (2410-2656) On conimença.ic à parler de répubHque, de sénac,
d achéisme. 1 our c·ela gangrena le fragile équ i Ubre
1
L'es or écononlique de la Princ'ipaucé f~vod.sa celuj politiqut: e[ social d un Étac aux richesse maJ parta-
d ]une classe sociale j usqu"alors de second plan : la g 'es fief de trop no1nbr ux pouvoirs. Par la suin:e, des
bourgeoisie. De grandes fonu nes. sans itrei réclamê.. Uméloriens de pure souche prhenl le contrôle de la
renr à la nobles e unt: parc du pouvoir avec de plus en majoriré des places imporranccs dans le commerce cc
p1us de véhén1ence. I'indusr1ic. Pour affi rn1er leu E' pouvoir cc ainsj s assurer
Ccr:tc sîcua ion conduisit à un boulcvt.:rscment poli- un posicion solide, ils firent dès ceHe époque passer des
tique majeur en 2476. Le Prince, acculé uhe à une loî ségrécrationn ist<:s Hmicanc Je non1bre d " échoppe~ el
série de scandales (donr: on anribuc la l'esponsabllité commerces cenus par des non-Uméloriens.
à la pègre) réfo1111a ~e gouvernemen[ e'r concéda une
1
Rapidcinent,, les guHde furent routes dirigées par
partie de ses pouvoirs aux gouverneurs. Il condnue- des Uméloriens plurôt obtus '-=r peu coléra nt~ ,, l _s perpé-
raic à nom mer les gouverneurs d AnraHa er d ,Askelane tuels ac rochage 1nilicaire ave les armées olon1a n ·
( amarande étant gouvernée par lw-mt!me eL E~yach fui anr monter la crainte de l1écranger dans beaucoup
1
étant propdété du clergé) alors qu'un collège d élcc- de Cjlés.
œur - en fait les dnquanre plus grosse fore unes - élirait
le gouverneur de Djeddü-. Ce poste fur don rradition-
neHernenc offert'. à un r,epré cncant de la bourgeuisi La Guerre
qui gag:n ait ainsi un s.iège au Conseil. Civile (2656-2658,)
Le Prince conserva un droit de V<!C0 Hnifrc.= si les
1
,

gouverneurs faisaient bloc contre lui ; cepcndanr~ Arriva alors J événement qui n1arqua le débur
CORHll~ il disposait dune voix en tant que gouver- d 'un changeruenr fonda in enta~ dans la oçiété d ·
neur de a1narande cela n'arriva jamaês. La bour- Cirés Ja Guerre CjviJe. Acces oiremenr1 li décril au ~
geoisie condnua à user de son influence aux dépens les bouleversemencs . urvenu depuis Nigbtpro\vlcr
de la noblesse. Preinière Êdicion.
En 2534 le-S bou rgeois d~ Bejofa) le plus grand quar- La Vierge Noj r,c:, une secte que le derg4 pcn il
tier de Samarandc situé sur la rive nord du ahar firent complète1nent contrôler_, ]ança contre lui une campagne
pression pour obn~nir k drre de Ciré avec Ie mêm<:s d ,assassina'CS ~e oir du 36è jour de Melor de 1an 2656.
droics que Djedclir. La man uvr , foncdon na, ou Les Gardiens de la oi intervinrent mai c rrouvèrcnr
préccxcc de récablir un équilibre de popu,adon entre prjs dans de!s embuscades tendues dans des ru lie
les Ci tés1 Ja bourgeofail: gagna un siège uppJémenraire d ~Elyarh er de amaninde par de icun€s brcrrcurs mieux
préparés qd'eux à la guérilla urbaine. Des églises furenc aggrava séricusen1enr les problèmes de cri mi nalicé de la
pillées, un temple-caserne in cendié. Les combats dLuè- PriRcipaucé, au point qu'une véritable guerre de 1'01nbre
reor troJs joues ec l'an11éc 1niL curieusemenr du ren1pS'à débuLa entre les différences Fa1nilles, puissants syndlcacs
incenleni.r, soi-disant à cause de problèn1es logistiques. du cri1ne auxquels, d ir-on, cercains 1nembrcs du gouver-
Finalement, les combats cessèrent et les n1embres de la nement éraienr affiliés.
secte capturés racontèrenc une écrange histoire concer- Bientôt, la population con11nença à en faire les frais ;
nanc l'apparition de la Vierge Noire e,lle-même, qui les roue un quartier de .Bejofa disparue sous les Aammes. Un
aurair menés au combat. seuil imporranr fur franchi à la fin de l'automne 2656.
Cec incident eue des répercussions policiques La Famille crin:ùnelle connue sous le nom des Anciens
excrêmemenr graves. Le Prince Eromë IV envoya ses vie l'arrivée au pouvoir d 'un nouveau chef en la personne
services secrers enquêecr mais ceux-ci ne lui apprirene cl 'A rnaud, fils de Draqo l'ancien maître. Une frange
pas grand-chose. Lors des afFrontemenrs, le Clergé importante des Anciens se rebella devant ce que beau-
avair perdu d 'anciennes reliques dacan1 de la prem ière coup considéra ient com n1e u ne manipu !arion de leu r
Guerre des Îénèbres er l'a rmée sembhùc avoir été a ncien chef er les lucces intestines tournèrent très rapi-
viccùne de l' incon1pécence de certains officiers. Seules derncnt en règlen1enrs de con1pees.
quelques croupes, srarionnées à Askelane, passèrent No1nbreux furenc les cadavres rcrrouvés dans les
outre les ordres de leurs supérieurs ee réagirent. Ces sema ines qui suivirent: la Famille criminelle des
croupes furent punies, malgré leur brillance initiative, Anciens, jusque-là la plus importa.nec de la Principaueé,
pour avoir rompu la chaîne de commandement. se brisa en des groupuscules épars, livrés à eux-mêmes.
La justice fic son rravail et punie duremenr les Les mauvaises langues affirmèrcne que ccuc situation
coupables présumés. Hélas, cet épisode aiguillonna s'avérait normale pour une Famille rraditionalisre arra-
l'animosité grandissanee entre la noblesse, qui ava.ir chée aux vieilles valeurs de la noblesse, qui n'avait pas
perdu de nombreux officiers clans les procès, cr labour- su s'adapccr à la nouvelle donne politique. Par consé-
geoisie, dont plusieurs rcprésenranrs furent exécurés quent, la place éraie libre dans beaucoup de quartiers ec
pour ap partenance au comploc de la Vierge Noi re . la lune ne faisaie que con1 mencer.
Le dergé, furieux, accusa l'armée de comp l i- L)evanr l' incapacité parente du p~uvoir à rérablir
cité avec ses ennemis. Cela n'apparut l'ordre dans les rues de Samara.nde, les républicains déci-
pas in1médiatcmenr mais la dèrent de prendre les choses en main. Le tc1nps était venu
chasse aux sorcières orches- de fuirc avancer la Principauté vers un État plus libéral.
trée par le Les républicains sortirent au grand jour à la fin de l'année
clergé 1656, le bras orné d'un bandeau noir. Ils proficèrcne du
méconeentemenr général pour dresser des barricades.
L'armée inrervinr mais hésica à provoquer un bain
de sang. La situacion était tendue, d 'aurnnt que les
1nagicicns de couee la Principaueé auguraient que le
lendemain serait un jour néfasce pour la narion. Le
Prince Eron1ë JV se rend it alors sur les barricades. Pris,
il disparut dans UJl co1nbat d 'une violence rare.
Une patrouille retrouva plus tard dans le Sahar un
corps 1nutilé, n1éconnaissable mais vêtu de ses atours.
Avec conseernation, on en déduisie qu' il était bel et
bien mon. L'armée se scinda en deux et les croupes
comn1andées par la noblesse se lancèrent à l'assaut des
barricades.
La situation dans les autres villes s'envenima sans
que les loyautés fussent clairement définies. Ojeddir,
sous l' i1npulsion de son gouverneu r rlacch Braorde,
rejoignit Je clan bourgeois cr réclama une consticurion
républicaine. Le clergé condainna sévère1nenc llacch
Braorde; Cl le surlenden1ain de sa déclaration, il ne
réchappa que de jusresse à une eenrative d 'assassinat.
Après quelques sernaines de chaos, chaque ville éraie Djcddir en profira pour se sou t 1er i n1mêdiarcment
livrée à elle-même. L1arm.ée basée à Anralia se débarraic e[ les troupe. dLL gouv~rneLtr d )Askelane se r trouve-
av~c d aurr s problèmes - n1onslres errants, pirate <;c renL dans une très rn uvai ~ siruation. llené d Argor
.aurres croub[e-fêce - er refusa de pardcipcr aux opéra- connul la défaire 1e ntre amarandc CL Elyarh lo1rs de
tion . Askdan écait renue dune m.ain de: fer par René la bataille de J'abbaye de ainr-Gornar le 4oe jour du
d'Argor et la Famille min . . ure des Parrjsans. mols de Jazerh.
1
Ce même l{ené d' rgor fit libérer le 13 MéJor 26571 Durant ce mois1 Djeddir parvint à résister à rcn-
les troupe i nj ust ment cond an1nées pour déso béissa net! vaJ1isscur alors qu,E]yath échoua er fu r piHée. De son
er arrêcer Yard de Gadarhin-Askclane, gouverneur côré~ Samarande se préparait a un nouveau siège.
d~ la Ciré, dont il prit la place. La:rn1ée ne r~agit: pas Mais, le 32e j,o ur de olem, la florre solomane ~ntra
tout de suite. Par concrc 1a viHe d ,EJyath lui apporta dans 1>estuaire en profitanc du bas niveau de eaux)
son soudcn. Peu après le 8c jour d Kahalj Bcjofa se qui eut pour 1c:ffe[ d 'en1pêcher les nefs ~lflq u cs de
proclama RépubHquc de Bejofa. réagir. Le o'omans firent a lors la démon tration
La situation se révélait encor plu rendue à ama- dr: leur nouvcHe arn1e : le canon. Les troupes dll Prince
randc~ où d(: no111breux groupes luttajent quanier par e retrouvèrenr: prises cnrre deux feux et, malheureu-
..
quarder qui pour la République qui pour h: Prince. A
1
sen1ent pour la Cirél la magle n'avair aucun pouvoir sur
partir de 1' été.. une vagu~ d assassj nars n1ic un rern1e à les bateaux solomans. Le , nuages de poudre semblaient
beaucoup d ,ambirîons. Les belligérants, las, se n~;rrou­ bloquer les énergi s magiq ucs.
vèrenc sans chefs. Dans cene situati,o n désespérée, 1es troupes du
À cettl.: m.ême époque René d'Argor cnvnya ses Prince s'apprt!ir~cn[ à Hvrcr un dern ier comba[. L'aide
rroupes à l 'assaur de Dj~ddir pour n1errre fin à l' j nfamie vinl[ alor d'une espèce que personne ne pensait: capable
2
républicaine des Braordc. Lt: si' gc dura jusqu à la fin de d'héro'ïsme: les gouris4 Ils s,attaquèrcnr de nuit aux
l"aru1éc. Dj·eddlrr tomba le 9e jour du mois des Morrs ec gouvernails des navires solo1nans ·t rongèrent quel-
Braordc fur pendu une semaine après. ques autres pièces impornrntc .. Les Sol.omans furenc
Le Princ~ Eromë IV; que tous croyajent morr, conlrainrs de débarquer t de livr I une bataiUc en
réapparur al or et reprit le contrôle de quelques n1auvais ordre, se séparant en deux groupes: I1'un à
rroupes. À s,es côtés un individu peu connu : Flav-lcn Bejofa Oti l'on vit gouri ~r félis con1batne côte à côte ..
C orbi, le chef des R îtres; unt; FamjlJc crimnineHe de et I'aucrc à San1arande) qui vécut là une inlense bacaiU .
faibl · envergure. Il rallia une parric de la noble .se l..es So]omans perdire11c une bonne partie de leur Hotre
ain i que quelques bouirgeoj dégoûcé de touce cerce et le gros de leurs uoupcs; mais Eron1ë IV périt égale-
foHe ~angujnai[c cc r prit le concrôle de an1arande. n1 ne dans la ·mêlée, définjcivemenr cerce fois.
Le Patriarche d lElyath déclara que ce Princ e n"éraie1 Saite à ct::uc bataJlle, on r,e me1cia et féHcira pubH..
qu un dén1on. qucmenr Jes gouris. On promit aussi de les payer
n n,cn fallur pas pl.us à René d ~gor pour m:ircher grassement Cl de les faire enuer dans la sociéré de Ja
contre la ville de an1arande, espéra nm: à jusre ·rlcre anirer Principauté d~s que ccHe-d serait reprise. Les gouris
dans son sHlagc une parde de l'année. Le iège dura attendent encore aujourd' hui ces récompense -...
plusieurs moi.s. Lc.;s Républicains de Bejofa, co1npre-
nant le danger, négocièrenc un accord av,ec le Prince et
défend i renr la Cité. Antal ia ec ses p1·oblèrnes de pirart!S La Guerre
revinrenc alors ur le devanr de Ja cène, avl; un appel de Libératio11 (2658-2659)
déscspér~ : la florce solon1ane était en vue, prête .à Lc:nccr
encore une fois r învasîon de la Principauté. Les Soloman tenalenl encore Antalia, Askelane cc
Profira11r des coura.1us d hiver qui b~oquaicnr toute EJyarh. ~hér1ider du trôn~,.
Eron1ë V. n"avaic que seize
i ncervenlion de 1a part des Royn.umcs umélodens, ans et trop peu d 'expérience. l .a noblesse fh cepcnda1u
l'Empire oJoma.11 profir:a du chaos pour annexer ceuc bloc au cour de lui et i 1 revint ainsi à la tête de l ,armée
Principauté qai le narguaic depuis m:rop longten1ps. pour s Janccr à la reconquête du t~rrkoîre. De leuf
Anrrula co111ba rapide:rnent ce qui pennit au général côcé, les bourgeois reprirent le conrrôle de leurs manu-
1
Mossycf Adaya de s accaqucr ,c nsuite à Askclane. La
1
faccures ec de l ,économi~. Très vite::, la vie reprit on
viUe ne possédait qu,une faible garnison ec le oloman cours, de façon presque normale dans lt: Ciré libé-
s'en en1para faciJemcnt. René d'Argor se vit alors coupé rée de Jenn~mi . Li:.: rrava il devint pour beaucoup une
d..: rour soucien logistique. manière de se plonger dans autre chose cr d ~auhl ier la
a poud~e ie..~plos.ive app.arut publique1nent st1us la for-me de la poudre noire lors de !arrivée de la.flotte
solomane dans lèffuaire du Sahar en 2657. Cette ttnne bruyante et surtout dévaflatrice ffupéfia la popu./.ation ,q ui
découvrit ·u ne nouvelle forme de terreur. ~mbreuses fi1'1-'t?lt les bdtisses dir:ruites et Les viélimes.
ên prévision de la guerre de libi'fati.on, un in1/enteur de génie sortit de l'ombreJ révélant ce .sur quoi il tra-
vaillait clandeJlinement depuis de-s années~ Isidoro G41nrblade fl:uait créé un autre nzél-t1:nge de poudre} rou.ge
ceiui-,ci~ bnl~é sur un charbon 1~are trouvé dans les <..Monts Ocres. {,'orlgbie exafle de eie minerai et la ;·ecette dtt
miit1nge ront gardées secrètes~ mais sa ftahüité efl très lùnitée. iiJ,. poudre noire n'était déjà pas itne référence dans
,ce dotnaine, mais celle de c..JJ.farblttde savéra pire eru·ore~ tout particulièrernent en présence d'énergie 1nagiq·ue.
Comhinée avec l'isidnre, une autre inventio12 de c.Marblade~ la poud~"e rouge, ou diablotine, permit de lutter
efficacement contre les troupes solornanes et de 1•eprendre les villes tombées entre leurs mclins. cAccueilli les bras
grand ouverts dans la vil!.e dt...An.talia sieite au râle joué par ses inventions lors de la (juerre de ,(jbé-ra.tion, le
s.cientifique s'enferma dans la casc1~ne du magnifiqite quartier de '13/anche-fjlmière pour travailler à la J1abiLisa-
ûon dl! sa poudre en ltl mélangeant à la p'tnitdre noire des Salornans.
Ses recherches prh·entfin le 1ejour d LA"rlam 2 6tfs avec l explosion dune grande partie de ce quarti.er...(g uie de c:Mizr-
blade trouva un t'e1me brutal lors de cet événementt de·mêrne que la bonne apiniorz que le public avait de .la poudre.
fSs gens, inspirés pm· les gt11ruls diïcours de magiciens et de clercs, en. vinrent à c-raindre davantage la poudre. Ses
détraar:urs -,,.ûrent en ,exergue son infl:abi.lité r.:t les atrocités quelle pot~vait co1nr12ettre. On peut encore trauver de ltt
poudre 1wire dans les dtéJ'~ cômrne tout autr:e produit de contrebande11 auprès de nu11~chands solomans qui profitent ainsi
d'un juteux trafic. f2ltant à l.rt jJoudre rouge~ elle eft officiellement réservée à !'.année et aux Çardiens de la 'Foi, mais 011
peut aussi en trouv.er 411' rnarché noir à des prixfaramirurtb:. En effe~ le coût d e>.71/oitation ,du.Jàrneux charbon rtmgc
de1 VVIonts Ot-res 61 cornpr-is le prix des gard-es engagés pour protéger les mineurs des attaques hélodennes} sàvère tout
simp!entent exorbitant.

gu.erre et .ses niaU1eurs. Les bourgeois à fa. têc~ de cc siège con1mcnça juste après. Mais avanc cela" le
rccour à la normale en proficèrent pour déployer des inventions du génial Isidoro Marblade permlrent
trésors de créativité dans l 'avHisscmenc des cmployé.s.
1
de reprendre AruaHa duranc récé. 11 a.vair inventé
Les sciendfiques corn mencèrent à évincer les magi- 1~ isidore.. une sorte de peric dirigeable propufaé
ciens g1·~1ce aux propriétés de cette fa:meuse poudre par un homme a.ctivanr une hélice avec ses pieds.
explosive. La. pulssance de ce·cre anne avait révélé au
1
On en construisit une quinzaine et on le envoyât
grand jour k: rrava.il de quelques bricoleurs inoonnus bombarder le troupes ~olon1ane s quj cenaienr la
jusque-là. On se mie à voir dans la science Llne alcie r-
1
vUle . e ul quacre i idores revinrent, n1ais An alia
nati ve que la raiso11 pouvait saisir face à une n1agic é rait libre.
squveru réservée à une élite. e ·clergé subit aussi une Au colllr · de ccue bat:a.i Ile> lt:s ·. o]omans couchè-
cel'.taine chute de popularité lorsque·la science put enfin rent avec. leur artiHerie une nef elfique qui rnouiUait
commencer à expliquer des phénomènes qui ne dépcn- non loin de là ~ La réponse fut i mn1édiate et signa
daienr jusque-là que de la vo1oncé d'Arlam. Au mHlcu lelu défaire complè11c car les elfes abandonnèrent
1
de teur cela,. il ne fauc pas oublier que Je bur prcmic[ d.c leur neurraHté et s abaccircnc sur les envahisseurs.
la science était guerrier. L'occupadon so1omane co.nd- Le~ olon1ans .se· rt:nd]renr d.uranr 1>hl ver~ affamés
nuait coujours et H faUair chasser ces étrangers. et épulsés pa:r ces coin bats. L a nef elfique, pou1~
La poudre a~da donc la reconquête d Elyath
1
sa part toujours échouée dans le port de la vi Ue·
.~ r'auton1ne 2658 er à ceJle d AskcJane donc le consdruc un quartier de grand incérêt~
1
Les réf or1nes La noblesse conserva pa r contre sa suprémarie au
(2660-2665) Conseil des Gouverneurs, appelé Grand Conseil. EUe
réussfr n1.ême à pJacer 1~un des siens un fficter de
Après cdal la Principauté fut presque laissée en l'armée sur le sic,gc \facanr de Kalaar sous prétexcc 4ue
paix. Presque parce que sa icuadon centrale rendait de riche. giseinencs de minerai y existaic11c encore1 au
encore beaucoup de n1onde envieux, memc si les mon1cnc où la Principauté manquait crueHemcnr de
défaites cuisantes d rous les aspirants envahisseurs mncièr~ prernières. c}~s t aus i de c tre région qu l'on
avaient refroidi les velléités ,c onquérantes. L Grand tirait le fam ux charbon rouge enc:ranl dan , la co1npo-
1

Duc d)Assidoine imagina envahir la Prjncipauté; deux sicion de la d iabJorine, la poudre explosive de Marblade.
nlois seulement après la libération d'Anralia. 1outefois, 'année ~~avérait donc la seule véricable institution a
il renonça suie~ à une petice démonstration de la pui - pouvoir ~insrallcr là-bas~ d ,aucanc plus que ~es fores
sanc:e de l'ardJleri . La poudre étaie devenue davan- locaux subissaient depuis quelque remps de petites ar:ra-
age une rume de d issuasion. Les citadin. e monuèrent ques d., hélodermes pour 1heure an grande gravité.
conu.:.ncs de cette li1nita'lion exprimée pour Ja matière Comme ceJa ne s 1éu1h: jamai produit auparavanc, la
instable, d~autant que les Solon1an détenaient roujiours noblesse [Cnra sans succès de persuadc:r le Princt: de
]e secret de la poud.re n,oj rc p1us table. n1oncer une expédition punidve d 'envergure. A,ccuelle-
1
Les bénéfices etigrangés pat la bourgeoisieo duranc la menc, 1 idée trace, son chen1in dans les esprits ...
guerre de reconquête cr sa n1ontée en puissance chan- Afi n d asseoir son pouvoir dan taures les phères
gèrenr la don ne poHitique .... ou s la pression des grandes de Ja société] Ja bou1geoi ie fic pr s ion er obtinr ainsi
industries~ le jeune Prince fLtr plus ou moins contrainc l,e d roi r d >achecer des charge cl offici~r. Il utilisèrenl
de créer en 1'an 2661 la Chambre des Corporations, ,q ui con1me prén::xce officiel le besoin dt dt!vdopper au
avait pour charge les affaires d>ordre économique+ Son mieux l,e r,elalions enlre nUlim:aires et industriels. Le
1
rôle consisre encore aujourd h ui à maincenir un marché commerce de la poudre explosive C[ de 1,arti.sanac mili-
stable c:c sain dans les C icés. En pnuiquc, sa composj- taire devint encore plus .f ructueux.
rion quasi exclusiven1ent um.élorienne empêche la mise
en place d 'un réseau récllen1ent équilibré.
Les aurres peuples ·r espèce ne sont pas vraimcnL La mise à l'index des
incégrés dans le tissu économique de la Prin ipauté et scientifi que (2665-26,67)
1

doivenl se tourner ver le marché noir, le petit com-


merce. d rue ou ~ncorc rillégalité. Ltun des membres Depuis h1 'Guerre de Libération, le scientifiques,
les plus influents de c,e trc Chambre esr l'éconon1isre largement sourcnus par la bourgeojsie qui voyait
.A.lfred Farrandin qui réforn1a le sysrème 1nonécaire; dans leurs invention une sou rcc de pro6t, mnenèrenr
iusque-là affaire du clergé. Les pièces d)or, d ~argent et de no1nbreu es cxpérienç.es, certaines avc .sucoès~ Le
1

de cuivre disparurent au profit de la ,couronne d'or de peuple soutenait aussi ces gens qui avaient permis sa
l écu d ,argent er du sou de cuivre. 1ibéra.tiun du joug .so10111an ... eul les religieux cr les
lt!- dcrgé arlamisce st1bjt égalernenc à ceccc époque magiciens ne les rena]enc pas dans 1.eur cœur mais ce-la
de grand~. ré[orrues. Dlscrédiré par l 'apparirion ur le ne su.ffisaic pas à faire pencher l'opinion générale.
devant de la scène de 1a cience ec de se. expJkat.ions Orl la catastroph~ d 'AntaliaJ en 2665, inaugura une
raisonnables,, il perdair ses fidèles er don ses revenu . n1odificatlon de cec état de fa ic. Le 7e jour d lArlam~
En _664 se cint le farneux Concile d 'Elyath où les alors qu]u ne vague::: de froid sans précédent 'étaie abatcue
hauts dignitaires cherchèrent à mieux vendre leur fond sur l,U~ la réserve de poudre de la caserne du quaxdcr
de com111crce. Burés et ccrriblemenL rcnfennés, ces de Blanche-Lumière explosa. Un incendie ravagea l
religieux firent tout d ~abord plus de mal au clergé en pJus beau quarcier de la viHe1 qui ne ~en esl pa encor
repoussant carégoriquem.ent la science (cette dernière relevé à ce jour. Des run1eur drculèrent comm · quoi
étanL en eftec très appréciée par le pcupk) et en crt!ant le re ·ponsahle était Isidoro larblad décl-dé dans cc
J

l'înquisition. Pourcan-c, les religieux se rapprochèrent r:ragique accident. Les nombr ux morts, les bl~ssés, les
1

de Ja noblesse durant ce Concile, <::11 luj rappela.nt que brûlés (;;[ les dégâts ma·cérieb considél""J.bles traurnac1sè-
tour pouvoir dans le Monde Connu s' érajc toujours rent une grande partie de la popu farion qui découvrir
~ppuyé sur eux. Ero1në V crédule suivit 1t; mouvemenr ain i le revers de la m édaiHe de la science.
et prit de 11ombreux clercs com1ne consei llers. Dès lors, Û 'eU'X semaines plus card, Flavien orbi] devenu
l,emprise du d rgé sur le pouvoir po1irique s,affermjc. BaiUi de San1arande. découvrit un réseau de tr;,lfiqµanr
de cad vre jmpHquant <l<!s responsables d,universités. avec troi de es a m is. I:..e rejer de [a science conta1n ina
La da-crrine arlan1isce ne conçoit pas de soui lier ainsi 1 rr~s vite route la nobles e de la Principauté ~t Eromë V
C(}rps humain réceptacle de rânle~ soit une partie de décida de promulgut:r des lois con·c:re les sderuiliques.
la puissance d 'ArJa1n. Les gens furenr scanda li és Suicc à ces événement s,, Jcs magiciens réagirent les
clans coute la PrinclpaLué ec les conseiHcr religieux du prem il:rs en conda1nna nt 1;usage de la poudr . C ela ne
Prince '-=n pr fiL~rent pour lui faire promulguer des lois fit pas vraiment r'affaire d e l~a.nnée qui allait se voir
qui, ans interdire le univ rsicés, Hmirèrent drastique- interdire l,ucHisation d'une arme: parricuJ1èremeru. puis-
ment 1etu fréqucnrariori et Jes sujets d,étude. santt!. lie n1it donc ses réserves au secrer t:·r 1entJou.ra
L t;S frais d'inscription s'envolèrent.. les cesrs pou[ ses laboracoi res d 'une t.rè grande sécu ri.ré.
y entrer devinrenc encore pJus difficiles et le clergé Lt: lergé ne condatnna piL~ la poudre, car il en
surveilla de près 1c corps enseignant. La réflexion et [a avair équipé ses nouveUes 'troupes de Gardiens de la
connaissance redevenaient inacccssibtes; vouées à une Foi (appelés parfois mousqueraires).. Par co1u:r,e, il
cHmce. Le clergé éloigna ainsi l~s scientifiques du peuple~ profica de l'indignation suscit~c par les invenreurs pour
qui perdit: une bon n<.: partie dt: a confianc en eu..x. c~ réclan1cr une mise sous cureHe des universirés. Il con1p-
dernier reporca a lors cette confiance ur le clergé qui, tair ainsi garder Ja mainmise sur la poudr(! et co1.ue
quant à lui, é'Eait coujours là pour prendre Je parti des autre invention pouvanr avoir une ucilité qut!lconque.
pcc i tes gé.lls . ~ • La. bourgeojsie seule Jasse soda.lt: encore attachée à la
Duranl l,'é1é 2.666, un isidort! qui survolait Ja viUe de science rçnta de sauver la situation mais un ~canda le
Djeddir tomba soudainemenr su i1Le à une panne i nex- lié à la V~erge oi refit surface et envoya trois membres
pliqué<;: cc qui aggrava encore la iruatian des scientifi- i nJlucnts de ia Chambre d es Corporations au gîbec~
ques., Le piloœ ne put rien fa ir(; quand r~ngin slécrasa Beaucoup comprirenc que I.e Concile d Elyarh avaic
sur 1,une de demenr · d'été d un proch~ du J>rince porté ses fruics 1'avis négacif du d<.;rgé anfranr mainte-
qui accueHla.ir une fêt . Ce noble périr dans J'acddenr nant de no mbreux 6dèles dans son giron.
n 2667,, le: Patrrarche condamna officiellemenc les
hérésies républicaines, concrai res aux lois de l'Arla-
misme para hevanc ai nsi la fin d 'un rêve uropiquc.

.
Et maintenant ,..,..?
La PrincipaU'cé porte encore les stigmates de Ja guerre
:m ais la vie reprend ses droits. Bourgeois cc nobles s'·ob-
servcnr en ç}üc:ns de faïence., pourtanr apparaissent de
pius en plus d '1ncérêts commun 1es rapprochanc, n
pardculicr la nouvt:lle ec étrange puissance du dergé
qui inquiète les deux partie ~ La situadon des scicntifi.
ques resre am biguë· ils SOlll à la tois craints et appréciés
des bourgeois et des tnilicafoes-
Un venr de Hberré arrive néanmoins à sou ffier. Une
brfae légcrc~ en fuit. Il ~xisce maintenant, rien que pour
an1arande, rrois gazettes, dont une Hl~gale par dt!crec
princier~ Les nanLis se d écouvrent une passion pour la
littérature (de Farrande surtouc} er ]a musique, alors
que h! gen de basse extraction se divenisscnc avec le
théâtre populaire qul cache derrièr d ,enfantines para-
bole des m~sage ~ouv,ent irrévérencieux. Le! clergé l'a
d,aiHeurs ondamné r les comédiens fo nt depuis peu
les f rais d'une vague d · violence.
Certa ins érud its prérendent néanmoins que 1 in-
vasion solomane a em pêch~ la G u rrc Chrile de se
cernliner er hl!aucoup craignent que les changements
<l aJHances vi ible notan1mcnc au sein de la pègre, ne
oient: que le prélude à une révoh:e pJus érendue~
Les ccnsions sont nombreuses ec des lois r3.cistes et
xé nophob~s neccssentd être promulguées. D epuis peu,,
1

par cxen1ple tous Jcs 11on- Un1étoden sont interdits de


rassemblelncnt dans les beaux quartiers des Cités. Pour
beaucoup, lorsqu'on con11nence à se con1pHquer la vie
~__, a 'l?UJ.nièrt?
de cornpter conftifuc une des
a\"'eC les chiffres, eest forcémcn[ une preuve de déca-
différences .qui co1121nencent à appa1·aitre entre les cita-
dence. Les marchands d es Cités adorent se moquer
de leurs homologue.') du nord en inwnuuu de no uvelJcs dins et le tontinent no1-d-efl. ~czns Jo; Principauté,
combinaisons du scyle dnquance-douze ou quaranre- on use encore de l ancien dialeéie où les dizaines se
vingr-huic. Ü~S peLtlS nlalins Sen ervent égal ment prononcent simplement septante, huitante ,et nonante,
pour n1oncer de arnaques jouant sur les problè1ne de ttlor.s qu'ait nord, une mode venue de ~ttrrande consis-
cornpréhension.. tant à dire soixante-dix, quatrer'vingts et quatre-vingt-
di..'( s infl:al/e.
1

Un raci n1 e1

ambiant
Rée mn1cn't, on a vu naître une vague de .radsme
dans la Principauu~. On connaît l împortance que les
1
dans des activiré moins agréables pour obtenir du
Uméloriens ont pds dans les corporarion.s, chambre.s pouvoir) qudle que oit sa fonne~ l.c manque e scabi-
1

ec conseils divers, ainsi que dans J1entoaragc. direct du llté qu i1 représentent pose prohlèn1e ec on raconte que
Prince. r:effcc ne s'e t pas fair auendre~ ~ou les non- rour un [aboraroirc de scientifiques agréés par le clergé
1
Uméloriens sont viccimes de ce loi . Ils n onr pas l travaiJlerail à luuer contre les Dév-ianrs.
droit de ~ réunir à plu de cinq dans les lieu " publics Les gouris s>apprêtaient à une intégration sadsfaisante
de!S Cicés. Cerre ioî, basée sur la crainte d \1n nouveau suite à leur rôle dans Ja Guerre de Libération, mais
com,plor visant a envahir la Principauté:. n,_est pas tou- touL a très vire été oublié.. Les beHe promesses nJont
jour form llement appJlquôc.: er le sanctions dépen- jamais crouvé d écho réel nj d'application sous diver
dent de rhumeur des gardes face aux contrevenancs. prétextes con1m,e le ma.nque de temps ou de rnoyens. Le
Les beaux quarrlers, bien n1icux policés connais- peuple a toujours été tiraillé enrre son admiration pour
sent une application plus srricre de cette loi. Les non- leur aide et l~allure quelqu, pt!u répugnantt: de gouds.
Un1élorit!ns se voient également: rrès Hm ir,és dans leur . an parler de leur vie souterraine donr les ccreLs ne
appartenance à des corporations officit!llcs; à 1,exception pJa]senc pas à cour le 1ni0nde.
de quelques petÏ[eS corporations sans grande envergure La ' itu ation empira lors d ·w_1 accident q uj uc lieu
qui n intéresst:nc pas le pouvoir prtncier. à Samarande en 2663 : un Buzzuk creusa tellern.e n[
Du côté des aurn:s espèce , la sicualÎon est encore sous le Quarrier de ahoLs qu)u ne bonne parîie
pire. Les dfcs sont les .rrnieux lotis si 1np1e_ment victi nies s, écrouJa brutalement. T~ y eue de non1breux mor(S et
de leur manque de n1otivarion à rejoindre la société d ' énorn1es destrucdons.
bumainc. Depui rarcaque solomane sur la nef elfiquc ~ On accusa les gouris, habiu1dlemenc guide, des
i1 n'ouc pa uès envie de se mêler à un peuple qui peur Buzzuks dans l'imaginaire coUecdf> 1nên1e s'Hs onr
1
s'en prendre à ux ans raison. Les humains craignent: coujours réfuré cette accusaLion, pailant d tLn Buz.zuk
aussi les dfes par e qu,ils se souvienncnc de la 1nanièrc fou qu'Hs avaient au conrrai1-e arrêté. Personne ou
dont la .Bone um~lorknne a été anéantie lors du Grand 1
presque ne le nn er iJs sonr maintenant au 1noin.
1

au si mal vu qu auparavant. Le fél i n ~on L pas vrai ment


1
Exode, r ron sait que la crainrc engendre la méfiance.
vu leur siruadon e dégrader, i ce n esr par l~applica­
1
Les elfes qui décident de vivre à c:err,e souffrent ainsi
d 'unf.: mauvaise intégration. don générale des lor contre tous les non-Um~loriens.
De même,, les na] ns ne sont a prior i1 pas trop n1al Us cherchent comme d:?~uures à êrre n1ieux aocepcés
lods, leurs compécences et leur côré servHe étanr crès mais la süuadon ne leur proli te guère. Eeur rôJe s'est
appréciés dans le Cités. On craj nr cependant u:oujours par contre largen1ent accru dans ]e U\ond~ de la pègre;
1apparition des Dévianc , ces fameux nains qui sortent suk à la quasj-,CÜsparition de Ancien et à la pri c de
de leur ca lîcan pour une raison inconnue et se j cccnt pouvoir des Félins.
ur ltt samann1ens, le monde s~ Ùivise en Pd n- entrt!tienc des reladons de vojsinage p~ rfois conBic-
cipaulé de Sam~rande, Monde Conn u cc Monde tueUcs, nlais surcout aveç laqudlc Je comn1erce s,a.vèrc
Inconnu... Toue ce qui n csr pas la Principauté de rentable. Le Monde Inconnu et la 111~r xrérieure
San1arande rcprésen(e peu d'jntérêc pour eux, sauf5,il y l'eprésentenc la partie du tnonde jgnoréc dont au fot1d ,
a quelques profits à en dégager. Ainsi, Je Monde Connu les san1ariniens e moqucnl.
consfrrue la partie <lu rnonde avec laquenc Sam ·ande

LES MERS
écho de la longue agonie <lu lévhuhlln, qui n auraic
pas totakmcnr succoinbé aux assauts des Gardiens.
L .es mer. du Monde Conn u peuvcnr être gros iè·rc- Les rroubadutrrs du n-1on.te entier chanrenr la n1er
rnen~ divisées en deux étendu~s prjn ipales~ la mer Khalère~ située au sud de la Prj ncipauté~ pour sa beaulé alor
Ancienne et ]a mer ·un1.éloricnne1 cllc...·s-n1êmes subdi- que les :nnadns la red.oucenl pour ses récifs et ses hauts funds.
vi ée en plusi ·urs aucres plus pet:ir~s.

La n1er Umélorienne
La mer Ancienne
Rd ianr la mer An ienne à la mer rérieure, la mer
Elle ex:-isce dt:puis roujou rs el" n c c a priori pas née d 'u n Uméloriennc naq W[ durrmc Jle C..aradysmc lorsque Je~ terres les
1
catadysn1e comme la n1er Uméloricnne. Chaude et pois- plus riches du royaume d Un1élor s,effond.rèrcnl ec ouvrirenc
sonneuse, bénéficiant d'un climar œrnpéré eHe accueille sur une brèche VffS la lvle r Exrérieu re. la violence de cette catas-
1
rivages de prospère con11nunautés mais grouille aussi crophe ne sest toujours pas apaisée : des tremblcrnenrs de œrre
de pirares er corsaires en rous genres. De plus, coutes les secoucnr souvent ses ·côtes. la mcr Uméiorien ne co1nprc·nd
1

nations qui la borocnr se conrrcsœnt la suprén1atie mari rime. deux 111ers~ au Nord la mer de Fauandt: nomn1ée oon.:une la
au grand an1use1nent de la principauté. de an1arande dont principaleviUe côtière du royaun1e d~nvard, Cî au ud la n1er
la posidon géograp hiq uc cen rrale Jw permet <l profiter d un Captive, ainsi appdée parce·qu'elle résulte de 1~,tfondv ment
pouvoir co:rnmerdal et n1ilirajre inégalé, du. moins pour le du cenue du ma~f dt:S Monls ' cres et que les sommeŒ
moment. Assujectres ~ la m~r Ancienn , la n1~r de -lahar, rcsranrs !'encerclent. Plus ca.ln1cs Jes eatuc <le La mer aprivc
la mer Pou..rpreJ ht 111er de Shakwchr et la n1er Khalèr:c one
1
offr-enr au Sud w1 accès maricime à l'énùrat de T<ahdar.
coutes été le ché--lLrc d'événement hiscoriques.
Bordant l,Est du Grand Duché d 1\ssidaine la M er
cl~ Tahar a connu d'héroïques bacaiH s. Elle drc son
nom d\u1 gra.nd ro] d . Umélor, ""f ; har JV. qui y vainquit GÉOPOLITIQUE
la Botte solo1nane en 6 2.
En uivanc la côte vers le Nord, on parvknc au DES TERRES
décroit d 1\nkira quj débouche sur la n1er Pourprt: I ~

sicuée cnrre l 'Empin~ Soloman et le lointain royaun1e EMERGEES


ci tUrranv "'. De.s ooraux rouge à } 'origine de son appd-
lation orodlt les côte de ccn:e mer froide alimen1:ée
par les eaux tlu fleuve Ardre. L'éclacemen[ de l'ancique Royaume d~Utnélor aboutît à
.,'i\ l'esti ertic enue les cerr~s s0Lo:1.11anes. la lner de la fonnation de plusi urs nations de m oind re importance,
1

hakwehr e nlonrrc C·oujours .agit c cr caprideuse. chacune do[ée de se pa.rclcularirés et sa personnalîcé.


EH rire son no·m du monsn·e légendaire tué par les Située au. carrefour de ces counuus cuku rel. , ]a Pdnd-
ardi ns.de Ja '"Oi ]ors des T~nèbrcs. On dit cependant pauré de Sarnarande a cueille donc un riche échanriUon
que 'l e~" remous qui en agitenr la surface sont: 1en fa,.it les de ressortissants de cc · pays.
/

Les Emirats khalers pi rares L, l~ors de f roncière du pays1 on parle autant


de ropuJencc du ulta11 d A rkesh, ~"un des hommes les
1

Les plus proches voisins de "an1arande sonr les plus riches du Monde Connu, que de sa folie.
ers; un peupfo n1archand occupant toue le littoral Arkesh est une vi Ue démesurée, presque aussi
d de la Mer Ancienne el une partie de celui de la Mer grande c:rue Samarande, bien plu d.an.gcrcuse que
.apdvc. Les Én1 irats khalers s, étcndcnr sur des cerres Bejofa el plLts écrange qu' Elyath. 11 ne ,agie pour-
~rides et déserrique.s. Mêine sÎ les Khalers précendcn[ tant pas de la capicale, bi n qu'eH~ accudHe en se
;-olontiers occuper tous ~eurs d~scrts; leurs royaumes murs 11ambassade de la Principauté. Loin da.n le
ç érendcnt cssenticllemenr sur les côtes. Les véritables désert s'écale une oa i cachée, Olt siège le ulran
aîrres du déserc profond - ou Désert Blanc, ü eau. è de d "Arbah ~r d.onl on sait: fi naiern enr rrè peu Je
1

La pâleur du sable - sont les nomades Effar~tts . chos<.:s. Certain évoqucnr Alibab comn1e un~ ceiré
.i

LEmirat de Kadhar esr célèbre pour sa cukurc cr fabuleuse cc démesurée, d 'autre cu.mme un simple
philosophes* Ce royaume a bâri Djeddir qui port~ viHage de tentes.
core ]es marques de son raffinement archicecrural er LÉmirac de Kéli1n, voisin de rEn1pire so1on1an s'ar-
,lrurel. Reyl. la capitale de l'én1irat.. a reçu [e surnom rêce au. niveau des Phalanges. C, st un pays de grands
Ciré BJianche. Nornbn~ de marchands samariniens ne canyons et d 1oasi. cachées dans lequel on a récemn1ent:
rnanqueraienL pour rien au monde son marché annueL découvert: les ruines d ,une antique civiHsarion fabuJeu-
i commence en général à Ja nu-n1élor et dure un mois,. se1nenc riche:. Kayd.sh~ Ja principale- aggJomérarion de
oins raffuié~ le Sultanat d 'Arbah11 se mon re plus Il émirat, garde ses secrecs ; dans cette cité de magich.:ns
::- rrier* Ses habi,cancs connaissent la route vers les à }a mauvai e réputation3 on encend fréquen1menc des
"'rres oires ec font grand commerce d,esciaves er de prêrres fanatiqu s appeler à une croi adc conttC quelqu
1

ts précieux. es autres peuples les voîenc comme de. infamie réelle ou i maginairc.
barrière narurelle qu'opposent les Monts Ocres aux
-+ Le Désert Blanc vents venus du Nord, la Cassarie fuisair partie à l'ori·
gine des provinces les plus dches d'Umélor. Le grand
JI s'agir d'une immensicé déserre, aride, donc on ne Cacaclysme la sépara du resce du monde er noya ses
con naît pas les limites réelles, à savoir même si clic en a. villes principaJes. Par la suite, les Cassars retournè-
Son sol, czonstirué d'un sable lin er presque blanc rent à la barbarie et forrnèrenr un ensemble de rribus
comme de la farine, s'inliJtre parrour lorsque souffienr vivanr de chasse ec de cueillette. Le royaume d'Anvard
les terribles cempêres de sable du printemps. li n'y a pas a récemment annexé les plaines au Nord, mais des raids
d 'eau sur des kilornècres, à l'excepcion de quelques rares cassa.rs pren nent souvenc les colons pour cible.
oasis, vérirables dons d 'Arlan1. Pour beaucoup, cerce
terre désolée esr maudire. Pourcanr, les nomades Effu.
rars y survivenc Les KhaJers soupçonnenr forccmenr Les Anlques
ces farouches guerriers, ivres d e liberté, de masquer de
grands secrets. Les Efîàrars rient de cela er répondenr : Cerce chaîne d e hautes moncagnes encoure le duché
• Norrc rencontre avec Arlam "· d'Assidoine er le coupe de ses voisins Anvard, Urtanvc
cc Ron1angie à l'est cr à l'ouest, et de la Ron1énie au
Nord. De nombreux cols, fermés l'hiver, permenen1
+ Les Mo11t s Ocres les échanges commerciaux par voie terrestre cc d onnent
aussi accès à de profondes vallées verdoyantes. li y
Ceire chaîne de monragnes, si haure que nombre de a peu, les nains onr découvert des mines d'or e1 créé
ses sommers resrcnr couverrs de neige en permanence, une colonie. Ds renccnr de négocier un accord avec le
s'étend de parc cr d 'autre de la Mer Captive. Au sud, Grand Duc d'Assidoi ne afin de fonder une ville, mais
polie par les vents du désert, elle prend une cei nte presq ue se heurtent jusqu'à présent à un sec refus (toue le inonde
rouge. Inhabitée ec peu hospiralière, cette région donne se souv ient de la fondation de Ka laar). La sicuacion en
son nom à la chaîne. Au Nord, de nombreux ruisseaux crain de dégénérer pourrait faire le jeu de la Romangie.
prennent naissance sur les flancs des montagnes, pour
ensuite former les fleuves de Cassarie. On y rrouve d e
• profondes vaJJées verres, hélas souvent occupées par les + L'Empir e Soloman
resces de !'Armée des Ténèbres (voir p.18).
Curicuscmenc, l'advecsaire principal de la Princi·
paucé de Samarnnde resce le pays avec lequel elle
'
+ Les Terres Noires commerce le plus, l'Empi.re Solon1a 11. Un rraicé de
paix a éré signé U y a crois ans avec ce pays rocailleux,
Loin au sud, après le désert profond, s'écend une parsemé de vallées ombragées craversées par de grands
' imn1ense savane cr, plus loin encore, des jungles tropi·
cales. Le missionna ire ec explorateur Jaunin Dessin:
fleuves. I.: ingéniosi1é des Solomans en matière d 'agri·
culture en a fait un pays riche. L'Empire s'avère auss i
prétend qu' il s'agit des dern iers restes des Jard ins le principal concurrent des samarinicns en matière de
d'Arlam (voir p.13), que l'eau y esc abondanre et la faune magic cc d'avancées sciencifiques. Sa capitale, Ankira,
• variée, mais qu'hélas y vivenc les Ojaza rs, un peuple esr une ville impressionnance, encouréc par un marché
• à la peau noire qui a oublié le message divin. Cette de rentes quasi-perma nenc. Malgré cerce ouvercure rcla-
aflirrnarion excuse ou justifie fréquemment l'esclavage cive, de nombreuses régions rescenc incerdires d'accès er
pratiqué à l'enconrre des Ojazars, un rnoyen comme d'aucuns disenr que le pays possède des roures secrètes
un aucre de leur inculquer les grands préceptes de la menanc à Kesh ec aux 1èrrcs Noires.
civi lisacion umélorien ne ...

l
+ La Cass arie
+ Les Phalanges
• Marquaoc la froncière encre les Émiracs khalers

Cc1te région peuplée de barbares sanguinaires cc l'Ernpire Soloman, de haucs pics effilés aux pences
rèsce aujourd'hui très 111:rl c01111ue. Terre de forêts cr abruptes ec des crtccs déchirées fo rrn enr cen e chaine
de marais, particulièremenr pluvieuse à cause de la de moncagnes .

,
'
J
speccacles de tauromachie. on fabuleux palais derniè-
L'Iméria rem~nt resLauré, ab ritale autrefois les, roi d 'U111élor,
Les explorateurs considèrenc cette grande tlc du donc Ma.daraJe ftu aussi la capîtaJe. I~ arrandc le plus
Nord. volcanique ec majestueuse à la fois comme l grand port du royaumcl n,a vraiment rien d ,cxrraordi-
joyau er la région la plu rna] fréqucncéc du Monde naire en dehors de sa tai 11~1 de ses îraditions culinai r~s
Connu. Dtlméria, en efft!c, proviennent les tôv~n­ uès grasses et de ses spadassjns.H La région nord d'An-
gers,. redoutables guerriers et piUards or[anr à peine vard, agricole, esc: actudlement menacée par le conflit
de la barbarje~ IJ ont lancé de rcrrihles raids contre no.issant avec les Provinces-Unies de B,~uecb t.
1
l es royaumes d Umélor et érabli des colonjes un peu
1

parrouc dans le monde, affirmant ainsi leur dons innés


pour la guerre e[ le commerce. euls les Scôvc.:ngers Le Grand Duché
osent affroncer la ~VIer Extérieure. Ils prétendent n1ém~ d'Assidoine
avoir découvert des T.crres vierges à l,ouest, a u-delà de
1
la mer; mais bien entendu ce ne sont que racontars de Le Grand Duché d Assidoîne représente 1un d s
sauvages su.p rscideux, n,est-.ce pas ? ptincipa.ux adversaires commerciaux de · amarande.
Ce pays cnso]eillé et raffiné rire une grande Rercc!
de son artisanat cc de ses n'lusicicns. Des collines
+ I<esh boisées, entourées par l.a chaîne des Anlques1 c:ouvrent
le nord du pays. 'Q uant au -ud du pays, les vigne.
Très loin à l'est, après plusieurs milliers de kilomè- qui ,en a pissent les coteaux produisent les mcHlcu rs
rres dangereux se [rouvc le myd1 ique Enripfoe de l(esh, vjns au mond.e. La capitale Assidoine se veuc la port~
si lohitain que l>on pcuc à peine le considérer comn1e d 'Unlélor, mais cJ le se heurte constammcn . à la pui -
faisane partie du Monde Connu. Beaucoup de rumeurs sance de la Prin ipauté de San1arande~ L ; rcnsior1s
courent sur ccne riche t.erre peuplé de: fancômes de entre le Grand Duché er la Principaucé augmenren t
dragons et d,habiranrs étranges à la peau jaune et aux depuis peu, cc qui se lraduit par une hausse des acLes
yeux bridés, les Keshices~ de pi rare rie et de c ontrebandc cncre les deux chés.
1 1

amara..nde y a envoyé, il y a de. cela ix ans


un ambassad,eurJ W1 cxploraceur ec un prêtre. On
al tend encore leur retour. La décou.verce cardive dt: Le 1
Royaun1e d' Urtanve
Kesh a pcrmi de con soli.der les rhéodes du Livre
des Âges sur 1~ scpL Pères correspondant aux sept Le.s vastes terres d'Urranve~ -sauvages pour la plupart1
peuples humains. s'érendent des rives scpccnrrionales de la Mer Pourpre
jusqu~aux provinces de Barecht au nord et à la Ro1nénie
à l ,,oue-St. Quant à sa frontière~ on précend que des
Le peuples barbares pacifiés commcrçan avec les ]ointains
Royaun1e
d'Anvard
Au nord de la mer
d'Un1élor, ce royawnc
occupant une parcie de la
Cassari est 1' un des plus
proches de la Principauté.
Beaucoup de citoyens
samariniens pc11sent en ~- a vision que les citadhu ont tlu t.7Vfonde Connu s'arrhe aux murailles qui
être originaires. Cc vaste
les enfarrnent. enès lors,. pourq11-oi ne les considérerions-nous pas cornme des estlavesJ
pays connaîc un climat
ntJus dont les ramifications occultes plongent loin dans le passé et se lie.n t au.:x 'T'erres
chaud cr sec au sud.
humide et froid au nord . .(gintaines? .(g Prirzcz/1auté de Samarande nèft que le centre de nor nlJivités; notre
Sa capitale, MadaraleJ sphère d'influence dépasse les penst!es les plus audacieuses des géographes et hifloriens.
ticnr sa réputation de se. cMême le Clergé ne peut imaginer la grandeur de notre unive1~s.
fabuleuses arènes cc ses
Keshi[(~S y habiccnL. C'cs,{ sans doUte vrai car la roure du morcellement du royaume d 'Umélor, la Romangie a
d e la soie, des lotus et des épicecS passe par An kira, la cré occupée par les Province -Unies de Barech.c avanr de
citadelle sarveillant l'ennemi dt: toujours: les olornans. se révolc:~r. es paysans c on monués de redourabJes
Bieil que regardant avec condescendance Urtanve dont soldats ~ ils formènt acu.1.e Uc.:mcnt les n1eiUeu.r,es unités
~ a c:uku__rc a_
ccus presque un siècle de [erard sur le re.scc de nlercena.lres du Monde Connu. Leur ardtude neurre
1
du rnonde umélorien, "'an1arande commerce énormé- el indépendante ri que d êtr remise en qu<.:stion à caus
nlent avec ce (Oyaume\ considéré con1m.e un aUié fiable. des mine d'or naines d ,Assidoine. Les Romangicns
U.rtanve est puis~an.ce mill1airen1ellr, surcou1 grâce aux pollrraicnc décider d 'annexer cette partie des Anlqucs
Gardiens de Ja FoL et de 1offrir aux nains - 3Vec qui ils parcagent d ,.aJUcu..rs
certains craits de caractère: - pour leur laisser fonder
I~ ville qu)ils désirent depuis la chu~e de Kalaar. Un

Le ,.R9yaume de consei] de nobles dirige le Duché Libn: d e Romangie.


Ro111en1 e 1 Le duc esc élu au uffrage universel Jorsqu' Uabdique ou
meure pour une raison ou un autre. Le duc Ariel de
e roy-J.ume englobe Ja pointe ord de la chaîne Moulin-Neuf ayant annoncé son désir <l~ se l' cirer , t

.d t.' A.niques. la réputation de cc:: pays de collines et


1
de se consacr<!t à sa [a.rniJJc.1es préparati fs et rractacions
de forêts csc surcouL due aux horreurs Jégendair qui pour les p rochaines élections vont bon cou rs.
la ravagèrenr duranr les Ténèbre,,. Le roi de Roménie
1

guerroie fréqu mmcnt avec les Provinces-Un ies de


Barech t. sans que cela semble changer quo] que ce Les Provinces . Unie
soit à sa sicuation à cd le des Provinces-Unies. C·e pays de Barecht
demeure pourtant méconnu. amarande n,y possède
d'ailleurs aucune ambassade. Ce provinces n'onr d unies que le nom. Privée~ de roi
depuis bientôt dnquanrc ans, il sernble que les gouver-
neurs des provinces préfèrent ~es querelles religieuses
L Ducl1é Libre d à celles de succession. Ce pays plat, froid cr humide,
Romangie mais riche en terres agdcoles et en madères premières>
occupe l'Otu le ord du condnent jusqu'à [a loincaine
On appelle couramment cerce région le pays des Iméria. Les aurochconcs sont des gens oavaHJeurs au
lacs. Son imporcance scracégique se révèJe t!norme car caracrère si bien trempé c1u,cn cas d'llnion effeccive,
la plupart des cols t raver.sanr 1cs A.niques y passent~ Lor , Barcchc pourrait devenir une nation majeure.

LA ERINCIPAUTÉ DE SAMARANDE

des habitanrs, qui consiste à se barricader derrière


L a Pd ncipauré de a.marande ou Pr1ncipauté des Sept
Cités Franches consdrue un pcrir état indépendant
install~ sur une péninsule au cœu.r du. lvlonu'-! Connu.
d épaisses n1uraiHes. Le développcmcnr de sepc villes
sur un auS$Ï pcdc cerricojre ,e si une excepdon dan Je
. i J'histoire de amarande s'avère aussi agitée, cefa s'ex-
1 n1onde. Ce fait a encouragé le déve~oppcmen.c dune
plique en grande partie par une raison géographique. économie cour née en grande partie v1ers J s échanges
La péninsule occupe rht!oriquc.:menr le cenire du av~c de lointain pays. Car ici dans les ports, les places
monde. En effet tout conv1erge vers elle: races culrures, de marchés cr les palais privés, les cultures et les races
magk.s com_me.rces~ arrs 11 sdenc s cc ml:mc lc.:!s courants du nlonde enrier peuvent se côcoyer sans ségrégation.
marins ou. afrk:ns. Depuis la préhistoire, dle a éE'.~ Enfin, presque...
renjeu d >i1npOrtantCS bataîlles qui Oflt Jaissé des tTaces
1
durabl1s er concribué a forger cet état d csprit unique
F:n suivan1 le Sahar, à ce niveau un petit cours d'eau
~ Topographie tumultueux et magnifique, on parvient au Col de
Tl s'agit d'une petite pén insu le d'environ 10 ooo Tombcroi, renu à l'époque par la ciré de Kalaar. U1ie piste
km• raccachée au continen1 occidental par une bande difficile, rareinent uàliséc e:tr presque tout le n1onde passe
de cerrc. Oc ce côté, les contreforts des Monts Ocres par la route maritime, rnène à la ville de Rey. Au sud-csr
la renden1 difficilement accessible, d'où l'oricnration de la péninsule, Askdane se dresse sur les hauteurs des
essentiellement maritime de sa sociécé. La Princi- Hauts Récifs, une chaîne de moncagnes culminanc à 800
pauté fornic un triangle aux côces déchiquetées, zébré mètres, qu i s'enfonce dans la Mer Ancienne.
par le Sahar qui se divise et fon11e deux escuaires : Des villages d'in1porcance diverse n1ouèhèrent la
l'un commence à Samarande, l'autre à Elyarh, après Principauté, surcout le long des berges du Sahar. Par le
un lac inévicablemenr appelé Lac d 'Elyath. Le Sahar passé, l'éloignement de murailles réconfortantes avait
traverse pratiquemenr la péninsule de part en part er limité l' implancarion de ces localicés, laissanc de vastes
en constitue l'un des crairs majeurs. L:aucre fleuve de la zones inoccupées, livrées aux n10nstres des rumeurs et
Principauré, l'A lbârre, au débit rnoins fort que le Sahar, légendes paysannes. Aujourd'hui, la politique d'indé-
n1ène à la cité de Djeddir, à cheval sur son estuaire. pendance du gouvernc1nenr et la mise en place du plan
Des plaines cc quelques collines plus ou rnoins Vallène (voir p.169) incite à la construction de nouveaux
basses bercent le riche arrière-pays. L'Est, assez plat, villages, au défrichement et déboisement des forêts, er
se tern1ine parfois sur des fa laises abrupres don1inant à la chasse aux monstres survivants. Les plaines vides
la 1ner. Dans l'Ouest vallonné, les vi llages se font plus si effrayantes pour le citadin se parent de cha mps, de
rares à cause de la crainte suscitée par les Mon1s Ocres. vignes cr de vergers. Les bosquers er bois si nombreux
Ces derniers s'élèvent parfois à plus de mille deux cents sont désormais exploités e1 vidés de leurs habitants
mètres d 'altitude. cachés. Sauf peur-être les forêts de Bejofu, Djeddir et

:E.1yat~

'

---
J;.
1

~alè
. ---- --
les bois cotLvranr les contreforcs des Monrs Ocres, q11i l'hiver, chaude er pluvieuse l'été, ce qui semble parfuit
derneurenr sauvages et que fréqucncenr uniquement les pour ses vigne.~. Anralia, elle, représente encore un cas à
a
nobles amareurs de chasse courre er les rua:ges. O n part. Les CQ11111nts ma rins s'y affrontent, faisant curieu-
y trouve d'ai lleurs de nombreux refuges et inanoirs. sement d'11n des plus grands porcs du inonde l'un des
l "ranchant avec le resre du rerciroirc, des dlLOes de sable plus clifficiles d 'accès. StLr l'île, la brlLl11e impénérrablc
fin s'érendenr au sud de Djeddir, comme si les Khalcrs venue de l'Es t, qui parfois remonce le Sahar jusqu'à
nvaicoc en"tmené un bouc du Déscrr Blanc avec eux. Sama rande et aümenre les légendes e[ les supersti-
Dans les oasis, des sc1ni-nomades cu ldvenr des datces Cl tions des h ab irants, paraît la seu le constante. Cerre île,
conduisent leurs chèvres vers de n1aigres pâturages près solLffiise à un climat capricieu x, n'a pas encore livré
de lamer. De riches bourgeois apprécianr la douceur du 1ous ses seçrecs 1nétéorologiqucs.
climar local viennent en vacances dans de splendides
résidences secondaires, jurant avec les bicoques des
viliages de pêcheurs.

Le climat
Une érrangeré que le dirnar de la Principauté... Le
Nord subir les assauts de venrs polaires, a lors que le
Sud a droit à un vent brûlant, chargé de poussière et de
sable. Si les scienrifiques s'interrogent sur la mulcipliciré
des climars sur une si pecire échelle, l'tglise affirme que
ces parricularicés proviennenr des déchaînemenrs de
m<1gie en ces lieux durant les guerres ténébreuses. Cela
s'avère peuc-êcrc vrai pour certaines régions duremenl
éprouvées, mais cela n'explique pas tour. SAMARAN DE
• Comme nous l'avons déjà vu, tout converge vers .~........ ~-~~i-
Samarande, y compris les courants marins. Djeddir
reçoit la chaleur du désert loinrain. .La mer esr chaude P our les habitants de la Principauté, c'esr le centre du
cr poissonneuse, le vcnr brûlant. En hiver, le din1ar esr nlonde. Tour y converge et el le rayonne SlLr le monde
• doux alors qu'en écé, on y suffoque. À Samarande, cous entier. San1~rande, capicale de la Principauté du même

les hivers, un courant glacial venu de la Mer Umélorienne nom, esr une ville de contrastes. On y croise aussi bien
lèche les côtes, candis qu'un courant chaud venanr de la le luxe le plus clinquanr, les réalisations archicecturales
Mer Pourpre le remplace durant l'été. Des scientifiques les plus folles, les esprirs les plus brillanrs, què la misère
en ont apporté la preuve en érudianc les érals des pois- la plus sord ide. Samarande est aussi lLlle ville portuaire
sonniers avec les prises des pêdieurs de haute mer. i1nporcante, située à l'une des cnlbouchuie du fleuve
L'été à Samarande esr agréable. Il y fair chaud mais Sahar. Au fil du remps, la ville s'esr étendue sur crois
une brise orientale bienveillante en rafraichir l'atmos- collines au sud des berges. Elle fair face à sa petite sœur,
phère. Au conrrairc, l'hiver s'avère parfois rude. Le Bejofa, séparée d'elle pour des raisons politiques.
pri nten1ps se révèle pluvieux ec doux à la différence de

l'automne sec, ensoleillé er froid. Selon les années, la
Principaucé connaît bien sûr des variacions enrre ces
extrêmes. Djeddir se retrouve sous la neige environ
+ Hi storique
une fois par décennie, alors qu'une chaleur caniculaire Samarandc csr la plus vieille cité de la Principauté.
envahir parfois Samarande durant l'éré, obligeanr le Lorsque les Uméloriens commencèrenr la construc-
bailli à réglementer la disrriburion d 'eau. Les habitants tion d 'Elya1h, il s'agissait d'un perit bourg fluvial qui
de la Principauté considèrent E lyach co1n1ne le por de grand it aussi rapide1nenr que la Ciré Sainte. San1arande
• chambre du pays: Il y pleur rrès souvenc. Askelane, fur occupée de 801 à 823 par les Sélin1 s, puis dérruite
peur-être du fair de sa position géographique élevée, lors des Ténèbres er engloutie sous les eaux par le
semble l1D peu au-dessus de tout cela : sèche et froide Cataclysme. L'histoire se répéta lorsqu'en i985 Umélor


1

.
I
,,
voulur reconstruire Elyath. Umélor déterra les ruines
de an1arandc et en fit un port d at[ache. Une fois de
Economie
plus, la cité e développa ;usqu,à fai rt: de l'on1bre à 1,an- 11 serait trop long d'énumérer les accivicé con1 mer-
cienne capitale de la provin.ce. cia]cs de Samarande, qui vie principalement du
Samarande devint un pôle culturel iec commercial négoce. Ses artisans) architectes ec magid,e ns sont t!U.
de premier ordre. Progressive1nen1:, la. fierté particu]jèr1e aussi très prisés. rant dans la Prîncipauté que dans Jes
1
de ses habicants grandit ju .. qu à atrcindre. des so1nmecs nations voisine . Un équilibre su bcil de ta..\:es permcc
et se mua en contescation contre l autorité chancelante au Prince cl enriclur son rrésor sans mettre en pérH i'ar-
1
du royaun1c d Un1élor. Après une premièr · révolce en trair suprême de ce centre d)échangc. poi nr de passage
1
2215 elle subie la cyrannie d un gouverneur in1posé par obHgé de la plupart des navires qui parcourent les mers
le roi. En :i..258, un second soulèvem.enr euL lieu., Cette intérieures. De ce fait amarande entre dlr ctemen~en
fois, routes les ville s'unirent et une année plus Lard, la con flic avec Assjdoj ne.
viUe devine capitale de la jeune Principauté. amarande a
beaucoup ·ouH'erc. Rasée reconstruite,,victin1e des '"f énè-
bJ.ics, d'un grand incendie~ d'un violent rremblemenL de La p·egre
terre, elle s'est toujours relevée~ plus forte qu a.vanr.
1

Pour plus d information sur Ja pègre dans la Prin-


dpauté, veuillez con ulrer le chapitre <'Le Monde des
Politique On1bres» (voir p.210). amarande conscicuair depuis
toujours le fief des Anciens mais la sicuation a bruca-
Si Samarande rtsct: le ·cenrre de toutes les luues de la len1ent changé. Leur disparidon a laissé la place libre
Principaucé, la vill4! el(c..mcrne denl.fare asst:z cahne d;un aussi ~a lutr pour la succession s)avère terdb1e ,e t loj n
point de vut: policiquc. Seuls quelques républicains ex'tré- de connaître un dénouement. Les Félins, bien écabH
mi tes concestenr le gouvernc1nent d 'Eronié V. Depuis à B jofa~ artendait:nr cerce occasion et ne J'onr pas
son accession au trône de Prince Hy a douze ans, Eromë r:atée : iJs onr repris une grande partie dt! acdvités de:
V (qui a maincenanc vLngt-huit ans)' a n1ené de grandes leurs anciens rivaux. De men1e, finHuence des Reîtres
réforn1es avec succès. Le peuple senc qu',il va au-devant a considérab1ement augm<!ncé; les mauvaises langues
d'une ère nouvel le, nu!me s'H ne air pas en quoi elle consis- prétendent que la nomina.don de F]avien Corbi au
rern.Pour la première fojs de l"hiscoire, un gouv(:!rneur de posr~ de baHli n y csr pas étrangère n1ême i ce dernier
amarande a of6.cicl1en1enr été nommé par ~e Prince. Il assure s> êcrc repenti er t1c plus naval ]ler avec ]es crimi-
s\lgit de son cousin, Jerfauh: Samarid, un adscocrace aimé nels. Les Méloriiens auraicnr depuis peu renforcé leur
par la plèbe et qui déteste la hourg<.:oi ie. Il a entr pris de présence à Samarande cc rentent de se faire discrecs.
grands u~vaux de ncrcoyage dans la-ville. alin de cicatris~r san doute pour accumulèr davantage de forces . Les
les dégâts dus à la guerre. Autre figure d>impon:ance, le rumeurs les plus folles courenc sur les raisons de leu r
bailli>un ancien Reître du nom de Flav,Ëen Corbj, a sauvé accroissement de pouvoir. es FH.s du .abre, les Taupes
la vje du père du Prince ~ors de Ja Guerre Civi1e. Malgré et les Ez.guirs one concinué leu rs accivirés sans trop de
a pnpulariré il re te p0Uciquen1ent 1sc-,Jé car beaucoup 1e vagues, ec les Thaumau1rges ont complètc:mcnc écané
con .idè rent cormue un malandrin parvenu. 1 s Toges noires du chéârre des événements.

Population
Les an1arinie.n.s forment le plus grand bassin de Situé sur une b utte dominant le port, il fait la fierté·
population au n1onde avec plus de 800 ooo âmes. a des nantis de la Pdncipau~é. Le palais du Prince repré-
1
population noble s avère rdaLivement in1porcante, seoce l)un des plus beaux ouvrages uméloriens. Le quar-
presque aucant qu'à AsI elane. D 'un autre côcé, plus du cier qul Jentoure se compose de résidence. nobiliaires
ders des habmrancs vivent dans la précarité+"fous parca- routes plus luxueuses les unes que les autres~ Bien sùr
.genc cependant la même vaniré quanr à leur viJlc. Ce un voleur préparant un mauvais coup dan~ ce quanicr
qu,il y a au-delà des muraiJles ne les inrrércsse pas. Tls sonc a intérêt à êcre excessiv,em~11t bon, car les milic;e se
la lumière cc le centre du monde et cela leur suffit ... moncrent incorrupùbles et efficacèS.
La Pointe de Fl èche d'opulencc:s demeures d'armateurs cr de négociants, cr
quelques wverne.ç de marins plus ou moins réputées, la
Ce quarrier ,p opllJ aire, calme de jour, change la nuir plupart du cc1nps très louches.
soir à cause de l'absence de patrouilles de m il ice soil
parce que leur surnombre rend la vie nocrurnc plus
sauvage. Tenu précédemmenl par les Anciens qui y
taisaienr régner leur loi, les guildes resianres de.meurenr
+ Le cra tère
unies pour assurer llll semblant d'ordre, 1nais cous ressen- Sirué au cœur du qua rricr des Sabots, cer endroit
tent l'absence d'une organisaàon force. !.:endroit acrirc les résuJce de l'cffond remerrc de plusiell rs pâtés de 1na isons
gens aisés à la recherche de sensarions forres er les marins suite aux passages répétés d 'un buzzuk (p.271). La zone
du monde entier pour la qualiré de ses maisons closes. enfoncée forme maintenant un grand cratère, comme
une plaie ronde dans la ciré. Une rois les morts oubliés er
la zone sécurisée, le cracère a vu s'instalJer sur ses Aancs
+ Le po r t une population incerlope. Ocs plancltes de bois co n1po-
scnc un escalier irrégulier serpentant autotu du cratère
Tour dans la dén1esure, le porc de Samarande fair jusqu'à son fond. Les trous, caves er galeries sur les
partie des plus grands au monde, l'un des rares où peur côtés donnent accès à une multirude de lieux tous moins
accosrer une nef elfique de moyenne envergure. Ce recommandables les uns que les aurres. Peu con naissent
lieu rrès su rveillé pou rrir cependant sous la corruption l' étendue de ces accès, pas plus qlle les endroirs où ils
généralisée. Les 1narchandises les plus diverses y rransl- 1nènenc, niais une chose est ccrcaine: les gouris don1i-
tenr, donc un bon nombre en coure illégaliré. Dans les nenc les lUnncls, et en particu lier b Fainille des Taupes.
quartiers assez bourgeois qui bordent le porc, on trouve
des comptoirs marchands des nations étrangères,


BE JO FA
1
t .1.
1
-
Ü n l'appelle la Ciré des Voleurs. On dir d'elle qu' il
s'agit de la plus dangereuse cc la plus mal famée de

to utes les Cicé.s de la Principauté. Et ce disant, on
oublie que Bcjofa fuc en son ren1ps un lieu de cu ltu re
ec d 'architccrure hors du comn1un , ainsi que le siège
l commercial de non1breuses corporations.
Voleurs ou non, il resce encore beaucoup de cette
grandeur. Une nouvelle vie économ ique reprend, les
loyers peu élevés acti renc lOuces sortes de corps de
métiers cr d'entreprises novatri ces. D'abord enthou-
siastes, les Bejofards onr néanmoins vice déchanté :
conditions de travail pénibles, salaires misérables cr
pollutions variées sonr maintenant le loc des quartiers
i nduscriels.

+ Historique
Bejofa, à l'origine une extension de San1arande
apparue vers 2200, a pour origine u n pecir v illage de
p~cheurs transfo rmé en quartiers prospères. Très vite,
ce quarrier devine le fief de la bourgeoisie où s'instal-
lèrent plusieurs écoles professionnelles, ainsi que la
Citadelle de Verre, ]a p]us grande el la plus incroyable
ve rr~ric du Mondt! Connu. Bejofa devine très vke le
berce-au de la contestation indépendantiste.
La Révolte des Bandeaux Noirs en 2215 partit
de Bejofa, ainsi que la révolte de 2258 qui mena à la
Hbéra:cion du joug un1élorien. Les quarcjcrs ex.iscants
jouirent d )une gr,ande popularité et s'enrJd1irenr rapi ~
de1nent, puis de nouveaux quartiers furent créés .. On
commença alors à parler de Bejofa co1nme d iune ville
à part entière. Sa rupruu:: avec Samarandc cur lieu e11
i.476, pour d es raisons politiques: 1offidel.lement pour
ré1La'bHr un certain équilibre encre les viHes> officieusc-
a1ent pour créer un siège de plus au Grand Conseil,,
t<:: nu par les bourgeois.

Bej ofa rayon na d.uran t q aclqu.cs an nées comme unt:


ville dm importance majeure. élas~ 1 élite aris:r:ocratique
J

désel'ta la viHe pour plaire au Prillce. Dans un prenl ie.r


temps ie bourgeoJs s~ frouèrent les m.ains~ pujs la
C0 rrupdo:n et le dientélismne de S~nnara.nde provoquè-
1

re nt une dégradation dtam(tlique du niveau dt.: vie, et


eux aussi partirent pour an1arande. E.n m.oins d 'un
dcm]-siècle,, Bejofa ne fur plus que rornbre d 'elle-mèn1e
ec gagna son su.r11on1 de Cicé des Voleurs.
La vil le ~, illustra à nouvea.u lors de la Guerre Cjvi[c.
la pren1ière à vouloir fuire sécession~ elle dén1ontra
une fois de p]us ."Sun porcnricl contcsrarafrc. De 1nêmejl Son adversaire esc une femme1 ClothHde-Isahdle
lorsque les Solonians remontèrent le Sahar, elle fit bloc de Jilkœ:of. Elle a un haurc opinion de ]a noblesse et
pour le bien d~ la Principauté, er S·es gouris pon:è1·ent des responsabiJjtés de celle...ci envers les pedces g<:!:nS)
un coup décisif en aHant ronger les pièces qui tenaicnr et déccsre la borugeoisie qu ~elle juge corrompue er
les gouv,ernai]s des navires ennemis. Bejafa gagna. beau- aviHc par rargenc. E lle possède un bon nombre de
coup dans l'affaire ec tant la bou rgeoisie q ue l'aristo- p ropriétés foncieres et jo uit. d'une r~1ceHente répu-
1

c:racje décidèrenc de récupérer ce. fief dont les babirants tacjon au sei n de la classe pay anne et des a.n :isa.ns.
jouissa ~ent d ''une aura trop populaire à leur goût (c:'esr à Elle rêve d conquérir le siège de gouverneur de
dire rrop proche du peuple). Bejofa détenu a.crueJlement par un aHîé d~ Letoupicr
Mandrin . u.rvir. Elle peut compte•· sur sa popu1arîcé
et sur su n conseil l.er c L aman c Gaer n Kass, n1ag,icien
1

Politique renom1né proche des n1ilieux poUdques de ama-


randc crr farouche adversaire d es scientifiques.
Depuis une décennie, deux individus se sonrc mis
n tête d re·st.aurcr la grandeur de Bcjofa et se livrent
u.ne guerre terrible (comprendre ~ donnent clu bou]or Population
à la p ègre). Le premjer est un certain SHa Le toupier.
Ind usuid bri11anr, H a découvert u 11 gisen-1ent de fer Les Bejofards (et Bejofardes) se rnonrrcnr fron~
imponanr près de Ka1a.ar er, grâce à de.= nouvelles
1
deurs ec solida ires. Jadis, leur non:t évoquait dérobade
techniques~ exploite une aciérie moderne qui fait la er m ésaise, mais Us passenr depuis la guerre pour des
ieie de I3armée. Letoupier siège à la Chambre des gens courageux n1ên1e s], le con Bj c term j né, les vielll s
Corporadons. Admir,é~ crainc s~s syn1p:.i..chles pour les rancœurs et les anciens préjugés réapparaissent. MaJlgré
scientifiques s affichent au vu et au su de tous. I:arméc le recoLur de quelques grosses forlunes~ les conditions de
soucient ce bourgeois,, aujourd'hui considéré comni.e vie restent diffici les: ]e travail abrutissant dans les mines
k roruder le pJus puissaru d e la Principauté. 1er dans les usines fragiHse la solidarité qui fait tant la
nt:rcé des Bejofurd . Le d~r-.iier recenset11ent estime la d!clin d. a petici.: sœur. }lors des sphères indusrrieJles
populadon à 365 ooo âmes, sans tomptcr la populacian et commereia.l~s) ~e u:oc reste le n-.oyen d>échange le
gouri dont Je dl-co1npte n,a pas p,aru r1écessair-e. plu répaDdu1. Le Bejofards combinards survivenc
comme Us peuvenEo grâce à un 1mportanr rnarché noir~
... tenu en rrès grande partle par Ja pègre.
Economie
B,e jofa est à l'origine un porc de pêcheurs er de La pègre
petits- artisans. Mais depuis l-0uveru.1re de rusiJ1e et de
la minc de Lcroupicr,
1
~1..: rravail ne manqu~ pas. Dan Pour plus d ~ information sur la pègre dans La Princi-
cc . conditions d:ifliciJc:s t dil,nge[cusesj i 1n·'esr pas rare pauté, voir p~ZIO. Les Félins onl pris J avanragc sur le
1

d voü des. enfanr.lj de dix ans travailler plus de douze aucre.s Fan1illes. Une polidque agressive c.::r: le sourJen
heures par jour (quinze pou r 1.es adultes). Des n1ala~ populaire Jeur ont permjs de se déveJopper pl(!inemcnr
di1es reSl'1ir-atoires .sent appan1es d~u\s touLe Ja viUet et el de disposer d'une soHde base pour envisager dle
la pollution des ~a..cié·Fies a recnuverr les murs d]une fine réussir à prendre le conr.rôle de Samarande. Ils Jurtent
couche de poussière noire. Bejofa est clairement une ouvercemen avec les Iaupes dont J. activité a augrnenté
viHe modt!rnc, à la poincc du progrè~. D'un aurrc.: çôcé; ces dernières années ec se fair menaçante. La crêvc
J'agdculrure a repris de l'importance~ de nombreux félis-gouris de la Guerr.e de Libéracion~ où on le.s vie
propdéraires fonde.rs e parr;;tgent les cerre.s au nord de lutter côte à côte a bel ec bien pris fin. Les Ezguirs
la ville où les cul.tute abondent. Contnürement .aux 1naintiennent une paix fragile avec ccs deux Fam üles,
1

aun~es viUe , Jes faubourgs hors des n1u.raiUes e port,ent qui les courtisenl car Leu1· for,ce pourrait iiirc pcn.chcr
plut6c bjen. En fah;,. plus on slapproche du ahar~ pJu.s la Ja balance. es R,drnes élim]11és par les Félins centent
populatlon devient m]sércuse~ Ccrrali1s dise1u aJors que ]aborieusemcnr de se réimplanter. O.n bon nombre
le« rayonncmcnî m;,tléfiquc ~} de amatande cause le de bourgeois se sont réfugiés à Bejofa pour évi.rer ]es
purge.~ anti-Vierge · oi re. La a mn iUe cri nünelle liée à
certe secte les a suivis et essaie de se refaire u.ne santé.
Les Méloriens ont con1plèremeat disparu, mais quj
sait pas po ur oomb ien de ten1ps? Les Thaumaturges)
1

qui sont finalen1e1u sortis de leur réserve, rendenr la


situation encore plus latéressante ~ les Féljas so utien-
n enr Leto.u.pier et donc les inventeurs.. ce qui déplai'l
aux Maudits qui, du coup Hanenr les aucrcs FamHles
afin de pouvoir s' itnplancer fill'ccmcnr C'C ainsi réagir à
la menace scientifique. On parle d'une alliance t!ntre les
rescapés des Anciens cr les Thau]narurges; les contacts
conservés par les premiers dans 1'aristQcrade accou-
plés aux pouvoirs des seconds pourraient donner un
méJ ange déconan r.

Sous ce nom encbanceur se cache en fait de la plus


vieiUe h1dusrrk de Bejofa. la seuJe d,aHleurs qui ajt
Loujours fait le renom de la vil le; même dans ses so111 br,es
moments. La CicadeUe es,r un bâcirnenc au S't:ère ~ fah:
de hauts n1urs et procégé par rarméc. llare!') sont les
voleurs à avoir tenté d)y voler les secrets du verre. Des
fcnêues aux service. à. vins, en passanî par Jes bijoux,
les lustres> la ci.tadel]e de la verrerie détend d >immenses
secrets, ja1ousemenc gardés par les alC:himi:s'tcs-l"crriers.
Sa répulation s' ércnd sur l'ense111ble du Monde Con nu. Les Félins en tirent parti et servenr en somn1e d'agence
Ses ouvriers doivent respecter un code de confidentia- imn1obilière (version maffieuse), en se garda1n les
lité extrêmement strict, si non ... la n1agie s'en mêle de plus beaux endroits cc louant le resre aux pauvres. Eo
la manière la plus atroce. concreparcie, ils fonr régner l'ordre.
Bej' esr donc un quartièr de contrastes. La 1nisère
s'éralc dans les ruines d 'un luxe passé. n n'csr pas rare
+ Le cimetière marin de trouver dans une pièce où vie entassée une F.uni lle
misérable, un faurcuil d e style Eromë II qui, même
Face au porc de San1ara nde, celui de Bejofa fo ie plu- décrépi!, vaudra it une forrune chez un anciqua ire.
tôt pâle 6gurc. Î...'\ moirié des bateaux sont vermou lus, Malgré ou peut-être à cause de la pauvreté, la vie de
d'aurrcs ont sombré dans la vase. Les embarcaLions quarrier est joyeuse cr des œuvres charitables sponta-
encombrenc rellen1enl le fleuve que les auroricés de la nées aident les plus miséreux. Un comi té de bénévoles,
~ille one réaménagé, il y a de cela moins d 'un siècle, 11 n soutenu en parcie par les Félins, crav:illle nlême à la
nouveau porr un peu plus en amonr. Dorénavant, tout réfècrion de la ville.
propriécaire de bateau doit payer une peLirc raxe (relative- L'an1biance de Bej' d.ilfère grandcroent de celle de
ment bon marché) pour avoir le droit d'abandonner son Samarande, égoïste er impitoyable. Ici, malgré les diffi-
navire (ou sa barque) à cet eodroir. li y a quelques années cultés, ln communauté esrvrai111enc soudée.
de cela, plusieurs gui ldes onr pris l' iniriarive de créer un Certes, rout n'est pas rose et l'alcool et la drogue
nouveau n1arché noir, échappant à la cucelle de.ç Félins. engendrent bien des soucis er des draines, mai s une
L'idée a fonctionné er chaque marin, un essaim de aura de tranquillité baigne ce quarcicr populaire.
radeaux, de barques, de petirs bateaux fabriqués de bric
er de broc, s'a marre aux anciennes caravelles échouées
dont les carcasses abritenl quelques tavernes cr repaires À l'extérieur
de malandrins. Les contreband icrs ont là leur paradis, de s murailles
un de ces endroits où l'on trouve de rour, surrour si
c'est illégal. Le guet n'y a pour l'instant pas f.1it de Au nord de la ville, on trouve le val de Siverne et
descente, en dépit de la disparition de quelques-uns ses vignobles de reno1n. À l'ouest, des chan1ps de blé
de ses espions. La nuit, 1ouc se1nblc caune ec désert, si et d e houblon, appartenant en grande partie au clergé,
l'on oublie les cris occasionods. lis ravivent les rumeurs longent le Sahar. Enfin, plus loin à l'est, la forêr du
er rrahissenr la présence d 'une faune interlope qui s'y Saine-Sépulcre apporte à la Principauté la majeure
rejoint pour boire cc jouer aux carres. Parallèle1nent, partie de son bois de construct ion. Le Sai.nr-Sépulcre
les rumeurs concernant des esprirs marins, d 'érranges est un lieu arla1nisce sacré, sis sur u11e petite colline.
créatures ou des speccres d e pirates hantant ces lieux Lo rs des Ténèbres, une Meute d 'Acier y lutta plusieurs
abondent. jours dura nt contre une horde de Démons. Une église
n1aintenant e n ruine abrite leurs ro1nbeaux. La forêt
resre un lieu étrange, e t rares sont les bCtcherons qui s'y
+ Bej' aventurent la nuic.

Le vieux quartier de Bejofa éta ie autrefois nlagni-

~
liquc. Les nlaisons patricien nes, les rues pavées, un
sanblanc d 'éclairage public (n1is au point par le ELYATH
magicien Hector Lancerne) faisaient de ce quartier
:·un d es plus agréables de la Principauté. Le conA ic
nobles I hauts bau rgcois qu i le minait provoqua Ancienne capila lc de la provin ce, la ville d'Elyath
sa séparation de San1arande, puis son déclin. repose e ncre les rives du lac épony111c er des coll ines.
:.es belles maisons devinrent des résidences secondaires, qui accentuent son relief et lui valent la forme d 'une
rombèrcnt en décrépitude puis furent abandonnées. cuverre. Pas de pentes abruptes comme à Askelane ou
Bejofa, la cité de brique rose, devint la C ité San1ara nde, juste une douce inclina ison.
des Voleurs. Au débur, les n1aisons se transfor- Elyath se rrouve au cœur de la Principau té, un lieu
:nèrcnt en petits apparcemenrs, plus ou moins de passage obligé pour ceux qui voyagenc d 'une ville
:.nsalubrcs, qu'occupèrent ensuite des squatters. à l'autre. Même la vieille route de Kalaar passe par là. •
Elyarh n'ao~uciilc pas Japlm grande population mai ses vk:r.olrc , ce q\li permit aux: restes de I •église de
une fuu le de petits vi!lage~ de pays.an !,entoure~ ainsi reprendre J'avan ~a g,e., Le clergé désespéré de rerro u \ er
1

que d vieill es .abbayes où les moines prient n pabr. soa influence d~anran] pourcbassa eir détruLdr: alors
Le cenrre historique de la vil]e); si fon excepte la les insu rgés~ Ava r1r de fin~r cen:e 111ission, une run1eur
Ciré Sain cc) se cotnpose de sepr qua rders i enrourés de de plus en plus insi ranrc couru·c:, à savoh l'assassi nar
r mparu plus déco.rarits que miHcadres. Le reste des du Prince Eromë IV. Y voyant llne occasion en or , la
quartiers llla pa vocation reÜgjeuse nlafgré rinfluence bourgeojsie se n1it à. parler ouverte.1:11ent de république,
1

én01me du lergé, à l'excepdon du Village des Dieux,


1
1
une hérésie fern1e1nei1r condamnée par l église. Encore
un gros quartier ·quelque peu anarchique où .les autres 1
aifaibHe" opposée à une p uissance cotnn1erciale qu'eUe
rcligions~ seeees1 croyances diverses, Je tour mâtiné de ne pouvait pas conuôlcr, l'église ne dut son saJut qu'à
charlatanisme ec .de miracles bidons" se crois;fnr se 1 un concours d e citc<)nsrances plur1Ôt navrant : à Sama-
r.o1èrenr, se 1uarchent dessus eI fin issen[ parfois par rande2 la run1eur du déoès du Prince se propagea si bien
s:e combattre. Si 1' Église tolère cela,. ées·c: uniquement que Jo.rsquc le Pr.ince réapparucj vjsiblement vivant,, le
pour COlltrôler ses débordements théologique"' comme Parria rche d ~rht.n1 le pri[ pour un Dén1on er refusa
une sorte de gheuo. d 'entendre raison .
Pour faJre plier le haur clergé, René d ï\rgor et ses
Pairtisarrs attaquèrenc 1a ville de Saman1nde, où l'.iinva-
'Historique sion .soloman~ le surprit. Les , oloman.. vainquirent les
troupes del 'anti-républicain, puis pillèrenc et inœndiè-
l'hiscoit-c d'Elyach plonge profondément ses racines ren.c E1yath à J'~'rccpdon de la Cité Sairuc, symbole d ,une
dans le monde u rnélorien. Sa fondation par ]e t:lllte unit~ retrouvée au sei.o de 1'Église d 'Arlam] qui rési ta
d.e ]a Penséc dla te de 580. llasée et reconsrr uite enrre encore er toujours à l'e.nv.ahisse:ui·~
641 e'l 643, [es Sélims l'occu.pèrenr encre 801 et 823. Dt.! En 2662 Je Patriarche Tarquan 0riadir, frappé de
1

cctrc occuparion, il 11c rcsrc aucun ves'tige car, durant démence, se j era dans les eaux du fa.c er se .fir dévorer
jes Ténèbres, l.es hom,n1es peirdi,tent la cité et oublièrent par une créature. Uliad Va rovih le remplaça j mmédi ate-
sa locaHsacion. ment,, en un vérirab1e camoufler à la maison Assidoine
En 1.:985, le royarnnc d ' Umélor ayanr survécu de peu qui renait ce poste depuis des générations. Deux ans plus
au Catadysn1e, décida de reconsn·ulre la Ci.té perdue. tard, Varovih organisa l.ln concile et enuepric de 1éformer
Les religieux ç!tnbarra.ssés durenc admeu:re leur mécon- l:téglise de fond en con1ble. Les ieontesracaires fut-ent
naissance de la position de rancienne viHe sajnte) expédié-.S dans l,es terres lojntaines y fair~ du prosélytisme
puisque Ja région avaic ubi de Ct:rdbles ravages ec que et sauver des âmes. ne frénésie conscruccrice emporca
les repère ~ traditionnels n ~ex 1staient plus. ensuite les dirigeantS d"Elyath. La puissance du clergé n~a
Finale1nent, de·s asLJonoines calculèrent son 1en1pla- jan1ais été autant rayom1é qu'aujourd'hui e·u; son influence
cemenc passé vla ]\~rude des ~codes. Us définirent un conr:i11ue de s~ étendre.
point qui se trouvait dans un lac absent des cartes
d'avant 'fes Tén~brcs. ai nr- · a.berr dét:ouvdr aloi-s
à quelqu~s entaines de mènes du rivage, une î1e sur Politique
laquelle u.bsistajt quelques ruines de bâdnl.ents andens.
Il s'agissait des vcsciges d e la Cké Sainte révélés par la UUad VarovH1 s'appuie sur ses cardinau..'t pou.r n1ener
puissance d 'Arlam.
1
ses affaires. Son frère .. le cardinal PecrofVarovih~ [e repré-
La Ciré Saince fur alors reconstruhe ur cette île; sente souvent au Grai1d Conseil tandis que le véritable
1

candjs que [a vU]c laïque s·écendaic .sur Je rivage. Le maiirre de la circé c.sc Piem Rassa, son beau-frère.
clergé gagpa'l t en pu i,ssa nce quand un çoup terrib1e rn i t 'Ce dernier a. pour charge de l"econstru[re la Cité Sainte.
un frein à son t;Xpansion ~ la nu ic du 36 Mélor 1656, les Cet hotnmc charismatique a su arrircr de nombreux
servitelU's de la secte de la Vierge Noitïe menés par leur fonds de liétranger. Par contre son piètre sens de l]ur~
idole démoniaqut.: altaquèrcn1. églises et Gardiens de la ba11isrnc commence à st:. voir. Le ba.Hli .Hors dt: Cale.rca,,
Foi dan les ruelles de Sam.airande et d EJyath. un aHié du Prince qui ne jure que par la méthodologie et
De jcun,es fana.tiques n1assacrèrent de no1nbreux t raison concesce Pion Rassa sur le plan de ]a sécudté.
prêtres et les so]dat~ des Meutes d '.A1c iel- ; au cours de IJ a d'ailJ urs créé la première poljce sdenrifique, Les
1

~a curée 3 une grande quantité de rdjques disparut. Gardiens de la Foi, de leur côté., us~nc encore demétliodes
CuJiewement~ la secte sernbla e désorganiser après brutales passéistes - en particulier av,ec Ja question - e r
su rrou r voienr !'enfer incarné dans cerre police. Bors de assassins favorisent en ce mon1e11t la technique dire de
Ca lerra csr un aristocrare froid, auroritai re et totale1nent « l'accident de chan ricr ».
incorruptible. S'il ne s'encend guère avec Pien1 Rassa, il vie t:Égl isc se sen clic auss.i de la ville con1 1n e m0yen
à coureaux ri rés avec le puissanr cardina l Adolfo Mcrcourc, de renflouer ses ca isses. On croise ireque1n1nent de::s
chef des Meutes d 'Acier. établissements publics tenus par des moines, les n1aîtres
brasseurs. Cela rend le rackc:t difficile: il vaur 111ieux,
pour avoir un peu de protection, êue un bon arlan1isre,
Pop ulation car l'Église accepte cous les dons ...

les Elyachais et Elyathaises approchent le dcn1i-


n1illion d'habitants, sans comprcr la centa ine de
m ill iers de pèlerins cc de visireurs. Ces prétendus pieux
+ La pègre
cr dévors se révèle nt avant roue de rcdourables con11ner- La truanderie d'Elyach se compose princ ipale1nent
ça nts. l ls se 1nêlenr de cout et n'hésitent pas à dénoncer de Toges Noires Cl de Mélor ie ns, arrachés a ux va leurs
leurs voisins o u leur fainiJJe. E n public, ils se nioncrenr trad itionnelles de l'Égli se. Leur co ncusrence acharnée
1niellcux. E n privé, ils déresrenc rous ces érrangers qui ne repose sur aucun équ ilibre. Ici, la guerre es t rota le,
vien nenr les envahir. majs subti le, discrète et baroque. On ne se bar pas
Les conditions de vies'avèrenc assez misérables. Si une dans les rues mais on intrigue, on joue avec l'arccn-
partie de la population profite des gtailds travaux de réno- àon des forces de l'ordre, on ruine, on fair courir des
vation et du commerce religieux, le rescc peine à joindre les rumeurs. L'assassinat lui-même doit rester discrer.
deux bouts dans une ville où les prix pratiqués dépassent La majorité des gui ldes pratique avant roue le
de trente pour cent ceux des autres cirés. Cette inAarion racket. la p luparr des établissements publics, à !"ex-
a niarginalisé tme bor1ne partie de la popu lation, entassée ception des a rlam isrcs, doic payer la dime. Ensuite
dans les quartiers à la périphérie de la vi lle. vient b ien sC1r l '~ rn aquc. Elle prend parfois la forme
d 'un comn1e1·ce de (fausses) reliques ou d 'u ne secte
, dédiée au bie n-être de son gourou, cc qui s'avère
Econom ie plucôr lucrari r. Les 111au1naturges fonr d e la contre-
bande, en concurrence avec les Toges Noires. Jls se
La ville reçoit chaque année un très grand nombre livrenc également au trafic d'esclaves. De jeunes gens
de pèlerins venus de cour le Monde Connu. Les se fonc enlever, droguer ec envoyer comme esclaves
commerçants profirenc bien enccndu de cetre source dans les Émirats khalers et l'Empire Soloman. Seuls
inépuisable de revenus pour s'en mcrrre plein les les Ezguirs pratiquent le vol à la tire, rrès mal vu.
poches, au poinc que certai ns esprits chagrins précen- Ces derniers, avec les Toges Noires, pratiqueru beau-
denc qu'Elyach devraic concescer le titre de cité des coup la n1endiciré et détournent les oboles des fidèles
voleurs à Bejofa, vu les rarifs prohibirif.~. Les voleurs, aria rn is rcs.
eu x, se portenr bien. Moins violents qu'a illeurs, ils Les agressions sont rares, excepté clans les qu an iers
préfèrcnr )'arnaque à la n1arraque. pauv res. En général, un pèlerin ne risque rien en arri-
Les travaux perpétuels c hoquent les visireu rs. La vanr d ans la ciré. Par conrre, on lui dérobera peu t-êr rc
ville vil sous l'emprise d'une frénésie de construction le peu qui lu i reste lorsqu' il s'en ira. Les assassi nars
permanence. On décruic rrès peu, on rajoure beaucoup, demeurenr rares car on préfère faire conda1nner ses
cr cela sans aucun plan d'urbanisme. Il en résulte une ennemis pour blasphème ou crime contre Arlam -
vüle à étages où les bas quarcicrs sonc de style roman, c'est tellement plus savoureux. Les Méloriens espion-
alors que les nouveaux sonc ouvertement gothiques. nenr pour le compte de l'Église, les Toges Noires pour
Acruellemenr, on rajoure des dorures, des frises, s'enrichir ec découvrir de porencielles vicrimes, CL les
des déta ils rococo er, suivant la mode de Farra ndc, des Thaumarurges pour connaître les secrets de l'Égli se.
foncaincs pour lesquelles il a fa llu construire un sysrèn1e Les guildes jusque-là affiliées aux Anciens volent
d'aqueducs afi n d 'an1ener l'eau couran te. Plusieurs mainrenant de leu l's propres ailes er vivo rent de racket
archirecres se li vrent donc une guerre sa ns n1erci et un er d 'espio nnage. Elles restent discrètes, déstabilisées
gra nd no n1bre d 'affaires disons.. . sans intérêt public se par la disparirion de leurs supérieurs autrefois si puis-
voienr quotid iennement menacées par rel ou rel cinglé, sancs. Les Fils du Sabre er les Félins gardent profil
qui veuc laisser une construcàon à la postérité. Les bas alors que les Reîtres participent acàvcmenc à la

,
t:0nrr.ebandc. Ces de.r nicrs égalemienc présent en tant Le pèleri11 se laiSSt! souvenc éblouir par la vie inccnse
1

que gardes du corps~ trempenr dans le trafic d 'esclaves de ce quartier, ou piégt.:r par toutes sorres de boni-
des Méloricns. Les 1 aupes ont a.bandonn~ la vil le. menu, <le pron1essc enivrer par J~alcool et la drogue,
Beaucoup pensent que le manque de c~ttacombc esc les fausses reUques, les talismans~ la perspect~ve d ,unc
à l'origine de ceetl: sicuacion cr que cela e. plîique leur vie f9.! ' le dans l recue1 ~ l.emenc et le dépouillement des
regain d accivîté à Bejofa. at.eributs terrestres, (sa bourse en particulier). Parfois,
l pèl,erins se réveillent er à nouveau lucides s~en vonr,
pileux~ un goût de n1orc dans la bouche et des taçhes
La Cité S,a inte douteuses sur l.es haUlons q u.'Hs por'tent. Il r:on1bent
1 1

alors dans les bras secourables du clergé adan1iste qui


La Cité 'aini:e rc.stc::i un mystère pour nombre en fai( d bons croyanc .
de croyants. La peche 1Je du début a é(é ardficiel-
lemcnl agrandie ~t a.ltcint presque deux. kilomètres
carrés. e loin~ on jurerait voir une seule cr rnême
D JE DD I R
1

cathédrale d'une hauceur incroyablt: (il s'agit dt! la


corutruc don la plus ha ure du m.onde u méloricn).
C pcndanc, nne foi débarqué ur l>tle on . apcr-
çoic qu 1 11 _>a~ic d \L1nc pe'lice vi He fa i e de sa.nccuaires> Ccu: cîcé d 'origine khalèrc" porce sud de la Princi-
d 'a.bbarialesj de cours i nrérîeu res ctl d une cathédrale pauté~ se divise en deux parcies. Djeddir la Grande se
centrale. Un bon n1iHier de n1olne y ivent1 ainsi sh:ue au nord de l'esruaire d,Alb:icre (du nom du Heuve
que 1 élitt! des Gardiens de la Foi. EUe abrite aussi le qui le forn1e). OrigineHement de sryl umélorien, on
siège adn1ini cracif du dergé. On y trouve des bjblio- expansion récente date des années 2200.
r:hèques, d ' in royabJcs tré or , des lieux de rctrai te Djeddir la Vi~Hle 0iu plus comlnunétnent la
et d pèl rinag . Cicé Khalè:rt:, dévoile le premier centre d peuple-
n1ent. Construice sur une lagune p~ usicurs canaux
1

la crave:rse.nL Son pon, ouvert sur la Mel" Khalère et


Le Vill,age des Dieux
1
commerçant avec les Émlrar khaJers, c le deuxic'!me
en importance> apr~ celui de Samarande, bien que lui
Il s,agit de i un des plus grands quaf'tiers d' ElyaLh, aussi suhisse la concurrence d 'Anralia.
bordé par la grande rOLlte qu i n1ène à Askebtne.
1
Djeddir a la chance de posséder un clirnar 1chaud.
Dans ce védcable labyrinrhe con cruit dans le .style En éré, la ville semble dorn1fr .les après-midi pou r
khaler, aucune rue n,.est pavée. Qudques puits suffisent vivre le soir (d'où un n1arché lucracif pour les magi-
à peine pour l'approvisionnen1ent en eau. Un grand ciens qui ench~1 ntent des objets luisants pour r écl,ai-
l'éseau de caves parcou rc les sous-s0rls. Les maiso1;1s ont ragc nocturne). Djeddir actire égaJement nombre d
trois éii:age. maxhnum, à rexcepcion de celles appar- personnes forruoécs qui l,hjver s'instaUenr dans se
tenant à quelques ecres un peu plu puissances. C t palais cene saison étant plus douce ic:i que n' in1pori:e
endroir vit nuit cr jour er sen1ble ne jan1ais désempli r. où ailleurs dans la Principauté.
ur chaque place, dans chaque rue~ sur les balcons,
les ccrrasses er: [es arrières-cour se mêlent prophètes,
illuminés) gourous, prêtres, hiérophantes ou grandes Historique
lumière avec marchands, commerçancs,. aubergistes;
nlédecins faux mages vrais mages> guides, baccleurs Ojeddir fur fondée après le Cataclysrnel en 1899 ,
L agitateurs. quelques année. avanc le retour des Um~1oricns par
L'Église laisse faire. Elle a in fileré ses espion ec de colons khalcr a tirés par la douceur du clin1ar. Les
garde à l'œil ces inquiécant mouvemenrs sectaires. U1né1oricn.s ]a reprirent en 19 85l sans réaction direcie
1

Parfois, les Gardiens de la Faii interviennent pour


1 d s Khaler . Après la vjctoire des Urnéloriens, Djedd.ir
sauver une jeune adsco·crat:e trop naive du ha rem fit partie intégran·rc de la Province d 'Elyad1 er profira
d 'un guide piriruel prônanr l amoUI sou.s toutes ses de la reconsrrucrion de la Cicé ai nre pour prospérer
forme ou, plus raremc11t pour démanceler une sec ce grâc à ses imporradons d~ pierre et de tnarbre en
de clén1onologiste trop rédibles. provenante de H.ey+
À ceu époque Djeddir commença à quicter la récupéra le poste de gouverneur 1et- l'anribua à Hardi
lagLtne pour expJo.icer la Forêt qui la borde au nord. Braorde. Ce dernier .s'illustra lors de Ja Guerre Civde
1

L premier quc: rtier deviendrait plus ard le grand


1
en prodan1anr Djedd.ir cicé-état indépendante.
souk. Toue fois, avec l'arrivée m.assivc de olons La ville subit alors les foudres de René d'Argor
un1éloriens. ce quanicr h]srorique allait se recrouver quË [a pil.la ,en_ pendh: Uaitch Braord.e. La ville se libéra
entouré par la f uLure Djeddir Ja Grande. du joug n1iHrai re ]or ·que les oloman.s vainquirenL
La ville resca neutre durant Ja révolte des Bandeaux d 'Argor t:'.C qu'elle, réussit ~ 'ex ploie, grâce à lbrah.:im
.N oirs ent 22.I)t puis rej:oignit tardl V"cment les Cités Osraq,, de contenir les envahisseurs. À la fin de fa
lors de 1, i nd~pcndance en 1259. Dès le dépare. elle guerre, les Ostaq retrouvèrent leur p sce de gouver-
obdnl ré1ecdon d.e son gouverneur par un collège des neur et Djcddir a prospédcé.
c.inquanrc plus randes fortune . La Maison la VieiJle
conserva aisément œ siège durant près d un siè le mais
ne vit pas assez rapide111ent la m.o nt e e.11 pu iss3 nce du Politique,
can1p bourg oi . Les Os aq la supplantèrcnr en 2399.
Depuis, cette ville représcnîe le fief bou:rgeois le plus Lt: gouverneur accuel s appeUe Ibrahî m Ostaq. Les
i mporcanL avec San1arande. Kha1ers rapprécieru, bien que de réc,enrs scandales
Djeddir supporta bien le iège soloman de 2406.. jmpliquenc sa maison dans les affaires des Fil du
nola mmenl grâce à l'aide des falnHles exilées; qui Sabre~ la Fan1Hle ct·i1,nineHe la plus puissante à Dj ddir.
venaienr de s'inscaller après de graves souçi dus aux Les Uméloriens considèrent de plus en plus I'éleccion
crises dynasriqucs des Émirats khalers. Pourtanc, peu d ·octave Braorde., fil de l 'anc.:ien gouverneur.
à peu,. les Un1éloriens fur nr de plus en plus no1nbrcux. les a-ristocrales semblenr avoir renoncé à reprendre
En 2651, la Maison Braorde, de souche u n1élorienne, le conrrôle d la ville bien que de pufasanres mai ons

. ..
khalère comme les la VieiHe ec les Eydrij fassent Qu~lques éléments douccux on1 été envoyés aux galères
1encor~ l'orguejl de Khalers* Hes souffrent néan- d~s les én1irats, el pourtrutl les problffii.es continuent.
moin~ du peu de soucien des Umélorit:ns. La Famille subit le piège d~ J'espionnage ec les doutes
internes empêchent son réeJ développement.
Les aurrcs Famille possèdent quelques guilde cc e
1

p,o pulation coJèrcn[ plus ou moins. EHe. essayent de re.sn:.r hors du


conilit entre FiJs. du Sabre et PéHns.
1

Les Djeddirs sont au nonihre de 400 ooo, do1u


120 ooo habitants sur la Jagune. Lors de la prise de la
ville par René d'Argor~ les Méloriens onr: cué ou vendu Dj'eddir la Vieille
conIB1e esdav ·s plus d~ 50 ooo personnes.
Les habicanr de Djt:d.d ir ris. ent des 1ien fan1 i- La Ciré Khalère~ sur 1a lagu ne1 doir; on origi na-
liaux râ~ forl el leurs histoires s avèrent roujours
1
1rré au fait qu'H y a plus d canaux que de rues. On
ompliquées, mên1r chez les U méloriens. Gouailleurs, s'y déplace en barges étroites ce qu~ crée parfois des
il exagère ne tout mais font preuve d 'une grande e1nbouc jllages ·coca e ~La blancheur de la vidlk viHe,
chaJellr humai ne et d'une hospicalité 1nervei1Jeuse. construire d,albâtre de qualhé médiocre à excepti ,o n-
Ils n1 'aimen~ pas résoudre les conllirs par ia force et n e .~ l e~ étonne aussi l~s vis]ct!urs.
la plupart détcsLcnt l'armée. Ils préfèrent détruire la Les rnaison khalères basses e t aux toits plars à
1

répucation de: qudqu,un et Ie ruiner, quicte ::t le vendre 1'excepdon de quelques palais privés, abricenr: des
comme esclave. Cela se révèle infiniment plus lucradf arrièrt:-cours ombragées. Vu Jeurs propriéraircs aisés
qut: le nu:urtrt::. Jes résid nc<:s arrirent ]es camhrioleurs ; par consé-
quent; une milic importance pacrouilJe régullèr~me:nt.
/ Uue bandt! de voleur donî [,e tnéfahs pre.nnenir une
Economie 1
ce.H aine in1porca_ncc fa îc de plus en plus parler d elle. es
1
niembrcs réussissenL à s inuodui[e <lans les J.en1eui·es
es DjeJdirs, en parrj uJier à travers sa popula- par les sous-sols, sous 1 niveau des eaux donc. Leur
tion khalcr concurrencent Ja viHc lrAssidosne dans techniques demeurent encore inconnue-Sl mais ces
le domaine bancai rc. Les relations fan1 iliaJes de ces « ageurs » semblenr bénéficier de pouvoirs n1agiques
1
redoutables marchands expliquent qu,ils ne cravaillenr pardculiers ou d équipements technologiques écranges
presque qu'entre eux, c qui porcl; préjudice aux leur permetranc de resrer longcc1nps sous J,eau.
111a.rchand · um~]uri ·n , lai sés à ]a traîne. Un cercain
re. senrimenc 01nmence à se faire .S enti r : la ituation
1

ri que dè dégénérer un jolu. Le Grand Soule


Djeddir a éga1en1ent la chance de posséder de
non1breuses richesses narurelles comn1c le bois et les 'Q uartier khaler au nülieu de [a Djeddir umélo-
carrières d'albârrc cc dt: grès. La cité cuhivt= d~s agn1mes rienne, ce labydnthc possèd Ja plus grande co.n cen-
er du miHt:r · néanmoins" la. plus grande richesse nourri- cradon dléch.oppes du c.onrinènt. On y rouvc de
dèr~ reste les produits de la 1ner. thon et: 111oulcs en têre. couc~ de partout~ et .sur plusreurs niveaux. lci, 011 peut
acht:ccr ]e monde. Les FHs du abre dennent de main
d~ maître ce quarder prospère. Il y a peu de milices,
La Pègre mais aussi peu d 'agressjons. culs le commerce et le
m ~Hchandage imporr nr. Clienr e t vendeur peuvenc
1

Le Fil du abrc occupent le terrain, e livran à pa ·cr deu~ heure à boire le thé pour négocier un~
route.s lt!u rs affaires. n n avaienr aucun concurrenc
1
simpJe lampe ou un rapis soloman.
li 'agie d un des rares qua crier de la Principauté où
1
,é rieux jusqu'à peu, mais doivent désonnais falrc face à
la montée en puissan c des Félins et de !~urs mérhades ies corporadons et aulr~.s guildes essentiellement umélo ~
viol enrc.;s. P]us grave~ Jes FHs du Sabre ont récemment
1
rienncs ne ticnnenr pas le cornm·e rce ~on y rrouve donc
réaHsé que leur FamiHc se fragiBsait de ljincérieu1·. une Hbené <le prix er un choix de n1archandises com1n.e
Certaines missions e sont avérées concre-producdvt:s nuUe part ai]]!cur.s.
er il y a eu des détournemenr de 1narchandises, des
dénonciations et des scand.al~ polidqu~ .
Le
dr1ag on d'or
1

Cette bârisse étrange1 au


ccnrre de la Cité Kh~lère ,e st
~ 'une d~ deux seules an1bas-
sadcs keshi.tes du n-1onde
umélorien (l 1autre se trouve à.
Ankii-a). On y accède unique-
ment. par les canaux, en passant
1
à 1 intérieur de quatre gueules
de dragons, chacune tournée
ver un poi ne cardinal. i l ,on
voir rarement le Keshites, on
pcuc par contre y faire qudque'S
affaires le soir.
Le u Yong, un écabliss,e-
menr proche propose nourri-
nires exolLiq ues opium et 6 Iles
d Joie aux yeux bridés) le cout
à des prix inin1 agi nables pou 1·
le corn mun des n1orteh.
a présence de ce bâdment a
dcrnièren1ent donné n ai ance
a une mode dan les canaux
aJ en oursi dont 1'architecture
s'esc 4• extrên1 1e-01 d~ncaliséc ,•.
Un éd ai rage astucieux1 faic
de boules de verres flottante
avec une bougie à l ~intérieur.
agrémenr les canau.x.
t< C 'est très joli »

d >après les visiteurs~ t)ui uc


manquent pas de s>arrêt·e r dans
(,es bouciques d~anisanac hnporté. Cd les-ci vendenc en Franches~ Ü'e u.x <:!nsembJes distincts constituent la ville.
réallré des contrefaçons fabrjquées dans des ac~llcrs des Au sotnmet de la monragne Ja Citadelle agra.ndje au
Fils du Sabre (qui reversent un pourcentage élevé à la cour des siècles ~ n accueille que des bâti mcncs n1il i.-
municipal ité). t.aires. es d Hs résident dans lt::.s quarricrs qui bordent
le versanl csc des ] laur::s-R6dfs, avant les falaises. De
faic s.i la ville regarde la mer~ ~He ne l'exploite pas, à

~
parc un pet.it port de pêche.
AsKE L ANE
Historique
L ,his1Joire d>Askdane se perd dans les origines de la
1
région . ll ne s agi saie à la base que d ,une citadeHc de À Po·rigine, Askelane n'éraie qu'un rortin des
G ardiens de la .Foi, 1a première pens~-t-on chargée
1
Gardiens de la Foi; sans doute construir ver 687. En
de procéger la Cité Sainte. Maintenant, ccrt:c ville de 728, le re-découpag des provinces a rc11du néccS"saire
garnison,,sise sur les haur,eurs des Hauts-Récifs, domine une capitale adn11nisuaciv el in:i.litair~ pour la jeune.
toute la Principauté. La tour d~rlam , au . ommcrm province cl'Elyach. Con1me la Cir~ aince et Sama-
décien[ le itre lt! b~û1nenc le plus hauc des Sepr Cités r.a ndc se bana~ent pour obcenir cet henneur, on dé<::ida
de faire d Askelane u n~ véritable forteresse. En 801t les
1
ennemi inrhne, l'amiral er gouverneur d 'AntaHa, Uber
Sélims parvinrent pourtant à la conquérir lors de rïn- de C-alerta. LJ ignore superbemenc les vociféracion des
v1tsion de la région et ils roccupèl'Cllt jusqU"'en S2l. La magiciens et de prêtres d e son enrourage car il jouie de
sui te Je 1~ h isroire e perd dans les Ténèbr · . l'esLime:: de la pluparc de ses officiers.
Curieusemenc, on nom apparat à di fferenres
1 on nev·eu, Ie maréchal-cannon.ier Erik de Gada-
époque· : il sembt ·rair que ce soit l seule cité à avoir rihn-Askclane va vraisemblabl menr reprendre le
résis té ju qu au Caracly me. Là encore, bien que ct!r- posce de gouverneur. n1ên1e s'iJ ne fair pas J'unanimfré
Laincn1enr décruite en parti par un rrembletnenr de puisque le d rgé le sourienc.
terr · sa position dominante lui évita de sombrer so us
les flots. De fait, la ciradellc garde encore des traces
de. son passé antique. Elle fut reconscrn][c en r985, en Population
n'lême temps que ' amarandc er .Elyath.
La ville· s,illustra ensuite lors de sa fabuleuse résis- les Aske1ans se moncrent très liés aux valeurs mlH-
tance aux forces de Ténèbres ·v(.!rs l~ troi ième mil1é- taires. Il n>exi ri:.: pas une fam ille donr un membre n'of-
paire. Depui ,. ks garnisons de la Principauré siège ficie pas sous les clrapeaux.. La popuJadon d ·'.Askdane
dans ce bastion de la n oblcs5'c militaire. Les acdons
1
va.de fo:rrcnt·enr. La popu]adon. fixe compte environ
mrrepd e cancre tes Bandeaux 1 oirs en 22r5 cerni- 350 ooo pers0innes à laquelle H faut ajouter entre 50 ooo
ren pourtanr: sa répucation. ou mirent à craindre ec 200 ooo soldat.~ en exercice, don les périodes.
quleJle ne 1Cecommeaçâl ses répressions en 1.259, mals La population se compose surtout d'Umc.Horicns.
une révolution parn1 i ,e officiers ·érou.lfa ces d érives Uncminoritékhalèrevit paisiblemenlàAskefane · guère
dan l1ccuf ; de plus. Askdane pron1gea la jetme Princi- bellicrueux H n'ont pourranr pas oublié le nlassncre de
pauté lorsque l royaume chancelant d Umélor voulur D'j eddir. Les félis sont rares car rrop paresseux pour la
calmer ses ardeurs indépendanrisrcs. vi~ de caserne, cr ]es eJfes pre·s que totalement abs ne .
la ville prk védtable1nenr son essor lors du blocus La populatio n de gourls a un peu dim m.ué ; le bndt
1

so]on1at1. De non1breuses persoru1es paniquée vËnrent se coun: qu'une guerre raciale faic rag~ dans les encraillcs
réfugier à la citaddle. À la fin du conHir, elles restèrent et des monragnc . Quant aux nains, artisanat miHcaire
s'instaJlère:rn stu lc versant n1aridme de la citadelle, bien que oblige, ils sont plus p[ésenrs id qu dan n' in1pone
de fi1çon plus anarchique que dans la forteresse initiale. queJle Ciré Franche.
1
Une nouvelle révolte d offiders secoua à nouveau la
ville lors de la Gu rrc Civile. Un certain René d '.Argor, ~ 1

aris cocra~e et capiraine d cavaJ crie, refusa ~, i njustice Econon1 1e


faite à cenalns de ses ho111n1es (qui avalenr apporté leur
aide à l'église sans en avoir reçu l'ordre). IJ s~empara Tout se tourne vers l'armée er l'éconon1ie dépend
du pouvoir en Mélor 2657 er, avec la bénédiction du des largesses du rrésor princier. Lannée fak vivre r:ous
dergé> prir d'assaut Djeddir et ses idées sédideuses et les artisans, commerçanls ci paysans. Des coups de
répubHcaines~ La rébclUon d 'Argor expira ~orsl1u'H burin résonnent bien dans quelques carri rcs de pierres,
1

mourut sur le champ de bacaiUe contre les Solomans. n'lais là. encore les travaux de rénovation de la Cita-
Ceux-c1 profitèrenr de r"absencede l'a rmée pour prendre dc:He font de rarmé le d ient princlpaL Askclane a aussi
la cicadcHe~ Hs en perdirent l conrrôJe quelques mois développé sur un placeau élevé au sud de [a viJl<: d~
plus card. Cependanr Jes Chasseurs o cupenr toujours grands haras de chevaux. Une parti e est vendue à la
1

les vaste sous-sol de la ville. Aprè c:es temp m.ouve·· cavalerie ec le reste part à 1 e!Xporta.lion.
mentés, Yard de Gadarhin-J\skclanc a retrouvé on
pose . 11 a fair rcconsrruire une bonne partie de . a viJle
et protège certain scienrifiques, C·e qui déplaît forte-
ment aux Jnages de con1bat et au clergé.
Prostitution t rafics et jeux consdrucnc les rrois
grands fléaux d'Askelane. Car qui dit garnison dit
problèn1e$ cl ~ordre public. Le domaine du jeu < ppar-
tenaic aux Anciens, jusqu à leur récente disparition de
1!.e gouv~rneur Yard de Gadarhin-Askc1ane, vieux la cène. Les guildes qui lem étaienr affiliées tentent
et contesté, livre une guerre quasi-ouverte à son vieil de garder le contrô1e de leur activité., ~lBées en une
sorre de coopérative crinùnelle; elles profitent de leurs plus secrets de la Principauté. Là, dfr-en, les meilleurs
concacts avec la noblesse pour évirer bien des problè111cs. scientifiques vivent sans co nract avee l'extérieur cc
Cc côré «vieille école » lié à la noblesse leur est profi- rravaillenc sur des projers purcn1cnt mil.itaites. Les
cablc ici, contraire1nenr à la pluparr des autres villes, er étranges lumières ec sons qui en sortent de jour cemn1e
les observateurs du monde criminel se demand ent si les d e nuit Jajssenc supposer le pire quant aux ~ériences
Anciens ne renaîuonc pas de leurs cendres à Askelane. pratiquées en ces lieux. Les riverains craignent rous
Les rripors des guildes onr pignon su r rue cr proposent que la catascrophe du quartier de Lumière-Blanche, à
indilférernment jeux de hasard ou paris. Anralia, ne frappe aussi Askelane, er les gens commen-
Les Fils du Sabre, apparus dans la ville il y a quel- cent à abandonner les environs du Castelet.
ques années, font essentiellement dans la prosriturion
de luxe, importanr des filles exoriqucs du Sud. On
pense qu ' ils préparent leur revanche conrrc les respo n-
sables du massacre de 2657.
+ Le Cloche-Merle
Les Reîtres er Méloriens font payer cher leur procec- Ce quartier crès pentu, sillonné par une route
1ion - ou les éventuels refus - aussi peu se permeu cnr pa.vée en lacets, conduir à la Ciradelle. À partit de
de repousser leurs propositions. Les Reîtres ont· gagné cette avenue, des ruelles à Aanc de coteau mènent aux
en inAucnce grâce à Flavien Corbi qui a fait le ménage bordels et aux cripocs. Cc q uartier très calme la journée
peu après la guerre. li djspose parmi eux de fidèles 1ieure- reçoit de nwr la visite de nornbreux soldars en permis-
nants, rravaillanr main dans la main avec les autorités, ec, sion. Les rixes sonr fréquences, surcout encre unités
comme à Samarande, les accivirés du bailli vonr curieu- adverses. Les Félins ec les survivancs des Anciens s'y
sement de pair avec ses• anciens • amis criminels. livrent une guerre d 'inAuence, sans toutefois basculer
Les loges Noires one disparu d e ce ne v i Ile dans la violence par peur de la réactioo des Rcicres ec
même si lc:s autorités rcrrouvenc de temps e n rc1nps des Mélodcns, toujours crès implantés malgré la dispa-
quelques bourgeo is assass in és er les preuves d e leur rition de leu.r chef René d 'Argor.
appa rtenance à la secte.
Les Thatunaturges, l.iés aux mages de con1bat, se
livrcnr à d 'érranges rrafics (prosrirution enfantine cr
con1posancs 1nagiques interdits), mên1e s'i ls restent
discrets à proximité de garnisons si bien équipées.
+ ANTALIA
Félins et Taupes sont à couteaux tirés, mais leur
inBuence csr réduire: ils occupent le ccrrain du L 'île d 'Ancalia se sicue à environ vingt kilomè-
cambriolage et de l'espionnage. tres des cô tes de la Principauté. La ville d 'Anca-
1ia - chan rée par cous les n1ari11s du monde - occupe
une baie bru meusc au nord-ouest d e )'île.
+ La Citadelle C ertaines person ncs prétendent que deux mondes
y cohab icenc. À l'in téri Cllr des 1nurailles, on rrou.ve
li s'agit en fa.il d'une citadelle dans la ciradelle, un fortin une viUe résolument cournéc vers la 1ner: chanriers,
dans la vi lle fortifiée, un endroit que peu de voleu rs onr Aortes con1merciales et 111i1 ica ires, bateaux d e pêche
vu. La h aute ad ministration milicajre, le palais local er ca.veroes de n1arins. La vi lle se révèle assez sordide,
du Prince cr cclw du gouverneu r, ainsi que les croupes à l'exception des hauts qua rtiers, d 'où les majsons
d 'élire de la Principauté, y sont inscallés. Autour de ce bourgeoises en rerrasscs jouissent d 'une magnjfique
quartier, on rrouve les demeures des ariscocrares et de vue sur la mer.
quelques rares haurs bourgeois. Les rues sont larges, ' l'extérieur des murailles, on pénètre dans un
A
droites et pavées, les pacrouilles permanences cr un aurre monde. Les sccceu rs agri coles sont: entière-
syscèn1e cl ' éclai rage rourne la nuit. me nr voués à l'élevage de bov ins er de chevaux, er
accueiLlent en parti culie r les haras du Prince. De
nornbreux nob les possèd enr des propriétés clissén1i -
+ Le Castelet nées dans les hauceurs. Enclavées dans les prairies,
les arènes d'Ancalia ne valent peut-être pas celles
À l'origine, il s'agissait d 'une prison à haure d e Madarale, mais elles anirent cous les m'as-eu-vu
surveillance, cc mainccnanc il s'agir d 'un des cndroirs les nobles et bourgeois de la Principaucé. •

1
Les mancagnes (qui culminent à 1325 m~rres avec moyenne importance. Beaucoup artendenc La mort du
le Taurin) ont ~galt!1neru ta herées de domaine. dirigeanl - ~uJou rd'hu i sénile - qui sut> lors de l inva-
fore der . r de résidences apparrenan soit au clergé sinn solomane, évirer un bain d sang à ]a vHJ~.
(no ta in n1cnc 1'Abbaye de Anges}, soil à de riches Dans son ombre, deux hommes atcendenr ]eur
n1age œuvrant pour 1 État:. ht:ure : ocolio d~ Cal rtaJ son fùs; et Ambrose:
À 11oter encore, à 1 ouest de la ville, 1c domaine d Mad.rit 1' capiraine audaci u.x el ambîtic.;ux donL la
Chats-Huanrs 1 propriéré du baron José-Frédéric de Maison1 proche de l'armée a effectué un rapproche-
Gassan-Calerta1 dont Jes \Tignes .renon1rnées produisent ment spectaculaire avec: la bourgeoisie .rnonranœ de la
un vin cxc pcionnel (ec coûceux). vËlle. De plus, on prétend que ce de:rnier a l'appui des
dfe . Cette iruacion pose des problèmes à la nob ~esse
qui voir d'un mauvais œil J fuie que,, grâce à son entrée
Historique dans l 'ar111éc, la bonrgcoisic pui se acquérir un nouveau
siège au Grand Conseil.
Le élims fondèrent AntaHa n 802 pour garder
l"acc °' maritime de la Prj ncipau té après leur i nva-
lon. Lors·que Jes Utnélorieos r·econquirent la province
AnataJja (son nom .d'époque) rcsca s~liml rc. 1-Iélas pour
elle les Ténèbres ],engloutirent aussi. Lorsque Umélor Les Anacaliens sonr environ 350 ooo à lJinrérieur de
reconscrujsit Elyarh et .,amarande en i985, il découvrit la vHle er roo ooo sur le reste de 1Jîle. I:on peuc encore
les ruines de cecte cité et quelques n1isérables Sélims ~jouter plusieurs mHJiers de n1arins ét rangers qui
à rnoitié fou s. Les Uméloriens rebâcirenr la ville, lui séjourn~nt: quelque re.mps en ville.
donnèrent: son nom acrueJ et en firent ie porc rnHi- Malgré une disparké de caraccèrcs éronnancc pour
rafre de la Pdndpauté. Anralia fuc la dern ière des une He de vingt kilon1ètres sur trent J les A.natalicns,
cités t!l rejoindre la Prindpauré lor.s de son accession à parcagent cous un g rand nombre de superstitions
l ~j ndépendanc et égafemcnL Ja dernitre à encrer dans er d ' hisroires horribles. Que ce soient les vaJsseaux
le conflfr de Ja G uerre Civile~ su.ire à de non1brcux fantôn1cs des nuuins ou les banshees hurlant da mlS
problèmes avec les Chasseurs des dérnons monstrueux la n1oncagne les soirs de rempête, les aucochrones ne
au service des olo.m ans. Ces derniers avaient pr~paré racontent ces conces qu>à voix basse.
leur invasion er prirenr Antalia par surpri e, grâce à Ja S'ensuit une fou11.: de manks: ne.: jamais aUumer quoi
puissance de lcu.I artillerie. que ce soir avec une bougje (sinon un marin meure),
Les force de la Prindpauré Hbérèrenc Ja Cie~ en saluer les luboux, se signer devant un orage, etc . ,.~~ Le
dernier, au cours dJune bataiHe épiqu~ <)Ù l'on vir des .aulres villes considérenl les. J\nacaHen 1c ommc des ar]a-
isidore bornbarder Ja ville a coup de tonndets de poudre) rnistt:s attardés; des trouiHards con a11gulns effrayés
une ncfdfe ,échouer sur le rivage, et le reste de la Hotte par leur propre on1brc - 111ai les samari.niens ne sonr
cl6.quc répliquer avec une puissance inirnaginahle. pas d,es modèles d'ouverture cr d'humHicé.
À l'exception du pon, ]a ville n'avait pas rrop souffert
durant Je~ con1bats. Grâce aux. inventions nai sa.nr:e.s, la. î

munidpaHté ré-agença le porc ec la marine de guerre Economie


encrd. dans une nouvelle ère.
Mall1eureusement, le 7èn1e j'o ur d; ,rlam 2665, la Anralia est avant tout urt chanlier naval, c ·rrnj -
_asernc de lasaince-barbe (ou les stock de poudre étaient nen1enc le pJus grand du n1onde. Sa flotte s a:vère trè
euttepo és) explosa, et déLruisic Jt: quardcr d ·Blanche- in1pressionnante et de nonibreux armateurs y ont ins-
um ière, run des plus beaux. n resta abandonné duranr rallé ]cur fonds d commerce. Pê ch~ négoce el marine
quelques mois avanc d'.)atri rer de nomhreux dé œuvrés. de guerr·e : 1nalgré de dangereux courants mari n~J on
Ce tragique événeinent fuc le premier condu~sanr à la rrou ve à .A nta1 ia tout ce que la mer peut apporter a
n1isc à l 'indcx des scit=ncifiques. un<:: ville. Son orientacion con1 nierciale corn nlence
même à concurrencer amarandc et D j,eddir. 1

T'otn:cfois, J' îlc possède d'aucrcs richesses : les


Politique bovins (pour les réserves de bord et les produits
dérivés), les chevaux de course et destriers d,e guerre,
Le gouverneur d la CicC: St= nomm~ Uber de et cnfi n le vin, qui en représentenc les pre1nières
Calerca, an1 iral de la Horre el chef <l 'une maison de
t

exportauons.
La pègre Les hat1ts de la vill e 1

Pour beaucoup, AntaHa rcpréscnre la porte cl 'en- En remoncancJes rues de la ~lHe l'ambiance change
trée de la PrÎn·cipauté+ AinsiJ chaque FamJJlc se doir considérabk.n1cnc. Les r11es se couvrenr de pavés,
d y avoir une anrcn ne à 1'exceprion des éBn qui il y a même parfois un scmblanr d, éclairage public>
n~apprécient guère l'eau (un réel handicap pour CU r). les maisons s'embelJissenc. Le promeneur ar-rive aux
Les deux Pa.milles les plus .irnponantes sont l.es Fils du quartiers boargeois. Dans ces rues encore ~croites et:
Sabre pour qui ~a viUe ouvre sur 1 s Émirars khalers ec populeuses, fa. mi.Üce patrouille fr~qucmmenr.
1Empire So1oman, et les lsidoriens qui ont construit quel- On ytrouv également de toue,, mém.e t le marchan-
ques laboratoire,$ dans les ruines de Blanche-Lumière. dises one p1us conventionnelles. A noter la pré.se11Gc
1
Pour beaucoup; les Maud i·rs scraien c peut-être d un quarcier eHè et d un quartier solo.man {appelé le
la seule Pamilic avec des ramifications int rnado- Croi sand) 11un d s rares endroits de la Principauîé
nalcs. Les Anciens possédaicnr auparavant un vaste où rennerni héréditaire a pu 'étabHr en nombre ans
réseau de con rebande dont les lambeaux ssaicnc rencontrer trop d 'hostilité (tout le monde redou[e la
de rési. ·cer t de ·e refonner. prochaine invasion soloman ).
Les Taupes vivent surtout du rn.ckcr ec du can1brio-
1 Plus haur encore au-de.s~c;us .de ]a llinitc du b1ouil lard
lagc. Les Ezguirs n1ontent des cntourloupcs cr des qui recouvre le porc près de huit rnois dans !>année, on
campagne de vol à la rire er de mendicité. Les Reîrres crouve les qua rtîers noblesi ccrcaine111ent les plus beaux
on·r installé à An cal la Jeur quartier gén~ra.l cl fonr régner de la Pnncipaucé avec leurs terras~es qui dominent la
leur .li0i (à savoir empoisonner lia vie des autres. PamH 1es~ ville et la 1ner. Au sommer, une·muraille andenne donr
à rexception des Thaumaturges). personne ne connaît l'utHité tes procège.
Les Toges - oires. au coude à coude avec les Ezguirs
pour ~c conrrole du n1axché de la misère~ one une
chapdte ecrète dans le quartier de Lu1nière~ Blanche~ Les arènes
Depuis peu, Je M éloriens tentent d ï nv scir la vi Ile,.
mais Hs rencontren.r des difficuJ és - il Javère plu facile Au-delà des murailles, inscallés principalement au
d~ basconner un Kha Ier i olé que des équipages pirates nord de la ville. les grands éleveurs fonr de la rauro-
2u grand complel. Les Thaun1aturges voienc en cccce n1achie et de J\~levag de chevaux.
illc leur porte ver le Nord. On appelle Landes Rouges cette région de basses
collines, à cause de la couleur rouille quJelles revê-
tent en auEomne. Les .rnauvaxses langut:s préccndent
Le port qutà cet endroit] on se croirait marcher ·ur une
~pong~ ceUcni.enl le sol y est gorgé d'eau. L'herbe
Plus on va vers Je pol't, plus la viUe devient sale et y e c grasse et les r.roupeaux paisibJes. Le~ propdé-
misér1euse. Le port d ,Ancalia~ ec particul ièremenc les laires cerriens, de souches nobles. et principalemenr
chanders) est un quartier extrêmc1ncnr pauvre, certai- i ~ ues de Madaral s·e monuen'[ cr~ fiers de leur
nement le plu horrible de la Principauté. Les eaux de troupeau. Les vale ·rs de fcnne viennenc de Cassa.rie ~
mafadi t de morraliré sonc effarants, notammenr Hs ont créé une sor te de micro-culnue, notan1mcnt
dans le quar·der ma 1 nommé de Blanche-Lun1 ière. dans le doma1ne de la n1usique et du travail du cuir.
No11 Ioîn de là, le port con1n1ercia! s · veut plus 1ls dédajgncnt souvenc ~a Jncr et n )ont que mépris
vivant, avec nocammenr Je Quarcier des , irènes qui pour Ja luxure des 1narins.
regroupe le plus d prosdruécs au mètre carré de tout Au sud de la viHe une caserne abrke l'école supé-
]e Monde Connu. Ce quartier cosmop0Hrc déborde
1 1
rieure d '1officicrs de mari ne ec le si.ège de la guilde de ·
d ,auberges de tavernes, de borde]s d \1rènes ci an des- navigaceurs. Au-delà s' étcndcnc les domaines viticole
tines. On y trouve égalc1n.cnc du n1atél'iel étrange, cr de pcdres communautés de pêcheur.
de loinraines reliques, des drogue·, des arme'S exoci-
ques, clit.s cartes, des caHsmans et des perroquets de
pirate . Le Quarticr des Sirènes consth:ue la vers·i on
1

La Nef
décalée·de la guilde des h isrori n cr des géographe ;
on pad~ de beaucoup de chose raconcées par un Les Solom.ans1 lors de ta dernière bataille èl~Antalia,
1
col lègue 111arin quj cenah: ça J' u11 esclave qui cenait S·e retrouvèrent aveuglé par la poud.rc J leur propre
ca d 'u11 loi nca.in énlir ...
.>
artillerie et tirèrenc saru h: vouloir ui: une magnifique
nef elfique. Celle-ci s'échoua ur les récifs à l csr d ga ter.ies et de grotte. qui consclruaicnt en faic le
la vi1le. s< carène repose ur un haut fond, laissanr Ja Royaume d "H eloderma uspectum comme ils ne
majcu re par rie hors de l'eau~ [ardê.rcnr pas a le découvrirent.
Le elfes négocièrent avec l'ami raJ pour que ce 1ieu Le peupl,e d'I-lelodern1a, ·qui habitait Jà, c:r que !'on
devicn ne une zone franche pour leur peuple. Depuis nomina rapidemenc Jes Hélodermes., v:ïr c.eue invasion
1
i 1 'agit d un quardcr commerçanr. Seuls de dfe ont d un très mauvais œiJ ; en effet les nains n ,avaient
1

1
le droic d'y habiter, mais les autres cspcccs pcuvenr s,y pas J intention cie .s'arrêter làs et ils désiraienr creuser
pron1ener du moins à l 'excédcur de Ja coque._ et de jour.
1 toujours plus .l oin pour découvrir toujour plu de
Par contre, les niveaux inférieurs sont formelJemenr filons. C'est ainsi que la gut::rrt: com1nença da.a l1ob -
in1:crdics aux inrrus et les contrevenants punis de mort. curiré de KaJaar.
Une curieuse vague de m~lheureux a a coscé la nef avec Les HéJodermcs son1r des êtres anthropomo·rphc
des cadeaux et en quelques années) des ma.faons flot- à force ccnd an ce .repli~ ien ne> et ils ont dans leurs ra.n g-s.
tantes rrè so umises. au tangage ont agrandi I quartier une force proportion de con1bananrs. A cette .époque~ [es
ur l'eau. Avec les nouveaux-venw, 1· quartier de la nef Nains étaienL devenus plus des marchands et des arti-
esr devenu dangeccux mais les FH du Sabre apporrent sans que des guerriers co1n111e les courageux Arkavian~.
depuis peu un emblanr. d ~ordse. Ils subirent défuile sur défaire, peFdanc un grand non1bre
d 'entre eux. Ils durent ainsi reculer v<;;rs la surface) aban-
donnant d " pJu en plus de galeries aux H~lodt!rrnc ·.À
la fin> ils furcnr chassés de f(a]aar qui est depuis complè-
t·e ment habicéc par le peuple reptiHen.

Hi torique
Peu après la fin des secondes Ténèbres, les dfes
débarquèrent tes nains de force. 'C eux-ci -rrèrent san
but à rravers Umélor avant qu.'un groupe plu témérair·e
n~ d en1andâl au Roi la penniss]on de con rruire une
ville pour eux. lis obd nrcnt ainsi le . ire de Kala.ar en
2007, près du Heu ou s) écai~nt iUu rrés les Arkavjans.

Au débum:, la ville vécut iso~ée des aucrcs, tnais à


l{ALAAR force d travail les nains se firie nt accepter-, su rr.out
com me inr ·rlo u · eurs conm1erciaux. La ville soutcr-
rai ne prospéra roue allait bien... jusgu>à la décou-
L a Cité des Nains csr abandonnée à ses mrscères verr·e d es héJodermes. Face à cene n1enace1 les nains
depujs bicnrôt quatre sièd~-S. T rois fOrts procègcnt la région abandonnèrent la ville et condarnnèren.t ses entrées.
d'une évenrucllc invasion héloderme, et on peuc aperce- Les fnrcs fu rcnc construits pour prévenir cout risque
voir depuis leLus cours la porce de la ville, creusée dans d'invasion. Lexréricur de la viHe e couvrit de végé-
la monmgoe ec ravagé~ par le cemps. Toutefois; Kal.aar cation1 cae-hanL à rou ce qui se pas ait exact'Cm·e.n r à
fe.ndorm.ie sembJe se réveiller depuis peu. Les hun1ains y rintédeur. HetodeIIna Suspe·ccum règne désocrn.ajs tn
~ ,.iennenc ec le.s héloderme <.!11 sorcent petit à petir. ces Heux.
À Ja fin de la Guerre CivHe, amarande eul quef-
<1ues probl tncs à s~approvisio11 ner en nûneraj de fer.
La découverte Un industriel. de Bejofa proche des rnil ieux militaires,
des Héloderm s 1 SiJas Lecoupier" découvrit une ancienne carre naine
révélant d> imporrancs gisements procbes de ran-
Les nains creusèrent longtemps pour exploicer les ç Êcnne Ciré . Il usa. de son inAuen ce pour obtenir le
richesses des .sous-so ~ s de Kalaa.r. Et en 2311 tout d ro1r d ,ouvrir un mi ne~ Accud lernent, les condicioins
1
bascula_ Us acrivèr<.:nt dans une immense suite de de travail y sonr très pénibles,. mais beaucoup n onl
pas d 'aur:re choix que cet emploi. Des environs de poudre dans l'armée cr l'rtglisc ainsi que les besoins
Kalaar provient le cha rbo n rouge à la base de la poudre grandissants de l'industrie forcent le développernear
explosive d' lsidoro Marblade. La localisacion précise rapide de la région.
de ce gisern enr esr te nue rigourcusemenc secrète ;
cependant, cette ressource va sû rerncnt redonner vie
à la Ciré des Nains.
Depuis quelques mois, on parle d'arcaqucs hélo-
+ La pègre
dcrrncs sur des pacroull les locales. JI ne s'agir encore Les Méloriens tiennent un r,éseau de prostitution
que de run1eurs, mais si cela devait s'avérer vrai, la mais ne se livrent à aucun racket. Par contre, ils one
situation de la Principauté risquerait de changer rapi- commencé à détourner du minerai qu'ils acheminent
dcinenr, pour fa ire face à cet ennen1i installé sur (ou directcn1enr vers leur q uartier général à Elyath. Si les
plutôt sous) son propre terriroirc. aucres Familles ne semblent pas encore s'ëcrc irnplan-
cées ici, cela ne saurait tarder.

Politique
En rhéorie, Kalaar n'offre guère d 'ouverture poli-
+ Fort Co rbeau
tique. Néan rnoins, il y a deux ans, la noblesse se servie Situé sur une bucce, ce bourg protégé par une muraille
de la mine de lecoupier pour que le siège de gouverneur en pierre abrite surcout des Gardiens de la Foi cc quelques
de Kalaar ffu accepté. La manœuvre réussie cc le posre unités d 'infanterie. li profite d'un magnifique panorama
échut ainsi à Méridien de Berilian-Assury. Ce militaire, sur les Monts Ocres et serc de point de passage pour les
colonel de cavalerie, possède cependant deS liens assez rares caravanes rcrrestres panant commercer avec les
proches avec la bourgeoisie ec aid e Letoupier dans son Effàrars sans passer par Rey.
encreprise, ne serait-cc q u'à cause d'une vieille rancune
avec Clothilde-Isabelle de Jilkrof.
Ccrcains le pressent de ccncer au moins une explo-
ration des ruines, chose que le Prince a forn1cllemenc
+ For t du Gl aive
inrerdire pour l' insranc. Toutefois, de récentes atta- Seule une petite garnison de Gardiens de la foi y
ques d' hélodermes sur des patrouilles semblent faire esc installée, protégée pa r une palissade de bois. Sirué
pencher la bala nce en faveur d'une expédition punitive, en pleine forêr, le Fore d u G la ive sert surtouc de point
qui perroecrrait en même ccrops de récupérer des uésors de ralliement pour les chasses du Prince et de procec-
nains oubliés. cion à Moncrozac. On die que les lieux seraient hantés.
La pègre n'a jan1ais pa ru intéressée par ce fore.

+ Population
+ Fort du Val-M erfe uil
Aucu n nain, tout plein d'hélodermes. On ne sait
rien de ce qui se trame là-bas. Les rares chasseurs de .Également en bois, cc fore esr accuellemenc en
rr.ésors n'en son t jamais revenus. La population actuelle travau x. Il garde l'embouchure d 'u ne pecicc vallée
se coacearre en réaliré dans les forts alentours. où cure nc lieu les principales esca rmouches avec
les hélodermes. On y rrouvc la cavalerie c r la rési-
, dence de travai l d u gouverneur. D es nrnJeurs parle nr
Econ omie d'u n laboratoire scient ifique. Les Gardiens de la Foi
onr peuc-êrre rous éré remplacés l'année passée par
les alenrours de la ville sonr cruffés de n1incrai. Le l'armée régulière, pour cecce raison. Les Méloriens
com rnerce ne passe bien sûr pas par Kalaar n1ais par présents se conrentenc de diriger le nlarché noir
Forr Corbeau, devenu un bourg d 'environ deux mille (alcool, drogue, etc...)
âmes. On y trouve les bureaux de la mine, quelques
auberges er rnagasins. Le d.éveloppement récent de la


AUTRES LIEUX Fyonorde
~....~+;,_,,,,, ~ !: . i ~ Ce porc de pêche coincé entre la mer et la forêt de
L es "V:illes sonr ce qu'il y- a de plus i1nponanr dan~ Bejofa, cour ce qu'il y a de plus classique si ce n'esr la
la Principaur6, ec pour beaucoup consticuenr les seuls l:ilondeur de· se.~ habitants et l'archirecture très «Cosy»
lieux dignes d'inréfêt. n existe cependanr d 'autres de ces habitations, vestiges d 'une ancienne invasion
endroits mériranr mention sur la péninsule. stovenger. Fyonorde es c surcouc un repaire fameux
pour les conuebandiers de cour poiJ. Dans les auberges
qu i bordenc la jecée, on peut croiser routes sortes de
+ Moncrozac ruffians·. Le village vir pour l'insranr sous la coupe
de guildes issi,ies des Ancien;, mais les Toges Noires
Eo Jongeanr la rive nord du Sahar, on arrive· au in6lrrenr progressiven1ent l.es lieux (parce qu'une des
village de M.oncrllzac, cbupé en deux par un ruisseatt légendes des Scovcngers ressemble curieusemenL au
qui prend sa source un peu plus haut er se jerce peu credo de la secce) et les Fils du Sabre s'inquiècenr de
aprêS dans le ffeuve. Ce village <.i e paysans n'aurait rien cette concurrence. Ces derniers on t conclu une a llia nce
de particulier si le château d e Moncrozac ne le dorni· provisoire avec les TI1aumacurges, qui veulent garder
nait, sis sur une bucce. Cerre ancienne forreresse des AnraJia comme plaque tournante de cous les trafics.
Gardiens de la Foi a été restauréé il y a de cela trente
ans par le géllial arclii tecre hédoniste R-0ussard pour le
<:ompte du Prince. Du village, on ne distingue qu'une + La Pierre
façade austère mais, de l'autre côté, roue n'esr que luxe, de la Dame Blanche
jardins er poésie.
Le Prince s'y rend généi:alemenc en automne li s'agir d 'un gros caillou sur la rouce sacrée en cre
pour la saiso n de l.a chasse. On y trouve l'un des Elyarh et Samarande. La légende veur que si on aime
• plus beaux élevages de chiens de c hasse. Le reste de une personne ec que cell e-ci se refuse, on pu isse
l'a nnée, u n chan1bellan er une brigade de serv iceu rs réclamer la bénédiction de la Dame Blanche. Dep\LÎS
rie n nen c le ch â teau. Mo ncrozac esr surrouL devenu peu, une «vra i.e Daine Blanche• apparaît et exauce les
célè bre g râce à son auberge Le Coq du Prince, vœux (il y a bien sûr un prix à payer). En fait, Rebecca,
ou ver ce i 1 y a d ix ans er c irée en référence pour ses une Ezguire cartomancienne crès n1aligne, a monté
gibiers ec venaisons. seLLle cerce arnaque.

+ L'A.bbaye + Les Ruine s


de Saint-Gornar de Sainte -Miranne
Dans la campagne d 'Elya rh, sur l'ancienne pisce Sainre Jv!iranne esr une rnarcyre crès connue du
menant à Ka laa r, se dresse un gros bâcimenr qui abr ite cuire a rlan1isce, qu i a offerc sa vie pour permettre à un
llll ordre de moines répuré pour sa bière, la fameuse groupe de jew1es enfanrs de fuir et retenu u n adversaire
Saint-Gornar brune. Les voleurs connaissent bien cecre concrclequel elle n'ava it aucune chance. Sa pureté d 'es-
abbaye puisqu'elle abrite dans ses caves un groupe de prit ec sa persévérance à soun1ecrre à sa religion cous
« cl1aulfeurs • (détrousseurs mettant les pieds de leurs les • infidèles» en fonc un modèle de résolution er de
y;i_climes au feu pour leur faire avouer la cache de leur ténaciré. Peu après la créarion de !'Ordre des Gardiens
magot). Ils en profirent également pour ren1placer de de la Foi, une congrégation de clercs appelée la Sainte
remps à autre,une barrique de bière par \lue barrique de Pureté Lumineuse a vu le jour, dédiée à 1'éradicacion
vi n. Il y a quelques mois, ces acres one mené à l'appel de l'impureté ec à la soumission à Arlam, selon une
d 'un grand conseil pour décider s'il s'agissait de la doctrine vaguement inspirée de Sainte Miranne.
• volonté d 'Nla1n ou non. Cerre congrégation, établie dans la forêt quelque
parc encre Elyach er Askelane, dans l'abbaye de Sainte-
Miranne triscement célèbre SlLicc aux corcures qu i one
eu lieu en ses n1urs, a rapidement basé sa répuration

'
1
sur la crainte fuis, nr pa scr les Meutes d Ader pour en secret. Des clercs, très peu nombreu.x, habiteraient
de · enfancs de chœur à. l'esprit ouvert. Ces religieux encore les ruines de ainte- 1Iranne dont plu personne
croyaient voir Je rnal (presqut!) pa_rrout et usaienc d.e ne connaît la 1.oc:aUsadon exacte. c~nain ~e sonc: aven-
méthodes violentes et brutales pour le décrufre. cur·és dans Je forêts de la région à Ja recher he d }ab-
La congrégation officidlc1nenc rejetée par J'Église, baye er des rré or qu1eUe pourrait receler; la plnparc
fu{ dissoute lors du llenouve.au. Les rurneurs les plus d entre œ ont disparu} les autres n'ont rien crouvé.
folles courcnc depuis, préct:ndanc: qu'elle existe coujours

fonde Connu esc déjà passab[cmenL uj t à d ~


L a Mer Extérieure n1arque la limite des cerres inîé.res-
santes. Au-delà s~ étendent des contrées inconnue
donl Jes Stôvengers prétendent avoir découvert les côces.
Lt!
discorsions, des racontars, er des légende . I:artirude
méprisan·t:e de samarinjens pour ce qui orL de ses
Quand on connait J']ntérêc des cicad i ns pour le Nfonde n1uraHJes n>arrange guert la sicuation r Ja carirographie
Inconnu, on peur s'arrencL:e à et que leur explnration ne na pas spécialcmenc avancée par manque d 'inrérêr.
soim:. pas pour demain ... De toute façon, r étendue dt! fa. Le M onde ]nconuu se compose, de l'avfa de tous~ de
1

Mer Exrériellre et les imponanc courants qui la uaver- terres refusant l'Arlainismc habité~s par des barbares
sent rendent la navigation parckuHèremenr difficHe sans éducation. JI est cerrainen1ent très vasre1 trop
sans compter que l't!thnocentri me des san1ariniens en pour perdre son rcmps à fexplorcr. es elfes racon-
fait de piètres (cc rare ) expJorateurs et carcographes. tent parfois des hisroires érranges à propos de peupJes
On prétend aussi que les dfès '" tles nains viendraient inconnus, 111ais ils ne fonr qu~efH urer le sujet et caîsenr
d lun concinenc lointain,, vers !~ouest) qu'1ls au raienc leurs secre es.
quitté pour une rai ··o n incnnnue lors du Grand Exode.
11 n;exis,re cependant aucune preuve à ce sujet.
ONDE ONNU

e 28 du mois deSolem~ l../fntalia deviné,1parcourt les mers du. rY'vlonde Connu


dep uis plusieurs siècles ma.intenant, à 1-a recherche
1

des différente1 peuplades qu.e le grand cataclysme a


._]e ne sais pas si vou-s recevrez cette 1nissive. essaùnées sur tous les continents. 'Ngus nous sornrnes
J'ai confiance' ,en Selenianne, le capitaine de /a 1~encontrés à 1Jomho, capitale de mon pays.
nefelfique qi1,i ma conduitjusqu à Samarande : Je suis un ~shite venu d'au-delà du c.Monde
il vous la portera. cYY.lais il efl p,ossible que les Connu jusque dttns votre belle Princip·auté~ Je
autorités des Sept Cités ne laissient pas passer cette sais que je dois vous paraître étrange) avec mes
lettre sans la sourtiettre à la censure. yeux b1·idés et mes vêtements exotiques,. mon accent
Comrne prévu, notre nef a rnouillé dans le port égale1nent... Pourtant, d'où je viens> c~eff vous qui
dl.Ant.alia ily a un peu moins d 'une lune. ""' . etrange.
paraitriez ,

LAprès les vérifications d'usage les maladroites c.Mon peuple eH flatté que la Principauté ait
tentatives ,d intimidation des douaniers et autres
1
accepté de signer un accord commercial nous asn'-
louvoiements autour de laccoflage, nous avons rant à tous paix et p1"ospérité. c.7Jdon maître rna
allègrement diflribud des gem·mes a.ux bonnes prié de uous foire parvenir ses hommages et ses
pers.rJnnes, nous assurant une relative trnnqiLillité plus sincè~es vœux de pérennité aux Sept Cités.
jusqu'à notre dêpart des Sept Cités - du moins, L/fu sujet de notre accord sachez que j prisai
nous le croyions. La liberté den parler avec te peuple eljique, leurs
nefs étant les seules capables de faire le voyage
entre la Principauté et les terres keshites. Ils ont
donné leur accord pour devenir le lien qui unùia
·Co1nme vous me l'aviez demandé, j'ai pris la nos deux rnondes.
parole face au Prince et ses conseillers en tant Parcourant les mers en tous sens depuis plusie1,rs
qu.àmhassadeur de la nation keshite. Voici une siècles, ils s'avèrent les plus à même de tracer les
retranscription du .discours qzte je leur tins .· routes comrnerciales qui uniront tous les êtres
hitmains du cYV'!onde Connu~ Il n)r a aucune
« Kt!,ngisakâ €tomê' sil, je me tulmme K!Jero Sanosa. ,guerre, au.c1,tne entrave, qui puisse les empêcher
Veuillez excuser mon. accent>maisj'ai co1nmencé de transporter les marchandises de port .en port.
à apprendre votre langue auprès de Jelenianne; !2.:t!,i pourrait vouloir sen prendre aux elfts C':UX
1

eapitainc de la nefqui mlt rn.enée jusq.u'ici, voilà qui ont ptéfé1~é refter sur Le.urs nefs plutôt que de
seulement que/qites 1nois. Je ne maîtrise ptts encore venir s,infialler sur des terrer déjà su~peuplées?
totalement ses subtilités. Selenianne, vous l aurez êux qui depuis leur apparition dans les mers du
c.YJttonde Connu, nont eu de cesse dapporter leu;·
hurnble aide à l'humanité.
Je sais que La Principauté uniélorienne tire
1

grande fierté de son hégémonie sur le commerce


mondial>mais n'oublions pas que sans les elfes et
leurs gigantesques nejI, nous ne serions que des
peuplades barbares repliées sur elles-mêmes. (jrâce
à eux nous pouvons communiquer, app,"endre à
nous connaitre, échange'"' - au-delà de1 simples
marchandises~ des idées et des savoirs~ Çjrâce à
eux; les œitvres d art ne reHent plus cantonnées à
leu,~ .société d'origine. <jrâce à eux, nour avons pu
adrn.irer vos magnifiques icônes, vos enluminures
d)une ra1~e beauté. (jrâce à eux vous avez pu décou-
vrir lart primitifdes Cassars et des Stô'v.engers, la
calligraphie solornane. (jrace à et4X l'humanité Selenian.ne efl reparti av,el· ses compatriotes sillonner
neft plus divisée et nous sommes, aujourd hui, les mers du lMonde Connu., tandis queje croupis
sur la voie de l'unité! > > dans un cul de bassefosse sans 1espoir den sortir u.n
jour. .(ss [frnéloriens sont devenus complètement
--}++ . fous, ils ne jurent plus que pa1 le g'l'and pouvob·
qu'ils ,ont hérité de c.YJtfélo1~ leur Père. Et selon
Comme vous pouvez le voù~j je rn'en suis tenu eux, j'ai été bien trop loin en co1nparant lettr
au discou1·s que nous avions préparl ensemble~ art à celui dun peuple barbare co1nrne celui des
c_Mais il n 'eu..t visiblenient pas ! 'effet escomp1 té~ Solan1ans..
.(g. sphère du pouvoir'a bien changé dans les Sept
Cités et, à i 'issue de tnon discours, l >éminence Veuillez accepte·r rnes plus humbles excuses>
grise du Prince lui 1J. glissé quelques mots à J<itero sil. LAit moment où vozts lirez ces lignes,
lJoreille. .(g Princ,e parla alors, me condam- votre serviteu1,. ,ai1ra lavé son honneu.r.
nant à la réclusion à perpéntité dans les ,geôles
d'Wntalia·pour tentative de subversion et refus KrnRo ANOSA.

de reconnaît1·e La supériorité du peuple z'mélorien


sur les autres hommes~ . .
ou trois régions à force répurarion artisa nale. Quant
M aintenant que vous êres fa111iliarisés avec les
gênéralités de ce vaste n1011de, venons-en à ses
h;ibitanrs, rrès import~ nts, car vous les interpréterez
aux elfes, ils descendent peu souvent de leurs nefs.
Les rares elfes débarqués tien nent générn lcrncnr des
au cours du jeLL D ifférents peup les habicenc le Monde oon1proirs commerciaux dans les porrs. Croise r un
Connu, er tous vivent dans un e an1biance plus o u elfe signifie souvent que la mer est proche.
n1oins amicale. Si la plus grande parrie d'encre eux est Revenons-en à la Principauté des Sept C irés avec un
humaine, !'Histoire a vu l'apparilion d'autres espèces, peu de statistique. Les humains forment ici une large
ce qui bien sûr a provoqué de graves problèmes d'ordre majorité, environ les nonanres pour cent de la popula-
religieux. En effer, le Livre des Âges ne fair nulle part tion. Les félis, plutôt bien représentés, comprenr pour
mention de leur création par Arlam. Une grande environ cinq pour cent de la population citadine. Les
partie de la sociéré humaine considère donc ces aucres nains cc elfes, bien que peu nombreux, sont bien plus
espèces con'Ullc impies et les rejerre. fréquenLs sur la péninsule que partout ai lleu rs (sauf
La Principauté des Sepr C irés présente en son sein pcuc-êrre dans leurs contrées d 'origine respeccives).
un la.rge éventa il de populations que l'on peur trouver Quant à la population gouri, il es t i1npossiblc de la
dans rour le Monde Co nnu. En effer, de non1breuses co111pcabiliser: leur royaun1e souterrain ne [acili cc pas
eû1nies humaines vivent dans les lambeaux de l'Em- les rccenserncnrs. Il existe aussi quelques rares sa ng-
pire Umélorien, ainsi que dans les régions et pays avoi- n1êlé, humains croisés avec des félls ou des elfes - les
sinanrs. En ce qui concerne les non-humains, gouris er autres espèces n' étan r visiblement pas compatibles ou
félis se rrouvenr en petit nombre dans coures les villes, refusant de s'accoupler.
tandis que les nains ne sonr représentés que dans deux

LES PEUPLES HUMAINS


/ • I

L es humains forment la plus grande panie de la


population, principalement grâce à leur capa-
~ LES
cité d'adaptation, leur forte propension à vouloir se UMÉLORIENS
développer er leur ferciliLé assurément supérieure à ±
celle de coures les autres espèces - exception faice
des gouris. Ils pensent êcre au cencre de ['Histoire, L es Uméloriens sont le peuple dirigeanr de la Prin-
en recirenc une certaine fiercé - en particulier les cipauté. Ils viennent de l'ancien cœur du Royau1ne
U1nélo riens- et ne cessent de répérer à q ui veut bien d'Un1élor et descendent de M élor, l\u1 des sept Pères
l'ence,ndrc qu 'Arlam n'a rien créé de m ieux qu'eux. du Livre des Âges.
Par ailleurs, les elfes, qui se prétendent d 'une Mêrne si le royaume n'existe plus et rnalgré les
origi ne plus ancienne et supérieure, les appellent fréquences divergences d 'opinion des pays qui le consri-
souvent •Fils d'Arlam •, non sans une cenaine ruaient, les Uméloriens dominent route la vie des
ironie. Le Livre des Âges recranscric l'essentiel de ce Cités. Rappelons que la Principauté était à la base une
que l'on sait de l'origi ne des humains. province d'Umélor, fondée pour et par le clergé, avec
Les multiples echnies différant parfois beaucoup Elyat h comme capitale. Ils ne représentent pas la majo-
les unes des autres, il s'avère difficile de tracer des rité absolue dans la Principauré mais détiennent routes
généralirés sur les hu1n ains, hormis leur espérance les places in1porcanres. Se considérant con1 n1e supé-
de vie qui peur aller jusqu'à 70 ans, l'âge adulce se rieurs, les Un1éloriens one une fâcheuse tendance à la
situant vers J5 ans et la viei llesse vers la cinq uantaine, discriminarion, cc qu'apprécient peu d'autres peuples.
quand on a la chance d 'y parvenir.

.b'O ,
Appar ence 1

l Uméloriens ont la peâu blanche; les cheveux vonr


du blond au noi:r ec: les yeux du bleu au noir. Ce. caracré-
ristiques varient suivanc: les régions s'édaJ rcissant au nord
et: lassombrissanr au sud. Leur taille est nloyenne (cnue
rm65 ~t un75) ainsi que leur corpulence. Les fen1mes orsqu,on dit qt'e les Utnétorie.ns sont
ont tendance à être plus peclœs ec sveltes~ En réswné, 'les
hautains et nationaliH:esJ cela atteint pa1fois des
Umélorien.s ne possèdenc aucun traie partlcu~ier.
proportions considérables, comme le pr·ou.vent les ttéli-
teur renuc dépend de l'endroic et du dhnat ; dans le
Cicés ils pone.nr habicudlemen[ des vêtements so brcs et vités de Pureté C'itadine. Cette associati()n totalement
!Our aussi. scandards que leur morphologie. Bien sûr, plus illégale sotJtient ,qt-te seuls les Uméloriens, qui plus eft
on s>élève dans rc:chclle sociale ~l plus les signes exréri ur seuls ceux qui hahitent la Principauté, forment une
de richesse sont mis n avant1 que ce sob che:z. les nobles) race pure qui doit gouverner le.': au'tres. ~ciffes et
les bourgeois ou le..~ hanrs foncdonnaire5 religieux. xénophobes, ils veulent débarrasser les Cités de tous les
« intrus » non-humains en tête. Parfois leurs aBionr
1

sefont dans l'ombre - magouilles P'O!itiques etjeux d ''in-


Mod.e de vie fluences - rn..ais ils agiss,ent le plus souvent de rnanière
Les ·uméloriens se r,e nfcrn1ent ~u r eux..mêmes. dédai- visible> violente~ cruelle et gratuite. fjs membres offi·-
gnanr tous [,c:s autres peuples. Cela p t~ovoquc colère et ciels sont peu rzornbreux, mais l associlltion compte
mépds en dehors de leur ethnit: et acccnrue ieur 1s0Jen1ent beaucoup de syrnpathisants et son influence s étend 1

mais. écrangemenr, cela accroît aussi leur esprit d 'en-


depuis l1z rnise en p/t1.ce des dernières lois ,,·acifies*
craide enrre enfànts d~ Mélor. !vJême si dans l'ensemble
du Monde Connu les gen vivcnc esselltiellcmcnl dans
les campagnes o régions n'ont que peu d ' imponancc
pour eux. Les Un1éloti ns c concentrenc en effec sur les
villes. alŒquelles ils se sonr forL bien adaptés. Leur soif monogan1es respecrenc les femmes.• du moü1s ceUcs de
de pou.voir et leur se11ti1nenc- de up-érioricé les poussent: à leur famille.
oocuper la 1najorire des posEes d és du pouvoir. D 'un pojnc de vue religieux, le Umélodens pradquenL
La baiss d influence de la noblesse~ due a la montée un Arlan1isme pur er dur et sujv nr 1c ivre d
1
Âges au
de la bourgeoisie n leur a pas échappé. Beaucoup pied de Ja lettre. Ils pr~tt:ndent être le peuple le plus proche
onr jntégré cene nouveUe classe forre pour c:n devenir 1
dlAdamJ prêt à recevoir le n1e..'t-sagcr que oelui--d a annoncé
le dirigeants, dont: le passe-temps favori consis[e à n laissa.nr fos lon1 mt.:.S seul ur Jeur monde.
promulguer des lois freinanc- l ,entrée des at1-res pe upk.) La langue des U111éloricns. le mé1ori 11, est la langue
dans les haures sphères~ Le mode de vie lunélorien se officielle de la Principauté. Elle varie selon les régLons ~
base donc sur le paraicre et l"'a ccumu lation de pouvoir et mais en tendanc l'oreille ou en faisa_nt des efForrs, cous
de richesse. Le « rares » U niélori ns au ha de 1\~chel le e tomprcnnenr d'un boum. à l1aurrc d Ja Principauté.
sociale ne peu vent sen prendre qu,à eux-mêmes e L subis-
1
Les UméJoriens se fàt~gut::nl donc rarern"ent â apprendre
scnc la même discrilnination que les non-Uméloriens. d 'autres fo.ngues.
Après toue, s'Hs en sont là H doit y avoir une bonne
rajson. Tourefois, jl existe un domaine que les lJmé]o-
riens ne dominent pas, ou plus : la pègre. Les Anciens, Dans le jeu .ï.
à dominante umélorienne~ onr presque disparu, la.issant
la place aux Füs du .abre er aux .Pélin.s, respecciven,enl Les personnage. t,UTiéloricns ne sont œrcainernenl pas
à nu 1jorité khaler et félis. Du point de vue des genres, la - ou plus- membres <fune dasse dirigeante. Le passé du
socié'ré uméloriennc prône J égaliradsrne, en théod ...
1
personnage et donc ~e choix d'hisroriquel en détermi nera
Dans la pratique, les femmes se retrouvcnr plus souvenc la ou les. raison . Il fuuc bien prendre n compte que,
au foyer qu 'à d s posces de direcrioo. Le Umélociens, chez les U m.éloriens, on n'es'C pas voleur « de père en
fi ls». Si un Umel.oden se Fecroave élans la rue, il y a de quelques solides guerrie,rs, bien adaptés aux condirions
uts fo..rtes chances pour que ses enfants soient méüs. IL de y ie des gladiaceu rs.
imROrte donc de définir la cause .d e la,déd1éançe sociale E11 fair, les Cassars ne représentent qu'une des
d u pe~s9nnage. Il ne fuuc pas non plus oublier qu.e peu peuplades >rivanr sur la péninsule de Cassarie, p lus
de gens apprécient les U1nélorien.s. exactement dans le nord de celle-ci. Le reste du pays,
à pcine exploré, a la J:éputation d'être très dan gereux.
Des colons venus du Royaun1e d 'Anvard orrr envahi
l'extrême pointe no rd-est de la péninsule, où la situa-
tion devienc de plus en pl us rendue.

T rès p~oches des Uméloriens, éga lement descend ants


de Mélor, les Cassa rs one longtemps habité l'une des
+ Apparence
p lus riches provinces d u Royau1ne d 'Utnélo.r. Lors d u Tour comme leurs cousins uméloriens du sud, les
Cataclysme, la Cassarie a été coupée du.reste d ' Un1élor Cassars one la peau blanche, les cheveux foncés, souvent
et ses habirai1r.s livrés à eu ~-mêmes. noirs, les yeux verts ou gris. Leur existence plus rude a
Très vire, leur civilisadon s'est dégradée su r ces rerres développé chez eux un squelette plus grand et athlédque
désolées, Tecouvertes de marais er de forêts profondes. que celui des Uméloriens. Les fe1nmes, à peine plus
Une fois l'Ai·lamisn1e er la royauté oubliés, les Cassars sveltes et plus pedres que les hommes, ain1ent néanmoins
o ne recrouvé le 1node de vie barbare d'aucrefois, adorant prendre soin d'elles et se n1onrrer belles et fén1inines.
des forces n aru relies i1n pies, vivanc de ch asse ec de Les vêtemenr.s cassars sont sin1ples et pradqucs;
cueillerre er gueiToyanr encre tribus. On ne con naît braies et runiques pour les homn1es, robes simples pour
que peu d'explorateurs revenus en un seuJ morceau les femmes. Q uelques motifs, peu complexes et propres
d'expédirions en Cassade. Pal" contre, les organisateurs à chaque tribu, ornent ces habits. Les Cassars apprécient
de con1bars ou n1archands d'esdaves one pu i1n porter les bijoux de bois, os ou plumes qu'ils por tent dans les
cheveux, autour du cou, des
' poignets et des chevilles. En
œinps de guerre, ils ornent
leu.rs visages de peinture
bleue er revêtent de sol ides
armures de cuir.

-.::....-asés à €Lyath, les .(gups de (assarie farrnent l'une des compagnies de + Mode
mercenaires les plus reno1nmées de totttes les Cités. Ses mernbres sont tous des Cassars de vie
particulièrernent bien bâtis et entrainés à de très nombreuses formes de combat.
.(sur réputation provient de leitr loyauté in.défeétible : ja1nais 1tn .(gup n'a brisé En Cassarie, les Cassars
vivent comme des ba.rbares
un contrat ou ne s'efl retourné contre son ernployeur. 'De mêine, aucun de leurs
à l'agriculrure archaïque.
employeurs n'a péri pendant la durée d 'un contrat. .(g compagnie pratique donc
Trop divisés pour fonder une
des prix élevés, d'autant que te nonibre des mercenaires efl assez faible. .(ss hauts nacion, Hs fonccionnenc pa.r
dignitaires du clergé les emploient fréquernment, malgré leur côté barbare et leurs rribu. C haque tribu, regrou-
coutumes rarernent en communion avec L'tArlaniisme. 'Toutefois, on en trouve panc de plusieurs villages, se
ddns toute La Principauté. rarracbe à wi territoire qu'elle
.{§ur no1n vient du nombre irnportant de loups hantant les zones sauvages de défend farouche1nent. Les
ho1nmes de chaque village
Cassa.,;ie. Ces régions regorgent de rumeurs et de légendes au sujet de gens 1naudits
élisent un chef.
se trtt,nsfarrnant en bêtes sattvages à la pleine lune et massacrant des personnes par Régu lièrement, les chefs
dizaines. .(g compagnie des .(gups de Cassarie joue, avec nn certain bonheu.r, sur les de vLilage se réunissent en
peurs liées à aes hifioires. conseil pou r diriger la tribu
dans son ensemble. Une
forme de démocratie simple,
mais partËcuJièr 1ncnc efficace. Dans les Cités, l~ Cassa:rs
sont en général esclaves ou gladiateurs recrutés de force
lors d'expéditions d'e·nvergure. Certains d'encre eux
obdennen( 1Mfra nchissemenr ou s'évadent mais une Les Émirat~ kha lers forment une mosaïque d'état
grande parrie finir a vie dans la servitude. 011 t rouve qui ~ongenr le berges d lu Mer Andenne et de la Mer
bien. quelques rares Cassars venus d'eux-mêmes décou'"" Captive ec sic::nfoncent assez Join dans les zones déserti-
vrir ces endroits, pour sacisfaire leu r curiosicé, pour Ic ques. les Én1irats 1~ plu connu ; au nord" e monrrent
troc ou tour aulre raison. De riches bourgrois ou des plus civiHsés et pacifiste que leurs cousin du ud. Les
nobles e1nploienc aussj quelques gardes du co[ps cassars. riches es de cc concrées n~ndcn les .aarrc pays e ff~·icux~
1
Les Cassars. du fair de leurs tendances guerrières mais l'unité de Émirat. khalcr n a jamais faic défaut
pratiquenL avec brio l'arc de ]a forge . .Beaucoup de face à l"adversité et personne n'ose ph:cs penser à une
combattants du Monde Connu aünenL utiliser 1 épée cencarive d ~invasion.
cassare) également appelé· bâtarde, qui, suivanr le gofit Les Khalers ont fair une encrée fracas ante dans
peur êne rnaniéé·.à une ou deux mains. ~,histoire umélorlenne lors de la fondation de Ojed dir;
Les Cassars sonr monogames, à ]'exceplion des chcfi non loin du sire de l'ancienn~ Elyarh, la C:iré Sa in te
qui peuvenl avoir deux à rroi épouses. Les femmes 1 de 1)Arlamîs1ne. Comme on pt!Ut ~en dout~r, cene 1

cctiues à l écart des proc~sus décisionnaires,, se voient


1 inrrusion bru cale u r des terres sacrées leur arr:ka les
reléguées aux rô](!s traditionnels de falre--valoi r. femmes foudres du dergé. Depuis, de relarions çonfliccud1e en
au foyer er nourrices. Mais il exisrerah LUle caste de lien comrnerciaux, les Khalers se sonL rapproché~ des
prêtresses redou1técs et redoutables v,ivanr c..hu1s les Uméloriens er. de la Principauté.
contrées les plus reculées de Cassarie.
Les Cassars possèdcnc une religion pri1nhive : tls
adorent nombre d)idoles cr fonl preuve <l'u11 grand
respecc: pour Les forces narurelles. L'jdolc fa
plus répandue sr sans douce la Femme-Mère, Les Khaier~ onl la peau mate,,
ym bole de fert ilité ec de rcnou- marquée par le soleil les cheveux e t
veau. Le Cassars parlent les y ux noi1·s - quoique cerrajn aient
une version déformée du !es yeux bruns ou verts. Leur caill~ e1
mélorien, un diaJecre plus brul leur corpuJt;nce égalenc
et cc que ron ou dép assen r légè-
peut cependant r :rncnt la moyenne
con1prendre assez umélorienne.
facilement avec Le vêtements khalers
> •
un peu d a[(ennon. sont ampJ , bouA-ànts et
Parallèlen1ent~ s•a
a un colorés.
bon professeur, un Cassar Tra di don ne llcmen t .
apprend rapideanent à s>cx- les homme porccnc une djellaba,
primer en n1éloricn correct - pas des babouches er un u1rban qui)
académique nlais. candard. suivant .son siyle, dé-signe: 1eu r
c Jasse soda le. es fem mt.:s
port nt d e longuc:s r.o be
Dans le jeu .... à modfs. Dès la puberté,
eUes se voiJenr le visag'"' en
Il faut surcout déterminer ce qui présence d •hon"trnes.
a poussé le personnage à quiu:er sa Hon1n1c corn.me
Cassarie nacale ou si s~s parents étaient femmes portenr vo--
déjà établis dans les Cités. Le person- [on tiers d'opulents c
nage peur égalemc:;nt être un esclav esthétiques bijoux de
ou un gladiateur évadé. H ne parie coutes sorces~
as obHgarofremenc n1éioricn,
mais plu cerraincn1ent le
dialecre cassar.
lors que les K!Jalers p1·ifèrent htthituellernerit le dùilogue et le co112merce K!Jaled lbn-el-(jhazir fit
très jo,-te irnpression en tant que redo utahie combattant. Plus connu snus le nom de tMain du P1~ophète1
on pttrla de- lui à nmarande, peu avant la (juerre Civile. Particulièrement g1·and et robufle, il avait pour
habitude de St! promener vêtu d~hab.its traditionnels khaLers agrémentés de divers bijoux, en particulier d ùri- 1

pressionnantes hag-ues pointues,. LÂ p.art ses poings capables de mettre à terre plus 1 d un adversaire, la tMain
1

du Prophète maniait en 11tê1ne temps une masse et une hache.


Ce qui a fait la réputation de cet homrne, c'eft son espèce de nouvelle religion >>apparue d~on ne sait où. Il
(c

se disatt donc la t.7vf1tin du Ptophète- q1li na rien à voir avec lMohiam, envoyée pt1.r ce dernier po-i~r punir
-1

les mat-t11rzis .. . et il dispensait ses punitions nuec un.e rare violence. .(!s quelques voleurs qui ont survécu à leur
rencontre avec lui p,·orzoncent avec crainte ses maximes préférées. Par exemple ({ fleuret/X celui qui hurle, car
il a ttu moins des cordes vocales » ou ,encore << Hêureux ,c,elui qui eft lihéré de ses possessions rntttérielleJ', car il se
rapproche de la pureté du Prophète ». Personne na jarnais réellement pu déterminer· /il croyait vraiment ce
qu il racontait> s'il ne faisait que jouer un rôle pour i rnpressionrzer les gens ou s'il ne sagissait que d un simple
J

fou dangereux. en tout cas, les K/Jalers traditionaliffes 1J 'ontjamais entendu parler d ~un tel prophète dans leur
1~eligion . .(a <YJ!/ain du Prophète a disp,aru de la circultztion depuis la Çuerre Civile, 1nême si des ru.meurs font
éta.t de sa présence dans la Principauté, ailleurs qu'à Samarande.

Mode de v'ie
La majorité des Khalers pnu:iq Lte la monogan1 ie .
Très policé - probab]en1ent davantage que n,irn- . euis Jes aristocran.:s des É mirat se révèlent suffi am-
porte quel autre peuple hun1ain les Khalcrs sont des 1nenr forcunés pour eo.treccn i r p]usieurs fc1nmes. La
gens pour qui la parole, ~ a dis,cussion ec le contacr repré- tradirion e la famille repré~entcnc Je valeurs ess n-
entent d :s valeurs prin1ord1ales. La politesse et divers tielles aux yeux des Khalers.
codes de conduile dlctenr tontes lenr.s interacri:ons Les I<halers su]vent: ]eur propre religion, à pa.rdr
sociales er i]s uti1iseoc courammt.:rn de tournures que d lune auu·e versi,o n du ivre d s Âges écrite par l
d "autres peuples trouvenr cornplexes el a.J amb iq uée . prophècc Mohiam C'r appelée le a.roukh ~ 'C e pro- 1

D ux an11s khalcrs peuv1e nt passer cLix bonnes minute phète prétendah êcre la réincarnarion de I<ahal, Père
à simplement se dire bonjour. I1 se onl donc pr~ que de Khalers> ·ec affi rma.ir qu~ rlam les aYait choisis
natuteUemenr orientés vfrs le cornmcrce~ élevant leur pou.r êrre le peuple élu. Leurs craditions reHgleuses
marchandage au rang d >art. I.:a udl et 1'hospitalité s,avèrent donc t rès proches de l'Arlamisme cl as ique.
onr égalcm nt pour eux une grande impor[ance. Dans Cependant, les Uméloricns pensant égale1nenr être
le même ordr~ d idée, au cœur des régions désertiques le peupJe éiu, ces deux reHgions se révèlenc hauce-
où ils vjvent, le Khalers considèr ·nt une bassine d'eau .menc incon1pa1:ibles.
comme un précieux présen . La langue inaterneHe de Khalers se nomn1e
0 ans !es Citést les Khalt.:rs présents en grand
1

khalar er s,e montre particulièremenc bien adaptée à


nombre~ se sont bîen incégrés autanî d ans la noblesse leur tr3.dition orale et à ]eur manière de . 'exprimer.
que dans la bourgeoisie. Pourtan't, comme ]es autres 'C ccre laugue possède de base. foncièremenr dlffé-
peuples Jes Khalcrs subissent l.es récentes lois racistes renr:es du n1élorien. Peu de gens prennent: le temps
et se vuienc progressivement repous. és hors des haute.. de rapp cendre, d 'autant que les Khalers la considè-
sphères. Leur influence pol itique a fortemenl d~cl'u en rent con1 me fajsani parüe d 'eux-mêmes et se refLt-
dehor d Djeddir~ et !es 111archands khalcr se font sent à J'enseigner à des érrangers qui ne seraient pas
rares sur Jes mar hés officids. En conséquence, ils parti- <• n1éritants >} - le sens précis de cc crn1e n}ét'1 ne pa~
cip~iaccivement au marché noir. vraiment défini.
exotiques ou leurs scrvîces au pJus offrant. le n1anque de
Da11s le jeu .,.. connaissances à. leur sujer fait que J.es citadin les appré
Les personnages khalers risquent d ,avoil' des cient peul cc qui ne semble pas les gêner réell menr.
prob]èn1es avec la langue s>il:s .sont récemment immi- Les ffarats posent un grave problème à. l 'Arla-
gré ; le problème ne se posera pas s)ils descendent d 'in-1- mismc. Toue en suivan[ les préceptes du même Saroukh
migrés. Il faut égalen1ent s' i ntéresscr aux problèmes que les Kha1ers, ils se prérendcnc les proteCt·eurs des
d ~ incégradon, religieuse ec sociale. restes des Jardin de la Penséet don~ le sable c.lair du
Désert Blanc conserverait encore ]a I umU~re. 'f rè
proches d ,Arlamj ils ne suivent pourtant pa La ligne de
conduite pure prônée par les Uméloriens.
LES EFFARATS Tout comme les Khalers) les Joquaces Effarats
aiment les phrases alambiquées et complexes. Ils utili.-
sent d 'ailleurs une langue très proche du khaJar ce qui
L es Effc1n1ts desccndancs de Kahal, vivent: dans le permet aux deux peuples de communiquer facHement.
D éserr Blanc. Bien qu' issus du même peuple que les
1

Khaler , l _ur mode de vie esr nès différent. Ce peuple


vlr en nomade, 1e t l,on connait p u ses habitudes
malgré sa répucation sulfureuse. Us sontJ de plus_ peu
nombreux dans les Cité~. Tout joueur vouJanr lnterpd:ter un Effa[at doir avoir
1
conscience qutil esr difficile d être discret quand on
vient d'une peuplade peu. représentée.. Le personnage
Appa renc , aura probablement des probJèmcs de langu s'il vienr
d'arriver dans Jcs Cités.
D 'allure trè.. proche de leurs cousin5 KhalersJ ils one
le teint mat, 1es cheveux noirs, les yeux plus cl, irs1 verts
ou gris cr sont généralement: u.n peu plus grands qu'eux.
La rumern veut q.ue lears fcmm,es, voilées, so.icnt d,w1e
exceptionnelle beauté. Les Effaracs se vêcenc de grandes
+ LES SoLOMANS
robes de laine donr la maille redcnr la chalcuI, vên:-
men1 dédié au désert qu'ils gardent traditionncllemenc Les olomans sont les ennen1is traditionnel des
où qu'ils aiHcnc. 1
Un1éloriens. Lhiscoire des d.eux empires n évoque que
guerres ec conflit . Pourcan.c, Soloman cr Un1élorien
sont devenu ) encre deu.x guerres, des partenaires
commerciaux d - qualité. Cette siruadon s,e révèle
ambi guë et, suhe à ]a récen·ce tentative d Jannexion
1

Dans le Déserc Blanc, donr ils one les rois, les EŒa- durant la Guerre Civile, ne dsque pas d<! se clarifier*
rats vivent cil nibus, siUonnant les vas ccs étendues aridt::s
1 1
Les Cités éprouveraient pourra.ne de grandes difficultés
avec leurs troupeaux) cou jours à la recherche de nouveaux à se passer d 'euxl leur riche pays permec.ranc r impor-
points d eau et d >oasis. Les chèvres er les dromadafoes qui tation de nombreux produirs, plus ou moins exori-
les accompagnent: constituent Jcur plus grande richesse, qucs, venant de ses contrées ou d "'a u- delà. De plus,
ll. égalicé avec leur c,onnaissance du désert. Ils ne rescent les olomans one créé la poudre noire, ht!aucoup plus
jamais plus d'un mois au même endroit. stable qae son homologue rot.l ge inv nré par Isidoro
Pourranc11 chaque tribu s'csc approprié une partie Marblade. Vu 1a régulation ex(rêrne du commerce
du désert qu'eHe défend férocemenrl ne la quirrant que de la poudre dan la Principauté, son prix anei nr des
pour guer rayer. Les farouches guerriers effarats préfè- sommes a.stronomiqu s au marché noir.
rent ,cepend.anc éviter le combat1 monnayant si néces- 'Emp:ir Solon1an, la plus vasre nation du Monde
saire la locaJisation de ces biens si précieux que sonr le-S Connu, a seulen1enr écé dépassé en puissance et
points d,eau. Ils cachent ainsi derrière une apparence en richesse par le Royaume d'Umélor de la grande
de commerçants~ de grandes c.:apaciré , g.uerrières. époque. CEmperelu Éternel - qui n'est pas écemel du
Mal adapcés au nlode de vie des ,Ciîés, ces non1ades sY couc iJ s~agic juste du âtre officiel de la fonccion - dirige
rendenr raremeoc. Les Effa.rats des Cité.s vivcnr souvent son immcns,e territoire en déléguant le pouvoir à des
du commerce ou du mercenadac> vendant des produirs gouverneurs régionaux. CompJors at guerres intestine ,
chantages et assassinars, trahisons et délat:ions, cons- Samarande, one pu rouvrir en 2668, suite au paiement
ritu1:nt leur pain quotidien er celui de l'in1porranre d'une force somme. L'armée solomane garde arcenrive-
noblesse solomanc. L'Empire lui-même, peu connu menc ces bâtiments, pour l' instant sans histoire.
des écrangers, recèle de nombreux mysrères, surtout Les Solomans sont plus ou moins des• monogames
dans ses régions les plus éloignéc,s qui, semble-r-il, par défuur •. En effet, la richesse d'un homme se
bordcnl le royaume kcshile. Les autorités solomanes mesurant au nombre d 'épouses qu' il peur entretenir,
interdisent n1ê1nc purement cc sim plement certaines la polygan1ic fait son apparition dès les premières
contrées aux étrangers. On se perd donc en conjonc- marches de la noblesse ou de la bourgeoisie. En effec,
tures sur cet E1npire. leurs épouses coûtent horriblcn1enr cher aux Solo-
n1aJ1s: elles dépensent des so m1nes considérables en
tenues affriolances, produits de beaucé ec soins divers,
+ Apparence sans con1pter les frais de n1aison.
La religion solomane ne parcage pas la même
Du fu ir de leurs ca.il.lc: er corpulence n1oyennes, de srruccu_ration que l'a rla111 is111e umélorien. Elle prend
leu1· penu 1nare, de leurs yeux ec cheveux sombres, les e n compte un~ 1nu lrirud e de textes, donc le L ivre des
C itadi ns prennent souvent les Solomans pour des Âges et le Saroukh, mais suie les préceptes d'un autre
Khalcrs; aucun de ces deux peuples n'apprécie d'ailleurs prophète: Echazanariba111ar. Les Solo1na ns pensent
la 1néprise. Les horn1nes porrenc de magnifiques barbes, qu'A rlam juge les mores ; les bons renaissan~ dans la
soigneuseme.i1c laillées ec astiquées, qui font leur fierté. noblesse, les nlauvais chez les serf.~. Parfois, l'un d'eux
Les Solomans utilisent le même genre de vêremencs arccinc la félicité. Ils entrent donc en conrradiction
que les Khalers, sa ns turban, candis que leurs femmes se avec la version officielle, scion laquelle tous les peuples
couvrent moins et surtout, ne portent pas de voile. Les auront en même temps le droit au Jardin d'Arlam.
bijoux sont de courants signes extérieurs de riche,sse, cr Scion eux, il s'agirait d'une vulgaire erreur de traduc-
donc de pouvoir. tion de la parc des Uméloriens cc des Khalers.
Les Solon1ans ont leur propre langue, le sol.mar,
que cercains inculres confondent parfois avec le
+ Mode de vie khalar, même si elles n'onr en commun que quelques
sonorités cr le fair qu'elles soient, l'une comme l'auae,
La société solomane se sépare en deux groupes roralcmcnr incompréhensibles pour les non-initiés.
bien distinccs. D'un côcé, le peuple, plucôc pauvre,
subissant les poncL.ions ec les colères de la noblesse
(moins dans les vi lles que dans les campagnes) mais
soutenu par !'Em pereur Éternel -avec peu de succès,
+ Dans le jeu ...
il esr vrai. De l'a ucre côré, la noblesse qui jouie d'un li y a peu de chances pour que le personnage fasse
pouvoir quasi-illi1niré et de richesses faramineuses. partie du personnel de l'an1bassadc solon1anc. Il ne fait
Les nobles solon1ans ép rouvenc une rrès grande fierré donc pas partie de la noblesse, 1nais plus probable1nenr
pour leur pays erse moncrenc imbus d'eux-mêmes. La des marchands qui se cachent pour vendre au marché
noblesse ne s'inréresse pas au commerce, qui esr pour- noir leurs produits exoriques. Ou alors, il s'agir d'un
ranr au cœu r du sys tèn1e soloman, cr une bourgeoisie n1erce11aire resté dans la Principauté.
marcha ndc a peu à peu vu le jour.
Dans la Principaucé, la vie des Solomans n'est
évidemment pas de toute rranquillicé. ll y règne une
ani1nosité générale à leur enconrre, animosité rallumée LES IZGANES
à la fin de la Guerre Civile par leur dernière cencarive ~.J,.,
d ' invasion. Les Solomans forn1aienc alors une impor-
cante communauté au sein des Cicés mais, depuis, D e ville en village, de bourg en ciré, les caravanes
nombre d 'encre eux one préféré quiccer les lieux. Les izganes sillonnent inlassable1nenc le Monde Connu. Les
derniers Solomans présents savent se monuer discrets autres peuples apprécie.in peu les h.ganes, ces non1ades
ec se font souvent passer pour des Khalers. Leur comp- sans terre, et les tiennent pour responsables de tous les
toir con1n1crcial à Djeddir, ainsi que leur ambassade à crimes commis aurour de leur caravane à chaque halte .


Beaucoup les voienr comJn~
de brigands> voJcur.s ou autres
malfaireurs. Pourc.anc) ils vivcnc
implem,enr. Jlour subsi!\ter3 le
liganes iouenr leur services
comme aide de fern1e ou. de
chanlier et monrent des spec-
rades variés et chatoyan[S. Très
déb.rouillard.s ils us,e nt aussi
de nombreux tours er détours,
parfois peu recommanJa.bJes1
1

pour se procurer J'argent dont


Hs ont besoin.

De carrure rouL à fait scan-


dard, les lz.gancs onr la peau
blanche, voire légèrement
mate) sdon la région. Us ont
les cheveux noi.rs et les yeux en
général sombres,. exception oel-
}emcnr gris ou b~eus.
Malgré leur niveau de vie
modeste, les lzganes prépa-
rtat avec beaucoup de soins
leur îenu · vestimentair . Les
ho mmes portenc: des pantalon
1

errés par des bandes au niveau


de Ja cheville et des gil ts sans
manches ur d>amp!es chemis s.
Ils otu tous un anneau d 'or à
roreiHe qu' ils reçoivent 1 jour de
l~u rs sept ans et dès ia puberté 7
Us se coîtfenc d~un foulard noué
sur la têcc. - es fe1nme.s porccn des jupes longues er rionneUcmenc carromanciennes ou faiseuses de philtres
de légers corsers. Les Izganes aimenr Jcs bijoux. Hs le divers) on leur prête de pouvoirs magiques écranges
faine eux-tnême avec du cuîr tressé, d~s pierres semi- différents de ceux des 1nagiciens ~r des prê·cres.
prédt!uses ou du cuivre. Dans ks Cités, les Izganes sont peu no1nbreux
- ils préfèrent Jes roul.o ttes aux maisons en dur - Cl:
sont souvent m mbres de caravanes de passage] louant
leurs servjces ou n1,onranc des spectacle ~Les Jzgane onr
cependant le choix, en anelgnanc la majorité à dix-sepr
Leurs ,c aravanes, qui peuvent compccr une dizaine ans~ de quitter la communauté du VO'fag.c sa ns risqu =
1
d chariots, se trouvent coujours sous l 'aucorité d L1n seul cercains d,cnrre eux se encenr aniré..s par la ·édenraricé.
ho1nme. Les p!us petites se composcn·t des n-icmbrcs [I existe ainsi anc petite con1munauté fixe, aux aG:d-
d'une .seule ec même famille. On connaît les lzganes vités crès clairemenc illégales> dan la Principauté. 1 u
pout· leurs talents de b:.udcurs et d 'artisans (rravail du de c 'lte cofftn1unauté, le dan des Ezguir.s, est devenu
cuir cr de l'osier surtour). Quant aux feinme , cradi- l'une d s FamilJes crim incHes des Cité . Cerraines
mauvai es langue prén:ndent que le zguir er [c reste navire guerrier et taillé pour la haucc mer, Je vlalcrëdj
de 1a communauté sédentaire ne fonc roue sünplenrcnr une barque de pêche à fond phu pour les rivières ,e t Jes
qu un. "hon neu.r eS't très important pour les h:gancs qui 1
hau1rs-fond , et t>üJkkard. un bareau marchru1d. Des
vengc1u coujours les affronts~ en général dans 1, sang~ rumeurs prétendent qutH auraient audn1 Je conrinent
La sodété izgane se développe au cour d~un schéma rres septentrional d,où vknnenc les ell"es ec les nain . Mai ·l

fortement patriarcal. iles con seil~ des femmes, donnés une fois encore; aucunt: preuv n'a pu ·êcre établie.
discrèrcment, ne combenr pa dans l'oreille d tun sourd1
l'autorité officielle rtpo~ enrre les 1:nains des hommes
1

et ne saarait êrre rem ise en c.ause. L Izganes sont Apparence


monogaxncs, car le femmes, réputées pour leur grru1dc
beaucé1 fonr preuv,e d 1une jalousie ·ans lim.irc. Selon les Un Scovengcr est facile à reconna1ue: grand,. musclé,
Aria.mi tes les Izganes descendenL du Père ans om les yeux bleus ou vercs, de longs cheveux blonds ou
C;JUÏ aurait co1nn1j lt! prcntie•· meurrrc. Du moins, cout !e roux porta nt souveoL UJle barbe.: ou une mousr:ache.
monde d1[ ceJa sauf les Iz.ganes eux-mêmes. D ,après ~ux~ On les repère égalem<..:nt à leur côcé « fore en gueul »
leur voyage pcrmanenc les conduira un jour .à la terre ec provocateurs. es femmes sont grand~ athlétiques
promise ,au peup] éJu d'Arlarn, qu,Us pensent être. et t!J1 général nès j,olies. Leurs vê[c1nents, adaprés au
es ltgancs parlent une langue propre à eux : le din1at in1ér.icn. utiHsenc prindpalemenr du cuir des
dardir Ull n1élangc de solmar et de mélorien. La cuhure fourrures, ou des tuniques de JJ11. Les Stüvengt:r arbo-
it.gane é[a11c pd ncipalen1enc orale) ieerte 1angu n'a pas rent égaleJnent yudque.s bijoux simples.
de forme écrite. Au cours de leur errance les Izganc ,
une affinité narurdJe, pour l apprcntiss~e
1
onr acqui
des langues ; dès [, nfance, ils apprennent a baragouiner Mode de vie
dans de nombreux d ia iecccs.
On ne saie pas grand- chos·e du mode de vie des
Srovengers en Jmérfa_, car d es quelques e,xpJoraceurs
Dans le jeu .. . quj y sonL allés, bien peu en onL revenus . . -rour lai c
à suppost:r qu,H v.ivenr en dans s,o umis à i'autodré
Un personnag.c Ëzgane devraic être membre de la supérieu te d 'un roi. On parle de plusieur. grands
con1munauté sédentaire des 'C ités, sinon il ne sera pas royaumes, comme le Füland ou ~a Janvie. D ·s cl1cfs
jouable très longccn1ps. Les aurrcs peuples one cendancc Je guen·e qui on1 prouvé l eur valeur en cant que
1

à considérer les Iz.ganc avec méfiance, voire suspicion. combauant et stratèges dirigent les différents clans.
Les toveng 1s tiennent en effet ]es capacités guer-
dères en très hauce cscime.
Dans les Cicés~ Ies covengers sont le plus
LES SrôVENGERS souvent esclaves,, gardes du corp:s ou gladiateurs,
cc qui n,arnéliore pas leur réputation de grands
in1 bécil s v-iolenrs. Les rares Stoveng,"'rs en l iberté
C ombatcants émérires, stratèges de haut vol, naviga- ton1benr souvent dans l'iUégaUté pour pouvojr
teur agut!rri • explorateurs enduranrs... tous Îes C ira- survivre. De leur occupation d 'une partie de ]a
din imagincnc pourtanr les tovengers co1nn1e des région enrre 2015 et 2022, il reste un village au nord
harba.rcs sans cervelle. fis vivenc sur la loin rai ne 1n1érja, de Bejofa, Fyonord,e,, donc la blondeur des habi-
bien au nord d 'Umélor, une île superbe., mais sauvage la nrs témoigne de leur pas age. Depuis cinq ans
et presque dés·crcc. le froid, le venr er la pauvrecé de~ la con1n1unauc~ 1ibre des Srovengers de ama.rande
terres contraignent ks .. c61vengers à organiser des raids 'est regroupée er a 1n tallé un compc:o i1r co1nn1er-
sur d'autres contrées pour se nourrir. Com1ne ils sonr cial dan la ville. On y trouve de produlcs venus du
grands forrs, bien entraînés er qu' iJs s'ennLdenr fcrn1,e nord e t des contrées pillées par les stoven kard, mais
sur leur Île, cela se termine souvenrt <ln massacres. le · liencs ne doivent pas ècre trop regardants quant
ul ne peut dissoder Ja cu[lure slov~nger de la à la légaHré des n1a.r chandiscs.
navigauon et des bateaux. Les Srovengers fabriquenc et Ün ignore si les l'Ôvengers sonr polygames ou
1

ulili ent rrois type dembar adons : le srovcnkard, un n1onogamcs, mên1e si la seconde solution sembJe plus

probable. lis n'ont cependant


rien contre le fait de prolirer
des captives pcndanr ou après
leurs raids. Les Stëvcngers prient
plusieurs dieux. Le cilefdes dieux,
Sreev, règne su r le jardin des
guerriers où cour n'est que festi ns
cc plaisirs. D'autres dieux, rous
aussi inconnus du Livre des Âges,
l'accompagnenc. L'idéal srëvcnger
consiste à recréer ce jardin lors de
leur vi.c 1nortelle; cela explique
pourquoi ils aiment se battre,
boire, danser er cl1anrer. Le
clergé arlamiste considère coutes
ces croyances cornn1e de Futiles
.. .
supersnuons, mais personne n a
,
jan1ais osé convertir de force un
de ces barbares.
Les Scôvengers parlent un
langage aux sonorités assez
c rues au nom imprononçable.
On l'appelle donccouramn1cnt
le nordique. Personne n'a vrai-
CHTEUX
ment envie de l'apprendre; de
2004
toute.s façons, les Stëvengers
eux-mêmes se révèlenr assez
doués pour les langues.
nenr le plus de contacts avec les Djaza rs, car pour eux
un esclave Djazar peut se révéler d'une grande urilité.
+ Dans le jeu ... Les seules informations valables sur ce peuple
proviennent des noces que le 1noine-explorateur Adolfo
Les personnages srëvcngcrs ont probablen1ent un Frégonde a réunies lors de son re tour des 'ferres Noires,
passé d 'anciens esclaves ou glad iateurs. Les citadins en 2478. Ces noces ne s'appliquent qu'aux Djazars de
les perçoivent toujours com n1c des bruœs idiotes, qu i la savane. Frère Adolfo a bien cencé de pénécrcr dans la
éprouvent quelques difficultés au niveau de la langue. forêr vierge au sud de la sava ne, ma is elle s'est révélée
trop hostile. Tl a émis la théorie qu' il existait là-ba,~ une
civilisation plus riche er plus avancée.

LES DJAZARS
.i. + Apparenc e
A ussi mal considérés que les Scëvengers, les Djazars Un Djazar passe diffici lement inaperçu. Sa peau crès
passent égalen1enc pour des sauvages sans foi ni loi. Ils foncée va du brun au noir. Les yeux cour comme les
habicenc les Terres Noires, situées loin au sud, au-delà cheveux - qu'ils one crépus - sont noirs. Les Djazars
du Désert Blanc. Beaucoup de rumeurs ci rculenr sur sont grands, ath létiques, et presque aussi robustes que
ce peuple. On prétend qu' ils mangent leurs se1nbla- les Scëvengers. Traditionnellemcnc, les Djazars des
bles, qu' ils ont oublié Arlam, qu' ils habitent dans des Terres Noires revêtent d e simples pagnes. Mais. lors-
hunes en bouse d'éléphant ou encore qu'ils vivent nus, qu'ils se crouvent ailleurs, ils adoprent, par obligation.
com1nettanr pécilé sur péché. Les Effarars entretien- le scyle vescimencairc local.

les proprit!raires à les dédarer, les éduquer - langage)
Mo de de vie religion e~ culrw·e génerale -~r leur fournir nourriture,
Les Djazars vivent en tribus, dan des villages de logls c..:t hygiène. Mais un esdave n'a aucun droic e·c doic
cases, cbacun dirigé par un coru;eil d>anden . Les béissance sous ptine de châtin1ent corporel.
orcic-rs cr le'5 riLes ont une grande importance dan D'après frère Adolfo> les Djazars seraient mono-
gamt.:s > mais la Uberté de leurs mœurs n fair douter
plu d •un sur leur .6.déHté présumée~ Adolfo Frégondc
a cenré de converdr ces sauvages n1a Ës i 1s,e.<;t heurté aux
sorciers qui s,occupent des cérémonies religieuses: nais-
sance~ mariage riœs initiadques~ rites funéraires cc fêtes.
Le ni.oine a dt1 admencc Jcur puissance et leur sagess~
en démonologie et médecine.
~__,I
tfadùion djazar possède un mJ'the très
tt. La langue <ljazar, le calmo. ne re~~embl1c à. aucune
vrt, tout particu.lièrernent 1·épandu parmi les esclaves. autre. U em blcrail qu le He e con1pose d dilfé-
renLs dialectes selon le r~gions. De toute faço n, Ie.s
Il évoque un ancien roi, unificateur de .toutes les tribus
esdaves ont interdiction de la pai-1.erJ holl'mis pour
7Yjazars et pè,-e de leur rnagie, qui doit se réincarn,er chanter. Leu rs chanr:s, ryrhmés par les puJsat:ions du
pour les unir à nouveau. i[ e roi, nommé <JJjenah, se cœur, sonc très beaux1 sun:our lorsqu'un joueur de
fora reconnaitre parmi les siens1 les regroupera et les luth cassar les accon1pagne.
lihére1~a. Il les emrnènera ensuite 1u1, co111bat, soutenu
par !e:r puissances des 1Cieux - dans Lesquelles on peut ,
reconnaître L/frlarn - p ,our détruite leurs oppresseurs Jeu ...
1
et devenir .ainsi le peuple élu, dirigeant l hu11utnité
..
tout entzere.
Le joueur d•un Dja.zar doit dé[erm]ner de queU~
façon son pcrsonna.ge est arôvé dans les Cités er queJ
ij pouvoir tente bien sûr de foire taire ces rum,eurs, est son starur. lJ }' a peu de chance po,ur qu'H oit
mais on connaît la force de ce genre de 1'rJ)Jthe a1-1 sein encore esd ave, mais il fauc alor choisir entre évasion
d ~une popul11tion brimée. Jjs c-njazars croient dur el clandestinité ou affranchis emenl. Un ancien
comme fer à la réintt1niation future de Vjenah, qu ils j
e~dave conna.~cra probablement ~.e méloricn <lu
moin le langage popu]aire.
élèvent au rang de demi-dieu. Ils tentent de faire pa.s-
s,er le mt1ssage aupr·ès des gens qu'ils apprécient 1ifi,n que
ceux-ci ne soient pas détruits par la puissance de leur
rol re1ncarne.
1 . . .. ,,

L ES KESH IT ES
Les Keshites> probablement le moins con nu er le
leur société. Ils manipulenr d ai lieu es une nlagie plus inys rérieux (mythique ?) de rous les peuple..
unique aux effets c:ncore pius étranges que celle humains, VÎVCfl'l Lrès }ojn à [>es·c, bien au-delà de rin1 -
que J'on connaît. Hs sembl<.!n r se livrer une g u err~ ffi1ense En1pire Soloman. On en sai·t encore moins su.r
rituelle nrrc rribus plu .o u moins perpéruelle oit eux que sur les tôvengers ou les Djazars. Excessi-
pour agrandir 1 ur r:errhoire de cba se:i. soh pour vement peu nombreux dans les C .itési les .Keshices
revendre leur adver aire aux négriers effarats ou semblent entretenir les sccr~ts qui les entoureL
par pure n1éch ancer~. Dans k Cités, les rares Djazar Seu le trace v i iblc de leur présence dans Ja Prin-
cipaucé t l ~ambassade de D jeddir a été fond 1ée en
1 1
n ont pas beaucoup Je choix sur la yjc q1l1 Us vont nr1ener.
La plupart d'encre eux sont esclave ou gladiateurs. 2665 suirc au paiement d\1ne .somme asrronomique.
Ceux qui ont pu recouvrer Ja liberté devjennent souvcnr Beaucoup de voJeurs cherchenc à pénétrer dans ce
gardes du corps, n1ercenaires; videnrs ou pratiquent Heu toue aussi énigmatique que le pays de Kesb
d'2ulre métiers à la légalité très discutable. Il fauc lui-même. On recrouve régu lièrement les corps des
1

sa~oir qu''un esclave coûte-crès cher eE que ta loi ohHge jncrus dans les canaux de la ville.
2rhar, jeune noble urnélorien, vécut il y a plusieurs siècles dans Le "Duché Libre de ~mangie.
<Malgré La
désapprobation familiale, il partit avec ses deux fidèles serviteurs pour 11n grand voyage vers i'efl. IL disparut
pendant quinze longues années. Ses parents et sa sœur décédèrent durant son absence, emportés par le désespoir.
.(g jour de La flte du "Duché, oiz vit arriver une étrange troupe, menée par un hoinme portant une armure
étincelante de r:ype inconnu dont le heau1ne représentait un visage grimaçant . .(;inquiétude, qui avait déjà gagné
la foule, augmenta encore lorsque L'un des cavaliers défit le foulard qui lui cachait le visage pour révéler une pea11
jaunâtre et des yeux étrangement étirés. .(g chef de la troupe descendit de son cheval, s'approcha de la noblesse
nttablée devnnt le châtea11 et Les salua en un rnélorien parfait tout en enlevant son heatJnze. Personne n'oubliera
les paroles d 'lverhar reven11 chez lui: « Jj iJvre des <.Âges livre aujourd'hui devant vos seigneuries la preuve de
son éteme/Le source de sagesse. Jj septième peuple, les enfant! perdus des textes sacrés, efl aujourd'hui retrouvé et
s'unit à sesfrères par la présence de cet ambassadeur des lointaines terres keshites ».

Appare·nce abords de cet empire, de nobles guerriers dirigeant les


Plus petits que la moyenne, les Keshites oe présc:n- régions, de plances et d'animaux inconnus, mais aussi de
crnt pas une constitution robuste. Leur peau esc étrange, richesses incommensurables, de n1agie éll'3llge, de créa-
tirant sur le jaune cuivré. Us one les yeux bridés, généra- tures terribles et dangereuses, de villes aux rues pavées <l'or,
lement noirs, le nez. plat, les cheveux lisses cr noirs. de pierres précieuses énonnes ou encore de palais n1ajes-
Ceux que l'on a pu voir portenr de riches vêtements rueux montant jusqu'aux cieux. Le mythe et la réalité se
~ soie aux couleurs vives, mais comn1e il ne s'agir mêlenr et il n'esc guère aisé de les démêler.
que d 'ambassadeurs cl de richissimes marchands, rien On csci1ne le nombre des Keshices vivant dans
~ permet de détenniner leur tenue habituel.le. Leurs les Cirés à une cinquan tai ne que l'on peur diviser en
armures, seinblables à celie porcée par Ivechar à son deux catégories. Il y a rout d'abord des ambassadeurs,
:erour, sont étranges et ils utilisenr pour combarrrc des vivant soit dans l'ambassade keshire de Djeddir ec soit
xnrcs droirs, inconnus jusqu'alors. au palais du Prince à Samarande ; leur rôle consiste à
établir des liens entre les deux cultures. On sait qu'ils
peuvenr communiquer directement avec leurs d iri-
+ Mo de de vie gcaocs en pays de Kesh, sans connaître la magie utilisée
à cet elfct. L'aucre catégorie se con1pose de quelques
Comme die plus haur, les Keshircs, parciculière- richissimes marchands, travaillant dans l'imporcacion
= c peu non1breux da ns les Cités, ain1ent encrc:ccnir de prod ui rs exotiques vendus à prix d'or à des familles
.e ~·stère aurou r de leur pays. 0 n ne sair donc pas nobles ou bourgeoises. Ces produits tra nsirent prin-
~md-chose d'eux. Les rares Keshites visibles sont des cipalement par les voies de cerre à travers l'Empire
=s rrès calmes, polis et sages ne trahissant aucune Soloman. Mais, depuis quelque ce1nps, des Kcshites
=ocion, bougeant peu ec parlant encore nloins. La mun is d'autorisations exceprion ne lies débarqucn r de
-~pan des rumeurs qui courent quanc à leur royaume nefs elllques dans les Cirés.
~ sonc que des suppositions, parfois tirées des récits Les Keshites seraient les descendants du sepciènte
:h-...rhar. On évoque un immense empire de Kesb, Père du Livre des Âges, Kesb, dont on avait perdu la
~ moins aussi puissant que l'En1pire Soloman ou le crace. Mais eux-mên1cs ne reconnaissent pas du tout
?.Draume Uinéloricn de la g rande époque. On parle Arla1n et le Livre des Âges cc disposent de leur propre
~ tribus de terribles guerriers non1ades, voyageant aux religion. li s'agit là d'un dérail que le prosélyrisn1e

forcené des Umélorieos devrait résoudre, du 1uoins
s'ils arrivenc à se rendre au pays de Kesh. Les Kesh iccs
parlern une langue cocalemenc incompréhensible qui ne
ressemble à rien de connu ec que l'on appelle, par défauc, À l'évidence, les différenrs peuples babiranr la
le keshite. Il semble, à l'heure accuelle, que le seul habi- Principauté se sont rencontrés et souvent connus de
ranr de la Principauté ayant eu l' honneur de recevoir rnaoière intime. Le nombre de métis n'a donc cessé
des leçons de cette langue soit lverhar. Leur langue d 'augmenter. Mal considé rés par les dirigeants,
éranr ccllen1ent particulière cc différence, les Keshites ils évol uenr principalement dans les basses classes
éprouvent des difficultés à en écudier d 'autres - cc qui sociales. Souvent, aucun peuple ne soucient vraiment
les freine dans leur implanration commerciale. ces panas.
Par définition, il n'existe pas de morphologie ou
psychologie rype de méris. !ls représenrenr sans doute
+ Dans le jeu ... l'avenir des Cirés, car la vie en communauté entraine
le rnécissage. Toue le inonde n'apprécie pas ccc écac
li devrair êcre impossible de jouer un Keshicc, à de faic - ec surrouc pas le pouvoir u1nélorien - 1nais
inoins d'une autorisation expresse du Maîrre de Jeu. il fauc bien faire avec.
lis sonr si peu nombreux et si mystérieux qu'il semble
difficile de les inrégrer à un groupe de joueurs.

LES ELFES
f!) ~ {f t(_J
Arrivés sur leurs in11nenses nefs, il y a près de sepc
T rès peu nombreux - moins de r % des habitants
des Cités - les elJes consciruen1 l'une des espèces
les plus écranges et les plus n1ystérieuses au monde.
siècles, les elfes sonr les meilleurs marins c1ue l'on
c;onnaisse. Dans leur langue, ils se nom1nenr d'ailleurs
Arrivés par la Mer Extérieure lors du Grand Exode, les Sylvdann - Sylvela au singulier - ce qui signifie
ils onr sauvé l'humanité des Ténèbres. Leur magie et « Enfanrs de la mer et du vent»- ils vivent peu sur la
leurs connaissances dépassent touc ce que connaissent 1erre ferme er ne s'éloignent jamais beaucoup des mers.
les hommes. Qu'il s'agisse de religion, d'histoire ou de Une blague de marin die d'ailleurs: " Où se trouve le
n1ode de vie, les humains ne savent rien des elfes avant porc? - Suis les elfes. •On raconte même que si un elfe
le Grand Exode. lis n'apparaissent nulle part da ns le rescc trop loin de la mer, il son1bre dans une dépression
Livre des Âges. Les elfes cux-mên1es ne suivent aucun •
pouvant enrra1ner sa n1orc.
précepte de l'Arlamisme er se gaussent parfois discrère-
menr de cerce religion.
On prércnd qu' ils viendraient d 'un lointain conti-
nent inconnu et qu' ils auraient emmené les nains avec
+ Apparence
eux pour traverser les mers. Certaines rumeurs disent Les elfes resscmblenc sur bien des poi n rs aux
rnê1ne qu'ils seraient originaires d'une autre di n1ension humai ns. Ils sont si1nplemenc plus grands, plus n1inces
que la nôtre, au même cirre que les dé1nons. De plus, er one les traits plus fins. Leur peau a une 1einrc a·ès
les elfes ne font rien pour arranger les choses; ils ne pâle, presque maladive selon cerrains. Leurs yeux sont
répondenr à aucune question sur ce sujet, encrerenant clairs, bleus, gris ou verrs, et leurs cheveux aussi, tirant
avec une certaine malice le n1yscère de leur origine. Il plucôc vers le blond. Leurs oreilles paraissent plus élan-
semblcrair même que seuls certains vieux sages parmi cées que celles des humains - les mauvaises langues
eux con naisscnr la véricé. les appellent « oreilles pointues'" bien que ce ne soir

l •
pas vratment le cas. Ils font
preuve de plus de grâce, d 'agi-
liré et d'élégance que même les
humalns les plus sveltes. En
résu1né, ils ressemblent à des
hun1ains p lus parfaits.
Les vêren1enrs des elfes :ubo-
renr en général des cou leurs
. mais. sans n1auva1s. gout
vives, "'

ni rape-à-l'œil. Leur coupe


élégance, ornée de mocifs
érranges, aériens er parriculière-
tnent complexes, rrouvc toujours
le jusre milieu encre beauté ec
confort. Les fen1n1es s'orientent
plutôt vers les cons pastel.

+ Mo de de vie
Les elfes vivent cour au long de
l'an née sur leurs giganccsques nefs
qui sillonnent les mers du Monde
Connu ec lnconnu. Peu d'hu-
mains connaissent la vie sur ces
nefs car, à l'exception de quelques
ambassadeurs keshices, personne
n'a reçu l'aucorisarion d'y monter.
Ces nefs conscruires dans un bois
inco1u1u, probablerncnl encha nté,
résistent à la plupart des agres-
sions er leurs voiles se gonAcnt dès
la moi ndrc brise.
Les elfes peuvent vivre plus longœmps que les l'exception, bien entendu, de la navigation. Peu d 'elfes
hun1ains, environ un siècle. Quand ils se sentent près vivent sur la rerre ferme. Tourefois, chaque grand porc
de n1ourir de vieillesse, ils se réfugienr au plus profond possède son co1npcoir elfique. Toue le inonde sair q ue
d'une nef. ris one une é1range aversion pour l'or, dont ces comptoirs représentent le 1neilleur endroit où déni-
l'origine esr mconnue. 1ls ne couchent jamais ce 1néral, cher du matériel exocique provenant de cour le Monde
lui préférant l'argent, ce qui peur amener de nombreux Connu, malgré des prix souvent rédhibitoires pour les
problèmes lors de transactions diverses. petites bourses. Depuis la mainmise umélorienne sur
Les elfes semblent se décacher de coutes choses, ce coutes les corporations, les ponces du marché noir font
que beaucoup de gens prennent pour de la naïveté voire de jureuses affaires avec les comptoirs el r.ques. Les chefs
de l'iJ"responsabil icé. En fo ie, il relativisenc tout n1aréria- des différences nefs choisissent le-5 elfes qui tiennent ces
lismc, leur culcure s'orientant vers l'aspect spirituel des comptoirs. lis y restent un ou deux ans, o'arcendanc
choses. Beaucoup d'humains les crouvenc bêtes, à cause qu'une chose : la poss.i biüté de repartir sur les Bors. Il
de leur dérachcmenc et de leur manque de pragmatisme ; est très rare qu'un elfe s'installe à terre après sa p&iode
d'ailleurs, en affaires, les elfes se font régulièrement d'affectation dans un comptoir.
rouler, par manque d'intérêt pour les idées humaines. Peu avanr l'iniciacion qui les fair passer à l'âge adulle,
Les elfes, avant cour des incelleccuels, font souvent les elfes peuvent choisu de quitter leur 11ef pour vivre
preuve d' incom pécencc dans les domaines pratiques - à sur la terre ferme. Ceux qui parcen~ à cc moment-là se
regrouptnl dan les Citt en co1nn1unaucés libn:s, i•eau. Tl sembl~rait que le don1.aine religieux soit l,e s,e ul
dont 1~ mode de 'vie s humanise » jusqn à perdre le
<( de leur société où le~ femmes occupent les posicions
conract avec Jes nefs. i1nportnntes. On prétend que des prêt'resses p.II'atique-
Par contre.. un elfe quittant sa nef sans aucorisation raienr des dcuds divers ur les nefs. Les elfes parlent
après son inüiation sera oès mal vu voire pourchassé l: écrivenr le sylvo, une langue étrange et complc.:xc,

car. il çonnaît 1 .. secrets qui régissenr les nefs. Le elfe~ aux sonol'ités chantantes que bien peu crhumains ont
de la communauté libre se rerrouv,c nt principaJemenr eu la chance de pouvoir apprendre.
parm; les bourgeois - un peu 1noins depuis 11appari-
l;lOn des lois ra isc Hn1itanr leur accès au commerc ,
les inteHecrue.ls ou les érudits. fls cncrctîennent des Dans le jeu ...
Ut:ns érroits avec les milieu. scientiHques.
Chez Jes d fcs, l' égaHcé des sexes est o.fEciellemenr Un personnage dft: fait probablement partie de la
fa. nonne, même si les posres i mpouanc écholen à de co,m munauté Hbr-e qui vir sur 1a tierre fern1e. Un elfe
mains masculines. Ils sont monogame . 011 n'aperçoit membre de la communatu:é nlariün1e a pour charge
norn1alement des enfants elfe que derrière les bastin- de 'occuper d'un c.:ompcoir comm,e rcial pendant un
gages des nefs1 à moins qu ~ ils ne ~oienr nés de parents ou deux aos avanr de .n~mo1nt:er à bord d'une nef.
issus de la communauri Hbre. Les elfes se 1noquenr Cet te espèce in1plique L1ne incerprénuion particulière.
parfois de l "Arlam ismc parce que Jeur propr religion axée sur la spirîcuaHcé ec une sorre de détachemenr:
s~ ·n éloigne passablement. Us vouent un cul1:e aux des choses nlatéridles (représ~nté, par exe111pJe, par
forces élén~ entaires de la terre. de l'air] du feu er de l aversion à l'or).

LES NAINS

peinc plus nombreux que les elfes, les ~ains s>y Quelq ucs rumeurs préœndcnt mê1ne que les
A oppos·enr sur de non1breu.x plans. Le5 nains sonl
poun:ant arrivés dans le E fonde Connu en n1ême
Enfants de la Mc=r auraient créé les nains. De ce que
L1.o n en ait les nains sont: donc arrivés sur les nefs
n:mps, en1n1enés par les elfes ur Jeurs nefs ec débar- des e~fes lors du Grand Exode ~ nefs sur lesquelles Hs
qué plu~ ou moins de force à la fin des "f'énèbres. servaienr de n-ianutendonnafres, i. n génieurs~ méca-
Là où 1es elf4 s se monrrenr lat ·11 ·cruels et libres niciens artisans~ réparateurs ou aurre; un peu à la
pcnseu rs;tl les nains s'avèrcnr n1a.nuds c·c servi les · là où 1n:inière d;esclaves pou.r les elfes. À c.ettc époque, les
1 ~ prcrnier culr:iv ·nr grâce et sveltesse, les seconds Ténèbres menaçaienr le Monde Connu ec le dfc
sonr rra:.pus et docés d ;un physique peu avantageux. Et sont parkis au co1n bat. U ne partie des nains a én1is le
la 1ism:e conri nue. Beauçoup se dcn1andent commcn'î s-ouhah de mcrrre pied à terre pour panjciper aussi au
deux peuples aussi différenrs one pu vivre ensembl~ i sauvetage du monde. ul ne sair pour quelle raison
longtemps sur les nefs. mystérieus ccrcains nains ont choisi de quirter Ja
En roue cas, il partagenr un poinr comn1un : l'his- mas e besogneuse re rée sur les nefs. ·ais on leur doit
coire cr !"origine des nains semblen r cout aussi mys1..~­ la victoire ur les Ténèbres, lo,rs de la fameuse BataiUe
rieuses qu. celles des elfes. On suppose qu,ils vivaient des Ark-.lv~ans, où. les combacta11cs nains conduics par
sur le rnême conrincnc myrh ique1 loin au-deJà de la Tilan Arkavia r rernportèrcnr une viccoire décisive, au
Mer Extérieure,. Vu la na,rure soun1ise ec servile des prix de leur vi e. Après ce coup d >édat~ les elfes our
1

nains (m ieux vaut poLLn:ant ne pas l' évoquer en leur débarqué rous les najns, plus ou moins de force.
présencc)J que les choses de l'esprir ]ntéressenr peu, La ·uir de l' histoire, fortemenr ancrée dans toute
certains pensent qu' ils a.unüent perdu le secrcc de leur les rnémolres, correspond à la fonda[ion de Kalaar et à.
pas é t:t que e l l'es clft!s pourraient aider à r~soudre son abandon, aprè la découverte des hélodermes dans
e myst~rc,. Ces derniers r~ste11l bien encendu silen- les profondeur.s de..s Monts Ocres. Cer évén n1cnr a
.t u x a ce su 1.. c.
\
provoqué Je rejet des nains, respons,ibles aux yeux
'hiffoire naine eff jalonnée d événe1nents rn.arquants dus à des 1)éviants. 'Tilan lArkaviar et. ses
L/frllavians devaient en foire partie~ tot.tt co'ffz1ne ceux qui ont réclarné une terre pour y bâtir la cité de IVJ!aar.
«...,Aujourd'hui encore, l 'un des nains les plus 1narqtta12ts semble faire partie de ces cas à part.
Hon11ne de l ombre co1nme tout nain~ LArifiide '73eau.regard a longtemps t!té le brns droi.t d'Isidore c.Y14ar--
blade. .(g où ce dernier concevait des idées novatrices et dessinait des pians minutieux, L/fr-iftide conRruisait les
prototypes et appliquait les théories de son rnaître génùtl. On lui doit daiLleurs la réalistltion. du prernier isidore~
Il semblerait qz/LAriftide s,e soit un jour révolté contre l 'irnportance grandissante de son maitre. ~s assiflants de
l'atelier parlent de discussions houleuses et de colères terribles.
l./friffide a qidtté .son 1naître trois moir a·vant que celiû..-ci ne meure tians /'e.,v:p/olion du quttrtier de 'Bltin~
che-.(pmière. 'D,e nornhreuses ru.rneurs courent suf /'irnplication d'LAriftide .dans cet incident. 7Jepw.is, certains
évoquent son engagement dans la pègre : il userait de toute sa science ptJur 1nettre sur pied de très gros coups.

des humains de cccce terrible menace. Mais vu leurs barbe expre sion la plus visible de leur ysuhne pileux
compétences d ardsans1 cet o.srracJsme n~a pa duré el excrêntement <l6veloppé. Ils fa. peignent, la cressent la
les nains fane mainc:cnanr partie intégra nte du paysage parfumcnc e( la décorent parfois. Les en1n1es, un peu
urbain de la Principauté. ,C es paisibles ardsans vivenr plus peticesj onr une morphologj,e beaucoup plus fine
éloignés des magouilles p,oJirLques bourgeoises, rcH~ er svdce que les homm.es er ne possèdent heureuse-
gieuscs ou crin1 ineHes~ ment pas le systeme pileux si ~nvahis­
ors des réforn1es, leur organisation professionneHe sanc de ]eurs congi..~
a serv] de modèle à Ja Chan1brc des Corporadons. nères m ascu Hns.
CeJlc:-ci a instauré le compagnonnage chez les artisans Comme ~es nains
des aurres espèces et incégré sans leur demander leur n ~onr que leur travaH
av1s, les corp.o radons naines~ Depuis lors~ on norc une'
1
en tête ils ne s en...
recrudescence des activicés politiques naines. qui n>ont combr ,e11t
visiblement pas du cour apprécié cecre intrusion dans guère de
leurs corps de n'léticrs. Les nain subissenc eux au. i les valeurs
lois er les n1ouvements racisces · les sphères dirigeanrcs
les rejertenr peu à peu du sys1:ème qu'i L'i ont inspiré.
Mais perso:n ne olo,se croire à une révolte naine.

Apparence
Prochcs des humains sur bien des
1

points> Jes nains sont bien plus petits


ec trapus. Us mesurenc environ 1m30
pour 60 bons kilo à l'âge adulte,.
ce qui leur donne une appart!nce
lowde C'I: un peu paîaude. Leurs
larges épaules, leur cou quasi-absent et
leur forte scan1re sîgna]ent une force et une
résistance exceptionnelles. Ils ürenr sans
conteste leur plus grande fit:rré de leur
esthériques. Cela se voir dans leur habillemenr, prouesses de monce-en-l 'air par une compétence innée
puren1ent pratique ec pensé en fonction du corps de pour déjouer mécanismc:s c:c pièges.
méricrs. Malgré leur propreté légendaire, ils se préoc- Femmes cr hommes se trouvent sur un pied d'éga-
cupenc peu de leur apparence (à part la barbe) er privi- lité, à condirion de rravailler convenablemenr, ma.is
légicnr le côté fonctionnel de coures choses. les nains ne prennent que rarement le temps d'avoir
une vie sociale. Amis er fumillc correspondent à des
concepts de peu d' iniporrance. Les premiers sonr des
Mode de vie collègues de travail cc la seconde ne serr qu'à assurer
la pérennité de l'ouvrage cc de la tradition. Les en fanes
1.es nains peuvenr vivre aussi longtemps que les représencenr une perte de temps et un encombrement
elfes, soie envi ron un siècle. Ils one ainsi lLne vision de la pour le travail. Pour résoudre ce problème, certaines
vie pl.us orientée sur le long renne que les humains ; par naines pratiquent le mécier de « mère », éduquant les
conséquenr, ils respectent beaucoup les anciens pour rejetons de la co1n1nu naucé. La corn munauté détermi ne
leur accum ul ation de connaissances et de réalisar.ions dès leur pJus jeune âge l'orientation future des enfants.
techn iques. Les nains sont des êtres rranquilles, obrus, À huir ans, ils quiccenr leur• 1nère " pour entrer dans
renfermés, travailleurs, routiniers, casaniers, bref plutôt un syscèrne de compagnonnage très strict. Les liens les
ennuyeux. Leur travail constitue pour eux un véritable plus in1ponancs chez les nains ne découlent donc pas
sacerdoce. Le bur de leur vie consiste à l'accomplir au du sang, mais de J'appanenancc à un corps de métiers.
mieux cr dans les 1ncillcures condirions possibles. La Les na ins n'ont pas de temps à perdre en futilités.
tranquillité e1 le cal1ne régnants dans les atel.iers nains Dès lors, coure notion de religion leur semble logique-
font souvent penser à une église, le travail du nain éranr menL inutile. Le Livre des Âges n'ayant rien d'un niode
souvent vu comme sa seule religion. Pourranc, malgré d'emploi, il ne doit pas exister beaucoup de nains qu.i
leur qualité de n1eilleurs artisans du Monde Connu, l'ont lu jusqu'au bouc.
ils font de bien piètres marchands ec se font régulière- Les nains possèdent leur propre langage, le gaelin,
n1en1 escroquer. À l' image de leur qualité, les prix des qui ne possède pas de forme écrire. li en existe
produits qu' ils fubriquenr sont rrès élevés. plusieurs variantes, déterminées non par la géogra-
Il existe pourtant des nains, généralemenr appelés phie, mais par le corps de métiers. li s'agit donc d 'un
Dévianrs, impulsifs, inscables, aventureux, avides de langage technique, difficile à appréhender pour les
li bercé, rebelles, agjcés ... des cas rares, ma.is remar- autres espèces Cl très pratique pour garder le secret de
quables. Un nain roue à fair nornial peut, du jour leur savoir-faire. Dans la vie courante, ils parlent cc
au lendema in, deveni r un Dévianr, sans explication écrivent le 111élorien.
va lable. Ces nains représencenc l'exrrême opposé
de leurs congénères: bons vivanrs e1 exubérants au
possible. Rejecés par la comm unauté naine d 'origine, Dans le jeu .. .
la société hun1aine n'apprécie guère les Déviants, qui
se retrouvent. ra piden1enr à cravaiUer pour la pègre. Un personnage nain dcvra i r~cre un Dévia nt; dans
Da ns ce doniaine égaleJnenc, ils sont des accisans le cas concraisc, l' in tégratio n d'un personnage na in au
hors pair, cornpensant leur physique peu adapcé aux sein du groupe se révèlera assez complexe

LES FÉLIS

E spèce étrange au passé inconnu, les félis côcoienc


. l'humaniré depuis des millénaires parcouc où
celle-ci établie des communautés sédentaires. lis foot
paraissant nulle parc, des érudits en onr déduit qu'ils
font partie des espèces i1npies, premières créations de
la Pensée. Comme Arlam a créé l' homme pour êcre
partie du paysage urbain depuis toujours, au n1ême le Gardien des autres créations, les plus intégristes des
cirre que les rues ou les maisons. Leur origine n'ap- Arlamisces cons idèrent donc les félis con1n1e une race
inférieur~> ce que ces dernier upporrent mal. Mai p~e'iquc que des félis « de gourcière ». Par courre, H existe
[ ~ humanité accept~
1
en règle généralc 1 er: incègre piutôt d aurres types de félis p1us rare.es, comtne par exemple:, des
blen les fé!is. félis < siamois ~ dans les énigmatiques concrées keshlte
Bien que roujours liés à la sociécé humaine1 les fé11s ou 4< angoras >> et « persans » dans les terre..'\: , olun1ane-s. Au
aiment leur indépendance agissant comme bon leur niveau de 1habillement, les féJis ,adapce:nc égalemear à Jcur
emble sa.n rrop s'investir dans les affaires politiques, environnemenr~ mais ne pottcnt ni chaussures, ni gants.
rcligicu$es . . magiques ou autres . ri [aur dire que) dans
le Cités, Jes dernîères lois racistes ne 1es aident pas à s,y
i ncéresser~ Les félis vivent en accord avec le n1ode de vie Mode de vie
gén~ral de la société dans laquelle ils se crouvenc, toue
en prenanl garde à ne pas trop se n1ouiUer les partes. Le mode de v ie fé1is a beaucoup
On les retrouve dans couces les zont!S urbaines du de poinrs comrnuns avec cdui de
i1ond connu, n1ais personne n~a cn'tendu parler leurs cous1 ns chats, à commencer par
d'eux au-ddà. D ans les Cités ils compcent pour 1eur indépendance. Un relis n1embl'.'e
nviron 5 % de ia populacion recensée. d'une quelconque organisation garde
toujours ses idées propres
et agit régulièrement de
lui-même, Les féHs reti-
rent une certaine fier ré
Les féHs sont de chats anthropomor- de cette indépen-
phes, dotés donc d june cêtc deux bras et dance., Matériaüsres,
deux jambes, pour une raille n1oyennc de ils srimcnt que
111170~ Cependant, leur attitude, leur mu cuJanue, la fin - ou la
leur posrure s-onr toutes beaucoup plus e~ féHnes » faim - justifie
qu-humaines. Leur~ mains cc pîeds arborenc de pecite.s ]es m()y,e ns.
riffes rétractiles, pas rrès utile en combat1 mais
.
cc qui peuc
panicuJ.ièren1ent bi n adaptées pour l ~e calade. les faire
Leur denrition ;avère typique de celles des
.:arn ivores avec des canines l,~gèremcnt
roén1inente-S. Leurs ) eux verts
7

ou jaunes, en amande? leur


permectent de bien voir dans
des conditions d;obscuricé
presque totale. Ils oni: de
per i tes o reiJ les poi n rues1

de fines mouscachcs ec
le corps- recouvert d ~un lin
pdage.Àuneépoque la mode étai[ de
~ ou per 1a queue du j eunc féHs peu paraître sans ciecur ou cruds. Bien
de temps après sa naissance, intégrés dans la populat:ion, l.es
mais depuis peu de phis 1en pJus de féH.s s,adaptcnc aux habjtud~s de 'leur
-,11. arborent fièremeru cette parri- entourage, pour la nourricu.re ou les
ulariré qui les éloigne encore un peu hahjrs par exemple. Les félis " prn-e
plus des humains. Leur souplesse ec leur agilité phéno- race » formenr une espèce de noblesse.
ménal1es accentuent encore leur côté félin . Quand on NuUe question de vassalité dans l rela-
es ohserve en train de se déplacer, on voit des chats tion qu Hs entretiennent, mai plutôt
à forme humaine. Us font donc d.'cxœllenrs grimM de respect. Les féUs priviJégienc le confort
1

peurs1 de cré-s bons arhlètes, niais de bfon pîècres cr l'hygiène. Leurs repaires sont propres~
nageurs. Ü'ans nos co11rrécs, on ne renconrre chauds et douillers. En effet ru1
féH dort en moyenne douze heures pari jour- réparties national. L'hi toire a pourcant prouvé que les deux
en petites siesrcs régu Hères - t: il préfère le faire dans espèçes pouvait'..nL 'oUa.bore'f, comme iors de la Guerre
de bonnes conditions. Il pren nt;nt garde à r:ouiour de Libération,, mais cela re re exceptionnet
éru:c bien présentabl~s, n,oublient jamais dt: se nec:toyer] On ne connaÎt pas de langage propre aux fi.His~ car
prcrtncn "OÎll de leur p .lage cr de leur tenut:. Enfin, le .
1
ils utilisent celui de la région où ils vivent. Ainsi, dans
feH évitent 1·eau da11s la majorl'r:é d . cas. les C irés ils padent: le mélorien.
L féJj possèdent certain affinjrés avec leurs
ccau ins à quatre pattes. En eH:èc un chat nt 1~s acta~
quera jamais ni ne e conduira mal avec u11 félis. Mais Dans le jeu
rnalheureusemenr, n.:IfC[ contraire SC pfodUl( sur les
G.anidés. Ceux-d dércsrcnr: les félis ils les sentent de Un joueur incarnant un félis doit pen er à leur indé-
loin et: les ~uaquenr imme::diacCJnent~ pendancr.: c:r leur faible réçeptivicé à coucefon11e d'autorÉtt! ..
Un<:: haine viscérale étreinr les fé1is à J.e ncontre Les fél. a pure race>• sonr exrrêmem ·ne rares ec ronar-
des gouris, sans ·qu,on sacht: de.; quand date cerr~ aver- quab]es, donc peu praciques pour incarner un voleur.
sion. Les. féli onr fait de la chasse aux gouris un spore

LES GOURIS

utre espèc~ à r origine inconnue et généralement inreJ li gents ccrres, mais des animaux quand même ; en
lassée parmi les créations j mpies de la Pen éc> règle générale, cous leur P'·éfèrent les fé]is.
les gouris sont aux rongeurs ce que.: les félis sont aux: Les gouris vtvcnr donc depuis toujours avec les
ch ats. Us parajssent à peu près aussi nombreux que les humains, plus précisémcnc « sous ~) eux:, dans des viHes
1
féHs, mais l'esdmation s avère bien plus difficile,. étanc .sourerraines creusées de main de maître. Ils mènent une
donné Jeur n1ode de vie souterra]n ec caché. Ccrcaines vie eD parallèle, sans se mêler à la société humaine mais
rumelHS paranoïaques prétendent n1ême que leur tissant des liens avec eJJe. Plu ieurs d'c11tre eux) parn1i
popuJation cachée dans les profondeurs dépass·e cell~ l,e plus socia.bles., one blen fait quelque renta.cives pou r
des hun1ains en surface er qu'ils vonr bie:nrôr en profite1· ~c mêler à la ociété de.s humajns mai sans réel succès.
pour envahir les Cjcés. D'autres bru.ifs courent à leur
1
La.. plus remarquable de ces ccntadves a eu Heu pendant
sujer, certai n font deux les pren1 iers ga.rd.icns des la Guerre de Libération lorsqu'un groupe de gouris~
Jardins d 'Atlam - cc dernier les en au rait cha~<i és pour excepdonneHement assodé à quelques féHs, ont attaqu.é
la place aux humains, ou discnc qu'ils écaienc1 à
la.iSSl:I' un navire solon1an. A cci:ce époque, beaucoup de gens
une époque lointaine 1 l'espèce la plus évoluée et la plus ont décidé de défendre la cause des gouris~ auxquels le
1·épanduc à la surface du n1onde.
.. . . ,
pouvon a pronus reconnaissance er reco1npense. aprcs
MaJheureuscment pou r eux~ les gouris sonc rrès la guerre~ Cependant, rien n esr .encore venu et au vu.
1

mal acceptés. En plus de c-et a.specc de «race impie des loi qui se mccccnr en place c:·onrrc le espèce non
1
c1 in terieure » Us subissenr un préjugé particulière- hu..maines, ce n est pas près d ,arriver.
ment négadf, proche de cdui qui couche les rongeurs. La comm unauré gouri ronge toujours son .frein
Au n1 ieux; on les ignore simp•emcnt ; au pire, on les en attenda.nr son heure. Ils ont unîqucmenc ohtenu
1
considère comnu: une engeance sal • dégoûcante. et: le droîr d être reconnus citoyens de la PrincipaU'té ce
vicieuse - ce qui n,est pas toujours faux. uJ ne les
1
qu.i csr déjà un net progrès .. Les citoyens n>onc donc
accepte jarnais dan les hauce ~ classes d la sociécé. plus le drofr de les tuer ·Ou de les voler, et ils peuvenc
Rarcou4 on le , c1aint et on les accuse de toutes son:es porter plaince. Par concre~ les gouris doiv:enr égalen1enr
de tare : maladies vols,. de trucLions de bâdments (à s'acqaitcer des c:axes, pour le p1us grand malheur des
eau ·e des galerle qu'ils creusent sous les villes) ou de co11ecceurs d'ïn1pôts. Les scrgenls-recrutews onr eru·6lé
cultures. Pour les hwna ins~ ils rescent des animaux, un cercain nombre de gourJs dans l'armée, plus par·ri-
culièrement dan le troupe~ de sapeurs. Cela dil si les Ils s.,habilleut sobrement:, .sans bijoux osrent~toîres
gouris sorcent un peu plus de leurs rrou.~ pour vaquer ·a nl cou~curs criardes1 préféranc des pagnes ou des cuni.-
leurs occupadons dans les rues~ 1a population a encore ques ans manches à des vêtemencs plus compl k1ué .
du mal à les accepcer et la milice m e'r peu d'entrain à
1

les aider.
Mode de vie
+ Apparence Les humains connajssenc: peu de chas ur la vie
dans la société outerraine gouri> mais de nombreu~es
Les gouris sont donc des rongeurs anrhropo- hyporhèses circu1enc à œ propos. Us possèdent une
morphes. Leur appar~nce vari,e beaucoup:1 car hiérarchie rrè stricte et des prorocoles compliqués entre
il exist de nombreuses e pèces de gouris; [e ous-espècesJ aveei par exemple les gourls-ragondins
go uris-castors, chinchi lias, rats, en bas de l'écheUe sociale. Ces liens s'avè-renr incom-
souri 1 han1sters> ragondi11s préhen ibles pour les profane ~ mais (,es gouds
n'en restent pa n1ojns sociables du mojns enrre
eux. La seul.e chose donc on uiiî sûr c,est
qu'Hs vivent en nids.

CC·C .

Leur taiUe
moyenne se
situe aux alen-
tours des im40,
mais peuc varier de
.
ma ntere assez. I•·n1 por-
\._

can ce. Tow arbore.1.u


un faciès de rongeur avec
museau fendu, moustaches,
longues inas1ves, grandes
oreiJles er une peau recouverte
de pelage. Les gouris 1onr en
généraJ une ·Corpulence un
peu au-dessus de la moyenne
humaine avec des membres cou.ns
et musculeux. ·O n ne constate pas de flagranre
différence entre les sexes..
MaJgré ce que beaucoup de gens
pensent) les gouris sont propres cc
p rcnnent grand soin de leur pelage.
Protégés par leur fourrure des égra-
cignures et d la saleté des souter-
rains~ ils ne véhicu1cnr pas coutes
les maladies qui circulenr, conrrai- •
reinent à la croyance popu1ai re bien
qu'ils résis(ent bien à no1nbre d enue
1

elles.
Sous cc tcrm<! s<: cache non sculcmcnr un semblanc de espèces. Tl faut dire qu'elle comprend, encre autres
communauté, souvent un regroupemenc familial, mais frémissen1ents de mousracllcs cr grognements, des coui-
aussi un réseau de galeries, rerricoire narurel d'un clan. ncmenrs, des mouvements de museau cr des émissions
Comme le1us cousins rongeurs, les gouris essenàell~ inconsciences d'odeurs ou de phéromones. Ce langage
menc nocrurncs disposent d'une vision rescreinte en n'a évidemment pas de version écrire.
pleine lumière, qu'ils crouvcnc agressive.
On saie que n1âles er femelles onr les mêmes droirs.
Les en fanes sonr non1breux à la naissance- crois à sepc
par n ichée - mais les nids souffrenc d 'une morcalicé
+ Dan s le jeu
infantile très élevée. Les gouris arteignent la macurité Le joueur doit rout d'abord choisir, en accord avec le
vers 12 ans ec parviennent difficilement aux 60 ans. Les Maicre de jeu, son rype de gou ri. Ccrra ins gouris sonr
vieux gouris son.r rares, car leur peuple mène souvenr mieux adaptés au jeu er plus courants - le gou ri-rac ou le
une c:xisrencc: brève: c:r violente:. gouri-ha1nster, par exemple. 11 convienr aussi de dérer-
Les gouris possèdent une langue qui leur esc propre, mi ner la ra ison pou r laquelle le personnage vir à la sur-
i n1prononçable et inco1npréhensible pour les autres fàce avec u n groupe de voleurs, plurôt que dans son nid.

LES SANG-MÊLÉ

es sang-mêlé proviennent de croisements entre Un sang-mêlé de père félis a des yeux de char, des
L espèces. Une humaine peur en effer accoucher d 'un
cnfanr de père elfe ou félis. Tl semblerait que les rares
canines plus petites cr plus pointues que la normale,
parfois des griffes aux mains et aux pieds cr souvent un
sang-mêlé nains ou gou ris qui one vu le jour n'aient fin duvet ineschériquc sur tout le corps. JJ ne souffre pas
pas survécu plus de quelques heures. du vertige mais déteste l'eau. Là aussi, après plusieurs
Un sang-mêlé se voir en général rejeté par les deux générarions, les particularités 1ncnralcs disparaissent,
espèces dont il est issu, considéré comme un bâtard sujvies des physiques.
et déprécié. De leurs non1bres rrès réduics, aucun n'a
ja1nais atteinr les hautes classes de la société.
Mod e de vie
Apparence Les sang-1nêlé essa ient en général de s'adapcer à
la sociéré dans laq uelle ils se rrouvenr, 1nais en sont
C hez les sang-n1êlé, on nore u.ne nerre prédo1ninance souvent exclus et fi nissent do nc par tomber dans
des rraits humains, avec une couche de félis ou d'elfe. l'i llégalicé. Tls n'ont pas de spécificiré ni de langage
L'espérance de vie cc la ca ille correspondenc à celles de particulier.
leur parenr humain.
Un sa ng-n1êlé cl fe esr mince, avec des oreilles légè-
rement allongées, une peau rrès pâle cc un lin duvet ~ Dans le jeu ...
en guise de barbe. À parti r de la deuxième généracion,
il perd peu à peu ses caractérisriques mentales (fasci- Les sang-mêlé sont rares cr, dans la rue, un humain
nation pour le grand large et aversion pour l'or), puis avec des yeux de ch ac ne passe pas inaperçu. De faic, la
physiques. Après cinq ou six générations, il n'y aura pluparr des gens les rcjerrenc cr les considèrcnr comme
plus de rrace d'ascendance elfe. des • bâra rds •·
n ne sait pas grand-chose des hé/o,dermes. Ces créatures reptiliennes descendent, dit-on> d>un
7Jragon. ijur apparence varie heaucoup , mais la plupart dentre eux .sont anthropon·iorpheJ et de taille plus
ott moins hurnaine. ll semblerait que la lumière du jou,r les derange au plus haut point, ctlr on ne les tro11.ve
que sous terre oui exceptionnellement> à la'ir libre pendant la nuit.
Une espèce de Lien mental semhle les unù~ entre eux et avec Hèloderma SuspeEfum1 leur reine. Ils
n'auraient P'llS besoirt de parler et pourraient communiquer par la seule pensée. .(;s pius intelligents d'entre
eux sernblent cepentlant pouvoir communiquer en rnélorien, voire en d'autres langues.
7Japrès les rumeurs~ nombre d'ent.,·e eux sont de puissants guerrlers, suffisamment robuJl:,es pour mettre
en dér·ottte les patrouilles de l'armée de /11 Principauté- ljs témoignages relatent qu'ils ne ressentent pro~
tique1neni pas la douleur. On a pu observer dans leuts rangs des magiciens, des sages ou encore d'énorm,es
monftres, véritahles machines de guerre vivantes.
'Personne ne connali les motivations et le but d Jllêloderrna Susp,ellum, mais tout le 1nonde 1~edoute qu.e
le ptuple reptilien ,cherche à s'étendre et .attaque les Cités. fj:s hiloder1nes tmt très mauvaise' réputation car
ils s'en sont pris aux nain.si alliés des autres peuples. Contrairement à la croyance populaire, les héloder1nes
ne sont pas particulièrement hofliles, ils ont simplernent· déjèndu leur territoire et se sont vengés de /attaque
subie. 7Jailleurs.. personne na eu à se plaindre dltttaques hélodermes de1n1,is, à l'exception des patrouilles
qui se sont av·enturées sur les te1~res du peu.pie reptilien.
es derniers rayons du soleil se retrouvaient au milieu de cette foule, la main
·filtrés par les .carreaux tachés de sur un billot.. ~ Jamais il ne pourrait oublie,- le
...........famée d ''!J.n boi:tge innommable ,~egard implorant .et le cri déchirant d 'un pauvre
1
venaient baign.er le visage de Paco d une lueur gamfn à qui Ion vient de gâcher la vie.
blafarde,. 7Jes années qu'il traînait ses guêtres dans .(g, vie de voleur n était vraiment plus ce quelle
Samatande> le }OJ1t1~U des Sep't ,Cités. Cela faisait avnit été. et ces deux homrnes ,qui le queflion-
maintenant... oui bien vingt années, vingt longues naient appartenaient à ce nouveau monde ; ils se
années que Paco exerçait son« métier» dans les disaient hifloriens} scientifiques, qtJ.efieurs de vérité,
;ues samaraniennes,, une vie ,de rapines, ,de vices et lsidoriens, se réclttniaient de cette no uveLJ.e fa1ni lie
de meurtres une· vie entière passée dans le sang et qui faisait de plus en plus sauvent parler d'elle.
la violence .dans les intrigues ,et les traîtrises. Ils maîtrisaient' les pouvoirs de la poudre, de cette
étrange alchimie qui abso,·hait la .magie comme
les vampires absorbent le sang. cnes hérétiqz.tes,
poursuivis par les <-'lvfeutes dUcier des Çardiens
~ vin aigre coulait ,à flots et les deux hommes qui de la ~oi, promis au bûcher si l'Eglise d'tArlam
lui pa)laient tournée sur tournée depuis le débu·t de p arvenait à mettre la main sur eux. ljur nom
1

la soirée ne semblaientjamais rmsasiés des hifloires venait de celt.ti du plus grand scientifique qu on
qu'il pouvait leur conter. Il se rapp.elait avec un ait vu fouler les pavés de la Princip,auté, Isidoro
sourù~e la fois où il avait1 lui et quelques-uns de <..J!!iarb'4de, véritable esprit révolutionnaire q'ui
ses plus fidèles complices) dérobé l~une des plus p,ermit aux Sept Cités de vaincre tJ.ne nouv,eliefois
p·r· écieuses reliques d'CJfrlam au nez et à La barbe Les Solomans venus réclamer ce qu'ils considèrent
des Çardiens de la 'Foi) pour la revendre ensuite a comme leur héritage : 1Jjeddir la cité rnarchande,
pfix d 01'" à un dérnonifte t~endu fou par les entités comptoir commercial des royaumes K/J'alers et fief
qu.'il pensai.t contrôler. des "Fils du Sabre.
r_Mais la vie de malfrat n~était pas faite que Combien d'autres souvenirs pouvaient ainsi
dexploitJ tous plus imp]~essionnants les u.ns que les s'écouler de lui? // ,avait vu sa cité se transformer
autres. Cornbien d'anciens compagnons avait-il vu sow /.a pression de La guerre civile. Samarande,
se balancer au bout d 'une corde, face à une foule qui régnait sur tout le r.Monde Connu, avait bien
rendue folle par l attente du châtiment? êt quand changé. Ellen 'était·plus aujourd'hui qu une région
...,.._._.il étllit enfant~ gosse des rues élevé par la rue, et que étroitement policée~ où le simplefait de ne pas être
ses amis, quand ils avaient le malheur de cour-ir Umélorien pouvait conduire au. pire des deflins.
nzoin.s uite que le tn,archand des fÎJ_.t4tre Saisons, 'Déso'tmais, les peuples étaient brimés et les autres
espèces condamnées à refter dans l'ombre plutôt
que de se risquer dans la lumière " salvatrice »
d'une 'J>ensée devenue unique... Samarande était
maintenant un joyau entaché, fissuré sur l'une
de ses facettes. Sur l'autre rive du Sahar s'étalait
'Bejofa, la Cité des Voleurs, véritable cour des
miracles où les plus bas inf!inlls s'ébattaient dans la
_fange. 'Bejofa était devenue le refuge des opprimés.
c.Jllfais, après la disparition des v1nciens pendant
ln guerre civile, les 'Félins avaient pris le contrôle
total de la Cité des Voleurs, imposant leur loi à
rous ceux qui vivaient de truanderie. .f2.!:±iconque
Tn1tait de contrevenir se retrouvait promptement
disséminé dans toute la ville, ses organes revendus
au..v: nécrornants... Une méthode bien piu.s dissuasive
que les années de prisons dispensées par la prévôté leurs principaux rivaux du temps où 'l'aco n'était
samaranienne. encore qu'un enfant, tentaient d'étendre Leur hégé-
J:§s seuls à n'avoir été que modérément touchés par monie inconteflée de 1Jjeddir à la capitale des Sept
les profonds bouleverse1nents de la Principauté Cités. <...Mais Les fsidoriens, employant des trésors
étaient sans doute les gouris, repliés dans Les égouts, d'ingéniosité, étaient en passe de leur voler le rnagot.
les catacombes et les souterrains qui foisonnent Samarande représentait aujourd'hui le terreau par-
sous Samarande et 13ejofo. 'lJepuis Leur royaume fait où quelquesjeunes gens entreprenants pouvaient
JQuterrain inattaquable, ils régissaient les échanges devenir les nouveaux maîtres de la capitale.
de marchandises et fournissaient en denrées fraî-
ches les marchés noirs, source de vie pour tous les ++++++
habitants des Sept Cités que les nouvelles lois des
-Samarides avaient pwngés dans l'indigence. Ils C'efl quand il eut prononcé ces dernières paroles
se livraient iine guerre sans merci avec les 'Félins que les deux hommes qui l'abreuvaient depttis
a qui ils souhaitaient ravir 'Bejofa. le début de la soirée lui proposèrent de rejoindre
Sa"zarande, quant à elle, s'était retrouvée orphe- leurs rangs; les lsidoriens avaient tottjours fait
line à la disparition des v1nciens, laissant la cité bon accueil à ceux qui connaissaient le prix
fibre d'accès aux autres familles. ,{§s 'Fils du Sabre, des hifloires.


0 na coutume de dire que les cimetières sonr pleins
de gens merveilleux et que les prisons sonc remplies
d 'innoeenrs. Dans Nightprowter, cous les tr uands, les
cercles par défuur dépend du score de sa caractéristique
associée, mais peur êcre augn1enté durant la création
pa r la dépense de poinrs de mérnoire.
voleurs, les sa ligauds et les 1nontc-e11-l'ai r que vous Voici une brève description des caracréristiques cr
allez incarner ne peuvenr que sourire à de relies élucu- de leurs atrributs a.ssociés :
brations : ceux qui se fonc pincer ou dessouder sonL les D oigté (Doi) et Initiative : Le Doigré dirige la
principaux occupants de ces lieux qui risquent de vous finesse el la rapidité du personnage. Les réserves d'lni-
reconduire au chapicre de la création de person nages. Liadve donncnr la possibilité, entre autres, d'a nticiper
Les pages qui suivent déra illent le processus de ec de réagir rapidement. Le Style associé est Doigts de
création de ces vauriens, héros de Nightpro1ukr. Pour fée (p.86)
façonner votre personnage il vous su ffir de suivre pas à Caractère (Car) et Aplomb : Le Car.ictère repré-
pas les étapes ci-dessous. De nombreux encadrés résu- sente la volonté et la personnalité du personnage. Les
n1ent les détails ccch niques mais il est conseillé de vous réserves d 'Aplornb donnenr la possibilité, de faire face
arn1er d 'une feuil le de broui llon et d 'u n crayon avanL ou de ne pas céder à la panique. Le Style associé esL
de rédiger au propre sur la fiche de pcrson nage fournie Finaud (p.86)
dans ce livre (Avis de Recherche, p.335) Robustesse (Rob) et Santé: La Robustesse détennine
les capacités physiques générale du personnage, de sa
force à ses talents de perception. Les réserves de Santé
+ Les lettres permetcenr de tenir face à l'épuiscn1ent, de se dépasser
physique1ne111. Le Sryle associé esc Brure (p.87)
Pour conserver une tonalité argotique au jeu, nous Cervelle (Cer) et Lucidité : La Cervelle symbolise la
avons utilisé aussi souvent que possible un terme désuet perspicacité, le sens pratique. Les réserves de Lucidiré
ou issu du jargon de la pègre. Ainsi• Se cacher• devient permettent de faire preuve d'actent ion et de conccnrra-
~ Planquer », • Jnrcrroger » devient •Cuisiner '" et on rion. Le Style associé esL Recors (p.87)
parle bien d 'Acrobatisme c r non d 'acrobatie

Acqui siti on de c omp éte nces


Les chiffres Au dépan, un personnage n'a aucune compérence.
Le fair d 'en acquérir par la création (choix de la profes-
Dans un jeu de rôle, les personnages que les joueurs sion) ou l'expérience s'appelle ouvrir une con1pércnce,
interprètent sont généralement définis par des ca rac- ce qui place ceue compétence au niveau 6. Les liin ires
cérisdques (qui représcnrenc leur inné), des con1pé- de niveau des compétences ouvertes sonr, à la création,
rences (qui représentent ce que les personnages ont de 6 pour Je minimum et 16 pour le maximum.
appris), des arcributs {qui rcprésenrent les ressources Si vous ouvrez une compéLence plusieurs fois,
des personnages) et quelques aucres échelles d e poinLS augmentez-la de 2 points à chaque fois (p. 114), si une
uti lisées pour les états changea nrs reis q ue la facigue ou compétence descend en dessous de 6 elle est perdue
la sanré. Voici quelques inforn1arions sur les règles qu i (cesse d'êrrc ouverre) et les compércnces n1arquées
régissent l'arrribucion des chiffres, la marche à su ivre d'un • den1andent des spécialisations qui con1ptent
exacte figure dans l'encadré Les érapes de la création de pour des compétences séparées (p. u5)
personnages (p.85). les compétences qui ne sonr pas ouvertes one un
niveau de o sauf si elles onr une caractéristique de base ;
dans cc cas, el les ont alors un n iveau éga l au quan
Carac téri sti ques arrondi à l' in térieur de cette ca ractérisriquc de base
et attribut s (valeur de o à 5). Le niveau professionnel d 'u n person-
nage nouvellement créé, bas, correspond à celui d 'un
Les caractéristiques et les arc ri bues sonr déterminés à complet débutant.
ln création d 'une part par les choix profession nels (choix
du Style, p.86, et de la Branche, p.88), cc d'aurre pan
par les craies achetés avec les poinrs de mémoire (p.98). Et ap rès la créati on ?
Les limices de niveau des caractéristiques à la création Plus tard, après quelques aventures, un person-
sont 6 pour le minimum cr i6 pour le maximum, candis nage pourra par l'expérience avoir jusqu'à 10 cercles
que les attri buts irone de l à 6 cercles. I.e non1bre de pa r attribues. li n'y a pas de limiLe pour les compé-
I

LES ETAPES DE LA CRÉATION DE P ERSONNAGES

A) Choix du Style de personnage, p.86


O n commence par choisi r le Style du personnage. Le Sryle ouvre une caractéristique au niveau 12, qui sera la carac-
téristique prin1ai rc.

B) Choix de la Branche du personnage er de sa Spécialité eciminelle, p.88


Une fois le: Sryle c hoisi, on décerrnine la Branche, puis la Spécialité. La Bra nche ouvre une ca racré riscique secondaire
à 10, er la Spécialiré ouvre dix compércnccs au niveau 6. Le.~ deux caractéristiques rcstanres reçoivent un niveau de
base de 6.

C) Choix de la Mén1oire d u personnage, p.98


ri fauc maioœna rn choisir l' historique du personnage. Les pren1 iers Tra its (race, origine) sont gra~uils cc obligatoires
(p.99). Pour les autres, on a 20 points de 1né1noirc avec lesquels il esL possible d'ac heter différenrs Traits (p.108),
d'ouvrir de nouvell es corn pétenc.es, ou d 'acheter des niveaux pour d'autres compétences, pour les caracrérisciques, ou
les attributs (p.114).
L'équipement de dépare est constirué par défuur de ce que le personnage peut porter sur lui sans que ça l'encombre
cr qui est indispensable à son n1érier. Il est possible de dépenser des points de mén1oi re en argent pour compléter ce
matériel. Arrencion, à la création, les caractéristiques et compétences ne peuvent pas dépasser la valeur de 16, ec les
attribues sonc lin1ités à 6 cercles chacun.

D) D éfinition des Attributs secondaires du personnage, p.113


Les Accribucs sonc des ressources crès utiles pour les personnages. A ce stade on détermine la valeur de base des arrri-
buts d'après les caractéristiques et les Traits acquis à l'étape précédente.

E) Répartition des points libres, p.n 4


Si par hasard il rcsce des poînrs de mém oire à cc stade de la création, il fuuc les dépenser : les points de m én1oirc ne
servent q u'à créer le personnage et ne sont plus utilisés pa r la suite.

F) Finitions, p.ll 4
Les compétences associées à une caractéristique one une valeur par défaur équivalente au quart a rrond i à l'in-
férieur de la caraccérisriq ue de base (donc une valeur entre o cc 4 lors de la créacion). Les con1pécences rescanres
one une base de o.
Et si le person nage veuc se faire respecter, il lui faudra un no1n, si possible pas crop rid icule, ec une histoire (basée sur
les éléments de 1né111oire choisis).

rences ni pour les caractéristiques. Voir à cc propos vieux sac de quignons de pain, 1nais il n'en reste pas
les règles concerna nt l'expérience ec les coôts des moins que de nombreuses bandes sonc assemblées par
différences an1élio rario ns à la cou re fin de ce c hap itre, affini rés person nelles e t professionnelles. D e plus, les
dans la pa rrie Expérience cr prog ression (p.11 4). ba nd es dévelo ppent dans la majori té des cas un style
AHenri on, les con1pécences non ouvertes ne peuvent ou une spécialisation dans un rypc d'arnaqu e pa rricu-
pas augmenter par l'expérience sans être préalable- lier. Racket, chantage, dérroussemenc, contrebande,
ment ouvertes. vol à la circ, escroquerie, triche, et ainsi de suite...
Quelle que soit la composition de la bande formée
par les personnages, les joueurs devra ient imaginer un
+ Qu elques ba nd es type s moyen d'exp loiter au mieux leurs différences. Deux
mét hodes : co n1poser utt gtoupe e n fonc tion du typ e
Le rnonde des o n1bres esc cen es rempli de cri n1i- d 'activité envisagé, o u à l' inverse, laisser les joueurs •

nels e nd urcis prêts à vendre père et mère pour un choisir les mécicrs qu'ils veulent et leu r dema nder de
réAéchir à un genre d'arnaque faisane un usage des prévoir roujours un plan de repli rapide, des planques
con1péccnces de chacun. er des • deals » de rechange.
Voici quelques exemples bâtis aucour de Spécialités Arnaque : Tra fic d'œuvres interdites. Contrebandier,
à priori difficiles à mettre en oeuvre: Corro111pu. Spadassin, Faussaire, Extc11ra11t. La conrre-
Arnaque : La prisonnière solornane. Prostitué, Brute, bande est une acrivité lucrative, mais très différence
Farmtûre, Mt111ip11/areur, Messager. Longue ec difficile, des autres catégories de crime dans la mesure où même
l'arnaque consisre à piéger un gogo ec à le faire cracher d' honnêtes ciroyens s'y adonnenr. Faire encrer dans la
au bassiner de son plein gré. ~idée esrque la soeur ou la Principauté des rexres mis à l' index par l'église ou de
n1ère de quelqu'un de l'équipe est rerenueconrreson gré l'équ ipen1enr scientifique, par conne, nécessite une
par un puissant n1aJandrin soloman, qui demande une organ isarion sans Fa ilie, cr les 1noycns de défendre ses
rançon ne pouvant êrre payée sans l'a.ide de quelqu'un, marcha ndises.
par cxc111ple notre honnête gogo... C'est une opération Arnaque : Fabrication de preuves. Faussaire, Pros-
de charn1c cc de n1enso11ges, où le/la Prosrirué-e jouera titué, Lin1icr, Monte-e11-l'air. I.:équipe se spécialise
un rôle d'approche er de séduction. dans la di~si mularion cc la f."tlsi6carion de roures sortes
Arnaque : Jeu truqué. Brelandier, Message1-, Faus- d' infonnacions. Les cieux exercices favoris consistent
saire, Brute. Source de richesses si elle esr bien menée, à irnpliquer des innocents, et inversemenr à n1ecrrc en
la partie de carte rr uquée peu r devenir un rerrain glis- scène et créer des alibis.
sant si le brelandier esc démasqué. Une bonne équipe Et ainsi de suite, place à l'imaginarion !

STYLES
/ L)
a prcrnière érape consisre à se représenter quel associée au Style Doigrs de fée esr le Doigcé. Le Doigcé
L rype de personnage vous ajmeriez jouer: une grosse
brute, un intellecruel, un débrouillard ou bien quel-
représente la coordination et la rapidiré avec laquelle le
perso1111age esr capable de mouvoir roue ou parcie de
qu'un donc l'aplornb sera le principaJ arouc. Chacun son corps, ainsi que la précision qu' il peur atteindre.
de ces Sryles recouvre différcnrs concepts, différcnres C'est du Doigté que dépendent aussi bien un cravail
atrirudes et professions crimi nelles mais résume globa- minutieux exécuté du bouc des doigts qu'une acrobarie
le1nenr le personnage en rnettanr l'accent sur sa Carac- périlleuse elfccruéc au-dessus du vide.
téristiq ue principale. La description de cbaque Sryle
donne une préscnrarion de sa C:uactériscique associée. * (01 à 04} Manchot : chaq11e objet fi saisir est un piège
rnortel à dtclencher.
* (05 à 08) Pacaud : attention la marche!

~ DOIGTS
* (09 à 12) Normal : capable de jongler avec deu.x oranges
* (13à 16) Agile : co~11me tout vronre-en-l'air q11i se respecte.
1
* (17 à 20) Félin : so11plesse et finesse sont filles de félis.

C ertains individus privilégient la finesse à la force,


qu'il s'agisse d 'une dextérité narurelle ou née d'un
penchant prononcé pour le rravruJ de précision. Un FINAUD
~~.....~,. ......
J
personnage Doigts de fée exprime son adresse aussi
bien à travers des cours de passe-passe ou d 'acrobatie
*A*•
que dans l'exécution d'un arr. Le corps s'apparenre à un C ertains n'apprécient rien tanr que la société dans
outil vénérable qu' il faut soigner, exercer ec développer. laquelle ils vivent, percevant les villes comme des laby-
C'est pourquoi on y retrouve aussi bien des cow:risanes rinthes dans lesquels la débrouillardise et le relarionnel
que des artisans joailliers, des prescidigiraceurs ou priment sur l'inccllect ou la bruraliré. Sachant composer
encore de classiques cambrioleurs. La Caractéristique avec son encourage, le Finaud compte largement sw: la

~ RETORS
1
parole ec l'ingéniosicé spontanée pour se;: tirer d affahe.
Il esr donc normal qu'on y croise ]es débrouillards et les
c-0mposeurs - aussi bien des nquêteurs que des espions,
des passeurs que de simples men.dianes. La Caractéds-
cique associée au ryle fjnaud esr le Caraccer~.. Quantité d'accivicés peuvent s'avérer lucratives pour
Le Caractère! déccrn1ine à la fois la personnalité et qui sait en profiter. Ainsi, ccrrains individu i nvesris enr
1
Ja volonté d·un personnage. C'est du Caractère que
1
dans la réflexio11 cr l'analyse afin d exploiter au mieux
dépendent les ]nreractions sociales d'un individu les travers de leur civilHsadon : crédu liré avarice, orgueH
1

q u'elles s,exprimenr au cravers de son bagout .e t de on et autres déf:1.ucs couranrs forment autant d'ancrages
sens de la répartie, de son charisme., de sa déh:rmjna- par lesquds il dcvienc possible de lirer parti d~autruL
clon ou de son cou.rage oufîranr fréquemment d'une prêt nrion osrensihle le
R'etors utiljse ses capadcés d réBexion pour suppléer
(01 à 04) Transparent: perst>trne ne vous remarque ni ses lacunes manudles ou cha.rismadques autant (1ue
ne vous 'respecte. pour nourrir son anJbition. Car c',c st lui qui saura orga-
{05 ,à08) Fade : l 'oubli et la prudence .sont sœurs de wheté. niser un réseau truquer des compres, pactiser avec de
(09 à 12) orma1: capnblt du nudlleur cornn1e du pire. fonctionna.ires co1-ro111pus ou employer les cal·enrs à leur
(r3 à 16) Courageux : vow ru:/;e·rdrez jamais !
1
jusce va leur. La Caractéristique associée au Style RetorJ
(.17 à 20) Charismatique: un regard hypnotise" une esr la 'Cervelle.
pa1·ole r1zsse1nble.

BRUTE ÎECHNlQUE

Ün aura beau dire: un bras mu dé vaut bien des argu- En choisissant un Scylc vous venez de dé6nir la
ments. VoHà du iuoins ce qu affirmenr nombre d'indi- Caractérislique principale de ocre personnage. Son
vidu dont la force en à tracer unt: Hgne droite dans la score initial est cl· 12. Reportez-le sur voue. feuiHc de
vie, là où d ]au·tres frayent et louvoienr. Le pcrson nage personnage.
1
Brute n'est pas l idiot du village. Ses bras sculptés et
ses jalnhes épaisses font des.on corps un outi .~ c·o mme
tant d~aucres qu)i1 doit au travail con1mencé très jeune,
à. I3expér.ience des bagarres ou plus rarement grâc à
1

une conscicution innée rrès forte. Quoiqu,il en soir; La Cervelle symboHse tour aU'tant la perspica.ciré que
on r·e rrouve issus de ce moule détrousseu..rs et mo[os es le sen pr.a tique et J ense1nblc des capacîtés de réflexion
auranc que spadassins ou rackccrcurs .. La Caraccérisdque d'un personnage. De la CerveHe dépendent anention
1

associée au Style Brute est la Robustesse. et conce11r:rarion aussi bien que la faculté d·anticipcr
La Robustesse figur~ autanc [a fore physique qu,c c de déchiffrer r de con1prend rt! les subdlité-s de chaque
capable de dév.d opper un personnage que la capacité .~ituarion.

de son corp à encaisser les agression;s 1er les chocs. De


la Robustesse dépcndenc aucant la rés.i.stancc face aux (01 à 04) igat.1d : clair co1nme dt"UX et tk:11.xfont cinq !
1

n1aladies cr la capacité de .récupération que le poid * (05 à 08) Balourd\: la vie est une école dont vous êtes le
7
qu un personnage sera capable de: porter ou ]a percep- redoublant perm,anent.
tion physique de son environnement. ~ (09 à 12) Normal : vessies et lanternes ue sententpas pttreü.
* (13 à 16) Rusé : vous vendriez des sacs à 1nai11s aux
* (01 à 04) Brindille : le vent, cet ennetni tnortel. . . hétoderm es.
· (05 à 08) Flan : la santé d 1tJJJ htlnut~~ la force d 'un * (r7 à 20) Diabolique ! les dbnons et~x-mfimes se mijieni
éc-ureitil. de vous.
* (09 à12) ormal ·: ne l'use qt.te si r'on. len sert.
* (13à16) BaJèze : 111irdmum syndical deJ molosses.
* (r7 à20) Roc : Ji ce ntst par la soie ce sera par le far/
BR.ANCHES
1
rolongemenl d un ryle, Ia Branche d>un personnage de jeu, prêt à risquer
P 1

rcpréscnce un étape înrcrmédiairc entre ses affinités


cl sa · pécia.lisation profe,issionncUe. Beaucoup de rruands
comme Lin baroud ur des rabl
ses pions dans un salle enfumée et encavée où personne
ne l'entendra crier. Ce joueur-là. lnène une ex.isrence 1

ne pou.~.sen t d ,ni11eu rs pas jusqu'à ,~ 'adoprion d'une carrièJ.·,e souvefl't plus dangereus et dojr cnri:- n~nir un tapi de
e·c: oscHlenc ainsi encre des acdvh:l~ plus vadées,, plus rdaliions dans la pègr pour assurer ses arrières - depuis
généralistt!s de leur Branche. Ce sont habh:ueUc1nenc des Jes Exécutancs qui gèrent les salles jusqu>au:x l\t!oJosses,
roublards à la petire semaine,, de jeunes saüga.uds, des qui les surveillent:. La Carac[éristique secondaire asso-
inrertniltcnts de la truanderie plutôt que de vieux squale-S ciée à la Spécialiré ~sr le Caractère',
ou plu simplemen ,, l·es personnage des joueurs. La Trousse a ociée con1prend les Compétences
Les Branche e11 richissent le Srylc d'un personnage suivantes:
#
Aristocratie>Arnaquer, Décamper, Escamoter,
-

en lui proposant le choix corn: <lt:ux pécialités cr.i n1i- Etiquette, Jauger, Négocier, Prêcher, Re.péter) richer*.
Dt: llt-.s. Chaque pécia1ité est a sociée à une Caracté-
ri tique secondai1'e ainsi qu à une Trous e de Campé~
rence~ corr spondanc à J'm:tiviré _x rcée. Les ... pécialité Parieur
décriv,enr souvcnc plusieurs approches qui aideront le Le Parieur n~envi sage pas le jeu de la même façon.
joueur à préciser la vision qu'il cherche à obtenir de Les cartes et les dés sonc d,une vulgarité q u.i vous laisse à
son personnage cc qui 1e guideront dans la répartition la nierci de la poisse ou d \m filou pJus doué ; tandis que
ulréricure de ses points de Con--ipétence. les paris onr une science ! Con naître l' étar physiqu
d un poulain vjser les cores rencablesl fou~ner à la
recherche de la inoindre information qui pourrait faire
1

pencher Ja halance ... 0U [a fiüre pencher soi-même ;


1

BRANCHES DES ace iden ts pas si accidentels, harcèlcmen t moral, chan~


~ tage, corruption, combars arrangés, canassons dopés el
DOIGTS DE FEE cote truquée font partie de ~ >éventai 1 des paramèrres
à prendre en comple~ Que ron s)inléresse aux combats
de tout er d~ n,importe quoi, aux cour e à nombre de
patte aléatoire ou encore aux compécidons variées, ion
reste souve1u loin du j eu de hasard. C hez le parieur
1

Lunivcrs des jeux est compa,rable au n1ythe de l'arc- professionnel, le goût du jeu se colore de ca .~ents i1npé-
en-cid qui finirait sa course dans un chaudron rempH ricux dans Jes relations publiques. La Caraccérisdque
d or. Le Brelandier n'esr pa forcément ce joueur i nvé~
1
secondaire associée à la Spécialité est Ja Cervelle.
têré prêt à m iser pere ·e t n1ère sur un coup de dé en La Trousse associée con1prend les Compéccnccs
.# .,. -

espéranr gagner le chaudron; en revanche if entretient suivantes: Arnaquer,, Comédie, Ecrire , f.valuer1 Gérer
ce mythe et fait son beurre sur ]a créduli1té de ceux qui Jauger,,Légis~ation, _ ·égocier, Pègre, Urbanisme*
se laissenc aveugler par les promesses ck l 1ar,c-cn-ciel.

Tricheur professionnel
Pour le ·rrjchcur professionnel le jeu s'avère un 1node Les lerr.rcs de noble-Sse de la vocarion criminelle one
de vie. Lamhiance des rab[es de jeu s'enivre des fasces du été gravée dans le marbre grâce à la conception tres
monde de la nuit autant que des rripots ,ordides. Dans parùculière qu'ont: les voleurs du partage des richcss~ .
le premi r cas, le tricheur est un hotnme du monde Le Monte-en-fair n,a pourtanr rien d'un gendeman
s>adonnant aux 1i1eux d>argenm: parmi les .sphères huppées
1
a
cambrioleur. se contente de ~~ incroduire chez les gens
désireuses de s~enc:anaiUc.:r Lill peu en jouant av,ec le pacri- pour dérober leurs objets de valeur. En règle générale,
moine de papa. Le bagour et 1, étiquetcc dcviennenc alors iJ na pas 1, habitude de garder son budn pour lui mais
de atouts pour ie trichcu r autant que la dextérité ou les J'échange contre espèces sonnan1:es et trébuchantes
cartes bj autée . Mai on peul égalen1enc l'envjsager auprès d 'un receleur.
Chapardeur
L'inaccess ible représente la quintessence de la
+ Faussaire
vocacion de C hapardeur. Comparant une cité à un Par111i l'éventai l de métiers que propose b truan-
donjon mythique, les demeures cossues y feraient derie, les Faussaires occupent une place fotc peu
ligure de salles aux trésors et les patrouilles de garde, enviable er pourtant recherchée. SpéciaU~rcs de la
les vigiles et les traquenards seraient autant de contrefaçon, le résultat de leur travail peur arrirer les
monstres errants cr de pièges à déjouer. à cc titre, les faveurs de la pègre con1111e ses foudres - selon qu'elle
premières qualités du Chapardeur sont bien souvent soir commanditaire ou dupe. Souvenc issus d'une voca-
une adresse er une souplesse gagnées dans les foires tion fore louable, les Faussaires 6nissenc par monnayer
et les cirques, indispensables pour s'introdtürc par les leurs talents au service du milieu, de gré ou de force.
soupiraux ou par les portes aux serrures habilement
crochetées. Gé néralement solitaire et indépendant,
le voleur professionnel passe moins de temps sur les Scribe
roirs qu'en repérage, re nseigne1nent, négociations Quand Lis ne finissent pas désœuvrés cc crevant de
et préparation d e ses coups. De fa ir, les amateurs faim dans les rues, les artistes peu scrupuleux trouvent
son1 p lus non1breux que les con1pé Lents et sans dans la carrière de Scribe une reconversion fructueuse.
connexion; dans le milieu du crim e organisé leur Les vocations sponra nées sont plutôt rares; (' immense
profession n'a souvent qu'une seule issue : la prison. niajoriré des Scribes en exercice a débuté son parcours
La Caractéristique secondaire associée à la Spécialité criminel en se voyant proposer un petit rravail de
est la Robustesse. copie par un inconnu ou un prérendu mécène. Ensuite
La Trousse associée comprend les Compétences c'est l'engrenage ! Les sommes engrangées et le peu de
suivantes : Acrobatisme, Contorsion, Décamper, risques encourus auprès des autorités incitent les artistes
Écouter, Évaluer, Grio1per, Mécanique, Planquer, contrariés à multiplier les copies. Er si cela ne suffit
Repérer, Urbanisme*. pas, les représailles de leurs cornmandicaires concluenr
l'affaire. Toiles de maîtres pour les plus doués, papier-
n1onn aie pour les plus techniques, docun1encs et sceaux
Perceur officiels, signatures ec falsifications pour les plus méti-
A la différence de son homologue acrobate, le culeux. Beaucoup de Scribes fonL preuve d 'un réel
Perceur est un professionnel cravaillanr généra- calent dans cerce voie. La Caracrérisrique secondaire
lement en équipe et en service commandé. Plus associée est la Cervelle.
technique, sa formation d'artisan serrurier ou de La 'frousse associée comprend les Compétences
travailleur du bâtimenr fair de lui un expert dans suivances
, ,
: Alchimie, Aristocratie, Arr, Compœirion*,
l'ouverture cr le désamorçage. La profession, déjà Ecrire", Evaluer, Falsifier", Législation, Histoire, Politique.
peu représentée, cend à se spécialiser avec le perfec-
cio n ncmcnt consta nt des coffres eL des pièges. Il
en résulte q u'on le retrouve généralement i1npl iqué
sur de gros coups et non de si1np les ca1nb riolages
sans e nvergure. Les Perceurs n'ont pas la vie facile
cc doivent assurer leurs arrières - entre les autori tés
soupçonneuses qui gardent à l'œil les serruriers trop
co1npéccnts pour être honnêtes, les commanditaires
du milieu toujours prêts à se fendre d'un coup fourré
cc les truands qui rrouvent plus pratique de récolter
les fruics déjà tombés plutôt que d'aller eux-mêmes à
la cueillette. La Caraccériscique secondaire associée
à la Spécialité est la Cervelle.
La Trousse associée comprend
,
les Compétences
su ivances: Charpentage, Evaluer, Forgeage, Maçon- Manufac tur ier
nage, Mécanique, Pègre, Percer, Planquer, Py ro- Aucres conrrcfacceurs 1nais d'approche plus
rech nie, Repérer. manuelle, les Manufacturiers vouenr également leurs
calenrs au milieu criminel contre espèces sonnanres et
rrébuchanrcs. lis parcagenr avec les Scribes la connais-

,
sauce d'un 01érier d'arr er de ses rech nique.ç ave<i: un don ni oins brève échéance à la 1nort par fa1nine 1 froid,
- reconnu ou pas. La plupart sont des arrisans maitri- assassinac crapuleux ou maladie honteuse. Les secondes
sant le rravail des méraux précieux avec une minucie fonc partie incégranre de la criminalité urbaine en
d'orfèvre; ils exercenr presque toujours leur acriviré enrichissanc leur commerce d'une polyvalence recher-
légalement ec ne cèdenc aux den1andes de la.pègre que chée: surveillance d 'un sccceur, repérage à don1ici lc en
pour des raisons financières évidences. Les demandes vue d 'un cambriolage, ciblage pour les Détrousseurs,
concernent régulièremenr la caille ou la recaiUe de pierres chancage auprès d'un nocable venu s'encanailler, voire
précieuses, la copie ou le maquillage de parures, la fabri- renscigncn1enr auprès des aurorirés. La Caractéristique
cation de fausses pièces ou plus raremenc d 'objets d 'nrr. secondaire associée csc la Robustesse.
Manufacturiers ou Scribes, les deux professions voienr La ·rrousse associée con1prend les Co1npéccnces
aussi leurs coru:refaçons co1nme un défi aux originaux, suivantes: Arnaquer, Comédie, Décamper, Filer,
cc qui motive leltr immense cc vil orgueil. La Caraccé- Jauger, Négocier, Pègre, Repérer, Séduire, Urbanisn1e•.
risriquc secondaire associée esc la Cervelle.
La Trousse associée co1nprend les Compétences
suivances : Falsifier*, Forgeage, Évaluer, Art*, Alchim ie, Cou rtisan
Écrire•, Mécanique, Maçonnage, Artisanat, Arnaquer. Qu'on soie homme ou femme, le quotidien de
la prostirution es1 l'un des plus dangereux qui soie:
réseal~X de proxénécisme aux rerriroires jalousés, rarés
----+ Prostitu é arpenrant les ruelles à la recherche d'une proie, règle-
ments de comptes entre filles, pacrouilles de gardes
Indissociable de la civilisation, la prosrirudon rabassant, violant ou emprisonnant. Les Courtisans se
hance coures les villes de la Principauré depuis une délivrenc de la rue en cravaillanc pour les bauces sphères
éternicé. Qu'on la c roise au hnsard d'un bo rdel de la perversion, sous le patronage d 'u n bordel. Géné-
mondain, dans les alcôves d 'une personn alité ralement issus de fo1nilles désargencées mais encore
forcunée, dans la dépravation constarée d 'un pervers imprégnés d 'un charme impeccable cc d 'une étiquette
ou d;1ns la misère faralisre d 'un de qualiré, les Courtisans louent leurs services à l'aris-
dernier recours, la prost itu- cocraric et à cour ce que les villes con1pcent de notables
tion consrirue un secteur ec de pu issancs. Leur approche n1ondaine du 1nécier les
d 'accivicé excessivc1ncnc inrroduit dans les boudoirs où se traitent les affaires er
dangereux pour ses où se confessent les sccrers; on leur attribue parfois le
pratiquants er une rôle d'empoisonneurs ou de négociateurs. La Caracté-
1nine d'or pour ses ristique secondaire associée est le Caractère.
promoccurs. La Trousse associée comprend, les Compétences
suivantes : Ariscocratie, Arnaquer, Ecrire", Escamoter,
Étiquette, Jauger, Négocier, Politique, Séduire, une
Puta in Compétence d 'Art forain au choLx.
Ce qu'on surnomn1e
affeccueusemcnc le

~ BRANCHES
plus vieux métier du
monde s' illustre par
un corcège d'individus
raremcnc disposés à DES FINAUDS
parcagcr ce genre d 'af- +

feccion. Sans s'étendre •


sur les raisons souvent
sordides qui les onr
+ Contreba ndi er
poussées dans la rue, il Les marchés de la Principauté se nourrissent des
convienc de disringuer ressources du monde entier. Toutefois, les réglemc:n-
les prostituées des rations er les caxes ordonnées par les aucorités ne sont
Putains. Les pren1 ières pas du goût de cous. Les Contrebandiers sonr les para-
sonc des v1cnn1es sices de ces règlements, recrucés afin de transbahuter
condamnées à plus ou voire d'écouler les marchandises les plus diverses.
Leur débrouillardise et leur capacité à se faufiler
discrètement au nez er à la barbe dc-S autorités sont
ÎECHNIQUE
Jeurs princ]palcs qua lités.
En choisissant une Spécialir~ crimiridl
, vous ycnez de
définir la Caractcrfacique econdain.: de votre pers f1 n~~
Passeur ainsi que d 'acquérir l~ compétcnc~s de sa Trousse protès-
La def de voûte des marché~ parallèles est l,e ~jounelJc au score de 6w Le score initial de Ja . aracréris-
Passeur) t!t' pourr nt chacun de ses contrats recèle d in~ tique esr He: 10~ les deux dcrniè1es çaiacréristique. . d~ voue
1

no1nbrables dangers et imprévus qul soUiciœront toute personnage. sonr à 6.


a vigilance. Les Passeurs cravaillenc de préterence en oce: Le· con1pétences marquées d''un ~son de compé-
équipes soudées pour ]e compcc d'un Affairistt;. Si Jeu!'S tence qui den1andenl une spécialisation (voir p.u))
mjssions consisccnc à prendre livraison de marchan-
dises illégales pour les cra11sporr:t!r d'un point A vers
un point B en suivant un cracé établi, l.es risques sont
réels.. Quand les autorités ne sonr pas de la partic 1 il Mess ,ager
resr des voleurs à l'affût des négociadons qui risqucnc
d}auire.r l'attention, des i nformateu.rs à cous les coins Toure organisation criminell · qui se respecte a
de rue, des concurn:nts à su rvciH "r de Affaidsccs besoin de personnes fiables pour relayer l'informacion.
véreux> des rrahisons, la centadon de vouloir une part Les Js{cnagers se c·onsac:rern entièremcnr à ce rôle de
1
du gâteau plus grosse et le risque d être considéré charnière indispensable er leurs fonction vont parfoi
con1me un cémoin gênant:.! Pour un Pass(!ur, prévoir bien au-delà d(! la sîn1phe tléüvrance des n1cssages,, Dans
I"' imprévisible er toujours s,en rirer esr un in.ode de vie!. cene Branche pat~cicuJit:.r , une cervelle cn bon état de
1

La Caracrérisdque st=condaire associée à la péci.aliré marche est souvent considérée comme le n1eilleur ami
esr la Robustesse. de l'homme.
La Trousse asso,ciéc co1nprend Jes Cotnpétences
u ivant~ : Conduire, Décamp·e r, Escamoter
Ferrailler Jauger1 Lég1slation> égocier, Plan-
j Appât
quer, Repérer1 Urbanisme*". L.Appàt est un professionnd du faux-semhlanr. on rôle
1
consiste essentidle.rnenc à fu.irt: du grabuge pour ardrer Jat-
rcncion des forces de l'ordre cc per1netc;re ainsi à un coup
Alchimiste moncé de se dérouler dan la plus gcandediscrérlon passible.
Ombre parmi les ombres, l'AJchjmiste règne sur un Sculemcntvoilà, den n'esln1o]nsdangerel1Xet 1'Appâtdevra
marché prospère mais qui n'a bonne répination auprès jouer d'astuce pour couvrir ses arrières erse tirer de cous les
de personne. Spécialisé dans le commerce de substances pétrins. Fréquemment ca.pcuré puis soumis àde lourds in1 r-
il.lldtesl iJ posscde en général <le bonnes connaissan es rogacoires, il doit fa.ire preuve d'un moral ,e l dJu.nc volonré
dans Jes domaint:s de la chjn1ie t!t de la médecine. Hormis à toue~ épreuve s'il espère sortir libre conm1e l1air... ce qui
Je revendeur courant que l"on r~rrouve à disperser ses arrive rarement. ~charges rerenucs conrre lui l'envoient
drogues dans les bas quarders de 1a viHe, l~lchimiste faic souvent en cdlu1e pour de très coure, périodes mais ses
aussi office de producteur, imporrant ses plantes ec ses codétenus con1meses c:mpJoyeurs ,arrangent roujoLUs pour
poudres rares de crès loin pour l,es transformer à destina- que ses séjours à l'ombre se déroulen( le mi~ux possible. On
tion de gen . excessivement. fortunés. Habirudlernent ses appelle Mull igan 1jAppât qui se L"'lit payer pour endosser le
compécences lui viennent d études qui ont mal tourné> crime c la peine d'aurrui. La Caracrérktique econdaire
voire d un désaveu de son ancienne cardère d h~rbo­
1
associée à la pécialicé esm: la Robustesse.
dsœ ou de médecin. Les Alchimisccs les plus honnis la Trousseassociée comprend les Compércnœs suiwnl\...s :
sonc appelés t< fossoyeurs >1 • ils trafiquenr secrètement Arnaquer, Comédie, Cuisiner, Décamper, Ferrailler
ingrédients et cadavres au profit des pires sorciers ... sous Législation; Pègre Planquer~ Repérer1 Urbanisme.
peine de mort. La Caractéristique secondairt! associée à
la Spécialité est la CervelJe.
La Trousse associér.: comprend 1~ Compétences Courrier
su.ivanres : Affaîres,. Alchimie, Arnaquer\ Écrit·e 1 e symbole de cette Branche criminelle reste le
Décamper, Négocierj Pyrotechnie, Pègre, Secourir et Courrier. Mélangeant à la fois les fonctions clè messager
au choix Herhol'isterie ou Chicurgie. et de diplomate, i1 esir simplement chargé de d~livrer
s s 1nessagr ~ an rautefui auc::une garanrie d en sortit Espion
''ivaut. En règle générale, on re pccte k Courriers que Quand le Traqueur resce à bonne di.scance de sa
1
l'on œnsidère comm n éranr pa.s ln1pliqués dans les cible, l'Espion en recherd1e la proxim ité. Les parrains
alfa1res quœils véhicu lent. Ccpen.danc ~ il arrive que les des organisations crimineUcs - mais aus i, dan une
destinaraires d~cidenr qu~jls sont des agcnrs de J~ennen1j, autre disdpli ne, cou les hommes de grand pouvoir
des espions ou de.s assassins en puissance, voire qu leur d_ip,J omatique-cher h<::nt à placer leurs pion auprès des
tête décapitée servira d ,avertis_semenl' ou de répons~. personnalités quJ il tiennent à surveiller. Lespionnage
Poiu un Courrier appréhenckr très rapidetnent Ja ~se une vocaLion qui demand~ évid~mtnent beaucoup
psyçhologie d~ son interlocuteur et le, incencions de son de s~cret car, que le m is ion , soient poncrucHes ou au
_·ntourage est au i importanr que repérer 1e lieux t:c contraire s' étalenr sur des années, Je professionnds
les éventuelles por(e de sor"c:Êes - sw:rout quand on
1
saie sont au faic de nomhreuses confidC!llccs dont l ' impor-
que 1a mo1ndr que sion inopportune sur son visage tance dépass le cadre des petites truanderies de rue.
peur igner son arrêt de tuon. La Caraccéristîque s{Xon- .L spi'on connaît rouL le monde sans que personne nt!
daire associée à la péda1icé est la Cervelle. le connaisse er se révèle souvent un arrisce accocnpJi.
La Trousse associée con1prend les Compécences La propension de ses commandirair~s à vouloir I'éli-
suivances ~ Arnaquer, Décamper, ttiquette, Ferrailler, miner ainsi que les jnnombrable-S rrabjsons doru il pcuc
Jauger, Négocier) Pègre, Pricher, Repér,er, Urbanisnte . ê·rn: vic:üme l'obligent à un'=! prudence C[ une paranoïa
confinanr au maniaque. La Caractérisciquc.: econdaire
associée à la SpéciaHté èsc la Cervelle.
Limier La 1rousse associée comprend Ie Co1npérences
sulvanc:es: Comédie, Décamper Écrire , Éti quette 1

Le:s a sodarion criminelle disposen t t!Hes auss] FerrruHer , Grimage) Jau,ger;, SéduŒre~ rune Compéa
de r.::nquêteurs et de Jew-. espion pour r~gl r
l t!u[S tence d'Art fo rain au choix ,ainsi qu'un domaine de
leurs petites affai rcs. Ces hon1n1e de l )ombre possè- connaissances, parmi Aristocratie Pègre) Affaires ,et
d nt des ralcuts rares °"t prenne nt pour· cible a us. i bien Politique.
des notables prér.endumenr honnêt s que des rruands
endurcis:. PareiJs à. des vau[ours on les engage pour
tourn11:r autour de leur proie~ surveiHer ses. n1oi nd.rcs M ndiant
faits et geS'rcs en prévision d'u n chantage ... ou pire.
1
Les rc:buLs de la société craînanr dans la rue n on1:
pas dit Jeur dernier mor. Le cîté drainen( à H~
1

Traqueur seul quaruité d n1isérables désargentés quî espèrent


Le prenüer et Je plus e1nblén1atique de LiJniers - à juste titre - que la concentratio n d.cs richesses leur
1

esr inconLc tablement le T'raqucur. ll s'agîc souvcnr pennenra de ramasser quelque miettes. Bjen pJus qu
d un a ncien homme de loi pa .,é du mauvai ·CÔcé de Ja
1
ça> Jcs Mendmant. sont devenus des professionnels de
barrière suite à des affaire peu relui a ntes cc donr les la manche organisé en réseaux avec lesquels nornbre
talent servent désorrnais le parrains de la pègre. La de iradins doivent compte r d'une manjère ou dune
profession con1pre.nd des individus de divers horizons autre.
et beaucoup conservent des concacts parmi les forces
de l'ordre. Les Tr-aqueurs sonr le plus souvenr indépen-
dants mais n1onnaycnt leurs scrvicesaupres de Rançon- Misé.r eux
neurs ou aucres maîtres-chanccurs. Leurs enquêtes les La pluparc des gen qui c livrent à la mendicité
conduisent à rassernbler [,e maximum d'informarion vjvent: dans une crass,e et une misère indignes de ~ a
sur un individu n1ais aussi à rransforn1er des preuves, dviHsation qui les ab rcés. N'é ann1oin , à force d'ex-
voire à d.issémin..-;r des élémencs chez une cibJe pour périence cr de voJonré les Mi éreux parviennent à rirer
lA piéger dan un traquenard. Les pontes du n1 iHcu avantage J . être considé1iés oon1n1e des rats. Cerces,
fonr également appel à leur~ service pour recrouv r le rongeur véhiculent les pestes mais ils se monrrent
un té1noin gênant ou un fuyard cr,oyanc échapper aux utiles pou.r tuner conue les serpents. De fait, il devient
foudr<.:~ d,un parrain. La Caractéristique secondaire aisé pour lJn Mjsén!UX de s~anirer l'aun1ône en faisanL
associé à la pédalicé est la Cervelle. comprendre à son interlocuteur que la concrariété est
La Trousse a·ssociéc con1prend Jes Compé[cnces sot1rce de bien des maux. Les con1merçanu payenc
iùvaru:es : Cu.isiner, Ferrailler , Filer, Intimider Jauger pour qu>ils s,en aillent mendi~r plus loin · les voleurs
Législation, Pègre Planquer~ Repérer, Urbanisme . payent pour qu"iJs fern1enr les yeux et on les pay même
1
pour qu~Us viennent pourrir un concurrent gênant. La Assassin
1
mendicil·é t nd à organiser en rés aux organisés mis Criminels sans reno1n, les exécureurs de la pègre
en place par des parrains. En général, dès qu'un Mis·é- rempHssenr leur office en assa sinant quiQonque repré..
rc.:ux a refait fortune 1 11 cherche à quitter ~a viUe o.u bien sente une gêne Ieur ,empl,oyeur. ouvent d irec.::.teincnr
à prendr du galon. la Caraccérisdque secondaire asso- affiliés aux parrains ou à lew~ prochesJ ils sont con1n1.an-
ciée .à la pécht! i té sL la Robuslessc. dic~s pour viser essentieUemenL de gens hauts placés:t des
La Trousse associée comprend les Compétenc~s individus prorégt ou des citoyens exerçanr de fonctions
suivantes: .Arnaquer, Basronner, Comérue1 Décamper, imporcanLes. Plus rares sont les Assassins agi ant pour:
Jauger, Mendier, P1anquer, Pègre, Repérer, Urbanisme*. leur propre cotnpte ·e t vendan[ leUJ'S services au premier
quidan1 prêt à payer une forte somm ·.
Dan rous les cas, a: so,n t des individus soHraires et
organisés donc La paranoïa n'a de ces c de se développer
Le privHège de! la 1nisère n'appartit:nt peu aux seuls avec l'e périence.. Ils n~ doivent laisser aucune uace
'M jséreux. lndépendants de ces organisations régenranl pet·n1etîanr de remonter ln piste de leur emptoyeur sous
la c.dminaJhé des pauvres, tes Oreilles vivent dans la peine de ne pas être les derniers à corn ber · Jcur vie privée
se déroule à J'abri de rous les regards, Jeur mort auss~. La
7
ru.c mais n y pr.atiquenr pas [a mendidl6. H3.bituelle-
mcnt ils exercent de petits méders populair.es comme Caractéristique s·econdaire associée à la SpécialJté esr fa
erveur troubadour~ artiste des, rues n1a[s ils se révè- Cervelle.
lent des inforn1atC!urs de pren1ière mai.n* Embauchés La 'Trousse associée: comprend les Compércnces
par des ponrcs influents auxquels Hs rapportent tour ce suivantes: Alchimie, Ferrailler•, Filer, GrimpeI, Herbor.is·
qu'ils encendent,, ou bien monnayanr indépcndammenc cecie, Intimider,,Lancei Planquer, Repéret Urbanisme .
les inforn1arions glanées au hasard des tavernes, cout cc
qu\iJs ~ntcndenc sur un établissement une rue ou un
quarti.er peur valoir rrès cher. Mêrnc: si l '011 < coutu. rne Mercenaire
de dire que ~e murs one des oreilles une On:iUe expéd- Les holn mes d ,armes àlouer qui écbouenc dans le,s cités
mcnréc peuc se n1eu:re au fak de I1cssentiel des acLivicés finissenc régulière111ent leur carrière dans le.~ bas-fonds,
cri nli nel les d la ville en traÎ11anl si mp]ement dans les ,q uand ce nJest pas mores stu· Je pavé d une rudle déserte.
lieux publics et fréquenté . La Caractéristique secon- Les Mcrc~naires sonc çn1ployés par [es truands né ira.nt
daire associée à la péciaJité csr la C·ervelle. de bonnes lames. Ces aventuders passent en grande partie
La Trousse associée co1nptend Jcs Compétences leur lcn1ps sur les routes, escoir tant des convojs et levant
#

suivantes : Arnaquer, D·écamper, Ecouter, Filer, lt!ur bras au service d•Wle arn16e. Ceux-là n restenr guère
Jauge.r Pègre, Prêcher~ Séduice,. Urbanisme*,, une longremps dans ~es tentacuJair~~ cirés <le la Principauté~
Compétence d,Art forain à choisir entre Composj .. Les aua·es sont de jeilllcs loups i us des acadérnles d es~
1

don* ec Interprétation*. cri me er qui onr mal tournéDésavoués par leu~ fiunill 1

déchu de leurs cirres e de Jeurs possessions ou si mpJca


mcnL n1u par ]e goût du sang,, i'ls ont rejoinc les rréfonds
avec pour seul talent celui de manier une arme mieux que
BRANCHES la moyenne~ lVlais seule l lexp~rkncc du con-ibat forge le
Mercenaire profi .'isionneL La Caractéristique secondaire
DES BRUTES as.~odée à Ja Spécialité est le Doigté.
La Trousse associée comprend les Compétence
suivances : Armée, Bastonner, Cuisiner, Ferrailler ,
FiJer, Grimnper Ligoter, Repérer, Se.zonrir, une
Spadassin Compétence à choisir entre ceUes d''.Art militaire ou
L~s padassins con tituenr la Branche la plus craince celle d '.Art exotique.
des barons d(~ la pègre cornn1e cles milic s de la viJlle
mais aussi la n1oins représ.cnrée. Fai ant du métier des
arn1es sa Sp~cialité, H privilégie b dague r la rapière
:iin i que les v~ccmencs qu i n enrravenr pas ses mouve-
1

mcETts1 le cadre urbain ne justifiant guère les armure Les Décrousseurs sont incon.rcsrablemenc la plus
importante des Branches de fa truand~rk ceJ]e que f'on
1
ou le.s épées longues. La plupart sont d anciens mili-
tair rec:onvcni dans Jes cueries Jes plu sanglantes ou voir le plus er celle que ron crainr lt: plus. mnîprbcnts
.
cnueuennent ~
ieur " aux aca demmes d~escr1me.
arc grace
1 • . dans les villes de la Principauré, ils basconn~nt, dérouille.ne:
et dérnbent les honnêtes gens imprudents. Jndépenda nts, l'on trouve de vraies bandes organisées agissant sur
certains travaillent indireccement pour de; organisaùons les places publiques et uti lisant un syscème éprouvé de
desquelles ils espèrent grimper les échelons. repérage et de signalemcncs pour désigner les pigeons,
avertir de la présence des miliciens et couvrir les Fu ires,
la grande majoricé des Tire-laine opère seule er de
R acaille Jltanière tota lement indépenda nte. La Caractéristique
AvaLars de la violence quotidic1u1e, les R,aca illcs secondaire associée à la Spécialité esr le Doigté.
passent le plus clair de leur rein ps à arpenter les rues La l "rousse associée comprend les Compétences
à la recherche de proies faciles pour les dépouiller de suivantes : Acrobatisme, Arnaquer, Contorsion,
leurs biens. Souvent jeunes er désoeuvrés, ils préfèrent Décamper, Escamoter, .Évaluer, Filer, Grimper, Repérer,
les plaisirs immédiats cr l'or vice gagné au labeur er à Urbanisme*.
la sou1nission. En général ces louveteaux forment des
bandes plus ou moins organisées et s'accribuenc un
secteur à la force des poLngs. Spécialisres de l'i nrimi-
d arion er de l'embuscade,, iJs opèrent sur des cerricoires
+ Molosse
qu'ils défcndenr contre les bandes rivales. Les Racai lles Les Molosses n'ont pas la réputation d 'êrre
vivent sans lendemain. Certaines sont des vicci1nes des cendres. Leur atour principal c'est la masse de
ayant choisi cette voie pour subvenir aux besoirts de n1uscles qui les recouvre et leur capacité à s'en servir
leur fa1nille ou rembourser la lourde derce d'un usurier. pour massacrer proprement quiconque s'approche-
D'autres se sonr laissées entraîner par de mauvaises rait de crop près de la personne ou du lieu qu' ils sonr
fréquencacions et quelques-u nes, enfin, entrevoient les chargés de protéger. Peu reluisan te ec très exposée,
possib ilités d'Lu1 avenir en or. La Caractéristique secon- la Branche d es Molosses perm et toutefois à ce rta ins
da ire associée à la Spécialité est le Caractère. individus mali ns de rencrer dans les bon nes grâces
La Trousse associée comprend les Compétences des puissanrs.
suivanres : Bastonner, Cuisiner, Décamper, Ferrailler*,
Intimider, Jauger, Ligoter, Pègre, Repérer, Urbanisme·.
Ve illeur
Les Veilleurs sont u ne race à part chez les rruands.
Bien q u' ils cravaJlle nr pour la pègre, ils n'en son t pas
mo ins payés pour en1pêcber leurs confrères voleurs
de venir piller un bâli1nenr. Véritable plaie pour les
Moore-en-l'air de roue poil, ce sont souvent eux-1nêmes
d 'anciens voleurs ou d 'anciens gardes de la ville ayant
franchi la ligne de démarcation enue la loi ec l'illéga-
lité. Les Veilleurs sont exclusivement embauchés pour
la survei llan ce d e lieux particuliers - aussi bien des
demeures que des entrepôts ou les lieux de réun ions
secrètes. à la différence de gardes traditionnels, leur
sraru1 les autorise à recourir aux méthodes les plus
dures. Regroupés en guildes er souvent prorégés par
Tir e- laine une couverture légale, cc sont des élémenrs indis-
Les voleurs à la rire préfèrent miser sur leur nlobilité pensables pou r les parrains des familles criminelles
plutôt que leurs n1uscles ma is sont globale.ment issus du et ra res sont les fripouil les qui s'avencu rera ienr li leur
même mou le que les Racailles. Les 11re-laiJ1e o nr deux chercher des crosses. La Ca ractéristique secondaire
modc:S opéraroires différents. Les premiers, pareils à associée à la Spécialité csr le D oigté.
des oiseaux de proie, repèrenr une cible sur un marché, La Trousse associée comprend les Compétences
sur un écal ou une devanture cc fondent dessus avanr suivantes : Bastonner, Décamper, Ferrailler"', Inti-
de disparaître en un irtsranc. Les seconds jouenr de mider, Jauger, Législat ion, Négocier, Pègre, Repérer,
d iscrétion en se mêlanr à la foule d'un marché ou d 'une Urbanisme*.
foire et csca1no renr les bou rses des cicoyens imprudents
avant, une fois encore, de disparaître tissa. Bien que


Ombre p;lrfois recrutés pour le co1npte d ;organisa.dou qui
Veilleurs er Ombres partag tu d non1breuscs simi- s,assurent leurs services pour des motifs qui leur ont
1irudes. Les pren1jers sonr dévoués ~ la surveillance dt: propres. La Caractéristique econdaire associée à la
lieux, les ~cond assurent la sécurité de 1 nr cn1ployeur. pécial ité est le Caractère.
Certains les traitcnc de chien. de garde mais dans les deux La Trousse associée comprend le Compétences
cas iJs resœ1u à proximkt d'une cibl.·e afin de la protéger sujvanH~s: Arnaquer, Bastonner, Cnisiner,. Décamper)
de couces Je.~ tentatlves d;agression qu'eHe pourrait subir. Filer, Ligoter, , égocier, Planquer) Repérer un domaine
Les Ombres sont des individus rares cc recherchés. La de connaissances à choisir entre Art el Aristocratie.
plupart d •enrre eux commencent au.près de Racketteurs
ou en assurant diverses missions de sécuriré pour le
compre de la pègre. 11 faut un temps c·r, une expérience Ra.c ketteur
souvent considérables pour devenir l 'Ombrc privilégiée Ptus coucanl et plus régulier dan son c-ravail que le
d'un ponce. Ces combartants accomplis deviennent Croquen1itain ~ le Racketteur se contente de jouer 1~
souvent de vrais tueurs i nscnsi bles à 1a p cur cc gé né- représentanrs en assurance auprès des con1mdrçants
r,1nt une cd.le aura de crainrc qu lis reçoivent partois le ec des forrunés de son secteur. TravaiUan.t pour le
surnom de 4( démons >> quand ils assurenr la procecrion compcc d june organisation, il 'encoure de nombreuses
d 'u n individu jusqu:tcn pdson~La Caracrérjsdque secon- compétences pour exrorquer un impôc conne protec-
daire ass·ociée à la pédalité esc le Caractère.
1
cîon. Le rackcc con dtu l,un de plaies du commerce
La Tr·ousse associée comprend les Compétences citadin ec une rentrée financière in1portan(e pour les
sujvantes: B.astonner, Ferrailler , Filer~ Intimider, Jauger,, multiple gangs qui pullulent da.ns les cités. Lors-
Lancer, Planquer, Repérer, Secourir, Urbanisme . qu'un con1 merçanc refus de payer les problèn1es ne
tardenl pa , à surv«!n]r. Les Rackcn:eurs débu ai1ts se
transformcnr alors en casseurs ou pyron1anes. Au fur
Rançonneur et à rnestu~ que leur réseau reladonncl se développe
Hs se rccrouvenî en amont de touces le.s opéracions ;
Les Rançonneur one pour spéciaJiLé de faire ils peuvent inHuencer son propriétaire) ses fournis-
chanrer ccu qu' Hs prennent pour cible,, jouant essen~ seurs, ses clienm.s voire n1ême les auroricés et le · autres
tiellemcnc sur rincimidarion auprès d [eur victime. n·ua.nds du co.in. La Caractéristiqul! secondaire asso~
Pour les crapules opéranc dans cette Branche le vieH ciée à la Spécialité est la Cervelle.
1

adage ~< Mieux vaur prévenir que guérir » 1·cvêc id une La lrousse assodée comprend le.s Con1péte.nces
...
slgnilica.tion un pc.:u particu Bère et très !ucraciv·e. Le·s suivanres : Affaires, Arnaquer1 Bastonner. Ecrire ,
~

con1merçanrs payent pour éviter les cmbrouiJles ; lc.:s Evaluer, Intimider, Ligoter, Ferrailler.. Négocier, Pègre.
aurrcs payent pour récupérer ielJ..f bien avttnt qu un
mal heur ne survjenne.

BRANCHES
Croquemitaine
Au panc.héon de plus s1ntstre · représentanrs DES RETORS
du. genre criminel; les Crnquen11caines figurenl en
bonne place. Opéranc plurôc en équipes restrein res,
ils pratiquen des en lèvemcnrs contre rançon. S, i 1 Agitateur
.s'agir le p 1us souvent d 'une personne ~ le dévelop -
pcmenr du marché de l,art h.:nd à multiplier les L s Agitateur sont avant cou ce autre chose des
ca d 'enli!vement de cab[caux, de sculptures ou de lndjvidus au langage habile er à la réparcie bien sCAd c.
rrésors fa111iliaux au .. q ueJs [es aristocrates >accachen r Peu endins à la violenc iL suscitenr pourtant de
J

fa.cHcment. Le travai1 de repérag~ cc de prépa.rarion franches monré "'S <fadrénalinc voire de nvies de
est crucialt fa. période de séquestradon e c pénibl<-! meurtre dès que leurs manipulations s., étalenr au
g rand jour. Qu il.s soient d~ sin1ples arnaqueurs ou se
1 1
c l échange conrre rançon dc1n a nde d s qualités
d'organisation importante . Les Croquemit'. aine·s tournent'vers t pamphlel policique, c'esc une" Branche
t ravalUenc souvent en indépendanrs cr montent rare- dans laqucUe ils passenr leur vi<.! ~i_ marcher ur des
men r plu ~ d un ou deux gros coups par an. Ils sonr .ceufs en a nendanc le jackpot.
Cha1·latan dl version sur la place publique ou à propager une rumeur à
L · foire et les 111archés de toute la Principauté uavers roue· la ville. La 'Caractérisdque secondai11e associée
sont parasités par cette carégori d,individus que l,on à la pé.cialité est le Caractère.
appeHe plus con1munémenr escroc:s - rerm donc ils la
frousse associée
,,.,
comprend les Compétences
se défendenc en prcccndanc vendre du rêve, souvent suivantes : Arnaquer, Ecrire*> Décamper, Jauger! Législa'-
par paquers de douze t pour Wlt omme modique tion, Prêcher Repérer~ Séduire. Urbanisme , un dom.ain
payable ru bis sur l1ongJe. Les Charlarans sont généra- de connaissances à choisir entre Politique et Religion .
lem nt L. u de vocacions sciend fiques conrrar•ée ou
ont trouvé plu~ lucratif d,.abandonner leur ancienne
carrière de rebouteux. Dan 1es deux cas iJ mcn:enc Manipulate,11r
leurs maigres conJ1~üssances en botanique et en
1

1
chimie au ervice prétendu d.e. Ja communauté qu Hs Les Manipulaceurs sonc d s experts du comporte-
c croq ut!nr san~ vergogne. Leurs potions et ongucnrs mcnc humain et des prophètes de l'escroquerie. Leur
mira les, 1 urs calisrnans leurs vrais crocs de démnn pénécracfon de respric d !aucrui et leur logique retorse
certifiés et autres babioles abusenc: ]es gens du peuple mjses au service de la grande cruanderie donnent nais-
ec retnpHssenr Jeurs caisses. Indépendants cc so]itaires. sance à des activicés relativemcnc peu communes mais
oertaias se laissent recruter pour opérer à pJus grande excrêmen1ent Jucrath1 es~ Le trait commun des Spécialh:és
écheHe •.. ec protégés. La Caràctérjsrique secondaire de cette Branche esn: d'aJlier l'inrcllect au chadsn1e pour
as. ociéc à 1a p écialité est le Doigté"' fuire niiroîrer ric.hesses à venir et lendcn1ain qui chan-
La Trou ~ assndée con1prend le~ Compécences renL à leur proies, et profiter de la crédul ité des foule·.
suivanLes: Affaires, Arnaquer D,écamper) Écrire Falsi-
fier , Jauger Prêcher, Séduire, deux domaines de connais-
sances au chob parmi Art, Herboristerie ou Aldümie. Faux prophète
La rclig1o.n d 'A rlam ne satjsfaic pas toutes les
pauvres âmes de c:e n1onde et les Faux prophèces l'ont
Trublion bic11 con1pris. Gourous er: chefs de sectes recrucenr
Figure emblématique de l'agkatlon, lc T rub.lioo esr aussi parmi les esprits faibles dont Hs exploitent l,es ressources
un cauchemar pour l'ordre puhllc Le.os i-ndllcurs d ,en[re ·eux er les ra lents jusqu'à épuisc:nH~n t. Dans le 1nHieu1 les
s'avèrent capables de débouler tranquiHc1ncnc au Faux prophète servent de objectifs plus pragmatiques
b~u milieu ll1'un rassen1blement placid~ et d'y ~n fédérant des sociétés secretes que pourtonc Llrili et
1
dél1vrer une harangue qui raUicra la foule [es ponces du milieu. Parai lè1cmenc, ceux qu on appelle
à leur cause dans un connerre d~acquiesce­ le.s ân1es da1nnées, sont en1ployés pour sC' rapprocher
1
tncnrs et de prorestadons bovlns , qudlc que d indivldus en partÎiCulier pat [QU les moyens el s'ar-
n

puisse ê re cecte cause d)aiJ icurs. à la rangcnr pour devenir des confidencs, des guides el des
dHférence d agitareurs engagés miJi- conseillers indispensables a.fin d ,influencer Jeurs choix
tant pour leurs idéaux. les Trublions et de vampiriser leur entourage. Les Faux prophètes
sont des anarchistes sur commande. entredennent 1] i1nage n1ystérieusc ou séduisanrc qu'ils
Peu ~ tu impone les idées. ils sont véh .i c ul~nr. O·n les prend parfois pour des sorciers ou
payés pour i.n.Auencer leur audiloirc des démons déguises en mortels. La Caraccérisdque
dans le sens voulu par le1.u secondairc associée à la Spécialité esc le Ca.rac;tère~
1

c::1nploycur. I1 siagir en La T'roussc assudéc con1prend ]es Compétences


,, ..
général de l' étna- suivantes : Amaquer1 Comédie; Ecrire*; Etiquette,,
na ri on directe de Grimage Jauger, Prêcher, Religion , Repérer1 Séduire.
1

manipulations
politiques orches-
crée par la Affai'riste
pègre. Plus - 'Affairiste est un baroudeur du m,o ade des affaires.
1
oobre:n1ent, on C csL du mains cc qu'H s· évertue à dén1onner ,àses clients
1

les rencontre en leur proposanc les offres du sièc~e ec les ,c ombines


en compa- imparables pour re1nplir rapidement son bas de laJne.
gnie de Le parcours de chaque Affairisce est dîffércnc. Certains
qui conque sonr issus de miHeux bourgeois et se sont enlisés dans
cherche à faire 1or vit~ gag né ; Hs créent ec vendent de fausses affaires,
fonc pr·endrc des vessies pour des lan1:erncs à leurs téressc de près au fruü des cambciolage·s cr des dérour-
investisseurs o u s'arrangenc pour qu' ils fassent faillice .e·t nen1en rs de marchandfaes. Le Rec leur est même un
rachècenr ensuite lear.s affaires. D~aucres négocient lt!S moccur du crim.e puisqu'en fonction de besoin de sa
assodalions entre truands. établlssenr les parcours des djenrèle il n,hésitera pas à créer un den1ande quitte à
Passeurs ec s,improvisenc diplomates en cas de conflit payer plu cher ses obscurs fournisseurs. à cc cir:re~ ses
d ']nnfoêt enrre deux clans. Le réseau de co1u1aissanccs hucrlocureurs privHégiés sonr les Monte-en-l'air ~r lt=s
d ,un Affairiste er sa capacité à dénicher les ta1cnrs cons- C ontrebandi l!rS. Le recel e~t rencable mais doit s,orner
1

ti'ruc.:nr ses arotus principaux. La. Cara.ccéris rique secon- d.c discrétion pow resrer ans risque. AuCWl rruand
daire associée à la SpéciaHcé ·e st ]e Caractère. n ,aura 1.a b"case
. de s.,attaquer aux Recc11curs en temps
Li_ Trousse associée comprend les Con1pérences norn1al, mais H arrive que ceux-ci s'aventurenc dans des
suivances ·:Affaires,,Arnaquer, Décamper, Écrire ,:Ëtiquette, aJrnaques qui les dépa.ssenc. ombreux sont eu quj e
Ugislation, Négocier, Pègre~ PoJitique, Urbanisme*. spécialisenr dans un don1alnc:: particulier conune rare,
]a Joai llerie ou l'orfèv r tie. a Caractéri tique se on-
daire associée à la.._ pécialhé esLle Dojgté~
La Trousse associée con1pre nd fos. Compétences
.# ,

suivantes : Arnaquer Ecrire~ Evaluer,Jau,ger égocier


Certajne professions crin1ind les sonr loin d;avoir Pègre, Urbanisme, trois domaines de connaissances i
le pana. he de la ca!nbriolc mais constituent des pili rs choisir entre Art Aristocratie, Affaires, Mécanique,
du mHicu er sont respectées en canr que telles vu que Histoire Sorcellerie ou Peuple
coute la pègre profite dircccemenl ou indirectement des
services qu,eHes apportenc. les Exécucancs sont à 1 op-
posé des jeunes loups qui arpentent les rues ; cc sonc des Tentateur
vieux de Ja vi·eille à J'affiche respectable ~r à J·~périence
aussi rernpl ie que 1· coffre"for c. Ces rouages di scret de la société crimineUe que
sonr Ics Tencateurs comprt:1nt probablemenc parmi les
n1oin.~ respeccablcs de professionnels du milieu . .. i l'on
Blan ,c·.h isseur ne peut faire confiance à un voleu r~ pour un ·rcnrateur
Les BJanchisseurs s~avérent les pjvors des organisa- c'est encore pire 1 Caractérisés par leur réputat ion~ on
tions qui en tendenc sortir de la rue. urnommé ~ « con1p- les croit prêts ~\ vendre père ec mère pour un rien ou
cables ~), ce n'en one pas moins des truands affiHés aux à poignarder quiconque oserait leur cournie.-:r le dos.
j •• ,
parrains ec dont 1<! rôle princlpalconsisce à gérer un certain Commc beaucoup d aurres en vcnre ...
aombre d 'affaires légales. Si l,,or n'a pas d 'odeur, ces
façad es pern1ettent de s'en assurer en necroyant les livre.s
de compr€s d 'cnrreprises véreuses mai · frucrueuses er en Corrompu
rendant blancs comme neige les pontes du mil]eu. Les Les Corrcnzp.us sonL des individus honnêtes qu.i se
Blanchisseurs son t souvc:nt d,anciens marchand ayant sont laissés acheter par la pègre et lui ont dé ormajs
négocié aux quatre coi ns de ta Principauré el ron1pu au afli Liés de gré ou de force* A ux yeux de tous Hs con er-
n
maquiHage <les comptes. n'est pas rare que Jes poids venc leur acrivité mais on leur graisse régulièrcn1enr la
1

légers de la profe sion soienr solliciré pour fournir pane pour qu' ils donne ne un coup de 111ain ou fcrmeru
des acdvirés légales servanc de c ouvercurcs cr d'alibis
1
à Les ye ux au ban moment. Les G·1nmes (élis étaient r,épu-
d,aurres truands. La confiance qui fonde Jeur acclviré rées pou r corrompre ainsi nombre de miliciens et le
le rransfo.rme régulièremenr en banqu rers er prêteurs surnon1 de pattes. bJanches csr resté pour désigner
(<

6ables ~ une rareté chez les voleurs! La Caractéristique ces fa lneu x ~un is du mi lieu.
secondair associée à la pédallté est le Caractère. Tc:chniquemenc parlant, u n ·Co1'·rompu peuc: exercer la
La T rousse associée comprend les C<lmpétences profession de so.n choix (avec l'accord du meae!u.r de jeu)
suivan[es : Affaires, Arnaquer~ Écrire , Étiquette, er sa Caractéristique secondaire comme ses Compétenct:s

Evaluer, Falsifier >Gérer, égislation, egocier, Pègre. seront à établir en fonction de celle-ci. L risqu · d, êue
découvert dojt: être réel et lourd de conséquences pour le
personnage - il est d a.itleurs onseillé de s'appuyer sur Jes
1

Receleu1'" hj.storiques (Mémoire) choisi afin d'assurer une c::errainc


Autre clef de voûce de la crimina.Hté, le Receleur cohérence et dt: travailler les évéaemenrs qui OJll conduit
représenre le chrunon encre l~ pouvoir commerçant et la à 1' implication ec à la compromission du per on nage
2
p ègre. 'QucHc que soit son activité com1nerciak il s in-
3
~ofessions de Corrompu
SION C~ E SECONDAIRE ÛJMPÊTENCE (EXEMPLES)
~~~~~~~~~~~~~~~~--~~~~~-!

griculturc. rti ·anat. C.harpc.:ntage, onduir (Rob), Dressage, Forgeage,


~~band earactère Maçonnage, M •ca nique (DoÎ), Sccuurtr (Cet)~ Urbanisme:*

Armée~ Bastonner (.Rob)" Cuisiner (Car}, Décarnper (Rob), Ferrailler* (Doi).


Doigté Grimp er (Rob). lntîroider (Car), Lan cer (.Ro b ou Doi), Ligolet '( Doi), Repérer (Rol1)
1

Althln1i<.:, Chiru1·gie, llcrirc*, Herbori:neric. Histoire, Législation, Politique,


Pyrotechnk. Religion~, Sorceflerie

Arislo ratic, Arl Écouter (Rol1), Étiqueuc (Cer), HistuireÎ Jauger (Ccr),
...
Rcligieux Caractère Nêgoci r (Cer), Politiqut:,. Prêcher (Car), Séduire (Car)

Aristocratie, Art, Écouter (Rob~. Éliquelte ( er), Hi taire, Jauger (Cer),


Doiglé
égocfor (Ccr). Polihquc, P1·êcber (Car), Séduire (Car)

Chas C'T* ( Doi), Faune. Langage~, Monter (Rob), Nager (Rob), avigucr, l'ays*,
Rohu L SS J
Peuph: , S1orienl •r, Survie (Cer)

Cotrompu. Le tableau d ..dessous donne quelques exem- sion e,~c exrrên1ement re.ntable. Les Souteneurs ver~enr
1

ples de profession~ à adapœr selon les besoins. dans la naite des blanches ou s' improvicSenc négrie1·s en
lote : Oui, la Caractériscique primaire est la Cervelle foncdon de leurs b oins en 1chair fraiche. Leur rue leur
parce qu'être corron1pu sans être démasqué demand.c bordel ou leu1· t ripot csr Wl territoire sur lequel il , sonc
une ccrcaîne agiliré d >esprit. les seuls maîtres et nul ne peur venir y faire des affàircs
sans accord préalable et fore pourcencage. Cen:ains sont
n1inés par la paranoïa, entretenue par la surveillance
Souteneur constante qu ils doivent étabJir sur leur périmètre. Les
es So"utttlflt'/.rs sont l~s truands les plus recherchés par Souteneurs represencent1 de fair] le premier employeur
les autorirés parce qu' ils ont en commun d 'èrrc à la tète de la c.rjminaUcé de bas-écag\.:. a Caraccérjsdque secon-
d>ua réseau de prostitution ou d 'un tripot d andescin. d aire as.sodée à la Spéci a üté C:! t la Robustesse.
C'esc vrai loc.squ il. sont'. indépendants s.ans quoi Hs La Trousse associée comprend les Compétences
scrvt::1u uniquemenr à trinquer à la place des parrains er suivances ~ Bastonner Décamper, Gérer, Intimider
ne font pas de vieux os en prison. En artendant, Ja profes- Jauger, Négocier, Pègr,e, Repérer1Séduire> Urbanisme .

MÉMOIRE
La pr,emjère es t obHgatoire et dresse un pon:rair des
L a Mémofrc d'un personnage regroupe l.J.n cenaln
nombre d'éléments qui pcrm,ettent de prédser
son histoire et les évc!nements in1pon:anrs vécu avanr
origines raciales ou ethniques du personnage, son miJjcu
social et la cassu_rc qui l"a conduil darJS les affres de la
1c débur de vocrc ca n~pagne~ a.in i que plusieurs tra.lts criminalicé~ La seconde écap,e offre aux ,ioueur Ja possi~
de sa pcrsonnaHté ou de son physique. Les principales bilicé de sortir des cadr,es en créant un personnage plu
érapes de la Mén1oire sonc au nombr~ de deux. ;,eune ou plu vieux.1 en ]aj attdbuanc des avantages et
~!li1' des défaucs particul iers ainsi que des expériences préli-
minaires -voire des peines de prison.
Les uaits de Mémoire sont pa.rfoi.s accon1pagnés d u ne
ÎECHNIQUE valeur enrrc parenthèse qu i dé6nir leur coÛ'C: en Points
de mémoire. Les uaics obBgatoires (NaL«tsance, Racer
Le nf'.>mbre total de Points èlc n1émoi.I"e d'un Milieu social c"C Cassure) sotu p.resque toujours g1·aruirs.
pcr:sonnage est de 20. Les craies optionnds, en revanche) coû,tent ou rapporcent
un Gerrain nombre de Points de n1émoire. Ce poinrs
fon.r figure d,expérience prêliminairc et sont destinés Félis
aux joueurs pour leur permenre d )apporrer librc:menl Au yeux de certajns fanaciqucs religieux, le féJi
les dernières touches a leur personnage; Co1npétence.s sont une race ln férieur'e* Ce qui cs.:r bien évidemm·ent
supplémcnra.ires, augmentation des Cara.cté ri tique.~ , des pire si vou nf'. faites même pas parrle des commu-
l\tcriburs ou achat de traits de Mémoire optionnels. naucés un1élorienncs mais ce genre de oucis vous
pa s _ bien ouvenr au-des.su de Ja tèr:e, l'adaptation
consticuant une habitude plutôt qu'une verru. En-

~
dehnrs des intégristes d ,Ar!am la réputation qu.i vous
ÎRAITS colle à Ja peau sera au mieux c~llt: d'une feignasse,
d 'un jouisseur invécéré et par extension, d'un monce-
OBLIGATOIRES cn-ttair. Naîcre félis confère au per onnage un .âg~ de
base compri entre douze et qua[orze ans, ainsi que le
traits suivanls :
Vous devez chojsir un traie dt! Mé1noire dans chacunr Ath]ète : vos talen s 1en Grin1per er Acrobatisnu? ·O nl
des quatre c;atégorics ci-dessous : Race (pour les joueurs naturel · et reconnus ; à chaque fois que vous rentez
désireux d ' incarner des non-humains voir ci-dessous) 1une d ·ces deux actions (el r.anr que le meneur de jeu
Naissance, MiHeu social et Cassure. Cecte base vous juge celle-ci possible) vou pouvez choisir de rrans·
permel de donner vie à un per.. on nage nouvellen1ent fortner un éche en réussire de qualicé nulle.
incégré à la société cdminelle (environ un an) c l d 'un Nyctalope : lorsque la lumière est faible et diffuse vous
âge co1npris entre quinze er dix-sep ans (pour les bénéficiez d'une vision quasiment normale. Toutefois,
Hu111ai11s), au choix. l'obscurité total.e vous incon1rnode autant qu'un aucre.
Les avantages et défa.ucs inscrits sont à reporrcr sur Paresse: le somn1d] des félis est long ec impérjcux au
1
vocre feuille de personnag . 11 s'agic cssentietlem 0( de poinc qu au- t.lessous d>un cumul quocidien de douze
train; voués à influencer ~.a psychoJ ogic ou les reJat]ons
1
heures, vous êtes irritable> embrumé ~lL moins vif. Le
odales du personnage, que cc soir rapporc au poids des meneur peul vous infliger un n1alus généraJj é de 3
cradidons d~une culture fort e (le rraic Dévoc des Effa-
1
poinrs et la qualiré de vo, iets sera syscé1natiquen1 ne
racs, par exemple) 0u aux origines ethniques (le traie
1
réduin: d"un cran (succès co1nn1e échecs).
Racisme des Khalers> par exemple). Aversion pour 1~eau : vous n~aitn z pas l ,eau, vous répu-
gnez. à orti'r ous la pluie et cela vous ieoÛ[e 1 CerçJc
d 'Aplomb par de1ni-hcure Jorsque vous décidez d 'aHer
Race non -humai11e à .1~encontre de votre natur - que vous soyez couvcrc
ou pas.
«Né dans une ville de la' Principttutt ou à l'étrange1·, Haine env1ers les gouris ~ la chasse au rate r un sporr
"ous êtes ttn . .. » pour vos semblables. Par trad irion plus que par atavisme
réel respe·c ter ou coopérer avec ces créacurcs esr diffici-
1

i vous choisissez d >interpréter un personnage qui ne lement envisageable, mais pas exclus.
oie pas d 'origine humaine vous pouvez choisir parnli
r un des rrairs de Mén1ofr.e d-dessous. auf précision Gouri
"'Ontraire dans la description de votre race (elfe), ce Vous êces un salccé pour touce.s le sociétés
hun1aines~ Quelle que soit votre origine il n a d'aurrc
1
hoix ne vous dispense pas de celui de votre Naissance
1
)'

ui représenre en effet la corn mu nauir:é humaine auprè. héritage valable que celui de gouri, c,csc-à-rure d 'un rat
e laquelle vous avez vécu et qui vou . a le plu inffuencé. porteur de rouces les rares cl vivant sous les hu1na.ins~
Cene accommodation dépend pour beaucoup de l' hi. e à l'abrj des félis. Mais vous vivez depuis longremps à
.oirc du personnage : autanc aparaîtra nature1 pour un la surface probablcn1enc parce que vos parents avaienr
elis de ·c voir consjdéré corn n:ie un Umélorlen ou un gagné Jes bonnes g.râ,ces d'un puissant après la dernièr e1

olon1an, autant w1 goud restera un goud avanL toure invasion solomane. Quoiqu'H en soit,, vous êtes déra-
urre chose - ec ce bien ~u' il soir profondén1ent lié aux ciné et ostracis~ par 13. sociécé soucerrain<.: qui ne vou a
ommunaucés lu1maines. pas vu grandir~ Naître goud confère ~tu personnage un
Les races non-hLunaines possibles sont: FéHs, Gouri, âge de bast: compris entre douze cc quatorze ans, ain i
-ain, Elfe, Sang-mêlé. que les traits s u.ivan es :
Anonyme: Pour au[ruit l 1origine ethnique des gouris
n'exi et! mêtne pas, ce one cous les mên1e t il sonc
rous in féricu rs. Si vous Rebelle: l'auroriré esr une plaie depuis que vous avez
gardez la l 'rousse donnée viré Déviant - tour autant que la servilité et les obliga-
à la prochaine érape par rions qu'elle engendre. Lorsque vous agisse-1. en opposi-
votre Naissance, en rion directe à l'aucoricé (quelle qu'elle soie) vous gagnez
revanche les trairs 2 Cercles remporaires en Aplon1b.
ne s'appliquenr pas Robuste: r;rapu ec solide, vorre corps csr d'une résis-
à vorre personnage. tance supériew·e à la moyenne. Vous disposc1, de 2
Résistant : Les m ala- Cercles supplémenta ires en Sancé ainsi que des cases en
dies parasiraires er italiques sur le tableau d'Endurance.
les infections liées à Éveil tardif: vous n'avez pris que récemment goût aux
une 1nauvaise hygiène choses de l'espcic; Une compérence d'Arc social, Art
ne vous atrcignenr commerçant ou Art livresque apportée par vocre Naissance
généralement pas, ou voue Spécialiré voir son score réduit de 4 points, redis-
raor q ue vous éffecruez tribués vers une compétence A.rt fer1nier de votre choix.
vorre roi lcrre quor idicnne Déviant : vocre impéruosité vous a ostracisé de la
à grands coups de langue. com1nunaucé naine er affublé de l'étiquette " Dévia ne •
Cependanr, vous pouvez en cc d 'une répuration de criminel. Le choix de vorre Nais-
être le vecceu r. sance souUgne uniquement la conlJllunauré humaine
Déraciné : Dans la de laquelle vous vous êtes rapproché er au rychn1c de
hiérarchie des gouri s vous laquelle vous vivez.
êtes une sorre de pa ria sans
n id, sa ns h aine particulière
à tccevoi r 1nais sans grand Elfe
appui non plus. Tisser des Ex.ilé des nefs, la majesté de votre peuple accom-
1iens avec les vôtres sera un combar pagne vos pas sur ces rerrc:s choisies pour patrie. Les
de tous les jours er qui ne pourra se faire qu'aux richesses de la civiljsation de ces peuples qui vivent trop
d épens des bumains. vite vous passionnent. Cel les que vous avez pariemrncnt
Noctambule : Yorre bioryrh me esl essentiellement découvertes dans la com n1unauté des voleurs sont palpi-
noctur ne et vous avez besoin de rous vos sens pour ta ntes n1ais dangereuses ; les fervents d'J\Jlam cons-
pallier à une vue légèren1enr déficiente. L'odorat er puent votre paganisn1e n1éprisanr, le racis1ne 1noncanr
l'ouïe con1pcnsent largement cc défaut, mê1ue dans des Uméloriens vous en fenne er vos congénères des
l'obscurité. nefs vous oublient. Naître elfe confère au personnage
Racisme : • Mangeur de cadavres ! » est une insulce un âge compris encre quinze et dix·sepc ans, ainsi que
fréquemmcnr murmurée chez les humains ; « la les uaics suivancs :
chasse aux rats es t ouvcrre ! • csr un fait fréquern- Enfant de la mer et des vents : vocre Naissance csr
m ent assumé chez les félis. Les tra its, habitudes et clfique cr rien d'autre.
les légendes qu'on vous prête dérangent: n'attendez À ce rine vous bénéficiez d'u11c Trousse con1prenant les
'
l aucun secours d'inconnus. Cornpéœnces suivantes : Naviguer, Rdigion* (el6que),
une Compétence au choix parmi Art, Composition•,
lncerprétation*, AJcbimie ou Écrire* (Mélorien).
Nain Charmeur: l'élégance naturelle des elfes, leur goût
On dit des vôtres qu'ils sonr d 'extraordinaires arti- inné pour les choses de l'esprit ec le calme que prédit
sans, d'une tempérance voi re d 'une servilité cxen1plairc. votre longue existence vous rendent d 'un abord social
Cela éta nt, vocre cas ron1be dans u ne catégorie bien séd uisant pour les hurnains. Lorsque vous réussissez un
moins appréciée et couverte d'une honteuse réputation jer de Coo1pérence sous Arc social vous bénéficiez auro-
de ramassis de cri mjnels en rous genre. Vous êtes un maciquemenr d 'une qua li ré supplémentaire.
Déviant, l'u n de ces nains quj du jour au lendemain Manque de sens pratique: l'aspect manuel des choses
ont radica lement changé de comporretncnr pour jouir n'est généralement pas vocre fore. Deux Compétences
en coure 1ibcrré des plaisirs de la vie. Naître nain confère parmi celle d 'A rt fermier, Art militaire, Art exotique cr
au personnage un âge de base compris entre quinze cr Art voleur issue de vorre Spécialité ou votre naissance
dix-sepr ans ainsi que les a:aits suivants: sont grevées de 2 poincs.

10()
Désinvolture : en dépit de l' huma ni sacion que recher- humaines en dehors des elfes, 13 naissance indique la
chcnc plus ou moins incon sciemmcnc les elfes débar- cuJ cure humaine dominance dans l'éducation reçue par
qués, certains traies den1eurent ancrés dans l'esprir er le personnage.
les senti1ncncs. Honnis l'aversion n1a ni fescc pour l'or
cc la fascinalion indéniable pour l'océa n, une cerra ine
philosophie vous offre un Cercle de bonus en Aplotnb Umélorien
cr en Lucidité tanr que vous fréquenrez régulièrement Vous êtes né de pa n~nts respectables qu'uméloriens.
votre communaucé {au moins une fois par semaine) et Ceux qui se considèrent comme éranc I' élice sociale de la
que vous prenez le cemps de vous rapprocher de l'eau Principauté et gardent les coudc:s serrés contre ces érran-
(au moins une fois cous les rrois jours). Le cas échéant, gcrs qw envahisscnr les rues. MaJs leur pouvoir se délice.
vous êtes accablé de mélancolie cr souffre-t d'un malus les rencarions s'avèrcnc parfois les plus forres ec l'oscra-
équivalcnc dans ces deux Arcributs. cismc se gon Ac d'épreuves pour qui sore de leur giron
protecrcur. Naître umélorien confère au personnage une
Trousse comprenant les Co1npérences : Politique, Aris-
Sang - m~lé tocratie et Histoire
Né de père elfe ou félis vous êtes un bâtard de la Ainsi que le tra il Sol.idarité : Les Uméloriens qui igno-
pi re espèce, rcjecé par les communaucés quJ vous ont renr vos aa:ivicés crirnind les se moncrenr plus prompcs à
engendré... ainsi que par coures les aucres. Les mons- la confiance qu'cnvers aurrui ... ec si vos crapuleries visenc
rres dans vocre genre ne fonr généralement pas de vieux d'autres peuples ils fennenr presque les yeux.
os 3 moins de s'enfuir en d'autres pays pour y mourir,
de se cacher dans l'ombre d'une bicoque en travaillanc
pour presque rien ou de s'ouvrir les voies de la crimina-
lité. Beaucoup suivent cerre dernière opporcunicé dans
un dési r lacent de vengeance envers une société 0 11 ils
n'ont pas d~ place.
Naître sang-1nêlé félis vous confère la Trousse de
Con1pécencc:s de voue n1ère huan ai ne a insi que les
. . .
traies raciaux suivants:
Nyctalope, Aversion pour l'eau. En sus, vous recevez le
trait des métis Opprobre.
Naîcre sang-mêlé dfe vous confère la Trousse de
Compécences de votre mère humaine ainsi que les
craies raciaux suivants:
Enfant de la mer et du vent (y compris la Trousse associ~e), Cassar
Manque de sens pratique et le trait des métis Opprobre. Loin de la rcrre de vos ancêcres, vous êtes né dans
une tribu urbaine, vocre fa nülle. Vos parents sonr pcur-
être venus dans la Princi.pauté de San1arande de leur
~ Naissance plei n gré grâce à leur maîlrise du fer ou leur art guer-
rier, mais c'esc peu probable. Vous êtes parcagé encre la
• /n1111igré ou 11é dam une ville de la P1·i11cipauté, vous 6ercé de vos origines et la honte de vous sentir un peu
êtn un ... ek naissance. • rrop citadin. Les esclaves ou les glaruateurs cassars que
vous rencontrez ne cessenc de vous rappeler vocre héri-
La naissance est le milieu culturel d 'origine du tage. Naîrre Cassar conferc au personnage une Trousse
personnage, qui peut être natif de la Principaucé, auquel comprenant les Con1pécences :
cas il reçoic auromatiquemcnt Langage* (Mélorien) à 13 Langage* (Cassar), Religion* (cassare), Forgeage.
en guise de langue nacale, ou êcre un in1migré et rece- Ainsi que le rrair Rupture: comme vos origines s'ac-
voir des traies particuliers (voir Im111igré ec l111n1igré cordent ana l à votre vie quotidienne vous éprouvez un
kcshi ce, p.103). La langue propre à la comn1unau((! sencimenc de ana laise lo rsque vous croisez. les gens de
culturelle du personnage ligure dans les compétences vocrc peuple, trop souvenr esclaves. Ronre, senLÏ111enr
de la trousse de naissance, er lînalen1ent il csc possible de tTahJson, nationalisme exacerbé voire, à l' inverse
d'être un 1néris d e deux ctÙrures... Pour les races non- oscracisme, vous rorcurent l'esprit. •

Khaler Djazar
Vos parc.nrs s,onr des gens convenaBle. parce quïlS Nt dan lc.s Cirés, vous n\~les rien pour person11e.
ui ne la cradition khalère, ~eHc: même trad êtion quj fait Fils d'esdaves dé racinés1 aucune parrie n'a ja1nais écé ni
d~ vou un érra.n ger pour les Un1éloriens. Et étrang !f ne era vôtre et eules les cripes vous sauveront ]a vie.
vous le: dev~e2 toujours plus au fil de n1oj à cause de Mais vous êtes un enfanr de la rue, vous. connaissez de
]'"opprobre 1.1ue vous jete-L survotr famillt! en rt:nonçan.c gens,, vous appa.t·tenez aux cncraiHe de cene ville en
aux voie ércintancc d'un commerce honnête et d 'ui1e chancanr la mémoire de la savane noire ou des jungies.
rçspectabilité gagnée. Naîrrc khaleI confère au person- Vous ces pcuc-êrre né dans la dandcscinité ou élevé par
nage une Trousse comprenant les Compétences! des aff.ranchjs mais vous êccs Hbrc. Vous êtes ki teHe-
Religion* (le Saroukh de Mohiam)~ Lang.age* (Khalar), mcnt déraciné que votre langue marerne.Ht!· ne vous esL
Êtiquette. guère famiHcrc et que vous padez bien mieu.. lie Mélo- r

Ainsi que le trait Ségrégation : I.cs Uméloriens appré- rien. Naîue djazar conf~re au. personnage unt.: Trousse
cient de moins en moins votre omniprésenccJ vos comprenant les con1pét:ences :
courume , votre langue,, vorrc version de rarlan1isme. Langage* (Talmo), Urbanisme ,. Intimider.
oupabk du délit de sal gu ale il vous finironr à Ainsi1 que le traie Perdn: D 'un côu! l 'esdavage ou fa
r rrc plutor que vous porter ass~srance. gloire éphémère précédant [a mort dans une arène de
rautre un pays qui vous a vu naître sans vous désirer..
Conscient qu"il n}y a aucu.nc pJacc pour un djazar ni ici
Effarat ni aiUeurs vous êtes à la porte d'un royaume que vous
Le Désert BJaJ1c n,apparaÎiC: plus que dans les rêves devrez b!rir d vos propres 1nains. Mais que] royaume ?
que vous inspire Arla.m. Cela fair crop longrc1ups que
vorrc famille n ~a plus quiué son comptoir commercial.
Mais les lois uméloriennes racistes a imeraient vous y Solo man
voir retourner. é dans fa. P'd ncipauté, vous ne erez Vous ê tes venu au monde en ce1ricoire ennemi et
1

pcur-êrre iamais quJun étranger qui a rt!rrouvé un peu tous vou cons,idèrenc ~acor, com me un envahisseu r.
de so n identi.tt c hez ses cousins khalers ceux des rue. Ou un khaI r,. ce quj n:tesc guè'l1·e rnieux. L'or a inciré
anonymes. Naître e.ftàrar confère ,a u personnage un votre famiHc à rcsc ·r pour nouer de contact dans un
-frousse con1prena nt les compé'rences : marché noir Borissant rr1algré le rac1sme grandissant
1

Religion (effarare), Langage* (Khalar) Affaires. Ainsi des U mé]orien . Ce mêm or donr vous avez appris
que le crait Dévot : Le prophèce vau a fa it p reitec- ~Il définiliV'C qu'il navait pas d>
odeur et qu il. Ouvrait
reur des rc cc.:s des jardi ns de la Pensée cc Jorsquc cou tes les portes. aîtr,e soloman confère au person-
vous arpentez les tueHcs boueuses en fon'l:entant un nage une T rousse con1prenanr les c·o mpéœnces:
mauvais coup le regard. ,d 'Adam se pose sur vous. r Langage* {Solmar),. AJfaires, et au cho1Œx Négocjer ou
vous écrase. Écrir1e* (Solmar).
Ainsi que le craie Discrétion : Tl est parfois préfé-
~===-',_------~~_rable de faire ~ta1age d ,un héritage khaler que solornan,
pardc uHèren1,e nt depuis la fi n de la guerre civile. Ques-
TECHNIQUE tion de prudence et d'incégradon. Majs vous n oubl ierez
1

jan1aîs que vou êtes ·oloman.

En choisi sa.nt un traîr de Nai sancc vous venez de


définir vocrC" prcn1ière Trousse de Mémofre, ainsi que..: lzgane
vorre premier tralt de 1émoire. Le score inicial de la D s dtés vous n'avez recenu qu un enseignem enc et
1
langue naralc esr 13 (Professionnel). Le core inirial qui n est pas cdui de vos parenrs :, le sens de l>honneur
de troi compétences de la Trousse est de 6 (Novice). ne vaur rien face au poids de l,or. Le jour de vos dix-
Reporccz-k$ sur vorre feuil lc de personnage. sept ans vous êtes donc resté dan~ une ville d 'où vos
Si vous n:cevez une con1pétence pJusieurs fois, parcncs sont probablen1enc parti . Et la pègre vous a
augmentez-là de .... points à chaque fojs (p.8if.), si une accueHüe à bras ouvcrrs ... bee;uJcoup moins que le resce
compétence descend en de sous de 6 die est perdue de la viHe. Naîcre Izgane confère au personnage! une
(,esse d'être quverrc) cr Je~ <.:Otnpétences marquée d >un Trou se comprenant les compétences:
demandent des spéciali$ation qui comprent pour des Langage* (Dard.ir), deux compét nces au choix pa1mi celles
·ornpér~nces éparé (p.n5) d~ forain. Ainsi que le uah: Voleur: pour les habitant
de la viUe vous êres un voleur_, Wi rucur ou un kidnappeur
d enfanl. Surrouc pour le, Um~loriens 1naî 011 ne peuc pas Immigré
dire que les a.tICf~S SOienr e!l. reste. S~jj n'y a pas de COUpabJe Les rajsons qui vous ont pous-sé jusqu•ki vous appar-
Ëdéal~ vous composerez un bouceén1issaire raisonnabie. dennenc. 'agissait-il de fuir une situation insurmontable
dans votre pays nata l o u imple1nenc de tenrcr voue

Stovenger
chance sur u ne t~rre où r·or circule ttop VÎ'te? Mercenaire,
gladial} -ur ou esclave récenm1enc import~, avez-vous
Peut-être êccs-vous fi ls d ~esclaves · k:s hommes libres sin1plement ~u le choix? Il est probable que Ja Principauté
ne sonc pas légjon chez. !es Stôvengers de Cités.. Mais de Samarande plus qLiun aucre pays ·oit une rerre d"ac-
Hs co1npcenc: aussi des négociancs et des truands pour cueil grâce à la présence de vos en1blablesl prêts à vaus
lesquels 1'I méria ·est u11c terre ·magnifique dont la tradi- offrir Je gîte er 1~ couvert pendant au moins un cemps.
cion> les chansons ec la ripaille uffisent à s~ souvenir. Il n'empêche : la vie id, d?autant plus difficile pour un
Votre vit'. est icî. Pour le reste,, qudlc que sofr votre voie,, étl'angerJ vous a fait trébucher dans la crimina!icé. l!or es.t
1. s dieux sonr ave vou et Steev v·ous atcendra au Jardin
1
là mais le regard de vos hôtes se révèle 1oDrd à soutenir.
des guerriers* aîrre 1ovenger confèr·e au personnage En tanr qu'I.mmigré vous dev~z choisir votre Naissance
une Trou. se con1prena11c les compétences : (sauf U1nélorien) cc prendre les spécifidrés rechnique.s qui
Langage (. ordique), Intimider1 et au choix Bastonner ]'accompagnenr. En sus vous possédez Jcs traits suivants :
ou Ferrailler~. i\insi que le trait Barbare; aux yeux des Difficultés linguistiques: Yorre langue natale n'est pas
ho11nêtes gens sj vous n' êtes pas un esclave vous n'êtes celle des cités; vous intervertissez la langue na.cal<! par
qu\1n ma1hon_nête ou un assassin, souvenir d'une inva~ défaut (Mélorien) er la langue de la uoussc de Naissanc .
sion. Aux yeux du clergé vous êrcs un paîen sans foi! Pour parler le Mélorien œrrccten1enc il vous faudra
Mais combien oseront venir vous le dire en fac ... ? invescir dans I~ compécence Langage* (Mélorien). Votr
accent ainsi que le,s diffic11lrés à comprendre les argoc
p~r isreronc longcemp .
Mét is Difficultés. d,intégration : Les us t!r coutumes de Ja ville
Pour beaucoup vou êccs un en fa nt de purain. Mais vous sont méconnues ; vos co mpécenccs Étiquette et
les métis sonc de plus en plus nombreux ec diluenr Je Urbanisme* sonc limitées r ne peuvent pas dépasser 6 à
sam1g de Umelorien . Vos parents sont issus d 'ethnies I1issue de la création de personnage.
différences ou leur p.topres g~nes se dHuaient déjà dans Trousse supplémentaire ! vous pouvez choisir deux compé-
1

un métissage an'cérieur. Yorre enfance n!a probablemenl tences supplém ncaires au niveau 6 dans le catégodesArt
pas été sans heurr.s fan1il iaux en particulier si vous ne exotique ou Art fermier.
.
connaissez pas votre pcrc. Trait social: Vo1Te Milieu social (étape suivance) vou:,
Jouer un métis vous demande[a. de chojsir vos ethnie."S laisse le choL c: nue Désœuvré Esclave ou MJÜtake ; les
d·origine et de composer en fonction des descriptions auues possibilités resccnc ouvertes mais au prix de 5 poin
préaédenles. Par exemp]e, iatcrprécer un 6ls de m~rce· de Mémoire.
naire effara·c: conçu dans la prosdtulion n>est guèr
rare ~ el il en va de n1ên1e chez les gladiacctus ou les
es laves~ Chez les rôvenge:rs, les bâtards s.ont fréquents Immigré keshite
Vos pa~ tirs sont prohablemcni: encore dans lcw Loin-
1
et n apporrcnr aucune honre à lew· père. Pour un Jzgane
le médssage résulr souvent de la sédentarisadon tandis cain pays de Ke.s h ec ils n'onr cerca inemcnc pas 11intention
qu chez les n1éloriens ou les olomans racte csc consi-
1
de se tendre dans les dtés de la Principauté. Les Kcshites
déré comme une craitrise narionale. sont crè-S rares dans la Pri ndpauté) q uclq ue~ d izaj nes rOµ_[
Sdon rhistoirc du personnage et qui s'esc occupé au plus, cr leur physique asiatique les rend.aisément recon-
de son éducation> naîlre mécis lw confère une Trou se naissables. Dans ces condh:ions Hest fortemenc déconseillé
oomprcnruu ]es compétcncc..:.s de re[hnie dans laqueUe iJ a de jouer un Kes h.it:e er à pl us forrc raison un Kesh.i1e ayan r
écé élevé, ainsi que le trait associé. Toutefois, les enfants de sombré dans La crapuJerie: ceci ne d vrair se faire qu~avœ
mère un1éloriennc ou solomane élevés dans re[hnic de leur raccord express du Meneur.
mère remplacer,onit le-S traits Solidarité ec Discrétion par Dans ]>éventualité d 1 une naissance kcshite, prenez
Opprobre: aux yeux de votre fan1ille maternelle con1n1e les c:r.airs Difficultés linguistique · et Difficultés d Jn-
aux yeux de ses sen1blablcs vous êœs une erreur un rreur régrarion décrirs à l'entrée lin.mjgré. La voie profcs-
ec une trahison enfant~e par w1c fille qui ne va1ait guère ~ionneHc est limitée par le crair Traqué cd~dcssous.
n1ieux qu'une prosdruée. Pour votre mère e[ vous-mêmës Prenez en compte une ' frousse comprenant les con1pé-
n'au:.cndez aucttn secours funuliaJ, vou n'êtes qu'un paria tences : Langage* (Keshite), Filer, FerraiUer (sabre) eu
et le souvenir viva11c d>une grande honce.. Bastonner.
Ainsi que les deux traits suiva.ncs: Esclave
Vengeance : un an1bassadeur devorre ~rrcnarak:vou. a causé Une mauvaJ l" naissance uue guerre ou de circons-
un pTéjudiœ donr vous n>obliendrez réparatian qut: dans la [ances cerribles ont lié vos pieds cc vos poings dès v<0ue
mon - la ienne et la vôtre. Vous ne reviendre;z. jarnais. enfance. M~né dans une vie sans aurre cuJrure que
~raqué : Vou · ne passez pas inaperçu c.:r h:s ru rr1curs c eHc d<! la survi~ eL d~ l, échine oou.rbée~ vous avez. servi
1

vonr vite. Ke hlce isolé, vous êtes activement re,c herché Vos rnafrres, Jutté dans J'arène assouvi des désirs ou
par les autorité - pour être livréàl'an1bassadede Djeddir. travaillé pour une écueHe de brou~t. Vous êccs marqué
La rue vous sert de refuge er pow y survivr vous n ~vez du sceau des csclaves 1 votre affranchissement ou votre 1

tœ.:çuvé q uc Ja voie des padassî ns. fuire dépendent d votre his[oire ec de vos choix. Esclav,e
a.pporce au personnage une Trousse supplén1entaire :
Décamper, Escamoter et au choix Bastonner et
Milieu Ferrailler*'"
Ainsi que le nait suivan rr :
'< Vous avez K"andi dans un rnilie" de... » Détennination : Voue captivité ne vous a pas nourd de
connaissances ; vos comp~tences d:Art livresque- e."ICcepcion
~

fuiœ d>&rire (mélorièn) - .sont réduites à i6 au maximum


Orphelin à la fin de la créadon de personnage er ]es aug,men[er
1
RecueiUi au sci.n des bonnes œuvn.::s d Arlam con1n1e avec 1>expérience accwnuléc au cours des aventures vous
la plupart d,e e.nfanrs abandonnés à la nai sanc ou c:o(uera le double du coût normal En conucpartie, vos
vicLin1cs de Lragédies familialt:s, vous avez partagé Caracrérisdqu sont toutes augment~ de 2 poinrs.
votre cnfanc • entre dé~obéissance) fugues, puni-
tions et doctes ·nseignements avant de rejoindre les
Compagnons d'Arlam pour y apprendre un métier Désœ,uvré
1
honnête. Orphelin appor[1e au personnage une I su d unc fa1nUlc san.s 't ravail ni couronnesJ vou
Trousse supplémenta in.: : avez uès t,ô t goûté aux difficultés des pires classes
R.el~gion · (Arla.nûsme), Décamper, Écrire:i; (M,é[orien) sociaJes. Gamin des rues, exploité pour une misère
ou une cou1pétenc d :Art fermier au choix. par des artisans marrons, vivanr dans la cra.s.se et la
Ainsi que le trait suivant: débrouillardise entre ch acaJsJ vous n'avez r ~vé que d'or
Faux-semblant :,Vou , vez appr·is crès vite à dire et faire et d'é]évation sociaJe.Dés·oeuvré app,arrc au personnage
ce que l'o n auendaic de vous, plutôl qu''à recevoir les une 1-ruussc suppJémenlaire:
coups de trique des œu rs. Aujourd~ huj encore lorsqu Mendier, Bastonner, Escamoter.
vo,us tenc:ez d ï\.maquer quelqu'un vous ~c .faices avec Ainsi que le rrair suiva.ne :
une celle bonne foi que vous gagnez systé111atiquemenr Débrouillard: ouvenL [Cn[é par de pedcs ~arcins vous
1

une qualicé supplén1entaire en cas de succès~ n' êr,es cependant pas un voleur. Vous passiez le plus
clair de vocre te1nps à des tâches tr·ès diverses si b ien
que, nième sans. la compéccnce· adéquate vous restez
====~-------------------~~
capable de rravailler sur un 1narché à la ferme} dans
un acdier ou une foire. Dan ces conditions le n1eneur
ÎECHNIQUE de jeu peur vou dispenser d 'un Jer de dé er vous
1 ern1errr-e de ramener lln salaire quoddi.e n normal.
En c.hoisissanr un rrair de Milieu ociaJ v·ous v~nez
de définir voue deuxième 'Trousse <le Mérnofre) ain j
que votre deuxiètn~ trail d · 1''1.ém,oire. Le sc,o re in itial 0 uvrier 1

des trois compé(enc s de la Trousse.:: csr de 6 (Novice). É]cvé dans 1a n1asse des gens du commun votre
Rcporcez-Jes sur vorre fcuiUc de pe1·sounage. enfance s>esr probablement déroulée sans trop
Si vou recev z une comp~tence plu ieurs fois, d •histoires avec plus ou moins de cravail à la clef.
augmentez-la de 2 points à chaque foi (p ..84} si une 1 Vivan r comme un .a nonyme au cœur du peuple)
œrnpétencc dcscc.:n<l en dessous de 6 eUe est p rdue (œssc votre m étier fut cer [ainemenc ce}uj d,e votre p·ère et
d, être ouverte) r les comp~tenccs n1arquées d.,u n "" deman- dans la rnèn1e précaYitê. Ouvrier apporte au person~
dent des spécialisations qui con1ptent pour des compé- nage un T'rous c supplén1en taire :
cences séparées ~p.n5) Affaires) Politi,que, une compétence d ~rt fermier au
chojx.
Ainsi que le trait u ivanr :
Morale: Éduqué dans la rigueur du travaiJ (que cd a vou
plaise ou non), vous avez gardé le sen des valeurs. On n
jerte pas l'or par la portel ror ne pousse pas sur les arbres,
toute peine m.érirc salaire, le labeur d auuw esr roujours
rcspccrable'.> etc... Vous bénéficiez d'u n Cercle upplémen-
1

taire en Luddité er inspire?: confiance aux gens honnêœs


qui ignorent tout de vos accivicés criminelles.

Bourgeois
Votr famille baignait- dans un monde commerçant
si ué entre la plèbe de ouvrier et 1 ari cocratie. Le
milieu de affaires est, de fair] un peu plus fortuné mais Lettré
souvent m-o i11s re)uisanr cc rejette en masse es origines Élevé parrni Jes universitaires ou les savanrs, voue
laborieuse en cherchant à former la nouvel le dasse enfance fut nrourée d e livres er d'enseignemenc · aucanc
que d un relatif conforL Ces années passées à l'académie
1
don1jnante de Cit:és - tanr au niveau éconon1ique
que politique. Bourgeois apporte au personnage une devaknr déboucher sur la voie 't:oute tracée d'un mérier
Trousse upplén1entairc : de lettres, dans les sciences, les loi ou la po1itiqu~. Pour-
Êcdre (Mélorien), Affaires, Étiquette. tanr, les cho,ses ont tourné autrement. Lerué appo,rœ au
Ainsi que le 't rait suivanc : personnage une Trousse upplénJenraire:
Aisance matérielle: Vocre mili~u vous a con1blê d'un Écrir,e* (Mé1oriea) deux compétences au choix parrni
certain confort financier en contrepartie de votre· celles d "'Art livresque.
labeur. Votre capital finander esc doublé à. la création de Ainsi que.: le craie su iv-anr:
personnage et vous disposez dt- l,aide matérielle de vot:rc Rat de bibliothèque: Vo études c1 vos con naissance
frunille- tanc qu,.dlc ignore vos aetivités ,cc qui peut être du n1iHeu des lettres vous permettent d;obten ir assez
conrrarié par votre Cassu.rc par exen1ple - et de cannai - faci l menr les autorisations nécessaires pour accéder
sa nce~~ bourgeoises dans le rnjlieu des affaires. aux connaissances livresques de la ville, voire poL1cr
en rencontrer les doctes - pour peu qu une répucation
crapuleuse ne vous précède pas. ous avez ou chercher
Aristocrate ec co1nment y parv,en Lr~
.
Doté J ,un no1n à particule et de cirres anciens,
vous avez grandi dans l\1ne des fan1i lles n1ajeu.rcs de
la noblesse~ Par 1 hérédité ou par 1 épée, votre ta tut
1
l
Militaire
er l'apparenre oisivecé qui l accompagnc one écrasé ·C hoix personnd ou bien, plus probabl~mcnt dicté
1

1
votre Hber té sous le poids des conventions et de. obH- par votre famille, à 1noin que cdà n aic été ia seule
gacions, imprégnant votre av~nir d une vision biaisée n1anière pour vous de gagner votre yjc vou avez passé
1

des réalités du monde. Arj cocrate apporct! au ,person- votre enfance dans une école militaire au serviœ de la
nage une 1"rousse supplémencairc: Prindpauré. Apprenant l ~obéissance et la rigueur, vous
Écrire* (Mélorien), Êtiquette, Monter~ ériez destiné à supporrer les brë rnadc. er: les exercices en
Ainsi que 1e rralc suivanc :
1
arr:cndanl de prendre du galon sans gu1ère plus d ambi-
Vie de la cité : Vous êtes familier des convenances tion~ que ceux qui vous endoctrinaic1u.
sociales des grandes fan1Hles de b. ciré où vous avez 'iliraire apporte au personnage une Trousse supplé-
grandi tour aurant ,q ue de ~eurs impHcadon s politi- mcncalr,e :
q ues .. Vous t ransformez un échec non c ritique: en réu - Armée, Ferra ilJer~, lntiroider,.
stce de q ual\[é nulle lorsque vous renm:ez un jer dans les Ajnsi que le rrair suivant :
"'
co1npétences Aristocratie, Politique ec Etiquette. En Caractère : Ces an nées pa sc!es dan ~ armée vou ont
1

revanche, vous serez considéré comn1e un paria si l 1on forgé un Caraccère en ad ~r trempé. Vous ne ous
découvre vos a crivités cri mh1e1lt!s, el Ltn faux-frère ou
1
laissez întim Lder par personne er bénéficiez dilun
un pigeon si J on découvre votre nom à rallonge. Le Cercle supplén1entai rie en Apiomb er San ré. Le re.nta-
choix de vorre Cassur,e csr par aiUeurs re trcinc aux tives dtlncimidacion à vorrc enconrre voient leur diffi-
propositions suivantes à moins que vous ne dépensiez c u]té augnu~n tée d 'un c;ran.
5 poin s de Mémoire : Ruine, Rupture familiale ou
Tenta Hon.,
Casst1re A moins d'un acte grave à ~ ur 1enconr:re1 aucun des
membres d la Famille (à dé(crminer avec J1accord du
« Vous (./Vi'Z SOffihré dans lll trbni1UÛtfé ÏJ (tl1fSt tle.. . » meneur <le jeu) ne vous ch r.chcra nojsc.
Inconvénient : vous êtes protégé parce que vous ress m-
blez à la poule aux œufs d'or.. Tant que Jes parrains vous
Accident tiendront par ~es couiHes, vous devrez leur verser la
Vous n êce.s pas v1cnme d 'un erreur, vous avez moil"ié du bénéfice de vos coups. À vos risques et p érils
com1nl.s une erreur: vous ave:z çausé la mort de quel- de ]t:s rrahi 1·~ ••
qu,un sans le vouloir, fait du recd san le savoir ou aidé
quelqu\u1 qu H ne faUait pa.s aider. Dans tous les cas
vous êces recherché et votre situarion n a c~sé d'e1n-
1
Erreur judiciair,e
pirer dtpuis et accident. Arrêté, accusé cr emprisonné à la place d lun
:va.ntage ; Les, autorités vous onr déjà c naiUé pour cet utre ou pour faire bonne figure a ·uffi pour bri er
accidcnl cr écroué parmi ]es autres fàcheux de la sociécé. v·o trc vie eL propul er vorrc âine da.n le couloir de
C c r dan Jes geôles que vou .avez découvert vorre voca- la vengeance. Fort heureusement - ou pour votre
tion. Vous écopez dlun jet sur le rableau des éj:ours en plus grand malheur - la prison consticue à ce jollr la
prison (p~rn) et gagnez 2 po1inr à rJparcir con1me bon n1ei Ile ure école criminelle.
vous semble dans voue 1i~ousse professionnelle. Avantage: vous obrencz un lancé sur le cableau des
Inconvénient: Votre accidenc .a causé un préjudice éjours en prison (p.111) et vous gagnez un poinr dans
norable ' une bande qui n'a toujours pas obccnu répa- voue Caractéristique CaracrereJ ainsi qu'un Cercle
ration. lis vous cherchent, ils sonr dangereux er iJs ne dans !'Atcribur Aplomb.
vous pardon neronr pas. Incon énient : vous restez obnubilé par le désir· de
vengeance et traquez votre proie san. rclâ he. Malheu-
rcusc1ncn1t:, celle-ci es1: une personnalité de la cité :
1

Amoral d iplomate;io poHciden, fils d 'aristocrate ou qujoonque


Élevé dans un n1i1ieu corrompu, pourri ou nourrj de suffisan1ment important. influent, protégé ec qui
par les vie d 'une façon ou dlune autre, vous avez tracé:
,.. . .
connan vos 1nt:ene1ons.
votre route u~ la n1anièrc donc on vous l1a enseignée .
c'esc-à-dire en jugeanc préférable de s,cn1paxer de J>or
dans les cais es d,aucru.i plutôt qu•en gagnanc une Filiation
nlisère à la sueur de vo tre fronc. Vous n avez découvert que uop tardivement fo
Avanrage : Vocrc opporcunisrne indéniable ne s'embar- ~uêpier dans lequel s'était fourré 1 un de vos proches.
1

rasse d aucun scrupule iorsqu'H s agit de jongler avec les


1
En bisbi Ile avec un~ Fam i lie de la pègre, cet individu
convenances e( les reJations de vocre miUcu d 'origine. a conuacté une dette mon, ttucu. <.: t=C Lnsolvable. Sa
Ce mas,q ue social vous octroie une qualité supplén1cn~ vie n1enacée vou -même impliqué par Je lien qui vou
caire dans tous vos jccs. réussis ou non, Hés au paraÎtrc, 1
unie, vous n avez eu d:aautre choix (ou peut-être ne
à J1escroquerie ou au commetct!. vous l 1a-t-on pas lais é) qu de falre rcporcer la dcrre
Inconvénient: Parmi le cruands bien peu s.onc dupes er ur vous. Er H a fallu vou~ corn promert:re pour espérer
v·ous craînez cette réputation d 'opporrunisre comn1e un vous en libérer un jour.
boulet. Les gens ne vous font confiance que s' ils n~onr Avantage : Vous êtes doté d u ne vo.lonté à toure
1

pas d'au.ne choix et nour.dssenc: des soupçons quant à 1


é!preuvc, probablcmcnc: Hte à votre lucidité autant
vo~ inrentions entoures circonstances. ,q u,~a votre CJaraccere.
\ lM ie.~n1e
:\ si. vous cc:cs
"' .
consc1cnc
1
du danger vous n avez peu r de rien ni de personne.
Dan· le cas où ie meneur de jeu jugeraic une inci-
Compromission midarîon ou un effroi hors-norme, vous devrez tout
Vous avez eu l .. malheur de vous mêler de ce qui de même dcp~ns~r un Cercle de Lucidicé poUI en
ne vous rePardait pas. Lattent ion d'un~ Fam illc de la an nu ~er les ·e ffets.
pèg.rc stc5t portée sur vous et depuis ce jour iàtidique, lnconvén1ent: Votre cœur ec vo.s actes sont noués
le a.train vous onL Lnis l grappin dessus el vous fon:c par cette personne que vou s couvr z. Elle est à vorre
hanter: Un lourd secret qu~ il ont parvenus à déceler, charge> vous ]a protégez contre tous ]e dang r eL
1
un être ber qu ils onr :enlevé ou qu ils nl.enacent etc ... devez compos r avec ]a Famille crinüneUe qui vous
Avantage: Cri mi ne1 san -volo.ncé 1 vous êres prorégé tienc pour vache à lait: jusqu'à ce qu;elle vous libtre (à
par le= parrains avec lesquelles vou êtes en derte~ 1 La discrétion du meneur de jeu).
Fui'te Avantage: Vous n'avez rien .à perdre l plus personne sur
qui compccr. Dès lors, les rencacives d' incim idadon et I~
1
Quelqu un ou quelque chose vous a conrrainr à.
préférer la fuite plutôt qu'as umer vos obligacions menaces tr,ouvenr peu d emprise contre un mora1uac1er
JI • J. J
t

et probablement puJ"ger une Jourde peine de prison né du désespoir. Dépenser un Cerck dJ\plomh vou
- jusd.6ée ou pas. La criminalité et l'anonymac sonc permer d''annuJer Jes effcrs d1une telle tcnradvc
dev,en us vos seuls refuges~ Inconvénient : Vous avez la répurarion d'avoir so'lwré dans
Avantage: V:ous êtes anonyme. Caché sow une fi1usse la déchéance er probablement dans la crit11inatitê. Cerre
identité1. personne ne saie rien de vous ni de votre passé répucation nt'.' s1~appHque qu~à vorre ancien n1ilieu sodal.
et cc sont aucant de prises en moins pour vous jauger ou
vous manipuler efficacemenc. Les tencatives de JaugerJ
Arnaquer eî Intimider effectuées à vocre encontr~ se Ruptur'e familiale
voien'r alourdies d'un ma!u de trois point . Du jour au lendemain vous êtes devenu un solitaire,
lnconvénient: Votre tête m. mise à prix. La prime un paria ou bien la victim d,un événement dont lcs consé-
1

offerte par les autodcés csr de roo Couronnes mais quences vous ont coupe,; des vôcrcs : famille ec relation.s de
éventu Hement d 'autres factions dont v.ou ignorez jeunesse. Trop hâtivemenî Uvré à vous-mêmes, vous vous
peut-être les griefs ou mêm~ l 'ex.iscence offrent une êtes retrouvé avec de nouveaux amis peu recommandables.
prin1e de capture. Un jour ou raucre Us pourraient bien Avantage: Une nouvelle famille d'adoption vou a ouvt:r[
finir par vous rrouver. les bras. Les liens tissés sont éconnammenr fores pour d
crapuJes comme vous.. Comprez sur etc< e les déccpcions
seronc rares, même si vous n'exercez pas dans le même
Mauvaise influence domaine. En revanche, n oub,icz pas qu œs angelot
Votre faiblesse de Caractèr,e ou l'envje d, être s"anendent à la même cho e de voîre part.
remarqué et respecté par la racaiUe vous a mené droit Inconvénient~ En-dehors de votre pccice bande) il n'y a
dans les rets de personne.: peu recomn1andaules qui pt!rsonnc ver qu.i vous puissiez vous courncr en cas dt!
vous onr peu à peu con1promis dan.s 1 iUégalité~ la.issanr:
1
coup dur. Voue vraie famille? Elle risque de réapparaître
vocre famiHe ~r vos amis dan l' impuissance. un jour par l1 inrcrn1édiaire de v,os parcnrs directs ou d'un
Avantage: vous entretene'L encore de bonnes relations cousmn éloigné... et de vous causer des souds.
avec votr ancienne bande. Ces crapuJcs opére11t dans la
1nême Branche que vous. Rappelez-vous qu'aucun service
't •
n es r granur. Tentation
Inconvénient : vous perdez 2 poinrs dans la Caraccéris- Une opporrunité ;e. t prcst.:ncée et vous avez cédé à
tiq ue Caractère ainsj qu\.tn Cerde de ltAttribur Aplomb. la tencarion., MaJheurcusc1nenr, s H esr aisé de mettre.:
le doigt dan eengrenagc, il la.vère bien moins évident
de ~'en sortir.
R ,e c .o nversion Avantage: vou êtes encore un incoanu dans le milieu.,
ll est un don1aine dans lequel vous excdlez n1ais quj ne suffisammcac dis,c rer et maîuisant prud mmenr vos
vous a offcrr d'opporrunrtés que dans le cadre d'une cardère acrivités il légales. De fait1vous conservez vot:re ancienne
crirn1neUe. C ~est le casJ notamment, de nombreux hon1n1es vie ec ses bénéfices, ses prhri lèges11 sa légaHié.
1
d armes qui n'ont pu trouver d'école pour enseigner. Inconvénient: vos relations dans la rruandede connais-
Avantage: Choi issez une co1npércnce parn1i celles scnc Ja dél icacessc de·vorre siruation et peuvent chercher
de votre ·rroussc professionnelle et augmenrcz-la de 4 à en proficer. Sans mentionner le chantage, disons qu'ïJ
poinrs) s.ans dépasset· 1e maximum de r6. serait préférab~e de ne pas s'en faire des ennt!ml.s. Ec la
Inconvénient : Votre style est reconnaissable entre miJle. situat]on se con1pHquera avec 1,cxpérience acquise..
Tl s'ag1t autanc d"un gage de qualité que d >unc signa(ure
comparable a J'empreinle sur l ~arme du crime,.

ÎECHNIQUE
Ruine
Dune manière ou d'une aurr.e vous avez fin i ruiné, En choisis ant vorre Cassure vous venez de
dépouillé Je volrc patrimoine ec sans ressources . voir deux r-rairs supplémentaires : un avantage e~ l.ln!
écessité faj anL loi, 'csr dans rillégalicé que VOUS avez
.1nieonven
, .
1ent.
cherché une fructueuse issue de secours.
du trouble rous perdez vos moyens et chet:chez àYeyker, si don .. 0n y réfléchir soigneusemen.c a.vanc de se meure
possiblej 0U bien à crous rcpHcr sur vous-même. en uavcrs de votre coute. Rien q ue pour vous engager
dan~ un affronten1ent, vos adversaires doivent dépenser
Sens aiguisés (-3 P'M ) un C~rde d ApJon:1 b.
1

Ct: que l:raurres prennent pour unt: inrukion 1

1
~urqarureU d est rc ertainement qu un saV3nr rné1ange
1
Dépendance (+5 PM)
d~acu.ité. sensorielle et de lucidité .. Quoiqu' i1 e.n soit? ce Vous êtes irrémédiablen1enr accro à une subscance
sixirèm e sens est vôtre et vous permec ·de ressentir le.s
1
nocive pour votre organls.me. VeuiUe.z. vous r{;por~i..:r au
1

signes quasimenr irnpercepcihlt: en r~mp normal. EL" chapitre Santé pour les effccs xacrs de la dépendance;
vous tombez iogiquement toujours juste. vous êtes considéré comn1e dép endant depuis telJement
longtemps que les effets de ]a potion ou de fa.plante sur
Handicap (+4 PM) vous sonm:: consjdérés comm,e négHgeables. À noter qu' U
Un accidenc Lragique vous a privé de l ~usage d ' un A •
vous en coutera tO couronnes par sema1ne en moyenne
sens ou de (''u n de vos men1bres., vous handicapanc de pour vous procurer le produic en quescion ec que voue
rnani.~r c:ertainc. Les c0in.s~qucnccs sonr notabJcs n1ais cas es rd qu>un simple sevrage n suffira pas; un
laissées à la discrétjon du a1en.e ur de jeu par exemple pass~ge dans un écablisse1nent de désintoxicacion (aux
une· perre pennanenre dJurt point dans un Attribut ou conditions de vie déterminées par le Mc11eur) s'avère
un~ Cara.ctérisdque1 voir Séquelles (p.156) obligatoire pour e débarrasser de ce problème.

Robu,s te (-4 PM)


1
Vo·rre consdtudon est celle d un ogre que ce soit Historiqu.es
le résufrat d''un.e na[ure chanceuse ou (Pun enrnune-
ment r1gorucux. Vous gagnez Les cases ea italique du Dévot (+·r PM)
cableau d )Endurance dle votre fcuiHc de personnage. Vous 1~tcs croyanr. Adam par défa.uc, à mo.tns que
Dans le cas où ~ous !e-S possédedez déjà - si vous êtes vous ne préfériez vouer vocre âme à la religion de vos
un nain par exemple - vous gagnez simplemenc une origines.. Dans tous les cas cette croyance sJacco,mpagnc
case supplé_menrairc en Ble!ssurc l~gère er Blt!sSllit! grave dune fui védl'.able - mue par la peur dt: l'Au-ddà dans
sur le tableau de \ ljta1ité (le. cases en grisé). la pluparr des cas - et de supersticions que ferez cour
P"O Ut ne pas enfreindre.
C.t"eva,rd (-5 PM)
Votre personnalité e-St adn1irablemenc taiUée pou.r Contact (-I PM)
le pires a peccs de vorre vocation. Sans érars dJ.âtne Vous avez noué de bonnes relations avec des gens
er d'un égoî.sme exceptionnel vous ne d'un cour[ aurre milieu que le vôrre. 1l ne s'agk p:u:
· connaissez ni peur ni doute'. d ,un Hcn panicuHer 1nais sjm.p]ement d 'une S)rmpathie
Capable d'égorger père er mère sans ciller partagée car ces gens croient que vous êtes un type bien
ou d,aff[onter un démon des en fers, ou tour du moins respectab.~e.
vous avez la répucadon dJun in.di-
''
(
vidu exrremement dan,g e- Sec·ret (+2 PM) 1

f
reux e·t vous ,ent:r,etenez I..e poids d>un lourd secret se traîne dans votre 01nhre
cette réputa- coinme un boulet qui vous enchaîne. Et vous n}aimeriez
pas du [Oui: qu' U se retrouve en pleine JLLmière. D'aarres
personne,s dsqueraienr de ne guère apprécier non plus.

H ,é ri.tage (-2 PM)


Qu' H s'agi se d'une relique,. dJun objert rare ou d 'w11e
2
arme de i-enom - voire d wi animal de compagnie -
vous avez hérité de cette chose et co1nmencez la partie
en sa possession.
Personne à charge (+3 PM) Séjo urs en prison
1

Votre vie est H~ . . à celle d'un autre~ Frère, fih~ femme


ou n' itnporce queJJe perso·n ne à laquelJe vous êces inti- Lorsqu'un personnag effcccue plusieurs séjours, Ü est
1nemenc arraché cr que vous ferez tout pour protéger possible qu'il recombe plus dune fois sur le mên1e ré ultat.
- de vous-n1ê·mes comme..: d·autruL Évidemment, cenc Vous remarquerc.-z que la piuparc d'encre eux sonr susœp-
personne n'esc rcchniquement parlant qu un poids, une tibl s de s>aggraver assez facilement .mais les doublons sanr
faiblesse~ une dépendance* laissés à la dj crédon du meneur de jeu. Un rrait gagné ea
~ pr.ison ne coûte ou ne rappone pas de PM*
Ecole d'escr ime (-3 PM) - -

Des dirconstanœs p~rciculièrement favorables vous I ~


Bon.ne
coniluzte 1 Tableau des •
ont permi de recevoir J~enseign men[ de base d un Séjou.ts en- prison
- ~- -
école d'escrime de votre hoix (voir p. L49 pour quelques Votre peine s'est vue ~.

ac~démies d 'es·crime}.
020 R ÉSULTAT
réduite pour hon ne conduite - -
J Bon ne conduite -
et repencance.
Savoir irzter·dit (+4 PM) 2 Malade
31 Foi
Une curiosité n1a1 pJacéc, une coïncidence malheu- 2 - Malade 4 lsolcment
reuse ou des recherches trop poussées vous ont rendu Les conditions déplora- 5 Violence
gardien d'un savofr donr vou.s vous passeriez bien. bles de votre détention vous 6 BrutaJité
1
Surtout que des person ne,ç ma Untendonnées le recher- one fa.ir arcraper hi mort. Vous 7 Mignon
chent~ et vous avec! perdez définicivement un 8 Caîd

Cercle dans 1~Andbur Santé. 9 MeL•rtre


10 "
Erneule
Explorateur (-4 PM)
- li Tralk
Contrairement à ] ~ jn1mense majorirt de ciLadj ns, 3 - Foi '

12 Mutilation -
vous avez dépassé l thodzon. D eux années vous on'r
1
L' isolemenr ec les dévo l·3 Bx trémis u.;s 1

renu éloigné de 1a Principaut~ (rajourez-les à râg vous ont permi de décou- l4 Con1pagnon 1

inlcialement défini pour votre personnag ) dunuu vrir la foi. oh vous gagnez 15 Corruptmon 1

le quelle vous avez goûté aux richesses de l'aventure Je rrait de Mé1noirc Dévor 16 Apprentis sage
17 Réseau
et gagné une Trouss·e de· trois compétences au niveau (Hjsrorique), soit vous
ia Opp ortunilé. -
6 à cho,lsür dans le don1aine Art exoliquc parmi les gagnez des cnne1nls excré-
19 Contacts
con1pétences encore inconnues du personnage. mis.ces une fois qu' Hs seronc
20 Aggravation
sorcis. Mais dans les deux - -
Ennemi surnaturel (+5 PM) cas cc n,esc guère violent.
Un inciden c pour le moins regrettable vous a
ani ré les foudres d'un en nemi que vous n,auriez 4 - Isolement
pas in1aginé dans vos pire cauch e m ars~ u n démon o .es gardiens haineux ou un~ rébelJk>n qui a inal
effroyable, des c hiens infcrnau sanguinaires~ un tourné vous onr condu1r en ceUuJe d [s,olcn1enl. Et le
1

ange d~ Ja vengea nce ou un sorcier émi11en1n1ent rrou, on n'en o.n que rarement indemne~ Vous gagnez
rt:doutable. ,Q uelles qu e n soient le ral ons, cet
1
le trait de Mémoire rouble psychologique (Trait) mars
ennemi ne v·e ut pa simp ~ emcnr volre rnorc ; iI veu[ moins ,i n1portant.
votre âme et son rou rment éternel.
5 - Violence
Sorcellerie (-5 PM) U a :faUu vous battre pour obtenir respec't et rran-
o·une n-1anière ou d >unc aurre vous avez n1is la quHlî ré. Mais cene fois vous avez perduj avec toure
main sur un rkud qui ne vou · a pas tué ni voué aux l'humili.acion que cela su.ppose. Choisjs ez entr~ unt:
dérnons con1me c'csc souvent Le cas. Vous connaissez ble~sure p rsi ran[c (la première case du rableau de
désormais un arcane de la sorct!lleric. Cc n'e c pas un Vira li ré esc cochée en permanence, voir Séquelles p. r56)
sort très puissant mais vous , avez commenr rexécucer. résultanr de mutilations, ou bi n une humiliation qui
oyez prudent I Vous risquez d 'attiser les flamme du vous a définitivement ôré WI Cercle d~plomb.
bûcher... D'un point de v ue cechniquc,, la règ]e U[ilisé~
figure au chapitre Système de jeu (p.132)
6 - Brtttalité traü de Mémoi rc Oépe11danc · (Ttait) mais st:s con é:-
Il a fallu vous battre pour obtenir r~
pect et tran- q ucncc.s do jvi<..'.nr t:tre consid.érablem.enc revues à la baisse
1

quillité, Veus avez.cassé des êtes m~i vous avez gag11é. (par ex-e.mpl s·On couthehdomadai.re est divisé par 5).
Vo s ores dans ]es cqmpétences BastQnner et Intilni-
darion augmeafenr de 2 potnts. I2 - Mutilation
Vous a.vez été sauvagen1enc mutilé pendant votre
7 - Mignon incarcéradon. Choisissez entre l'une des options
Vous avez arrir l ~arrention d'un des caïds de ~a suivantes: acquisition du rrak de Mémoire Handicap
prison et négocié sa protection en échange d\me faveur. (Trait); perte d ,un point dans votre Caraçcérisci.que
Une fc~·is dehors, lui ou ses sbires ne n1anqueronr pas de Rob.urtesse et perte de la première case du tableau de
rédarnet leur dû. Vous gagnez le cntlr de Mémoire Dette Vitalité; acquisidon du rrait de l'vlémoire Monsrrueux
(Événeu1ent),, ec une réputation, disonsu~ p.as très claire. (Trait); acquisition du rrait de Mémoj n: Trouble psycho-
logk].ue (TraiL) , vec un ou plusieur désordres rn:encaux
8 - Cafd ou changement affectifs (peur du no ir1 de ]a violenc,c,
1

Votre combat quoticUen pour la survie el la gan1eUe obse .sioni rroublc d,e la sexualité~ '"rc.) Voir Séquelles
v·ou , a fi.naJernent e[ 111alheureuse1nent opposé à !1un (p.r56)
d~ . aîds du pénitena.ier. Force esl de cons[ater que si 1

vou.s n'y .avez pas lais.~é de plumes1 vous avez cependant


1
i3 - Extrémistes
.g,a,g.né un adversaire féroce ainsi que Je trait de Mén1oire Vous· avez fricoté avec u.n groupuscule raciste très 1

émésis (Événement) dans une VC'rsien 1noins violence. dur. Relancez le dé ~ sur un résulrrar. pajr d érai[ des
gens comme vous er cela a pu se passer relativement
9 - M ,e urtre bien (mais vous gagnez la réputation d,être vous-inèJne
La pdson esr u11e jung]e et vow avez dC1 vous y raciste) ; Ltn résultat impair indique au t:ontnüre que
comporter con1me un fauve pour survivre : vou avez
1 vou.s avez subi leur r.adsmt:. Dans ce ,ca choisissez. enc:rc
j

assassmé. l LUl de vru codétenus et gagné en réputa1âon Mutilation oa Vio1ence dans ceu:e tnên1e liste - ou bien
-a~n.d qu ·u n poiordc Crasse (c'csrà dire quevorre person- vous vou en ê:c:es sorli ,e n gagnant l,e rra.it de Mé'mo.jre
1

nage commence avec 1 point d~ Crasse de plus). Némésls (Événement), [Our en sacha.nc que pour ·Ce
groupe.! vou serez désormaj une cible de hob:.•

I4 - Compagnons
TECHNIQUE Vous avez refoint une pedte bande de truands. Bien
pradquc cane que vous étiez derrière les barreaux. Pas
Lenombre de Cercles dans un Actribur dépend initia- sîir qu,ils soient autre chose qu'envahissants une fois
leme11t du niveau ·de: la (.uacté.risdq111c associée~ saim: de libérés e1 qu]lils ne deviennent n1échants si vous cher-
t à s: Ct:rdes. Le t11aximum de Ct!rcl<:s que. l'on p(!Ut che-là vous en débarrasser.
obtenir à J'issue de ~a cré.ation de personnage est limité
à 6 par An:ribtu. rs - Co rruption
1

Des gardiens conorupus vou.s onr. fah hanter 1e'm: o.nl


négocié votr,e ooopéracion contre une cerraine sécurité.
;I'
Au vu des m cnaccs de mon: qui planaient sur vo w H
1

.I o - Emeute s'esc avéré j1udic:ieux d'acceprcr. U ne fojs dehors vous


Le pénirencier a connu une é1neute de prisonniers devrez rens eigner un indicateur de la 1nilice sur un coup.
1

pendant votre séjour.. Vou y avez, parricipé 0U pas mais


1
Mieux vaudrail: le faire avec efficach~ si vous compc:,ez
il n'y aura pas de remise de peine pour Boru1e conduite ne pas être obligé de prendre Mutilation dans cett,e
ln prochaine fois ·que vous obtiendrez cc résulrat - ou Hsce à voue prod1ain séjour en îaulc- sans compccr les
de remise de peine si !,occasion se présente en jeu.. misères gue risquenr de vous faire les m iUciens. Mieux
v.audrair aussi que personne ne Je découvre ...
II - Trafic
Vous a"Vez louvoyé ~t _1;,anicipé à J,un des nombreux I6 ~ Apprentissage
rra.fia; qui se dérouh.:ac en prison. Malheureusement La prfaon est défini ti.vement la meilleure école crimi-
vous ê~es devenu accro a ces stupéfiants qui vous neUe ! Vous avez acquis un enseignement uti le: ,c hoi~
donnenr r]mpression de YOll évad€r. Vous gagnez le sissez une nouvelle SpédaHté er dans Ja Trousse associée
sélectionnez cr ouvrez 5 compétences (au niveau 6). E n If) - Conta cts
revanche, vous rescez débireur de votre mcnror cr recevez Vous avez rendu serv ice à d es gens qui ne carderont
à ce titre le trait de Mén1ofre Oecre (Événement). pas à sortir. Vous gagnez le traie de Mén1oire Paveur
(Événement).
I7 - R éseau
Observaceur cc prudent, vous avC"L gagné quelques 20 - Aggravatio1i
connaissances sur le milieu. Yorre score dans la cornpé- Soit les problèmes que vous avez causés au péni-
rcncc Pègre augmente de 2. poinrs. tencier ont rallongé vorre peine de moitié, soir vous
vous êres évadé avec pour conséquences d 'être
r8 - Oppo rtunité recherché, de voir votre prime considérablement
Vous ave-L un nom, quelqu'un à visiter à votre sortie augmentée cc de gagner l'assurance de rester enfermé
de la pan de quelqu'un avec un boulot à la clef si vous le p our b eaucoup p lus longtemps (au mieux) à vorrc
souhaiccz. Bien sûr, ce cancact est un truand. prochaine cap turc.

L es paragraphes suivants développenr certai nes


aptitudes inhéren ces à vorre perso nnage niais
qui ne sonc ni des Caracrérisciques, ni des con1pé-
Crasse
Sauf -rrair de mémoire particulier, la C rasse
cences à proprement parler. Les Attribues sont des co mmence à o et évolue durant le jeu. Son fonction-
rése rves d e points à uti liser e n co u rs d e parcic ; la nement esc expli qué au chap itre Règles de sim1tl11tio11
C rasse co nstitu e un élément influan t le Jeu comme (p.136).
un joker cc la Réputation re vêt un ca ractè re in for-
matif plu s que pra tique.
+ Réputation
+ Le s Attributs La Réputation est un élément capital pour la survie
d'un personnage. Elle indique comment le milieu du
Les Attribues sont au nombre de quarre er dépendent crime perçoit le personnage et ainsi, jusqu'à qudles
respectivement de l'une des Caraccérisciques du person- exrrémités on l'acceptera. La Réputation est décrite
nage. Ainsi, l'Iniciacivc découJe du Doigté, l'Aplomb plus en détail au chapitre Règles de sirnttlarion (p.133).
du Ct1r11ctère, la Santé de la Robu.sresse, la Lucidité de Réputations posicives : Neutre, Appréciable, Élogieuse,
la Cervelte. La valeur de chaque Arcribur est présentée Confiante, An1icn lc, Privi légiée
sous la forn1e d 'une réserve de Cercles. H.éputations négatives : l.ndi fférente, Dépréciée, D ésa-
Au cours de la partie, ces réserves sont utilisées à gréable, Hoscilc, Agressive, Haineuse
l' initiative du joueur, ou exigées par les circonsta nces
- au cours des combats notamment. Vous trouverez
cous les dérails du fonccionnemenr des Auributs dans
le chapirrc intitulé L'art du duel (p.138).

Attributs
V ALEUR Dl! LA CARACTÉRISTIQUE N OMBRE Dl! ÙRCLES GAGNÉS
là4 +1
5à8 +2
9 à 12 +3
13 à 16 +4
17 à 20 +5
FINITIONS •
{ l L

J ~ cn!0;tion de votre personnage_se œ.rmine, il ne vous d 'un capital de départ plus élevé. Le tableau ci-dessous
Leste qu'à déll1iir s0n apparence et sa personnalité, ses résu1ne le coûr de chaque augmentati0n.
possessions er son capiçal de départ, ainSi qu'à lui arrri-
buer lès p0inrs de Mé1noire qu'il vous resce à dépenser.
+ Apparence et personnalité
+ Points de Mémoir e I:aspect et les pensées de votre personnage vous
apparriennenr. Vous êtes donc libre de lui donner les
Vos points de Mémoire resranrs servent d 'expérience trairs que vous soub·aitez - en accord avec sa race et
p réli ni inaire er vous permertenr d'augmenter ou d'ac- ou ses origines ethniques ainsi que, dans une n1oindre
quérir des co1npétences, d'augmenter vos Caractéristi- mesure, ses Caractéristiques e rses Trairs. N'oubliez pas
de co1nposer taille, poids er n1usculatu re en fonction
de sa Robustesse.
Mémo.ir·e
A UGMllNTATIOlir

l p9in1 de CaractérlstiQue liusqu'à 10)


CoûT

l PN\
+ /

Equipement
1 point de Caractéristique (au-delà de JO) 2PM Chaque personnage dispose d 'un capita l in itial pour
LCercle d'ALLribut 1J'M
s'équiper de la cêce aux pieds. Le montant de ce capital
l nouvelle con1pétence ouverte 2PM
.. est fixé à IO Couronnes d'or, ce qui exclue la possession
l niveaux de comrlétence IPM
JO Co supplémentaires 1 PM d'une n1aison ou d'u n cheval par exemple. Basez-vous
sur vocre Mémoire pour compléter la liste du matériel
auquel vous pouvez espérer avoir faci lement accès, a insi
ques (arrention à ne pas oublier de rajouter un cercle que votre domici le. Ceci dit, lors de vocre première
dans l'attribut concerné si une caractéristique passe au p artie de Nightprowler vous serez relativement pauvre
niveau supérieur) ou vos Attributs, voi re de bénéficier et il vous faudra cravailler... à votre façon bien sûr!

/11 ES COMPÉ,TENCES

eJ
-
,,
I e J ........

i les Caractéristiques sont in1mânentes et synrhé-


S tisent la nature d'un personnage, les co1npétences
viennent préciser les domaines d 'expérience de chacun .
Dans Nightprowler, les co1npétences sonc norées de
o à 20 et s'accon1pagoenr d 'un niveau qui permet
d 'évaluer l'importa11cc de ce score. Cerre d ern ière
La Mesure indication constitue une aide de jeu sensée permettre
(niveaux de Compétence) au 1ncneur d 'éviter les jets de d.é s e n-dehors d es
situations de stress. S' il juge qu'un personnage est
S<:ORR MESURE
suffisamme nt compétent pour assu rer sa ré ussite et
l ·à 6 ~oviêe
que les facteu rs extérieurs ne sonr pas suffisa nts pour
" 7 à 8·
!là ti
13' à 16 / -·
Apprenti
Cot1firmé
e-ofessionnel
rep résenter une gêne , le succès de l'action peur alors
A o
ecre auromanque.
17 à 20 l;x.pen
' Toutes les compétences sonr rattachées à un
21à24 1\1aiî:re domaine, appelé « Art ... », qui permer d ' identifier les

- 25' à 28;"erc. l:Jne nou..elle mes).lfe Io.u s les 4 niveaux.


ÎECHNIQUE
connaissances communes des principales c~tég.01ics
sociales de Ja population de ~a Prlncipauc ·. La liste ci- Toute le compétences ont une base d~
zéro n:ormis
dessous décrit l'en cmble des con1pétenc s dans rordre cell · associées à une Caractéri rique. Les t:ompétenœ
alphabétique en précisant pour chacune l'An (ou les assodéc comme1u:enr avec un scot:c égal au quart de la
Arts) auquel elles se rattachent ain i qu'une évenn1elle Caractér1srique d référence; comme tous les arrondis du
Caraccéristique de référence. Ceu:e dernière octroie une je~L, cclui-ci ofair à l'entier in fèrieur.
base auro1natique dans la compé( ·nec du personnage, Du: n1on1ent quun personnage a appris une cornpé-
lui permcrcant ainsi de tenter J'action sans avoir pour tence dans une de. ses Trousses1 celle-ci ne peut pas être
aura.nt investi de poinrrs dans la compétence. inférieure à 6 à la fin de la création. j un 1·ra1c inflige unt:
réducrion et que la compétence passe en des. ous de 6, elle
cesse d)être ouverte eL repart à son minimun1 par défaur..

+ COMPÉTENCES
SPÉCIALISÉES
+ LES ARTS
Cercaincs compétences demand ne J.e se spécialiser PROFESSIONNELSI
dans un domaine. La pren1ière fois que vous 1obrcnez
l'une de ces co1npétences ~ choisjssez votre pécialisa-
rion. i vous venez à acquérir à nouveau la compétence~ L " ,. ~ en rurs.
con1petences pc.:uvent eae regroupees
CS
A-

deux possib1Hrrés s;offrent à nouveau. Vous pouvez dont Je 1:ableau suivant vous do:nne f 'organisatinn~
augmenter normalemenc vorrc premiêre spécialfsarion Cer[aines compétences apparaissenr dans plusieur~
de 2 poincs, ou alors ouvrir une nouvelle fois la compé- arts, sont n1arquée . d 'une roile (cdles qui demandenL
tence ,avec une autre spécialisation. Cela vous pern1er
1

une spécia1isatlon cotnptanc comme wie c0n1pétence


d~êtrc spécialisé dans pJusieurs domaines d'une même séparée) et/ou sont accompagnées de l,abrévjarion
compécence. Il f:'lur bien sûr qu~ cela rcncre dan~ le d 'uni.: caracrédscique (avec un base automatique égale
cadre de votre personnage. es cornpétences spéciali· au quart inférieur de Jadite caractédscique).
sées sont signalées par un * (astérisque).

ART SOC(AL.
AR ARI VOLEUR AkT
ARTFORAfN
ART
Awr "EltMIER
ART
COMMERÇANT MlLITAJRE EXOTlQUB UVR.fiSQU'E
--
""
Etiquette Planquer Gr1mper Jong Jagc ,;aiger
ncrhe M çonnage Écdr ,.
(Cec)i (Doi} (Rob) (Doi) (Rob)
Séduir:c Décamper Acrobadsrne
Gérer Piler (Cer) aviguer Cl uirpe:n 1agc H't:rboristcdc
(Car) {RUh)
'
(Doi}
P1·ôch -r Évaluer Es amo1.cr Dompcagc
LI '0 Ler '( Doi) S'orientCT Agricull ure Chirur i~
(Car} (Ct:r), {Doi) (Car)
JaugeT ~gOci<...~ Tr.icheT Bas ton.nc.r Monter 1

Contorsion Rorge ge Sorcellerie


(Cer) (Cer), (Doi) {Rob) (Rob)
Négocier Arnaqu.e r Lnri.c r ( Rob C omlidi<.: Cha ser
Pe r cer Ore s- age AJchin'lie
(Cer) (C ar} ou D·oi) ( C ar) (Doi)
l.lisincr Grima,ge Condu ire
Art ~gislation Falsifier Faune Pyr,ote h nie 1
(Car) (Doi} tRob) 1
1

Arnaquer RcpC:rcr Me ncljer Mécan1quc


Politique Affahes
1

Langag<.: e llgiou
(Car) (Rob) (Car) (Doi)
li

Mendier Inlintide Survie


.
A 1istocratie Pègre Con1position lJrb pi me Ugl latlonj_.'
(Car)1 (Cat') (Cer) - •• l'

Jaiuger F enaillc:r s ourh-


Histoire U rb a n i smt: Inœrpré1.acton Pays PoUtique
1 Ccr) (Doi) (CCT)

Ecouter R p ·rcr · -~
Pègre Arn1é<! ArL Peup!e Artisanat i ·to .,r·
{Rob) ·( Rob} ~
'
·~
méréo. la qualité du sol er des sen1ailles ainsi que
Acrobatisrrte nombre de con naissa nces annexes.
(Art fora in - Doigté}
C oinpérence rei ne des forains cr outil de rravai.I de Alchimie {Art livresque)
nombre demonce-en-l'air, Acrobacisme regroupe coutes Connaissance et pratique des mélanges cc des rrans-
les techniques d e maîtrise corporelle, des pirouecces forinacions chi1niques. L'alchin1ie est une Compétence
<le l'acrobate à l'équilibre du funambu le. Noce : oui, complexe que l'on trouve rarement à un niveau supé-
c'est bien acrobacis1ne (le calent des acrobates) er non rieur à Confirmé. Elle est utilisée par les fabricants de
acrobatie (l'action couverte par ce calent). Pour plus de pocio11s: charlatans, brasseurs, empoisonneurs, chirur-
dérails reporre1;-vous directement au chapitre L'art d11. giens ou sorciers.
drteL (p.138).
Aristocratie (Art socia l}
Affaires (Art commerçant) l)o1naine de connaissances s'arrardant sur l' hisroire
Domaine de connaissances relal'if au commerce, de la noblesse dans la Principauté, de ses o rigines à
Affai res permet de connaître le fonctionnement de l'éco- nos jours. Arisrocrarie comprend la reconn aissance er
non1ic, ses principaux acteurs. ainsi que les gros concracs le déchiffrage des blasons, la généalogie des grandes
en COUIS de négociation. Le niveau du personnage peut familles er la connaissance des rappons de force établis
êcre utilisé poUicirconscrire son champ de connaissances : entre les différents clans.
quartier de la ville (Novice}, secteur d'acdvité (Apprenti,
Confmné), ville ( Professionnel}, Priocipaucé (Experr). A rmée {Art militaire)
Do1naine de connaissances s'intéressant à rous le.~
Agr icultu re (Art fermier} aspects de la vie milicaire. Hiérarchie, organisarion,
Recouvre à la fois les connaissances et la pratique coutu111es, discipline cr chanrs fonr partie de la Compé-
des métiers de la rerre, évidemmenr très répandus dans tence. Le niveau Professionnel correspond généra len1ent
les classes paysannes. Agricu lture inclue les condicions à un engagen1cnt de plusieurs années cr le.: niveau Expert
étend la conna issanèe aux spécificités de cous les con Aies
armés de la Pri ncipauté et de ses proches voisins.

Arnaquer (Art commerfant,


Art voleur - Cara ctère)
Arr de làire prendre des vessies pour des lanternes ec
d'embrouiller l'esprit d 'autrui afin de prendre l'ascen-
dant. Arnaquer scrr aussi bien lors des malversalions
comn1ercialcs que pour baratiner quelqu'un ou lui
1nentir. Le bagout qui l'accompagne csc généralement
d 'un effet assez coure, le temps que la vicci1ne prenne le
1cn1ps de réfléchi r un peu.

Art {Ar t socia l}


Domaine de connaissances Ué à cous les aspeccs
artistiques cr culturels de la cité. Art ne donne aucun
ralenr dans l'exécution d 'une quelconque œuvrc mais
pennet de connaitre les courants, les écoles, les arrisres
et les techniques afin de critiquer lors de réceptions
mondaines. Les niveaux Professionnel ou Expert indi-
quenr souvent une connaissance globa le Cl non spécia-
lisée de~ n1ilieux arrisciques.

Artisanat (Art fe rmier)


Connaissance et pratique de la fabricacion de perirs
objets de décoration ou d 'ustensiles prariques de la vie
courante - souvent en bois. L'artisanat esc l'une des
Compétences les plus répandues dans le commerce
des classes moyennes de la popullatîon er elle den1ande Composition*
ouvent pius de Doigté que de connaissance~
(Art cforain, Cervelle)
Arr de produire une œuvre de l'esprit depuis la
Bastonner rédaction d 'un discours percuranc jusqu•à 1 éGth:ure
(Art militaire - Robustesse) d 'une pièce de chéâcre en passa.ne par la poésie, la
Compétence nlardalc employée pour régler les peincure ou la sculprure. Con1position ou -~tend
cnmbacs à mains nues_ depuis les simples en1poignades une connaissance des techniques artistiques con1me la
jusqu, à ia lutte. Pour plus de détails reportez-vous ver ificatjonl le d~coupage d'une pièce ou la peinrure.
d1rectemenc au chapirrc L'art du duel (p.138). Au joueur de préciser le Sl:n de sa Compétence.

Charp entage (Art fermier)


1

Conduire
Connaissance et pradque des rechniques du bois. (Art fermier -Robustesse)
Connaissan c ~c pratique de attelages tirés par d,cs
1 1
Depuis le choix des essences jusqu à J encadrement d un
chantier la Compétenct! Cha.rpcnrage fa.it parlie des cech- bêces de trait - souvent des bœufs ou des chevaux.
niques d<.~ base de la paysannerie - qo elle .soir cmpJoyée Conduire pcrmel de diriger l'attelage aux différentes
1

pour con:,tntlre ou réparer une charpente, une maison en aUuresl de s'occuper des bêtes el d'entretenir le véhkulc~
rondins voire même une charrue ou Ltne carriole.
Co1itorsion (Art forairt)
Chasser (Art exotique - Doigté) Technique permeu:an[ de se ,fo.u61er dans les con du ics
'frès peu fréquente en viHc et dans les fuubou :rgs les plus écroics en faisant prendre à son corps des posi-
où l\~l,evage a depuis long eni.ps remplacé ia chasset rions qui demande ne un certain nrraînemc11t. Les plus
cecce Compérencc resce l'apanage des av,e nturiers; des doués de contorsionnîsres ont capabl~s de déboiler
archers ou des exterm inaceurs de nu i.sances. Chfl. set certains os pour de~ performances p,fut6t prodigieuses
permet d~ onnaître toute_s les cechniqut!S pour s~ap­ - comme tenir dan une hohe.
procher et capturer ou abarcre k gibier - y compris le
1
dr à rare> à l1arbalète et l art du piégeage. La spécia- ,C uisine1"
1isacion de 'Chasser* ne concerne que les armes de [tr (Art militaire· - Caractère)
ec les pièges (par exempl~ arci lance, arba]ète, piège à Connaissance des rcchniqucs dJinte,r rogadon et de
loups, colers, ecc.). ttention à ne pas confondre avec pression psychologique utilisées par les forces de l'ordre
Faunt' ,g ui comprend les connajssanc~ dt::s anhnatL"'< • e t la pègre pour faire parler les prisonniers. Cuisiner e~t
ici ce sont juste des [cchniques de chasse1 pa..~ le rypc de une forme d intimidation qui den-ia.nde génétalement
chasse. Pour plus de déraH.s reponct.-Yous directen1ent beaucoup de paüence pi011r obtenir des résultats et :sjop-
au chapirrc Lart du duel (p.138). pose à l'Aplomb de la vicrin1e..

Chirurgi ,e (Art livres,q ue) Décaniper


Connaissance cc pratique des j ntervention sur le (Art militaire ~ Robustesse)
corps, depuis l'anatomit jusqu•aux soin pportés pour
41 L'art de la cour e. Décamper est utili ée dans les
remercre une fracture ou 1e mpêcher une hémorragie., cour c -poursu~Les et souli.gne J'entraînemenr du
La Chi rurgie esr une Compétence peu fréqu n.ce cr per onnage dans cc don1aine~ À ce cirre ell;c rejoinr
diHicile à niakriser · elle csr néann1uins indispensable l 1Arr m ilîcaire, présupposant que les miliciens suivent
lorsqu'un personnage se retrouve entre la vie er la monl un entraînement physique quotidien qui leur don ne
rranspcrcé par une hune. J"A.. partir du niveau Profcs- un avantage sur le voleur fainéant+ Pour plus de
sionnd, un chku rglcn sait opérer de la rnên1e ni.aff~èrc détails reporcez-vous dirccren1enc au chapitre J/p.rt du
sur w1 hun1ain~ un félis ou un gouri. le chapitre La duel (p.r38).
santé (p.155) précise les applicacions de la Compércnce.
Domptage* (Artforain - Caractère)
Comédie (Art forain - Caractère} Auue Co1npé'rence phare des fôites [des cirques,
Arc dt! référence lorsqu il s'agiL de faire semblant. Don1ptage pennec de con11ajcre et d'apprivoi ~r un
omédie esr l apanage des acreur des clo,vn , des animal sauvage et potentiellcrncn dangereux afin de le
itnitateurs et de tou. ceux qui se livrent à une perfor- dresser à faire de tours et à ne pas manger n~ importe
mance donc ressenrie1 orrespond ~jouer un rôlt:. Addi- quoi. Les dompteurs sonc forcément spéciaU és dan un
tionnée a Ufl bon déguiscme11c et lln bon 1naquHlage, c:ypc d'animal sauvage - ours, par ~xempJc.
eHc pern1er de se faire passer pour quclqu,un d"ature.
Dressage (Art fermie1·) Falsifier* (Art voleur)
Pendant rural de Dompcage", Drcs~-age ne regroupe Ar:r de reproduire ou de conrrcfai re une œuvrc, la
que les animaux de ferme : bérail et nionrures, incluant falsification est une compétence fort peu appréciée des
leur dressage ainsi q ue les c;onnaissa nc:es nécessaires à autorités er tics gens qui se font arnaquer. Le joueur
leur enuetien et à leur urilisation. À la différence de sa doit préciser dans quel domaine se spécialise son
jumelle, Dressage ne requiert pas de spécialisation et personnage: an pictural, nLLmis111atique, documents
concerne donc cous les animaux précités. officiels, etc.

Écouter Faune (Art exotique)


(A1·t social - Robustesse) Connaissance des a nimaux sauvages, de leurs ca rac-
Compétence de vigilance permcrtanc d'écouter réristiques, de leLLCs nillîeux naturels et des dangers ou
aux pocres e1 d 'cnrendre distincren1cnr les conversa- incérècs qu'ils représentent. Les voyageLLrs er les aventu-
tions lointaines ou perdues dans le brouhaha. Écouter riers privilégient cecre compétence quj trouve, de fai1,
souligne l'expérience du personnage dans ce domaine, fore peu d 'utilité en milieu urbain.
l'exercice de son ouïe.
Ferrailler*
Écrire (Art commerçant, (Art militaire - Doigté)
Art livresque) Compétence martiale employée pour les passes
Permer de Lire cr d' écrire correcremenr une langue d'armes, qu' il s'agisse d'armes contondantes ou d 'armes
- la langue nata le, par défaut le n1élorien. Un person- blanches. Pour plus de déca ils reporrez-vous di rectc-
nage qui ne possède pas cette Cornpérence ne saie ni mcnr au chapitre L'arc du du el (p.138). La spécialisation
lire ni écrire cr peur, au maximum, rccon11aîrre certains vous fair choisir une famille d 'a rrnes.
mots simples et très courants. L'urbanisarion rend à
développer cette Compécence encore peu répandue File r (A rt voleur - Cervelle)
dans les basses classes de la popu lation. Le niveau Ensemble des techn iques pcrmenanl de su.ivre un indi-
permet de préciser les degrés de co n1péœnce en écri- vidu en milieu urbain. Maîtrisée par les volellrs de cous
ture cr de facilité de lectLLrc: mauvais (Novice), moyen poils, la filature est supposée s'effectuer avec discrétion et
(Apprenti, Confirmé), correct (Professionnel), impec- resce répandue chez les enquêteurs ai nsi que les inforn1a-
cable (Expert). 1ew:s. La filature peur aussi prendre de l'importance dans
une course-poursuite. PoLLC plus de détails reportez-vous
Escamoter (Ar t voleur - Doigté) directement au chapicre L'a1·t d11 d11el (p.138).
Compétence reine des voleu rs à la tire, 1'cscamocage
pcrmer de subtiliser de petits objets comrne les bourses Forgeage (Art fermier)
remplies ec les bijoux puis de les dissimuler discrè- Connaissance ec pratique des techniques de forge.
tement sur soi, ou de les camouAcr quelque part. La Compétence fréquente dans la paysannerie, Forgeage
compétence utilisée pour se cacher ou faire preuve de permer de fabriquer, de ciseler ou de réparer les objets
disc rétion esc Planquer. nlécalliques.

Étiquette (Art social - Cervelle) Gére r (Art commerçant)


Connaissance des us cc coucumes de la société, Connaissance de 1ous les aspects de la gestion d 'un
depuis les bonnes manières er la policesse jusqu'aux commerce ou d 'ttnc affaire, depuis la rédaction des
protocoles à respecter en foncrion du statue de son livres de compte jusqu'aux démarches adminisrracives
inrcrlocuceur. Ériqucrre es t une Compétence indispen- cc économiques d'une encreprisc. Cornpérence indis-
sable dans les milieux a rgentés er parn1i les puissants. pensable pour les marcha nds cr les tenanciers d •érablis-
scn1encs divers.
Évaluer
(Art commerçant - Cervelle) Grimage (A rt fo ra in - Doigté}
Petmet d'estin1er la qualité, l'authcnriciré et le prix Arr du déguisement er du maquillage. G rirnage
d 'un bien quelconque, qu' il s'agisse d 'u n hibelot, d'une inclue la connaissance des produits divers et variés
denrécalimencaireou du cravail accompli par un artisan. employés à ce1 effet. Compétence essenciellemenr
,
Evaluer esr LLOe Compétence générale reposant sur le bon connue des dames (poLLr le maquillage), des artistes de
sens et une cerrai ne connaissance des marchés. scène (pour les deux) er des intrus indésirables...

Grimper
(Art mili'taire - Robustesse) f onglage (Art forai-n - Doigté)
L'al·t de l 'escalade. Grimper regroupe l'ensemble Arr de la jonglerie avec plu iew obj~ts : balles,
des cech niques de varappe et 1'uri!isadon de macéd~1 quiHes, 'E:orches enflammées etc. rrè peu utilis cn-
cl\;scaJade. Très pds~e des monte-c:n-J1aJ12 cHe fait dehors des foi·res. Le niveau du personnage peu ervir ~
Cependanr partie du paquerage de base de 1entraînc-
1
détenniner l nombre d,objct manipuJé ou le nombre
.mcnr militaire. er Ja complexité des figure connues .

He,rbo,rister,ie (Art livr,e sque) Lance·r (Art milit~ire -


Connaissance de tous les rem des à base de Robustesse o,u Doigt,é)
planres et de champignons : onguencs 1 ca[aplasmes rfechnique du lanoer appliqué à n,irnporre qllel rype
décocdons, infusjons bains cr aucrcs préparations d'objcr à usage ]udique ou martial. Pour plus de détail
sont inclus, dans la con1pétence. L' herbodsrerh~~ esr reporcez-vous dirccren1ent au chapkrc L'arc du ëlu 1
encore à 1a base de la médecine en Principaufé, pour (p.138). lancer dépend généralement d ]a Caraccéris--
pJus de décails reporcez-vous directement au chapirre rique Robustesse pour la di canct!. parcourue et: la force
La santé (p. r55) d'in1pact ; dans cerraincs drconscallces où la précision
c;sc le seul facteur d im.porcancc, le nJeneu.r de jeu peuc
Histoi're autoriser l 'udlisacion de ]a 'C aracréristique Doigté.
(Art social, Art livresque)
Connaissance livresque des événcmencs historique
de la Princ[pa1.né cc, dans une moindrC! m,~surc, du
1

resre du Monde Connu. Hisrofre sou -entend que l


personnage connaît égalenJent l · noms er les ouvrages
de référcnce des hisror iens~

lnterp ·r étation* (Art forain)


Art de jouer d un inscrumenr ou de ,chanccr jusce. Le
1

joueur doic préciser la compécence de son personnage


en choisissant un instrument parriculier ou !e chant.
Apr~.s quelques exercices, un personnag po sédanc un
1

bon niveau (Professionnel) pourra jouer de insrru-


menc de la 1T1ên1e famlHe que Je si,en mais ~1vec u.n Langag,e,* (Ar't exotique)
niveau i nféric.:ur. Connaissance d~une langue .sous sa forme parlée.
En plus de !a langue nacale, le joueur doit définir
Intimider gucll langue est connue de son personnage. Le niveau
(Art militai1,,e - Caractère) de con1pé.rence pe.rn1ec de préciser la matrrise: bara-
Compétence de bluff pern1ettant d ' inspirer ]a gouinage à peu-pn:s compréhensible ( ovic,~)) bases
craince et l'hésitation chez aurruL L' inrimidation peur parlées (Apprenti, Confil"mé), expression c-0uranrc
prendr~ la forn1c de 111ena.ces physiques ou psychologi-
1
(Professionnel)., maîcrise des subtilicé ou d uJ1 patois
ques et repose sur une ccrcaine n1ise en scène, selon Le (Expert).
style des individus.
Législati'o,n (Art c,o mmerçant,
Jauger (Art sacial, Art Art livresque)
commerçant - Cervelle) Connaissance des tex.Les de lois, des précéderacs
Arc de ]a psychoJogie permettant, par J,obs,e r\'adon et d.u ml.Ueu judiciaire. Le niveau de compéœnce est
[OUt d}abord puis par la discu ion ensuite> de devine1 dérern1inant dans la somme d ' jnJormations connues :
1 s inccnrîons, h1 personnalité ou ks capacités d un
1
généralkés d'un domajne spécifique (c ovice), maîtrise
individu. Le niveau du personnage er la qualité de sa d\1n don1aine spécifique (Apprenti, Confirmé), tëgi~la­
réussite détermlncnc ]a p1·écision et la rapidité de ses cion focale (Professjonnd) légishn:ion de la Principaucé
inruitions et déductions. (Expert).
Ligoter (A rt m ilita i re - Doigté} ment pris le dessus. En sit:uation de combat monté, sert
de limite supérieure aux compétences de combar.
Atr d faire des ncx:uds et de s'en défaire. Ligorer
pèrmer de lie.r quelque chose ou quelqu'u11. Les renracives N age r
d 'évasion ne peuve nt en aucun cas être réussies si (Art exotiq ue - R ob ustesse)
le lien est eréé par un niveau de compétence supé- Connaissance de la natation, plurôr rare dans l'en-
rieur au sien. vironnernenr urbain ds Sept Cirés (excepté peur-êcre à
Anralia). Inclue la plongée en apnée er sen de limite
supérieure aux compétences de con1bat.

Naviguer (Art exo t ique}


Con naissance er pratique des rechniques de naviga-
tion - 8uviale ou maritii:ne. D'utilité quasi nulle en vil le,
la navigacion est la compérence privilégiée des marins;
el le permet de connaître les procédures ~ suivre pour
1nanœuv rer un navire à quille ou à fond plat, à voile
ou à raine. Des bases sont nécessaires pour diriger un
pecit voilier mais, pour manœuvrcr une simple barque,
la Caractéristique Robustesse esr suffisance.

Maç onnage (Art fermier} Négocier (Art social, Art


Connaissance et pratique des travaux de la commerçan t - Cervelle)
pierre. Compétence de base des classes ouvrières Arr du dialogue permetcanc de rrouver un accord
er paysannes de Bejofa, Maçonnage periner de entre d eux parties. Négocier est une compétence omni-
construire ou de réparer une n1aison en pierre, d'en- présence chez les con1merçancs, qu'il s'agisse de passer
cadrer uJ1e équ ipe d e chantie r, d 'évaluer la qualité des conrrars <tvec ses fourn.isseurs ou de répondre au
d 'un travail ou de créer e 1 déceler coures sortes d 'i r- marchandage du clienr. On la rencontre aussi chez les
régu larités pouvant faire penser à L'exis tence d'une diplon1ates et tous les arrangeurs d'accords.
cache ou d'un mécanisme.
Pays* (Art exotique}
M écaniq11.e Connaissance géographique, hiscoriquc et politique
(Art fermier - Doigté) d'un pays. Le joueur doit définir lequel en n'oublianc
Connaissance er technique des engrenages er des pas que léducation er les voyages sonr encore trop
ressorcs permettant la conception et la réparation de élirisres pour considérer la connaissance du pays nacal
mécanismes simplcs. La mécanique de précision esr, en comme acquise. Le niveau de compétence pcrn1cl de
revanche, une science encore peu répandue dans laquelle préciser les conna issances: généralicés (Novice), bonne
on rrouve les serrures con1plexcs, les pièges et l'horlogerie. connaissance (Apprenti, Confirmé), connaissances
précises er d 'acrualiré (Professionnel), non1breux
Men d ier voyages (Experr).
Art voleur - Caractère}
Techoique employée pour indrer les passants Pègre
à se délester de quelques piécerres en se donnant (Art commerça1i t , Art voleur)
bonne conscience. La mendicité s'apparence au Domaine de connaissances rclarif à l'ensemble
bluff et possède des usages insoupçonnés comme du milieu criminel. Hormis chez les voleurs, Pègre
celu i d 'inspirer la pitié. Son efficacité dépend en s'apparente plus à des connajssances liées aux contin-
grande partie de l'absence cl 'amo ur- propre. gences du quotidien qu'à une érude étendue cr précise
de la criminalité locale. La compétence pcrmcr cl 'êrre
Monte r au fair des noms cr des affaires les plus connus , des
(A r t exoti q ue - R obustess e) us et couru nies de la truanderie, des attitudes er réac-
Techniques d'équiration utilisées pour chevaucher tions à adoprcr en général er de savoir où, conunent et
cr s'occuper des différentes bêces de monte - le plus pour combien trouver les personnes donc on pourrair
souvent des équidés. La compétence Monrer n'esr guère avoir besoin.
Fréquence en ville où la con du ire d 'auelagcs a très large-

120
P ercer (Art voleur)
Connaissance et pratique du perçage des coffres.
Cette technique est une spéciaLsacion des cambrio-
lcul'S apparue avec le pel'foctionnen1enc des coffres-
forcs ec l'apparition des chantbres forces au cours de
ces dernières décennies. Percer inclut des bases sur la
connaissance des matériaux, des systèmes de fermeture
er des outils uril isés.

P euple * (Art exotique)


Connaissance d'un peuple ou d'une race aurrc que
celui du personnage, au choix du joueur. Ala düférc:nce
de Pays"', Peuple• est davantage centré sur les ethnies
(Stovengers, Djazars, etc.) ou les races (gouris, félis,
etc.), leurs modes de vie, leu rs us et coutumes. Cccre
compétence sous-entend une intégration dont seuls les
voyageurs ont en général l'cxpédence.

Planqu er
(Art voleur - Doigté)
Arr de la discrétion cc du déplace1ncnr silencieux.
Pin nquer pennet de se cacher dans les recoins so1nbres,
d'approcher dans le dos d'un individu ou de rro1nper
la vigilance des gardes. Tl est à noter qu'un équipement
bruyant limite fo rtement les chances de discrétion ...
à noter que la compétence pennettant de cachel' des
objets est Esca mocer.

Politique (Art social)


Domaine de connaissances s'u1téressa1u au fonc-
tionnement de la politique locale ainsi qu'à ses acrcurs rion de relies armes en remplacement de la compécencc
et ses enjeux. Le niveau de compérence du personnage Chasser"'. Pour plus de détails reportez-vous direccc-
penner de préciser l'étendue de ses connaissances : n1enr au chapitre sur L'arc du duel (p.138).
politique du quartier (Novice). politique de la cité
(Apprenti, Confirmé), connaissances minimales pour R eligion* (Art livresque)
s'impliquer dans la vie polirique (Profession nel). Domaine de connaissa nccs spéci.fiq ue aux coura ncs
connaissance des subtilités et des appuis qui dépassent religieux et plus parriculièl'ement à l'a rfa1nis1ne. Reli -
le simple cadre poliricien (Expcrr). gion· octroie au personnage des bases dans l'histoire
ec la mythologie d'une religion, ses rires et ses lieux de
P rêc her (Art social, A rt cuire, ses figures principales. La spécialisadon permet
livresque - C aractèr e) de connaîue d'autres religions que l'arla1nisn1e.
Art de la parole employé pour capter une audience,
captiver un public, convaincre un interlocureur. Prêcher Repérer (Art commerça nt,
recouvre diverses tech niques de discussion comme la Art militaire - Robustesse)
rhétorique et s'emploie autant en politique que dans les Compétence de vigilance pern1ettanr de surveiller, de
salons mondains ou sur les marchés. remarquer les dérails et de s'opposer à coutes les rencadvcs
de discrétion (Planquer). Repérer souligne l'expérience
Pyrotechnie (Art livresque) du personnage dans ce do1naine, l'exercice de sa vue.
Connaissance er pratique de la science liée à l'usage
de la poudre et du feu. Discipline récente, encore balbu- S'orienter (Art exotique)
rianrc et surcour rarissime, Pyrotechnie est une exten- Connaissa nce et pratique de l'orientation grâce au
sion de ]'Alchimie à la base de la science des arciliciers soleil et aux étoiles, à la mousse poussant sur les arbres,

et de la création des arn1es à poudre. Elle gère J'urilisa- au sens du vent et- plus sûrement- grâce au déchiJfragc
Sorce 1erie {Art livres,q zte)
4c Gartes ou des igne l~issés p~ d 'a une·s· v yageurs. Domaine de connaissances lié à la p[us obscure et
G;ette compétence n' pas d'utilité en milieu urbain et la pJu c.cainte des sci nces. Sorc~llt!cie ne permet pas
co.nccrne presque exclusivemenc madn er .aw.nrucicr . de lancer des sartilège.s o] d invoquer des démons majs
0ffre au perso1u1age une connaissance des praliqucs
1

Sec0.u1. ir (Art ferm·ier ~ Cervelle) et des légendes qui drcu[enr sur les sorciers C[ leur art
Connaissa·ncc erc: pradq u des premiers ges ces secrer1 sur les signes et symboles qu' ils emploient.
per-nu~tta nt de répondre à une b]essu~re.~ un e.1:npoi,son.-
ne_ment1 une chu.tem un évanouissement. Très courance Survie (Art exotique ~. Cervelle)
en milieu rULrali ,Ja ptoxi11üté de soîgneurs tend à la Ensemble de œcb.niques ·et de connaissances peC"mer-
fiüre oublier en milieu nrbain. Secourir ne permer en tant au voyageur de survivre dans un environnen1enr
1
aucuo cas de soi1gner mais d empêcher une aggravation . hosrUe : savoir où rrouver de la nourrirure, que cha ser,
Gettc.: co1npérence peur: être co1nbmée avec chirurgle que. manger sans r]sque, comment trouver de lleauJ où.
f!OUs plus et>~ fficadté . Pou.r pJus de détails re1)ortez-vous dormir, comn-ient se c:onsrruirc un abrî provisoire et aurrcs
direccement au chapkre La santé (p.155) n1échodes ass.urant un confurr n1iJnjn1um sensé linliccr Jcs
risques de désagré menrs liés à Ja vie au grand air.

Tricher* (Art voleur - D.oigté)


Connaissance ec pradque des jeux cm: des méthodes
à employer pour s~assurer de bons résulta ~ sans actirer
1
l a:trencion d'autrui. Comrne spéciali té de la co·m pé-
rence, le joucu.r doit choisir dans quel domaine son
personnage est capable de rirer une ren1Je à rous les
1

coups. Tricher inclut la co a naissanc·e des cech.n iq ues


1er des accessofoes (carres biscaucée , dés pipés~ ecc.).

Ur,banisme*
(Art valeur, Art fermier)
,Se"d uire
. Domaine de connaissances fo,calisé sur Ja ciré, son
(Art so,cia·l - Caractère) agencemenc et rb,i stoke de ses: bâdsses~ UrbanËsm,e est
Art de s'attirer les faveurs dJautrui par le jeu de la très u ci le pour savoir où trouver une bo udq uc ou W1 indj-
séducrion. Géué[,a lement physkp1e, Séduire:: repose en vidu en particulier, savoir s'orienter lorsque ~ >on s1enfuit,
fair sur la connajssance d June mulcjcude de facteurs connaitre les jou_rs et Jes ecnplacemenrs des marchés, les
favorisanr les rapports homosexuels ou hérérosexuds. end.rolrs où J'en peur faire de bonnes affaires et les ruelle-S
l.a . éducdon peut durer le l'.,emps d"un é,rénernent, crapuleu ses~ Cette compétence 11éoessire de se spécialiser
11
d une ilJusion ou se rravaiHer sur le long terme. en choisissan une cité, en générale celle où. vous avez
grandi. Pour plus dt-; d~caUs rcportezavous dircctemenl
au chapitre l'art du duel (p.r38).

EXPÉR IENCE ET PROGRESSION

e..Xpérience des _truands repose es~enticHcmenr. sur ~ polnts d"'E ' . ' par les person-
L opuquc, ics . xpen~nce gagnes
• + 1

la fa.~on do.ne ils mènent leur vtc. Chaque.:: 1our nages de Nightprozuler dépendent essentieUe1nenc de
nouveau est Joccasion d'une <CJ"apulerie, chaque cuucher la progression de Jeurs activicés. Eri i::anr que meneur
de soleil est un combar de gagné ur la vie1 cha,q ue bll!S- de jeu. c'es~ à vous d"évaluet la rétribuüon de chaque
ure qui n tue pas est une victoire ur la mort} chaque personnage à la fin d 'une partie. Les crilères stùvanrs
Couronne d'or amassée est un trésor. En suivanr cene sonr là pour vous aider dans cette câche déHcate.
Tablea u d es genres d e bo ns coups

G RE GAI N DESCRIPTION

Saru ri que et sans butin cx,c~tionneJ non plus.


Routine 1 point
un peu d'o1·ganisatiou préalable ou une in1provisaûon complèt~
m~~~~~~~~~~--~~~~~~~~~~-+--~~~~~~~-- --~~--~~~~-

Den1ande un mini1num de préparadon el oppose


Coup 2 point-
un risque certain mai~ peu important.

RécJamc de la préparation et ou\~t de a sodés.


Gros coup 3 poinrs
les risqucs,~tll à la hautt:ur du bnrtin~

s,avèrent aussi scupides que d ésastreuses , i 1 remporte


1 po]nc d 'Expérience.
Organiser uu participer ,à un coup constitue ~.a source
principale d)expériencc pour un truand. orsqu'il agit
dans une pédalioé autre que la sienne (par exempJe un
padassin qui s'avearure Jans un can1brio]age) ce gain
doir être revu modérémenr à la baisse. Poar le reste~ le Chaque tranche de 50 Couronnes d'or gagnée
gain dépend du coup .à propreni.ent parler. malhonnêtement (ap.r s parcage éventuel du butin)
au cours de la parde rapporte au per onnage t poinr
d "Expédcnce.
Fil de "
JOUIS
1
'Ü n parle bien id de 1 écou1emenc du cemps du Mise a prix
point de vue des personnages et non d · celui des
joueur . Chaque semaine pass~c encore en vie rapporre· La prime sur la tête d,un personnage conscicue un
1
3 points d Expéricnce., 111ên1e si le personnage ne fair menace permanence de la part de 1a miHce, chasseurs
den de pardculier. 'C e co111pce sert égalemenr pour les de prin1es ou plus cra1treusemenc de tous les vendus de
, éances auxqueHes certains joueurs ne peuvenr parti- Ja ville. Tant qu'nn personnage vit avec une priJne sw
1
ciper alin qu El ne prennent pas trop de retard sur les
1
sa têre sans êcre capturé ni en1pris.onné au cours de la
autres. Lorsqu\1n scénarjo s'avère intense cc se déroule partie il gagne un nombre de points d ~Expérience égaJ
en seulen1ent une poignée d jours (mai.s un nombre à I point pour chaque cinqua.nraine de Couronnes d ~or
conséquent de séances de )eu), U est possible de consi- oftèrres pour a capture.
dérer que chaque jour en ccmps de jeu rapporce à lui
seul 1 point d ,Expérieace. Le cMco1npce des semaines
redémarre alors dès la fin de certe période. Interprétation
Les règles mettent ~ ·accent sur les de c.riptions,
Affrontements l'inrerprération des personnages cr rambiance autour
de la table. T1 n csr pas question d ·'an:rjbuer 1>Oscar du
Lorsqu un personnage se retrouve mêlé dans une meH leur acceu r à J'u.n des joueurs mais de récompenser
confrontation conrre des adversair pardcu 1ièremen[ chacun en fonction de ses n1oyens r de ses efforts
belHqut'!U.X qui en veulent à. sa vie ou à sa prjme cr qu;il dans ce domaine. Accention aux erreur ' de jugement
en sort vicrorieux {ou tout du moins sain et sauf)1 il ei~pendant ! U a joueur exubérant qui monopoHse les
remporte 1 poi ne d 'Expérience. te.m p de parol ) ne cesse de tout ramener à s on hîsro-
1

ri.q ue de folie, pers:i te a n'cxécu1:er que les actions en


olit:aîre pour coll r à son personnage de trop près et
Luc idité ralentit la partie (OU[ n plon1bant fan1bi3 nC€ .. ~ Un
ccl joueut: ne vaut certaîneme11t pas plus qu'un autre,
1

Les in idadves heureus,es ou n1alheureus,es du plus discret qui fair des efforrs pour- resccr dan le
personnage tapporcenr eHes aussi de l"Expérience. ton de son personnage sans nuire i liincérèt d la
Lorsqu>un joueur émcc une idée réalisable dont les partie. C0Hcr à l'ambiance voire Ja distilJcr, décrire les
1

conséquences sont de fair~ avancer la partie en faveur actions de son p~rsonnage plutôt que lancer bêrctnenr
du groupe ou, au concraire, dont 1 s conséquences 1e dé, metrre en scène les états du personnage (fàtigue
Cra se, bJessures, charistne, erc.)) appeler les autre exemple iJ csr hors de que tion de prendre Ia Compé~
par le nQm de leu r avatar, ·e taire quand on ·se K.O. tencc: Monccr si lhn n'a pa eu la moindre occasjon de
ou trop éloigné pour être enccndu suffie largement à dievaucher. Le tabJeau ,ci-dessous résun1e Jcs dépenses
récolcer le ma.ximu m. po· iblcs des points d > xpérience (PE).
Selon vorre estimacion vou pouve1.. distribuer de I à Les techniques d dud hors des; accirudes de base
3 poincs par partie pour rincerpréradon. sont encore un poinr à parc. Le chapitre~ L'art du ducl,
(p.138) contienr la descripcion de ces école pour le
,, combat et la course-poursuke ; recevoir leur en eigoe-
Progre Sl011 ment implique dt: se soun1errre à de long moi d>e11-
craînen1enr intensif ec coÛ[CllX. Il n,en coûte pas de P'E
Les poinis cl ~Expérience (P ) glanés peuvcnr être mais de [ta.rgcnt1 du. sang,. de la su~ur des larmes et du
dépens~s s ·lon les désirs des joueurs, pour peu qu Hs temps, à la compJètt discrétion du nrieneur de j u.
sojent cohércnrs avec leurs actions au cour dll jeu. Par

'

I ~able-au des couts en Points d '€xpérienc'e


~

~~

-
- 1
AUGMENTATION CofJTEN PE:
-

1 point de Caractéristique Score actuel de votre Caracu:ri ·rique multiplié par 2


-

1 Cerde d'Atuibul Score actud de voue Auribut multiplié par 2


1

I Ouvrir l nouvelle Con1pétenc:c au niveau 6 lO


- 1

Chaque niveau de Com11étence au delà c.lu niv<::au 6 Score at:tu ·Ide la compétence

EXEMPLE DE
~

GREATION DE PERSONNAGE

ean-Pierre décide de créer Sa caractéristiqu prindpaJe est donc le Doigre.


un nouveau personnage fixé à 12J et ~a caracréristiqu~ secondaire 1a Robustesse-
Cie Nightprowler. Confronté fixée à 10. Les deux autres caractéristiques., Caractère er
à un choix pléthoriqLtc de CerveHe sonr fixées à 6.
carri:ère cd mi neHes, Udécide Sa Trousse de compétences professionneHes esc la
de c:réer un personnage plutôr suivante:. Acrobadsmc 6, Concorsion 6, Décamper 6.
d~1ssictue : un.Monce-en-l"ai r1 ~courer 6~ évaluer 6, Grimper 6, Méca nique 6, Plan-
portanc le nom de Aiko. quer 6, Repérer 6, Urbanisn1e 6.
Pour cetce dernière;, Jean-Pierre décide qu~ son
Dans k: style 0 oigc de
1
personnage, Alko, est né ~ Bc.:jofa ·et en connait le:
fée et la branche Morue- n1oindres recoins. U précise donc 1~Urbanisme {Bej,ofa)
en-l ~air, il choisit le . ur sa feuiHe de personnage.
Chapardeur.
Il doic mait1 tenant cboisir sa race, sa ulcure, son en prison. Il obcienl un 7 ec Ht le para,graphe correspon-
mjlieu social cr la cas u re quira condui t à une carrière danc : Mignon. Alko g~gne également le Trair Dette lié
crimjn eU ". Jean-Pierre décide qu~Alko s,era un l1umain, à œ séjour en prison .
et pJus exacrrcrnent un Umélorien.
La crousse de compétence de naissance d1A1ko, est Jean-Pierre a encore 20 PM (Points de Mén1oi1e) à
donc la suivanre : Po~ ~dque 6, Arfatocracic 6, Histoire dépenser pour îerm i ncr s:on pers 011nage.
1

6, Langag~ (Mélodeti) r3. Alko aura également le Irait C 1cst avec unt: certaine ma.Hce qu il choisiL le Trait
suivant : olidarité optionnel éduisa nt pour l poi.ntS de mé1noir . Puis 11
1

songe que son personnage au.ra probabletnen~ besoin


Jean-Pierre se pose ensuite la question de l'origine dun e compé t~nce lui permen:an de se déf ndre : i1
sociale de so11 p ersonnage. IJ in1agj nt: bien AJko en fils ouvre la c:on1pétencc Lance1· pour 2PM.
de n1açon et prends do.ne le mUicu social : Ouvrier. Il dépense 1 I6PM qui lui rcste1u: pour augmenter ses
1

La r.rousse de compétences donr 11 hérlc-e d son compércnces exisranrcs, soit 16 points de compérences. Il
milieu est la suivante : Affahe , PoBciqu'e; une otnpé- dédde d augmenter Mécanique de 5 poin[S1 Déca[nper
rencc d'Art fermier au choix. er Lancer de 4 points et enfin Acroba isme de 3 points.

J ean-Pierre choisie Maçonnage com me compé~encc Au final, AJko aura les compétenc~s suivante !
d 'Arl fermier. U possède déjà la compétence Polh:ique, Acrobatismc 9, Contorsion 6, · écamper 10, écouCC!f
celle ci era donc augmentée de 2 point:s. 6, évaluer 6, :rri mper 6 Mécanique t:r Planquer 6,.
Son origine sociale lui donne également le 'Traie : Repérer 6, Ur hanjsme* (Bcjofa) 6 Polidqlle 8 Aristo-
Morale ainsi qu'un cercle de lucidité supplén1enrairc. cratie: 6, Histoir~ 6, Langage (Mélorien) r,, Affaires 61
Maçonnage 6, Lanc;cr 10.
Jean-Pkrre pense qu•AJko a n1al tourné suite à u n~
, il prends donc: la ca sure correspon-
erreur judtciairc_ J eu ne l ayanl pourtant déjà vécu A1ko a encore
dante (e't un cercle en Aplomb supplén1encaire dû à toue à apprendre, majs la volonté et Ja curiosité ILLi
cet:te cassllre), cc lance un d20 ur la rabl des séjours pern1ettronc peut-être de survivre.
es deux ,bretteu.rs se sttluent la douleurface au do~x fredonnement des ;~ap:ières
solentzellernent~ Pas de· cliquetant dans le petit matin"' J2:J!:el déhaliage
ures itependant, jufl:e deux lames portées d'art m,artia/ qu'un duel à Sarnarande. Une ode
devant les yeux puis rabattues sur le côté d >u.n cornposée de passes .en sixte, de parades en qttarte,
mouvement sec du poignet.. Sob~e, efficace, itn de feintes et riJJ'offeJ fulgurantes..... Et nous voilà
salut aussi acéré que ces deux rapières sur le point déjà face au premier sang .~ une eflaji.lade somhrc
J
ae j •
sexprtmer. vient d app,araître sur la p0mmette de l adv.ersair:e
11

de mon maitre.

'Bientôt, les prérogatives de ces deux hommes .& peur·- ou la colère - commence à app.a1,.aître au
seffeceront devant les impérati.ft de !acier. .(gs fond de ses yeux.. On ne sen prend pas à 'Reberto
lames sentrecroisent maintenant, glissant [''une (jomez à la l~gèrre,
il eff !A plus fine lame de, la
sur !autre dans un crissement métallique, presque princip,auté. Etpourtant, chaquejour ,qu;tAriam
une caresse.. Un son ,aussi froid quJune tombe~ aussi fait découvre un nouveau candidat au suicide.
intime qu~un baiser. ·P ourquoi cet homm,e eft-il venu défier la mort ce
matin ? Poier une fille ? Po,u r un mot de trop ?
Puis le ballet commence, Les deux ho,m1nes semblent v1llez savoir. 'De toutefaçon~ cela na plus d,irn-
danser dans le soleil naissant. ..f!s passes $ enchaî- portance : it va mourir et il le sait. Il sent déjà le
nent, le temps efi suspendu.~, impo~"'te la 1nort ou for caresser ses entrailles.
li se bat encore mais tout espoir a déserté ses pru-
nelles, le mouvement de ses mainr se fait méca-
nique, une mécanique grippée, rouillée par la
fatalité, lisant ra .fin dans le reflet de l'acier. Ses
p.as sefont hésitants, il trébuche souvt:nt et ne peut
échapp,,er a un nouveau. coup porté. Une large trace
sanglante vient .barrer son torse sa vie imp;-ègne
petit .à petit sa chemise qui, de blanche, se .Pare
bientôt d'écarlate. honte de la défaite quand elle survientface à un
adversaire supérieur.

1:§ Ilyle de ~herto devientflamboyant ; il arrêtera Une feinte audacieuse, une ripofle malhabile de

bientôt de jouer avec son adversaire et met-n·a un !autre bretteu1~ une esquive et un cou.p po11é au
terme .à sa vie, dans un dernier éclat de lunrzîère niveau du tho1YJX détourné au dernier moment.
sur sa rapière. Il adopte une pause nonchalante, .(a lame de ~berto s'enfonce dans les chairs tendres
s,on corps tout entier devient une insulte adressée à .d u cou de son adversaire. .(o.mbre de la mort vient
son opp.osant. Il abandonnefinalement lefficacité voiler son regard son corps s'affaisse dans 1./Jn soupir
pour se concentrer su1~· Le sp·e{/acle* Il donne la mort, déchirant Un s.imple filet de sang vient rouiller
mais une mort digne~ On ne doit tirer aucune ses lèvres. CeH fini.
1 IGo MoNTOYA
cHJto IQU EURDF. RoB.h RTO GoMEZ.
es règles de MghtprowlerutWsent un unique dé àvi fib11 Les compétences sont privilégiées par rapport a.ux
L face (d20) pour gérer rous lc.:s cas d.e ngt1re. Comme
daw roue jeu de rôle il n'est pas toujours n~cessaire de
caractéristiques afin de favoriser la professionnali ation
des personnages. Le n.îveau d 'une compérence sert ~
fàireappel aux 1·èglcs si le résultat de llact]on est évidentJ la fois de référence lors des œsrs (pkuôr qu'un seuil de
ou si 1action n)a pas d 1 impac:c crucial sur le déroule111ent difficulté fixe à atteindre) et de limîtet dans le sens qu,il
de 1~histoire .. Dans ces caS::-~a i 1 est souvent préférable de ne suffie pas de posséder une compécence pour avoir de
régler les situadons d )une pirouette de narration pour bonnes chances de réussir n•importe quelle acdon la
ne pas risquer de casser le ryth.me et J'an1biance de la concernant ~ il fautaussi posséder un bon niveau. AinsL
1
panie. Et lorsqu un test s'avère néccssain1; il sufilir: en Wl personnage peu doué à répée fera][ LnÎe'UX. d évÜer
général de lance" un dé et de co.m parer le résultat avec de se fro cter à un spadassi'n cxpé:rimc.nc~ pour ne pas s~
1

1a com.pétcnc:t du personnage. Un résulnu infèrit:u.r 0 u 1 retrouver au cimetière. À cette base sin1plel su.ffisaiue
1
égal au niveau d,e co,mpérenoe débouche sur un su<::cès pour jouer à Nigh:rprowler sans risquer d être débordé
cr inversemenc un résultat ·strictement supérieur sera par les rtgles, viennent s>ajouret quelqut:s précisions et
sanct1onné par un échec. 1nécanis111es déraillés dans les pages suivances.

Le déco111pagc du temps prend rouce son imporranc::e


dans les situations dites de stre.s ·;, c'est-à-rure quand il
r - Le but d lune part-ie de jeu ae r~>k est d distraire. devient crucial de savoir quel personnage agi't avant
agréablcincnr mus les pa-rdcipa1us.. rauace ou combÎen de t:emps va durer une ilCE.'.ÎOll. Les
2 - Le men~ur t:5t 1arbitre de la partie, iol doit e u1ôntxer cours représenrenc un cemps arbirrai.r·e; qu)on pcuc définir
1n1par~ia f et obrecrif. par~~ le temps que ]e n1eneut d jeu e·stin1e suffisant: polir
1

J - Les règles ont un accessoire qui ne doic pas nu.ire au qu1u1111ouveau jet soit nécessaire. » En combat chacun
bon déroulemt!n r ck la partie. d~enc:re eux dure appro:xln"Iadvemcnt de une à trois
4 - CcnestquunJeU~t
1 jo •
secondes, selon tes besoins narmâ fs du me ne u.r de jeu.
Sinon on c-0nsidère en général qu'an tour de jeu dur-e
1

environ 6 secondes, soit 10 touf'.s par mi.nuœ.

LES ACTIONS SIMPLES


ne action
sin1ple n,impJiquc qu,un seul
p~rsonnage el se résout en un seul jec de dé et en
Actions simples
un ou plusieurs cours de jel1. CeHes qui se résoh1rnr en Résu ~tac du d20 S (niveau decon1pétence du personnage
plusieuJ'.'S tours sont également appelées actions longues. + moclHicateurs) = réusshe [
Il 'agit ni plus ni moins qu.c de la base du sysrème,
décrite dans le paragraphe précédent ec r~sumée dans Résulrar du d20 > (niveau de compétence du person-
l1enca<iré ci-dessous. Les utadificateur.s de difficulcé et nage+ modiïficareurs) =échec!
les quaHt~s des [éussites ou des échecs décrirs ci-dessous
sàppHquenr à tous les type~ d actions.
J

ÜPTIO
1

: EVALUER LA SITUATION
~ LES MODIFICATEURS Î'
Un joueur. prudent préférera souven[ se faire une id~c
de ses -chanc;es de succës avanc de tonttcr une action qui
DE DIFFICULTE pourraîr n1ercre son avenir en péril. Dans la plupart des cas
le meneur de: jeu peut se c0intentc:r d >une esdrnatjon par
adjectifs-pour peu que le:! personnage soir. compérc:tu dan
Lorsqu~un personnage enrreprend une action dans des le domaine qu' i] ex.amine - en se servant du rahleau de
-ondi-tions normales pour lui, il ne bénéficie d 'a.ucun Modüi ateurs d d.iflicuhé. Le joueur n aura pas de ·hiffie
modificateur à son jet de dé - ni positif (un bonus) préd niais une csttmatiun con,renable à qu lquc point
ni négatif (un malus). En revanche dès qu.,un élém.ent: près. Plu i1 a de facteurs ~ prendre en comRte:) plus ecce
~:ient favoriser le personnage ou> au con' raire, le gêner,
~

l'.'Sttmat1on era approxin1auve.


.. Il -

l meneur de jeu peuc décider de traduire ce{ éJém ne Lorsqu une évaluation ~av" rt= .cruciale pour le jou ur Je
·ous la forme d>un :m odihcaceur de dlflicu]té que l1on mie neur ck jeu peut luj demande1· de rester la compétence
applique au niveau de compétence. [appréciation d 'un appropriéeà1,acrion évaluée ... rdélayer ses inf<>rmacionsen
odificateur esr laissée à la discrétion du 1neneu.r de jeu fonction de la qualité du résulcac. En cas d,échec imporran1,
1
uand elle n esc pa - imposée par les règles. Par exemple 1 il peut mêrne dé ider de ra jouter un malus supplémentair.e
.e blessur.es d>un personnage causenc d _s n1alus à ses si le joueur décide de quand u1eme center l action, afin de
cions physiques; ces malus dépendent du type de syrnbo1i.ser son incapaché à cerner préci ément la siruation.
blessure er sont gérés pa r des règles a.déquaccs. Afin que Je joueur ne sache pas i on ,~valuadon esc bonne
e cahleau ci- dessous donne une idée des modifica- ou mauvaise, il peur être i ncére anL de lai ser le rneneur
• u.rs à appliquer en foncdoo de la sit:uadon. Au final,, faire ce jet.
dans un jer de dé la va leur importante est: le seun de
e t, composé <le la somme de la compc!re::nce et d un_ _..,__ _ __ _ _~==~=-
1

u plusieurs modificateurs. Le jet de· dé devienc inurile


rsquc le seuj) de test sore du do1naine du dé : en- réus itc deviennent p lus faibles que le ri qucs d, échec.
.t$SUS de 201 l)acdon est auton1atiquemenL réussie, en
1
La recherche d 'avantages pratiques pr·end alors tourc sa
... ous de l, auto1narlquement échouée, Vérité caris- saveur. Ce phénon1.ène s"avère panicuH~ren1enc signifi-
. ue, lorsque Je seuil est inférieur à 11 les chances de adf dans les Contrats (p.132) .

'

Modificateur d ,e difficulté
k
1

~/- AVANTAGE I INCONVÉ IENT ACTION


l à3 n1injnu~ ~ imp!c I cornplexe
.a 6
.1 ' en ain rourlini~re J problémaLique

1
iâ9 important
,_
facile I ardue
i 10 à 12 providentiel I handicapanL enfaul i ne / j nextrica ble
13 et miraculeux / dramatique 1 immanquable: I suicidaire
-
;
1,acdon cnrreprise est une réussite. plus le résultac du
EVALUER LA QUALITÉ dé est .élevé,, meilleure esr Ja cc:!ussirc. Inversement
s1 1\1ction entreprise est un échc;c> pJus faible es.r 1
DES RÉSULTATS 1
résult:ar du dé, plus carasr.rophiql1e esl" l écht . L3 valeur
numérique de la qualité du r~sulra'c: esc donnée par les
seuils de qualiré qui dépendent des tranches de4 po'int.s
D ans certaines circonscances il peur êcre in'Céressant dan 1- résulrar du dé.
e connaître l'ampleur exacte d;un.e réussi·ce ou d un Le cahieau page sulvante donne tu1c inrc~·prétatiù:q de.s
1

hec - à de.s fins narratives, par exernpJe, mais aussi résu1cats et des s-euils de qualité. Les con equcn c~ précise
... an le cas de jer. d~oppo,sition con1me les co·mbats sonc laissées à rapprédarion du meneur de j ·u ; il csr
o [es peursuites,, ou implement pour pitnenter Jes conseillé de S7cn servir à t]u·e e.ssentidlerneru ~ thédque,
nséquen c ~ de chaque action. En règle gén raJc, si pour ajouter un pJus à l 'an1biance de la partie.
nterpr.etation des résultats
,
D20 QtJALITÊ DE : RÉUSSITE I ECHEC INTERPRÉTATION CONSÉQUENCES
anccdcnique /critique « c1uazs. c'est 1a11ssi qmn ... N rien d\! 1't!tnarquable I
là 4
+ 1 /-5 « il:J' ,ides jours comme a... >t con éqw:ucc très grav s
franche J désastreux ,<\dan~; les rè9/es de l'o.ri )~ I bénéfice anecdotique I
+l / -4 H la gamelle ~~ action cornprmuisc
excell~n le / grave iX ie slyle l'H plus ! » I avantage iraé,r~· ·aat I
/ -3 <t la L'faque en plus J " compikalion importante
·~œcptionneJle I franc « le coup de m'1itre )1 I 1naxilnun1 des espérances /
+4/ ·2 « ce qu'il fcûlnü tvirer >• légère co rnpHcaLion
criEiq uc / bénin 4( ad111 ire f ~> J résultat sp"Cctaa1laire /
b5 / -J 4< don r111age. . . )• sans conséquence nota M
éd1t:c crilique « ciorn mage. .. » catastrophe

,
La 1naltrise ~e traduil par un test de c-0mpérence dont
LES RES ULTATS 1

la qualité atrcinr le niveau « cdtiqu~ )), Cela signifie sofr


que [e personnage a fait preuve d ~un talent e:xception11cl
CRITIQUES dans la réalisation c:le J1acdon i soie qu~ U a con1n1i LLil
enchaÎnerncnt d 'erreurs dran1atiqu · qu'un débumnt
l e résultat d 'une action dépasse parfojs [OUces les aurait évhé (une absence comp1èce d n1aîtri e), Dans
espérances ou coutes Jcs craintest entraînant des les deux cas, le~ conséquenet,S dépas ent le cadre d 'une
conséquences plus impotta.nres que la norn1alc. On réussite ou cl1un échec ordinaire el lt: ineneur de jeu se
1
doil d j nsi. ter ·u1· la 1nacsrria ou ht honte de la situarion
1
distingue deux fuçon d obcenir un résultat critique dans
iVightprowh.if" .: la maitrise cc [e co1tp dn Jort. afin de bîen fa.ire ressorrir 1 caractère tare du critique.
Le ,coup clu sort est plus fréquenr car il ne dépend pas
du c:alc.ru d,un pel"soi-i.nage mais uniquement du rést~cat
du dé : lorsqu'un joueur obrienc pile le résulcac demandé
(c'esr-à-dire niveau de con1pécence du personnage +
+ Niveau supé rieur à 20
modificaceurs), il bénéficie d'une réussire critique, ec Lorsque le seuil de resc est supérieur ou égal à 10, la
inversement s'il obtienr un 10, un échec critique... En cas céussire de l'action esc aucomatique. Si un personnage
de réussite, la qualicé du résultat reste donnée par le jet possède une compécence à un niveau supérieur à 20,
de dé, cc en cas d 'échec cricique, le meneur de jeu peut il réussit automatiquemen1 ses actions dans ceuc
décider d 'un second jcc pour obtenir la qualité de l'échec. compécence cane que les modificateurs ne le font pas
passer en dessous de 10. Le seul avanr.age exisranc à
Les conséquences sonc sirnila ires ; la différence encre le avoir une compétence à un ce! niveau. csr qu'il devient
coup du sort cc la maîtrise réside dans le cale ne : le résultat possible de supporcer des modilicaccurs de difficu lté
d'u11 coup du sort repose un iquernenr sur la chance ou beaucoup plus grands. Sin1ple bon sens, so1nn1e 1oure...
la rnalchance des procagonisces de l'acrion et influence
dans ce sens les descriptions du n1eneu r d e jeu. Ainsi,
un person nage mauvais se 1noncrc incapable d 'un écla ir
de génie qui lui pcrmec de surpasser un coure instant les ~ ÎESTER LES
plus grands rnaîrres d'une discipline, mais en revanche il
pourraiLse montrer plus chanceux qu'eux ... CARACTÉRISTIQUES
~· i 1
Résultat critiqu e sur « Ma î t rise »
11arrive parfois que ccrcaincs situations ne relèvent
Résultat final dû à l'habileté montrée 011 à son absence... d'aucune compécence. Dans cc cas, le meneur de jeu
Réussite obcenue avec un résultat du d20 encre 17 er 19 = peut recourir aux caraccéristiques sur le même principe
réussicc critique ! que s'il s'agissait de compécenccs. En revanche, les
Échec obccnu avec un résultat du d20 encre r et 4 = caractérisriques ne doivent pas pallier à l' incompétence
échec critique ! d 'un personnage: dès lors que la compécence exiscc, on
se réfère à elle pour les tescs er non aux caraccéristiques
R és ultat cri t iq u e qui en dépendent. Excepcionnellemen1, le rneneur de jeu
s u r « Coup du s or t » peur autoriser un joueur à remplacer une compétence
Résultat final du à la chance par une caractéristique lors d'un test niais en général,
Résulcacdu d10 = (niveau decompécence du personnage celui-ci s'accon1pagne alors de nialus conséquents (par
+ 1nodificaceurs) = réussite critique! exemple de 7 cr plus). Tl est égalen1e1n possible d'utiliser
Résultat du d20 = 10 = échec critique! les Arrributs dans ces cescs (p.134).

j 1 ES ACTIONS COMPLEXES
~ '- /l L (.... 1.- , L J l" l t t. '
ne acdon con1plcxc implique plusieurs person- combine alo rs les valeurs des eompécenees donr on
U nages ou se résou1 en plusicu rs jets de dé et en plus
d'un cour de jeu. Les n1odificateurs de difficulcé et les
tire la moyenne arrondie à l'inférieur. li csc également
possible de combiner des compétences lorsque
qualicés des réussices ou des échecs décries plus haur l'expérience acquise dans une aucre compécence que
s'appüquenc à tous les types d 'acrions. celle qui doit êcre utilisée peu1 nianifescemenr aider
le personnage, par exemple combiner Chirurgie
avec Premier Soins, si on a un niveau plus élevé ca
Chirurgie.
+ ACTIONS COMBINÉES
! ! < 1 .,1..
Lorsque des personnages se mettent à plusieurs pour
faire une action, on co1nbine alors les compétences de
• ces personnages de la mêrne façon afin de fàlrc un seul
P arfois une accion céalisée par un personnage peur jet. Le maîcre de jeu peuc alors donner un modilicateur
metcre plusieurs de ses compétences à l'épreuve. On afin de reAécer l'aide ou la gêne occasionnée.
Sort; cnchanlcrncni
Le Contrar est une technique pour résoudre les
Riluel a cions complexes, qui mer raccenr sur le stress de
joueurs ~t qui> ass.~z lourdt.: lcchnique1nenc, ne devrair
être utilisée que pa:rcim.onicu.s~ment. 'Bou[ d'abord,.
DELA SORCELLERIE un contrat est un euil à atteindre pou1· déterminer
la réussite:: ou l"ad1èveme11r d'une action. On arteim:
El DES, MIRAC,LES le contrat en faisant plusi eurs rcsrs, er en cumulant
1

à chaque je[ les qualicés de réussites et d échecs. Un


1

contrat se définir par sa difficulté de res1:, le scull à


Üans Nighrprowler. l'-!S sorrs sonc rcprésenrés par des atteindre, er évencuellemenc une périodicité si les resrs
ompérences spécifiques~ PoiuI lancer un son un rnagiden doive11r êrre espacés dans le te.mps .
doic posséder la con1péœnce quj per n~t de jeter ce sort:~ et s'il
e t professi,onnd,, la compétence Sorcellerie (p. l22) Attention, l ors d \1n.e acE:ion longue ~ le personnage fait un tesr
pou.r aug.n1enœr leurs chances de réussice, les Comp-écences à 1' écou lernent de chaque période~
de ort ne peuvc1u êcre combinée quJavec Sorcellerie. Les * Lors d 'une action con1bjnée, les qualités de jets de
niveaux de dHficulre des actions magîques ou mfra uleuses cous le personnages jmpliqués ont cumulées.
commençanr à 30 (voir ci--dessus), les personnes capable~
de lancer des sorts possèdenr généralement des niveaux Le seuil de concrat esr arbitraire n1ais peut êcre
élev~s dans les compc.h nces d lancer. Pour les prê rres le d rerminé par la quandté de rravail à accon1pli r et la
1

mécanis.1:ne est le nlên1e, avec les nivc.:aux de cérémonie pour quaHté rechei-chée pour 1ensemble. Ü'cs obsrades Olt des
Jancer1 et: Religion 1(p.121) à la place de Sorce/Jerie. ajdcs pcuve1u venir se reHancher ou 'ajouter au cumul
Une petite remarque conccrnanc les obje[S magiques des qualités. ,C es imprévus correspondent norn1alen1enr
: un objcc magique esc en qudque sorte un enrcgis· reur, à l'ajout d 'une tâche supplémentaire ou aiu contraire à
1

qui csc capable de rejouer encore et toujours le merne une aide bienvenue. La sicuation détermine ombien de
sorr, td qu, il a éré lancé par le créateur de J>obje' . personne peuvent se n1ettre à rouvrage et le n1veau <le
Un objet magique1 cond~nd.ra donc une t{copie> des compétence qu ~1les doivcnl avoîr ! concocter un breu-
1

compétences, avancages ei désavanrage. utilisés pour vage alchitn ique à plu ieur ri que d être plus dangt!-
le créer. Seul n1a nque le jer <le dé. La poss~bilité existe reux qu"avancageux, en pa.rticulicr sj l'un des p~rrtici­
donc; n1alheurcuserncnc qu'un objet rnagiqu~ fasse un panr:s ne possède aucune coDnaissance sur le sujet, mals
échec critique.: sur un 20 ob cnu par on uriiï ateur.,.. bârh une maison requîerc ~nuant de bras que possfbl
À ce stade, j] est peut-être pcrdnenc de souHgner que el l'on trouve roujours à occuper ceux dont ce n'est pas
dans Nightprowler, la magie est généralenl!etu affaire le don1aine. Au meneu r de jeu de voir. A noœr que la
de P J... Le chapirre Science magie et religion (p.252) règle du Conrrac esc ucHisée pour représenrer 1a course--
donne de plus a mpfes informations quan t au conrexre poursuice (p.139).
dans lequel se voie uciHséc la magie.

Exemples dt: 1c ontra ts


Q UALITÉ OU SEUIL
EXEM PLES DE TRAVAUX
A A'ITEINDRE
Faire à manser. pour quatre p(!rsonnc, nenoycr un collier de perles,
l 14
bouchonner un cheval de trait, voler à l'étalage: de quoi nourrir 4 personnes

llilVer la yajsselle de trois mob. nettoyer le ~talles de d11q cheva.ux,


2/8
Lr~werser une couT à la manière des funambuks à di~ 1nètrc du sol

Faire il manger pour um: auberge, pan e · eL nourrir dix chevaux. 3 / Il


orcer silendeusen1ent unt: s: ·rrure de coffre. fabriquer an faux: document

Forcl~ un c.:rrurc à combinaison au 1.oucber. ciseler un bijou en ar~ent. panser et nourrit ving chevaux.
4 / 16
remplacer le Gontenu d'une bour c portt.:e pa-r quelqu'un sans se faire remarquer, échapper à Ja roilêcc
- - - - -- - - - - - ---------4
cnoyer ~seul) les écurie du pa lais, falsifier 1~ecriture du Prince. forcer une serrure piégée niagiquement
5 / 20
de fa ·on totalement sikncicusc et attaché au plafond a-une pièce en dt' sus dfun gardt assoupi.
+ LES ACTIONS À la différence du monde de::s honnêtc.s gen ceux
qui ne vous,ain1ent pa ne se conn ·nrc·cont p ut- être pas

EN OPP 0SITION 1 de ne plus rraicec avec vous) de vou ~viccr ou <le vous
consput·r ; ils irone jusqu'à vous poignarder à m·o rr.
Les règles de Répuratio.n de Nightprowler one
Les accians en opposition sonc des actions sin1ples accessoires. Dans ridéal eesr au meneur de jeu de renir
dans lesque11es on renconrre une compétition. Faire lt: compte d s attitudes et des relations que manifestent.
les poches d,un riche marchand, se planquer, repérer les personnage e1 les groupes rencontrés.
quclqu•un marchander ou se battre sonl des exemples Et en guise de corollaire, dest aux joueurs de faire en
typiques d oppositions. Chaque personnage imnpHqué sorce de g~rcr au mieux ces attitudes Ct rdarionsa Afin elc
1

dans une action er1 01pposit:ion effectue un cest dt! vous assjster d.an_ cette tâch vous uouvcrez ci~dcssou s
compécence sranda rd el compare la qu.al ité de on la descripdon des six niveaux de relation, six paJi rs
résultat à ceUe d autruL La qualîté la plus élevée 1'em- qui vous aideronc à visualiser de manière simplist,e
pocce, à qualité égale c'est le stan1 q.i~o' et rien ne change la Répucadon d un personnage. Bien évidemmen ,
1

dans la confroncacion. Toutefoi , poUI le opposidons l' hypocrisie et fes faux-sc:rnb1ant.s aidant, les joueurs
revêra nr un aspecc ractique, celles que le duel ou la n'auront: pas. néccssairemenr la n1êmc perception que le
cour e-poursuire, entrer plus profondémcnc dans les meneur des relations qu i.ls ~nlrcdennenL avec untd ou
détails peut ajourer un pimeru: intéressanL à la sjtuatlon. untel et ce faisant~ d leur Réputation réel le.
On utiH.sc alors le modè]e du duel, décrit au chapitre
Làrt du duel) pour lequel sont donn~s des exCmple 1

Réputations positives
nairanr de la course-poursuicc et du combat.
î euLre L'absence d' ho Lilicé esL d~jà un b énéfice.
Il

Voue intedoc.:uteur vous apprécie et part ::.ur des .a priori


+ MISE À PRIX Appreda1hl1t::
positifs à votre égard.

.. Votre intcrJocu1eur est satisfait de vos bonnes Telij.tion ·


Elogieuse
et n'hés.U era pas à vous recom1nander si be ·oin est.
Lor.squ'ils commecœt1t des mêfaics les personnages
risq u.en r n aturcllen1ent d 'êrre recherchés puis arrêtés ec jugés
1 Votre interlecuteur esL sa1isfail de vos bonnes relation et
en conséquence. Toutefois} avant qu un jugement ne soit
Confiante a
suffisan1n1ent proche pour vous assister la hauteur de
ses moyens en cas de besoin.
rendu. encore faut-il ,que les aurorités nourrissenc au 111ojns Votre inlerlocut~ur et vous t:nlretenez des rc1ations runîca le-
d'itnporL1nr soupçons sur !,identité du ou des coupables et Amicale el il cherche.ra à vous aider ou à vous favo:riser à la moindre
qu'elles pa.rviennenc ensuite àlt!ur mettre le grappin dessus. opportun]lé.
.Encre ces deux étapes inrervient la Mise à prix. VoLre interlocuteur vous coruidè:r·e comm son frère ; i t
Pritvilég iéc n'hésitera pas à ri quer sa vie ou a fortune pour vous
li n'existe pas de règle spécifique étant donné quiH suffir venit en a ide.
-
de suivre Je cours du jeu et d,.cn cirer les dt:ducdons qw
s1in1posenc. En revanche, une fo,js qu ils sonc recberchés ec
que fours avis sonr placard~, les joueurs peuvent ]nscrire Rép.u .tations nég,a tives
le moncanl offèn pour leur capture sur leu.r Leuille de
Vou·c intcrli0cu teu r vous évile i possible el ne trait~ra
personnage. Dans le milieu crin1incl les n1éfaics avérés ou Indiff~ren(c avec vou qu'apres être convaincu que 'est la tneiHeurc
ncore non idcnüfiés par les auroricés servent h répuration soluLion.

de l~ur auteurs. En foncdon des actes perpérrés et de leur Volrc inrerlocul ur n e vou apprécie pas. JI vou évite. et
Dépréciée
efficacité ceux-ci seronr considérés par leurs pairs corn me ne traitera avec vous en ilm:unc circon~ta n c.
de petics poissons ou de gros requins. Votre interlo tueur ne vous aime pas. 11 n'hésitera pas à le
Désagréable faire savoir à quiconque de ses p!lloches ou a socié serait
lenticSde se co1npromcLtre avec vous.

Von1; interlocuu~ur n' b~suera pas à vous mettre des bllQle~I


+ RÉPU TATION dan k roues i roccasion ·e pré ente.

Votre interloculcur chcrcbura la moindre oppor.tunlté de


Agre ·iv
vou nuire.
P our lll1 pt!rsonnage évoluant dans l,enfer de la
criminaHcé urbaine, la lléputation prend un · dimcnsjon Haineuse
souvent cruciale pour son avenir et sa survie.
L es Attributs sonr des réserves d,énergie dans
lesqudles le per on.nage peur pui cr lorsque se-S
1
jo.ur sont en danger ou qu 'u n échec dans une actio11
, At trib ut Aplomb _t
depasse1nent
paurrait êrrt: évircr par un effort uppilénu:ntaire. Les L'.Aplo1nb d 'un personnage figu ri"e essentieUement
paragraphes uivants déraiJlenr le foncti,o nnement des son ang-froid. Ü'n uriHse l ~Aplon1b pour bh1lfer sauter
Accributs. D détails d util . .arion et d 'aut-re règles enc:rc deux toirs> ecc. L'Aplon1b e t également utilisé
ont abordê plu loin dans la partie A1·1 du duel {p. 138) 1 pour le cas de dépasscn,enr physique.
er la description des effets d !,Endurance 6gure en
page 155 dans la partie Santé.
Attribut Santé et
ép Ui' e111e,nt
1

4 RÈGLES La. anté représente Ja vigue·ur et lJeudurance du


per onnage. La Sancé incervicnr également dans les
D'UTILISATION situacion d'épuise.n1en1.

DES ATTRIBUTS
Att1ibut Lucidité
Ces règles sous...entendenr quel 'Artribut correspond le raison nemenr. em: l'adapra:cion du personnage
à l ''a.cclon entreprise et qu;un Cercle, au mlnimurn, définissent sa capacité à maîtdser une skuacion. La dépense
est dépensé au cours de l>act:ion. Le meneur de jeu de cercles de Lucidké pern1et .au personnage d 'andcipcr les
es'C seul juge de la possibilité ou non d 'uti 1iser un évén -n1erus) de proncer de ]a siruadon etc.
Atrrîbur au cour d'une action ~xrérieure au combat.
n esr en effet conseillé d e rés,e rver cecte option à
1

des acdons héroiiques ou dans lc·squclles la vh: du


pe.rsonnag · csr menacée. 4 ÉPUISEMENT
,, ET
Jet d·'Attribut :: Le score esr égaJ au non1bre total de
Cerdcs du pe1·sonnage additionné du nombre de DEPASSEMENT
Cercles donr il d.Jspose présentement.
Jet de Catactérjstique: Le personnage effectue un jet
de Cara réristique avec un bonus équivalcnc au nnmbre Lors d'actions physiques int nses celles que le combar
de Cercles donc il dispose à ce mon1ent. ou Ja course~ le personnage peuc: agir sans fatigue dwan t
Jet de,Compétence: Chaque. Cercle dépensé confère au un nombre de tours de jeu égal au nombre de Cercles de
personnage un bonus de 1 po]nc sur son jet.
1 Sancé qu>il possède, au début de la situacion . .Au-delà de
œtce J'imice, U lui faudra dépenser I case d'Endurance
(voir p.155) ou r Cercle d Santé> au choix, par cour de jeu.
Attribut Initiativ Lorsque sa limite d 'Endurance e t attdnte Guste avant
le euU du K. 0.) er qu)H ne Juj resce plus de Cercles de
1

E lniriative d-'u_n personnage repré. ~nre la Sancé il est exténué et doic e r-epost:r pour récupérer r
con1binaison de sa rapidicé e r de sa justesse de ca. e d 'Endurance par row de jelL Le! Cercles dépensés e
réaction. L initiative pennct d 'avoir de l'avançe regagnenl co1n1ne indiqué plus bas.
dans une poursuicc> de prendre la paro] e en premier
1 Dans ceir[aincs sh:uadons pa rrku1ièren1ent dange-
ou plu généralement: d'agir en premier dans une reuseli pour le personnage ou lorsque ce1w-ci esc cerrorisé,
ituadon de duel. le rncncur de jeu peut accorder au joueur de dépenser ses
Cercles d 'Aplomb en dernier rccotuS afin de concinuer à
agir (courir, se batcre, etc.}, mû par la force de sa volonté.
La. conséquence d'un tel dépassen1ent fait qu)au terme de
son acrion, le personnage récupérera son Endur,ance crois
fois pJus lentement.
le personnage à s'acquitter d 'un vrai repos répararcur de
+ RÉCUPÉRATION sept heures de somn1eil (plus pour les Félis). Dans le
mêine ordcc d'idées, il n'est pas possible d 'enchaîner plus
DES CERCLES de deux journées de brève récupération : la 1roisiè1nc
devra impérativement compccr un sommeil de sept
D'ATTRIBUTS heures. Tanr que celui-ci n'aura pas écé accompli, le
personnage ne pourra pas récupérer de Cercles.
T outescèneépuisanLe (duel, dépasse1nent) dans laquelle
un personnage s' invesLit se 1nontre éprouvanre tant pour
le corps que pour l'esprit. Celle fatigue est symbolisée par
les Attributs. À la fin de la scène, tous lesAuribucs rombés + PERTE DÉFINITIVE
à zéro re1noncenc d'un Cercle; les aucres conservenc leur
rotai accuel. Récupérer ses 1naxima den1a11de de prendre D'UN ATTRIBUT
du repos : quarre heures de som n1eil au n1i 11imum, au +- 1
bout desquelles un personnage regagne un non1bre de
Cercles égal au quarc inférieur de sa Caraccérisrique Ü ans cerraines ctrconscanccs un personnage peur se
associée. Il <.:se possible de ramener cecre condicion à voir retirer défi nicivemcnr un Cercle dans un Attribue.
scule1nenr deux heLtres de son1n1eil, en s'octroyant d eux li n'est cependant pas possible de comber à zéro de
autres heures de bon ccmps : au lie en bonne compagnie, cecce manière: plutôt que de se voir retirer son dernier
dans un cabaret, un bar ou un écablissemcnc de bains Cercle permanent, le personnage perd un point dans la
- tout cc qui permet au personnage de se changer les Caractéristique associée ec recalcule son nouveau total
idées et de se faire plaisir. de Cercles. Tous les n1odificateurs dont il a pu bénéficier
Toutefois, il n'est possible de récupérer qu'une seule ou qui one pu le grever à l:i création de pcrson nage ne
fois par jour. Au-delà, la fatigue rrop manifeste contrai ne sont pas pris en compte.
~ Nightprowler, les truands sont raremcur des d~ Crasse. Toutes l~s actions enrreprises dle cette manière
rendtes cc se fuurvoicnc sur Jes cbemi ns du crime et du doivent sysr:éma.-ciquemenr s'orienter vers un objectif
déshonneur en se pr tanr snuvoot aux piles bassesses. Pour
1
égoïste. vil ou néfaste pour aun·uL li n~est pas question
syrnbol iiser Eecte attitude,. chacun possède un compmur de
1 daide,. qui que ce soit par ce biais~ arnt ou, ennemi.
'Crasse sur sa feuille de persoo nage. Au début de ~a pa.r rie,
cet accessofr démarre·avec o ·Cercle sur un m~"{Ï.1nun1 de ) <~ li n y a de chance que .P0 ur la racaille ! »
1

pour route la clique crapuleuse des cdminels, er de o Cercle Le joueur peuc rnoclifier une description effe,ctuée par
sur 2 sculctnenr pour Je-s atnres, réputés honnêtes gens. le m'e.neur de jeu pour l'.ourncr la skuarion li f}ivantage
de son penonnage. Lor d ,une poursuheJ par exen1.ple}
iJ se pourrail bien qu'un cul-de-sac fatal dévoile finale-
ment une échelle ou un conduir étroir dans lequel s,en-
FAIRE UNE CRASSE gouff.rer ; qu'ün poursuivanl pose maJencontteuse1nent
Je pied sw une planche pourrie ou qu'un pot de Beurs
se d écrochc a.ccidcntdlement de l'érage d 'tunt: malso.n.
1

Voici un aperçu des L.LdHsations pc:usibles ayant pou.r Un. pe·rson nage pourrait aussi avoir la chance de
conséquence de faire engntnger au person.nage 1 Cercle reuouver un couteau dans sa botte pour couper ses
1
liens, de voir l 'armc d M
un milicien se briser ou la sienne
résister conrre toare a.rtente. Avec une tell~ chance~ Les
1
gardes d une tnaison pourraient regarder ailleurs ou
éternuer au mom~n[ opporcun pour faciliter une ruite
ou une infikrarion. Toutes ces util isari ons mettent en
1

avanc la chance du personnage avec, en règle générale,.


de fàcheuses con.séquences pour aurrui.

. s .,. :zns1nu,
« La vermine . . e pa1~ ,tout.' »
Écoper <l"un Cercle de C rass permec égaJement d faire
intervenir fun des contacts crapuleux: du p ersonnage
(pour peu qu' H en dispose) au moment adéquatr Cene ,,.
arrivée a point nommé conceme généralement quel-
qu'un qui ne devrait norn1alen1enr pas e tr-ouver dans
les parages~ Les hasards de ]a vie font qu,iJ débou]e au
bon endroit au bon manient - sans courefojs que, cela
nulse cottalement àJa créclibllicé de la scè.ne. Lorsque Jes
personnages des joueuts sont séparés er. que 1\u1 d1ieID
tombe sur une embûche gagner un Cerde de Crasse
consrirue Ltn moyen efficace - gri.ce à une piroueu:e
astucieuse et une diipse bien sentie~ de ra.mener près
de soi l!un de ses comnpagnons (pour peu que son joueur
soie d }accord). Dans tous les casl cela ne change en rien
les rapports qu,encretienr le personnage a.vec ces incer-
venants de la dernière chance.

« Envei~s et cont1·e tout!"


Aut(e type d'usage ·de la Crasse] plus pragmacique; le
p·erson nage peut sorcir les crocs et avi 1ir l,action entre-
prise po.ur augmenter la qualité. d ~un jer de dé d un cran
en sa faveur (y compris pour causer une blessure plus
i rnportante). Ceci faisant2 on considère ·q u,il e1nploie
les pires nlétho<l~s, les plu déloyales et Jes plu désho-
noranrcs - mais visiblement les p]us efficace - pour
TECHNIQUE
parvenir à ses fins.
Il n'est jan1ais possible de faire plu â une Crasse par
act ion. Lor ·q ue tous le. Cercles sont noircis. le. joueur
ne peut pJus lancer de Cra'5ses jusqu'à qu'il ait ubi
un Rerow· de bâton d~ la parc de son meneu.r de jeu ~e
+ EFFETS PERVERS qui aura pour effet d,effacer tou S<! Cercles.

Les ffets pervers constituent le côté face de la pièce1


comm ltn semb]anr de morale ou d'équilibre en cc bas « Retour .de bâton ! »
monde. En tant que tels ce sont des accessoires dont le J."'ft court
de chance insolente- c'esc-à-dire lorsque 1 inré-
meneur de jeu es r-v ira concre les personnage de ses graHté des Cerc[es de Crasse csc cochée - Je personnage
jioueurs; au m·êtne titre que leurs Cra ses. s)ex.pose à.. un R.ecour de bâton. Techniquement parlant,
iJ s'agit cl une Crasse dont les d.Tcc.s sonr souvent graves
« Tout se p·aye ! » ou p~us prosa"1'quemenr, d~une occasion pour le meneur
Le fait de posséder des Cercles de Crasse influence la de jeu de faire payer le p ·rsonnage pour es actes
perception qu,a aurrui du personnage. Ce dernier sen1ble malfaisant ~ En . us des utilisations déjà évoqué Lill
insdnccivemenc moins fiable, plus roub~ard, pourri Retour de bâton peur être cn1ployé par l~ meneur avec
parmi les pourris et oela risqu<'! de bîaiser sa réputation. encore p]u de latitude : réduire à néant un butin dure-
Cer Effet pervers n'est pas védtablemenr quelque chose ment gagné,, infliger une ,réussicc aucon1atique à run
de: remarquable mais plutôt une impression incons- des personnages non-joueurs, corset une situation ou
denre. Pourrantt ·ce tee impression défavorable caus au aggraver une rclacion déjà tendue par exemple. À noter
personnage autant de points de ma1us qu iJ décient de en ore que le meneur de jeu n,est pas rc11u d; infliger un
Cercles de Cras e dans ~ , inreraccions sodaJcs basées Retour de bâton, et peut se concenter de Jaisscr mariner
sur le resp~c(, la confiance et Ja crédibiliré. le personnage dans son aura de corruption ...
base, deux rechn ~ques dépendanc de 1~équipement er des
P our cmmmencer, le -r:erme duel est à prendre ici
d.~ns son accep~1.tion général~ et pas unique·m ent
d.an s le ~~s b:a.sttJn au règler1~en1 de <:ompte h ia pointe de
circonsranœsj et une techn ique dlérole dépe.ndanr de
rhistorique et des connaissances du personnage. À ced
liipte. Le dueJ ç r une s.iruadon de confl.Lt, Ltne a:cdon vjennent s'ajouter des 111anœ1tvrer,. règles optionnelles et
1
en 0pposition où les décisions ractiqoes en.chaînent avantages tactiques que les dudlisces peuvcnl mca:tre en
et- changenr l conditions dans lesquelles a l_i.eu la route avanr le duel à proprement par1er.
confrontadon. --r ous ]es opposants dév.oilenr lcul· choix
Le clud peut par exen1ple. "appliquer lors de coarses- s~mu!tanérn nt; Jes optloos écanr coujours numéron~t·
poursui·ces) de marchandages, de bagarres de taverne1 de la .m ême façon, il esr donc aisé de les sy.mboliser de
OU enCO·re tOU.t:C ilUtie situation VClh1JU à fcsprit du la mrun ou à raide d Jun dé à six faces. Les techniques et
n1.eneu r de jeu. Les pages qui suivent présentent les cas les écoles de:mandenr norma1en1enc ]a dépense de· cercles
de couise-poursulrc cc de co1nbat. d Attdbuts pour s'acdver. Et 6nalemen.t, les manœuvres
son , des actions de préparatian,, qui donne un avantagie à
cdui ou ceu}{ qui les mettent en appHcadon .

4 DÉROULEMENT
Un Duel ~c c:on.sci.ru~ d'actions en opposu:Jon,
modifiées par des avantages et ouvertur s donnés par leurs
option ra dq ues. À chaque tour de jeu les opposants
du>isissent en secret une opuon parmi celles à leur
disposkio11, puis réso.lvent Ja sin1ation en 1Jenant compce
d·cs avantages er chang·en1en-Cs apporté-S. l.e-S op"tions sont
représentée-S. de manière simplifiée p~ r ·uois ardrndes de

DESCRIPTION

Comport·ement gJol3'11crucn1 agrcssH. D'u1~ uu rnarchandagc.: ce sera une exposition des


1 -Auiludc faits, dans une poursuite ce sera Ja course, directe.

r
Co1nporten1enL ,cherchant à màxin1iser la défensje ~t réduire 1es ri$qu~s . En, cour e, Je
2 - /\Uituàc Attitude défensive choix de se Fondœ dans le: déeor ou d~augrn.cnter le chaos anlb1ant pour Creiner radver~
sa.ire.

Dans ua n1arcbandage, u~nEer de changer de sujet, de se débarrasser d'un c:arneJoL en~


Déplacement, vaJ1îssanL Dat1s un combat, rour n1ouvemen1 pour dégainer une aune,. pour tenter de se
3:, - Allil uù e
mha.ng,~enl"' mouveml!n'L.
1

dêgageri etc.

En fonct.ion .des op]lOiiUtrltés ou ile .arln~s à disposilioo. Par t:Xcrnp~ dans une pou-r-
, A; èt 5 .. ~hniques
Selon drcon.stan<:cs, ~uite 1a façon de se déplater er. dân · un ieomnar. lt~ ~hoix entre di'\lefs:es fatou de profiter
dé~ lÎ.t: (Cfcies d'alLribut.s
tl es avantages de t armc utili see.
1

Selon Je lype d"opposilion (fuite, combat, marchandage, etc.)~ u.n entraînen'lenl parti&
Selon écGil~, culkr peut ouvrir l.es options d'un opposant. Ceue oplion couvre tous les coups lord.us
.6 - Eœlç·
dépense ac cercles d'attrît>utS' appdrtés par ce·1e.1:uraînen~enl (ex : les boues dan les con1bats d'escrime.. la con11ais-
1 1

sances de-passages cachés pour la pourswr.e. c 'tC.)


. ( -
DE L'ART DE LA COURSE-POURSUITE
a course-pouC"suice esr1 plus encore que le combat~ À chaque tour de jeu les participants choi issenc leur
L
1 1

le passage obHgé de rout rnalandrin qui ·e respccre. oprion de course- poursuite puis effecruenc un t st de la
Pris la n1ain dans le sac:t nombre de détrousseurs _t compérence atiHséc1 par exemple Décan1pcr_. en tenant
voJeurs de pornn1es se découvrent ainsi des talencs compre des modificateurs propres à d1acun : Attitudes,
de coureurs... La course-poursuite utiii.se la règle de Techniques Manœuvres, etcu Ensuite] les panicipancs
Conrrars (p~132) pour sirnuler la recherche cr 1'aneinte additîonncnr chacun de leur côté la qualité de leur j~ts.
de l'objecrif de la course. Le pre1nier à dépasser k cota1 de r6 ac:ceint son but,
à savoir s échapper poar les poursu1vts; et enrr r ~u
1

contact pouI les pourslùvants~


La cour e arrête dès que les poursuivants 011~
~ DÉROULEMENT abandonné la ,c oursei ranrapé ou con1p.lètemcnr perdu
tous les poursuivis. Les règles d ' épujsem·e nt nonna1es
son r app1 i quées.
D 1eukcon1pétenccs prin1ordialcs gèrent 1 s tnévirab[es
courses enrre voJeu r. er milicien : Décamp~r et
Acrobadsn1e. La pre1nière pour ~a v ite se pure er l
souffie., ht seconde parce qu.' il n'est pas rare d ' i mprovi er + L'AVANCE
des. dérours par uo marché encon1bré d 'étalages
branlants, uru: rue noir~ de monde ou de Loît glissanr
1
en coic délabré. D aurres compétences celles que Selon la ituacion initiale 1 les coureurs peuvent ê't:re
Repérer, PJanquer, Moncer, Nager, Condui re, Filer et pJus ou moins près d aneindre leur but,,s>échapper pour
Urbani me sont uc:ilisées pour certaines Atdtudcs ec un fuyard ou auraper le fuyard pour les poursuivants~
Techniques. Ils reçoivent donc un bonus au dépare de la poursuite.

Bo USDE D f:SCRIPTIO DESCRIPTION 1


AVANCB
DÉPART AvA CE AU FtfYA.llD :VANCE A POURSUIVANT -

Aucune 0
Aucun des coureuts na d'avantage sur les auLrcs,
le coureur e t le plus eloigné de SQU but, ou encart: le désordre an1biaru est faible.
11
1
..
Petite
Le fuyard esl au minimum Le pouf ui ant a de l'élan
~
a une vingtaine de inèLres du poursuivant. ou bénéficie d'un d1en1i n plus fadle

Le fuyard es · neore visible Le poursu ivanl bénéficie


Grande 8 1nai. s'éloigne rapidcn1ent, . ur un toil uu dan une d'ün chcn1in plu - [acik et -anticipe le action du
foule. fuyard.

F.nor:me 12 ' Le fu yard e-st ·ur h: point de ,~chapper.


r.es pouruivants conv~rgent
pour couper la rotHe au fuyard

~ LES MODIFICA·
TEURS D'AMBIANCE
1
sa f'llite sera facHitée, tandis que s'il arrive d:u.1.S une
cérémoni,e religieuse solen neUe ou au milieu d une parade
n1ilitair~ l'avantage sera plutôt à son pour uivanr... Le
si
1

1avance est un bonus au commencement du conrrat., rableau suivanc don n de modifica~~urs cumulatif. aux
J"ambjance et les décors agissent sur les jers de dé. Par jets de la ci0u.rsc-poursuite~ Le meneur de j1Cll- esr bien
-.. 1nple si un fugitif débo ule dans une fout~ costumée entendu libre de 1nodl6er ces valeurs çon1me. il l'entend.
modific,a teurs d'ambiance
AMBIAN DÉeORS MODlfllCATEURS DE JET DE DÉ

Fou1e, Décor

Favorable au coureur-f les gens autom de ~ui s'écartent ou l'aident à se


1

+ l pour le coureur
déplaC<eT.

.Foule Défavorable ao coureur, les gens e . ayi:nl de tarrêtc.:r, 'lJCt jvenlenc.... -J pour le rou reu r

Panique générale, bagan·e, émeuLe, eL autres SlLUalions. chaotiques à


1 6 pour I.e ruya 1·d ou -6 en cas de foule
J'avantage du fuyard r(SaU r si C~CSl J)OUf Je lyncher... ) en colère contre lu L..
1-~..,.....,_-------t--

Marthé, rue eommerçante, breuillard. pluie. nui; taverne en temps.


normal
+2 pour le fuyard

Vue dégagée.. swp1omb.. lougU;e-vue. chien de Lraque + 3 pour Le pou1su.ivèlllt


Bais. forêt . parc. iucJh.~s sinueuses_. égouts. entrepfiES~ n:1ais.on +4 pour le fuyard
abandonn~e,. e·1c.

Encom brrcn1cn L CmJreur chargé de marchandises -2 pa.r tra nthe de lOkg

Ivloins le cod de pro:tccLion de 1~ar­


Encombrement Gouteur porte une armure
mure {p.152J.

Encombremenl Coureur parle une armure de plaque ~, st enchaîné.. etc. Cou t'. c i n1p ossi bk

4- LES ATTRIBUTS 1
d1
Les options .
e cour , _-poursuite
EN C0 URSE· 1

1) Foncer: Le personnage fonce droit devant Juj pour


PO,URSUITE s 6chapper ou pour ratnaper le fuyard., Pas de malus ou
1

de bonus. La compétence uulJ.sée es1 Oécamp;er.

Unco u.reu1· se 1i vr~-t ne à des acrobaties co1nn1e sau c:er de 2) Louvoyer/P]anquer/Repérer : Le fuyard fait de-S
toit en toit ou par-dessus un étal vok ses Compércnccs rour.s cc des dé[ours pour C\Cfl[Cr de perdre son adversaire,
cc Aruibuts mis à contribution. Dans tous ~es cas, la qui reçoit un malus de 3 points à ses.Jets d e poursuite
sit:uadon dok dic[cr au meneur de jeu le nontb1·e de parce que sa proie esc in1prévisible. La compré tence
cercles d ,Atrribur à dépenser. D e reUes acdon.s ne ucilisé.e est Décamper. Plucôc que courir~ le fuyard essaie
surviennent que lorsque la poursuite ne se lia1ite plus a de se fondre dans la fouJ,e. Inversement,, le poursuivant
une .simp!e course de fond. En cas de défaur d'Atcribut, peut tencer de recrouver sa proie si bien entendu eUe ne
le personnage ne se verra qu"ex~pdonnellement refuser s esr pas déjà complètement échappée. L fuyard uriUse
son accion - il ré cope Je plus souvenl d .lu n malus reladf à Pl anquer, ec son poursuivanc Repére1·.
la difficu.lté de son ambition.
J) Chan,ger de rythme ou de décor : Le fuyard ou
Réaction, vitesse d''e~écution ~ Une réaction brusque son poursuivant: chan ge de n1oyen de rranspon ou de
face à un événetneat in1prévu ou une accélération d.ans rychme (se mer à courb· quir-rc une foule dèn.sc pour des
ruelles désertes etc). la compécence ur~lisée dépend du
1 1
une course den11ande la dépense d 1 Cercle d Inkiative.
Actions ,dangereuses et risquées =o'(~S sauts dangereux nouveau mode de déplacement.
au-dessus du vide pourront imposer la dépense d'r Les options 4) et 5) dépendent de la tnanière de se
Cerde d>Apion1b. Par exemple saurer par dessus une dép]aoer choislc par 1e personnage. qui amène son loc de
,ruelle sauter d,un pont, courir le long de l'arrête d 'un rechniques spécifiques, activées par la dépense de Cercles
[Oit, ec ainsi de .suite. d]Artributs. L'option 6) dépend de son métier (par
Acrobaties, sprint, bouscuJades Des cabdoles excn1p]e Mendiant ou Milicien) ou de ]a connais.s.ance
comple;.;es requ ierent la dépense d'1 Cercle de anté. que le personnage a de sa ville) a·u treinent djc de Ja
Obstacles, anticipation: Une [Cnrativ visanc à gêner le 1
compétence spécialisée U'rbanis1ne . A11cune cechnique
pours.uivant réclame la dépeo.. cl r C::cn.~l e de Lucidicé. ncst spécifiquement réservée aux poursuivanrs ou aux
1
De mên1.:. qu anticiper des obstades. fuyards, ec toutes peuvenc êue ucilisées par run ou
l'au re en fonction des circonsrances.
+ ÎECHNIQUES DE Techniq11e d'immer ion
CO,URSE·POURSUITE 4) Plonge ,r (I CA)
Le coun:u.r saule dans un rivière ou quoi que
ce soit: concenant d · l'eau, et se m ·r à nager. le btu
Tech11iqu es de course
1 1
de cette cechnique est de semer trè rapmdcment ses
poursuivant ou de ractraper à la course un fuyard en
4) Sprint ( CI + r CS) crain de nager. En cas de réus i~e d un jec de Nager
1 e coureur démarre en trombe cc déboufo à touce la qualité de r accion eSL augmencée d'un njvcau pour
1

vitesse} sur une durée d'un cour de jeu. Le but de cette haque cour de jeu de nage coaséculi[ i\.trent]on le
rechnique est de se1ner crès rapidemcnrc ses pourswvant plongeon es1 une technique risquée]. qui peut bisser
ou de rarrraper à la cour e un fuyard. En cas cl son utili areu.r assomn1é conLre une barque au fond
réussite d~un jet de Décamper, la quaHté. d l'action
1
de la ri v îère... En cas d échec cridq ue il y a risq ut: de
1

esc augmentée d 1un njvcau pour chaque tour de jeu de noyade (p.160)
sprint ieonsécudf. .A.rcendon, le sprint esc une teçhniquc
épuisante, qui peut la]sscr son u ilisateur sans défenses
à la fin d'une poursuire~ ..

5) Marathon' (o CS)
'Conrràler son souffle et suri ryrhme cardjaque
pour tenir, tenir, cenir. .. e o.1arathonien sajc courir
longlemps er réguJi~rcmen'L ce qui peur êcre u·è
urHe pour s)éloigner du Heu d'un ·crime. Les rl:glcs
d]épujsement normales so11t utilisées, a\'CC une dépen e
d Ce1clcs de Sancé réduire de rnoitié tant que i \u ticude
de course n)est pas changée.

Tecl1nique . de S aut 1

4) B'o,nd P'rodigie'ux (r CS) 0


aut r sans hésiter par dessus une paH sadt en
bouc de rueJ le ou une pyra1nid~ de ron neaux au
milieu du passage. Franchir d'un bond ou presque
coute forrn d 'obstacles escarpé ou au contraire n e 1

1
pa Aancher quand il s agit dt! saucer du faîte d 'un
coic clans un tas de détritus en contr ba (pensez
yar11akazi) La compétence uri l.i.: ée ici est Acrobadsme
D
avec un malus de -3, ec le gain en cas de réussitt: est
de 3 niveaux de q uaHté supplément:aires.

5) Roulé-boulé (I CA)
Une technique de saur pour bondir sous les obstadcs
quand c'esr possible, par cxe1nple sau ter et rouler sous
une cable, passer encre ~ es roues d,un char.ior, ou encore
courir à quatre panes. En pratique. celui qui réussi
un jcc d'Acrobatisme augmerne d un ni.v~au la qualité
1

de son action. Un Roulé-boulé sous le étal dan un


marché pourraj r être enchaîné par des Techn tiques
d immersion.
5) Nager sous la surface (r CS) 5) Délestage (z CL)
Avec la bonne cor:ripétence { ager Fil r ou Cene technique con iste à jeter ~ur ses adversaires
écamper), cette technique petrt être utiLl ée au i bi4!n le contenu de l1arrdage a.fin de gêner leur progre.s ·ion>
Jans l'eau que dao des foult::s rrè.s denses et. aug.n1ente cc r0ur ça sans perdre <l~ vue la conduire de l'arce-
1

Ja discrérlon de cdui qi.1 i l'emplo,ic. En pratique, celw lagc:. La compétence utilisée e t Conduite, et Ja gêne
qui nage sous ]a surface inflige un malus de -3 aux jet occasionnée dépe:nd de la nalure des projectiles. Par
de R.epérer de son adversaire ec gagne 2 niveaux de exemple~ une cargaison dt: tonneau " pourra valoir un
ualicé supplétnentai res. En ~as d,échec critique, il y .a malus de 3 à 6 niveaux en Eoncdoo de l·e ur non1bre et
risque de noyade (p.160) ou de piétinement. de la siruarion.

Techniques de monte Tech.niques de, rivie,re


4) Saut à cheval (I CL) 4) Rythme de, galérien (I CS)
LaYanrage d 'avoir le cuJ po r SUI une eHe e~~t La compécence utilisée est Naviguer. Cerce r,ech-
évident lorsq u on ou idère les n1 ouvemontl; pos 1bl es nique assure au per onnagc un rythme de progi-essioo
aux membre~ de la genr équine. Saucer pa.r dessus un ~ cabJe lui pern1ettanc de négocier les ob tacles - de la
èta.1 ? Ri n de plus facile1 à condidon de réussir un jer rivi ère en douceur : la qualité de l'action augm~nrc de
de Monter a.vec un malus de,; niveaLLx... L'usag d 'une 2 niveaux.
monrure avec: succès ec dans de bonnes concHrions
augmente Ja qualité de l'action de 3 niveaux. Par 5) Lire le ~ourant (r CL)
concre.. si Hniy a pas de raison qu il en soit aucretnent et La connaissance des indices permettant de ne pas
rant que la pourstüte continue, cous les jecs de Repérer se faire piéger par le courant du Beuve et ses rrakrises
:' ~viter d · s échoucr sur un haut fond, d~ basculer sur
1
contre le cavalier sont auroni.atiqu "nient réussis, avec
une qua lité par défauc de 1. de ren1ous, dt! s'empiqucr dans des bancs de sablt:>
ou au contraire e, sayer d•y expédier son adv·ersaire. 1

5) Tenir le g,a /op (I Cl) La compé r.:cnce utHisée est Navigarion) les obstacles
Gérer son avance, niénager sa moutu rc. Cette découverts (ou non) sonL lais és à t•appréciadon du
c:echniquc: est J'équivalenc monté du Marathon, à la meneur de jeu.
différence que ce nlest pas le per ·onnage qui s'épuise
mais s.a n1onture. Les règles d 'épuis er.nenr normales
1

sonL ucHisées pour le cheval, cl ]e cavalier doit réussir Tec,hniqL1es d'écoles 1

tou es jccs de Moncer cant que le galop condnue~ sous


peine d'accident plus ou moins grave (tomber de la Connaissance de la ville (ICL)
monrurc~ cheval qui trébuche mors-au-denrs elc.) Le personnage peur utiliser sa con1pétence
Urbanisme pour semer ou piéger un adversaire. Sa
connaissance de la ville et de es moindres recoin lui
Techniques d'attelage permer d~uti1i ~r celle-ci au n1ieux de c capaci(és. Bien
entenduJ Je personnage doir posséder 1,Urbanisa1e de la
4) Attelage' au galop (I CI) bonne ville ec préparer ses d ' placements ?l rav.ancc ...
Le personnage lance son attelage au galop au mépris
du danger et de Ja ruscrétion. La con1pétence qu'il
uti li.sera est Conduire. es advers~dres bénéfidenl d'un Manœ11vr. s
bonus de +3 ea Repé·rer (si le personnage ne l'écajr pas),
mai ont en oonrrepartie un malus dc -5 enAcrobarisme Quadrillage !
pour aborder le chariot ou pour lui échapper. Lusage Cette technique dcn1ande ia coopération de
d"'un attelage avec succès cc dans de bonnes condicions plusieurs personne.s, la dépense d~u n Cerde de Lucid.icé
augmente h1 qualité de 1,a.ction de 2 niveaux. par personne impliquée et l'usage de la compécence
Jauger. Techniqu~ con1mune aux milicie11s er aux
ffiendiarus le quadrillage permet de rccrouver sa proie
en fouitlan·r syscéma.dquenu:nr Je , Heux ou le fuyard
'esir: évt::ntuellen1ent réfu.gié. lnver en1ent, un fuyard Tirer dans la foule !
pourra di paraître en sen1anr la confusion parmi ses Sur un j et de Repérer réussi, le coureur peu
1

poursuivants. Lorsqu'un pou rsnivanr peur utiliser re1npiacer une: action de poursuite par l'u ag d'Ul1e
1

un quadrilJage, il gagne automatiquement des bonus arme de tir. Tl devra pour ça ~larr~ter el viser* Ld règl~
d 'avance idenriques à ceux du fugid( des armes de tir (p.r52) appliquent normalemenc avc
une difficulcé basée sur les modmcateurs de cour c de
Tra ,q ue l sa dble (dans une foule a.gilée, nombreuse. un d~cors
En utilisant la compétence Pile1 ec ~ut prix de plein de cachcue, etc~) Un échec Cl"itique a pour
2 C,e rcks d'Aplomb~ un poursluvant p ut donner résulta[qu\1n passant esc touché avec des dég!r Jai sés
l'impression à sa proie que la fuite a écé couronnée de à 1appréciation du meneur de jeul c:l Je risque d'une
1
succès. La course-poursui ce s arrêce donc dès 1 in. îanr panique générale.
où le fuyard s'esdn1e ·auvé> t11a]s Je 'craqu ur continue
de le suivre, discrèremen L et dan l'ombre...
1 Mascarade !
PJutôt urilisé par les personnes en fuire~ la
Au voleur ! mascarade consiste à changer presque instantanémt!nt
Le poursuivant: p ut dépenser d s Cerdes d ;Aplomb de comporrement ec d apparence. Par excn1ple à ],aide
pour au:irer l'anenrion de la foule sur le fuyard. Le d 'une couverture ou d'un drap volé au passage, passer
non1bre de Cercle d"'Aplomb dépensé donne le nombre d 'un comportemcnc de fuya·rd à celui dJun mendianc
de braves cicoyens qui r ncenc d i.nterccpccr le poursuivi. crasseux vêtu de pauvres habirs n1acu,és d "immondices.
Suivant Jes U ux, le port del 'unifonue de Ja milice peut Les con1pétenc · pouvant êne utilisées ici sont] pour le
augmenter ou non le nombre de cicoyen répondanr à prix dt! r Cercle d,Ap[on1b et 1 d 'lnkiative, le G rimagc
J appel de la loi. .. et le Barac:..in. La man u rc est un qtûu:c.: ou double,
puisqu'en cas de réussite le roral accuel est doublé,
tandjs q u~en cas d ~échec il retombe à zéro .. .

'ÀRT DU COMBAT

4 DÉROULEMENT moins les protections) ur la feuille de personnage. Le


rnur s"achève er l'on passe au suivant jusqu'à ce que
l'affiontcment parvienne à son rermc.
Les combats de Nightpn;wler sont redoutables: u.11
si mple coup de couteau ou de marraqu~ bien ajusté
peut envoyer même le 1neiU ur des épéisces rejo.indl'e
ses ancêcres. Prudence er ruse e révèl.e nr aussi cruciales
que maîtrise er chance. La Lurrt; s>engage 1Àchaqu~1.our
4 LES COMPÉTENCES
de jeu Jes belligérants choisisst!nr leur option de combat DE COMBAT
er résolvent un jet d'oppositi.on simulrané.
L résul'tat est comparé à la Compctencc udlisée en
tenant cotnpre des modJficaccurs propres à chacun : PoHr chaque type d arme sa Compétence : Ferrailler
posirions Techniques, armures>Manœuvres blessures, pour .le combac armé, Bastonner pour le con1bac
etc .. Le con1bartant obcc.:nanr la meilleure quaUté de désarmé. Ch11rser pour [es armes de dr, Laru:t'r pour les
1

réussite parvient à toucher son adversaire (à quaUcé égale armes de j te Pyrotechnie pour les armt:sàfeu. Lorsqu'il
il lagit d'un macch nul, que déparcagent tes Cerdcs obtient [ ~une de ces Compétences~ un personnage doit
dl\.plon1b); on reporte les dégâts (qualicé de rattaque
préciser dans quelle fa1nillc d'arn1es il est ~ntra1né (cf. la Réaction
description des arn1es). L0r1· que le choix tactiques d un tour sonr dévoilés,
·il vient à manier une arme géré~ par sa Compétence il c t possible d 'utiU cr un Cercle pour changer
ntais dloune &miHe différt:ntc~ jJ eonserve S·on care n1a-i d Atrirude c.tl réaction au choix adverse. ·O n ne peul
reste cantonné auxAttirudes de comb~u:sans pouvoir utiliser changer J ~Attitude.: qu une eu le foi pat cour de jeu.
aucune Technique. D ans ~e cas où le p<::r.sonnage choisiraic
1
Si p1u ·ieurs comb::1tta1us déciden[ de faire de n1ême
de barcrc avec unè arme pour laquelle il esr lncornpétent, elui qui possède le plus de Cercles pade en dernier ; Il
Hserrur l)flsjd.~ré com·me·Novice par défuut (score de 6·dans n'e.sr possible de réagir que fuce à un adversaire disposant
la Con1pétenœ)~ craie lui aussi limité aux seuJes Atrirudcs de n1oins de Cercles que soi. Si les adversaires ont pris la
et ne pourrait dépenser aucun Cerde d 'Attribut ]ors du peine de se Jauger au début du combat, le résuha·r peur
con1bat - exœpcion faite des Ctrcles de anté~ évcntudlc.:·mcn[ servir à départager une égalité.

Réflexe défensif
Lors d 'un Guet-apens1 le personnage surpris peur
LES ATTRIBUTS dépenser un Cercle par adversaire pour adopter une
A'Ctitude Défensive à leur enconrre plur6r qu' êrre
DAN'S LE C0MBA T 1
1

complèremenc pris au dépornvu.. Même dans ce cas il


n'aura coutefois pas la po~sibHité de répondre à! 'L uaque
par un contre.
Les Attdburs one des uci]j.sadons pa rticuliètes en duel
arn1é. es paragraphe uiva.nt décrjvenr ces opdons
1
Initiative à zéro ?
d ,udlisaüon et leurs el:fecs. c personnage sJ épuise er n'est plus capable de réagir
avec la même vivacité. Il subie 2 points de malu . dans
ses actions physi·que jusqu'à la fin de.: l'affrontement.
Attribut Initiative
- -

Prendre l'avantage Attrib,ut Aplomb


Lors du premier tour d ,un duel, le cornba([aJu
possédan.t le pJus de Cercle prend l'avancage de la Précision
viles se en conuaîgnant son adversaire à 1)adopcion Lorsque le résulra'l: d'un tour de combat débouche
d,une A rirude Défensive (voir p.138) pour c: cour. sur un rnaLch nul1 le combattant possédanr le plus
.n cas d.,égalicé de Cercles, w1 combattant qui a de Cercles remporte l]assaul avec une qualité l""
préa[ablernent pd la peine de Jauger son adversaire annulant ainsi 1>.égalité par une meilleure n1aîrrise de
peu t 1 s' i1 le souhaite, dépenser un Cercle pour fah· la situadon.
pencher Ja balance en sa fav ur.
Intimidation
Lorsqu>i] eflèctue ou ubit une tentaliv
inti111idation, le personnage pellr utiliser llll Cercle
INITIATIVE pour relancer le dé {le second rtsuh:at e t définicj f) ou
augment r la qualité de son jer d ~un niveau. À noter qu~
Cuisjner qu~[qu'un esc une tentative d'incimidation de
A la djffercnce des scandards du genre H n,y a guère de cet:t:e pe~ onne.
notion d initiative dans l\l~fhtprowl.er. Lors d>un l"our de jeu
en combatr ccll1i des coml>ananrs qui est parv nu à porcer Effroi
une acca~ue esr lui qui a finalemenr pris l'initiative sur Lorsqu'H csr confronté à une skuadon cerrifianœ~
1

~an J\dvcrsaire. T1 èxistc néann1oin un AttribuiJ lnltiativc


1
lorsqu H sent l souffle glacial de ]a more: sur sa nuque
m·ettant à profir la r~pidité et 1 s réflexes d'un personnage~ ou qu,il souhaite tenrer une action extrêmcmcru
da ngercusc - pour ne pas dire suic!dalre- le pers·Onnage
peu c reriter de g-arder sa constance en dépensanl un
1
Cerdc plurôt que de s enfuir à route jambes.
Aplomb à zéro ? annuler ce malus supplémentaire, la v1cttme doit
L'A.plomb symbolise le sang-froid qui différencie dépenser un nombre équivalent de Cercles plus un.
généralement le combattant expérimenté de l' homme
de la rue. Trop nerveux, trop hésitant, il se recrouve Jugeote
dans l' impossibilicé d 'utiliser la moindre Technique e1 Lorsqu' il provoque ou subit une tentative de Bluff.
reste canronné aux Artirudcs. un personnage peut uliliser un Cercle pour relancer
le dé (le second résulcac esc définitif) ou augmenrer la
qualité de son jet d'un niveau.
+ Attribut Santé Lucidité à zéro ?
Mordant Le personnage éprouve des difficultés à apprécier la
L'acharnen1ent physique et la 111aîtrise du personnage situation. Lorsqu'il est con fron ré à l'une des Manœuvrcs
peuvent lui pcnnetcrc d' ignorer, pour un [Our de jeu, le suivaoœs: Guet-apens, Tenailles ou Advcrsair<:S rnul-
malus dli ù ses blessures au prix d'un Cercle. ùples il doil' co1.nbatrre en J\rritude Défensive ou offrir
à ses adversai>es un bonus de 2 points au toucher - car
Endurartce eux profitent des failles de sa défense. Ce bonus ne
Le combat est une épreuve exrénuante, si bien que s'applique que si les advcrsa[rcs eu qucsrion n'ont pas
les règles d'épuisement normales sonc appliquées. leur Lucidité à zéro eux aussi.

Dernier souffle
~ LES OPTIONS
Dépenser un Cercle perme[ de resccr conscicnc jusqu'à
la prochaine blessure lorsqu'on atccinc les carégories
• Blessures critiques • et • Blcssu rcs mortelles •·
DE COMBAT
Santé à zéro ?
Quand le personnage est à bout de force, s' il
doit dépenser un nouveau Cercle il sera considéré Comme pour les autres types de duels, elles se répar-
comme ex1énué et contraint aux Articudes Défensive cissenc encre crois Attitudes, deux Techniques cc une
ec Mouven1ent. S' il arccinc les catégories «Blessures Technique d'école pour un rotai de six options. Avant
cririques • e1 • K.O. • il s'évanouir. de lancer le d2o, chaque joueur décide en secret de
l'option que son personnage va utiliser pour ce cour
de jeu. Tous les eombauants dévoilent leur choix
+ Attribut Lucidité sin1ulcanémeoc ; les options écant coujou rs numérotées
de la même façon, il est donc aisé de les sy1nboliser de
Le raisonncn1cn[ et l'adapracion du personnage la main ou à l'aide d'un dé à six faces.
dé6ojssent sa capacité à n1aîrriser une sicuation. La
dépense de cercles de Lucidité pern1er au personnage
d'antjcipcr les évé11emencs, de profircr de la siluation, ecc. + Attitud es
Vista Les Arcitudes représenten1 l'cssendel du combat :
Grâce à sa lucidité, un combacranc peuc annuler, les mouvements de base, l'arcaquc ou la prudence. Si les
le temps d'un tour de jeu, les effets donnés par une Techniques réclament très souvent un investissement en
situation d6avantagcusc (blessures exceptées) : prise Cèrcles quelconques, les Artirudes restent toujours ouvertes
en tenaille, adversaires surnuméraires ou dans une aux personnages encore capables de tenir sur leurs jambes.
position tactiquement avantageuse par exemple.
r) Offe nsive
Imprévi s ibilité I.:Offensive mer le personnage en position d':nraque,
Lors d'un Guet-apens, le personnage qui prend iJ cherche aucanr à frapper son adversaire qu'à se
l' initiative de la Manœuvre peuc dépenser autant de procéger sans aucun malus ru avantage parciculicr. Les
Cercles qu' il le souhaite pour rendre la réaction de dommages infligés sonr calculés à panir de la qualité de
l'adversaire piégé d'autant plus difficile. Si elle souhaite l'attaque gagnante moins les protections évcn ruclles. •

2) Défen sive n1aniabilicé, l'allonge ou plus simplement l'usage
Le personnage mise sur sasauvegardeen privilégianr pour lequel l'arme fur créée. Les paragraphes suivants
sa Jéfense à l'attaque. Pour le ca.lcul des dommages, en décrivent les Techniques de chaque famille ; cependant,
plu~ des procections, la qualité de la défense csrdéduite la description des armes reste susceptible d'apporrer
de la qualité de l'anaque. En cas de qualité réduire à des modifications parciculières. La parenchèse indique
zéro, une attaque n'inflige pas de dégât. le coût en Cercles pour chaque tentative, réussie ou
non, d'ucilisarion de la Technique. Ce coût est roujours
Contre-attaque : Si la qualité de la défense esr dépensé après utilisation.
plus élevée que celle d'attaque d'au moins 2 niveaux,
le défenseur a la possibilité de passer une accaque
gratuite. un contre, de qua lité r. Au lieu d 'un contre, le + Techniqu es
personnage peur égale1ncnc se désengager (voie An:irude des armes d'estoc
Mouvement).
4) Feinte (z CL)
3) Mouv ement Le personnage tente de feinter son adversaire en
Le person nage se défend et sacrifie son accaque jouant sur la vivacité perforante de son arme. Il souffre
à la maî(rise de l'espace. 11 ne produit donc aucun de 2 points de nialus niais sa réussite éventuelle csr
dégât tn cas de succès mais obrienc l'un des avantages considérée com111e étaJH d'une qua li ré supérieure. Les
suivants: se désengager du combat, combler une dégâts restent inchangés.
différence d 'Allonge avec son adversaire, dégainer
une arme, effectuer une action qui ne réclame pas de 5) Perforation (r CI + I CS)
concentration particulière (le meneur de jeu est libre Jouant sur la finesse de l'arme. le combattant
d' inffiger un malus important au personnage s'il tente pénèue la chair vers un point viral du corps humain
quelque chose suscepcible de représenter une gêne dans ou une faiblesse de l'armure de son adversaire. Pour
son combar), ou bien déplacer le combat de quelques êcre réussie, l'artaquc doit être couronnée de succès par
pas dans la direction de son choix - er généralement à au moins 1 qualité d'écart sur l'adversaire. Dès lors,
son avancagc ! celui-ci se vide de son sang: il coche à chaque nouveau
tour de jeu une blessure en Vi1alicé (à commencer par
- - - - - ---'!1<--i;gratignure) jusqu'à cc que des premiers secours lui
soie11c dispensés.
QUEL JET POUR LE MOUVEMENT •

L •arrirude de mouven1en1 n' Lmplique pas de porteF un + Techniques


coup. En l'occurrence, il devient souvenc inutile d'employer des lames courtes
les coiupérences Basconncr ou Ferrailler. En fonc~ion de
l'acrion cn~repûse. le Meneur décide de la con1pétence 4) P ercée (r CI)
en1ployée. Il pourra par exen1ple, décider que co1nbler La vivacité er la faible allonge de l'a rme permenenr
l'allonge den1~1nde un jcr de Ferra iller d'unequaliré au màins d'enchaîner insca nra némenc une deuxième arcaque
égale à la différence <l'allonge, candis que se désengager durant le 111êmc tour de combac en écopanr simplemenr
demandera à la place un jet de Décamper. d'un malus au coucher de 2 points. Le second coup est
résolu normalement ; le défenseur csr considéré comme
adoptant l'Anitude Offensive et une victoire de sa
part ne produjt pas de dégâts. Préférer une Attitude
Défensive reste possible au prix de 1 Cercle d' initiative.
+ Techniques d'arme Dans tous les cas, l'atcaquanr doic obtenir une réussite
comptant au moins l qualité d'écart.
Les options numérotées 4) ec 5) regroupent les
1èchniqucs proposées par les armes. Chaque famille 5) Attaque s1J.rprise (r Cl)
d'arn1e possède ses propres avanrages tactiques. Ceux- La légèreté et la maniabiliré de son arme aurorisent
ci sont en rapport direct avec la forme, le poids, la le combacranr à la faire jaillir pour cenrer de prendre


L'ALLONGE
son adversaire au dépourvu. Lors du premier rour de
jeu du combal", le personnage peuc porcer un assaut avec Chaque anne dispose d unc ~aine p.)longe. lant que
1

un n1alus de 2 poincs; sa cible doit dépenser 2 Cercles deux çombattants ent la n1ên.~ allonge> il peuvent battre
d'lni·d ative ou souffr.ir un malus de 5 points lors de ce sans p1~ohlèn1e. Dan les mouvement du combat, cclui
tour de jeu. qui a l'allonge la pllLis él Y. ~e rienr son adversaire à distance
respectable et c trouve hors de portée de l'anue plu ceutte.
Un personnage n1aniant une ar1ne d al longe inférieure à celle
Techniq11es de son adversaû peu1: esquiver et se mouvoir nlais pas pQner
des lan1e longues de coup tant qu'il n'a pas comblé cette différence d 'allon
(voh l ~tcitude Mouvement). Une foi. ceci fait, les deux
4) A.tt,a que brutale (I. CS) adversaires pourront se banr~ normalement (Je meneur deïeu
Jouant du poids de s:on .a rme, ie personnage peut pouvanr appliquer de.s malus s_elon la ituatlon par exempJe
porter une puissante attaque au m.épris de sa propre un malu égal à la différence d)allon~ à un hallebardier
défense. on adversaire bénéficie alors d un bonus de dont radversaire se seraic rapproché à portée de dagu ; ou
2 polnts pour Je toucher mais si !'Ac:caque brural est ce même malus à rad rsaire d:u hallebardier qui cette foi
un succès . .les dég~cs sonr considérés comme étant de la rient Je manieur de dague à dlsrance). Un Mouven1ent du
qualité directemenr supéri·eure. combattanr ayant la plus gr;uid allonge peur à nouveau
permettre d,augmenter l'écart.
5) Destruction (o C) Au débuc du combat~ on ê!Sdme que les combatcancs
Le poids et le ttanchanc crune lanle longut: sonc sont éloignés de la plus grande allonge de leurs annes. En
sont des avan[ages dont 0 ·11 peur àe servir pour désarmer cas de Guet-ap·e n s réussi, ce lui q Hi prend son adversaire
radversaire en brisant son arn1e. En ciblant Ulle arm.C! par su rprisc peur se placer à l1a1longe qu' i 1 dé ire i la
d ~llonge inférieure, une réussite obtenan[ [ qualité situation le permet.
d ·écar( sur l'adversaire cru;se son ·arme et ra rend
cr
inucilisable ; il faut 2 qualités écart pour briser une
arme d'Allonge égale. Dans les deux cas, l actaque ne
produit aucun do1111nage.
Techniques
des masses
Techniq Lies
des arn1es d'h,ast 4) Assommer (:c à 3 CS)
eurraliser sans eu r ! en obtenant r qualicé d' écart
4) Charge (o/r CS) avec .son adv,ersairet le personnage lui assène un coup
Profitant de son i\Jlonge,, un combacranr qui occasionnant u.nc blessure de iype « K.O. ». H doit
n"'esc engagé dans aucun co1nbac de proximil'.é peut annoncer avant d'effectuer son acrnque le nombre de
charger. Il prend auromadquemenr l 'initiative sur sa Cercles qu il investit. En cas d réussite ig victime
ielble et ceJle-ci écope d'un n1alus de 2 poinrs à 1noins peur contrer r"effet asson1manc et le réduire à Lill coup
de répondre par r Cercle d'lnidacive. Lorsque les normal de qualité 1, 2. ou 3 (selon le prix de I auaque) en
combattanL'S se chargent mutuellemenr, l' initiative e.sc s'acquittant du même no1nbre de ·Cercles de Santé.
résolue normalemenc (c[ Prendre l >avantage). Dépenser
1 Cercle de anté permet à fa. Charge d ' infliger des
1 5) Coup violent (o C)
dégâts supérieurs d'une quaLlc·é . Un ·oup bien placé - sur la nuque ou Ja. tête le pllls
souvenc - permerr d'inAiger des dommages mor1:els n
5) Mur (r ·C L) l'adversaire. En recevanc un malus de ') po(nrs sur son
1
Les armes d hast permetrent de n1aintenir une dbie jer d'attaquep le p ersonnage .repo.rce les dégâts de son
1

à distance en . acrifianc l1artaque au profit de la défense arme en Endurance ec en Vitalité.


ou de la contrainte. Le personnage profite des règles de
l!AccJcude Mouvement en rajouranl à son adversaire un
ma-Jus de) poinrs sur son ac-don.. Cc malus esr réduit à
3 si fadversaire dépense 1 Cercle de Lucidiré.
• Techniques ~ Techn iques des arcs,
des haches arbalètes et armes à poudre
4) Écrasement / Piqua_ge 4) Tir visé (I CI + I CA)
(I à 3 CS/ I CI+ 1 C.!i) Au même titre que l'arraque de Perforarion des
Hormis les haches de bûcheron qui n'offrent qu'un armes d'estoc, le cireur cible un poinr viral du corps
seul rranchanc, les haches de guerre proposenr une humain. Pour être réussie, l'accaquc doic erre cou ronoée
masse ou un pic en revers. La Tecnnique 4) dépend par de succès par au moins 1qual ité d 'écarr sur l'adversaire.
conséqucnr du modèle uülisé et vous pern1ec d'utiliser D ès lors, celui-ci se videra de son sang en cochant à
Asso1nmer (famille des masses) ou Pecforation (famille chaque nouveau cour de jeu une blessure en Viraliré
des a rn1es d 'es roc) - ici nonIB1és Écrasen1enc ec Piquage. (à commencer pa r Égratignure) jusqu' à ce que des
Toutefois, dans ce dernier cas le manque demaoiabiliré premiers secours lui soienc dispensés.
d e la hache oblige un ma lus supplémentaire de 2 poinrs
sur le jet d 'arraque. 5} Tir réflexe (I Cl + I CA )
Un cireur qui n'csr pas engagé dans un combar de
5) Fendage (o C) proximiré peut ca ler ses rnouvcmcnrs sur ceux d\tne cible
L'épais cran chant de la hacl1e permer de fendre les distante cr bénéficier alors d 'un rir d 'opportunité juste
ha1n pes d es arines d ' hast a insi que les boucliers en bois. avant que celle-ci passe à l'action. Le cir esl effcc[ué jusre
Une réussire obrenant 1 qualité d 'écart sur l'adversaire ava nc l'action de la ci ble: en cas de réussire, la qualité du
casse l'objer ciblé Cl le rend inutilisable. J.:arraque ne rir devicnl un nialus supplé1nenraire pour l'adversaire.
produit aucun dom1nage. Dans la situation où le tireur sera it chargé par sa cible,
il serait considéré en Attitude Mouvementer ses actions
limitées à l'esquive cr ne causant aucun dégât.
Techniques
des fléaux
+ Tech ni ques
4) Agripper {I CS + r CI) des arme s de jet
Les armes articulées pcrmercenr de saisir l'arme
adverse pour gêner ou désarmer sa cible. Enrouler la 4) Lancer précis (I CI + I CA)
chaîne d 'un fléau réclaine un jet d 'actaque réussi avec 1 Équivalent du '!Ir visé pour le lancer, le lanceur
qua li té d 'écart sur l'adversaire. Dans ce cas de figure, cible un point vital du corps humain. Pour êrrc réussie,
les deux armes sont immobilisées sans d ommage e t l'auaque doir être couronnée d e succès par au moins
les co111balCanrs ne peuvent qu'uriliser leur n1ain libre c q ualité d 'écarc sur l'adversa ire. Dès lors, celui-ci
cr leurs pied s avec un malus de 5 poinrs. Une fois la se vide de son sa ng: il coche à chaque nouveau cour
cible agrippée, le person nage peut tenrer de la désarmer de jeu une blessure en Vicaliré (à com1ncncer par
(une seu le tcntarive par rour de jeu er sai1s qu'aucune Égratignure) jusqu'à cc que des preoùcts secours lu i
nutrc action soit possible). Ce mouvement nécessice soient dispensés.
de résoudre un jet d 'opposicion en Robusresse avec 2
qualirés d 'écarr sur l'adversaire ; un échec de l'arraquant 5) La1i cer puissant (2 CS)
peur conduire à son propre désarn1emenr. Le person nage propu lse son arme avec le maximum
d~ force possible. En cas de réussite, le jec d 'arcaque
5) Attaqi;,e patfaite (r CS+ r CL) gagne auromac ique111en1 1 qualité.
Les cl1aînes rournoyantes prolirenr d ' impacts
n1onels par l'action de la force cenrrifuge cc rendent leur
approche toue aussi risquée. Le personnage se rerrouve _; Techniques
en Articude Défensive ec uo conrre réussi augmenre d'e mpo ignade
auromatiquemenr ses dégârs de 1 qualité. Cerce
Technique ne peur toutefois êrre réalisée qu'avec un 4) Immobilisation (r CI+ r CS)
Aéau bénéficiant d 'une Allonge scciccemenc supérieure Après avoir remporté un 1our d e jeu de Mouvement,
à celle de l'arrne adverse (fléau d 'arme ou fléau du le personnage peur renter de saisi r son adversaire avec
diable) ; une :crme articulée plus petite (nunchak"U par une difficulré rehaussée de 3 points. Eo cas de réussire,
exemple) ou en bois remplacera Arraque parfaire par la cible encaisse normalement les dommages mais se
Assom1ner (fan1i lle des masses). rcrrouvc im1nobilisée. Dès le rour su ivant la vicrime

{f'1
hl;;,...___~~.=:::::=----,,_,___,_~L_~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-----!
peur e~say r de se ~ibérer au prix cl un jcr d "'opposition Manœuvre de Bluff avec 1 point de bonus pa.r qualité
en Bastonner av c 1 qualité d'avance sur le pugiliste· de l 'arraquc. n cas de Bluff réussi~ la dcuxieme attaque
en. cas d,échec, la \'ictime de la Stra ngulation perd l de ce type pcrpérré au cours du snên1e combat voit ses
1
Cerd de Sanré et coche ir nouvelle case d Endurance donlmages augmentés de 2. qualités. le. Cercle de anté
si on bourreau dent à lui infliger des dégârs. i la cible n'csr dépensé qu,au moment de Ja seconde attaque.
roinbe <f K.0 J'anaqua.nr doit clio1isir s, i ~ 1'a én·angléc
1
• ))

à mort ou simplement jusq1ià la syncope. École de la rue


Le fourbe l,emporte (1 CA I 1 CL} : Mên1e i l'on
5) Fauchage (I CI) ne peuc pa1'~er d ~école au ens strier, les nombreuses
En balayanc l'adversaire d un gra nd coup de pied il fourberies expérimencée dans le ba -fon~ e révèle.nt
esc possible de lui faire perdre 1>équi libre et de le jcrcr au diablement efficaces. Le coù.c dépend d 1~action
ol. L,attaque doit être remportée avec r quaHté d,écart choisie. Lorsqu' H c.:ffecLue une Manœuvrc de Bluff
sur l 1adversai re qui se rccrouve alors au sol et subie 1 victori -usej le personna.g p ·ur joui r d'une attaque
iease de. bl~ slUe supplémentaire en Endurance. En cas é lair supplémenLaire pendant Je même tour de jeu
d •éche avec le m m écart, ractaquant 'C retrouve et selon les condition de Ja Percée (cf: Techniques
conrré cc le défenseur peul choisir de raosformcr de lames cou rtes). Lorsqu,il effcccue une Feinte
g-ratui!i _m nr le résuh::a t de son opcion de co1nbat en (cf ~Jèch niques des annes d 'estoc)> U pc:u.t remplacer
Fauchag.e avec.: les inêrnes conséquences. le ~ dégâts no.rmalemcnt occasionnés par une action
gênaoce pour l'adversaire: un mouven1e11r qui va ]
poster en iruation peu envieuse un jet dt: sable pou r
Techniques 1aveugler, une inrervention judicieuse du décor polir
d'écol e 1
l>imn1obiB er.. . les possibil ité sonL l11nombrables er
vadcnr selon la scène. Dans cous le_ cas ell~s ne doivent
I.:o.pcion numérocéc 6) correspond à une: Technique infliger qu~une ·gêne - aucu11 dégâr - d w·anc les 3
particulière enseignée au personnage par l une de écoJc pro-chains rours de jeu.
i n1plantées dans 1a l'rincipaucé. Les académies en eignenl
dilférenres œchniques à leurs élève privilégié.s. un~ foi~
maîtri, ée i ~u pern1etrenc des cncha1nemcnc ou des. Manœuvres
acrobacies souv.enr morc.d et transforment [es élèves
cor11pérents en adversaires à ne swcout pas prendre à Ja Les 1v1anœuvre5 consdtuent des v-adances intégrahles
légèr . Les voleurs pratiquent peu le code du duel mais à rarr du comb ar et apporcenr de précisions de règle
bénéfident d'une pseudo académ ie : aelle de la rue qui pour les situations les plus courantes.
rassemble de manjère rnfonnelle bon non1bn~ des crasses
a' utmHscr
•I • pour s'avantager 1ors
d)u11 cou1bac En sélection nant
cerce opùon, le personnag~ est
Ubre d 'utiliser renseignement
de son choix pour peu qu'H
s.acisfassc aux condidon.
imnposée par la Tcchn ·que.
...
Ec 1o le
urrzélorienne
La corne du bélier (1 CS) :
Armé d )une rapière ou plus
raremenc d \me épée longue, le
combattant p~uc cransper,cer
son adversaire d ,un coup
violenc précédé d,une feintt!.
La premierc arraque réussie
de la so,rce n~occasionne
aucun dégâc; au lieu de
ça le personnage ccnre une
Le combat à distance Tenailles !
Un-.c ombattantpeuc faire usage de son amie de ui,r ou DCUXi combattani;s ou plus peuvent n1anceuvrer pour
de jet tanr qiliJ ne se trouve pas en.gagé dans un.coin bac cerner leur adversaire grâce au mouven1ent classique de la
d~ p(-OX:itniéé: llUX poing~ ou à l'arme blanchè. Portée, cena:ille. Avec en permanence un adversaire dans le dos,
puissance, pénétration ,ec eadence de tir dépendent du la cible demeure dans une position extrêmement délicate.
· type d~acme utilisé. À la différence du duel, le <tombac Les règles ci'Adversaires surnu1néraires s'appliquent
à distance ne se résout pas d'un jec d 'opposition, à no.analeinent. Pour réussir une prise en Tenailles, l'un des
n1olns que la cible tente conscie1nmenc d'esqu iver la com.barranrs en supériorité numérique doit opter pour une
rnenace - auquel cas on la. considère corn me adopcanc Attitude de Mouvemenl er la i:éussir afin de se placer en
uneArcicude1'1ouvemenr. Hormis ce cas p récis, tirer opposition de son. partenaire. Dès l.ors, la cible doic choisir
lan<ier sonr de simples jet~ de Compérence auxquels on au début de chaque cour de jeu sur quel adversaire elle
applil'.Iue l~ modificaceµrs dtLtableau suivant. se concentre, offranr à l'autre de remplacer son bonus
Ar.es et arba.lères nétessiœnr un cen1ps de recharge- d.'Adversaires surnwnéraircs par une augmentation
ment et dajusre.menc du rir d'environ 3 secondes dans aucon1arique de qualité sur son jer d'attaque.
des conditions normales pow: un cireur entraîné. De Pour se libérer de la Manœuvre le personnage n'a
fait~ il ll'esrpossible de rirer qu'un t0ur de jeu sur deux, d'auue choix que de procéder lui aussi à une action de
le second aurorisanr rour jusre une action de Mouve- Mouvement ou bien se mettre en position avantageuse
n1ent modérée. Un ci reur à l'arc expérimenté (niveau (dos au mur par exeiuple).
13 minimum) peur, s'il de1neure statique et dispose
ses flèches devant lui, en d écocher une par tour sans Guet-apens !
n1alus supplémentaire. Préparée par une approche discrète, cecce technique
permet à un personnage en en1buscade de fondre sur
Adversaires surnuméraires ! son adversaire au prix de J Cercle en lnitiarive er de
Lorsqu'il se rerrouve co11fronré à plusieurs porter une accaque prenant sa cible complètement
combarrants en même temps, un personnage voit sa au d épourvu lors du premier tour de jeu du con1.bac.
situation considérablement compliquée. Les accaques Considérée comme sans défense et bénéficiallt d'une
den1eurenc si multanées mais leur résolution peur se Attitude Mouvement, cecce dernière reçoit un n1alus de
trouver légèrement décalée par les descriprions du 1 qualité sur son jet - tandis que l'arraquant reçoit en
meneur de jeu afin d 'assurer la cohérence de la scène. parallèle 1 qualité supplémentaire sur le sien.
Le personnage en infériorité numérique combat
norn1alemcnr en Mouven1enc ou sur la Défensive er ne Intimidation !
peut produire de contre que sur un seul adversaire. S'il Intin1ider son adversaire en résolvant un jet
décide d 'user d'une aucreAccicude ou d'une Technique d 'opposition de la Compétence éponyme permet de
il offre un bonus au coucher de 2 points à chacun de ses le faire doucer en menant son sang-froid à l'épreuve.
opposants. C haque arraquanc en supériorité nun1érique La Manceuvrc ne peur s'eR:èctuer que lors d'ttne action
gagne r poinr de bonus sur son jer d 'arraque pour d'Offensive ou de Mouve1nent (pas sur la Défensive) ec
chaque personnage combarranc à ses côtés. provoque, en cas de succès, un malus del qualité sur le
jet de défense de la cible. Cet inconvénient dure pendanr
autant de rours de jeu que l'écart de qualités obcenu sur
le jet d ' intimider. La Manœuvre ne fonctionne qu'une
Modificateurs -au tir et ay lancer fois par adversaire au cours du 1nên1e combat.

.P0rtée ·eou~te +2 Bluff!


L'arnaque employée en combac peur renverser une
POiiée longue -2
. situation mais demande une certaine maîtrise. Bluffer
Cible eJi môuvemenr (sau.f esquive) -1 à -5 permet d 'induire en erreur l'adversaire er ses effets
se résument généralement à quarre conséquences
Attaquant en positi0n instable -1 à -5
possibles: réduire son efficacité en combat, le pousser
Vis"ibitrité c,le !.11 c~le 0 à -10 à parler, l' incircr à fuir, l' incicec à se rendre. Une
cenracive de Bluff se résout d e la mên1e façon qu'une
lnrimidacion, si ce n'csc qu'on peut aussi l'utiliser sur
la Défensive, en utilisanr la Compétence Arnaquer en
ETL'ARMURE DE PI~AQ
1ieu er plac d'1nchnider. De la qualité de la réussi ce
dépendent k.s elfers : moi ns le pcrson11age esc créd1bJe, Muedisparaît d~ 1'équipement mar ri al el est d
plus le m,eneur de jeu peuc décider de luj infliger un can t:onn~e à l'~pparal. D urant la guc:rr«r ci ile il 'est
malus. lncker l1adver.saire à fuir ou à se rendre devrait avéré qtlun chevalier en armur con1plète à terre était trè
être d ,une dH!iculcé exemplaire. D ans t:ou les ca~ , un ·vulnérablc:t spécialemcnl aux attaques du genre maillet en
Bluff réussi condamne Ja cible à l~üe le mauvais choix) bois ec b~elard (une sorœ de dague tenant plu du g.ros clou
à prendre la mauvaise décis.ion. qu du couteau), carreau d'arbalète, balle de mousquet, et
finalemenc rapière tenue par une n1ain exper te. En fiili: la
jauger! rapière est rrè prarique pour frapp~r à t ravers la visière,
Observer son adversaire pour essayer de deviner ses tout en esquivant 1es arcaques lourdes ec lentes d u porteur
intentions, son style dt: combat, son école ou ses capacités
1
de l'a-rmure.
esr généralement l'apanage des maîrrcs d escrirne. Jauger~................- - -.....-----.. ___.._____.
1

correspond à un simple jet de Compéccnce Jauger


cffeçtué pendant le quelques secondes précédant un a qualité des b1essares qu' il inflige augrncnre
c:ombac:; ce laps de temps est indjspensablc. Pour chaque de 1. En revanche, s'il rat·C son jer d arraque et q ue
quaJicé de réussite~ le meneur de jeu occroic au joueur t>adversalre réussh le sien1 cc.: dernier jouit: d'une ·qualité
une informadon sur son adversai re~ supplémentaire sur son jet de toucher~
Un personnage · xper cen Jaugcr tencant Ja M anœuvre
sur an adversaire gu a regarde con1battre pendant au Empo ig ria de v s . arm é !
1noins 3 tows de jeu peut pour son prochain combat; au Un co1nbana.nt désanné lace à un combananc
prix de 1 Cercle de Lucidité, raffronccr en choisissanr arm,é doi·c avant r:out combler l'AJlongc de ce dern ier
son oprion en réaction à la sienne sans que" cda lui coC1ce
1 (minin1um r} avanc de Palfroncer norn1a!emenc. Tant
aucun Cercle sup·plémentairc. On peur annukr les effets que l'écart n,e~-r pas combJé, Je personnage désarmé ne
d,une Manœuvre de Jauger par une Manœuvre de BluH pelle: uriliser aucune Technique reste cantonné· aux
réalisée a poster-io1·i. Locsque deux adversaires e sont Attitudes. I.:adve·rsaire armé pris au conta r subie à on
observés l,avaruage du choix de roptioîl en réacdon ne tour [es n1êrnes désa réments jusqu'à e qu'ïl reuouve le
va qu'au meiUeur des deux~ qui ne peur opcimiser son bénéfice de son Allonge grâce à un Mou.vemcnc réussi.
:ucaquc que pendant un non1bre d.c tour de jeu égal à
1
l écar1 cnrre leurs deux qualités de résulcat. Emp·o·i'g 1za d e
ou ar,mé vs. d istanc,e !
Bo ucl ier ! Poar engager le pugilat face à un adversaire muni
,usage d1un boudier pt!ndanc un co1nbat est considéré d~une arme de ür ou de jet H faut cour simp!emenc
comme une Manœuvre. Lorsqù'il se bat sur la Défen:)ive parvenir au conracr. Un sprint pcnn,e t de progresser de·
avec uccès, le personaag inflige à son adversaire un iS mètres environ mais ,en offranr une belJe cibJe au
malus supplémenrai r.e de 1 quaHlé ur son jet d ,an~que. tireur cc un tir grarui.c sans possihiliré. d'esquive. Une
En revanche, ses propres assauts cxécucés ave·c une autre course plus raisonnabJe et plus défensive permet de
opcion que l'Atcitude Défensive se voient grevés d un parcourir 9 mè[res et donn~ la possibiJicé de dépenser
malus de 2 points. des Cercles d ~Initiative ec d J\pJomb pour rajouter
aucanr de poincs de 01aJus au dretir.
Com ,b at à deux a rmes !
Lotsqu' U manie deux arrnes d'AUonge r un
personnage subit un n1alus de 2 points sur son anaquc
mais peur re:mplacer ses opcions 4) er 5) par les options
.
+ ARMURES
smvantes:
4) Défense sanglante (r CI) : co1nparable en tous
poincs à !,Attitude Défensive, cette Tedmiqu permet Les aimu res sont généra lemenc l'apanage des esprits
d augmenter de r qua] ité les dé~rs effecn1és en c-as de con-
1
belliqueuxt des avencuriers ec des miliciens. Da ns
tre en porranc une anaque réfff!Xl avec la deuxièn1e arme. r'enc,ein.rc prétendument sûre de la ville'" bien peu
5) Attaque à outrance (1 CI + r CS) : en se j era nt d,individus à la conscience tranquille e baladent
à corps perdu dans [e co111bat le personnage neglige harnachés comme s'il p-artaient ~guer re.
sa défense au profit d ]un enchaîneinenc de frappes très De fait, les ar1nur·es de Nightproioler sont gérées par
dangereuses. S, il parvicnr à coucher son adversaire, un code corre pondant a la protecrion qu'elles offre.ne
face allX coups d'une arme conconda nre ou tranchante. magé ec perd 'l poinc dan$ ses va leurs de prorecrion.
L.'l valeur inscrite sous Protection indique les qualirés À 7..éro, rarmure est en lambeaux et n'offre plus qu'un
soustraites à la qualité du jet de combat de l'adversaire souvenir de proceccion.
pour l'évaluation des dommages occasionnés. La
colonne de droite indique le prix des réparations pour
1 point de protection (cf. Solidité des armures). Ce prilC
est indiqué en pourcentage du coCit total de l'armure. + ARMES
Défaut d e l a cuirasse
1
i l ... ~4r
l.cs arn1urcs ne prorègent bien éviden1 ment que L description de chaque arme précise sa famille,
les parrics qu'elles couvrent, cr il est possible qu'un son Allonge, le type de dégâts qu'eUe occasionne et les
combanant chanceux ou doué puisse frapper au ·rechniques qu'elle permel. La description des armes
cléfuut de la cuirasse. Le meneur de jeu est seul juge de distance se fend de cieux enuées supplémentaires:
de la gravité réelle des coups portés de cerce manière, Portée ec Pénérracion. Les crois valeurs de chacu ne sonc,
de n1èn1e qu'i l décidera de la difficulté réelle de viser dans l'ordre : Cou ne, Moyenne cc Longue ; la capacité
conscie1nment un in~ersrice dans une arn1ure donnée. de Pénétration des projectiles varie donc selon la poccée.
Par exernple, un épéiste pourra uriliser la Technique de Taures les armes de distance sonc considérées co1n1ne
Feinte avec une difficulté de -8 pour frapper un soldat à Perforanres.
cravers la visière du casque.
Arcs
A rmures et t ir On recense trois fan1illes d'arcs différences: les plus
Les arn1cs du combat à disrance sont gérées quelque fréquents sont les arcs cou rrs de chasse, les arcs longs
peu différentment: la valeur de protection de l'armu re de siège sont en1ployés sur les chan1ps de bataille cr les
ne représente pas un malus à la qualité de ür ou de a rcs longs co1nposices sont des armes d 'cxperl rares er
lancer mais le seuil de pénétration à franchir pour coCiceuses. Le rype de projectiles urilisé modifie légère-
occasionner le maximum de dégâts à la cible. Les menl les caraccérisriques d'un arc. Hormis les Aèches
capacité de Pc!oétrarion des armes du combat à distance normales, on trouve les Aèches droites ressemblant à
sonc donnés dans leurs descriprions, cl dépendenr de la des carreaux d 'arbalète, ainsi que les Aèches à ai lerces
disrance de tir ec de la narure de l'arine. qui sonc plus délicates à rerirer des chairs.

Fl èc h e d r oite
A r mu r es Spécial : Augmente la capacité de Pénécrarion de
TYPE PROTECTION 1 l'arc de r point.
Peau de cuir 1 (0 contre les armes
20%
con tond a ntcS)
Combinaison rembourrée 1 20%
Flèch e à a i lettes
Coque de.cuir boui ll i 2 15%
Spécial : Réduit les porrées Moyenne cc Longue de
1noitié; réduit la capacité de Pénétraci on de l'arc de 1
Chem ise de n1ailles 2 15%
poinc; augmente la difficulté du jet de Chirurgie pour
Cotte de mailles rcn1bourrée J 10% extraire la flèche, co1nmc indiqué dans la partie Sancé.

P énétra t ion des ar1n1tres Coquetier


Pénétration de l'arme> prorecdon de l'armure Aucre nom donné à la fronde donr le priJJcipal
=dégâts normaux usage consiste à propulser les œufs de coq. La fronde
Pénécrar.ion de l'arme= protection de l'arn1ure esr considérée con11ne u ne arme de jet mais possède sa
= dégâcs réduits der qualiré propre Co1npéccnce.
Pénérrat ion de l'arme< protection de l'aro1ure
=dégâts réduits à Égracignure Arbalètes
Encombrantes, peu maniables mais néanmoins puis-
Solidité d es arm u res santes, les arbalèces sont rares ec peu utilisées en-dehors
À chaque fois qu'un personnage encaisse une de certains corps de milice el d 'un petit nombre d 'assas-
blessure de cype 11 Blessures graves, critiques ou sins méticuleux. Les arba lètes de poing se révèlenl nioins
l mortell es», on considère que son armure esc endon1- coocraignances mais perdcnc granden1enc en puissance.
Armes à poudr,es désinfecter les plaies requiert de hGJn nes onnaissances
Les armes à poudre noire, déHca[CS à nlanipul er~ chirurgicales.. Lors de 1 utilisa.don de tel les arm . ne
pi0ssèdenr unt: grande puissance de pénérrat1on en dépir pas oubHer de prendre en compte Le manque de tabHité
de don1mages rédufrs. Leur prîncipal inconv ~nient de la poudre ainsi que son effet sur la Magie (voir le
con siste dans le soin des bJcssures ~retirer les ptombs ec chapirre sur la 1 eclinologie).

'

Tableau des armes de contact


NOM FAMTLLB A LLO GE D ÉGÂTS TECHNIQUE 4) TECHNIQ~ 5)
Malraqw~ mas es l r!ndwancc A~SUJllffi1CI Coup Violent
-
Fléau iléaux l Enduran c Agripper Attaque parJaît · '

flléau dfa rmt! Iléaux 2 Vitalité Agripper Atraquc pax:faite


1 Il

~ lé au du diable fléaux 3 Vitalité Agripper Altaqr\Jc parfait:e


Hache piolet hache. 2 Vitalité Piquag 1 ~endag(.!

Hache dfanne haches 2 VitaUté Écrasemc:n[ l cndagc

Dague la m e · counes 1 Vitalité Fcercée Al 1aquc surprise


1

Main-gauche lames couru~s 0 Vitalité Percée Allaqu surprise


J

Rapière am1es d'estoc 2 Vital iLê 1~einte


1 Pedora1ion
Ép (:e longue lan1es longues 2 ViLalilé A tt aque brutale Destrucri on
Bp~e géante lan1cs longue 3 Vitalité Attaque brutale Mur 11

Hallebarde arn1es d'hast 3 Vitalité Charge Mur

I.ance d'hoplite ann~s d'hast 3 Vila li té t:harge lYtur

..
,
Tahleau des armes de tir
AL- PiNtrnA... TECHNIQUE
NOM FAMILLE D éGATS PORTÉE ThCHNlQUJE S)
LONGE TION 4)
Arc courr d~ cbas ·~ arcs 0 ViCalil. 10 / 40 / 160 ~ /2/1 Tir visé Tir réflexe

Arc long de siège ( 1) arc 0 Vha1ité i5 / 60 I 240 4/2/1 Tir visé Tir céflexe

Ar ]ong composhe t2) arcs 0 Vitalité 20 / 80 '320 4/2/1 Tir V~ é 1\ir r tflcxe

Arbalète arbalètes 0 Vitalité 15 / 60 / 240 5/ 3/2 Tir vi é Tir réflexe

Arl.Jalcte de pojng arba lètes 0 Vitalité 6 / 24196 2/ 1 / 0 Tir vi ·~ Tir réflexe


AroaJère rle poing à ba rillct (3) arbalèl s 0 V51alit. 5 / 20 /40 1 / 1/ 0 Tir visé Tir réllexe
Cout au de lancer (4) ann .. de jet 0 Vha lité ROB/ ROBX:2/ R0Bx3 2 /. 2/ l Lanœr pr<lci 11.anœr pui ant

Mousque L ( 5) arme à poudr ~ Virnlit<! 15 / 60 / 240 5 /4/ 3 îir visé Tir réflexe

Pisrolet {6) arn1cs à poudre 0 Vitalité 6124 /9(, 5 4/3


1
/ Tir vi~H: Tir r'éfh:xe

Coquelier (7) frondes 0 ·nùuran cc 6 / 24 / 96 J/ l IO Coup violl:n l Lancer puissant

(J) Spécla l : U n minimum de 12 en Robusce se est ( ) Sréda l : Les arnte.!i de jet dépcndenc csscncicllcmcnt
néce:ssaÊre pour manier rare. d e la Rabustcss., de 1' udlJs;ncur.
(2) pécial : Un m lni mum de 14 en Robustesse csc (5) p éd al : La qualiré d es dommag~s es r réduite: de 1 ;
néces s,a ire pour po uvo h· b én~fici cr de la cap aci ré suivante. {au g m crnic ~a tlifficu lr é <lu jet. de Chi ru n~ êe pour ext raire le
Au p r bt de 1 CerdC! de ·ancé, le tireur pt::ur rajouccr plomb. comme Indiqu~ au chapitre Santé.
l q ua l ité a ux dégâcs de s-on tir, en sus de éve n cud 1t.=s (6) pédal: a qua-lire.! d~s dom.tn:ige~ t!St r:é<Juitc del ,
augment. dons Jéjà acqu i ses (Techniques ,o u autres). au.gm~nte la difflcu h é d.u itt dt: hirur:gic pour extr.iire 1
(3) Sp~ci:t l ; Le bariJ lct délivre auromatiquemcnt lès pJomh1 co111mc i.nd iqué au chapitre . e:tn cé.
c:ureaux de ,c h arge men t, pcrmeuunc o ins3 de tmrcr à [7) péclal : Emptoyt avec d e~ œufs de: coq ou d autres
chaque: rou.r de jeu . H pe ut conrcnit un maximum de 4 projectile non - it!taux , t s. d gâts son1 ril!d u irs à 1
C ~U' fCRLiX. J!g ratignu re.
..,
sante
"WJTALITÊ irnaginer des séqueUes qu~ s~avéi·eronc autanm: de gênes
dans certain :s .situations- que C rte gêne ok puremenr
0
1

Egra\ipure·s
techn ique (baisse· pennanente d~ttributs~ de Vitw.té,
0 ·2
d~Endurance ou de Caraccéristiques) ou qu 1elle 1el.ève
-.:>
de l,j nccrprécation (personnage qui crache souvenr cl..u
Sie sures crUqucs -4 · anté
sang apr~s une perfiH"atton à la poitrine).
-8 Santé

D 0 ~2
~ DÉGÂTS
0 ..3

'"'4 Sanlé DES ARMES


1

0 ~s Santé

L e.s dornmages infligés par les armes décrites au


cotnmunémcnr admis que la mort d"un personnage chapitre L'art du duel dépendent de la qualité du je·c
sur une bêcise ou un vrai manque de chance n'apporrc d . .artaque reçu. Rcporccz.-vous en p.130 pour le tableau
souven [ pas graud-chose au jeu ni à 1' intérêt que chacun 1 détaiHan.t la qua.lité des résultats.
lui trou.ve. De fai[~ ce sonm: davantage les circonsta nces
d ,une blessure que la simple technique qui décideront
du décès d 'un personnage. Flèc l1es et carreaux
Au meneur de raire preuve de iogiqu.e et/ou de
tolérance dans ses choix~ une h émorragie ne dure U tàu rapiden1ent recirer une flèche ou un carreau
jamais deux heures. Par conrre, laisser aux compagnons pour évicer l.'infrecc.i on er le débur de cicarrisarion des
1

du mourant queJques mi 11ures pour Elnir leu1· combac chairs autou r du proJectHe, ~uais .c eci seu]en1ent ~;i fon
ec prodiguer des pJJeaüei·s soins indispen.,.ables (pour es'C capable de soigner ]' hémorragie.
peu qu'.ils aicnc véritablement l'air de vouloir sauver [e Un jer réu.s i sous [a Compétence Secourh permec
blessé) re ce dans le doma.inc du cohércn.c.
1
d ·évaluer les risques el de re tirer la flèche sans eau er
d '"" dégârs supplémenraires~ i le délai de l' ince.r vention
Séquelles est supérieur à vingr. minutes ap1"ès la blessure, la
À 1chaque fois q u"j] reçoit une ({ Blessures mortdles » Compétence Chirurgi,e se substitue à Secourir sans
et s'en circ, un person nage devrait se voir sanctionné par malus pa rdcuHcr.
une séquelle. Les meneurs de jeu dans un n1onde cruel et
sordide s'en chargeront dès le seuü «Blessures cddques ».
Une séquelle est pern1anenre ! son empJacement
dépend de la localisation de ~ a bl~ssure ' sa desc_rip-
tion dépend de la maniere donr ceUe-ci fut in fUgée. Les Hècbes droices er Je carreaux n,onc pas de
Si une cicatrice fort di.sgradcusc.: peut s.u ffire au seuiJ crochets sur leur poince 1er ne po.sent donc guère de
de·s « Blessu_ves critiques w-, c>e it largemenr insuffis~1nr problèmes pour leu.r cxua 1cdon~ E·n revanche, [es flèches
lorsqu•on échappe i ~a mort. · ans passe'f ]mm.édi1aœ- à :ülene déchirent les chairs co.m mc un hameçon. Le~
.m enr dans La ieat:ég.o de des ampucations vous pouvez retirer den1ande un acEe de Chirurgie doté d un malus
Problémadque (4 à 6) dépendant de rempfa.cement de
la b]essure ... ou del'étar du pati ent,. chaque échec étant
1

Tableau des blessures susceptible dJaggraver la blessure - à la discrétion du


---
QUALITÉ VITA.LlTÉ ENDURANCE
n1eneur de jeu.

a1 Égratignure 2gratlgnure

Q2 Bks.surc légèr~
-
Ecchymose Projectiles à poudre
\ Q3
..
Blc$Surc graYc Coup
Mou qnets er pistolets sonr un problème d~une aurre
Q4 Blessure critique 13lessure imporcance car l'exn~ct]on du plomb peut slavérer
L·î K.O. tCritique)
Q5 JUessure \llOnellc 1
Ble,s sures par' balle
cxrrên1ement déHcare. Le jcc <l~ Chirurg~c réclame des
TYPE CHlRURGlE
çompére11ce.s de spécialiste. Plus la blc.:ssure est g1~ave plu
"
Egra Lignu r~ 0
l'opération risque d érrc fa Lale : chaque échec du jet de
Co1npétence inflige t ca e supplémentaire d~ dégar:s. Par
1
Bfos ure légère -1
~~~~~~~~~~~-~~_.;;....--,__.,;.--+-~~--~~~

aiUeurs]: laisser le plomb à I1intérieur de la pwe éqw auc


Blessm"'e grav, -3
à garantir une infection douJoureuse et n1nrrellc.
Bles ure criiiq ue

Bl~sst1 rc m,o rtelle -9

SOI NS
obligaroirc pou rsortir des seu;1 )es p lus gi;aves en Viraliré
e'r accélérer: la récu.pération des SCU ils inférieurs.
1

Trois Compétences gèrcnr les soins médicaux ainsi La récupération se fair toujours dans I1ordre
que les pren1icrs secours : ccourir (Art fermier) , décroissancl en partanr de la blessu1-c ia plus grave. On.
Herboristerie ec Chirurgie (Art Jjvrcsque). Ces deux ne p ur, par exemple, soigner lltle Égratignure s~a reste
derni,ères peuvent se subsdr:uer à la pr mière pour les une BJessure Jégère. Le tableau d-dessous résume les
pren1iers so~ns san que lt.! score du per onnag,e n'en ccmps de récupération néoessaires pour cbaque seuiJ. Un
soit affccré - seule la valeur la plu élevée e c prise en personnage récupère un seuiJ après l 'aue-re ; une activicé
considérari on. intense pCUt' traflSTOcmer CC rythtTIC etl Case par cast.
Les dommages reçu en Endurance e récupèrent
naturellement au rytlm1e d ~uae Ugne par heure de repo .

Premi ,r soins
La Compétence ccou rir pennc.:r de dispenser les
prern iers secours afin de stabHiser i \~rar: d lun bl.essé. Lr MÉDECINE
marér,iel requis t!St généralement minüne et peur souvent
s improviser. En cas de déficit complec la tentative ·e voit
grevée d ~un malus de 5 points. Des conditions d'hygiène Maladies cmpoisonnemenls et jnfecrJons sont
déplorabl~ (plaie peu ou pas nettoyée. opé1>atio.n tra i r~s avec la Compétence Herbodsterie. Celle-d
effectuée dan l s égouts ou sur un charnier par t!XcmpJe) !oppose généra1elnent au maJ qu,ellt: précend soign~.r :
peuvent encrai ner des i n:fuctions ulré r ieurcs~ Diagnosdc, Incuhacion et Trair:emenr son[ ainsi joués
comn1e des malus. Les informations accompagnant ces
troh facceurs décrivent plus précisén1ent les effccs subis
Récupération ainsi que 1es déb.L. La préparation de potions ec de
drogues diverses relève, quanr à elle, ide la Con1pét: nce
-un pe·rson nage récupè1·c natur.cHen1ent en suivant Alch i 1nie (Arr livresque).
un rychme dépendanr du type de blessure reçue.
L'ucHisarion de la Compérence Chirurgie s'avère

, " t,.,O'n
Rythmes de recuperat,
·- - -

.__
TYPE TEMPS 1 JET DE CHIRURGI RÉSULTAT
- - - -

Blessure mo Lclle 72 heu res ·B .. l1ec = efal


cc _. tationnaire

Blessure cr1lique 7 2 hcure-s ·4 éd-1ec = état stationnaire


-
Bl~s~ u rc grave 48 heures ~3 réussiL · = ·24 heures
. h ;.:,
i' 11

1
Blcss ure Jégè cc:
1
8 ht!ures -2 réu ·süc = -24 heures

réussile = risque dïnkction annulé


; .t
"
'
Égratignure 24heures 0
i les condit ions œhy_giènc sont ac-ceptable l~ ~
~uba.tion sur un jet de Robu~tesse réussi de la parr du
Diagnostic padenc.
Première étape pour soigner. run des maux cités Inoubation (o) : 12 heures.
de contagion horn1is
Pas
précédemment le Diagnostic s~opère dans un délai par traasm ission sanguine. Des soins peuvent Jimfocr
crès court, suivant de peu J~infecrion. Les pren1iers les effet de l infeccion ! .onguents sur fa plaie, saignées,
1

symprômes sonc dise.rets et le maJu esr généralement breuvage chauds aux herbe ec imn1obm lisation
import~un. E.e meneur de jeu re ce libre de le réduire con1plète.
si des iniairmarions compiétnentaires peuvenr être Traitement (-4 0U o si le traitement a commencé
1

apporcée au soigneur (id~n ificadon de l'anini.al, pendant rincubation): 14 heures si traitement effi-
o~dic:ions d 'hygiène, ecc). n cas d,éche~ le soigneur cace, 96 heures le cas échéanr. L,argonauce provoque
n'est pas capab! d ~ identifier avec certirude le maJ ec nnc fièvre accon1pagnée de crises de récanic. Le paci ne
Jc.vra atLendre que 11lncubati.o,n aü: falr son œuvte pour
1
perd généralcmenr conscience et se met à déU1-er. S' i 1
refaire ·on je[ ans n1aiu . n'est pa.s tra tré cfficacemenL par prolonge1nel1t des
soins préconisés précédemment il risque la mort (150Ai
des cas), une faibJesse irrénléd iable (perte de tous les
Incubation Cercles de anté sauf I - 35% des cas) ou une simple
1

fièvre sans conséquences notabJes (perte définitive de 1


Deuxième étape,, ITncubarion représente le cen1p point en Robu tesse - 5oo/o des cas).
pcndanr lequel le mal , e propage dans l'organjsn1e du
pat:ienr~ ans qu · ses effets soient pour autant visible, . Gangrène
Liincubation e t souvenc la période ]a plus contagieuse Diagnostic (-3) ,: écrose des tissus faisanr sui1:c i
pour l encourage du patient. Un Diagnos ticefficacemenc un arrèr d la circulation sanguine. Des concussions
mené perm r: de com1nencer les soins et aJ nsi d rédulre violentes er des plaies ma1 oignées sonr les principales
les risques d aggravat1on de la troisième écape.
1
causes urbaines. Un Diagnostic réussi pennet de repcrt=r
la n1ort des dssus et d 'cmp~chcr une aggravarion par
jnfcction.
Traitement Incubation (-5) : 1-0 heures. ] le Diagnostic est raré, la
gangrène sèche, cause de violence douleurs au patfont
Troi ièmc et dernière écape> le Traitement marque et: les cîssu n1ort , commencent à pourdr, laissant des
1apogée du mal. ses conséquences t:t ce qu' H esr encore séqudJes irréversible: donc les conséquences seront fonc-
possible de faire pour le soigner. Certaines maladie tion de leur emplacemenr et de Ja manière dont le nia1
finissenr par s'e t omp r naLure1le1nenr avec du repos>
1
sera vaincu. Dan 50% des ca.s. sans Diagnosdc efficace,
d 'aucrcs connaissent une issue faralc. Un soigneur peut une infecrion vient aggraver le probJème et répandre
refaire ici son diagno tic ans le malus de la prc1nière la gangrène dans l>organismc. À ce stade, le traite1nent
étape. Un éche'Cmontre son incapacicé à comprendre le dcrnande une caurérisation des pialcs ainsi qu. un rraicc-
m.aJ qui assaiHe son patjent. n1enc par podons médicinales.
Traicem,ent (-io ou -5 si le traitement a commencé
pendant l'lncubation): 30 heures si crajrement efficace,
Infection 78 heures le cas échéanc. li suffit simp]cmcnt de fournir
des soins r:ipides. Le patient guéri s,eu tirera t"Cfa.rivemenc
Les Hgnes ci-dessou..s présencent quatre infections bien mais resccra faible pendant une bon ne semaine. les
courantes et dangereuses. e schéma décrit csr soins et les séquelles sont plus déHcar si le soins n,arri-
semblable pour toutes les maladies~ infections. ie t venr que tardivcn1cnt. En cas d' infection le mal s} étend
1

empoisonnements. Certaines nuances peuvcnl venir et nécesskera. une amputation poui· 1~tre rraicé.
préci er les \.:lS particuliers.
Malmoure
Argo1iaute Diagnostic (-1) : Infection du canal urinaire pouvanr
Diagnostic (-6) : lnfccdon du sang suite à une pJaie ~rre contractée lors de rapports s,exuels 1 J1e mahnoure
mal netcoyée. Une désinfection pi-ofondcur de la
l!n est égalernenc surnommé «chaude-pisse» en raison
plaie (action complexe -3) peut HmiLcr les risques d 'In- de 13. sensation pour le mojns désagréable ressentie au
moment d 'urint:r, parciculièrement chez 1,individu de son non1 provienc du moc « 01,rari signifiant ·« ha
}>

s~xc tnlle.
Sans entrer dans les détails~ ce mal esr crès n1ort qui tue tout bas>>. Mais les esclaves Ojarzar qui
répandu dans la population des métiet . de Ja prosri.tu- se rebeUaieoc adressaient roujours tLn ironique {< Onë
rion ainsi qu en général chez ceux dir de pecite vertu. mvaè? ~"à l~urs maîtres qu e ~~on peur craduire par« Tu
1

incubation (o) : 12 heures. Contagion par reJacion zJn.s bien ? ». L'expression esc reslée.
sexue][,e. Le malade reste concagieux jusqu'à guérison lnoculatio"n: Voie sanguine.
complèce. Rareté: 7
Traitement (-4 on o si le traitement a commencé Coût~ 35 Cou.ronnes J rel (une dose morteUe).
1

pendant rJncubation): 24 heures Si crakement efficaCC1 Diagnostic (-10): Le curare upprime ractio n ù(! nerfs
plusieurs jours vo,i rc plusieurs semaines en l'absence de morcurs périphériques~ empêchanr toute contramion
soins. Lorsque le mal est déclaré, il faut désinfecter ec er provoquant donc une forme de para1ysit'!. Les ymp . .
1
ar:1:énuer la douleur à l aide de baumes er cataplasmes rôn1es con1mcncent par des i:remblcmcnts, une faible se
n1usculaüc qui s'étend à roue ~ organisme .
1
appliqués sur les organes compron1is et attendre que
ça passe+ Incubation (·) : I minute.
Traitement (-): 4-10 mjnutcs. Le curare finit par agir
Verterine sur le d.iaphragn1e et Ja v]ctin1e tneurr par asphyxie
Diagnostic (-6) : Durant le premier scade de la n1a1adic, sans pouvoir ric11 y faire. Les herborisces ne connai -
une fièvre semb]ablc à la grippe s'empare du parient1 sent aucun rralremcnI. Seules ~es doses employées la
ains] qu'un léger engour<lisse1nenc des exrrémi'tés qaaliré de fabrication du produit er son âge peuvent
doigt oreilles nez Jèvres etc.). Durant le seco,n d sauver la cible en limitant considérable(llent les effets
scadc> la malad.ie ~c donnante et ,en dehors d aphtes
1
pa.raJysanrs. Les séqueUes mu culaires dureronr des
et de bourons de fièvre fréqucncs, il n y a pas d'aurres an nées (perte de ! à 4 poinrs de Robuscc.sse).
,effets., Puis cr là les choses deviennenc graves, vienc le
troisième stade : la peau devient cassante, t!t le sens du Feuille de felis
toucher disparaît p[(ogrcssivemenc. Les exuém.lrés se 0 rigine : Préparation le fct:illle et de rad ncs d /tt tropa
nécrosenr1 les plaies ne guérissent plus er s' infectenr Be!Jadorzna, plus couramm nt appelée BeUadone>
sysrtmadquement. En t•abscnce de soins] la vcrcerine B~Ue-c.lanle ou MoreU fudeu e. Préparc..X! de mul ti pk$
clégén rc en gangrène. façons: poudre, extrait alcoolique, teinture alcoolique~
lacu.batlon (o} : 12 heures. Transmission par oontacr: sirop ; ou simpJcn1cnt uti Hsée pour ses baies, la Feuille
avec des eaux usées. de félis n'est à la base qu ~un médicatnenr utilisé de.:
I raitement (-10 ou ..5 si le traitement a commenoé multiples façons mais donr les doses peuven( ra.pide-
pendant flncubation) : Au premier e[ deuxièn1e stades 1
n1enr s avércr mortelles. Elle tient on surnom du fait
la vcrterine peut êcrc soignée,, bien que difficilemenr. que les féHs y sont pardcuHèr.emenc vulnérables) U,O
}\u troisième stade. la verc~rinc esc: impossible à guérir dose d>enfanc uffisant à les ruer -soit 4 guignes (baies)
com.p]èœmcnc sans accès à des soins n1agiques. Tant ieonLre 14 pour un être humait1. Le elfes lui donnent
qu''ils sont prodigués les soins tradicionncls artêcenr la l~ nom de Long-lo'tn'rne pour la mort paisible qu,dJ ·
pr-ogression de la maladie, mais ne la fonl pas d ispa- occasionne chez ce êrres. En reva11. h , les gouris et
..
raLtre. dan une ·m oindre 1nesure, le.s nains sembJenc moins
affectés par de si fuibJcs doses.
Inoculation: lngesdon des préparations ou des guignes
Poisons (14 baies suffisenr à tuer un huma]n adulte).
Rareté: 3
Les ljgnes ci-dessous présenren( deux poisons parn1j C,oût : 15 Couronnes I id de préparation (Iq dose.s) ou 5
cant d. ~autres. Le schéma décrie csr: semblable pour roures Couronnes (20 guignes).
les 1na1adies, infections er empoisun ne1ncn1rs. Certaines
1
Diagnostic (-2 pour empoisonnement par guignes ou -5
nuances peuvent venir préciser les cas particuliers. parpréparatjon) : Séd1ercsscde la bouche erdc lagorge~
soif,, dHiîculc~s pour dégJucir) accéh~sacian Ùu '-'œur,
Onëmvoè visage écarlate:t pupilles insensibles à la lumière, x~i­
Origine : Résine de Strychnos Toxifera des régions rarion céphalée,, vertiges, délire> coma~ pl·au sèche...
rropic.a[es aussi appelée « curare ~ par Jes herbodstes" sont autanr de symptômes accompagnant u~ inges-
LI -
Chutes
liADTEUR A CROBATIS ME 1 Q UALITÉ REQUISE D ÉGÂTS EN CAS DE succès O tGATS EN CAS D'tCREC

310 oui - 0 1 ligne


j

4n1 oui ( 1 CS) Anecdotjque 0 1 ligne / qualité


'
5-6m oui ( 1 CS) Franche 0 1 ligne / qualité

7m oui (1 CS) Excellente 1 CS ou 1 ligne 2 lignes / qualité

__
·-Sm
,......
- oui ( t CS) Hxccptionnelle 2 CS ou 1 ligne
-

2 lignes + 1 / qua lité

2 lignes + 1 / qualité
- 9-IOm

+10111
oui (1 CS)

non
Critique

-
1
3 CS ou 2 lignes

- mon ou éra t critiquc

rion de Feuille de félis. Un Diagnostic réussi peancc de


d ispenser imn1édi arcmenr les prern iers soins (von1idfs, ~ Chut es
lavages d'esroniac, alcool, café ch aud, respiration artifi- JI convient de d ifl-c rencicr u n saut d 'une chute.
cidl~, etc.) et de li rni rer les risques léraux. N'i 111portc quelle hauteur de churc peut s'avérer
Incubation (-2.) : 2. heures. Des premiers soins porrés dangereuse candis que s' il esr prépa ré, un person nage
avec efficacité grâce à un Diagnostic précoce permer- est capable de prouesses physiques en rédu.isanc les
trOnt d'écarter tour danger au bour de 2 heures. La risques. En d 'autres termes, un u sage judicieux de la
convalescence du pacienr durera encre 24 er 96 heures Compéccnce Acrobacismc (Arc rorai n) selon le rablcau
selon sa viraliré. Des empoisonnements chroniques ci-dessus permet d 'encaisser une bonne hauteur.
rallongent cetre durée. ~ttribut Santé est mis à contribucion pour donner
Traitement (-6) : 4 à 22 heures. Le rrairemenr resre d.roic à ce jer ; les dégâts subis se font en Vicalicé e1 en
possible mais se durcir; la more survient en moins de Endurance. En option, le meneur de jeu peur suivant la
24 heures si le pacicnc n'est pas traité. Dès la sixième dureté du sol décider de décaler les dégâts d'une ligne
heure (Incubation comprise), lancez le d2o pour chaque vers le haut ou le bas dans le tableau.
heure. Sur un résulcac de t c'esc la more qui artend la
victime. Comptez 2 heures de traitement minimum si
celui-ci n'a pas été effectué pendant le Diagnostic et + Feu
durant l'l ncubation.
Les dégârs occasionnés par un feu dépendent à la
base de l'intensité du foyer et du remps d 'exposition.
Les mesures prises par les personnages pour se protéger
+ ÉTATS peuvent bien évidcm rnen t jouer favorablen1enr sur la
quantité de dégârs infligés. Cependant, n'oubliez pas
DOMMAGEABLES que le risq ue 1najeur lorsqu'on est pris dans u n si nistre
l 1 j ~ i ~ reste J'asphyx ie causée par la fumée.
Les dégârs sont causés si111ultanén1ent en Vica liré er
D ·autres dangers naturels menacent l.es personnages. en Endurance. L'intensité du feu déterm ine le notnbre
En voici un aperçu. de blessures infligées à chaque cour de jeu er serr surrouc
à déterminer la difficu lté d e se protéger et les risques
<l'asphyxie. Les blessures dues au feu sonc délicates à
Feux soigner et menacent de s' infecter très facilement -voire
de dégénérer en gangrène.
INTENSJTé TYPE DE FEU

torche. lampe à huile


- 1

2
llambéc, foyer. cheminée, brasero Asphyx ie
bra,ier. bOcher
3 Que ce soir à cause d'une renracive de natation
' incendie
• 4 malheureuse ou à cause d 'un gaz, un personnage
fournaise, lave volcanique ne peut retenir son souffie, au repos, que pendant
5 1
un noni.bre d l!our de jeu égal au double de a Causticité: Forre. Après s à IO n1inutcs de contacc avec
Caraccérisdque Robustesse~ S' i] e t agité cssouffié~ ~ a peau, Ja potasse prov·oqu.c une cuisson, pui.s une
qu~ il décide de nager ou d courir ou n'a pas .le temps d · bri'1lure trois fois plus large que sa surt1ce. Elle laisse
prendre une inspüation il tient sculcmenr la moitié de une plaie profonde avec escarre molle.
cc ccmps. Au--delà, 'est: l 'e1npoisonnemen t par manque Oxydation: io n1inut,es~
d'oxygène, rasphyxie et des premiers soins devront Soins: Eau claire t:U abondance.
êcrc dispensés très rapidcmenl[ pour espérer sauver la
vie du personnage. es dégâts de J'asphyxie ont caus·és

~~ PLANTES ET
en VitaUté, au ryrhn-1e d'une bJessure n Viralité par
cour de jeu~
A chaque nouvelle ligne de bles ure s'il lul est
mécaniq uemenc po. sible de respirer, k personnage DÉPENDANCE
devra faire lln 't est de Caraccère pour tenter de rési cer
1
au besoin de .respi rc.:r. En ca.s d'échec, rïnspiracion d un
gaz ·ro>dque ou d'un liquide jn8igen1 automatiqu.cment 11 cxisre dans le monde de Nighiprowler de nombi:;euses
un~ blessure n1orceUe. Pou_r finîr1 la caractérisriquc p];J ntes pouvant soigner. Ccrraines servent aussJ de
touchée par les séquelles occa ·ionné s csc Ja Cervelle où poison ou ont des effets bien pJu étranges. L ·ur
u.nc perte définjtivc de 1 poinr par « Ble,'Ssu re Morrclle >• diversité est reUe que tous les effets ne peuvcnr ê re
sera. à cra i ndrc ... décries ici. ll fauc également prendre en con1pre l fait
que la même plante ingurgitée à do t: différences,
1
n aura pas le n11ên1e effec ; un pllissa ne somn i rèrc peuc,,
Acide à dose légère, se révéler être un impJc petit antiJouleur
1
tandis qu à très forrc dose le repos qu'H propose pcuc
1
Un personnage brûlé par des projecüon d acide devenir éLernel. La connais ance de ce applications est
qu,ü soit liquide) gazeux ou soJide - subir des sou mise à la compétence Herboristerie.
don11nages donr la gravité dép end à la fois J.,e la ?.one
1 Le tenne de potion regroupc les différen c.s
1

expo ée, de la Causrické et de la quantité d 'acide. m~langcs que l "on peuc fabdquer à parch de plusieurs
La Causciciré re ns,eigoe sur la force du produic et p lantes (et parfois d 'autres ingrédients encore) er là
par conséquenr sur la rapi.dité avec laquelle ce~ui-d cresc la con1péren<.;e Alchimjc qui ie.n rre en Hgne de
\~a brû]er la surface touchée. L'Oxydation indique corn pre pour leur préparation.
pendant combien de ren1ps l'acide sera accif avanc de
perdre sa causddré. Enfin,. Soins précise la n1anière
donc crairer une br(tlurt! de cc rype. Acco11tu1nance
Les dégâ·cs subis varjent d.onc consjdérablemenr
n1ais frappent à la fois l' ndurance (pour la douleur} La plupart des plantes peur produire un ,effet de
cr la Vilalité. La Causdcicé (Faible, Moycnnt! Forre) dép~dance sur l 1organ ismc. A in si à la première prise,
permer également de déterminer en combien de rours iJ n y a aucun probleme. Dès la deuxième pris dans
de jeu 1 acide traverse une procect:ion décente. i un délai d 'une semaine,. le joueur doir. effectuer un jet
une siniple chemise en Hn résiste quelque , s~condes de Caraccèrc n1od i fié par le facreur d )acc·o utumance
1
contre un produit de niveau faibJc) elle ne sera en de la plante ou d Ja potion (si elle n en a pa , elle
revànche d 'aucune incidence sur une brCtlure d ne provoque pas de dépendance) ; H es1: possible de
niveau MoycnnC! ou Forte. dépenser un cerd.c d 'Aplon1b pour tr.ansformt.:1' un
Tout comn11e 1e· feu les blessures dues à l'acide échec en une réussite de quaHcé nulle. Ea ca d échec,
sont délicates à soigner, promptes à s'infecter et le personnage devient dépendant:. En ca. de réussite
laissent en général des séqueUes importantes. H peut conti nuerr son cxi cence normaJ i mais à [a
Type: Pâce d> lya.th (oxyd~ hydracé de poras ium) pro chai ne pdse de cette plante ou pot:ion en ni.oins
Descriptjon : Mélange de potasse c: r de chaux vive,
1
d'une .semaine, il dev--ra elfecruer un econd jet. cene
oluble dans rcau er de couleur blan hc t utilisé fois avec un rnodifltaceur double~ et ainsi de suirc
nocamn1ent dans la préparacion de$ savons noir Jusqu,à cc qu'il devienne dépendant ou qu,il laisse
mployés aux thcrn1es d1Elya1:h. passer une emainc sans toucher au produit concerné.
En cas de réussite cri n:jquc sur un de ces jetsi on repart
à zéro, c'est-à-dire que la prochaine prise se fair sans Le Nectar
a.voir besoin d'un jet. Origine: Un breuvage infect et exrrén1emenr salé dans
U ne fois le personnage dépendant à un produîr, il la composition duquel intervicnnenl de nombreuses
doir en consommer 106 doses par sein aine sous peine planres courantes.
de se voir réduit à 1 dans tous ses arrributs er de subir Prix : 2 écus la dose
un nia.lus de 2~ chaque accion sous l'effet de manque. Rareté: o
Un personnage dépcndanr voit l'effet de la substance Effet: Permet de réduire les temps de récupération
sur lui réduit de moicié durant le pren1ie r mois, pu is d 'u.nc blessure de 24 heures par dose. li n'esr tourefois
encore de n1oirié le second, ec ainsi de suite, jusqu'à cc pas possible d'en prendre plus d 'un Aacon par jour
que l'effet devienne négligeable (soie environ 5 n1ois). sans risquer une intoxication : sur un échec au jcc de
À cout moment, on peut renter de sevrer une Robuscesse, le parient esl pris d'une violence diarrhée
personne dépendante pendant un nombre de qu i !'hand icapera pour le reste de la journée.
semaines égal au facrcur d'accoucumance. Durant
cerce période, l'dfec de manque se fait senrir puis la Le Kumer
personne a droit à un jet de Caractère modifié par le Origine : Perite baie sucrée du sud de la Cassarie
facteur d'accoutumance, n1ais avec un bonus de 1 par Prix: 1 couronne la baie
semaine de sevrage. En cas de réussite, la dépendance Rareté: 4
s'arrête, et le produit retrouve petit à petit ses effets Accoutu 111a nce : 1
complets au même rythme qu'il les a perdus. Effet: Fait immédiarcmenL récupérer une case sur la
cable de Viralicé.

+ Raret é L e Joffur
Origine: Un brin d'herbe à mâcher que l'on trouve au
Chaque produit est défini par un facteur de pied des Monts Ocres
rareté qui explique la difficulté à le Lrouver dans les Prix : 12 couronnes
Cités. Cecre cLfficulré peur s'expliquer par la fucilicé Rareté: 6
à trouver la planrc, de sa disponibilité, mais aussi Accoutumance: 3
de conditions économiques ec/ou géopolitiques : un Effet: Permet de voir pendant 2 minutes dans le noir
re1nède prod uir dans l'.E1npire Soloman sera toujours complec com me en plein jou.r.
plus dur à lrouver. Cerre rareré esr un malus appliqué
au jet d 'Urbanisn1e effectué pour trouver le vendeur. La ] ésugen
Si ce jer est réussi, le personnage connaît un vendeur Origine : La Jésugcn est une Aeur donr les graines
disposant du produit ou pouvant l'obtenir dans un doivenc êcre én1ietcécs, mélangées avec du tabac
bref délai (à l'appréciation du Meneur) ne resre plus et fumées. O n la trouve dans la plupart des vcnes
alors qu'à convaincre le dit vendeur de vendre le prairies du Monde Connu
produit à un rarif raisonnable... Prix : 1 écu
Rareté: :z. (ne se vend jamais de manière officielle)
Accoutumance : 8
+ Quelqu es produits Effet: La Jésugcn a un léger effet halJucinogènc
mai s sa plus grande qualité esr de détendre. Les
En plus des exemples de poisons donnés plus haut consommaceurs effrénés de celle ct arborent
dans cc chapitre, voici quelq ues uns des produits que perpétuellen1enc un sou rire béar cc stupide
l'on peut trouver dans les Cirés. L'utilisation donnée de conrentemcnr. Sous Jésugen les sens sonr
est la plus courante cr le Meneur a coure liberté modifiés, toutes les caractéris riques intellectuelles,
d'adaprer les effets en fonction des doses. con1pércnces comprises, gagnent un bonus de +2
er coures les caraccérisriques qui demandcn'c: une Le Coup de fouet
utilisation du corps, coinpérences con1prises, se font Origine:, Un conccnrré de dHférenre~ baiéS exori<1ues
1

à - 2. Cela dure une heure. aux fortes propriétés stimulanrcs, donnant w1 liquide
orangé c·c: '[ rè ucré
L'Amande d'Arlam Prix: 8 couronne
Origine: Le noyau dtun fruic du Duché d ~ sidojne Rare·t é: 7
qu' il faut avoir fait macérer dans de l eau sucrée er Acieoutumance : 7
. . .
v1na1gree Effet : Le; personnage récupère irn 1nécliarc1nc11t deux
cercle d'attriburs qu :U peuc répardr conlffi~ il le
1
Prix: 6 couronne
Rareté: 5 ouhaire (sans ,dépasser son nlaximum). De pJus:.
Acc-0utl.lmance : 3 pendant 4 phases de con1bat> il peuc ignorer rous les
Effet : Le con.somtnateur voir toue sous son meîlleur malus dus à ses blessures. cela ne rempêche pas dt:
ang]c cr cout deviefft bien et bon à ses ycu.L Le bonheur tomber KO ou dans le coma ni de 1nourir, 111ai il ne
ab olu. L'effet dure ntrc Io m] nutes et 2 heures suivi ressent pas l.a douleur de e5 blessure .
d 'un profond somn1eH de 1D6 heures ec d un réveil
difficile accompagné de légers maux de tête.
EPT

rnis si Longternps à établit. Si ses propos venaient


à se ·répandre, nous devrions sans doute faire face
Un arnhassttdeur des royaurnes keshites i 'eff présenté à des insurreEfions.
aujourd,hui devant le Conseil. il.a tenu des propos 7Jeuxièmement, plus important encore, nous
qui s·ils étaient diffusés, entraineraient certaine- devons nous méfier des elfes. lis se iroient intou-
ment la chute de ce que nous avons mis plus de chables pa·rce que nous avons un besoin impérieu,x
vingt années à bâtir. Hèureusenient le Prince suit de leurs nefi p,our le transport des rnarchandises.
toujou1J mes bons conseils, e.t /ambassadeur a été <..JW"ais La Principauté.peut se suffire lJ .elle-11'2êrne.
protnptement mis à 1 index. l /,heure qu'il eft,
1
Il eH tff1nps que nos frontières retrouvent leur
il croupit dans un cul tlc basse-fosse 11. t.Antalia. étanchéité dàntan. 1'(&.us avons la poud~e, nous
avons la· magie, c...Arlam ma1·che à nos côtés .· le
.(gs ~shites s'allieraient aux elfes ? t.7v.londe Connu ne nous résiflera pas très long-
3e le soupçonne de ne pas nous avoir tout dit. te1nps, .et s'ilfout élùniner les elfes pour cefaire...
Son accent était loin d'être aussi hésitant quJil au.tant cornrnencer tout de sttite.
voulait bien le foire paraître. Son discours s.onnait
b1eaucoup trop comme·un u:xte préparé minut:ieu- {'élimination de cet ambassadettr, qui succombera
stm.ent pour avoir été improvisé devant nous par à un «malheureux accident »J au ;noment de
un hornme - si on peut qualifier ce peuple bâtard retrou.ver sa liberté dans une ou deux semaines)
d ~hommes - qui découvrait à peine l,umélorien. nous préservera de· tout problème avec la nation
J'ai choisi tle le mettre à l'index pour deux raùons : keshite nation de toute façon trop éloignée pour
1

p,"emièrement, son discours d unité des peuples efl mener unt carnpagne militaire contre nous.
~ très dangereux. Il ternet en cause la iégi,timité de la {§s elfes ne téagiront pas à cet affront~ du moins
do'l'n.ination de la ,._ace umélori.enne que nous avons je le pense. 'lôutefois; il n'eft pas vraiment dans
leurs habitudes de laisser des hurnains monter à
bord de leurs nefs. ~écidément~ il y a quelque
chose de louche de11·ière cet ambaJsadeur pas-
sager d~une nef Une telle alliance ne laisse rien
présager de· bon. :J'en pnrlerai à sa Seigneurie ."
il eff temp·s de r.eflreind1·e les prérogatives de ces
elfes arrogants!

,(; 29· du mois de Solem, Samarande. . çonne d'avoir tenté de communiqite~·


Je le soup
avec l extérieur. Un de m·es p·ropres agents dan'S
1j ~shite a mis fin à ses jours hier dans son cachot La place 1n a informé d'une rnissive. Jt{gus l'in-
d 'l/fntalirL Cefi fâcheux1 jaurais aimé !Jin- tercepterons avant qu'elle ne soit transmise à
ten·oger plus avant, un inquisiteur m'ayant par une nef elfique.
ailleurs proposé ses servù:es. f!s cottronnerP'~v.e-nt Si LArlam le permet.
décidé-rnent tout .acheter... c.5Vlais elles ne ramè-
JiouRNAL 1 TI~lfB DE FiAvtE· CoaBJ,
neront pas à la vie cet imbécile* Il sefl ouvert le PREMI ER CONSEILLER DlJ PRINCE.

entre avec un Jnorceau de bois durci.Ces JV,shites


1

sont des barba·res. r. rnais quels espions merveilleux,


prêts h sacrifier leur vie pourprotége1;t /-es secrets de
leurs employeurs !
près voir d couvert l t:S généralités sur le m onde dt:
1 1
cours de jeu> vous serez. sans doure amenés à entrer a
ighcprowler ain i que Ja façon d y tàire vi r:e les contact avec des rt!prc.:scntanr . des diverses couches
p~rsonnagc.,-s> nous nous aventurons maint:enan.t da.ru Socia:les e l.a connaissance de 1 ur fo.nccionncmenc
1

les rnéandre de la odéré dt!S Sepr Cités. En e·ffet 1 en vous apportera beaucoup'.
1

C ~LASSES SOCIA1.ES
es dHférencs peuples et espece.s ne sont pas teprc!- les produic alimentaires dans ]a Principauré), d
sentés de façon égale dans haque classe sociale er co1nmerc , de leurs rencesJ des hautes foncdons qu~ · . .
ntont donc pas le tnême poid économique er poj itique. occupe.i1L dans l>adnlin i cr-ation civile, judic1aire OL
Ainsi les e1fe , rr~s souvcnr sociale1nent privilégié militaire de la Pdncipauré, ou encore des pen ion
apparcicnnent en n1ajorité aux clas es soda.les é]evées, ·ouvenr fas rucuses que ]e Prince leur accorde par faveur.
contralremen aux humains ; mais comme ü fréque11- on1bre de charges cc d'offices restent encore rése
tenr très peu les CiLés 1 leur pouvoir politlque et écono- à J'aristocrarie~ ce qui cng nd re des discordes i n1por-
mique reste p.roportion ndlt!ment faible~ Les Rains et les Lanrcs avec la ,classe bourgeoise ·m ontante. Le scarur d
1
gouris n onc aucune lettre de noblesse r ne font jan1ais nobless<: se uansmer par les liens du sang. 1 un descen-
1
parcje de Ja hauce bourgeoisie. a lors que les félis y sont dant s él,oigne rrop de sa lignée>i 1 peur perdre son tir:r
sous-représentés~ De façon similaire., l'arisrocratie En conséquen e, les n1en11bres de ct.:ttc classe sociale
khal.ere se réduh à peau de chagrin; les aucrcs peuples ue se mark:nt ·qu~cnrr~ u , afin de ne pa~ perdre leurs
11,onc n1ême auc un représ~ntant: noble installé dans les privilèges. Il arrive toutefoi que Je Prince ocrroie un cei
dcés. En d 'autres ternies> les humains, ec pJu préci- srarur. à une personne méritante~ Candenn hiérarchie
sémcnc les Uméloriens> tiennenc ~es rênes, du pouvoir nobilirure avec ses CÎLre héricés de Panden royaum
dan . le Citl".i. Les aucres peup]es t espèces n~y viven·[: d Umélo,r, n'a plus vrai1nent de va.leu rt sauf durant le
1
qu en minorités, parfois influentes d ans un domaine soirées mon d aine. où le prococole rrad idonnel reprend
parti,cuHer (rarrisanar pour les nai ns, par c::xcrnple), es droits.
mais qui globa1emenc ne peuven,c que se soun1ettte au
joug umélor!en.

BOURGEOISIE
+ NOBLESSE
L a classe sociale bourge·oise qui a én1ergé aVt!C rindé-
pendance des Cités, e voir incrinsèquc:menl liée à leur
L es nobles, qui représen[ent environ 1à3o/o de la popu'"' développen1enc;. Les ardsans er ~es petjrs commcrçan
ladon selon ]e C ité . (4-5~>0 à San1arandc CL A kelane),
1
ont _ommcncé par s orga11 iser : iJs ont obtenu qudqu ·
pos edent à l!UX seuls environ 40°/o de riches.ses r.!r occu- droics et a11égetncnr.s <le taxes, puis peu à peu pris le
pent toujours Le sommet de l'échelle sociaJe, 1nalgré la rênes de l1éconon1ie. Qudques-uns one r6ussi à faire
moncée t::n pui .sance de leurs dvaux houxgcol.s. Riches
1
forrune~ H lu.cceac pour obccnir les privUèges de la
inllucnt , ils bénéfici ne: en.corc d énorme privilèges)
1
noblesse qu,ils détesrent et ad.mirenc en même Lemps.
nota mnicnt en droi ·ociaux pu.i qu'ils dépendent Ce combat essentiellement politique, ;i connu son
d une ju dce particulière et ne p aient pas d,impôrs
1
apogée lors des réformes qui onr suivi la Guerre CjvHe
(en toul cas en ce qui concerne la vieille noble,sse, ce cc [ invasion solomanea avec la création puis la i:econ-
qui explique en pa.rtie la rivaJ ité. avec les c< nouveaux najssance prjncière de la Chambre des Corporations.
nohlcs »). 1ls tirent leur richesse de rerres à l,e:xcérieur La bourgeoisje, coutrairemenr à la noblt!ss , ne formt:
d s Cicés (la noblesse détient un quasi-monopole sur absolun1ent pas une caste ho1nogène. Les énorme
.fficie/Lemeni, iL 11'exiHe qu'une catégorie de noble : on l'efl ou 011 ne l'efl
différences de fortune ont
pas, voilà tout. Pourtant, les anciennes familles nobles depuis des génératiom n'ont
don né lieu ~ deux cacégo-
ries de bourgeois : la haute
pas exaélernent le mêrne flatut ni les mêmes droits que leurs hornologues récents. Ces
bourgeoisie, quasiment derniers ont obtenu leur titre de noblesse par La grdce du Prince Olt simplèmentparce
l'égale de la noblesse en qu'ils ont acheté une charge dans l'ad1niniflration, qui éqllivallt à un adoube1nent.
ccrmes de richesse et parfois 'De tous les nobles, ils sont les 111oùis bien considérés, souvent méprisés et regardés
d'influence, et la petite co1nme des parvenus par les autres, en particulier Les anciennes <.Maisons. Plusieurs
bourgeoisie composée des
d'entre elles ont en effet perdu beaucoup de leur preftige et de leur richesse d'antan et·
commerçan1·s er artisans
jalousent ces nouveaux venus qui leur font de L'ornbre.
qui rravaillenr encore
dur pour conserver leur
échoppe. Cecre dernière
'
represenrc .
environ 20%
de la populacion dans les Cirés cr possède envirori 1o•Yo cravai llene énorn1én1enc pour gagner leur sa laire, quand
des richc.çses, a lors que la hauce bourgeoisie, beaucoup ils one la chance d 'avoir un travail er de n1anger à leur
moins nombreuse (environ 3-5% de la population) faim. Ces chanceux appartiennent presque toujours
possède environ 45% des richesses. Elle occupe une place à une corporation. Jls s'organisenc parfois en associa-
de plus en plus imponante dans l'échelle sociale et son rions de quartiers mais leur pouvoir polirique ne pèse
poids éconon1ique lui confère un pouvoir considérable. pas lou rd. Les aucres vivenr au jour le jour, de petits
Elle se révèle toujours plus active dans la vie politique mériers, de la mendiciré ou de rapines.
ec civile d es Cités, ec achère les charges er offices autre- Dans la sociécé des Cirés loin d 'êere égalicaire, une
fois réservc!s à la noblesse, dont beaucoup de fa1nilles grande partie de la popularion vie dans des conditions
manquent cruellement de liquidités. Aujourd'hui, précaires, voire misérables. Les hors-la-loi auxquels
n1ainrs juges ec haurs fonctionnaires proviennenr de la apparricnnenc les personnages peuvenc êcre originaires
haute bourgeoisie, et l'équilibre politique déjà fragile de n'i1nporte quelle classe sociale, même s i la niajoricé
des Cirés ne cesse de se détériorer avec la n1oncée en d'entre eux aboutit dans la dandesciniré pour ne pas
puissance de cette classe sociale aux idéaux parfois rrès crever de faim. Dans cous les cas, s'ils vivent comme ça,
différents de ceux de ses prédécesseurs. Toutefois, les c'csc d'abord par nécessité, qu'elle soie liée à un malheu-
rapporrs encre la haute bourgeoisie ec la noblesse se reux événemenr survenu dans leurs passés d'hoMêres
révèlent assez a1nbigus, car ils m~lenc une ha ine tenace citoyens, à un acre désespéré qui a mal rourné ou à une
envers cer inscrumenc du passé er une fascinacion pour lurrc quocicl ien ne pour leur survie, cc pas par pur plaisi r.
ce monde faic de fasce ec de pouvoir. Dernièrement, un Au vu des conditions de vie des hors-la-loi, encore pires
membre du clan Jilkrof a émis l'idée d'anoblir les prin- que cel les des pauvres gens, peu d'entre eux survivent
cipales Maisons bourgeoises afin de merrre un terme à longten1ps. Pounanc, quelques margoulins plus doués
la lucee concre la noblesse. On en a ri dans les salons, que les aurres ont su percer leur trou dans les n1éandces
1nais ses propos o nr frappé par leur juscesse. du n1onde de la pègre cc ceux-là, croyez-moi, ne son r
pas à plaindre. On dit même que certains y ont pcis
goût ec font ça pour le plaisir.

PLÈBE
S ous ce vocable se cache en fa ie plus de sep rance
pour cenc de la population, stucouc composc!c de
gens miséreux ou modesees en proporLions à peu près
égales. La plèbe regroupe les ouvriers, les paysans,
les colporceurs, les gens de n1aison, etc. En foie, cous
ceux qui travaillenc de leurs mains pour gagner leur
pain. Malgré leur nombre, ils possèdent à peine cinq
pour cent des richesses. Ils n'ont que peu de droits er

PoPu nATION ET URBANISME

« U·n type 11 un jour inventé le tenne d?urbanistltion, vu la fa ible popu]adon des campagnes er Jes su rfaces
mais je crois qu.'il ,..st rno1·t avant d'en avoir dfJnné la uldvées large1nent insuffisantes pour nourrir la popu-
d'fin ition. » Dans le.s tà i es, on cons r::r wl là où il reste un lation des villes"' la Principauté d ·pend complètemenr
peu de place~ surrout dans les quartiers pau vres, sans se· des aurres royaumes pour sa survie. Cependant, ceue
p réoccuper d ~aménagemenr du rerricojre. Cela donne siruation change peu à peu, caI les dernier événements
cr: la cencadve d 1nvasion soioman~ ont rendu le gouver-
1
une constan c:e à coures ]es villes de la Prh1dpauré : les
1

quaniers ressemblent a des labyrinrhes inextricables. ne1nent méfiant envers lle ~ Lérieur. Le C ités c.ommen-
Cer~s,. Il y a quelques avenues, mais seulement pour Ct!nt à tnercre en p]aoe W1 système visant à rendre la
pern1etue lw: passage des convois princier cc des défi lés Prind paucé indépendante en ca d ~ besoin, afin qujeBe
militaires les jours d~ R!rc. Ajou1ccz àce chaos wi~ densité puisse e suffire à clJe-même et cela présage dr grands
de population unique dans le Monde Connu et vous chang1en1en~~ d.aos son avt!nir éconon1ique.
obtene""l de, condicions de vîe exLrèmemenL précaires.
1J[us de rroi miUions de personne vive nt acnllel-
l~rnem1t dan la Principauté. À une épo que où la tech-
1

nologie baJbutie à peine, cela représente.: une concen-- ÎECHNOLOGIE


rr~ Lion énorme qui provoque de nom breux problèn1es,
norammcnc au niveau de l'hygiène. de la sécutiré er URBAINE
de l'approvis.ionnemcnr en eau er nou rrirure. De fait,

Si le C ité perdurent ma 1gré leur tai 1le touj'our


plu hnprcssionna nte, c'est avan1 rouir parce que des
1

n1agici 1en~ j ngénleux ont su pa.11 ier aux probiè1uc


majeur - inhérents à leur cxisrence, et ce en invcncant
dei , moyens parfois surprenants. En 2110 eut l.ieu le
Condave Magique des Catés ni i en place en urgence
1

pour lurter con t.C'e les problèmes liés à la rapide u rba-


n isadon • archilectes~ inventeu..-s. magiciens et déci-
deurs se réunirent: pour n1ettre en place des m oyens
1
d aide au développement des villes. Les aurodcés
décidèrenc de lancer un grand con.cours ouvert à tou
]es n1agiciens de la province afin de trouver de · oJu-
tions ~ux difficuhé renconrtées. Un c:ffet de rnode
apparut: cette manifesralion se répéta à plusieurs
r~priscs avant d'être interdllc en 2121 par Un1élor,
jusqu't:n 2261 après J1 indépendance des Ci Lés.
Depuis lors; cctt manifesrat ion a pris de l 'amplcur
er. a lieu Lous les cinq ans da.ns une Cicé di fférenîe
à tau r d e rôle. Des exposants y prèsent:enc ·coures
sortes d ' ~nvendons niagiques pouvanc concdbuer à
améliorer la vk quotidienne des C]cés* Bien. sûr,, le
grand arr de prod uüe de puissants objets magiques
(comme les Épurateurs) a disparu er lc:s découvertes
actuelles se révèJenc bien plus li111:icées,. onfinanr plu
au conforr per onnel de ceux quj peuvent e Jes payer
qu'?t d réels bcsojn~ en n1atière d urb.anismc. Le
dernîer condave en date a eu lieu en 2666 à Askelane
er a bien fait: parler de ]u L car J'acces en a é cé interdit
aux sch.:nri fiques qui avaicnc revendiqué le droit d ''y ne connaît vraiment: leur mode de conscrucdon à r heure
pard ciper. Ceux-ci ont 1n.algré toue présenté leurs accuelle. Des érudits comn1encent des én1des à ce suiec vu
découvertes à 1>extérieur de la Ciré dans une grande qu'jl semblerait que leur efficacité comL mence à diminuer
foire improvisée qui a fin alcn1enr dû être ba layé·e par dangereuse1-nc11c ..• mais ce d~t:S qu'un bruit qui conrt
1'arm.ée. Autant dire que la prochaine manifescation Une aut-re jnvenrion beaucoup plu..., récent fait
qui doir se tenir l,a nnéc procha]ne à Bejofa inquière fureu r : Ja 1 <tcle. H stagit eJ1 fait d~une n:rtc de pâte
d ;ores et d éjà les organ isareurs . .. cnd1an[ée dont Jt."s Azlandes> une onfrécie de n1agiciei1s
À f heure actuelle" des centaines d'invention~; plus ou domt:stique réputé conservent jalousem~nt ]a compo-
J

nloi.ns utiles circulenc au sein des Cités, les Épuraccurs sition. Une foi absorbée par les matériaux inHamma-
étant sans dourc Ja plus formjdable. il ,agir d'jn1mense bles d 'une h abicarion la acle la prorège durablement
plaques de pierre fine et cnchancée disposées à de lieux des incendies. Cette protccrion censém nr obligatoire~
1
stratégiques dans chaque viHc. U y en a environ une n eSt utiU ée vu son 1cot1t exorbitmc que dans les quar-
vingtaine n a:m arande mais certaines ne fon r ionnenr tiers aisés. De nombreux autres systèmes servenc à la
plus. Les égouts creusés à J'origi11e dans [OU les quartiers lurr1e contre les incendies : ccrrains détectent les for{es
,
aboutissent aux Epuraceu rs par l'intermédiai.Je de canaux chaleurs, d 'aurr s ralencissenc leur progression. Malgré
sourerrains. La pierre d es Épurareur agir con1me un filtre toum: l'es incendies resrenc, avec les épidémies, un fléau
er d«!uuîr les, impuretés d rcau, qui s'écoule alors dans qui fait regulîèrement de nombreuses Yictimcs, c~r euls
Je sol et forme par endroits de grands bassins servanc de les 1·iches ont vraiment Jes moyens de s·en protéger.
nappes phréatiques. Ccrcaines n1auvaises langues disenr La co1nn1u nauté. cientifique com menc aussi à l in-
qujun jour ou l'aurre les iré.s vont se transfornl.er en téresser à la mise en place de moyens efficaces dont béné-
des flottantes ... Cctce eau ert également à alimenter ficierait l'en eJnblc de la population, e que voienc d un
les pon1pes, les puits t les fontaines éparpHlés un peu très mauvai œil les magicien qui tiennent'. là un fi [on
partour. dans la ville. E lle t:: r donc pocable mème .si elle particulier men juteux. O c mên1e, les soins donnés
est loin d êîre pure con11ne de Peau de roche ... Avanl par les prêtres d'ArJam crè onéreux ne s'av,èrenr pas
J'inventlon des Épurateurs) rapprovisionnement en eau rrès efficaces pour aid r à lulcer contre les épidémies
potabl s~clfecruait grâce a des châreatL't d eau itttés à
1
d-'où certain prêtres marginaux qui s'éca.rcent plu.sou
llcxcérieur de viJIC! . C errai n d'entre eux conibent moins des sentiers habiruels pour descendre dans la rue
aujo urd~huî en ruine et Servenc de repaires aux brigands
1
s~occ upct d es plus nécessiteux:. Le Haut Clergé arla-
n1a.is bca.ucoup,1encore enrrerenus aHn1cntent les ~u ar- rn isce n,apprécie pas vrain1ent ces prêtres de-s rues, mrus
,,.
tiers pauvres ou ruraux en eau potabJe. Evidemn1ent> les
..
n les rolère afin d 'évit<.;r des révoJces populaires.
Epurateurs ont tendance à êcre légèrement mieux cncre-
tenus {ec gardés) dans les quartiers riches que dan~ les
.
qua r uers pauvres ...
D,e plus, certaines
zon es périphériques n'en
possèdent aucun1 car leur
construction esr bi.en plus
récente. Le gouverneu r de
la Cicé gère en person.nclc.~
...
Epurateurs. H y dépêche
f réqucm.men1r la ga.rde
Y, rl seulement un an que le Prince a fait surgir au grttlld jour un conseiller dtmt
.personne n'avait entendu parler : Predericus Vallène. .f! plan q1u! Vallène ,ap1·nposé
pour empêcher rouL sabo-
age. Leur e1nplaccmenrr tt fait plaisir à tous Les paranaiaques de la Principauté, qui se sentaient trop vulnéra-
précis n 'esc généra lement bles de par leur clépendance cornnierciale envers d autres pays. 7Jepuis peu, les auto-
pas connu, bk n que t:ou t rités ont donc décidé de dév.elopper l'agriculture et l 'élevage dans l 'é.ntre-Cités. JjJ,
le monde sache plus ou Principo:uté cannait donc une période de changern.ents i1nportants~ .(!gouvernement
ra.o ins où ils se trou.venr.
des Cités s'attaque aux forêts pour laisser la place à cet nouvelles infrailrullures 1è f de
es Écol·es de !vfagie onr
nouveaux villages nn.issent dans la campagne pour abriter les exploitants. Personne
la charge de leur entretien.
ConlJllc les Ép urateurs one ne P'eut enco1~e dire si l'application. de ce plan oa être possibte jusqu'au bout? mais
été inven tés 1J y a plus de
1
toutes les ,auto,rités de la Principattté le sai,ttien12ent..
crojs cents ans;io personne
FAMILLE
ENTRETIEN
DES RUES Ls taux de natalité et: de mortalité, Cn parriculier
1

de mortalité infantil~ se révèlent crès élevés. Ainsi, on


Le nett·oyage daï r ues et leur cntrerien rep,résencenr rencontre fréq uemmen [ des familles de huit en fanes et
aus l de g,ros problèmes dans de cirés de cette taille, pJus donc beaucoup meu1·enr souvenc av-anr leurs parents.
1

er il existe une grande disparité entre l.es quarriers. Les Ce phéno1nène ne touche que n1arginalemenr 1e classes
ru s des quartiers les plus pauvres ne sont pas pavées, sociales aisœs qui jouissent d 'une bonne alimentation.
~es égour~ - quand li y en a - foncdonnent rare·ment, de condhions de vk favorabJes er des soin~ du clergé. es
de nuit la lumière y esc quasiment absente, la pltùe fait familles riches sont donc souvenc moins grande:.-s> d ,autant
des rues de véricabJes bourbiers quand elles ne .sie crans~
1
qu eHes bénéficienr des nouveaux et ingénieux n1oyens d ·
ferment pas en ruisseau naliséaband bref il n]y a aucun régu1arion des naissances inventés par Je n1agicien GarvaJ.
entretien l!t les crédits publics destinés à ce!a1 dérisoire > Du fair de réd.ucarion payante, eub les cnfanrs des
son peu souvenc utilisé à. bon escient. À ccrraîns famiUes aisées vont à l"écofo. Une importante propordon
endrolr , plus personne ne passe nettoyer ou entretenir de Ja population dt!mcurc doncanalphabècc. cule exçep-
quoi que ce oie~ m,ên1e:: la milice n y n1et les pieds qu en
1 1
tion, les orphelins recueillis par le Clergé> qui apprennent
de crès ra ires occ.asrons. Les niaisons branlantes tombent les ru.dimenrs de la lecture avec le ivre des Âges. Les
n ruines; certaines se sont effondrées et d>autres n aucres enfants commencent tres tôc à travailler. Les min~
tien.nent encore debour que par la vo]onté d 'Adam. ec les m~u1ufacrur·es recrucen[ à partir de sept ans, avec un
Beaucoup de Citadins viven[ les uns ur les auues, horaire réduit ju qu,à quacorze an . Les humains devien-
enrassés dans des cahuces faites de bric cc de broc~ L hy- nenr m.ajeurs à seize ans,. Comn1c [e travail manque
giène s,y avère déplorable, les épidémies r les ù1cen- dans la Principauté, les sa11 -cmp[oi chutent vice dan ta
dies fréquents, 1a crim i nalhé é[cv~e·, le m~ nqu~ d)eau précadt la plus totale1' puis bien souvent dans le crime.
chronique et la d.ls~ne souvent d rigueur. Aucant d.irc D )autre pa.rr un père de famille doit souvent subvenir
que les autorités préfèrenc ignor,e r ces quardcrs et faire aux besoins de ses parents aussi bien qu._'à ,c eux de s s
corn me l Hs n'existaient pa plutôr que de 'atraquer enfanrs, faisant ainsi vivre plusieurs généradons de son
au problèlue. rravaiL La mort survient donc souv,e1u pJus vite qu'on
À f opposé les quartiers les pJrus riches bénéfi- ne l'atcend condamnant rrop souvenc: à roubH in1monde
cient <l 'une pro ·péri té presque choq uanr1e pour Je d'une fosse CO m 1nune les fam j lles sans ressources.
1

s,i mple droyen qui y pénèrre pour ]a prcmiè.rc fois*


~ n général une enceinte crès bien gardée les p rocège~

~ LES RUES
ec ceux qui n>y habitent pas ne peuvent y encrer
q u,en pnssessjon d •une inviradon (ou de Jeures de ET
nob1esse). D'(! magnî.fiques places décorées de starues
et de fonraines scuipn:cs, de parcs t!t de jard~os LEURS HABITANTS
(souvent à l'incérieur n1êm des propriétés} bordent
les rues pavée , où l'éclairage abonde. Tout y c c
parfaiccment entrercnu~ souvent à raide de 1noyen La plupart des rues ne sont que des espaces en ccrre
magique (les habitants paicnr pour ces services). barrue encre les maisons .. Une rigole couJc a.u 1ni1ieu,
Entrë les mai on cr les pr,opriécés splendides les chat-rianc déchcrs er excrérnencs j rés par les fenêtres
con1merct!s et les érabliss mcnts divers, d \~xccllen ce ma1gré w1 interdit du codex. Les passains doivent: donc
qllaHté ,o n trouve de toue et l · beau n1onde s'y faire attention oü Hs n1etcent les piedsa :surrou·t s'ils vont
promène à son aise. Bien sûr, la plupart d.cs quartiers pjeds nus chose peu évjdenre dans une rue bondée de
e itUefJ.t en.rre ces deux xtrêmcs et les gens y vjvcnr monde. La plupart des villes prévoienr de paver 1icn-
plus ou nioin bien selon 1e urs moyens ec la chance semble des rues, mais comme pour tout ]e r~ ce ]es
qu'Adam leur accord . fonds manquent ,e t les municipalités commenccnc bien
1

sûr par les quarliers riches: où les habica.nls partidpenc


aux frais occa ion né . Les rues, loin d \-:trc droires. font
parfojs à pcine un mèLn.: de ~.arge e·c serpcntenrr encre des certains vcnden aussi du vin chaud ou de la biere à
habirations con truites n'impo.rce co1nn1ent. D 'aut!'es
1
leur clients. De fah:, ~eues boutiques d~viennent de
omme 1a voje sacrée à Eiyatl1 consdcuent des miracles li ux de rendez-vous,, 0.:1 1,on cause de tout ec de rien~
de recciLude et de bt!auct! au pavage impeccable lavé à du temps qu, iJ fait, des derniers rngoc du qlla!rticr,
grande eau chaque n1atin~ des quereJles de voi inage el autres ·comnl·~ragcs san
Vu. I'urbanisacjon sauvage c.aractérisdque de ln piupart le côté parfois sordide d>u11e taverne. Un bon barbier
des quartiers,. ccrraines rues passent sous les maisons, sait oLrvri r se~ or.c~i Hes. ouvent, il pai Ja guilde qui le
se transfor111enc: en escaliers pour accéder à des cours rançonne en inforn1adons ou travaHle act ivemeo[ avec
surélevées~ deviennent si étroites qu'un charioc peine ày 1a 1nili (voi re les deux pour le plu courageux).
1

passer. ou encore descendent abruplement san escaliers


(swm:our après 1e i nondarions).
On appelle ruelles punai es cen:ains l: paœ particu-
lièrcm·e nt étroit t:!llrre le maasons (sa cn1 maximum),
+ Les apothicaires
qu i ne servt!nt pas de Heu de pas.sage. En effec1 on y Arracheurs de denrs, vend.cw s d'éHxir, médecins
jcne les ordures pour évjrcr de salir la voi publique. arnhula nt accoucheurs, les apothicaires fonnent une
't

Chaque matin d · loqueceux surno1nn1és ]es « pu.nai- corporation aussi redoutée quappréciée. La médecint!
. iers H viennent y rri r l s déchets> récupérer les vieux étanî moins avancée que la1nagie, les aporhicaires den1an-
objet abandonnés, et créer avec les ordure~ organiques denr beaucoup tnoins que les prêtres guérisseurs ou que
le-S magiciens - mais aussi se mon[rent n1oins efficaces.
1
du compost qu ils s'en vont revendre I1apr,è s-midi aux
fermiers pour ferti]iser Jeurs rerres~ Le so1r, des enfanrs E n général polyvalenr., ils passent: allégren1ent d'une
mendiants et des meutes de ch iens errants grouillenc carie à une fracrure en passanr par la naissanc ·du petit
égalcmenr dans c.:cs rueUes, à la recherche de resccs de dernier. On le· reconnaît dan$, la rue grâce à leu r ~obe
repas. Ces chiens abondent dans les vilies, n1angeant noire à colleretce blanche er a leur chapeau polnlu. Leur
roue ce qu.i rraîne et nerroyant ainsj les rues des quar· échoppe, donr l'insign csc un. serp ent: vert se mordant
tit-r populaires. Lt:S n1unidpalités tolèrent en généra]
1
1a queue sur fond noir s,organisc p1·indpalement autour
ces me.urt:s, peu agressh11es en généraL Sur cout actifs la d ;une salle d,auente cc d ,un cabinet:. Les aporhicaires
nuit, les chiens réveiU nt souvenL les Citadins par leurs, gardent sous clé leur scock de médicam·enc .
1

combacs terdcoriaux achar né~ . Us jouenc aussi le rùle de Les aporhicaircs reço]vent la journée, sans rendez.~
gardiens des cités averdssant la popularion lors d in- vous. Pour signaler leur présence cc leur disponibili cé~
vasions de vermine, hurJa1u face à une démonscration ils laissent une lanterne. ve·n e aHumée à rentrée. Ils
de magie ou aidanc à la rccherch de survivants dans
1
l étcignent lor qu'il dorment ou qu
1
n sont en dépla-
les décombres lors de rremblcn1ents de terre. Les cha-rs]1 cement. Il vauc mieux avoir une bonne excu e pour les
rout aussi fréqucnrs cc souvent appréciés comme chais~ révcHler au milieu de la nuir sinon ils font ,exccssivcn1enL
seu rs de rats) onr tendance à disparaître régulieremnenL. grimper le tarif de la consukarion (chose admise par
la profession et par les prévôts) ~ En chéorie, Hs do]venc
dénoncer courre blessure louche; m.ais en pratique ils
le fon r a sez. rarement. La pègre s'arrange souvenc avec
QUELQUES eux pour bénéficier de leur silenc~ contre l'assurance
d être la issée tranquille. Cependant, mêmt:: les volea[
PROFESSIONS paienc suite à des accords passés avec la corporarion
des apothicaires. Leur c harre stipule quelque par( qu, i]s
POPULAIRES n,onc pas le droit de refuser des soîns à un nécessiteux.
1

Les barbier
L'hygiène s'avère souvenc 1nédiocre à eau e du La [utrc co ntre le feu représente un gros problt:1ne
1
manque d t!au, mais les Citadins cherchenr quand à an1ara nde à cause du manque d 'e-au. Or1 lorsqu'un
mên1e à s,évir: r les démangeaisons due à la v~rn1ü1e+ incendie éclate, il peut ravager des quartiers cni-iers.
Les barbiers s,occupcnt de tai ller, nenoyer ·e r épouiller es maiso11s proches, serrées~ son t c.:onscruices dans de
barbes ec coiffures. eurs prix sont rdacivemcnr bas et matériaux inBamn1able.s. Évideirunenr, la Justice punit de
more les actes de pyron1anie. Les C icadins vivent ces événe- en h:iut. tes po1npiers, bien que peu payés (encore n1oins
n1ents con1me des a<tgédics (un incendie a détruit tour qu'un 1n i licien) , jottissent tourefois d'u ne escirne très forre
l'ouesr de Samaran de en 2591, fuisa11r près de six nulle morts). de l:i parc de la population, qu i n1onrre éga lc1nenr une
Les pompiers de la Principauté forment une corporation discipline remarquable en cas d 'iJ1cendie. Les gens de
de fonctionnaires et éduq uent des apprenris sur le ras. leur quartier leur rendenr parfois des services en narurc.
Les brigadiers du feu, dont le nornbre varie d'une prévôté En làir, il existe des moyens beaucoup plus efficaces de
à l'aucre, commandent les brigades de pompiers réparties lurrer contre les incendies (er de s'en protéger) grâce à
en plusieurs casernes, accueillant des équipes de dix à la magic. Mais comme celle-ci coûre rrès cher, les auro-
rrence hommes. leur tâche consiste à amener des seaux rités rechignent à l'utiliser dans les quartiers populaires.
sur les lieu.x du sinistre le plus rapidement possible, Les mages prennent en général tellemenr de temps pour
~ orga niser la chaîne jusqu'aux puirs les plus proches cr lurrer contre un incendie que les pornpicrs onr déjà fini
à veiller à ce que les fla1nmes ne s'éœndenr pas. S'ils le le travail cr qu'au final l'incendie a ravagé des d iza ines de
peuvent, ils dérruisentà la hache les n1aisons aux alentours 1na isons. Anoter rouœfois que, curieusen1enr, quand un
pour circonscrire la propagation de 1'incendie. Ils porrenr incendie se déclare dans w 1 quartier riche (u n foit beau-
également secours aux personnes blessées. Les casernes coup plus rare), les 1nagiciens arrivenr presque instanra-
s' insrallent souvenr dans de vieilles granges avec chevaux nén1enL ; de n1ê1ne quai1d u.n iJ1cendie, en se propageant,
et chariots au rez-de-chaussée, bureau et salie de repos menace les beaux quartiers de la ville ...

BÂTIMENTS ET ARCHITECTURE

1 ssus de la faculté d 'a rchitecture de l'Universiré


de Samarande, les archi recrcs deviennent pour
la pluparr des fonccionnaircs. Souvenr rattachés au
Liers. 1ls sonr censés se préoccuper du développement
et du bien-être de la ville, mais ils passent souvenr plus
de rcmps à i1naginer des plans d'aménagement géniaux
service d'un prévôt, ils veillent à la salubrité des quar- qu'à étudier leur application concrèrc. D'autre part,

17.2
la PrincipauL~ té:n1oigne d,un incroyable ~o·isonncmenr d un ;eunc célibacaire. Les locataires doivent payer l~ru
1

de styles, hérités pour la plu.part des i11Ruence cultu- loyer à l,avance en général à ~a logeuse qui réside dan
reUes extérieure , parfoi loin·raines majs 'galcn1ent des la nlaison ; le prix diminue avec les étages. Ce loyer
modes :u-d1itecr1.1rales qui ·e fonr et se défont à Sama- co1nprend un service de oondergerjc t;r parfui une allc
ran.de. n remoncant une rue 1 on d~couvre ainsi u ne d'eau et des roilerre ruclimc.!ncaires sur le paJicr (ou au
bâti se mécLiévale à un étage en bois et torchis, co]ncée fcJnd de la cour). La qualicé du mobilier va d e- en fonc-
entre une den1eure en pierre de taill plus n1oderne, er: tion de la richesse du locarairci 1nême s.i beaucoup de ces
une maison kbalère à toit plar, avec cow intérieure et apparten1ents sonL déjà meublés (rrè chichemenr).
minaret : des érablissement:s rorrJe1nent différents e L s maison nobles sont en général de vieilles
dresscnL' côte a côte ou dans des enclroits farfelus. Lt!s demellrc. de pierre qu'habit La mèn1e famille depuis des
maisons s agglutinent les unes contre Je. au1.rcs, sans gé 11énu ions. Luxueuses agréab lt!s, elles regorgent souvent
aucun ordre apparent, susc.itant de grand problèmes de meuble~ et d'œuvrcs cfan: de g rande valeur. Cela
de voisinage,. de cadascrc: cc de sécurité. En théorie, un l:xpBque pourquoi eUes sont très bjen gardées cc parfoi
1

architecte a la solde du prévôt a pour·devoir de metuc- un même protégées par [a magie pour les plus riches d'enlre
peu (fordre là-dedans. Par contre en pratique, le droit elles. En général~ elles possèdent au moins une dépen-
umélorien accorde de gr.andes Jiberré au propriérai re,. dance pour les domestiques et des écuries, et souvent une
qui n'a même pas besoin d ~auL,orisacion pour consuufre. cour intérieure avt;C jardin .. H n'y a pas de lin1ice au faste
Les quartiers rich onr mieux ordonnés que les quar- des niaisons nobles · cependant, seul J'aspecr extérieur
riers pauvres. On y con ·rru.ic souvent en pierre, non en de ce naines re.sre somprueux, car la famille.: n a. plus de
bojs et sur des parcdles plus grandes. fortune er a vendu mc:ub]es et rapisscdcs. A nci~nncs,
elles se situent pJurôt au centre des ville .
La nlontéc de la bourgeoisi a corncidé avec JJappa-
r]rion de plus en plus de niai ~on de qualité supérieure
ÎYPES plus grandes et plus conforcabl.es. elon la richesse du
propriétair,e, l«~s résidence bourgeoises varient beau-
D'HABITATIONS coup~ tant en1
caHl confort t sécuricé, que dans la
1

qualité de rameublem ne la valeur d<: llargencerie ~t


des œuvrcs d arc. Ces récences ina]son bourgeoise se
Le type d'habitadon va de la masure dé]abrée faicc de rrouvenr davantage à la périphéd~,. là où s'écendenr de
morceaux de boi el autres débris udlisables à la luxueuse vastes friches constructihJcs.
de1neurc en pierre et marbre avec ·c our .intérieure~ jardin
1

er dépendances. Les plus communes~ les maisons popu-


laires se co 111 posen r souven( d !une grande pièce con1m une
avec un âtre aurour duquel les habicancs do·rmt:nr pour
se réchauftèr la n ui t. ] a pl upa r{ <le ces n1aison s, de ry pe
1
Un poèce a n~cenuneru écrit que <' .ies roits. plus
n1édiéval, paraissent souvent .en mauvai étar, ave des proche~ de la lune que le rues,, attiraient les fous les
voiets en boL en gu.ise dt: fenêtres. Des famjUcs entières ard tes le félis cc les ainourcux rransis ». Même s, ils ne
'y entas nt dans une pénible promiscuité, y parra.gcanc sont pas de grands boulevards,, il faut: bien avouer qu'une
de n1aigres repas~ Le mobHier grossier ne comporte faune des pJus hétéroclites fréquente les eu.tes. « Des
habitucllemenc que des paillasses, une table t quelques fous», dit le poère cal' on y trouve effeccivement quel-
,chaises. C<;rcaines, un peu plus grandes, possèdent deux. ques personnages hauts en couleur y vivant quÇ] imt:nl
ou trois pièces cr Javanrage de mobilier. Ilien ne protège en permanence, ch assanr les pigeon pour s'en nourtir
les plus pauvres conrre les i11trusjons~ au concraire <les et récoltanr l"eau de pJuie pour boire. Mais on y croi e
nantis qui se munissenr de serrures. aussi un grand nombre de voleurs de passage,. pour qui
Ave·C ~ ~évolution des Cités, certains propriétaires onL les toits r~présentent Ja plus sûre des échappalolres.
fuit conscnûre de haute rna.ison , sur rrois ou quatre
étages en moyenne~ et louent de modestes appan:emt:nc
d'une à trois pièces. Certains ne: va!enc guère mieux Les cime tièr s
·qu\1ne n1aison d~ pauvre: on y rerrouve des f-arniHes
d"ïndigcnrs t:ntassée les unes sur ]es autres. Parfois le
1 Les cimed~res occupent des terres apparccnan[
rnodeste apparre1nent n'abr]te qu'une petite chambrer au C ~ergé. Consjdérés comn1e sacrés, ds soru sou
qw uŒ( parfol5 à faire le bonheur d~un é'r.udianr ou la protection d s Gardiens de la Foi. Depuis peu
~

les Gardiens de la Foi retrairés onr le droir d'officier ETABLISSEMENTS


comme gardiens des morrs. lis vivent alors à la manière 1
de~ moines, en groupe de cinq à douze, dans une petite
chapelle située vers l'entrée des cimcrièrcs. Le jour, ils
~ Taver nes et aube rges
fonc du jardinage, aiguillcnr les passants vers les combes
qu'ils recherchenr, servent parfois de guide; ec la nuir, Malgré le manque ch ronique de nourriture ec
ils patrouillent à tour de rôle dans les allées pour veiller de boisson, les Citadins aiment se retrouver dans les
à cc qu'aucun profanarcur ne vienne déranger leurs cavernes. On y discute, joue aux dés et décompresse
paisibles protégés. après les heures de travail. La plupart se composent
Avec le développen1enc des villes, les quartiers one uniqucn1ent d'une grande salle con11nune, aux rnurs
avalé les cirnctièrcs de la périphérie. On les a entourés rendus poisseux par la furnéc grasse des pipes et de
d 'enceinres plus ou moins hautes et de portes grillagées. la cu isine. Quelques bougies fournissent un 111auvais
La visite d'un ci rnerière n'est en soi pas inrerdire la nuic, éclairage, aidées d'une chern inée 011 grillent des pois-
mais ell e deineu re coujOtLrs suspecte. Mieux vaut s'an- sons. Les tables cc les rabourers sont rudimentaires ec le
no ncer aux ga rdiens avit11r de subir une accusarion de sol recouvert de sciure.
nécroma ncic. Ma is l'a111biance, parfois bonne pour peu que
La niorc écanc à l'irnage de la vie, on ne mélange l'aubergiste paye un musicien, un conceurou un lecreur
pas les classes sociales dans les cin1ecières. De niagni- public, compense l'abse nce de luxe. Pour un tavern ier,
fiques allées de cyprès, ombrageant crypres et caveaux le luxe consisre à posséder une rcrrasse ombragée.
familiaux, bordent les cin1erières réservés aux riches. Durant les mois d'éré, les clients y boivent souvent
On y crouvc un peu parrour des srarues ainsi que des très tard, au son des guicares cassares ou au rythme
pavillons pour se reposer ou prier en paix. Un cimetière des danseuses izganes. Dans les cavernes populaires,
de pauvres esr une vaste étendue boueuse, sans chemin, les soirées se révèlent parfois assez mouvementées :
avec à peine quelques a rbres poussant aléacoicement bagarres d'ivrognes, visices de malfrats mal inten-
entre des ton1bcs 1nal entretenues, le plus souvent tionnés ou de groupes de mendiants cherchant aumône
marquées d'un panneau en bois avec le nom du défunt. et protection contre la pluie ou la neige; on y découvre
Dans cc genre de cimecière, on trouve également des aussi une véritable mine de run1eurs et d' informations
fosses comm unes pour les anonymes n'ayant pas de pour qui sait tendre l'oreille. Les aucoricés acceprenr
quoi verser une obole au Clergé. Le Clergé a l'obliga- le fait que les aubergistes cngagcnr des videurs, écanr
tion de leur donner les derniers sacrements, praciqués donné qu' ils sont responsables de l'ordre public dans
en généra l à l'aube cr en vitesse. et autour de leur comrnerce. Souvenr, la pègre locale
propose ses services car cela lui fournit un revenu
substantiel, un homme sur place qui passe son cen1ps à
-+ Les sous-sols observer, la collaboration du ravern ier en cas de pépin
avec la 1nilice, sans con1pcer la possibiliré de devenir
Les sous-sols consriruenc une sorre de deuxièn1e son fournisseur en boissons de con trebande...
ville sous la ciré, ha nrée pa r coures so rres de créa- Comn1e parcouc, il y a des cavernes popuJai res où
cures plus ou moins amicales. Nu l ne co nseille de chacu n se retrouve à la bonne franquecce CL des cavernes
s'y avcnuuer au hasard, car les territoires sourerrains plus buppées aLtx consornrnaL ions beaucoup plus chères
sonc souvent la c hasse gardée de maints groupuscules et à la clientèle crès select. Dans ccrcains établissements
n1yscérieux ou de familles gouris, servent de repaire plus ou moins mixrcs, le porrier vous laisse entrer sans
aux bandirs ou grouillenr de vermines ou autres créa- aucune cérémonie pourvu que vous ayez de quoi payer,
rures dangereuses. le Royaume, c'esr-à-dire le réseau alors que dans d'autres il regarde la qualiré de vos vête-
de galeries creusées par les gouris qui l'habicenc er le ments et vous juge avant de vous ouvrir la porte. Dans
défcndcnc farouchcmenc, s'étend sur une grande partie certaines tavernes, des sorrcs de clubs où la clienrèle - en
du inonde soucerrain. Encre les égoucs, le Royaume général noble - est rriée sur le voler, on ne peur encrer
cr les anciennes catacombes, les sous-sols représen- qu'avec un membre ou muni d'une invicacion. Certains
tent de "éricablcs emmentals pleins de surprises. De établissements possèdent des arrièrc-salle.s, sous-sols ou
temps 3 aucres, les pluies abondances inondenc aussi cours où l'on s'adonne à coutes sortes d'acrivicés peu
les galeries. Autant dire que les autorités ne s'y rendent légales: jeux, fumerie, combats clandesrins, erc. Les
jamais, sauf lorsqu'il devient nécessaire de faire des auberges font généralcn1enc fonction de caverne, mais
travaux d'entretien dans les égoucs. les écages supérieurs restent réservés à une clienrèle de
pa sage. Les plus miceu es n'ont qu'un ou d ·ux dorcoi rs de toute Ja Pri ncipaut pour déterminer les meilleurs
à proposer, a lors que d ,autres offren la possibiHté de élén1ents~ qai auront a]ors une chance de rentrer à
prendre un bain chaudl possèdent des chambres indîvl~ 1]université ou, pour ceux qui en sortent, d 'accéder: à
duel les1 voire des salon et des saHes à manger privés. Des une posjdon de c:holx.
marchands de passage, des voyageurs des mercenaires La ooncu.rrence fait rage enrre ~es écolt!s t:l le
parfois des voleurs en cav--ale ayant qudque arge1u, ou unjversicés très é:Jl.icistes. En d''a utr s tcrm,es, mér-ne s'il
encore, lors de.s sessions saisonnières des gouven1eurs, existe des ~coles de différences catégories~ coures courent
des membres éminencs de l'administration, consciruenr rdatlven1enr _her ec en généra1 seuls des enfantS boti.r-
la dienrèle habkueUe. geoi ec nobles les fréqHenrent. C::ert:aincs Sont mixtes.
alors que d lautre e réservent à 1,ari cocratit:. La grande
majorité des écoles nJ~ ccepre que les homn1c.s1 bien que
Ma11uf actures qu lques-unes accepccnc peu à peu des fenunes (source
de 111aints candales). Chez les nobles et les riche bour-
Appaliue avec la monlée de la bourgeoisie, les geois rous les hommes reçoivent de I' in.scruction, alors
manufaccures so.nr d'immen es bâtimenrs auscères que dans Jes fan1iHes moins riches seul 1 ainé pourra
1
regroupanr des artisan et des ou riers, payés au lance- al Ier ,à 1Un ivcrsité. Avec un élève parcicuHèretnent doué
pierre pour un rravail exténuant} parfois préjudiciable lnais donr ses parcnrs n]ont pas k5 moyen de payt-r
à la santé pour le plus grand profit de leurs pacrons. l'école, il peut arriver que cette dernière propose un
On n'y trou vc CLl rieu~en1ent que crè:s peu d e nains, ces arrangement à la fa1niHe pour garder qua.nd mên1e
derniers considéranc l>idée novatrice de production l'élève. C type d ~arrange1nent pt:ul se rév~·Jer plus ou
de masse con-ime une hérésie perpécrée par de vrais moins avanrageux: parfois l'élève doit travajUer grarui-
gâche-mécicr. tement pour 1' école plus•ews années après es étude ,.
Hs,agit en général d,arn1ur,edesJ de forges de vanne- Le fatnill~s moins ai ée.s one couc de rnêmc la
ries, de fabriques d~ vaisselle en porcelaine> de railleurs possibJhré d 'emmener 1t!Uf' enfants clans les écoles du
de pierre, de charpentiers. fl t:X i ce quelques manu.fac- Cl.ergé très rudimencaires et très bon marché. les gens
tures célebres> comme la Citadelle de Verre à Bejofa,, les payent en général une obole au Clergé en foncr,i on de
annurerics d~skelane ou le chantier naval d~ aralia. lieur. moyens. Cependant. l,,insrrucrion se montre rrès
Les manufaccu re bénéfidenl loujours d'une honn sommaire: on y apprend surtout à lire et à écrire à raki
p1·otection jour cr nuir car des conrrebandicrs sabo- du Livre des Âges, ains] qu>a compter~ Ce mélange
1:eurs, espions ou incendiaires en font leurs cibles. Les d éducation et de catéchism appo rte un mini.mu 1n de
1
1 1

milices privées servent non seulement: a éloigner les connaissances n1ais ne permet pas de faire des érudes
curieuxl, mais égalen1ent à maintenir Ja discipline dans supérieures (à moins d être vraimenc crès doué). Les
1

les rangs des ouvriers. Ces derniers, tellemtn.t d égofués univcrsicés er écoles d~ magic ont touœ l ur prop.re
1
parfoisJ en viennent à se rapprocher presque natur lle- ,garde afin d assltrer ]a écurité des bâtiments et protéger
n1ent de la pègre, quî p~ucage le mêtnt! malaise vis-à-vis leurs secretsu
d la société aisée.

, BJbliqt~èque
Ecoles et universit,és et 11bra1r1e
I.: école> non obligatoire,, reste réservée aux enfants Bien que l impdmcrie soit ci0nnue, les livres restent
1

donc les fa n1i1les onr les moyens de payer les frais de rares cr chers. Ces manufac1ure-S nouveUes les produ.i-
soo1ariré. Ce•1x-ci se voicnr lixés indépendammeni par senc en perics cirage parce que.:, Ja n1ajorité cle la popu-
chaque école er varient donc considérablement de l,unc Jati.on étant analphabète seule une éJ Ëcc les urilist.
1
à l 'aurre. Tous lc,s érabUssemcnrs scolaires privés d une Un sorce de competirion sernble exisrer enrrc les
Cité sont regroupés selon leur niveau en un C·oUège de.: ville du Monde Connu pour savoir qui détiendra
directeu rs. Ccux-ci nomment l'un d~s lelitr pour les
1
Ja plus grand · bibiliothèque. À c jeu-là, la grande
représenter à rA
adé1nie si uée à Samaran<lc. eAca- gagnanre est Kayash, dans 1·É1nîrar de Kt:lim~ n1ai
démie rassen1ble non seulem nt toutes les écoles de la Principauté la talonne. Des t:roupes privées de mili-
la Principauté_. nlai · aussi l u njversités er les écolt.!s ciens et de pompiers .. ainsi que des sorts anti-incendk:
de magie réunJt!s dans des Collèges à parc. Chaque et de protection gardent en pern1aAenœ ces grands
année\ des concours ont Ueu cnrrc les écablî semcncs hâtin1ents souvcnc richen1ent décorés. Dan le pJu
in1porcances d,enn:e elles qui c-0mp1en11cn~ des m.iJHers de manière mojns surve illée que dans la salle commune,
d\;,uvragcs, seuls les livres plus ceu.ranrs ~-ont directe- mais l'eott'ée.de ces clubs se révèle assez chère e[ ne se fait
men disponible. Tou les auues anendenc entreposés que par cooptation. En général; comme· les membres se
d'ans d'immen~cs pièces rcmpHes jusqu'au plafond de connaissent tous au rnoi.ns de vue,, il s,avère difficile d,y
rayonnages, oà seuJs tes bibHochécaires 0nt le droic
1
passer inaperçu.
d accéder. li faw donc dmabo1d · s adresser à eux pour
1 1
la plus grande bibliothèque de la Prindpauté, 1,U-oe
obtenir un ouvrage ou faire u.ne recherche. Dans ce des p[us lmpo.rtanrc,5 du 1vlonde Connu.. située à Sama-
dernier cas., oertaincs salles pcuvenl ,ê tr _ ouverre afin rand<! est 0 UVl'. rte au public (n1êmc si ses cari fs son c pJ urôt
1

que la persoane aûHe y t ravailler après avoir signé le exorbicancs). Depujs pJus d ·un sièdc, un exemplaire de
1
regisrrer D aucres saUes abritent ie ouvrages rares chaque lhrre imprimé dans les ept Cités (e_xception fuite
er précieux, er ceux qui requièrent une a.ucorisadoin de ceux: mis à l' index) doit s;y voir déposé, ec de même
spécfaJe - du Clergé ou du gouver ne ur selon les cas avec un maximum d e livres de Peuseruble du. Monde
- pour ]es consu.lrer. Des sores puissa1us protègent ces Connu~ La Principaut ~ essaye en outTe d'acheter tous
salleS,, auxqueli<;s seuls ac<:èdcnt les bibl.iorhécaircs. Les les textes anciens ; d tailleursl plusieurs lois lui permcc-
fivres ne peuvent pas être ,e mpruntés,. à moins d avoir
1
renc même de bénéficier d un droit de préeropdon si
une déroga.t ion spéciale qu on peul en généra~ obtenir
1
eile apprend qu'un pa.n1culier ris,que dJaçquérir un texte
au:près du naut dergé,, du gouvernement ou du ConcH r.a re er précieux. La loi con rraint mên1e les nota ires et les
des BibHothèques de la Principauté. huissiers à désigner les fncun.a bks aux aurodrts. Aucant
· consultation des livres coÛ[e· plus ou 1noins cher dire q l(f[ exis[c un védrn.blc. ua-6.c des livres inhabituels
selon l~s ouvrages er les biblio[hèqucs. En généra]! un et que certains' riches aristocraces possèdcnr des bjbUo-
visiteur paye entre 10 et 50 couronne.s pour accéder à 1a thèques privées qui fera ient blêmir les ,aucori[és.
salle de Jecnue de la bibl.iorhèque (où l'on peut consuln~r Les librairies, pour ainsi dire encor~ plus rares que
les livres en Jibre accès) ~r , ·ntre 10 ec rooo couronnes [es bibliothèques, pos.'ièdent g,éné1·ale[nent très peu
pour cons u.I ter un o uvrage particulier pendant u.ne d;ouvrages en stock. Les Hvrcs doivent êae ,c ommandés
heure· aucanc dire que la leccure n'est pas à pon:ée de au libraire cc ne dcvicnncnr parfois disponlbles qu)aprè-S
1
toutes les b o u..rscs . .. pJu.sit:urs mois. La plupart d entre eux coûtent excessive·
Contrairement ,à ce que Ja plupart des gens pensent, ment cher, à l)exception des ouvrages les plus fréquents ec
les 0U\!Tages mis à 1 index ne sont pas (ous détruits niais
1
de 1nauvaise qua]ité (comme la version <t:• cout public ., du
une confrérje secrè ce de GaJ"dJens de la Foî garde un Llv re dês Âges édirt!c par ]e C lergé) que 1on peut obcenjr
exernplaire de chaque dans les profonds sous-sols de [a pour un prix a bordab]e: Habirucllcmen[~ les libraires
Bibliornèque dî\rlam à Elya.rh. L(;;s livres de magic ks ne se monrrenc pas très regardants sur les livres qu3'ils
plus d.aug1ereux .so1u parfoi entrepos:és dans des endroits con1n1andenc : Hs se renouvcru assez conramn1ent en
in$olites> conune la Prison des Damnés à a1narande. procès pour avoir procuré des Hvres anciens ou illégaux
On raconce aussi que la Grande Bjbliochèque de D'jcddir à un oollcccionn cur payant rub]s sur r ongle. Les, librai-
s' érendrak beaucoup pJus profondérnenr sous terre que des fonc en général aussi office de papeterie . proposanr
les plans du cadastre ne rindiquent 1e( qu'elle contien- routes sortes de papicrsj par.chcm]ns~ plumes~ p~intutes
drafr des centaines d~ouvrages interdics. chevalets pinceaux, etc.
On ne uouve des bibHochèques que dans les quar-
tiers riches,. à proximicé des universités er des résidences
nobles (les bourgeois s~ monrranr nè..s peu porré.~ sur ce
1
qru peur élever 1>âme ou l e prit, dixit ta noblesse). la REMPARTS,
tnajoricé d"enrre e.Ues ne .sonc pas accessibles à cous1 mai.
réservées à une élice parricuHb-,e (étudiancs ec professeurs PONTS ET P0 RTES 1

pu exemplel pour les bibliothèques unjversiraires) : on


n'y t:nn·~ qu'avec une auLorlsation spéciale'. Les bibHothè-
1
DE VILLE
ques abritent souvent des sociétés d'étudiants ou d autres
associations vouées; au savoÎI', du 1noins officiellement.
Des rituels 1nysriques scrucrurenr presque roujours ces Les C irés sont protégées par des rt::mp~,irts, d'autanc
groupes. Hs disposent d ,un salon priv.é dans renceinte de n1Ieux gardés que Je souv nir de Ja tencadve d' invasion
la b[b Uodièque avec de con forrahles fauteuils ec un bar. solom ane den-ieure encore frais dans les mémoires~ À
Les: rrrembll'eS ont le droit de con sulœr pJus d 'ouvrages er Samarande~ par excmp1e,. H existe deux enceintes. La
plus in1posaote (haure de dix 1nètres) entour Ja majo- porccs conduisant aux quarders riches, il faut montrer
ricé des quaitiers de la vUJc, alors que l1enceinrc d u patte b1.anche ·e t ~nscrke son non1 au registre. Au n1oins1
Prince (cinq mè[rcs) isole 1es quartiers riches du centre. ces porres-ci ne sont pas pourvues de herses ... De jour~
La nuit. on ferme cc garde stricternenr les porres ~ ne un visiceur y pénè·t re rrès fi1cHeinent à condition de ne.
peut t:ncrer qui veut~ Un voleur en cavale rencontre pa être habillé de loques ou d avoir l'air nup uspccr. Il
tout autant de di fficulrés à quitte·r la vUlc au n1ilieu en va de même pour 1~ pont qui séparCJu am.arande
de la nuir qu'un espion à y pénétrer. À nioins d avoir de Bejofa ou encore 1a ville sainre à Elyarh> gardés er
un laissez~passer du Prince Ol1 du gou verneur, n vau t fermés Ja nuirJ en pa.rLiculier quand ils abouti en.taux
1
mieux oublier cette oprion surcout qu un cbarn1anr abords de quartiers aises~
fossé attend les i ntrépjdes... Potu franchir de nujl les

DÉCOMP TE DV TEMPS

CALENDRIER fort de 1lhivcr. Le monde umélorien ne coru1aîr pas la


sen1aine er ne non'l.me pas le jour . On pa:rle du 23anc
L es religieux ont ét:abli avec préc~siori le calendrier H j ou.r du mois de Mélor (les jeunes disen désormais 23
1

y a pJus de 2000 an . L'année fair exactement 365 jours, Mélor). Le jours 5,e dJvisenr en 24 heures, comptées de
divisés ~n huit moi d e 45 jours. Res rent cinq jours ]a premitrc à la 24CJrn: .
fé1iés appelés jours néfastes. Un coHège d astrologues Les gens qui gagnent bien leur vie possèdcnr des
cléricaux a pour missio n de les définir chaque année
1
calendriers magnifiquement imprimés, des clep ydres
pour l'an née suivante. Répartis inégalen1ent dans le et n1ême- parfois de ces çw·ie'Ux obj ers mécaniqu...:s forr
1

calendrier, ils nL: rentrent pas en compre dans le calcul luxueux appdés rnon res.-gousser. ·On con1mence aus i
d ·s jouirs du n1ois. Duranr un jour n éfaste toucc la ville à rrouver des cadran olaires ur les devantures des
s,arrêt de cravaêller et se r ·nd à l1 église prier Arla]n maisons bourg,e oi es.
pour le salut de son âme. Les forces de sécurité patien- Chaque jour dès 22h , la mHlcc est sen ·ée faire
tent~ sur le quj-vive. respecter un couvre-fcu1 mais I1applicadon de c,e te
1

Les huic mois porrent tous le nom d 'un des Patriar- loi reste a.Jéacoirc. Elle plac sou t.::onrrôle snict les
ches sauf le premier dédié à la gloire de Ja Pen ée ec le quartiers alsés alors qu~elle ne n-iet pa Jes pieds dan
dernier appelé m,ois de.s Mores. e Patriarche sans nom les rueH~ rnaJ-fiunées des quartiers miséreux. Certains
n'a d roir à aucun m.ois. Lan.née on1mence en hiver avec quarders,, donc l"'es entiel de la vi éconon1. iqu~ se fuit
le mols de la Pensée~ parfois appelé mois d 1A rlam ; puis en nocturne-1, peuvent dcmand .r - cr payer- une au ro-
vi nl le printemps av<: 1 1nois de Mélor> et la saiso11 ri arion spéciale d :to uverLurc aupres de la préfecture.
chaud_ quj dure 4 mojs (KahaJ, Jazcrh Soletn et Stcev)1
les mois de Jazerh cc
S olem é nuu les plus
chauds de l,année. Les
récoJres se îenninent
dans Je courant du
mois de Sreev,1 puis le
mois de Kesh encore
doux, n1ais pl u.vieux nurten11-it (tout le monde u.mélo1·ùm) : durant ta nuit la plus courte del annie
annonce l>arrivée de (ro K.ehai), on célèbre t.A'rlarn p.ar des chants. .(,es plus riches offrent s,oupe er pllin
l'hiiver. Enfin l'année dttns la rue. .(gs nttn~is /échangent parfois des p·résents. %us décotent de ftein·s les
prend fin avec le mois
1naisons. Cèfl la fête préferée des enfants.
clt!s Morts, au p]us
apothicaires, des dentistes et un peu d'animarion théâ-
.J. l .l trale ou n1us icale. Ils ont Üeu en général en matinée er
s'étendent sur quelques rues ou sur une place prévue à
11 ne faut pas croire que les malheureux travailleurs des ccr effer. Certaines marchandises, comn1e le poisson,
Cirés Franches se ruenr à la besogne trois cenr soixante one leur propre marché.
jours par an. Le Clergé, dans son immense bonré, a Les foires représentent des événements d'in1por-
planifié une cinquantaine de jours saints, plus ou moins tance. Elles one lieu sur de vasres places, voire à l'ex-
bien répartis dans l'année, dédiéç à la célébration de la térieur des rnurailles. Prévues longrernps à l'avance,
Pensée. Les corporations se voient i nvirées à fermer leurs elles se tienncnr souvenr une fois par an. Des foires
porces- ce qui déplaît à la bourgeoisie- ecle bon peuple aux bestiaux se passenr dans routes les villes, niais il en
à se rendre à l'église. la vie semble rourncr au ralenti, existe d 'autres aux thèmes différcnrs: la foire effarat de
excepté dans les cavernes où l'on s'occupe en jouant aux Djcddir, la foire équestre d 'Askelanc, la foire des arcs
dés ou aux cartes. La majoriré des jours saints sonr iden- magiques d'Elyarh, ou encore la foire des n1oissons de
tiques dans toutes les villes des Cirés. De 1nême, s'il ne Samarande par exemple. Parfois, il arrive qu 'u n noble
se passe rien du rant la plupart de ces jours de repos, un organise une foire pour servir ses inrérêrs et augm.enter
pedt nombre correspond ~une quelconque fête. sa coce de popularité. ED p lus de son aspecr com mer-
cial, une foire a un côré festif. Baceleurs cc cornéd iens
se disputent les meilleures places avec les méncsrrels,
les charlatans de coures sorres, les fuux prophèrcs er les
FOIRES musiciens. Beaucoup de uoquers s'insrallenc en plein
air et l'alcool coule à Aots jusqu'à tard dans la nuic.
ET MARCH ÉS Une foire peur durer jusqu'à six jours. Comme pour
1 les marchés, un décret les interdit les jours sai nes. La
• mi lice parcoure régulièrement foires cr 1narchés. Elle
L a prévôté délivre les autorisations aux con1n1er- place les échoppes sous l'aucorité du préfet de jour ou
ça nrs désirant rcnir une échoppe da ns une foire ou de son représentant, veille à l'ord1·e public et surveille
un marché. Dans les Cirés Franches, il y a plusieurs les bandes de gamins rrop promptes à fuire les poches
marchés par jour. On y crouve principalement de des honnê1es gens ou à voler sur les étals, profiranr de la
la nourriture, des vêrements, des objers usuels, des foule pour s'enfuir une fois leur forfair accompli.

ARTS & CULTURE


-/ l e
MUSIQUE, laires. Les milieux mondains apprécient beaucoup les
bals masqués et les soirées dansantes, crès à la rnode.

DANSE ET Les nombreux artistes de rue exécutent coures sortes de


petits spectacles plus ou moins disrraya nrs. Les specra-

THÉÂTR E clcs comiques, souvent cririques envers la haurc société,

+ plaisent énormémenr au peuple, malgré la désapproba-


tion du Clergé er de la noblesse qui préfèrent des pièces
L a mu~ique cc la danse sont très populaires dans la plus sérieuses er surrouc moins dangereuses de par les
Principauté. Il ne se passe pas une foire ou un jour saine idées qu'elles véhicl1lenc. De plus en plus de patrons
sans qu'une troupe de musiciens ne joue ec fasse danser de cavernes engagent aussi des arcisres pour anirner les
les gens en groupe sur les places publiques. Ces danses soirées et attirer la clientèle. Cependant, les véritables
provienn.cnt du folklore paysan urnélorien, 1nais on ménestrels, rares, ne se produisent généralernent qu'à la
assiste parfois à des dansescassa res ou khalères. La bau ce cour ou dans des auberges très huppées.
société pratique des danses différentes et très prococo-


~ LITTÉRATURE
ET JOURNALISME Les gazettes
La plus ancien ne gaz.erre, celle du Pdnce a été créée
Avec Je développemenc des presses à i1nprimer, le par Audemar Samar id il y a une rrenraine d 'a n nl't! .
goût de la lecture s'est développé dans les classes aisées. Aujourd:J hui une quin:t.aine de tirres Aeurisscnr chaque
Pendant longtemps réservés à la nobtesse et aux reli- n1i0js dans la Principauté, dont trois inre:rdits par le
gieux, la population accède désormais plus faci le:;mcnc Prince et un mis à l,i11dex par le Clcrgt!. Le gazertes e
1

aux livres cc de non1breux bourgeois commencent à s_,y compos·e nt généralemcnr de feuillets de mal.lvais p.apîer
incéresser sérieusemcnr. 'écrie ure devient peu à peu pliés en dt:u et i mprirnés à Ja va-vite. Ues coûrent
un moyen efficace d •expdmt=r ses jdées et d . effe.ccuer en m·oyenne un écu. ElJe proposent les dernière
1
de la p ropagande; souvent d ordre social ou poHcique+ nouvelles de ]a Prindpaucé~ souvenr prés ncécs de
es histoden er l s philosophes exp ri ment différc11tes n1aniere rrès partiale et écrircs J ans un stylè tr ' s BcurL
façon d ,appréhender 1 b i loirc et la vie, Jes sci entifiques
1
eur parurion r cc aléatoire1 en moyen.ne autour d iunc
dévoilenr leurs idée parfojs très farfi ]ues, mafa toujoars fois cous les dnq jours. Lc:s nouvelles .sont loin d )étre
;

original . Evidemn1ent, la noblesse er l Clergé voient toujours vérifiées mais c csr par la voie des gazencs
tout ceci d un I}'lauvais iecil mais ils parviennent assez qu' éclacenc le plus souvent fos ·ca ndales qui secouent la
bien - porn l 'instant - à restreindie les OU\'rages publi~s haute bourgeoisie cr la noblesse. Leurs auteurs portent
ec dilfLisés} m êmc si le marché noir bat son plein. La
1
de~ accusaùons, émettent des opinion , enqu.ên~nt ur
bourgeoisie et les écrivains se frotrcnc en effet à deux des rurneurs, dénoncent) accus,enr, f!fl br,ef cherchenr
obstacles m ajeurs,, d ,une parc à la cen sure du C lergé ur·t out a exalter ropinion publique (ça fair vendre).
er de la nobl~ssc qui onr pour 1 instanr rout contrôle Depuis peu la profession d lecteur est apparue: dans
sur les imprin"leries offidelles, et dlautre part au nombre ies rues : conuc rémunération, un ho1nn1e Ht lt: joumaJ
très élevé d>analphabèces dan la populacion. en public à voix haure.
La Gazette du Prince.~ Cet.te gazette .intéresse surtout la haute hotergeoisie et les lldminif!rateurs. Ennuyeuse
tUt possible, on y trouv,e cependant les derniers décretsJ les taxes, les nouvelles de la dipbJmatie etc. Pas de

scandales, p.as darticles enflammés. €ile paraît tous les dix jours à Sarnarande et se retrouve en deux jnurs d11ns
toute la Principauté~
,,.
L 1Jcho Pop ulaire .· Un décret princi,er tt interdit tette gazette politique. Ouver-ternent républicaine, critique
envers le Clergé, elle puhlie des articles de stientifi.qu.es dont la prose enfiam1née fait le délice de la bou,rgeoiJie
militante. Elle P'araît en prmûer à .Samarande, tous les cinq jours1 mais elle efl en fait Jnibliée à 1Jejofo p·ar un
'Fils du Sabre, l.agitateu1· reconnu (mais vieillissant) 1-larem t7vleqtouh.
La Vérité: Tenue par les <YJl/éforiens, cette gazette dénonce avec virulence les dérives de la société urnélorienne.
Pas it11 numéro sans que l'on parle dJt complot khale1~ ou gouri visant à do7-niner le 1nonde. f:!s bourgeois et la
dé.cadence.qu"ils représentent se voient interminablement conspués. 'P11r cQntre, les uertus arlarnifles y sont exal-
tées, tout comme les exploits rnilitaires. Cette gazette parait à lAskeklne. Parfaitement légale~ elle se vend très
hien. J:.t:s 'Fils du Sabre ou les Taupes ont en projet de foire sauter l.'.inzprirnerie, l ils parviennent à découvrir .où
elle se cache.
La Voix des Omhres ~· ·On ignore qui efl à l origi,ne de cette gazette des plus ésotériques. €Lie présente toutes sortes
de nouvelles soi-disant d'outre-t01nbe, des formules magiques conzplltemt.-nt hermétiques> les petites annonces des
sociétés setretes de vampires ou de lycanthropesJ la liHe des derni,ers produits hallucinogènes, ou encore les derniers
cornplots qu.i se fomentent subreptict.ment dans /ombre.

MA ISONS
féHs goud ou naine. Les l'vla.isons por[enr souvenr le
L a lune pour le pouvoir constirue un cumbat pcrnut-
nenr; dans les Cités co m1nc partour dans le Monde
1

Connu d'ailleurs. Les plus forrunés - bien souvenr


nom de la famille la plus ancienne qui en fuit pan:ic;
mais celle-ci n'esr pas toujours la p]us in.0uente. Les
rtobles - di ri gent rees luttes parfois sanglanres. Les fa m iHes d 'une 111ême Maison se trouve ne ouven t e n
1
plu s puissancs s organisen~ en M.aisons ; on en cornptc concurrence, avec comme conséquences fréquentes de
une qu inzaine composées de nombreuses familles conRics et divergences intem:ne.. L es Maiso ns dispoe
1

liées le unes aux autres autant par jnrérèr que par les sent de plus ou Jnoins d>inAuence selon leu r riche s<.:
Liens du sang. Si [OUtes les Mai ·Ons ne sonr pas n.oblcs, ec- la position de leurs membres dan la hiérarchie
ni Inême humaine~ , cellcs·ci re cent majoritaires ; sociaJc, mH itai re ec religieuse des C ités,. mais auss,i
peu acccptenl d 1ail leu n; la mixité des ra:ces. Il existe selon le ur a nci .. nneré c·r leur r~putacion au sein de la
ainsi sepr Maisons nobJes de souche u mélorienne population .
(Samarid, Gadalihn1 Beriüan Assidoine, JHkrc)f, Les d~ux cableaux suivants fournissent les élémen ts
Va·rovü1 er alerta), deux Maisons nobles de souche in1porcanrs au .sujet des différences maisons. Dans
kbalère (Arrasslm et Eydrij) quarre Maisons n1ixre. le deuxième, vous trouvere1. une ~stimation de leur
(Rassa Ostaq Sarcihek et Pao1oggia), rrois raisons infl uence dans les différent:s domaines du pouvoj r~
de roturiers {Braorde urvir er Mad rite} et enfin une selon une échelle allant de o à 10.
Maison el liquei les ylvela nn. Il n,y a pas de Mai son
4.- LES dan mythique et glorieux à l'origine de la Principauré.
MAISONS NOBLES Néanmoins, toures les minorités raciales ou marginales
qu,Hs considèrC!Jlt ouvertement comm inférjeures à la
rac umélodenne les appréck~nr nettement n1oins.
Ün d 'compte neuf Maison nobles, les plus anciennes
et les plus puissantes~ dont deux de souche khalère.
EHcs forn1ent la colonne vcrrébrale de, la nobJesse
samadnicnne ec les autres fan11Hes fonc souvent rout 1
Les Gadaril1n
1
pour se rapprocher d eHes par le biajs du mariage. Ces Loir que Orianos III. roi
Maisons comporrenr exdusivemenc: des hun1ains. Encre d~Urnélor, n1odifia Je déu1u-
eux, les rn embrcs de familles les plus anciennes er les page de son royaume en 728,
plu const!rv.a.rrjces ajmenc à uLiJJs~r le vieux terme de H nomma B;Jorn GadaJih n. un
(< clan » à la place de «Maison >, en r 'férencc à /cur ambirieux 1·ocuricr qui avair l"'QUrc
histoire. sa con liance, à la tê r: d · la nouvelJe
province d,Askelane. Cerre famiUe, anoblie pour r oc-
casion~ fic
1
d un simple fortin i:tne citadcU 1t11ilicaire quj
riésisra vaillamment Jors de Ténèbres. Les exploit de la
Maison Gadarihn apparaiss·e nt d'ailleu.r dan plusieur
l!histofre des San1arid ren1onte à tcxr:cs daran r de cette ombre époque. Lorsque les Ci cés
plu· de 1000 ans~ Ils él:aien·r présents se révolrèrent) l'action du général B,asile de Gadarihn-
en 584 lor que Tahar monta ur 1 a·ône Askeia ne penn i t d'éviter une guerre ci vi I.e et q u<.: les villes
s unisscnr pour faire sécession. li y gagr1a Je trôn princier
1
d'Umélor. Depuis, cen;e Mai on compte
toujours d~ nombreux dlrigeanrs et gêné~ et l'estime du peuple. Mais en 2476. 1erreur po1h:ique
raux. Les Sa.n1ar:id rejoignircnc la desdnée
1
qui me.na à ]a naissance de Bejofa ainsi .que ]a première
de la Pdncipauu~ en 1985 lorsque le général reconnaissance implicite du pouvoir bourgeois coûEèr~nt
Urien Samarid participa à la reprise <le la province aux leur trône aux Cadarihn, au profit d~nn amarid, déclen-
n1ai ns des KhaJers. Son fils dîrigea les pre1niers coJons chant: le conflit entre les Jeu.x lvl.aisons.
de Samarande après le second. Exod~ ec dès lors, les d iri- Yard de Gadarihn-Askelane , gouverneur d '.Askdane
gcanrs de la ville, nomn1és par le roj d~Umélor, vjnrent et général en ch~f des arn1ée , dom]ne cette famille en
tous des rang San1arid. uite à 1, édification de Bejofa, chef àncont,e sté. Pou.rtanc1 son âge avancé fait peser l~s
ils obtinrent le trône de la Pdncipauré des 1nai ns de pérUs de sa succession. Son neveu Erik de Gadarihn-
Gadarjhn. l.es Samarid consdtuenr à présent Ja MRison Askelane semble ]e uccesseur le pJus probable, maj ·
La plu, riche er la plus puissante de Cîtés. il doit compter avec l'ambidon de son cousin Bors d~
uite à la more d 'Eromë IV, son fil Eron1ë V est Gadarihn-Andarar rhon1me le plus ri he <le la Princi-
devenu le Prince régnant. Il appartient à Ja branche aînée paucé. Celui-ci a maJnmisc sur 1)Université de Sama-
de la Maison les amarid- an1arid. Malgré son ]eun ·
1 rande el la corporation des magiciens de guen"e.
âge)) H règne en chef Inconresré sur la fa1nille depuis Les Gadarihn, militaires par excellence, se révè-
La morl de son oncle Argaran, sénéchal de son père et lent par:tituHcrcment influencs dans )'armée, où ils
figure aucoticairc de la Maison. Les an1arid occupent cotnptcnt de nombreux officil:rs, ma]s aussi au sein
plusieurs posres~dés au gouvernctncnr, ranr dans I'ad- du pouvoir politique et: comm.e{ciaI. la branche des
minisc.radon que dans la dip1on~ade. De nom brcu x Gadarihn-Andarar cncredcn de non1breux conca r~
colonels et deux généraux apparriennent éga1ement: à corn rnerciaux iuteux a\'ec 1, industrie. Malgré les diffé-
cene fam i 1~e. Les San1add doivt:nL principalerneru. leur rents qui les opposent à la Maison Va~ovih dérentrice
immense fortune au 001nmerce rnaritime puisque la depuls peu du poste de Patrjarche d Elyath" Us demeu-
branch des Samarid-Assury con1pte parmi le plus rent influents au sdn du Cl -rgé.
grand arn1ateu r de la Pdndpaucé. Lt!s Gadarihn jouissenr d ,une grande popularité.
La fan1]Ue an1arid, en quasi-n1ajorité des Uinélo- Aux yeux de la populadon lis jouent un rôle de garants
rieas tradidonalisres a toujours défendu les valeurs de 1a sécurité surtout '"ds-à-vis du belliqueux empire
ancienne~ .. Elle jouie d'une grande popularité. Le soloman. Ils n,hésirent d 'ai11enrs pas à enrreienÏii ceîte
peupJe adule îe Prince pour sa viccoire cancre les olo- in1age de preux défenseurs afin de ·attirer les bonnes
mans. Pour beaucoup\ les San1arid descendent d'un grâce'5 populaires, en vue du jour Oll les runa dd perdront
MAJSON
Gou ER-
A RM2E CoM- RELlGI<™ J USTICE
MARIN DI PLO-
STATtJT
NEMENT MERC MARCHANDS MATIE

10 s 4 l 7 7 noble

RIHN 8 7 8 5 2 5 3 nobli!

6 9 3 0 0 5 noble

5 2 7 8 4 5 noble

JtLK.ROF 4 6 2 0 7 2 noble

VAROV1H 5 6 9 2 7
-
")1
no oh:

CALERTA 7 1 5 3 2 5 2 noble

ARR AS~ 7 5 9 n 2 9 5 noble

EYDRIJ 5 4 7 n 3 5 noble

R ASSA 2 4 3 5 2 mixte

OsrAQ 3 5 8 0 6 7 5 mixce

SARCrlŒK 2 0 3 0 6 3 0 ro.îxte

PAOLOGGJA 4 4 3 0 0 2 0 mixte

B RAORDE 5 9 5 7 5 ralu rieT

Nuav~R 5 3 5 5 8 3 7 roturier

MA DRITE 3 7 4 7 2 5 3 roturier

SvLVIELANN 0 0 7 ô 0 10 7 rolurier

nfin Le rrône qui leur rev1en[ de dr1oit. Toutefois, leurs expJojcs. En récon1pense, les deux frères reçurenr le ritr·e
manigance poHtiques er l'erreur de Bejofa leur a valu d~ co1nre cc de capicaine de la garde royale en 809. Les
l, inimi.dé de Ja pJuparc des Maisons nobks. Dépourvus Be ri 1tan restèrent 6dèles à la royauté fournissant de
d 'un véritable allié, ils ne peuvent <lonc cocnptcr que sur non1breux chevaJiers à 1'origine de moult c;xp]oics. Us
leur propre puissance. Us essayent cependant de se faire condu.isirenL d ,ailleurs les armées humaines lors de la
discrecs dans leur ]ucre contre les arnarid · par conrr,c, Bar:a.ille du Dernier Salut. Malheureus em cnt, Hs restè-
1 1

ils ne cachent pas leur hajne con[re les Calerra. Le oonAit rent: fidèles à Urnélor une foîs de crop en écrasant la
entre Uber de Ca]erta, grand amfral de la Houe er Yard Révolte de Bandeaux Nojrn à Samarande. Un den'lj-
de Gadarihn-Aske1ane n'est pas stult:mcnr politique: les siècle plus tard, ~ors de 1•indépendance, le BerHian
rumeurs discnc qu~ il y au rait qudque chose de personnel avai ne: perdu énonnémenc de crédit et d >influence.
derriere cetce hostilité.
1
I l continuerent à fournir de nombreux .soldars et' tlc
vaHlancs Gardiens de la Foi, mais cela ne Jes sauva
point de la déchéance. La Maison BcriJian ab orba
Les Berilian par alliance les As.sury. La branche quj naquic de cerce
u nion lutta conue les idéa.ux féodaux des Berilian-Beri-
En 807, Jes Sélims as.dég,èrenr 1adara1c lian devenus obsoletes. EUe développa les affaires de ]a
1

et le roya u n1e d ,U mélor vécut des heures Nlaison cr se lança d~t-ns Ie corps dipJomuatique mais
sombres. Deux chevaliers 1 les frères Bor se heurta aux membres ]es plus réfractaires. Bien que
cr Brahn de BeriJ ian s' i1lus[rèrent durant la branche des Beci11an-Assury dirige actuellement la
le siège. L'un des livres les plus lus parmi la Maison, ils doivenr lurrer contre de nombreux nnem.Js
jeunesse samarinienne r.acontt'. d'alJlcurs leurs au sein n1ên1'e de leur propre Maison.
i
- -
~!
SoucKE FO"DA- POPU-
MAJSON
T10
INFLUENCE R :l CHESSE
LAIUTÉ
CHEF- ALhlÉ~ ENNEMIS Il

- 1
1:: roo-ic V d a-
SAMARJD wnélorit:u 584 grande inm1cnse positJve GalerLa, BerUiau GadaTihn
mar.k! .
Va.rd de Gadarihn
G DAR:lHN u méloric.:n 728· grande .inuucn ·c posiuv-e .aucun samaria Calena
1 Askelane
Cassipc
B trRILIAN urnélorien 809 faible modeste négative Samarid J ilkrof
dt! Be:rilfon Ass ury 1

.'
AnabeDa
AssmorNE umélorleu 1985 grande lmmt"n c- au Ile auoun Varovib
d'Assidoinc-Ca lerca

uméiori~n
cr es posi-
1
lothiM~- rsabelle
2003 faibk important.e BeriHan
1

JlLKROF
d(! JHkrar
aucun
,....__ tive
Oc:.rek de Varovi h
VAROVlll umélo1ri~n 2215 raibk imp rtanu~ n~gatîvt! Rü~ a ' A~idoinc
U 'aT
~

CALRRTA umélorien 2406 moyenne importante po~ilîve Ube r de Ca kna. Samadd Gadarilin ,.

Arras im
AR.llAS~lM khalc1 1899 grandt· immèn c: positive• Eydrlj aucun
cl~ Arra ·sim
..
BYDRlJ khaler 2345 muy •nrn: important·e nu.Ile* Arabal Hydrij Arras im; 0 ·ta.ci G~dndhn

R SA uo1élorien 2259 faible ÎJllfJOrlal'lLt: nuJl~ Ha n,1 Prad a1 Varovih aucun

Û STAQ kha.ler 2410 moyenne importa n l~ nulle Ibrahim Ostaci Hy<lrij Braordt;

SAROIR~K uméloricn 2658 faible mode su~ nulle Ju ·tlnicn SiJrtibck auc.:un iilUCilll

Pier-LUigi
PAOLOCiGlA urné lo.rîcn 2456 moyenne~ iruponanLe n -:gçJtive aucun aucun
r,·oa1oggfa

BRAORD2 u111éfor ien 2270 grand~ ht1rncnse nulle Octave Btaorde au~un Ostaq, Nurvir
~-

Nicravm um(olorien 2535 moyenne modeste nulle Mandril1 urviI Sama.rid. Madrite Braorde

Alexia Madrite
MADRITE umélorien 2604 faibk modeste nulle GadarUm. Nu rv i r au un
d'Argor

SYLVHLANN elfique 1992 faible immens positive aucun a,ucun aut'Uil

• uès posi ti \'C auprès de 1a p opulariob khaJc rc - '".._ pos mt ive au près de la popul adon kJu\lcre - .. grand~ da. ns la magie

Cassipe de Be.ri lrnn-Assury dirige actuellement la d" uguer. Ce confHr pourrair déboucher ur Ia sépa-
Maison. Il a réussi à s,an:ircr lc.s faveurs du Prince et radon en deux Mals·o ns · hélas une branche détient [e
1

rêve de marier sa fi lle Elisya à un cousin d 'Eromë. pouvoir ·et: l autre l.es finances ...
Hugher Berilian-Be::rilian, ancien Gardien de Ja Foi,
fanatique d >une vi ion chevaJeresquc de Ja nobles e et
(!n ne1ni ac11arné de Ja bourgeoisie. est son pf us acharné Le i Assidoine
rival ; son dJscours rappeHe d aHJcurs curicus~n1ent
c..:elui des Mé101'ie11s. La Maison As jdoine v ienc
La branche radjcalc des Berilian-Berilian pour- d lune vieille fan1 iUe
très
suic un confUr sanglant avec le . . Jilkrof Cl Cassip~ 1
d ' U1nélor, ong1na ire de.: la
qui es ayent désespérén1enL de cahner ccccc vendetla. province assidoniennc, don~
1
Loin d êrre dches les Bcrilian conservent encore une I'h êscoi re se lje à. celle de Cités
grande influence sur 1,armée et tiennent les rêne de Franches lors de la. recon truc-
]a diplomarie. ·G râce à leurs reladons, ils ont jusqu'à cion d 'Elyath en 1985. Mus par des
prés·enc négocié d' i mpor ca n ts con tr.ats avec l, érranger idéau x religi eux les Assidoine participèrent acti-
e1: évité la dlérout~ 6nandère. ve.m en[ à~ l'érection de la VHJe Sainte et en firent
Les Ciraruos n\i..pp.récienr pas énormément les u.n phare de la cukurc um·é loricnne. Les A sidoinc
Berilian. À leurs yeux ils r·t =présentent une noblesse onnurent un nombre impressionnan~ de vocac:ions
bru talc> archaï.qu et réfraccai re. Cassipe luue cancre religiea e , car les fi ls aînés cnrraient tradi~ionnel­
1
ecrce image mai H s accire consramm enc le foudres 1
Jement dans lt! ordre . Ils conservèrent pendanr

'/
t rp i iè:elt:s le rit re de Pair ia [(~hc d "EJ yat:h er gardent
aujourd;hui encore une influence immcn t; suc le:
Le s Jilkro f
Cl rgé arlamiste. La ,G uerre 'Civile et les .{!rr.eu.rs de Originaire de r'Urunve 1 Dzaref
l"ex:-Pam:Jarch Tarquan Oriaclir! chef de la branche Jilkrof, nobliau désargenté, débarqua
As :idoine-Oriadir, firei:rt néa.nm.o ins perdr beau- avec femme eî cnf:uus à Samarande
coup de crédir à certe Majson. Ses m 1en~bres furent n 2.003. Av,ec ses é~onomiesJ; .il décida
1

.yswma.t iquem nL m~s à l~écarr Lors des réfo,rmes d ouvrir une acadénüe d"escrin1e et dJen~
1

n1enées par la Maison Varovih, détentrice acrueUc seigner l'a.rt de se banre er de se comporreI en gentiJ-
da pot1voir religieux. Après une frise au sein de la ho1nme. Ccnc académie dcvinr pa:.r la suice la Haurc
Maison.~ la branche d es .Assîdoine-Ca!erta reprit . . coLe U,mél<0r-ien11e de Tradîtion. Jilkrof fut le prern ier
la direçdon des affalres. [enée par la comrcss.c~ hwnajn à négoci er avec les nains de la vH]e naissance de
1

AnabeHa d)Assidojne- Calerra, eJle évinça les aucres Kalaar. U mourut t:n laissant à ses enfants une tnod~sre
famiUe.s; vicdmes de eu.cl.eux et parfois mon:els forcune et un esprit d,indépendance et d'intégrité. En
~ccidents. deux siècles, les Jilkrof diversifièn:nt leurs activités et s>en-
Les A sido]ne con idèrent que la perce d,in- .ûchire_nt. Très bien vus d la popuhu:ion samacinienne,
tluence au ci n du Clcrgé n\::sr que pas -agère e'[
1 1
Hs adhéraient à la volonté de se libérer du joug archaïque
p1acent encore de nontbrcux en fanr dan les ordres,. d'Utnélo.r. En 2215,, plusieurs des leurs prirent la r:ête de la
1
lis bénéfic]enr au si <lu soutien d in1portants diplo- Révolte des Bandeaux Noirs mais J~arm~e, avec la M3-'1son
mates eir de h.aurs fonccioJU'laircs dans le gouverne~ .BeriHan .à sa tête, ~es écrasa. Les Jilktof disparurent alors
n1.e nt et essayent depais peu d-.améUorer l(;ur rcpré- de la scène politique. Certains s'exilèrent d' utres se
sentadon au sein de la n1agistntture. Leurs at.rivités œrrèren[ pour évfoer rexécucion ou l ;leî mprisonnetnent~ cr
comm crcialcs souffrent t1éann1oins de la situation
1
la Majson survécut : Je-S Jî Lkrof marchèrent aux premiers
tend ue avec leur d uché d ,origJ n~ , sachanr que rangs lors del 1Indépendance ,en 2258. Malgré leur réhabi-
leurs dépcns es garganruesques grèvent fo rtement
1
litation> jamais Us ne rertouvèrent leur rang d'aucrefofa.
leur crésor. Us conl)atsst!nr acrueHc:mc::n't une très Actuellement, les JHkrof ont surtout de rinffuenœ à
Bcjofa par l'intern1écliaire de leu.r chef Clorhilde-IsabeUe
~

tnauva1se passe~
Lt!s Assid,oi ne, p ·u connus de la popuJation, de Jilkr,of Cette Maison ae possède q u.e trois bran-
bénéfici1enr cependanc d tnne r~putaciron de 1nécènes ches~ les Jilkrof, ]es Jilkrof-Rassa et les Jilkr<0f-,OHeri.n.
généreux. La nobl esse accourt à chacune de leu.rs
1
Peu pré~ents en poUtiqu.e, ils doivenr leur réputation au
réct!pcions. Lt!ur palais d ,Elyath est probablen1e11c sein de J'armée à leur académie d 'escritn(~ qui a formé
l1un des plus beaux de Ja Principa llcé. On chance ]es rneilJeurs lnsrructeurs n1i1i1tafres~ Les Jilkrof-Rassa
dans les rues en fhonneur de la comtesse Anabella] proches des Gadarihn3: fonr partie de la noblesse dfil-
mécène tr s appréciée des peintres et des sculpteurs.
1 kelane. Us tirent leurs, revenus de nom br.euscs propdéc~s
Elle a reconsrruic son palais pillé par les 0Jon1ans, foncières. qui a]imencent une bonne parde de la popul.a-
pour ,e n faire une so1nptueuse 1nerveille où Cllc o,rga-
1
rionJ er possèdenc quelques n.:·1vires commerciaux. Leur
nise de fastueu.ses récepdons. Récemmenr_, i\.nabeHa richesse s'esc lentement reoonstituée au fil des .siècles.
a organisé des bals de charité pour les orphelinats Lal\1aison Jilkrof jouie d'une immense popularité car
d'El.yarh ec pour les roturiers ; cec[e fernine incarne elle incarne l1esprit san1.arinie1ra : frondeuse, indépendante
sa Maison à 1eUe seu]e. el co111ba1ive, elle a pariicipé aux deux plus importantes
1

Les As.sidoine évincés du C lergé par les Varovj h tévolu~s de l histoire des Cirés. Malgré cda, la n.obJcssc
one déclenché les h.osîilicés 1e nlre ce·s deux Mai ons. ne s'occupe guère d ~eUe, la considérant parfois comme
PQur l'in tanl1 les Assidoü1e ne so·tteot pas gagnan(s une Maison mineure. Pow:tanr, 1Clothilde~fsabelle a une
du conflir. Malgré leurs soi rées ils n'ont que peu haute oph1jon de Ja noblesse-- une vision parfois roman-
d alliés au sein de la noblesse. ciq ue - e r détes ce ]a cor ru pt ion bourgeoise. Les au rres
M,aisons ne recherchcnc pas vraimenir d'alliance avec 1

Jes Jilkrof, isolés et peu influents. Une vieille vendetta


les oppose aux Bcrilian, donc la for-cunc provien[ en
grande partie des brens confisqués après la Révolte des
Bandeaux ofrs. Le conflit cnrrc les deux Maisons esc
probablement le plus ouvert ,et le plus sang1anr: de toutes
les vendettas no biliaires..
Le,s Varovih Assidoine ont juré de <• lt!ur faire la peau », mai~ la Mai on
Vafovih a rhabirudc de nager en eaux troubles. Elle peut
Après la Révolte de co1npier sur le soutien de la Maison miocure des Ra~ a,
Bandeaux. oi rs en 2215~ le roi sa complice enuc les deux révol · indépendantistes ; de
d"Umélor no1nma un gouverneur pJus, 1 Yarovjh.scn1blenr. se rapprocher des Calerta et de
pour coure la provh1ce, renon- ta branche téacrionna.ire des Berüian-Berilian.
~nt ainsi au craké de franchise de,
Scp t Cités. Comme il avair besoin d'w1 hon1me de
confiance, ]e roi offcic œ poste à un de se fidèl s officiers, Les Cal.erta
le duc Usvar Varovih. La œrrible oppression du nouveau
gouverneur .fit de ravages dans les rang · de la noblesse. En 240·6, ~amarandt! subi sait
Cet homme corro,1npu 111a11ifesta un népoti smc.: à cour. ·
1
le blocus soloman. Le royaume
épreuve. À s-a n1orr) sa Nlai on o cupait ~ous les échelons d )Anvard envoya un~ pet-i~
du pouvoir. Son fils lui succéda n1ais son règne dUia peu. ' (j) Roue ravitailler 1 Cicés Franches.
es Cirés se ouJevèrenc> l fils fut exécuté, ses proches Commandée par le capitalnc Brissa
perdirent leurs foncrions la noblesse se parragea lc.:urs de Calena un jeune noble sans futcu ne~
biens. Ils restèœJl[ pourtant dans la Prindpaucé, se baaanc eUc allaic r,éus-sir p1usteurs foi$ à tromper la Hotte enncn1ie
pour retrouver un rant soit peu d'ini:lucnce. Longcen1ps et ains• redonner courage à Ja population. Le lendemain
lia nobles.Ci~ leur f1 t bar-rage mais les Varovih, pugnaces de la vkroire~ le Prince récornpensa cc jeune homme
parvinrent à moncer quelques lucratives affaire , notam- courageux. Il reçur .le nouveau titre de 'Grand Amiral et
n1ent en g,érant des carriètes <le n1inerai. et en exploicant l'insigne honneur de fonder une flotte n1iliraire moderne.
ia forêt de Djeddîr. Ils s,incégrèrenr posén'lenr dan 1armée Brissa de 'CaJerta devint égalcn1e11t gouverneur <le la
et sunout dans le Clergé. La communau(;é sorcière recon- ville d'AncaHa. Depuis,. sa lignées consacre entièrement
naît égal~ment le calent de magicien de la branche des à la marine de guerre. MaJgré la petitesse de sa Maison
Và_rovih-Farcassar. L{;ur ténacité finit par payer car ils (une seule branche), cd]e-ci ur gagner ct1 intl.ucnce et:
surenr proficer du discrédiL de la Mai on Assidoinc pour en forru11e. L~ titre de Grand Amil·al n'a jan1ai qulué 1

prendre Ja place de Patriarche et donc ceHe de gouverneur la Maison a]erca, au grand dés~poir des GadarH1n
d ,Elyath. Les \larovih cnrraient au gouverncmenr pow qum escimenc que ce po rc leur échoie. Le Grand Amiral
1
la prctnière fuis depuis l'lndépendancc. Les griefs à leur et gouverneur d Antalial Uber de Calena> règne sur son
éga,rd se sont désormais: adoucis~ mais ils continuenr à se clan, n1a1gré son âge avancé (87 ans)~ ses siestes fréquentes
barrr-e pour gagner en influence. Le chef du dan,. magicien au Grand Conseil, ec sa crès pénib]e convcrsadon émaillée
redourable chef de 1a corporation des magici ns-arti an de blagues douteuses er de sou~ nfrs niiliraircs. on fils
(spécialisée dans la fabrication des t-alismans, an1ulccres et Nicolo devrait prendre sa suite. i11ais les Calena risquen't
autres babioles inagiqucs) ec membre du Grand CoJlègcj de perdre pour la première fois ccrle charge à cause des
s~appclle Derek de Vàrovih-Usvar. na fo,rc affafre avec les penchants ut,opisœs de ce dernier.
anllbition.s parfois concradictoires de sa Maison nioram- Ci nAuence de la Maison Calerta 1 digne de la con.6ance
1

menc avec les projets du Parriatchc- UHad Varovih er de que lui a octroyée fo· Prince deux cents ans plus rôt, est
son neveu 1méon Varôvih -Farcassar~ auceur de plusieurs ra
avant tùU[ milita.ire et polidque, Cela ne pas ~mpêchéc.:
traités scientifiques. Les Varo,v~h dotninenr aujourd ,hui le de se 1ancer dans.1e commerce el la n1acine marchande. I .es
Clcr.gé et ont attirés sur ~ux les faveurs du jeune Prince. En CaJerta possèdenr un i nlportant comptoir à Farrande,. lem
SUS de leurs grands rerritoirc: agricoles, roscraci-SUlC dont viile d,origine, mais se nioncrcnr très belliqueux dès qu"il
ils ont écé victimes durant plusieurs siècles les a poussés à s'agmr de proréger leurs inrerêrs face à la Maison Assidojne.
se tourner vers le commerce avec les Royaume d>Urta.nve La popuJarké des Cal~rra ditninue car le camouflec inBigê
et de Romangie~ Beaucoup de VaroVih ont également fuie par la florce soloma.ne a éi·odé b confiance que les sama-
carrièr dans la marine de guerre. riniens avaicnc pJacéc en eux. Cela fair le jeu de. N1adrite,,
Les gens détesCetJt unanimemcnc les ·varovih, plus une Mai~on ronuière qui vise les charges de Grand Amiral
encore que [es Berilian. De nom breuscs personnes ne et de gouverneur dl\ncalia. Le reste de la noblt:SSe ne les
voien r en eux que des noble dédaigneux, Loujour éc.ran- provoque guère~ à l'exception des Gadarihn ..Askelan · qui
1
gers à amarande, responsables de J une des périodes les leur vouent une hainl' farouche depuis Jeur perte d la
plus noirts de 1'hi toirc de la Principauté~ La noblesse marine au profit de ces parvenu . Lès C~ilerra hénéficit:nr
le.ç dédaigne malgré leur apparenr gain d'inAuenc . Les du souti n incondliàonneJ des amarid.
tes Arras im Les Eydrij
Cçt·r.e Maison es1: la plus puissa.nr~
1
D origine khalère" cecte
des deux seules Mais·ons de s~u-che 1
Maison, l une des plus jeunes
khalèr e. La tradidon ,..aconte que le de la Principauté~ n arriva de
1
1

prc.01ier Arrassim dessina cr consr:ruisir l Émirar de Kéüm qu;en 234;:.


DJeddir er que ses descendants régnè~ Assez ancieru1e, eUe avait connu dans
1

renr sur la vilJe durant un sièç}e. Umélar les Émirats richesse, popu1aricé~ puissance l![ d écadence.
revendiqua alors ]a pén]nsuJe er enrreprir de l'an- Un conflJr dynasdque d.éfavorab]e força les Eydrij à I'exiL
nexer miliraircmenr. L{~s colons khaJers résistèrent Us rejoignirent donc Djeddir oî1 les Arrassim leur 6rent
va-illamm,enc mais l·e siè-ge perdura et nuHe aide ne bon accueil ec les aidèrenL à s>lnrégrer dans Ja Prind.paucé.
Depuis lors1, ib vjvent dans l 001bre de cette lvlaison, ce
1
v.iQt des émirats. Arrassim-l - age engagea des pour-
parlers avec les Umélorr iens ; il obtint la garantie· que qui ne tes a pas empêché de dévdoppcr ku_rs propres
la popu la;: ion ne S·e rait pas m assacrée t la vi Ue rejoi- concacts et créer des co1npcojrs commerciaux, y compris
gnait pac::ifiquernent· le royaun1e~ D'jeddir put a insi dans les porcs solomans. Un revirem.ffit politique dans,
gaird~r son idenùté. rÉm irait de JÇél.i rn fow a permis de reprend re ies échanges
.
1

Les Arrassim conse.rvent d 'exceUents contacts avec oette reg1on.


.
avec ]c.s royaumes kh.a]ers. Us d0n1inent la diplomatie L~ jeunt:Atabal Eydtlj1,qui a succédé de_ puis peu à son
avec leur peupJc d 'or.iginc et ont blti ~eut immense père. gète cet en1p.ire corn n1ercial avec eaide de son onde
forrune en servant d~irn:ern1édiai:re con1n1erieial an1.ael Eydrij Ashim. Cc dernier se veut plus agressif
1

enr.re Rey et les viHes un1éloriennes. Les Arras:sim envers ]es Al:n1ssim q ue ses préd.écesseu.rs; à cawe de la
ont égalemenc créé !"une de plus puissa11ces banques conc:ucre11ce qu'ils se Hvrenc comn1ercialen1ent.. Pour
rinstant, il n y a encore eu aucun incident à d éplorer
1
du monde. Us entretienne.nt d excellents contacts
1
vec rarméé, puisqu une garnison die c.ava]ede s ap - pour l'instanJr cc l)alliance des deux Mat.isons resre solide.
pelle ]es Arrassim cr se compose exclusivcm.enr de La richesse des Eydrij se base sur le co1nn1erce n1ari-
I<:halers. tinlie:io n1ais l eur habilité de gesdonnaircs leur a ausd
1

Arrassin1 de Arrassin1 dirige ]a Maison. Ses ouvert la porte du gouver.nem.enr. Ils impon:enrr: de
parri.sans considèrent presque con1mc un saine ce magni6quèS chevaux de KéliJn] c:e qui le~u; vaut l'i nI-
Vi«~il homm~ rrès maigr~
1
à longue ba rbe. Il prépare m]rié des. Gadarihn. La populariié des Eydrij es[ uès
son _fils Malouk à sa succession,, qui prend ra ,a[ors faib1e. Tout d~abord dlu fa ir de leur discrétion exe1n-
.le n om de Arra.its.iln.
1
Ce
1
dernier1 fasciné pa r [,essor pJa.ire, préférant le rôle d~émincnces grises à celui de
scien i 6.que1 a longue1nenm: étudié à l 'Université de dirigeanrs · ensufre:i- parce que Ja population )es confond
Rey. Bien qu.~cncore jeune e·r: un peu rêveur) Maloul~ avec les A.rtassim~ c~pendanc~ Jes Khaiers les connais-
a la confiance de tous. Pour les Kha]ers, les Arrassim sent: bjen er les apprécient. la noblesse u.mélodenne
représenEenc un don dlArJa111 . Pour les autres:, il s,agir les ignore un peu ~ il resten[ des écrangers ~; mais
d\1n~ famillt! noble qui joule d~un bonne répura- ils cnr.rcriennent d excellentes relations avec la Maison
tion. Le vieux chef parcourt souvent les rues sans Osrcaq.
escon::c, afin d 'apporter aide e t conseil aux plu..s
dém.un.l . ][ n'a j.amai fait 1objet d,une tentative de

~ LES MAISONS
vo] ou d. agression.
Les Arrassim se soucient peu des h1n:cs d 1n-
Hucncc enrre les Malsons, même si cerrai ns le·s accu-
sent parfois djêtrc à la solde des royaumes k.halcrs~ MIXTES
Assez iso l s sur la scène politique~ il's n,ont pourtant
aucun enneni.i déclaré. IIs en~retiennent d 'excellenrs
rapports avec l(.}.S Eydrij,. autre Mais·o n issue de la C ertaines Maisons ont reçu des ticres de nobJcsse de la
noblesse .kha!ère, et 1
la concurrence qu'ils opposent parc du Prince, candis que d 'aurrcs, issues de la nob]ess·e
aux C:Jnaq reste courtoise. comme ]es Rassa, se sont rapproch ées des bourgeois
suite à des problème~ d]argent ou de presdgc. Tourcs
v1venc sous fa. menaceJ à p]us ou 'moins long terme,. de
perdre leuT rang, et peu de leurs membres ont la. faveur
du Prjnce.
Le Rassa
1
Ostaq réussir 3 chasser cc ryran puis à reair cêce aux
olon1ans. I1 obünc le poste de gouverneur en récom-
Les Rassa arrJvèrent clans la pense, mais depuis qudql:J e temps es Ji1ens av~cla pègr
1

Principauté à la suite des Va rovih., rembarrassent, et la Maison Braorde menace de gagner


Leur posicion en retrai t ltur pcrmk les prochaines éleccions en 267z.
d'échapper aux tourments de J"his- fbtahltn Ostaq, bien que concesre~ reste le chef de
colrc ·le rôle trouble ·qu'ils jouèrent n·csr pas la faisan. Il vit: dan une luxueuse demeur de I~ cité
cho e uès connue. Pourtant, dans rombre des Varovill> khalère avec sa femmc1 ses deux concubines et ·es [rcize
ifü• c·o nnurent les mêmes vkisskudes queux. Ils nuraienc enfants. À l'i 1nage du peuple khalcr, il se con sa rc à
probablement disparu sans une alliance, en 2259 avec les sa tàmîHe, aime recevoir de amls donntr des cadeaux
Pradal, une famiHe bourgeoise ayant fair fortune dans [e et vivre.:: dans le lux . U essaye accucllement J 'écou lfer
con1.merce de tissu~ et de [Onneau~ . . eul~ aujourcfhui les affaires qui pourrai ne menacer sa forcune, cour en
la 'branche aîn~e des Rassa-Prada1 ose se vanter d'un ménageant les Fils du abre donr il esr proche.
titre d~ noblesse, f,es Rassa ayant surtouc donné najsa I.es Osraq sont a.va.ne cout des armaccurs. l:absorp-
sance à de brillancs oin1teurs. bourgeois. don de la fatnillc Bheradj Jcur a procuré de grands
EHam Pradal, le puissant chef de la Corpora.don domaines~ donc les carrières djalbârre à l'ouest dt: la vilJe.
des drapiers de Samarande di rige cctcc· Maison .. Cc.: lls expo.rrtenc: ceI(e pjerrc un peu pari:our dans le Monde
gescion.nairc briUanr~ fin poliricien quoique tyrannique~ Connu. Égakmenr répuc~s pour leur anc"t_res guer-
ne possède aucun titre de nobl~ssc conrrairemenr à riers effaracs ils ont; à ce titre, conservé Jeu~ apücudes
son cous] n ~ le marquis M ~rius Rassa-P rad al. Les deux militaires. Bon nombre d ·officiers dt: cavalerie et de
hon1 mes s)entendcnr a merveilJe car l\1érius éminence marine sortent de leurs rangs. La con1munauré khalère
gdsc discrèce, efficace,. dispose de contacts dans tous les apprécie ]es Osta.k) mên1e s ils n'onc pas le presrige des
rnHieux) cc ·qui permet à la Mai on de cacher quelqut'.S . faisons nobJes. Par contre, hors de Djeddir, peu les
perices entorst;s à la loi (faux dans les citres, corru ptîon, c:onnai sent car ils ont tendance à favodser les affaires
contrebande etc.) de ]ern crhnie et à ignorer Jes autres. Les aurres Cicadins
Le Rassa , assez polyvale11cs, diversi.fit!nc énormé- les ont ~urcou[ découvercs depuis le débur de leur conflit
ment leur a1làires commerciales et~ .à 1>î n~car de leurs avec b. Maison Braorde. Les Oscak savent: qu~ ils peuvent
aUiés Varovih, onr su se refufr,C! une santé financit::re. compter avec le souden des aurres Maisons khalers,
Les Rassa agi sent cour le remps avec discrédon. rls ne notamment les ydrij. Ils n'ont guère de contact avec la
fonc pas de vagues, n1ain1 ne guère 1 osteru:adon et ne noblesse et la boUigeoi ie umélodenne.
prennent que rarement positi,on! sauf à la Chambre des
Corporat:ions. Nulle popuJariré pour cette Maison: le
peuple les c.o nnaîc~ sans plus. Les Sarc ibel<
Àla base1 Jes a.rcibekn;étaienr
qu'une in1portante famille bour. .
1

geoise de Samarande. Lor · de la


Le blocus solon1an eur pour effet de Guerre Civile,. l'avocat Justinien
ruiner une pet ice famille d aristocraces
1
arcibek f1 c preuve de courage, en
khaler.s : le Bheradj. Pour s'en sortir~ empêchanr une garnison de merœ-
i]s saunirent avec de riches bourgeois, naires de sen prendre à .la population du quartier sarnad-
Jcs Ostaq. C s derniers démancclèrent nlen de la Griffi. Le jeune Pdnce le nomma aior baron
Ja fainilJe et s)approprièrcnt leu.rs cirre er> durant la cérémonie, sa cou inc 111.alénia rencontra
de no blesse er le reste de leurs possessions. son futur époux te duc Firn1in-SiJnon d Gadarihn-
Les Osraq devinrent ainsi w1e Maison puissanr.e, PradaL Les Sardbek devinrenc alors une Mais-0n cc, sous
surtout à Djeddir où ils obrinrent le posle de gouverneur la houlctr·e de Justinlt:!n; ils réorgar:Usèrent leur -alfai rcs
1en 2467. Ils remportèrent par la suite plus des dt:ux tiers co.nunerciales cc obtinrenr un grand nombre de charges,
des élections. Les Oscaq gagnèrent une populariré sans notamn1ent dans le domaine de ]a magistrature. À l'heure
précédent lors de Ja Gu.erre CivHeJ en Jurtanc couragcu- actuclfo, cette Maison ne cesse de gri1nper,. d;autant que
s~rnent contre l1envahisscur René d 'A rgor. Beaucoup Juscinien a pour poHtiquc de 1uarier la plus -pos ible de
des membre de cene fami 11~ périrent n1ai Ibrahîn1 6Ucs arcibek à des familles nobles.
Justinien arcibek a vieilli. L:avocal idé;tB ce a fair autres Majsons le fréquc:rucnt !e moins poss ~b]e mais cda
plaree à un pauiarcht: auscère ·er respeccé. napoussé avec ne sernble guère les aff ctcr. Le · Paologgla se moqucnc d,~
succè c~ enfant à se Jancer dans Je droit et a commencé ]a course au pouvoir que se Hvrent certains préférant t
à écrire [~ Codex Juscinien, une nouvelle approch · du richesse mystique quJoffre r étude de la n1agie~ Ils n,onr
dr it et de: la magi. rrar.ure. Pour cela iJ a reçu le soutien c pendant pas d 'ennemi déclaré.
de son vieil a1ni Alfred Fa rrandin. Les arcibek décien-
ncru quelques postes fés dans la .m agistrature. IJ possè-
denc également qu.eJques atF..ùres co n1merdnJes et deu~
bateaux. Us disposent de très bons revenus même si leur
richesse resrc modesre aux yeux de certaines Maisons.
4- LES MAISONS
Le peuple connalc peu les arcibek, de par leur BOURGEOISES
ieunesse er leur relative discrétion - d >aurant plus qu>on
n"'appcllc jamais un juge par son nom de fami lle-, mais ...
leur cerd~ de connaissances le apprécie. ~ force de A J imag Je:: [a noblesse, les grandes fiunilles bour-
mariages Jes arcibek commencent à créer des liens avec geoises s,o rgan i ·ent en Niai son , construices gé.néra.l -
les .aunes 1\llaisonst 1en faisant des alHés pote.nri ls. lis n1cnt au cour d'un chef. 11 en ,exiStie trois hun1aines et unt!
n'ont aucun cnneml déclaré. dfique. j contrairement à la noblesse elles n'ont aucun
m

soud à se faire pour conse.rver 1eur statut, clJcs cssayenc


coujours de s\1nlr aux Maisons nobles en difficalté finan-
Les Pa ologgia1
cière.,

ée de 1,union d 'une Mai on noble


as-sidonicnne cr d ,une riche famille d'ar- Les Braorde
t ]sans d '.An ta 1ia vers 2 456, la Maison
Paologgia tire depuis toujours sa réputa- Ceu:c Maison profondément républicaine, naquit
tion de ses nlagicicns. La pluparc d'entre en 2270 d runion de plwjeurs familles aisées afin de
eux rejoignirent ] armée ou J'entourage con rer l influence dominante de l.a n obl~ se. Cerc
1

du Prince ce qui leur permiL de recevoir de parrisanc- de tou ]es combats politiques n'hé ire pas à
confortables renres. Ccne pecite Maison à une rendre cou.p pou r coup aux Maisons nobles qui J'arta-
seult! branche possède cependant une grande inHuenoc qucnt. Aux pre1nières heures de Ja Guerre CJvile., son
en. ce quj concerne la magic. Malheureusen1ent, cette chef l latch Braorde gouverneur de Djeddir, eut l>audace
aura de mystère qui. les encoure ainsi que b. vie dissolue, de dédarer que sa viUe nappan:enalm: pius à la Principaucé
voire bacchanale de cerlains de ses m n1bres lui valent er devenait une République. Les: siens le suivirent, mais
une réputation sulfureuse. Des run"leurs onr ren1onté René d 'Argor envahit: la dcé kha.llère er le pendit quelques
jusqu aux Gardien de la Foi; mêrru: s,ils n,onr rien enrre-
1
n1ois plus tard1 perpétrant f'un d plus horribles massa-
pri jusqu' à préseru. cres qu'ait vécu la Principauté. Uatch devint un 1nartyr
Pier-Luigi Paologgia, grand bjbJiothécairc <lu Prince n1ê1ne aux yeux de-S Khalers.
et père de sepr magidcns et magidennes qui se taillenr Octave, le fils d 'Ilarcl " a repr'i. le ffan1beau ~ Il a iu ré
[apidern nt une grande répucadon dans les domaines de reprendre h~ siège de gouverneur de Djeddir ec peut
m.agiques Jes p 1u d iv,ers, tègne sur le clan. 1J a épousé cotnpter su r 1iaide de toute sa fa.m ille. Ccr[c union fami-
Sylvana arcibek, prenlière fenune ~t d eve nir Pacrjarcht! 1ialc crès solide consticue la plus grande force de cette
de la Haure ÉcoJe de Magie de Samarande. Leur forrune Mai on ·grâce à elleJ Jes Bra.or<l osent dé6er la noblesse.
vicnr presque endèresnent de Ja magie. Même pour] urs En tan que l'un des !"à.milles l·es plus riches de la Prin-
quelques activicés commerciales annexes Hs usent de dpautél comptant des armateurs à D jeddir des drapiers
leurs calenr:s afin d 'a1néHorer leurs r ·venus (parfois de à Bcjo:fu des armuriers à San1arande, des charpentiers
façon w1 peu. douteuse). e t raJllcurs de pierre à Elyach~ la Maison Braorde a su
Les Pao~oggia souffrcn d'une image de magjdens slem parer des marchés les plus proficablcs cc obrcnlr des
dép1·avés~ dén1oniaques aux yeux de Certains,, cc auirent
1
monopoles écononlliques. La venue dans leur rang de
comme des mouches ce qu'il y a de pire dans la noblesse. rupJomares et marchands stovcngcr a renforcé l'esptfr
"Ba population le fuit~ même si Armando PaoJoggia jouit bacaiUeur qui le anin1e dans leurs négociaüons.
La popularité des Braordc 11,cst pa uès grande maj
1
d une excd1enre réputation grâce à se tali mans aborda-
bles qui aident grandemenr aux taches ménagères. Les iJ n]en ont cure. Pour eux ·eule compre leur riche~ se. À
1
Djeddir, l'op1nion publique les appréd . Leurs relation d Argor) afin de ne pas s,aliéner les Gadarihn. a fortune
avec les autrt.: Mai ·ans sonc rendue . Malgre la concur- rcsre n1odeste par rapport aux Maisons nobles, mais son
rf!nce des Ostaq pour lie pouvoir po]itique de Djieddir, les influence dan. l'armée et dans le Clergé s)avere irrunens.e.
Braordc dennenr toujours en respect les Maisons nobles Les Madrice achètent Jes charges les plus inréres antes
qui oocappris àne pas les délier. Les rapport d es Braorde qu,Us considèrcnc non pas comme un hoa neLtr1 mais
avec Jes Maisons bourgt:;olses ne sonc guère mdllew:s et: comme un plac.en1cnt.
une vieil le haine Jcs oppose aux urvir_ Quasiment inconnue du public la Mai on Madrite
détienr une bonne réputation auprès de ses parœnaires
oomnmerdaux. es rappons avec les aurres Maison

Les urv1r demeL1rent c:ilmc . es Gadarihn les appré ienc: car les
M.adricc ne semb.lcac. pas avoir I.e m<:n1cs a111bitions ,que
1
Cette famiHe faisait autrefois partie de la Maison d autre.s Maisons bourgeoises corrompues par des idéaux
Braorde, 01ais une grave crise les divi a en 2535. Les antimonarchiques. les Assidoine peinent par contre à
dissidents s'allièrent alors av(;c d'autre,s Maisons bour- oubli.er [a rrahison dont lls furent vicdmes.
geoises et fondèrcnE la Maison Nurvir. Depuis ils rien-
nenc les rênes d Bejofa.
Leu1 chef actuel er gouverne·ur J Bcjofa s'appelle Les Sylvelann
Mandrin urvir. Républicain cr dévor, fr,oid cc autori-
taire> on ne lui connak aucun vice, sauf peut-êtr,e une Les ylvdan ne forment pa à propren1,e n t parler une
poince de cruauré. Il domine d,unc façon t yrannique sa Maison ; en vériré, person ne ne ai cco 111 men r s organ 1s~n t.
pericc Maison. Les urvir guère richcsi profitent néan- rtdlcmern les elfes. La cornmunaucé traditionnelle liée
n1oins d'une grande ]nfluence. Us don1inent ]a magis- aux nefs, c::nvoie fréquemmenc se.s manbr-es à terre afin
n ature malgré la montée en puissance des arcibek cr de r'é,gler les li riges commercia~ né.goder les contrats,
one obtenu des charges dan s J'admin iscration princière, vendre et achecer des marchandi es, ec présent,er ses
prh1cipaJen1ent pour la ges ion du trésor el des impôts. hommage à Erotnë. La communaucé sédencaue~ qui a
Dans ]es ,cercles de l' é 1ite, leu r n1é ticu losî cé et )eur
1 ron1pu "'e Hens avec le nefs, n'a. formé aucun clan.
probité sonr légendaires. l!an1bassad cllI e1fe change environ rous les trois ans. H
Le peuple ne connaît presque pas les N urvir. Usfuient est fun des seuls incerlocucews du Pd noe. Actuellen1enr.,
le mondanic,és,, n"organiscnc aucune fê.rc ec semblen t cous il s'agit d'un géographe <lu nom d e Edyenwô Symarid. Il
p~ucagcr un certain dédain pour l iostenta'Lion. Policique-- reste dismnr: visMà-vis de ]a société humai nt." et personn,e
m nr proches d · - amar.id rnalgré leurs penchants répu.- ne connaît son pouvoir réel sur a communauté.
blicain , Hs soutîennent fes Madricc dans leur ascension. Les dfe. sont riche.. Personne ne sair jusqu à.
Us espèrent sec1·èccment: gagner en influenc·e pour enfin quel point, mais leur vêtements,, leur · compcoirs
contrer la noblesse. Pourtant~ celle-ci se méfie plutôt des
1
n1archand , la beauté de leur c1cfs ec Jeurs bijoux 1

1
Braorde, principaux adversaires des Nurvir. lls one éga]e- indiquent qu'il n ont guère de soucis pécuniaire . Ils
n1eni: fort à faire avec Jes Sard bck, désireux comnle eu x
1
doivent leur richesse en grande partie à. Jeurs activités
des emparer de tourc la magistrature. commcrciaJe dans Je Mond e Connu et lnconnu.
Leurs nefs ilnn1enses peuven t cransporrer des entrepôts
enriers d e n1archandises contrairernenc à une caravelle
Les Mad ri te h umaine. Par contre, Hs ne se soucient pas de pouvoir
policique, reHgieux ou de magisrratnre. loue au plus
Cerre Maison existe depuis moins d 'u n siècle. He occupent-Hs quelques ~onction d ans la diplon1atie
a fail fortune grâce à son armurerie d 'Askelane, la plus comme am.ha. sadeur notamml:nm: enrre Samar nde et
grande de la Principaucé, et à i"un ion avec d autres l 'En1pi rt: Solonian+
bourgeoi Influents. El le se développe dans le sillage de La population resce fasciné· par la majescé des elf_ ,
l'armée ,e t du Clergé. ma lgré leur couchante naJveté. Parallèlement la réus·
Alexia Madrire d 1\rgor dirige la maison Madrite. site affichée des Sylvelann suscice envies cr jalou j~
Jeune veuve crcs courtËsée pour sa beauté, eUe affiche ua qui con olidcnr le fond de comn1·erce des aigris et des
fichu caractèr~ CL mène sa Maison à la baguette. Avisée racistes. Il ont peu de liens avec les auu·e l\1a.isons.
et ambitieuse eU a su ualür les A :sidoinc au preific <les Leu r dé[achetnenrvis-à-vis d es luttes de pouvoir ne J~ur
Varovih pour gagner en i nfluence dan le Clergé> eL refuse vaut aucun ami. 1ous se cont ntcnr de les invicer pour
aujourd'hui tout U n avec ]a fumiUe de feu son n1ari Oes les réceptions.
U n voleur souhairanr gravir les échelons de la
cruanderie a incérêc à bien connaîrre les rouages,
souvenc déficients, de l'économie des Cicés. Suice à
La Banque du Prince a rachecé cc refondu à bon prix:
les anciennes pièces. Cerre mesUie sociale a coûcé cher
à la noblesse mais lui a valu un regain de popularité
la Guerre Civile, le pouvoir princier a encrepris de qui agace encore la bourgeoisie. Néann1oins, le temps
nombreuses réformes, soit sur les conseils de l'éco- des bonnes actions a pris lin : la Banque ne reprend les
nomiste Alfred Farrandin, soie sous la pression de la anciennes pièces qu'à peu de frais. Con1prC7. environ la
puissante Chambre des Corporatio ns. Un voleu r do ic 1noitié de! 'a ncien ne valeur pour échanger les pièces. Bien
savoi r gagner un maxi1num d'argent, ni ais également enœndu, l'ancienne monnaie n'a plus de cou rs légal.
co1n ment le fai re fructifier. Falsifier la monnaie est assez fuci le, à condition de
posséder les métaux: nécessaires. Cela s'avère lucratif si
la monna ie ainsi produire illégalcmenc esc fabriquée en
grande quantité. Par contre, les faussaires risquent la
LA MONNAIE peine de more.
Les somn1es de plus de 1000 couronnes se payent
souvent en gemmes ou en pierres précieuses. Normalc-
L ·usage d'une monnaie unique, émise par la Banque du menr, ce.la ne peur se faire qu'avec des pierres certifiées
Prince, conscirue la plus grande réforme. La couronne, par la corporarion des bijouliers. Elles porccnr le sceau
une pièce occogonale fa ire d 'un aUiage or-argent, aisémenr reconnaissable de cerce corporacion ainsi que
frappée d 'u n côré par les arn1oiries de la Principauré leur valeur cbifîrée. Pourtant, la majorité des écha nges
cr de l'aucre par le visage du Prince acruel, conscituc le se fa ic à l'aide de pier res brutes donc on ne peur vérincr
socle monétaire des Cités. Elle se d ivise ensuite en dix l'origine, cc qui se révèle parfui tc1nenr illégal.
écus, u ne pièce d'argenc ronde frappée d u sceau arla-
miste SUI une face et des armoiries sur l'aucre. Celui-ci

~ LE
se fractionne à son cour en dix pièces de cuivre appelées
sous ou, populairement, 1niches.

1
FARRANDINISME
1

A lfred Farrand.in esr u n perir boucgeois de Sa1na-


ra ndc. li s'est fo ie remarquer peu ava nL la Guerre Civile
con11ne u n ennuyeux n1ais redoutable percepteur d'im-
pôts. Encré au service du jeune Eromë V, il a complète·
mcnc revu les finances ec imaginé la nouvelle monnaie
e Prince leur a reconnu un bon no111bre de afin de contrer la main-mise de la bourgeoisie sur l'en-
roirs, notaniment en ce qui concerne Le recouvrement semble de l'économie. À présent, seule la Banque du
Prince peur frapper de la monnaie. Les bourgeois one
des crédits. Une banque privée peut prêter à un taux de
coutefois répliqué en jouant avec les eaux de change des
25% maximum par année et utiliser La manière forte en . ecrangercs.
, '
monnaies
cas de non-paiement. À noter qtü! les Fils du. Sabre se Farrandi n a imaginé la ~héorie suivance: il fa llaic,
sont fait i~ne spécialité de la création de fausses recon- pour assurer la srabiliré de la nouvelle monna ie. une
naissances de dette. Toutefois, depuis peu, falsifier des va leu r de référence po ur sa plus perire unité, le sou. Il a
docutnents bancaires devient de plus en plus difficile choisi la miche d e pain (appelée aussi ballon, à cause de
parce que Les banques co1n1nerzcent à user de papiers sa forine ronde, grosse com n1e le poing). Cette valeUI,
écrite dans la consticution, s'esc révélée très populaire...
spéciaux et fart coûteux originaires de Barecht.
sauf pour les boulangers, confrontés au problème du
prix du blé qui, )ui, changeait: fréquc1nment. f]s ont les besoin du dergé et de rarrnée ... tout cela grève le
donc cuntourné le problèn1e en laventa.nr: rrouces sortes crésor de façon ~larmante. La Principauté a donc mis
de pains qui, s'il onr grandcn1ent an1élioré Je arts culi- en place 'e syscème administratif Je plus complexe e12
naires) ont rendu Ja loi caduque. le plus lourd du lvlondc Connu. Le Prince prélève des
Le Prince a voulu abroger rartkl~ de la miche mais taxes à f imporcation sur la plupart des produir:s c:r fait
le peuple est descendu dans la rue pro·cester contn: çc payer chu.que autorisation, coinme la dédaradon de
qu)il voyait comme une augmentation du pdx du pain. transport nlari ime qw con îs e à .c ertifier Ul rhon--
Depuis~ Farrandln doir composer avec cette errern er neur que ]t! conte11u da bareau n'a den d' Hlégal. hl
se rerrouve coincé enue les nobles, riches propriétaire prélève également l ~ini pôr pour la Couronne appelé
terriens qui possèdenc ]a maj n-misc u.r l'OUS les produit impôc du Princet d mcmc valeur dans coure.: ]a P.rln.-
de ]a terre> et: la bourgeoisie qui possède le rcsn:. dpauré. Aucanc:: dire que la contrebande bat son plt:in ·
La pègre a bien ent·e ndu ri ré son épingle du jeu* cccce activité œrt s dangereuse peut se révéler cres
Elle se Hvre au vol de céréales pour les revendre à bas lucrative.. surcouc depuis la mise en place des nouv~Ues
1

prix lors des disettes ou pour ·c:anrrer les bou rgeoi qui raxcs corn.mercial s.
en a.chèrent des quanti'té . a."(ronomiqucs afin de faire Le gouverneur s'occupe des in1pôts sur le revenu,
moncer le prix. D e fair le prix du pa]n jnfluence cous
1
suite~ l'obligation fajte aux commerçancs de ,t enir une
les autres secteurs cc provoque de forts boulcvcrsc- comptabHit' srricc:e - encore une brillance (suivant le
ni.enrn~ Mais Farrandi1n a observé qu.e Jes lurres enrre poinr de vue) idée de Fa.rrandin. Il prélève égalemenr
partis assurent un certain équilibre; il en a ciré un des taxes foncières généralem~nt ~n nacure (céréale ou
..
ouvrage fore remarquabJe intitulé (( Le laissez-faire t::n matières première ). A ceJa s'ajoute coujours r in1pôc de
économie ». De l'avis de tous, le lire esc ennuyeux. la Cité, appdé in1pôc du gouvcrnellr qui ira renBouer
Farrandin .a dévdoppé bien d•auu·es théories le caisse de: la ville. e trésor conserve aussi le produiî
don nan[ par exemp1e 1avanr.age à la production d "'un de toutes les s-aislcs légales. i quelqu ~un a déclaré un
pays au décriment de !1e11tassemenL des richesses, obj.cc volé avant que Ja milice ne ]e l'etrouvc, il devra
not:arnn1enr en ce qui concerne les minerajs prédeux. ""acqufrter d 'une caxe du quarr: de sa valeur. i au une
Malgré son faible charisme· sa volonté tech nocnt- déclaration n'~ r faire auparavant'1 l~obJCC appartient à
rique qui a complexifié le systèn1e d ~imposidon ec rÊrat, Dans ce cas .. H reste un possibilicé de le récu-
.son insllpportahle mani .. de faire de Jongues phrases pérer. au prix forr auprè de la maglsrraru:re*
alambiquées, la noblesse r)appréde ainsi que, dans une Con1me \'OUS raurez. sans doute remarqué, la
cercaine mesure, la bourgeoisie. pluparr de ce~ raxes touchent: les ha rions bourgeoi
Alfred Fa.rrand in . . après quelques années d observa- de l économie. Auraru ciire donc que la bourgeoisie_,
tion de la vje économique. a écrit un nouvel ouvrage : ~'l en particulier la petice bourgeoisie aux revenus
c< la fragmt!ncacion de la libre entrepdse ou le bonheur ommc r:oure a sez modcsres, n,appréCit! pa. du cour
del' équiJ ibre >> . Il esr encore p]us Jong et plus ennuyeux
1 ce nOUl'eau sysrème. Far rand in .a créé teHement d.e
que le précédent. mais certains nnr constaté avec éton- con1plicarion que bon nombre dt= pctirs commer-
nement qu'U considère la pegre comlne un fac(eur de çanr censé inscrire dan un registre toue utîcle
régulation du niarché. Il y a tanl de tensions nue vendu U.f J quel Hs doiven r nsuirc payer un imp6r
les acrcurs de 1~économie samarin icnne, de coups-bas, commercial~ se sonr rapprochés du marché noü er
de manœuvres pour concourner les loisl de rricheries pradqu~nt la fraude fiscal~. Depuis peu des concrô-
ou a-uLre fo1mes de gue1·rcs commerciaJes que, selon leurs effectuenc réguHèretnent: des vérifications (sous
lui toue s'annule et les prix des marchandises restent couverc de simpJe clienr) <.:t les commerçant n ~en
assez stables. mènenc pas large~ la bourgeoisie se retrouve de plu
en plu coincée enrre d lun côté le ra es er impôts offi-
ciels auxquels échappent bon nombre de noble , ~t

+ L'ADMINISTRATION
dt l'aurrc les paie1nent officieux exigés par la pègre
si eHe ne veur pas se retrouver ave un niaga in pHlé
ou u11 enfant agressé. La bourgeolsie en vl n1 de plu
en plus à concourner la loi. Il est plus faci le ( t urrour
L a Principauté ne pos ède que peu d ressources plus prudenc) de fal îlier ses rev nus er d'encretenit des
naturelles. surtout a]imcnraire.s, er vit donc princ]pale-
1
rappons cordiaux avec des gens qw n' hésiceraicnc pas
mcnc du conm1erce international. Les faste princiersJ à démolir vorre échoppe, que de payer un gouverne-
plu. en plus ma[ les érrangers et la mt:6ance devient Les gouverneurs actuels
de rigueur. Le clln1at politique actuel co nnaît donc
une très grande in tabilicé, avec des cour,a 1us crè.s Le Sénéchal Bors de Berilian Assury
contradictoires qui essayent tous d tirer les rêne du Il gouverne Samarandc au no1n du Prince qui lui délègue
pouvoir de leur côté. Pour l insrant, 1 Pri nce emble ses pouvoir . Cet individu imbu de son rang, célèbre
~ 1,ai e aw niilieu de tout la, mai la politique pro- pou.r ses fêces ec e niaitr,esses 1 conserve pourcanc la
u1uél-o dennc de son gouvernemeDr ri que de fi njr par confianœ d'Eromë. On le voie parfojs dan des maison
f.ro i se.r 1 s m.J no.rhés. doses de luxe~ Lt: Sénéchal détesce la bourgeoisie à qui il
Le Prince dispose des pouvoirs suivants: fu.iir po rter le chapeau chaque fois q ue ]a vü[e connait des
Armée: Il est 1~ chc;f de coutes les année cr le seul habi- di ffi.cu1rés (hausse de caxet famine, erc.).
liré à nommer Jes gén~raux. Mandrin urvir
DfpJomatle: 11 représenre la Principauré devant les Le gouverneur de Bejofa, un bourgeois pJum:ôt recne en
autres n arions. con Air pcrmctnenc avec Je énéchal, cache mal ses idéaw
Administration r Tl s'occupe des taxes provt!nant du républicains. Cet homme froid ec cynique ne croit qu en
. ;
la science~ Il fah néanmoins preuve iC"rune moraJjté i.rré-
commerce e..'Xîeneu r.
MaglstratlJfe : Garant de la juscice, H nonime aussi ~es prochabJc,, à faire pàHr un archevêque. On ne ]ui ronnatt
magisrrat . aucun vice. a patience a fajc de lui une bête politjque er
Gouvecnen1ent: 11 assigne les gouverneurs d'Askelane~ une redourable éminence gris . Il applique les lois avec
d 'Ancalla t de Kafaar. sévédcé mal sait fui re usage de la pègr" comme régu-
Législation : n peut en temps de crise,, légifér ·r scull lateur.
san l'accord du Grand Conseil. Petmv Varovih
[] possède deux \'Oix au Grand onseü : une en tant Frère du Patriarche Uliad Varovih, il représente ce
que Pdnce er r aurrc en tant que gouverneur de arna- dernier, trop accaparé par !es réformes du CJcrgé,
rande. U bénéfide égalcmenL d ~un d1·oit de veto. con1me gouverneur d'Elyam au Grand ConseiL Ce
Le Prince bénéfici·e derrière lui d 'w1C.~ lourde adn1i- noble modéré et fu1 dipJon1ate ne prend jamai le risque
nisuation pour le soutenir et de puissants services de déplaire au Princ(:!, sans e rne[cre pour autanr labour-
secrcc~ qui s occupent à la fols de ]a police interne, de geoisie à dos (à 1 exception des
1 1
urvir qu'il déreste), Par
llespionnagc ec: du contre-espionnage. conue par de1-rière, Pe'trov Varovih fak preuve de four-
berie r n hé ]c(; pas~ m entir à u icher ,et à faire assassiner
1

ses opposancs. D'e ux gardes du corps appartenanr a ux

~ LE GRAND CONSEIL
f loriens le protègent en pern1anence. Il se concenlrc
pour l' instant sur ]e staru t Ju Clergé et e.ssa ie de fa.Êre
jnscrire de façon définitive dans 1a consdcucion l'exemp~
rion permanen(e et complète de taxes pour !es acrivh:és
Appelé aussi [e Conseil des Gouver neur. . le Grand con1mcrdales de cer ce sainre insrirrucion.1

ConscH constitue u111 orga.ne imporranr du pouvoir ~brahwm 0staq


1

avec l quel le Prince doir nécessairement ço1npt(~r. Il 1


Ce bourgeois khalcr; père d w1e famiHe nombreuse (sepr
réunit k Prince et les gouvern e urs des epr irés. enfants) et gouverneu.r contesté de D jt::ddir, se monlre
1

La di nrge de gouvcrneLr de Kalaar, récencc; a permis à p1us proch~ de la noblesse ,que du dan bourgeois. De
l'armée de gagner un sjège supplémentaire. nou,reUe éJecdo11.s doivcn'c prendre place dans un a.n.
Le Grand Con. eil Jégifèrc (il faut pour ce::la Malheureusen1,e n t pour Ibrahim OsLaq, îJ a-e1npe dan
cinq go uv{:rn~urs, dont le Pri nçe ou le plu ieurs scandales: on l accuse de servir les incérêcs
1
énéchal
au minhnum) er fixe les raxcs con1n1erciale ·. L des FËls du Sabrel ce qw est rigoureusement exact~ Cet
taux demeurent donc norma]emcnr les tnêmes sur homme consckncieux gère bjen sa villel mais il aime la
l 1cnsemble du terrira] rc. De n1ême pour I' jmpôr du richesse er le luxe. Il se bar sans arr~c pour faire ba_isser les
Prin .. Par contre, il exi re un deuxième împôt, celui caxc et conlrer l'année enver. qu i nn'a que d e la haine.
du gouverneur- qw vade d u n 'Cit~ à l 'autrc.
1
Yard de Gadarhin Askelane
..... o uvern _urs adminisrrent chacun leur Cicé
Le:s g, Vard de Gadarhi n Askd anc, plus vieux me111bre du
t son t r · ponsables de l a poHcc i de 1,encreden, du G rand Conseil er gouverneur d'Askdane, autorkaire,
m aintien d e J'ordre social er des affaires internes. rigid e, s'accroche au pouvoir car il ne supporterait pas
d devoir pardr avant son vieil ennen1] Uher de CaJerra,
gouverneur d~caUa. Il n'en a nor1naJen1enr plus poill
rrès longte1nps à vivre> m.ais iJ contlnue à empoi onner
les séances du g.ouvernement par ses positions and-bour- lt n'a, d ,un poinr de vue constin~ tion nel, aucun rô]e
geoises virulences cr sa morale militairei La nomination dans l'appareil étatique mais il dispose d'un pouvoir
d>un ballH n1Uitaire, qui veillerait à l,ordre sur l'ensemble iJnmense. Le Prince y non1n1e des consei.lh.:rs pour le
du territoire et commanderair aux aLures baiUis,,con~tirue seconder dans ses tâches. Toucher à un rnen1bre du Perk
son cheval de bacaiHe actud. Conseil revient à toucher à la personnalité d~Ero1në \/
Uber de Calerta lui-même. Le nombre de ses membre · varie· selon le
Le gouverneur d 'Ancalia t. amiral de la floue> est séniJt: besoins du momenrr mais des rumeur prétendent: que
mais beaucoup moin virulenr que son ennemi juré> œnai11s font partie de ce cabint!r de mru1ière ecrètc.
Yard de Gadach1n-Asl elane. IJ agace par ses intermi- Un des traits de cacacr:ère du Prince Correspoind ju ce-
1

nables l'liscoircs et ses blagues graveleuses. Néann1oin J rnent. aux my rères qui l'entourent.~-
dans s momen de lucidité n s avère un redourahle V:oici les membres les pJus connus de ce cabinei =
politicien, prônanrune ouverr.ure ur le monde beaucoup
1
Aifi-ed Farrandin qui s>occupe de la ges-tion du tr&sor
plus grande afin que Ja Principauté s'affirme cotrune la princier, Flavien Corbi le bailli de Samarande ec ex-
première puissance mondiale. I.:un des rares samariniens p~ura~n des Rel res repend, le énéchaJ Bors de Berilian
1
à avoir des envies d cxploracion, il Cente de créer une plus
1
Assury qui gère les affaires de San1arande er seconde
grande Bor.te. Il se rapproche pour cela des bourgeois~ au le Prince au G1and ConseH~ ]e cardiuaJ Guibert de
grand désarroj des au[res Maisons nobles. Samarid avec J' érrange fonction de confessem1 c.::r Je
Méridien de Berilian Assury baron Jhonan de Farcassar, un magicien qui s occup~
1

Ce- coJonel de cavalerie est devenu en 2663 le nouveau de la sécurité du prince et de~ affiùrcs magiques. Il y en
gouverneur de Kalaar·. >année, s~dsfiüœ par . es éta'[S a sûremenc d ~autres., mais peu de g ns lt!s connaissent.
de service, espérair que ce brillanc ieu11e ho·m me - iJ n'a Les n1en1bres de cerre équËpe. lojn d~être uni~, se
que 37 ans - an1éHorerait le poids de flarmt!e gravernent dénigrenr: encore plu que ceux du Grand Con eH.
n1inée par ]es deux gérontes gouverneurs d;Askelanc Cercains sont de répucaùon douteuse et détestés,
e·m: d'Antalia. Cependant, Méddien fuie partie de cette comme F]avien orbj dont on soupçonne qu,H nJa pas
frange de l'arn~ée rapprochée de la bourgeoisie en coupé tous se liens avec la pègre. D ,aurrcs onr unie
particulier de Lecoupier à cause d' une vieiUe haine avec fonction très Roue, comme !e cardinal. Mais aprcs cout,
ClothHde-lsabellle de JHkroE 11 rêve de rec-0nquéri.r «sa )) qui auraïc la cémérité de di cuter les choix du Prince ?
ville ec: d "annexer une parde des Monts Ücres. An1bi-
1

tieux et léméraire,, il fait [Out de n1ëme parde dts moins

~LA CHAMBRE DES


corron1pus du Grand Conseil avec Mandrin Nurvir.

1
Lentence ne s avère donc pas franchemenr co.rdialc au
sein du Grand Conseü, ce qui permcc au Prince de n1ener
1
CORPORATIONS
a politique co1nn1e il 1'entend. Il soutient en général )a
noblesse, mal représenîée eI en butte aux appétirs crois-
sants des Maisons bourgeo,ises. Le Grand Conseil se réunit Appdée plus simplement la Cham'brc cUc fonctienne
duranc une dizaine de jours une fois par saison. On parle plus ou moins sur le même modèle que ses adhérents.
de la session du prinrcmp , d 'éré, d>auton1ne et d 'hiver. Les corporations lui v rsen[ des cotisacions qui lui
Une sa.Jle est prévue à G ·c ~ffet dans le palais du Prince pcrmen:ent d,achecer ph1sieurs voix, en achant qu il
1nais il arrive qu'une .sess.ion att licLl ailleurs. soit sur invi~ faut un minilnun1 de 500 m.embres par voix. 1le e
carion d 'un des gouverneurs soit dans une des résidences con1pose ensuirc: d un coUège (le Grand CoJlèg~) de
que le Prince possède dans la Principaucé. Les gouverneurs treize personnes qui la dirigent cc: qui élisent' le Ministre.
arrivenc avec leur cour et ~eur personnd~ pour lesquels ils Ce dernier ptut demander , udiencc au Prince à tour:
réservent les honnes auberges~ Durant ces sess[ons, des insranr. Beaucoup d.e nobles craignent qu le Mini crt.:
discussions serrèœs t:ntre membres du gouvernement et n>obticnne un ;ourle droir de. siéger au Grand Con eil.
de la pègre ne cessent dtêcrc:: organisées. Chaque fan1nle fais la Chambre espère vraimenr que le gouvernement
drcS-sc ses oreilles afin d>en apprendr le plus po siblc. devienne bicaméra1; elle pronterait alor.s des mêmes
droits que le Conseil des Couverneurs. avec la possibilité peuple c hose- normal~ e t" inscrire dans rordre d es
d. apprQuwt 10u de s~oppo:sc:r aux décisions du Prince. choses. Mais avec la montée de la bourgeoisiei des idéo-
Le nobles ont néanmoins réussi à pJaçer qudques·uns logies nouveUcs o nt apparu. Certains ont a.lors pris posi-
èles leurs dans ]a.C hambJ"e nocamment grâce à la corpo~ tioq,1 clairen1,ent et au grand jour~ cependant, pour la
ta.filon d céréa.Uers m: à ccl1e:: des propriér:aires foncitls. pluparr la gu~rr~ idéo]ogique prenait un tourn.anr: plus
De pecics sournois prétendent à. p1"0po. de~ magiciens,. ue s' in,. rallenc désormais
sou cerrain*De cercles poHtiq_
1
égale1nenc: très influents, qu iJs usent de nu.gie pour aider 1-égul ièren1enr dans les arrière-salJes des cavernes. Ces
leurs idées à passer. U y a donc fore à p~ier que ce bastion événem,enrs. ont: souvent lieu à la périphérie de la léga-
hou:rgfHli prenne un attrre visage au fil du temps. La Hté eî de la dandesdniré (même sj on y rrouve des gens
Chambre évolue assurémen[ dans un climat de corrup- respectables et parfois fortunés). On trouve de rout
cion absolue. les Familles criminellesm qui 1cillenc à letus dans les Cicés Franche-s ! r publicains, d émocrares,
intérêts lljnfiltrent depuis des années. expansion n 1stes, pro- U méloriens ,1 féod aux, rhéocrates.
Mandrin · urvfr et Ibrahim Üstaq) respeccivenient
1

m i]itadstes, mysdques, anarchistes, ecc. Les oouran(s


gouverneurs de Bejofa et de Dj~eddi r et cêtes de file du idéologiques son[ légion, s~opposenc et parfois s,aJHe.nt.
mouvement bourgeois, sont membres du Grand Collège. Les idées les plus diverses sont exprimées~ plus ou
Le Ministre Roseline Sarcibek~ l"'une des rares femme,s à n1oi ns ouverte1nent1 et chacun a sa théorie su r ! 'avenir
occuper w1 pos-ce poliriquc aussi important, égalemcnc de la PIinci pauré.
présidente de la corpoL-ation des draplersl s' in1pose grâce
à sa personnaJité forw comme ]>un des élé1nents ciefs de
la vie économique el poüdque samarinienne. Tous la
r,e spectenr même s' Us ne l,apprédcnL pas forcén1cnt c [
1

$On tempérament lui. a valu de nombreuses vk:coires. EUe


1 4- PÈGRE ET
ne cache pas son but de faire parrie du G,rand Conseil ou, POLITIQUE
au p ire du Pettc Cons.dL Le 'P rinœ ne lui a pas donné
sacisfaction pour rinstanc 1nais dle semb1e bénéficier
d 'un léger trail:icmcnt de faveur. Llintérêr et rinfluence des Familles varienc mais. à
Les membres de la Chambre fonr pression au njveau l'exception des Méloriens, aucune ne sernble soutenir
des gouverneurs. Ces derniers n"osenr pas uop les mécon- L'un ou 1>aurre pard!I l:fl. rour. cas pas ouvc;ncmenr ... Les
[en~er er ce:nains nlhésitent pas à e11 retirer un avantage Anciens étaient assez proches de Ia noblesse, niais on ne
pécun iaJ re. Ils parviennent ainsi à coups de rrûllle.rs de saie pas sj quclqu,w1 a repris leurs conr:acrs au gouver-
couronnes, à i.nfJé- hir les v;otcs en ]cur faveur. Comme nen1ent. Par contr'e:t les f{eîtres bénéficient sûrèn1ent de
aucun nohl,e ne "en vantemitl cela penner aux membres d nombreuses relarions depuis que leur ex-parrain y a pris
la Chambre de continuer en toute in1punité. ,i Jes :nobtes plaœ. Bien sûr11 Flavi.en Corbi n~a ceasémenc plus aucun
voient ainsi leur pouvoir de pJ us en p]us remis en causei lien avec son ancienne Fan1Hle n1ais. nul. ne croirait ces
iJs n'en gardent pas moins les rênes pour l'inscanr, grâce « balivernes)). Quant aux Fils du Sabre Hs ma.niga.n-
à ~eurs appuis niilitaires et cléricaux, à la puissante corpo~ cenc plutôt avec les bourgeois et ont des contacrs à la
ration ,des magiciens er à ~'Ur main-mise sur l'éconiomfo Chatnbre des Corporations. Lun dans l'aurre.~ cou.ces
aHn1allraire. Enfin, le Prince, issu de la nobles"5e, nomme les FamUJes profiten[ de la situation tendue régnant
des nobles aux postes-clefs de son administration. entre ~es politiciens et cherchenr à nouer quel,q ues ·1iens
uciles ... inême les Félins, une nouveaucé en soi. IJ faut
dire que les inrrigucs po]idques ouvrenr grande la porm:e
à toutes sones de nia nigances q.u i peuvent rapporter
4- LES COURANTS gros: campagnes d 'aginuionj chanc:age, espionn.age,
assassi nat ou encore ca1nbriolag.e. Les honrn'les po]jti--
POLITIQUES 1 1
ques se placent souvent en position d e demandeurs de
servkes:t mais ils se :n.u.~fient co111me la peste·de la truan-
derie trop pron1pte à se retourner conue eux.
Jusqu au siècl dernier l'ordre érabU n'éraie guère concesré.
Le Prince dominait Ja noblesse~ la noblesse dentlnait le
LES SERVICES D'ORDRE
a sécurité d )un cerriloi.re tel que celu.i de Sepr Cités
L n'est pas une sinécure. La proximité du peuple hélo-
des fores ou des campements icinérancs,. Un garnison
se compose à son cour dune dii.alne de co111pagnies,
derme à Kalaarl les créatures .infernaJcs p]us fréquentes aux noms évocateur corn n1e le f oudrcs de G uerr.. le
ici qu'ailleurs, les visées cxpansjonn ist,es solon1anes, Aigfes d>;\ kelane ou le. Ark~vians (réfé,rcncc évidence
la guerre con1merdale avec Assidoine et. bien sûr, le aux nains ni a sacrés lors d 'un~ célèbre bataille des
crime organisé ne favorisent guère un climat agréable e~ Ténèbr,es). Une compagnie compte de ce1u à deux ccnrs
insouciant. Pour preuve, à la nuit tombée. ~dler fumer ho·m mes, avec à Jeur cêcc un ca.pkaine. Les compagn ies
une pip ·en promenant son chien à deux pas de chez soi se divisent en scccions menées par un Heucenanr qui
commande à une trentaine d'hommes. IJ s~appuieàson
1
peut e révéler une avenrure traumacisante,. lorsqu on
tour sur des sergent~ qui ra.ssistcnr dit-ecremenr,. et des
3
n y tJouve pas Wle conclusion définitive.
Le gouvernt:!Illent de la Pdncipauré s·a.ppuie sur trois caporaux qui nianœuvrent chacun un group de cinq
corps armés afin d assurer la sécurité: la mi lke~ l'armée
1
à cpt hommes.
1
et les ardiens de la. FoL Ces derniers sonc décrie dans Il existe d aucres grades comme le major qui a pour
le chapitre cience Magie ec Rdigton. fonccion de veiller à ]a l.ogistiq.ue, au ravkailJemcnt cc
Chaque vÜJe a son propre service' de police direct~­ à 1a gestio11 du trésor ntili[ai.J'c. Ces dernier ; appuienl
menr sous Jcs ordres du gouverneur. Le Prince dispose sur Je scrgcnrs-majocs pour faire régner 11ordre ec: la
par ailJe llr de services sccrers qui surveillent éga len1cnt discipline dan les campen1ents., er sur les foLuricrs qu1
Jes gouverneurs. bajll is et miHces. La police 1esr puis- s'occupent des soldes et de Ja cuisine.
sante inais coLalcment désunie, er cous :ses différents i vous den1ande z leur avis aux officier~ ils vous
1
erviccs se retrouvent fréquemmcnr en conflit. diront: que J armée est un n1onde merveiUeu.x, parfafr -
meni organisé de manière pyramidaJe où l'on garanrir
une camaraderie virile, une vie palpitante et aventu-
reuse,. Les esprits chagrins en ont rourefois une yj ion
L'ARMÉE un peu moin enchanc:crcssc ...
es agcncs r ecruceurs de J'ar1née écument les
1

tav<.;r11es à Ja recherche de solides gaillards de quinze à


L •armée s,occupe principalement de surveiller ec de vingt ans. La manière de présent r le contrat varie don
combacrre toute menace venant de l'exréricur bien que
1 la person11.allré du sergent et de la cible. La mérhode
!es gouve r.neurs des Cicés puissent parfois l'appel r au la plus courance consiscc à Ju.i raconter de bobards ou
seccurs en cas de troubles Ëncernes,, con1rne lors de Ia à le faire boire jusqu~,à. cc q u, i.l igne son en~gement.
Guerre CivUe. I.:armée reste u_n bas don de la noblesse Une fols signé,, le contrat d'engagen1cnl[ ne pear 1etrc
direct,e ment placé sous raurorit6 du Prince, mai les bour- rompu, quelle que soie Ja nlé[hode ud 1isée pour Je faire
geois peuvenl a h~cer depuis peu des charges <l'offici rs. parapher, sauf si Je jeune homme serr con1n1e apprend
Au so,m met de la hiérarchie se rrouve 1 état-major dans une corporation . Un « appelé.» passe crois ans au
composé du Prince, chef suptê!ime des arn1ées du maré- gr,ade de soldat.
chal qui dirige la cavalerie,. de rarnîral qui dfrige fa. Le soldaL parc pour Askelane où H passe quelques
flotte (gouverneur dï\nralia), du gén~ral en chef des n1ois à apprendre le maniement de IJépéc et de la hallt:-
armées (gouverneu r d 'Askdanc) que secondenr deux bard , à marcher au pas~ à obéir, à saluer er à ~xccULt!r
généraux à la tête de l ' infanterje et du Mag]scer qui
1 d ~autres corvées passionnanlCS. Ensuite, il rejoint a
commande les mages de con1bac:. En ranL de cris es~ le garnison d'anache. Sa solde nlest pas crè élevée, mais U
Princ~ nomme un chef d érar-major afin de cooidonncr
1
esc nourril logé et blanchi. j le soldat st bon, il peur
toutes les <lettons. Lors de la Guerre Civile1 H s ag1ssait espérer devenir caporal ou sergent niais il ne peurra
du gouverneur d 'Askdane, puis dll Pdnce: lui-même. accéder à un pose d oflîder qu,en temps de guerre.
Chaqut:! corps d 'armée comporre plusieurs garnisons Pour devenir offi.d er justemenc. il faLLt d'abord être
voJontaire. L' écoJe d offidcr~ siège éga1emenc à A:skc-
1
numérotées de 1 a 28, dirigées chacune par un colond et
répardes sur let rrirc)ire soit dans des casernes,, soit dans lane et k! cursus dure pr,ès d 'uoe année. À la 6n des
examens de passage~ l~élève couronné de succès re~oi t la mauvaise idée de siattaquer a un milicien, ce.s dernie,r
le grade <l licu'c:enanc ec est envoyé dans une garnison. le capturent à la pren1ière occasion, en surnombre,
L'avancem nr t! complique par la suite. Les supérieurs et: le pa.ssenc à. tabac sans ménagement. La n1iJic vit
p rqpasent rapidemenc de l'ava.ncement1 surtout si le enîièrement sous fies ordl'e du bailli qui ne répond que
lieutenant a bonne réputation dans sa Mai on. Un devanr le gouverneur de sa Ciré. Le Prince nomm~ un
bourgeoi fortuné doir acherer sa charge majs t places, bailli par YiHe comme rc pon able de la sécurité et de
rares, dépendent des posccs donr ne veuc aucun noble. ru
la répartition des effectifs enue les ffércnrs quarciers.
0 cpuis peu Ja 1niHce· occupe égaJemie~nr des prob!è1nes
1
Pour les engagés voloncaJres de basse excraction, H ne 1

reste que Facrion d,éclar au ·combat évidemment peu d ,urbanisme, de voirie et d 'incendie. Les prévôts ont
fréquence · en ren1ps de paix. La Principauté a néan- les mêmes prérogatives que le bailli, mais à une échel te
moins é~ev,C: quelques roturiers au rang d "officier [ors de
1 réduite. Ils organisent les itinéraires cr la fréquence
la Guerre Civile~ des patroui]les.:o commandenl les corps de pon1piers er
En théorie donc. unsimplesoldarpeum:devenirgénéraL vciJlent à la salubrité de leur prévôcé dan " la mesure
En pracique dans toute rhistJofrc de la Principaucé, des moyens donr ils disposenc. Les préfets de police
personne n~ raencore jan1ais vu. Avec ce ysrèJne on brigadiers du feu et souvent un archi(eCte rravalllent
rrou\re régu 1ièreme.nt des in.capab]es aux postes d'o,/-Jlciers sou leurs ordres. Ce dernier a pour charge de veiller à
supérieurs. Les engagés vol nm.i re s rvenr au minimum l encreck:n des quartiers, propo e d travaux d intérêt
quatre an jusqu>à un âge maximal de cinquance ans. pu blîc et règle les problèm s de cadasrre.
Us couchent< lors un somme de déparr pour leurs vi~ux Chaque prévôcé se dhdsc en cinq préfectures. Le
jours. A ]a lin de leurs quao·e année.. obligatoires,. les préf4 (S gèrent les crédirs et les effectifs alloués à leur
recru · peuvenr partir sans pécu]e de dépare ou signer secteur. Le nombre dlhommes et de crédics ,a lloués
pour quatre an née supplé.menraires. Parfois, sur recom- à chaque préfectu re diffère d )un endroit à J'autre. Le
mandadon de leur capitaine~ Us pcuv(~nt obtenir une préfec de. jour> souvenc issu <le la noblesse, s'occupe de la
place à J'école d'officiers pour six mois à condition qu>iJs gestion admînisrra.dve er des charges honorifiqu~s. Le
s'cngagcnc pour au m.o ins d1x ans. préfet de nuit, un homme de terrain, veiHe à Ja sécuriré
1

La hi~rarchie condan1ne les dés~rteurs aux travaux de sa préfecture aux heures les plus dangereuses. 11 dirige
forcés à vie s tls ~ont soldats,. caporaux ou sergenr · la pluparr des enquêtes concernant la pègre candis que
à morr s•Hs s.onr officiers. La jusdce mI1kairt' s'avère
1
on coUègue prend en d1arge les affaires conc,ernan1 la
som1nairc et expédîdve. En temps de guerre, on pend nobiesse ou la haute bourgeotsi . 0 e couran[es incerfé-
1

les déseneur an procès. En temps de paix, un corps rences les pou.s ent à SC COU[[rCÎfCUiter. fi n"'y a rien de
de juré formé d >officier supérieur se;: réunit le p1us vite pfoc pour ~es n1alfrat que deux prt:fccs qui s'entendenr
po sibl'e,, le ch f du d~scrceur expose le cas r le jury comme Jarrons en foire.
rend la senLence en quelque?S jours. La pe'i ne prend effi t Sur Je terrain] les miliciens pfrcrouiHent de jour
le lend main du jugemen.t à l'aub . Aucun juge civil ne comme de nuit- Un sergent, qui a sous ses ordres de six
ke mêle d 'affaires milicaires, ce qui permet à l'année de à vingt hommes selon les effectifs aUoué.s au quardcrJ
dissimuler parfois des actes ilHcites sous c-0uvert de la dirige ces pa[rouill~s. Paradoxa1en1enr,. les quartiers
séparation judiciaire. ]es plus dangereux ne se ' 'oienr pa..'" attribués le plus de
1niliciens. En effer, plus le quartier est riche, plu les
forces de ["ordre le quadrilleJ11t - ju qu'à une centajne
d hon1mes - alors que les miliciens nlt!trent à pei11e les
LA MI LIC E pied dans cerca1ns quartiers mal fan1és. Pourquoi ?
T'out implen1ent parce que la prorccrion des riches er
des puissants pas c avan c la [urlc contre 1a cri minalité.
A v.cc pour mission J t: fa.ire régner IJordre et de pour-
1
Les forntnés one au moins de quo i payer... Deven]r
1

uivTe les criminels, la milice représente J'ennemi publJc milicien est assez facile. Il suffir de s>inscrire er de ne
numéro un de rruands. Même s1 un miliciea établit pas avoir d"antécédents judidaircs trop graves- es
nu: n1ent sa répuratiion sur sa vivaciré (de corps ou recrues, souvent âgées de moins de vingt ans parccnc
d'esprit), l'omniprésence des parriaui IJes dans cercah1s a.lors à récole de miliciens à Askelane du1ant une
quartiers fuit que mêm~ les plus rusés des voleurs fin]s~ année pour y acquérir qudques notions de n1anien1enr
1
ent pru- roupir en geôle un jour ou l'autre. De plus la des armes, de marche au pas, d obéjssance> de secours
milice entretient une sorte de frarerniré. Sj un truand a à un blessé et de découverte des balbudemenrs de [a
criminoJogie (1' interrogatoire
musclé) commenr recueillir
les premiers indices sur les
lieax. d 'un crime! calmer une
fou.le ou un dénient, etc.).
Le solde d un n1Hicien n~
corn pense pas, et de loin, les
risques encourus. c~ métier
suscire raren1ent de grande
vocation cr pour combler les
crous~ la niunicipaliré accepte
pre que n'ilnporce qui. Le
milicien de base se montre
souvenc borné et intoiérant ;
d~ plus la réaHcé quotidienne
pulvédse ]es illusion.s des plus
narfs, sans parler de la corrup-
tion qui gangrène ce corp de
n1étier. T.,es soldats recrutés de
force dans J]arn1ée ne trouve ne
souvent que cc métier pour
vivre aprè avoir ac ompli
leurs quaue ans robHgatoi res.
Cc n1ili icn.s doués p o 1.1 r Je
con1bat foncenc ouvcnr dans
le tas à la grande stupéfaction
de leurs collègues, n1ais se
moncrent totalement incom-
pcccncs pour les enquetes
f " ec
Jes secours aux bJessés.
Les mil ic[en. ] peu t pu ré
t

po~r leUI courage préfè-


renl sou.venr ft:rmer les yeux
ur un crime plutôt que de
risquer leur vie à arrêter le
coupable.;. Aussi Jorsqu' ils
décJdent d ''a rrêrer un malfrac,
ils convoquent plusieurs patroui 1les pour 1 i ncercepccr, reuse puisqu) iJs gênent la pègre. n cas de réuss.ite,
bloquenc Jes rues aux aiencours~ placent d.es arba- ]es félicitations vonc souvent à leurs supérieurs. Mên1e
létriers sur les toits et brutaHsenc cout le inonde au sË leur efficaciîc reste variab]e, çes enquêteurs d 'Lu1
passage. Cette méthode peut faire tellement dt! dégàls genre nouveau ont déjà résolu plu · dune affair . L
que heaucoup d ' habitants préfèrent indiquer rapide- mauvaise langues disenr c:ouccfois que Fla.vitn Corbi a
ment où se rrou re le suspecL .. lnvenr.é ccne fonction pour placer plusieurs mc1nbres
Flavien Cotbi> fc baiUi d San1arandc a proposé des Reîtr s à ce~ nouveaux posres.
d !ajoure! la fonction de Heu tenant de poJice pour
aider les préfets dans leurs cnq uêtcs. Djcddir et Elyath
onr suivi depuis peu cette bri 1lante idé~. D,e fah:l les L postes de police
mt=H1 urs élétncrrts de la n1iliicc accèdent à c~ grade
cr s~occupent de 111cner les enquêtes. Pour eux~ fini Il exisre au moins un posce de police: par préfecture.
les patrouilles. Ils ont même droir à une solde pJus Les qua rticrs le~ plus riches en accueillenr plusieur ,
hnporLance. Par contre le ur position se révèle <lange-
situé ph:s d · zones sensibles, alors q ue ~ quartier m urerit:. Le.s mi licien disposent d. 'u11 salle de repos
in alubre dt: la vill~ en 0nc rrt?s peu. an1ênagé~, ai nsj que paifoi d un bureau . Les ceHule!s~
1

LJ ,agir de bâdment:s de p ierre plu ou moins impo- froides, httmîdes, nauséabondes ec toujours construites
sant . Le pccir.s postes de police accupenc en général avec un .sol en dur pour empêcher ]es gouris d'y accéd r
de mai ons de deux étage avec w1e cave. D barreaux croupi en t à la cave. En généra], elles n possèdent pa
protègent les fcnêrre et de gros es serru.rcs ornent les de f-cnêcrcs cr rl.'1ès peu d., éclairage. Du faJt de leur raiHe
porres épaisses. Le rez-de·chaussée héberge les locaux rédui rc,. lt's prisonniers y séjou rnent souven[ entassés les
publies~ ouverts i4 heures su1 24 où au ni.o ins trois u ns .sur les autres. La pièce « spéci:;de », am,énagéc pour
mîlJeiens tiennent l}accueH. Ils rapp0rtcnc scrupuleuse- les hueJL rogatoires, ne p résente bien sû r aucu n m arérjel
mem couc événemenc appris dans un grand livre appelé de con ure . .. en cout cas officieHe1nenc .. .
proces-verbal> par la ~uicc archlvé à la préfecture. Le Les postes de poliœ plus importants servenL de
rez-de-chaussée donne ouvenr sur une arrière-cour préfectures. Organisés sur le même n1odèle que les plus
avec çu.Linc> sanic<iires ec un enclos pour les chien ; pedcs, on y rrouv(;" aussi une écurie, une salle d 1arcluves,
chaque:! po te d~ polie l;n possède en. re deux er six une sa.He d 'armes er ] s bt1reaux <les foncdonnaires:
(voir tes caractéri tiqu~s du ch ien d'arcaquc à la page préfets, a rch itecte] etc. Une forte m ilice en aSSlUe ha.
268). L'éragc du haut es,c: rése1L·vé aux archjv,es ec à ] ar-
1
protection en permane11ce.

LA LOI ET LA JUSTICE

E ncore plus que le monstres - heureusement peu


fréquents - qu i hantent les rues, les maladies ou la
fanline qui sévissenc dans [es basses casrcs, ou encor
barreaux.Certains. l'orubent mên1e pour un cri me [jel que
~etu v1e s,ach eau boul d'un~ corde. Pourtant, avanc
d >en a rriver à de teUe.. exrrémités, ils fonL connaissance
les morr violentes provoquées par un ma.uvru coupj avec ]e ystèrne pénal de la Principauté et découvrenc,
le malfracs raignenl l'on1niprésent corps judiciaire. n habiLu ·IIcmcnt avec perplexü:é, le personne! judiciaire
y a fort a parier qu'au moins une foj dans leur ca rrière er Jes méanclrcs des procédures.
ib pruis,eronc un séjour plus ou moins long derrl' re les

LE I'

DROIT PENAL
L e d roit samarinien découle de deu~· ource . Tout
d abordJ I.e Princ:~; <-1ni repriés~nte la justice. Unique
1

ris entre la milice et la pègre les blatteJ sont


légis]aieur et garant de~ lordre social, il peur à sa gu]sc
info1·mateurs, u1z 1nétie1· ingrat et dangereux. Si
er sur s]mpl"" le'Ccre faire condamner ou libérer quel-
les guildes criminel/es découvrent leitr manège, ils se
qu)un1, faisant 6 des lois . c de la procédure. Ensuite,
retrouvent avec un second sourire. €t si la milice neft vicn r un ouvrage fort ancien appelé le <t codex »- qui
pas satisfaite de leurs services, elle les jette au fond d.e recense le courumcs uméloricnnes, les règles ances-
ses geôles. Cependant. une blatte gagne de ! argent par a·ales et les pun itions relatives au x ma nquen1ents
ses aéfivitér criminelles et arrondit ses fins de mois grâce à la loi. Pour des raisons prariques cc parce que le
a'U paiement des inf ormations délivrées a'u x au.UJ rités. 1
Prince « source de tome jusrjce », ne s,.o ccupe pas
des prob]èmes nlineut:s, ce livre ieo nstitue la référence
1

(è complément de revenu conflitue soiivent une manne


1
en matière de législation ~t f'enscmb1c des Sepc Cités
jJrovidentiell?7 ce qui fait que I.e rnétier d indic exift,e et
ra adopté. Cependant1 n1algt·é cene compilation d e 1

exiflera encore longte'l'nps. coutumes, le droi[ pénal demeure très Bou voire arbi-
craire et l égalité de rraicement demeure malheureu~ de jurisces travaille ur différents projets afin de ren1é-
semenc une utopie. En etfer, Jes lojs prennent en consi- di1er à ces lacunes. eu[s les, homnles de loi et: quelque
dération la richesse ,. la nais ance e r le scarur o,cial de
1
érudirs Hs.enr les oornplcxcs écries du ,codex__, mais des
1
1auteur du cri me r de la vicdme dans 1iapplication de crieu rs annoncent régulièremenc1 sur la place publique
la justice. Un miséreux qui ) pour nourrrir sa farnillc Ja teneur des nouvelles ordon nances. es prévÇu;.i;; ef
vole du pain à un boulanger affiHé à une corporation les baillis peuvent les décr 'ter, da.n . leur juridiction
r isque plus qu'un jeune noble qui lue un mendiant. et dans le domaine de leur compéccnce, ~ respectives,
De n1ême, le miséreux ec le nob1e ne seront pa non en accord avec le Prince. Ces règles .c oncernent la
plus jugés devant Je même cribunal. sécurité pubHque, le nuion11er11enr dleau en p~riode
Au 61 du ·ce111ps somt apparues de nouvelle notions de séchere se,, [es lois ur le commerce, la tt!nuc.: de
qui n'onc jamais codifiées, par ,ex mpl· k degré de foires etc.
préméditation de l>acr ·, le mobile du crimeJ 1 érac de
nécessité, la moraUté de l 'au.teur, etc. ; bref, toue ce
qui fruc la ubjecdvîcé d lun jugen1enc. La noàon de
juri prudence n)e~dsranr pas, ces norions dépendent
de rapprécia ~011 du juge~ En faicJ un prévôc no.m mé
Ménard} resté célèbre surtout dans le bas peuple, a
introduit: pour la première fois ce rype de concep1.
dans ses jugemcnls. Autant d ire que~ si le peuple qu ~ H
favorisait souvent l'appréd.ah Hn, était guère en bons
tennes avec les plus nantis. n gro itpuscu.le ext rémifle ultra secJ"et. regrou-
La légidme défense et la protection de biens
pa nt des hommes de loi, des miliciens et des bourreaux~
constituenr des notions re.con.nue , à condjtion que la
qui se fait app,eler Les Pu1ificateurs s'emploie aussi à
déf~nst: se fasse du ra nt la période de danger (er non
trois jour, apres) de façon propot·tion ndle à. la rt enace. corriger le laxùme judiciaire d'une façon fort brutale.
'C t principe pose parfois problème aux magiciens qui On ne sait pas qui en fait partie, ni d où ils opèreni~
n'hésiten1. pa à transform '" r en crapaud ou en statue mais ils sernblent vouloir créer une ju.Jlice ptlrallêle pour
le ,c ambrioleurs qul s'en prennent à leur d meure. Par pallier ttux déficienceJ du syflème.
1
conr:re, Ja Mgici.m.c <léfens,e u exisre pas face aux forces
de l'ordre nlê1ne contre un ac[ illégal de l'autorité.
Lorsqu'un personnage comparaît devan:[ le juge,
rhun1eur de ce dernier cc la têce du prévenu encrent: en
ligne dt.: comp[e bien plus que le dernier ali néa d )un En voici une coute r~r~ qui a provoqué hjen des réactions ;
article de loi pouvanc prêter à confus],o n. Pire encore : Ordonnance princière d.u 43 Kah a] 1669 : <c Tout
si un juge ne peut rt!fuser d'appliquer [a loi sous peine attrouperncnr de plu de cinq pt::rsonnes non-umélo-
de déni dt jusrice, f,e bon vouloir du Prince permet aux rîcnnes est incei-dic dan les rues des Cirés Franche.s.
gouverneurs er à la haute société de \tffra.nchir des Ü'a n l ~cas de manifestations ponctuelles f;!'t à caractère
règle exi tantes. Une « I"trre de pardon » du Prince non ubversif, îl pourra être d 1nandé une autorisation
et 1aut:·e ur d •un crini.e, d Ju.n viol ou d'une incarcade spéciale·à la prévôté du se teur concel"né,. »
se retrouve libre de [OUte poursuite. À J>inverse, une
simple <' Jeure de châtimt:!nl )} du Pri nc,e p eu t envoyer,
pou_r raison d,État. n) imp0ircc quel quidan1 .au cachon:
sans aucune forme de procès. Une grande nouveauté
découle de i ~appaddon du codex : tout cc que n' in-
terdic pas un rexce du codex csc normalement autorisé.
En conséqul.'nce, un individu n'esr plus censé prendre
des mesllt"es de sécurité pr,é vendve si aucune in.frac-
tion n'a éré commise. Bien sûr, cc't état de fait favori-
ant les abus, les juristes assouplisse.:nL depuis quelque
années le ·'Ystèmc, mais iJ n,en demeure pas moin.s que
beaucoup e m,o ntrent in. atisfaits. la nouvel 1 ~cale
trar . Le rôle de bailli dans le do mai ne de la jus lice
ne ·'avère donc ,o uilenr qu'adminisrradt auf e:n ce
quj ~oncerne la cour de bailliage.
Enstùre~ C0m1nc a\rec Ja nullce les baiU is déJè...
1

guent une parde cl J~ urs at:rdbutlons aux prévôcs. Ces


Aurretôi., le Pr-incc, chef de la magistrarure, déléguair dernjcrs apparr-iennent souvent à la petice bourgeoisie
son. pouvoir aux gouverneurs> mais suice aux réformes et évolul.nt en contact direct avec la. population. Us
catrcpdscs par Eromë V~ le pouvoir ex~curif a été
1
s.•occupent nota.mmcnl de ~a perception de c.ertaines
éparé du pouvoir jucUcfalre. Cene pren1ièr.e mondiale caxes, de la police des foires et des marchés. de la diffu-
rtc fait pas que des heureux. En cffec, 'es gouverneurs sion des éd.irs princiers er des décisions du gouverneur ;
ont perdu une parrie de leurs pouvoirs au profir de la ils ont également pour mission de faire respecter la
corporation dc.s magiscrats. Les changements incer- justice du Princ dans lew quartier (les prév6cés). Les
vcnus dans le fonctionnemt::nr du systè1ne judiciaire des contu~vc:nancs sonc déférés devan le tribunal prévôral
Sept Cités se ont révélés uè favorabk~ à cecce corpo- Mai Ja compéccncc des prévôl·s s'arrête à la rocure (qui
radon; ce qui rcptXisenre en fai une grande vicrofre de représente quand m ême presque 90~~ de la population).
1

la beurgeoisie majarii:ai re dans la magistrature, sur Le tribunal prévôtal se réunit environ cous [e l) jours.
l'anciennt': noblesse. De nième> la noblt=s e a. perdu avec généraJem.ent àJa veille d'un jour de fofre ou de marché.
1
Ce nouveau sysrème une parrie de recours e·c autres i 1'accusé en a les moyens .. il p ·ut .se faire représenter
privilège . qu elle pouvait jnvoquer auparavan·c ~ par un avocar. Le préfet de jour du quartier d.ans lequel
1

1
L 'otga.n isaüon de la magistratur se calque sur l'infraction a écé con1mlse personnifie Jes intérêts de la
le modèle adminisuariE Les bail lis nomn1és par le société ec de la <Couronne. Lors de ce cribunal publicJ la
Prince servent de bra droirs aux gouverneurs. LI salle se ren1plic souvent de curieux.
s~occupenr encre autres de la co11ccLc des impôcs, La cour de bailliage fonccionne selon le meme
du maintien d~ t •ordre pub!ic, de la mobi li.sation <les principe., mais eHe n~ se tlenL qu'une foi~ par n1ois.
croupes en cas de conflit er de J'cxécution des peines. Oc avocats spéciaHsés appartenant: à. la corporadon
Il subissent néanmoins des restricrions quanr à leur des magistrats; appelés procureurs de la Couronn >
1iberté de mouvement car ils se trouvent au ccncre des représentent le inr:érêrs de la société et de la couronne.
intérêts po l]tiques de go uvcr n eu rs et du désir d •] ndé-
1
Ua r~Jiturier souha..hant falrc appel d ·une décision du
p en dancc de la toute puissance corporation des magj ~ cribunal prévô[al peut ain j demander la révision de
son proces devant Je bailli. Les prévenus doivent de plus
fair obligatoirernent appel aux serv[ces d~un avocac;
cette m·esure d 'apparence anodine diminue en fait l,es
possibilités de ree:ours des personnes peu Forrnnées qui
n'onr: pas les n1oyens de s'en payer un.
Les nob~cs passent di recren1eni devanr la cour de
bailliage prelnier degré de juridicdon de la nob lesse
pu isq u' H.s ne peuvent êt:r soumis à la ju stiçe du
pr~vôt. À ce cadeJ [es tractarions, pots·de·vin ec
chanrages cliver pour s,assurer les faveurs de jurés
.._._ a classe des b.oit1geoir nit p.as de reconnais- sont nombreux . .. Hs désirenr un recour ~ les nobles
1

sance légale. On eft noble ou roturierl voilà tout. .(§s s ad1·es ent alors à la Cour suprême (aucrefois cour
du gouverneur) constituée de sepc juges issus d(;
bourgeois ~ont jugés comrne Les autres roturiers~ sauf
famill.es nobles depuis au moins quatre génération.
si [acquisition d une charge les a a:tiobiis. Ils peuvent
1

d'un greffier ec d 'un pro eu reur non1111é par la corpo-


ttlots demander .à l~e jugés selon la juflice réservée à la ration des magistrats.. Au moins un avocac représente
noblesse. Selon les cas> ceci ne to11nu1 pas forr.:ément à coujours les nobles jugés~
leu.r avantage. En ,effet il vaut quelquefois mieux pour Le dernier niveau dJappel pour cous est le Prince.
eux êtte jugés par leurs pa.its que pa1· des nobles d'an- Celui-ci prend note dies appels à sa clémence, étudîe
ciennes fiunill.es, peu désireux de partager leurs p1·ivilèges hrièvcmc.:nr le dossier et peut choisir de confirmer ta
décisjo,n de la cour de lb3illiag , d 'augmenter ou de
avec .des parvenus.
diminuer la durée de la peine, de la comn1ucr en
une peine plus ou moins ~vèrc (an1ende en peine de
prison 1 peine de morlen peine de prison ecc.) ou 1nêm
de gracier ie coupable qui sera alors acquir:té.
Un noble au ra dans ce cas sûrement plus de chance
qu'un roturier. En effet> la rnagi tracure a de par le
passé, plusieurs foi cc publiquement clamé son indi-
gnadon quand ses jugen1enrs se réduisaient à néanc
suite à une simple « lcrtre de pardon >>. Toutefois, les
nobles rechignent souvent à faire appel au. Princt:,, 1en
raison des multiples conflits qui secoucnl'. les Maisons ;
con Aies au niilieu desquels trône le Prince. Ils dédarent
haut et forr: qu~Hs ne réclamenm: aucun lraicemenc de
faveur, mais s en1prcs:scn1: Ja nuÎt venue d lenvoyer u n
messager <liserer v,ers la résidence princière. Ces juri-
diccions fo rmenc 1'épine dorsale du syscème jud icialre
1

samarinien, m~m~ s H ,existe un grand nombre d 'ex-


1

ceptions. En cas de déllrJ .la difficuh:é revÉcor parfois


à savoir quel rribunal se révèl compétent dans ce cas
précis : n1 i Hrafre (soldat:, acreince ,à l'armt:e, .. .), re'H-
gieux (atteinre au Clergé" hérésie nécromancie, démo-
nologie, .. .), mari rime (piraterk) magique, etc.
À côcé de cela, il existe au si des offices de quar- Cffl'EUX
2004
tier tenus par des ju.ges indépendancs. Ces derniers
ne jugent aucun délil, mais deux personnes peuvenc 1

faite appel à Jeurs services pour tra.nchcr un litige.


Elle doivt:nr débourser chacune la 1nên1e sommt: e la
plupart du cemps) la décision e ·t pri c à l 'an1iable. Les ou pJusicurs liieur:enanrs de police, se ~on 1 importance
rcquérancs peuvenc encore faire co nfi rmer fc jugement de l'affaire, qui ]ui rend ront compte de leurs décou-
1
devanL le prévô C s i]s, le souhaitent (toujours contre
1
vertes. Les suspects cr éventuels tëmoins sont alor
rén1u néraùon). Les offices de quartier ne s oc<.:upcnt conduics a.u posre de poJice pour Èncerrogaroire.
t:n général que d.es prohlèmes entre commerçancs et Selon l'ini.pon:ance de ces témoins~ le préfet 1ui-
au eiri d 'une mên1e corporacion. Leurs sanctions sonc 111ême y prend part ou pas. Les interrogacoires s'avè-
coujours d ordre écono1nique, le p~us souvenc sous
1
rcnc souvent trcs musclé et la carrure souvenr urilisée
form · d,an1ende. pour a cracher de. aveux n1a lgré I _hn<:rdiccion de cetrc
pratique. . . n fait,, eU · devient peut&êcre cnco-re plus
cou ra nre mainte na.nt q u il n'y a plus de juge pour

4.- LA PROCÉDURE
ass]srcr aux. encrctiens et n1odérer l'ardeur d.es mHi-
cicns. Ceux-ci font cout leur possible pour rassembler
des preuves t::C des Ié111oignagcs pen·nettant d , incdp
1

miner qudqu\un l'enquête ayant pour bue de trou~r


L a procédure regroupe l ,cnsemble de$ règles selon un coupable· au plus vire.: (que ce soir le bon ou non).
lesquelle se déroule un procès (c:nquêre pt·éliminairc l es n1Hicicns uri lisent donc tous les moyens que l-a
cornp.c:ise). Ces règles, ,c omme pour le droir pénal ne justice n1er à leur d ispo.~idon : perqu isirion c nq uète
fonr pas coujours preuv de clarté. de voisinage> appel à ré1noin etc.J maîs aussi parfoi
d es rnoyens illégaux, cels que ~e harcèlen1ent,, la priva-
tion, la fabrication de preuvesl erc. out su pecr
L'enquête, policière est présumé coupable à moi.t1s qu"'i] ne parvienn à
1

prouver on. innocence aussi vauc-i l mieux ne ia1nai ·


Lorsque cp1e1qu'un commet un crime ou un délirl
1
se retrouver dans cetce positi<> n.
1

le préfet du quartier concerné ouvre une enquête judi- Une personne! soupçonnée peut être rrêtée et
ciaire effectuée secrèten1ent. Il [a confie ensuite à un gardée au poste de police sans incu1pation préalable
pendanr un rnaximum de t:rois jours. A:uwdelà, le son arrescatioo et prendre la d irecrion de l'enquête.
préfet doit dépu e.r un d0Ssier d ' inculpation ~hc.:z le Au mornent de P inculpation, le prévôt a pour obli-
prévôt ou un chef d'accusadon quelconque ou - i gation d ,en inform~r le bailü qui décide d'une év~­
1 suspect est in nocenté ou si le preuves rcsten 1nsuf- cuelle n1 ise en Jiberté sou caution. Le. plu fortuné
fis~ nîéS - le relâche r. Le uspecc: a l 'in c:erdicdon de emploien[ parfo1s des cnquêreurs privé (général -
quitter la ville jusqulà la clôture del enquête~ ment .d s membres d la pègre) pour complér:cr ou
S,j le suspccc est un nob]e, lo choses se compli- « corriger ~e travail de la police~ qui laisse parfc>is à
l)

quent un peu. LL p rocureur fajsant office dans ce désirer. Pour éviter Ja co rde, mieux vau t udliser tous
ecteur doit avoir jmmédjare1nent connaissance d les moyens à sa disposition.
Une fois le suspect
inculpé, le prévôr ou le baiUi
prend le r~lais , 1nême s'il peur
toujours demander a ]a police
de compléments. d ~enq uè'te.
Le prévl!nu conJuit en prison
atte nd la prochaine sessioll
du cribunal pour être déféré
à la justice. Alors qu'un nobl .
a souvent la chance d'êrre
libre pendant roure la durée
du procès, un rotudet ,c roupit
dans LLne cd lulc lnsalubrc.
T our·efois, on ne l'en ferme
oorinalcmc:tu pas avec des
cri mm nel s déJà condamnés.
Pendanc son incarcéracion,
que cc oit au posrc de police
ou en pri on, k~ .suspccr n'a
d roü à aucune fonne d assi - 1

m:ance: ni avocar,. ni médecin


• A
nx pretre> n 1 v~s ae ni cour1·ler,
11 1t • • •

rien . ll n'a le droir de prendre


un avocal Cl de prép arcr sa
défense qu\1u momenr de
fouven:ure d u procès. Au
concraire, un noble libéré
sou~ caution a cour loisir de
commencer à préparer sa
défense avan[ le début du
~

procc ...
La corruption faisane rage
à tous le échelons du sys,tème
j udJciaire, une bourse bien
ren1pl ie pern1et f réquemn1ent
d 'échapper aux séances de
tortu re d'obtenir une ceHuJe
plus confortable de provo-
quer la« pcnc » d'une preuve
trop acca blanre ou encore
de soudoyer Je juge pour
obtenir une peine plus légère+
Bjen cncendu, une bour c deux fois plus rcmpJic bien pii!trcs résul tars. Pour une assignation au poste
peut u à] iser le inème procédé pour provoquer 1'efl:CL de procureur, un aspirnnL doit par concre posséder un
inverse et se débarras er d un adversaire politique ou diplôme de droit et avoir déja acquis une sérieuse expé-
commercial gênant. Les nobles fortunés raffolenc de rience dans la rnagisrrature. Quant au x juge , il se font
cc genre d.c procédé. souvent assisccr par un juri te lorsque leurs f<>nccion ·
néccssicen[ des connaissance ,de droit poincues.
Les 'uges~ greffier et procureur , très ma1 payés~
Le dé ro ulemen t reçoiveru une rén1un,éralio11 pour charge adn1ini tra_....
du pro,cès tive de.~ deux parties (celle- i tourne en gt!inéraJ autour
des roo couron ncs par jour d '.a udience, plus k~ frais
Le prévôt déci<l~ de la juridiction compé[l:nt,e.
1
annexes)~ ainsi gu un pou.rc ntage des amende qu Hs
1
e
prévenu dispose aJors ,fun délai de trois jours pour s'op- inRigent. Ils ont donc tout ]ntérêt à les gonfler ~t à en
poser à certe décision. a dén1arch <lo1L êrrc dûmen'C accribuer le plus possible. Ce sysrèmc Jcs rend en plus
motivét! avant que le bailU ne llexaniine. QuclJe que t rès ensiblcs à la corrupLi-0n. Les cJjents des avoca1s {que
soit sa décision, le prévenu dofr payer IO couronnes de
1 ce dernier peuvent 1ibrcm nt accepter de représcnrer
frais adrninistratif: . ou pas, ce qui leur vaut: une posidon privHégiée) leur
Lors d ,un procès l1'accusé écoure d abord ks charges
7
paicnc un salaire. Les procureurs ,e xercent aussi ouvent
puts se défend, avec pout· obHgarion de justi er les faiLs leur métier d ..avocat ou de juriste erure les ses. ions du
s>H ne les contesce pas. Tout témoin peut êrrc assigné à [ribunal. Ce système i n1Lparfaic permet néann1oin aux
comparaitre par ~ 'accusation c la défense, et Hs subis- n1agistrats de garder une cerraine indépendanc:e vî -à:
senl souvent des rcncatives de chantagcj de corruption, YÎSdu pO LlVOlL Il a aUSSÎ contribué à rascen ion d ' la
vojrc d 'assassinat. Vaccusé a le devo ir d ,être présent bourgeoisie, qw a pu améJior~ .sa condition sociale
tout au long de son prQcès, accompagné de son avocac norammcnc par l'anoblissement lié à. la possession
s' na les moyt:ns de s'en payer un.
1
d une charge.

LE PERSONNEL LES PEINES


JUDICIAIRE
Toue cdme méri[c ,c hâciment. Dans les Cirés Fran-
ches, les juges ont 1'en1barra du choix pou 1r prononcer
Le corps judkiairc se con1pose de quarre rypes cle les peines encour ues. Souvent) [a. justice an-ribuc aa
personnel : les juges, les avocats, les procureurs e'c les coupable plus d'un type de peine pour W1 mêrne délit.
greffiers~ Ils doivent tous obrenü une « judicature '~ Par exemple> une personnt! rt=connue coupable doit
pour exercer} puisque la justice ne déc ou le officielle- courammenc s'acquircer à la fois d 'une peine d'cmpri-
menl que du Prince. De leur cor.é. !es juri rcs jouent onnen1ent et d 'une a111cnde. L · juges ont tendance à
1 r6le de.: conseiHers ou de vérificaceu1· du respe Ldes êc re moins sévères ave an coupable inconnu des auro-
procédure~; Hs n ont pas be oin d,achcr,e r une charg ~· d rés qui vicnr de coin rnenre son premier délit qu'av~c
pour exercer. un mulrirécidiviste. L rype de pe.i ne appncable et sa
Il y a L~oi façons d 1o btenir une judicature: par une
1
sévéri té vadenc d ,un cas à l,;.1ucrc pour ia même infrac-
faveur (<lirec[en1ent du Prin c)~ par le savoir (après de cion, même si le codex donne des ind ications assez
longue-S cr onL·rcuses écudes) ou par ]a fon:une (11ach.at précises à ce suj1er. n etfe't, un homn1 a été pendu
1 1
de charges étant oumis à un impôt). pour le vol d un briquet d a_n1adou en plein hiver ou
Su r les rrojs manière d obcenir un poste dans la prélexc~ qu~il aurah pu déclencher un incend]c; un
magiscrature, il nten exis'Ce quiune seule qui exige la auue a écé condamné à un rnois de cacho pour avoir
connaissance du ,d roit ... C,cpendanc, COUS les i:lVoCa(S tué n euf mendiants sous prétc..xce d'avoir vouJu hun1;ti-
oni érudié le droit m ême s'ils n ·on pas nécessairc- nen1enr abréger leur souffran cr l' nvoyer leur âmes
n1ent un diplôme de 1]univer iré. En effet, un avocat Innocentes à ArJam.
sans connaissa nces juridiques ne peuc obtenir que de
prison ec1 eJon le besoin du momenc; le directeur
Peines les p/11.s cour~ntes ,· de ln p;ri OTI renvoie effec:ruer des travalJX d ~intérêts
généraux. Cela permer à la PJlncipaucé de bénéfi-
cier d ~un main-d'œuvJ'e à bo,n com.pte. Les fo.rç.ar:s
L~e mpris ,on ne ment travaillent enchaînés dans les mjnes, Ies ca.rrières1
su_r les porrs ou dans les fo rges d 'Askclane. Cc l..abeu r
Chaque ville dispose de p]usieurs prisons aux. oondi- extrêmement dur évite parfois de se rc r:rouvcr avec
rJons de détend.on p]us ou moins dures. n existe des un d,é linqn an r: de plus à la sortie de prt~on. E n cas de
guarrders de haute sécurlt:Q où ron enferme les prlson- besoin, cercai11s prisonn]ers devanr su-bir de longue·s
JllelS les plus dangereux e·t les récidivi~i'tes,, et d.~~ secti.ons peines embarquen t sur les galères de g11..1.erre~ où Hs
plus communes où se rei:rouven[" la pluparr des prison~ exéçutent ]es pîres tâches n~ce sa ires~
niers. Les cellules se ditf~rencÎent selon leur confort cr
1es n1 es ures de sécurité ranach ées. Par ,exemple> certaines
p~uvcnc a,ccueillir j.usqulà une dizaine de personnes~ La mo rt
entassées Ies unes sw· les autres dans une insupportable
promiscuité, a.lors que d .aurres ae comporl'.enc qu~u.n. La peine de mon:, réservée aux cas les plus graves,
lie er une tabJe et accueillent les nobles et les bourgeois 11'esr pas do nnét: à la légère. EUe se fair par pendaison>
1

fonunés. Le juge indique en général 1 s condîûons de sur la pJace publique. La pJup.arc des juridicdons
détention en .n1ê me temps que la durée de la pejne mais n'onc pas le droit de décider la more d 'un prévenu.
un gros pot-de-vln au chef de la prison peut valoir bien Seules ]a cour prévôralc, la cour de baHHage, la Cour
des avan rages. les peines d,emprisonne111ent peuvent suprême~ et les juridictjons n1illtaires_, religieuses
du1-er de qudques jours à coure une vi~ mais la prison et marhiJnes détiennent ce priviliège. Le condamné
à perpécuité resre assez rare1les juges préférant dans ces d 'un tribunal religieux part au bûcher.
cas-là condru.nner 1~a,cc:ru é à mon.

lJ ne s'agi[ pa vrain1ent un châdmen[ a 'U X yeux


(~C[[C somn1e con1prend les don1mages et ]ntérêts du C[crgé mais plurôc de (< la Jibéracion d'une ime
1

versés à la vicr ~n1 e, les fraJs. de procédure cc un impôc sous l'emprjse de·s Ténè bres:». Le cond amné devrait
pow· la couronne. Ainsi" pJus U y a d'amendes, plus les donc dire n1erci,. même si un exorcisme a de bonnes
caisses de l'Écar sonr pleines. Le Prince donne parfois chances de Je laisser dans un é1:at lamenLable dans un
des directives au.x juges afin de monn·er plus de sévé- asile quelconque, ou mudlé à vie, voir,e n1ort. E .m pi~
rité sur le 'moncan1: des finances ains.i pré~cvées. Si le r]quemen'C , un exorcisé qui s'en t ire sans séquelles
coup.able ne peut pas payer ran1ende, H effectue u1.1e 6 n ir bien souvent pa.r repasser un jour ou l )autre
peine de travaux forcés. Il ard vtJ bien que raremen() enîre les majns d ~un exorciste. n,e 1
plus, S i1 survit et
qu'u.n nohHau ruiné se recrouve dans cetre siruadon. récid ive, il finit par passer polir irrécupérable e.r se
e jugelui pioposealorsune peine d''e mpdsonnemen.L voh: condan1né au bl'tcher.
au Lieu dles cravaux forcés~ !] n existe pas de li m ite au
1

monta.ne d 'une an1cnde~ CeHepci doic normalen1enc

~ LES
demeurer raisonnablemenr: p ropo1cionneHe aux
pertes occasionnées) n1ai c,e t loin d'être toujours
le cas. Le jugè peur aussi procéder à la confiscatio,n
d"u11e p.a:rrie des b iens de l'accusé. INFRACTIONS
Les travatix forcé s La nodon de r éhabilh:arion est encore in.connue. Un
châtin"lenc ne sert qu'à faire payer rauteur d 'ün crin1e,
Les- ju ges décident rar,en1.enr de déclarer directe- même si.) de temps à autre,, cerr:runs avoca.rs fonr n:mar-
ment une celle s:enrence. L"accusé part en général en quer que beaucoup de petits déUnquants deviennent
réeH 1nen dangereux apr~s un séjour en pri on. Pour-
1
dans ]c codex probabl ment parce que les personne
tant, ce.s idéalistes se taisent vil[c quand leur judici use ~es plus touchées évoluent souvenl dans le phères du
1
observation amène de l eau au mouHn des pa1Ftisans pouvoir et de la jusdce. Cela concerne norammenr la
corruplion, le détournements de fond ~r l espironnagc
1
d'une cxrension de la peine capicale aux pedrs délies. Les
infracrjons les plus cou rances susceptibles d être perpé- industriel. , es ca., érablis ont n1rissin1es pour ne pas
trées ou observées par Jcs personnages -ont non1breuses dire inexjsrancs ; cc de touce f.'lçon, d s gens êtou ffent
ec considérées comni.e pJus ou rnoîns grave sel,on la vite ces affaires-là.. Cercains magistrat inr ressent au
jusrice des Cités Franches. problème, mais Hs restent peu nombreux étant donné le
En voici quelques cxcmpJes : agitation politique~ nombre effrayant J.'<,( acciden s » fâcheux que subi sent
agress,on>cambriolage, cannibaHsme chantage, démo- le personnes i ncègres cru p c ur meu es.
t1ologie, duel1 enlèvement, espionnage.~ fal ificationl' Certains crimes d ,ordre magique ou religieux
fuusse monnaie, fau témoignage, fraude et escroquerie sonl craicés par des uibunaux spécifiques. c~esr le
înccndie voloncairc, insulce, mendidcé, meurrres, pira- cas ooramment de la démono1ogje, de rhérésie (non
terie, proxénéli me, racker recet terrorisme, ua.6cs er
1
rép rtoriée dans .le codex car iJ s agit d'un crime d ord re
contrebande, vandaHsme, vi ol vol e[c.
1
pu rcmen[ religieux), de la magie crim incUc ou encore
Certaines activités illégales ne sonr pas vradmcnc de la nécromancie.
considérées comme des crin1es en tanc: que reis par le
système judJciai re actuel ec n>appa raissent donc pas
MERES

1
e les attends, assis dans l omhr.e. ,(;s voilà. d un feu de cheminée perçait par l ~une des fenêtres
1

Ils entrent dans leur repaire, méfiants) ils du deuxlèrne étage. ?{eus aurions dû laisser tombn;
m'ont vu. Comme je Les cotnprends. Je me ra;1pelle mais la promesse alléchante des coutonnes qui nous
, que ou;
l_'epo. , .,auats, t.eur
I
.a,,.ge. attendaientfat plusfarte que notre découragement.
Comrne à notre habitude) nous nous séparâ1nes en
-irois group.es. <Bill et les autres gouris de la bande
passèrent p,ar les égouts en creusant r11,pide1nent une
]{f!.tre petite bantle de délinqu11nts - nous nous excavation vers /,a cave de /11 bâtisse. .(§secondgroupie,
faisions appe/e,~ les Carotteurs, à cause de notre chef. menépar la grande 1?i.,ta, sefaiifi·ta su1· les toitsjusque
la grande 1V:fa et sa tignasse flamboyante - sévissait dans le grenier, tandis que Paul et rnoi passionspar
depuis plusieurs années dam le quartiet d 'LAlab à le jardin. ~us étions, comme à notre habitude
1Jjeddir. bouffant à tous les râteliers pour survivre. cen.sés fair:e diversion et1 en cas de pépin~ entraîner à
Une q11,inzaine de mômes entre hu.it et quinze ans) nos trousses les éventuels occupants,. laissant le champ
des sales gnsses, tous prên à ruer pour un lit et un libre à nos camarades.
repas chaud,. 1nais de·braves gamins, et mes amis. Seuls quat?·e dentre nous purient s'échapper de cette
':B.ill le goztri toujo.urs à traîner dans les jarnbes des demeure, jt ne sais toujours pas au}ourd'hu.i ce
grands, ou encore ce vieux Paitl L'L/{rque.buse et qu'il advint des autresJ bi1en que }aie peu.r.qu.,iis ne
son arbalète moisie qui, le seulJou,· où elles'était croupissent encore rnaintenant dans un quelconque
décidée à décocher un carreau) lui avait .emporté cul-de-bassejôsse à 7Jjeddir... .(g. rnaison était un
l œil droit · la .co~de tendue à bloc depuis l/fr.lam véritable traquenard, plusieurs gardes étaient en
sait combien avait fini par se rompre. fal1ion à l'intérieur e.t nous attendaient de pied
fatwl.e. ':De cela je peux être sûr :· aucun d ent7e
.(§gars d alors nous avait proposé un rnarchéJ un eux na survécu. tYVfais beaucoup des n~tres les
petit casse sans complication, semblait-il. Jau.t"dis accon1p·agnèrent, hélas. :!2.J±and la nzilice inter-
dû me méfier l'affaire attrait ctû me paraître vint, nous étions tous épuisés et pour la plupart
trop facile~ mais c'était Je genre de détail auquel blessés. 'Dégoûtés de nepas avoir trouvé ce que notre
je ne p1~êtais pas encore grande attention. Une e~nployeur nous avait envoyés chercher, 1zousprîmes
fois sur place on sefl vite aperçu que quelque ch.ose la fuite. 'Dans la confusion, nous nous perdbnes
elbchait ,~ alors que la baraqtte devait .être vide, ily rapidement de vue. 1'{gus n'étions plus que quatre
-avait visible1nent de laflivité, des chiens de garde quand nous nous rejoignîrncs dans le vieux bordel
fi1.retaient dans k jardin et /.a lueur trembl.otante en ruine qui nous servait de qua1tiergénéral. 1\(etre
emplo)l'eur nous y affendait, un sourire légèrement
moqueur sur les lèvres et le regard sévèrlt.

,( e regard Le même que je lance aujourd'hui aux


futurs apprentis des 'Fils du Sabre, ainsi q.tte le dis-
cours queje vais leur tenir, n ontpas varié depuis cette
nuit-ltt, alors que je navais encore que quinze ans.
Seul le lieu change~ la tradition} elle~ efl 111. même.
J'applaudis quatre fois) le claquement de mes
paumes sèches J ésonne dans tou.t le bâtiment.
Très bien . .. lors de l'initiation, lltmbiance
doit être· là.

« Voilà donc les survivants!» dis-je sur un ,ton à tornbant, les pans s'écartent etje vois le sabre que
la fois fier et dramatique. le tissu dissirnule des traîtres iclats de la lune.
êt là, l'un deux- ils sont cinq cettefoi.r-ci, mais ils - 7rès hien, vous êtes peut-être dignes d apprendre
n,étaient qit une petite douzaine dans letJr bande, ce que je vous enseignerai! ctos-je, approbateur.
sans doute de bonnes recrues - va me demander
pou1~quoi. Ceft 'Rita qu.i lavait fait a l 'ép,oque. IL y a dix ans, c'était moi qui avdis rarnené Le sabre~
« Pourquoi. ~ . » Javais miraculeusement réussi à le trouver ,au
c.Aujou.rd''hui' ceft un jeune jèlis qui s'en charge) moment de quitter les lieux. r_Mais j'avais choisi
il a u.n ton brave et provocateur. 7°1"ès bien~ it efl ,de le garder, jurant à l 'inffrulleu.r de /'époque que
encore en état après une nuit pareille. Il faudra ce serait av,ec cette larne qu,eje le tue~a:js 11.n jour,
~
J ,,entr
ie • a~ l'
. ,œ i'/••. pour venget· mes camartides morts p,ar sa faitte.
« Parce qu'avec ce queje vais vous apprendre, vous Ce salaud efl aujoitrd'hui enterré au cimetière des
serez capable de revenir avec toute votre bande Innocents et moi j'ai pris sa place:.
d'une ptireillc sortie. êt avec le sabre que je vous
avais envoyés chercher / IMÉON MAITRE DES APPRENTIS
-.(s voila ton putain d sabr:r: ! 1ne crache le félis en CHEZ L.R Fr sou SA:RRE.

jetant un paquet de vieux linges à rnes pieds. En


« 1VJres sont ceux qui entrent dans le ·rnilieu par Différents la lent sa socicnr pour évirer ce
plai#r. ~1 plu.part sont nu dépa:rt d ;honnêtes gens, genrt! de désagrén1ent . U n bon informatl!Uf peu[
bicntô! houspillé~ hattu.s, volés ou insultés par pÙ1'S indi,q u r quelJe 1naison visiter ; queJques connais-
puissatits qu'eux. "De cettefoul-e anonyme d 'opprirnés, 1
sances bien placées ou un peu d oseiJle glissée aux
cerltlins se résignent, alors que leurs tomat'ltdes expri- bonnes personnes permettent de récupérer le plan
1r11:nt ou11e17' ment leur colère~ Ils ca·rnbriolent ou de la maison ainsi que l'en1placen1ent ·et Jes rypcs
tuent leur patron et nont d'autre' solution q11,e de se de pièges inscaUés .. Le vol 1e n ~ui-n1'ême ne devient
;errer les coudes face ala milice qui n'efl lâ que pou1· alors plus qu'une formaHté. Enst.Litej un oJfèvre
venger les nantis. » retai llera Jr.:s pierres des bijoux et un receleur écou-
lent la marcha ndlse SUI 11.: marché. Ce dernier pourra
Uu:ucH L ESPJÈGL:E
AGr-IATEUR Dli S M..ÉLOIUE s m1ê mc indiquer à qui il a vendu ]e_s bijoux~ servant
ainsi d infor.m areur er pern1ettant de relancer le
processus.
1
Les joueurs de NighLprov114er étanram1;11és à incarnf!I Le voleur n est pas l e eul n1aillon de Ja chaîne.
1

des membres de la pègre, nous détaiUons id davan1age il .n ~en représente' que le 1naHlon central. U n arr1ve
1

ce monde qui sera le leur. Connaîn·e les rouages de la pas à grand-chos~ sans. un bon r éseau. Le but de tOllL
1

·ociér.é officicHe, eest bien conna1rrc ceux de la société voleur consiste donc à former un de ces réseaux. La
o.fficieus e lorsqu l'on y évolue, c'e. t mieux.
1
manière la plus shnple er la plus effi.cace d 'y parvenir
Le monde de Ja crim[nalké esrr vaste et corn plexei rcvi·enc à encrer dans le ~iron d une guildej el le-
11
1

rég.i par se-s propres codes et ses pr,o prcs règles. Le m,ê me souvcnl sous la coupe d'un~ grande FamUle
rime organisé n,esc pas une n1ince affaire; pou r êcre crin1jneHe. R.c.srcr indépendanr s,avère quasimenL
réeUcmcnc efficace, une associarion de malfaiteurs in1possible dès Clue 1'on commence à se faire un nom
do ir s) impllq u er dans bien des domaines. En effet,
1 dan [e rn il ieu. Le nouveau <loir avoir llne con1pé-
oa ne devient pas riche ec pujs ant en visitanr une cence péclfîquc et faire partle des meilleurs dans
maison de bourgeois, comme ça, au hasard; euls le don1aine po·ur s,a 5Urer sa liberté. Les guildes
les débutants fonr ce genre de bêti es. Même si par indépendanrcs re tent rare . Les puissances "'a1nilles
chance vous trouvi , , z un joH coffre à bijoux, qu\:n n'aiment pa qu'on leur fasse de ro·mbre.
ferez-vou ? Connaissez-vous un bon receleur ?

- ET MORT • D'UN VOLEUR


ertains ont une vision quelque peu romancée de la CommenL devient-on voleur ? Le hasard, Ja facalité,
C truanderie : une vie avencurcusc faite de cambriolages
audade u~ d~ femmes~ de richesse facilL"S, de conspi ra-
crès raremenr le plaisir. Vou.savez fain1 et vou prenez
une année de prison pour une miche dt: pain volée,
don de mystères. U y a parfois un peu de ça, mais êcr~ vou vou.s rév.oltcz contre voue ma1tre d apprend -
un voleur n csr pas de touL repos. Cerre vie a on lot de sage, vous développez de vilaines dépendances au jeu,
bon~ mon1enu, bien que rare~ et précieux. la rrahison fait à .l 'alcoo[ à la drogue ou aux Fem.1nes. Une personne
partie du quocidienJ rour comme la pdson la misère; Ja plonge plus pa1ï désespoir que par Cllpidiré. Les Samaa
olit;utk. Un voleur meurt rarMientdanssonÜtau crépus- riniens éprouvenr peu de pitié pour les mîséreux qui
cule d'un vie agréable n1.ais pJutôt agorusanr dans une lenrassent dans. des quarders insalubres et meurent
ge61c ou dn.ns un caniveau boueux, wie dague plantée de fajm pendant que ]a noblesse fesroie. Pour survivre
dans le do.'l, voire pendu sur la pJaGe pubHque. à sa déchéance, un bandir doit emprunter des sendcr
détournés, hors la loi, et
rejoindre la compagnie
d ~aurres révoltés:> afin de
se consîru i.re une vjc en
marge de cette s,ociéré.
Un vie de crapule, de
voleur, d'arnaqueur]j de
proxénèm:c, de coquin
ou cout autrt! ternie qui
dorénavant vous corres-
pond.
Les premiers pas dans
la pègre se révèlent uès
difficiles. Il fauc prouver
ses capacités, son, courag~
cr .son obéissance aux
règles cadres de Ja cruan- LaqueJJe sa guilde est affiliée. On Juî con.fic les missions
dede. On apprend les fiœlles du n1étier et déjà, taure d' irnportance er il a parfuls une guilde sous ses ordres
erreur se voit à pros,crire car eHe peuL m nc.:r à l'écha- avec un réseau à cenir~ TI gagne bien sa vie mais ,évolue
faud. sur une corde raide* lJne erreur, et le préfer de nujt
Un apprenti fait généraJemenr partie d'une petite lui tombe dessu · ; unt! faiblesse, er il yojt ses acquis
bande. En [OUl cas" il a incérêt car le 1nilieu n'aime pas pi U s par ses adversaires. ri..lfais s'il éviie les écueils, son
les francs-cireurs. D,es ga1nins de qu.arti.ers onr forni.é pouvoir grandie au sein de sa Famiile (~t il devient un
des bande'S par bra'Vadc ou par nécessité ; les gui]des personnage important) un parrain.
locales !es félicitent alors qu, .il~ font le dése poi r de leurs En tant que parrain 1 le voleur quine définitive.ment
parencs. Ce vivi cr endure une morralité effrayante, due
1 le n1onde de la rue. Le parrain ne cambriole plu de
à Ja misère et à la violence, et peu réussisse.ne à se sous- n
maisons, U ordonne les cambrio]agcs. ne tue plu , il
traire à cet engrenage qui mène droit à une arrière 1 command.ice Jies assa sinat . li gèr~ d gwldcs entières
de malfrat patencés. Les guilde gardent un œiJ sur parle d'égal à égal avec les nobJ~ ec le membre de la
1
eux. Elles n hésir:ent pas à leur confier de petites tâches haute bourgeoisie. Son JuRuence ,écend su r la Princi-
comn1e la surveillance d 'üne rue, un paquet rnysrédeux pauté toute entiêre. À.ce srade1 cbacu n de ses actes a une
à livrer u ne 6Jac:urc à effectuer.
1 in1portance fondamentale. 11 peut propuJser sa Famille
Rien de bien grave m ais ceux qui gagnent Ja au sommer ou la menre en difficuké en cas d,erreur de
con6ancc de leurs aînés entreront de plain-pied d ans jugemenr. Les au(res parrains gardent d'ailleurs constan1--
menc un œ il sur Jul C'C: Jw de n1êmesur eux. Les placçs au
1
l 01ganisari1on criminelle de leur quartier. Entrer dans
une guilde ne signifie pas plus de sécurité, seuie- solnmc-c de la h iérarchie sont très rares, très convoitées,
m ne une amélioration de 1~ordinaire. Cela implique et la concurrence fait rage. Trahi on meuruc, chantage.
des devoirs et ['allégeance à un chef, non1mé aussi attaques fonc partie des règles d u jeu.
capo. I.:apprent~ devient alors un second couceau. U
commence un long parcours qui va lui pern1~ccrc de
découvrir Ît! rouages de la pègre er des neuf Familles
criminelles qui [a composent:. Son horizon sJélargic: er
il devient un personnage inconîournab]e du quartier.
1
S en prcnd1·e à lui revient à sen prendre à sa guilde.
Cependant) la puissance de la g uilde ne suffit pas
forcémcnr suivant l'adv,ersité (des Pamilles ou de la
efricotepas avec lafen.1rnedetonpote.· ça bounlle
miltce~ pa.r cxemp1e)~ Il appr,e nd à obéir à p ro cégcr les relations, ça periurbe l esprit 1e t on risque I.e règlement de'
ses acquis, à développer ses rcchniques criJnineUes compte en inter1'J.e. Ça, c'eH mau:vttis pour /:es affeire.s et çn
- crochecage~ arnaque, espionnage escamotage, etc. ne profite qu clux requins qui lorgnent sur t<Jn territoire.
Peu ~ peu, le voleur devient un maître dans sa
µrofe sion. Tous le respeccenr, ses pairs le craignenr et
il jouir d'une certaine autoricé au sein de la Fan1ille à
L'ORGANISATION CRIMINELLE
'v }
';
B ien que composée de neuf Familles crès diffé-
rences les unes des autres, l'organisation hiérar-
chique criminelle es r la même peur toutes, basée s ur
+
+--
iLA GUILDE
'4-- . +

un modèle pyramidal, quasi féodal. Curieusernenr, ce Ptus srnrcruréc et plus puissante qu'une bande, une
milieu atti re p ou:r:cant les idéaJ isces qui répa ndenc des gui lde est affiliée à une Fanlille qu i lui donne accès à
idéologies libertaires. U arrive qu'au sein de certai nes un vaste réseau. La raille d 'une bande varie forccmenr,
gu Udes cecrc o rgan isation se voit parfois remise en de moins de dix personnes à une centaine de membres.
quesdon pour faire p lace à des idéau x d 'égalité cr de Les bandes livrenc une guerce plus ou rnoi ns ouverte aux
fraternité. Du n1oins en théorie; en p ratique, la plus guildes adverses pour le concrôle de ressources illéga les.
grande gueule ou la lan1e la mieux affClrée l'emporte li y a quelques cas de collaboration, mais elles se fonc en
sur les a utres. général su r des bases financières - gen re protection contre
une panic des bénéfices d 'u n réseau de prosrirucion.
La scrucrure d 'w1e guilde peur varier. Elle se constirue
parfois autour d'un chef qui a droit de vie cr de inorr sur
LA BANDE i
ses membres. À l'opposé, elle peur fonctionner de man ière
1 presque démocraà que, calquée sur Je modèle des corpo-
rations. Elle peur ne se consacrer qu'à une seule spécia-
U ne ba nde est une association crirninelle non affi- liré, le cainbriolage par exemple, ou foriner un réseau
liée à une Famille et, en général, n1enée par un chef. plus complexe - cambriolage, puis réseau de receleur ec
Lorsque cel ui-ci meurt, la bande se dissout souvent. concrebande. La guilde représente le cœur véritable de la
On parle d 'ailleurs de « la bande à U nrel • pour la pègre. Sa srrucrure offre à ses mernbres de quoi gagner
nommer. Une bande a co ure liberré d e se livrer à ses en réputa tion, permer la préparation d e plans audacieux,
accivirés, à condition qu'elle ne marche pas sur les une certaine protecrion cr la reconnaissance aup rès des
places-bandes des guildes. Dans ce cas, la réaction de Fami lles donc elle forme l'ossacure.
ces dernières va du simple avertissen1cnc - un ou deux
tuembres tabassés - à l'élimination con1plè re. Si une
bande prend de l' imporcance et acq ui ert une certaine
répurarion dans le milieu, les familles commencent
à courtiser ses membres pour qu' ils leur jurent allé-
+ .l
LA FAMILLE
geance. Refuser peur être la source d e graves ennu is,
car nul n'apprécie les fra ncs-cireu rs. P arfois, u ne guilde dev ient si pu issa nte qu'el le
Évoluer en bande consiste donc à faire parcie de la prend d 'aurrcs guildes sous son aile. Elle devient une
marge. Tanc que les Familles criminelles consid èrent Famille. fi y en a acruellemenr neuf dans la p rinci-
les lllCJnbres de la ba nde comme des apprencis , elles pauté, décrites ci-dessous. Une Fan1ille correspo nd
les regardenr avec condesce ndance er a1n usen1enr, en d 'abord à une certaine vision du crin1c. Elle possèd e
rappelanr aux anciens leur folle jeunesse. Mais sirôr ses codes, ses traditions e t ses spécia lités. Son histoire,
q ue les memb res d 'u ne bande p renncnr de la boureilJe, ses hauts et ses bas, ses opporcun irés cc le caractère de
leur liberté coûce alors très cher. Il ex iste quelques ses fon dareurs on r con tri bué à lui forger une identité.
bandes composées de maîcres mais a ucune, à la L'inAuence d 'une Fa rnillc s'éte nd inéga lernenr sur l'en-
connaissan ce générale, de parra ins. Si cela se produ i- sen1ble des Cités Fra nches; aucu ne n'a de 1nonopole
saic, les autres Fami lles l'élimineraient de peur d 'en sur le territoire. Toures s'appuienr sur les gui ldes pour
voir apparaîrre une nouvelle; le cas s'es Ldéjà p roduic occuper le terra in de la rue, leur ouvrant en échange
avec la naissance des Félins ec plus réce1n1nenr celle les portes d'un vas te réseau. Les Fainilles cxploiccnr
deslsidoricns. leur gra nde inAuence da ns les lun es de pouvoir qui
secouenc la Principauté. Bien que moindre que celle des


1 fajson ou de certaines corporarion > cerrc influenc La pègre représent donc un facte ur de sé uricé
cri.n1.inelle représcnce une force avec laquelle tous non négligeable. D'aiU~urst si vou~ vous r ndez le
doivent con1poser. Un Famille peut à la o1s e crouver soir dan une taverne tenue par les Fils du Sabre,
dans une position dominante lorsque sa capadté de vous ne risquez pas grand-chose.
corruption cr d'acdon dans rombre pcr.met d'assurer
on hégén1onie sur cerrains quartiers ; et dans une po·si-
rion de pion lorsque les intérêts qu)eUc croie servir ne L'a git a tion P'ol i tique1

sont pas les siens mais ceux d,un aucre groupe. Ce qui.,
1
vu Ja complexité des rapporrs politiques san1arin iens,. Cette activiré, plu axée sur l influence que ur l oh-
. ftequemmcnt.
arnve ~
ccntior1 de Jnonnaie onnante et crébuchant(.;1 connaît
habituellement une échéance sur l~ long terme. L'agi-
cadon politique regroupe les rnana:uvres dt• désn.i-

4.- LES PR INCIPALES bHi ·ation) dt: dési n forn1adon, de prjse d e pouvoil"
1

ec a.ucre , co mplors. L'agiracion pohtique en tant que


1

telle n'est pas iHégade1 à moins que le contestataire ne


ACTIVITÉS DU re1nerre publiquement en cause le gouv·ernen1ent., la
noblesse ou 1 Clergé.
CRIME ORGANISÉ Le bue de 1~agiration poHtique consiste soit à faire
l•éloge d\in pujssanc personnage ou d'une idéologie,
soi'c: à les calomnier. Les Méloriens en usenr pour faire
L es Farn illes den nenr une économ i·e parallèle en progresser le sentimenc cf insécuricé dan5 les rues cm:
dehors des lintite'S de la légaliré. Ces activités sonL accirer de nouveaux adepte à l~ur caus . Le Fils du
préjudiciable.s, car contraire'S à la morale ec de naturt.: Sabre préfèrenr d~rruirc la réputation de leurs rivaux,
à troubler l"ordr~ el la sécuri'cé pub1iqu· , mais elles pJutôc que de recowir à J'assassrnar. Les Togt:s Noires
servent urtout à découmer dl' forces son1n1es d,argenc favorisent le. incérêt de leurs membres influents.
que fo gouvernement ne pourra tax·er. !:agitation poUtique a plusieurs visages : disrribu-
L'inrcraction entre t:oure ces activités et l'étendue rion de cracrs) édition de Hvres subversifs, rnessages
de la corrupdon rendent difficile Ja lucte contre Ja. achés dan5 les pi-èc~s populaires n1mc.:llr.s dans les
pèg,re. Pr nez par exen1ple un réseau de prosdcudon. lieux publics, orateurs de rue~ ina[s auss.i attentats et1

En général la milice connaît parfair·e ment b1cn le destrucdons de magasins. Par exemple, le..s Méloric.:::ns
pro~énèce. Le probJèmc~ c'csr: que son cousin revend de lancent de temps en cen1ps des campagnes conrre les
1a drogu et que parn1 i ses d i.ents firrure le fils du préfet artisans nains en saccageant: leur boutiques.
de jour. ·e préfet: de nuir aitucrait intervenir, mais ses Les poliriciens font appel à dt!S agiraceurs profes-
m illciens onm: cous une fan1iUe à charge. Ils sont donc sionnels pour les aider. 011 assiste à de véritab]es
1

contraints d acceprer quelques pots-de-vin en échange campagne de dé info.rmation cr H faut être perspi ace
de 1eursHence, sous peine devoir leurs enfun[S ma.te tés pour en découvrir la finalité. Il y a quelques génie dao
leur maison can1brioléel leur f~mmc vendue coJnme cc doniaine capables de créer un événem.eu1 anodin,
esclave ou autre ignom in ie. monttr l 'affaire en puissance, se jouer des gazerres ec
De plus le cdm e profirc à. toue le monde. LadJoi nr
1
propager d:> 1ncroyables rumeu1·s.
1
d un gouverneur paye u11 assas.sin pour se débarrasser
d ~un rival. Un riche bourgeojs paye un agresseur pour
obliger un artisan à s,afliUer à sa co rpora.tion. Un noble
1

d 'pravé ain1e particuHèr.e menr coucher avec de très


jeun s fiUes. es obligaUons découlanr de leur rô le
1oca 1 con ~ti tuent: un au cre des avantages à avoir
des FamH ]es criminel les puissances ·ec o,rgan isées.
Les choycns les craignent, cerces, mais leu r e parle pas : ça aussi c'eft 'fJ'zauvais pout· les
rançonnage fonctionne sur la notion de protec- affeires et ça va vous raccourcir, toÎ et ta vie
don. Cela oblige le FamlUes à faire la police et à
prévenir des crim,es pl us :graves co111me les meur-
eres en série, les viols ou les incendie volontaires.
dan un lieu c1oSi. Que c oit une mruson, une pièce
ou un coffrc-fort, des errures et/ou des pièges en
empêchent sû.rem ne 1~. cès. Llarc du cambriolage
consiste à ouvrir les, portes, débloquer Jes pas.sages ec
espelle les territoires: ce sont les capi qui
désamorcer le pièges.
s'arrangen entre fornilles pour les établi,-., .ce sont les capi Presque toutes Jt:!s FamiJles s' inrércssenr à cette acc::i-
qui les 1·épartissent entre leurs hommes et tout ça~ c'eff vicé~ que ce soit pour s'en.d chir1 pour 1 compce de ders
un sac.ré bot1iot., 'Donc si tu viens foutre ta merde en ou pour récupérer des objets Oll des documents néces-
décida1tt que ce coin de rtie fait maintenant partie de sain:!s à leurs objectifs. Les n11eilleures sonc, sans conteste,
ton territoire~ ceft encore mauvais pour les affaires et tu Jes Taupes et les --4élins, mais avec J'apporc des scientifi-
'!ues,, cenaines guildes affiliées aux Is~doriens ont réu.~sj
as inté1~;t aauoir une bonne ,a1Ln2ée derrière toi.
q udques coups spccraculafr<:s. Le cam b rloJage e révèle
u 11 domaj ne assez particulier) car il est un des rares où
règne une co1upécirion encre voleurs non pas pour l'ar-
gent, mais pour la gloire. Certains prennent des risque·
L'a rna que· 1

insensé - et souvent farals - d 'a.urrcs aiment signer


I.:arnaquc: néœ sh:e peu de monde, eJle peut . 'ef- leurs forfairs sans con1pter les monce-en-rair qui a.Lli nr
fecruer seul mais gagne de l'ampleur à plusieurs; Les humour1 panache c:t acrobatie pour créer 1, événement.
pedct!S arnaques con1m,e Jes jeux truqués~ la v nte de éann,oi ns tl ne fauc pas se leurrer. Des équjpes
n1onun1ents publics ou fos div,ers baratins permettant o,rganisées effectuent la grande majoriré des, cambrio-
de gagner quelques pjécenes sont:: rapides ec peuvenr se lages) u-availlant le plus vite possible1 sans prendre de
pracîquer plusieurs fois dans la journée. Les arnaques de risques er en tout discrétion. Les bourgeojs et le.s nobles
grande envergure, comme la mise en place d,un réseau consdcuenr des cibles privHégi.ées Jorsqu'il ··agir de vo]er
de vente par correspondance fa,c;rkc, demandenc beau- de6 valtru.r ) mais d"autres lieux di impor lance comn1e
coup d~ préparation mais peuvent se révéler nès lucra- la capirainerie1 les préfectures ou les bibllochèques font
cives. Les Ezguirs onr assez hab He dans ce dom:i.i ne> l 'objcr de tentatives plus ou moins heureu e .
e t ce, partouc: ou iJs one préscncs. es Toges noires
1

pratiquent une fonne d~~unaque religieuse; à Elya-Lh il


faut faire arccnrion a qui l1on 1adresse, tous fo guides Le chantage
ne sonc pa ûrs. Les Félins er les lsidoricns pratiquent
Pour s~assurer la coUaboration d une riercc personne
1
aussi, à une moindre lchelle ce type d'activités.
cenains usenr de chancage. La [actique varie selon les
Familles. Les Thaumaturges monrenc un complot
L'assassinat de coutes pièces afin de fafrc accuser !a victime de
conunerce avec les dén1ons, de pédophiJj~ ou autres
loue le monde n'a pas te cran de tuer une personne de abon1inations. Les Méloricns, moins fins comn1e dlha-
sang-froid~ 1ais il fauc reconnaître que la pratique exi te biLude, n1cna,c ent r intégrîcé physique d~ proches. les
ec prolifère. Une bonne bourse d<:'. couronne penner: Reître profirenr de leur pouvoir légal pour rnenacer
de faire raire ,ec disparaître à c:out jamais une personne d ~u n éj out au bagne~
un peu trop gênante. Rcscc à év·aluer combieJn vaut ]a Le but du chanrage peut être d"'e1npêcher une
vie de votre vicrin1e. Les Thaumaturges, [.e Félin ec
u per onne d témoigner à. un procès ou un sergenc de
bien évid mm nt les H.eÎtres dominent œtte acciviré .i nlilice de procéder à des arrestations d tubHgc:r le cémoin
par ticLtlière. Les auu::es Familles la pratiqucnc aussi tnais
1
d 'un meurrrc à mcndr d'obccnir d,un fonctionnaire un
1
avec moins d:,aisance, ce qui ne les en1pêche pas d avoir document ou cout slmplement de récb..mer de l'argcnc.
certain assassins pécialisés très rcchc1·chés.

La contr eband 1

L
Les contrebandiers s ,o ccupeot du commerce cr du
Le can1oriolage rep1ésente 1 une des activités les tra6c d marchandises frappées d' inceidit ou clande.sti-
plus nohle au.:x yeux des volear , panni coute celles nen1ent passées sous le nez des douaniers. En ra.nt que
détaillêe * Le cambriolàge a pour bue de pénétrer plaque courna1ue de réconomie du Monde Connu1 la
Principauré des Sept Cjtés voie chaque année passer des 1·eprésen re donc une des valeurs sû.rcs de la pègre.
1

milliers de (Onnes de 1narchandises, ta plupart soumises es kidnappeurs doivenc n1édculeu ement ptéparcr
à des taxes uès élevées. Pour pallier a ce problème.: les leur coup, trouver une bonne pJanque et den1ander-
Fan1Ules détournenl les biens à leur arrhrée, en les une forrc xançon. Les jeune nob]es et Ae bourgeois
achcranr hors t:axes) puis 1e-S revendent avec une pedte constiruenr des cibles parfaite , mai cerraJrrs ·onL
comm.ission à un prix moindre que celuj du marché. bien protégé . Les Fil du abr - cr les M ' lorien nle-
lc.;s fils du abre décienaent un quasi-monopole llf la vent leurs ennemis et ]es vendent corn me _sclavcs.
contreband u de marchandises usuelles. a contrebande Le ~éHns pratiquent ]',en lèvcmenL de temps â autn.~
de marchandise illégales (composaJ1cs n1agiques 1 pour faire chanrer quelqu'un, comme un juge qui
armes exotiques, drogues,, poisons) est quanr à elle peut envoyer toucc.: une guilde à la pendaison ~ et les
une activité for[ répandue et qum demande parfois des Reitres le font pour se débarrasser des CU rieux~
1

connajssaoces très partjculières. Le.s Thaumaturges Mais ccn:c activité tend à dLspara1tre. Les Félins
ea ont fak leur rt!ssourcc première. Ils se débrouillcnc l'ont abandonn~e et Jes Ezguirs~ seule Famille à
pour que ces marchandjses soicnr cachées da.ns un cn licvcr des personnes pour les échanger contre une
convoi légale[ les revendent avec une grosse com1nis- rançonll ne gagnenc plus aucanc qu'avant.
sion a leurs achcceurs. Enfin~ le cas des Taupes s avère
assez spécial. IJs ne décourneff[ aucune rnarchandiseJ
mais accepte ne de les convoyer d ~u ne vi He à 1Jau trc.: sous L' e,spionnage
couvert de la relative sécuricé offerce par leurs galeries.
l'e-Spionnage consisre à surveHl~r d · manjière
discrète des Jieux ou_ individus ; il permet de recucUHr
La contrefaço n des informations, ec Ce, dans n' imporre quel dom ai ae :
1

les déplacemencs de personnaH.rés ou de croupes, I.e


Les vrais ard ces du monde de la pègre s'emplojcnt à contenu d docun1cnrs secrets~ les décisions de dif'i-
contrefaire les objets d ,art ou les monnaies. Les copies geants de tel ou tel groupe~ etc.. Le renseignemeor
de tableaux ou de scu]prures peuvent passer pour des devient de plus en plus important dans la guerre que se
vrais cr coûter crès cher. Mais tout le monde r~ve de Jivrenr les Frunill(1s.
1
frapper de Ja monnaie. Fabriquer de fausses couronnes loures Jes Familles se Hvrenc à Jespionna.ge, atu
d or regle bien des problèmes. Toucefois, il fau[ écouler moins pour surveiller leurs ieo.ocurrenc . Les Mélorien
fa fausse monnaie avec parcimonie et prudence · cela ont infikré le. mili.e.ux policique afin d 'anciciper les
nécessjce donc un. vasce réseau. L>art de contr,efai're un moyens de gagner de l 'influence. Les Félins espionnent
document une relique ou une marchandise de bonne pour le comp1:c de ders ec revendent le. informaûons
qualité nécl~sice des rnoyens in1portants. Il fu.ut à la base obcenues. es Taup~ et les Rciue espionnent pour
des équipes d~arrisans pécialisés dans ce don1aine, puis leur propre co mpte. Les réseaux de mendlancs Ezgu lr.s
1

des équipes pour discribuer les imitations. Ce · faus- ont découvcrc l;espionnage pa:r hasard;!' mais n~ont pas
saires ne prennent guère de ris,que dans lc.:urs accliers encore utHisê la omme d'lnfor111adons auxqueUes Hs
clandestins souvenr bien protégés. Les Ezguirs font: ont accès. Cependant, 1eur chef a cerrainement créé un
énorn1émenc de conrrefàçons, dans tous les domaines,. service dJ spionnage des plus modernes av c anaJys't es
Mieux. vaul éviter de leur acheter des œuv r~.s d art. Ils ec collecteurs d ' i nform.a.d ons.
savent ausst faire des passes~ des leccres de créance ou Les Toges ofres et ]es Thaumaturges in.filuent leurs
des documents comptables. Les Toges oircs fane dans adversaires cr rencent de leur faire prendre Je mauvaise
la relique religieuse. Ils ont à Elyarh un réseau bien décisjons. CeLt·e acrivh:é csr la base de la prépara.rion
2
déveJloppé qui plume quotidiennemenc bon nombre d une campagne d 'agit:arion poHcique d lun chantagc 1
1
de pèlerins. Les aurre-s Familles contrefonr parfois des d un acreruac ou rou autre n1au.vais ·Coup. Ce do1naine
documencs afin d'aider les réseaux de concrebande ou intéresse égalemenc un grand nombre de commandi-
pour sortir l'un des lellrs de prison. taires. Le conflit entre nobles et bou.tg ois, en1re autre ,
a fourni 1é normément de rrav.aH aux. esp~ons . lfn bon
,e spion doit se mnnrrer capable de s'ïnfilrrcr dans un
L' enlevemen t milieu,, parfoî socialem~nt élevé d~écouter, de voler,
de propager des rumeurs, de donner un renseigncmen~
Qui a-t-il de p]us cher aux yeux d ,un père que la pou:r en rcc~voir deux~ En général, s il esc pris, on
1

vie <le ses enfancs ? Pas grat1d-chose. L'.eoJèvemen-r rcrrouve son corps dans un fleuve.
évolucnr dans les mers inrédeures, n1a.is i ~ faut quand
La mendicit ~ même avou r que les gr~nds spédalisces de ce ~ spon >)
Mtmdicr n'e~t pas vraiment une activité glorjeu e, naudque re ten ]es olomans. Les Re1tre en prolitcnr
rnais elle avère assez Iucraclve ec peu risquée. Pourquoi pour faire de la conrrc-pirareric. 11s laissent les pinires
''iolenter, entrer par effraction et m [rrc a vie en danger pill r un convoi et arraqucnr J'agresseur lllle fois que
alor que rendre la rnajn à la sortie des églises permet cdui-ci a récupéré le butin cr se repose.
largen1wt de w~vi vrt:" ? Cela permet même à cerraines
Fan1il1es ou guUdcs d~ financer des actions de plus
grandes envergures. Un mendiant ne gagne·que quelques La prostitutio n 1

pieGes pa.r jour bien qu,on ait vu des ca isolés. s'enrichir


considérablement grâce à lcnr raJcnc. Par con rre, un réseau Peu de gens pratiquent le pJu vieux n1étier du
de m ndianrs peur rapporcer gros. Les champions toutes monde par vocation ou par choix. En cffcrj la plupart
cacégorles dans ce domaine sonr les zguir , concurrencé rêve ne du jour où il pourront s'en ortir, mais les
par le Fils du Sabre er les Toges Noires. Les g-uildes utili~ maquereaux omnlprésencs savenc faire pression sur
~nr en général de jeunes enfants, parfuis mucilés, ou des
1
fiUes et garçons pour qu ils bossent. McJtacc~ chantage
mère~ de f:i.millc avec u11 entant en bas âge pour acre.ndrir violence, ~ouc est bon pour garder de bons ra.pineurs.
le badaud et lui soustrair ~ quelques piéoenes. Des respon- Bi n que .la prosdrudon couche principalement les
sables one pour r·espon ahilicé de collecter les revenu de femn1es, il existe aussi des réseaux masculins, que cc
ces nialheurcux t en échange Jes rnendiancs reçoivent soir pour sari.sfa ire les goûts de viei Hes comtesses décré-
de quoi 1nanger, un abri et surtout UJ1e protection. Si un piet:s, de jeunes femmes en 1nanque de sensations ou
mendiant est violenté, l 'agre-sseur se reuouvc avec~ à ses d' homOSt!x uels. Cc tee ac rivic:é l avère financièrelnent
troussesi une horde de gueux voke un combartanr plus rrès intéressante pour cdw qui récupère le fruit des
expéri rnen[é. De par leur capacic.é à passer inaperçu1 le,s passes. La prosdtucion esc parfaitemenc légale, contrai-
1

mendîancs assisrent à qu.antiré d événemenr.s se <lérouJant


1
r,e ment au proxénétisme. Les: Fils du abrc CL Jes Félins
dans les rues. I]s représt:ntl:Ilt UllC SOU rce de ren eigne- se livrc.;nc une concurrence féroce pour le contrôle des
mcncs qu'ucilisent autant la pègre qut: la milice. réseaux. À noter que les Fils du Sabn: privilégient les
n1a1son. doses au tapin dans 1 s rue afin de protéger
leurs enfants de ce spectacle. Le Toges oircs crem-
+ La piraterie penc également dans Ja prosdcudon enfantine mais Ja
palme du bizarre tevient aux Thaumarurgcs qui n,hési-
La _pÏE'aLerie consjsr:e à .a·rrraquer les bateaux et à 1te11t pas à monccr des orgies et à répondre aux goûts les
s'accaparef' leur contenu. Les pirates viseur en premier plus bhJarres ·: né·crophHie~ zoophiHe~ etc.
les caisses t:ntrcposées dans les cales mais Hs peuvcn,r Les prostitués versent une grande partie de ictus
parfois s incéresscr à un passager. Les forban <les mers gains en échange de la proteccion d ,un.c Famil]e.
naviguenc sur des bateaux légers, rapides ec fonen1enc Parfois> cerce protecrion ressemble plus à du rançon-
armés. Une fois le forfaic comnus, ils prennent rapi- nage ; toutefois se montrer violenr avec un prosdrué
dcmcnc la fuite e[ vonr déçha.rger leui butin dans un entraîne de vives représaille . Si 1 s prostirués one de
port tranquille r0u une crique isolée. Au sens larg , la chance, ils reçoivent une chambre dans une maison
ia pi racerje désigne aus i rou ceux .q u; s'a·n aquent à dos~ 1C!t bénéficient de soin et de nourriture.. D'un
de·s cibles terrestres, te] - qu~ des caravanes ou autres autre coté, l.es prosdrué n'ont que 1:aren1enr le choîx de
onvoi d~es laves ou de n1archandis,e ~ qui siUonnent leur condition et beaucoup sont accros à des drogues~
1 incérieu r de rerres. La pirarcric csr le domaine de dans une .situarion ltn:ancière dra1nar]que ou terrorisés
deux Familles : iles Rdtresl qui one l,avanrage d.e bien par un rnaquereau - parfois de Jeur propre famille.
connaître les protecrions des convois ainsi que les La majorüé des prostirués espèrent échapper aux
Ioures d patrouilles milicaitc. er les Fils du abre
l n1iseres de leur condidon - pauvrcr:é,, ma.ladies véné-
qui oucienncn&: le piraue·s de la nier khalèrc. riennes et dépendance - et devenir des courtisan.s]"
La pirateri e se révèle une acdvîté plutôt vio1ente
1
amancs ou 1naJcrc~scs de dches ec influentes personnes
mais la narure des cargaisons peut .rapporter crès gros. qui Jes entretiendront dans [e luxe, loin du hesoin - une
l ,es pirates n:sccnt toujours en contact avec les réseaux cage dorée. Les courtisans deviennent alo·rs .ouvent
d conuebande afin d,écouler leurs marchandi es ou espions pouI le compce des Famille . Malheureuse-
d approvi. ionner un marchét Beaucoup de piran$ ment iJ y a beaucoup de prétendants er peu de places.
Qu E VOLE R ?
Dans une maison :
La monnaie les Basses de biHers, les bourses pleines de pièces sont des 1norceau~ dt: cht»ix. En dfet, pa besmin
dtécouler la marchandise~ elle est directement exploitable.
Les métaux et pierres précieuses e01n me les bijoux et rarge11cer.jc onr aussi un fsrr poc-enri 1. U n'y a que peu tlt::
pit.~es l1niques, il c:sr donc facile de les rev<Jndre. En oucrc, il reste pos.sibJ~ de les fondre ou de les retailler a6.n de
mieux les. ~couler.
Les. objets d 'art sont affaire de spécialistes. En effec) il faur reconnatu-e ceux qui onr de la valeur de: ceux qui ncn
ont pas et le évencuellt!s copiés. De pJus) un bon réstau d 'àchereurs et un fourg ue sérieux >avèrent nécessaires pour
pouvoir l s revendTe"au meilleur prix Le oeuvres de mru~re.s fonr donc généralemen t robjet d'une (( omn1ande )'.t

avanL d ~être dérobées.


Les arnl·e s sonr facile à revendre ec coûtent assez cher, H s'agit là aussi de valeurs sures qu'aucun voleurt ne laisse
passer.
Les meuble , les livres ec les auues bibeJocs peuvent rapporcer un bon paque·r <le couronnes. Cependant, il ne ·ont
pa faciles à vblcr car rrè volumineux et souvcnc lourds. En out:re, il faut prévoir de la place pour le stockage du
1

burin avant de récouler.


Le matériel spécifique cosnme des outiJs pcuc représenter une sonune non né:gllgeahlt!> unout en foncdon de leur
rare lé et complexité. En revanche) iJs s1avèrent difficiles à reveoclrc ce·ci d laucanr plu que l'ou[il est rare.
Les grimoires et lt!s ingrédiencs de sor sont difficiJes à vendre e-r réputés dangereu.x. Peu de voJew osent s'y
frotcer cc peu de magicien s'adressent aa marché noir, hprmis quelques né-<i: romanc . li valent pourc nt une petite
fortune, sur co um: )ils sont ra rcs.
Les docui;nenr compromettants ~n tous genres sont rrès întéres anrs) car ils penn~nenr de faire chanrer le riche
propriétair-=: des lieux.
a vaisselle csr à proscrire. Elle rappor ce relatjvemcnr peu, fàir énon11én1ent d bruit et ri que facilen1enr de se
briser lors d 'une fuüe.
Le linge dit! maison, les réserves rde nourriture sont les restes que seuls 1es voleurs les pJus mi.séreux osent dérober
quand les oierjes ont déJà disparu. fa iles ' revendre> ces produits rappor ent peu.

En d'autres lieux .·
Les i ieux pubHcs ! les statues et fontainesont des pièces rrès difficiles à revendre.
Les bâtimelilts adminisc:ratifs: les documents comprome tants, les accords secrets,]· plans d'ar1ne~ secrères sont
à réserver aux plus a.rnbiti~ux. Un n1aÎtre chanteur ne doir pas craindr d,avQir ]a moitié d · là prévôté ou des
Gardiens de la Foi sur Je dos. Les ad mini trarions peuvent aussi conccnir de no1nbrcuses pièces de collection, des
tableau ~ des sojerics, des objets d ia.rc. E[ qai sait, bj, n gardé' au fund d~un coffre cach' dans une piec::e sccrèrc se
trouve peur-êrre un moule pour frapper dt" la « vraie >> monnaie !
Les dépfu:s ou réserves d'une tàbtiique : le'5 stocks d~aane.s de poudre ou de macéri,el en row genres sont trè
renr:ants. ouvenr gardés, le jeu peut quand même ert valoir la cha ndeUe.
Sur un bareau : le contenu des cale.s peut être inréressan t - surcout s·H esr exotique er vient de loin, comme des
épices -tout comn1e inuti1e ec invendable~ les outils de navigation ~t l~s affaire personnelle du capicaine repré-
scnc:ent généralement la majeure partie du bucio,

de fonds régulières. Le rançon nage ·.hrga.ni e en rre un


L.e' rack et 1

co1n1nerçanr, souvenr tOLlt ce qu' H y a de plu~ 1 onnête.


Le racket consi.ste à ext:orquer de l'argenr ou de biens et la guilde qui tt(!flr son quarrier* Ccriraj ns parle ne
par la rerreur ou Je chantage. 11 csr nécessaire d avoir une 1nêmc d 'un conrrar de vassaliré, un peu brusque certes,
grosse orga.ni ario11 derrière soi pour pouvoir menac _r les 1nais qui correspond bel er hien à un échange d'argent
commerçancs et l notables sans qu il~. voas prennent contre tme protection. Mêm·e si les deux pani, tent~n
à la lég r~ . Cetc,e pratique 0 H"rc l'avantage de rc..:nuées
1
de garder des rapports affi1blcs~ jJ ne faut pa · e leur1er.
Le con1merçant qui refuse la protccrioin d'une guilde pradquent une forme de t"ecel. Du produjr des rap]nes
perd .sa . liencè1e,. est victÏn1e de multiples cambriolages id e cambdoleurs félins à la vente sous Je manteau de
ou voit .s on inrégd cé physique menacée - mais jamais d~ab]odne par l~s Jsidoriens en passant par les sLiacks de
d'incendJe, trop dangereux ec très mal vus. nourriture clandestins des Taupes~ les recdeurs praü-
MaJheure use1nen t pour le coma1erçan t1 parfois quent sans do ure 1\.Ule des activltés les p]us c.ss·cnricllcs
pJus1eurs guildes concurrenres lui réclament de rargent. a la bonne mar-che du monde de la pègre.
A ]ui de · aj re le choix de la guilde la plus puissante,
car ce genre d.e situa.don dégénère vite en guerre des
guHdes er on échoppe risque bie11 de servir de ccrrain Le, vol à La tir e 1

de bataille+ tl général, ceUes~d préfèrent néanmoins et l'agression


pa ser des, a_,ccords erse partager le territoire.
Cette activicé s'avère l1une des n1oi11s prestigieuses
de la profession. Elle con '"iste à agresser physjque-
Le recel ment une personne assez. riche pour la dé crousse-r ~ Les
passages à tabac sonr de mise car peu se 1russent faire
Acdviré voisine de la concrebande e·t souvent en 1.es poches sans réagir. Les ciradins onr appris à bien
relation a:vec le cambdoJagc, le reiccJ se définie comme cacher ]eur bourse ou à éviter cerraJns quartiers la
l1enrreposage et le con1n1erce iUicire de marchandi~es nuit. Us risqu~raienc de rencontrer .soir des Yo1eurs à
di;vers~s ..Les cecdews serve:nc d'.i.nr::crmédlaires ienrre la tire, surtout dans Jes endroits populeux comme ]es
les can1brioleur: et les acquéteu.rs ; ils achècent .les march~s ou les .spectacles de ruc;s) soft des agresseurs
biens voJés, Je stockent puis les revendent au nia rc hé dans les endroits plus discrets. Dans le premier casJ
noir. Certains ca~hent auss:i des ,c:rintlnds recherchés quelque chose détourne leur auention pen.dant qu~un
par 'a juscice. Pour cela, le rec~leur doit deve1oppe1" v,oleurJ souven[ un enfao[, leur fa.fr l · poches. Dans
de$ ré ea.UJ{. de planqu · .,. avoir comment rendre [e.s le second 1cas pltlsi,e urs types patibulaires les mena-
o'bjets « ruiQny1ne - ~> et (;flnnaitre I aclieteurs poten~ cent de violence. - Us ne lt!ur donnent pa.s tonc ce qu'lls
ciel . D une maniè.re olld une aurr~ rouceJ les Fam1Ues
1
portent de précieux sur eux.
~AMILLES
es .Familles, surtout le.s Félins cc les Fîls du abrc,
L réguJ nr les rypes d \act: · crin1ind dans les quartiers
qu'il d irigenc, jouant Je rôle de police. Après tout.
Tiriniack un des plus proches collaboraceurs de Draqo,
le chef suprê1ne des Anci,ens. Ils lui promirenr les rennes
du pouvoir une fois Draqo é1iminé~ Tir in ~ack mena Jui-
comme il y a plus d~argent à. se fa:ire av,ec le rançon- mérne les assassins. jusque dans Ja d mel.tre de son chef.
nage ou la prostitution, il ne fane pas faire fulr le clieot. Il ne 'récut guère plus Jongcemps que son maître. Il ne
Par contre, les FatnHles n'hésitent pas à envoyer fou rs restait plu p~rsonne pour reprendre le ffambeau. 1:ar-
équipes pourrir la vie d'un quarciet concurrenr. taque n1it à bas cous ~es plus irnporracu:s n1embres de la
fiamHle; l~urs cadavres furcnc découvercs le 1 ndetna]n
dans les rues de arnarande.
Les guildes associées aux Anciens avaient fe choix
LES encre devenir indépenda ntes c.:t subir les attaques des
FamiUes aux dent;!) longues, ou .s>affilier à u._nc nouveUe
ANCIENS Famille el bénéficier de sa proccction. Ccrcruncs tentè-
renc le: coup ec disparurent · les autres, plus no111breu.ses,
firenr. l~ bon choix el'. cxis·lienc encore de nos jours.
l1y a quelques années,, Bjen ûr,, perso11ne ne croit récUcrnenr à ~a dispaii-
les Anciens constkuaien r 'C'Îon t·O[alc des Anciens. PJusieuu rumeurs circulent a
cercainement la Fa-mille leur sujec dans le milieu. A.rna.ud, le fi 1s de Draqo, aurait
la plus puissance la plus crainte et la pJu.s respectée des survécu à rassaut er ccrcai ns fidèles se serait:nc réfugiés
S pt Cités. Ce pre tige faisak beauco up d,envieux, les hors des cpi Ci rés~ cl.ans [es conrrées alenlou r, peut-ê&re
FHs du Sabre ~l lcs FéHos en c:ête~ La Guerre Civile er les rnême chez les Soloman ·.
événen1encs qui lui so nt liés provoquèrent de nombreux
rroublcs dans la société de ]a Principauté cr turent de
graves conséquences dans le monde de la pègre~ en
premier poUI les Anciens. LES
LeL temps hangeaie.nr, fos mœurs évoluaienr et
Ja. od.écé étaie en pleine n~utation. Les Anciens rela~ EZGUIRS
tivemenr conservaceurs, prônaient. des val.eurs d~suè­
tes - co1nme le respccc de l,anden code d ,honneur - c
ne sur,e_nr pas s,adapcer à la nouvelle donne. De plus en Ce réseau nomade esr
plus de gens croyaient en la science,. aux progrès c:iu elle run dc:s plus fei·més. Si
pourraic apporcer~ même si J>explosion du quartier de l ,on n'apparcknt pas au
Bianchc-1.umière les avaic quelque p u refrojdis. Les peuple lzganeJ Hs>avère très difficile d en fuire parri:e, a
1
Ancjens ne le vir.ent pas, n l' prècèrent pas actention. La moins de prouver son artachemcnr :iux val.,;urs de cetce
sociéré se con1pliquait le clergé montait aux créneaux cc communauté. L s Ezguirs mettent en avant les liens
la pensée uinélorienne s durci air. Les Anciens un peu parencaux et J' honneur, qu, il faur laver dans 1~ sang s' H
perdus face à mus ces boul~verscm,e ntS se divisèrent. vient à être encaché. Pour eux> peu Î'm pone la manière>
Beaucoup de membres influenrs de 1a Famille seul le résultat compte.. Et si vous couchez à un Izgane <l~
commencèren t à vouloir des réformes alors que d )aulres la co,mn1unauré s,édcntaire> vous aurez tous le Ezguirs
ne voulaienc pas en enrendre pa.r]er. Cerrai ns dési- sur le dos~
r-ai,e nt se tourner vers la sdcnce quelqut!s-uns favoris~t
1
le clergé ou le catnp d t!S magiciens er d aut res encore
rejoindre Jes idée des Mélodcn . ParaJlèh.:ment, les Histoiire
Fils du Sabre: cc les Félins co1nplotaient. Ensemble~ ils
tnirent au poinr une actaque qui devair être fatale poar Le.s lzganes formant la commu naucé séde111:ajre
le J\_acien5'. Merranr en commun leurs ressources et
1
cissent ~ncre eux dl!s Liens solides ec e soutiennent
leurs spécialités, ils réussirenc à corr-0n1pr · un ,cerrai n mutueUerncnt. Ils onr créé des dans dans le divers
endroits oil Hs se sont établi . Dans la Principauté,
le plus grand et l plus puissant de ces cla n esc celui
In f111ence s
des Ez.guirs. L Ezguir onr tout d'abord cherche à se À l'éxception d)Askelane~ les Ezguirs occupent le
fai~ bien VGir et .à obtenir des postes imporcanr mai , marché de la misère d ans touccs les cités. C 'est égalemenc
rapidement viccin1e de la mauvaise répucauon des l'u ne des seules Familles à s'intéresser .à la campagne)
lzgancs, il o nt vice remarqu~ que la vie dans le monde bien quelle s'en prenne rare1nent aux paysans] par peur
de la criminalit~ rapportait plus ec p1us facilement. Les de s>aliéner les. famiJles izganes honnêtes qui vivent
Ezguirs onu doflC basculé dans rillégalité, ec l'impor- dan_s les fermes. Les Ezgui rs oru un faible pour Bejofa
tance de cetce Famille criminelle n'a cessé de croh::re. où ils aimeraient bi~n consolider leur influence.
Au débuc co1nposéc uniquemcnr d 'b:.ganes, la FamU le Plu ieurs guHde e-zguirs se sonr sédentadsét·s er
'ouvre depuis peu à d<.!s représentants d'autres peupl~ pradqucnr la conrrc açon. Les Ez.gui.rs ont adopté
qui on fait preuve de l'honneur t:r de la bravoure une attitude défensiv~ face à la montée en ptdssance
in hérentcs à ce peuple. Les Ezgitirs gagncnu ajnsi des d~s Félins. Par concre, 1,arrivée des Toges oires leur
partisans dans !a lutte acharnée des Famille . pour l pOSt! pll1s de problèmes : Hs sonr prêrs à considérer une
pouvoir. ttention toucefoi à ne pas confondre lzg:anes possible alliance pour les contrer.
et .:iguir ) tous le lzganes de la communauté édcn- À amarande, E]yath, Djeddk et Ancaüa, les
taires ne sonr pa des hor -Ja-loi rarrachés aux Ezguirs. Ezgui rs ne se livrenc qu>à des accivicés .~po:ratHques, avec
une stracégie de rype campagne. n viennencJ se livrent
a touces leurs accivjrés duranr <.1uelques mois puis dispa-
Activités raiss ne pour se faire oubJicr, à l'exceprion de quelques
~roupes épars qui préparent ]a prochaine campagne. Us
Le plus grand réseau dt! Jnendiants est ezguir. Ils profirenl actucllen1ent du ren1anicm nr de l'admjnis-
récla·m ent partout quelques petites piécettes, qui une ration ecclésiastique à Elyath pour se Hvrer à Ja falsi-
foi regroupées fonc des fo-rtlli1cs. Les mcndiantS sm- nuai- fication de docun1ents religieux. Les Ezguirs con1ptent
dentt savenc se fondre dans le paysage et espionnent. Lors bie n augmenter kur influence dans Ja. ville saince, qwue
de la guerr~ civile, le patriarche des Ezguir a pu su~vre à alÎranccr (,es Toges oires sur leur propr 't:crrain.
1

les événements de près ~ans y être m êM. 11 y a découvert


la puissance insoupçonnée de se 1rnend.iants. PeJsonnc
nly prête auenrion ec ils sont pre-Sque invi ib) cc ornni- Situation politique
présenr . es Ezguîrs pratiqucnc aussi la contrefaçon à
grande échelle. Artisans dan r âme et: passionnés par les Les Ezgufr ne sont guere aimés et beaucoup de Sama~
belles chose ~ ils ain1ent en faire profiter tour le n1onde; riniens aimeraient s..en débarrasser. Néanm,olnst leur chef
mê1ne si Je prix se fonde sur 1,aspect et non .sur Ia valeur Antalio a appri beaucoup de choses par son réseau d'es-
réeUe. Les Ezguîrs recourent peu à 1lassassina·t", qui serl pionnage et proJetcc de faire chanter certaines personnes
avant rouc à proréger les incérêts de la Famille et à caln1er
1
pour pousser à la promulgation Je ~ojs pro-izganes.
s·es concurrents.. ,agressjon et Je vol à la tire sont ]e fu1r des Armée: Aucun rapport~ Les Ezguits l-vitent les garni-
p1us jeunes qui fonr d'exccllenrs ooupe-boursesj urcout sons e t ces dernières les ig.norenL.
1

lor. des grandes foires en marge des vi Ut!s. L'agression C 1ergé : Les Ezguirs ne crient pas trop haut leurs idées
se faic principa1en1ent en campagne> Lff les chen1 ins religieuses pour ne pas faire trop de vagues.
un peu à I'éc:arr. Quanc à la conw bande, elle · 'exerce Gouvernement:. Anralio aimerait bien nouer des
à r intérieur de la Principaurl du fait quc les Ezguirs e r liens avec le gouvernemenL, 1.nais H ne sait pas encore
l~s autres dan apparenrés ont perdu leurs H ns .avec l·es comm,enr.
autres com111una.urés izgane . oblesse : Aucun rapport, si ce n)fS{ rautorisation de
.séjourner sur cerrai nes t·er re .
Bourgeoisie : Rapports tendus.
Quart ier général
Les E71guirs n'ont pas vrai.rneut de quarder général. Par Organis ,a tion
conrre, il soru: bien organisés dans les campa unes alentours
avec de nombreuses cachettes er lieux de réunions>décou- Le·s gu11des ~ ou caravanes. scion rappeHacion
la.ne de leurs relations dans la communauté nomade. ei.gui.r - se Iegroupent habirue1Jen1enr autour des
membres d 1une même branche famJlialc J un claa. Conrinuon d faire des aflài rcs avee eux mais veillons
Un pèr au pouvoir illimiré les dirige, à condilion de à protéger les nôtres. »
veiller aux incérêts de sa guHde. Une réunion est orga- Les lsidoriens : ~< Le progrès pour le progrès ne n1ene à
n.i ée chaque saisonj généralen1enc en pleine campagne 1 rien, d~aiHcurs Antalia ~n garde encort: la douloureuse
plus rarem. nr à Bejofa, où ous les pères rendcn1: leurs
. ..
c1catnce. >
oon1pres au Patriarche, le père des pères et chef du clan. Les Mélodens ·: ~Dommage que le Clergé les .saudenne.
Ce dcrni~r, toue puissant, csr le juge de la Famille er 1v1ajs nous ne partirons pas. ous ne nou lais.reruns pa
1
règll'. les conflits entre pères. Certains izganes viennenc intimider par ces intégd res d un autre â.gc. )>
m~me parfois lui sotunerrre leurs doléances. Les Reître ,: «Ce ne sont uc d ignoblc · brures Lout
1

juste bon à chasser les pauvres. Us n~onr aucunl'.' pitié er


nous l~ ]cur ferons payer. »
Aff aires internes Les Taupes!« rls sont plus fons que nous ne le croyjons
et c.achenc bien des st:crcts. Comme nous~ Hs sonr
Les Ezguirs onr uhi de crueUes: dissensions a la cliscrets et lnvisib]es. Peut. .êLre [e .soutien dés]ré ? »
mort de l'ancien patriarcht;, So1neHo Vcp. o-n fils Les Thaumaturges ~ « Ne les approchons pas. os
Antalio se r,errouvaic en concurrence avec Daril R vo secrets pourraient les incéresser. Laissons-1es tran-
un concrebandje[ audacieux e·c respecté_ Antalio a quilles~ »
coucefo1s été élu pauiarchcJ malgré son jeune àge. Il a Les Toges No-ires: «À Elyarh; nous laisserons les
aJor découvert 1~ [mporrance du .réseau de n1endiancs Gard ien.s de la Foi [es an ni hi Ier, quine à bali er le
et s'e t informé sur le comportemenr de son rlval. Ce chcrnin jusqu'à leur repaire. 1v1a] à Bejofa nous
dernier s'est fait piéger Jors ci un marchandage illégal er devrons nouer al 1iancc contre eux cc la créatur qu Hs
jcccr ert prison. Personne n>a su comme.nt il avait failli servent. l')

à p.arr Anralio~
AntaJio Vep a une répucacion d 'homn1c implacable
ec colérique, mais la fidélicé qu i 1 vou aux Ezguirs est Guildes import,a nte ,
1

sans borne. Ses hommes le craignent, rnaJ l'apprécient


aussi. es dédsion.s font force de loi, bien que.: le poids Les guHdes czgui rs ont solidaires encr cHes,
de·s lraditions le He et qu 'j] doive veiJJcr à l'estime qu'on plus que d3ns ntimporrc quelle Famille, ce qui n~ les
lui porce. ll se n1onue le plus juste possible ec partage les e1npêche pas de former des ceHule autonomes. i un
biens l:quit:abletnenr.. Il a deux fils jumea~ de quinze conflic entre deux guHdes ezgufrs devait survenir, elles
ans, E1io et Anton entre lesquels il voit déjà grandir de111andcraienc ['arbitrage d'une aurre guiJde ou du
i ~ i njmidé. Une diseuse de bonne aventure a prédit pauiarche qui préviendrait r:our. n1anquement à fhon~
une catastrophe. Antalio, inquiC'r- s>occupe plus de sa neur. En général, les ha1np[ons de deux partiies s'af-
li He aria que des deux garçon . Pour couronner Cl'." frontent au cours d ]un du 1 au couteau.
rablcau AnraUo a dli répudier sa fern me ,~t tuer J'amant
de celle-ci~ un Izgane d un autre dan.
Le,s Slobad
Cetce guilde établie à Bejofa esl considérée con1me
Que pe,nsez-vo·us de ... une des plus puissantes de [a ~amHle 1et jouir d 'un profond
respect. Elle est apparue peu après la guerre civile, attirée
Les Ezgu irs one cendance à rnépriser cc qui n'est par le renouveau économique del.a vHle et la place laissée
pas izganc e adoptent une ardtude disranre vis-à-vis libre par lad isparition des autres guiJdes ezguirs détruit-es
des autres Fan1illcs. En cas de provocation, Hs lancent dans Je conflit. Tara lobadJ la maoriarche} se n1oritre une
une vendetta qui ne s'arrête qu;avec 1'élimination cotale fen1me ausrt:re, profondément dévote er impiroyable. Il
de [\1dversaire. Les Ezguirs agissent cepcndanc avec s'agi'Cde l 1un des uè rares cas où une feinme déc:icnr offi.-
prudence. suirc à la disparition de plusieurs guildes à cieUemenr Je pouvoir sur un groupe d~Ezguù . La légende
cause de cene se ra régie. veut qu'elle air exécucé elle-même wi de es fils qui avait
Les Félins : « Leur pllissance s>accroit:, surtout à Bejofa. encaché l'honneur .de sa branche. Cecc.c femme d'affaires
!v!f ajs pouvons-nous vraimenr: nous alJier à eu:x.? » a réussi à sauvegarder les intérêts de Ezguù·s dans B~jofa
Les Fil du Sabre: <t Ils ont le ens de la Famille mais n1aJgré la puissance des Félins. Elle leur a rendu coup sur.
ignorent ce qu est l'honneur. Ne les provoquons pas. coup, ruant m~mc par hasard 1•un des Neuf à la r te de
cecce famille. Avec l'appui de son défunt mari et de ses au..~Félins qui en1reticnnenr des liens avec des gouris. Les
fils, elle a organisé un réseau de mendiants qui sévir prin- Félins sont une des plus jeunes Familles de la pègre,
cipalement à Samarande. Sédenrarisée depuis peu, elle a mais aussi une des plus puissanres à l'heure acruelle.
ensuite acquis un vieux bârimenr àla périphérie de la ville Par cerrains côrés, elle ressemble aux félis, par son
cc s'est spécialisée dans la contrefuçon, agrémentée d'un matérialisme, son mystère cr parfois 1nême sa cruaucé.
peu de recel er de conrrebande. Les Slobad sont devenus Par conue, elle demeure proche des pauvres donr elle
une branche inconrournablc des Ezguirs et l'un des plus améliore souvent le quotidien. En général, le peuple
imporranrs soutiens d'Antalio Vep. aime et respecte les Félins pour les 1nêines raisons qui
en font les ennen1is par excellence de la noblesse. Ils
ont la réputation d 'être durs en affa ires ec de rendre
coup sur coup, ne roléranc aucune rro1nperie, n1ais
LES aussi jusres et fidèles à leu r parole. Ils ne s'attaquent
jan1ais aux possessions des pauvres, pecirs arrisans et
FÉLINS co1nmerça ncs.
Les Félins se nloncrcnl très sévères avec les pcéten-
danrs au statue J e voleur; ceux-ci doivent souvent
L Fa111 ille crin1inelle prouver leurs capaci tés lors d 'épreuves diffici les pour
des Péli ns se co1npose, intégrer la Fan1ille. Les Félins recrutent des enfants très
con1me son nom l'in- jeunes dans d es fainilles pauvres. Ils paraissent souvent
dique, principalemenr de félis. Tourefois, il ne s'agir en froids et calculateurs er font passer la réussite de leurs
aucu ne f.-içon d 'une Famille raciale ec les aucces races objectifs avant roue. S' ils protègent le peuple, c'esr
sonc bien représenrées. Aucun gouri ne fait officiellemenc d 'abord parce qu'ils one crès vite compris que celui-ci
partie des Félins, mais il exisre quelques guildes affiliées représente u n puissant allié. Les Félins utilisent maints
codes, p~us ou moins connus des n1embrcs selon 1ew:
position dans Ja FamlJle, qui leur se,ryent à se comn1u-
Activités
njquer di crècen1ent des. informations. On ignore qud Les FéJins exercent diverses acdvirés, même ,il sonc
nom se donnent réeHem.enr. les FéHns mais enrreeux Hs assez spécialisés er moins polyvalent que les Anciens
s'appellent c< frères ». aurrefois. Les Péüns sont passés mau:re en cambde-
Jage. Tous les consi,d èrent comme les meHleurs dans
ce domaine, à égaHré avec les Taupe . 11 opè_rent en
Hi toire gén~ra.J pour ~Uï-mên1es1 pri11cipalemcnr dans t~ bue de
s,enrichir, mais acccpLenr parfois des concrars siil y a un
l:appari 1on dt: cene Famille sur le de\ranr de la véritable d fi à la clef. Les Félins <!lèven't égalcmcnc l'es-
scène crirnineUe se fir d façon tr~s brucale et rotale- pionnage au rang d'art. S' iJs ne montrent pas de grands
mt:nr jnactendue. Du jour au lenden1ai n, lors de la scis- don pour l'infiluadon, Hs pcuvenr suivre et oh rvcr
sion entre · amarandc cl Bejofa en 2534, la plupart des n' importe qui sans se faire ren'larqucr" et ils ont roujow
gui1des crimincUes composées m ajoritaiœment de ft!Us des yeux et des oreilles partou.t, sunouc dans les milieux
quittèrent leurs familles respectives pour consrhuer bou raeois ec po_puJaires.
les Félin . C changcmenc soudain causa une grande Parmi les aurres attîvité.s exercées par les Félins,. le
confu ion dans le milieu de la pègre et un accroissemcnr vol à la cire sur les marchés t=ll p]ein jour cc les agres-
de 1,insécurité générale. qui profitèrent à 1•érablissement sions noccurnes ol'.1 Us airnenr soL.tvent jouer avec lew·s
des Félins cc contl'ibuèrent à l,exil des grandes fortunes victirues, occupent une place assez. ir11porcant:e. l:as-
cl· Bejofa~ sassi nar fait aussi partie des activir:és ~ccondair~ des
Même si nu 1ne connue jarnais les détails du complot, Félins. Ils l ~exercent bien sûr pour leur propre corn pt
il devint vice évident que celui-ci avaic été préparé mai ,o ffrent aussi leurs services à qui peux se 1cs offrir.
depuis de no mbreuses années. Les Anciens compd-
1
Ils feraient partie de.s n1ell1 tus assassins de la Princi-
rent [es pren1ie1s qu,il était trop rard pour t:mpêcher ]a pauté. L s Félins rançonnent souvenc des lieux publics
naissance d~ cerce nouvelle FamiHe, avec la·quelk: il leur - plus que les co1n1nerces - afin de profiter de cripotS
faudrait désormais compter. et des tavernes agréable·menr: chauffés et d"autre avan-
Au départ, tout 'e monde crurc que seules Bejofa et tages non négJig,eablcs. Il savent très bien c..xiger ans
amanind érraicnr couchées) n1ais les Félins apparurcnc abuser ec obt]<::oncnt souvenc de nombrcu. avancage de
et SC! développer nr rapidcmenr dans les altcres cités à cerre façon. Ils conduenr fréquemnient des « accords ~>a
l'exceprion d]AntaJia. Ils surent: manœuvrer habflen1ent quelquc peu forcés il est vra1,; d 'échangt:s de bons
1

lors de la guerre ci.v llc en restant en dehors du con Ah, procédés avec. des particuliers un peu uop aisés à leur
à l'cxcepcion de Ja bataille de ahar: où ils acceptèrenr goûc. il fonL preuve de st::ns des affaires Hs pi-ofic nt
un~ cource et hiscorique alJiance avec leurs ennemi de ussi dune très bon11e vfaion d'ensemble, dé cachée,, du
coujours Jcs Taupes, afin de lunèr contr·e ]a. menace fonctionnement Je la société.
1excérieure ec de conserver leurs acquis à Bcjofa. S,elon Les fJélins onl égalemen[ monté des réseaux de
cercaines rumeurs} ils auraient conclu a la nn de la pro ti n1 tion e r pro cègenc - gra ru .i.tement c·e ne fois
guerre une série ct>accord... secrets nvec les Taupes. \ fé rité - les pro titués félis de toute la pdndpaucé! même 'il
ou n1ensonge, toujours est-H qu1un nombre in1p,orranr
de membre de groupu cul s extrémistes comme celnm
de « lvtorr à la. vennjnc ! >) furent rcrrouvés assassinés
dans les. n-iois suivant la fin des conflits.
À la suite de ces événements, les éHns supplanrêrent
définitivement 1es autres Fan1 ilies de Bejofo., grâce à une
ot'ganisarion crès efficace et à des méthodes musdécs., ais ce quon te dit: les initiatives personnelles
De même. Us gagnèrent en puissance à Djeddir, ainsi
ceJt merdùfUt1 et la mer·de ceH mauvais pour les ajfaints.
qu~ à Samarande suire à la dissoludon des Anciens.
,€fi-ce que tu sais si celui que tu as envie de brttquer eff
Hs se sonc fairs plus discrcrs depuis quelques année
notamn1ent depuis la n1ort d~ l1'un des Neuf (lcl:i1rs chefs celui qu'il ne jàudrait pas braqu.er? t..Il-ce que tu sais si
présumés) le terrible seignelu lrcamish, empo.i onné ta petite envie du jour ne ZNl ptts à l'encontre d'un gros
par l'un de ses nombreu e maîtresses. Les aut:res plan fignolé depuis des semaines ?1{g n, tu n'en saù rien,
Famille .,t= demandent donc ce que ~es Félins peuvent nlors écoute; fais ce qu'an te dît et boucle-h.
bien préparer...
appartie.n nent à d ,auues Famille - cc qw consti tue In flu ence
un u-ès bon moyen de les récupérer. U commc:ncen r à
développer quelques acciviré de contrebande, en parti- Les Félins ont n1ené duranl pre~que vingt ans
ulier à Bejofa, en parallèle de leur réseau de 1·eceleurs une politjque d'expansion particulièrcmcnr agressive
trè imporra.nr du fait de leur fré,quents carnbriolag(!s. inquiéranr granden1,enc les autres fiamiU<:s. Ils s,insral-
lenc dat1s roure les dcés à l'exceprion d'Anta lia~ dont la
1
Bien que [ agicadon politique n'encre pa dans le cadre
des activicé régu lières de ccrtc FamrUe il semblerait situation géographique déplaît à la majnri'ré féUs ..
qu'elle correden ne des con tacts avec cenai ns groupes Les FéHns ont pris 1es rênes de Bejofa, oü Hs surc[as-
politiques très Hbéraux. senL les 1~aupes er les Ezguirs. en se débarrassant définj-
Même s.i, corn me toutes les FamiUes crin1 inelles, dvernent dt!s Reîrrcs. Comme il y mènent toutes leurs
1cs Félins one recour à la contrefaçon quand cela lettr activités,, le gouv rneur Mandrin urvir doit co1npt~r
est nécessaire, cda rcsLc une activité t:rès niar~inale.
..,. ur leur for c.:. Il fait d'aiUeur régulièrement appel à
1
Enlèvement c hantage er pinu:erie n c11uenr pa d ns leurs services pollt ontrcr la noblesse et ses alliés n1aîs
leurs acdvicé.s. Quant à la meadicicé cern: activhé les aussi pou r t empérer le crime dan la icé. Les Félins
1

répugne cant parce qu•elle exploite le'S plus démunis exercent en effe'c: un jn1portant contrôle sur les acdvicé
que parce qu'elle den1andc de rester à n1oitié nu dehors crimiuc:lles de Bejofa et servent donc. à n1aintenfr un
ou la p]uie... certain équ.ilibre. Us mènenr également une politique
.sociale dans leurs quaniers d'implantation et ne s'en
prennen t qu'aux dches~ Cela leur vau[ un forr soutien
Qua rt ier général populaire qui fujc défauc à Jeurs concurrenrs.
Les Félins ont aussi tenté de prendre le pouvoir à
te quardcr g~néral des Félins se situe à Bejofa. Il a1narandc en participRrn à la chute des Anciens; ils
s'agit d~une iJnmense tour de pictrc nofre er Hsse hatue y ont cffectivemenr gagné du rcrrain, rnais Jes Rekres
dune dizain d:técagcs er donr le diomècre St: r1~tréch ont u n1anœuvrer pour leur barrec 1,a roure. Les FéHns
entrcprcnncnc beaucol:tp d acdons à San1arande où hi
1
peu à peu en montanL Le tnllrS des quarre pren1iers
écages n'offrent aucune ouverruœ L les fenêtres des situatio.a d rneure très [cnduc Cll les préparanc depuis
écagcs supérieur sont tOU(CS prolégée . À l, inLérieur leur fier Je Bejofa.. À Elyarb les Félîns one perdu un
seuls le quatre premiers étages onr de. escalier , après peu de leur influence avec Je durcissemenr du clergé.
il faur monter pa i:- es propres moyens. La [Our es( bien A Askelanc; ils ne s'occupenc principalement que de
cambriolages, d assassinats et un peu d espionnage. Ils
1
sûr protégée par des moyens 1nagiques et personne n'a
encore réu.ssi ,à y pénétrer sans y avoir d'abord été jnvité. ne ciennenc que quelques quardcrs sous leur contrôle et
Elle se dresse en plein cœur de la vi lie, dans un ancien r
ne se1nblenc pasl pour instanE,. vou1oi r s' ét,~ndre~ Les
quartier bourgco~s enu:ouré de n1a isons abandonnées, l~élins voudraient bien s'irnp]ancer p~ us sérieusement à
aujou rd'hui délabré et sordide. En fair, Ja u1oicié du Ojeddir, mais la concurrenc,e esL rude.
quarcier e, rous le bâtin1ent.s adjacents apparciennent
aux Félin , qui les su rvcillenr arrentiven1,enr. fi n,existc
que deux ou rroi passages sûrs - ec rerriblcmeiu Situati on poli tiqt1 e
't ortueux - jusqu,à Ja tout rous les autres érant piég~s.
li va sans dire qu'il vaur mieux ne pas fréquenver cec Les Félins ne .scmbl -nr pas cnrrece11ir de contacts
cnd.roir sj on ne fait pas partie de la Fan1UJc. Les FéHru P'Olitiq,ues, ce qui constitue u a di.! h~urs points faib]es.
pos èdenc un grand 1101nbre de bâtin1ents à Bcjofa, Leur indépendance ec Jeur tnanque d)inrérêr pour les
dont Hs louent d ,ailleurs une parde à la populace. affafrcs publiques de la principauré ne leur valent guère
En plu.s d leur quartier général, un certajn nombre de contacts. Peur-.ê tre que les Fé1ins ont sjmplemcnc des
d'autres étabH em,e nts leur apparciennenc n lcam1nent idéc.s crès difFéren(es sur la poJidquc cc que le systèn1e
une grande maison l'ectangulaire de p ierres corn mu- en p]ace ne les a jan1ais vraim,e:nt i ntéress~s ... mafa les
nément appd éc « Le 1'ribuna! ». Les FéHns en1mènenc choses con11nenoenr à changer.
en ce lieu les pe:rsonnes qui ont fair. quelque chose pour
1
Année : Aucun rapporr; si c~ n\'.:st qu-c::lques espions félis
leur déplaire, con1n1e s'atcaqller à Ja personne à laquelle de l'armée qui vendent leurs in for.mations aux Félins.
i 1ne fallait pas ... Clergé: Pas de relations avec la hi,é rarchie normale
du clergé. Toutefois, les FéHns soutiennent cerraines
ense à long ter1ne : honnêtement ragazzo, des types co1nme toi on en a besoln et on en au.ra toujours
%ut en bar de li échelle. ûV!ais je taime· bien alors je .t explique l intérê.t pour toi de penser à long
terme. Véjà1 si tu respetles mes conseils ça r:e permettra _pet,t-être de vivre plus vieit.x ut de grimp1tr dans la
hiérarchie. il ri y a pas de secre.t ganlin, la hiérarchit ce sont les vieux qui sont en place, ce sont les capi qt-ti
tiennent les rna1"chés, Si jamais tu te développes trop vite, t.u risques d~être considéré cornme une rnena.ce et
bêtement exécuté par des vieux qui ont peitr que tu les bouffès. ~a1·ante .arzs de carrière feront toujours la
différence. Tu veux vivre vieux? 'R.yJporte~leur un sacré paquet d'oseille, qu'ils compr,ennent que tes une
affaire juteuse et p.as ombrageuse. 'Tu veux vivre encore plus vieux ? Ce n 'eft pas la tête d une faniille ni 1nêtn.e
1

l autoristition de fonder la tienne qui t appor.terorzt fat détrompe-toi. Ce sont les ajfab·es, gamin, la Légalité...
enfin relativ,e. Tu invefl:i.J dans la pierre, tu inveflis dans le comn1erce et dans les b1:,,nques. Ça c'eJl: l avenir
e.t ça génere un paquet de pognon qui te sert à influencer les politiques pour qu'ils décident de lois qui iront
danr ton sens. ~oublie pas . . la milice ne protège que les intérêts des fortunés. ûV!ê1ne si t'es un ,trut1nd dans
tes affaires, arrange-toi pour que les lois couvrent tes rrlalversations et tu seras prospère et blanc comme neige.
C'efl: p,as beau. f

pccices égHses ,e t chapeHes aJnsi que les prê[rcs qui y successeurs. Parmi ces neuf dirigeants il y a. un chef
rravruHenr, car ils font partie des rares religieux au suprê1ne, Cette élection csr secrète et personne, en dehors
1

service du peuple à qui H proposent gratuiten1enc leur du Conseil ne le connaît. On die n1ème qu, il utlli erait
1

ajdc - notammenL pour les soins et les cérémonies. des prorectiorus magiques pour rendre cer.t~ information
Gouvernement: Les Félins n>enrretiennent pas de rdadons totalement. indisponibl . Cetce me,sure, prise dès Ja forma-
1
avec le gouvernement celui-ci nl; Jcs mréresse pas. tion de la Famille pour éviter les tentatives d assassinats,
Nobl esse : Aucune rela.don~ à 1)exc·eprion d'une guerre
1
permec aussi an chef de sordr et de resrcr en contact ave
déclarée. D 'ailleurs, les greniers des nobles se révèJent le terrain plus fucile1nent. Parler à un membre du Consei]
rrop confortables pour rester inoccupés ... revienr peuc..,êrre à parler au chef su1?'~ême. Us ont donc en
Bourgeoisie: Le.s FélJns cnrredennenc des relations a se7. apparence tous les mêmes pouvo,if'. : ]es Félins ont grand
particulières avec .la bourgt!oisk. Ils son'r en contact: avec a
intérêr leur obéir.
ilas Letoupk:r) un industriel réccmmenL installé à Bejofa, Le Conseil compte acrucHement parmi ses membres
et avec la communauté scientifique qu"ils soutienneJU - cous félis- lt! seigneur Ashavinei cambrioleur d génie
ouverœmenc. Ils semblcnc montrer un cercain inrérêc ayant réussi à pénétrer dans la salle du Grand Conseil~
1

pour les idées nouvelles er commencent à se rappro,ch~r le seigneur Alraz , un cueur froid ec redoutablcmen1:
d ,une certaine branche de la bourgeoisie. efficace ; Ja dame Ralma. n1ère maquc::rellc vénérée par
toutes les prostituée de Bejofa; la dame Fossia, cruelle
assas ine ; ie seigneur Vishrar,. un ancien espion devenu
Organisation gros et vieux; le seigneur Moned, maître d armes ec
mônte-en-1 )air ; la da.me Graxa une furie tes pensable
Les gui]des, libres de se former comme eUes l1enLen- de l1expansion à D·jeddir - on ignore sa sp6daliré - ;
denc doivenr néanmoins obéissance au Conscil des Neuf: le seigneur Li Fong, le p]u jeune du groupe~ un félis
sous pcime de sévère.~ mesures de rétorsion. Ce con eil cour au magnifique pelage blanc et aux yeux turquoise qui
puissant est formé des meilleurs élén1enrs de fa Famille. vient des pays keshites et qut s'occupe de rJseaux de
Ainsi, tous les Félins ont une chance d'ac,céder un jour à drogues de fa_ concrebande et des poisons: et la dame
ce statut si l'un des membres du Conseil les choisir comme Sussd, séductrice courtisane et assassine..
que ce n est pa un r; _fuge er qu~jJs n'onc: pas iluérêc
Aff,air s inter nes à nou faire de l ombre. Cela dit, ce tordus peuvcnc
1

Les objectifs des Félins peuv nt sembler ob ç tu-s- aux croire ce qui Jcru· chante pourvu qu'ils ne touchent pas
autres Familles~ Ils ont rnené du tant vingt: an une poli- à nos intérêts. »
tique a,gre ._ive e[ payancc. Poui·tanc depui peu iJ.s se
fonr à nouveau plu di crcc llll peu parcouc, à l1excep-
cion de Bejofa. Cdaserait peut~êtr dû .à l"élecdon d'un Gui ldes i1nporta ntes
nouveau chef suprên1e qu] préfèr~ chang,cr de poHlique
et ,c onsolider les acquis. Les guildes des PéHns,, assez petite~ en général,
Un curieux mélange de crainte de jeu cr d lhon neur ressemblenl plus à. des bandes de moin de dix
se1nblc mener les affaires de:s Félins. Vu leurs sccrers et: personnes. 1l en c:,.:ist~ donc un 11001bre très impor-
leurs n1ystères. personne ne connaÎL vraimenr leurs obj-ec- tanc, formant ensemble un in1mense t·éscau. Les
tifs. Leur ab5ence réputée de conracrs au gouvernernent guildes rapporcenl soh direcLcn1en1 aux Ieuf - pour
laisse planer un doute sur la nacure exacre de leur ambi- le affaires d'imporcan. c - soîr au réseau de voleur
rion.. Pourtant, les Félin n'ont cessé de se développer qu i les encoure di rectemenc ou aux délégués des Neuf
1
d,i puis des années ... Que désfrenr-U cxacten1ent? da.ns ]es cités p]us éloigaées. Le.. Pélins qui n ahncnc
guère les tructures, sonr souvent bien trop indépen-
dants pour accepter des niveaux d 'autoriré sans lin.
Que p ens ez-vous d
1
1• 1 • •
Us aiment savoir que l,écho de leu·rs efforts et de Jeurs
exploits parvienc direcccn1cnr au Consei l suprême
La récente expansion des FéU ns leu r a valu de e1: que des sou ~ ... fifres de bas ,~rage voulant jouer au
1

grandes inim itiés. IL~ affichent: un dédain inoqueur à peric chef ne perdent pa le messages. Tous les Félins
1' égard d u_ resre de la pègre. Pour] insrruu~ leurs assas- admirent] rcspccrt!nt et craignent le 1nen1bres du
sins suffisent à effrayer r:ou't: le n1onde, n1ais la pègre ConsejJ de~ Neuf, véritables !ége.ndes dans le mo11de
évolue avec les réformes et ]es FéHns risquent de e de Ja pègr . C l aque Félin ne pense qu' à les sati faire
retrouver dangercu ,einenL menacés* au mieux, surtouc que ]cur courroux est aussi extra-
Les Ezguirs: « ,Hs vouJ.ajenc bien aUeF ai lleurs qu'~ vagant que 1eurs exploirs. De coures les Fa1ui1 les~ le
Bcjofa nos relations s'en porreraienL nlieux. Pour l'i ns-
1
Fél.ins supportent le rnieux te indépendants, ma is
canc, empt!thons-les de se rapprocher des TaupesL » tout indépendant opérant dans une zone contt6léc
Les il du Sabre : <~ Nous connaissons fcs mêmes par la Fan1ille doir compter avec cell -ci cr ne pas crop
problèmes qu'eux à DjeddiL Tt!ndons-lelU la 1nain et Jui déplaire.
1igJons les problèmes de traîtrise. Con1me Us ne comprcn-
nenc pas la violence, nous nous ferons tout doux. »
Les lsidoriens: <é Nous savons rrès peu de choses sur eux, Le Dernier B aiser
mais jus·q u,à présenr leurs n1anières nous plaisenc bien. » L Seigneur Alraz dirige le gr·o upe d'assassins du
Les Méloriens : « Nos seuls prédaccurs. IJ faut nous en Dernier Baiser. Le réseau comporte rrois femmes>
dé bar rasse r. » deux jumelle..~ féUs el une spJenclid~ Effarare; dies se
Les Reîtres : H Tls onr p~rdu Bejofa. Ils vont perdre 1
fonc pa ser pour des prostituées quand cHcs veulent:
Samarand1.:. Ils se sonr coupés de la rue et cela va les administrtt!r à leuJ cible un poison cu tané. On trouve
mener à. l~ur perce. Continuon de· les harceler tr de également un circllr délite sang-mêlé elfe spécfaHste
les ridiculiser. )) de rarbalècc, un salcimbanque jzganc Janceur de
Les Taupe-S : «eur puissance nous lnquiè e. Ils cou{eau ec quelques jew1es cêces brûlées qui appren-
sorrent au grand jour ec n1ijoccnc un mauvais coup. Il
1
ncnr le rnétier n tuant dans les r ues ]es cibles indi~
vaur mieux être prudents s·e conrcnrcr pour l"înstant quées - en général à la dague et par derriè,.e.
J~,ob erver cc prendre quelques précautions. » Les membres du Dernier Ba]ser se réunissent: rare-
Les Thaumaturges: « Ils nous inquiècent, complotent menr · ils vont chercher leurs contrats aupr<!s dl: Max
er nous tiennent en échec à Bejofa. Pour J'ins· ant, le m ssager~ un gargotier hmnain pr,esq ue autiste qui
o bser vons-les san bouger er voyons si nou.s pouvons leur donne les informations depuis la caverne de la
les aHaquer. » rue de l'elfe forgeron. à Bejofa. U les tient lui-mê1nc
les Toges Noires : «Leur plus grand défaut csr surrout d 'Aksha qui a ce. sé d ruerT mais qui s,occupe des
de veuloi r venir à Bej1ofa. On va leur faire comprendre clients ei: du paie1nent. Le Conseil de N uf charg,c
parfois l~ Dernier Baj ser d'éliminer un membre de
la FamHJe. Cette guilde csr crainre à juste ti' re, car
LES
elle.! e:tieccue son boulot propren1encJ discrt'.cemenc er
de façon rrrriblcmen'Eefficace.
FILS DU
SABRE
La meute, de Galius
La meure de 'GaHus en'Creti.ent une violcnt:t dva- C erte Famille;
licé av c le Dernier Bajser. l .e's m e1n b res: de i a. meure cercainen1enr la plu
obéissent au d énomm6 Galius~ un nain co111pJète- ancienne de la Principauté, exisrait probablement avant
menE: fou encouré d ,une dizaine d'assassins nains et la fondation de Djeddir. Elle possède d'aiHeurs des
félis usa nt de p lusieurs arn1es et parfois de drogue , Hens très forts avec d,aun:es FamiUt:.s crimin~lles des
mais jamais de poisons n1ortels (pas assez dr6le). La Émirats kbalcr . .Basés principalernent à D'jed.dfr) le
victime reçoir un · lc,rrre de Cali us 1 info,rn1ant qu 'u.n
J Fil du Sabre pratiquent ess n deU~mcnt une crimina-
conrrar a été lancé sur sa tête et qu'elle a un n1oi.s lité économique, protégeant leB intérêr.c; des KhaJcr un
pour survivre. Passé ce délai} le groupe abandonne peu à la mani·èrc dt!s Ezguirs. C 'esc la PamiUc la moins
la chas c. Galius aime jouer avec ses vi timcs et yjoJente à Î,exceprion de sa branche pirate, mai ile
rnultipUe les avcrtissemenrs, les drogue afin de les s'avère capable de mettre ses ennemis sur la paill . lie
rendre folles, le$ empêche d e fuir en provoquanL des
1
a d 'aiUeurs récemmcnl:, avec 1)aide des F.élins1 cotLpé la
acciden ts cr les espjonne pour ne pas les. perdre. En rêrc des Anciens.
général, !a \ricdme tente de rrouvcr refuge dans une
église bien gardée, donc elle ne réussit que rareme1u
à passer [a porte~ Même dans ce cas, la meu te accom-
plit sa. tâche meurtrière j usqu~à l intérieur des murs
1
1

Histoire
consa,crés. En six ans d existcncc, seules dt:ux cibles
one survécu. L s Gardicn de la Foi i:-echerchent actl-
1
On raconte quel lorsque les Umé1oriens envahirenc
v,e menr cerce guilde, dont: ia c-épur:ation s'écend dans à nouveau rancknne province d''E1yath en 1985j les FH
1
route la Principauté. du abre étaienr déjà prt!senc au côcé d Arrassim-
lt":- age, qui négocia la rcdJ.icion pour sauver a ville.
C ·r épisode Hlustre les rapports entre la communauré
Les Intouchables khalere et sa branche criminelle, m.êm.e s] ~ à l'insrar des
Le groupe des Intouchables constitué de rnonrc-e11- aurres Fam iHes, les FHs du Sabre resr:enc méprisabJes
l]air funan1bules et déjantés~ de cambrioleurs astucieux, aux yeux de leur communauté.
d'invenceurs géniaux et de quelques esplons au sommet A la fin des secondes Ténèbres, les Fils du ahrt'.
de leur art, évolue sous les ordres d'lrsha, une félis cd:.s pro.lilèrenc du boum économique et cu]turel dû à la
célèbre et admirée dans la profession. Cecre n1onte-en- reconstruccion d~Elyath et au développ menc de San1a~
l'air cxcrême1nenr calentueuse travaille à préscnc pour rancie. Ils e h currèrenr alors aux Anciens, une jeune
le seigneur Ashavine. quj ]'avait remarquée per onneJ- Famille encore 1nal organisée, mai mjeux adaptée à
le1nenr. Ses membres les plu connus sont 0 unarha 1
la menralicé umé[odenne. Longten1p seul s à régner
e Sarouga1 deux frèl"es féHs cam.br.ioJeurs. lrjanî~ un sur la pègre, elles .s'affronc:èr,enL sauvagen1ent sans se
monte-en-1 air izgane~ Louna, une n1onte-en-l1air elfe, préoccuper des aua·es Fa1nillcs qui apparai saîenc ça
Zirouh. Ltn espion félis e[ Lirma., une espionne cassare et ]à. ~anmoins dies se battaienc avec honneur e t
Incroyablement douée pour changer d ~ idendté. Cerce respectaient des règles contmunes qui perrn i rent à l,e ur
guilde opèr{; toujours dans la discrétion tota]e, eJlc ne querelle de s",étei nd re.
considère une op6rarion réussie que si personne ne 1a Les Fils du abre- ou Turbans- participèrent peu
dércccée jusqu,à la fin. Uva sans dire que seuls les défis à la vie politique de la Principauté, mais il ·e baui-
les incéressenc. Les lncouchables lais.sent coujours sur rent farouchement lors du blocus soJoman de '2.406 erJ
les lieux de leu r forfaic un morceau de parchemin avec surrouc, lors du massacre de la communauté khalère par
une n1arque étrange qui leur sert de signa[ure. Ils ne René d 'Argor. Lors de ce sanglant épisode, ils aid' rent
. .
tuent Jama1s personne. leur communauté à fuir par les égours ou à e cacher.
d.an les dw1es au sud de la viHe, sauvant un no1nbre
des malversations astu-
cieuses. Jls forrncnr la
• Famille la plus riche et
n'aiment guère user de
violence. li y a pourtant
des exceptions, telle la
piraterie, mais ce genre

' d'action a lieu assez loin


- essenciellcment dans
la mer khalèrc cr à l'em-
bouchure du Sahar - de
façon à ce que • les yeux
des enfants ne risq uent
pas de voil' cane de
violence». Ma lgré cour,
les Fils du Sabre ne sont
considérable de vies. Les Khalers n'oublièrent pas : pas des anges. Ils n1a nient leurs arrncs aussi bien que
une fois les conflits cerminés, les Fils du Sabre purent n'importe qui et savent se défendre.
considérablement se rapprocher des milieux bourgeois, Les Turbans dominent la majoriré des réseaux, pros·
malgré leur farouche opposition à la Maison Braorde. ricution cr mendiciré en cêre. Les deux s'allient souvent
En n1é1ne temps, ils déclarèrent une guerre ouverte aux afin d 'occuper con1plèremenr un quartier cr empêcher
Méloàcns coupables de génocide. À travers eux, ils coure implantation des ancres Fan1illes. Les Fils du
combattent la noblesse de souche u mélorienne. Sabre aiment les connexions complexes encre cousins
Depuis quelques a nnées, cette Fatn ille, jusque là éloignés - ils sont cous des cousins éloignés - autant
très unie, renconrre des problèmes incernes. Les Eils du que dans les affaires: il se révèle parriculière1nent diffi-
Sabre fa iblissent sous le coup des traîtres, des opérations cile d'anéantir totalement un résea u, relle1nent cdui-
q ui ne rapporrcnt pas autant que prévu, des arresta- ci a de rarnifications dans des domaines divers. Par
tions surprises. De plus, ils n'ont pas réussi à reprendre exemple, une 1naison dose cache en fait un i1nponanL
le pouvoir des Anciens. Le chef des lùrbans, Youssouf rrafic d'objets d'arc et les mendiants autour se chargent
Ibn Talùr, ami de l'aaucl gouverneur de Djeddir, esr de suivre les clienrs afin de disposer d'un moyen de
n1is sur la sdletrc, principalement par son rival David pression sur eux. I--Iabiruellement, l'enlèvement pour la
làlma, fils de l'ancien chef cué par René d'Argor lors vente d'esclaves se fair dans d'aurres endroirs pour aué-
du massacre. nuer les soupçons - en généra l, près de la concurrence.

+ Activités Qt1artier général


Les Fils du Sabre sont avanr cour des c-01nmerçanrs Tl exisre à Djeddit un souk, un cnsen1ble de maisons
qui ne respecrenr pas !'Our à fair les mê1nes règles que basses reliées par des sourerrains, qui scrr de quartier
les honnêtes gens. Ils usent de contraintes et d'arnaques généra l 3 la Famille. On y rrouve des bibliothèques, un
pour vendre plus cher, font de la conrrebande pour lieu de cuire, une salle d'armes, un hammam er même
échapper aux taxes, praciqucnc la piraterie pour ruiner un restaurant avec des prosàruées et des danseuses. Il
leurs concurrencs ou camouffenr cercaines opéraàons est très difficile d'enrrer dans cerre véritable petite ville,
douteuses dans leur compcabilicé. lis • accaquent • er encore plus d 'en ressoràr. Les Turbans s'y réunissent
parfois leurs propres bateaux ou, m ieux, récupèrent la pour discuter longuement d 'allàires, cour en se diver-
marchandise gu' ils venaient de vendre. Leurs ca.mbrio- tissant. Mais il ne s'agir là que de leur base secondaire,
lages pren nept surtout pour cible des entrepôts de plus orientée « discussions in ternes* que •véritables
1natchanclises ou des boutiques, rarcn1ent des maisons, concacrs ». Leur véritable quarrier général dén1ontre
sauf pour des objets pa nicu lic:rs ou par néccssicé. leur implicarion dans la chure des Anciens car il s'agir
Les Fils du Sabre en lèvent Cl vendent les gêneurs du blirin1ent de la Place du Bourre! à San1arande, où ces
co1nme esclaves dans les Émirats ou les ruinent grâce à derniers se rctrouvaienr avant de se faire massacrer.
Gouvernement: Quelques chefs d s Turbans siègcnr à
Influences la Chambre de ,C orporation ec lacorrupt1on lait rage
Djedclir est Clrcscera te ba tion des Fils du Sabre. Ils au sein de J adminisrradon.
y règnent sans parrage malgré la féroce concurrence cl obless,e : Excellents contacts-, quoique discrets~ avec la
Taupes. Mais ces dernier s'anaquaient aux pJus faibles noblesse khalèrc.
et leur influenc~ ne se fa.fr pas send.r à Djeddîr-la-Vidlre, Bourgeoisie:, Les Turbans nonr de contact qu'avec
probablcmcnrà cause des canaux. Néanmoins, à l'exception les négodancs l halers. Ils n)aimenr gu~re les aucres
de BejofaJ ]es Fils <lu abre oni des gui Ides dans touees les co mm u ri au ré , sauf pour les arnaquer.
cités. lis dornjnent Antalia avec fos lsidoriens~ mais pensent
freiner 1>in1portance croissante de ce porc afin q u Hne fasse
pas trop d'ombre à celui de Djeddh>en pleine recoinscruc-
tion après le saccage de la viUe par les Mélorîens~
À Eiyath) les Fils du Sabre s'occupent principale- Youssouf ]bn Tahir règne sur sa Famille depuis on
menc de crafic d'esclaves ec d espionnag avec les rés eaux
1
luxueux palais de Djeddir-la-Vi ille. Les 'Tahîr po . è-
mendiants,, dans le but de garder un œil su.r ]c C lergé dent de no1nbreux navires, des draperi~s ec une banque
qui érLLdie U.ll~ Hmicacion des droics du culte khalcr. À privée. Les Fils du Sabre sonr aJliés à la Maison Osraq
atnarande, il one lin imporcanc réseau de prostirurion ac'[ucllement à 1a tête de Ja viHc. la omn1unauté khalère
mais se baucnc à couteaux tiré.~ avec les Méloricns et ]es ]es considère con1n1e des personnes rcspecrn.blcs.
Félin . Ils y fonc quelques affaires égalem ent, prindpa-
1
Pour être ad m is dans le quarrier généraL il :fauc êrre
lemctu de la contrebande pou r pdvilégkr Jeurs cousins chef d'une guilde. CeHes-ci~ a.sse'.L libres, mènenc leurs
commerçanr.s établis dans la capit~le. leur influence ne affaires à leur guise. Une grande solidarité les lie t.:t elJes
cesse d augmenter dans San1arande depuis leur prfse du peuvenc demander de l'aidl: à Loue rnoment. Par contre)
quartier général des Anciens. une rra.bison peut coûler ch r. Lt:s Fils du Sabre réser-
Askdanc:; enfin. Après ljoccupation sol.omane les v1e nt la more à des ca cxtrên1es- n1eurtre d,Wl urban,
1ùrbans ont éré les premier à Jy intéresser et à y faire viol - ; de son côté~ un traître risque forr de se retrouver
leur nid. malgré Ja suprématie des Isidoricn ; des Mélo- frappé d losrracî me ec réduit à 1'état de Olt!nd.ianr ou de
dens et d~s Reîrres. Hs co1nptcnt avofr oette dté sous rarneur sur une ga1ère solomane~
leur coupe pour survdllc1· [armée et 1a pourrir de ~ ' in­ Un der nier détail : cetr<.! orgailib-adon vit sous Ja
térieur. Ils prévoienr de faire dl\ kclanc une ville aus j coupe du machisn1c. C >est de Join la Famille criminelle
morcc que Bejofa et n'hésitent pas à casser ll;s pr~ sur l,es fa. moins ouverte aux femmes. Ces dernieres se voienc
drogues er la prostiLuLion. Leur influence grandit1 m.ais reMguées aux rangs d>épouses ou de prostituées. ri existe
sans pouvoir encore dérerminer au détriment de qui. T.es quelques cxcepcions~ juste la pour confirmer la règle.
MéJoriens ont Javie dure depuis quelque ternps.

Aff aires internes


Situation plolitique
Malgré !'expansion en Askelanc cr la Cons ervation
1

En c.anc que plus vieille Famflle criminelle ou de l' influen c dans Jes autre cité-S 1 la :ituadon s"'avère
presque, les FH du Sabre o:n[ établi de nombreux rrès tendue au sein de la Fa1nHle. On s'e1nbrasse~ on
contacts pri ncipaJemenr dans la con11nunatué khalère. ~"iJ1viu?, on se serre dan ks bras mais rous savenr qu'il
11 one tendance à can1oufler leurs acrivirés illégale y a des craîLrcs chez les ']i.ubans. Ü'e-s d.uels one 16 en1-
derri re une façade de respeccabiHté et n~ hésitent pas à n1enc éclaté pour une simple allusion, pour une accusa-
s affld1er avec les nocables de la Pl:i.ncipauté. tion à peine voilée. C n~cst pas bon pour les affaires cr
Armée:,Les Turbans n'ont jamais éré artfoés par l'arn1ée. les réunions de Fan1iJ1e - parenta1 ~ ou La célébradon
Mais depuîs le n1assacre de la communaur:é khalère des fêtes khalèrts deviennent très pénible .
par René ceArgorl i.ls abhon·enr Ce([e instirution et ont Youssouf lbn Tahir est devenu un peu para-
co1ntnencé à y placer des ~spions . noïaque ces dernjers ten1ps. Les récencc accu ations
Clergé: Peu de rapporcs,. si ce n)est de l'espionnage. de corrupdon qui pèsent à rencontre du gouveTincur
Les Khal~rs ayant une religion un peu différente du de Djeddir, Ib rahim Oscaq risquenr d., éc;labou..", cr
1credo arlamiste,, il arrive que des prêrre crop zélé-
1
la Fami Ile ah i r et de n1 ettre en péril cowe l orga-
mt:naccnc leurs i ntérêts.
1
nisation ~
Pour ne rien arranger~ David Taln1a, lits de l'ancien armo phère fam i Hale. J\4ai l ·lésé ne peur pas vrajrnent
chef: ne cesse d slopposcr à Youssouf Jbn Tahir ec aux faire grand-chose , car ~j l a pe1·du-1 c'esr que.: l'autre est
traditions. lalma e t un iehef pirate apprécié cr charis- m Hleur. Et s'il csr meilleur> normaJ qu' H prenne son
n1atiquc, mais il se monrre trop vioLenr pour Ja cultwrc dl1. L loi du plus malin.
khalère. fl fait r-/!gner la rerrcur SUI la ville ec s'attaque '1_
rou .. c ux qu>il soupçonne dt! trahison ou de nuire à ses ,,,
int~rêrs. Il a ré'œn1 ment noyé p1usicurs Félins ·c ruiné La Latzter·ne Ecarlate
plusieurs commerces appa1·cenant: aux I ·kloriens. Cette maison de passe asse.z connue à Djeddir ,se,
situe à quelques pas du souk. ha.Jorn Moffnit denr
ce bârimenc de deux érages à coit plat, run des rares
Que pe,n ez,-vous de ... 1
cxen1ples d arcbitecrure khalère dans le quarrier. H
règne sur 'llingL-htùc prosdtuées, six revendeurs d
Les Khalcrs onr la réputation de faire des affaires drogues, deux compcables, cinq gardes du corps, sans
qu'entre eux. Ge n est pas rour à fait faux. Cela leur compter le personnel dt! maison, mais vit plus loin 1
1
a surtout évité de se faire trop d cnnemis au sein des dans u.11 quarder bourgeois plus rranquille,, avec sa
autres Bamilles. Ils savent pa1rfaitemenr qu'en prenant fe1nme et ses six cnfanrs. Sa maison dose é'roque les
le contrôle d'un qua.rider, des tensions pparais enr. Il émirats et il en est très fi.cr. Il fair [OUincr son encreprise
u cnc alors de la négodarion pour calmer le jeu et atcen- avec brio ec empêche toute concun·ence d venir s'ins-
dent avant d'cffcc[uer la prochaine action d ..envergure. talJer dans le quartier. Pour cela,, ses garde..r; du corps,,
Les Ezguirs: ·~ Ils one l,e sc11s de la fam iHe, c"esr bien. d' in1posant.~ guerriers armés de cimeterres font régner
Malgré la concurrence qu,iJs nous Hvrent> ils n une loi parfois assez v.iolente. Pour évicer les ennuis,
scmblenc pas avoir de pensées beHiqueuscs ». Shalom a graissé la patce au préfet de nuit et à quel-
Les Félins: <( ous aimerions connaître leur puissance ques sergents de mHice. A ]a Lancerne Écarlate, la fête
réeHe, bien que nous n occupions pas du tout le n1ên1e bât son plein roures Jes nuits. Musique, sexe, danses,
terrain. Mais commenr agir avec des animaux qui ne spectac]es, 'boissons,, nourrkure drogues, tout est
comprennent que le langage du sang?)> fait pour le con fore du client. La rneilleure société s y
Les lsidoriens : « Ils n'onr pas rojd aux }'eux. Utilison - rend, non1bre d'affaires se coinclucnr dans de discrètes
les et essayons de les surveiUer. >~ alcôves. Enfin . . . d isctètes1 façon d~ parler ; ShaJom a
Les éloriens : « ou.s ]es détruiron, . ous n'avons équipées les. alcôves d -ingénieux dispositifs d 'écoure cr
plus d 'auLres choix ~>. une équipe a pour charge d' écourer ec d •écrire roue ce
n
Les Reîtres : « Ils one rra hi [e m ieu en rejoignant qu[ s'y trame. Lt!s informarions sont ensuite revendues
la mi H1cc. Tls nous posen [ d 'énorrnes problèn1es à à qw cela intéresse.
a.marande. Il est peut-êcre ccmps de Jcur donner
une leçon >).
Les îaupes: <(Ils ont supplancé tous nos autres concur- Le, D'rap ,e au R'o,uge
rents à Djcddir-la-Grande e1: tcpré·scnrcnr un véritable La FamWe Tahir ne possède pas que d~s baccaux
danger.,>>' marchands, nlais égaJcmtnr de pcdts vai.sseaux rapides
Les Thaumaturges: « Gardons un œH sur eux> 1nais ne qui font le bon heur de quelques guildes pirates menées
les approchons pas». par le tyrannique cr anguinaire Moïed Je rouge.,
Les Toges .oires : c~ lls n'onr pas eU
1 le temps dt: L:équipage du capiraine Mo"ied se compose de soixante
m~ccre pied à Djeddir ,er sonr: de coute façon voués à hommes. répards sur deux navire,s. LI fair régner Ja
dïsparaîcrc ». cerreur sur la Mer l<.haJèrc, arcaquanc la plupan du
ccmps sur ordre de son annateur. Les auroricé.s ont mis
sa tête à prix fort1mais Moïed a déjà coulé trois navires
Guildes in1portant _s de la flotte samarinienne gt"ace à sa parfaire connais-
sance des récifs, a cruauré n'a d >égale que la chance
Le gujldt:s se mon Lent autour d "un chef cr se insolente qui 1~accompagne ec une organisation solide.
Structurent comme bon Jeur scn1ble~ Les conflits entre Il collabore avec un groupe de contrebandiers appelé
guildes ne sont pas rares, mais raremenr violents. les Serpents des dunes) dc'S esclavagistes de la viJle de
Leurs n1embres s arnaquent, se piquent des marchés se RcyJ et tienc ses informations sur les passages de bareau
v0lenr des prostituées er apres s,enguculcnr dans une1
des chefs d s Fils du Sabre eux-mêmes.
Soo quartier généra) se trouvt:ra1c quelque parr encre
Rey r la Princi paucé. On entend par1 r d'une vasrc Activités
grott'e à Ranc de falaise donc l'approche par voie de n1er Les lsidodens n'ont qu'un cul but le progrès. Pour
nécessi.re beaucoup d'audace. Mais il existe d •aucres y parvenir, tou les moyens sont bons, seu.1 le résultat
rumeur ur W1 village secret où les pirates. cacheraient compce.. Us tonc énorm~menc de recherche et d expé-
lcu.r trésor. Le autres Fam illes paieraient cher pour en riences scientifiques en cou genres,. urtou r C· Ues q ulin-
savo] r plus. cerd it le dogm·e arlamisre - con1me tour ce qui concerne
le corps humain. Ces sciencifiques de l 01nbre out donc
1
E:"égulièren1ent h oin d élén1ents spécifique pour leurs
expérimentation . diverses. Mais Jcs Isjdoliens sont
LES pdncipalemenc réputés pour leur d iablocine. En eff'-!t
eux seuJs dans Ja pègre en mah:risenr la fabric..-:icion. Ils
ISIDORIENS en font la concrebande et en rirent la. majeme partk de
l·eurs ressources. Les lsidorien praciquent le can1bciofage
quand ils ont besoin de ma(érid qu>Hs ne peuv~nr se
Les Isidoriens font procurer aurrenu:nr. ParaHèlcn1enc, iJs esp.ionnenr beau-
pai·ric d\1ne nouvcUe coup car ils aimenc être au couranr des dernières avan-
FamilJe cdminelle axée cées cechnologlque des différent accliers, laboraîoires
·ur le progrès social et scientifique. Leur nom repré- ou corporations de la Pr1 ncipauté. Ü'e rernps en centps,
sente un hon1mage à Is1dorio Marbladc, le célèbre iJ enlèvent un scientifique ou un rechnicieo, mais pas
inventeur ec libre penseur disparu tragiqucrnent:~ La pour demander une ran >on, un iqucmen'L dans le bur de
Fa.rniUe se c·o mpose essentieUemenr de révo]utionnaire slappropricr des connahsances ou un savoir-faire. Les
et de scientifique rravailian( ensemble pour un nouvd Isidoriens jou nr aus i un grand rôie d 'agitareur~ politi-
ordre mondial. ques (lt:ur deuxième activité majeure) : ils onr beaucoup
de travail .à faire po·u r chan~r les n1encalicés ... Les lsido-
riens dédaignent les autr·es acrivicés traditionnelles.,
Histoire
Le 7e jour dfillan1 2665, à Ancalla, Ja casern où les Q11a r tier génér.al
scocks de poudre étaicnr entreposés explosa. Le quarder
de Blanche-Lumière~ 12un des plus beaux de la vHl~ fut Le quarder généraJ des lsidorien se situ·e dans
presque enr::ièremenl décruit. 1l resta abandonné duran[ la Facuhé des cicnces et techniques J .e a.marande
plusieurs mois avan( d 'anirer de no:n1breu.x désœuvrés. bien qu ils n'aJenl quasin1cnt: aucune inHuence dans
Cer épisode mena le pren-ijer .à. Ja mise à 1,index dts scien- cette ville. La nulc 1 quand lt:s bâtiments sonc vides,
1
tifiques. Apollo Poinc, rapprencj le pJus doué d Isidoro i is e retrouvent dj_ns les an1phithéâtres ou les labo-
Marblade, essaya de st barue ranr b1ea que 1nal conne [.c ratoires pour débartre de 1a meHlcure tnanh:rc de
rejet des . cienrH:iques par la populace) n1ais en vain. Le refaire le monde.
Clergé cr Je Prince avaienr parlé, les s iencilique n~avaienc
plus [e sourien du peuple. ApoHo Poinr possédait dt!s
relations avec d,ar1cien · membres de la Famille révolu- Influences
tionna.Ire des Partisans, que la pendaison de leur chef et
inspiraceur Ilatch Braorde avait prj é de bue~ Il repût La Fa1nille se révèle particulièrement inBuente à
donc concact avec quelques-uns de ses cx-con1pagnons Ancalia .. où eUe a inscalJé la plupart de ses laboratoires,
de lutte. Cercains se sentaient roujours animés d 'un esprir dans l·e quarri r mên1e de Blanche-LumJèrc. Bien repr~­
de changemenc, d,évolu don, voi rc mêrne de révo]udon. sentée à Askdane, dle entretient de bonnes relations
De plus~ ils sourenaienc ouven:c1ncnt la cause sckndfique avec rarmée. La branche révohnion na ire de la Famille
ainsi que leur ancien compagnon, Apollo Point. En qud- se fajc: remarquer à Bejota. On peut aussi trouver quel-
ques mois ils fondèrent ense111ble une nouvelle Famille ques lsidorien à Kalaar. En effet k besoin régulier de
anin1ée par un esprit Je progrè soda! el scietuifiquc. charbon ocre poul· la cliabJocine a poussé cerce Famille
U paraît que l'ancien bras droir de Marblaclie) un 11ain, à installer quelques rroupes d.a ns les fort entourant
ferai r parde d~ rouages de 1organisation. l"'andcnne ville nain~.
les autres Famille . Il , espère.nt devenir à la fois
Situation politique indi pensable pow· chacune 1our en essayant de ne
la Famille des lsidorl<::n est ~"'Z jeune et n'a pu ênibUr menacer aucun de leurs jncérêt , cc en quoi ils réussis-
de rdarion . vrai rnent stabl~ avec un groupe en particulier. sent plutot bien.
Armée: La Famille enrrerienr, éviden1menr de maniere Les Ez.guir : « Ces pauvres bougres se mercen c eu-X-
officieu e, d bons concacts avec I'arn1ée, noca1n1nent à mê.mcs en marge de la société. Ils n seront pas de ceux
Amalia. Ue remplie régulièrement l s srocks de poudre qui feront évoluer Jcs choses~ ))
des entrepôts militaires. Les Félins : « Nous a\rons plutôt de bons 1appons à
Clergé : L~ Isidoricns évlitent cout contact avec le Bcjofa~ mais nous njavons pas int:érêt à leur marcher
lergé. Une di ffé~-ence fondrunen[ale de poinc de vue sur les pattes ... ))
les oppose. Les Fils du Sabre: «Ils no,us n1ènent la vie dure à
Gouvernement: La Famille n,cnrretient: pas de relation Anralia, mais c>cst de bonne guerre. C>esr une FamiJle
parcicuiière avec le gouvernement; la branche policique puissante et crainte, essayons d.e uivre leur exetnple 1>
d~ l'or anisation essaye de faire passer es idées, mais
1
Les éloti,ens; « Us sont de connivence avec le Clérgé,
san succès. pourcanc ils paycJ1t rubis sur l 'ong[e. Restons méfianrs:1
ob~esse: Tout comme· le Clergé, [a noblesse est en ces fanadqtt pourr.aient nous prendre en grippe. »
parfaire contradîcdon avec l~ p ensét isido:rienne cr le
1
Les Reîtres : « Ils nous one porté quelques mauvais coups,
nouv·el ordre mondial mat one compris qu~on peut leur être très utiles. »
Bourgeoisie : Les bourgeois sonc d bons mécène et de Les Taupes : « lis veulent resLer dans l'ombre, contrai-
bons clients. remcnt a' nous. »
Les Thaumaturges:<«Ils se n1éfient de nous, notre
diablodnc ne Jeur plaîc pas du tour, n1ais eHe nous
Organisation protège de toute tentative d tagression d · l ur parc. }>
Les Toges Nojres: «Leurs convi dons vont à t>encontre
La amillc nlest pas constituée de guildes à propre- du progrès, nous devons ieu r ouvrir lt: yeux. >)

ment parler, mais de groupe de travlil ou d Jabo-


ratoires d;études. Chaque groupe se compose d un
Maîrre et de plusieu r labora.nLtns qui lravaillenr dans
un laboracoire et sur un sujet précis. Tous le dt.:ux ans,
les Maitre se réu.nissenc pour en choisfr huit d'entre Out.rc les nombrellX laboraroires ec les groupes politi-
eux qui sLé,gcronc au hau1t conseil. ApoUo, Point a été ,élu ques divers ies Jsido,riens possèdent quelques guildes.
à vie à la présidcnc de cc haut cons.dl

Kalaa1· Expé'd .i tion


Affaires intern 1
La guilde de Kalaar Expédition s'esr récemment
ratcachée aux Isidoriens. Elle se compose de sohdes
Les Isidoricns ont la réputation d>être fougueux er gaillards qui nlonc pas peur de se lancer dans 1~ex­
impuJsifs, voire· n11ême légèrement d~rangés,. un peu à ploration des ru.nne] des Moncs O·cres (il faut dire
raison. Beaucoup de scientifique écayenr d{;S méories que les armes à feu sonr re.l ativem ent efficaces coutre
abracadabranres ou c,entent des .expériences farfelues les Hé]odennes). De temps en temps, elle c co.rrt
pour H la Science ». Les 1 .jdoriens doiven[ n1ener à leur cerraJnes p~rsonncs désireuses de se rendre à Kalaar
cermc de nombreuses recherches e t fur évoJucr bien des ou dans ses environs.
mentalfrés. Auta.nt dire qu' Hs one du pain sur ra p~ancbe.
Mais beaucoup parlent à derni-moc du grand plan :
Apollo Paine tt:nteraic de concevoir Ltne nouivcU · arme Les Éparpilleurs
secrète d'après les cahiers d"études d"Isidoro Ma.rblade. Les Éparpillcurs se composenr: de dynan1iqucs
dynami.teurs Mgèrement cintrés. Arthdo VeUaconccs,
l'inventeur de la dynan1ite lui-n1ême, dirige ce g,roupe.
1

H faut dj re qu'H n'a plus toute sa têt er qu'il ne peur


malheureusement plus diriger les études d~un labora-
Les membres de cett Famille ont décidé de se cojre. AJor , moyeananr une fonc omme d 1argenr, il
faî re connaître d la. pègre et de rra ir.cr avec toutes 1
propose de faire sauter n importe quel bâri menc.
amaridJ le cousin <lu Prince et J un de ses plus p rodi.es
L ES conseilJers. B,icn que cette allégation ne puisse être
prouvée Ë1 semblcraic que ce soit bien le cas. Flavien
M ÉLORIENS CorbL aucre proche conseiller du Prince Erom<: V,
apparciend raie lui aussi à ee groupuscult:. La plupart
Les MéJoriens ne pcuvenc des men1bres de ]a Famille de Reîtl'es fonc donc au !\Ï
pas ·être considérés comm~ partie des lvfélorîen du moi ns tous ceux qui peuvenr
une Fan1iUe cdmineUe à prétendre à ia pureté de leur sang. Anj,ourd~J1u1, la
parr entière et cc~ pour plusieurs raison . Tout d'abord, FamiUc des Mé,oricns constitue une ociécé secrète
leurs accivicés illégales sonc plutôt: Ümirécs. Ensuite> iJ.s regroupanr les Umélorien les pJu inB.uenrs des Sepr
n'onc que très récenlffi·e nt acquis suffi ammenr de pouvoir Cités plus qu.~une secte de fanariques. Elle n.c c::o1npte
pour prétendre au ticrc de Famill~. Pou1·canc l'appui poli- dan ses rangs que des humains de souche purement
tique dont ils disposenc aujourd'hui en fair une organisa- umélorienne. L'a cès en est inlerdit à tnut peuple non
tion in.fluente er parcicu 1ièren1ent dangereu e. un1élorien ou espèce non hltn1aine er le recrut<:!menr se
faü uniquement par parra1nage.

Histoir
Activités
n y a encore une dizaine d"années, les Méloriens
n'éraie ne rien d 'auuc qu une secte sans grande enver-
1
Les a.cdvircé de Méloriens on[ bien changé dcpui
gure) plus apparentée à u11 parti politique fanatique l'époque où ils se contenraicnc de traîner dan les ru~
qu) à une FamiHe criminelle. lis regroupaienl quel- de San1arandc r-n groupes d~une dcn'lj-douzaine dt
ques exrrémisces persuadés de la ·upériorité de la rac·e typ~ armés de matraque, à la recherch d~un \ icâme.
umélorienne sur toutc5 les autres principalen1enr ur Aujourd'hui, 1es Mélo1~icn cherch nr à placer de plus
les espèces non liun1aine et le peuple solon1aa. Leurs en plus de leurs membres à des postes de pouvoir ceci
activh:és se limitaicnr alors à quelques passages à taba aussi bien du côté du gouvernemenc1 du syscème judi~
hebdon1adaire!i quand ils ~raienr sûrs de 'auaquer dafrc du clergé ar!amiste ou de earmée que du côté
à une ptoie plus faible qu.*eux. Les autres Famj 11.cs ne des grandes Pamllles cri1"11 inelles. Leur bue consiste à
leur prêtaient guère at tention~ Malheureusemenri la noyauter le plus d'organi~ations possibl afin d)accroîrre
situarion a bien changé cc les Méloriens représentent leur influence. Plutôt que d.e se livn:r à une quelconque
aujourdJhw une force avec laquelle H faut compccr. activité criminelle con1me le au.a·cs Familles, il udH-
Les Méloriens ont ainsi pu gagner en in1portance, en senr tous les moyen - légaux ou non - visant à arrcindre
partie grioc à la vo•oncé du Prince et de son en[OU rage de leu1·s ,objrectlfS de supréiuatic de la race umélorienne.
favorlser les hnmains de souche urnélo- Ainsi, l'aclion politique représente J'acdvil ~ la
ricnne dans les Sept Cités. Usant de plus importante des Mélo-
lews soucicns dans Je syscème judi- dens. Discours,. rracts ~
ciaire1 ils one convaincu quantité de livres, tour est bon
raclsres uméloriens des ancres Fami Ues de ]es pour diffu scr
rejoindre, en échange: dune torale impunité pour leu r message
le.s crime qui auraien t pu leur ecr reprochés. d ' into-
Ce début d,hémorragie a sans doure 6ni par fragi-
ljser les Anciens, à rel poinc que les PHs du abre et
le Félins one pu se débarrasser d'eux. De plus~
ces derniers - avec les Taupes er les Ezguits
- n ,avaient pas perdu une part de leurs
1

homn--ies au profrc des Mélodens. Grâiee à


Jcur composition cc à Jeur politique.:,,
ces FantHles échappent à l'in-
flueno dircct,e de , MéJ,oriens.
a rumeur veut que le chef
acruel des Mélo-riens soie tou'ours
le même, à savoj r; Jer fau k

-
de ccrrc sociécésccrètcdt
]a pj rc spèce s' ér:end nr
ju sq u' aux conseillers
dLL Prince : clle dispos e
1 1

oublie pas notre part .: si tu fois u.n casse, fa se saura ~ le montle· efl pe.tit et
donc d 'une influence
on t1 nos qreilles pa.rtout. Si ce nef!: pas l un. des nôtres qui le diral ceff quelq1lun de
1

paiHcl,que énorme. De
lexférieu.r, einquiète ! Tu dai-S nous jz'let· le pourcentage qui notts eft da. ?(J1saye p·as plus~ ce1·tains. de seS<
de nous .entuberfi.Ilon, on a des comptables, on connaît lesfo1~tunes du coin et il nefout adcp[cs, agcnrs sous
pas longtemps p.oitr efthner à peu près corretJement le montant d'un butin. vflors si couverrure; onl infihré

notre·pourtentage JU!' correspond pets OU s'i/ diminue ceft que tu essay,es de llO'/ltS erifk1·~ d)autres Fa111j IJes crim i-
nelles.. On peur donc
êt si tu. essayes tk., noti.s enft.er~ c'efl: quon ne peut pas avoir confiance en ioi. €t si on ne
considérer leur inBuence
pètt.t pas avoir confiance en toi cefl poiH· toi que ça sera drJmmtt.ge. 7ù piges? comn1e potendelle-
menc ·crès imporran'ce,
suttour à Samarande où
la plupar"t d.·~s institu-
tîons son·r inlilcrées. Les
lêra.nce. IJs n hé itent pas non plus. à s"attaquer aux acti- MéJoricn ont aussi renforcé leur pouvo.ir à E.lyath
visces ennemis. Pour œla, ils uriliscnt deux nléthodes : avec la monté·e du fanatisn1e r1eligieux~ T ~ s con1n1en-
détruite leur rêpuca.rîon ou les assassiner. Us chc.rcbenr cenr à apparaîcrc à Ancalia.
simplement à anéantir t0iut ce qui pourrait les gêner. Les
MéJloriens disposenr également d'-un ervïce cl )espion-
nage très compécent c.:t: capable d )opérer aussi bien dans Sitt1ation politiq11e
les raverne-S Les plus sordide que dans les salons de Ja.
noblesse. On Jcs oupçonne d)avoir noyaulié les organisa- 1
GouYernement: La poHcjque représente bien éviden1-
n1en[ le point fo'.rr de la Fan1iUe des Méloriens~ À travers
1
tions bourgeojses d obédienœ républicaine.
Le~ Méto,ri·e ns financent leu.rs opé:racions par d~s leur chef, Jerfaulc a111arid~ Hs one l'oreîlle du Prince.
excorsions d.e fonds niai également par l rapt. Ils Peu de décision tmponances sonr prises sa.llls L"asscn-
ne d~mandent pas de rançon car ils veudenr leurs tin1ent du cousin d'Eromë V. Nul ne sait si. le jeune
proies aux marchands d )esclaves. Hs se débarras- Prince conn.aîr l'ascendani: que possède sur lui cerrc
senr ainsl de leurs adversaire·s en se remplissant les société secrètie, mais Jerfault Samarid se trouve assuré-
poches. l..es Mélor]ens gagnent égalemen( de I' ar- mcnc à l!lioriginc de nombreuses lois racî:sces.
genc grâce à leurs ca.mpagnes d,e dératisation ; ils Armée: L amitié que Jerfaulr Samarid porte à Flavk~n
1

massacre ne d es gouris à tour de bras pour le con1pte Corbi, le chef présumé de· la Famille des Reîtres) n'est
de comités de qua.rriers. pas innocenre. Les Rekres onr une influence consi-
dé:rabJe snr J>armée er sur le dérou]em.e n t des afFaj res
d~skdanc.. Les Méloriens, à. travers l >influence de leur
chef sur ceJui des Re1r.res, onr donc un ascendan[ non
négHgeable sur ],arn1ée de la principauté.
Les Méloriens n'ont pas de: q uarcie i!' général a.n'l'cré.
1
Clergé: Mên1e si leur influence sur lie Clergé arhunisle
Quand ia Famille a besoin de se r·éunir, elJe le fait de ne peul rivaJliscr avec lcu.r po-uvoir su.r !a poHtiquc des
manièré officieuse. cules les [êres pensanries ont Je SepE" Cités. cdle-ci njest pas non plus négL:geabJe. De
droit d'.assiste[· à ces réunions qul se tiennenr dans] ~lm~ plus en p ius de prêcres rejoignent leurs rangs 1 persuadés
mcub]e pa.rticuüer de (e1ou. td bienfaiteur fortuné~
1
que le peuple umélorien est le peuple élu d"Arlam et que
sa dominadon sur Jcs aurrcs peuples cr sur les ancres
espèces çouJe de source.
Influence Justice : Là encore, J, influence des Mélorien~ se faic crud-
le.me.nc sencir. Les Mélodens oompœnr sans doure le plus
1
1.Put comme leu irs activités, 1 infl Lience des MéJo-
J d adeptes dans cette branche du pouvoir. Depuis le sjn1ple
rien. est difficile à qua.nti·fier. À rheure aCUiLelle la miHcien jusqu'au juge de ville~ la. plupart de-S Uméloriens
plupart de leurs it nembres occupent égale'me.nt une appartenant au corps judiciaire possède.nt des ~iens plu ,
place dans d~aurres organisatâons. Les ramifications ou moins importants avee la sodélé secrète ra.cisc:c. Cela
permet aux Méloriens d assurer une relative tranquillicé à ble1nent tin ;our qu'il est temps d'agir, mais personne n
fours agents infilrrés dans Jes auues FamHJcs. connaît encor:e fa nature de es incentions.
Les cellules visibles dure te de la populacion n oru
que tres rarement une idée précise d~ l'éœnduc Je l'or-
Organisat ion ganisacion donc eU~s font partie. Lhomme de la rue sait
qutil cxisce de nombreu ·es cellules indépendantes . m ais
Les Méloriens fonctionnen( grâce à un système de i1 ne connaîc ru Jeur ag.encemcnr ni leur non1bre exacr.
cellules indépendantes. du pouvoir central. En effer., Les affaire. interne ncxist,en _donc quashnent pas.
n1icux vaut que leurs membres en sachent le moins Seul le cJlef suptême possède une vue d'ensemble. Quel
possible sur le pouvoir décisionnel tour en respecta.nt projet futur ~ pour autant qu' H en ait u n - pou rra-Ci7i1
les idéaux de la Famjllc. encr prendre quand H fera appel à tou es homm,es ?
Dans ]es faic.s" la Famille se subdlvise en deux Nul ne le sajc.
grt1upes dont le premier comprend les têtes pensantt!S
choisies pour leur inreUîgence et: leur convjctions
idéologiques. Ces hommes occupent le postes clefs Que pens z-vo us de'.. . 1

des d·ifférenccs admirustrations officielles. Dans ce


·yscème par échelons 1 w1 n1en1brc ne connaîc pas les Les Ezguirs: « Pourquoi se soucier de ce peuple abhorré
autres membres de l'organisacion à rcxcepcion d'un alor . que no,us aurons bientôc débanassé les Cicé.s de
conr:acr situé à l'échelon supérieurJ qui l'a introduit ~eur prés,ence j nfam an re ? ll
da-ns Ja Famille. Ces agencs recruteurs ne connaissent Les Félins: « Ih contrôlenr encore B jofa~ mais régner
cux. . mêmes qu,u ne pedre parcie de l'organisation. ,C eue sur une décharge ne vous donne pas d,aurre pouvoir que
mécon naissance à la fois des autres membres et dt.;s celui des ordures. Ils sont en train de s'ouvrir aux aucres
enjeux de la FanüUe permet de limiter les risques de espèces ec g rand bien leur fasse nous arriverons peut-
délation quand W1 des agenrs est démasqué. êr:.re ainsi à infiltrer des espions dans l urs rangs. »
Le deuxième groupe réunit en quelque sorte l'héri- Les fï(s d u Sabre : « Sans douce no plu~ grands adver-
tage des Méloric:ns d'il y a une vingtaine d;années ; un saires, leur vo]onté de rnetrre ies pieds à SarnantD,d e
ran1assis de brutes épaisses réunies aucour d:Jun petit n~esl:pas vraim.ent faite pour nous r éjouir. l-Ieureu-
chef. Ces brutes 'occupent génl:raJemenl de percevoir semcnt1 les citadins ne !eur rendronr pas la vie facile.
la caxe des conunerçancs dans les quartiers qu' ils contr6- a.m arande esr une ville umélodcnne depuis la nu it des
lent ou d 'assurer w1e certaine publicité à la société secrète cetnps, ils 1,apprendront a leur dépend. »
en organisa11r des rar:onnades ec des lynchages dans les
1
Les Isidoriens : « Un _ assemblée de fous ljOUs jusres
r.ues des Sept Cicés. Ils n'en one pas conscience mais, en bons à c falre ·aucer le caisson. ... »
tant que partie ~a plus visible de la Famille) lis servent Les Reîtres : « Sans douce nos. mcil ~eurs alliés. merci
principalemenc à dissimuler la vérirable puissance des Flavien. D'ici quelques années, ils neseront plus qu une
Méloriens derrière ua paravent de violence gracuke. À guilde affiliée aux Méloriens et canr n1i~ux. Nous
ce niveau, le recrucement e fait pJus librement pufaqu' ils somn1es les cerveaux et [,es lleître , l'arme que nous
ont surtour pour but de fahe padcr d ~eux. allons lâcher sur les ~ept Cités. ')
Les Taupes, : « Us fouinenc sur le mêtne territoire que
leurs ennemis de toujours. Avec un peu de chance,
Aff aires interne , n.ous pouvons les laisser s'cnrredéchirer pour récupérer
Bejofa . Mais je ne vois vraiment pa 1·intérêr d~hérirer
1 1
On sajc peu de choses sur ce qui se passe dans les d une décharge alors qu on pourrait l ,offrir aux ch i ens
1
1

coulisses des activh:és n1éloricnnes. La pJupa rc des khaler comme un os à ronger pour qu'ils oubHent;
adeptes n'en savent d 'ailleurs rien non plus. Chaque Samarande. »
agen c infiltré a pour mission de progresser dans la Les Thaumaturges : (( Une bande de prestidig;naccur~
hiérarchie de sa profes~ion et d ~espionner toue ce quj s y t out ju ce bons à servir de 1nonstres de foire. Ils seront
1

passe. Il n,entrcprend aucune action mais rappone ses cous devenus .M élodens avan[ d'avoir eu le temps de
observations à son contacr au sein de la an1iHe. Ces con1prendre ce qui leur arrive. >}

derniers transmerrenc ensuite les informaüons recueüHes Les Toges Noires ! <~ Ils se servent des mêrru:s n1éthodes
à l'échelon supérieur> ec aînsi de swce, jusqu'au son1m~r que nous pour an1asser du pouvoir, mai nou avons
de la pyramide où se trouv Jerfaulr amaddJ qui finie déjà gagné, nl!esr-cc pas? Les 1nanipulation · de ces
coujours par être au courant de toue~ ndécidera proba- dernières années le prouvent. os hommes évoluenr
dans coutes les sphères important~s du pouvoü des
La Sa·inte Parole
Sept Cités, alors qu'eux .d oivent se cacher à B,eJofa dt! Ruben Orlov éraie un homme de lert{es, quj avait un
foudres dérkales. n certain uccè er une famill . Mai un soir, sa maison
s,esr ~crou lée par la fauce des gouris, tuant sa fe1nme
er es deux filles. Il a sombré dans ['alcool pais dan ]a
drogue~ avant d 'êrre ·auvé par un ami méloricn. Orlov a
écoucé son discours. Il a co1111nencé a étudier les Mgende ·
Le ,Mélo1•iens n(; comprcnc pas de guHdes i rnportantes g,ouris~ prc.nanr concacr avec. la corporacinn clandes-
en leur. ein. Leurs hon1mes quand1ré négligeable dans le
1 tine des historiens. Depuis, 'ÜrJov comb]e tes trous de
pla.n de Jerfuuk anudd, agissen1 seul ou en cellules. PHi toire avec ses r~ssenrimcnts, écrivant une série de
Ces cellules s'organisent généralement aurour d\.tn petit pamphlets racistes nommés <e le complot gouri ». Le
chef qui occupe un poste à responsabilité dans l~ quartier Clergé y a prêté un cerrain intérêt ec les textes ont même
où elles sévissent~ souvent un milid n gradé, plus rare- écé débattus à la harnbre des 'Corporacions.
men1r un préfec. Les honlffies qui se rtunisst--nt autour Orlov a alors créé la ainte Parole avec rimprimcur
de lui font partie,, le plus souvenc, de la maréchaussée Frédy Ropps, une brute haineuse détestant surtout [es
er: des comn1erç.ants du coin. Il recrucenc 'îrès ra rement nains.. dov a écril ~< 1e proto,col~ de na ho es» décrivarn:
leurs nouveaux m~rnbres dans Ie milieu de la pègre, car il les Jicns entre. J.cs nains et les gpuris. li a en~uite formé
vaut mieux faire croire que les m en1brt!s des Mélortens ne de agita teurs pour propager s~ idées en douceur« car
sont pa de criminels a fin de renforcer la crédibU îté de Ia le peuple, bercé par les men onges bourgeois, n lesr pa
Famille. Ces ceUules 'organisent général n1enc con1n1e encore prêt à ouvrir les yeux sur la menace n1ondia1e »~
des brigades non officielles de maintien de l'ordre et de Ce rravail de sape a porté ses fruiLs, car dernièremenL
la pureté ethniqut: dans les rues de leur quartier. Leurs plusieurs échoppes naines one été saccagées er personne
activj cés dépassent ra ren1 ent Je cadre de .~ 'agrcssio n de 11 'a ,Jev,é le petit doigt~
n1endia.rus ,e t d•antres mit1orîcés jndésirab]es.

La Foudre D iv ine LES


La Foud re Divine se compose d 'une dizaine de pala-
dins obéissant aux ordres d u maître Hogar Hemdn, un REÎTRES
ancien mercenaire combarcant avec dt:u.x haches à double
trancha nt. Leurs pécial.i ré ?La déram:isadon. Ils choisis enr Au départ imples
un quartier pas trop fréque nté: par lamjlicej mals proche mercenaires,. les Reîtres
des nids de gouris. Ils descendent dan les sous~sols cc ont devenus de.s protec-
effrayent les rongeurs qui, la pJuparr du rc1nps; fonr payer teur brucaux, puis une Famille cd nünelle de plus
ce dérangemcnl aux habü:anrn de la urface. Au besoin violentes er enfin, à ]a conclu ion de Ja guerre dvHc 1
""'
la guilde en rajoute grâce à d __ commeruaircs bien ciblé une force de la loi ! Ils doivent ce récenc ch angement de
lâchés dans une caverne. Une fois que les habitanrs du cap à un homm : le so1nbre génial et charismatique
quanier en ont 1narre~ la Foudre Djvint: intervienr cc se Flavren Corbi ex-bagnard devenu baHli de amarande.
faie payer pour massacrer les gou ris. Parfois~ l.es paladins Ce dernie.r a ccnté de redonner une cenajne virginité à
poussen mên1e J~ vice jusqu'à cmbaucht=r des féUs qui, sa Fami Hc 1 non sans un cerrain succès. Mais les autres
s"ils ne meurent pas sous les coups d •un gouri se recrou- FamiUes ne .sont pas dupes · les Reîtres uscnc coujuur
venr une dague p la nrcc entre les deux 01noplaces par un de méthodes illégales eLn 'onc absolun1ent pas renoncé
des sbires d Hcmcln. à leurs trafics.
La plupart des meJ.nbres de la Foudre D ivinc sont d ,an-
ciens soldars~ quoique rarement des officiers> de. brutes
parfaiten1ent rôd~es aux racdqucs de combar urbain qui His toi re
n'arrivaient pas à se réin ére.r à la fin de Jcur service. Les
recroreurs méloriens ont alors accusé les écrangers qLù À l>originc)i une compagnie de n1 crcenaires venant
1

1
envahissent la pl"incipauté de cet état de fàfr. de Barecht et d Anvard se retrouva coincée à Sama-
1

rande par le blocru soloman. En 2406, 1'armée accueillie


à bras ouvercs cette troupe qui s' iUustra vaU lamment.
Les Reîcres décidèrent de s'inscaHer définidvenicnt a
Activités
1

Ancalia où ils jouissa'ienl d~un excellente répucacion


et, pour certains; d)une incorporarion dan · l ~arinée à
des posces d'officiers. Le Reîtres mènenc une politique d'élimination de
Hs , uvrircnc àAntalia une académje d 'escrim «les la concurrence gênance pour leurs activirés de contre-
Mercenaires » et acccpcèrenr d m?ss.ions de protection bande et de pira[erie. Us dér:ournenc de ma.rttlaandi e
rapprochée, de escortes d ~ convoi ou du gardi ·nnage. sur ks porcs er dans Jcs casernes, parfoi. des convois
Rapiden1enr, Hs prospérèr,enr et inscallèrcnt au n1oins voire des navires. puis les revendent dans les aur.rc îcés.
une co·mpagnie dans chaque ité de la Prjncipaucé. es La position de Flavien Corbi aide:: à couvrir ces rrancs
années passanr.,, la corruption fit son chen1jn, Jes acci- en faisant accus,er des pigeon surchargés de fau.ss
vicés des Reîtres devinrent n1oins honneres. Us détour- preuves, une manjère d se débarrasser de gtneurR et
nèrenr des marchandises,, 11sèrenr de violence pour faire de s livrer à de 1ucraclfs cha ntag ~ .
1

acceprer leur coûteuse protection er e lancèrent dans Je..: J.:agitadon politique ~r l'as assinat vont mrunLenant
marché noi.r. Par la suite, ils n, hésitèrent pas à assass]ner de pair et, de plus en plus le Rcîcres opèrent ainsi pour
pour le compc d>aurrui et à pratiquer renlèvem nt. .En leur propre compte ouJ plu exacremenr, pour oelui de
qu~lqucs générations) la Fan1iHe cri mine Ile.: atceign ir LLa leur général IL faul coutefois protéger fa façade de re p ec-
niveau d, j mportance moyenne, mais toujours sous une rabilic:é dont ceHe Famille s~est parée. D e plus Corbi
1

façade de respectabilité. semble avoir des ambidons politiques plus élevée.. La


En 26561 [o,rs de la guerre civi1e1 le Prince Eromë IV Fain i He pradquc Jnoins le Glf>L cc s'en sert principalen1ent
n1onta aux barricades et disparut dans un âpre combat. à des fins de pression politique. Le ranço,n nage demeure
On le déclara mor lorsqu;on retrouva un cadavre défi- coujours une activité florissante, notammcnr à Antaltia et
guré portanc ses habirs dans le, Sahar. I:hisLoirc aurait à AskeJane, mais il s>esr institutionnalisé; le · Retucs font
certainement pu connairrc un t:el dénouemen[ sans la payer une sorte de taxe policierc pour leur proc~c~ion.
chance insolence de Flavien Corbi alors colone] des Le concrevenan rs futissent jeLés c:n prison..
Rekrcs à an1arandc, qui sauva le Prince. Ce dernl r
découvrit le monde mys-rérieux des dandc.: dn et
des bas-fonds de la vjlle. Subjugué par Corbi l1an-
ckn bagnard, sorte de béros au grand cœur, Erom~
IV prépara son retour> artendanc de voir ]es forces en
présenct! sordr de leur réserve. Tous connais en( la
Sltire. Corbi fur no1nn1é baiJ li à la fin du sîèoe de Sama-
ran de par 1~ héritJe[· du trône.
Corbi devine généraJ des Reîrres et redonna ~ sa
Famille une nouvelle orientation ~ une poHce soLts les
ordr,es du bailli opérant en 'Coure légalité avec la bénédic-
tion du g.ouverne1nenc. Pour en arriver là, les nouv~aux
Reh:res durent d>abord faire assassiner qudques-uns de
Jeurs élén1cnrs, o.fficiel1e1netu pour se débarrasser des
mourons noirs, officieusemen.t pour asseoir de fa on
défin·idve le pouv,o ir dL1 nouveau baHIL
Depuis, les R,eîcr~ mèncru les enquêt s, en s'op-
posa-nt parfois vjo[em rnent aux préfe1: . Leur connais-
sance du milieu de la pègre leur a valu au début
d >incsti1nables succès cc u11 soutie n populaire. Mais
face à ce dangerl les Familles réagissenc modifienr
1

leurs habitudes. À quelques exceptions près les Reî tres 1

fonr de pîèrres investigaccurs · par contre, ils bénéfi-


cient d >une excellente couverture pour se 1ivrer, avec
1
toujours auraoc d acharnement à leur trafics. S .. Hs
1

ont perdu Bej'ofa aux Félins,. ils s apprêcc_nt à devenir


la Famille la plus puissante d 'A kelane.
Quart ier général Bourgeoisie: Comme avec la nobl(!ssc~ la pcdtc bour-
geoisie n] i ntéa;esse pas les Reitres, sauf quand H s'agit de
Leur quartier géné.rali l àcadétuie -<fescr'ime « L~s rançon nage~
M erc na.ires ~· à Antalia, ex-i s cc couja urs maJs- se V()i c
un peu dt!lài é~ au pro61 d 'un haras en dehors des
mu.railles de Samarande~ Là~ au milie1.1 des chevaux, Organ isation
Co:nbi reunit son état-majorec rrailt}-t en coure ,quiém:uda,
des affitîres illégales de la Familk:. Les lleitres suivent une hiérarchie mflitahie. FJavlcn
Corbi est général, viennent ensu.ite cinq colonels, (un
par vilJe 0 it ~,a FamiUe est présente), puis le,s capitaines
1 1

Influences mc.nanl" chacun une c:ompa.gnîe - Us onr abandonné


le rerme de gu]Ide 1 mai:s c~csl: rigoUJ·cuscmcnc ia même
l~ Reitres sonr ,~evenus Wle Famille de premier chose. c ,es compagnle.s1 au non1bre de m.emhres en
~Lan. À Samarandc, ils oru su profiter de Ja disparidon g.é néral assez. élevé se composenr d lieucenancs~ de
des Anciens pour St: livrer aLL rançonnage. ~lnflucnce de sergcnis ec de soldals. Les Relues ain1enl les grosses
Corbi a conduit à. urr ncnnbrt: incroyable d ,arresca:dans ec struccu.res. Ils n>ont pas de pedces guiJd.es de moins
permis d,assurer à ses hommes une fulgutante.ascens]on. de dix personnes comme les aunes Familles même si,
1
Le thë.ârre d>opéradons d Askèlane lt:ur 1éusslr bien. parfois, un Lleurenan L se montre suffisamme;;nt efficace
Après la reprise de la vi1Je1 ks Reîttes one éré les plus avec son équipe pour qu'on pu]S-se croire qu'U s'agir
rapides avec les ras du Sabr1e à réinvestir les lieux er ils d ~une guilde indépc:ndanr:e. Les Reitres onr pour répu-
se sont assarés les meilleures, places1 nocanuncnr gr~cc radon de rraicer Jeurs problèmes en foroe" sans finesse>
à ]eurs liens dans l 'arm~c. avec 'r oute la puissance disponible~
Les Retrre-S restent discrers à Ancalya car Us
surveiUent de pr-ês leurs réseaux de contrebande;! avec
le monde ender et font attention à ne pas dévoiler leura Aff aires inte,rnes
actes de pi liaterie. A D j eddi r et EJya(h, ils se liVl'en t
principalement au ma'.fché nomr et à des acdvit,é plus Flavien Corbi est un individu assez grand, d "environ
1

ltgales comn1e le gardiennage et la protecdon rappro- trente-cinq ansi à 1allu.r1


e p1utôt somhre. Célibatair,e et
chée. Par contre, les Reîtres ont perdu Bejofa au profit dévcn, il fait quelque-s dons au cJ,ergé et fréq uente les
des Félin . cercles d'offiders,, mais nja.pprécie guère le.s monda-
n itês. Cet hon1rr1e d u peuple n'ai n1e pas trop létalage
1

des dchesses, n1algré un fort penchanr égoceucrique'.


Situation polit i q11e 1 n Jouit d,une grande popuJari'té au sein de la popula-
tion. Ses. propres troupes le craignent plus qu'eJles ne
Malgré llflc cerrn..ÎJ1c méfiance: vis-à-vis de· Corbi, 1'aim,ent ; corn tne 'Flavien le saie> le d imat avec so n 1

pour beaucoup un parvenu, les Returcs possèdent des état-major esc roujour un peu tendu. 1l n,a cependant
contacts dans les plus ha.ures sphères de la sociéré. Us guère écé cocucs·m:é jusqutici grâce aux succès indéniabJcs
n~onl plus à prouver leur efficacité en pro tection : eHe
1
rempot tes' su,r Jc ccrrain.
.
gênie suffisan1ment les autt,es Parnjl[es~ et ce> depuis des Les Ret-rres forment: désormais une Fa.mil.le d.e
déccnt1ies. Us usent, pa...Ifois par ~a. c-ontraintel de ces grande envergure, pJus proche du pouvoir quJaucune
liens pour con1penser leur manque d jinformations au autre.. Jes MéJoriens m.is a part. Tou.refojs, depui,s un
n iveau de la rue. au, les rapports avec le re.sce de 1a uuanderie virent au
Armée : Excellent rappon. La plupart des Rekres sont d]an- cauchemar. Us sont exclus des réseaux d'informations
den "o1dacs t:li: beaucoup leur doivent quelques services. traditionnels et perdenc les connaissances q_u>ils avajenl
1

Clergé ! Les ·R~hres onr de la peine à s'imposer à. cause sur leurs ennemis .
Je la màirimise des M éloriens sur le marché de ]a Les tensions sonc fon.~s au Sc:in de la FamiUc. Le
1

protection déricrue. coloncl d'Askdane, Vigor Djai:mlch1: se permec de


Gouv,etinement ~ Les rapporcs tiennenr en un seul conm:esrer certaines décisions. Il prédh un schisme
homme : Flavien Corbi·. L1 a l"oreHle du Prince, mais probable au sejn de la FamiHe~ enrre ceux qu1 choi-
apres lui, plus rien. siss,e nt la voie de la légalité et ceux qu i s,occupent des
Noble~e : Ce sent des c 1ienrs régu 1iers pour ~es acti ~ sombres besognes. Les échauffourées entre Reîtres
virés lègales de la Fan1i1 l~. Les R(ltres y <01u quelques augtnent,e11r \risiblement et Corbi a dû interdire les
soutiens, mais tottjours éBs rets. due] , Lnên-ie au pren1ier sang;j dan ses rangs~ Bref,
il n'y a plus d'union et la chain~ d · om111ande::ment prévu. Les capitaines gèJrent le soldes, t:andi que les
.r isque de se briser. colonels gèrent le trésor de guerre. Le général, lui, a
droit au reSLC et p~ut compter sur un pacco}e impor-
rant, caché à Antalfa. dans le quardcr général.
Que pensez-v ous d.e ... 1
La création d 'une nouvelle compagnie 'avi.'I'e une
entrepdsc cliffiçile. li faut avoir fair ses prt:uves comme
Un ba.illi de Reîtres conscituait une aubaine pottr Hcutenant t de1nan<ler l'assentiment du colanel.
Familles qui voyaienr d ,un assez bon œil un individu L'obéissa.nc·e aux supérieurs constiruc l'une des clefs
corruptible à 1a têçe de la milice. Héla pour eUe. Corbi J
1
de voûte dk: la puis ance de cette FamiHe. Par contr~~
1

a procédé à de nombreuses arrestations a6 n d 'asseoh sa aucune Fam.Ulc ne témoigne d ,auta1u de respccc et de


légitimiré ec de s,cmparer des réseaux. Ce fal anr, il a camaraderie entre ses niembrcs.
déclaré Ja guerre à la pègre craditionnelle. Lui-même a
échappé à p lusieurs cenrauves d'assassinaL. es hommes
frappés d'osr:rad1sme connaissent à titre privé de plus La Comfa_xnie
en p]us de déconvenues- n1aison carnbriolées enfan[s
du Due d-Honneur
n1enacés con1pagn '$ terri fiées~ c . Prt:s de la porte de rkaviao , à 'an1arandc, se
Les Ezguirs; ((Une race stupide r faible, combaccant rrouve une académ it= tl)escrime nomn1ée 1·Duel d ~Fion­
dans Je dé ordre 1e p]us [Oral. Mais pour 1' i nsrant, lajs- neuJ.. U ne guiJde de H. îcres s·ous1les ordres. d'un nain,
sons-lcs s;en prendre aux Félins~ >• le capü:aine Ovoric Thom, en ti nr les rêne . (1voric
Les Félins; <( ous craignons leur puissance. Jls nous Thorn a ix Iieucenanc. sous se ordr~ er environ une
ont fait perdre Bejofa, mais ils n, iront pas plus lo1 n. Ils cinquancaine de soldars ec sergenrs. Ils vivenm: dans la
ont échoué dans leur prise de 'atnarande. » cave dc. l'acad ~mie~ comme dans une caserne.
Le,s Fils du Sabre; « Nou Jeur avons lai.ssé une bonne Le rôle assigné à cerre compagnie consiste à veiller
parcie d'Antalia, alors pourquoi viennent-il à Aske- à. ce que les marchandises enrrcnt ec sortent des mur
la ne ? ocre trêve csc rompu cr ils v·o nl subir le même de la ville sans encombre. En général iJ agir d,arme
son que l~s Anciens. »- - pa r~àis à poudre - et de diverses drogues. Le Duel
Les lsidoriens: « Leu:rs co nnaissanves c1 leurs compé-
1 d."Honneur escorce les pèlerins~ pui.s la Compagnie du
tenc:1es peuvent èrre utiles m,ais ils commencent à se Dernic::r Homme Debour prt!nd en charge la marchan-
faire menaçants. n va faJloir sé,rir. » dise. E nsuJre, les de~ coinpagnie refont le chemin en
Les Méloriens : <c Ils ont: dé!in itivemenr: perdu le sens sens inverse avec d,autres marchandises+
des réalités) m~üs combaue1u avec brio. VcHlons à ce Lts ReÎtre. du Diuel d Honneurproficenrde leur posi-
qu' ils ne pr·e nnent pas uop d,importanc:·e er gardons tion pour arrêter tes contrebandiers des aucres FarniHes
nos liens avec eux. » cc confisquer leurs marchandis·es cout en arrosant
Les Taupes: << Que vouJez-vous que l~on fasse d 'eux? généreLtsein·e nt J s corps de milice tiui parrouJllent dans
Pour [3insrauc. ils se rabattent sur Bejofa,. C,c î bien. le quarri r. Toutefols, ce gen[e de coups d'édac dev.i ent
rare et Thorn cherche d 'aurrcs débouchés. Il a. renté san
1
On s.oc.cupt!ra d ,eux plus lard. »
LesThaumaturges: ~ llssoncbizarresernousdégoûtcnc. succès le proxénétisme et pousse le colonel à met trc ur
Moins ·On au ra affaire à eux, mieux on se porr, r.a. )~ pi1ed une taxe de pro1ection pour les faubourgs hor de
Les Toges Noires: <~ Hs sont en voie d'cxdncüon e·r:leurs Ja viUe, souvcnr victimes des Ezguir .
activi·rés ne nous intéressent pas. Soutenons-les djscrè-
te1nent afin qu'H . occupcnc nos amis Méloriens. "
L'État-Majot"
Sous '~ es o·rdr,es direccs du général flav.ien Corbi
Guildes i1nportantes
1
- qui délègue pour des questions pratiques ce rôle au
capitaine Joffa Mangrove - 1'Étar-1\tfajor chapeaut(:
Les guiJdcs - ou compagnies comme el les s,app l- l,organisation, comme un sorle d 'administration n1ili-
1ent - sont très struccurées. Le Reîrres sélecdonnent taire. Les Heutenanrs rattachés à ce se.r\fke voyagent
leurs membres pdncipal~ment dans l'arn1ée, lorsque ~e beaucoup dans la Prindpauré et vciUent au tespe t de
conscrics en fin de cardère cherchenc un nouvel emploi. ordres sur le rerrain. Les Reîtres les craignent à ju ce
Quelque.. mi 1iciens mal payés les ont également rejoints. titre car il leur arrive de desriruer un officier qui fair:
Peu de Reitre viennent de la rue~ Chacun touche 2
preuve d incon1pétencc.
une solde mensueUc selon son grade) plus des primes On trouve égalen"lenr1à ia gestion du trésor. Maxi-
1orsqu'une action se dérou le hi ·net rapporte plus que rnHien Larfetti un élève de Farrandin,, 1 · con eil1er
nanc;ier du Princ . Ce jeun homme de vjngt-cinq opér r à la surfuœ et monter des réseaux: de rançonnagc
ans~ alcooltque n1 is nchropt: et vra i gén i~ d s chtf- ou d~ cunbr~elages. Cependant> le tournant fur ]'attaque
1

&e , rient une compcabiliré cru pu le use de revenus asrucieust: dt.: , gouris-casrors conrrc les navires solomans
de l"organi ation. qui allait permettre aux gouris de gagner quelques droirs
laca.dénlic t< Le Merc,e nai re » abrite d, imm oses so iaUL Dès lors on vit apparaîcre dan le milieu de la
caves qui crvenc <l.e repaire à rÉcar:-Major. Gard ées pègre un certain 11ombrt:: d,émissaircs gow·îs parlanr au
en..per.m anence _Ues dissimul raicnr l'accès au crésor nom des Taupe.~* Quelques incctrogacoiires musdés pennj-
de la Famille truffé de pièges er p rotégé par les renc de réaliser que le rol.-gouri dirigeait ]a branche crimi-
n1ei l leurs spadassins des Reîrres,~ raconte-t-on dans neJle souterraine des gouris sans en apprendre plus.
Je JnîHeu de ~ a cambriole.

Activités
L ES On peut émettr,e 1 hypothè~c qu l .s Taup servent
en faic à ravitaiUer le peuple gouri car iJs pratiquent
T AUP ES e.sscn[icU ·111enr le cambriolage des caves. celliers,
greniers et autres endroits où la nourricurc abonde.
D e plus, lorsqu'ils revendent le frujt de leurs autres
C ccrc F.ainille exclu- :rapjnes, ils apprécient de se faire payer en blé en maïs
,
s1•v m ne composec ou en saucis~on ! Contrairemenr à Jeurs concurrenrs
de gou ris _reste un la cechnique des gouris consiste à passer par le sous-sol
mystère pour le reste de la pègre. Au débuc, tour le des habiracioas et non par les portes ou les fenêtre .
n1onde pensait que chaparder fa isaic incrinsèquen1ent Le Taupes utilis nr égalemcnr Jeurs réseaux de galeries
par rk de la na1ure de ces rongeurs, rnais au 6J d.u pour se livrer à la conrrebande. Là encore> ils bénéfi-
temps, l'idée qu u ne organisarion srruccu rée s cachait cienc d ,un terrain privilégié car, de méJnoire de gouriJ
derrière leurs agi .,ements ;impo a dans Jcs esprits. Les on n'a jan1ai vu la m Hice pacrouiJler sous terre. Les
.récencs événcmcnrs is us de La guerre dvjl~ et l'émanci- Taupes convoient des marchandises d~ ville en vif le;
pation du peu plc gouri ont clairen1ent déinontré que les parfois pour le compte de riers.
·raupe fonnent bel et bien une famille criminelle. Leurs activirés mineures sont le rançon.nage (« ru paies
ou ra maison s~effondre ~>) ; 1agression dont ils onr révo-
lution né Jie mode de foncdonnemcnc-la vicri1ne to1nbe
dans un crou ec se fait dévaliser- et tnfin ~ e.spionnage :
beaucoup de vieilles den1eures ont des passages secrets ~r
Les événements indiqués id ont sujets à caution; les bruîrs que l'on ènt,end la nuit seraient peut-être bien
personne n,a jamai rédigé la moindr étud sur Je des dép~acen1ents de gouris. En tout cas, chez certaines
gouris - en fait1 rout le mond s',en n1oque - à 1'excep~ pcr onncs, ce délire vire à l'obsession. Les Taupes en
tion de qu lques historiens passi b!es cl •un ,. douloureu e savenc beaucoup ur eux et It lt!ur foot payer.
conversation avec les ardîens de la Foi.
Les Taupes seraient en fui'C une Famille crès récenre.
Il cxiscait bien encendu des bandes de voleurs gouris Qua rtier génér al
dès la r co .nsuucüon de San1arande, majs celles-ci
1

lunaient entre elles. Avec la formidable expansion Ce n'est, comme bien d'taucrcs choses au sujet de
des Cit ~ s Franches, la popuJation gouri a cru ; elle a cccte Fan1 Ule qu'une rumeur mais leu r quartier général
dû s organiser pour gérer 1 monde souccrrajn passa-
1
se sirueraic à Bejofa au fin fund d Junc galerie sinueuse
blement dangereux . r.es ba n des crim ineJlcs 00[ suivi er difficile d'accès.
l,e mouvem.en c : les pren1iers accords dateraient du
bloeus sol<nnan.
Pen avanc la. guerre dvi1e, des rumeurs, parlaient d un
1
I11f luence s
roi~gouri. On n'en apprit guère plus n1ais les actions d~s
gouris- l'ensen11lle du peuple, p~ unjquc.menc les Taupes Les Taupes sont ~urtour influenrs à Bejofu, malgré Ja
- d~vemüent de plus cil plus conœrrées. o~s témoins con urrence féroce qu'ils subissenr de la part des Félins.
évo{1uaienr de plu en 1lus frt;quemmcnr des bandes Vu leur décision formelle de nt pas perdre ecce ville~
i 1 one rapatrié leurs forces d 1 Elyat:h. Cet abandon de la Les Ezgujrs : f• on seulement ils son~ curieux" mai ils
ville aince n,est quant à lui guère surprcnanr = de toutes n savent certainement déjà beaucoup, C>est la Famille
les Ci rés, Elya:ch possède le moins de soucerorains - ce qui
1 1
humaine quj nous ressemble le plu m.ais peut-on réd-
ne veut pas djre qu'il n'y a aucun gouri [~bas. Une sirua-
1
Jement s en faire des aHiés ? )),
1
rion d éqllHibre vienr de s'insraurcr encre amarande et Les Félins: <c Nous ne leur laisserons pas Bejofa. Nos
Djeddir: Hs one perdu leur inBuence dans la première relations se son améliorc,;es, mais nous devons c ter
cc en one gagné dans la seconde à l,invers«:~ des FéHns. mé 6a.ncs. >>

Coocwrence acharnée ou accord secrec? On retrouve Les ils du Sabre,: « !Js ne veulent pas avoir affaire avec
les Taupes dans touces les autres cités, où ils pratiquent nous. Tant mieux. Ils En irone par se' rendre oomptt! que
acrivcmenc le cambriolage et la conrrebande. nous sommes aussi chez eux. »
Les Is,idoriens : <\ Ils ont des n1éthodes cc des cliéodes
pour le moins étranges, mais IJs ne semblenc pas c pr~-
Situation politique I o

en ter une men ace seneuse. »


Les Méloriens: « De dang reux fanatiques meuttriers
Malgré Je fait que les gouris aient obtenu. qudques n1afs, heu.reusemeat pas futés pour deux sous. >.>.
droits d Ja parr du Prince, ils demeurenr peu appré~ Les Retues: «On les voit beaucoup moins dans la rue
ciés de la population des Cités franches. Les Taupes et c'est tant mieux.. En voulanc i élever, ils se .sonr éloi~
n~ échappenr pas à cet ostracisme cc n,ont donc stricte- gnés de nous. On verra ce qu1 se passera le jou r ou ils
1

ment aucun contacr avec les dHfér,ents milieux qul se recomberonr. )},
parragent le pouvo1r de la Principauté.. Les Thaumaturges: ~ Ils se dourent de quelque hose
à notre sujcr. C esc pour cela qu"ils se son insrallés à
Bejofa. Nous d 'wons évicer rour conracr ave eux n,
Organ isation Les Toges oires : Qui est cerœ \ 'ierg Noire? on
hisroirc n 1est pas crédible et ~ne pourraic ayérer dangereuse
Il St!Mbh.:rair: que haque gujlde soir Bée à un ou avec se~ idées de grandeur. ous devons les surveiller. »
plusieurs nids de gouris, mais aucune certitude à ce
propos,. Cotnn1e pour cette rumeur de coi-gnud, on
ne sait pas grand-chose de l'organisation des Taupes.
On sait q u,ils évoluent en petits groupes menés par un
1
chef, mais on ignore s H y a réctlc1ncnt une hiérarchie
au-dessus de lu.i.
,oisis bien tes cibles: à quoi ça Ya te servit dtiller
piller la masure d'une veuve ,et de ses mioches crève-la-
Aff aires internes faim? 11.s survivent à peine ces gens-là:J donc si tu leur
prends trop, ils vont re:joindre les rues et tu n'auras plus
Ces dernières années~ des émissaires - en général
rien à vole1~. t_Â" la limite ça peut permettre de foutre la
des gaurls-hamster - ont pris concacr avec les autres
chefs de FarniHe afin de régler cercains prob]èn1,es par jillesurle trottoir~ deprendreunga1nin débrouillardsous
Ia diplon1ade. Us déc]arenc à chaque fois parler pour ton aile et de récupérer une planque discrète si tu joz~es
le Taup ·s - un non1 donné par le reste dt la pègre les seigneurs avec eux. .(usure aussi. .(usure ça marche
et qu,iJs ont adopré pour simplifier les discussions - ec chez ceux qiJi ont un revenu régulier : pas une fortune
non pour cel ou ccl dJrigeanc Personne ne sait donc jufée quelque chose de régulier. Co1n1ne ils n'en finis.sent
quoique ce s·o it de leurs affaires inrernes,. mê1ne si les
jamais de payerJ rnême si tu ne ra1nasses pas grand-chose
choses scmblenr bouger chez les gouri . Les Mélodcns
er les Thaumaturges 0nt îenré d ·en savoir pl us~ n1ais ils
1
tu rarnasses tout l-e temps. et puis eux ils continuent à
se sonc heurrés à chaque fois à une 6 n de non·reccvoir. presque gagner leur vie. LAvec les comrnerçants fout
faire attention au~çsi: si ,tu les persécutes, si tu ks saignes
à blanc, tu risques d'égorger ton propre n1arché ou
Que pensez-vous de ..,. d'auïrer l'attention.. Sans commerçant~ tu n'as pas de
richesses, c'eft aussi simple que ça.
Les 'raupes formtnr Ja Famille la plus secrète de toute fa
pègre; mais comme i1 ne rravaillent pas sur le même rerrain
que les autres, il<; bénélicienr d'une rdative tranquillité.
~ Guildes importantes LES
La plupart des guildes affi liées aux Taupes ont pour
mission la sauvegarde et le ravitaillement de leur nid. ÎHAUMA·
Elles sonr souvent en guerre pour des questions de
territoire mais savenr fairc fronL lo rsqu' il s'agir de luuer TURGES
contre un enne1ni commun. Les Taupes s'en prennent
assez. rarernent à Jeurs copgénèrcs; par conrre ils n'ont C erre Fain i Ile consLi Luc
aucun scrupule à s'en prendre aux autres espèces. un cas parriculier dans le
Les guildes reclistrihuenr leurs gai ns à cour le nid monde de la pègre. Tout le monde les d éccsre 111ais
suivant la décision de leur chef. Depuis quelques années personne ne les attaque. De fair, les Thaumacurges
sont apparus en plus les n1arquis, qui seraient les émis- bénéficient d'une ncurraliré qui leur pern1ec de se
saires du roi-gouri an noncé pa r une prophétie comme concentrer sur leurs curieuses acrivirés. Ils tirenr leur
le libérateur de .son espèce. Les 1narquis on e amélioré force d 'avoir pris cc que les au cr.es ne veulent pas : pros-
l'efficacité des différences guildes en les rc1Jdanrcomplé- rinn io ns déviantes, rrafic de co1nposancs 111agiques et
mencaires. de cadavres, espionnage magique, assassinats par le
poison ou la magie. lis o nr l'avantage des connaissances
dans un don1ainc qui effraye les non-iniriés. Les autres
La bande à Kirichi Fantilles les appellent les Maudits ou les Sorciers, pour-
Kirichi est un gouri-rac fasciné par le scyle de Lant seuls les dirigeants sont des magiciens. Les gu ildes
combat d~s spadassins. fi manie sa rapière avec dexré- se co n1posenc de rrua nds ordi11aires.
riré cr a décidé de la mecrre au service de ses frères
maln1enés par les racistes fanatiques, responsables de
la n1on de plusieurs des siens. Avec sa bande composée Histoire
d'une vingtaine de gouris, donc des gouris-lérots et des
gouris-rars, il procège les gouris d es acraques racisres er On ne saie pas grand-chose de l' hisroirc des Thau-
nuir aux in rérêcs des Méloriens, qui.: ce soit en rançon- maturges. Ils sera ient là depuis un bon moment, mais
nant leurs protégés, en pillant leurs dépôts, en agres- ils ne pratique raient les activités rradirionnellcs de la
sant leurs rnernbres isolés ou en leur créant le plus de pègre que depuis deux 0 11 rro is siècles. Eux-1n~n1cs se
désagréments possible. Le dernier exploit de Kirichi prétendcnr être les héritiers de !'Ordre Incarnat, créé
consiste à avoir attiré dans l'un des tripots renus par les par Nacbal, ec affirn1enr que l'histoire enseignée par le
Méloriens une colonie d e dopones toxiques. Tl rêve de Clergé n'est que pure fantaisie.
détruire le cœur même de cerre organisadon, mais les
pa.lais sont diffici les à grignoter.
Ac ti vi tés
Le marché de Mère Lippi Malgré leur présence dans coures les cités, les auLres
La grosse Lippi, une gouri-surmulot d'un âge FamiUes surpassent coujours les Thaumacurges, à l'excep -
avancé, règne su r u n marché souterrain ouvert à tous tion de Djeddir où ils luttent au coude à coude avec les
à Askelanc. Dans une grone naturelle, die se livre Taupes. Ils ne fonr guère d 'on1bre aux autres Familles, du
au rroc ec échange même parfois de la poudre cancre foie de la différence de leurs activicés. Bien que franche-
de la nourriture. G râce à ses contacts avec plusieurs n1enr malsaines, el les sont aussi très lucratives, car roue
guildes de contrebandiers, elle peut fai rc acherniner sa cc qu i a un rapport avec les mores ou la magic, passible
n1archa11dise dans n' in1porce quelle ciré en coute sécu- de peines aggravées, revienr rrès cher à la conson1n1arion.
rité. Elle utilise des gouris-ha1nsters con11ne négocia nls Ceux qui souhaitent organiser une petite fête avec des
cr une importance force armée, n1enéc par un gouri-rar mbns-vivanrs ou des cn funts, consommer des drogues
du nom de Xyjka, qui protège cc lieu. Du fair de l'or- qui mêlent plaisir cc douleur ou rorcurer une malheu-
ganisation de Mère Lippi, ce marché peut disparaître reuse jeune fille, doivent demander aux Thaumaturges,
en moins d 'un quart d ' heure par un réseau d e galeries capables d'imaginer les pires fanraisies. lis font égale-
sourerra incs effroyablen1enr complexe. ment du rançonnage, principalemenc à Djeddir. Cepen-
dant, en règle générale, ils n'apprécient pas la rue.
Quartier g "né ra 1
A unt.: époque, le quartier général d,es Thauma- Les Thaumacurges formenr une Pamille as~z
tuc,ges se crouv.air dans une étrange rour noire écon- sectaire,. organisée en quatre cer les.
nam ment Hsse quI lévitait au-dessu de amarande. Le premier cercle ne can1prcnd que des guildes
Duranr Ja uerre Civile, pour une raison encore de faible envergure C[ s,occupe des activités basiques:
inconnue. la tour disparue du jour en Jendemain. Les contrebande" rançonnage, prosdtudon., Les membre:
samarinicns supposenc que les 111aun1<UU rges l ,ont du premier cercle savent q_ui ils servent, en ont souvent
déménagée~ Du coup, pJus pe rsonne ne connaît le peur, mais sont a.nirés -voire fa~cinés - par 1es mys-cère
1

1
quartier générai officiel des Maudics. Les dJrjgeanrs, de la magic. ils n y onl cependant pa accès. Le autres
quand ils ont besomn de se parler, ucilisenr alors des Familles r:encent coujours de saper l'aurorité des Thau-
moyens magiques. Si une crise grave survient et ma.curges au travers de cc: pre1nicr cercle, peu f:anari é,
qu'une rencontre e t nécessaire,, eJle se déroule sur
1
pour q.ue es membres revien11ent dans le droit chenùn
un autre pJan que le nôcre. de la truanderie da.ssique.
Le derndème cercle se révèl ·beaucoup plus dangc-
ir·eux. es membres commencent à ,avoir accès a la
Influences magie" généralem ne sous forn1e d ~objccs. Ces assas-
sins ou trafiquan.ts de cadavre's dirigenc les horribles
Les Thaun1atu rges V 0nt roujuurs en pecie: nombre
1
réseaux de prosdr:ucion dévianre. On retrouve chez eux
mais ils sonr par toue. Hs recherchent la discrétion et lem ·me esprit que chez les Méloriens, version force des
fihrent leur clientèle. Leurs services coûtent très chers. Ténèbres] bien qu ils n aienr pas enc::ore vé:ritablemenr
Ils ,one des rapports avec !es magiciens ec les scien cih- conscience de la nature réelle de l u.r dirigeants.
ques er one infiltré cer tains c ercles bourgeois - géné-
1
Le rroj ième œrcl comprend des membres qtti onr
ralement des endroirs peu recomn1andablcs. subi plusieurs initiations cruclles. Certains onr oyagé
Depuis la guerre civile leur influence augmente. IJs
1 dans d~autre mondes et ont dé\reloppé qudques pouvoirs
ont repris llne partie de la c1ientèle des Toges Noires - pas vrain1en 1: des s0ins magiques> plutôt des capacités
tout en sachant re. rer discrer · vis-à-vis du Clergé ou comme voir dans le noir ou c cacher dans les ombr s. Ces
des Méloriens seule Famille à o cr les défier. gcn sont rrès puissants mais heureusement n·ès rares. La
plupart des truands des deux prcm iers cerdes none souvent
1
affaire qu à eux. Ils con naissent: beaucoup de choses sur les
Ténèbres parfois autant que les magiciens ou le Clergl
Par contre Hs <Ont perdu Je contact avec la rue,
Les Thaumaturges n'onr que peu de rapporrs avec Le qua[rième cer,clc réunit l s dirigeants des lhau-
k-s autres groupes sociaux~ si11011 da.ns le cadre de leurs maiurges. Ils com1nercent :n't!C de Démons,. mais
activités. Pourranr, il semble main~e11ant évidenc qu' ils
rravaiHent à un grand con1ploc. dont la nacure ne peut
êue qu' infernale.
Armée : Aucun contact appa rent
Clergé; Les Tha.u.m.aturges se montrenE discrets, car
une fois ]es Toges oires cUsparues, les Gardiens de Ja
Foi vonc porter [eur attentiian sur eux.
Gouv,ernement: Aucun contact, si ce n'est: avec certains effe discret .~ merde fils) si tu n1e demandes
.magiciens pour lurter conrrc les scientifiques et assou~ pourquoi ce. que tes vrairnent trop buse pour ce boulot.
plir ce rcaines lois sur la magic. Il ny a que les tarés qui signent kurs crirnes pdrce qu ',tls
oblesse : Quelques clients~ veulent absolument être rarou,vés .1 Tos envie d être 1

Bourgeoisie: Un certain nombre de clients. Les Tuau-


retrôt.tvé toi? Tu veux finir en taule ou six pieds sous terte
macurges cherchent à .i nfiltrer la pJuparc des cerclesj et
pas seu1emenc ceux à caracrère sexuel. pour êt1e .sûr qu,e tu ne nous balanceras pas ? 'Nt!/l) ttlo~·s
tu refter discret et conzme ça tu pourras espérer profiter de
ton pécule.
vculenr curieuseme,nt luniter ~cur influence ur le La marqui e Laureline de Var1q uandin es,r une
Monde Connu. Il se livrent à ç~ jeu daugereo\.1~ dan " femme e.xceptionn(:Hcmcnr bclie1 au point de susciter
le but d accroîuc leur pouvoir personnel. LL' quarrieme la jalousie d ..Olia. Né U y a oixanL"e an dans un
cercle comprend cinq magiciens,. caniv,c au d~Antalfa_ elle fu[ mendiante, pui voleuse l
Les péclalistes de la dén~onologie noteront que le assassin. , pas ant de cercle en cercle avec Llne babilité
chifFre cinq>malé6quc, apparaîc dans tous ]eur5 rituels, incroyable* EUe use de phikres pour préserver sa beau.té
céré1noni·es1 incantation ec:· . D 'où la question : exisre- c suir les pas de son mentor OJia. Outre le fair qu,cllc
c-il un cinquième cercle ? connaisse la rue, elle a inrégré la société nobi 1iaire grâc{!
à un mariage a:vec le: 1narquis Jérofur de Varquandin.
colonel de n1arine à Askelane.
Affair s int·ernes la Mère harmc, vieille bique, atroce mégère, diva
névro ée, 'avère également une redoucable sorcière à
Le quatrième cerde n'est pa~ uni, mênle s'il sait faire
1
Jaisc dans bje.n des do:maines : philtresl poisons, néc10 ..
tronc devant l,e11nen1i çommun. Lt:s chefs des aurres man ie_, rhéoric magique, scientifique et religieuse,
Famill~s c:otmaîssenc .. e membre qu l'on .nt: voü que rituel , erc. Sa sckn c esr i 1npressionnante1 ma..is ell
rarement ur 1e terrain. Us sont au nombre de cinq: se tneurt er mna1gré le dégota qu' He suscice, la '4amille
OHa OHcrine est le chef de ce conclave. Certe belle redoure fa. perce de son savoir.
femme semble avoir la quarantaine bi, c consc::rvée~ mais
elle dépasse en faic l ièclcd~exi [Cnce. âge commence à
1

montrer ses effe ts 1 mêtne si cUe s'avère capable de séduire


1
Que pensez-vous de ...
presqu~ n'imporcc quel homn1e.
Jon de Roy csc le chef incontesté de la rruanderie es aucres Fani.illes ont ]a cerdrudc que Jes Maudits
TI1aun1anrrgeAMalgré ses capacités n1agique HmiréesJ cachenc aurrc chose qu un ré eau de bordels pour
il a la plus grande influence dans la l"ue. Les décisions psychopathes. Elles pensent. avoir affaire à une organi-
ec les jugen1ents de cc;c excellent gesdonnaire et meneur sacion inrernationale .aux bur politiques ou religieux.
d hun1mes passent toujours pow· justes. De plus, cHcs les soupçonnent d,avoir manipulé les
Pierric Grandevenr esr: le n1aitrt indiscarable d e la ·rages oires pour déc]encher la guerre civile.
nécromancit:. Beaucoup plus vieux quJOJia, iJ ressemble Les Ezguirs: ~< Ihi prark1ue1u la magie, one maudits par
à une n1omi e parchemlnée. U airne le luxe ,e·E les arrs
1
Arlam etcon.nai sent les mêm s problèmes que nous avec
morbides. "'on influence se fafr même rcssencir chez les les Félins. Alors pourquoi r,efuseni-iJs une alliance?»
savants> pourtant une c.lt! cibles privilégiées des Thau- Les FéJins: cc Ils ne respectent den cc pourraient .s,avérer
maturges> car il s'occupe du trafic de cadavres convoirés dangereux à raveni.r. Leur soucien aux sciendfiques de
par les rnédeci ns. Bcjofu représente un affiont que nous ne pouvons tolérer. »
Les Fils du Sabre : 1

« ortez~leur une misé-


rable baguette n1agj1q ue
et H fu±coc c:n impJo-
cant leur rnère. Conti-
1
nuons comme ça ec il n y
c ur( au.cun pr oblème1 y
1

001nprfa à Antalia. >~


Les Isidoriens,: « Leur
diabloline est: une
abominacio11. En outre~
ils soutienncnr des
rhéorics compJècerncnr
fa1-fe lues. Essayons de
leur tordre le coa rapi-
de1neru. ~
Les Méloriens : «- Ils
nous ont défiés, ûrs de
leur soutien ~cclé ias-
dque. tes sots ! Ils sonc
peuc-êcrc le moyen de discrédicer le C lergé une bonne Montforr. li collecte les informations et, scion le~
fois pour couces. • ordres de ses ~upérieurs, hypnotise ccrra.lns clicnrs
Les Reîtres : "Évitons-les, ils sonl crop proches du afin d 'exrorquer d'autres renseignements utiles. Les
pouvoir ec pourraienc nous nuire. Ils n'ont découvert ·n1au1nacurges rcsrent ainsi au coutant des réforines
que peu de nos accivicés et cela doit rester ccl quel. Ils du gouvernen1cnr, des faits ec gestes des grands de la
finironc bien par s'entretuer avec les aucres Fan1illes » Principauté et ils en useor soir pour faire du chantage,
Les Taupes: • ils manigancent quelque chose, mais soit pour préparer l'une de leurs affaires.
quoi ? Ils se regroupent pour porter un coup, mais
contre qui ? Les Félins? Pas si sûr... »
Les Toges Noires : «Ah ah ah ! •
LES
+ Guil des importantes TOGES
Les Thau1narurges usent d'un n1élange de peur cr NOIRES
d e fascinacion pour la magie afin de gagner la fidélité
de leurs gu ildes. Les chefs initiés des cercles supérieurs
qui les dirigenc changent parfois de guildes, selon les L es Toges Noires
besoins de la Famille. Malgré lellr manque de liberté, les forment la bra11che criminelle d'llnc secte appelée la
membres des guildes, attirés par le pouvoir que confère Vierge Noire, innallée à Elyath depuis quelques siècles.
la magie, servent fidèlement leurs chefs qui n'oublient D'obédience arlam isre, malgré un confür avec le Clergé,
jamais les récompenses comme les châtiments. elle vénère une entité fén1inine qui seraic, d 'après ses diri-
geants, la première créature cerresue créée par Arlarn cr
la mère des Patriarches. Bien entendu, c'esc du charabia,
Les F oss oyeurs mais cela don ne une assise intéressance aux accivicés
Les Fossoyeurs s'occupenr du trafic d e cadavres., criminelles, notan1111e11c pou1· pénélrer les nli lieux bour-
sous les ordres d'un nécromant racé d 'origine kha lère, geois ec nobles.
Aki111 Meqtoub. Avec sa pecire bande d'une dizaine
de personnes, il écu1ne les cimetières de Bcjofa er
de Samarande à la recherche de cadavres frais. Les Histoire
Fossoyeurs sonc des fous, pas vraiment mc!chanrs,
mais dorés d'un humour macabre donl les Gardiens Le grand Exode de 1992 a fortemeor marqué les
de la Foi font parfois les frais; ils a iment par exemple esprits des Samariniens et une vague de mysticisme
piéger les cimerières avec des fosses remplies de vers sans précédent a déferlé su r la principauté. La plupart
de pourriture. Meqcoub vend ses prises il Henry le de ces mouvements ont disparu er le Culte de la Pensée
Charognard, un cotnmerçant qui les revend à son cour a récupéré les survivants.. . à l'exception d 'un seul, la
à la facullé de n1édecine cr à Jorus Le111o igne, respon- secte de la Vierge Noire. Ses dirigeancs, appelés ·rogcs
sable du plus grand réseau de proscicution nécrophile Noires en raison de leurs robes, se lancèrenr dans une
d 'Ancalia. série d'activicés criminelles destinées à alimencer les
fonds de la secre. Dès le dépare, iJs savaient bien sûr
que leur message religieux ne valaic pas deux sous.
L 'Ex t ase de la P leine Lune L'inffuence de la secce se lir d 'abord sentir à Elyarh,
Pour beaucoup, l'Exrase de la Pleine Lune ne serait où le quartier du viUage des Dieux tomba assez. rapi-
qu'un cercle mondain rrès orienté perices fèces à carac- dcmenc sous leur coupe. Au fil du temps, ils ouvrirent
tère gothique. De très estimables nocaires, accompa- des chape.lies secrètes dans coures les viUes de la Princi-
gnés de leu rs c harn1ances épouses, se réu n isscnr à pauté, préparant le lerrain pour les guildes crimineUes
chaque pleine lune pou r une orgie sex uelle mise en qui évoluaienc dans leur si ll age. L'eogouemenr suscité
scène com 1nc un rituel .m agique d esti né à augn1encer dans la bourgeoisie cc la petite noblesse leur permir de
leur jouissance. Jusque-là, rien de bien 111échant. Mais 1noncer des arnaques, des chantages, des can1briolagcs
derrière ces perices sauteries se cache une redoutable er de bénéficier de la protection de dignitaires hauts
organisation qui en profite pour droguer les pani- placés de l'adminiscracion.
cipanrs et les faire parler. Le chef de ce réseau d·es- Toue aurait été pour le mieux si l'impossible nes'é1ai1
pionnage d'un genre parriculier se nomme Justinien produit à la fin de l'année 2655 : la Vierge Noire fic une
1

'oublie ptts notre part : si tu fais un casse, ça se saura - le monde est p ,e tit et on a nos
oreilles partout. Si ce n'est pas l'un deJ nôtres qtt1.i le dira~ ,c,est quelqu'un de l'extérieu1·,, tin-
quiète .' Tu dois nous filer le pourc,entage qui nous est dû. '!(essaye pas de nous entitber' fiston,
on a des cornptabies, on connaît les fortunes du coin et il ne faut pas longtemps pour estimer à
peu pres cor1'ectement le montant d'z""n butin,. t..Alors si notre pourcentage ne cor11"espond pas ou
s"il di'1'nin.ue c'est que tu esstt:yes de nous enfle<t·. Et si tu essayes de nous enfler, ,c'est qu'on ne peut
pas avoir confiance en toi. êt si on ne peut p·.as avoir confiance en toi c est p,ou11" toi que' ça sera
1

dommage. Tu piges ?

appari.rion à la ·urprise non feinte du Grand Oracle, en narul'e : jeunes fiJJes peu farouches, calisn1ans hidon,
chef de la ecte. EUe ordonna à ses 6delcs d'abattre ]a aides dans leurs affaires (autrement dit: assassinat de
puissance du Clergé et de s;Je n prendre aux Gardiens de Ja concurrence). La paHtique de la secte s'avère si1nple :
la Foi. Les chefs de la secce ne purenc: apaiser le fanadsme il faut aider Jes plus fidèles serviteurs à accomplir leur
de leurs menllbres. Le soir du 36e jour d Mé!or 2656 ascension socialt! ; u.n jro url ils réussironc à noyauter le
les s:eccaceurs s'a[taquèrenc: violemment aux templ~s­ gouvernement. Leur bue: ne diffère guère de celui d~s
casernes er: aux égHses. Ces padas ins bourgeo1 firent Méloricns ou des lhaumarurges et ils usent également
merveille av~c leurs tactique de guériUa urbaine cr de 1'agitadon pol itiquc pour favoriser leu_rs incérêcs.
portèrent un coup douloureux aux Gardi ns de la Foi.
Il falluc que René d ~rgor r ses Mélorjens s' n mêlent
poUI an·êtcr le massacre. La secte fut déclarée Ulégal,e Quartier général
er son chef, Trad Gaicl jugé et brûlé. Cependanc, ]a
branche criminelle avair vu le coup venir et su se cacher La Famille a dû changer de quarder g~néial et en a
dnranc: ce-r incroyabJc conflit. La secte exisce encore, fail con trui.re un nouveau dans une ancient1e brasserie
mais son organisado11 e"5t éclacée. Néanmoinsj es chefs d,Elyach,, n1ai clle en change régulièrement pour des
cherchenr uoujours à démasquer ou comprendre le raisons de sécuric6. Pour l' inscant elle préfère resrer sur
responsable de 1apparition de la Vierg Noire. a secle ses gardes cr éviter de se réunir.
se porte bienl mêm,e si la branche criminelle a perdu
une parrie de son influence.
Influence
Activités Au njveau de la rue, on pourrait c,rojre que les
Toges N oircs one complècemenr di paru* Leur
Le.s Toges Noires ut'ilisent leur sccce et ses rites influence a a su.rément chutée et il sont devenus
d'înkiation compJjqués pour fanatiser coutes sorces une Famille 1nh1eurc. Pourtanr, four présence cc 1c
de gens. Ainsi1 les jeunes gens paumés en quête de danger qu'ils représentent pour le gouvernement sont
réde1nplion se prostiruent pour expicr leurs faures. bien réels. La Famille qui se cache derrière li a seccc
lis rcch~rchenc des artisans ~ une série de mesures a a m.ainrenan un but précis, sans doute décidé par
éré prj e pour séduire la communauté naine - afin de son entité didgeantc : prendre le pouvoir. Les Toges
créer des conrrefaçon:s de i·eliques reHgjeuses cc de l.es Noires se réforment ec cherchent d 'autres façons de
vendre. Les plus défavorisés entrenc dans les guildes de nuire. 'C orn me les Reîtr s Hs ont en parde quiné le
mendianrs. Sur le t~rraln de la misère, les Toges ou-es mi1ieu de la pègre cradicionneHc.
concurrenc.cnt sérieusemc,nc les Ezguirs. Les Toges oires onr perdu Samarande et Aske-
es pc::rsonne haut placées bénéficient de rices lane, nocamrnent à cause de la purge conduite. par
d'initiation particuliers ainsi que quelqu s avantage les militaires cr les Gardiens de la Foj. Les guildes de
.. arr1ara nde ont trouv~ refuge à Bejofa et ont profir«~ de
la gue1Te pour s,1mpbnter avant que Jes Félins ne ~es
Aff,aires inte nes
rcmarqucnr. Un cerrain nombre de bourgeois fidèles à Un soir, lors d,uoe cérémonie aussi grandilo-
l. a secr.e les onr suivis pour ~chapper au bûcher ec pard- quente q,u >absolument irréligieuse, unt: fl:mmc nolre
cipent au renouveau écono1nique de cecte ville. c.sc apparu • dot:ée de pouvoirs hors du commun
a la grande tupéfuc;thu1 des frères Gairt Cc deux 1

jumeaux, ·rra.d c Jad, quj don1inaient re.spectiven1~nr


Situation politique la 5'ecte er la FamH le cri mindlc, n)'o tu pas su con1n1'ent
réagir. Le fidèles, eu· , ont su~vi massiveme1u l · ordres
La branche crüninelle de la secte es aye de rester d leUI déesse.. La suite a1 partienr à l'hi toin:!. La
la. plus discrèce possib1 ,. cuncrairemenr à la secce elle- Vierge oire - qui e fuit appdcr Maîrresse - a laiS-sé
même qu1 cherche à infiltrer le plus de nlilleux possibJ ·. dans un prctnier ternps 1 . deux. frères mener , a guerre
L lien entre les ..f ogc:s oir 'S er la secr:e de la Vierge avant de les écarter du pouvoir. Trad fur li vré~ de fo.çon
Noire 11 esc généralement pas connu~
1
dérournée, aux 'Gardiens de la. Foi qui l'onc condan1né
Armée: T1ès peu de contacts"' a secte essaye surcouc au bûcher. Jad quanr à ]ui, a disparu sans demander
d~infllcrcr des cspjons afin de mer:rre la n1ain sur les son reste,, ne souhaîranc pas finir comme son frère. E~ I.e
r6erves de poudre. a alors réorganisé les activités criminelles cr a désigné
Clergé: La secte et la branche crin1ineUe évitenc tout Jcs :sepc Oracles. Ainsi1 le cdn1inel ont re.joi ne les
contact avec le Clergé. dévors lors de. cérémoni n1êm..:: s'ils restenc discrets
Gouvernement: Plusieurs fidèles occupent de~ posct:s quant à leurs acdvités.
jn1porranrs. La Vierge Nofre es[ en crain de poser ses Le infidè] s sonl éliminés nulÎs i 1 re . te encore
pion . une frange d anciens UeuccnanLs des frères Gairl qui
Noblesse: Peu de fidêl,es pa.rm] eux. s, i ncerrog·e nc silencieusemenr sur la légi d n1ité de
Bourgeoisie: Beaucoup de contacts ,et de fidèles. c~tre femme.

Organi ation Que pensez-vous de ...


Dun poinc de vue sLructurd, ll cxhrc peu de liens La perce d'mnAuence des Toges Noires lt!ur a pernus
enrre les deux lbra11ches. La secte fournir les infor.m j- dt: respirer un peu. Même si la plup«rc de Famille ne
tions aux guildes ainsi que les p1osdtuées, Jes mend~ancs songent 1q u'à le anéanrir une.-- bonne foi pour r[ outcs,
el les artisans+ Ensu ire, lie doivent à 1.~ur tour gérer cc cHes ne s'oc, upent guère d,eux> sauf à Hejofu où Us sonr
patrimoine cr en rirer le n1aximum de profic. au milieu de la guerre encre Vélins,, 'Iattpt:s C[ Ezguirs.
Par conn·e 1 depuis son apparirion, Ja Vierge Noire Les Ezgu.irs: {(Depuis 1ongtemps, a nous 1C oncurrcn-
prend en personne les décisions conccrn anr les activités cenL sur le ma1·ché de la mendicité. Il va fa.Hoir s\:n..
de fa secte. La Vierge Noire, une Djazare d une rare
1
tendr ou encrer en conflit. •>
beauté possède le pouvoir absolu - on pourraîr lnêrne Les PéHns : {( Ils nous onL r pérés à Bcjofa. 1L va falloir
parler de de it divln. Son arrivée a considérablcn1cnr se banre jusqu'au bour. »
modifié l' énu d'esprit des ci·în1ineJs qui sont devenus de
1 Les Fils dUl Sabre: « Ils nous ont: m:oujours empêd1és
fervents croyants - ]es aurrcs one én~ assassinés. de nous installer à Djeddir. Peuc-êt rc qut= l~s Kl1alcrs
La Vierge Noire a délégué une partie de l'orga- pourraient faire l'objet d ~une croisade de la parr du
nisation aux sept Orac~es. Ces derniers portent une Clergé? n

cagoule cr personne ne connaît leur visage. Hs donnent les Isidorien _: c• Us n'ont pas J1air rrès belliqueux ni
leurs ordre aux prêrre noirs, les cnefs de guildes. parriculièren1ent présents sur 1 rerrain. il sonr roue de
] .es personnaliré qui in fi lcrent les structures mêm inscablcs, un peu comme leur poudre ... ·
du pouvoir samarinien ne fonr pas parrie des Toges Les Méloriens: <c Le C]ergé a c:ommjs un rreur en
Noires. La grande n1ajo rité ignore d ajlleu-1·s cout des
1
prcnanr. cerce Fa1niUe sous son aile. U nou · a donné
activités cri111ineUes de ~eur ecte. Ils croienr que Je l'arme né essafre pour le discréditer à nouveau.~
sort qui les favorise é1nane de leur entité n1aîrreS$e. Les Reîtres: t< Ils nous ont porcé quelques mauvais
c~ux qu i se rebiffent. sonl soil assassinés soit renus coups, m·ais n1aintenant iJs . em blenr courir après aurre
par le chantage. chose. Auraienr-ils les mêtnes an1biiions que nous ? »
Les membr,es de certe FamiUe por,r enr un toge
noire ·à c:apuclion. lis se déplacent e n ,g roupes et ne
ftéquenrenr 1q ue ra.rcmcnr les lieu publics. SlHs le
funt, c'esr sans, rogc c:r en coure discrédnn. L e prosé-
1
lytisme est laissé à d autre , fidèles plus qualifié
c fais jamais confiance à une femme: je ne
1 ·4

U y a peu de conflirs entre les guildes des Toges


plaisantepas bam bi'no, dans .toittes les affaires les miliciens
Noires ..
sauent qu il fout « chet~cher ~ femme ))* Une femme1 Toutes reçoivent une m ission et doivent [' xé-
eile·pense d lzbotd à son ventre et au.x mômes qu. elle va cuter. Pour les coups ini.porcants, d les coUaborent
pondre; toi, la famille, la di.scréti.on.*. tout fa passe après cou.rammenr entre dlcs. Les guildes n'on'm: pas de
tzt comprends? On ne peut pas leu1~ en vouloir> mais on nom com m.e dans les antres FamUles, on parle pJurôr
doit s4voir qtlil nefaut pas leur.faire confiance, cefl tout. des fidèles de tel ou. teI prêtre.

'êtz plus, si i1.n type Vieut tefaire chanter ou si un véreux de


sen
la 1ni/ice te cherche deJ crosses;> à qui crois-tu qu il va Les fidèles de Hugolin
prendre ? LA' ta femme ,et sa proginitt~re. €t puù crois- H LLgolln Mau1in es-r~ dans la vie de tous J,es.jours)
1

moi, s.i tu Yeux unefonz111e, va dans les bordels au moins un jugt! de quartier t<!spectablc à Samarandel époux.
ce sera direll ~· tu payes, tu consom·mesJ :tu, te casses et tu fidèle ec père de quacre enfa.nrs~ Il fréquence un
reviens quand tu veux et si tu v,eitx. ?Jans notre milieu cercle démocrariquc mais ne fah: a.ucuncmenc érar
les femmes auxquelles tu tattacheras te feront peut.-être de ses opinions polidques en public. Pourrant:; dans
l'arrière-salle d e son petit c.abine t1 H renco ntre ses
1

miroiter autre chose,. mais céii qu.and nzê-rn.e ton fric ou


fidèles, pour la p lupart des espions, des assassins ou
ton preflige qui les intéressera. Et leur vie efl souvent aussi des agitatems.
courte que /a; rienne. Oui~ je parlais de ta vie cogno l Hugolin, véritable as du chantage sait faire pression
avec subtilité sur les adminisrraccurs du Prince afin
d:tobtenir qut:Iqu nienus service qui favorisent le ·
fidèles de la Vierge Noire dans leur ascension sodale. U
les Taupes: ~f Nous voulons régner ·ur les homm~s, appréhende le système avec une rare lucidité. Slil rude
les démocrares, c cs'r parce qu~il rrouve chez ,eux une
1
pas sur les animaux. Propos,onspleur une aUiance contre
res Félins. » illusion de J]berté que fos groupes occultes peuvent fad-
Les Thawnatu.rges : « Nous avons beaucoup e n lemenr exploi rer.
commun. Ils nous one épaulés malgré la concurrence
1

que nous leur livrons à AntaU,a . Qut: vcul.cnc-ils réel-


leme1u? >) Le·s fidèles 4e B'ranich 1

Branich est 1e gen re de personne qui inspire ~a


crainte,, voire la. terreur. Sans pitié, sans morale, il gère
1

Guildes importantes fern1ement le réseau de nJendiants des Toges Noires


à Elyad1. Il passe la nufr enr,o uré de g.ardes du corps
Le pouvoir des lhges Noires est très central is,é. La parmi les ,ca.mpements de mencHants; afin de récolter
Vierge oire ou les Oracles nommcn.[ les prêtres quj les neuf dixièmes de leurs possessions ..
vont 1neJler les guildes. Ces dem1ets e d~brou ill~nt Son .E.dèle secré'[aire Sitnéon, note mures les obs.er-
paltr atdrcr dans le giron de la ecte de nouveaux vaûons qu~i ls onr pu fajre. les mendJa.ncs son[ rerrodsés
malfrats prêts à obéir à .n' hnporce ,q ud ordre. Les par ce personnage dont ils ne conuajss·e nt pas le visage.
prêrrc.s évoquent devant ]es 1'1ecrues les inidations Ceux qui cherchent à le rrahir ou à Jui mcncir finissent
aîn i que Ja perspective d,une vie facile - d rogues 111utilés ou infectés par une rnalad ie.
a.Jgen ~ .sexe. Ils leur parlent de développemenr
pers on net de puren~ religieuse ~ ils les fanat.isen t le
plu5 possible.
LES INDÉPENDANTS

entrer ea force dans une 1nai on et de brû Ier les pieds


C ertaine bandes ne sont pa affiliées aux FamHlcs.
1
Cela ne signifie pa nt.cessairemenL qu e1les n)oru
aucun rapport avec eHes, mais que pour divcrs,es
du maîcre des Hcux afin qu)il avoue où il planque son
magor. Cela manque de panache, certes, ruais pa
raisons~ te nant en général à la personnalité d e lc.!ur d 'efficacit1é~
chef ou à la nanae d'une acc ivité sorrant de l,ordi- Les Berna quj 11 con1pcenL maintenant un quaran-
naire~ el1 s one su garder un sratut de neutralité. Bien taine de malfrats obéi sanc à la vieille imone B rnas-
sûr, cette skuadon périlleuse leur demande une atten- quin, veuve éplorée d~mandin Bernasquin~ le eheF
tion exuêmc chaque fo·is qu'd1es entreprennent une <le fam ille rué par une bande d 'Ezguirs deux ans
action niais la lib~r cé esc à ce pdx. plu tôt. La E:êrc des brigands est ni ise à prixt mais
l'armée n,a pas l'habitude de courir après les voleurs
ec la miHce se n1ontrc cocale111ent inefficace en milieu
Quelques exempl s ru ral.

Gustave et Poloch,on Le couvent de S ,a int-Thi1b érien


1
Guscave !e félis et Polochon le gouri-muscardin sonc En apparence, cerce abbaye apparcient à l Ordre
deux m.o nte-cn-t>air. Coupables des cambrioJages les du Verset Sacré. Des moines y pricnl et y soigncnr
pJus audacieux comme Je voJ d 'une rdique arJamÎS[l::' les malheW'c:uscs vicn:imes d 'cxorcisn1e. Mais les voies
de la carhédraJe d"Elyach ou l>ouverture d 'un cofFre- 1
d. A rla 111 emprun[ n t parfois dt" curieu.... détours et ces
fort chez ic gouverneur de Djeddjir, ils craval llenLpour rdjgieu.x se livrent à toutes sorres de. manq llem,encs à
le compte de tiers contr~ une forte rém unération . Le" la n1orale.
Thaumacurges, les Méloriens er le gouvernement d"As- Tout d 'abord ils accep tent d exorciser n' im-
• Il • _, • • '

idoine onr déjà fait appel à ]eurs . r ices. porte qui., meme ceux qw n out JaffiaJlj rcnconire ne
Bien que leurs t~res oient 111ises à prix, ks autorirés serait-ce que l 'on1bre d ,une créaiure infernale. i les
o~ connaissenr pas leurs visages et ignoreru que ces vjcrhnes ont gardé une oacc de lucidité, J.es rraite-
deux brigands riennent tranquillement une échoppe rnenrs infligés les perdenc défi nicivemenL Dl1 beau
d 1'œ uvres d "art à Anralia. Dernièternenr~ un jeune linge passe son temps à baver dan l s caves l'air
romancier qui. ne les connau pas a écrit un livre ciré de hagard, au lieu d'occuper des posres à responsabHirés
leurs exploits. Autanr dire que les Familles spécialisées ou d e jouü· d'un hé ri tagc: qui lu i était dii.
dans le catubriola.gc ne vuient p,as les cambrioleurs d ~un Menus dé'rails que tour cela. L'affaire va plus loin.
très bon o:~i l et aimentienc bien découvrir leur identité. L~ n1oi11es organis -nt des co mplors de bout en botu:
pour persu ade:r Jes aLHurités rclig~ eu s(\ qu•un mal heu-
reux est possédé er qu~il fau t agir rapidemenr. Les Fils
L ies Bernasquin dn abre ec 1es 1haun1acurges demandenc régul.ièrc-
Les Bemasquin,, une familk de paysans~ se sont m ent aux 11101.nes d e s,occupcr de nouveaux clicnrs.
r~c:rouvés ruinés c'r chassés de leurs terres à cause des
1

n1an 1gances de la bourgeoisie pour taire baisser le prix


du bl.é. Qu~itnporre, ils se s:ont réfugiés dans un vieux
moulin abandonné près de la forêc de Djcddir. Depuis,
Us se livrent au brigandage. Les aucres Familles étant
essentieHemcnc urbaines, les Bernasquin one 1ambition
de régner sur le cdmie à la can1pagne.
Ils one à leur acrif plusieurs meurtres, dt= vols de
marchandises - revendues aux Taupes - de.) carn,b rio-
[age et de~ agressions. I eur racciqu ·favorite consi cc à
e prcmjcr rableau résu1ne l' inRuenc,e qu'a chacune Le rab!eau suivanc résume Je activité~ non avoua-
des neufFanlilles dans les six cirés franches. Kalaar bles privilégiées des neuf FanliJles criminelles ayant la
~st laissée de côcé. mên1e si on peur considérer que mai nmis·e sur la Principauté.
les M élorlens dominent 1a scène dan les forts qui
urveHlemt 1ancienne capiral<: d naJn.
.
-

- FILS DU SA BRE
SAM.ARANDE
1
..... -- -
-
iiB EJOFA'.
0
J

,._
E LYA"fff
l
DJEDDIR
3
As1<ELANE
1
ANTAUA
2
TOTAL
8
Félins 2 3 1 1 l 0 8
-

MéJorien.s 3 0 2 0 2 l 8

Reitres 2 0 1 1 2 ] 7

Thal.lllllt urges l ] 1 2 l ~ 7
Ezguirs l 1 1 1 0 t 6
Taup.>s 0 ri 0 ' 2 1 1, 6
Toges noir es 0 iJ 3 0 0 l 5
Isidoriens 0 1 0 0 2 2 5

JnBu~nct Je:: l: fo P~mHlc domine le ptwé cr se livre Q. Louu~s s~ acrivtr~:1-.


ln8uc:ncc: de 2 ~ fone pré em;c- de hl J;amiUc concc:méc, mais dle ne pew: se 11... rc:r l r:oulcs se~ :icrîvtcb C'n rni~m1 d'une fortt> concuttcncc.
Jnfh.cncc: <le: r : 1.1 F~n\tllc csc pré.scmc, ~l ie 1 ient évenrudlement un au de-ux qmirticn. Jl'Lli$ n'exerce; que e:ï. ::i~tivlr..~s de base,
Une influence de: o nr:: signrflc: p:u que lœf.amille n'a aucun rcpré.scntmi,c, rn1:1i5 (11œ se:5 acr•">'ltés S"(HU ~poradfqucs et qu•cllc 1111: pos&i:dc:: q14e très peu de guil<l·c:~ affiliée~.

FILS uu M fil..o- THAU MA- TOGES


FéLJNS R EITRES ' EZGUIRS TAUPES 1srDORl:E~S
SABRE RIE s TUR1GBS 1
NOIRES
AGITA:
PO IQUE
0
+ + +++ ++ - - - + +++
ARNAQUE + + - - - ++ - + +
ASlSASSlNAT - I++ ..L
1 ++ 1-++ .if- ~

+ -
CAMBHIOLAGE ++ +++ + - - +++ . +
CHANTAGE + - + 1
T + + + + -
CONTREBANDE ++ + - + +-r- + ++ + ++
CONTREPAÇON + I+ + 1
T + + . ++ -
ENLËVEMBNT -t--L. - ++ 1
T - ++ + l
+
ESPIONNAGE + +++ +++ + +++ ..L+ ++ ++ ++
MENDICl1r.É + w
- . - + + + ·-1 + .
P I RATERIE ++ - - +++ - - "'" - .
PROSTITUTIO ++ + ++ - +++ - .. + -
RACKET ·+ + ++ ++ ++ - + - .
RECEL ++ +-.... + + - 1 1 - 1+
Vot. A LA TIRE
~· AGRESSION 1
~
+ ++ + - + ++ - -

1 .. +: acuvi1é pr-rnap,ale clc fa faoullr


-t- : ;i.c;tivfté $Cc.ÇJl1dai [\ d~ 1
il f~i11c:
: ilc;.dvi~é ponqudfc de l;i familJe r~aU:Séc pour des raisons spécifique~ ou ~ctivhé en d.éTI:loppc:méllt
- : ;.l(tfvité dJd.ru:laquellc uc rrcmnpe pmi fa fumiHc
LES COMMAND ITA IRES 4

0
a vie d ' un voleur n"es c: pas seulement tàicc de ]ongues leurs subordonnée~ accuelles, ellt!s n'hésitent pas à
L
1

soirées à c,o mpcer ce que son réseau de prosdtudon demander touces sorces de travaux.
lui rapporte pas plus que d ,une série de coups fumeu..-x Les aucres commanditaire~ se révèlent généraJemcnt
préparés au hasard (c< tiens la iolie n1a~s>0n, et si on la plus difficiJes a cerner, souvent caché dt:'rrière cl~s intcr-
cambriolait ~ ») on,. la plupart des revenus provien- 1nédiaires qui scrven- d contaccs. Beaucoup de monde,
nenc de commanclitair~s, connus ou inconnus, qui one même parn1i les plu - respectables personnalités du coin,
besoin des aptitudes particulières des personnages. peut avoir besoin de membres de la pègre à.co mmen er
1
1

D habit:ude, les commanditaires prennent contact par le gouvt!rnt!menr_ lui-mêcnc (ou parfois aussi des
- souvent: via un intermécHalre - avec les personnages, gouvcrnetncnts éc:rangers). Les fore s dc.= l'ordre arméf
payent une avance pui versent: la. somn1e définie u.ne con1m milice n'ont pas toujours les capacicés peur
fois le contrat termjué. ·Cependant ils utilisent parfois mener des enquêres dans certains 1niJieux et peuvcoc
des moyens plus reto rs:, comme la libération <l'un proche
1
donc faire appel à des gens moins recon101andabJcs.
pris en otage, l 'antidore au poison vcrst dans le verre de Le clergé (pacriarches, prêtre.5~ gardiens de la foi} peu t
vin des personnagesJ une remise de peine roubJJ de également requérir les service-S de hors-la-loi.
quelques acr:e illégaux1 voire roue aur.r chantage-visan[ Tour groupement d'intérêt - associa.dons, secte J

à les obliger à accomplir le sale boulor. corporations, Ma]son etc:. - peur en faic avoir hesoin
Certaines m issions cachent des objecrifs différents de gens discrets cr l;Hicaces pou.r mener à. b.ien certaines
1
de ceux annoncés. Le cambriolage d un andquaire peut besognes. Tout le monde a, un j1our ou l'autre] un sale
servit: à faire accuser les personnages du meurrr de boulot à effectuer er préfcrc: éviter de se salir les n--iains.
celui-ci ; la babio]e volée csc un puissant arrcfact destiné jgnalons encore l e.~ particuliers quL pour u ne
à invoquer des ê·ues démoniaques ; l ~ouverture dlune raison quelconque> ont besoin de gens de la pègre:
nouvelle maison dose a pour bur de provoquer un magiciens en quête de reliques ou de prodwrs ér:r:anges
guilde adver .e. Il tàur être prudent dans œ milieu. La a1 hîmistes à. la recherche de poudres rares, savant
traîtrise est: couranteJ mêfne i elle doit être urilisée avec ayan( besoin cle cnrps poHticiens dont les adversaires
pardn1onic, car un corn mandlcaire grillé ne parvicnr do]vent djsparaître ou encore jeunes filJes san défense
plus à crouver d ' hommes <le main efficaces. malcraicées. La Hsrc esc longue \.!r de bons malandrins
1

Voici les possi'bilicés d'embauche les plus c-0uranres, ne vont pas se retrouver au chômage avant longtemps.
avoc ies missions dema11dées et les méthodes de contact.
Les on1mand itaires les plus couranrs sont bien sûr
les FamiUcs crimineU.es. Que cda soie pour amener une
nouvel ~e guilde dans leur giron. ou pour faire cravaillcr
El

ous sommes le dix..-sept du m'ois ami! 13ou.rrl.fau., enlevez-lui son bdillon~ je crois
des c_Morts. f§· soleil vient de se que cet hérétique ,a quelque chose à nous dire ....
coucher. Je suis accompagné d'ungreffier qui note LAlors €..ueJidre, nJoubliez jJas que 1na p1:-ésence
mes paroles et d'un bourreau qui exécute les basses équivaut à celle d,un tribnnal ! Comrnent osez-
œuvres, comme le veut la procédure. ?{gus nous vous mettre en doute motz intégrité e·t celle de rnes
t:rouvons devant l 'hôtel particulier du seigneur confrères?
€5MJ!lltire, du clan des (j.arathirri.
Votrefi~lr, le jeune (jardien de la 'FoiJPigrf(;' a été
« 13ourreau vous pouvez ouvrir la voie. » surp;·is ce matin en train de libérer des p1·isonniers
Jsidoriens. Ngtre enquête mont-re sans l'ombre d 'un
[t bourreau enfonce la porte, répondant aux ordres doute que vous-mê1ne fournissez hiens et liquidités
de l,inquisiteur. à cette seéle d'hérétiques blasphérnateurs. '?{es
invemgateurs nous ont révélé qite vous p,ossédez
quelques tonnelets de diablotine. Vous allez nous
quagg.raver votre cas. Vous êtes accusé d'hérésie conduire à cette cachette et nous remettre la p,oudre.
et vous n >;echapperez pas a votre sentence.
~
~ites pas de difficultés ou. vous vous en mordrez
'Bour1·eau, arrêtez-le.'» les doigts - du rnoins ceux qui vous refteront~

[s suspeél tente ,d es' échapper mais efl rapidement Vous voulez résiffer. Ss-se"rirt ? ~prenez pas cet
maitnse.
A ' '
air étonné av.ec moi> mon cher ami, nous savons
très bien tous les deux que deux tonnelets de diablo-
« LA"h, ~e préf'ere vous re'trou.ver comrne tine sont enn·eposés chez vous. ?Vler leu1· exiJlence
fa. tAvouez que vous vous sentez plus à Laise. équivaut à gravir les prern.ieres marches du bûcher.
Sentez-vous la douceur.de la voix dtArtam·qui Vous osez à noieveau accuser l'inquisition, crier
mur1nure dans votre esprit? Seul le repentir pourra au complot? Ttortbien~ je vais vous ôter cette idée
vous sauver. Je suis là pour sauver votre âme, mon de !esprit dans L'inffant.
13ourreau, rappelez-lui donc les préceptes
d'<..Arlam, rnais pas trop violemment, s'il vous
plaît: j'aurai encore cles queflions à lui poser
avant de prononcer la sentence.

<...Ah, vous vous réveillez enfin, ,&endré.'Oui,


nous sommes dans votre sous-sol, Le rougeoiement
que vous voyez sur votre gai-tche efl produit par
la poudre que vous avez entreposée ici. Inutile de
nier désormais, nous en avons trouvé suffisamment Votre fils suit une mauvaise pente, seigneur
pour nous contenter de la foire exploser ici, avec ê.Jfre1za'n du clan des (ja1Ylthirn. <.Màis il peut
vous. Vous allez mourir ici. » encore servir <...Arlam et laver La soieilltere qui
entache son ârne. Surveillez-le et tenez-nous ait
.(! suspeél reconnaît ses foutes et supplie <...Arlam courant de ses faits et gefies. tArlam ne saurait
de Lui pardonner. ignorer une pénitence comme celle-ci. êlle pou1·-
rait peut-être mêrne excuser ces deux tonnelets de
« l.Arlam soit loué, votre âme sera peut-être sauvée, diablotine découverts dans votre cave.
si vous vous détournez enfin de ces pratiques impies êt n'oubliez pas,~. r...Arlam a toujours l'œil
qui ternissent notre Principauté! sur vous, jamais il n'oublie ses ouailles..
Oui, je sais, Esienr!hY:, vous ne comprenez toujours
pas à quelpoint vous êtes incriminé. ~us allons GRAND lNQUISITEUR CéNÉRAI. ÜRCROF
RAPPORT POUR 1.ES ARCHIVRS
nous charger de votre fils (j1 igo,· et nous allons DE LA TRÈS SAINTB ÉcusE o'A Rt.A M.

nous occuper de vous. •


;
cru
mo de âe dant tn:~js voie principales : la rraditionneUe religion
L a t0nn3issance du foncrionn€menr
Nighc:ptov.•]cr SUÎî tüfféren~~ id~es . Cha<atn a sa
théorie expUqµ~nrtelou cd phéncnnène. Il exisrecepen-
rétrang magie1 ou la nouvel.le arl'ivée1 fa science.
1

SCIENCES

pour ]a pJupan, one acco·m.pli de brillantes percées dans


« Toutes le.r sciet~Cf!S ne j'OIJ.J riin d autre qtte f expression des dornaines aussi divers que la mécanique, la biologie
de /g sageJ!e qiti demet1re toujo11,rs un-e et 1nê,,.~e1 ri dîjfi- ou Ja chimi,e.. Les premières applications sonr apparues
rents qui soimt lès domlli'nes t111x4utls elle s'dppliq1~e~»
1
dans] arc avec l'in\r.endon de [a peincure à ] huile qul a
permis une nouveHe fonne de travail et d'expressj.on.
IsrnoRo ~BLAOE.
Mais les domaines miliraîres ec indus·criels se sonr
L~ besoin de oompréh~nsion d~s mécanismes de rapidcmenr mts au pa.s. Les fameux isidore:s s0>nc
l'un ivers est une chose propre aux êtres dotés de raison . apparus, les fonderies ont ~argcmenr éré améliorées
1

Con1ment marche notre inonde ? QueUe loi régit rel des sysrème-S d,engrenage:s ec de pou]ies permertanr de
ou tel principe ? Voilà les questions fondameucales décupler les forces furent créés. L'agricultnre bénéficia
de la s.denœ. Une poussée de rationaHsme est venue aussi de tl!S progrès, avec. de nouveaux moulins à vent et
de Sarnarande alors que le c]ergé. aop occupé par des charrues plus efficaces~ Le doma·i ne médical cc de Ja
ses réformes t:t affaibli par la récente guerre civil~, sancé en généraJ n~ fur pas en tesre;I les dessins du corps
desserrait son étreinte sur les choses de la science. H hun1ain de Berthold Marecht permettant aux chinu-
a longr.emps considéré vain de v,cn1]oir cxpHqucr les gicns de mjcux pradquer ]eur arr. loure la société sr
phénomènes de runivers, Adam éîanc t seul capable n mucacion, aucun domaine n~esr épargné et Je pauvre
de concevoir e·t de cotnprendre ces mécanismes. ·ous clergé a bieu du n1a[ à contenir tout cda~
le regard bieDveillant d 'encrepreneurs bourgeo]s incé- Isidoro Ma rblade es c un ncun inconr:oumabJe. 11
re.ssés par les éventuels bénéfices que pourrait générer est l,incarnadon de respric sdenrrfique 'et symbolise
·u ne nouvelle machine, et aidés par les dons de riche-S à lui seu.I toute la science de son époque. Étant avant
inécèncs alrruis ces~ quclq ues scientHiques ~ des arris[es roue w1 arusre·~ on lui doir des c:ableaux magnifiques~
quancité de croqais, des
fresques monun1entales,
le plafond de la Carhé-
drale des Gueux à Bejot'l,,
ia srarue du prince Eromë
V à cheval - le plus gros
bloc de bronze du Monde
Connu. Mali œ[ homm.e
a aussi conçu beaucoup de
prototypes de n1achines
en tous genres+ Il a ainsi
reusSI a assouvir sa passion
, ôl ' • '

pour les oiseaux et pour


le dép]a.cernent aérien en
i nvencant: les fsjdores. Ccs
1

machines volante~ furent


d'une aide militaire non
nég~. i,geab]e : eUes servi-
rent à bon1barder les posi-
dons solomanes [.ors de

.L
1
1

la re,c onquête d;Antalia. Isidoro


MarbJade resta l'incarnation de
l esprit sdendlique jusqu>à a
mort. ,._fravaiHantsur une nouvelle
én'-!rgie pron1eneuse. mais dange-
reuse la poudre à canon) il perdit
la vie lors de 1~explosion de ~a
caserne de Blanche-Lum jère à
An ra.lia. Mais, si son nom est
don~navanc couvert d,opprobrre
par la popuJatlon, U csr Joué par
cous les inventeu[ ec scienirifiques
qui tui succédèrent:.
Malheureu ,emen[ pour Jes
.sciencifiqu.es de cette époque,, les
1nagicien n'onr guère apprécié
l'une des propdérés de la poudre : l,annuladon des timbr s. Ils sont aveuglés par kur foi en la cienc~i et
énergies lnagiques. Dans ces condicions~ il fi1Ua.it agi.r ,considèren r sou ven r les vo1eu rs corn ni.e d in.téres sanrs
1

rapidement pour limiter le dévdoppemcnc de la poudre cobayes



.
1
C 1t: ainsi prévenjr les dégàts qu d le pourrait engendrer.
Us onr œuvré llOU ensembk· afin que les recherche.
scientifiques oîenr sévèren1ent contrôlées. Us rejoi-
gnenc sur ce poinc k: clergé qui a ferm.ement condamné
les scicnLifiques et leurs pratiques.Jugeant dén1oniaquc.
LA ~

MEDECINE
le fait de se livrer au trafic de cadavtes sous prére "'t e de
recherches médicales1 ]J déclara hérécîques les h iscoricns M édecin esl une profession tngrarc er maJ rému-
qui o aient remettre en qucst:ion les ainrc "cricures~ nérée. La conçurrencc esc rude. Les bienfaics des
ainsi que Jes dangereux négaüonnistes prétcn<lanr que prêtres sonc plll s ,efficaces que lc.s acrelles des méde-
le monde e t rond., cins. IJs font pression pouT que les fidèles les consi-
D ,e non1breux tribunaux f urenr dressés. Le bûcher dèrent comme la sc;u]c voie humai nemcnr accepcab1e
attendait ]es plus hérétiques~ d es profèsseurs d ,univ;ers.ité lorsqu' il s,agit de se guérjr, d'accoucher ou de soJgner
furent démi.s de leurs fonctions. IJ y eue aus~i une vague une hies ure. E't'. les fait leur donnent souvent rai o'nj
de .su]cides. Ce climat fric:~ina ks ardeurs de la curiosiré mên1e i les médecins obtiennent q uel4ucs résulrars ;
scientifique rour en forçant une i mporca.nr partie de ils one par exemple d écouver c des bau1ne relarivcmenL
ces brillant sprirs à entrer dan la dandesciniré. La efficaces e com1nen.cent à comprendre la circuladon
pègre a donc élé la seule à pouvoir profiter des quelques sanguine~ les princjpcs de la digesr-ion et les bases du
récentes déoouvcrtes et elle contribue à les propager sys~ ·me nerveux.

dan les couches les plus basse de la société. C'csr un La seule solution pour progress ~r dans cette sci.encc
jeu dangereux, car les Gardien de la Foi e( les c,ongré- CS{ d~étuclier ]c corps hu111ain+ Et iJ n y a qu'un seul

gadons de mages lutte.nt ardemn1cnt con'rrc cc q~i ils moyen de se procurer des corps . .. Beaucoup d ·apprentis
considèrent comm un Héau. De ce fa it une génération médecins ont donc affaire a.u trafic de cada- res afin d
d'ascucieux bricoleurs a rnis ses services aux profics des
1
Jes disséquer et de cotnprendre le fonccionnt;LllCnt de ce
cambrioleurs, de n1ên1e des médecins recherchés par la vaisseau qu,Hs as imil ne à une n1achine. Con idérés
n1i Ji.ce pour pratique illégale travaiHent pour les guiJdes comnme des nécron1ants aux y ux de la justice> i1s sonr:
en échange de leur bicnveH1ance proteccion. donc souvent en rt=larion à la pegre. Pour a Sllrer leurs
Il rcsre néanmoins encol·e queJqucs corporations arrières et pouvoir prodiguer leurs soins nombreux
sciendfiqu s reconnues el Jignes de ce nom. Beau- sont çeux qui passen'r des ,açcords avc [es guildes.
coup se cachent comme la corporation samai·•nienne Le chapitr sur la santé indique commenr soigner
des hodogers. He abrit~ en so,n sein des gen pensant une 1naladie ou un· blessw·c. Les con1pérenccs des
encor:c conscruj re des machines, magnifiques telles que mé<lt:cius ont sauvé la. vie à pJus d ~un .filou niais elles ne
le isidores. Reste que beaucoup de scientifiqu · sont ressusci.teronr jamais personne. I l obJigmx leurs client
qudquc peu farfelus, légèremcnc coqués voire un brin .à fai.rc preuve de padence en leur den1andant de rester
1.
a_liré .1an rien faire pcndanr pJu,çieur jours au llèu nooihrcux scit.:ntifiquesj c:eci grt\.ce à l'appui de la bour-
1

d aller gagner djg:n mcar leu croûte. D plus] <.:ercaines gcoi i q ui lutte pour faire reconnaître rutiliré de cette
théorie et pratiques peuve,n t p:arfo[s êrre dangereuses branche. Pourranr la mécaniqul· peur ,ê tr.e rerriblem1nt
pour le malade ceJJes que ]a prarique a.bu.ruve des
1 dangereuse, sUirour lorsqu'iJ s"agit de faire voler un
saignée ou encore fadministratîon de médicainents homme~ créer des niachines qui creusent touîes seules
aux effe es pas rouj'ours rotalemen r connus~ ou autres bizarreries.. Malgré ces divers inconvénients.
toue le monde est obligé d )admcrt.re que .les mouli ns~
la vis sans 6n; la presse à imprimer ou les techniques

~
de construction ont des avantag·es non négligeables et
L'HERBORISTE RIE qu']] S"cralr srupfdc de ne pas en profiter.
La mécanique en est encore à ses balbutien1ents. La
pJuparc des systèmes sqn·r fa.brjqués en bois cr sont: assez
1

C ert:c s ienœ prend sa source dans robserva.rion de vo lumineu_x. le métal, pJus résistant, esr bien rrop
1

la nature. EHe 10 d.'ite depuis [es re1nps ]es, pJu.s reculés coûteux pour .c:réer d '1mrnenses n1ach:inerie.s. Les CQLll'-
et provient très certai net11enc des Royaumes kba]ers ce roie· sont en cordes, ou en peaux et cassenc souvent,
1

quJ est éLonnanl vu le peu de plantes que 1~on crouvc candis q l1e les pièces, soumises condnuelle1n~nr à dt!
dans le déserm:. Un bort. herboriste conn~uc des reinèdes fortes p ressions1, peuvent céder. U est donc imprudenr
simples qui souJagent à défaut de guérirr En effet si d»ueHiser un mécanisn1e sans avoir un inhumum de
ce,c tc sdcncc csî capable de faJrc churcr [a cempéracurc~ conna]ssancc dans cc domaine.
d.e s:oigner .les ma ladies bénignes comme le rhume et Les voleurs, surtout Jes cam hrioleu rs e t les monte-
la grippe, de iealn1er des n1aux de rête ou des rages de en-l'air, ·ont bénéficié d'une foule de petits gadgets forts
den[s, de cicacriser plus rapidemenc les plaies, ,elle est ucHes pour les aider à grirnper, à lancc_r des grapprns ec
...
incap.abk de soigner les maladies graves ec morcelles à forcer les coffres-fores. A l ~ in.v·ersc, pou.r Jes proprié-
ni de répa-rer un os bri é. Le-S herboristes prodiguent taires se · encant menacés, i] existe W1 cas de mécanis.rnes
dès huHcs) des baumes des jnfusions, des, drc.1'gues ec, scrvanc à procéger cc à piéger une .serrure ou un couloir.
clandestinement> des poisons. À noter qu · 1, hcrborisc:.e
connaît aussi bieo les végécaux que certain produi.r
comtne les venins~ ]es peaux d >anilnaux er tout autre Les piègels
produit qui font l bonheur des magiciens. Con[rai-
Jrcment aux autres scientifiques, ils bénéfic[ent de la Depuis la fondation du royaume d~U]nélor et déjà
dén1ence du clergé. En effet,, de nombreux prêues bien avanr ceJa les voleurs ont exbré er avec eux des
ét:udienc et udlisenc ceue science depuis des années. La moyens qudquefojs sommaires de défendre ses biens.
corporadon des herborbrccs jouit: d ~une bonne aura à ''fotu:efois, si un bon piège esc un piège morrel CE: ·q uasi
la Cha mbre:: des cor pontt ions, mcm<:: .si de nombreux
1
impossible à désamorcer; sa caracrérlstique ]a plus
n1édecins l'utilisent comme couverture. Ses membres in1portan te est de ne pas se mettre en marche quand Je
. ont proches dt:s mag1ciens:1 ave.c lesquels ils parlent propriétaire des lieux esc présent ou en lOUL' cas de ne
souven r a ffa ires+ pas êtrt! dommageable pour lui.
Un paranoïaque, sûr que tous les habitanrs des
ScpL Cir·és complorcnr contre lu i, a u..n.e espérance
de vie. de:s pJus re"dutrcs
. . qu >1• 1 rte soit
à motns . d· 1une
LA MÉCANIQU E méticulos.iré exaspérante. En effet sj toutes les portes,
fenêlres, coffres de sa maison sont piég~s, il exisre
une probabi Um:é non négligeable que 1,un cl entre eux
1

S cïenG:c du mouvemen[ des corps ma1:érîcls de ses ~ finisse par lui exploser à Ja figure sufre à une mauvaise
causes cc de ses effets" la mécanique constitue cerrai~ manipulation de sa part.
nemcnr l'une des branches les pJus va.sres des sciences. Ainsi~ [es pièges mortels son( peu courants ec sonr
Son origine s~ confond avec la .naissance de l'inrérêr généralemenc descinés aux cndro,i ts où. j 'on ne va que rare-
que les hommes porcenr aux phénomènes naturels, puis menc ; se faire découper en deux par une hache quj tombe·
du plafond alors que ] on allalr chercher le gigot cntrcpos~
3
aux cecfullq ues ·qu, ils ont élaborées.
Cette science .c;r "'ncore jeu-ne~ mais elJe pourrait, à la ca~e e~~ t un~ expé ri.ence de.~ pl us désagréables. Les
dans un avenir preche.t sordl" de leur cht-ndestinjcé de
pièges sont répartis en quatre catégoric..s : les alarmes, les que des fausses roilcs de maître omenr les murs~ Dans
perce de ten1ps,. les don1mageables et les mortels: 1 ensembl·e les piège uti 1isés dans ces maison servent
plus souv ne à alerter qu"à blesser te.'ii voleurs. A insi le
Les alarmes ont pour but d'aJcrter les personnes char- habitants des lieux onr prévenus qu,il y a qudqu'un
gées de la sécuricé ou les habitants de Ja demeure. Soit d'indésirable dans leur demew-e et qu'ils feraient nüeux
en fa isant un maximum de bruir, cc qui a pour effec djaHer se cacher au grc:nicr s>îls ae veulenc pas se prendr
secondaire de dissuader le voleur~ soie en ne faisant un n1échanr coup de dague dans le ventre.
auc un b.rult que puhsent remarquer les pcrson11es
qui les one malenconcreusem.e nt endenchées, tandis La madson de noble esr un chalJenge plu intéres-
qu clic:) en averrissent d'aui::res. 'intérêt des alarm · sa.ne 1 elle regorge en effet d plu de richesses. Mais les
si tencieu. es esr cle prendrt: le voleur sur les lieux en habitants de cc · tlerneures sont: uffisani.ment forrunés
flagraffr délit. pour se payer des domestiques qu1 Jogent ur place"
Les pertes de temps, souvent coup]ées aux alarn1es, dan une parrlc de 1 habitacion qui leur c t ré cr ·e.
ont pour but de ralentir les personnes, les ay,anc déclen- 1
Cette pré ence esr gêna.nre en effer les domestiques
dlées, afin de permettre aux habitanrs de fuir l!t à la ont la mauvajse habitude d,avoir le som1ncil léger.
garde de se rendre sur les Beux. Ces maisons se crouv.ent dans des 1q ua rtiers foncmenc
Les do1nmageables sont des pièges qui cherchent à 1
policés et le bue: d un piège est souvent de faire le
blesser, de manière plus ou moins grave1 les personnes maximum de bruit pour attirer la milice. N'oubliez pas
qui les ont déclenchées. Ils ne SC raon gcnc pas dans la que par nacure les gens sont peureux et que le fair de se
carégorie morreHe, car Hs sont usuellemen( b.ien cachés_, rccrouver face à u ne dague alors que l'on est en chemi e
ce qui limite leur pO't:cnrid desrrucreur. de nult: est une expérience uaumati anre · a.lors si des
Quant aux pièges monels, babltueUemcnt împo-
1 gens, mal payés, peuvent le faire à votre pface, c\: t
sanls Hs one comme missi on forL simple, d 'éli111iner
1 d,aucant mieux.
de manière défi.nidve roue in1 prudent qui tenterafr de La maison de haute noblesse ne con1prc plus sur la
introduire dans un ~ndroir don.né.
1
milicè pour se procégcr. Les riche ses s' étalen'C à [OUS
les cojns de cha-mbres, d es gardes patrouilJent un peu
La uscepribiJicé ou la facilité de déclenchcmenr parrour de jour com1ne de nuitl protègcnc cercaines
du pjègt e-St une no lion rrès imporrance. En effet- une portesy jouenr u poker dans une saUe qui leu r t!st
<!

serrure qui se bloque roralem enr quand o.n eur: l'ouvrir réserv,ée, etc. C'es t évidem1ncnr la n1ajson la plus inté-
1

avec u n<.: mauvaise clé~ tout en faisant sonner une doch ressan te ec la plus difficile d e routes à camb rioler. culs
dans ~a salle de garde, pcuc se déclencher par erreur. Iles plus hardis s~y froucnc. Toucetois~ on n"'y fait pas
c~iesr un peu plus délicat si la m ême serrure.. en se dans la den1i-mesure. lciJ pas question de jugcn1enl :
bloquant:, ouvre une ·u appe qui condenc un chaudron un bon vol ut est un voleur mort et les pièges destinés
1
d huile bouiHante qui se dévcrsl: ra sur le m.alandrin ou à garder des pièces dire sensibles ont très (trop ?)
~ur le pauvre garde dont la dé esc un peu é1in1é . Para- souvent 1norcels.
doxalemen't, les pièges les plu sensibles sont ceux qui La crypte secrète e t un ca à part, car llc ne regorge
fonr perdre du temps ou les alarmes. Les plèges morcd pas de uésor . Elle ne sen babilueHen1ent qu>a abrirer
étant, norn1alement~ légèrement .m oins susceptib les de un seu] et unique objet quî su.ffiraic à reconstruire
se décknchcr. Ely.ath de manière décente. IJ n;y a pas de gardes non
Ai nsi. s~ les pi(!ges one des ucilirés dUfércnres, plus, car elle esr, comm son nom 1 indique, secrète. Les
!

n1,ais aussi des susceptibilités difl-erentes, 1 s rypes de pièges sont n1 onels et terrîb1emenr vicieux. Le moindre
dcn1eures qu' ils sont censés protéger sont classés en malheureux qui rentre dan ce genre d,cndroit sans
q uarre rangs: la maison de bourgeois, la ntaison de avoir rédigé un tes rament au préalable est un frlu ou un
nobJe, la maison de haute noblesse ec la crypce secrète. inconscient, d~s catégories qui e rejoignenc souvent.
En dessous, i1 esc crès rare de rencontrer des pièges. U exisce une version parcicuHèrement m:a.1sain~ de.: la
La maiso,n de bourgeois esc la p]us comn1une des crypte secrète Ja crypte sccrèce de magicien où ]es pièges
maisons cambrjoJée.~ par des voleurs de bas ~rage ne cherchent pas à tuer, mais à imm obiliser jusq u ~à ce
1

autrement dit ceux dont la. cechnique est aussi 1·ustiqut qu~un magicien récupère le mal11enreux pour lui faire
1
que J ulilisadon du pied de biche pour ouvrir les portes subir dJverses expériences. En outre, certains magic:icns
ou le rares. coffres qu)eUe peur contenir. Les valeur connaissent des sores qui font office de pièges et qu~iJ
à proréger sont rares1 et des ·tatlle plaquées or ainsi esr impossible de désamorcer.
Il existe bien enrcndu u rnyriadc d"aurres type de Coût: l cou!"onnc ] ac de 100
demeures moins forcunêcs. 1nais le propre d'un piège Description : Les fèves du. diablit! sonl des cosse de hari-
est de pro{égcr de quelque <:hosc: et que pa1 la même cots ,rouges séchées, puis' vidées de J,eur substance que
il coûte cout comme la magie> cdativemenc cher eL ne l on a rempJacée par un mélange de salpêtre er de bolets
sert donc, poiLr la majorité de Ja popuJation,. à rien. La déshydratés. Dès le momenc où quclqulun marche sur
règle est Ja suivante : le coi\r de la prot;ec ion ne doic pa - l 1un d'entre eux,. il explose en faisant un ramda1n de
dépasser le coût du con~enu . t:ous les diables] d'où le non1. UsueHemenci les fèves
sont dispersées sous Jes fenêrrcs ou juste derrière une
porte voir a,u ni iHeu d •un co uloii·. Plus la densicé esr
1

Liste de pièges élevée plus il csr impossible de les évit~r. A \rcc 25 fève
on couvre un n1ètre carré de sol de manière qu~jl soit.
Ci·dessou vous trouverez une Jis te non exhausdvel qua.simen( impossible de les éviter, à moins de sauter
d,e pièges qu <les voleurs peuvenc renconcrer4 Ce sont par-dessus. Dès le mon1ent où que.lqu'un n1arche
dessus, il génère lt même bruie qu u ne armoire remplie
1
principaien1ent des pièg1es destinés aux maisons de la
petiLe bourgeoisie ou dt: la noblesse, car ce son ceux de vaisselle qui dévale les escaliers les jets d'écout~ sonc
que les personnages rencontreronr le plu souv ne; t 0UL
1 1 donc en pr,o portion.
du moins au début de leur carrièr . ote : Il existe divers colocis pour qu'elles passent
inaperçu es .sdon le soi
Fève s du diable
Type de piège: alarme Le Chouing-Chouing
Lieu ide rencontre : Per1Lc bourgeoisie Type de piège : Alarme
Lieu de rencontre: Petite bourgeoisie
Coîtt : 1 cou ro nne la paire à J,achat, J écus Je
rem p fils sage
Description : Ce sonr deux tubes) dan un alliage de
verre er de n1ét:tux, de 15 centin1ètr,e d "' haul cc de s
centimètres de diarnèu-es qui sonr remplis d'un Hquide
pécial donr la guilde des alchimistes garde ja1ousen1ent
_ _ __ I a première p1·otellion contre le vol efl une 1c secrec. Dès f ~jnstanc où Us sub]s ent le moindre cho c
1

ih génèrent un chou ing-chouing sonore caractéristique,


bonne serrure. êt chaque serrta"c digne de ce nom ell
ainsi q u'un imm<.:nsc Rash de lumière qui aveugle pour
ttnique. .(ss serruriers sont de véritables artisans ne
1d20 secoindes toures les personnes dans un rayon de
traYaillant que sitr commande. Chacu.n a sa technique cinq mècres er fait de même pour 1d10 secondes pour les
nzais le principe de base efl commun. {'idée eft de personnes dans lHl rayon de dix; mècres. Les rube . sont
bloque1~ la p·orte en faisant glisser une tige coulissante, le vendus pa r paire~ car le liqujde interne<~ n explose »que
pêne, qui s'engage dans une ornière>la gâche. Une clef quatre fois sur cinq, il est donc préférable de ,assurer
dentée pennet d àltianner des p,annet·ons. 4 jorrne de la q uc cout se passera comme prévu.

clefet le nombre de pannetons définissent la cornpkxité L ,e hurleur


de la se1-rure. llne sen~ure de qualité moyenne toû1:e 6
Type de piège: Alarme
Couronnes et nécessite un jet de Percer sans auc-un malus* Lieu de rencontre : ob1esse
1

Plus la so1nme inueflie dttns La serrure' sera importtinte Coût: 10 couronnes


plus celle--ci sera difficile à crocheter. Compter un rnalus D'escription : Le hurleur est une sphère de 50 cendmè-
de -r - avec un maximurn ide -10 - à chaque fois que 4 rres de diamètre accrochée au plafond avec une fi.cel le
reli-e à une porte. Dès [e mome11c où la porte s,ouvrc_
l·oitro12nes Jont rttjo1.itées 1tu. prix initial. lAinsi, une
si le disposicif est armé, un poids combe du plafond
serrure à I4 couronnes entraînera ttn 'lnalu.s de -2 sur
et actionne une souffi.crie interne qui déclenche un
le jet de Percer. Il ,eff. éviderntnent possible de combiner sj fHcment sourd, distincm::if et unique. On l'entend à un
plusieurs serrures sur une niême porte entraînant ainsi kiJomètre à la ronde.
itn jet po't.tr chaque serrure~ No,t e: Si le hurleur peuc -c rrouver dans les nlaisons de
la petite bourgeoisie, il n est réellem~nt ucile que dans
les quarders de grande richesse. Chaque hurJeur à une.: retrouve déséquilibré et doir réussir un jet de Doigté avec:
note distincte et ks lniHcicns savent habicueHemeot un malus de -4 pour ne pas glisser er- cambcr du roh:.
reconnaitre chacun de~ hudemencs, ~r ain i vers queUe · ote : Pour pou-voir remettre le ruit en état~ seule~ cuik·
maison ils doivent se diriger. Une bonne technique sur deux à ]a fâcheuse œndancc d'êrre al1irée par la rue.
consiste donc à dtd ncher plusieurs hurleurs dans un A chaqu pas) quelqu un qui 'y déplace à donc cinquante
quarcicr pour être tout ce qu~ il y a de plus tranquille pour cent de chance de combersu.rune ruiJeauxtendances
dans un autre coin de c~lui-d. suiddaires, à moins de ,posséder fo pJan du roic qui décrit
précisément où se trouvent les cuiles sûres.
La pa'tinoire
Type de piège: perce de c,cmps L ,a faucheuse
Lieu de rencontre: Hauce noblesse Type de piège: Mor·rel
Coô.t: 5 couronnes par ucilisadon lieu de rencontre : Crypre secrè cc
Description : Malgré le coût « ridicule d ce piège.
>"> Coût~ 2.5 couronnes
H n'est utilisé que dans des niaisons qui appartien- Description: La faucheuse est un mécanisme rrèssimpJt;:
nent à la haure noblc:ss,e ou à des bourgeois tiOUl aussi
1
qui se compose d'une sin1ple l~me de hache couplée .à
riches. Il nécessite ua grand couloir qui S·era recouvert une porte.. Une fois que la porte susnon1méC! e Lgrande
habituellement chaque soir,. d'une m1nœ pellicule de ouverte, un manche avec Wle lame déboule du plafond
graisse d\df, un animal n1arin qui pèse dans les ciaq pour pourfendre le mall1e.ureux qtü a osé ouvrir le
tonnes et quj ne vie que dans ]a Mer ExcéricLuc. Cerre chen1in. La personne sur sa route doic effectu~T un jc1
graisse~ unt= fois écalée sur une surface plus ou moins d acr1obatisme avec un malus de -8 s,il ne veut pns se
lisse 1 transforme Je couloir en une vêritab!e patinoire prendre une blessure sur la table d ,endurancc.
jec de Doigté av,ec un malus de -10 pour resccr debout à ote : Sj le joueur qui pousse Ja poite esr à pl.ar ventre
chaque rour. Des crarnpons d )escalade donnent cepen- ou à qual:re pattes, il n'a pas besoin d >effec,c:uer de jetJ la
dant un bonus de +4. Ainsi, si le couloir est suffisam- lame lui passe aupdessus.
ment: long il peut fadlement faire perdre entre une
demi-heure et une heure à un groupe n1ald1anceux. La molette en tr,o p
Note : la graiss.e d'uJf est soluh1e dans I eau, cependant Type de piège : do11unageable/mor-cel
1

peu de personnes se baladent avec su ffisamment d'eau Lieu de rencontre: Bourgooisic


pour dissoudre de quoi se frayer un passage, à l excep-
1
Coût: 30 couron ne (20 pour le coffrc1 io pow· le méca-
tion de5 do.m estiqucs qui récurenc les sols chaque n1atin nisme).
à raube. 0 ,escription : La molcrre en trop se présence comme un
simple coffre-fort, qui peur êrre caché derrière une toile
La tuile ou visible aux yeux de cou ~ cependa.nc~ d le possède
Type de pjège: morteJ une molette de plus qu,un coffre-fore normal Celle·
Lieu de rencontre : Haute obi esse cit dès le n1on1ent où on Ia rouche pour che,rcher ,quels
Coût : -vadable~ mais cher, dépend de ]a surface de numéros composer, crache une Hécherr , enduire d un
. \ .
1:o uure a couvrr r poison~ qui part en ligne droice. Si la personne qu1
Description : ,C e piège est assez. coûteux, car Unécessire ouvre ]e coffre est en face d celui-ci, il c r ünpossible
de poser une deuxième charpence Sllf un roit. U part du d >é v1ter la Héchecre. Si par contre elle c t de côté) la
prindpe que quelqu,un qui se ballade ur les toits n~a rien .ff.éche te parc tout di-oir ec n [a couche pas. Si quelqu un 1

1
à y faire cc qu il nourrit de n1auvaises intentions. Ainsi, s,e crouve à quelques .m ètres du coffre) dans l1angle de
on consirruic une deuxième charpence plus légère, sur la rir de la Hécherre, il devra tout d'abord cffccruer un
cha1·pente origjneJ1e1 qul eUe conticnc: [es vraies cuiles jet d 'acrobadsme à -5 pour esquiver. Les armures plu
qui son1 là pour isoler 1a n1aison de la pluie et du froid, grosses que le cuir empêchcnr la fléchette d~rriver
candis qu ccccc deuxième charpetue esr couverte par des jusqu,à la peau et que son poison fasse efTec.
cuiles qui n;ont qu'un seul bur:~ e dérober sous les pieds Note : Il est ques.tion id de coffre fore~ au format carré et 1lVec
du malappris. qu.i se pron1ène sur les toi:ts. À la. n'loinJre des n101ccces à numéro.s, non pas dt: coffres avec cadenas.
pression de pied sur une ruilei en gros à chaque fois que
quelque chose de pJus de 2' kilos s,appui e dessus, elle
1

se débine. e n1aJheureux qui a posé son pied dessus se


Liste des gadgets Le Propulsa-Grappin de Fermir
Les gadget ~ont répartis, eux au si, en quatre cacé- Type : JllégaJ
.gorie . Elles défi tii senr la légalire de robje~ la dHn- Coût: 10 oouron nes
culré qu'auront les personnages a les rrouver et au.ssi Poids : 2,5 kilos
le rypc de réaction des n1Hiciens s'ils découvrenr lUl Descriptiom : D e 1excérietH» 1e PropuJso- Gntppia de
1
1

de ses objers sur un personnage. Car si llile dague ne Fermir ressen1ble à un tube en ban1bou ou dan une
feraic pas hausser un :sourcil à. rnt gardien de la paix,, autre madère rigide td que 1~affectionnent tourr pan:i-
un d~gondeur de p<.1rre a de bonne ~ chance d envoyer culièrement le archicecre pour rransporter leurs
son propriétaire en prison> ou cou du moins vers un dessins cl le maintenir à. L'abri des jnrempérk:s. T oute-
interrogatoire erré, à moins qu"iJ puisse juscifier de son fois l,incéricur n'a rien à voir avc son aspect anodin.
utiHsation professionneHc.: (un serrurier poLUraic ains~ Le cube n'esr pas vide} con1m.e ,o n s'y accendrait avec
en avoir grande1ncnc besoin). un protège plan classique) rnais rempli par un ressort

Les quarre carégories sont : puissant ainsi qu'un grappin. U oc rainure .sur le côcé
Commune~ U esc con idéré conune normal que qud- p rmet d y encas r:rer une poignée qui sert: à ren1onter
1

qu.1un se balade avec cela et aucun reproche n pour-


1
le ressorc. Une fois le ressort auné il n e reste p1us qu' ~
rait ~tre fait à son possesseur. li ne sera pas considéré enfourner un grappin av~c une corde à son extrémh:é ·e r
comm,e quelqu1un d)étrange cr à surveiller. d'app uyer sur un boucon pour que celui-ci soir projeté
Bizarre. . 'objet à propreruent parler n'c c pas illégal cr jusqu; à une cinquantaine de mècres de haut. il est
n' éveHlt! pas le soupçons, sauf des individus paranoïa- possîble de régler la puissance du ress uie pour de plus
ques. Mais quelqu"un en po s~s ion de celui-cl al'.circra courE:cs dîscances.
l ;atccntton
' . ote : Le jcc pour viser er tirer correcte1nent e faic
Professionnel. L'o bjer est à la 1i mire de la légalicél Un avec la compérc11cc de tir.
ouvrier spécialisé dans un domaine peut fégirin1emenc ore (z) ': e Propulso-G rappi n de Fcrmjr peut être
en p0ssédcr ; mats i des miliciens arrêcenc quelqu,un u Li li é comme un(; arn1e. Option de combat 4) :
avec cet objcc sa vie privée risque de subir une cnquêre A sommer (r Cerde d ~ lni 1 iative). Option de combat
5) : Accrocher (I Cercle d lniüat i v~).
1
rapide, hiscoi re de s'assurer que ce n'est pas un fauteur
de a·oubles potentiel. Note (3) : Certain adeptes de la guérilla urbaine
Illégal an commentaire. Tous les ob~ers de cerce cacé- e servenr de Propu.lso-Grappin de Fermj r modifié
goric ne peuvent pa servir à une utiJlsation profession- pour tirer des projccriles explosifs notumés « Grey-
n Ile, e.t les, perteurs de ceux-ci s exposent à. de grave nacles >~ .
problèrne avec Ja milice ·i ce1le-ci m t=( la main dessus.
1
Boussole poursuivants e cassenr la fig u.rc. 'ils ne réussissenr
Type : Commune pas un j t d D écamper à -4 Hs rombcnr ec perden t
C-0fit : r couronne e S écu :s
1
1
1d 20 mètre sur le poursuivi.
Poids : égligeabl
Description : Un cadran, une aigui lJ~ aiman tée une Bille de Boule
vitre d e protecrion c le nord est toujour indiqué pa r Type : IUég~ 1
raiguHlc) fort pratique da ns un souterrain.. Coût: 5 ~eus l'unité pJus 1 fois et d mj l~ prix du ga:z
- o'te : Le coût esl cc~u i d }une boussole simpJe ; les Poids : i égj igeable
boussoJes elfes1 d tune précision excrên1e et su rchar- Description : Une BHJe de Boule esc une bille en verre
gées d e fioritures, peuvent va.loir ja sq u' à cen t fois creuse:, rrès fragile dans laquelle a écé Ensuffi.é un ga?.
plus. soporifique, fumigène von1itif. iet-c. Dè le moment où
on la lance à 'CCJ-re, eH se bris et libère le gaz. Le jet de
Cartes tranchantes Robustesse par rapporl au · vapeur qui 'en dégagent
Type : Bizarre dépend du gaz utilisé mai il y na une q11a ncité suffi-
Coftt : 3 cou ron ncs sante ponr une pièce de bonne raille.
Poids: Négllgcab]e
Description ~ Aucu n joue ur de poker digne de c Cornet d'indiscrétion
nom n · jouera jamais avec ce jeu, mais cercains i-:vpe : Bizarre
apprécient tout particuliêre1ncnr 1e côté ch11ssie'Ux Coût : 6 éçu.s
q u, il dégage. Les ca r tes qui composcn1: ce jeu clas- Poids: 300 gran1mes
sique sonr faites dans un carton solide l~gèrcmenc Description: Le Cornec d,indi crérion re sembJc à une
lescé, et les bord.s sont enrobés d'une fine couch de corne de brume 1 dan s~s versions le plus biscornues,
rnécal, taiUée· d'une man ière simHaire à un rasa it. ou à un ,gobelec à dés géan cs dans son incarnation clas-
Elles peuvent être lancée sur un adversaire'. (compé- s iqu e~ Légèrc1ncnc encombran c, tren[c ccntimèLres de
te nce Lancer) m ai eUc st::rvcnt avant , out, en ét anc long, pour un diamèrre de 15 centin1ètre . ]J permer
personnalisées à laisser une ca rre de visicc u r les d,écoucer atlX porces ec d'entendre presque à coup
lieux <lu crime. Un jieu d angereux q u"'a ppréden r cour sC1r, ce qui se crame derrière. L'individu qui utiHsc un
parricu Hèren1ent [es cambrioleurs de hauc vo]. corncc d'indiscrétion pour éooucer à uavers u11e paroi
d'une épaisseur raisonnable bénéficie d'un bonus de +4
Claus de poursui.te à son jet de Repérer~
Typ1e: IllégaJ
Coût ~ 5 écus les 10 Dégondeur de port,es
Poids : N égl ig·c able Type: Professionnel (serrurier)
Description : Étoiles à 6 ou 8 pointes de cinq centi- Coût: 5 couronnes
mèrres de hauc, ils pennene:nt, si. on en la nce une Poids: 30 kilos
douzaine derrière soi, de ralenirir ses pouxsujvancs. Descripdon: L dég,andcur de portes ressemble à un
1

Ceux·ci devront fa ire un jer de éc mper pour ne


1
cric géant. Une fois qu'une <l ses excrénlités a écé
pas '~n planrer un dans le pied el prendn: ainsi u.ne gJissée ous la porte~ H ne reste pJus qu,à coW"ner la
égratignure d e vitalité, mais surcout perdre 1dro maniveUe pour qu'H la so ulève er la sort,e de ses gonds~
~

mcrres. li va sans dire que f'objet est impo.sanr cr cncom hrant


et que seuls les voleurs qui sont sûrs de ne pas êrre
Billes dérangés 1 utllisenL.
t ype .: Bizarre
Coût : 1 écu les 20 Filtre à gaz
Poids : égHgeable Type! Commun
Description ~ Les cnfanrs les uciHsenc avec délice Coût: 6 ous
quand Hs. jouent avec leurs petjrs camarades,, rnais D'escription: Le fikre .à gaz es• une bêt~ bande de tis u
p ou r un malandrin poursujvi par la millet! t!Hcs son poreux de bonne qualicé quj se nier devant la bouch er
d une toute au tre uc:Hül:. En en rép andant un sac de
1
le nez i-naintenu par une ficelJe. Elle 6Jue l'air ava.nr de
20derrière soi 1 dè le mom nt où la rue e" r lisse et le lai er arreit1dre les pou111·ons d\in indj idu. Il donne
ans décHviré, U y a de fortes chances pour que les
un bonus de +2 pour ré i ter à tous les problèmes de n1ètre er permcctenr ai 11 i de man1p Ltlcr des ,o b jecs
suffocation ou aux at ~ues par l~s gaz. dangereux o u empoisonnés. Les man ipu] ation qu1 i1
Noce : Après une utilisacion, Je filtre à gaz doit "rrc jeté, e t possible d,effectuer sonc ass z rudimentaires. ce
car Ü ne protège plu.s efficacem ne> les pores du tis u ne son t qu · des p1 nces après tour.
éranc. bouchés.
Crampon
Mas ,q ue à gaz Type: Profcssionnd (Guide, Alpiniste)
Type : Professionnel (akhüujs, u~) Coût: 2 couronnes et z. écus
Coût: 5 couronnes le masque er 5 sous le filr:re Poids : 600 gran1mes la paire
De-scription : Le niasque à gaz csc une cagoule de cuir Description ~ Les crampons sont des semelles de fer, héris-
à deux épaisseurs, ::i;vec des V erres plars au niveau des
1
sées de mu1tipJes pics sur les côtés ou sou.e; la semelle qui
yeLL1(, ainsi qu\1n filtre composé de tissus poreux pour permcn:cnt d ,escalader p1us facilement une paroi de roue
la bouche,. Elle don ne un bonus de +6 pour n~sjsrc.:r à rype, avec un bonu de +2, mais qui lajsscnc des n1arques
tous ~es pirob~èmes de suffocation ou allx a·ccaques par derrières eux, roue ûu moins uF un mur. Si un individu
J,es gaz. La perception cc toutes l s activicés nécessitant haussé de crampons bénéficie d'un bonus à r calade,
l'un d.~s sens sujvants : ouie} od0rat et vue, se fonr ceux-ci il1fligeor cependant un mal.us de-3 a la course) c
cependanr à-3. nécessitent un jer de Doîgté pour ne pas chofr.
·Ote : Après une uti Hsadon Je filtre dojr ~crc changé,
car jJ ne protège plus efficaccmcntt les pores du dssu Ventouse
éranc bouchés~ Type :' 11légal
Co6t: 3 couronnes pièce
Lampe focale Poids : 100 grammes piec:e
Type : Bizarre Description ; Une ventouse est une.: demipsphère en
CaiCtt : 2 couronnes et 3 écus caourchouc et en tissuJ avec unr.: sangle sur [,e dessus. Habi-
Poids : 300 gram n1es tueUemet1L utilisées par quatre7 une dans chaque main et
Description : La lampe focale est une lan1pe à huHe une sur chaque genou, elles permettenL de colJer au mur
e.xrrê1nen1ent résistante i au lieu d ,avoir un pourtour en comme une mouche et donnent un bonus de +5 aux jet"'5
verre; susceptible de se ca er au moindre choc, celui~ci d~ grimper. EUes ont cependanc un défaut majeur! elles
est en cuivre) ,avec des ouverrures rondes dune dizaine.: doivent: t>tre hun1]difiées régulièremcnr, toutes Jes dix
de cencimèrres de diarnècrc sur les qualre côrés. Le petit nlinurcs, sous peine de perdre leUis propriétés adhésives.
détai] e t qu Je ouvertures peuvenr se régler. Quand1
Une ventouse ne peut soutenir qu'un poids de 40 kilos.
c:eUes-cl sont toute.s ouvcrres au maxhnum Ja lampe
focale éclaire comn1e une lampe norn1ale, mais chacune Le marche-sur-l'eau
de se ouvertures possède une 1endlle réglabJe qui permer Type : 1Uégal
de doser> à volonré, la lun1ière émise~ jusqu,à une minçe Coût : 13 couronnt:s
raie qui n'éclaire qu'u n po1nc donné, une serrrnc par Poids : 2 kilos
cxempJ,e. Desc[ipdon: Le marche-sur-l1eau est un cercle en peau
de bœuf de trente centimèrr,es de diamètre er de dh:
La Boite de Perl centimètres d ''é paisseur qui se chausse par paire sous des
Type: Professionnel (Alchimiste) chaussures normak'.S. Dans sa forme inerce. i1 ressemble
Coût : 30 couronnes à un torchon en cuir avec un p rie embout. Cependanr
Poid : 2,5 kilo une fois qu une po,mpe est utiHsée er qa'ils sonr gonBés,
1

Description : La Boîte de Perl se présente comrne une ce sonr des disques d'air à lanières. Mis sous les pieds>
bête çai se à louets carrée, d 'une crentaine de cenci- ils permetrenc de courir sur l eau avec u ne gescuelle un
m"èrrcs d larrête, avec, sur une de~ face , deux rrou à peu dégingandée, car courir avec deux ronds de rrcnce
poignte dans le quel on enfourne ses mains. Une ,c entimètres sous les pieds, cc n·esr pas évident .
foi la boite posée sur un sol. rable de préférence1 Not:e : La personne qui courr sur l1eau avec le marche-
t~ crochet qui la verrouille enlevé et 1 s deux mains sur-l'eau doü réussir un jet de Doigcé tous le.s 3 rours
enfourné(;s dedans jusqu'aux pc»igners,, il en sort deux pour ne pas couler. Le poids de la personne et de son
pinces, fixées à une armature méta1Uqu_e. CeUes-ci équjpe1nent ne doit pas ê'u e e.xcessif; un guerrier
peuvent aller en ligne d r0ite sun une distance d'un ' tovenger en armtue n,ira pa loin.
La· queue de l'écureuil Durée d,action: Combien de ccmps agit-il?
Type: IUéga1
Coiit : 5 couronne·s La fumée de Lac·ri et Mo gène
Poids : 1,5 kilo Type: Gaz
1
Description : La queue de J'écurcui1 1esc prjndpa[ement Délai d action : 1 tour
destinée aux voJcurs qui oeuvrent dans l.es pays chauds, Coût: 2 couronne
là où le sable est très courant.~- mais elle fonctionne Effet : La fumée de Lacd er Mogèn·c est usuellement
aussi sw Ja neige. La queue d 'écurt!ull esr une sorte de empris-0nnée dans ttne Bil1e de Boulc ou dans une
traîne en crin de cheval qui égaJ]se un sol meuble. Acta- fiole fragHe. Une fofa celle-ci jetée à terre ~t brisée le
chéc au postérieur d ,un êcrc humain grâce à un harnais, gaz qui s n échappe remplit rapidemenr une pièc~ de
eHe permet> par exemple, de gommer des uaces de pas bonne [aille et génère une fumée ~paisse -5 à tou les
dan le sable et donne, par la 1nême, un ma1u de -4 à jet pour coures les personnes présentes dans la pièce.
d 'évenn1els enquêteurs qui cenreraienc: de suivre une En 01Jure eUe est nodvc pour les yeux cc les poumons
piste physique. des personnages. Toures les personnes pr~'se:ne dan
,la pièce doivcn[ effectuer deux jeîs de Robuste se ; le
prenlier avec un malus de - pour dércnniner 'i leurs

+ L'ALCHIMIE
yeux sont couçhés, cc qui implique l'ajour dlun n1a[us
de ...3 a toutes leurs actions ; le deuxièn1e pour déter-
m iner si leurs poumons sont arrcinc ec s~ ils passeronr
. les 5 prochain rours a 1 racher.
La science de J' étude de la matièr ·e t de sa rra.nsmura- Durée d'action ,: 1d 20 fois 3 tours
tion esr baignée d>une aura mystique. Sc adepte ne se Note : En pl~in air, la duré~ d 'action dhninue de
. - ~

sont pas encore débarrassés: de 1.e ur in1agcrie nlédiévale moine.


qui mélange parfois science et n1agie, acc.o mpagnanc
1
le tout d un vocabulaire qua.si religieux. En rhéorie, Le souffle d'Fiilare
Hs parlent d 1,.athanor spirituell jouent: beaucoup avec Type: Gaz
lt: symbole et ai menr s'entourer de my tèrc . Mais en Délai craction : 1 rour
pratiqu la majorité d ,entrc ux: n'a qu'un seu[ bue :
1 Coût : 4 couronnes
,chang~r fo plomb en or. Effet : Le souffie d 'Hilare est usu He1nenr emprisonné
Les alchin1istes onr eux aussi, réussi à échapper dans une Bil1e de Boule ou dans une fiole fragUe. Une
à la vindicce du clergé,, mai.s lew position n'e t g~ère fois celle-ci "erée à erre et brisée, le gaz qui s>en éch~pp c
plus confortable que celle de médecins~ U onl donc rempHl rapidement une pièce de bonne caille. Tou1es
appris à fa[re preuve de discrétion ec d,hu1nilité. Leurs les personnes présences dan celle-ci doivent effec:tUcr
connaissances servenr o.fficidlemenr d ans les do1naines un jet de Robusressc avec un malus de -3. CclJes qui
de [>agriculture - faire des bulles dan le vin améliorer échouent sont prises d'un irrésistible fou rire qui perdure
k brassage et la fermencarion de la bière - ou de 1 in- durant rd.Io m1nu[es. Ce fou rire empêche de faire quoi
dustrie - rendre le nouveaux alliages pJus solides er que ce soie a l ~e.xccprion de courir ou d 'csqulver ecce à
plus légers - mais ccrcain~~ de leur . découvcrccs restenr Ja dernière minute ec avec un n1alus de -3.
secrèrcs;) car H est bien plus inrér.e ssanr de Jes monnayer Dur,ée d,acdon: 1d20 fois 3 tours
avec les membres de Ja pègre. ote : En plein air, ]a durée d "action diminue de
m·oidé.

Li~te .
des produits Le Ronge·ur
1alch1m1 ques 1
Type : Bau1ne
Délai d'action : nlinute
Type: Sous qudle forn'l·e se présence le produit? Co,ût : r couronne l 10 gram nies
Délai diaction: Combien de temps luj fuur-H pour agir?
1
Effet : Le Rongeur est run des ustensHes préfl'Jfés des
'Coût : Con1bien faur-il poser sur la rable pour le voleurs peu doués 1en crochetage. Ce baume, une fois
poss,é der? sorti de son enveloppe protecrrice en fcuilJe de balsa
Effet : QUt: fa i r-iJ ? se met à attaquer ~f cimcnr de n1anière virulente. 10
gram1ne suffise.nt pour Jj soudre Jecitneiµer démotu r n1iné au pour le moins piégé, en sujvant exactemern
1 composanrs d un nuu sur un djamètre d 10 ·n1 .:c les traces de pieds qu,elle révèle; et deuxjèmement elle
une profond~ur ~quhral nr . pcrmec de disEingu r où ne pas metc:re les mains chose
Durée d~action : id6 minures pour que 10 grammes
1
assez simple à voir. c esr là où il n'y a pas d ,empreintes.
creusent un ttou de 10 centimètres sur 10 et ceci quc.;Ue Durée d'action : Tant que k vcn ou auc:re chose ne
que sofr la n1atiêrc. l,au ra pa effacé.
Note : Il faur IO gramm par mètre de coulofr pour
La rnarque jaune réussir à discernt!r ou d'au1rrcs personnes 1o nt mis
Type : Poudre les pjeds, mais 5 grammes suffisent pour recouvrir
Délai d action: lnsranlané la urface d,une table à manger ou d 'un coffre-fort.
C:oût : 8 écus le 1o grammes
Effet :, La marque iaune esr une poudre qui ressemble La brume du r·etour
étrangcn1cnt à de 1,or (du moins à la vue .. car eUe est Type: Gaz
plus !..;gère et n]fa pas cet aspccc mérallique au toucher),. Délai d'action: 1 tow
mais ,q ui. ~ans avoir sa rar té,. possède une propriété Coût: 4 couronne.
remarquable ~ ~elle de faire ressortir les 1narques de Effe : la brurne du rerour est usuc1le1nent empri.-
doigt ou d ·pied sur n~in1porc queHe urface connue. onnêe dans une Bille de Boule ou dans une fiole
i le miHclcn ont appris à comparer le~ empreintes fragile. Une fois celle-ci jetée à terre ec brisée, le gaz qui
trouvées sur le lieu d ~un crime avec ceHc d,un hypothé- s~cll échappe remplit rapidement une pièce de bonne
tique coupable> les malandrins rud.Hscnc pour d'autres taille d >une odeur si puissante que routes les personnes
raisons. EHc permet, prernjèremenc de .savoir ou poser présences doivent faire un jec de Robuslesse a -l. pour
les pkds dans un couloir que l'on soupçonne cl être ne pas pa~ ser 1d10 tour à vomfr leurs enuailles sans
den pouvoir faire d 'autre.
Durée d "ac clon : 1d20 fois 3 tours
'O lc: En pkin air,, la durée d 'action est dimlnuéc de
. . ,.
mo1'ne.

Le.s effluv ,es de Morphée


Type: Gaz
Oé1ai d action : r cour
Coût: 5 couronnes
Effet : Les effiuves d Morphée sont usueUement
ci11prisonnées dans un BiUe de Boule ou dans une Sole
fragHe. Une fois cd l~-c.i jetée à ccrre et bri ée, le gaz qui
s,cn échappe remplir rapldem nt un pièce de bonne
caillt! er toutes ~es personnes présenres doi\r,c nt faire un
jet de Robustesse pour ne pas tomber de fatigue er lcn-
do.r mir immédiaten1en( pour Jd20 n1inutes.
Dnrée dlaction : id20 fois 3 tours.
Note~ En plein-air la durée d action esr diminuée de
1

. .'
rnoJUe.

L'Aimant d'Eo,/e
Type : Poudre
Délai d'action : 1nstantané
Coût: 2. couronnes la poignée
Effet: l:aimanc d ,Eole esc une poudre verte: aussi légère
que J'air cc qui est attirée par le moin.dr courant d lalr
(H faur donc deux ouv rrures pour que ce couraru
puisse se créer). D 'w1 manière urprenante, cette atti-
rance eSl inversemenc proportionnelle à la pufasanc:e
du souffle. Un mince filet la fera partir à coute vitesse
vers la sout"Ce d ,Eolè E:andis qu'u_n souffle puissant Jla
1
fera resccr sur pl., ce. Cette propriété phy ique permcr
de découv rh aisément le moindre inrcrscice el planque
dans un niur. a poi-tdre noirr:: et la diablotin.e, nin_-:
Durée d'action ,: Permanenc:c les armes à fouj sont ftriflernent interdites. S ·'.
l artnée tl l autoristiti on den possédet· et den user. ll11
La poussière de vérité
ex.ception eJ1 faite pour Les c..J'Vlausquetaires de la Po:.
Type : Poudre
Pour les autres, la possession {sans même parler dt
Délai d 'action ~ 1d20 secondes
Co Ût: 2 écus la pojgnée
1
l~tttilisation ou de la fahricnti,on) eft un crime passible

Effet : LJ. poussière de védté es.t la poudre préférée de


.
d ]empr1sonne1nen.t.
tous les orfèvres des sepr cicés. Elle perme( de vérifier,
de man ière ru éc, [a pureté et Ja véracit:é d 'un objet rare.
La poussière de vél"ité nlève sans dégâts apparc1us,
les premières couches de mécal sur un objer er p rmec Hi , tor ique
ainsi de ?assurer qu~un chandelier en or massif n)eSt
pas uniquement recouverr d'une ~frne coucht de n1éral La poudre noire &de son apparition publique lors
1
doré. Par contre, la pous. ièrc doit êcre appliquée par de l arrivé des terribles ca.nons d'"" la Hotte so1omane
un experl (]e genre de personne qui ne coure pas les dans l'esruaire du Sahar en 2657. Pour conrrer c:da1 un
rues) ahn que son ppJicacion n]lenlève pas les couches inventeur dl! génie 1. idoro Marb1ade, révéla ce sur quoi
de manière irrégulière~ ce qui dimjnueraic sensiblemenr iJ uavaHla ic depuis des années~ I1 avaic créé un autre
la valeur de l 'objcr. Éronnament et pour une raison mélange de poudre rouge celui-ci ba é sur u n m nine raj
inconnue à ce jour. les objcrs magiques sont insensibJes trouvé dans l,e Mont ·O cres. ll La baptisa la diablotine
aux effcc. d~ la pous ière de vériré. car sa. tabil ké étah uès limitee, rout particul ièr~mcnr
Durée d'action : Pcnnanenc en prés·ence de magiciens ou d'objets magiques.
Plus card Marblade e.ssaya de la scabiliser, mais ses
Le sir1op à mouches recherches prirenc lin [e f 01 ~ jour d'.Arlan1 2665 dans
Type : Mélasse 1'explosion d'une grande pardc du tnagni6que quartier
Délai d'action ! [ nsta ncané de u n1i re- Blanchc dans la ville d 'Anralia.
Coût: 1 coUionnc et 5 écus ~e pot
Effet: Le sirop à mouches est la glu la plus efficace qu'il
soit ec.. en petite <1uantjré, csc réeBen1ent utilisé pour Comp osition
1

attirer les mouches dans un endroir donné ; mais en


grande ,q uantité] certain · individus des sept cités lui ont Les deux rype de poudr,c one à peu pr~s la mên1e
t[ouvé u:ne udHsat:ion similaire, à p~us grande échelle : composition: 6 me ures de salpêtre pour une mesure de
artraper les mouchards. Un pot permcr de couvrir soufre et une inesurc de charbon. Ma.j c·csr la qualité du
une· urface d;un m·ètre carré et> dès qu quclqu un ch~rbon employé qui déc~mûne la ,qua lité de la poudre.
pose le pied dessu , es barres sonl frrén1édiablemenL Bien évidemmc11t cette e-o:rnposh:]on reste secrète ec n'est
collées à l.. rn lasse, sans le moinclre spoir de aire un connue que de que~qucs iniriés: de toute façon, la n1ani-
pas supplén1entaire. l a seule 1nanière de s,en ~ordr est pulation de ces produits s avère d<ulgereuse.
de tàire fondre avec une torche le frop qui dégage
en hrûlant une odeur suc1·ée" les malheureux qui se La poudre n oire
sont fair coincer en écanc nu-pieds sont bons pour de Le charbon est extrajc des 111]nes solon1anes, loin dan
rnomenrs désagréables. les profondeurs de leur empire. La poudre noire c r
Durée d'action: 2d20 jours assez sûre d urilisadon rant qu;eUe es t 1nanipulée a~tc
1

préca.ucion et n1aintenu loin de toute Bamme ou é in~


celle. El le dis ipe la pui sance magique.

~ LA PY RO TECHNIE La diablotine
Le charbon provienc des m ines des Mont:s Ocres et a
un aspeçt proche de ]a roui lie. La poudre eS[ donc de
1

C ette sci~n c regroupe Je.s connaissances d1éoriques coulcllr orange ec se teint~ de rouge au fu~ et a mesur
·c pradques reiadv,es à 1a fahri arion et à la manjpula- qu'elle abso,rbe les ~nergies nta~iqucs. (if ca&Je page
tion de la poudre. suivanre)~
Utilisation
contre la

magie
Quand elle csc scable
qu'eHe soit dans une
bourse~ un tonnelet ou
un coffre hermétique> la:
poudre noire ou diablo-
tine en lève des quaHté
à la réussire d \rne action
magique. La poudre
noire djssipe cette magie 1
tandi que Ja diablorine
Ça va péter 1 1'abso,rbe ec d.evfr~nr ln rable.
Si un niagicien est ,e n présence d 'un S[ock de
Les jou urs s'ils one la co1npé(ence pyrotechnie, poudre_ 11 se fera «pon1per» r énergie magique de ses
peuvent renter d ~utiJliser la poudr . La poudre nofre sorts c est à dire une çerudne quanthé de niveaux de
n~cxplos dans les n1ains de son utiHsateur qu~en cas qualité propordonnelle à la guancité présenr,e. Au-
d ,échec c.:ridque, candis que la diabJotine, au caracrère delà <l'une ccrraine distance, ce 1nalus ne sonc plu
beaucoup plus înstabJc, p ur exploser en cas de mauvais appli cabl~s .
jec. I:insrabilité de la diablotine évolue sdon un conrraI La diablotine absorb _ donc k:s énergie magi-
qw dépend des qllanticés de magie absorbées, ce qui q ucs. À force d Ja.ccumuler, elle sature et explo e.
change sa [eint.e et augme!fi te la plage de valeur d, échec
1 En termes de jeu, on on idien? q u'eBe devient
dans laqueUe elle explose. vraiment. instable à pardr du seuil de contrat r7 ec
qu>eHe e plose automatiquement lorsque Je seuil de
contrat 21 est ac cinr. A rcnrion encore à ceci ~ d ans
1

Table de la diablotine révolu ri on du contra[ de charg'c: d la d iablodne,


on ne co1npce taures les qualités de jet comme si eHe
QUANTITÉ DB MAGIE A-13SORBÉE EXPLOSE SUR écajent p<>isitives ! Autrement dit, réussir ou racer un
COULEUR
(ÉTAT DU CONTRAT) UN ÉCHEC À:
sore dans les environs d une charge de diablotine
1 1

-
Orange 0 ai 4 20 fait ptog.ress~.r le contrat de charge ec augmenter les
- risques d Jexplosionu.
Orange foncé 5à8 19-20
Quand la poudre est enflammée, elle tsc beau-
Rouge 9 à 12 17-20 coup plus cfflcace. En effec, il es c possible d 'an-
1

ROUBt vif l3 à 16 15-20 nuler un s ort direct comme les hou.les de feu,.
1

Ruug sang 17 à 20 10-20


les éclairs ~cc. U suffir de dresser un ren1pa rt de
poudre enflammé,e sur la trajectoire du sore. Il
1.

suffie de faire un jet de Pyrorechnie et de comparer


Ja quaHté de r éussicc à ceHe du sort. Si eHe es c supé-
1

PERTES l!N QUALITÉ rieure. le sort est annulé sin.on la quaHté de réussi ce
QuAN'T.ITÊ D:E RÉUSSITE
PORTÉE
du sore csc diminuée d ,auranc pour le futur jet de
Une charge -1 2m résistance de notre pauvre malchanceux. (cf. résis-
bour. c -2 Sn1, rance aux sorts)
Exemple: Un étudiant lance le charme f(Boule de Feu»
narg~s ou nn tonnelet -4 IOm
aver une qualité de réussite de o. .E1z face, notre volett1
-B 20ln digaine son nnnt à fou et tire sur /(1 bottle de jë.u. li fait
un jet de pyrotechnie auec une q11-alité de réussite tie 4.
Pos n1al, "tnaù pas st"ffisant. Néannzoins>s,on jet de résis-
tance- avec Robustesse tlans ce c1lS préris - ne devra plu.r
qu'être réussi de 2 pour encaisser le sort.
co,-n.position même de ta colleélivité, les choix quëfr
La poudn: noire fait: subir les mêmes malus aux
magicien~,. non pas en pompant 1' énergie magique n1ais
fiEtue celle-ci dans le passé qJtelle veut conseruer ou
en 1a dissipant. Le porteur de poudre noire ne risque oblitérer, voire les altérations consenties dans le récit
donc pas de la voir exploser entre· ses mains pour cerce de ce passé. »
raison mais personne n'est à l'abri d'une mauvaise
Is100Ro M:ARBLAD ·
manipulacion.
Les hi corien.s .o nt des gens bizarre qui refusenc
désespé l'é n1ent tes préceptes in ulq ués par le clergé. 1ls
tentent de réécrire l'histoire de noue inonde cr sont
très souvenr en dé:saccoird avec les Saintes Écrit ures.
La plupart d entre eux ont fini sur Jes bûchers de rln-
quisitîon, mais la corpo.ration na pas écé dissoute pou r
La géographie a pour objet principal J'espace où viv.ent
1
aucanr. Us agit 1nên1e d~un groupe ayanc des ressoura:s
les sociétés humaines. Comn1e coutes les sciences, eHe a importancest dont les réunions se fonr à visages masqués
appris à discerner quelques 1ois qui régissenr les a.ctions, afin de garantir 1'anonymac de ses membres:~
apparemn1ent désordo11nées, des popufa.tion.sj à repérer Ils intéressenir la pègre au plu.-. haut poinc11 c;ac ils
ec a expliquer les lieux réseaux et flux par où passent offrenr de bons conaacs aux individu conrraissant ~ 'art
les actions des hommes. Ceux..d one appris à habjter de l< cambriole pour qu'iJs explorent: Jes nombreuses
sur cerce pJa.nète en tiranI le 111eiUeur parti possible ru.ines de la Principauté. Le bur de ces opéra.dons est de
de la nature ec des héritages que Jeur ont laissé leurs rapporter les preuvcs de leurs diverses chéodes. Une fois
1

11
ancêtres. Le' monde d 'aujourd)hui est organisé autour écrites., d ailleurs ceUes-ci font 1e bonheur d u marché
dt; quelques grandes concentracioins de population e·t noir, car ~es œuvres interdites se vendenc très bien sous
de richesses, mais aussi de quelques zones de misère cc Je manteau. Mais elles sont considérée comme de la
de danger. fiction scicnrjfiquc, discrayantes à la leccure ec sans
Cerre science n"esr guère avancée et tous r.e con- aucun fonderoenc sérieux. Une guilde un peu étrange
naiss1enr que [es meilleurs cartographes cr astronomes sJamuse d 'ailleurs à en publier de son propre crû.
vien:nenc d.e Bareclu. Mais. les géographes ne sont pas
reconnus à leur jusre valeu r. Le cicadin des Cirés Fran-
ches vcuc juste sav·o ir 0 Ù se crouvenr les rues de sa viJ le ;
1

il n'a cure de ce qu,H y a de l'aurrc côté de la murai.He. La


géographie est donc surrour un mélange de géomécrîe,
tuile pour ,es architectes, de dessin etJ somme tou(e)1

de très peu d,cxpJoration et d astronomie. Ccrcains La zoologie esc l'é[ude des espèces animales. Mais dans
g ographe étudienc le cHmarJ mais aucune prédi don un monde aussi fantastique que celui de jgl1rprowler,
fiable ne pcuc enco.re sciencifiquement êr.rc faite. il ,e st bien évident que de nombreux zoologues se sont
Les géographes sont sou. écroîc:e surveillance depuis penchés sur le cas parciculier des créatures magiques ou
qt/un petit groupe dîssident a proclamé~ ay a de cda des monstres. li csc à noter que l'étude des hé]odernu$
une djzaine d 'années, que [ monde étair une sph.ère et n,est pas considérée corn me étant une branche de la
zoologie. La Jistc suivante vous donne la d~scriptioa des
1
qu' iJ cou.rna.h:: autour du soleil. La corporation ne s en
est pas remise et ses me1nbres se fonc plus modcst·cs principales çréarures que 1on peur renconuer dans le
quanc à Jcur sd:eoce. Du 1noins en apparence ... Monde Connu. Par souci de place, seuJ.es les caractéris-
tiques ec les con1pétenœs principales sonl données. Si
besoin est, vous pourrez calcu1cr leurs arrributs et pour

~ L'HIS TOIR E
toutes 1 s autres il faur se servir des bases don nées par la
caractéristique correspondance.
Les animaux éuanges<~ les monstres et les créa-
tures magiques possèdent des a.tcriburs d 'Endurance
eft le récit des choses dignes de mémoire.
« .(>hifloi:re cr de Vitalicé supér1eurs aux auçres Gréarure . Pour.
'Toute la difficulté de définir l'hiHoire téside dans La ces crois cacégories,, prenez en cornpte le cases en
icaHques. (cf la anré)
ANimau COlllliltlilS Con1pétences: Planquer (r6 ), Décamper {16), Gritnper
(a4) H.epérer (.t5} 1 agcr (12) 1 InE:imider (12), Contor-
Cheval sio11 (l4), BasLunner (15), Filer (18)
Caractéristiques : Robustesse (18), Doigté (a), Carac- Arm·eS : ra odes grj ffes et crocs
[ère (9). ervel (,e (9) Armure : aucune
Compétences: Planquer (6)~ Décamper (18), Grimper
8), Repérer (6), Nager (12), Intimider (6), Contorsion Ot"seau de p roie 1

(6),, 13astonnet (8) FHer (12) Caractél'istiques : Robuscesse (9), Doigté (r6), Carac-
Armes : Sabots (cf p. 276) tè re (13), ,Cervelle (9)
Armure: aucune Compétences : Planquer (10),. Décatnper (15), Grimper
(20)> Repérer (18)> ager (8), Intimider (8) 1 Concorsion
1

Chien d'attaque/Laup (10), Bastonner (r2) Filer (15)


Caractéristiques : Robustesse {16) Doigt:é (13) Carac-
1
Armes! Griffes t!C bec
tere (u)) CerveU (9) Armure: aucune
Compétences : Planquer (12). Décamper (18)) Grimper
1

(r4), Rep6rcr (18), Nager (1:5), [ncimider ( ,6), Concor-


1 Ours
sion (12), Ba ,tonner (14), FHcr (18) Ca.ractédsriqlleS : Robusu~sse (18)) Doigc~ (13)1 Carac-
Armes : GrHfes ec croc (cf p. 276) cèrc (11) CcrvcHe (?)
Armure : aucune Compétences: Planquer (8) Décamper (14), Grin1per 1

(n.), Repérer (10)} Nager (I2); lntirnid~r (14), Cont~or­


F ,a uve sion (8), Basronner (14)> Fiter (r3)
Caraccérisüques: Robusr,esse (17), Doigté (18), Carac~ Armes : 'Grandes griffes
tèrie (t 1), CerveUt (Il) Armure :: aucune,

Serpent (pe,titlgrand)
Caractéristiques~ Robustesse (1/3) 1 Doigté (6/5), Carac-
rèrc (1/2), CerveUc (2/2)
Compétence : Planquer (12/io), Décan1per (8/Io)
Grimper (16/r8)~ Repérer {6/6), Nag~r (12/12), Inli-
midcr (10/r1), Contorsion (1olt8), Basronner (12/ 4),
Fi Ier (8'/8)
Armes : C rocs ec venin
Armure : aucune
Option de combat 6): L~ gran<l serpenl peur tenter
d'érouffer sa victi1ne. Il faut faire dans ce c.as un jet
d)o pposition avec la compécencc Conrorsion.
ote: Si le serpent arrive à n1ordre il iniecte un venin
dans le corps d<: sa victime. (if. Liste des poisons).

Animaux étranges
Basilisk
Description : Le basil isk esr un gros rcpriie dt:: la taille
d,un chien. Il a une peau écailleuse, un long cou et une
longue queue. 11 est principalement ud Usé pour garder
a
un endroit car a la facult~ de pétrifier du regard ceux
qui le dérangent. Il reconnaît néanmieins son maître
1nai celui-d doh faire attention à ne jam:tis le brusques
ni le frapper.
Caractéristiques: Robustesse (u), Doigté (9), Carac-
tère (11) 1 Cervelle (9)
Vern1ines
Con1pétenccs : Planquer (13),. Décauiper (13), Grimper le monde de igbtprowler regorge de vern~'ines en
(10), Repérer (12), ager {11), Incimider (9)1 Contorsion tout genre. Les quarciers nobles et bourgeois sont bi~n
(6), Bastonner (13), filer (ro) désinfcccés. niais H njen esr pas de n1ême pour ks quar-
Armes :. Cro es tiers pauvres ec n1alfa1nés. La plupart des vermines t:
Armure: Ecailles (J) réfugjcnt dans les endroits ~ombres et humides comm
Opcion de con1ba1 6) : Le regard du basHisk pêtri6c les égouts, les groues ou I.es crypces. Nous ne présenton
1,eff r fonccionne comn1e le sort de magjden paralysie ici que Jes créacu.res qui peuvent donner du fil à re·rordre
(c[ Liste de sorts~ niveau étudiant). à vos voleurs. Les vermines géantes sont beaucoup plu
ote ~ Un voleur habirué au domptage pourra e sortir grosse que l urs congénères mai dépassent tourefoî.s
de ce mau ais pas s, ns crop de mal rarement la taill~ humaine.

Cocatrice Araignée géante


Description: Le oocardce tient à la fois du coq et du. C,aractéristiques : Robusresse (u), Doigré (13), , arac-
1

serp nt. En effet, si son a.specr général faic penser au tère (13), Cervelle (1 r)
volarile, il a la queue el la langue du reprile. Le coca- Compétences: Planquer (.Lo), Décamper (12} Grimper
rrjce a la mên1c foncdon que le basiJ ik car il a la 111ên1e' (20), Repérer (14)., Nager (6), lncin1ider (S); 1Concor~
capaciré de pétrifier~ eulen1ent1 il fit ut qu' il n1ordc sa sion {12), Baston ner (10), Filer (8), Acrobarisme (16)
victirne. En OU'rJLC , le cocatrke a un rrt:s mauvais carac- Armes : Croc~
cère~ 'il ,e st très difficile à apprivoiser. Pour les voleurs Aimure : Carapace (2)
comme pour les propriécafre , le cocarrice est un~ créa-
1
Üption de combat 6) : venin. Si l araignée ardvc à
1

cu..r<:: nès dat1gereuse. 111ordre et ]mmobHiser sa vic.ti.mc, eHe injecîe un


1

Caractéristique~ : Robuscesse (9) Doigcê (13), Carac- venin par on dard dans le corps de a victune. (ef
tère (9),, Cervelle (11) Liste de poisons). Le venin dépend du type d'arai-
Compétences : Planquer (13), Décamper (r4), Grimper gnée, n hésitez pas à. varier les plaisirs.
(13) Repérer (r4); Nager (6), Intin1ider (8)1 Contor ion
1
Note : De plus, J'araignéc géante tisse une c:oHc cres
(13)~ Bastonner (l4), Filer (14) solide t coHantie. Une victime prise au pjège doit
Armes : Bec (cf p. 276) réussËr un je( de Conrorsion à -6.
1

Armure : aucune
Option de combac 6) : la morstue fonctionne com1nc Chauve-souris géante
le regard du basiHsk. Caractéristiques : R,o bustesse (9) o, igt~ (13), Carac-
tère (9), CerveHe (n}
Dragon net Compétences ;, Planquer (11), Dt.ca1nper (12)l Repérer
1

Description : Le dragon net un petit reptile ailé,


t!St: (14), Nager (13)] lndn1ider (8):1 Concor jon (8)
1
d >une trentaine de cencfrnètres d envergurt, C[ cracheur Ba con ner (8). Filier (6), Acr,o batisme {18)
d feu. Tl esc très joueur e·r a même quelques tendances Armes : Crocs
pyromane . Le dragonnet est rrè c11 vogue che1. 1t! Armure : Aucune
1
noble·s er fait un très bon gardien, car H déresre qu un
intrus pénètre dans son lcrriroire. C[o,p orte t io xique
Caractéri tiques: Robustesse (9), Doigté (13), Carac- Caractéristiques ! Robustesse (5):. Doigté (9), Carac-
1

cère (9), ,C rvclle (r3) cèrc (9), Cervelle (7)


Compétences: Planquer (12), Décamper (r4), · rimper Compétences: Planquer (Io} écarnp r (a),
(15)> llepérer (13), Nager ()), lndn1ider (5)" Contorsion Grimper (r6)l Repérer (6), Nager {6):1 Conto·r sion (10),
(Jo)~ Bastonner (14) filer (13) Basconnel" (5), Filer (6)
Armes: Crocs Arniies: Mandibules (équivalenr à Crocs)
Armure: ÉcaHles (3) Arn1ure : Aucune
Option de combat 6): souffle d.e Rammcs. Le souffle de Option de combar 6): La créature sécrète un acide rrè.
flammes in Aige une Blessu re grave. corrosif capable de travers r les vêten1en.ts et même
le~ ~emeUcs, de chaussures. Un contacc avec Ja peau
cncraîne iinn1édiatemcnr une Bles ure grave.
Fo rmi géante Scorpion géant
Catacréristiques :, Robustesse ~I:I), Doigté t11), Carac- Caractéristiques: Robustesse (u)l Doigté (u), Carac-
tèr~ (9), Cervelle '{7) tère (9), Cervelle (9)
Compétençes: P.ianqu.er (ra), Décamper (r+) Grimper Compétences:, Planquer (rz), Décampc,r (9) Grü11per
(16}, Rt:p~rer (12) Nager (6), J.ncimjder (13) 'C ontorsion (15), Repéi::er (9), ager (5), Tnti m ider (8) Contorsio11
1

(8), Basronner (13), Filer (9) (IO)]' Basr:onncr (12), viler (9)
Armes: 'Crocs Armes: Queue (cf p. 276) 1

Ar:mure :, Ca rapace (2) Armure: Carapace (2)


1

Option de con1bat 6) Si l.e scorpion géant arrive à


Grand C'afard toucher1 il injecre un venin dans le corps de sa victime.
Caractéristiques : Robuscessc (14), Doigté (13) 1Carac~ (cf Liste des poisons p. 159). Le venin d~pcnd du t:ype
tère (9 Cervelle (7)
1
), de scorpion, n' hésicez pas à varier les plaisi ·rs~
Compéten~ ~ Planquer (10), Décamper (8), Grimper: (14),
Repérer (5) · 1ager ()), Conrursion (14), Bastonner (5) FUer (8). Tique géante
Armes: Mandibul,e (équivalenr à rocs} Caractéristiques:: Robu tesse (7) Doigté (9), Caracrèrc
Armure: Carapace (1) (9), Cervell (7)
Option de combat 6): Le grand cafard mord~ mais Compétences ! Planqller (12) Décamper (9) Grjmper
1

(15)1 Repérer (9), ager (13), Jntimider (6), Concorsion


1
cette mor ure n inflige pas eu.Iement des dégâts. Il y a
une chanct! sur dt:ux pour que la victime contracte une (8), Basconner (r2), Fil r (8)
infection au choix. (tf. Maladies) Arm1es : Pi1qû l·e
Armure : Aucune
Moustique géant Option de combat 6) : Infecdon : Il y a une chance
Caractéristiques: Robustesse (7), Doigté (13) 'C arac-
1 sur deux pour qu<:! la vi.cdme rnorduc contracte une
tère (11)\ CerveHe (9) infection au chojx. (ef. Maladie'S p. 158)
Compétences: Planquer (10), Déc.an1per (16), Repérer
(10), ager (6)~ Intimider {8) Concorsion (8). Basconner
{8), Filer (10)) Acrobat1sme (16) Monstres
Armes: Piqûre (cf p. 276)
Armure : 'C arapace (2) Dréonides et lohomaïs
D'eScciption: Les dréonîdes et les lohomâis sonr deux
Rat géant ,peu.pies ennemis depuis coujours issus d •un plan
Caractéristiques : Robustesse (9), Doigté (11) Carac-
1

1 inconnu mên1e des plus doués des dén1onologues.


tère (9)] Cervelle (11) ]l Se livrent UJle guerre incessante ; ~CS dréonides
'Compétences: Planquer (13), Décamper (ro}, Grimper d u11 caracrère belliqueux er conquérant, atcaquent les
1

(11}, Repérer (I4) ager (9), lndn1idcr (8), Contorsion lohomaïs, pacifistes, qui se défcndenc. Leur conflir a
(10) Bastonncr (10), Filer (15), Acrobadsm.e (12) débordé dans notre plan, acccignant le cœu r même
Armes :. Crocs des cirés. Pour înreragir avec notre monde, ils sont
Armure : Peau épaisse (1) obligés de s>incarner. Les dréonides ont pris J•habitude
de s,incarner dans le corps d•cnfants pour se protéger
Sangsue géante d. chasseurs de tête lohorna"i : difficile d ,assassiner un
1

Caracrérisdques: Robuscesse (9), Doigîé (7)) Caracrère enfant en p]~inc rue sans se faire lyncher...
(7), CerveHe (7) Caractéristiques: Robustesse (4/5), Doigcé (3/4)>Carac-
Compétences: Planquer (13) Décamper (7)~ Grimper tere (1/3)1 CervcHt: (4./2)
(r.6), Repérer (ro)]1 agc:r {14), uninlider (10)1 Concor- Compétences: Ferr.aiUer (10/12), PJa.nquer (14/ro)
ion (15}1 Ba st~nner (8), Filer (8) Arnaquer (10/5), Décamper (12/15)1 Grimper (rolr2);
Armes : Ventouse (cf p. 276) Repérer (12h2), Nager (r2/r2), lndnuder (14/8) Contor-
&-mure: Peau épaisse (1) sion (15'10). Bastonner (6/r5) Filer (10/8)
Armes : Au choix (cf p. 276)
Armure : Au choix

...
D6 RÉSULTAT
ote: Les drtonjdes de par leur incarnation dans le r
1
corps d u n enfant ont plus fujbles physiquemenr; mais 0-1 Le buzzuk croH à une agre. s~oa et fonce ur le na.ia
ils poss·' de.nr un pouvoir mencal au niveau 15 :
Incantation: un rnur 2 te buzzuk ne perçoit pas les on~ et l"~nfiinue sa route.
Durée du sort: qualité de réussîce minutes
Effets: La vicdme ne peur plus agir ni penser pendant Le bt1zzuk est perturbé par les son· 1é m i par le nain.
qua.li ré de réussite minuces. De plus, el le ençamssc une 3-4 Une réag.H pas pendant 30 secondes. Relanct:z le dé à
i'iss-u de ceLce période
ecch yrnose.
'--------.~~~~~---~~~~~~~~~

Le buzro k réagit favorabl menL à la voix du nai~ et


Résistan·ce : J er de Caractere avec une qualité de réus-
détourne ·a route.
sirc pJus grande que celle du dréonides.
Le buzzuk est en osm0 :e avec le nain et béit à se
1 1

B ·u .z zuk (Bébé/]eune/An .c ien) ordre de direction pendant deux heures.


Description: Le buzzuk esl une c pèce de ver géanc
muni dune énorme n1àchoire capable de broyer la 'Caractéristiques : Robusc·esse (2J4/6)~ Doigté (3/4/3),
r·o che. Il avale toue sur son passagelt et son .systèn1e Caracrère (3/2)1)~ Cervelle (1/2/3)
digesdfJI rrês éJaboré sépare les minéraux nécessaires Con1pétences: Planquer (ro/8/6), Décamper (x),
.à son aHmencadon des autres déchccs* Il fuc décou- Gri n1per (x)> Repérer (ro/r2/t5)~ ag~r (8/8/8) ln ci mld r
vert ec utilisé par les nains lors de l"édificadon de (8/u/16), ontorsion (r7/r5/12), Ba~tonner (10/r2h5)J
Kalaar. En. effet, pris très jeune, il est possible de Filer (T2/13h:4)
le dress er. Seuls les nains en sont capables, car leur
1
Arm,es : Grandes dencs (cf p. i.76)
langue grave ec gutrurale esc la seule perçut! par ces Armure: Carapace (2)
1

éno,rmes lon1brics. ote ~ i d'aventure un nain venait à renconrrcr un


De nos jours, ou la ie citadine pdme; le dressage est: buzzuk, jecez Jd6 sur la lable suivanr ~ modifiée commt::
presque abandon néj car jugé trop dang reiux ·~l peu suit : +r pour un bébé er -r pour un ancien.
rentable. Par concre~ de par leu.r vie également soucer-
rainc les Gouris one l a réputation d dresser aussi les Loup garo,u (humai .n lloup}
buzzuks. Ce nlest pas vra.imcnr le cas rnai~ cer[ains De..~cription : Le loup garou n'.csc pas une créature de
d 'entr<: eux one effectivement pu en cirer quelque légende~ IJ exisre ccrcains hommes qui se rransfor-
chose. Mag.i ? Accords. avec d.es nains? Personne ne mcnc lors de pleinttS lune . IJ leur faut 4 coui·s pour se
connait la réponse cxacce, mais le ~ien existe. t[ansformer en Joup et St'.ult!ment 1 tour.. pour revenir
On disdngue crois types d buzzuk selon Jeur age cc .sous forme humaine,. il n aui-a alors ~ucun souvenir de
1

leur taiHe .: le bébé (environ 2 mètres)>1~ jeune (environ la nuh. Les autre anima~~ sentenr cc craignent leur
5 tnèrres) et 1]ancien buzzuk {environ 8 niiètr,cs). pré ~nce.

.
.1. \ '
.s
Caractéristiques : Rabu cc ·se (4/6), Doigté (3/5), c~ac­ Ils s' i ncarncnc uniquement dans des sratucs ou des
cè'fe (;i./I), Cervcll,. (3/I) pièees ouvragées ~n pierre. Une fojs en possession de
Compétences : Fl:ttaillcr (8/r) Planquer (101l5), leur nouveau corps, ils s>a.rraquent aux êtres humains
Dé,can1per (9/18), rnaquer (9,/1)~ Grimper (n/i2), ~es plus in1 n1oraux. n 1effer, [es pérramorphosis
Repért!r boh-4!) Nager (8h4), Intimjdcr (6h5), semblenc s<é rcpaîtrenr du. nlal eL de ténèbres d,
Con't or ion (9/10) Bastonncr (11lr7)~ Filer (12/14), l âme. Ce qui explique peur-être le faîc qu il n'y ait
1

Acrobatisme (9/r~) ja.rnai eu de chass· ouverte concre ces créa ures. D ,e s


1

Annes: Au choix (cf p. 276) J Crocs e·c griffes rumeurs affirment que.: les pérramorphosis boivent le
Armure: Au choix I Peau épaisse (1) sang de leurs vicd mes el qu·e quand ils en ont eu
Note: Sou forn1e de loup, a rég,énèr~ ses blessures de pour 1 ·tu con,ptt:l ils disparaissent dans un éclair de
viralité' à un rydune d~unc.: case col1s les qu;;ure tours, lumière jnccnse.
sau( s'ils ont été causés par une arn1e en argent. Caractéristiques : Robusresse (16), Doigcé (u}>
Caracct:rc (_r:3,), Cervelle (13)
Ogre Cn.mpétences ! FerraiHcr {t5)M Planquer (10), Ü 'é campcr
Description: Le ,o gre onr une forme hun1anoîde bjen (7),, G drnper (12) Repb r (18), N ag ·r (o)J In ci m.ider (9)
qutils mesurenc généralen1ent plus de deux rn,&rres er Contorsion (6), Basconner (15), liHer (16)
dépassenc l es ccnr kilos. ns n,ont aucune pilosh:é~ et one
1
~mes: Au choix {cf p. 276)
une mâcboire pourvue de gr~ndes dents pointues. Ils Armure : Pierre (2)
ont une affection particulière pour Ja chair humaine. Note : lorsque fion dén·uit ~a scatu · hôce d,un pécra-
Caractéristi.ques: RobusE.esse (18) Doigté {9) Carac- 1
morphosisJ la ~""féature de dissipe dans t'ai.r.
cère (n) .. CerveBe (9) Ces aurib u.rs son cvalables pour une SL"UUc en pierre ca lca,j re.
Co,mpétences: Ferrailler (12), Planquer (9) Décan1per Si Je pétran1orphosis s'1 ncarne dans une scarue de meilleure
(IJ), Arnaquer (8), Grimper (8), R pérer (14), Nager (5),. qualicé ses arrtributs s~cn crouvent modifiés comme suie:
Inrinlidcr (r2)> Concorsion (6),, Bastonner (.18), Filer Pierre de taille: Robus{e&se +l. Armure +r
(ro), Acrobati me (7) Obsidienne : Robustesse +2, Doigré -1- A:rmurc +2
Arn1es :,Au choix (cf p. 276) ec crocs Marbre : Robustesse +3, Doigtt -2, Arrn ure +3 1

Armure: Au chotx plus une peau épaisse (r)


Vampire
Pétramorphosis Descdptjon : Le va1npire esr une ·créacure 1nfacigable et
Description : Les pétran1orphosis sont eux au sj intcHîgenre, mai.~ guère soph isriquée. Elle est avant cout
des créatures venues d\111 plan différent du narre. un prédareur quJ considère d1aque humain comme une
ré. erve de sang frais. Er elJe en a besoin pour survivre.
es vampires ne sortent que 1a nuir car 1~ lumière du
jour leur cause dahorribles dommages.
Caractéristiques : Robusr,esse (16), Doigté (14), Carac-
tèn:~ (1"') CervcUe (n)
Cornpétences : Ferrailler (1i)> Planquer (JJ4), Décamper
(14) Arnaquer (17}~ Grimper (17), Repérer {13)~ agcr
(9), Intimider (14), Contorsion (!3)1 Bastonner (14),
Filer (18)> Voliger (15)
Annes: Au choix (cf p. 276) et crocs
Armure : Au choix
Notes: Les vampires cncaissenc: chaque jour uue égrari-
gnure de vitaliré qu'H ne peuvent récupé er qu"'avec du
sang frais. De plusJ pour chaque seconde d)exposidon
au soleil ils encaissent une blessure grave de vi·cali(é.

Créatures 1nagiques
1

Chasse11,r
1

Description: Les ,c hasseurs onL éré uüli ts par le mag]-


cicns olomans pour se.mer le trouble ec la terr·e ur dans
les Cirés avant leur lernièrc invasion. Depui Ja guerre
civil er r échec de çeue invasion,. on n 'a plu.~ revut offi- Décamper (4d6/2d6) 1 Mentir (3d6/5d6}, Grim
cicllemenc ucun c hasseur. Mais des rumeurs circulent (4d6/rd6), Repérer (3d6/5d6), ager (1d6/3d6), lnt:i-
roujours a leur sujet. Ils rcsscmbJ nr à un croisemc.;nr mider (3d6/5d6) Conrorsion (4tl6/rd6), Bastonncr
entre un homme er un c1~apaud1 ils bavent concinueHe- (3d6/5d6), Filer (4d6/td6), Acrobatisme (3d~/5d6)
ment~ font: rouJ r leurs gros yeux jaunes vitreux ec leur Armes : Griffes/Grandes griffes
peau est recouverte d,une carapace san1bre. Armure: Aucune/Peau épa:issc (1)
Caractéristiques : Robuscesse (19), Doigm:é (18)> Carac- · ote ': Un dé.n1on mineur possède rd3 ca_pacités pédales
tèr (11} Cervelle {13) cr le démon ma;,eur en possède id6. Blies sonr à tir r
Compétences: Ferrailler (16)J Planquer (18), D~"tampcr dans la table ci. . dcssous ou page suivante.
(17), Grimper (19)) Repérer (19), Nager (15)1 Intin1ider (16)
Conrorsion (13) Basconner (14), filer (14) Acrobarisme {17) Esprit protecteur
Armes,: Lame d>avanc-bras (Option de combat .4) et 5) Description : Un ·~~prit prorecteur est toujours lié à un limi
1
de l'épée)> propu1seur de javel ors (0 ption de combat ou un bâcimcmit. Il apparaît )orsqu un êrre humain meure
1

4) et 5) de lance), ieapsu[e crache-feu (cf. dégâts du feu dlune façon très violerue dans un llcu qui lui est cher.
p. 160), capsule crache-acide (cf. Acide p. 161) Caractéristiques: Robusces c: (11}, Doigré (11) Carac-
Armure: Caiapa e (2) cère (rr), Cervelle (n)
Compétences : Planquer (12), Décamper (r4), Repérer (14),
Démon (mineur/majeur) Arnaquer (n.) Intimider (r2), Filer (16), Tricher. (t8)
Description: Les dé1nons sunc tous invoqués par les Armes : Aucune.
sorts des démono1ogue::s. Ils peuvent avoir n'importe Armur,e : Forme incorporelle (5)
quel aspecr, majs sonc généralemenc anrhropon1i0 rphes. Opcion de combat 6) : Arcaquespiriruclle: la créature fait
Chaque démon esc différent, il fauc donc déterminer -~ un jet de Caracrère en opposition avec la cible. Si la créa-
caractédstiques et compétences de n1anière a,léatoire (cf ture réussfr, la cible.: encaisse une ecchyn1ose. L1c cible peut
tableaux. ci-dessous et page .suivanr:c). dépenser 1 Cercle d~Jomb pour annuler ceue perte.
Caractérisdques: Robusresse (ld6-..r/2d6+r) Doigré ote: Les esprits protecteurs ne one pas affectés par
(id6+1/2d6+1), Ca ractère (1d4hd6), Cervelle (1d6/id8)
1
les pertes d ,endurance. De plus> lli peuvcnc traverser les
Con1péteaces : Ferrailler (3<l6/5d6), Planquer (4d6/rd6), murs ou le plancher de leur lieu d ,artache.

1020 CAPACJTÉ. SPÊClA LE DES DiÉMONS MJ:NEURS

l Récu.p·é ration: 1 case d cndurance par tour


1

~~~~---T--~~~~

l Régénération : L ca ·e de vital icé par tour


3 Arnaqueur : Réussite auLomatique sur les jets ùe la compétence Arnaquer
4 Bca,µ té urnaturelle: Réus ite critique automatique ur les jet de la <::01npéteucc Séduire
; Diplon1ate: Réussite automatique suries jets de la compéLence Prêcher
6 Mattre d'armes : Bonus de IO à toutes les compéten
1
e d'armes
7 Serni-langible: Armure à 3
8 Pic acéré. : Le démon peut projeter des piquants donL les dégâts sont ceux d'une arbalète
9 Grandes jambes : Bonus de IO à la compélence Décamper
10 Grandes griffe (cf p. 276)
11 Peau épaisse: Armure à l
12 Gtiife acérées: Idem que les grandes griffe. mais eause un niv,eau de dommage upplémentaire
13 En1pathie aniinale : Réussile automatique sur les jets de la compétence dompter
14 Puil de connaissance ! Toutes les con1pétenccs de onnaissances à 16
15 Apparence horrifiqu : B.onu de l S aux con1pétences Intimider et Cuisiner
~~~~~~~~~~~---~-

Lancc u r de sort; Niveau é1ëve (Sorcellerie et plusieurs co,mpétence. de s.0rL à 40)


17 Porm,e ruüJnale: Le dém,on peul e tran former à volonté en animal
~~--~~--~~~~~~

18 Lan eur de sort: iveau êLudianl (Sorcellerie el plusieur compétences 1e sort à 20)
19 tanceur de son : Niveau mage (Sorcellerie et plus.i urs compétences de sorl à 60)
20
...._.____ Lmmunisé aux armes : Il faut que les lan1
"'---_ soient bénites pGu pouvoir in fiiger de. dép
,
Elimentaire élén1ent. Ils sonc géaé.ralement anrhropomorphes
Description : Les élémentaires sonc des êtres magi- 1
ei contrôlé par un orr. Il n en exisce pas à [ 1état
que entièr~menr composés de nlaticre liée 3 un eul sauvage.

EAU Am FEU TrER


Robu Lesse 5 3 7 9
7 9 5 3
9 5 3 7
3 7 9' 5

~ t-- _
PÊTENCES/ELÊMEN
__.._
BAU AIR FEU TËRRE
ROBUSTE SE 5 3 7 9
-----------------i---------+--------1------~--i-~------1
Doi t,. 7 9 5 3
Caractère 9 s 3 7
Cervelle 3 7 9 5
15 20 15 5
10 20 15 5,
10 15 15 15
Fureter 10 15 10 5'
25 10 5 5
15 5 15 20
Contorsion 15 20 15· 5
Ba tonner 1() IO 15 15
Filer 15 15 ]Q 5
Arme
Engloulis en1cnl: La créature fail un ce ·t d'opposilion de Robustesse contre la cible.
Option de combat 6) Si elle réus it, eUc absorbe la cible qui ne peul plus agir. Pour 'échapper, celle-ci doit
réussir un jet d'opposition de Robu tc-sse ontre la créanrre (1 fois/tour).
Armes ; Aucune Aucune Aucune Aucune
An11u1c : Élément 4 3 4 5

Morts vivants comportemencale de leurs créatures les goules seraient


Description: Ce créarures sont invoquée à l"'ajde de les fcrneJ~es des nécrophages-
sorts néo:omandques. Elles onr roure l'aspeet d corps Note: Les arn--ies et armures des n-iorts-vivancs sont
humains en décomposidon plus ou moins avancée. généralemenr en inauvais é(ats. N >hésice:z pas à appli-
elon Je~ nécromanrs les plus versés dans r étude quer un n1alw de - 1 au jer de ferrailler.

CARACTI!RJSTIQUEs/C:RÉ~ URE ZOMBIE SQUELEITE GOULE NÉCROPHAGE REVENANT

Robustesse 3, 5 7 8 9
Doigté l 2 3 4 s
Caractère 0 l 2 3, 3
Cervelle 2 3 4 5, 6

CoMPÉTENC s/CRÉATURE ZoMaœ SQUELETTE GouLE NÉCROPHAGE REVEN,ANT

1~
~rn1es
-
0 5 ,s 12 18
~~4Jllper 3 4 9 12 15
...
·Grimper 3 5 12 15 15
Fureter c5 6~ - 15 15 J8
'
Nager - 3 8 IO 12 16
Intimider 6 12 13 15 17
'
Contarsion - 4 5 10 12 12
-
Ba tonn r 10 5 7 14 16
-
Filer "'-.,.. 11 10 15 12 15
_J

74
Plante animée Caractéristiques : Robustesse (12)~ Doigté (n:>), Carac-
Caractéristiques : Robuscesse (n), Doigté (13), Carac- tère (16) Cervelle (9)
tere (14), Cerv~lk (7) Compétences : FerraiJlcr (20), Planquer (17)~
Compétences: Planquer (10); Décamper (ro), Repérer Décamp~r (15) Arnaquer (20)~ Grilnper (12),
(12), agcr (9) 1ntirnider (5) Contorsion (14), Rcpérel' (18), Mencjr (25), ager (x), Intimider (20)
Ba conner (10) Concorsion (15)~ Ba to nner (22) Filer (r8) Acroba-
1

Armes: Coup de feuille (idem à bâton) tisme (18)


Arr11ure : Aucun(' Armes : Magique, au choix
Armure: Magique. au choix
Prince démon Note : Un prince-démon possède rdro t;apacicés
Description: Les princes dénions sont les créacures spéciales, à décerrrùner dans la ca.bfe ci-de sou .
magiques Jes plus puissantes que peur invoquer un Tous les pri nces·démons sonc des sorciers de niveau
démonologuc expériinenré. Ils sonr trè-S puissancs et archimage.
dojvenr rester très rares.

-
ln20 CAPACITÉ SPÉCIA:LB DES DÉMONS MAJEURS

1 Arnaqueur: Réussite crh.iquc automatique aux jets de la con1pélence Arnaquer

2 Ré upération : 2 ca ' d'endurance par tour


j Régénération: 2 cases d~ vita lité pa r tour
.
---s4 Beauté swnatul"elle : R~u site crit ique auLomatiqu ur le jet de la compétence édui 1

-
Diplomate : RéussiLc au1omaliqnc sui· les jecs de la c:on1pécencc Prêcher
f
6 l\'laltr · d~armcs; Bonus de 15 à Loute le·s compétences d'arme
7 Inta ngiblc ~ Annurc à 5

8 Pics acéré .. e déu1011 peut projeter de piquants dont les dégât sont ceux d'un'e a1balète lourd
9 Grandes jan1bes : Bonu de 15 à !a con1pétence Décamper

10 Grande~ griffes (cf p. 276)


ll Carapace: Armure à 2
12 Griffes acêrt!t"S : I'len1 que les grandes griffes mai cause un niveau de dommage upplémt:ntaire

13 Iltnpa.rhie animale: Réussite automatique sur les jets de la con1péteace Dornptcr


14 Puit d~ connaii san ~ : l101.1tes les compétence tlc co1111aî sance à 18.
15 Apparence horrifique : Bonus de J 5 à Intimider Cl Cuisi11cr
16 Inocule un poison à chaque attaque (cf p. 159)

17 Inocule une rnaladic à chaque attaque (cf p. 158)

1 IB Joueur: Réu~ il~ critique aulomaüque auxjeL. de la compétence Tricher


19 ChLt.ngc-formc: Peu prendre n'in1porte quen~ apparence
110 Immunisé aux arme : Il faut que ks lau1e5 soient bénll s pour pouvoiT i.nJJtgcr des d~gâLs au démon.

Str·o lic.k e Compétences: Ferrailler (15) Planquer (15),, Décamp r


Descrjption : Les so:olickes son[ en fair des créatures qui (16);Arnaqucr (1'2/5), Grimper (14)1 Repérer (li) Men~ir­
possède.tu deux forn1es. En présence du magkien qul l'a créé (12/t5), Nager (12), Contorsion (13}, Ba. tonner {15"), Filer
il prend J'apparcncc d'une fillecte de sepc ans au sourire angé~ (13), Acrobatisn1e (14)
liquc. Mais dès qu~il est laissé seul dans la maison à laquelle
Uesc ü~, il prend la forine d un affi·eux Jutin pusru1eux. Sous
1

·œ tce forme les srrolickcs attaquent, sans distinctions, rourc


Table des armures naturelles
ARMURES NATURELLES PROTECTIO
personne pénétrant dans Jes lieux. Quand plusieurs valeurs ~~~~~~~~~~~~--~ --~~~~-

Peau épaj se l
sont indiquées. la seconde correspond à la forme de filleu:e.
2
Caractéristiques : Robustesse ( 3), Doigté ( 5), Ca raccèrc
Écaillt.:s 3
(2/5) Cervelle (4)
Table des armes naturelles
ALLONGE

1
____l_D
_ ÉGAT
Endurance
----1 OPTION DE COMBAT
Pr-ise
4) OPTION DE COMBAT
Deuxièm auaque
5)
----~--~.;----------~----:
Grande griffe~ 1 Vilalité Déchiquetage Êv,entraLion
~~---- ------~--~~.---~ --~~-~
Crocs l Bndurance Pd ~ Briser
-~~~-------!!-----~-~~--~-~ --
Grandes dents l Vitalité Déchiqu Lage Dén1embrement
Bec , Enduranc • 1 Déchiqucta~e Énucléer - -- - - - - 1
_2~~----~-' Bndurance Assommer Pié1inemen1 _ _ _ _ _-1
Vitalité 1 Injectîon Énuc_lé_e_r ----~---"
2 1 Endurance Prise Étou!femcut
3 ----~----.....,~E-n_d_u-ra-n-·c-; 1 Ass{Jlnmer j Déséqui_li_b-
ra_g_
c ~---......:

Armes : Aucune Deuxième attaque: en utHisa1n r Cerde d ' Initiativ1c


Armure : G".ri ffe et crocs. ec en écopant d·un malu au toucher de :z. points, la
1
ote ,: U est impossible d avoir plusieurs stroHkes Üés à créature peuL placer une deuxiè1ne ana.que pelldant la
un même bâtcment, car ils sonc très chamaiHeurs et se mên1e Pru se d'arme; sur la même ,cfble. Cene deuxiemc::
battent dès que leur n1aître a le dos courné. attaque esr résolue norn1alen1ent (I .. défenseur est
considéré conl'me étant en Offensive: et une vicroirc de
sa part n ptoduËt pas de dégâts) mais rattaquantt doit
Les tecl1niqt1 s 1
réussir son jet avec I qualilé d 'écart sur l'a ·vcrsaire.
des armes naturelles Énucléé! en utilisan.r 1 Cercle de Dnigté et en subis·-
sa.nt un malus au toucher de 4 poinrs~ la créature peur
Assommer: la réussice d cc coup de111andc 1 qualité
1
crever l,œil de sa cible. CeHe-d subk alors un 1nalus- .th
dt écan avec 1?adversaire mais emmène directemenl t en plus des malus de bl, ssures.
cible: au niveau ~ IC.O. 't) sur ]e tableau d ,Endurance. • Étouffement: en dépensant i Cercle de Doigté, la
Celle-ci peut contrer 1effet asson1mant en dépensant créarure empêch~ la dble de respirer. C,haque tour la
1 Cercle d,c San,i::é~ a créature peuc choisjr d ' investir cible perd I Cercle de Santé ec ad roir à un jier d 1opposi-
des ,C er,c1es de ancé quand ·elle déclare son attaque, tion dt! Robustesse conrre la créarure pour se übérer. i
sa victime devra alors en dépenser le mêrne non1bre la cible perd son dernier C erde· de anré de la orte, elle
1

pour conrrer i •effet. encaisse


,
un 4.< K~O. ~> sur l.a tabJ d 'endurance.
Briser: avanc d''uciliser cenc technique, il faur réussir • E entration: la réussiLe de ce coup demande 2
la rechnique prise. En dépensant r Cercle de anté cc en qua.Hr.és d,écart avec l>adve.rsaire et 1a dépense de t
réus~issanl un test d ~opposition de Robusresse avec la Cerde d!lnitiadve, et de 1 'C ercle de Doigré. La créa-
c.ible, la créacure brise les os de la cibJ. cr cnrraîne une cw·e évenrr~ alors sa cible eî iui cause directemenr une
~ b]es.sure > sur ia table d endurance.
1
mortelle » sur le tabJcau de Vir.allcé. Celle-
« Blessure 1

Déchiquetage: ce coup requien la dépense d,r Cercle ci peut dépenser 1 Cercle de a.:nré f>OUr contrer l ~effet
d 'lnitiatiVt\ Ld''1 Cercle de Doigté. La créature découpe assommant.
alors sa cible en lambeaux er ]ui cause direcc:en1ent un~ Injection : La créature p~uc injecter son venin en
« blessure critique » sur le cableau de Vitalité. dépensant r Cerc~e d )Iniciative ec: r Cer le de D oigté. 1

Démembrement: la réusskc de ce coup demande * Piétinement: la réussite de ce coup demande 1 qu< lité
2 quaJirés d'écarr avec radversafre CC la dépense de I d 'écarc avec 1,adver aire, mais em mène direcc:emcn~ !a
Cercle d 'ln.iciative~ ec de 1 Cercle de Santé. La créa.tu re
1
cibJc u niveau ~ blessure » sur le tableau d •Endurance.
coupe alors un membre de sa cible et lui cause direccc- Celle-ci peuî con trer l'effer asso1nmant en dépensant 1
n1ent une « Blessure critique » sur le tableau <le VÊcalité. Cercle de an té.
CeUe-ci peut dépen er J Cercle de Santé pour co ncrer Prise : en dépensant 1 Cercle de Doigté) Ja créature
1

l'effet assom1nant. attrapt: la jble et l'en1pêchc de bouger. La cible a


Déséquilibrage: En dépensant J Ctrcl d ~Initiative, droit à un jec de concors10 n a,v ec un malus de -4
la créature tàiL romher sa cible. Cclle-d peut dt!penscr pour se libérer.
t Cercle d Initiative pour avoir droit à un jer d 'acroba·

Lisn1e pou.r r~ ccr debout.


·cs écrirs rdigieux ~ont peu précis en c~ qui concerne 'beaucoup d élém·e nts de· l époque re te;:nt inexpliqués.
L l\u1 ivers avant: l'appari.tion de Ja Pensée qui est pour
eux ~ J'origine de roue. Mals certains érudits savent
J 1

Par exemple la question de] 'origine des grands Dragon!\


reste posée. N u1 n:ioa la réponse, nlais 1 s mage • euxJ
qu>H y avait aurre chose. Lors de 1a création du monde, pensenc qu]iJs sonr la créacion de fo rces prin1ord~aJes,
de puiss:anct!s forces se sont déchaînées, chan1boulanc quand leur pouvoir leur appartenait et que la Pensée
1'harmonie qui régnafr dans le vide intersidéral ec créanc ne les avair pas encore soun1ise à Sa volon(é. lis ne
seraienc pas venus par la Faille de achat il .auraient
1
Je Chaos. Ces forces ont ainsj présidé à l appaxit ion de
la macière. Peu à peu, au 6 1 de 1éterniré,. les forces élé depui toujou.rs des habicants de notre monde,. ils
1
primorclia]es finirent pac s}affaiblircnr sans qu aucune étaienc jus ce endormi ... eL J'apocalypse déclenchée par
ne réussisse à vaincre )es alitres. ,achal les aurait rév·eiHés.
La Pensée fur la. première à manlpuicr ces forces. Après le cacaclysme, les rares uaccs de civiHsarion
1

qui subsfataient encore écaieru des collè~, de magit!.


1
EUe se crvit d eUe pour façon11er r'univers cc imprimer
leur mouvements auJc corps célcsccs. Elle se servjr Cependant, les chaumaturges él-aienr rrop peu nombreux
d'eHcs poLLr créer le monde qu'EHe voulur <le Ja forme eL surcout bien trop divisés pour prérendre accédt!r au
d \1n di que~ fuc cr in1 rnuable au ccnrre de l'univers. pouvoir. À l'exception roucefoi de Ja dynastie d
li e m.urmur dans les cercles univcrsii:aires que
1
barons- orcit:rs établie dan l aauet duché d~ Roménie
1 s recherches sur la magic débutèrenc au cours de Ils appelèrenr à U.'<'. les Pa.triarcbes cc permirent. au clergé
fAge Sombre cette fraction d'ércrnité qui coure de de rcrrouver son hég~monie d antan. Les magiciens
la fin du Ljvrc des Ages au débur des Chrofl'rqu~s signèrent un Concorda-r avec t•Êgti e de la Pensée afin
Um~loriennes. Les r~ligieux ec Jes érudits dt!s 1Vlonde de ne pas être déclarés co1nn1e hérétiques. La plupart: 'y
Connu , à 1"époque, n'avaient dt: cesse d 'écudier les soumhenr de bonne grâce~ c:eue charte n'éranr pas des
forces prin1ordia1es. plus c.pntraignantes. liais certaines vnies de la magie,
Les pr~tre de la Pen éc, pour leur part, décré~èrent tell~ que la Nécromancie..: ou le D·én1onisme sont rigou-
que ce ne pouvait être là que l'expression mêm _ de la reusernen( incerdite.s et les hérédque.s qui refuscnc de se
puissaneie d ~lam. De leur côtéJ les érudits~ au fi] de soumerue à la ]oi divine sonr impicoyable1nent chassés
leurs expérienrces, finir ne par trouver commcnc tnanm- par les Ca rd iens de la Foi.
pu Ier ces forces comment Jeur insufHer la vie. Les mages ont depuis loujours compté, au sein
Ces forces une fois soun1ises à. la volonré de.s des différents royaumes, quelques collèges de chau-
hommes> révélèrent toute l'érendue de leur pouvoir. maturgcs; er ils ont cond nué a ·e développer para]-
'C ertains de ces érudits se plongèrcnr avec avidité dans lèlen1enr au. .rcsce de la civiH adon. Ils fi renL Li preuve
le Livre des My.scères, cet opuscule confus fah d 'une de ~eur uLiliré au cours des S coudes Ténèbre en
prose hautcnl'en t symbol iq uc.: et hermétique - un texte co1nban:anl aux côrés des Gardieas de la Foi. Ils sont,
codé qai aurait éLé dicté par Adam lui mên1e aux Père aujourd, hui; reconnu partour comn1e une ins[it:ulion
de l humanité. ·C homn-1es aventureux) assoiffés de roue à fai{ légitime..
con nais ance , y découvrirent de crès son1bres secrets. Rares sonr les mages nés avec le pouvoir. La n1a-gie
Des secrets qui, cudeusemcn.rJ nlavaient pas grand- esl une science qù jl f:1ut étuclje::r longue1n nr_. Ile e~r
chosc: à voir av<::c le ·C uhe de la Pensée ... avant tout 1~expédcnce de la patience. Son apprentis-
Aujourd'hum, on crojse encore de [emps en lcn1ps sage requiert de nombreuses années pass-ée le nez da n
un étudianr an peu plus curieux que les autres - ou d ,obscurs ouvrages occultes, sans jamais voir la lumière
peut être u n peu pJus fou - qui ose poser la question du jour. Et sunou·r, il requie.n: une bourse bien garn.ie
fatidique: «Mais ... est-ce que... est-ce que c esr vrahnenc si l~on vc.;ur pouvoir régl r les frai exigés par les rhau-
Arla m qui a. diccé ces lignes ... ?» marurges quj accepten1 d 'en~~igncr leur n. Les frais
, histoi.re d la magie bascu.~ a avec NachaJ qui en d' in cripcion aux collèges de magie one au-delà de
drémonua les pJus terribles possibilités. Les h.orreurs rêve les plus fous. des pelics truand de ba' étage.
vécues au cours des Ténèbres jusrifienc chez beaucoup La magi ' est donc rescée1 pendant des sièdcs. l'apa-
de gens une crainrc pour cet art mys·dque,. d~autant que
1
nage de la noblesse. La bourgeoisie n a réussi à)' c:cédcr
OBJETS
MAG I QU ES
L es obJet. magiques aussi appelés artefaccs ou parfois
reliques, so1u rares~ Une bonne parcie de la popuJadon
a d)nilleurs des douces sur leur exjsrence 1e r pen5e qu,il
s'agit d ~une simple rumeur. D ',a urres pensent qu'on
ne sait plus en fabriquer et qu il ne reste que quelques
reliques des ·remps anciens. Ces derniers onL en parti~
raison, car, mên1,e i les secrets de fabricarion nlon t
pa co ralemcnl d]sparu, on ne sait plus fajre d ',objccs
1

aussi puissan[ qut eux de jadis ceux qui onr: servi à


cotnbattre les ténèbres.
Les meilleurs n1ages-artisans sont sans conceste
soloman 1 1nais depuis: quelques années la corpora-
rion des n1ages~artisan . de amarandt: n'a pas à. rougir
de ses concurrents orientaux~ Tls ont développé t:oure
une gamme d~objccs magiques, selon ~eur fantaisie ou
sur con1mande qu iJs vendent à prix d'or sur certains
marchés - ec coujours ou.s le manteau - de la Princi-
pauté. Ils rcspcccenr des quocas afin que la profusion ne
vienne pas tuer le comrnerct=.
Pour fabriquer un objec magique, ils choi iront
toujours comme réceptacle un objet d )excdlente tàcturcJ
il n'y a que quelques cinq ou six cenrs ans! créanc de si possible fort bien ouvragé. Le prix est bien p lu inté-
nombreux remou au sein de la profession.
1 ircssanc à la vente ec U y a là w1c 1q uesdon dJimage. Un
éanmo]ns, c'est: une caste à parc. li ~r rrè diffi- objcr magique csr toujours çoÛteux:* 5] l>on vous vend
cile <le savoir, à rheure acru~u~, quelles rda.don cdI une babiole à dix couronnes, eesr une supercherie.
peuc bi,e n enu-ecenfr avec le reste <le la Société ... si clie
1
L\uJlisacion d lun objet n1agique n.e dépend d'aucune
s'en préoccupe1 ce qu,i n'esr m~me pas sur~ Toutefois1 compétence~ L'objec sent de lui.. mên1e le besoin du
fa guerr qw les oppose aux scientifiques esl, elle, de porn:ur er déclenche seul 1)effèt magique. 11 es't parfois
notor]éré publique. a mu ant de consrarer que certains porteurs me.ccent
Les personnages ne pcuven't pas devenir magiciens. des années avant de se rendre compte de la puissa.nc~
Pour des quesdons d 'équîlibre dans !t: jeu, tour d'abord,p d>un bijou ou d'une arme. Si un mag rcconnakra du
cc pour une raison [ogiqu<.;. La vie d un étudiant ~n
1
premier coup d tœil un objer n1agique avec un jet de
compétence magie, H n en va pas de même avec le reste
1 1
magie réclame de ]ongues an nées d'études avanc d ar-
river à la moindre édnccUe. Lorsqu Hparvienc à un bon
1
de la popularion.
niveau, H 1est dé,ia âg6 t:l p ut vendre ses services très
eber . Dès lors, pourquoi irait-il risquer sa vie dans le,s
ruelles sordide! des Cicés Franches ?
Les magiciens ont donc de rc<loucables ad versai res1
mais peuvent également se révéler des aUiés i ncércssanrs,
surcout il font commerc _ d~ podons de talisn1ans et
1

autres colilichcrs magique . Leur achac esr cependant


assez cnû tcux.
LA RELIGION les républicains, (,es historiens, les médecins, res corné~
dien~, la nouvelle littérature libertine et annonça publJ-
quen1enc que le Jugeinenc d~rlam écair proche et que Lui
La religion est omrùpréserue dans le cœur de cl1aque seul saurait mener les descendants de Mélor à Ja felidté.
babitanc du Monde Connu et le culce de la Pensée esr Ce c:hangen1ent de con, plus vigoureux, souvent
présent dans re pdr de chaque habicanc des Cités Fran- accompagné de mes ures de n:~rorsion sur le terra in~ a
ch~s. Le dergé arlamistc exisre de pu i. de no.m breux forcement n1arqué les cspri(s, et une vague de purJ-
siècles. IJ esr donc bien implanté dans k:s LlS cc coutumes tani me a saisi une partie de la population. fv1ais le
de la vie quotidienne. Les grand ~parenrs des grands- Patriarche a éré plus loit1 en modifianc l;organisatlon
parents des Umé]orien de nos jours allaient déjà se du euh de Ja Pensée. JI en a fait u ne machine admi~
rnarier a J'église pour avoir la bénédiccion d }\rlam. Il nistrative redoucable, plus secrète qu1auparavant, ce qu i
paraît narurel à rt>ur le monde de payer le denier du lui permer de regagner le rerrain perdu en politique.
culr,e, d'assister aux derniers sacren1ents ava ne la mise Les ,G ardiens de la foi one égalemenr suivi le mouve-
en terre ou encore de se confesser. Commcnr remerrre ment. Prenant conscience d~ La véru té de leur façon
en cause ce qui depuis toujours) défini,t les lois naru- de combattre! il ont créé de nonvcUes meu:ces armé~
reUes de la vie ? Comn1e nc douter de l )existence d'un de dague c.:r de rapièTe , habH lées de façon plu ]égèrc
dieu qui nous a prouvé à maintes reprises r érendue de Cl u_dlisant parfois les n1ousqucr:s ; d "où Jeu:r nom les
son pouvoir? Commt:nt mettre en doute l'honnêtecé mousquecai ires de la Foi. e and nn leuce d~ cier
du Culcc de la Pensée r les regardent avec dédain ec il n esr pas rare que des
Pourtanc, une vo1e conres racajre s'élève Lou c
1 conflits ,é clatent encre ces deux générations. éan-
doucement .. . moins1 le clergé vance les mériccs de ces jeunes soldais
d Adam. Le Patriarche a m~me offert une de ces n1eute.OôJ
1

au Prince. Jes Cenc-gardes.


1

La ré forme du cu lt e 1

Le clergé arlanlisite vient de subir une terrible Préceptes m1ajel1rs


épreuve. Attaqué par la secce de ~ a Vierge Noire, 11
1
a v u so,n créd ir s effondr,e r et sc.s rroupes de Gard iens Void les principaux préc pres défendus par le culte
de la Foi qui n>avaienL pas su évoluer avec ic rernps se de la Pensée eL suivis par cous , es fidt:les:
sont faites décimer dans les ru elJe étro ire.s dt:s Cités
ranch es,., En sout,e n a nt René d 'Argor contre Je Prince, Arlam csL le~ eu] et unique dieu. 17oute a utre croyance
l'ancien patriarche Tàrquan Oriadlr a comn1is une est celle des ré11(:bres.
grave crreu r er le clergé doit montrer pacce blanche La Pensée crée ia vie 1a Pensée rappelle l>ame.
lor qu H se mêle d ,affaires politiques. t: Les cén èbres sont corruprrices et voient la vie.

En 2662~ 1e clergé avait perdu tOuîe jnfluence sur * La Pensée combac les rénèbres <le nlanière ·p1r1-
la Pri ncipatri;é, ce qw ne resca pas sans effer sur J'en- tuell er physique. n faut l ibérer les royaume
sen1bJ.e du monde un1élorien qui connut une poussée humains d es cénèhres.
de Hbertarisme sans précédenc. Elyath avaic été partiel- * uivre la Pensée éJoigne le té nè bres. Bâtir le cuJrc: de
lcn1ent détruite c pillée par les troupes solomanes ec la Pensée repouss~ le chaos. C haque: croyanr apporte sa
l.es caisses écaienc vides. Tarquan Odadir s~ jcca dans pierre au n1ur de lumière el d 'ordre> p ro ccc reur contre
les flot,s et la m aison Assidoine pcrdh son emprise sur la corruption.
l>église au profit de Uliad Varovih. Chaque fidèle esr un partie de la Pensée er la Pensée
Ce det11icr invica deux ans: plus tard les aucoricés reH- es l en d1 aq uc fidèle~
1
g îeuses des autres royaumes d Umélor pour ce que l'on "" Le fidèfes sont le pilier du cu1cc de la Pensée. Pour
nomma le co,ncik: cfEJyad1. Les réformes suucru:relles qu~ ils soient soli.des, i]s d oivent respecrcr l'ordre établi.
furen[ n1cnées tambour barcanr et la Vraie Foi fut sauvée L'obéissance per·n1et [>harmonie, la dévotion donne la
des hétésies qui la menaça lent. Le Pacrjarcbe n1it à l' indffX pu]ssance et la. purecé n ourrü la lum ière.
La pureté 1atteiru par la bon{é,. le re ·pect, 1 humilité d'une égli s~ nornmeleverga. Chaque pere supérieur
la vérité et la fidéll1:ë. est le responsable spidrue.J des fidèle de son verger. ]I
* I.:héré-sie, la mi antliropic ] vol~ le mcnsongç., la esr aussj en chai·ge de rexécu jf du dergé c,est a lui
jalousie CC la fourberie conduisent à r impureté, aux qu'incombe: Jaca he d ·faire re pccccr les préceptes de
ténèbre et au chaos. la Pensée et le dogmes du culce.
Les pères supérieurs ont directen1ent ~ous leurs
ordres un bon nombre de prêcrcs alla.ne d >une dizaine à
Hiérarchie une cinquantaine .sc!()n1 Jà encore , le presdge du verger.
et lieux de culte es prêu·es les plus dévoués, se voient partojs confier
radn1inisrra(ion d>un écablissemenc 1nineur comme 1.es
La hiérarchie du culre de la Pensée a beaucoup monastères, couvcnrs ou abbayes.
évolué au cours des siècles pour fair~ face au nombre Puiviennent enfin, tout en bas d J' écheUe, le
toujour croissaur de fidèles ou aux différentes crises. novices. Encore jeunes} iJs n)ont pas fini leur formacio11.
L <lerni.ère rnodificatlon en daLe esL celle du Concile Tls étudient le écriture! ~r le dtur::ls au sein dc.:s église
d JElyach. Les sept Patriarches déddèrcnr d réorganjser ou des abbayes, espérant un jour être ordonnés pr,êrres.
pr.ofond 'me.nt le cuke, fin de le rendre plus souple, plus Les cathéd rale sonr de gigantesques bâtiments
efficace, mais a.us ,i plus nly.scérieux. en formt: d' écoUc à qua tre bra.n he.s. Chaque hranche
Les se·p t Pac:riarche. ·oru toujours à Jla rè!tc du clergé. supporte un docher qui culmine à. une quarantaine de
Il y en a un par ciré. Ils ont ]es guides spfritu ls de l'cn- mètres. Cc sont les plus gros est les plus beaux bâti~
semble de fidèles déddcnr de la politique générale de n1ents du culte de la Pensée. Ils peuvcnc accucilHr plus
1
l église et fixent les dogmes. cul le parriarche d>Elyach! de cinq miUe fideles chacun. Ces temples sont cons-
qui en est aussi le gouverneur, dispose de prérogatives cruics en pierres taiUées et les façades comportent de
diplomatiques plus importantes que ses pairs. nombreuses tarues er sculpcures ainsi que d>immenses
En dessous de patria1ches~ on trouve les a1·chevê- vitraux représenrant généralement les bataHl.es concr·e
qucs qui logent dans les cathédrales. CeUes-d sonr au les Ténèbres et laissanm: fikrer la lumière. Ils sont bordés
nombre dlune dizaine par cfré) corrcspoudanr chacune d 'allées voûtées et ont tous quatre encrées tèrmées par
à une zone géographique no·m mée domaine. Mais d~ in1me11ses porres en chêne bordées de colonnes tepré-
il ardvel n rcmps de crise> qu,un archevêque se voie entant les préceptes du cuke.
confier ia charge de deux ou plusieurs cathédrales. Chaque porte à un nom, la parce nord csr appelée
Puis vienncnc le pères supérieurs1 •1 y en a un à la
1
~ la voie des fidèles la porte sud (( la voie des rclair& ).>,
)) 1

tête de chaque église. On compte envir,o n une dizaine la porcc ou sr « la voie des rnalhemeW< » et celle de 1,est
d ' églises par domaine. Cercains domaine.sont d ,ailleurs « Ja voie des bienheur ux ». Les fidèles renrrent par la
plas de prcsrigc aux yeux des archevêques car ils por~e nord er SOI' cen( par la por i::e ,es't, Les pl~tres eux
comptent une quinzaine d églises. La zone d ,influence
1
rentrenr par la porte sud. La porte ouest n est utilisée
que par le personnes ayant un besoin urgent des services
du prêcrc; comme pour les demandes de droic d ,asile.
Les quatre branches consdr:uenr. l s «halls obscurs>),
car uè peu de lumière filtre. Us sont garnis de s ta.tues
dé1noiniaques er 1nqujécancc:s ~t sonl un passage obligé
po ur se rendre au c entre du cemple ·eul ~nd.roit vrai-
1

ment: éclairé: le cœur de ]a Pensée~ Au mHieu $:e dresse


un pilier d marbre~ nommé « l'arbre de la Pensée>>.
Il serc d'autel et d ,oraroire aux prêtres qui surplom-
bent ainsi la masse des .fidèles. C,csr par cc pilic1 qu>on
accède à la crypte, dernJer sanctuaire des prêtres ayant
.__..~en que la cité n'abrite plus de fidèles,
servi dan la cathédrale. Les quartiers de t>archevéque
le culte de la Pensée y ,eH: très présent. €n effet, de
ec de quelques prêtres se trouvcnr dans l"aile sud du
nombreux temples-casernes de Cjardiens de !-a 'Foi sont bâti ment, con1 munén1ent appelée le sanctuaire de
'(C

là pou.r parer à toute invasion héLodern1.e. Ce p,atrittrche, la Pensée ~>. Dans les clochers, garnis de gargouilles C[
expert ,en Jlratégie militaire, ,en profite pour mener de figures religieuses, d, énorme doches appeUent Je
quelques explorations dans les tMonts Ocres pour le croyants à la prièreJ alerrenr la popuJacion dlun danger,

compte du clergé. réclament laide des Gardien de Ja Poi ou annoncent la


1
more: d UJ1 haur dignicaire der église alarn1i te.
Les églises so.nt beaucolip plus nomb1euscs, mais
auss.i p.ius rustiques et plus petites que les cathédrales.
1
EHes. ne peuvenl abriccr qu un. millier de fidèles. Elles
onr une archire{.:nJ.re en cdang]e, avec b. pointc en 1

direction du sud. EHes n]ont que deux porces et rrois


clochers. La porce nord est à la fois« la voie des fidèles
____,, e changement de Hatut se fa.il: au mérite,,
etL des bienheureux ~ tandJis que la porce ·ud e t (( la
voie des éclairés et des mnalheu.reux
1
Le pèce supédeur
>?.
eH décidé pa1t' u,n roiiège de pères spirituels. t.AinsiJ
en charge de l'église loge dans un de, clochers nord> une as.semblée de prêtres désigne· quels sont les novices
l,autre est pour les prêtres. l.e docher sud con1porte méritant dtêtre ordonnés prêtres. Une asse1nhlée de pères
deux doches destinées à sonner la prière e.c ]'alerre. Le supér:iei1-rs no1nme les nouveaux prêtres, les archevêqites
c·enn:e du b~dmenc est nomn1é <t I.e refuge de la Pensée»
nfJmment .tes pères supéi~ieurs et seuls les patriarches déci-
et comporte un «arbre de la Pensée ~> bien plus si n1pJe
dent qui remplacera un archevéque. Selon la tradition,
er mojns éJevé que celui des cathédrjles~
Les cemples-casernes ont la même architecture depuis les débitn de l'église, chaque Patriarche nomme
qu'une église, sculemenc ils sonir c1u:oL1rés-d 'une épaisse lu,i-même son s,zJ,ctesseur avant sa 1nort.
muraH]e. Les clochers sonc tonifiés et servent de tours
de défense et de vigie. La décoration y est cependant
plus sobre, car ces bâtiments onr avant oout: un bue
ucilitai te et st ratégiqne. nombreux v·oJeurs so_nr croyanrs er pratiquancs car
le culre de 1a Pell s-ée a au si vccari n t.t~ proréger les
pcrics cc ]es faibles. Certaines ég~ises-et donc c ettain _s
1

D roit1

d'asile caisses - de B~jofa sonl remplies grâce à ces fidèles


un peu pardcuHers. Les pr~tres d1oisisscnr bien leur
Tout le monde a le droit de demander asile d.a ns senncnt a.lin de ne pas froisser certaines pers011nes très
ntimpone quel temp1e du culte de la Pensée. Le père influentes.
supérieur; ou toute autr e haute aucoricé présent:e, décide
1

alors en son ~me ec conscience, si U accol·de ou non


le droit d'asile. Pour se dédder il lit dans la piensée du
demandeur et vécjfie· certains pojn:ts. IJ ne faut: pas qu:e LES MESSES
le demandeur soie :

* Un criminel riecherché pat le ,clergé. Mariage'


• Un meurr.rier, seuls ]es m eurrres de sang-froid sonc Coût: 5 écus
détectés. Effet: Officialb·e et saçraJise Lwüon d'un couple devaru:
· U11 nécromant un démo11ologue ou ème en relatio11 Adarn le clergé et la sociécé.
avec ce ·ry p · d' indjvîdu.
Un h- -~reuque
..J •
· 1nd.1v1"du.
1 . avec ce type d".
ou erre en re_anon
... Baptême
Coût~ .r écu
Une fois J'as.ile accordé le demandeur est en sécurité Effet : La p ersonne baptisée est offid,eHcmenc reconnue
tant qu,il ~este dans Jes nlllrs. Les Gardiens de la Foi
1
conune faîsant partie du culte de Ja Pensée et d e sa
seront prêts à faire opposidon avec Jellrs corps s] iJ le
1 cotn muna ute.•
faut. Mais jamais personne n'a encore osé ~ atraquer à
1

un ten1ple. U fa.ut dire quJ'avo i r cout le detgé sur le dos


1 Funérailles
n:Jest pas un gage de longue vie. Coût : l
1
écu
Effet : llcrmec à l1âme du défllnt de rrou ver la bon ne
voie et de rejioindre Ar]am.
Le vol est tin péché
Etin .c elle
L~égHse alarmiste condam.ne le vo] comme toute Coat .: der à 5 oouronnes
aune activité n1alhonnête. Profiter de la. richesse Effet: D·e1nande les faveur:s d'Arl.am pour la' réussite
1
d aui:rui n·e pas gagner son pain d une manière digne d'un projec. Le coCu: dépend de J ampleur du proj.el!.
rapproche petit à pedt des Ténèbres. Cependanr> de
Mais-en 188~ J~ sept premiers Patriarches décidèrent de
ressuscirer ihrdr~~ Ils recrutèrent parmi fes p]us solides et [es
pJw fidèles serviteurs.du ç}ergé. L'ordre devine officieUe1nent
le bras armêde ]afoi. En ]985) J'inrégrüs1ne barra1r son pJein.
La Guerre Saio:œ fut déclar-ée pour reprendre L'l 'C ité Sainte.
Les Gardiens de la Foi étaient en première ligne. Ils .récupè-
reur petit à. pcrcit leurs anciens temples-casernes ec en 1987 ils
rc priœnc en 6 n 1 sancruai rc. :rvI:ais Us furent appdés sur tous
les fronts l,expansionnisrne des voisi ns d.)Un1élor n1enaçair
1Jendro1t ec il fallair porcer plus ]ol n ia parole er la lum.lère
dî\.clam. Lors du [eL-our des puissanœs j nfornales, enc;ore
une fois) les Gardiens de la Foi s,opposèrenr violemment
aux armées démoniaques. Fores des leçons apprises par la
pr~ière invasion, Us surent mieux faire face à l,en nern i.
Même si les pertes furent très lourdes - la n1oitié de ]>ordre
futdéci n1ée-ce :f ut une in1mense victoire~ Les Gatdiens de
Ja Foi venaient de prouver a.u mond~ entier [eUJ.r dérenn.ina-
-rio.n. Ils furent déc;ormais craia rs., respectf.s et écoutés..
De nos jours~ le rôle des gardiens esr essenci~Ue­
meni concencré au se1n même des villes. Depuis leu rs
ren1par rs) ils o nt la lourde tâche de protéger les cités des
incursions démoniaques ec des complots hérétiques.
Oa con1pte environ cinq n1iHes Gard iens de la Foi
par ch:é, répartis en un diz.aine de temples-casernes.
L3ordre esr très hiér.archisé avec une S'cruccure quasj
m.ilicaire. L:unh:é de base csc appelée meute, ell compte
cinquance .er un Gat'm~n. de la Foi et esr plncée sou la
1

~ LES GARDIENS
d irection d 'un père~ Chaque cernple-caserne accueiUe
une dizaine de pères et donc une dizaine de meures.
Le p~re supédeur esc la plus bauce aucoricé da remplcJ,
DE LA Foi il nia de compte à rendre quJau ])atrîarche~ Il gèr,e ses
hommes comm.e bon lui semble.

L~ordre fut créé en 687 pou r protéger le sanC'cualre


de la Pensée, ja cité saince d'Elya1:h. Les ennemis Les meutes d'a cier 1

écaienr non1breux.~ mais les plus menaçants eraient


bjen èvidc.:mment les Sclims. Ces gardie ns) agu~rris Élice d es Gardiens de la Foi~ Jes meutes d lacjer sont
au combat,, jurèrent de protéger - de leur vie si néces- en qudque sorte les forces d ~ interven ion spéciale,, les
saire - Ja pureté de fa. Pensée. Er jls dnrenc leur t:roupes de choc. EUes sont [oUidcmcnr années c-r proté-
pr,o mes eJ gagnanr à chaque hacaillc un peu p]us de gées. Les meur~s d "acier sonr spécialem enc encraînées
renon1n1ée et de volontair·es d-an.s leurs rangs~ I:ordre et armées pou r affronter 1es dén1on et les puissants
1 1
se développa ec quicra l enceinEïe d'Elyam. Des [en1ples--
1
démonologues. Une meuce d acier est composée de
casernes flllf1e nt construits dans tou te h1 provj nce puis douze gard·iens. U y a e n général deux de ces sec;;t-ions
un peu partout en Umélor. !:hérésie était partou t et iJ d~assa.u c par temple- caserne.
fallair la combarrre là où d 1c se crouvaJr. I.:ordre dev,e-
nait de ,plus en plus extrém ist,e et ses n1embres de plus
1

en plus fanadques.
Puis Ge fut Ja nrus~«.nçe des Ténèbr:es~ Les Gardiens de
la Foi se jetèrent par nrilliers sur les armées infernales et les Ces glaives sont des armes bénites. Le symboie du
dragons. Lr!S pertt:S fiu.enir terribles et en 1768; pendant [a ,cuJt de la Pensée est finement ciselé sur chacune des
Bataille du Denier Salut, les derniers Gardiens de Ja Foi lames4 El les accompagnèreac les troupes de gardiens
dispaJJti 1aiooc avec f~ur prdre. qul Se JancèrenL face aUX démons lors des Seconde-S 1

Ténèbres. AujourdJ-hui elles équipent chac.1ue n1embre


des meures d'ader. les dégâts onL niajorés d~1 niveau 1
rour genr .. Les nléd1odes musclées de ,ce nouvel ordre
conuc les créatures jm:pies.
1
firent leurs pr,euves lors des fametLx cribuo.aux ·inquisito-
riaux~ La population se mit très rapidemenc à raîndre
cect:e nouvelle forme d répression.
Les m,ousqu,etaires I;Inqui ition E'Ùt pas vraimencde strucrure. Le Grand
de la Foi Inquisiteur Général non1me lui-mê1nc chaque nouvel
inquisireur. Il n'onr pas de point d'ana he, se déplaçant
Avec la guerre civile cc l'apparition du co111bac dans con tammen de cicé en cité. On ~es reconnaîr facilement
1·_s ruelles énoiccs des cicés conjuguée à celle de la grâce à leur runique roug~ sang. TI on[ toute aucorifé
poudre~ 1es u1eutes d acier se révélèrenr lnefficac~ face
1
de réquisitjon sur les prêtres du culte de la. Pensée pour
à cette nouvelle forme de lucce. Les m.ousquetaires de dresser un uihunal ou un bûcher et seul J(! Parriarche
la Foi furent donc créés. Ces nouvelles troupe d élèce p lU: contredire leur juge1ncnc et demander une révjsion.
sonr composées d~ quatre gardiens tquîpés d~armurc Officiellement fa. coopération enrre Gardiens de la Foi
légères de fleurets et de mousquccs. Plus rapides, plus
1
el inquiskeurs est totale rnais en réalké les deux groupe
n1alléablcs ieurs inccrvenlio:ns au cœu.r des ci[és sont se 1ncnent ré.guJièren1ent des bâuon dans les roues. La
1

redoutables. li y a trois meutes de nlousqueraires dans rivalicé csc crès forte. Le Grand Inquisiteur Général r
chaque te1np1e·caserne. un personnage énigmatique. Il se faic appdcr ÜrcroE
Personne horm.i les Parrjarches ne connair sa vdita le
identicc!. Il porte ~ permanence en plus sa runique
rouge ang un masque e porcelaine lan h s r l
L'INQUISITION ~ds~oe repr ranr: ~- 2'= ·mpassibl . ur c li se_
Beaucoup pen en ·il aim er un
et qu it na:etient lui-même c reus
L Inquisition fur créée lors du Concile d'Elyath en rumeur à. on uj er. On die p r, ex rnpJe .. que se \ · age
2664. Elle fut officiellem ne chargée de la répression de auraic été brûlé par Ic soume de la diablotin 1or d~ ,. -
nouveaux cri me d 'hél'ésie. Officieusen1enr., ies Patriar- plosion du quartier dle Blanche Lumière~ n ne sa1r nen
ches voulurent affaib]ircnt le pouvoir de Gardit:ns de sur lui, on pense seulemenr que c est wt ancien. gardien
la Foi quj con1meaçaienc à faire trop d 'otnbre à leur
1
de la Foi~ probablement noble Umélorien, ass,ez zélé r
autorité et à celle des. prêtres du culte de la Pensée. La extrémiste pour êcrie dans 1<.:: bonnes grâces du
coure récente insckution dressa de nombreux Premier Parrfarche. En cout cas, qulils
bûchers sur lesqueis moururent beau- soienr prêtres nocahlc , parralns
oup de scienrifiques de libres ou simples quid an1 rous le
l

pen eurs er: de réformjsres en redoutent.


DES ~NNERIES

hn app,réciait ces petites préparait une étrange décoélion. z~vant les yeux sur
promenades matinales l'Umélorie-t1., l 'anden demanda d'une voix sèche et
u'il déambulait dans la rue des ~ses, usée : « ~e pu. is-je pour uousJ messire ? » .(g.issant
flânant entre les étals ca/.f)rés des marchands. tomber 1tne pièce n-ouée su~· le con2ptoir, .(yhn
{air était emprunt d'insouciance et il se sentait répondit à mi-voix.· « .(fs épices ne relèvent pas
détendu a'U cœur de cette foule dont les bribes de assez les plats à mon goût. L.Âu.riez-vous dautres
conversations, perçues ,au hasard de ses ,errances. ingrédients à rne proposer ? » J! Solotnan hocha
lui berçaient ! esprit. Il était détendu 1nais n ~en la tête:1 écarta un rideau et invita son visiteur à
reffai.t pas moins prttdent, jetant régulière1nent des passer dans une autre salle.
coups d'œil alentourpou1· sassur:er que personne
ne le filai.t. v1rrivé devant une échoppe dont
l'emeigne avait connu des jours meilleurs, il s,e
permit un sourire et p,ouss.a la porte d'UX vitres c._/fssis à une table encombrée de sachets d'herhes
teintées de crtJSse. .('atmosphère oppressante et de poudres, ,de diverses jioles'i d'un alambic et
de l'établissement, dont la pénombre laissait d ,une lanterne, .(yhn, tout en broyant des feuilles
deviner un capharnaüm dtétagères chargées de de glô~th., repensait à son «client». Il lui avait
sacs d'épices, de fioles de verre et d'une rnultitu.de infligé sa prernière piqu1"e moins de troiJ mois plus
dlt.utres réciplents aux conten;ances douteuses, tôt, plaçant sur la paignée de porte de la cha·rnbre
s'abattit sur ses épaules alors que l ~iir, saturé de du bourgeois l'épingle annonciatrice1 celle marquée
senteurs épicées1 le saisissait à la gorge~ d'un dard noir. <JJe sa cachette, il avait pu voir
le bou,geois 1·etirer vivement sa main et la po1"tet
à ses lèvres tout en peftant contre l'incornpétence
de son personneL Puis, découvrant l'épingle, il
L/fb.and()nnant sa démarche nonchalantei ,(J1hn 1
s était calmé puis était ,devenu livide, en. prenant
se fraJ1a un passage parmi les rayonnages, ,enjam- cotucience de sa signification: dans si.x mois tou.t
bant des sacs de. matchandises, pour atteindre Le au plus il recevrait la troisième piqûre, celle qui
comptoi r derrière lequel un vénérable Solom,an lui ôterait la vie.
• "
• ••

Un sourire illu1nin11 les traits de .(yhn alors qu'il


repensait à sa tête et à La panique qu'il avait pu
lire dam ses yeux lorsqu'il avait reçu la seconde
piqûre. Environ deux rnois après la première,
grimé en laquais, il tenait la porte du fiacre au
bourgeois et à deux de ses amies qtti revenaient
d 'une réception . .lj bourgeois s'était assis non-
chalamment sur la banquette, loin de penser
qu'une aiguille y était dissimulée, attendant de
percer son fessier charntt. Son visage avait alors
exprimé la surprise puis la douleur avant qtt'il ne
se ressaisisse et sauve les apparences en recouvrant
l 'airjovial qu'il avait quelques secondes aupara- piqûres à leurs victimes, dont seule la dernière se
vant. Seuls ses yeux fous et sa main, serrée sur la révélaitfatale; la cruau.té de L'exécution venant
seconde épingle, celle rnarquée d'un frelon noir, du délai entre deux piqûres, allant de quelques
atteftaient ce qui venait de se prtsser : sa ?nort se heures à plusieurs mois.
rapprochait inélu!tablement. .. 1?.fgardant son reflet dans la glace, .(yhn fit une
petite grimace, lissa sa mouftache et ajuffa son
+++--{-++ monocle. Une fois satisfait de son déguisement,
il fit disparaître deu.x dagues dans les plis de sa
.(yhn ne savait pas ce qu'avait fait le bourgeois tenue, rafla la fiole et l'épingle, celle ma1·qu.ée
pour mériter ses services, mais, vu le coût d'une d'un dard sécrétant une goutte de poison, qui
telle commande, cela avait dû déplaire à quel- traînaient sur la table, se vêtit de sa cape et sortit.
qu'un de puissant. c...Att fond, il s'en fichait bien. Ce soir, le 'Frelon 'N.g,ir allait dispenser ln mort,
'lJe tels contrats étaient Le genre de défis que Lui et une mort qui pour un certain bourgeois, enfermé
les siens, les 'Frelons 'N.!!.irs, relevaient avec plaisir chez lui, rongé par !'angoisse, aurait un goût de •

et remplissaient à la perfeélion : dispenser trois délivrance...

_ _ _ _ _ _..it__ _ _ _ _ _,,,.,....~ ~-,


alul à vous étranger!
S Quoi ? Comment je sais que vous êres érranger ?
M:iis c'csr bien sin1ple, je suis- ici chez rnoi, je connais
lis ont pris le contrôle du quarrier peu de temps
après que les rars eu renr quircé le navire - pardon,
que les nobles ec les bourgeois fureur partis s' i11sn1ll er
chacun des h abicanrs de ce quartier par son prénon1. Je à Samarande. Je crois d 'a illeu rs qu'aujourd' hui ils
me nom ine Salvec, un pur produirde la vie citad ine, vous règnent sur coure la vi lle. On d ie même, dans quel-
pouvez nie t roire. Bienvenu .clans le quarrier des tanne- ques lieux peu reco1nmandables, qu' ils auraient passés
ries. Pour deux sous, je vous organise une visire gujdée, un accord avec le gouvernemenc de Samarande pour
e1 si vous m'of'frei. une bière, je vous furai découvrir le obcenir la rorale li bercé dans la gestion de la cité. Si c'es1
Calice, une des meilleures cavernes de cour Bejofa ! le cas, je dois dire qu' ils le fane avec un cercain brio,
la ville étant redevenue presque vivable. Enfin, quand
on accepce d'avoir une espérance de vie inférieure à un

~ L'HISTOIRE
mois ... Mais non. 1nais non, ne panez pas, je vous fais
DU n1archer ! Si vous respccrci. leurs lois - aux Féli ns - ils
ne vous a rrivera rien, ne vous en faices pas.
QUARTIER Quelles sont leu rs lois? Et b ien ... c'esr un peu
compliqué, mais disons pour faire simple qu' il vaur
mieux ne pas marcher sur leu rs places-bandes, à moins
C o1nmc je vous le disais, ce quarcier abritai! les de ne plus avoir envie de 1narcher après ça.
ranneries de Bejofa. Du temps où nolre bonne vieille Ah, oui, j'alJajs oublier, j'ai été un peu dur avec les
ciré ne fuisair qu'une avec Samarande, on ne pouvait bourgeois ; ils sonr en rrain de revenir à Bejofu. Avec
pas faire trois pas dans ces rues sans croiser des écals l'apparirion de l' induscrie, on en voir de plus en plus
vendanc coutes sorres de peaux. On y trouvafr aussi dans les parages. Je crois qu'ils cherchent de la main-
bien du cuir de rac raillé pour servir de couvre-chef aux d 'œuvre pas chère pour bosser dans leurs aciéries. Je
pouilleux que les plus fines vesres en fourrure de coca- ne sa is pas si ça part vrai1uent d'un bon sentin1enc ...
rrice destinées aux nobles er aux bourgeois qui vivaien L Mais au n1oins ça donne llll coup de fouet à l'éconornic
ici. Quoi? Les cocarrices onr d es plumes? O ui, ben locale, et croyez-mo i, el le en a vair besoin.
c'esr pas vous qu i racontez l' histoire, laissei-1noi gagner
rna croûte honnêtement au moins !
Bon, ou' en é, rais-Je.
. . >Ah, oui....
Enfin, vous connaissez l'histoi re, n'esr ce pas? Les LES QUAIS
gouverneurs one scindé Samarande en deux par le
Sahar, les nobles sont parcis, ec les bourgeois avec eux ...
abandonnant norre belle cité à elle-même. Ce qu'on ne Ah,nous y voilà. Nous sommes su.r les quais du quar-
d it pas, c'est que, privés de leurs rich issimes clients, les der des tanneries. Les peaux d ' ici écaienc si répucécs
commerces qu i fa isaienr la répurarion du quarcier ont que la municipalicé a va ir construit couc un réseau d 'em-
périclité. Je crois que la seule raison pour laq uel le on ba rcadères ec d 'entrepÔLS pour faire face à la den1andc
peut encore appeler ce quarrier « le quarrier des tanne- granrussanre. Regardez ce qu'il en resre : les p<>ncons
ries », c'est que le rord-boyaux vendu dans le bar du sonr vern1ou lus, des ca rcasses de bateaux pourrissent
vieux Ran1one esc bien capable de vous canner le cuir au fond du fleuve, les cncrepôrs s'effondrenr. .. Il ne
de l'i ncérieu r... reste rien de la splendeur d 'antan. Excusei.-moi, mais
Mais trêve de plaisanceries... Aujourd 'hui, ce quar- imaginer comme ces quais resplendissaient autrefois
tier esc tout de même un des plus courus de Bejofa. m'arrache toujours une larme. Que voulei.-vous, je suis
Après cour, on peur y sortir la nuir sans risquer de se un nostalgique ...
rerrouver une hetue plus tard débiré en morceaux dans Mais les quais ne sonc pas désertés pour aucanc. J'ai
une échoppe de rescaurarion rapide. Ne ricanei. pas entendu dire que les cncrepôcs servaient de laboratoires
bêccnicnt, je vous jure que ça s'esc déjà vu:\ Bejofa. Je ne aux Tsidoricns pour leurs expériences. Ça ne m'écon-
voudra is pas vous alaauer, mais on ne peur pas dire que neraic d'ai lleurs pas qu'un beau jou.r ils nous fassenr
Bcjofu soil· la plus fréquencablc des Sepr C irés. Mais, rous saurer jusqu'en .T méria con11ne l'aurre fou l'a fait à
rassurei.-vous; ici les Félins font la loi, une loi que peu Ancalia. Ma lgré cour, ces imbéciles sont colérés dans le
de malandrins seraient prêcs à concescer. quartier ; ils croulenc sous les cou ron nes, le commerce
de djablorine est fructueuit. Ec w1 bon dienc resce
11n bon clicnc, même s' il peut vous envoyer ad patres se passer d'eux. Demandez donc à Ahmed qui nenc
à cause d'une erreur de dosage. On ne va pas rescer l'épicerie s' il po11rrair fournir coutes sortes de denrées
crop longtenlps. Je me sens coujours un peu nerveux louches aux habitants du quarcier sans les "Taupes pour le
dans les parages de ces scientifiques, on ne saie jamais ravitailler. Er la vieille Panexi, la boulangère, vous c;roye-t
quds nouveaux moyens de se faire saucer le caisson ils vraiment qu'elle pourrait confeccionncr ses petics pains
pcuvcnc invcncer. collS les jours sans la farine dérobée dans les greniers de
Si vous voulez bien me suivre, on va s'enfoncer un Samarande? Voilà, où je veux en venir, si les Félins
peu plus loin dans le quarricr. représenrenc la maréchaussée de Bejofa, les 'faupes en
sont le garde-manger!
Ne nous éternisons pas, je préfèrerais ne pas servir

~ LES ÎERRES
de dîner aux nliséreux qui grouillent dans le coin.

MOLLES
t+~ ~~~-~ LES MONUMENTS
,! *

1 1

Cornnle vous pouvez le voir, nous avons aussi nos


1erres Molles ici, conune dans la majorité des quar- + Place du Cavalier
tiers pop11laires des Sepr Cirés. L'effondrement a eu Heu sans Tête
il y a cinquancc ou soixance ans. Je vous déconseille
vivement de vous y engager sans un bon guide. Outre Nous sommes mainccnanr dans le quartier des
le risque - bien plus iinporcanc qu'ailleurs dans le quar- tanneries proprement die. Les quais cr les Terres Mollc:s
tier - de vous faire trancher la gorge avanc d'avoir eu le n'en sont qu' un avant-gour. • vous m•avC7 payé vos deux
\T

cemps de supplier, vous vous y perdriez en un rien de sollS, alors je vais vous offrir gracieuscmcnr mes connais-
temps, cr vous co11rnericz des heures avec comme seul sances s11r les différencs monuments que vous pourre-t
espoir qu'11n des élargisseurs de sourire susnommés s'en croiser en traînant vos guêtres dans le coin. Nous nollS
prenne à vollS. Ici, il fauc rester sur vos gardes, enfin, crouvons pour le moment sur la place du Cavalier sans
plus que partout ailleurs dans le quarcicr. Les pauvres Tête. Comme vollS le voyez, elle tire son nonl de cc
hères qui vivent là mangenc raremenr plus d'une fois magnifique bronze datant de l'époque des Secondes
cous les crois jours, er croyez-moi, ce qu' ils mangcnc "Ténèbres qui représenrc sans nul douce un quelconque
répugnerait nième le plus infâ1ne des gouris. héros de ces cemps n1audits. Mais personne ne sair de
C'esr aussi ici que se réunissent les Ezguirs du coin, qui il s'agic, I'inscripdon ayant été effacée depuis de
au cc;cu r du dédale de venelles, d'escaliers, d'arrière- nombreuses années. La rête du cavalier a écé arrachée
cours, ec j'en oublie sûrc1ncnt, qu i sonc l'apanage des plus rard, pendant la première Révolte des Bandeaux
1èrres Molles. li n'est pas rare de devoir passer par un Noirs. Ua duel entre 1nages q11i a niai rou rné. D'ailleurs,
grand salon vétuste - dérangeant par là même une vous pouvez constarer que la majeure partie des inlnlcu-
bande de délinquants défoncés jusqu'a ux yeux - pour bles bordanc la place ne sonr plus que des ruines ... Le
déboucher sur une fosse d'aisance gigantesque, vesrige seul immeuble qui tienne encore debout apparrient à
d'un anden puir de mine effondré. une bande de pecics dealers, les Chuchoccurs de Rêves
Bien entendu, les Taupes sont aussi très présents dans comme ils se fonr appeler. Des dégénérés qui ont pris
les Terres Molles, c'csc quand mêrne grâce à eux qu'on un peu trop de jésugen à mon avis. Mais on en rcpnrlera
peur admirer ce ramassis d'archiccccure branlanre. Ils ont plus rard, je vous les présenterai quand on aura fini de
transformé le coin en vérirable en1mcnral. Mais ne vous faire le cour des monllffiencs du quartier.
fiez pas à la prenlièrc impression que les gouris laissent
à la plupart des gens. Ici, les Taupes fournisscnc couc ce
que peuvent vous revendre les commerçanrs. Sans eu.x,
nous crèverions cous de faim en moins d'une semaine. lis
+ La bibliothèque
se servent de leurs dédales de galeries pour échapper aux Vous savc-t sans doute qu'après l'cxplo.ion à Ancalia
Félins qui aimeraienl reprendre à leur compte ce marché er la mon: d'lsidorio Marblade, une vague de fureur
parallèle. Mais les Taupes sont les plus efficaces dans cc concre les scientifiques s'csc répandue dans les Sept
cravail de ravitaillement, cc j'ai bien peur qu'on ne p11issc Cirés. Er bien ici, la populace s'en esL prise au ~ètil •
syn1bole du savoir du coin, la grande bibliothèque qui quatre chevaux cabrés entourant une naïade dénudl!e ...
reltnissait la plupart des ouvrages ja1nais écries dans il y a quand mê1ne de quoi s'émerveiller, n'est ce pas?
le:: Monde Connu. fis onl investi le bâtiment, brisé les C'esr sur cerce place qu'onc lieu les 1narchés hcbdo1na-
innombrables étagères qu'il contenait, déchiré les Hvres daires du quartier où vous pouvez acheter tout ce que
rares avant de les réunir au n1ilieu du Jiall. C'est là Bejofu produil comme vilenies, du plus rare des poisons
qu' ils y ont bouté le feu, Cl ceue consr.ruction magni- aux crânes humains qu'aEFcctionnenl les nécromants de
fique n'est plu.~ qu'une ruine aujourd ' hui. La nature a notre cité. Plus sin1plement, vous trouverez aussi de quoi
commencé à y reprendre ses droks, renaissant sur les vous nourrir sur le pouce - une saucisse dans un pain
cendres du savoir. On s'en sen désormais comme d'un chaud par exemple-ou quelques bijoux dérobés chez un
parc au cœur de notre joli quartier, et c'est aussi un bourgeois de Samarande.
lieu de souvenir pour tous ceux que les autodafés répu-
gnent... et j'en fais parrie, vous l'aure-.G compris!
+ La Porte
des Non Tannées
+ La" Font aine
des Ames Hurl antes Ne traînons pas rrop pa r ici; en dehors des jours
de 1narché, le coin est plucôc lugubre... Surrour qu'on
Mais si vous voulez bien continuer la visite, suivcz- approche d 'une autre des n1e.rveilles de cc quarrier. J'ai
moi par id, je me ferai un plaisir de vous monrrer égale- nommé la Porre des Non Tannées. Celle-là, vous vous en
ment l'une des plus belle fonraines de la principauté. On douta;, a donné Heu à de nombreuses plaisanccries, bien
l'appelle la fontaine des Âmes Hurlances. Oui, je sais, qu'elle aie perdu un peu de son sens premier. Auuefois,
c'esr pon1peux, mais arccndcz d 'enrendre le son qu'el le c'est par cette porte que les fournisseurs de peau vena ienc
produit ec vous comprendrez. LI arrive - quand le cemps Uvrcr leurs marchandises, d'oi1 son nom, la porte des
vire à la pluie- que sa vieille cuyaurerie se remette en route peaux non can nées, et les irnporrareuts venda ient leurs
er alors on jurerait entend re un avanc-gotir des tourments produits à la criée juste derrière les remparts de la cité.
de l'enfer. Tenez, la voilà, n'csc-clle pas magn ifique, Désonnais cc sont les petits can1pagn;uds qui é1nigrenr


-

vers la ville qui empruntent cerce porce... comme je vous poisson pas cuit... E1 bien, croyez-moi si vous voulez,
l'ai die, on en cigole encore aujourd'hui. mais sa bouffe est loin d'êcre dégueulasse en définitive.
Pour l'anecdote, vous voyez la scacue du violo- Je crois que c'est le côcé pratique et rapide qui nous a
niste sur le montant de droite? Er bien on murmure cous séduits. En quelques minutes il vous prépare un
dans les milieux occulces du quartier qu'il joue un petit repas pour crois sous ct il vous l'emballe dans
air mélancolique les nuits de pleine lune. Ec selon la du papier - du vrai papier - pour que vous puissiez
rumeur, quiconque jouerait avec lui une nuic entière l'emba rquer ec le manger où ça vous chance. Au début
serait assu ré de découvrir je ne sais quel secrec. A moins il faisait surtout des spécialités de là-bas, 1nais il s'es1
que ce ne soie un trésor... enfin bon, vous connaissez diversifié depuis pour répondre à la demande. Grâce
le problème. l'erson nellen1cnc, je n'ai jan1ais vérifié si à lui, on peur ma nger pour pas cher, Cl c'csc vrai qu'on
cerce statue s'arnusa it à jouer de son in scrun1enc, ec je Je remercie cous pour ça. Les Taupes lui fournissent
n1'en ga rderais bien si j'écais vous. cous les ingrédients donc il a besoin cc il paye sa caxc
Tenez, jccc'l. un coup d '<x:il sur vocre droite, vous aux Félins, conune tout le n1onde ici, cc qui foie qu' il
voyez ceccc loque ? Si, là, juste à côté de ces vieux est vraiment bien inrégré 1nainccnanc. Une vraie figure
ton neaux, nippé comn1e un sac qu'on aurait laissé incontournable du q uarricr !
n1oisir cinq ans dans un encrepôc plein de vcnn ine. Et Mais Cheng \Xlu n'est pas vraiment clair de cous
bien, ce cype là, c'est Siegfried !'Aveugle, sans douce le soupçons, vous savez. Depuis qu' il esc arrivé, la popu-
chef des n1endianrs du quartier. li esc en cheville avec lacion des chiens errants de nocre quartier a foncn1enc
les Ezguirs en roue cas, je l'a i vu traîner du côté des diminuée, allez savoir pourquoi. Moi je crois qu'il les
Terres Mol les il y a de cela à peine un mois. Il avait mec dans sa soupe, une sorte de rago(a aux épices. Er
l'ai r de s'être fair engueu ler, quelque chose de correct. U bien, j'aurais jan1ais imaginé que ça puisse avoir aussi
fauc dire que la mendicité n'esc pas vraiment l'accivicé la bon goût un chien errant... Enfin. on médit, on médit,
plus lucrative à Bejofa, et encore moins aux tanneries. mais depuis que Cheng s'est insrallé, on a pas connu
Mais ça va peur être changer avec le recour des bour- de vraie diserte, je me demande s'il n'y esc pas pour
geois. Siegfried, je vous préviens, n'est pas plus aveugle quelque chose. D'ailleurs pendant la sécheresse de
que vous ou moi. Il fair jusre semblanr, h istoire d'api- l'a nnée dernière où le blé avait brûlé sur pied et où les
royer les pigeons. En cout cas méfiez-vous de lui : avec bêtes ccevaienc, il est rescé ouven et a mên1c distribué à
sa peLice bande, il n' hésite pas à s'acraquer aux cibles manger aux affamés ec aux nécessiteux. Pou rra ne c'es1
isolées quand les cemps se fonr crop durs pour vivre au pas son gen re. En fair, je crois qu'il se sent chez lui
crocher de la sociécé... maincenanr.

+ LES COMMERCES
~ L'épicerie
d'Ahmed Ben Bogart
DE LA RUE Juste à côté de l'étal de Cheng Wu, c'es1 l'épicerie
d 'Aluned Ben Bogarc; je Cl'ois qu'ils s'a rrangent cous
MICMAC les deux pour qu'il y ait coujours de CJUOÎ faire à bouffer
1 chez le kesbice. Ahmed est un solon1an, et vous savez
que ça, c'est plutôt 111al vu dans la Principauté. Mais
+ Le restaurant Ahmed est un bosseur comme on n'en voit plus. Son
épicerie est ouverce jour ec nuit, je crois qu'ils se relayent
rapide de Cheng Wu avec sa fen1me ec ses môn1es pour pouvoir accueilli r les
Bon c'esl pas cour ça mais j'ai un petit creux moi ; clients quelle que soit l'heure. Un type génial Ahmcd,
ça vous dirait pas de m'accompagner jusqu'au keshice il a coujours le sourire ec... Vous ne lui direz. pas que je
du coin ? Ce vieux Cheng Wu, on aurait jamais cru vous ai vendu la mèche hein ? Er bien il lui arrive assez
qu' il arriverait à s'accli mater quand il esc arrivé dans le fréquemment de faire crédit aux pauvres du quartier ec
quartier il y a de ça deux ou crois ans. Les gens du coin d 'oublierqu'ils ont une ardoise. Une bonne pâte comme
se sont foutus de lui quand il a ouvert son pecir restau- lui, on en voie raren1enr par les temps qui courent. Un
ranr, surtout qu' il a essayé de nous vendre du poisson rype précieux, moi je vous le dis !
pas cuir... je sais pas si vous vous rendez compre, du •

,
M11is on a cous u11 peu peur pou r lui, vous voyci? cercle qui englobe trois ou quarre qua rtiers de Bejofu,
Ahn1ed il esr fier, il ne se laisse pas fu.cilement in1pres- les chats, eux, prolifèrent...
sionner. JJ lui arrive de refuser de payer sa raxe aux Félins.
Il est baraqué Ahrncd. Une fois les tcois matous qui se
sont pointés chez. lui pour casser quelques rrucs, violenter
un peu sa famille ec repartir avec son argenr... Er bien, ils
+ La boutique d'Alvardo
sont repartis la queue encre les jan1be.s ec les dents sur le 'fenez, vous voye?. cerce bourique qu'on croiJ:aic
plancher de l'épicerie. li les leur a pétées une à une. C'est faire pour que les diencs la fuient ? C'est un magasin
pas un cenclreAhn1cd quand on s'en prend à sa fumille, ça de fournitures diverses. On y rrouve de roue: rorches,
J1on ! 'Pou r le momenr, les Félins n'ont pas bougé ; ils savent pelles, pioches, cordes, lanrerncs er coures ces sortes de
perdnemmenr qu'ils pcuve11r se débarrasser de lui quand choses. Un vieux nain la rient, un ancien mineur qui
ça leur chance... Sauf que cet épicier esr indispensable à s'est lancé dans le commerce après avoir eu les deux
la bonne n1arcbe de ce quartier, et ils le savent aussi cour jambes brisées dans l'cffondremenr d'une mine. li s'csr
CQ1nn1e il le sait, c'esc 01oi qui vous le dis! Us conrinuenr bricolé unesorre de fauceuû sur roulerces qui lui ptrinec
donc à s'observer cornme deux coqs se rouroanc aurour er de continuer à se déplacer, car le pauvre n'a pas eu les
Al:uned reste une figure importance du quartier, soutenu moyens de se payer les soins des prêtres er il n'a jamais
par la poptLlace. Les gens doivent vivre à tcavers lui leur retrouvé !'usage de ses jambes. JI en garde une certaine
besoin de révolte ... En faic, cerce situation arrangerait les rancœur envers le resce du monde. Mais si jamais vous
Félins que ça ne m'éronnerait pas. avez des potes qui ain1enr bricoler, parlez-leur de cette
bourique. Même si le vieux Alvardo est une vraie peau
de vache au caractère de buzzuk enragé il n'en reste pas
~ La boulanaerie moins que son matos esr sa ns doute le meilleur de: tour
de inadame ~an exi Bejofo.. Ma.is je vous préviens rour de suire, il n'a pas
tendance à fai.re crédit, je dirais mêrne que vous avez
Cene rue, c'est la rue des Roses mais encre nous on inrérêr à le payer rubis sur l'ongle. Er n'essayez. pas rrop
l'appelle la rue Micmac. Bon, ça veur pas dire grand- de marchander avec lui, û esr plus dur en affaire qu'un
chose, c'esr juste dC1 à l' habicude qu'a pris Ahmed de Izgane, c'esc dire.
dire que le coin csc un véritable mic1nac, une expression
de chez lui je crois bien. C'esr donc dans cerre rue qu'on
rrouve la plupart des commerces du quartier. Là, vous La cave à vin
voyci, c'csr la boulangerie de dan1e Panexi, une bonne d'Hubert Jeraak
pâce elle aussi, mên1c si elle préfèrera it se couper un bras
plurôr que de faire crédjr aux habirancs du quartier. E n Par l'escalier que vous voyez là, on peut accéder à la
fuit, elle s'occupesurcourdes gosses de la rue qui crèvent cave d'Huberr. Ce gars là vienr de Djeddi.r, cc depuis
la dalle. S'ils l'aident à faire ses pains le marin, elle leur qu' il s'est installé ici, il a sans cesse amassé coures sorces
offre le couvert pour la journée. Ne vous inquiétez pas de vins, plus rares les ttns que les autres. Je crois qu'il a
si par hasard vous passez dans le coin avanc le lever récolré une petite fortune depuis le temps. il dirige une
du soleil er que vous voyez un arcroupemenr de mômes perire bande de malfrars qui passent leurs nuits à déva-
dépareillés aucour de sa boulangerie, c'csc normal. liser les caves des bourgeois de Samarande. Ils leur volent
Quand Cheng Wu s'esr insca llé, elle a eu peur leurs 1neilleurcs bouteilles pour venir les enrasser ici. Er
qu'il ne coule son perir comn1ercc:. Elle a fair roue un ensuite ce malin les revend à prix d'or aux bourgeois
barouf pour qu'on le force à quiner le quarrier, mais il revenus s'installer à Bejofà. Ce n'esr pas w1 mauvais rypc,
a résisté. Er croyez-moi si vous voulez, on dirait que ça il offre assez souvent un perit verre aux pauvres soiffards
va m icux encre eux depuis quelques temps. Beaucoup du coin. Er si vous êres prêt à raper le carton avec lui, il
n1ieux 1nême si on en croie la tendance qu'a le vieux y a de grande chance pour qu' il vous offre une bouteille.
keshire à aller passer la nuit chez. elle... Ça fair les gorges j'allais oublier, û esr aussi le fournisseur officiel - en vin
chaudes de rout le quarcier cerce histoire. Tenez, une du moins - de cous les débirs de boissons du quartier, ce
coïncidence: il se trouve, voyez-vous, que les animaux qui fait qu'on a roujours du bon vin à boi re où qu'on aille
préférés de madame Panexi sônl les chars. Elle a la poser ses fesses er lever le coude 1
lubie de servir cout un tonneler de laie aux minous du
coin cous les marins qu'Arlam fair. Er bien allez savoir
pourquoi. même si on a plus un seul chien dans un

2.90
...
~ LES ;
PRINCIPAUX autour des Délices de l'Orient. On y trouvait routes
sorces de nobles, ils venaient se monrrcr au théâtre
ETABLISSEMENTS comme ils allaient de rcmps en temps à Samarande

-4--4-- 1
vjsiter la cour du Prince. C'est ici que se cramaient
les intrigues de la haute société. On y a vu fuser les
M aintenant que vous avez vu la rue Micmac, je plus belles insultes de toute la Principauté. Un duel
peux vous en1n1ener faire une visire un peu plus cous les soirs, du sang et des lannes... À vrai dire,
approfondie de notre beau quarrier er des érablisse- pour les petites gens, le specracle ne se dérou lait pas
ments qui le fonr vivre, après les commerces qui le sur scène, mais dans les gradins des nobliaux qui
fonc manger. venaient une ou deux fois par semaine amuser le bas
peuple de leur ai.rem prunté. Chouette spectacle.
Aujoucd'hui, le théârre a fair cornrne qui dirair un
+ L'hospic e retour aux sou rces. C'estle lieu idéal pour les croupes de
de Mamie Cro1nbloss théâtre amaœur, les musiciens de Bejofo., les orateurs er
roures sortes de profireurs qu i se dén1erdcnr pour vivre
J.:uo des écablissc1nents dont nous som1nes les jusre en ouvrant leur grande bouche et en gratouillant
plus fiers est, sans aucun doure, l' hospice de Ma1nie quelques boyaux de chats... Cela dit, si un soir vous
Crombloss. Une gentille petite vieille, une gourie sur avez une provision de fruits un peu rrop mûrs, c'esc
le déclin, débroui llarde cc astucieuse, qui a décidé de l'occasion d'un diverrissemeot pas cher. Bon, bien sûr,
venk en aide aux clochards qui chaque hiver meurent il vaut mieux éviter d'en faire trop, i1 y a quand même
de froid dans nos rues. Je la soupçonne d'organiser une organisation derrière cour ça ; éventuellen1enr en
quelques coups avec son équipe de vieux branlants pour cheville avec les Ezguirs.
payer ses ardoises chez Ahmed cr madame Pancxi. Je En fait ce sont des ad mi.n iscrateu rs de génie, ils
crois qu' ils fonr surtout des arnaques du côcé de Sama- exploicenc cour ceux qui survivent de leur arr en leur
rande dans les quartiers petits bourgeois. Du genre: fàisanr promeccre d'effectuer quelques petits boulots
" Ô Arlan1, que ces pauvres ont l'air 111al en point ... Ce à leur compte. Rien de très méchant, et toujours lié
n'est rien Martine, ju.ste quth[uts indigents! Do1111ons- à leurs talenrs respectifs. C'est comme ça qu'on a vu
leur qllll11d 111b11e quelques pièces qu'ils puissent dor111ir une croupe d'acrobates cambrioler une des académies
au sec et: soir... " Ec cretera et crerera... d'escrimes les plus friquées de San1arande. Ou encore
Toujours esc-il qu'elle s'en sore plutôt bien ; son cerce troupe de théârre qui a délivré l'un des men1bres
imJneuble doit coinpccr une vingrn ine de pension- de la bande qui s'était fuie serrer par les cognes, et cc
naires plus ou nioins réguliers, qui bossent pour elle en faisant croire à cout le système pénirenriairc qu'ils
er rerapenc sa baraque. Le soir, les vieux se réunis- avaient l'aval de la justice.
sent dans la petite cour, à laquelle on peur accéder Mais bon, que cour cc que je vous raconte ne vous
par cette ruelle, à droite de la bâtisse. J'y ai entendu rebute pas. Le Grand Théâtre esc un lieu sûr où il y a
la pluparr des légendes er des fa its hisroriques que je souvent fou le. Veni r s'y perd re pou r se1ner un poursui-
vous ai rapporcés, et bien d'autres enco re. Si ja1nais vaor a sauvé la vie à plus d'un de nies vieux camarades.
vous voulez vous renseigner sur un mythe ou une Us pourraient vous en raconter de bonnes sur cc chéâcrc
anecdote de Bcjofa, y a qu'un seul endroit, 1'arrière- dans l'arrière-cour de Mamie Crombloss.
couc de Mamie Crombloss !

+ L' immeuble des


+ Le vieux théâtre Chuchoteurs de Rêves
Tant qu'on est dans le coin, je vais en profirer Nous voilà de retour sur la place du Cavalier sans
pouc vous montrer l'un des aurres fleurons de norre Tête. Comme vous Je voye-1., un seul des immeubles
culture haute en couleurs. J'ai nommé, • le Grand a survécu à cec ancien duel de mages. Une bande de
Théârre • ! Autrefois l'un des lieux les plus courus pecirs jeunes qui ont grandi dans le quartier le:: squat-
du roue Bejofa, on y voyait de tout. Les grandes tent. Au débur, on aurait cru qu'ils ne tourneraient pas
marquises vêtues de soies et de den tel les comme les crop mal. JI y a à peine deux ans, ils éraient cout le
putains calquées sur le modèle des tapineuses de la temps fourrés che-L dame Pa nexi.
rue du Crève-cœur qui orbitent - sans jeu de mots -
Mais bon, la vie: citadine, vous savez cc que c'esL .. La place du Cavalier sans Tête est donc parcicu-
Ces gamins ont niai tourné. Et ils jouc:nt un jeu dange- lièrc:menc courue ces derniers ten1ps. On y voir des
reux, croyez-moi. Leur chef, un gosse charismatique silhoueues décharnées s'aventurer dans l'in1meublc à
du Rom di:: David, a perverti les préceptes arlarnisres route hetire du jour ou de la nuit - en fi 11 surtout de
que lui a inculqués n1adame Panexi. Après sa décou- la nuit. Les camés viennent chercher leur dose ... lis se
verre de la jésugen, il csr parti dans un délire religieux. f'Ont régulièrement bastonner par quelques gars plus
Avec quelques caiuaradcs à lui, ils se sont installés dans malins que les autres qw les attendenr au d étour d 'une
cet immeuble. li prône l'utilisacion du jésugen potLr ruelle pour les délester de leurs écus. C'est pas une
aneindre des érars de conscience supérieurs ou je ne vie si vous vouJez mon avis ; cette merde, fauc vrai-
sais quoi. li a affirmé à ses potes qu'ils entreraient ainsi ment être un salaud pour y enchaîner tant de pauvres
en contact avec Arlam. Si vous voulez mon avis, iJ a types. Et encore, les plus à plaindre ce sont sans douce
surcour fair ça pour avoir quelques minettes à portée les gamins de madame Panexi qui adoraienr David
de main en cas d 'envie subite. En couc cas, sa petirc er qui vont maintenant chercher leur close comme les
secte a du succès dans le quartier. Su rcout que, pas autres. Enfin bon, une perice bande de délinquants
si raqué que ça, norre David s'est vice âémerdé qu i finira n1aJ. Quelqu'un découyrira bien quj csr leur
pour rnonrer une perire enrreprise de distribu- fournisseur er leurs idées sur la Pensée d 'Arlan1 ne les
tion de jésugen sur le quartier. Sa drogue est procégeronc pas.
d 'une rare qualité et arrirede nombreux clients. Venez, je vais vous emmener dans un endroit

-
'
Les Félins les surveiJlenr, mais comme
ces imbéciles leur paient la
dîme de l'herbe, ils les lais-
qui vous remontera le moral. J 'ai no1nmé, la rue du
Crève-cœur !

senr tranquilles. D'après

--
n1oi, David se foucnirait
chez Azhib, le proprié-
+ Les Délices de l'Orient
taire d e la fumerie des Ah ... nous voilà dans la rue du Crève-cœur, ici vous
• 1anneries : il a de entre?. dans le Heu le plus intensément débauché de tout
la bonne came... le quartier - voire de cout Bejof.'l l Outre qu'on y croise

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plus de prostiruées que de pigeons c::r de rars (quoique pour les pauvres, où l'on trouve les purains cr les
pour les rars, il ne faudrair pas fouiner bien loin pour uavelos les plus âgés ou pas assei. minets - voire
en dégorrer à mon avis)... Er bien ici, juste au milieu même malades - qui ne peuvent plus assurer dans
de la rue, trône l'un des plus célèbres bordels de route le bordel propremenr clir. L'érablisscmcnr lui-même
la principauré, les Délices de l'Orienr. Il a une longue esr réservé à une clienrèle plus classe. J'ai entendu
hisroire derrière lui. Il a éré fondé il y a une crenraine dire que de nombreuses réunions de la Famille s'y
d 'années pour servir de lieu de détenre aux grands déroulenL Vous pensei. bien qu'un gars con1me moi
ponces de la Famille d es Anciens. En plein cœur de n'a jamais eu l'honneur d'être adn1is à l'inrérieur.
Bejofa, da ns l'un des premiers quartiers que les Félins Mals 011 die que les propriéraires précédents auraient
one co ntrôlé. Les Félins avaienr appris la nouvelle avec insrallé un décor keshire. Vous voyez le genre? Des
joie, vous imaginez bien ... n1ais la prosrirurion resta it murs en papier er des 1natclas pa rtouc par rerre ... bien
la spécialiré des Anciens, et ils ava ienr roue prévu pratiques les marelas ...
pour maintenir la n1a ison en place. fis ava ienr payé Mais ces considérations bassement 1natérielles
les Taupes pour équ iper l'end rOi l de nombreux tunnels mises à pa rt, il esr vrai que ce bordel aide gra n.dcm cn~
discrets re lia nt ln cave à cl 'a urres 1naisons d e Bejofa, pour L'économie dL1 quartier. Les gens du co1111nun·
voire n1êrne de Samarande. Les ' lîtupes one vécu l'af- - ceux qui s'occupent de gérer l' intenda nce pour les
faire comn1e un vérirablc pied de nez à leurs en nen1is fé)jns - se fournissel)t chez nos co1n1nerça nrs, ils
de toujours. Comn1e de jusre, les Félins en o nt tiré une fonc un peu tourner la boutique quoi. lout le monde
rancœur renace envers les Anciens, er cerre histoire est respecre les Félins ici, er ils nous le rendent bien en
un peu le genre d'érincelle qui aurait pu n1crrre le feu dé:finirive. Pai res attention à vous, d'ailleurs. Si vous
aux poudres... Er pourquoi pas pousser les matous vers faites quelque chose da ns le quartier, il vaudrait mieux
l'alliance avec les Fils du Sabre qui a scellé le descin les préven ir. Ils ne sonr pas rendres avec les indépen-
des Anciens. danrs, sauf s'ils prennenr la peine de bosser pour eux
Les félins onr hériré de l'érablisscment. Er là où de remps en cemps. Enfin ... Je vous aurai prévenu ...
ça leur a vraimenc réussi, c'est qu' ils one su l'adapter
à coures les bourses - sans jeu de

~ LES DEBITS
~
mots. La rue du Crève-cœur

DE BOISSONS
1 1

' ' B on, er bien maintenanl que je vous a i Fait


' découvrir le qua rcier des ·ranncries, on va
1 · La porre des Non Tannées • renniner par les déb its de boissons qui
2 - l'lace du marché B.eurissenr da ns cette parlie d e norrc
3 . L'église du quartier \.'\ jolie ville - oui jolie, à défaut d 'être
4 - Rue Micmac n·• • •\'~,.

r .,.~
propre ou vivable! Mê1nc si j'en
5 - Place d11 Cavalier sa11s Tfle
6 - Le vieux théâtre
! appréciera is l'idée, je vous déconseille
de n1e payer un pcric coup dans chacun
7 - Les quais
-'t des bars que nous allons croiser, nous roule-
8 - Les Délices de /'Orie11t .•
9 - 14/e du Crèvt·cœur
rions sous la table avanr d 'en avoir visité la
10 - lA bibliotlzique moirié.
J1 - lA Grande Place
12 - L'hospice
J3 - l:Eclrappée Btllt
14 -I.agargorede Youssef
+ La fume rie d'Azhib
l 5 - lA f11n1trie d'Azhib Ben tiens, pro6cons d'êcrc dans les parages du
16 - Le Duc Étie1111e Grand Théârre pour faire un cour 11 la fun1eric des
• •
17 - L'Ec111noir
Tanneries. Je l'appelle la fumerie des Tanneries parce
18-l.ecabarel de Yorguë
qu'Azhib - le patron - l'a aménagée dans une ancienne
J9 - Le Puisso11 L11ne
20 - I.a Lie du Calice tannerie. fi s'esr servi de l'archireccurc précédente pour •

21 - I.a Pisse de Félis diviser la grande salle en niches individuelles. C hacune


22 - La Vieille Thur
23 - La Trébuchante
de ces loges'esr séparée des aucrcs par des cenrures mirées L'avanrage avec cet oiseau-là, c'est qu'il en saie de
donc le.s représentations essaient - avec peu de succès - bonnes sur pas mal de magouil les qui se nouent à
dt! rendce une an1biance orientale. Ouais ouais, je vois Sa1narande er aussi Bejofa. li a gardé suffisam1nenc de
voure petlt souri re en coin : j'ai écé un client assidu de concacts pour que son compcoir soit toujours approvi-
cet établissement, mais j'ai arrêté il y a bien longremps sionné, er ça, ça se respecte. Enfin voilà, si vous voulez
maintenanr. Er ne ricanez pas ... se sortir delà est beau- une info sur un truand qui sévie à Samarandc, vous
coup plus difficile qu'y encrer, croyez-moi ! savez où aller...
Cepend~nt, Azhib est plurôc bonne poire ; il ne
rigole pas sur les tarifs mais c'esr un rype sympa. La
fumerie a manqué disparaîrrc il y a quelques années, il
n'y avait plus d'approvisionnement et les prix avaienc
+ La Pisse de Félis
flambé. Azhib était au désespoir, cous ses fournis- Je vais majntenanc vous moncrer un des fleurons
seurs fa isaient la sourde oreille ou éraient derrière de nolrc qu:lrcier, j'ai nommé la Pisse de l'élis. Je
les barreaux. Les rcmps éraient durs, c'est ce c1ui 1n'a vous préviens tour de· su ire, la bière, là bas, on ne
poussé à arrêter. Azhib a bien cru qu'il allair devoir l'achète pas, on la loue pour quelques heures. Vous
nlerrre la clef sous la porte er trouver un nouveau croyez qu' il rice son nom d'où, ce crou ?'l'risre, quand
1noyen de subsiscance. Mais à ce moment, les jeunes on sait que l'e ndroic était à l'époque une brasserie
du quarcier menés par David ont mis sur pied leur répurée, la Brasserie Royale.
peric rrafic ec bizarremcnc le commerce d'Azhib a C 'esr là que vous aurez le plus de cllances de croiser
repris. Je suis sûr qu'ils sonr en cheville. quelques ·raupes si jamais vous avez besoin d'encrer
Je ne sais pas dans quelles condirions se fonc les en contact avec eux. li y a une bande de jeunes gouris
livraisons à la fumerie, mais je ne serais pas étonné qui traînent par ici depuis quelques semai nes, je suis
d'apprend re que les Félins les surveillenc cr les procè- cercain qu'ils bossent pour les Taupes, pcuc-êcre à la
gcnr érroiremenr. Azhib a la répucacion de payer la conscruccion de nouveaux tunnels. À moins qu' ils s'oc-
taxe de la Famille rubis sur l'ongle ! li bénéficierait cupenl de fournir les commerçants du quartier.
donc de la protection officielle des Félins, er peu de Un couple de vieux sang·1nêlés dcnc le bar. Ils sont
malfrats, du coin ou d'ailleurs, oseraient s'arraquer à presque aussi hideux que leur rade, c'est vous dire.

son gagne-crouce. Deux tréteaux, une planclle de bois par-dessus et on
a un bar. 1·rois murs su r quatre seulement sont encore
dcbour, et les cllaises ne sonc que de vieux ronneaux
+ L'Échappée Belle vermoulus. Les deux pauvres vieux qui vivent là-bas
dedans n'onr vraiment pas eu de bol quand Arlam a
Ce bistrot se sirue non loin des "ferres Molles, à l'in- distribué les chances... Ils sonc cous deux mérissés avec
térieur du quartier des Tanneries. li esc renu par un un félis. La femme a des crocs qui défonnenc tocale-
vieux truand qui se fait appeler Georges le Merlu. li 1ncnc sa mâchoire, à ce! point que son visage ressemble
a donné ce nom à son rade parce qu' il a failli finir au à celu i d'une gargoui lle, ses ma ins sont désarriculées
bour d'une corde. Toue le inonde connaît son histoire cc d'une laideur à faire peur avec leurs griffes plus ou
ici, il la répère tous les soirs aux poivrots qui hantenr moins rétractables, qui percent la peau du bout de ses
son rade miteux. Je crois qu'il faisait partie de la doigts pour sorcir. Le mari a eu plus de chance je pense,
Famille des Andens ... avant. Bon, il ne s'en vante pas son corps esr recouvcrc d 'un duvec de poils pelés er peu
mais j'ai mes sources. Il paraic qu'il devait donc être ragoûtanrs. Mais Arlam, dans sa 1nansuérude, l'a privé
pendu à Samarande, place du Bourre!. Juste en face de de la vue pour qu'il ne puisse contempler l'éccndue
l 'immcuble des Anciens, sous le nez de ses officiers qui de sa n1alchance. Ce couple de vieux csr un peu la
ne pouvaient que monrrcr son échec en exemple aux mascocce des Terres Molles ; ils se débrouillent pour
nouvelles recrues. Mais ce soir-là, les Fils du Sabre er avoir toujours de quoi fournir à boire aux vagabonds
les Félins ont actaqué et démancdé la Famille la plus el aux squatters du coi.n. En échange, ces derniers leur
ancienne des Sept Cicés. fournissent de quoi bouffer ou des ''icillcries à troquer
Georges a réussi à se sortir de cc guêpie.c on ne sait en échange de la vinasse.
rrop commenr, mên1e si je pense qu'il a profité de la Actcnrion, il vauc mieux évicer d'y fourrer voue nez
confusion pour se planquer quelque pact ec arrendre si vous n'êtes pas déjà familiarisé avec le quartier erses
tranquillement que l'orage passe. Un lâche en somme, habic.ancs, on n'aime pas vraimenc les érrangers par là-
mais un lâche qui a su s'en sortir pas rrop mal . bas. Et puis on raconce que les sous-sols de la vieille

Brasserie Royale sonr toujours utilisés par des mendianrs vraiment pas mauvais d'ailleurs, une croupe d'Tzganes,
e1 des malades, allez savoir ce qu' il s'y passe. je ne sais pas crop d'oi1 ils venaient, mais ils écaienr vrai-
ment au poil.
Enfin bon, je m'égare, on esc parti bien loin du
+ Le Poisso n Lune pinard. Il se trouve - allez comprendre pourquoi - que
Syliab, l'elfe qui dent le Poisson Lu ne est un grand
Dans la zone des quais, on trouve quelques rades ami d'Hubert, celui qui possède la cave à vins de la
symparhiques. Le Poisson Lu ne est l'un d'encre eux. rue Micmac. Ce qui fa ic que le Poisson a aussi une
Un elfe fa.ir tourner la baraque. Un ilJuminé celui-là, cave des plus admirables. Le parron esl d'ailleurs un
loujours à rac;oncer de vieilles légendes qui se dérou.lent fin connaisseur, peuc être mê1nc plus qu'Hubcrc lui-
dans des end roits dont on n'a jan1ais entendu parler. mê1ne. Ces deux-là sont copains co1nme cochon, et je
De plus il a une 1nanic inrércssancc, il est coujours d'ac- me demande mên1e si l'elfe ne se débrouille pas pour
cord pour échanger un verre de vin contre une bonne donner quelques bonnes adresses au so m mclicr. Celui
histoire ou une anecdote crousrillance. Tl veuc écrire un qui s'en plaine le plus, c'esr Ah1ned; avec sa n1aniedc ne
livre sur Samarandc et Bejofa, à ce qu' il paraît. Je ne pas toucher à l'or, Syliab lui pose pas m:1l de problè1ncs.
vois pas quel intérêt ça pourraic avoir, mais son établis- Ahn1ed est obligé de faire avec les pierres que lui ramènt
semenc esc plutôc bien cenu, les boissons de quali té cr Syliab, et croyez-moi ou non, ben cc n'est vra imenc pas
l'accueil chaleureux. Alors on ne va pas tergiverser pour facile à écouler ces machins-là. C'est bien sympa le~
une peace lubie. 11 aurait plus de deux cent ans, mais cailloux, mais il n'y a pas cellcmenr de bijouciers dans le
bon, c'est lui qui le die, cc je crois que cou ces les sornecces coin, à part pcuc être Yorguë que ça pourrait intéresser
qu'il raconte sonr issues de son imaginacion. - comme roue cc qui brille d'ai lleurs.
Par contre, il saie conter une hiscoire comme
personne, même les vieux de l'arrière-cour auraient des
1
leçons à prendre. Er puis cccce manière qu'il a de vous
faire des voix différences selon les personnages. C'est
+ Le cabaret de Yorguë
bien simple, ch:ique soirée là-bas csc un vrai spectacle. Je ne vous ai pas parlé de Yorguë ? Quand vous
Il ouvre son écablissemcnr à quelques perics groupes saurez qui c'est, vous regrerrerC'L peut-être d'avoir posé
du coin qui one fait leurs premières armes au Grand la question. Yorguë csc le patron du cabare1 à quelques
Théâtre. lis meucnc l'ambiance dans la salle principale, rues du Poisson Lllne. Sans douce un des meilleurs
cr vers le milieu de la nuic il monte à son cour sur scène contrebandiers de cour Sa1narande ec Bejofu., il arrive à
pour li vrer le cexte qu'il a préparé. En fin de sen1aine, jouer sur presque tous les tableaux cout en ne jouant le
il luJ arrive même de
se déguiser. Je crois
qu'il a engagé une
vraie croupe de théâtre
une ou deux fois pour
leur fa ire jouer une
de ses pièces. J'écais à
l'une des représcnra-
aons ec - bon j'avoue
., . .
que J y connais rien
en c:héârre - franche-
ment j'ai passé un des
plus beaux moment
de mon exiscence. Il a
su faire voyager couce
l'assemblée avec lui,
er nous fui re visiter
des contrées exotiques
que nous n•aurions •

jamais pu imaginer.
Les acteurs n'étaient
~

rôle de personne. Mais Yorguë csr un ogre, ec là croyez- L' Ecum oir
moi, vous n'avez pas envie d 'en savoir plus...
Ah ... je vois que n1onsieur connaît le sujet. Er Le dern ier érablissen1ent des qua is s'appelle
ça ne v0 us inqui ète pas plus que ça? Tant 1nieux... l'Écu1noir. Le patron, un certain Maxin1e Sélon1ek,
Yorguë, même s' il esr un peu excentrique, n'esL pas fair aussi à manger pour les plus tén1éraircs; selon
un si mauvais ogre. Bien sC1r, il se nourrie exclusi- llli, roui ce qlli ren1ue sous l'ea u est conso1111nable, e r
ve1nenr de chair humaine. Mais uniquement celle il fair tourner sa perite aH'aire avec cette philosophie.
des cadavres. Vous me direz que ce n'est pas parce Cela dit, il a un vrai calenc, la plupart de ses plars sont
qu'il rue ses vicùmes avanc de les dévorer qu'il esc loin d'êcre immangeables, bien au concraire. Je ne
quelqu'un de bien, ec je vous l'accorde. Mais ce lui fais pas trop confiance, c'est un Uméloricn pure
cype a passé un 1narché avec les pires racailles de souche crès fier de ses origines. li est le plus heureux
Bejofa, er ces saligauds vonr creuser les cimetières des hon1n1cs depuis le chaogemenc de gouvcrnernent
pour lui. Ils lui ramènenr cout ce qui esc à peu près à Samarande ; il ad 'ailleurs sauré sur ('occasion pour
n1angeable. Tous les fru its des ci111crières ne sonc pas in cerdire l'cn rréc de son érablisseincnt à coures les
uti les qu'aux mangeurs de chair hun1aine, beaucoup espèces non humaines. li étend raie sans clou ce l' in-
le sont aussi aux nécromanrs er dé n1onisres qw infes- cerd icr ion au non Un1éloriens s'il n'avait pas peur de
tent notre jolie cité. Yorguë e n connaîc une bonne perdre ses clients. Jcne sais pas con11nenc il faic pour
parcie, ils viennenc se fournir en matériel pour leurs résister aux Félins, mais j'ai entendu dire qu' il ne leur
immondes sortilèges dans son cabaret. C 'est pas avaic ja1nais payé la moindre caxe. Ça ne m'étonne-
une blague, ce que je vous raconce. Si vous y allez, rair qu'à moitié qu'il soie protégé par les Méloricns :
vous verrez : il a une ardoise sur un 1nur où sonc vous savez qu'ils ont beaucoup de pouvoir à Sama-
inscrites les commandes de ces hérétiques et ce qu' ils rande depuis le changemenr de régirne. L'Écumoic
paieront en échange. C'esc pas vrai1nenc un bouloc esr un peu leur succursale à Bejofa, mais je ne crois
ragoC1ranc, mais pas mal de gars dans le quartier s'en pas qlle les Félins vo ient ça d'un rrès bon œ il, 1nême
soneor grâce à ça. Faut pas être dégoûcé par les corps si pour l' instanc ils n'onc rien fa ir pour se débarrasser
huma ins cc faur pas cracher sur le trava il 1naoucl, de Maxime ec de ses idées raciales dégueulasses. Une
niais ça gagne plucôr pas rnal. nuit ou l'a utre, ils brûl eront so n immonde gargorce et
Yorguë n'a jamais eu de problènles avec les Sélomek se balancera au bouc d 'u ne corde. À moins
Gardiens de la Foi, cc qui m'éconne d 'ailleurs, ses bien sCir que les Félins aienc un quelconque incérêc
dangereux amis n'éLanl pas vraimenr djscrers. Si à le garder en vie. Certaines rumeurs évoquent leur
jamais une Meure faisait une descente dans son projet de: retour dans Samarande, où ils dcvronc faire
cabaret, ils ne seraient pas déçus du voyage ; ils face aux Fils du Sabre qui one acquis une cercaine
pourraienr embarquer cout le monde pour les livrer à nocoriéré là-bas. Peuc-êcre que les Félins covisageoc
l'inquisition. Tl y aura ir sans douce quelques bûchers une ai lia nce avec les Méloriens. Ce ne serait pas vrai-
q ui fleurira ient aux Tanneries. Je pense pour ma parc n1ent du goûr de la plupart des Bcjofards, 1nais les
qu' il a uouvé quelques pattes it graisser pour s'assurer Félins ne sont pas du genre à fai re la fi ne bouche
la rranqui lli ré. Il para1c 1nême qu'il esr en cheville quand leurs intérêts sont en jeu. Tourefois, je vous
avec les Thaumarurges, vous savez ce rre bande de déconseiIle de vous aventurer dans cc rade miteux
vieuJ.'. cinglés aux chapeaux pointus qui sont prêts si vous n'avez pas une très bonne raison de vous y
à vendre leurs ancêtres pour quelques mierces de trouver.
pouvoir en plus. Et les plus belles divagarions rescenr
quand mên1e cene histoire sur ses prétendus liens /

avec la Vierge Noire. JI y a peu de chances à mon Le Duc Etienn e


avis, les adorateurs de la Vierge Noire se ciennenc
à carreau en ce momenr, et il vaut mieux pour eux. Nous voilà de retour dans une parcie un peu plus
Remarquez, s'il reste encore quelques uns de ces huppée du quartier des Tannedes, nous ne sommes
fanatiques dans les rangs d u cle rgé, ça expliquerait qu'à quelques rues de la place du Cavalier sa ns Tere
pourquoi Yorguë n'a encore ja1nais eu la visite des cc du G rand Théâtre. Le Duc Érienne est sa ns doure
Gard iens de la Foi. Je n'avais jamais vu le problèn1e le plus vieil écablissemenc des Tanneries. li doir son
sous cet angle, mais c'est une possibilité. nom à l'une des plus anciennes lége ndes de Bejofa,
le fameux Duc Éùenne. Je ne saurais vous dire à


quelle époque il a vécu exacce1nen c, c'est le genre de + La Trébuchante,
décai 1 qu'on oublie. Mais je peux vo us affirnier que le tripot de José
Bejofa cc Samarande n'éra ient qu 'un e seu le er mên1e
cité. Le Duc éra ie un nocabl e de Bcjofa à l'ambition Nous voil à de rerour du côré de la rue Micmac.
sans li1nire. li souhairaiL, si 1nes souvenirs sonc bons, lei, vous pouvez crouver la 1"rébuchance, le scu 1 véri-
acceindre les plus hautes sphères du pouvoir. Un peu table Lripot du quartier des Tanoeries er, croyez-moi,
classique con1n1e ambition je vous l'accorde, mais c'esr pas rien de le dire. José, le propriétaire, esc un
les méchodes qu' il a développées pour y parvenir vieil escroc à la retraite. ll a monté des arnaques à
l'éraient moins. En effet, il a été le premier adora- faire pâlir de jalousie les plus grands menceurs des
teur de la Vierge Noire dans les SepL Cirés. Enfin, Sept Cités. li pourrait donner des cours aux plus
adorateur est un bien gra nd moc. Je suis persuadé audacieux, je c rois d 'ailleurs qu'il était en affaire
qu' il a créé cette secte de coures pièces pour servir ses avec la rroupc de théâtre qui a libéré l'un des
intérêts. JI a réuni de nombre ux notables de Bejofa proprios du Gra nd Théâtre de la n1aréchaussée. Son
autour d e lui, 1nais aussi des bourgeois cc quelques établissen1enr est un vrai parad is pour cous ceux qui
ecclésiasc iques ambitieux déçus par l'Arl:11n isn1e. aiment parier leurs couronnes. On peur y jouer à cous
Vous con naissci sans douce su ffisa m mcnc de choses les jeux de cartes possibles ec imaginables, il a niêmc
sur la Vierge Noire pour que je n'aie pas besoin d e fà it insraller plusieurs tables comme dans les casi nos les
m'étendre sur le sujet. Il a cUssén1iné la plupart de plus courus des quartiers nobles de Samarande. Toul
ses adeptes à des posres srracégiqucs cr préparé son le gratin des truands de Bcjofa s'y rend une ou deux
coup d 'état avec minutie. Mais l' Église d 'Arlam a eu fois par semaine, dans le sous-sol qui leur est réservé,
vent de ses intentions - sans douce un de ses disciples pour jouer un peu avec leurs nerfs cr surcout se 1enir
qui l'a trahi. .. Les Gardiens de la Foi l'ont craqué au courant des dernières manœuvres entreprises par
dans co ur Bejofa, er ils o n1 réussi à le coincer ici, les autres Familles. li règne là-bas une sorte de trêve
dans le quartier des Tanneries. Tl s'éLa ic réfugié da ns encre les .Fa n1illcs, cc les plus grands dignicaires de
la bâtisse qui abrite l' écablisscmenc du 1nê.1ne 110111 Bejofa peuvent s'y retrouver sans risques afin d 'assouvir
aujourd'hui. il y a eu un terrible affronce1ne nt encre leur vice. Bien sCir, la salle du sous-sol est réservée à
la sec1e et l'Église. Les A rlam istes one gagné, bien une clientèle huppée ; vous, vous n'aurez accès qu'au
entendu, n1ais le perir peuple a assiscé à un véritable rei-de-chausséc. Mais c'est déjà pas mal, vous pouvez
massacre ce jour-là. Er même si le Duc y a trouvé la me cro ire. La grande attraction est sans doute l'orga-
mon, vous savei comme moi que la secrc, elle, existe nisation hebdomadaire de con1bats de dragonnets; ils
roujours. sont réputés dans roue Bejofu, ci il n'est pas rare de voir
Je suppose que le Duc Étienne reste un point de certains amateurs de Samarande venir y assister. La
ralliement pour cous les adeptes d 'aujourd ' hui. Mais Trébucha nec, c'est le paradis dLL joueur. Des forruncs
ils se sont fait discrets ces derniers remps. N ' imporce s'y échangenr tous les soirs...
qui peuc aller boire un verre là-bas. Cela di e, je suis
à peu près sü r qu' il ne faudrait pas fou ill er rrop
loin pour y trouver llne arrière-sa ll e transformée + La gargote
en temple déd ié à la Vierge Noire. La patronne est de Youssef Ramone
une excentrique qui ne cache pas son appartenance
à la secte ; coucefois, comme je vous le disais, el le Non loin de la rue Micn1ac, on rrouve aussi une
a l' intelligence de ne pas incerdire l'entrée de son petite gargote plu rôt réputée dans les Tanneries à cause
établissen1enr à ceux qui n'en font pas partie. Et de son pacron LTès sympathique, Youssef Ramone. Cc
elle paye régulièremcnc sa taxe aux Félins qui lui type génial, on l'adore dans le quartier. li est prêL à
laissent donc faire ses perires affaires sans poser de accueillir n'importe qui dans sa caverne, il paye sa taxe
questions embarrassanres. Un écabl isscmenr correct aux félins corn me cour le nlonde, er il esr sans douce le
donc, à l'ambiance feutrée et agréab le, idéal pour un seul dans cour le quartier à en savoir plus que moi sur
petit dîner avec votre derniè re conquête. Mais je ne ses habicanrs et les n 1n1eurs qLLi y circulent. Je ne sais
saura is trop vous conseiller de ne pas y alle1· rrop pas exacre1nenr con1n1cnc il fai r pour fla.ire tourner IR
souvcnc; Miranda - la patron ne - pourrait finir pa r baraque vu qu' il ne se passe pas u ne soirée sans qu'il
se mé fie r ou essayer de vous embri gader ... offre une rournéc générale de son tord-boyaux nlaison
à ses dienrs. •
June vous avais pas parlé de son cord-boy'a ux? 1J esE La t1u it, le Calice est le re père des ombres ; les Jampes
pourr:ant r 'puté dan. tout Bejofa>on vient de loin pour à huiles diffusent une lun1ière jaunâtre terrible pour
y goûctt, je vous ass ure. li faut dire que le vieux Ramone les di..scu.ssions en coul isses. Vous trouvez pa,s que les
a insraUé loure une distilJeric dans S"a. cave. C ,csr: aussf huit gro p,Wcrs qui encadrent les alcôves de la taverne
lai qui fournie la plupart des habitants du quarlkr c::n r~denr le coin passablement: mystérli ·ux, vous aussi ?
diverses herbes> médicinales ou aucres1 Youss(!f se fouc Les clienrs pé11è·t rent dan.s la iehaptlle par rune des
u n peu de J'utHi ~tion qui sera faire de a marchandise. poi nres du triangle, les deux aurres accès étant réservé
U tienl Ja f(!Cc.::tle de son au-d -vie ec1·èœ depuis bjcn à Ysmar cc ,es fournisseu rs.
1ongtemps, cr son secret dispat:allra .sans doute avec lui Ysmar Jolm, le patron, esc un rypc plurcôt corr,e ct,
dan· la tombe. Mais tant qu"ü denr debout Youssef même s)i ~ vaut mieux - n1.ais alors vraiment mieux
Ramone [csrc.; notre n1ascotc:c. Il sait à qui il peut faire - évire r de le c:ompter parn1 i ses en nemfa. Il a eu 1 idée
crédit et quels sonr. ceu x dont iJ doic se nié:fier. S1 vous de faire am énager par des gouris une sane sous la
1

arrivez à gagner sa confiance, H vous sera sans doure chapelle où il peut encrepos r ses diverses rnarchan-
d'une aide: précieuse le jour o.ti votls chercherez à dises ; cerce alle esr connue des habirués du Calice
vous procurer tei ou 'tel poi on. IJ a toujour · besnin et die communique avec l.es égouts. C,csr grâce à
1
de nouveaux clJtnrs ec vous m avcz 11air d >en êrre un elle qu il peul concinuer à s,approvisionner en alcool
potentid ; majs ne lui dices pas que c~est. n1o'i qui vous c.c: djverses autres marchandises vin 1 s Taupes cc les
aj prévenu il préfèrerait que j rcsce discret sur ses
1 concacts qu, iJ a gardés auprès des Fils du Sabre~ A h
petite magouilles oui, fai oubHé ,: c esr un ancien FiJs du Sabre. Disons
qu,il a pris sa rcrraîre après une affaire qui s'est mal
tern1i née. Le C hatouiHeux, un type gras et S't.Üntan t
La Lie du Calice comme on en voie peu est on as.sodé,. IJ falc ourner
la pedte fumeri égaJcmc11l instaHée au sous-sol. Hs
Ah. ... nous.y voilà, le clou de notre vi ire. La Lie du ne fane pas vraiment de concurrence à Ai.hib, l 1accès à
CaHce est sans dou c réi abHssemClll le plus respec- ccue salle érant rést:rvé aux hahirués du. Calice. Ys111ar
table et le p]us intéressant de routes Jes Tanneries. a donc une affaire qui tourne plutôr bien, H se sert
,C 'est une taVërne bien singulière pour des citadins des profits pou r acquérir des pro du irs de contrebande,
habh:ués à fréquencer des bouges puant de relents pdncipalement des armes,, qu' iJ revend aux pt:: tirs
divers. 111scallée da ns une église désafFeccéc1 c'est t ru ands pour quelques couronne sonnantes et rrébu-
la seule dans son genre de roules les ept Cités. e chanre .
1
restons pas su r le seuiJ, vous me payerez bien une bil:rc Tieusj ranc qu on parle des habitués,, vous voyez [,
ou un verre de vin à ri ncédeur} j ·ai le gosier cour sec jeune homu1e in tallé à un~ cablc là-bas~ non Join du
d 'avoir canr causé. bat, qui cape le canon avec deux ,o u trois autres typ s
Comme; vous le constatez la salle pri nci paJ<t~ est ? on celui qui joue avec une montre à gousset, atrifé
uiangu la.i1'eJ pluLôc spacieuse et hauir~ de plafond ; la
1
comme un bourgeois. C esc .tvHmHe Je MouJeux, il
lumière y oou le à B.or par les vitraux - ou du moi ns passe pas mal de son temps entr,e le Calice er le rripot
qu~ iJ en reste. Regardez là : la fum~e va rouler sous de José~ et c'est un joueur émérîte ; s'il vous propose
1 pJafond, et mai nccnanr regardez là-bas ; ce type de jouer une pet:mrc par de n1éfiez-vous, je peux pas
drogué jusqu; à ]a moelle, en train de la concernpler, les vous en d ire plus.
yeux perdus dan ses méandres e'C ses circonvoludons. Sinon, vous voyez l aurre cype> avec les lorgnons
C esr un spectacle couranc ici. Au fond, c'c r le bar~ installé tou1r seul à une table <.:n rrain d, écrire comme
installé à Ja pla e de l1ancien auccl. Ysmar - l · parr,on un forcené ? Ici on rappel Je ]'Abbé. Un prêtre défroqué
- y propocSe coutes sort,es d'3Jcools du plus rare au qui a quicté l'Église d~rlan1 pour rejoindre la cause
plu courant; en passant par 1es plus exotiques. C', se de la technologje. Je crojs qu>il a écrir un livre sur la
une babirud qu'il a gardé d son passé de contreban- véritable histoire du Monde Connu ; ça na p~lS vrai-
dier : roujonrs avoir de cp1oj conccnccr les clients les ruenc plu au dergé qu.i l'a dédaré héré,d quc cc H esr
plus exigeants.. bien qu' à BeJofa certe attitude soit pJus venu se réfugier .à Bejofa. Je crois qu, H est en cheville
dt; la folie douce que d e la conscience professionnelle. avec les Isidoriens, mais c'esc pas garanci.
Er pour finir - les seuls autres habirués que je ~ Le syndicat
vois ici pour le moment, ils seront sans doute plus
nombreux à la rom bée de la nuit - vous voyez le gouri
du Sourire d'Airain
insraJlé à u ne table dans l'ombre juste à côté de )'en- Un aspect caché du quarcier des Tanneries est l'ap-
crée? Celui qui esr attablé avec la 1nonragne de muscle parcenaoce de la majorité de ses co1n1nerçanrs (cous
srovengcr. C'est Karsaak, un organ isateur de combat sauf les Chucl101eurs de Rêves et les gens du Duc
clandestin, et l'armoire à glace insca llée avec lui, c'esr Érienne) à ce que nous appellerons, faure de mieux, un
Cyrdric, son dernier poula in en dare. Un poulain pas synd icac d'iniciarive. Cette structure a pour origine le
crès malin, un pauvre bougre que le gouri va rouler couple improbable forn1é par le keshice C heng Wu e t
dans la fa ri ne. la vie ille Panexi. Ca fair quarre ans 1n a inre nan1 que
Voilà, la visice est finie, j'c.1pèrc que cc perir cour le Sou.rire d'Airain essaie crès sérieuscn1c111 de f,Ure
dans le quarcier d es 'fa n neries de Bejofa vous a plu. du quartier un endroit nici llcur, plus paisible, et plus
Moi je va is aller dépenser les écus que vous m'avez communautaire. Le non1 d e cc groupe vie nr d 'un
refilé ... D'ail leurs, vous ne croyez pas que ma presca- busre d'airain représenta nt une jeune fille souriant
tion mérircraic un peci c pourboire? Ah non ... ? chaleureuscmenc, qlLÎ orne l'u n d es lieu x de réunion de
Er bien vous voyez les crois coscauds a rmés d 'ar- l'équipe. Le souri re d'airain est aussi la règle adop rée
balèrcs juscc derrière vous? lmprcssionnancs, n'est par ses membres, à savoir toujours êcrc sou riant,
ce pas... Je crois qu' ils sont d'avis que vous devriez chaleu reux er sympathique. Par rapport à la loi et aux
apprendre à vous moncrer plus généreux. Je vais les aurres bandes, le syndicar est doublement hors-la-loi
laisser vous l'enseigner, cc merci encore pour vorre : pour les uns c'est une association de malfaiteurs et
genti llesse er vorre pacicncc... pour les autres des concurrents.



/
,/:~- DVERSAIRE: S

erham 4vait tout perdu . Sa vie cAp1~ès quelques semaines d observation discrète,
ne se 1·ésumait désormais plus qu'à où il vivait dans la rue et se cat.~ait la nuit dans les
u.n seul concept, la vengeance. Il .savait qui il ruines de son passé, il commençait a bien connaitre
savait quand et pensait connaître une pttrtie du les habitudes du quartie1~ et savait quand les rac-
pou.rquoi .· ltt:nnée précédente~ ils'était absenté ketteu1~s passeraient la prochaine fois . .(grsqu.>ilfut

deux semaines pour rencontrer à ~jeddir un certain de son fizit il sembusqua non loin d'une
'lnarchand qui pouvait être intéressé p,a;" ses échoppe où il savait que les encaisseurs pass:etaient
marchandises. Puis, l àffalre conclue, il était prochainement et attendit. 'D'abord son déguisement
revenu à la teintu.t·e1"ie fam ilittle pou,r découvrir de rnendiant lui pet-mit de se fondre dans le déco1~
des ruines noircies là ou avant se dressait une fière 1
mais bientôt, plus qu un dégu.i.sement, il devint
derneure d'artisan. 'Toute sa famille, slt rnère; réellement un 1nendiant du quartier,)discrètement
sa soeu1~ les apprentis, ,et son père avaient péris
• .. .1 " .. .. •
nourri et soigne par ses anciens voz'Sim qui regret-
dans !~incendie. taient de le voir si bas,, affaibli p.a t Je manqiee de
nourrit'ttre, la vermine ,et probablement la folie.
Un jour, lorsque le soleil com.mençait à disparaitre
derrière /~horizon, et que les rues se vidaient1 il
qerharn s était interrogé sur les causes de ce drame, observa l arrivée de troi1 étranges individus. L/fyant
et voulant également savoir ce que sa famille avait identifié sa p1~oie, il les laissa quitter L'échoppe a.près
fait avant de disparaître, il commença de poser des leur larcin, ,et &ur e1nboÎt.a le pas. ,W un mor;zent1
queffions autour de lui. Et lti réponse qu'il obtînt il crut les avoir perclus; rnais devant lui Sanétis
lui déplut inHantanérnent .· l'incendie avait été lui tournait le dos1 semblant attendre quelque
caitsé volontrtiretnentpar t..f,n groupe de racketteurs chose devant la p'Orte d'une maison. Ses deux sbires
nouvellement arrivés dans le quartittr. li réussit aussi n'étaientplus en vue, rrès probablernent en train d,,e
à avoir le nom du bourreau de sa famille un filis cornrnettre un cri1ne. 'Dans l'esprit de Çerharn, La
no1nmé Sanllis et ses hornmes df rnain. certitude qu 'i/.s étaient en train de mettre le.feu à la
Son deuil se transforrna en rage. et il conçut le maison lui fit perdre toute prudence, la douleur et le
plan de poi.gnarde1· le dénomrné Sanflis. deuil revenant m farce après des mois de léthargi,e. Il
se précipita ,alors ve1"'s Sanélis~ le p.oignard au poing
et hurlant de rage, et trébucha à mi-chemin de sa
cible, s'affalant sur Le sol pavé.
Il ressentit alors un choc et une douleur intense
au côté droit, et entendit quelqu'un s'exclamer en
Hovenger. Il regarda son flanc, et étonné, clécouvrit
qu'une énorme hache de bataille avait manqué de
peu de le seélionner en deux, et l'avait au passage
très profondément entaillé. Entendant les deux
autres s'approcher, Çjerham profita de ce que son
agresseur soit en train de digager son arme du sol
où elles'était prise, et ditalla aussi vite que sa bles-
sure le lui permettait. Il entendit qu'on se mettait
à sa poursuite niais ne s'arrêta pas pour vérifier.
J:g, main droite pressant son côté gauche, il s'enfuit où ils étaient entrés. ~e!Le ironie, pensa-t'il, que
dans la nuit. <-Après quelque temps, il sentit qu'il je doive mon salut au goût d'un bourgeois pour les
commençait de s'affaiblir, et décida de se cacher. oeufs à fa coque. Il pensa aussi à sa 1nère, à ses arnis
Il trouva un passage dam la haie entourant une morts, au fait que sa blessure serait soignée. Il pensa
derneure bourgeoise, et s'appuyant contre le mur aussi que c'était bizarre comme sa tête était légère et
d'une petite cabane, se rnit en oeuvre d'y pénétrer comme il ne souffrait plus. Puis, il ne pensa plus.
avant que ses poursuivants le rattrapent. C'est au petit matin qu'on retrouva son corps.
J:g, serrure sauta, et Çjerham entra dam la bicoque, J:g,jeune servante qui tous les matins nourrissait les
qui se révéla être tin poulailler. Sans déranger les poules poussa un cri d'horreur et abandonnant son
oiseaux, il se glissa laborieusement le long de la paroi, panier se précipita vers la maison. êlle revint peu
vers un angle qui lui permettait ainsi de surveiller après avec deux solides gaillards pour leur rnontrer Sil
le passage. Un peu après, trois silhouettes entrèrent macabre découverte: les poules s'étaient atttZqutes au
dam la cour par le mérne chemin que lui. Caché co1ps de Çjerham, et c'eH avec un sourire déchiqueté
dans l'ombre, la main crispée sur sa dague, il les et des orbites vides qu'il accueillit U:s servileurs.
regarda le chercher dam la nuit, ptJis repartir par

.Jf71,
'
A LA PECHE AU PLAN, "

JE N'IRAI PLUS MAMAN

C erce aventure csr prévue pour u_n groupe de joueurs


cr de person 11ages déburanrs, elle a pour bue d e + ÀVOILE
leur fa ire découvrir la vie des malfrats des Sept C ités.
Une :unbiancc d'espionnage i11dusuiel et de n1agoui lles OU À VAPEUR ?
à la perice se111ai11e, idéa le pottr patauger dans le Sahar
er découvrir Bejofa sous un 11ouveau jour.
1 l
• . . . . . -4.-~
S ur les conseils avisés de David Tal1nène, et sui te à
quelques aventures n1al heu reuses, Daniel a décidé de

~ UNE, PETITE
séparer plus discincre1nenr ses deux affaires. Au lieu
d 'acheter à couvert quelques bateaux supplén1encaires
d esrinés uniq11cn1enr à la conrrebande, Monsieur Esrram
VIREE EN MER a voulu frapper fort. Daniel s'est donc mis à la recherche
d 'un navire révolutionnaire, capable de laisser sur place
n' importe quel douanier zélé. Au détour d 'un bar, il
D aniel Esrram est un petit bourgeois venuipo- est tombé sur Alain Selemak, charpentier naval de son
cent d 'apparence cour ce qu'il y a de plus honnête. li état. Si dans ses jeunes années, Alain a pu faire preuve
possède un comptoir spécialisé dans l'imporcarion de d 'un certain talent, il n'esr plus aujoLlrd 'hui qu'une outre
produits de luxe et le négo<:e de vins fins. Mais cerce à vin perdue dans ses fantasmes de génie méconnu.
pecicc entreprise n'est qu'une çouverrure pour des L'idée qu'il a exposée à Daniel lui esr d 'ailleLlrs venue
imporracions de narurc plus douteuses, <:ommunémenc en faisant exploser par inadvcrrance un alambi<:. Au lieu
appelées mar<:handises de <:onrrebande. d 'en conclure, comme cout un chacun, que disriller une
Pour le sc<:ondcr dans <:eue activité parallèle, Daniel seconde fois de l'eau de vie n'est pas une bonne chose,
s'est adjoint les services de deux malfrats de bas érage il en a conçu les plans d'un bareau à vapeur. Suite au
donr le <:crveau n'est ccrrainen1enr pas le muscle le plus discours aux forrs relenrs d 'alcool de son interlocuteur,
acrif. Tour d 'abord, Marc Systérial, un vieux loup de Daniel a cru trouver enfin l'objec de ses rêves. Tl a don<:
111cr, bien habirué à planquer ce qu'il faut oil il faut fou rni à Alain un fond de caisse considérable ainsi qu'un
dans une cale de navi re. Ensuite, Xavier, une des lieu pour mener à bien ses travaux. Alain s'est mis à
innombrables pccices frappes - ou grosse frappe, vu son l'œuvre, entouré d'une collection d'alainbics de coures
gabarit de casseur de rotu les patenré- disponi bles sur sones et d 'une garde conséquence engngée par Daniel.
le n1arché. Ces deux-là forment une paire diablement 'four cela s'esr dérou lé il y a environ une année. Que
efficace pour gérer ce com1nerce a insi que tous les perirs s'esr-il passé en lre-ccmps, 111<: den1anderez-vous ? Er bien
tracas ad111inistracifs qu i l'accon1pagnenr erse passent jusremenr, c'esr là que le bâ r blesse, rie11 . . . O u presque. . .
généralen1enl de paperasserie. Alain a consciencieusen1c11 r tesré rous les alambics,
Afin d'assurer sa réputation d 'aimable bourgeois les gardes one gardé, les caisses se sonc vidées er Daniel
à caniche (Mina qu' il s'appelle), Daniel a marié sa n'a toujours pas son nouveau jouer. Sa parience mise à
fille unique, orpheline d e mère, à David Talmène, un rude épreuve, le commerçant a envoyé Xavier menacer
préfet respecté tant par sa posidon sociale que par ses l'entrepreneur cr lui accorder un ultin1e délai d 'u_ne
apéritifs dînatoires incenninablcs oil cous les invicés semaine pour sonir quelque chose de convaincant de
finissent minables. Les avantages réciproques d'une sa distillerie clandesrinc... Soudainement dessoulé,
telle union sonr évidents: un rabais <:onséquent sur Alain s'es r rendu contpte qu'outre une vraie idée
les vins exotiques pour l'un et quelques facilités légales pour finir son ouvrage, il lui manquait également les
pour l'autre. Jusque là, rien que de bien normal, me liquidités nécessnires. Comme Xavier lui a bien fa.ir
direz-vous. Pas de quoi en faire coure une hiscoire ... <:omprendre qu'il n'aurait pas une couronne de plus, il
• Er pourtant, histoire il y a. La voilà. s'est retrouvé dans une impasse. Ma is c'est sans compter

J_J.2
lt=-.....==--:::.-=::::::=:~~-_____:__ _ _ _ _ _ _ _ _ _......J
sur l'cfficacicé redoucable de son cerveau ... Le plan de
génie qu'il a crouvé au fond d'un verre csc le suivant :
engager une équipe de malandrin pour cambrioler le
coffre, répucé bic::n rempli, de Daniel. Plan qui a, selon
lui, deux. avancages majeurs: un, lui fournir un fond
de caisse lui permet cane de concrétiser le ba1eau ; deux,
décourner un n1on1cncl 'auention de son commandicaire
mécontent. Et c'est là, ô surprise, que les joueurs vonr
encrer dans la partie:.
Comn1ent 1nccuc les pieds dans un panier de crabe?
Les personnages encrent dans l'histoire par la porr.e
d 'une gargore d~ Bejofa donr A Ia in est un habitué:
le Poney Mireux. Comnie son noni le laisse entendre,
cette caverne n'est pas de tout premier ordre. Elle doic
une parrie de son parrony1ne aux anciennes écuries qui
onr pernüs à Walter, le propriétaire, d 'avoir un roir où
planter son bar. Le resce, cl le le doic aux cravaux de
rénovation qu'il a encrcpris.
Peu sûr de lui, voire pas du couc, Alain aborde les
joueurs en bafouillanc, cremblanc de rous ses membres,
visiblemenc en manque... Quelques verres plus rard ec les
cremblcments maîtrisés, il leur expose son plan, en urilisanc
couce sa verve pour conv-.ùncrc les personnages qu'il s'agir
du coup du siècle. Il leur expose en profondeur le lieu du
furur cambriolage (voir plus bas), leur vance les mervcilles
décenues dans les coffres de cette maison si facile d 'accès
et leur propose sùnplemcnr de partager à parts égales le qualicé de réussice d'au moins 3 es1 nl-çcssairc pour
moncant dérobé. lXtnc désespéré, il se laisse facilement aller connaître un revendeur susceptible de leur fournir du
à quelques conndences. Touccfois, gardez à l'esprit qu' il macérid illégal. Tout succès suppl6mentairc pern1crtra
culcive w1e paranoïa débordanre conccn1anc son invention. d'obcenir des objets plus rares, n1ais aussi plus chers. Un
En dé6nicive, l' histoire devrait apparaître aux succès critique devrait pennctcre d'obtenir un rabais
personnages, non pas com1n c le casse du siècle, 01ais conséquenc sur les produits. En cas d'échec, il devront
simplen1cnt co1nme un coup facile ec sans risques. De se conrencer de cour ce que l'on peur crouver dans une
plus, Alain leur propose simple1nenc de les anendre boutique naine où l'on vend du matériel de mineur.
avec l'argenr à l'atelier. Si les joueurs négocienc bien, il
est mêrne pr~r à vider ce qu'il lu i resre d'" caisse pour

~ GARE
leur faire une avance. Un bien bcnu p igeon que voi là . ..
Mais, c'est que ça pince ces crues ...
Laissez les joueurs préparer leur coup comme ils
l'entendent. Touces les obscrvacions qu'ils peuvenc faire
sontconfocmcs à ce que leur:i dicA l:iin. Vensembledevrair
leur apparaîcre con1me une vra ie parcie de plaisir ...
AUX OURSINS •

'
Tandis que les personnages prépareront leur coup,
voici quelques idées d'événements qui pimenceronr un

~ CHEZ LE
peric peu cerce phase des préparacifs.
Toue d 'abord, rour PJ qui se retrouve i>olé plus
d 'une dizaine de minuces dans Bcjofa se fait agresser
POISSONNIER par deux petites frappes qui n'attendaient que ça pour
se dégourdir la maetaque.
Ensuicc, vous pouvez agrémcnlCr l'un des
..
L a bande de malfrats voudra très probablement déplacemenrscntre leur planque et le 1icu du cambriolage •

s'équiper en conséquence. Un jec de Pègre avec une d'une petite course-poursuite avec la milice.
et acnarnée. En effet, Roger, 1 jardinier grabatai,re
él v · une ba se-cour comp1èce, avec poules picorant,
canards cancananc; poussins piaiHanr. er oies pinçant.
A [~incé.r.icur, il fau t compccr avec CarHrta la femme de
méuage er Marguerite la cujsinière.
urre cette .llgne de défense impressionnante', qu'on
rcnouve vaquanr à ses diverses occupations dans la journée
er dans leurs cha1nbres du deux~ème écage dès rrh Je sofr,
le pire resre à v~nir: Mlrza... Cc caniche au caractère
bien uempé se ballade librement au prc1nier étag , ena-e
~a ch.am br~ <!t le bu rea.u de son mai-maître à Lui.
Ce dernier~ le maitre des lieux, est très occupé par
on Lravait Il ne rent-re que card le soir mange dans
la salle à mangt:r du rez- de-chaussée, achève encore
quelque documents dans son bureau du premier et va
se coucher 11,â me en paix.
Lors de leur petite excursionJ les personnage
pourront trouver deux cencs couronnes cfor dans une
chaussette, très habilen1ent dissimulée sous J ord~ Ier de
la chambre de D a niel au premier écage. En outre, ils
pourronr récupér r pour cent couronnes d 'or d 'objets
d iv~rs : argenteri , bibelots précieux tableaux de maître
et autres objecs d ~arr doulcux.
Con1m<.: promis par A lain, le coffre se rrouve dans
le bureau de Daniel. Tl n'est pas dissimulé et se dresse
fièrement dans un coin. Le coffre est de très bonne
quaHcé un pe.rccur uciJisanr se~ compétences devra
Pendant qu '~Js achète1Loac leur diverses fournitures~ réussir un contrat coca.lisanr 12 points pour parvenir à
1
celui des personnages donc la bourse esc la plus remplie eouvrir. Dès qu un joueur .se met à travailler dessus, une
sera la cible d'une bande d 'escamoteurs. alarme magique se déclenche un puJssanr so111 ni~rc
De non1brcux autres événements peuvent venir s'en échc ppe er cous les occupants de la pièce tornbent
1
ainsi relancer le ry dune de vocre scénario, 11 hésicez inanimés. L1alarme averdt Xavier d'une intrusion et
1

donc pas à les utiliser quand vous verrei. 1.acccntion de celui-ci se mec prestement en route depuis le comproir.
vos jou~ur.s se relâcher. Il arrive sur les ii e ~x une dizaine de minuces plus rard,
'hésitez pa à garder sous le coude quelques petites acco1npagné d 'une bonne doL1zaine d e1npioyés ..
bJagues pour la suim:e du scénario., après coutt vou aurez Logiquemenc, les joueurs encore consci nts n ont
aussj d >aue_res occasion de vou amu er. pas .let. mps de s'enfuir avanr rarrivée de Xavier et de
son escorte. Ils se retrouvent donc pris au piège. oh
Us se rendent d 'eux-m êmes, soit il.s finissent prisonniers
après u.s.age de la for ce.
UNE ODEUR
FRITURE
4-- CHANGEMENT
Dan1el Es:rram possède une demeure bourg oi e dans DE CAP
Jes quartier bouJ'g ois de BejofaJ isolée derrière un mur
J~ vieill~ pierres de deux tnètrc de haut. Deux entrées
y ont été pratiquées) un porcail en fèr ouvragé d.cvanL Lorsque le joueurs se réveillenr ils se crouvenc:
la façade e( une porte arrière qui ferme maJ. La maison ligotés dans une cave sordide et peu accuel ll ance~
esc bâliê sur deux étages au n1il ieu d ~un pedt jardin. Les Laissez-les mariner un momcnI avant de faire ,e ntrer
pcrsonnag s doivent faire face à une. résjscance féroce DL niel, Xavier el arc. Pe.ndanl qu.e Daniel pose Jes

[
questions, Xavier se cure nonchalammenc les ongles ~ MAMAN LES
avec sa dague, ec Marc se charge de faire parler les
personnages à l'aide d 'une diversité de méchodes de P'TITS BATEAUX ...
rorrures remarquable. Sou1nis à pareil craicemcnt, les
joueurs ne devraienc pas carder à avouer.
Une fois le nom d'Alain mentionné, Daniel se U ne nouvelle fois, le cambriolage devra êcre préparé
fâche coul rouge; un rouge qui prend bien sur son avec soin. Repérage des lieux, des rours de garde, des
faciès arrondi. 1nstanranémenr, il devient le plus issues possibles, ecc. Laisse-i les joueurs planifier leu r
menaçanc des crois. Et sans l'aperçu des calenrs inrervenrion, il leur faudra probablemcnc improviser à
de Marc, celui-ci semb lerait presque gentil, en un moment ou à un autre, mais on ne se lance pas dans
co1.n paraison. un cambriolage bille en rêce.
Au nlon1enl où plus rien ne semble pouvoir Toue aulongdcla préparation.Xavier les acco1npagnc
rii'er les joueurs de ce mauva is pas, u11 quatrième CC s'avère être UJl a niina( de compagnie appréciable.

personn age fait irruption dan~ la pièce. Il s'agir de Visible1nenr mécontenr d'être là, il aurait sans douce
David ·rai mène, préfet de jour ec beau-fi ls de Daniel. préféré que Marc finisse son ouvrage. Néanmoins, ses
Visible1ncnc an1cné là par une aftàire imponanre, connaissances dans le mil ieu de la pègre pourront êrre
il jette à peine un regard aux joueurs avanr de se utile. À condirion d 'y mercrc le prix ec de uouver des
réfugier dans un coin de la pièce avec Daniel. Toue arguments conv-.tincants (alcool, fon1n1e ou autre, ...).
au long de la discussion, Xavier cc Marcs' échangenr
des regards circonspects, visiblen1enc peu concenrs
d 'avoir écé interro1npus au beau m il ieu d 'une séance
de ronure crès promc:rceusc. + PENDANT CE
Finalemenc, le préfec vienc se planrer devant les
joueurs er se mec à leur expliquer rouce l'affaire: le TEMPS DANS LE
baceau, Alain, la contrebande ... En bon préfec qu' il
esc, il ne manque pas de soulever que l' illégalicé CERVEAU D'ALAIN
complète de cou1 ceci empêche Daniel d 'avoir
recours à la juslice. L'histoire s'esc encore envenimée
depuis : Alain n'ayant visiblen1enr pas su cenir sa P ersuadé qu'il esc un génie, Alain considère son plan
langue, l'exiscence du navire esr remoncée jusqu'aux infaillible. Il ne pense pas un seul insranc que cour
oreilles du clergé d 'Arlam. Avec son ouverrure peur se retourner contre lui. Sùr que les voleurs qu' il a
d'espric proverbia le, ce lui-ci a jugé cecre technologie engagés vont lui amener les fonds nécessaires, il a ren1is
hérétique cc a déjà progra n11né une descente musclée le chancier naval en branle. La vingtaine d'artisans à
sur les lieux, suivie d 'un procès en hé résie ec la l'œuvre devraic lui permettre de finir son ouvrage à
probable descruction par le feu de rourc faute (er de cemps er il seca enfin reconnu à sa juscc valeur...
couc coupable). Ceci pour dans crois jours. Le chantier fourmille donc d'une activité Fébrile qui
David propose donc un rnarché à notre bande de ne va pas faciliter la câche des joueurs. Par contre, s'i ls
filous: en échange de leur vie, ils devront dérober décident d 'approcher Alain directcn1cnt, celui-ci ne se
dans l'acelicr d 'Alain les plans ec docu1nenrs pouvant douce de rien, cane qu'ils n'abordent pas la question du
rdier Ala in à son commanditaire, cc si possible le baceau ou des plans.
prococype de cc fameux baceau. Ils n'onr donc que
trois jours pour accomplir leur forfair, passé ce délai,
la mission, comme de coutume, s'aucodécruira ...
Pour s'assurer que ses nouveaux employés ne + BALADE SUR
seront pas pris d 'une subite envie de déménager, il
charge Xavier de les accompagner pendant couce la LES QUAIS
durée de l'opéracion. Seule exception, Xavier ne doit 4,.- __
pas êcre vu sur les lieux, il ne parricipera donc pas au
cambriolage à propre1nenc parler. L •encrepôc qui sert d 'atelier à Alain, situé au bord du
Sahar, sur les quais de Bejofa, esr large d'une vingtaine .••
(
de mèrres pour cent de long ec quinze de haur environ.
La bâtisse est construite sur une base en brique '
rehaussée de murs en bois, une cheminée de !\aur- plupart du temps, fermée par une porre coulissante
fourneau se trouve à l'a ngle nord-ouesL du bâtiment. en b<>is barricadée de l' intérieur cr bruyante à souha it.
Le toi.t, si.Ir deu:x, penrcs, est frut de longues planches de Les personnages pourron t assister à la livraison d'une
bojs direcrement clouées à la charpence. Des ouvertures charrette de rubes d'acier lors de leur première visite.
régulièresy ont été pratiquées afin d'instaJler de longues Les arrisans du chantier naval sonr occupés à faire des
fenêtres inamovibles qui laissent rentrer le soleil cr aller-retour pour décharger, mais le conducteur de la
prorègenc des inre1npéries. Ouue quelques cheminées charrercc, un nain bonhomme, propriétaire d'une
d'aération pratiquées par lesquels un voleur souple er aciérie, pourra leur faire la conversation. Fier de son
agile doir pouvoir se glisser, le bâtiment comporte crois ouvrage et de sa corporation, Adrien - puisque c'esr
encrées. son nom - pourra leur en apprendre beaucoup sur son
métier. Par contre, en ce qui concerne le chantier, il ne se
La première donne di.recrcment sur le Sahar, révèle pas une source d'informacions très intéressanre.
peunetrant UJle mise à l'eau directe des navires Au n1i lieu des rouspétances sur le mode de paiement
cons rruiEs dans l'encrcpôr. Une porte à double barcant cc l'argent qui a inrérêr à êrre .là à la fin de la sen1aine
en bois massif la refenne une fois la nuit tombée. De co1n1ne pron1is, il ne fera que quelques commentaires
chaque côré, une paroi en bois sur pilotis prolo nge les sur l'utilité de construire une che1ninée sur un baccau.
n1urs du bâtiment sur une dizaine de mètres, ne la Cette carrée demeure ouverte le re1nps du
rendant accessible qu'en mouillant sa chemise, er le déchargement, puis clic est refermée avec fracas. Les
rcsre, ou en urilisanc une barque. Si les personnages personnages auront roue de même le rcn1ps d'apercevoir
clioisissenr cerce solurion, les félis du groupe se voient un peu l' intérieur du chantier naval (voir Visite d'un
rarrrapés par leur phobie de l'eau ; il leur sera impossible chantier naval).
de nager dans le Sahar en dehors d'une situation de vie
ou de more. De plus, il leur faudra dépenser un cercle La dernière porre, réservée au personnel er de
d'Aplomb pour n1onrcr sur une barque, er cous leurs dimension plus réduite, a été pratiquée sur la face nord,
cercles d'Aplomb s'ils se recrouvent im1nergés, 1nê1ne elle rcsrc ouverte la journée. U n garde y est posté en
pour une cource durée. pennanence, contrôlant les allées et venues des ouvriers.
La nuir venue, une lourde barre de méta l mun ie d 'un
La seconde encrée réservée aux livraisons de matériel cadenas en inrerdic l'ouverture.
se trouve sur la face ouesr du bâtiment. Elle esr, la

1 - EnLrée
- ry}
2 - Grande porte

5
6 3 - Atelier

4 - Escalier vers
le 1er étage
- 0
5 - Passerelle
6 - SorLie vers le fleu\ë'
,- .........
7 - Coffre et bureau

I
+ VISITE D'UN la pièce devrait suffire pour le trouver. O utre les pla ns
cane convoités, on peut égalemenr y uouvcr quelques
CHANTIER NAVAL breloques censées porter maoce à leur propriétai re et
le carnet d'adresse d'Alain. Le coffre n'est pas de crès
bonne qualité, un perceur devra accoinplir un contrat
L a majoricé de l'entrepôt se compose d 'un giganresque avec un rotai de 6 pour parvenir à l'ouvrir.
atelier au milieu duquel se trouve le fameux procotype.
Celui-ci est en fa i1 une simple barque munie de
rames, sur laquelle est posée un alambic. La barque
étant construire de rou ie pièce par les ouvriers, il n'en
existe, pou r l'i nstan t, que le squclerre. Ce qui risque
+ LE GROS TEMPS
de con1pliquer grandc1nen1 la tâche des joueurs, qu i
verront s'envoler l' idée de s'en fu ir pa r le fleuve avec C omme vous pouve-.i; le constater, cet en t repôr
lcdir prorotype. Le reste de l 'enrrcpôt est presque vide ressemble plus à un gruyère qu 'à un quartier de haute
à l'exception d 'une lignée non négligeable d 'a la1nbics sécurité. C'esr pourquoi Alai n Selcn1a k pa ie gras~c1nenL
conuc la pa roi est. Dans la jo urnée, tout le monde 18 molosses pour assurer la sécurité de son usine navale.
s'affaire et on peut voir un garde- chiou rme dans Ces gardes-chiou nnes font les uois hu ir.
l'angle nord-est de la bârissc, seu le personne immobile L'équipe de jour est su r place de Sh du matin jusqu'à
survei ll ant la porte du personnel. 16h. lis onr leurs petites habitudes et se relaient par
groupe de t rois pour n1anger encre midi et une heu re.
Une immense cloison de bois a été montée à une lis vont- comme la plupart des ouvriers du quartier -
quinzaine de nlècres de la face nord du bâtiment, dans une petite gargote nommée l' tcumoirc, non loin
ménageant un couloir à l'angle nord-esc pour permettre de l'usine. Cette caverne est cenue par un Umélorien
aux artisans d'encrer directement sur le mantier. complèrement cintré qui refuse catégoriquen1cnt de
Derrière cene cloison se cache la forge où quelques laisser encrer les espèces non humaines. Le reste du
ouvriers, surveillés en pennanence par Alain, cherchent temps, l'un d'encre eux (pas coujours le même) surveille
désespérément à réaliser le 1nécanismesaugrenu sorci du l'entrée du chantier naval afin de reconduire les
cerveau de l'ingénieur. L-l aussi, au milieu des ouvriers indésirables dehors. c'est-à-dire tout le inonde sauf le
rrès agirés, quelques ala1nbics bricolés sont cnrreposés. patron, les gardes ec les artisans. Les autres arcendenL à
I' écage, dans le bureau du patron.
Da ns l'angle nord-ouest de la forge, un escalier De 16h à minuic, une nouvelle équipe de six
permet l'accès à une galerie qu'Ala in a choisie pour molosses prend la relève; ceux-ci pren nent leur trava il
son bureau. L'érage
s'enco1n bre d'u n a1Tias de
paperasse, plans, comp rcs-
rcndus, docu n1cnrs
con1p cables, etc. Les
escaliers débouchent
sur ce fatras, face à une
gigantesque lable de
t ravail de: laqucUe se111ble
émaner le capharnaü n1
ambiant. Un coffre-fort
est dissimulé dans cc qui
semble être une ouverture
de fenêtre mu rée, derrière
degra ndes foui! les remplies
de croquis divers ec sans
réel intérêt. S'il n'esr pas
visible au premier coup
d'œil, une brève fouille de
crès au sérieux. Ils fonc une pause entre 2oh er :!lh pour sont des habitués de l'illégalicé er de la cambriole,
se resraw:er, par groupe de crois, et ils restent prendre vous devrez donc fa ire preuve de bon sens et leur
leur repas dans l'usine. Toures les heures, u n garde sore rappeler que cercajnes actions sonr to111 si mplemc.nt
foire une ronde autour du pilté de maison, cerce ronde i nenvisagenbles.
luj prenant généralement une dizaine de ntinutes. Dans rous les cas, ils dcvronr concevoir le plan par
À 1ninuic, la dernière équipe prend la relève. Souvent e11 x-1nêmes, ce n'est pas à vous de leu r suggérer une
livrés à eux-01êmes, les gardes onL ceodance à ne pas solution, seulemenr de leur fa.ire savoir quand vous
trop elfecruer les rondes que leur impose Marc. On considérez un plan comn1e i rréal isce.
peur le~ trouver de 2h à 5h du n1a1in en train de taper le
carton àl'incérieur du chantier, cour près de la porte du Enfin, il ne vous rescera plus qu'à aruo1er le
personnel. La première nuit où les personnages vien- cambriolage en lui-même. Ici, pas de recccce, il vous
dront surveiller le chancicr, Alain surprend les gardes faudra improviser cecre partie du jeu à parcir des accions
en flagrant délir de glandage sur les coups de deux de vos personnages, de la description du chanlier naval
hcu res du :matin. 11 leur passe un sac; ré savon avanc de et de la vie qui l'anime.
faire m ine de s'en aller. Il restera dans les pacages une Quoi qu'il arrive, les gardes réagissent roujours
ht:ure de plus pour voir si son savon a porté ses fniits, avec logique. Si un de leur camarade ne revie.nl pas
quitte à provoquer une belle crouille dans les rangs des de sa ronde à l'exrérieur, ils envoient deux d'cnrre eux
personnages quand il cherchera un endroit idéal pour voir où il est passé, tandis que les trois aurres restent
se cacher. à l' intérieur. S' ils entendcnc du bruit sur le roir, ils
cnvoienl une parrouille véri6er, ecc.
lis sont bien payés et se barrront avec acharnement
.., Comment naviguer contre leurs agresseurs. Toutefois, ils saven r qu' ils ne sont
en eau trouble ? que six et si la siruation dégénère, ils préfèrcnr s'enfuir
plutôt que de 1nourir en défenclanr un encrcpôr.
li n'existe aucu ne solurion prédéfinie pour réussir
ce casse. li faudra cerraincn1enr que les personnages Une fois les plans c:rouvés, les joueurs doive nt
agissenr de nuic, le bureau étanc écroice1nent surveillé encore décider s'ils veulenc prendre le risque de voler
la journée, sans comprer que le cha ntier esr parcouru le prototype o u non. li ne s'agit pas d'une mince
par une vingtaine d 'arcisans seulement. Toucefois, vu affaire. Si dérober quelques bouts de papier sans atTirer
leur arrivée récen1e, les gardes one encore de la peine à l'accencion esr chose rour à fair faisable, il n'en va pas de
mémoriser qui esc qui er qui faic quoi. Mais en-dehors même quand il s'agir d 'une construction saugrenue qui
de cerce conrrajnte, libre à eux d'envisager coures ne Aorre pas. Dans le cas où les joueurs décidcraicnc
les solurions
possibles er de
sé l ecrionner
cel le qul leur
convienc le
ntieux. N'hésicez
pas à participer à
ccrre préparation
en essayan r de
garder à l'idée
que vous deve-i;
représenter la voLx
de la conscience
et ne pas laisser
VOS JOUeLUS
entrepre.ndre une
action rotalemenc
irréalisable.Leurs
personnages
d'anendre le dernier momcnr avanr l'arrivée du clergé
d 'Arhun (à l'aube du quarrièn1e jour), le bareau sera prêr
pour un premier rest. Alain passe une bonne partie de
la nuic à s'agicer dans l'arelier sous l'œil goguenard des
gardes. Bien entendu, la 1nachinerie ne foncrionne pas,
1uais le couc llocre.

La pêche a été bonne ... Zt~ 3 Initiative 4


<!J,rrrt ctère- 8 Ap/0111b 3
Daniel Estram se 1nonrrera satisfait cc généreux ~ (Ltf{./U..lf& IS Santé 4
si la mi ssion a éré menée à bien. Dans le cas où les
personnages auraient réussi à dérober le prorocype, il (Éerl'e tf& 8 .l ucidité 3
ira 1nên1c jusqu'à donner cinquanre couronnes d 'or pac
tête de pipe pour faire bonne 1nesure. Il y a de grandes
chances pour que les personnages gardent le concacc
Lames courtes : 16 Arnaquer: 8
avec lui. Après cour, il esc toujours bon d'avoir un pied
dans la contrebande er êue pote avec le beau-père d'un Lancer : 14 D écamper : 12
préfet peur êt re utile à Bejofa.
Bastonner : 12 Repérer: 14

Arcs: r4 Filer : 16
Et si ça n'a
pas moréit1 ? Jauger: 14 Annurc 2
Et bien les joueurs devront cour d 'abord trou ver un
moyen d 'éch apperàXavier. Ensuite, ma foi, ils devronc ARME :Dague
assumer leur échec... Ils scronr cercainemenc craqués Allon ge Tech4 Tech5 Ecole
pendanc un certain laps de cemps par des employés de - Arcaque Ecole de
Daniel. Libre à vous de décider jusqu'oli Danid voudra 1 Percer
surpnse la rue
aller da ns sa vengeance. Cc qui est sûr, c'est qu'ils
dcvronc crouver un aucre revendeur de vins cxoriques.

L'ÉQUIP AGE
---""'·~
Auranr dire qu' il leur voue une an1itié franche cc sincère
1 l J er qu' il fera cour ce qui csc en son pouvoir pour protéger

+ Xavier leur vie. Ce qui se rraduic sur le terrain par une brute
qui cire la gueule coure la journée, se poile à chaque fois
Xavier esr borgne, la première chose qui frappe qu'un des personnages se plante ec faic d es remarques
chC7. lui. La seconde écanc généralernenc son poing, de désobligeances - pardon, se moque ouvectemcnc d 'eu x
préférence dans verre figure. Un mèrre quarrc-vingcs chaque fois qu' il en a l'occasion.
pour cenc d.ix kilos: uoe masse, une vra ie. li s'habille
de cuir so1nbre, de la même couleur indéfinissable que
ses cheveux et son petit oeil enfoncé dans son orbite. + Alain Sele1nak
Les personnages l'auronc pour chaperon pendant
une bonne parcie du scénario, ils seront peuc-êr.re Grand et très élancé - voire squelerriquc - Al:iin
1nême obligé d 'essayer de le ruer s' ils n'accèdenc a l'allure du binoclard le nez toujours fourré dans l:i
pas à la • requête • de Daniel. Et ça, Xavier le sait poussière. Celui donc les grand-rn.ères disent qu'il
percinem1nent. devrait vivre un peu plus au grand air, que ça le rendrait
coscaud, etc. Il perce généralement une toge qui fut •

blanche, en d'autres cemps. Ses longs cheveux bruns
noués en catogan sonc gras eL une nuée de pellicules
accon1pagne le moindre de ses n1ouve1nents brusques.
Sès yeux, gr:i nds et larn1oyanc, sont toujours injectés de

Z[!F IO l nitiative 3 sang. Ses deux pommettes d 'un incarnat Aaniboyant,


trah issent sa seconde passion après la construcdon
<!faicr/{.C.Ûre, 6 Aplornb 2 navale, l'alcool, le vin, la bière, l'eau de vie, j'en passe
et des plus costaudes. Alain, quelque soie l'heure de la
t/((}-t'ffiwe II Santé 4 jou rnéc, parie d 'une voix profondément avinée.

{!Jeri•e/Pe, 6 Lucidité 2
Da niel Estram
' Masses: 12 Décamper : 8
Il est ! 'a rchétype mên1e du perit bou rgeois
Arbalètes : r0 Repérer : 10
ventripocenr. Il ne dépasse pas le 1nè1re so ixante er
donne l' impression d 'être aussi large que h:iuc. Sa
Bastonner : ro
calvitie ne lui laissant qu'une couronne de cheveux
Jauger: 8 Arn1urc
. .. 2 d'un brun grisonnant luj donne un air de bonhomie
jovial donc il sait user sans vergogne quand il s'agit de
ARME: Masse négocier en affaire. Toujours habillé avec soin, il saie
resrer poli cc courtois dans le cadre familial. Par contre,
Allonge Tecb4 Tech5 Ecole
qua1ld il s'occupe de ses • affaires » avec Marc et Xavier,
1 Assomer Coup violenc il se révèle un requin aux dents aussi longues que son
poncfcui llc est profond. Sa large physionomie devient
une a rn1c et il co1nn1ence à être con nu dans le mil ieu
pour ses coups de gueule explosifa. Les personnages
en feront d'ai lleu rs les fra is. Sa colère ressemble à une
éruplion, la lave montancsur son visage jusqu'à recouvrir
son crâne chauve, avant que des nuées pyrodastiques
ne se déversent de sa bouche... En clair, il devient cour
~
rouge cc gueule très fort, faites-leur passer un mauva.is

'Z>f!F I2 Initiative 3 quart d ' heure!

{É,../tr;lctè.re.. 6 Ap/0111b 3
t:J\? u-iff}tb..JJe- IO Santé
Marc Systérial
3
<!J,,ert'~ 6 Lucidité 2 Malgré son physique plus avenant que celui de son
eniploycur, il é1nane de lui une aura malsaine poussant
les gens 11 se méfier. Mesurant un mèlte scprantc-ci nq
Lames courtes : 1 2 Arnaquer: 10 pour cinquante-cinq kilos, il esc très svelte ec d'aspect
fragile, la cible idéale pour des détrousseurs. Ses
Lancer : 10 Décamper : r2 cheveux sonr bruns, coupés coures cr ses yeux de ce
Reppérer : 4 bleu umélorien que de moins en moins de gens peuvent
Bastonner : 8
souffrir. Marc est rechniquement ce qu' il esr de bon ton
Jauger: 8 Annurc 1 d 'appeler un vieux loup de mer, mais reconverri dans la
contrebande su ire à une mauvaise fièvre. Il a beaucoup
ARME : Dagues voyagé er a appris dans les geôles solonianes diverses
techn iques d ' in terrogatoire donc cenaines proprement
Allonge Tech4 Tech5 Ecol e
cruelles...
l Percer Accaci.ue Ecole de
surprise la rue

Jf()
+ Le s molo sses uciüsera les personnages pour se mcrcre e n avant, cr
tentera d e se déba rrasser d'eux si leu r présence risque
du chantier naval de compromettre sa carrière.
Des gardes chiourmes de basse extraction, le modèle
standard.

+ Quelques petites
frappe s
Le détrousseur de Bejofa, modèle d'cxposicion. Vous
pouvei. également rein placer la dague par une n1assc en
conservanc le 1nên1e score de co1n péccnce.

+ Les miliciens 25y té 6 Initiative 2

Tls patrouillent pa r groupe de deux cc exam in eront


6tr1t ctè1~e 8 Aplomb 2
de près tous personnages recherch és par les auroricés.
Cerce vaillante équipe est condui re par David Tal mène,
d\_<ft:{;/1~[/~ 12 Santé 3
pcéfer de jour de son étnt. (Éer,,e/l; IO Lucidité
3

+ David Talmène Armes d 'hast: 10 Arnaquer: 8

Le préfet de jour. Né dans une famille respectable Masses: .ro Décamper : 12


mais pauvre, 1·almène est un homme achlérique et
da ns la force de l'âge, qui profice de sa position pou r Batonner: 8 Repérer: 14
tisser un réseau de relations et d'a ll iés. Son mariage
avec la fille de Daniel Estram ne donne pas d'autres Arbalètes : 12 Filer : 12
résultats que celui-là, cc pour l'instant il est de coure
Jauger :10 Arn1ure .l
façon rrop occupé pour s'occuper des minauderies
ec des envies de fraises de sa cendre épouse. David
"falmène, sous des dehors enjoués, esc un person- ARME : Hallebarde
nage essenriellen1enc incéressé par sa seule perso nne, Tech5 Ecole
Allon ge Tech4
et par son accession aux hautes sphères de la société.
De fair, sa p robicé c r son sens de la justice sonc auss i 3 Charger M ur
élastiques cc flexibles q ue l'est la chair de poulpe ...
Une idée un peu d égotîra nce qu a nd on y pense. JI

11.?
LE l{ HALER COGNERA

e scénario e t prévu pour 3. à ) joueurs r un meneu 1· de... 1,arros.er ; en échang.e les forces d.e 1ordre du coin
de i,eu débutants àNightprowle1~. 11 est p]us complec re-Stent toujours occupées aj 11eurs*
c n ce qw concerne les a.ides apporlées à. sa mis en
1
Comnu: si toue cda n suffisait pas pour ce pauvr~
place niais aussi plu.s long et plu compliqué ·;i mener. 0 tm an y, les F é liJJ s ont fini eux aussi pa: r 1 intéresser
1

à. son tcrn1e. Les paragraphes gri,sés son.c là pour aide-r à ce petit bar de quartier qw co1nff\ence à êt'.re connu
les meneurs de jeu dé bu ra.ors pour les descripcions et pour ses con1bats. Us fonr cracher Ül"Jnany en lui
les discours -renu ·, par cetcain personnages non joueurs faisann: .mfroicer la posslbHicé des JnstaHer à Bejofa si ]es
mais vous n'êtes en aucun cas obligé d)en tenir compte~ Méloriens, ne lui donnent pas satisfaction~
Lacdon se déroule conjoin.ccmcnr à Samarande cc à ~ 11 re.aHcé~ tOUIC cc pcdt monde coure après Albcn:
Bejofa. Les PJs pou.rronr vfaiter le quartier des Tanneries. parce qL1t· les paris qu' il organjsc c,o mmencent à dev,en i r
Us y feronr la découverte du n1ilieu de la boxe dande, - juteux. Car même si ces trois Méli0riens e( ces deux
clne er des magouilles de bas écage. En gues/. stars, v,o us Félins ne sont plus) et depa is longrernps, des débu-
pourrez y découvrir un gou.ri malchanceux~ un rôvengcr rancs, LI. se crouven'î assez ]oin de la rctc de;:;s Fa1nil1es
na.îf, un patron de bar sans histoire:> un nain à roulettes auX"queHes ils 1obéissent.. En se servant d'Albert, ils
er 1.u1 Flk du Sabre plus maJin que les autres. espèrent tous obtenir a scz de couroru1es ec d~inffuenc1e
pour g ravb les échelons de leur 11 iérarchie. Ü'e son côté,
1
le prévôt de jour y a vu un bon moyen d at·rond'ir ses

4-.. L 'H IST OIR E fins de mois~ n espère pouvoir prendre· des parts dans
u n navire en train de se const:ruirc~ Ses amls
raffolent d 'un pedt vin khal.er qu' il souha]terait faire
C'C: Ju.i

JUS QU 'À PR ÉSE NT importer de Djedld~r en contrebande.


Albert, inconscient de la rn.anLpuladon dont il est
1Jobjel(! finie par se retrouver dans une in~passe. Le.s
A lbert Ormany esr le patron d ''un bouge dans u.n rccerres de son éca.bH.sscrncnc ne suffisenr plus à assouvir
quartier tnalfan1é de Samarmnde, non loin de la Poinre
1
la voracic~ de se..s protect urs. U décide donc de truquer
de Fkchc. Alhcrr organise des macchs de boxe clandes- ses combats et de donneI le résultat des r-natchs à 1a:vance
tins dans son établi.ssement depuis cinq an~. à ceux donr Udok graisser 1a parce. Cela fair maincenant
Aujourd ' hui, Alben es[ parvenu à S-Jassu.rer Wle presque UJl an que oetre combine esr en place, et: Albert n~a
certaine notor iété. U négo1d e avec des ponces a.pparce- eu jusqu'à présenr aucufl problème. Mais que ses cUenrs
nant à la FamiHe des Mélorien afin de pouvoir s"ins- habitucls - tout ce que an1arande fait comn1e crapules
raUer dans l quarLicr de la Pointe de Flèche. Alber[ de caniveaux ~ viennenr à appren.dre q u.1\[berr uuq ue ses
ne se rend pas com.pre que son rade sr crop miccux combats, e r firuc sa .répu ration... cc sans dou rc aussi sa vie.
pour que les bourgeois viennent y parier sur ~ e sa ng Afi n de s'assurer que le.s n1atchs se déroul.eraient toujours
versé par les c-0mbattants· mais l] ne perd pas espoir comme prévu, AJberr se conccnce en général d 'i nrim ider
et graisse largemenlC la patte de ses presrigieux invjcés les agents des autres boxeurs. Et quand rmtinüd.ation ne
en espérant, en échange., recevoir un traitement. de
1
fonctionne pas, il resîe la corruption ...
faveur - espoir que ses bienfujteurs se gardenr bien de Jusqu~ àprésent Albert s'en sort bien et se dit n1ême
détromper. Albçrr a une ambition sans lünite, et les que le bouc dn tunne1 n,esr plus rrès loin, qU'il va biencô'c
Méloriens ne sonc pas Je seul à proficcr de ]a crédulb:é pouvoir convaincrc les M éloricns d{'.'. h.ù offrit une place
1

qui l accompagne.
1 dan le quartier de la Pointe de Flèche~
Aprè Hne oirée bien arrosée, le prévô r de Jour du
qua;rder a Ju] aussi décidé qu~ lb rc allait ,c ontinuer
~ LE PREMIER
q~'-.1 a taverne dans laquelle vous vous trouvez
JOUR ne mérite que piètrmient son non1. f! sol de terre battue
n'étouffe qu'à grande peine les relents aigres des dizaines
Û rmany a organisé le combat du soir avec un agent depieds mal lavés macérant depuis <.Ar/am sait co1nhie11
peu scrupuleux, Karsaak. Son poulain, Cyrdric, affron- dans des bottes crasseuses. Un nuage de fo111ée poisseuse
tera Hassan la Brute, le poulain d'Ormany. Cyrdric, un envahit toute la pièceprincipale, circ11fa11t entre les tables
Srovenger, doil se coucher dans la 1roisièn1c. Or, Karsaak au gré du va-et-vient des serveuses. Un peu à L'écart
et Cyrdric Oil[ l'air de (Olll saur d'un agenr n1alin et d'un
se dresse un énorme ring ceinturé d'épaisses cordes de
poulain performant. Mais vu la carrure du Scéivcnger,Albcrt
chanvre. Une foule tout aut1lnt biga1"rée qu'excitée se
juge qu' il cicndra large111e11cjusqu'à la rroisiè111e reprise.
Les PJs vont entrer en scène le soir rnême. presse, non win, auprès d'une silhouette massive. u1lbert
Ormany, le pt1tron de ce bouge, s'apprête à prendre Les
paris sur le co1nbat du soir...
+ Intr od uction
Les raisons qui ont poussé les PJs à al ler passer la soirée
dans ce bouge peuvenr être multiples. Qu'ils fuienr le porce. Des rdenrs de mauvais vin er de bière chaude
lieu d'un quelconque mauvais coup ou que leur balade s'échappent jusque dans la rue. Au fur cr à mesure que
nocturne les y ait conduit par hasard n'a aucune espèce l'heure du combat approche, les esprics s'échauffent
d'in1ponance. Même si leurs personnages ne se: connais- er les conversaaons s'animenr. Les rares personnes
sent pas, ne vous en fuites pas, cela n'en sera que plus inté-
ressant pour la suite du scénario. Cc n'est qu'une taverne
sans non1 panni ra nt d'autres, dans laquelle la fuune
noctambule de Samarande aime à noyer son ennui rour
en essayant de fuirc fructifier ses larcins de la journée.

+ Chapitre Un
L 'entrée en scène
i9hoo, le 251"'' jour de Kesh, la pluie combe par
incern1irrencc sur la péninsule des Sepr Cités, depuis
une petite semaine, cr Sao1ara nde baigne dans une
hun1idicé des plus désagréables.

+ La première nuit

Les paris
Ormany prend les paris peu après que les PJs encrent
dans la taverne. Pendant une demi-heure, les joueurs
vont pouvoir évoluer dans la caverne, faire connais-
sance les uns avec les aucres, vaquer à leurs dilférenres
occupations, prêrer l'oreille aux rumeurs, ou couc aucre
activité qui leur semble incéressanre.
La caverne est basse de plafond, enfumée à rel poinr
qu'on ne peut voir le mur du fond depuis le seuil de la
fbertOrmany, le patron de la taverne, vient de rnonter sur le ring. Ce qu'il dit se perd dans L'ovation qui
monte de la jvuLe à l'apparition des deux champions.

Ormany entame alors les présentations. c.ÂSfl droite, Cyrdric du Çrand 'N!!,rd, un Stovenger bâti comme un châ-
teau fort. Ses longues tresses tribales encadrent un visage qui semble taillé à 7r1ême un pan de montagne oti percent
des yeux d'ttn bleu de glacier, lui donnant plu.s l'air d'un loup ou d'ttn ours que d'un humain.

Puis cA!bert désigne, à sa gauche, ffdssan la '13rute, un K!Jaler tout aussi gigantesque que son homologue du ?Verd, mais
avec au fond des yeux une h1eur de confiance en hti inébranl.able qui en dit long sur son expérience de ce genre de rixe.

« fZJ!.e Le cornhat commence!» s'écrit Ormany avant de sortir du ring, soulevant une nouvelle vague d'ovations dans
la salie enténébrée de la taverne.

Un son de cloche retentit a/on, et les combattants commencent à se toun1er autour comme deux coqs. Subite111ent, le
K!Jaler se jette sur son advenaire. Jt Stavenger ne semble mêrne pas se rendre compte de ce qui lui arrive quand le poing
d'!{assan s'écrase sur sa mâchoire avec Le bruit d'une masse contre une enclume. cY'vlais Cyrdric ne tremble pas sous la
violence du choc, ses pieds n'ont rnêrne pas frémi alors que le coup avait visiblement ftt force d'assommer un ba:uf

Sans se laisser dhnonter, ffassan la '13rute ar,ne de nouveau son bras pour en re111ettre une couche. cY'vfais cette
fois-ci, au mornent de toucher le nez du pauvre Stovenger, il ne rencontre que le vide. Son adversaire, vifcomme
jamais sa carrure n'aurait pu le laisser entendre, s'efl baissé. Et tout en se redressant, ilporte un 111agnifique 1pper-
cu.t dans Le menton d'Hàssan ... qui s'envole littéralement du soi avant de retornber à plat, étendu pour le compte.

c. cet inflant, to11t s'accélère, vous entendez Ormany hurler quel.que chose qui ressemble à« Chopez-le!», tandis
que Cyrdric sort du ring et comrnence à étaler un à un les hom111es de main di.Albert qui tentent de L'arrêter,
avant de s'esquiver rapidement par la porte de devant, écartant à grand coup de paluches tous Lesfous qui se mettent
en travers de sa route. Vous avez jufle le temps de voir de grosses larmes rouler sttr ses joues burinées avant qu'il ne
passe La porte et ne disparaisse dans la nuit. f2Eand il en franchit L'embrasure, laissant les clients de l'auberge dans
L'hébétude, vous remarquez le gouri répondant au nom de KtJrsaak profiter de fa confusion pour s'esquiver tout
aussi vite, tandis qu'un Ormany fiiribard tente tant bien que rnal de réanimer ses hommes de main pour qu'il.s se
lancent à la poursuite de « ce foutu gouri ».

asse-1. téméraires pour avoir commandé à manger dans Ormany demeure inabordable cane que le combar
cc bouge terminent en hâre leur repas. Le combat va n'a pas eu lieu, de mên1e que Karsaak. Ils cliscucenc
bicncôr co1nmenccr et l'am biance s'en ressent. De cen1ps ensemble, non loin du ring, entourés par quelq ues
en temps, un crieur monte sur le ring pour annoncer gai llards à la n1ine patibuJa ire. Karsaak seinble terrifié
que lt combat de ce soir opposera Hassan la Bruce, Ger de Jauger, aucun moclificaccur), il jette sans arrêt
champion incontesté d'Albert Ormany, à un certain des coups d'œil aucour de lui, en direction de la porre
Cyrdric, poulain de Karsaak, un gouri bien connu du de la caverne, et de l'a rrière-salle 0(1 les combatcanrs se
n1ilieu de la boxe cla ndesti ne. préparenr. Karsaak les y rejoint si jan1ais les P]s s' inré-
Si les PJs veulent prêter accenrion à ce qui se die dans ressenr trop à lui, iJ est stressé et ne souhaite parler à
la caverne ou parcicipcr aux conversations déjà en cours, personne.
ils peuvent avoir accès à ces différences rumeurs:



envolées~ Les Mélorie.ns,. non content d'aCTcndrc rl rgent
ID20INFORMATlO S A OBTENIR
----+---- que leur devait Ormany. ont égalemcnc décidé de s>offrir
Le combaL de ce soir va opposer le poulain ces gains en guise de domn1ages et intérèrs. Le meurtre
d'Ormany, un KhaJer invaincu d,e puis bien-
tôt w1 an et surnommé tout simplemenE la aura lieu pendant que les PJs discutent avec O rmany.
Brute. à un Djazar taUlé comn1e une femme, Après la sortie du. gouri, Alberr ordonne au barman
le poulain d'un ccrta în Karsaak. {faux)
de fern1er boutique er de f'lire' sortir lt;s di n. . 11 Jui gJ isse
le poulain de Karsaa k n'c l pa un flja,zar, quelques n1ors avanc de se tourner vers fos nombreux
mais un Stovcngcr fraîchement ch:barqu ~du
Gfand Nord. (vrai) diencs n~acccpcana.: pas de sc:>rdr. Il pass~ ensuir une
grosse dc.m.i-heure à s'c '" pÜquer avec une fou1e de cype~
7A8 Le combat de et: soir n·e~t pas sür nll tour, e t
avt!c Je nouveau poulain de Kar 1ulk le.: gou ri~ méconcenrs, cout en jetant des regards de plus en plus
1

an ne peut pas savoir qui va gagner. (vra i) angoissés vers le ring où. son poulain ne s~esL roujours
Le -combat J ce soir est joué d'avance~ le
pas relevé. Pendant ce temps; le 6arn1an va v:ok chacun
9A IO
poula in du gou ri est une peticc nature~ el des P s pour l ur expJ iq u er q u 'Ü nnany sou h ai c,c:rai t
H n tiendra n1l:me pas la première reprise. senuecenir avec eux une fois que les derniers client
(faux)
auront n1is les voiJes. Une fois ses peurpaders te11ninés,
lOA 15 Le con1 baJs organ is~s par AJbert 0Jmany Ormanv· demande au barman d~ fa.in~ s0n ir [es dernier
sonl rtglos.1 Cl si son poulain a 1oujours ga- ,J

gné jusqu'à présent c'est parce qu'jJ es.LLaiUé insa is air candi qu lui-même enramc une ili eu ion
c:om1n une moncagn.i;. (faux) b.oul us av c 1 uoi reprlcienm.nrs de~ lvl~lori 1pu
16 A 19 Les combaLs d'Orrnany ·on1 lruqués, ec c11 tes deux F ~lins,. a ·anc d ~ nir par le prévor de rour. CS
général. le challenger de son poulain a pour interlocuteur ucc sifs finis cnr par qui cer tour à cour
mission de se coucher da.ns la quauiern~.
(faux) la raverne tous plu uribard l~ W1S que Jes aurres~ 1
one laissé à Orn1any trois jours pour retrouver la somn1e
20 Les ,corubats dfOrn1an~· sont ruqué . da:
qu' i ~ leuI doir... crois jours auranr dire.: qtlOnnany voie
____
, .,_
soir.. le pou!cl.in du gourl doit e coucher dans
la troisième. (vrai)
'--
Ltn avenir des plus noirs e profiler.

La «propositi on» d Ormany


Le combat En voyant f'étendue des d~gàt caus~ par le
Quand vous jugerez que vo joueurs ont eu tOUL le covenger Orn1any déci.de d 'engager jmméruatemcnL
cemps nécessaire pour e fan1ilîariser avec leurs person- quelques types pour les lancer à Ja poursuite de Karsaak.
nages:. qu'Jls one pu prêter l'oreille aux différentes Bien évjdemme1u, il choisjc les P]s et leur propose un
run1eurs, ou bien q u ,iJs onr eu le rc..mps de prendre un ni_arché. Après les avoir conduh:s dans l"'ardère-saUe,
pari cr surtout avant que ~ 'un d ~e ux n)ait envie d aHer Orn1any leur denc ce discours.
voir ailleurs s' H n'y a pas un peu plus d ]action, vous Aprts cc; discours> rn1any ~/attend à ce que les PJs
1
pourrez leur lire ce passage·. commencent Unmédîacement leur enquê(e. Hs s'ln-
Si 1 un de vos joueurs à la pré ence d lesprir de se quiècenr de leUJ absence de n1atérld., il leur dira qu>H
lancer à la pour wce du gouri lot qulH Je voir s'esqujver peuvent s·e ervfr . _ ur se homn1es de niai n encore
ne l1en di suadei pa.. La poursuirc l 'cncraînc ainsi inconsdencs {ils trouveronr quarre poignards. deux
jus,qu'aux abords de Bejofa et son agrégat de peüces épées counes, une arrnure de cuir rapiécée ec une vi iUt:::
ruelles bien connues de Karsaak ... qu.i n:ta alors aucun n1ontre à goussc t rouiHéc qui sen1ble toutefois encore
1

mal à semer se.s pou rsu iva.ncs. marcher). Tout c qu sait Orm.1.11y, c'est que Karsaak
rmany, lui prend rapidement la mesure de la rra în e souvent dans le qua rrier des Tanneries à Bejofa.
catastrophe, les gains que devaienc encaisser ses puis-
sants amis .s)élevaienr, en roue, à cinq mille collronnes
d 'or une jolle somn1e. Une somme qu'H esc obligé de
Un gouri en cavale
se terre qu elque p a rt
reverser au euJ parieur ayanc 1ni é sur une défaite du
Kha]er dans la première reprise,, un jeune bou._rgeois en Karsaak est part1 se cc..:rrer à Bcjofa, dan I~ quarrier
ma·~ de sensations forrcs venu s>cncanailJe·r dans le bouge des Tanne.des. B conruûr la répura.ri n d brure d 'Al-
d Ü'fn1any. Un jeune homme que d'ailleurs on rem:rou- ber-1 erc H a une vague idée d~ son avenir si Ormanr,
vera mort quelques heures plus tard, la gorg · cran héc, arrive à. iui mercre la m·a in dessusL En quittant le
au fond d'une ruelle son1bre, les cinq n1illes couronne bouge d'Ormany, il n,a pas encor~ décidé d'où il allait
su ivants en se réfugiant dans le sous-sol du Calice.
Malheureusc1nent pour notre pauvre gouri, Ysn1ar Jol111
-.:;...~on, j'vous connais prrs... et j'tiens pas plus a quelque peu changé ses habitudes, et cette salle n'esr
que ça à vous connaître! c5'vfais ce soir, vous avez assisté plus un simple e1urepôr, il l'a éla rgie cr rransforn1ée en
à 1111 e1ime que je peux pas laisser impuni! Ce salopard de fumerie. Le C hatouilleux, une vieille connaissance du
contrebandier, s'occupe de gérer certe alfaire souter-
gouri s'efljoué de 11Wi unefais de trop, croyez.moi. r...Alorr
raine du Calice. Er le Chatouilleux esr aussi une vieille
voilà, j'vous explique, vous alkz 1ne retrouver ce connard
connaissance de Karsaak... enfin disons plutôt que la
de l(tlTSllak, et vous aUez le prévenir qu'il me doit cinq dernière fois qu'ils se sont croisés, le gouri lui a vendu
milles couronnes d'or. Je me.fous de savoir comment V()tts du gazon en le présentant comme le meilleur jésugen
vo1ts y prenez, mais trouvez-le... IL a trois nuits pour 1ne de la décenn ie, ce qui n'a que moyennement plu au
re7nbourse1; pas une de pltts. L/fu-delà je m'occuperai C hatou illeux. Trop heureux de retrouver Karsaak à sa
merci, il lui fair cracher les quelques couronnes qu' il a
de son cas, jusqu'à ce qu'il me supplie d'abréger ses squf
sur l~Li ava nt de le foutre à la porte .
.frances... ]en ai rien à cirer de savoir co1n1nent vous Le
Désorienté, notre gouri se replie sur la pla nque de ses
convaincrez de me ranU?ner ce qu'il 1111: doit, vous pouvez vieux pores dealers de jésugcn, les C huchoreurs de Rêves
bien le tabasser, le menacer, je m'en contre.fous... tout ce qui (voir p.291}. Cc sonr des petics jeunes pas rrop expéri-
m'i111fJorte, c'eJl de retrouver rnes cinq 1ni/Jes couronnes! n1cncés avec qui Karsaak a déjà nlonré quelques coups
plucôr juteux. Eux l'acceptent sans rechigner er sans se
<.Mais avec de b(J11Sgarr comme vo1ts, je devrais pas avoir poser de questions, de coure fuçon bien trop défoncés
pour se préoccuper de savoir pourquoi le gouri a besoin
besoin d'user de violence, non ? Vous allez tne mettre la
de venir se planquer chez eux. Mais Karsaak aurait préféré
main dessus et le surveiller, je veux qu'il me ramène cet pouvoir crouver refuge ailleurs ... les Chuchoceurs drogués
argent, et au plus vite. Si Çfl faire, je 110115 en tiendrai ne connaissent pas la pn1dence ; s'i ls sont encore en vie,
pour penonneÜernent responsables, etplus personne dans c'est sa ns douce parce qu' ils onr beaucoup de chance... er
tout Sarnarande ne voudra vous engager.... mais si votts Karsaak a la désagréable impression que la cha nce tourne.
volls en sortez... a/,ors... alllrsj'vous/'rai un peu d'pub et Ma lhcuccuscment pour lui, pendant son absence ses amis
ont bien développé leur peric comrnerce. Leur planque csr
vous devriez pouvoir sortir de ce putain de caniveau où
deveJ1ue un vrai moulin. Des gens y vont et y viennent
vous avez encore l'air de jouer aux petits bateaux!...
route une journée pour venir acheter leur dose.
Les PJs pourront donc découvrir asse-L. vite où se
"Bon causons gros sous, je m'attends pas à ce que vous cache Je gouri.
m'aidiez rien q1/pour ma beUe gueule, alors je VOllS pro-
pose une part du gâteau les jeunes... disons dix pour cent de
Bon, alors, il est où c'gouri?
!.a som1ne que 1ne doit i(ersaak. Ce qui fait quand même
'
cinq . .
cents couronnes a vous partager, on peutp1u vnttment
Les PJs ressortent de la taverne d 'Onnany aux alen-
tou rs de 2oh30. Avec au moins un niveau professionnel
appeler ça une bagatelle... Il me semble que c'ef/:un marché en Pègre ou en U rbanisme, les PJs savent que la Lie
honnête... mais, de toute façon, vous avez pas vraiment le du Calice est le meilleur endroit pour con11nencer des
choix... si vous n'accept.ez pas, j'votlS jure que vous vous en recherches dans le quartier des Tanneries. Si aucun des
n1ordrez les doigts... vous savez ce qui an·ive aux gan à qui PJs ne possède ces compétences, le prernier rnendianc
je fais une fleur et qui la refil5ent? ~n vous /'savez pas des Tanneries venu à qui ils donnent quelques piécenes
de cuivre leur indique où se trouve la Lie du Calice
hein... Et ben cr<Jyez-moi, vous avez pas envie de /'savoir!
cr leur conseille d 'aller là-bas s' ils souhaitent rrouver
quelqu'u n dans le quartier d es Tan neries. Cc mendiant
s'appelle Siegfried l'Aveugle, et si les joueurs savent se
se planquei:... sûcen1ent pas dans les égouts, les rela- 1nonrrer généreux il leur indique avec u n sourire la
tlons beulcuses qu' il enrrericnr avec les Taupes ne lui d irection du débic de boisson.
pern1ettenr pas de trouver refuge auprès de ses frères. Si les Joueurs se conrcnrenr de visirer une 11 une les
li essaye roue d'abord de se planquer à la Lie du Calice cavernes qui s'offrent à eux pour demander après Karsaak,
(voir p.298). Karsaak compte se1ner ses éventuels pour- on les envoie rapidcmcnrvers la Lie du Ca lice. Par contre,
les aucochtones risquenL de les prendre en grippe. Oo Ysmar ne les laisse passer sous aucun prérexre. Les
n'aime pas vraiment les curieux aux Tanneries. PJs n'onr sans douœ pas assez de couronnes pour le
En trouvant la caverne, les PJs conscacenr que la chance convaincre (il lui en fàudrait une bon ne ci nquancaine
est avec eux puisque dans un coin d'ombre du Calice, anablé pour qu'il accepte de conduire des inconnus dans son
devant une bouteille de mauvais vin, en c:rain de pleurer sous-sol), il est insensible à la psychologie (n'oubliez pas
toutes les larmes de son corps, ils découvrent Cyrdric. que cela fair déj1t un grand n1oment qu'Ysmar traîne ses
Cyrdric ne baragouine que quelques n1ots en 1nélo- guêrres dans les rues des Sepr Cirés), cc cenrer de l'inti-
rien, et tour ce qu'ils pourront retirer de son babillage mider serait vraimenr la dernière erreur com1nise par les
entrecoupé de sanglots, c'est gouri passé par ici, mais PJs. Ysmar est baraqué cr les clients du Calice o'hésire-
Cyrdric rout seul maintenant, Cyrdric plus Karsaak raient pas à lui prêter main force si la conversation avec
pour veiller sur lui, Cyrdric très triste, etc. Toute menace les PJs venait à dégénérer. De plus, il dissin1ule une arba-
ou tentative d'indmidarion pour le faire parler n'ont lère derrière son co1nptoir et n' hésice pas à la mercre en
pour cffuc que de le faire pleurer encore plus. Si l'un des évidence su r l'autel si les joueurs se révèlent trop mena-
personnages essaye d'en venir aux mains, le Stôvenger lui çants. Une rentacive de séduction csr envisageable, mais
casse la gueule sans aurre forme de cérémonie, car il n'esr une deni.oiselle qui s'y risquerait n'obtiendrait sa ns douce
vraiment pas dans sa meilleure forme er son calme habi- rien de plus qu'un rencard pour la nuit suivante.
ruel s'est effr:ité sous les coups de boutoir de la boisson. Interrogé au sujet de Karsaak, il demeure rrè.s évasif,
Vu ses aptitudes au combat, il va falloir faire preuve de affi.rmant ne pas vraiment le connaîrrc er ne pas l'avoir
psychologie et de gentillesse pour obrenir l'infonnation vu depuis plusieurs semaines. La chance des PJs va leur
in1porcante, à savoir que Karsaak, d'après Cyrdric, se sourire quand ils se résoudronc à qui[[er le Calice pour
cache encore dans le sous-sol du Calice. Par contre si les essayer de crouver un auÇre moyen d'entrer dans la salle
joueurs lui offrent à boire et tri nquent avec lui, ils réussis- du sous-sol. À cet instanr, Ys ma r ouvre ttne trappe
sent à le faire sortir de son désespoir. Cyrdric tén1oigne jusre derrière 1'autel pour laisser sortir un des clienrs du
d'une descenre digne des plus grands piliers de comproir. Charouilleux, )'Abbé.
U retrouve un peu de sa joie de vivre, se laissa nr aller à
raconrer des anecdotes sur sa vie passée.
Cyrdric, après avoir fui le bouge d'Ormany, s'est
À la découverte
de la douce folie scientifique
réfugié au Calice, la seule raverne qu'il connaisse. lis
se sont rencontrés ici avec Karsaak, et Cyrdri.c a pensé L'Abbé ne paye pas de mi ne et les P)s vont sans doute
que Karsaak essaierait d'y revenir s'il arrivait à sortir le suivre pour renter de le convaincre de le.~ aider à entrer
vivant de chez Ormany. Cyrdric n'est pas très n1alin, dans le sous-sol du Calice. L'Abbé a lui aussi un plan (i l
mais il a quand même compris que ce qu'il a fuit lors a prèté 1'oreille à la discussion enue les PJs et Ysmar), et
du combat de cc soir l'a mis dans une position délicate. il se laisse ranraper facilemeor. Dans le cas où les joueurs
11 devait se coucher dans la troisième ... et il a couché laisseraicnr passer cetre occasion, c'est lui qui les aborde.
son adversaire dès la rroisième seconde... Tl a fui pour li leur explique qu' il fréquente régulièrement le Calice
cerce raison, et il attend que Karsaak re1nonce. Cy rd ri e, er qu'Ysmar les laissera sûrement pénérrcr dans son sous-
un ho1nme profondén1e11r bon, voudrait s'excuser de sol s' il les accompagne. En échange, il veut que les PJs
son erreur; après roue, pas sa fauce si adversaire aussi fassent une course pour lui Il souhaite leur confier un
fragile... Quand le gouri est arrivé au Calice, Cyrdric jeu de feuillets à placarder sur le parvis d'une dc:-s plus
n'a même pas eu le temps de l'aposcropher que Karsaak grandes cathédrales de Samarande dans un quartier
s'étaie déjà engagé dans la salle sourerraine. Et le pauvre bourgeois. S'ils accèdent à sa requête, il les aidera à péné-
Stovenger esr dans tel un étar d'ébriété qu'il n'a pas vu rrer dans le sous-sol du Calice. Sur les feuil.lets - si les
son acolyceressorrir et qui Lter la chapelle... Il est donc PJs arrivcnr à les déchiffrer ou trouvent un fecreur public
toujours persuadé que le gouri est au sous-sol. 11 essaie pour leur révéler ce qu'ils contiennent - on peur lire un
de le faire comprendre aux PJs enleu.r disant: • Karsaak pamphler anti-clérical un peu naïf: " Peuple de Sama-
ici, mais Kacsaa.k pas là ! Karsaak en bas ! •. rande, ne ce laisse plus manipuler par l'Église d.'A.rfam,
Le sous-sol du CaJ ice esc répuré dans les Tanneries. elle re cache la vérité et te maintient dans l'ignorance
Un personnage joueur avec au moins un niveau profes- ! Peuple de Samarande, libère-roi des chaînes sacerdo-
sionnel en Pègre ne manque pas de fa.ire le lien encre les tales! • S'ils den1andenrà )'Abbé ce qu'il y a d·écrit sur les
élucubrations de Cyrdric cr la fumerie. Norn1alcn1enc, fèuillccs, celui-ci répond : •Un n1cssage de vériré à crier
les PJs devraient tenter d'y pénétrer.
à la làce du Monde Connu! !:.t dépêche-1;-vous, je ne vais devenu presque obligatoire pour une gra nde partie
pas vous auendre toute la nuit. » des drogués des ·ranneries. La petite bande n'a pas eu
Cette m ission est sin1plc er sans risque, les joueurs de problème depuis un an d 'acrivité pour la bonne et
one cinq affiches à placarder. Pour chacu ne d 'entre elles, si rnple ra ison que leur drogue est une des 1neilleures
chaque joueur doit effectuer un jet de P lanquer avec un des cirés jumelles ec que presque personne ne sair OlJ ils
malus de 1 par personnage présent. S'ils réussissenr, les se fournissent. Mais que l'information vienne à circuler
personnages posent leurs :ifficbes sur la cathédrale en ec leurs jours seront comptés: ces jeunes revendeurs ne
coure cranquilliré. Si un des jecs échoue, les prêcres de se montrent pas assez prudents pour survivre aux nuits
la cathédrale sont alcrcés ec vicnnenc incerrompre les samariniennes.
PJs au milieu de leur campagne d'affichage sauvage. Pour l' instant, les Félins les protègent en échange
Ces derniers doivent alors déguerpir. Les prêtres ne les d'un perir pourcentage de leurs profirs. Quand les
poursuivent pas, ils se conccnrcnt d'arracher les affiches joueurs arrivenc sur la place, il s peuvent voir deux félis
en leur criant qu'ils ne sonc que des salopards de scien- sorrir de l'i mmeuble en ruine (ce sont les deux Félins
tifiques qui méritent le bûcher. qu'ils one déjà c1·oisé chez Orniany, un jcr d e Repérer
'foujours esc-i l quel '.Abbé csc sacisfait de leurs efforts avec une bonne réussire permerrra aux PJ s de les recon-
(s'i ls sont parris assez longccn1ps pour lui Faire croire naîrre). Les deux félis, eux, les recon naissent du pren1ier
qu'ils one rempli sa n1ission cr qu'ils se sonr contentés coup d'œil - ça fair partie de leur job - et viennenr
de jeter les feuillets, cela n'a aucw1e d'irnporcance} : les aborder pour les prévenir qu'ils se crouvent sur le
il accepte de les conduire jusque dans le sous-sol du rerricoirc des Félins er qu'ils onr cour inrérclt à se cenir à
Calice ec leur raconte même qu' il a été témoin de la carreau. À partir de ce momenr, il faur préciser de temps
1 dispute encre le Chatouilleux cr Karsaak (si les PJs sont en remps à vos joueurs que leurs personnages se sentent
l syn1parhiques avec lui cc lui parlent de Karsaak). Si surveillés à Bejofa, qu'ils encendenr des bruits venant
les personnages incerrogcnr le C hatouilleux, ils pour- des roirs ec voient parfois des ombres s'csqu iver bien vire
ront sans douce rerrouver la trace du gouri. Ysmar au détour d'une ruelle. Les deux félins vonr les tenir à
grimaçe en voya nt les PJs avec l'Abbé, alors qu'i l leur l'œil ; ils one vite fuir le lien encre CllX, Ormany et la
a refusé l'entrée un peu plus rôt, 1nais il ne fa ir aucune fuire de Karsaak. Ma is ils se conrrefourenc du gouri er
ren1arque. Une fois au sous-sol, l'Abbé délaisse les PJs de sa clccce, c'est celle d'Orn1a11y qui les intéresse.
pour aller s'étendie sur une paillasse et consommer un Karsaak n'est pas né d'hier et après avoir rejoint
peu de jésugen tour en disposanc devanr lui son maté- les Chuchoreurs, il se rend vire compte qu'il n'est pas en
riel d 'écrirure pour rédiger de nouveaux. traces. sécurité chez eux. Le temps de se remettre quelque peu
Dès que l'Abbé abandonne les personnages à leur sort, de ses émotions (c'est à dire le remps qu'il faudra aux
le Cbacouilleux vient s'intéresser à eux. li les prend pour PJs pour retrouver sa trace), le gouri décide de quitrer
des clients er leur demande cc qu'ils veu lent conson1mer. ses amis pour rechercher une planque plus sC1re. En
Si les PJs savent rester diplon1ares et dépensenr quelques sortant de l' immeuble, il ron1be nez à ne'l. avec les PJs.
couronnes, le Chacou illcux se fair un pJa isir de rapponet Quand ces derniers arrivent sur la place du Cavalier
la conversation qu'il a eu avec Karsaak et leur conseille sa ns 'fête, pcenez bien la peine de leu r décrire l' in1·
de se rendre place du Cava lier sans "fête, dans !'hôtel 111euble en ruine des C huchoteurs de Rêves, sa façade
particulier des Chuchotcurs. L'inti1nidarion esc une décrépite, ses fenêtres cassées, ses gargouilles qui mena·
tnauvaise idée puisque deux baraques armées de marra· ccnr de romber sur les pavés ... En s'approchant, ils
ques impressionnances protègent le Chatouilleux. ri leur perçoivent les échos d 'une dispure venanr de l' intérieur
propcse de leur donner l'information gracuiremenc (si les de l'imrneuble. Au mon1enr d 'arriver sur le pas de la
joueurs sonr sans le sou} à condition qu'ils s'occupent porcc, ils se font bousculer par notre gouri.
délinirivemenr du cas de Karsaak. La course poursuire va probablement s'engager
in1médiaremenr; le gouri possède une compécence de
Décamper de 16 et va prendre un maxi muni de risques
Co urs e p oursuite à B ej ofa pour échapper à ses poursu ivants. Mais il a déjà passé
Les Chuchoteurs de Rêves, une bande de dealers de coure ln soirée à fuir er la fatigue va lu i jouer un sale
jésugeu chez qu i esc allé se planquer Karsaak, ne sont cour. Si la poursuite dure plus de 10 rours, il s'effondre,
pas réputés pour leur paranoïa. Leur hôtel particulier, co111 plècc1ncnr crevé.
une ruine dont la façade donne direcrement sur la place Faites suer vos PJs, il faut qu' ils puissent se fan1i-
du C<ivalier sans Têre, consricue un lieu de passage liariser avec les règles de poursuire. Mais, quoi qu'il

31J
arrive, ils 6.nissenl par rartraper le gouri. Si jamais ils pas qu' il esr en train de jouer là son dernier atout cr
n'ont vraiment pas de chance aux dés, ou qu'aucun que si les joueurs ne l'aident pas, il sera mort dans trois
d'entre eux n'est un coureur émérite, au mon1ent où jours er crois nuits. A priori, la perspective de gagner
ils allaient perdre le gouri, celui-ci épuisé s'engage dans quinze mille couronnes d'or sans crop se fouler devrait
une impasse. les séduire.
Si nécessaire insistez bien sur le f:1ic que les PJs
doivent anendre la seconde nuit pour agir, car s'ils
Un marché que vous rentren t bille en tète chez les Cbucho1eu rs de Rêves
ne pouvez pas refuser pour les tuer sans autre forme de procès, le scénario
Après quelques vaines tencacives de résistance, des se terminera beaucoup plus vire et perdra sa ns doute
explications incohérences er quelques bravades inutiles, beaucoup de sa sa\-eur avec la disparll ior1 de tout le
le gouri finie par céder si les PJs le n1enaccnc physique- deuxième chapitre.
menc. La dette que le gouri a conrraccé auprès d'Al- Toutefois, si vos joueurs foncent direcrc1nent dans le
bert Ormany est très élevée, cinq nli llc couronnes d'or ras, ilsvonrfuire un massacre. Les dr0gués ne se défen -
représenrenr une so1nme énorn1e. Surcout s' il n'a que dent qu'à grande peine à l'aide de couteaux de cuisine
crois jours et trois nuits pour nletrre la 1nain dessus. émoussés. Trop défoncés pour songer à prendre la fui œ,
Karsaak réfléchit vire, ec il décide que le seul moyen seul Da,·id y pan•ienc (quitte à tricher. pour le bien du
pour lui de récupérer ccrre somn1e en aussi peu de scénario). Quanr à Karsaak. il abreuve les joueurs d'in- l
remps, c'est de braquer ses porcs dealers. l i vient d'ap- jures en cous genres pendant l'alcercarion, les rraicant
prendre qu'iJs vont recevoir une grosse commande de avanr tout d'imbéciles. David fuir prévenir son four-
jésugen qu'un imporraceur khalcr doir leur livrer sur les nisseur, Azim la Feuille, de ce qu'il s'est passé; malhcu-
quais samaraniens. Il doit les guider à rravers le réseau reusemenr, il ne survir pas à la colère du Khaler.
gouri jusque sous les quais. Ils auronr donc une forre Le second jour, vous pourrez passer direcccmcnc au
somme d'argent sur eux pour payer leur fournisseur. paragraphe • Rencontre avec les Fils du Sabre •. Cerre
David, leur chef, a parlé de vingt milles couronnes. méthode, coute violente qu'elle soir, esc la seule qui
Leur cendre une embuscade dans les galeries, pour pcrmecre à Karsaak de survivre.
les dévaliser avanc qu'ils n'aient pu acccindre les quais,
devrait permettre de coucher le jackpot. Mais Karsaak
sait qu' il ne pourra pas y arriver seul. Il propose donc
aux PJs de lui donner un coup de rnain , en les assurant
qu'ils auront largc1nent de quoi se rembourser de leur
peine, les dealers ayanr an1assé une perire forrune.
Si les PJs ne so nt pas convaincus par sa proposition,
Karsaak leur signale qu'il n'a aucun autre moyen de
trouver cinq milles couronnes en irois jours, et que
si ltti ne re1nbourse pas sa dette, Onnany risque de se
venger sur eux (ce qui csr la pure vérité, les personnages
avec au moins un niveau con6rn1é en Pègre en sont
parfairemenr conscients).
Karsaak se propose co1nn1e agent infilrré chez les
dealers pour réunir le plus d' informations possibles sur
leur rrajet, leur armement, etc. Les dealers sonr loin
d'être des combaitanrs Cl ne possèdent que quelques
dagues rouillées. Le gouri explique aux Pjs que ses amis
sonc des crétins, des pacifistes sans défense. Ils préfère-
ront donner l'argent pour sauver leur vie, plutôt que de
risquer de la perdre pour un peu d'or. Sans aucun douce
faciles à intimider, si l'embuscade ne leur laisse réelle-
ment aucune chance, les PJs n'auront pas à les ruer. Du
rnoias le gouri va dire tour cda aux personnages pour
les convaincre. Quand vous l'inrerprètercz, n'oubliez

t.9
l
avaien~ f:'lit pour réunir une telle somme> mais en tout
cas Jcs C huchott:urs ne se douccnr de rien er qa'iJs vont
effectivement emprunter cette galerie aux alentours de
z3h30 Ie soir mêm.n ~ Le PJs pourront alors leur ·~omber
des us t l ~s délester de leur fdr<leau.. Le gouri insiste
aissez les PJs p réparer leur coup avec minutie, le encore une foi~ sur Ic fair qu' U serait préférable de ne
marché doir se raire la seconde nult1 ils onr donc la fin pas les ruer. Avec un peu de chance~ Hs pourraient
de la nuir du premier jour (roue dépe.nd de fheure à ensuile accéder au nom du. fournisseur cc qui consti-
laqu.clle ils p-arvicnncnr à trouver le gouri) er la journée tuerait unl: affaire jureuse. i les joueurs n;ont toujours
du second pour 1nontcr leur embuscade. Karsaak leur pas réussi à se procUier d,arn1es un peu plus lourdes
a donné rende~-vous en début d'après-midi~ ~ second que quelques couteaux et un ou deux glaivesJ Karsaa.k
jour afin de leur montrer le chen1i n cmpruncé par ses leu1· conseille de se procurer un peu. <l'a-rge1n et d>aUer
1

amis et où ils pourront tendre leur embuscade. trouver Ysmar à la Lie du Calice. Ce dernier peut san
doute leur vendre le maréde l donr i] one besoin.
Karsaak reconduit ensuite les per onnages jusqu·à la
Le s cond jour bouche d 1égour près de l' hôtd en ruine et leur conseiUe
d'ec:rc présents dans le tunnd aux alentours de 2l.b1 afin
Le repérage 1
d avoir le temps de prépat-er leur t=mbuscade et pour ne
A priori, les PJs ont de gra11des chances de pas er la pas rater Je ,huchoteurs si ceux-ci décidcnr de partir plus
madnée du second jour à récupércl' de ]eur baJad de la tôt que prévu. Karsaak [es prévient qu'il sifHera un petit
nLÙL dernière. Ils ont rendezpvous avec Karsaak ver 13h; air pour annoncer leur arrivée. Le gouri se sépare d~s PJs
pendanc deux hew:es, .ils vont vad rouiller dans les sous- aux alentours de 14h30 le temps de faire un aUer-retour
.sols. Karsaak les fail cout d ,abord entrer dan Je réseau jusqu'au point de l'embuscade (environ une heure) et de
d ~égouts par une bouche nom loin de J, in1n1euble d~s Jes laisser discucer un peu les cH lférenrs points du.plan. Sur
Chuchor UJS. Après une dizaine de minuœ.s de n1arche se conseiJs,, le:s personnages devraienc cnsuice rechercher
·en direction de I'Esc1 jJs parvicnncnc a. une brèche, un un moyen de gagner rapidement quelque argcnr pou r aUer
simple boyau creusé par les gouris qui permet de relier achece:r des a rmes à Ysmar. ur ces dernières re..:01nn1an-
les égouts à un tunneJ paraJJèle bien plrn ancien. C ne dations, 1 gouri abandonae Jes PJs e retourne voir les
nouvelle galerie esc à moiti~ inondée. Les PJs doivent Chuchoceurs afin dt: ne pas éveiller l~s soup ons.
marcher pendanc dnq bonnes t11inucc:s en file indienne
sur Lu1e margellt: large d un m~cre. Ue finit par débou-
cher sur une sorte d>a.vCin1e giganresque, orie1uée ord-
Lèche-vitrine à Bejofa
Sud creusée par un vieux buzzuk ans douce à répoque Gagner rapldemetu quelques couronnes d >or pour
où 1es Scpr ·Cicés étaient encore jeunes. Large d>une pouvoir s'armer un peu plus décem.mcnc n,esl pas forcé-
dizaine de n1ètrcS ec cout aussi haur>ce tunnd ressemble ment rrès aisé. Beaucoup de solutions s'ouvrenc au..
bien plus à une énorme caverne qu)lau boyau écrok qu'on PJs Il vous faudra improv iser vous. tnênlc cerce pecire
rencontre d,habirude dans les égou[s . li descend en pente pardc du scénario. Si vos joueurs n"onr pas d 'idées,
douce jusqu,à la vercicak du ahar~ puls remonre de la 1
vous pouvez leur suggérer d organiser une parcie de
mên1e manière jusqu,à amarande. Ce tunnel est envahi bonnereau~ un concours de bras dt! fcrJ une arnaque
d,énorn1es rochers co1nbés du plafond ec la voûre n,inspire rapidcmcnr exécutable ou roue autre cho. que vous
pas franchement confiance, san camprcr que rhurnidiré rrouvericz lncéressance à mettre en scène. Le bu1r de
s'infiltre dans les profondeur . Les personnages traversent 1't:xcrcice consiste à n1onucr aux Joueurs le quotidien
çe runnel accompagné du dapotis des gourres con1bant du difficile de voleurs à a1narandc quand il faur savoir
plafond. Au niveau le plus bas, à peu près sous le Sahar la se tnoncrer imaginarif pour arriver à gagner sa picance.
paroi fissurée penncr de pénétrer dans 1w1e petite ca.verne IJs pourronr aussi cDnstater à quel point ( .efficacicé
ann ·de cinq mètres sur rrois. Cerce caverne est le lieu augmente en s'associanc. Quoi qu'il arrive, ne soyez pas
prévu pour l"emhuscad . Parrant: du vaste tunnel, i1 faut crop dur avec les joueurs ils ne .sont pas là pour finir
en ore une quinzaine de minuces pour y parvenir. en prison. Conseillez-leur d r -tourner à Sama1-a.ndc
Duranc Je trajet, Karsaak 1cur explique que David, dans un quartier populaire afin d ,.avoir de quoi exercer
le chef des Chuchotcurs lw a monrré les couronnes, leur caJcncs, le hadauds de Bejofa onr raremen'[ plus
touct•s le couronnes ... 1J n'a pas compris con1 ment Hs de quelques pié ucs de cuivre sur eux ...
Un fois lcu.rs gains réunis, les personnage peuvent ser;:mjent bien mal avisés de s'en prcn.dte à une douzaine
rendre visite à Ysmar. n
cache des armes clans 1'ar- dl1on1n1esarmés ... Une fo· ces hommes passés laissez-
rière-salle du CaHce, derrière une trappe qui s~ouvre
1
Jcs padenter jusqu,à 23b o~
dans les lattes du parquet. H pourra fournir aux PJs
différents rypes d'arn1es impressionnantes ; adaprez
son stock a leurs capaci'tés (dans cous l~s ,c as, H a au
L'interm ,è de Khaler
mlo ins une arbaJèce à leur proposer et quelques amies à Le Khalers ·,ont des Fils du Sabre nvoyés par Az.im
deux nlains, épées ou haches). la. forn1uJe: d]!Ysmar esr b1 Feuille,. 1· fou r'ni seur des C huchotem.tr de Rêves.
plucôt simple~ on paye ca h on en1porte son rnaros, le Mais Azi m csr aussj un lieutenant des Fi1 s du Sabre
Chatouilleux erses sous-fifres assurcnc le service après cha rgé de urveHlt!r les activités amarinienne des
vente. , i les personnages one la pr~. enc~ d'esprit de lui différente FamiHes. U avait pour mission de surveiller
dcn1ander où Hs peuvent trouver des torches et ce genre l,évolucion d'une taverne de Sam.a.randc, r<.:nuc par un
de fownirur ~ H leur indiquera la boutique d 'un nain~
1
et: nain Ormany. 11espion qu i 1 av.ait envoyé enqucrcr
un mineur sise à quelques rues du Calice~ devait rejoindre son navire hier soir vers minuit. Mais
Ce matchand se prénomme Alvardo~ un ancien il n est pas venuJI et pour cause, puisque cer e pion
mineur devenu commerçant à la suite <l,uu grave acci- ava.ic pour nom Hassan la Brute et qu>il est mainte-
den sur un chantier, un bloc de pierre lui ayant broy nant enterre avec deu_'{ aurrcs hommes de rnain dan
ks deux jambes. Il accueillera donc les PJs assi dans la ca\"~ d._\jbc.rr Ormanr. Hassan de\-air rév ·1 r ·c qu'il
un tàuteuil roufa.nt. Ils pt:uvenr crouver couc ce qu îl ava..ir pll récoh: ·r comm ~ informarions a Azim
recherchent dans cette boudquc de la pell au rouleau
1 autres si les oup.çons d F- Ju abre onr fondé :
de corde en passant par le jeu de rorches pour une h ure ce1re t~reme ,-a-r-eU v ment appartenir aux
de lu1nière. Alvardo fait rout son possible pour arna- Mélorîens ou bien aux Félins. ou v.a-c-cllc resrer indé-
quer lies PJs sur Jes prix (compérence d'Arnaquer de r5). pendante~ ..·- auquel cas· d.cviendralL-cllc un comptoir
Oc plus, si les Pjs tentent d 'obtenir leur matérid par la intéressant: pour les Fils du Sabr-e à Samaran.de ... ?
force, Alvardo sort une arbalèce de poing équipée d'un Az.iJn ignore qu>Onnany n esr pas du tout en cheville
chargeur contenant cinq carreaux .. . une boutique à avec les Méloriens ou les Félins~ et qu'il se fair jusre
Bejofa ne se tient pas en faisant de grands sourirts à arnaquer par des types pJu malins que luL Azim est
la clientèle, n1ais plutô.t en llli moncranr qu'<;;lle a couc persuadé qu.,Ormany a b~aucoup d influence à Sama-
in cé rê t à payer ses achars. rande> que plus le temp. passe plus son imponance
Une fols que les joueurs ont fait leurs en1pleues, il grandie er que 1 influence po sible de F]Js du Sabre
est sans doute [emps pour eux d'aller se poster dan le sur 1ul cli minue. Les mcndiancs Ezguirs qui ont don né
souterrain. cette lnforn1ation aux Fils du abre savaicfl't perrinern-
menr cc.: qu'ils fuisaient · en dirigeant les Fils du abre
sur tinc affaire sans imporrance, ils détournent leur
La sec.onde nuit ancnrion de: la contrebande. Les Ezonirs comptent bic:.n
en proficer pour m ttre un pied à Djeddir.
À cause de la perc de son espion, Aiim appréhende
Et merde, j'ai mis quelque peu son retour à DjcddlrJ car il ne voudrait
l'ple·d d'dans ,... pas que ses supérieurs hiérarchiques 1~ ci~mnenL pour
À 22hau plus tard, les PJs doivent ~e trouver dans la rcsponsabl · de ce fiasco. IJ a donc décidé cl 'acraq,uer
petire caverne en crain de p1'éparer leur embuscade. Le les Chucho·reurs avanr qu'Hs n,arteignent les quais de
goud les a prévenus qu il ri.squait d~y avoir du pa.i;sage
1
a.marande. En 1 ur volanc les vingt milJe couronnes
dans cccr:c avenue sous la vil le et qu' i1serait plus judicieux du m,arché ~t en conservanr la fftarchandise, Azim
de resœr cachés en aucndanc la venue des Chuchoccurs. espèr:e que ses chefs lui pardonneronI son échec vis à vis
Laisse:-t. aux PJs le temps d,échafauder un pJan d'action. de la taverne d' 0rmany. Tl a donc. envoyé une douzaine
1

Aux aJenrours de 22h30, Hs enrendent des bruies de


1
d'hom1nes à [a rencontre des dealers da.n ravenu~ qui
pas, vcnanc du côté samarin ien du tun nd+ Si 1\in des passe sous le Sahar, u ac ,galerie qu' iJ connaît hien pu.is-
personnages s,approche de la faine pour observerl il voit qu' il s ea sert pour raviraiHer l'un de se vieux ami de
passer une douzaine de l halers habjUés de turbans,. Bejofa, Ysmar du Calice.
rous armés de sabres ou de cimeterres. Ces honi.mes se Le seul ennui dans cc plan somme coute assez simple.
dirigt!nt vers Bejofa par le réseau souterrain cc Les PJs c'est que les Chuchoteurs ont aussi décidé de final'-
qucr. David a décidé de ce plan à la dernière minute CL arbalètes pou r parer à route éventualité. C 'est donc
Karsaak n'a rien pu faire pour L'en dissuader. D n'a pas une rroupe rendue cr bien armée qui s'engage dans les
non plus eu le temps de prévenir les PJs. Les Chucho- souterrains de Bejofa.
ceurs one réuni une vingraine de kilos de piécertes de Malheureusement- ou heureusement- pour les PJs,
cuivre pour si1nuler le poids de L'or. Ils one mis cette les Fils du Sabre onr rendu leur embuscade en amont de
ferraille dans un gcand sac et l'on recouvert d'une jolie la leur. lis tombent sur les dealers à bras raccourcis, et
couche de pièces d'or pour que le bluff puisse marcher. se massacrent les uns les autres. Seuls cinq des Khalers
Cc n'est pas potu autant qu'ils n'ont pas am assélemagoc survivenr à cette boucherie... Ils repartent vers Sama-
nécessa ire au marché, mais David a préféré laisser son ra.nde à coure allure, sans même prendre le ten1 ps de
trésor dans l'in1meublc, d issi mulé dans une cheminée. vérifier le contenu du sac.
Il a aussi prévu de
pre ndr e
L'embuscade
...._ - Les PJs vont entendre cavaler vers eu x ces cinq ~urvi­
vanrs khalers au x a lentou rs de 23h30. Les Kh alers sonr
en rra ln de cou rir, deux d'cnrre eLIX porcenl u ne torche,
l'u n d'eux peine sous le poids du sac plein de couronnes
candis que les deux autres, sabres au clair, ouvrent la
\ marche. Ils 1entcnr de passer en force ec continuent à
courir jusqu'à ce qu'ils atceignenr les quais et la sécuriré
du bareau d'Azini. Les joueurs ne devraient pas avoir
trop de niai à ruer le porceur du sac puisque les vingt
kilos de ferraille qu' il transporte le retardent.
Quoi qu' il arrive, au n1oins un de ces hommes
doit réussir à s'enfuir pour aller prévenir Azim
(i:richez si nécessaire).
Avec un peu de chance, les PJs découvrent avec
quelque amertume que le sac, outre une vingtaine de
couronnes d'or reluisantes, ne contient que le plus beau
ramassis de piécettes de cuivre qu'ils aient jamais vu ...
il y en a, tout au plus, pour une douzaine de couronnes
d'or en ferraille. Q uand ils se rendent compte que le sac
ne concicnc pas la so1n1ne prévue, les PJs risquent de
,, l
vouloir rarcraper le ou les Khalers s11rvivrun . Dans ce cas,
rappelez-leur q ue les sous-sols de Sa1narande et de Bejofa
ne sonr pas vrain1ent répu tés pour l' hospitalité de leurs
occupa nts et que sans l'aide de Karsaak, il vaudrait
1nieux pour leur sa nté essayer de sortir pa r le chen1in
qu' ils con na isscnt.
En retournant à Bejofa, les personnages ont le
plaisir de croiser, à environ cinq cent n1ètres de
là où l'embuscade était prévue, les corps d'une
demi-dou1.ai ne de Khalers criblés de carreaux
d'arbalète, ceux des Chuchoteurs de Rêves, ec
celui de Karsaak. Quand les Khalers ont attaqué,
les drogués one immédiatement répliqué avec
leurs arbalètes. Ils ont réussi à en tuer quelques-uns,
mais une fois leurs munitions épuisées, les Fils du Sabre
trois les ont proprement achevés. Faites bien remarquer à vos
joueurs qu' ils vont devoir retourner voir Albert Ormany
pour lui annoncer la more de son débiteur.

'
-+- CHAPITRE Une fois que les joueurs prennent la décision d'aller
foui ller J'inu1leuble des dealers, les év~nen~encs se préti-
piœnt. Tandis qu' ils d iscutaient avec Grmany, Aczim ·la
ÎROIS Eeuille a pris la jusré Jncsui:.c de la çatas1'!'ôphe qui lui
' ...t "*"*"J ·+~4;...+- i "i ' comb.e sur lè coin du turban. li a donc décidé èfe faire
appel à son vieil ami Ysn1ar Joln1 poli t eotnprendre ce
A partir de ce moinenr, le scénario devient beaucoup qu i s'est passé. Ysmar va làire Je rapprechemènr entre
moins Linéaire er ce que les PJs vonr décider risque d'in- O.rmany, Karsaak, les C huchoœurs et le groupe des
fluer sur le dénouement du scénario. joueurs, Uva donc indiquer àAzim où celu i-ci v:vpouveir
les débusquer : à l'immeuble des Chud1orew·s.

+ ... et en p~t1 s j'y Rencontre avec


mets les mains ! les Fils du Sabre
Orn1any s'itnparienre. li a nus un de ses hom.rnes sur L'argent se trouve clans une des cheminées de la
la trace des PJs, cr celw-ci les retrouve si les joueurs vonr planque. Le·s PJs rrouvenr Je sac s'ils précisenr qu' ils
traîner du côré de l'i mn1euble des Chuchoreurs ou bien fouillent l'immeuble de tond en coinble. Aucun jer de
au Calice. Ce sous-fifre s'appelle Robert er est bien p lus Repérer n'est nécessaire, l'immeuble ne con[ienr rien
aviné que malin ... 1nais il se montre inttansigeanr avec les d ' intéressant à dérober er personne ne risque de venirJes
PJs er leu r ordonne de l'accompagner jusque chez Orrnany déranger pendant leuis invesrigati0ns ca1 les Chucho-
pour le merrre au cou ranr de l'évolution de l'enquêre. En reurs ont prévenu leurs dien'rs qu'ils ne vendraient rien
cas de refus, Robcrr les prévient que s'ils ne se rendent pas duranr quelques jours.
d 1ez, O rn1any avanr <t-11 du matin, celui-ci lancera quelques Mais, au moment où ils décident de quitter l'im-
assassins à leurs aousses. Orma11y bluffe : il n 'a absolu- meuble, ils rombent nez à nez, avec Azim et une dizaine
menr pas l' influence ou l'argenr nécessaire pour engager de ses hommes. Si les jeueurs restent rrop longremps
des assassins, ma.is les ;oueurs l' ignorenr. dans l' immeuble, Azim les inrerpelJe· directemen t
Les PJs ne sont pas obligés d'aJler voir Ormany depuis la place, en leur précisant bien que t il avair
direcremenr à leur sorrie des égours, mais faires-leur voulu leur morr, ils seraie nt déjà en train de l'>aigner
bien con1prendre qu' ils devraienr absolument a ller le dans leur sang.
voir avant la fi n de la seconde nuir. Le Fils du Sabre veut négocier avec les PJs ; lui -S!lÎt
La mort de Karsaak n'enchante pas AJberr. Lui aussi dans quel guêpier ils se s0nr fourrés er il peut lc.s aider.
conllnence à voir un sombre avenir se profiler. Les Mélo- Mais il ne veut surrour pas dévoiler son propre i·ôle dans
riens ec les Félins lui ont laissé crois ;ours pour réunir la cette histoire et ses liens avec Ormany. li va donc faire un
somme. Les PJs le rrouvent donc rrès srressé, encore plus peu peur aux joueufs, leur annonçanr qu'à cause d'eux
que le soir où il les a engagés, si c'est possible ... Après avoir son plan a foiré. Il leur ordonne de retrouver L'argent
écouté leurs explications, il les accuse d 'avoir fair foirer une des Chuchoreu rs afin d 'avoir les moyens de lui acherer
mission pourtant gagnée d 'avance, ec il leur ordonne de sa cl.rogue, vingt kilos de jésugen, donc vingt mille
retrouver eux-n1êmes la somme que devait le gouri. Il les couronnes d 'or. Azim est au couranr de la dette, il essaye
jen:eensui ce dehors en leu.r annonça nt qu' ils doivent revenir donc de conduire les PJs à hù en parler, en leµr deman-
le voir à l'au be le lendemain avec la somme convenue, dant ce qui les lie à Karsaak. Les PJs n'ont pas vraiment
sinon ce seront les assassins qw iront les trouver... le choix, s'ils veulenr pouvoir rembourser Or1nany, il fuur
qu'ils conservenr cinq nlÎlle couronnes sur les vingrmi llc
du n1arché... u n grand moment de roleplay e.JL petsp.ec-
+ Le troisième jour àve, car ils n e savent pas qu'Azin1 a besoin d 'eux.
Er c'est pourtant le cas car Ysmar est ine.a pable
Le seul espoir des PJs consiste à comprendre assez d 'indiquer à Azi.m oi1 se rrouve la caverne d 'OFtnany.
vire que l'argenr est toujours caché dans l' immeuble Or Az.im n'a aucune envie d 'aller frapper à n'importe
des dealers. Cerre idée devrait leur venir rapiden1ent quelle porte pou.r obten ir cerre informa~ion. En lais-
à l'espric. Par contre, si vraiment vous voyez qu'ils ne sant aux PJs la possi bilité de ren1b0ur-ser O rmany, Azim
rrouvenr pas, menez-les sur la voie, rappelez-leur que sait qu 'ils le condtùronc dj1ecrement à lui En dernier
Karsaak a bien précisé q u' il avait vu l'a.rgent. ressoi:t, si les PJ s .ne veulent pas lui fuire œnm•M!Fs il
lcull propo e de â v nir leur fournisseur et leur conseille l .es P]s vont donc se re'r:rouver seuls dans les sous-sols
de rep,;rendre à leur compte raffairc des Chuchoteurs. avec une quinzaine de kilos de;_ jésugen à rrans bah urer
Az.im se jusrifie en ]eLU' disant qu}ils ont IJair bien plus quelque part pour les scocker. A priori ils d<..vvraicnt
i

séricl.lX que ses précédenîs a sociés. De toute façon les les entreposer dans l, hôtel en ruine, mais rien ne les y
persenn·ages n'onr: pas réellement le choix, le~ ho1nn1es oblig ... si œ n,est qu'il faut bien trouver un endrofr à peu
d 'Azim sonr armés d'a rbalèrcs · soit ils acceptent },~ près sûr. eul un personnage étant au rnoins balèze ea
n1a ccb6, soir ils n1eurent.... du moins cicsr ce qu>if lellr Rohu rcsse pet1c transporter cinq acs d 'tun seni coup le!
laisse entendre. autres doivent: se conœruer de transporter les sacs un par
1
Les per onnages ont une chance de cirer leur épingJe un. Ec un personnage qui ne serai·c qu u ne brindille en
du j:eu à ce momenr. À Cl.LX de tenœr d~ on ajncre Robustess en csr c.auc shnplen1ent inca.pabJe... Compcez
1
Azim qu Hs doiv·e nr pJus que dnq milles couronne:. à à peu près une he-ure et demie par voyage depuis ren-
Orn1any;. droir de 1"embuscade jusqu'à l'ex-repère des Chuchoreurs
Une fois le mar·ché oonc~u,, Azim leur dc>nne rend~z­ de Rêves1 plus sj Jcs. personnages déddent de stocker la
vou 'à m.Jnuic, la dern ière nuit; dan les souterrains, là drogue ailleurs que dans 1 immeuble.
où les joueurs avaienc préparé Jeur embuscade..

La dernière nuit
)h.45> Le préfec de 'jour déctde de se rendre chez
Les joueurs risquent d> être rentés d 'aller rendre ce rmany pour récupérer Ja son1 nle que lui doit A]bcrr.
qu'ils dojvenr à Ormany avant d 'aller à leur rendez- lvfais cotnme ce dernier n~a toujours pas l,argenc (du
vous avec Azim. Il vaudrait mieux pour la fin du moins si les llJs nJont pru; ·e ncart: ramené l'argent de
scénario qu ii attenden r l 'aube d u quatrièn1e jour* De
1
la dette) le préfl t descend froidement Onnany. i
coute façon; rappelczple'Ur que le sac d ·or plur.:ôt volu- Ormany a récupéré l ,argenc, le préfcr se rend con1pre
111 ineux et voyant, pès vingt kilos. On- t-il réellcmcnc qu~ il y a bien plus qu les 1nille couronnes que ]uJ devaic
envie de uaverser Bejofa pw S:unarande avec un a
Ü nnauy : le rue pour empocher le magot.
1
1

énorme sac cHquccanr à la main? De plus ils doivenr 6hoo> l s trois Méloriens se poin~ent chez Orni.any
rrouv.e r un moyen J.~ peser l'or afin de sépar r le cinq et tuenc rour cc qu~ bouge dans la caverne (le barn1an,
mille couronnes de ~a dene du reste de l1argent. Et une les deux serveuses et Roberc son bras droit, tous les
foi lt:s deux son1 mes préparées, s•ils veulent rendre autres hommes de rnain ont préféré abandonner
1'argenr à Ormany, Hs devron t laisser quinze mille 0 rmany après la catastrophe engendrée par Cyrd rie)>
1

couronnes sans su rvei llanc ... ou sous la surveilfa.ncc puis ils vont dans l'arrière-saUe et trouvenr ]e préfcc
d )un de leur compagnon... la paranoïa aidanc, les en rrain d >a.n:,e ndre ou de contempler son magot. Ils le
personnages dev[aien[ .se convaincre qu' il vauc mieux descend n t donc sans aucre forme de procès cr s'en1~
1
commencer par aller tous ensemble au rendez-vau parenc de l argenr de la den:e sj les joueur l'ont déjà
1

d'Azimi puis transporrer la drogue dans un endroit ramené1 sinon ils fouillent la piece ec rcssor-n~nt queJ-
sûr,. avant d'aller, enfin, trouver Onnany. Toucefois, ques mjnute plus tard.
s~ iJ · vonc quand mêm rendre 1>argentJ Ormany leur 6h io> Sj vous a ez correcrement géré la nult,, c'esc à
don nera leurs cinq cent cou ronnes er leur cons 1ei ll~ra ccr:cc heure que devraient arriver les personnages chez
de quitter au p lus vice a caverne. Ormany pour 1ui rendre l'argent (si née ssahe retardez-
La L"·e ncontre avec Azim dans les s out,e rrai ns dt:vrait
1
Jes, grâce à u ne pctice escarmouche avec qu Jqucs
se dérouler sans a11icroçhe. Les FUs du Sabre sonr six; déc rousseurs par exemple). Quan<l ils 1essaie11c d ~entrer
A.zim la Feuille luj~mêmc s'e t déplacé pour superviser dans l'auherge~ Hs consrar:cnr qu'un ·c orps (celui dune
a1~més des .~erveuses) bJoquc fouvercure de Ja. porrc. Us ne
1
Jl échange> avec deux hornn1es d'arba1l:tes pour
parer à route éventualité, et trois dockers trimballa.nr pourronc alors qu'admirer 1e carnage fait par les Mélo-
chacun cinq gros sacs de jésugen. riens> rous les corps égorgés et disposés face conrre terre
Une tois Je marché conclu~ Les Fils du Sabre tepar- (un jet de Pègre réussi suffi1: pour· reconnaître dans la
œnt vite vers Samarande. Toutefois, Azim la Feuille a <llsposjlion des corps la m.arqu~ d~s Ancien > un rituel
laissé un de ses hommes pr·ès de !,immeuble dé.sa.ifccré. qui a été repris par les Méloriens afin de légirim r leur
il a pour mi~sion de surveiJJer lies PJs et de décoltvrir où pdse de pouvoir à San1.arande). Le lemp qu'ils fassent
creche Ürinany. Je cour de 1a pièce, le tr,ois Méloriens les entendenm.
arriver et sortent de l'arrière-salle arbalètes au poing.
lis récupèrent alors l'argent de la dette toue en tenant
les joueuJ's en respect avec leurs armes. Les personnages
sont plus nombreux qu'eux cr bien armés (du n1oins à
priori) et ils ne vonc donc pas rcnrcr de les cuCJ', mais
juste les menacer afin de pouvoir sortir de l'auberge.
61115> Les Méloriens ressortent de chez Ormany, Voilà, ce scénario esr terminé. Les personnages vont
tournant le dos à la rue pour pouvoi r renir les PJs en sans doute souhaicer retourner à la planque oi1 ils ont
respect. lis ne voient donc pas arriver les deux Félins entreposé la drogue, et ils vont avoir u ne mauvaise
qu i n'hésiLenLpas u ne seconde avant de les tuer à l'aide su rprise. fis ne retrouvent qu'u n joli tu rban à la place
de Aécherres ea1poisonnées. Les Féli ns récupèrent de leurs q uinzc kilos de jésugen ...
ensuite les cinq 1nille cou ronnes avanc de s'esqu iver en Les PJs n e sont donc pas plus avancés, pécunia ire·
vi tesse. C'est le mo1nent que choisit l' homme de mai n menl parlan t, qu'au début du scénario 1nais au ll\oins
d 'Azi1n pour cirer un pre1n ier coup de Feu, fa isa n t liné- ils sont viva nts et ils devra ient en être heureux. Ils se
calemenc exploser la tête d'u n des félis. La décon ation sonr, de plus, f.1it quelques contacr.s à Bejofa, cc qui est
(chose crès in habicucl lc dans les rues des Sept C icés) loin d 'être négligeable.
fige le second félis dans sa course. Le Khaler s'empare Les joueurs n'auront sans doute pas con1pris quelles
alors d'unsecond mousquet pour faire feu une nouvelle éta ient les motivations des différents intcrvcnanis, si vous
fois avant que le r:élin n'ait pu reprend re ses esprirs. Il voulez leur expliquer, ne vous gênez p1ts, pas de gros secrets
remet ensuite ses armes en bandoulière avant de saurer à dissimuler dans les rouages de cc scénario. Er si vous
du balcon où il s'étaie mis en embuscade ec de s'enfuir, voulez que cerce explica.tion se fasse en roleplny, Ysn1a r a
le sac de la dette à la main. Cerre scène se déroule en compris - d'après cc que lui a confié Azim - la plupan
seulement quelques secondes, er les PJs one à peine le des renanrs et des abourissancs de cc scénario. Use fera un
temps de voir un homme habillé à la mode de Djeddir plaisir de l'expliquer à vos PJs autour d 'une bonne bière à
s'enfuir en leur fuisanl un pecil signe de la 1nain... la Lie du Calice.
~ PNJs rière-salle d'un bouge infân1e où un médec:iJ1 de.~ rues
puant le mauva.is alcool finissail de le recoudre avec

IMPORTANTS du fil de pêche et une grossière aiguille d 'os. Comme


il éraie encore jeune à l'époque, le paccon d 'un bouge
n1ireux n'a pas hésité pas à profirer de l'apparence de cc

+ Alb ert Ormany jeune gars pour le faire moncer sur le ring et arranger
de non1breux combat. Albert a appris son métier dans
Alben O nnany a 35 ans. Cc mécis de Djazar, ancien ces conditions. Il n'est jan1ais n1onré sur le: ring pour
boxeur de rue, a la gueule ravagée cc le nei enfoncé d es autre chose que pour un co1nbar cruqué. À la 1non de
rares survivancs de cc genre de spore. Ses cheveu.;: d'un son biertfaiteur, il a repris son fond de comn1crce et s'est
brun sale ec gras poussent en rouifes éparses et anarchi- dégorcé un poulain à faire monter sur le ring. Les années
ques sur son crâne, lui donnant un air de fou dangereux passant, U a fini par s'assurer une petite réputation.
dont il joue: sans vergogne pour impressio nner son aucü - Son arrière salle a con1mencé à ani rer des an1:ucurs de
coire. 1~a illé comme une annoirc à glace, il chatouilleles con1bar de plus en plus friqués. Au momenr 011 A lben
deux 1nèn cs, randis que son vcnrre gonflé d 'amateur de pense être à l'apogée de sa réussire sociale, les ennuis
bonne d1ère conrribue à lui donner une stature des plus con1mencenc réel lement pour lui.
imposanres. Une forme de sauvagerie concenue émane
de lui. Il semble plus proche du boucher psychopathe
ec sanguinaire que du pacron d 'auberge rranquille, du
moins c'est l' impression qu'il donne.
+ Cyrd ric
En réa lité, A Ibert Ormany esc quelqu'u n de peureux, Deux mètres dix, cent crenre kilos, vingt-et-un ans,
voire de cota lc1nent lâche. Sa carrière d 'ancien boxeur Cyrd rie est le dernier poulni n de Karsaak. Ses cheveux
de rue n'esc que pure invention, sa gueule ravagée prin- blonds réunis dans son dos ton1bent en plusieurs
cipalement due à la prison er à un groupe de Djazars rrcsses tribales. Se.~ yeux d'un bleu glacial one visi-
qui n'avair que modérément apprécié son appartenance blemenc concemplé les landes ravagées de sa toundra
aux rrisrement célèbres Méloriens. Laissé pour morr nacale. Cyrdric ne brille pas par son incelligence ou son
par les gardes, il avaic repris connaissance dans l'ar- érudicion, loin s'en faut. Sa naïveté l'entraîne à faire des
choses auxquels il n'ad hère pas réellement.
Ce Scê.iven ger en fuite, débarqué il y a peu sur les
quais de Samara ndc, a rué plusieurs gardes au cours
d'u ne rixe d ' ivrognes ans son pays d'origine. Karsaak
s'est jecé cout de suite sur une proie aussi facile. Cyrdric,
dans les Sept Cirés depuis à peine un mois, n'a toujours
pas eu l'occasion d 'apprendre la langue et ne bara-
gouine que quelques mots. En échange de son travail,
Karsaak s'occupe de lui, le nourrie, le loge, erc. Cyrd ric
09 Initiative 3 ne se rend pas réellen1cn r compte que Karsaa k l'ex.ploitc
er il défendra son bienfaiteur jusqu'à la mon. Sa narure
I2 Aplon1b 3 plurôc bienfaisance ne supporrerait pas qu'on fasse du
IO Santé 3 mal à quelqu'un qui l'a aidé. Cyrdric a une éthique
bien spécifique. Ce doux personnage se transforme en
IJ Lucidité
4 loup seuleraenr sur le ring. Jamais personne ne pcuc
l 'cnuaîner dans une bagarre en dehors du ring, tanr il
regrcrrc l'incidenr avec les cognes. Il préferera se laisser
Jauger : 15 Pègre : 12 taper plucôc que de risquer ruer quelqu'un ... du 1noins
la plu parc du cemps.
Arnaquer : 13 Intimider: 16

Cuisiner : 15 T richer: 14

Négocier : 14 Bastonner : 13
+ I(arsaak
Karsaak esc un gouri-rac comme on peur en
trouvcrdescencaiocsà Samarande. JI n'aneincqu'avec
difficulcé le mècrc crcnrc pour une quarancainc de
kilos. A 19 ans, il a déjà pas mal bourlingué entre
les sourcrrains samarinicns cr les bouges de Bcjofa. 7)é'fé 07 l11itia1ive 2
Malheureusemenc, sa sale ccndanceà coujours moncer
des coups foireux cr à essayer de bouffer à cous les (É,,,,tr,,t ctère 08 Aplonrb 2
râteliers lui a valu une crisrc réputation qui lui colle
aux basques. Karsaak le baratineur s'exprinle à coure
c/((ft'ij't~f e. 19 Santé 5
vitesse, ce qui le rend parfois cocalc1ncnr incompré- Gv~r,eCa 05 Lucidité 2
hensible. Même s' il est loin d'êu·c quelqu'un en qui
on peur avoir conhance, il saie se rendre accachanc,
surcout parce qu' il a un humour cyn ique qui colle Bastonner : 18 Nager: 14
parfaitement avec le rnilieu crin1incl des Sepr Cirés.
Cornplècemenc paranoïaque, il n'arrête pas de jecer Intimider: 12 Survie: 17
des coups d'œil de cour côré comme s'il éraie suivi,
Ferrailler : 16 Chasser : 15
ou surveillé. Er pour cause...
il y a de cela quelques années, les Taupes lui one'--~-*-~~~~~~~-
conlié une mission d'importance. Il devair surveiller
le convoyage d 'unt: grosse quanti ré de jésugcn pour
un clienr d e Samarancle. Mais cc gouri imbécile a
sauré sur l'occasion pour chaparder cerce drogue à ses
employeurs. il s'en esc servi pour moncer une petite
entreprise de dcal de dope avec quelques-uns de ses
3.lnis, qui sont rapidernent devenu la bande connue
sous le nom des Chuchoreu rs de Rêves.
Malheureusemenc pour le pedr gouri, les Taupes
n'ont que rnoyennemenr apprécié la disparition de
leur drogue, ec leurs indics ont rapi<lemcnc faic le lien
avec l'apparicion d 'une nouvelle bande de dealers à
Bcjofa. li a donc <lô se clécacher de ces amis pendant
un cercai n ten1ps afin de se faire oublier. Il s'est crans· 25é1'-Lé I4 Initiative 4
tormé en gouri assidu de ln surface, car persona rlo11
grata clans les souterrai ns. En traînant ses guêcres
~t1~rlctlu~e, 13 Apfon1b 4
à Samarande, il a <lécouven le rripot d 'Orn1any et
le marché juteux des co mbats clandestins. fi s'esc
d? D;;if{'ilft! 06 Santé 2
rapidemcnc trouvé un poulain cc il a comrncncé à se (Éer,,eff; 09 Lucidité
3
forger une petite répucarion dans cc milieu.
Toujours est-il qu'il se sa ie plus ou moins craqué
par les Taupes, il évite donc, aucanr que possible, Planquer : 14 Décamper : 16
d 'uciliser le réseau de souterrains des gouris. Tricher: 15 Repérer : 1 2
N'oubliez pas quand vous le décrivC7, d ' insister sur
Arnaquer : 13 Négocier : I I
son côté survolté et paranoïaque, il semble toujours
_prêt à partir en couf3J1c à routes jambes au moindre Pègre: i6 Jauger : 13
signe de danger. Urbanisme: 15 Ecouter: 10

Grimper: 14

Azim la Feuille a n1arché et Azim a laissé. Hassan réunir un 111axin1um
Azirn la Feuille est un Kahler d'u ne rrenraine d 'infennations pendant une année enrièrc. Hassan a très
d'année, il 1ucsure l m8o pour 75 kilos de muscles bien fuit son travail ec Ormany a corale1ne11r confiance en
saillants et de cervelle aiguisée. Tl porte le turban cc lui. Mais la mon d'F-Tassru1 pose de no1nbreux problèn1es
le pantalon boutf.1nt ca raccériscique des habitancs de à A?.i1n qui va donc devoir réviser ses plans.
Djeddir. Son visage aux rraics fins et réguliers - qui en
a fair craquer plus d'une - affiche en permanence un
pecir sourire à la limite de l'arrogance. n porte toujours
.. ,, . . . . . ,,
au coce un cunecerre tmpressronnant, qui, s1 necessrure,
. + Ysmar Jolm
se révèle une arme parciculièremenr dangereuse encre Ysmar va sur sa quarante-cinquième année, il
.
ses mains. mesure 1m75 pour 80 kilos. Son léger embonpoinr ne
Aziin esc un me1nbre éminent de la Famille criminelle dissimule qu'à grande peine la carrure impressionnante
des Fils du Sabre. LC$ activités de cerce Famille se font prin- de l'ancien marin. Ysmar s'habille d'ai lleurs com1ne un
cipalen1ent à Djeddir, bien su r, rnais Azim a pour mission corsaire. Tl a le crâne rasé et le visage lisse, les seuls
d'essayer d'élargir leur 1narché à la capitale des Sept Cités. aspérités que l'on y trouve sont ses yeux noir, souvenr
Une tâche herculéenne, n1ais à laquelleAzim s'escacraqué rieurs, parfois inquisiteurs -son regard monrre en cour
avec passion. En graissant quelques panes, notamment cas à qui l'on a affaire. TI a le regard franc cc sans détour
ceUe de Siegfried !'Aveugle, un membre des Ezguirs de de ceux qui one déjà côtoyé la morr si souven t qu'ils ne
Bejofu, il a pu obtenir des informations à propos d'un craignent plus rien ni personne.
certain Albert Ormany, parron de bar et organisateur de Le passé d'Ysmar est parsen1é d'aventures coures
combat clandesân, qui serait en cheville avec les Mélo- plus dangereuses les unes que les autres. Né à Djeddit,
riens. Azim a donc décidé, avec l'accord de ses supérieurs. il a rapidement intégré la Famille des Fils du Sabre, ses
d'y envoyer un espion, Hassan, qui comme couverture nombreux talents en faisant une recrue:: de choix. Tl a
se ferait engager en cane que con1batrant. La combine gravi un à un les échelons de la hiérarchie des Fils du
Sabre avant de se voit confier une frégate cc un équi-
page pour faire de la contrebande avec la capitale des
Sept Cirés. li a effectué son travail avec une grande effi-
cacité pendant quelques années avant que les Anciens
ne repèrent son navire. Ils l'ont dénoncé aux autorités
maritimes de Samacande. Il n'a réchappé au traquenard
de la justice que de jusœsse.
Depuis, il se cache à Bejofa où, après quelques mois

25~
passé à ne rien faire d'aucre que se faire oublier, il a
I2 Initiative 3 ouvert la désormais fameuse « Lie du Calice». Avec
érlr-'lcWb I6 Aplo111b l'aide du Chatouilleux, ancien cuiscot sur sa frégare,
4 Ysmar a réussi à faire de son bouge une caverne plus
ô1'&'7'iff-W~ I4 Santé 4 qu' honnêce au vu des norrnes de Bejofa.

(!Jer,,,e.m,_ I2 Lucidité
3
+ L'Abbé
- ... 1 G érer : L4 Tricher : 11
L'Abbé a une quaranraine d'année. Plutôt petit et
.-Evaluer : 16 Falsifier : 14 malingre pour un Umélorien, il ne mesure que tm57
i:::;;.,..- Affaires : 12 Arnaquer: 17 pour 50 kilos. Ses cheveux bruns er raides se dégar-
nissent sur le somn1cc du crâne. Ses yeux macron se
Repérer : 12 Pègre: 16
cachcnr derrière des lorgnons usés vissés en pern1anence
Négocier : 15 Perailler : r8 sur son ne?. crochu. U esc habll lé d'u ne sorcc de robe de
Ecrire : 11 Bastonner: 17 bure complèremenc défratchie, plus proche des haillons
que de l'habir sacerdoral. Cerre mise ausrère lui a sans
douce valu de se fa ire surnornmcr l'Abbé par les habi-
rués de la Lie du Calice donr il est une des figures de
proue. À moins que ce ne soir dû à sa fâcheuse rendancc
à pan ir dans des monologues enAamn1és, à la limite du
sermon, sur les anocités perpétrées par l'Église d'Arlam
depuis des millénaires.
Car l'Abbé est avant tout un scien rifiquc er non II Initiative 3
un homme de foi. li a éré prêrrc, d ans son ancienne
vie, un moine copisre féru d ' hisroirc. Ce crava il lui a
I5 Aplon1b 4
pccmis de se rendre con1p1e des mensonges rransmis I4 Santé
par l'Église depuis de 1101nbrcuscs générarions sur l' his-
toire du Monde Connu. H orrifié pa r les mystificacions II Lucidi1é
q ue contenait le Livre des Âges, il a d écidé d 'écri re un
o uvrnge, révéla nt en fi lig rnne les irn postu res de l'Église.
Malheureusen1ern pour lu i, les hau tes autorités du C uire lnrimider : 16 Arnaquer : r6
de la Pensée one eu vent de son projer et saisi l'ouvrage
dès qu' i1 fut rédigé, en profitant même pour condan1ner Ferailer : 17 Pègre : 16
son aureur hérétique au bûcher. 'L'Abbé n'a échappé au
bûcher q ue de justesse, s'ex ilant à Bcjofa pour se faire Lancer: 14 Urbanisme : 15
oublier des Gardiens de la Foi, mais son livre a fini dans Ev aluer : 1_3 Naviguer : 16
les Bammes. Aujou rd' hu i, l'Abbé, brisé pa r les rorcures
qu'il a subi, continue son travail de propagande mais il Négocier : 14 La ngage : 12
n'est malheu reusement plus capable de réécrire ce livre
auquel il a sacrifié sa vie. Il se conrenre de placarder Affaires : 15 Survie: 15
des pamphlets sur roue ce que la ville de Samarand..-.....,.0----- - - --
compre comme lieux de cuire.

7 Initiative 2
I2 Aplontb 3
5 Santé 2
~fie~ I7 Lucidité

Ecrire: 15 Prêcher : 17

Religion : 16 Ecouter : 12.

Histoire : 18 Medier : 13
ADVERSAIRES
Dans les prochaines pages, vous trouverez une des Purificateurs, un groupuscule exerçanc une
collection de figurants et adversaires prêcs à l'emploi. juscice expéd itivc cc qui cache.
Certains sont promis à un bel aven ir de personnage Caractér istiques: Doigré 11, Caracrère 9, Robus-
récurrent, les autres peuvent apparaicre ou disparaître, tesse 18, Cervelle 5
changer de nom ou de quartier. Tout ceci bien encendu Compéten ces : Basconner 17, Repérer 13, Filer
au bon gré du n1eneu r de jeu. 8, Décamper 10, Ligoter 14, Cuisiner 16, Pègre u,
Armée 12, Jauger 13, lnti1nidcr 15, Ferrailler 9

~ UNE SEC TION


+ Les 30 milicien s
Ce ne sonc pas des flèches, mais ce sont plutôt de
DE LA MILICE bons gars, donc certa in s auraienL pu grandir avec les
individus qu' ils merrenr en prison. lis s'ennuient fern1e
er cèdenr volonciers à la rencarion d'une partie de dé
pour ruer l'ennui, ou d'un verre d 'alcool pour "chasser
les mauvaises humeurs". Ils one une crouiile bleue du
+ Le capitaine Banderman sergent Sormof, que cous considèrcnccommc un malade
mencal, celui qu'ils espèrent ne pas avoir les semaines
Le c:ipitainc est à la fois psychorigide et compé- de garde. Mais c'esc leur supérieur. Heureusemenr, le
tent, donc redoutable. Bien sûr, il esr parfois obügé de capicaine sait mater le sergen1, ce qui aide un peu à la
fermer les yeux sur les petits trafics des gens impor- popularicé de l'officier.
tants et sur les frasques de l'un de ses hommes, le C ara c té ristiques : Doigté 8, Caractère 8, Robus-
sergent Sormof. cesse 10, Cervelle 8
Cara c té risciqu es : Doigté 8, Caractère i5, Robus- C ompé te n ces: Basconncr 13, Ferra iiler 13, Chasser 13,
tesse 14, Cervelle 11 Repérer 13, Filer 11, Décamper 11, Ligoter 9, Pègre u,
C ompé te n ces : Ferr:iillcr 10, Repérer 13, Pègre 12, Année 11, Jauger 6, lncin1ider 8, Écouter u
Politique 10, Intim ider 16, Ariscocratie 13, Histoire 6,
Écrire(Mélorien) 8, Étiquecre 6, Armée 16, Basconner 14,
Grin1per 10, Lancer H, Urbanis1ne (Bejofa) 16, Jauger 17,
Rel igion (Arlam isn1e) 7 ~ LES HABITANTS
ERRANTS
+ Le se rge nt Sor1nof
Sa bon ne rrogne de poivrot (visage couperosé
....L..+- • " +·+· +" • " *"l ·+
et bacchantes cachées par la nourriture) dissimule
un aurhenrique salaud fier de lui, qui aime torturer
un peu les suspects pour les «attendrir •, selon son
+ Polo l'a nguil le
propre terme. Il trouve le capitaine trop cendre, Polo est un izganc d'une crenraine d'années, sol.i-
même si il lui obéir toujours sans discuter, sa peur caire mais toujours entouré : avec sa charrette remplie
panique de la hiérarchie y écanc cercainemenr pour de merveilles venues de pays lointains (un entrepôt
quelque chose. Pour couronner le roue, il fair partie de Samarande avec une porte mal fermée), il fait son
speccacle, vancanc ses tissus, ses bijoux fancaisies cc ses


onguents miracle. Et il a aussi un 1né rier plus rémuné- pègre, duc-i l sacrifier ses prêtres sur l'autel de la fermeté.
rateur : sa connaissa nce de la pègre et des affai res en Oui, il est réelleinenc odieux.
cours en général fait de lui une mine d ' informations Caracté ristiques : Doigcé 13, Caractère 19, Robus-
particulièrement lucrative. cesse 6, Cervelle 12
Caractéristiques : Ooigcé 11., Caraccère 14, Robus- C o m pét ences : Repérer 13, Décarnper 11, Pègre 15,
tesse 8, Ccrvel le 13 Affaires i3, Négocier 13, Ariscocracic 15, Écrire (Mélo-
C ompétences: Basto nncr 8, Repérer 13, Filer u, rien) t5, Gérer 14, Rel igion (Arlaiu) t8
Décamper r5, Jauger J6, Pègre .14, Affaires 15, Aris-
,
tocratic r3, Ecrire (Mélorien) 7, Langage (Dardir) 13,
Arnaquer 15, Falsifier 14, Prêcher 13, Séduire rr, Herbo- ~ Angiôme Noster,
riscerie 8, Alchin1ie 9, 'fricher 14, Écouter 13 Apotliicaire
Traits : voleur
Angiôme est un pcdt gros sourianr. qu'on peur voir
crorriner dans sa boutique du raidiUon Saine-Pieux, un
~ Jbrg Sven sso n long escalier de pierres à deux pas de la rue Tulissicr
(anciennement Tue-rhwssier racontenc les \'Îeux du
Ce grand Stôvenger est le pacron d 'une grande coin). Les alfaiEes d'Angiôme marchenr du connerre
tannerie rue des deux noyés, à deux pâtés de maison depuis qu'il a conçu er mis en vence un nouveau type de
de chez les Pjs. bonnet d'Adam, traduction argotique du préservatif.
Jorg est également un excellent contrebandier, Du coup, des messieurs très bien passent d iscrèremcnr
dont l'activité de façade éloigne les curieux. LI est à sa boutique cr lui font des commandes massives, n1ais
affilié aux Félins pour des raisons pratiques : aurrefois bon il ne peur pas trop en parler rapport à leur beur-
au service des Reîtres, il a sen ri le vent tourner er offert •
geo1sc, vous savez ce que c •est...
son allégeance au bon 11101nent, cc qui lui permet de Bon, évidemment, il a dû pour cela n1onter un
bénéficier d 'u n rraite1nen1 de faveur e r d 'une relacive tranq uille petit crafic d 'a ni1naux farn iliers afin d 'ob-
aurono1nie. tenir des intesti ns du bon diamètre, mais rien d e
Caractéristiques: Doigté 14, Ca ractère 13, Robus- bien grave selon lui, surto ut que le con fore pour l'uri-
tesse 13, Cervelle 12 lisaceu r est bien meille ur qu'en ut il isa nc de la soie
C ompét ences : Bastonner 14, Ferrailler r2, C hasser cirée. Er pu is il a le soutien d'un a utre public que
10, Repérer 13, Filer u , Décan1per 15, Ligoter 9, les bourgeois : les gibiers de potence qui vi enne nt se
C uisiner 11, Pègre 14, Affaires 13, Négocier 13, Arisco- faire soigner chez lui gratu iten1 ent er en coure d iscré-
crarie 9, GriJnper 13, 'Ëcrire (Mélorien) 11, Gérer 14, cion. Tl s'agit du prix à payer lorsq ue l'o n es t sur le
Falsifier 16 rcrriroire des Félins.
C aractéristiques : Doigté 15, Caracrèrc 12, Robus-
tesse 8, Cervelle 14
+ L'abbé Séveri n Compétences : Repérer 10, Décamper 12, Jauger 13 ,
de Rézina Négocier 15, Pègre 12, Éva luer 12, Alchimie 13, Herboris-
terie r7, Chirurgie 15, Secourir 18, Écrire (Mélorien) 13
Le chef de la délégation arlamiscc locale. Un fana- T rait: Decce (doit assistance aux Félins ble~sé.~)
cique odieux, complètemenc obsédé par l'église et son
service. li est malpropre et cache sa saleté sous une
bonne coucbe de parfums enva hissants. A parc ça, c'est
un bon gestionnaire, qui cient les cordons de la bourse
d 'u ne main fern1e : il ne s'en laisse pas compter par la
DE PRIX
Lli te non- exhau~tive du matériel ~ hapardcr dans lt: belles villes de la Principauté (voir acheter i le budget vous en 1

dit). Le pri:,. sont usueJs er donné pour une quandté courance. Au cas où les personnages chcrchcrrueru à revendre
le fr it de rapine fn1crucus<: , es prix seront 1narchandé par exen1ple à la moitié du prix couranr. La monnai esr
décrite en détail à la page 190.
•·I miche (pièce de cuivre) - 0,01 cottr,On ne ou o écu I

• J ~eu (pièce rond d"ar,gen.r) = 0,1 cow·onne ou to mjches


• 1 couronne (pil~cc ocrogonalle d,alliage or/argent) - ro éçus ou 100 n1iches
La .miche est abrégée en M, l écu en E l:t la couronne en Co. Les prix sont donnés en m.iches ec en couronnes.

S'habiller' Se nourrir S'abreuve·r


sar1dales ...................................... .. 4 sel............ ... ........ ,. ........ ,..... ................ 10 bière ·····~ l
i " . . . . . . . 1 ... , • • • • • • • , .. i ... ,. !t ,. . . . . . , ..... , , •

sabots., ............... 1• • ,. • • • ,• • • • • • • • • •• ····La:····. 2 n1ou tarde (le pot) ..... . u r5................ bochec (mid fermt:nté) ................ 1
cha.ussu.re . • 1 • . .. . . . .. . . . . . 1• • • • •, • • • • • • • • • • • • • • 12 beurre .. (la 'm oue d 'une demi-1 ivre} hydromel ...................................... 2.
bortes ...... li.ttl· t!·"'' ''.._ ••, , .. •If • • ,..,••••1.. . . . . . . . . . 20 •• • • •c. •• •• •• •• •• •• •• ••11 • • • • • • • • • • • • lll •19r l t1 • 1t!l!t' i i ltf • • 20 cidre 1
111' • • 1 .. . . . . , 11 . . . . . . . . . . . . . . . ,. . . . . . . . . ., • • Il . .. . . ..

bas.,. ......~.,. ....... .. ~ ......... ,. ............. ~ .. 15 graisse (Je pot d'une demj-JJvrc) .. 5 vi na1gre ,. . !t . . ....... " ... .... . . . ltl • • • •• • Ill •• • • • •• • • • • i • 1
chaussettes ........ .. .. "'"' ...... ,. . u • ••• • ••• 5 huile (la bouceille) .... 25 u • .., . . . . . . . . . . . .
.
ptquette ..... a; . . . . . . . . . . . . . . . .. . ... . . . !t··· "....... ., .•... Il. " z
cej.nîllic _. ... ,.... ,. ....... ........ ,............,. 8 jll. • • , •• ,., pain (la miche) ......... "'" .............. '*. 1 vin (blanc ou rouge) ..... .... •1+••un1+4
saucisson (ben la pièce quoi ... ) ... ro grand crû ................... .................... 8
culottes . ...................................... 5 fromage (la demi-livre) ................. 15 liqueur .............. ......... ................... 4
pantalons . -· ~ - · ........... .................. 40 Jégume (un chou. une botte de alcool distiUé ...................... ........... 5
. b..l(;rcs
Jam \ .... 1. . . . . 30
. . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . .. . . . . . i. carottes, etc.) ............................... 3 tord-boyaux...... ., ........................... ,
co raHlons {rescesde marché, option sirop ••11•1• · •• ••• • " • it . . ............. IO 19> • • • • •it . . ......

. pe ..............
JU If • ,. • • • "' • • • • • • • • ., • ,. • "' . . . . . , . , tt ...... ..,, , 11 20 végétaux ... ) ..... ., ........ · ~ ·· ......... .,...... 1 jus die fru its .... .,. ............. .., ............ r5
robe, ... fi, .............. .. .......... ........... ". _... . 16 0 pâté (le quarr de livre) ......... ., ..... r8 infus]on (la tasse) ....... ................. l
vjandc crue {la livre) .... ........+ . . . . . . . 6 lait de vache (le bol) .............. ...... 4
chemise:·...................................... r5 viande séchée ..... {la d~mi-livrc) 25 lait de chèvre (le bol) ............. 3 La • • • •

n1aHlot de co rps ...... ..... ... ,. ......... r2 gibier (la livre) ...... 50
f • • • • a u u a • • • • • • • •• • limo nadc ..... ,. .......... . ..................."... Io
COrsage •• •t••• •••• •t•"
1
e !t t4 ...r• f ! • a• ! • • • W.I!! f • • • • • 1 • voJaHle côrie ... ,. ....... .. ................... l5
ch.andail .............................. ...... 23 pois ·on de rivière .. ..,.,,,... .,.....,. ..... ... 8 Se loger
poisson de n1er ... u•••nu•• •• " •••• ""''* 10 Les pdx sont icl donnés à la loca-
gants de soie~-.u•u•· ........ .. ·• - u•••n • ·35 brouet ................................ ~ .. .. -··· -- 3 cion à la sema] ne.
gants de laine ... ._ ......................... 7 SOU JJ·e ......... ...... . . . ,. •.•••. ••lll••·· .,. .....1•••• •• 1• •• S paiHasse miteuse..... 3 + ......................

. .
IDJ1ta 1n es ....... ". ". "................ .. .... ...... .. ...... 5 ragoûc ............................. ............ .. 6 auberge sorcUdc ... ..........................8
moufles ............................. ......... .. 5 légumes cuirs ............... ., ............. 4 auberge moyenne .. -.u ••••••• •••. · u· . 12
céréales .... .......... .. .......... ............. ·4 grande aubcrg~ ... . ........................ 2 )
manteau de toJ·1e cuee
• -··· ........... 22 I '
repas minimum (boJ de soupe du ap partemen c................... ....... 70 u .......

man reau de eu ir ........................ 50 chef: tranche de pain sec> un verre cave ...................... i. •+• 301.... . . ..... . . . . . . . . . . ... . . . . . . .

manteau de fourrure' ,. ........... 15 Co de vinaigre coupé à 1eau) ....... ... .. 7


1 .
grenier ...................... •c. ......... .. 11•• ·· • ., .... .., . 30
ent:repôt ... 1 Co
+o+h ... . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

capt::. .. .......,...... ., ...... 1• • • • • , . . . . 1• • 1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ) repa de maitr,e ....................... 1 Co bouciquc ... ..... ......................... 4 Co
couverture'' a ... , . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,.. 11•4 maiso n ... ........ , ,.................. _.. .. _ ........ 6 Co
chapeau de feutre ................ u ...... ) banquet (12 p ersonnes) ........ 10 Co hôtel parciculicr ................... 30 Co
chapeau de cuir .. u . . . . ,. • • - ~·· •••••••••• 30 taxe portua fre ............................... 5
bonnet... !9 . . . . . . . . . . . . ..... . . . . . . . . . . . . . . . . l i . . . . . . li . . . . . . . . , 2 sorbec .... ....... u • .. ... .... . . . . ....... ... ... 30
, 1i~e .......
ec lm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . " • • ••• • • 1 pâtisserie (la pièce) ..............,. ...,..40 Les animaux
.
Justaucorps Il ............. 5• ........... ··~· lll ··. )O pârisseric khalère (loukoums et pedc chien {caniches ec assjmilés) ..
masque ........... ·•• ito• ........ ,If •• ,,,, ,,_.'fi,,.. ." , 20 autres, la pièce) ........... . .............. 30 .... ~ .................................. .... ............ 5 Co

c aga u1e .... .,................... .,.. .. .. ... .. .. . 25 poJvrc "... ., ............ r5
i • • • i . . . . . . . . . . , "' 5 li· . . . . . . . . . . . .. . . . gros chien de race (de garde ~ de
n1ocassins de rôdeur ................... 30 épices rares ................... I à 400 Co chasse, ecc.) ... .......................... 7 Co
lancer ne borgne ... ....... .,....... u •• • 200 farine (Io Hvres) .. ........ 3 +t . . . . . . . . . . . . . . . ,çhac ~ ........... ..... ..,.................. ....... ., 300
oeuf (la douzaine) .............. •n••··. 2 rat à dresser ... ......................... u. 50
furer ...................................... 2. Co Les armes et mage (le service) ....... 50 à 5000 Co
singc..................................... 16 Co protections
canari .................................... 7 Co ma craque ............ .......................30 manoillon (la journée) ............... 10
perroquet ............................ 30 Co Réau (nunchaku) ..................... 320 maréchal-ferrant (le sabot) ........ io
dindon ...................................... 30 fléau d'arn1e ........................ 45 Co putain (la passe) ...................... 100
poule ......................................... 20 Aéau du diable .....................80 Co scribe (la page) .......................... -o
canard ....................................... 15 hache piolet........................ 60 Co sergent (la journée) .................... 80
lapin........................................... 15 hache d'arme .......................80 Co soldai (la journée)...................... 'iO
faucon ................................... 3 Co dague .................................. 35 Co terrassier (la journée) .................fO
mouton .....................................70 1na in-gauch e ....................... 45 Co
chèvre ....................................... 80 rapière .................................80 Co L 'artisanat
vache..................................... 1 Co épée longue ....................... 100 Co pot cti. rerre ................................. 2.
boeuf..................................... 3 Co épée géante .........................150 Co pjchec ......................................... 5
porc....................................... 1 Co hallebarde .......................... 10 Co gobcleL ....................................... 4
cheval de rr:iit ..................... 10 Co lance d' hoplite .......................... 18 bonnet d'Arlam (marché noir). fCO
cheva l de rnonte .................. 50 Co a rc court de chasse ............... 9 Co bourse ...................................... 10
âne ...... .. .. ..... ......................... 5Co arc long de siège ...................15 Co besace....................................... 40
serpenr vcn i mc:ux ................ 40 Co arc long con1posire .............. 35 Co sac de voyage ............................ 80
poisson roLtge ............................ 30 arbalète .............................. 60 Co coffre en bois ........................... 00
arbalète de poing................ -o Co armoire .................................. 800
Les véhicules arbalète de poing à barillet IOO Co poe·1e a. firire
. .............................. 20
barque .................................... 600 couteau de lancer ........- .......... i50 casserole ................................... 40
charrecce à bras....................... 400 mousquet .......................... 550 Co chaudron .................................. 80
cha.riot .....................................700 pistolet ............................. 200 Co brouette.................................... 80
calèche ................................ i.o Co coquecier (&onde) ........................3 rasse en fer ................................. 7
bateau de pêche................... 30 Co flèches (le carquois) ...............2 Co
.
tasse en eu tr ............................... 4
place sur un navire {voyage) ....... r5 carreaux (le carquois) ........... 4 Co tasse en porcelaine ..................... 5
p lace dans w1e caravane (crajec) ..... 11 poudre (pour 12 charges, et au bol .............................................. S
n1arché noir svp) ................. 30 Co ass1ecre ....................................... 5
Les outils peau de cuir ........................... 800
.
pan1er....................................... ro
marteau ..................................... 50 con1binaison rembou rrée .....13 Co corbeille ..................................... 4
masse ........................................ 80 coque de cu ir bou illi .......... 20 Co fauteuil en osier...................... t10
faucille .................................... 100 cben1ise de mailles ............. 60 C o
cl1ig11ole ................................... 150 cotte de 1nailles rembourrée ......... COULC.:1.ll ... .. •.... , .. .•.• , . .... .. ..• .•.•.•.. 80

lirne ... .... .. .. ................. .......... ... 120 ··· ··· · ·· ····· · ·· ···· · ··· ··· ·············· 100 Co fourc.hcctc ................................. 10
scie ... ......... ... .... ........ ....... ........ 160 ca rquois pour 10 flèches ............ 25 cuillère ....................................... 8
pioche ..................................... c20 ca rquois pour ro carreau.x..........30
trousse de setruriec ............. 10 Co carreau de verre ....................... 200
complet de mèches ............... 15 Co Les services gobelet en verre ....................... 500
emporte pièce...................... 10 Co Ici ce ne sont que des prix d'achat pichet en verre ..........................350
.
grappin.................................... r.40 du service. Les personnages sont
corde ....................................... too libres de choisir leurs tarifs. tence ........................................ 200
pied-de-biche .......................... 110
coupe-boulon .......................... 250 arracheur de denrs {la dent) ....... 40 sculpture ............................. 10 Co
rab.or ........................................ 130 barbier {la barbe) .......................40 chandelier ........................... 30 Co
ciseau à bois ....... ....................... 90 carrosse (la journée) ................ 140 buste du prince ..................... 1 Co
pelle ......................................... 110 charpentier (la journée) ............. 40 buste de Aavien con i .............. 600
lampe à alcool .......................... 150 courrier (la journée) .................. 30 roi le de maître ................... 100 Co
chandelle................................... 20 courtisane (la journée) ........ 20 Co A
croute ........................ ............ ..200
allume-feux ............................... so domestique{la journée) .............. 30 1ivre religieux ........................... 4 0
enclume .................................. 150 éruve (le bain) ........................... 30 roman .....................................•. 2 0

-
souffler .................................... 340 faussai re (le docwnenr) 5 à 500 Co livre à l'index (marché noir 40 Co
LEXIQUE
Caractéristiqu es: les aptirudes innées physiques, T raits o bligatoires: évèncmenrs consricuanr le passé
mencalcs cr sociales du personnage. du personnage (race, milieu social, cassure...).
A t t ribu t: Les Atuibuts sont des réserves d'énergie Traits o ptionnels : craies que le personnage peut
dans lesquelles le personnage peur puiser lorsque ses acquérir à la créarion en plus des Traits obligaroires.
jours sont en danger ou qu'un échec dans une action Voir page 109 pour la liste desTrairs.
pourrait êcre éviter par un effort supplémentaire. Voir C rasse: Ce con1pceur pern1c1 au joueur de modi-
page 134 pour leur uri lisarion. fier une description effectuée par le nleneur de
Cercle : valeur courante d 'un attribue (x cercles). jeu pour tourner la situation à l'avantage de son
Compétence: les compétences viennent préciser les personnage. loures les accions entreprises de cerce
doma ines d'expérience du personnage, ses aptitudes man ière do ivent syscé1nariquement s'oriencer vers
profession nellcs. un objecrif égoïste, vil ou néfasce pour autrui. Il
S ty le: la catégorie d 'archétype à laqu.elle le person- a'csc pas question d 'aider qu i que ce soie par ce
nage appa rtien r : u 11 pci:sonnage costaud, habile, forr biais, an1i ou cnnc n1i. Pour p lus de précision, voir
en gueule ou cullivé. page 136.
Bra nc h e : le cype d 'activité cri111iJ1elle pratiquée par Vitalité: Les blessures les plus prornpœs à encraîner
le personnage. la n1ort ou des séquel les sont gérées par le tableau de
Sp écia li té : Pour une profession donnée, il y a deux Viralicé. Armes rranchances, anncs à projectiles, chutes
spécialirés. Par exemple, Assassin esc une spécialicé speccaculaires, poisons foudroyants, immolations
de Spadassin. Le joueur doit choisir une spécialité au diverses ec variées menacent gravement la santé d'un
personnage au moment de sa créarion. Voir page 85 les individu ec trouvent donc leur place en Vitalité. Voir
étapes de la création de personnage. page 155.
Mémoire : capital de points permetcanr d'augmenrer End urance: La fatigue, l'alcoolisme et tous les écars
ou d'acquérir des compétences, des cercles d 'attribucs pouvanr aboutir à l'évanouissement er au K.O. sont
ou des rrairs optionnels à la fin de la créacion de perso. suscepribles d'êrre rccranscrirs par !'Endurance. Voir
Art : Touccs les compétences son1 rartachées à lln page 155.
domaine, appelé • Art ... », qui permer d'idenri6er les Q ualité : La qualité d'un test de compérence dépend
connaissances con1n1u nes des principales carégorics du jet de dé et du niveau de la compétence. Voir le
sociales de la population de la Principaucé. tableau page 130.
T ro u sse : Ensemble de co1npérences acquises par le Mod ificateu r de difficulté: Voir page 129.
personnage en fonccion de sa naissance, de son milieu Systèm e de D uel : Résolurion des duels en général
socia l, cc de son choix de profession. (combat, course-poursuite, ...). Voir page t38.

INDEX DES ILLUSTRATIONS


Anne Rou v in : 83; u6; i55; 268; 27r; 272; 285; 288
Ber tran d Bès : 30 ; 63 ; 75 ; 77 ; 79 ; 141 ; 233 ; 266
Boris Cou rd esses : 57; 81 ; 125; 137; 154; 163 ; 207; 251 ; 283 ; 299 ; 325; logos ; fond s
Frédéric Borralho ; 67 ; 124 ; 130 ; 135 ; 149 _; 172; 179 ; 199 ; 209 ; 218 ; 222 ; 228 ; 282
Jaouen Salau n : 13 ; 15 ; 17; 18; 20; 33; 37; 59 ; 295
L u d ovic Sanson : 9 ; 47 ; 49 ; io5 ; 2I1 ; 244 ; 255
Marion Jiranek: 168; 181-188 ;
Michael T ognotti : 90; 94; 96; 100; 109; 237 ; 292; 313 ; 3:u
N icolas D em are : 5 ; 7 ; IJ6 ; 260 ; 264;
Sebastie n D eJfino : 89; 101 ; uo; n9; 120; 122 ; 127 ; 219 ; 222; 2.27; 231 ; 233 ; 236; 240; 242; 245
Stéphane Cochereux : II ; 26 ; 40 ; 41 ; 42 ; 69 ; 73 ; 121 ; 165 ; 203 ; 204 ; 253 ; 254 ; 278
Sté phane Le Nédic : 301 ; 303 ; 304 ; 306 ; 307 ; 308

J34
+ AVIS DE RECHER CHE +
La personne recherchée se nomme : ···-··- .. .. . .... ·····------
Pratique p lutôt dans Je style des :
Dans la branche des :
.. ·-······.. •
··""'

Est specialisée dans :


De sexe :
-~·------

D'origine :- -··-----
J\'1esure environ :
-·----- ·- .
-·-··-
Description sommaire :

25 o-j:ft é,: VITALITÉ


• MISE ÀPRIX · InVîative 0 0 0 -0 0 Egralignures DDD
00000 Blessures légères D DO -2
n
Blessures graves D 0 i.~7 -3
UaAITS . . ..... .. ...........
é,,1lrl'Vctè,re.,: -···.
Ap/01nb 0 0 0 0 0 Blessures cri tiques DO!.~! -4 ~
(/)
....--··· ...... . ... .. ... ... . ........ . Blessures mortelles DO -8 (/)
'''
00000 tr:I
• .. . .. .. .... .............. ..... o'(,o-l:iut0Je-:
...... .-··-- ........... ·-·· ..... ........
_,,,
ENDURANCE 0
......,_.. ·- ................................. Santé 0000 0 Egralignures DDD 0
_00 000 Ecchy1noses DD0 -2 0
é&r11e-é'ee-: Coups DO -3 0
Lucidité 0 0 0 0 0 Blessures DO -4 0
00000 K.O. DO -8

éoMPÉTENCES Ferrailler \Do) Maçonnage


Mécanique (Do)
li.crobatisme (Do) Contorsion Mendier (Ca)
\ffaires Cuisiner (Ca) Monter (Ro)
li.griculture Décamper (Ro) Filer (Ce) Nager (Ro)
\!chimie Domptage (Ca) Forgeage Naviguer
illstocratie
li.nuée
Gérer
Grimage (Do)
Négocier (Ce)
Pays Repérer (Ro)
-
\maquer (Ca) Grimper (Ro) S'orienter
\Ji: Dressage Herboristerie Secourir (Ce)
U-tisanat Ecouter (Ro) Histoire Pègre Séduire (Ca)
3astonner (Ro) Ecrire Interprétation Percer Sorcellerie
::harpentage Peuple Survie (Ce)
::hasser (Do) Tricher (Do)
Intimider (Ca)
Escamoter (Do) Jauger (Ce)
Etiquette (Ce) Jonglage (Do) Planquer (Do) Urbanisme
::hi.rurgie Evaluer (Ce) Lancer (Ro ou Do) Politique
::omëdie (Ca) Falsifier Langage Prêcher (Ca)
::omposition (Ce) Pyrotechnie
Religion

X>nduire (Ro) Faune


---"-- Législation
Ligoter (Do)
--
ARMES
Nom ... Famille DégaL Technique4 ~ ~ - ......Technique5
-. _...
....... EcolC'
·--·-·-·-··-- -
-------·----·---
--·---· ..
......·-···--·..··········-··-··· ....
ARMES À DISTANCE
Nom Fa mil le Ois
..
Lance Dégal Technique4 Techniquc5
_.._ ................ -- Ecole
~- ·-.~..&-. '-Io~~-

.... -····---~

.... ···-·-··---~-~

·-·- --·----··· ...............

ô'(:;cHESSES c151ANQUES uf,{ATÊR IE l

-···- ..... •
........ . • -.. ...... ........... ............ _.. -·---····-- ···-- - ........
'·-
........ _ ....- -----..·-- ........_,,, ...........
·- ....·-··----·-··· ............................... ·······-- -··---····---
···-····- ----···-···- ···- .. -···· .......... -·····..·-··- ··--··--·············-·····... -
-- -··----·-·

-···-·--··--·····-·-··-------····--------···-- ···----------------·· ------··-··--·------~--- ---···-


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