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tte poursuite n en finira donc « <.Alors chaton, tu fais moins le rnalin mainte-
jamais ? Cela fait maintenant une nant! J'te r'trouverai, tu m'entends ?J'te r'trou-
bonne demi-heure que je cours dans les ruelles de verai et j'te f'rai payer très cher c'que t'as fait à
Samarande. Je me suis définitivement perdu après mon frère! Salopard d'félis ! »
avoir dtboulé dam cette petite venelle, une impasse Puis les bruits de pas s'éloignent. 'Bon, je vais
bJJ.rrée par un n-zur de vieilles pierres disjointes que pouvoir bouger. C'eft le moment d'essayer de sortir
j ai rapidement escaladé poitr me retrouver dans des égouts avant qu'une bande de gouris ne décide
une cour intérieure. 'De Là, je peux rejoind1·e les de me lyncher.
toits. <.Mais mon pours1,ivttnt ne me lâche pas pour
autant. . . Plus agile que lui, je le diflance. Un peu
plus loin, quand une avenue malvenue meforce à
quitter la sécurité toute relative de la voie des airs, Un félis trempé jusqu'aux os vient d'atterrir sous
je conflate avec effroi qu'il eft à nouveau sur mes mes yeux, aspe1geant au passage le bas de ma
talons. Je crois que nous nous dirigeons tout droit capeline en loqite. Un homme a gueulé quelque
vers les quartiers nobles de Samarande. ,(gs gardes chose sur la mort prochaine du sac à puces... le
poflés aux enn-ées de la vieille ville ne laisseront pauvre, je suis tellement désolé de devoir lui voler
jarnais passer un félis, de surcroîtpoursuivi par un sa proie, hihihi.
Urnélorien. <.Mon uniforme de milicien chapardé "Tiens, ça y efl, il comrnence à se relever. HOià ! il
ce matin ny changera rien. 'Bien ! ,'le n'ai plus eH plutôt baraqué pour itn féiis. <.Mais ça nefera
le choix, il rne faut fitir par les égouts, même pas une grande difference. Il a le pelage sombre,
si la simple idée de l'eau saumâtre et puante ce qui aurait pu lui être utile pour se dissimuler
courant autour de mes pieds me rép~tgne. Je si la nature ne l'avait pas ironiquement doté de
tourne plusieurs fois d 'affilée dans de minuscules grandes taches blanches autour des yeux. 'Deux
rueliespour désorienter mon poursuivant. éclats verts dans l 'obscurlti qui commencent à
C:nfin, une bouche d'égout! Je me jette dedans regarder autour d'eux. .(g où jè suis, il n'eH: pàs
sam réfléchir. Une chute d'environ deux mètres près de me découvrir. 'Dornmage pour lui, ça lui
et je me reti·ouve meurtri dans ma chair et mon aurait peut-être laissé une chance.
or~eil, pataugeant dans vingt centimètres d'une cAla faveur d'un rayon de lune qui iornbe dans la
enu nauséabonde. "Tandis que je maîtrise tant bien bouche d'égout, je peux voir qu'une de ses oreilles efl
que mal la panique q'l!-i commence à s'emparer de déchirée, sans do'!f,te un héritage de son enfonce tu.mul-
1-noi, j'entends, venant de la rue, le rire rauque tueuse, dernier signe encore visible du bambin plein
de 1non ennemi. de vie qu'il était autrefois, et ctetera, et cittera...
<Bon, ce n'eff:pas tout d'être rornantique, mais il
,-ommence à se foire tard. On ne va pns passer fa
nuit à tergiverser. <...Allez hop ! on enlève le cache
th ln lanterne, clic-clac, et la scènes'illumine.
J{j, hi, hi, il bat deux ou trois fois des paupières,
surpris par le changement de lumière. 'Puis ilpose
~s yeux sur moi, sur l'arbalète braquée sur son torse,
sur mon sourire torve; je peux lire la peur au fond
de ses yeux de matou. 71.ens, c'eH drôle, j'aurais
presque parié qu'il allait se pisser dessus. <.Mais
non, aucune odeur acide ne vient s'ajouter à la
puanteur ambiante. <...Ah la la, dommage, j'aime
que mes proies aientpeur avant de mourir, je vais
peut-être devoir le torturer un peu pot'r rn'ttmuser...
4. 'eH ce quejefaisais en taule pour rendre les petits c'efl l'horreur pour les minous à ce qu'ilparait. êt
nouveaux plus rigolos, hi, hi, hi. il sait qu'iLva mourir. Certains s'évanouissentpour
Voyez-vous, ça va bientôt faire une hei~re que je moins que ça ... Si, si, croyez moi, j'ai déjà vu ça, hi,
1ne suis échappé et, croyez-Le ou non, je ne me suis hi, hi. <.Mais celui-là al 'air de tenir un peu mieux
jamais senti aussi bien. 'Bon, bien sûr, il a fallu le coup. C'eff Le genre de mec qid serait capable de
tuer ce ptêtre. <.Mais vu La tournure qu'avaient s'en sortù· s'il devait passer quelque temps à l'ombre.
pris les choses, c'était ça ou les caves de l'inquisition. êt ça, ça se respeéf:e ! <.Mais point d'apitoiement
êt puis j'ai bien peur que l'Église d'l/frlam ne malvenu! C'eff: L'heure de mourir, chaton!
voie d'un mauvais œil Le fait que je L'ai égorgé... «~'eH-ce... qu'eH-ce que vous me voulez?»,
l/fvec les tknts, hi, hi, hi. 'Bah, ainsi vn ln vie, s'inquiète lefélis, maîtrisant tant bien que rnai le
ainsi va la mort. J'ai pu récupérer cette arbalète, trernblement incoercible qui s'eff emparé de lui.
111ais le seul carreau inséré ne va pas me mener bien « LAh ! si tu savais._. »,fois-je en élargissant rnon
loin. J'ai besoin d'a1mes, de vêtements, d'argent... sourire. <.Mon visage, éclairé d'en dessous par la
1Joinmage pour ce/élis, mais la providence l'a fait lueur tremblotante, brille encore du sang du prêtre
tomberjufte à mes pieds. qui macule 17ton museau. Une de mes incisives eff
l/fha ! ça y eft, il va parler. Ça se voit au trernble- brisée en bisetttt, accentuant mon air carnassier.
1nent qui cotnmence à agiter sa babine inférieure. Il <.Maintenant, mon sourire suffisamment large
n'eft pas loin th paniquer: il a les pieds dans l'eau, révèle mes canines cariées. •
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,(g, peur eff encore 1nontée d'un degré dans les différents points de chute au cas où une course
yeux du ftlis, on dirait presque de la terreur à poursuite s'engagerait dans Samarande. 011ais ce
présent, hi, hi, hi... n'efl qu'unefais sur place que vous vous apercevez
que votre jJat1·on - pardon ex-patron - na aucune
confiance en ses employés. c../{u. point de ne pas les
prévenir qu'il a jàit placer une alarme magique
" êt merde et merde et merde ! » ,(g, petite ritour- sur son fichu coffre I
nelle des situations désaftreuses me trotte dans la €nfin bon, ce n'ef& pas La peine de chialer là-
tête depuis que j'ai pris la décision de forcer ce dessus, ça ne va pas maider à échapper à mes
coffre. Je m'attendais à qitelque chose d'autrement co/Lègues - pardon, ex-collègues. Surtout que nous,
plus difficile, rnais j'ai visiblement des préd-isposi- les nains, nous ne sornTnes pas vraiment taillés pour
tions pour le métier de malandrin. Crocheter une la course, si vous voyez ce que je veux dire. '/l@n,
serrure, c'eff étrangement un peu comme faire vous ne voyez pas ?
la cour... ên quelques minutes, la serrure s'était €h bien ! regardez un peu plus bas, vous allez
laissée ouvrir, dévoilant le contenu du coffre. Je comprendre !
me suis senti comme un adolescent à son premier Chierie de furoncle vérolé à la 111ords-rnoi Le gouri,
rendez-voi~s amoureux, qu.and enfin /.a femme cette hiffoire va finir dans les égouts, j'en mettrais
convoitée accepte ses avances et l'emmène dans sa mes lorgnons sur t 'enclume.
chambre. Une fois ta porte du coffre ouverte, j'ai
compris pourquoi ça avait été aussi facile.
r-Pas fa peine de dépenser tout son argent dans
un coffre-Jort invioltible - d'ailleurs ça n'exiffe Planquer le tonnelet de poudre dans ces égouts
pas - quand on peut s'ojfrb· les services d 'un mage. n'était sans doute pas la rneilleure idée que j'ai
Pour continuer tians les métaphores, disons qu'une eue. <..JV!ais jamais il ne pensera à le cherche1· dans
alarme rnagique sur un coffre, c'eff un peu comme un endroit aussi humide...
quand vous vous offrez les services d'une fille de Ça fait maintenant une bonne dizaine de mintetes
petite vertu et qu'une fois arrivé sur le lit, vous que je poireaute. €n arrivant, j'étais encore un
vous apercevez que c'eff un rnec. Ça fait un choc, peu essoufflée. !2J!.and on a un rnage aux trousses,
non ? êh bien là, pareil, te choc. on évite de reHer plus d 'une demi-heure au même
Je m'explique: vous prenez la grave décision de endroit, simple queflion de survie. 011ais ça ne me
cambrioler votre employeur avant de prendre la dérange pas, bien au contraire, j'ai toujours vécu
fuite pottr échapper au carcan familial bl.a bla comme ça. IL efl peut-être déjà sur rnes traces, à
bla... enfin, on connaît tous ça. Vous mettez vos moins qu'il nait lu dans mes pensées que la poudre
plus beaux habits noirs - on ne cambriole pas en était ici. C'eft Le seul moyen qu'il me refle pour
guenilles ! Vous préparez voh·e coup avec minutie, réussir à me débarrasser de lui, et encore... Comme
vous ne laissez aucun détail au hasard: plan de iL eff sans doute assez intelligent pour déjouer une
• /.a boutique, matériel de crochetage, horaires des attaque frontale, il faudra ruser. c.Mais qu'il
gardes et de leurs ro11des, vous prévoyez même se méfie, je suis une femme et il me sous-effime
-
sûrement... Je vais traquer cet odieux magicien - '"Bon, c'efl pas tout ça,
jusque dans son refuge et je planterai sa têt:e au mais je crois que je vais
bout d'une pique ! vous laisser discuter entre
0'vla vengeance doit attendre cependant: j'ai amis, hein ? Je voudrais
besoin d-e ce tonnelet de poudre, etj'ai bien l'im- pas vous dérange1; suren-
pression que ce crétin defélis efl encore là-dedans. chérit I~ nain.
Je l'ai entendu crier quand le nain s'efl engouffré - %i, tu bouges pas d'un poil, sinon }'t'ouvre en
dans la bouche d'égout. Il a dû lui tomber direc- deux ! lui crie le gouri.
tement sur Le dtis. êt une deuxième dtiuche pour le Je tente de reprendre les choses en main, bien
.félis ! Je crois bien que j'ai entendu trois personnes décidée à ne pas laisser La situation m'échapper.
pot;f$ser divers jurons tous plus fleuris Les uns que - m là, du calme, les gars ! %ut va bien se passer
les autres. ét vu la discussion qui s'efl engagée, et personne ne va mourir si vous faites ce que je
l'un d'entre eux- peut-être bien le nain - a une vous dis.
fameuse grande gueule. - êt si on fait pas c'que tu nous dis? rn'inter-
Toujours efl-il q11-e je n'ai pas vraiment le choix, il roge le gouri, un sourire mauvais retroussant ses
fout que j'y aille aussi. Comme ils sont en grande babines.
discussion je devrais pouvoir tirer mon épingle du C'eft à cet inflant que Le nain part d'un grand éclat
jeu. Je ne suis pas vache, je ne vais pas les tuer. Ce de rire. Surpris, Le gouri appuie sur la détente de
ne sont pas eux mes proies. f),y_elques pas rapides et son arme. ,(5 carreau d'arbalète vient frapper la
1ne voilà devant la bouche d'égout. Ça continue à pierre dans mon dos : il efl passé à deux doigts de
blablate1· là-dedans. Je sors mon arbalète et engage la tête du félis. C'efl alors queje m'aperçois que ma
un carreau avant de me glisser par l'ouverture. main s'efl égaiement crispée. J'ai tiré sans même
J'atterris discrètement derrière le félis, il a les bras m'en apercevoir et Le can·eau s'efl fiché dans L'eau
levés au-dessus de la tête, avec les traits de quelqu'un saumâtre, aux pieds dt~ gouri.
qui ne sait pas trop où trouver un lieu d'aisance Je crois que c'efl l'ironie d~ la situation qui nous
alors qu'il en a dramatiquement besoin. .(g nain, sauve la vie. J2!...tatre imbéciles coincés dans les
lui, efl: en train de palabrer avec un gouri miteux égouts qui viennent de se rater. Il y a de quoi rire
qui le menace de son arbalète. lis sont dtinc bien et c'efl ce que nous faisom.
. . ,, . ,
trois, ;e ne m etats pas trompee.
- c7v.!essieurs ? leur dis-je en pointant négligem-
ment mon arbalète vers la tête du gouri. li va falloii·
étre très prudents si vous ne voulez pas finir votre 'N!Jus finissons la journée autour d'un verre de
trifte exifl:ence au. beau milieu de la fange ! vin dans La première gargote que nous déni-
- Ouais ! êt va falloir que tu sois très prudente chons. 7'1.Eus décidons de travailler ensemble.
aussi, L'éjfarat, si tu veux pas que j'te troue la IL fout espérer que quatre bras cassés associés
peau ! me menace le gouri. su1·vivent plus Longtemps ense'!nbfeque quatre
- Heu ... j'y suis pour rien moi, lance le félis en bras cassés isolés... •
•
prenant un air innocent.
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BONJOUR ET BIENVENUE DANS L'UNIVERS
DE LA PRINCIPAUTÉ DES SEPT CITÉS
La prem ière édition mauvais qui s'offrait à eux. La vie n'est pas
facile. La guerre n'a pas arrangé les affaires
C'est donc avec ce livre que débute un et le pouvoir en place essaie de serrer la vis,
nouvel épisode d'une aventure initiée en en résumé les professions criminelles one la
r995 par Croc et la Siroz Dream Team avec cote. Les gars et les fi lles incarnés par les
la parution de la première édition de Night- joueurs ne sont pas des bons à rien, ils ne
prowler. Dix ans c'est long et le livre que sont pas mauvais, ils fonr juste un boulot,
vous avec entre les mains est bien différent leur boulot.
de celui dont il se veut la continuité. Leur gagne-pain ... parlons-en. On a bien
Le système de règle est complètement dit criminel, pas vaurien, ni canaille. Dans
différent. L'un ivers de jeu est devenu plus cerce seconde édition il s'agit d 'évoluer au
pessi1niste, avec un accent net sur les côtés sein d 'une société parallèle qui a ses profes-
sombres de la condition humaine. Pauvreté, sions, ses règles et ses pouvoirs. Les person-
crin1e, corruption, obscurantisme : voilà nages parrenr peur-être en bas de 1'échelle,
le terreau no irâtre er putride sur lequel la mais ils ont bien li ntenrion de gravir les
société de la Principauté est aujourd'hui échelons jusqu'au sommer. Aujourd'hui ils
bâtie, vingt années cr une guerre civile après volent des coraillons au marché mais demain
les événe1n enrs de la preLnière édition. ils feront peut-être la loi dans une rue, un
. ,. . ..
C'est en quelque sorre u n reno uveau, mais quartier et ni e1n e, u n JOLlr, part1c1peront
Ltn renouveau selon les leçons do n nées par aux grandes d écisions de leur vi lle et de la
les grands auteurs de la dark fanrasy reis que Pri ncipauté. De route façon ils n'ont pas le
Glen Cook, G.H.. l~. Martin, Sceven Erikson, choix : il y aura toujours derrière eux quel-
et tant d 'autres. qu'un de plus petit, plus vif er plus futé qui
convoitera leur place, cr s' ils ne s'approprient
pas celle de ceux qui sont devant, ceux qui
Le jeu les poussent au cul finiront par les faire
tomber. Simple question de survie : devenir
Cc n'est pas un secret, c'est même écrit eu plus fort ou disparaître. Er il faut être franc,
quatrième de couverture: L'action se déroule cette dernière solution est la plus probable,
dans la Principauté des Sept Cités, et les cet univers esr mortel, pas question d 'aller
personnages sont des criminels de toutes ferrailler à toue bouc de champ, car les coups
sortes. d 'épée font n1al et s'en sortir vivant n'a rien
Sc tourner vers une vie de forfaits et de à voir avec la chance. Chaque risque est
larcins est leur choix ou plutôt le moins calculé, er le gros de leur travail consiste à
/
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ertrzins croient que tracer des cartes Cette ltttte contre l'obscurantisme passe par la révé-
conflitue une occupation faflidieuse lation de ce qui confiitue réellement notre monde.
et inutile. C'efl pourtant grâce à elles Si nous arrivons à prouver à nos contemporains
que les bourgeois de .Samarande peuvent étonner que les prêtres leur mentent déjà sur ce point, il.s
leur petit cercle d'amis avec la coupelle de fruits accepteront plus facilement les ai;,tres vérités. '7Jans
exotiques artiftiquement disposée sur la table de ce conibat, sachez aussi que les elfes s'avèrent nos
réception. Çjrâce à elles que le collef!ionneurpeut principaux alliés car leurs vafles ,·onnaissances des
adrnirer cette rnagnifique fiatuette djazare en routes rnaritimes qui sillonnent le c..J'vfonde Connu
ivoire. êt pour vous parler d'un sujet qui vous ne sont qu'une infimepartie de ce qu'il.s savent sur
touche de plus près, c'efl aussi grâce à elles que la totalité de notre globe.
les contrebandiers peuvent éviter les récifs et les
autorités portuaires un peu trop curieuses.
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L a Pc,i.1,1dpauré des. S,epr Cirés- esr une naoion fière
mais repliée sur elle-mên1e, trau1natisée pa~ uue
longue his~oi.re ohargée d'événemenfs r9us plus elf~o;y
ses dteyens, les peuples non hu1nains, les ombres des
caves et des ruelles. La Principauté a peur, la Prind-
p.a uté est péur... Vas personnages, Jeunes rruands,
ables les uns que les- auGres. Ses h abitants méprisent malandrins cr voleurs à la perire se.n1aine, évolueront
les inconnus, ignorent r étra nger ec se défient de route dans Ge monde. La plupart d'entre eux n'en connais-
forme de progrès. I:ainbiru.1ee y est pesante. Clergé senr d 'aiUeurs aucun autre. Ce premier chapirre parle
et policiquc s'.c11chev;êtrent en un réseau d'intrigues d ' bisroire er de géographie et fait un rour d'horizon du
byzantines, le travail manque ainsi que les ressources, monde des Sept C irés, ou du rnoins, de la partie qtti
la pauvreré· se rép:and. La Principauté crai nt pour ses intéresse la popu larion de la Principauté. li renre d'ex-
ffonti'ères, pour ses 1narchands ec pour ses habitudes pliquer les origines de la navranre mentaliré de clocher
qui sernblaienr si bièn établies. Elle craint ses voisins, si répai1due dans celle-ci.
ll
sept gardiens pour faire respecrer ces règles et pour « .(g pre1nier homrne à rnourir vit son âm'e arrnchée
veiller sur le monde. et jetée comme une insulte à La face de la Pensée.
Ces gardiens, les hon1mes, étaienc dépositaires d 'une .(g Pensée fut d'abord rurprise et contetnpia Ses fils
parcie de la puissance de la Pensée incarnée dans ce qu'ils se corn battre les uns les autres, saccageant ce qu'ils
avaient de plus précieu)( ec d 'unique: leur â me. Les non1s avaient ?nis tant de temps à conflr1ûre. »
de six de ces gardiens étaient Mélor, Kahal, Jazerb,
LE LIVRE DES ÂGES
Solcm, Steev ec Kesh. Plus tard, le septième homme VERSET SIX CENT NONANTE-HUIT
vir son non1 effacé du Livre des Âges, un espace blanc
figurant cr:tditionncllement aux ern placemencs Oll il
devrail apparaître. A.lors, les homn1es apprirenr la n1orc, le deu il cr la
douleur que crée l'absence. lis en conçurent de l'amcrrume
" Ils disposaient de la vie éternelle, ils ignoraient le ec encore plus de haine envers leurs voisins. lis se rangèrent
deuil, la tristesse et la peur. Ils apprirent à maîtriser en ordre de bat<Ülle en vue d'un terrible affroncemenc.
les élérnents, à comrnander au.x bêtes et à faire de ce
monde Le jardin de /,a fierté de La Pensée. » « 'Tous étaient réttnis dans les charnps non 1noissonnés
pour se livrer la eûrnière bataille. 'Tous n'avaient que
LE LIVRE DES ÂGES
VERSET CINQ CliNT TREIZE la haine comme langage. lis virent alors une petite
jlamrne au milieu du ciel, et cette jlarnme éclata en
1J.ne aveuglante colonne de Lumière. .(g voix qui en
La Pensée créa en su ire les femmes pour pcrmen re sortit fit défaillir Les faibles et pleurer les plus farts. »
aux hommes er à leur espèce de croîne pour peupler les
LE L1 vn oes Âc l!S
terres.Au fil des générations, ces rerres n'offrirent plus VERSET Sl!PT Cl!NT QUTNZE
assez d'espaces vierges ec l'cnvie naquit chez les fils des
lils des Pères. L'envie, puis la haine.
J.S;'.;J:_~ (
. J ·;c..
Cercains, animés de mauvaises in rentions, obligèrent La Pensée se révéla aux descendants des Pères qui
les âmes pures à leur céder leurs biens par la force. Les ne la connaissaient pas encore cr ceux-ci la nornmè-
fils du septième Père, donc le no1n érair encore con nu renr Arla1n, Cdui-Qui-Peur:fout. Il s apprirent qu'i ls
en ce 1e1nps-là, furent ainsi dépouiJlés de leurs rerres ec lui devaient cour: leur existence er leur monde. Ils
du ITuic de leur labeur. Le septième Père éprouva de la s'agenouillèrenr cc implorèrent son pardon, mais cela
colère cc vengea sa famille dans le sang. Ainsi d ébuta la ne suffie pas à Adam qui voyair encore la colère er la
.' guerre.
pre1n1ere rancœur dans leurs esprits. Arh\m mena les sept Pères
et les premières générations au son1n1et de la plus haute
montagne puis il leur moncra sa route-puissance.
,.
Réunis une dernière fois, les sept Pères reçurent
le dernier n1cssage d'Arla1n qu'ils consignèrent dans
le Livre des Mystères. Son écriture acheva la rédac-
tion du livre des Âges. A ria m changea le monde et
l'agrandir, troublant ainsi les créations impies qui
vivaient:\ la frontière de la Création. Puis, il donna une
conuée à chacun des six Pères des hommes, négligeant
le seplième. Damné, son nom oublié à jamais, il fut
condamné !i errer avec ses descendants.
ne fait nulle part rnention de ln création des races non
Les sept Pères devinrent les fondateurs des sept
h111naines. .(g rédaélion de ce texte date d'avant le Çrand peuples : Mélor pour les Uméloricns (et les Cassars),
&:ode, époque rec11Lée à Laquelle nous ne connaissions pas Kahal pour les Kha lers (èt lès f.ffarars), Jazerh pour
encore i'exiftence des elfas et des nains. .(çs auteurs sont les Djazars, Solern pour les Solomans et Sreev pour
en partie excusés, rnais cela refle un grand problème les Srovcngcrs. Ke~h et son peuple parti rent au lo in
rejoindre les terres distances qu'ils avaient reçues.
théologique : si <.../frlam rt tout créé, pou1·quoi ces deux
Le Père sans non1 cr son peuple, condamnés à l'er-
races n'npparn:issent-ctles jnrnais ?.(ç problème des féiis et
rance, sonL probablement à l'origine des lzganes, peuple
des gouris eft tout n:utre. 1J'nprès Les témoignages dont libre à leurs yeux, crirnincl aux yeux des aunes.
nous disposons, ces deux races ont toujours vécu aux côtés Longremps, on s'interrogea su r le devenjr de Kesh.
des humnins dans les lieux à forte densité de popu/.a- Il y a plusieurs siècles de cela, un avenrurier umélorien
tion, mais jn:rnais le 1Jvre des <...Ages ne précise quand et fic un étrange voyage très loin en Orient er découvrir
comment c..A'rlnm les créa. Voilà pou.rquoi beaucoup de un curieux empire peuplé d'hommes à la peau jaune er
aux yeux bridés. li revint accompagné de l'un d'eux cc
gens les classent dans les créatures ilnpies des origines.
cela ne fir plus aucun douce: les Kcshires, fils de Kesh,
exisraienc bel cr bien et avaient prospéré.
Nul ne sait ce qu'il advint, ni combien de remps il
s'écoula de la disparition des Pères er de l'abandon des
" .(es premiers élbnents forent souflraits 1nomentané- peuples à eux-mêmes, au commcnccn1enr de l'histoire
111entaux lois et se combattirent à nouveau. {fttrfureur officielle: on qualifie d 'Âgc Sombre cette période siruée
détr11isit Les Hômmes, noyéspar les océans, écraséspar les enrre la fin de la rédaction du Livr:c des Âges er le débur
montagnes, brûlés par lefeu et bn:layés par de violentes de celle des Chroniques Un1éloricnncs. Les gouris et les
tornades. f!s "Pères implorèrent la grâce d'c_Arlarn, félis apparaissent pour la première fois dans les texres
offrant leurs vies. <..Mais JI se détourna d'eux. » qui darenr de la fe>ndacion de la civilisation umélo-
rienne. Us ne sont mcncionnés nulle part dans le Livre
LE L1v1ui
OES ÂGES
VllRSET SEPT CENT NONANTE des Âges. Les elfes et les na ins den1eurenc encore un
aurre r11ysrère, leurs origines étant inconnues.
~ LES CHRONIQUES
avait versé le sang el le seplième Père vit son nom oublié
de tous, ca r il avait failli à sa râche de gardien. Depuis
cc jour, seuls six des Pères sont encore nommés.
UMÉLORIENNES
«Vous irez seuls face aux Ténèbres dam la peur de .l
la 111ort. Vous serez responsables de vos ailes. <.Mais
sachez queje vous attends et qu'un jourje vous enverrai
111on <..Messager. Il désignera alors le peuple qui se sera
+ La rédaction des
Le plus approché de mon message. Je lui oélroierai Chroniques Uméloriennes
alors ln 'Félicité et le monde lui appartiendra. » Les Chroniques Un1éloriennes retracenr l'histoire
en partie légendaire du royaume d 'Umélor qui, jadis,
LE LIVRE DES ÂGES
DERNLER VERSET s'écenda it sur l'actuel monde urnélorien e1 sur les rerres
à présenr noyées par la Mer Un1élorienne.
On considère ce tex1e con1me fondareur e1 histo· seulen1cnr sa force mais également sa sagesse, gagnant
rique dans le monde umélorien. Pourcanr, sa rédaccion le respect dans la guerre et dans la paix. ri réussit là où
commença bien après les premiers événemenrs qu'il personne n'avaic jamais réussi auparavant: il rallia àJui
décrit ec fair cerrainemenc la parc belle à la légende et à le plus grand nombre de tribus possible cc étendic son
l'hiscoire •officielle». royaume. À la fin de sa vie, l'ensemble d' Umélor éra it
La rédaccion des C hroniques Umélorîennes débuta pacifié cr se tournait vers la civilisation.
au cours de la Deuxiè1ne Époque du Renouveau à Gala.har 1nouruc en 93, à l'âge de 110 ans, et son
l'instigation des premiers Patriarches. Pour réaliser fils aîné lui succéda. La Dynastie Galaharienne dura
un projet d'une relie ampleur, tous les érudirs et histo- près de quarre siècles, durant lesquels les successeu~s de
riens du royaume d'U1nélor furenc mis à contribution. Galahar perpétuèrent son œuvre de civilisaceur. I?Ur-
Tandis quecerrainss'employaienràrecranscrire le passé, tanve fur annexée en 104 cr devine ainsi la septième
d'autres rédigeaienr l'hisroire en cours. De là découle province du royaume. Umélor, alors un royaume Aoris-
l'orientation franchen1cnt « umélorienne » des C hroni- sanr, suscita des jalousies dans les royaumes voisins.
ques, qui consricuenr autant un rexre hisroriquc qu'un Le Royaun1c de Sélitn lança une attaque surprise en
ouvrage de propagande souvent très partial. De fair, 157 et s'enfonça très loin à l'intérieur des terres avant
les inforinaàons fournies par les Chroniques Umélo- qu'Umé.lor réagisse. Le perit-6ls de Galallar arrêta 6na-
riennes doivenc êrre considérées avec circonspection. lemenc les Sélims à la baraille de Farrande. La recon-
quête des cerces fur longue, le conflit s'enlisant er dura
finalement près de deux siècles. li s'agir de la Première
La Dynastie
<}-- Guerre Sélimite. Au déburdu quacriè1ne siècle, de graves
Galaha rien ne (1-3 48) dissensions éclatèrent da.os l'Empire Sélim. Le royaume
d'U1nélor, avec à sa tête le roi Fadaral VTTT, en profita pour
Les Chroniques co1nmencenc avec Galahar, fils chasser les derniers envahisseurs CL fonda la citadelle d'An-
d 'un roi barbare. Sa geste, un long poème épique, kira qui garde depuis le décroic de la Mer Pourpre. Les
raconte comment il vainquit de nombreux ennemis ec Sélirns signèrent la paix en 332. Les deux royaumes recon-
de cerrifiancs monstres. Il erra de nombreuses années, nurent alors mucucllemenc leurs froncières et tissèrenc des
accumulanc pouvoir ec connaissance. liens con1merciaux.
Au recour de l'une de ses aventures, il découvrit que Padaral VIII 1nourur sans héritier en 348. La crise
son père avait été assassiné. L'an 1 du calendrier corres- dynastique qui s'ensuivit plongea le royaume dans le
pond au couronnement de Galahar, alors âgé de moins chaos, Umélor se morcelant suite au soulèvement de
de 30 ans. Tl encrcprit, sitôt inrronisé, de venger son plusieurs provinces. La multicude des prétendants au trône,
père ec d 'éliJ11iner, l'un après l'aurre, les conspirateurs cous plus dési reux les uns que les autres de régner sans
ava nt d 'envahir leurs rerriroires. Galahar mont ra non parcage. lir i1n rnanquablemcnc éclater la guerre civile.
•
e .!Jvre des <..Ages a été a111pu1é d'un bon tiers. 'Jl(p,us en tenons pour preuve un récit de Sai11t-1'{jfo-
rne /ui-mê1ne, qui de1nande pardon à <..Ar/am pour ce péché commis vers 1780 sur ordre du second 'Patriarche
d'Urtanve. '/l{p,us ignorom la nature des versets supprimés, mais nous so1nmes persuadés qu'il s'agit des origines
des félis et des gouris et de la g11erre que se livrent ces deux races depuis toujours.
La Dyna stie
Taharienne (584-721) La Dynastie Orianique
(721 -841) et les réformes
Sentant sa fin proche, Taradihn XI désigna son suc-
cesseur qui prit le nom de Tahar 1er. Duranc son règne, Orianos Ill entreprit de réforn1er l'adminisrracion
les piraies sélims devinrent un problème récurrenr. Tl er le sysrèmc judiciaire, puis développa le commerce.
onucprit la consrruccion d 'une Oorce de vaisseaux de Tl duc foire face aux pre1niers conOirs encre riches villes
guerre pour faice face à cerce nouvelle menace. marchandes ec villes pauvres tenues par la noblesse. Il
la guerre éclata en 627 sous le règne de son petit-fils prie le problèine à bras le corps dès 718 ec n1odifia le
Tahar Ill qui, plu rôt que de se conrenœr de défendre les découpage des provi nces, créant ainsi, entre autre, la
côtes uméloriennes, arcaqua les Sélims. province d ' Elyach.
16
Il nomn1a un gouverneur pour la nouvelle province d 'Urcanve d ,Assidoinct d'Anvard et en 807 arrivèrenc
ont Ja pren1ière câche consista à diri.ger la création en vue de 1adarale.
"une capitale administradve et militaire., la future La .situadon étaie dé espéré , jan1ai UméJor
n]avair été parei l lcment aux aboi . Nach~ 1 s cn alla
1
_ kdane. soufflant ainsi la poHccssc à, Elyach et ama-
ra nde en compécidon cendue pour ce ·d uc. alors chcrche·r des renîorr· auprès de.11 barbares
En 774 la rei ne donna naissance à deux jumeaux, d'l1néria, en échangt:: de leur autononi lc. un futur
· cure source de grands bouleversen1ents. Le premie~ sujec de discorde encre les deux frère . Il revi ne en
futur Orianos X) aîné d \mc cour'te tête, devaic 8091 juste à remps pour en1pêch r la prise de M ada-
succéder à son père. Le secondJ achat dcvinr célèbre ra le. Le.. éHm , devenu crop confianc subirent
our d ~a.utr s raisons. Beaucoup cr~tigni rcnr un c::onJHt une s~ lourde défaire face aux forces conjuguées
ynasrique, n1ais ]a grand affecdon que se vouai ·nt dl 'Un1élor et d~ farouches tôvengers d ~Iméria
e deux fr~rcs, calma les craintes. Orianos X) 611 poH- qu ~ H commencèrent lenrc1ncnt 3 reculer.
-· 'en cr bon stratège~ gagna sa prc1nière baniil le conue La. reconq uêrc du royaun1ie dura jusq u,en 813. Ell~
barbare d'l1néria à l .â ge de dix-neuf ans. acha[ ~c termina par ~a repris d 'Elyach, Ana.talia rc~cant aux
1
~. d abo.rd ardré par la religion~ n1ais Hse Lourna par la rnain des éiims pour encore de non1breuses années~
_uire vers llétude de Ja magie. Les deux frères jouissaient à cc moment d )u_ne
Ü'rfa.nos X succéda à ·on père en 79r. Il convoqua imn1ense popularité. Orianos entreprit Ja recons-
son frère à ses côrés ec en fi.I son conseiller. Durant dix rruction du royaum,e n1ais, curi~us menr,. éloigna son
ms. Hs agirent en bonne incelHgcnce et Umélor vécu r frère des honneurs du_ pouvoir. Peut-être par jalou ie>
· e période prospère et florissante. :tvfais pendanr ce !e peupl · voyanr en Tacha! l'arLi . an de la viccoirc ?
mps, un mage beUiGutux prit le pouvoir dan. lt: Leur an1our fraternel avait-il été érodé par Je cemps?
Royau1ne de élin1 ti en 801 iJ lança une vas ce offen- Ses raisons re ·teraienr: à jan1ai un my ·c:èrc. Quoi qu' H
ive rniJica.ire con[re la province d,Ely.arh. Ainsi débuta tn soil le cl i n1ac se détériora peu à peu enrrc les frères
la Troisièrne 'Guerre Sélimice. qu î en vm nr~nl à se détester.
Les Gardiens de la Foi dnrenc la cita.del le d 1\skt- En 828,. Orianos accusa Nachal dt! co1np~ot contr~
ane duranc une année, mais fina lcmenr lâchèrent prise. la couronne e[ 1 condamna à l;exil dans une loin-
lyath rombaà nouveau en n1ains ennemies t:r le conflit taine pr,o vincc. 11 fi r enfermer lt: magi ien mais, lt:
e pour u ivit sur la mer. Les Sélin1s (ondèrent A nataHa jour précédant son d·é paJ·t forcé, celui-ci disparut
· 801 sur une perire tle au large de Samarande my céri u .. en1ent de sa c.!llulc. D'apre les ru1ncurs,
La sicuaLion écait 1nauvaisc pour Umélor. En le roj l'avaic fa ic assa~s iner~ mais n réal êcé Orianos
- u lant garder ic concrôle des me.rs, les deux frères fuc 'rercibJemcnr alfeccé par cen:e dJsparidon.11 vieillit
. erdirenr la provi ne d 'A.11kira en 805. Les années éJi- prémarurén1ent et dépérit. Avec le départ de son frère ,
m ites Jancèrcnr de vas.tes offensives sur Je.s provinces j l perdit une grande parc de lui... mêmc <:t n,eut plu la
17
force de diriger. À 67 ans, las ec usé par le pouvoir, des gens d'aujourd'hui. Er la menace de nouvelles
aucun de ses 61s n'ayanr la stature pour prendre sa Ténèbres pèse encore de nos jours. Le: ~fonde Connu n'a
relève, il assisca impuissanc aux complocs qui dans jamais vécu d'ère plus rragique. nexiste uès peu de docu-
l'on1brc commcnçaicnc à se cramer. menrs sur cerre période, quelques teXTCS, généralemenr des
odes guerrières. On sait que les hommes se tournèrent
vers l'étude de la magie et des ans guerriers plurôc que
La nai ssa nce vers la littérature, afin de combarnc les horreurs infernales
de s Ténèbres (8 41 ) qui les attaquaienr. Parn1i ces horreurs. des témoignages
dignes de conEa nec parlent de morcs-vh-ancs. Les cexres
Soudainernenr, en 841, Nachal revinc d 'on ne sait se concrcdisenc, ne suivent souvenr aucun ordre ch rono-
ot1, haurain e1 irnpérieux. Orianos l'accueillir con1me logique er on1ettent inêmc des informations imporranres,
un frère, les b rns grnnds ouverrs cc implora son pardon. mais les rares récirs de l'époque parlent également de
Le inagicien, irri té, lui répondit qu' il éraie venu e n « hordes dén1oniaques », de •troupes maléfiques•>, de
en 11erni. Il annonçn alors la fi n d'Umélor d evant u ne " noires colonnes» ou d '• armée des n1orcs ». Des légions
assen1blée rnédusée, puis disparue sans crier gare, lais- cruelles, violences et qu i ne venaienc pas de norre1nonde.
saJ1r un froid cerr:tin derrière lui. Pourcanr, l'espoir ne disparut jamais. Les Gardiens
Dans ses recherches, Nachal avaic découvert de la Foi combarrirenr avec bravoure ec se trouvent au
qu'A rl am, en agrandissanc les terres, avail éveillé centre de la pluparc des épopées mythiques qui traver-
d'au1 res mondes cr en avair scellé les accès de peur sèrent les âges. Cercains sonc devenus sa ines ec martyrs.
que les habitants cle ces lieux impies ne s'anaquent à Selon les rexces, ils auraient possédé des pouvoirs
ses créations. li réunie !'Ordre Incarnat, un ordre de divins, des dons d'Arlam pour protéger notre monde.
niagiciens donc il éraie le maitre, er au cœur des Moncs lls n'abandonnèrcnr jamais, malgré les rnassacres aveu-
Ocres commença un terrible rituel. Au terme de sept gles, les guerres sans merci, les charniers ec les bûchers
jours de s:icri6ccs cc de cranses, une immense faille qui embrasaient le monde. Nachal continua sa quête de
apparut. Nachal y pénétra cc rcvinc quelques jours plus destruction. Sombra ne de plus en plus dans l'abîme de la
tard à la cêce d'une armée démoniaque. démence, il invoqua un monstre rerrible, le Shakwehr,
Ce f uc la Naissance des Ténèbres. qui détruisit en quelques minutes la citadelle d 'Ankira_
li fallur encore rravcrser deux siècles de desrruccion er
de pillage pour que Sainr-Gornar cc les Gardiens de la
Les Ténèbres (841-1768 ) Foi terrassent cerce créature. Le monstre sombra dans
lainer qui porw maintenant son norn.
Un rnillénaire de cerreur. Voilà ce que subir le La dernière période des Ténèbres se révèle encore
Monde Connu, voilà cc que cravcrsèrenr les ancêtres plus obscure, méme si les noms de quelques-uns de
.ses plus rerri fiants acteurs n'onc pas écé oubliés. Trois déchaînées d.es dragons~ des prêrres des mag1c1ens
dragons venus d>on ne salr où porrèrent un coup fatal et des forces démon iaques resrantes déclenchèrenr le
aux hommes. Jj s'agir de Heloderma Suspecrum, Cacadysn1e. La faiHe ouverre par 1..0.rdre Incarnait s'ef-
Ashabha TaHassar ec Deraji orkess. Curieuscmenr, fondra c donna naissance à la futu r Mt!r Capcive. Le:
H n'esr faic nuUc parc tnendon de lt!ur origine~ même terres alentours s,en foncèrenr dans les Aors ec: le barrage
s,' ils sonc plusieurs foi appelés les dragons infernaux. narurel de la Mer Exréd ure céda. La Mer Um~]orie n ne
Ils attaquaienc tourc armée sur leur chemJn, humaine naquit de ces transformat~ons, e11vahissaru une g,rand'""
ou infc:rnaJe, er décimaient le champs de bataille. partie des terres du royaume d )Umélor. Quan~ Un1élo1r
Personne ne devina jamais leur bue ni leur origine mais sombra à j.amai sou 1~ Hors nunultucux, il nglou- 1
ils bouleversèrenc le cours de l'hisroirc. tfrent aus i le force démoniaque . Les terres côtière
L'hiscoire d Saint-Artus demeu re le seu] épi ode à n, émergè1,enr que bien d mois plu ~ rard lorsque l
peu près clair de cette époque~ seul dans le..: déser t, il niv au des eau x se [ut stabilisé.
cu r une érrange conversation avec la femeUe du groupe~
HeJoderma Suspec.tun1. N uI ne saie la reneur de ce ne
discussion~ nutis coujours csl-iJ qut celle-ci se reI:ourna ; Le Renouveau, Premiere
contre ses congénèft!s er m.it sa puissance au service des Ep oque (176 8-18 7'1)
hommes pour con'lbartre les forces des Ténèbres.
On pense que cc revire1nent dat du dernier ·iède La vicroire eut u n goût ainer pour les hon11nes. Il
des ~I'énèbres car Jes forces de Nachal apparais~ent étaient libres., n1ais rédLdts à llétat de barbare sur dès
de moins en moins dans le cé1noignages ex.is [ants~ terre dévasrée . Des rois apparurent à la rêre de tribu
probablemen[ dimü1ul:c par les pouvoir d l eJo- et guerroyèrent. Les Sélims fondèrenc les bases del m~
dcrma Suspt:ctu m . Par contre la guerre contre le.s pire Solotnan pcobabJc1ne11r sous le règne d ~Abarkar
deux dragons mâles pdc une rou.rnure aurrc.menr plus ]c Magn.lfiqu · (1802-1845) ec les a nciennè.s cités du
dra n1atique. Leurs pouvo irs défi.aient 1' jn1aginado,n :
1 royau1ne un1élorien se reconstruisirent (Madarale' ,e t
un ce~re non d~cé indique ,q ue le duel entre 1-leiodenua Farra.nde enue autres}.
1 uspectun1 er Ashabba "Ialiassar souleYa les Monts La civi.Ii. ation renaissait lentement. En d ,autres
,O cres et referma en grande partie la faille ouverce lieux, !es Cassars, isolés par une mer encore furieuse._
par achal. Il est éc:rit ailleurs qu,une scuJc respira- reprirent un mode de vie tribal, adorant des idoles
tion de ces dragons enflamrnait des bourgs entiers e·t impjes. Les Stovengers fortifièrent leurs posirions d ans
faisai[ fondre des glaciers. Il. s mbJaient con1n11ander Ja lointaine Jn1éria e1 apprirent à maîtriser les m r ,. Jls
aux élén1enrs,, ce qui fit di re à cenains sages que les prirenr J'habirude de lancer des raids sur les dcé -étars
dragons étaient des créations i1npies. premiers êrrc au sad de leur patrie. Le Djazars partirent vers )(! ud
élén1cnraircs engendrés par la Pen ée. es honlTnes au-delà du Désen Blanc, cl le Khalers envahiren 1
, Hlusrrèrent auz c6tés du dragon femelle. [es ancienne provinces élims jusqu'aux Phalange ·
Tous Gardiens de la Fol ou membres du clergé ils se (qui n ~apparaissaienr pas sur les carres an cérieur,e ).
préparèn~ff( à livrer le plus terrible des con1bacs depuis Ce prern ier siècl,e du Renouveau s'avéra une périod
bien des années entraînant da.ns leur sillage tous ceux difficHc~ Fam]nc épidémies et carasrrophes nattlrelles
qui pouvaient porcer une arrne. femrnes ec enfan rs sévissaient partoul, sans compter les créatures infer-
compris. Il s agk là de la plus grande bataille jan1a]s nales survivances qui menaçaienc m:oujours la sécurhé
livree cle tOU[re l"histoire. La Bataille du D·e rnicr alur du l'vfonde Connu. La mer se déchainait et apportait
1
... mâles. ironie de l,hisrojre, ce choc ritane-Sque eut lieu non Anvard et 1'Assidoine poll.r commencer, cour en
Jo]n del >endroit: où Galahar le roi conquéranc avairvule jour. affroncanc les StHms dans une guerre d,es~armouches
Ce quitte ou double de J]humanité dura trmt~ e t un jours. sans réel enjeu.
duranl lesqu~ls Je Monde Connu s~embrasa er les forces
/ Le Renouveau, Deuxième fis ne se réveillèrenr jamais cr furenr encerrés à
Epoque (1871 -1985) Fa rrande, dans une magnifique basilique. Depuis,
chaq ue P:1triarche nomme lui-même so n successeur.
Aprês un siècle de confusion, les cerres du Monde I-1.élas, les parriarches suivancs ne fi renc pas tous
Connu 6:nirenc par se scabilîscr er rreinblèrent d e moins preuve d 'autant de sagesse dans leurs cho ix que les
en moins. Le roi T;ugmar encouragea la reconsrrucrion premiers. Le fanacisme se développa. L'intégrisme
er soumit les rribus barbares du nord de l'Urtanve cr se 6t plus dur er la présence solomane et kha lè.re s ur
de la Roménie. En 1865, il inAigca une cuisante défaire les rcrres du sud de plus en plus insupporcable. Les
aux Stovengers qui mirenr 6n à leurs raids. Dans les Patriarches devinrent un insrrumenr de pouvoir.
années 1870, sept prophètes venus d'horizons loincains
commencèrent à faire parler d 'eux.
Les Chroniques Uméloriennes les décrivent La Guerre
comme faisane chacun partie de l'une des peuplades Sai nte (1985-1992)
originelles. le peup le les appela les Parriarcbes quand
ils diffusè(enr à rravers Un1élor les Saintes Écrlcurcs Les Solon1ans ec les Khalcrs rcspecraie1u eux aussi
du Livre des Âges. Leur parole d'espoir éra.ir parrour les précepces du Livre des Âges 1nais ne voyaient dans les
bien accueillie. Ils posèrent les bases du clergé acruel Patriarches qu'une n1anifescarion de l'impérialisn1c umé-
er attirèrent de nombreux adeptes ; grâce à leurs lorlen. Ainsi, ils raccompagnèrent sagen1enr de nombreux
appuis au sein de la populaLion, ils gagnèrent progres- missionnaires arlamisres aux frontières de peur que ces
sivemcnr de l' inEluencc. derniers ne confondent piété religieuse cc policique.
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En 1882, Ulrich TlT, pecir-fils d'Huginar, se Les Patriarches, furieux de voir leurs can1pagnes
convertit publiqucmenr et fic ainsi de l'Arlamisme, à de prosélytisme: ainsi contrées, cherchèrent un moyen
nouveau, la religion officidlc. Avec l'appui populaire de pousser le roi d 'Umélor à la guerre. Leur influence
des religielL'!:, à qui il accorda de grandes libertés, il n' érair pas assez grande, mais la volonté hégén1onique
gagna en puissance. Le pouvoir royal s'assura une plus du royaume pouvait rejoindre leurs ambitions, à condi-
grande autorité ec les rois su ivants réaffirmèrent leur rion de fournir un précexte.
en1piise sur roue le cerrito ire, pendant que les Patriar- Ce prérexre, ils le rrouvèrenc vice. Les n1issionnaires
ehcs s'occu paient dc: la réorganisation du royau me. rapporrèrenc que les Khalers aviLient fondé en 1899 la
À la fois polirique cc reli gieux, le pouvoir cencral du vi lle de Ojeddir à quelques k ilon1ètrcs seu le1nent des
nouvel Umélor avait une très forte assise. En 1915, les ru ines d 'Elyarh. Les Patriarches dcmandèrenr audi ence
Patriarches désignèrent leurs successeu rs avant d'aller au roi, sous prétexte de vouloir reconstruire la Ciré
se coucher, rous le même jour. Sainre er de récupérer cetre terre consacrée.
::.cr
U1nélor hésita d'abord avant de revendiquer cetre Le clergé hul'ia son indignation et brandir la menace
ancienne province. La Guerre Sainte éclata en 1985, au d'une seconde période de Ténèbres. Le n1oral des l'l'Oupes
moment où l'empire décida de reconscruire les Cités de la remonta et les hommes remporrère1u quelques viccoices.
péninsule. Les Gardiens de la Foi déba.rquèrenc en force, Les exhonacions marchèrent dans un premier ren1ps,
prirent Djeddir en quelques semain es cr annexèrent tout mais les acraqucs démoniaques se firent plus ircsistantes
le territoire aux a lentours, soit l'accuelle Principauté des et surcout frappaient tous les belligérants. La panique
Sepc Cicés. À la 1nêJne époque, Anacalia fur reconstruite s'e1npara du inonde.
ec devine Antaiia, porte 1naririrne de la province cc fief Le royau1ne d 'Umélor perdit la province au profit
de la marine de guerre d'Umélor. des forces des 1cnèbres qui frappaient les deux camps.
V'll/fl...At[buy /Jt&rv
(o,u,~u~
'hifloire des sept 'Patriarches efl sans doute k mensonge le plus éhonté du ckrgé. Un par peupk,
1sent-ils ?J2J!elle farce ! J:ts fV.shites n'ont été découverts qu'après les secondes Ténèbres et je doute fart que le
peuple assassin, sans doute izgane, fût représenté. fl s'agit là une habile manœ11vre politique du clergé qui avait
survéctt aux 'Ténèbres pour retrouver sa puissance d'antan.
+ La fo nd ation
de I<alaar (2005-2007)
En 2005, les nains den1andèrenr audience au roi
pourobrenirlcdroic de construire une ciré. Hugmar VI
-..._,- e retour des <Ténèbres eft assez curieux et la accepca, en signe de reconnaissance pou"r les haucs
version qu'en donne le clergé suspeéle sur de nombreux faics des guerriers nains d urant la guerre, mais surtouc
par craince de les voir accuei llis par les Solomaos ou
poi1its. 'Tout d'abord, les premiers démons sont appantS
les Khalers. La plupart des provinces refusant d'avoi r
soit en présence des Çardiens de la 'Foi qui les éliminè- cecte peuplade de fauteurs de croubles étrangers sur
rent donc rapide~nent, soit auprès des K/Jalers qui perdi- leur cerricoire, ils reçurent une parcie de la province
rent beauconp des leurs. ênsttite, il faut quand même d'Elyarh. Elle étaie loincaine, en reconstruction e r
avouer que le retour des <Ténèbres to1nbait à pic pour Le les religieux craignanc d 'a ffroncer le courroux royal
clergé en mal de reconnaissance. 'De là à suggérer que n'osèrent pas se plaindre de l'arrivée de ces nouveaux
voisins. Kalaar devine ainsi eo 2007 la sixiè1ne cité de
les prêt1·es d'LArlam aient volontairement ouvert une
la province d 'Elyarh.
faille pour libérer quelques n1onflres, il n y a qu'un pas
Au débur, ce n'éraie qu'un village dans les conrre-
qtte j'ose franchir. Ils se sont par la suite 1nontré incapa- forcs des Monts Ocres, non loin du lieu hiscorique où
bles tk contenir les hortks ténébreuses et ontfailli n1ener les Arkavians avaient livré leur ultime baraille, mais
le montk à la cataflrophe. Il fa11t erpérer que cela leur les nains 1nontrèrenc rapidement leurs capacités de
a servi de leçon, car il y a Jort à parier que cette faille travailleurs er d'arcisans ec firent de leur ville une
exifle toujours et qu'elle se trouve à êlyath. merveille. lis découvrirent dans ses galeries sourer-
raines s'enfonçant très loin sous la surf.1ce des filons
d'or et de fer, qui améliorèrent grandement la sicua-
{1.ieu la chance d'o.ssifler li fao·ivée des prernières nefs elfiqu.es sur nos côtes et je dois tiirt: que cet.te lrnage
ne ,quittera jarnais ma mé'rnoire. 1V.Eus avions bien s'llr toit.tes et tous entendu parler du rnassacre perpétré
contre notre flotte envoyée détru.ir.e cette possible menace, ainsi que de la 6lélégatio11 qui avait parlé avec notYe
souverain. <.Mais uoir ce1 nefs fut l'un des speBacles les plus époufioujlants que l )on puisse im1iginer. ']) hn-
menses villes flottantes~ de plusieu1·s centaines ,tle 1nètres, superbes et majeflueuscs. €Lies étaient faites d'un bois
.à ltz couleur pure et pourtant elles résifiaient à toutes les attaques habituelles. {§ur.r décorations étaient si belle
et si merveilleusernent ~"éalisées qu'aucun de .1uJs artisans ne pouvait rivaliser. €lies avançaient niaJeffueu.se-
ment sur les flots, Leurs voiles gonflées J1ar le rnoindre souffie de uent. Oui, Jans doute la <..7Vfagie ,a .aidé à créer
ces nzerveilles, rnais je ne connais rien au rnon.de t!e si impressionnant. Je su.is déçu que pe1:~onne d ~extérieur
nait le droit de monter à bor~l,. mais j attends c.e jour avec envie, t:ar 1non dérir de découvrir les myf!ères qui y
résident et de voir de près cer ;nerz1eilles dépasse tou.t ce qui rn'a poussé jusqu;à ttujourd 'hui.
tion économique de la province. D 'abord hosdJcs. les st:in de antres provinces, au grand désarroi du clergé et
autres Cicé.s accueillfrent ces 1·ichesses avec a.vidiré Jes du roi. Dès 2200~ le pouvoir royal er religit:ux s)affàiblit
r larions se no.rnl.a] isèrenr cr ]a province devine blencôc fnrtemenl · crabord dans la région de ité.s Franches
le territoir~ le plus rjche du royaume. puis d ans cout Un1élor.
En 2215, à amarande, quelques ccncai ne d in-
surgé , pdudpalement de étudiants. épau lés par quel-
La cl1ute ques 01aisons nobl<:s el des bourgeoj radicaux, déci-
d'U1nélo r (2110-2290)
1 dèr nt de se Hbérer du joug archaJ"ique dt: la royauté.
Portant un bandeau noir au bra gauchc:ii ils dressè-
Dans le siècle qui suivit la fonda ion de Kalaar, rent de~ barricades dan coute Ja ville de amarande.
la province vécur une série de bonds économiques et MalhclueL1sen1ent, le aurres Cités Franche ne suivi-
compca dès lors con1me 1 une des plus prospères du rent pas le mouvemen1 er 1es troupes miliitaires stario11-
royaume d 'Uméloc. Ce dév·eloppemet1 [ se manj festa nécs à Askda ne éc.ras 1·ent la contes ration des Bandeaux
par t>agrandissetn ne des villes, ce qui engen<lra alors Noirs. Pro6tanr de 1•occasion, le roi redonna les pleins
de nombreux problè.mc..$ d \.irbanisarion ~ nota nuncnc pouvoirs à son gouverneur qui incarna désormai aux
p.ou.r l'aHrncncadon des viHes en eau potable. Le yeux de rensemble des habitancs des Cirés Ja tyrannie::
Conclave mag1quc des Cicês de 2110 réunit archi- J 'un pouvoir loinrai n et con resté de plu ·<.:11 pJus coupé
rcc rcs,. urbani tes~ décideurs c c n1agiciens pour menre des réaJicé5. Les gouverneurs successifs dirigèrenl les
au point cl ivcrses sohu:ions à l'ex.tension concinuel le CjLés d 'une .m ain de.: fer dans un gant de fonLe~
des vH1es de la provinc.:e. Au 61 des éclits royaux; 1· idéaux 1ibertalr s rct1con-
À force, le pouvoir um~toricn s'inquiéta de la. puis- rrèrent de plus en plu d écho au dn des élil donl·
. ance croissance des gouverneurs d 'Elyach. ~n 2 121, il
1
l influençe -'éro<la1t. Une nouveUe in urrcction eur lieu
limita leur pouvoir en accordant aux vjHes de la provi nec en 2258. Les Bandeaux Noirs qui avaicnr combattu 43
d> Elyarh un statut <le ciré franche sen1[-indépendance et ans plus côc furent élevés au rang de rnarryrs, alors qne
de fait, une pltts grande Hberté écononüque. Le gouver- amar.a nde et Dj dJ i.r se soulevèrent simuh:anémenr.
neur ne .con ervait que le pouvoir politiq u . Contraire- L gouverneur fuit à Askelane ou son comporren1enr
m.ienr aux arrentes du pouvoir ccn ra! non seu~~ment odieux fit balancer Le cœur de~ suldar._s vers le camp des
cela ne 1nit pas fin à la prospérité dt: Ja province mais au insurgés. Enfin, Kalaar se révolta po·u t suivre Je monvc-
contraire les Cités Franches grand.irenL eL d v!nrenr un mcnc~ AncaUa par solidarité av ..ç les a.urre croupes et
ccncrc cu}tUiel. L~s utopies er les idéologies libertaires finalement '...Jyach par pragmatisme du pouvoh reli-
développées en ces lieux commencercnL à progresser au gieux. Lo:rsque ~e rroupes d 'Umélor arrivèrcnc d(1ns la
1
Provu1ce,. eUes n~eurent d·'autre chob~, devant run ion des aux Mont 'Ücres~ L~ pew- gr.andir dans les Cités, rous
'U1'és, qur -de rebrou.sser chemin ia cête hasse~ sattendaien:t à. voir une nouveJJe invasion des T6nèbtes~
Incapable de reprendre le conuôle de la province mais il ne se passa rien de plus. Pourtant n1ême si les
d 'Elyarb~ Un1élor abandonna Jies Ckés Franches,. Le hélodermes 1 e partircnr pas à la conquête de la Prin-
pouvoir' royat déjà affaibli ne s'en releva pas'" Conca... clpaucé, les nains fi renr fos frais de fa. colère des cita-
ntinées par les idéaux de Bbené et d'autonomie des dins. uire à maincs bûchers} lapidations, meurcres er
Cités,. les autres provinces comn1encè.rent également à aurres ,express.ions dt: la vtndicce popuh1i r , la pluparc
contester le pouvoir central et une à uner p~ rfoL pad... es, urvivanrs s enfuin~nr en djreccion de Ia Cassarie e·r
1
fiqucn1cnt, parfois dans le sang, e1les gagnèrent leur du royaun1e <le Parrande~ Quelques uns e réfugièrent
i ndépend.ao c. dans ] ~arrière-pays.
En trente ans_, le vieux royaume: d )UmC:lor cessa ((aJaa1· to.rnba en ruines et les citoyens de la Princi-
d'exi~ter. Cette situat1on se révéla renrancc pour les pauté accepcèren progrcssive1ncnr l"idée d''"u nc guerre
1
conquérants ,sol1omans, .m ais ~es di.Œ renrs .royaumes possible ave·c les hélodermes. Après une décennie~
issus de la chute d Umé.tor,, s ils :s~ étai~nt révoltés
1
des cta ins revin rcnr par petits groupes. Discrecs er
concre un pouvoir cenrral décadent? montrèrenr qu~ ils tt~vaillcur.s, ils profitère;;nc de leurs tal nts d tanisa.ris
pour se faire à nouveau accepter par les d .tadins. Ou
1
pouva]ent aussi s'unir conc.rc les cenlatives d invasions
extérieures. un~ année; apres l' indépendance de la ne parla plus ~an1ais du pog101n qu"ils subirent, préfe-
province d Elyath~ plusietus mois de ,confUrs polidques ra11c croire à un mauvai rêv·e..
connurent leur conclusi.on avec l J~ccepradon d'une
constitution. Un Prince issu d.~ la meilleure n.oblcssc
prie la cêre du pouvoi.r pohtËque. Le blocus
ama.r~1ndc devint ~ a rcapitale de la nouvelle Princi- so lo man (240 6)
1 1 1
avec ses deux frère lors du Caracly. mt:, possédah cl spiri[uel du Monde Connu.
désonnais une nombreuse descendance, les cen~bJes Les pretnières banques y apparu.n?nrct ses un~vcrsités
hék,dermcs. Hs vivaient depuis des siedes dans ~es n ~avai nt pas d 'égales, de courants ai-chitecturaux
profondeurs des M,onc.s Ocr,es o~L ils avajcnt creusé n1ajeurs y naquirent, ecc~ D e non~breuses inv,entions y
un mi.mense rê eau de galcricsT Dè~ lcul' déconverr,e~ virent é~aJemenc le jour con1me la presse à imprimer
les hélodermes partlrcnf à. r:l.SS:il.U[ de Ja vilJe naine, ou. l'horloge 1nécanique. Cette gloire suscita les ap}-'étits
commettant exaction sur ex:acdon cc concraignanL les de l~Ernpire Soloman. En 2406, Jes armées solon1anes
naius de [(aJaar à dc1nander de liaide aux autl"es Cités,.
1
que le Cirés 'r ·rrodsées se prorogcajenc derrière Jeurs sèrent à la Principauré un blocus lna.ritime de plusieurs
inu1:"2i1Ies~ U ordonna la condamnaclon dt!.!i t!IlCr~es dc:s mois~ Les quelques tentatives pour forcer Je blocus fini-
ga lei:ies et que les Gard iens de la foj .survejUent l,accès rent en désastres et la flotte des Cirés perdit nombre
de bâti ment . Aflàm ·s mais déterminés à ne pa.41 piierl au Conseil. La noblesse~ L1 kéréc: et solidaire du Prince,
les cil,oyens de la Principauté écrivirent alor une page décida d abandonner Bejofa et de v nir s,instaHer
1
d' hi.stoi rc <lonr ils sont. aujourd hui encore, parri uliè- à amarandc. Les bourgeois se frotrèrent les main
1
rem,e nt fiers,. Avec disdpline_, cénacité et n ne ngén]osfré
m dcvanc 1orgueil n1al placé de leurs rivaux, car Bejofa
mHîrairc avérée, ils tinrent tête à ~ envahiss· ur soloman, avait cour pour devenir la plus beJle des Citc!s. Malheu-
envahisseur qui enr'".lgeail de voir taures ses tentatives reusen1enc, les autorités de la nouvelle Cité fusent inca-
de mcctre pied-à-cerre échoue.: lan1cnrablcmenr. pa b1es d.e tenir leurs prome.sses, cant la corruprion et
Mai.s la résistance des cirad ins aurait été inutile sj le trafic d inAuenc s éc~üen.t 1·épandus. Le tHmat s,c
1
gouverneurs faisaient bloc contre lui ; cepcndanr~ Arriva alors J événement qui n1arqua le débur
CORHll~ il disposait dune voix en tant que gouver- d 'un changeruenr fonda in enta~ dans la oçiété d ·
neur de a1narande cela n'arriva jamaês. La bour- Cirés Ja Guerre CjviJe. Acces oiremenr1 li décril au ~
geoisie condnua à user de son influence aux dépens les bouleversemencs . urvenu depuis Nigbtpro\vlcr
de la noblesse. Preinière Êdicion.
En 2534 le-S bou rgeois d~ Bejofa) le plus grand quar- La Vierge Noj r,c:, une secte que le derg4 pcn il
tier de Samarandc situé sur la rive nord du ahar firent complète1nent contrôler_, ]ança contre lui une campagne
pression pour obn~nir k drre de Ciré avec Ie mêm<:s d ,assassina'CS ~e oir du 36è jour de Melor de 1an 2656.
droics que Djedclir. La man uvr , foncdon na, ou Les Gardiens de la oi intervinrent mai c rrouvèrcnr
préccxcc de récablir un équilibre de popu,adon entre prjs dans de!s embuscades tendues dans des ru lie
les Ci tés1 Ja bourgeofail: gagna un siège uppJémenraire d ~Elyarh er de amaninde par de icun€s brcrrcurs mieux
préparés qd'eux à la guérilla urbaine. Des églises furenc aggrava séricusen1enr les problèmes de cri mi nalicé de la
pillées, un temple-caserne in cendié. Les combats dLuè- PriRcipaucé, au point qu'une véritable guerre de 1'01nbre
reor troJs joues ec l'an11éc 1niL curieusemenr du ren1pS'à débuLa entre les différences Fa1nilles, puissants syndlcacs
incenleni.r, soi-disant à cause de problèn1es logistiques. du cri1ne auxquels, d ir-on, cercains 1nembrcs du gouver-
Finalement, les combats cessèrent et les n1embres de la nement éraienr affiliés.
secte capturés racontèrenc une écrange histoire concer- Bientôt, la population con11nença à en faire les frais ;
nanc l'apparition de la Vierge Noire e,lle-même, qui les roue un quartier de .Bejofa disparue sous les Aammes. Un
aurair menés au combat. seuil imporranr fur franchi à la fin de l'automne 2656.
Cec incident eue des répercussions policiques La Famille crin:ùnelle connue sous le nom des Anciens
excrêmemenr graves. Le Prince Eromë IV envoya ses vie l'arrivée au pouvoir d 'un nouveau chef en la personne
services secrers enquêecr mais ceux-ci ne lui apprirene cl 'A rnaud, fils de Draqo l'ancien maître. Une frange
pas grand-chose. Lors des afFrontemenrs, le Clergé importante des Anciens se rebella devant ce que beau-
avair perdu d 'anciennes reliques dacan1 de la prem ière coup considéra ient com n1e u ne manipu !arion de leu r
Guerre des Îénèbres er l'a rmée sembhùc avoir été a ncien chef er les lucces intestines tournèrent très rapi-
viccùne de l' incon1pécence de certains officiers. Seules derncnt en règlen1enrs de con1pees.
quelques croupes, srarionnées à Askelane, passèrent No1nbreux furenc les cadavres rcrrouvés dans les
outre les ordres de leurs supérieurs ee réagirent. Ces sema ines qui suivirent: la Famille criminelle des
croupes furent punies, malgré leur brillance initiative, Anciens, jusque-là la plus importa.nec de la Principaueé,
pour avoir rompu la chaîne de commandement. se brisa en des groupuscules épars, livrés à eux-mêmes.
La justice fic son rravail et punie duremenr les Les mauvaises langues affirmèrcne que ccuc situation
coupables présumés. Hélas, cet épisode aiguillonna s'avérait normale pour une Famille rraditionalisre arra-
l'animosité grandissanee entre la noblesse, qui ava.ir chée aux vieilles valeurs de la noblesse, qui n'avait pas
perdu de nombreux officiers clans les procès, cr labour- su s'adapccr à la nouvelle donne politique. Par consé-
geoisie, dont plusieurs rcprésenranrs furent exécurés quent, la place éraie libre dans beaucoup de quartiers ec
pour ap partenance au comploc de la Vierge Noi re . la lune ne faisaie que con1 mencer.
Le dergé, furieux, accusa l'armée de comp l i- L)evanr l' incapacité parente du p~uvoir à rérablir
cité avec ses ennemis. Cela n'apparut l'ordre dans les rues de Samara.nde, les républicains déci-
pas in1médiatcmenr mais la dèrent de prendre les choses en main. Le tc1nps était venu
chasse aux sorcières orches- de fuirc avancer la Principauté vers un État plus libéral.
trée par le Les républicains sortirent au grand jour à la fin de l'année
clergé 1656, le bras orné d'un bandeau noir. Ils proficèrcne du
méconeentemenr général pour dresser des barricades.
L'armée inrervinr mais hésica à provoquer un bain
de sang. La situacion était tendue, d 'aurnnt que les
1nagicicns de couee la Principaueé auguraient que le
lendemain serait un jour néfasce pour la narion. Le
Prince Eron1ë JV se rend it alors sur les barricades. Pris,
il disparut dans UJl co1nbat d 'une violence rare.
Une patrouille retrouva plus tard dans le Sahar un
corps 1nutilé, n1éconnaissable mais vêtu de ses atours.
Avec conseernation, on en déduisie qu' il était bel et
bien mon. L'armée se scinda en deux et les croupes
comn1andées par la noblesse se lancèrent à l'assaut des
barricades.
La situation dans les autres villes s'envenima sans
que les loyautés fussent clairement définies. Ojeddir,
sous l' i1npulsion de son gouverneu r rlacch Braorde,
rejoignit Je clan bourgeois cr réclama une consticurion
républicaine. Le clergé condainna sévère1nenc llacch
Braorde; Cl le surlenden1ain de sa déclaration, il ne
réchappa que de jusresse à une eenrative d 'assassinat.
Après quelques sernaines de chaos, chaque ville éraie Djcddir en profira pour se sou t 1er i n1mêdiarcment
livrée à elle-même. L1arm.ée basée à Anralia se débarraic e[ les troupe. dLL gouv~rneLtr d )Askelane se r trouve-
av~c d aurr s problèmes - n1onslres errants, pirate <;c renL dans une très rn uvai ~ siruation. llené d Argor
.aurres croub[e-fêce - er refusa de pardcipcr aux opéra- connul la défaire 1e ntre amarandc CL Elyarh lo1rs de
tion . Askdan écait renue dune m.ain de: fer par René la bataille de J'abbaye de ainr-Gornar le 4oe jour du
d'Argor et la Famille min . . ure des Parrjsans. mols de Jazerh.
1
Ce même l{ené d' rgor fit libérer le 13 MéJor 26571 Durant ce mois1 Djeddir parvint à résister à rcn-
les troupe i nj ust ment cond an1nées pour déso béissa net! vaJ1isscur alors qu,E]yath échoua er fu r piHée. De son
er arrêcer Yard de Gadarhin-Askclane, gouverneur côré~ Samarande se préparait a un nouveau siège.
d~ la Ciré, dont il prit la place. La:rn1ée ne r~agit: pas Mais, le 32e j,o ur de olem, la florre solomane ~ntra
tout de suite. Par concrc 1a viHe d ,EJyath lui apporta dans 1>estuaire en profitanc du bas niveau de eaux)
son soudcn. Peu après le 8c jour d Kahalj Bcjofa se qui eut pour 1c:ffe[ d 'en1pêcher les nefs ~lflq u cs de
proclama RépubHquc de Bejofa. réagir. Le o'omans firent a lors la démon tration
La situation se révélait encor plu rendue à ama- dr: leur nouvcHe arn1e : le canon. Les troupes dll Prince
randc~ où d(: no111breux groupes luttajent quanier par e retrouvèrenr: prises cnrre deux feux et, malheureu-
..
quarder qui pour la République qui pour h: Prince. A
1
sen1ent pour la Cirél la magle n'avair aucun pouvoir sur
partir de 1' été.. une vagu~ d assassj nars n1ic un rern1e à les bateaux solomans. Le , nuages de poudre semblaient
beaucoup d ,ambirîons. Les belligérants, las, se n~;rrou bloquer les énergi s magiq ucs.
vèrenc sans chefs. Dans cene situati,o n désespérée, 1es troupes du
À cettl.: m.ême époque René d'Argor cnvnya ses Prince s'apprt!ir~cn[ à Hvrcr un dern ier comba[. L'aide
rroupes à l 'assaur de Dj~ddir pour n1errre fin à l' j nfamie vinl[ alor d'une espèce que personne ne pensait: capable
2
républicaine des Braordc. Lt: si' gc dura jusqu à la fin de d'héro'ïsme: les gouris4 Ils s,attaquèrcnr de nuit aux
l"aru1éc. Dj·eddlrr tomba le 9e jour du mois des Morrs ec gouvernails des navires solo1nans ·t rongèrent quel-
Braordc fur pendu une semaine après. ques autres pièces impornrntc .. Les Sol.omans furenc
Le Princ~ Eromë IV; que tous croyajent morr, conlrainrs de débarquer t de livr I une bataiUc en
réapparur al or et reprit le contrôle de quelques n1auvais ordre, se séparant en deux groupes: I1'un à
rroupes. À s,es côtés un individu peu connu : Flav-lcn Bejofa Oti l'on vit gouri ~r félis con1batne côte à côte ..
C orbi, le chef des R îtres; unt; FamjlJc crimnineHe de et I'aucrc à San1arande) qui vécut là une inlense bacaiU .
faibl · envergure. Il rallia une parric de la noble .se l..es So]omans perdire11c une bonne partie de leur Hotre
ain i que quelques bouirgeoj dégoûcé de touce cerce et le gros de leurs uoupcs; mais Eron1ë IV périt égale-
foHe ~angujnai[c cc r prit le concrôle de an1arande. n1 ne dans la ·mêlée, définjcivemenr cerce fois.
Le Patriarche d lElyath déclara que ce Princ e n"éraie1 Saite à ct::uc bataJlle, on r,e me1cia et féHcira pubH..
qu un dén1on. qucmenr Jes gouris. On promit aussi de les payer
n n,cn fallur pas pl.us à René d ~gor pour m:ircher grassement Cl de les faire enuer dans la sociéré de Ja
contre la ville de an1arande, espéra nm: à jusre ·rlcre anirer Principauté d~s que ccHe-d serait reprise. Les gouris
dans son sHlagc une parde de l'année. Le iège dura attendent encore aujourd' hui ces récompense -...
plusieurs moi.s. Lc.;s Républicains de Bejofa, co1npre-
nant le danger, négocièrenc un accord av,ec le Prince et
défend i renr la Cité. Antal ia ec ses p1·oblèrnes de pirart!S La Guerre
revinrenc alors ur le devanr de Ja cène, avl; un appel de Libératio11 (2658-2659)
déscspér~ : la florce solon1ane était en vue, prête .à Lc:nccr
encore une fois r învasîon de la Principauté. Les Soloman tenalenl encore Antalia, Askelane cc
Profira11r des coura.1us d hiver qui b~oquaicnr toute EJyarh. ~hér1ider du trôn~,.
Eron1ë V. n"avaic que seize
i ncervenlion de 1a part des Royn.umcs umélodens, ans et trop peu d 'expérience. l .a noblesse fh cepcnda1u
l'Empire oJoma.11 profir:a du chaos pour annexer ceuc bloc au cour de lui et i 1 revint ainsi à la tête de l ,armée
Principauté qai le narguaic depuis m:rop longten1ps. pour s Janccr à la reconquête du t~rrkoîre. De leuf
Anrrula co111ba rapide:rnent ce qui pennit au général côcé, les bourgeois reprirent le conrrôle de leurs manu-
1
Mossycf Adaya de s accaqucr ,c nsuite à Askclane. La
1
faccures ec de l ,économi~. Très vite::, la vie reprit on
viUe ne possédait qu,une faible garnison ec le oloman cours, de façon presque normale dans lt: Ciré libé-
s'en en1para faciJemcnt. René d'Argor se vit alors coupé rée de Jenn~mi . Li:.: rrava il devint pour beaucoup une
d..: rour soucien logistique. manière de se plonger dans autre chose cr d ~auhl ier la
a poud~e ie..~plos.ive app.arut publique1nent st1us la for-me de la poudre noire lors de !arrivée de la.flotte
solomane dans lèffuaire du Sahar en 2657. Cette ttnne bruyante et surtout dévaflatrice ffupéfia la popu./.ation ,q ui
découvrit ·u ne nouvelle forme de terreur. ~mbreuses fi1'1-'t?lt les bdtisses dir:ruites et Les viélimes.
ên prévision de la guerre de libi'fati.on, un in1/enteur de génie sortit de l'ombreJ révélant ce .sur quoi il tra-
vaillait clandeJlinement depuis de-s années~ Isidoro G41nrblade fl:uait créé un autre nzél-t1:nge de poudre} rou.ge
ceiui-,ci~ bnl~é sur un charbon 1~are trouvé dans les <..Monts Ocres. {,'orlgbie exafle de eie minerai et la ;·ecette dtt
miit1nge ront gardées secrètes~ mais sa ftahüité efl très lùnitée. iiJ,. poudre noire n'était déjà pas itne référence dans
,ce dotnaine, mais celle de c..JJ.farblttde savéra pire eru·ore~ tout particulièrernent en présence d'énergie 1nagiq·ue.
Comhinée avec l'isidnre, une autre inventio12 de c.Marblade~ la poud~"e rouge, ou diablotine, permit de lutter
efficacement contre les troupes solornanes et de 1•eprendre les villes tombées entre leurs mclins. cAccueilli les bras
grand ouverts dans la vil!.e dt...An.talia sieite au râle joué par ses inventions lors de la (juerre de ,(jbé-ra.tion, le
s.cientifique s'enferma dans la casc1~ne du magnifiqite quartier de '13/anche-fjlmière pour travailler à la J1abiLisa-
ûon dl! sa poudre en ltl mélangeant à la p'tnitdre noire des Salornans.
Ses recherches prh·entfin le 1ejour d LA"rlam 2 6tfs avec l explosion dune grande partie de ce quarti.er...(g uie de c:Mizr-
blade trouva un t'e1me brutal lors de cet événementt de·mêrne que la bonne apiniorz que le public avait de .la poudre.
fSs gens, inspirés pm· les gt11ruls diïcours de magiciens et de clercs, en. vinrent à c-raindre davantage la poudre. Ses
détraar:urs -,,.ûrent en ,exergue son infl:abi.lité r.:t les atrocités quelle pot~vait co1nr12ettre. On peut encore trauver de ltt
poudre 1wire dans les dtéJ'~ cômrne tout autr:e produit de contrebande11 auprès de nu11~chands solomans qui profitent ainsi
d'un juteux trafic. f2ltant à l.rt jJoudre rouge~ elle eft officiellement réservée à !'.année et aux Çardiens de la 'Foi, mais 011
peut aussi en trouv.er 411' rnarché noir à des prixfaramirurtb:. En effe~ le coût d e>.71/oitation ,du.Jàrneux charbon rtmgc
de1 VVIonts Ot-res 61 cornpr-is le prix des gard-es engagés pour protéger les mineurs des attaques hélodennes} sàvère tout
simp!entent exorbitant.
gu.erre et .ses niaU1eurs. Les bourgeois à fa. têc~ de cc siège con1mcnça juste après. Mais avanc cela" le
rccour à la normale en proficèrent pour déployer des inventions du génial Isidoro Marblade permlrent
trésors de créativité dans l 'avHisscmenc des cmployé.s.
1
de reprendre AruaHa duranc récé. 11 a.vair inventé
Les sciendfiques corn mencèrent à évincer les magi- 1~ isidore.. une sorte de peric dirigeable propufaé
ciens g1·~1ce aux propriétés de cette fa:meuse poudre par un homme a.ctivanr une hélice avec ses pieds.
explosive. La. pulssance de ce·cre anne avait révélé au
1
On en construisit une quinzaine et on le envoyât
grand jour k: rrava.il de quelques bricoleurs inoonnus bombarder le troupes ~olon1ane s quj cenaienr la
jusque-là. On se mie à voir dans la science Llne alcie r-
1
vUle . e ul quacre i idores revinrent, n1ais An alia
nati ve que la raiso11 pouvait saisir face à une n1agic é rait libre.
squveru réservée à une élite. e ·clergé subit aussi une Au colllr · de ccue bat:a.i Ile> lt:s ·. o]omans couchè-
cel'.taine chute de popularité lorsque·la science put enfin rent avec. leur artiHerie une nef elfique qui rnouiUait
commencer à expliquer des phénomènes qui ne dépcn- non loin de là ~ La réponse fut i mn1édiate et signa
daienr jusque-là que de la vo1oncé d'Arlam. Au mHlcu lelu défaire complè11c car les elfes abandonnèrent
1
de teur cela,. il ne fauc pas oublier que Je bur prcmic[ d.c leur neurraHté et s abaccircnc sur les envahisseurs.
la science était guerrier. L'occupadon so1omane co.nd- Le~ olon1ans .se· rt:nd]renr d.uranr 1>hl ver~ affamés
nuait coujours et H faUair chasser ces étrangers. et épulsés pa:r ces coin bats. L a nef elfique, pou1~
La poudre a~da donc la reconquête d Elyath
1
sa part toujours échouée dans le port de la vi Ue·
.~ r'auton1ne 2658 er à ceJle d AskcJane donc le consdruc un quartier de grand incérêt~
1
Les réf or1nes La noblesse conserva pa r contre sa suprémarie au
(2660-2665) Conseil des Gouverneurs, appelé Grand Conseil. EUe
réussfr n1.ême à pJacer 1~un des siens un fficter de
Après cdal la Principauté fut presque laissée en l'armée sur le sic,gc \facanr de Kalaar sous prétexcc 4ue
paix. Presque parce que sa icuadon centrale rendait de riche. giseinencs de minerai y existaic11c encore1 au
encore beaucoup de n1onde envieux, memc si les mon1cnc où la Principauté manquait crueHemcnr de
défaites cuisantes d rous les aspirants envahisseurs mncièr~ prernières. c}~s t aus i de c tre région qu l'on
avaient refroidi les velléités ,c onquérantes. L Grand tirait le fam ux charbon rouge enc:ranl dan , la co1npo-
1
Duc d)Assidoine imagina envahir la Prjncipauté; deux sicion de la d iabJorine, la poudre explosive de Marblade.
nlois seulement après la libération d'Anralia. 1outefois, 'année ~~avérait donc la seule véricable institution a
il renonça suie~ à une petice démonstration de la pui - pouvoir ~insrallcr là-bas~ d ,aucanc plus que ~es fores
sanc:e de l'ardJleri . La poudre étaie devenue davan- locaux subissaient depuis quelque remps de petites ar:ra-
age une rume de d issuasion. Les citadin. e monuèrent ques d., hélodermes pour 1heure an grande gravité.
conu.:.ncs de cette li1nita'lion exprimée pour Ja matière Comme ceJa ne s 1éu1h: jamai produit auparavanc, la
instable, d~autant que les Solon1an détenaient roujiours noblesse [Cnra sans succès de persuadc:r le Princt: de
]e secret de la poud.re n,oj rc p1us table. n1oncer une expédition punidve d 'envergure. A,ccuelle-
1
Les bénéfices etigrangés pat la bourgeoisieo duranc la menc, 1 idée trace, son chen1in dans les esprits ...
guerre de reconquête cr sa n1ontée en puissance chan- Afi n d asseoir son pouvoir dan taures les phères
gèrenr la don ne poHitique .... ou s la pression des grandes de Ja société] Ja bou1geoi ie fic pr s ion er obtinr ainsi
industries~ le jeune Prince fLtr plus ou moins contrainc l,e d roi r d >achecer des charge cl offici~r. Il utilisèrenl
de créer en 1'an 2661 la Chambre des Corporations, ,q ui con1me prén::xce officiel le besoin dt dt!vdopper au
avait pour charge les affaires d>ordre économique+ Son mieux l,e r,elalions enlre nUlim:aires et industriels. Le
1
rôle consisre encore aujourd h ui à maincenir un marché commerce de la poudre explosive C[ de 1,arti.sanac mili-
stable c:c sain dans les C icés. En pnuiquc, sa composj- taire devint encore plus .f ructueux.
rion quasi exclusiven1ent um.élorienne empêche la mise
en place d 'un réseau récllen1ent équilibré.
Les aurres peuples ·r espèce ne sont pas vraimcnL La mise à l'index des
incégrés dans le tissu économique de la Prin ipauté et scientifi que (2665-26,67)
1
de cuivre disparurent au profit de la ,couronne d'or de peuple soutenait aussi ces gens qui avaient permis sa
l écu d ,argent er du sou de cuivre. 1ibéra.tiun du joug .so10111an ... eul les religieux cr les
lt!- dcrgé arlamisce st1bjt égalernenc à ceccc époque magiciens ne les rena]enc pas dans 1.eur cœur mais ce-la
de grand~. ré[orrues. Dlscrédiré par l 'apparirion ur le ne su.ffisaic pas à faire pencher l'opinion générale.
devant de la scène de 1a cience ec de se. expJkat.ions Orl la catastroph~ d 'AntaliaJ en 2665, inaugura une
raisonnables,, il perdair ses fidèles er don ses revenu . n1odificatlon de cec état de fa ic. Le 7e jour d lArlam~
En _664 se cint le farneux Concile d 'Elyath où les alors qu]u ne vague::: de froid sans précédent 'étaie abatcue
hauts dignitaires cherchèrent à mieux vendre leur fond sur l,U~ la réserve de poudre de la caserne du quaxdcr
de com111crce. Burés et ccrriblemenL rcnfennés, ces de Blanche-Lumière explosa. Un incendie ravagea l
religieux firent tout d ~abord plus de mal au clergé en pJus beau quarcier de la viHe1 qui ne ~en esl pa encor
repoussant carégoriquem.ent la science (cette dernière relevé à ce jour. Des run1eur drculèrent comm · quoi
étanL en eftec très appréciée par le pcupk) et en crt!ant le re ·ponsahle était Isidoro larblad décl-dé dans cc
J
l'înquisition. Pourcan-c, les religieux se rapprochèrent r:ragique accident. Les nombr ux morts, les bl~ssés, les
1
de Ja noblesse durant ce Concile, <::11 luj rappela.nt que brûlés (;;[ les dégâts ma·cérieb considél""J.bles traurnac1sè-
tour pouvoir dans le Monde Connu s' érajc toujours rent une grande partie de la popu farion qui découvrir
~ppuyé sur eux. Ero1në V crédule suivit 1t; mouvemenr ain i le revers de la m édaiHe de la science.
et prit de 11ombreux clercs com1ne consei llers. Dès lors, Û 'eU'X semaines plus card, Flavien orbi] devenu
l,emprise du d rgé sur le pouvoir po1irique s,affermjc. BaiUi de San1arande. découvrit un réseau de tr;,lfiqµanr
de cad vre jmpHquant <l<!s responsables d,universités. avec troi de es a m is. I:..e rejer de [a science conta1n ina
La da-crrine arlan1isce ne conçoit pas de soui lier ainsi 1 rr~s vite route la nobles e de la Principauté ~t Eromë V
C(}rps humain réceptacle de rânle~ soit une partie de décida de promulgut:r des lois con·c:re les sderuiliques.
la puissance d 'ArJa1n. Les gens furenr scanda li és Suicc à ces événement s,, Jcs magiciens réagirent les
clans coute la PrinclpaLué ec les conseiHcr religieux du prem il:rs en conda1nna nt 1;usage de la poudr . C ela ne
Prince '-=n pr fiL~rent pour lui faire promulguer des lois fit pas vraiment r'affaire d e l~a.nnée qui allait se voir
qui, ans interdire le univ rsicés, Hmirèrent drastique- interdire l,ucHisation d'une arme: parricuJ1èremeru. puis-
ment 1etu fréqucnrariori et Jes sujets d,étude. santt!. lie n1it donc ses réserves au secrer t:·r 1entJou.ra
L t;S frais d'inscription s'envolèrent.. les cesrs pou[ ses laboracoi res d 'une t.rè grande sécu ri.ré.
y entrer devinrenc encore pJus difficiles et le clergé Lt: lergé ne condatnna piL~ la poudre, car il en
surveilla de près 1c corps enseignant. La réflexion et [a avair équipé ses nouveUes 'troupes de Gardiens de la
connaissance redevenaient inacccssibtes; vouées à une Foi (appelés parfois mousqueraires).. Par co1u:r,e, il
cHmce. Le clergé éloigna ainsi l~s scientifiques du peuple~ profica de l'indignation suscit~c par les invenreurs pour
qui perdit: une bon n<.: partie dt: a confianc en eu..x. c~ réclan1cr une mise sous cureHe des universirés. Il con1p-
dernier reporca a lors cette confiance ur le clergé qui, tair ainsi garder Ja mainmise sur la poudr(! et co1.ue
quant à lui, é'Eait coujours là pour prendre Je parti des autre invention pouvanr avoir une ucilité qut!lconque.
pcc i tes gé.lls . ~ • La. bourgeojsie seule Jasse soda.lt: encore attachée à la
Duranl l,'é1é 2.666, un isidort! qui survolait Ja viUe de science rçnta de sauver la situation mais un ~canda le
Djeddir tomba soudainemenr su i1Le à une panne i nex- lié à la V~erge oi refit surface et envoya trois membres
pliqué<;: cc qui aggrava encore la iruatian des scientifi- i nJlucnts de ia Chambre d es Corporations au gîbec~
ques., Le piloœ ne put rien fa ir(; quand r~ngin slécrasa Beaucoup comprirenc que I.e Concile d Elyarh avaic
sur 1,une de demenr · d'été d un proch~ du J>rince porté ses fruics 1'avis négacif du d<.;rgé anfranr mainte-
qui accueHla.ir une fêt . Ce noble périr dans J'acddenr nant de no mbreux 6dèles dans son giron.
n 2667,, le: Patrrarche condamna officiellemenc les
hérésies républicaines, concrai res aux lois de l'Arla-
misme para hevanc ai nsi la fin d 'un rêve uropiquc.
.
Et maintenant ,..,..?
La PrincipaU'cé porte encore les stigmates de Ja guerre
:m ais la vie reprend ses droits. Bourgeois cc nobles s'·ob-
servcnr en ç}üc:ns de faïence., pourtanr apparaissent de
pius en plus d '1ncérêts commun 1es rapprochanc, n
pardculicr la nouvt:lle ec étrange puissance du dergé
qui inquiète les deux partie ~ La situadon des scicntifi.
ques resre am biguë· ils SOlll à la tois craints et appréciés
des bourgeois et des tnilicafoes-
Un venr de Hberré arrive néanmoins à sou ffier. Une
brfae légcrc~ en fuit. Il ~xisce maintenant, rien que pour
an1arande, rrois gazettes, dont une Hl~gale par dt!crec
princier~ Les nanLis se d écouvrent une passion pour la
littérature (de Farrande surtouc} er ]a musique, alors
que h! gen de basse extraction se divenisscnc avec le
théâtre populaire qul cache derrièr d ,enfantines para-
bole des m~sage ~ouv,ent irrévérencieux. Le! clergé l'a
d,aiHeurs ondamné r les comédiens fo nt depuis peu
les f rais d'une vague d · violence.
Certa ins érud its prérendent néanmoins que 1 in-
vasion solomane a em pêch~ la G u rrc Chrile de se
cernliner er hl!aucoup craignent que les changements
<l aJHances vi ible notan1mcnc au sein de la pègre, ne
oient: que le prélude à une révoh:e pJus érendue~
Les ccnsions sont nombreuses ec des lois r3.cistes et
xé nophob~s neccssentd être promulguées. D epuis peu,,
1
Un raci n1 e1
ambiant
Rée mn1cn't, on a vu naître une vague de .radsme
dans la Principauu~. On connaît l împortance que les
1
dans des activiré moins agréables pour obtenir du
Uméloriens ont pds dans les corporarion.s, chambre.s pouvoir) qudle que oit sa fonne~ l.c manque e scabi-
1
ec conseils divers, ainsi que dans J1entoaragc. direct du llté qu i1 représentent pose prohlèn1e ec on raconte que
Prince. r:effcc ne s'e t pas fair auendre~ ~ou les non- rour un [aboraroirc de scientifiques agréés par le clergé
1
Uméloriens sont viccimes de ce loi . Ils n onr pas l travaiJlerail à luuer contre les Dév-ianrs.
droit de ~ réunir à plu de cinq dans les lieu " publics Les gouris s>apprêtaient à une intégration sadsfaisante
de!S Cicés. Cerre ioî, basée sur la crainte d \1n nouveau suite à leur rôle dans Ja Guerre de Libération, mais
com,plor visant a envahir la Principauté:. n,_est pas tou- touL a très vire été oublié.. Les beHe promesses nJont
jour form llement appJlquôc.: er le sanctions dépen- jamais crouvé d écho réel nj d'application sous diver
dent de rhumeur des gardes face aux contrevenancs. prétextes con1m,e le ma.nque de temps ou de rnoyens. Le
Les beaux quarrlers, bien n1icux policés connais- peuple a toujours été tiraillé enrre son admiration pour
sent une application plus srricre de cette loi. Les non- leur aide et l~allure quelqu, pt!u répugnantt: de gouds.
Un1élorit!ns se voient également: rrès Hm ir,és dans leur . an parler de leur vie souterraine donr les ccreLs ne
appartenance à des corporations officit!llcs; à 1,exception pJa]senc pas à cour le 1ni0nde.
de quelques petÏ[eS corporations sans grande envergure La ' itu ation empira lors d ·w_1 accident q uj uc lieu
qui n intéresst:nc pas le pouvoir prtncier. à Samarande en 2663 : un Buzzuk creusa tellern.e n[
Du côté des aurn:s espèce , la sicualÎon est encore sous le Quarrier de ahoLs qu)u ne bonne parîie
pire. Les dfcs sont les .rrnieux lotis si 1np1e_ment victi nies s, écrouJa brutalement. T~ y eue de non1breux mor(S et
de leur manque de n1otivarion à rejoindre la société d ' énorn1es destrucdons.
bumainc. Depui rarcaque solomane sur la nef elfiquc ~ On accusa les gouris, habiu1dlemenc guide, des
i1 n'ouc pa uès envie de se mêler à un peuple qui peur Buzzuks dans l'imaginaire coUecdf> 1nên1e s'Hs onr
1
s'en prendre à ux ans raison. Les humains craignent: coujours réfuré cette accusaLion, pailant d tLn Buz.zuk
aussi les dfes par e qu,ils se souvienncnc de la 1nanièrc fou qu'Hs avaient au conrrai1-e arrêté. Personne ou
dont la .Bone um~lorknne a été anéantie lors du Grand 1
presque ne le nn er iJs sonr maintenant au 1noin.
1
LES MERS
écho de la longue agonie <lu lévhuhlln, qui n auraic
pas totakmcnr succoinbé aux assauts des Gardiens.
L .es mer. du Monde Conn u peuvcnr être gros iè·rc- Les rroubadutrrs du n-1on.te entier chanrenr la n1er
rnen~ divisées en deux étendu~s prjn ipales~ la mer Khalère~ située au sud de la Prj ncipauté~ pour sa beaulé alor
Ancienne et ]a mer ·un1.éloricnne1 cllc...·s-n1êmes subdi- que les :nnadns la red.oucenl pour ses récifs et ses hauts funds.
vi ée en plusi ·urs aucres plus pet:ir~s.
La n1er Umélorienne
La mer Ancienne
Rd ianr la mer An ienne à la mer rérieure, la mer
Elle ex:-isce dt:puis roujou rs el" n c c a priori pas née d 'u n Uméloriennc naq W[ durrmc Jle C..aradysmc lorsque Je~ terres les
1
catadysn1e comme la n1er Uméloricnne. Chaude et pois- plus riches du royaume d Un1élor s,effond.rèrcnl ec ouvrirenc
sonneuse, bénéficiant d'un climar œrnpéré eHe accueille sur une brèche VffS la lvle r Exrérieu re. la violence de cette catas-
1
rivages de prospère con11nunautés mais grouille aussi crophe ne sest toujours pas apaisée : des tremblcrnenrs de œrre
de pirares er corsaires en rous genres. De plus, coutes les secoucnr souvent ses ·côtes. la mcr Uméiorien ne co1nprc·nd
1
nations qui la borocnr se conrrcsœnt la suprén1atie mari rime. deux 111ers~ au Nord la mer de Fauandt: nomn1ée oon.:une la
au grand an1use1nent de la principauté. de an1arande dont principaleviUe côtière du royaun1e d~nvard, Cî au ud la n1er
la posidon géograp hiq uc cen rrale Jw permet <l profiter d un Captive, ainsi appdée parce·qu'elle résulte de 1~,tfondv ment
pouvoir co:rnmerdal et n1ilirajre inégalé, du. moins pour le du cenue du ma~f dt:S Monls ' cres et que les sommeŒ
moment. Assujectres ~ la m~r Ancienn , la n1~r de -lahar, rcsranrs !'encerclent. Plus ca.ln1cs Jes eatuc <le La mer aprivc
la mer Pou..rpreJ ht 111er de Shakwchr et la n1er Khalèr:c one
1
offr-enr au Sud w1 accès maricime à l'énùrat de T<ahdar.
coutes été le ché--lLrc d'événement hiscoriques.
Bordant l,Est du Grand Duché d 1\ssidaine la M er
cl~ Tahar a connu d'héroïques bacaiH s. Elle drc son
nom d\u1 gra.nd ro] d . Umélor, ""f ; har JV. qui y vainquit GÉOPOLITIQUE
la Botte solo1nane en 6 2.
En uivanc la côte vers le Nord, on parvknc au DES TERRES
décroit d 1\nkira quj débouche sur la n1er Pourprt: I ~
Les plus proches voisins de "an1arande sonr les plus riches du Monde Connu, que de sa folie.
ers; un peupfo n1archand occupant toue le littoral Arkesh est une vi Ue démesurée, presque aussi
d de la Mer Ancienne el une partie de celui de la Mer grande c:rue Samarande, bien plu d.an.gcrcuse que
.apdvc. Les Én1 irats khalers s, étcndcnr sur des cerres Bejofa el plLts écrange qu' Elyath. 11 ne ,agie pour-
~rides et déserrique.s. Mêine sÎ les Khalers précendcn[ tant pas de la capicale, bi n qu'eH~ accudHe en se
;-olontiers occuper tous ~eurs d~scrts; leurs royaumes murs 11ambassade de la Principauté. Loin da.n le
ç érendcnt cssenticllemenr sur les côtes. Les véritables désert s'écale une oa i cachée, Olt siège le ulran
aîrres du déserc profond - ou Désert Blanc, ü eau. è de d "Arbah ~r d.onl on sait: fi naiern enr rrè peu Je
1
La pâleur du sable - sont les nomades Effar~tts . chos<.:s. Certain évoqucnr Alibab comn1e un~ ceiré
.i
LEmirat de Kadhar esr célèbre pour sa cukurc cr fabuleuse cc démesurée, d 'autre cu.mme un simple
philosophes* Ce royaume a bâri Djeddir qui port~ viHage de tentes.
core ]es marques de son raffinement archicecrural er LÉmirac de Kéli1n, voisin de rEn1pire so1on1an s'ar-
,lrurel. Reyl. la capitale de l'én1irat.. a reçu [e surnom rêce au. niveau des Phalanges. C, st un pays de grands
Ciré BJianche. Nornbn~ de marchands samariniens ne canyons et d 1oasi. cachées dans lequel on a récemn1ent:
rnanqueraienL pour rien au monde son marché annueL découvert: les ruines d ,une antique civiHsarion fabuJeu-
i commence en général à Ja nu-n1élor et dure un mois,. se1nenc riche:. Kayd.sh~ Ja principale- aggJomérarion de
oins raffuié~ le Sultanat d 'Arbah11 se mon re plus Il émirat, garde ses secrecs ; dans cette cité de magich.:ns
::- rrier* Ses habi,cancs connaissent la route vers les à }a mauvai e réputation3 on encend fréquen1menc des
"'rres oires ec font grand commerce d,esciaves er de prêrres fanatiqu s appeler à une croi adc conttC quelqu
1
ts précieux. es autres peuples les voîenc comme de. infamie réelle ou i maginairc.
barrière narurelle qu'opposent les Monts Ocres aux
-+ Le Désert Blanc vents venus du Nord, la Cassarie fuisair partie à l'ori·
gine des provinces les plus dches d'Umélor. Le grand
JI s'agir d'une immensicé déserre, aride, donc on ne Cacaclysme la sépara du resce du monde er noya ses
con naît pas les limites réelles, à savoir même si clic en a. villes principaJes. Par la suite, les Cassars retournè-
Son sol, czonstirué d'un sable lin er presque blanc rent à la barbarie et forrnèrenr un ensemble de rribus
comme de la farine, s'inliJtre parrour lorsque souffienr vivanr de chasse ec de cueillette. Le royaume d'Anvard
les terribles cempêres de sable du printemps. li n'y a pas a récemment annexé les plaines au Nord, mais des raids
d 'eau sur des kilornècres, à l'excepcion de quelques rares cassa.rs pren nent souvenc les colons pour cible.
oasis, vérirables dons d 'Arlan1. Pour beaucoup, cerce
terre désolée esr maudire. Pourcanr, les nomades Effu.
rars y survivenc Les KhaJers soupçonnenr forccmenr Les Anlques
ces farouches guerriers, ivres d e liberté, de masquer de
grands secrets. Les Efîàrars rient de cela er répondenr : Cerce chaîne d e hautes moncagnes encoure le duché
• Norrc rencontre avec Arlam "· d'Assidoine er le coupe de ses voisins Anvard, Urtanvc
cc Ron1angie à l'est cr à l'ouest, et de la Ron1énie au
Nord. De nombreux cols, fermés l'hiver, permenen1
+ Les Mo11t s Ocres les échanges commerciaux par voie terrestre cc d onnent
aussi accès à de profondes vallées verdoyantes. li y
Ceire chaîne de monragnes, si haure que nombre de a peu, les nains onr découvert des mines d'or e1 créé
ses sommers resrcnr couverrs de neige en permanence, une colonie. Ds renccnr de négocier un accord avec le
s'étend de parc cr d 'autre de la Mer Captive. Au sud, Grand Duc d'Assidoi ne afin de fonder une ville, mais
polie par les vents du désert, elle prend une cei nte presq ue se heurtent jusqu'à présent à un sec refus (toue le inonde
rouge. Inhabitée ec peu hospiralière, cette région donne se souv ient de la fondation de Ka laar). La sicuacion en
son nom à la chaîne. Au Nord, de nombreux ruisseaux crain de dégénérer pourrait faire le jeu de la Romangie.
prennent naissance sur les flancs des montagnes, pour
ensuite former les fleuves de Cassarie. On y rrouve d e
• profondes vaJJées verres, hélas souvent occupées par les + L'Empir e Soloman
resces de !'Armée des Ténèbres (voir p.18).
Curicuscmenc, l'advecsaire principal de la Princi·
paucé de Samarnnde resce le pays avec lequel elle
'
+ Les Terres Noires commerce le plus, l'Empi.re Solon1a 11. Un rraicé de
paix a éré signé U y a crois ans avec ce pays rocailleux,
Loin au sud, après le désert profond, s'écend une parsemé de vallées ombragées craversées par de grands
' imn1ense savane cr, plus loin encore, des jungles tropi·
cales. Le missionna ire ec explorateur Jaunin Dessin:
fleuves. I.: ingéniosi1é des Solomans en matière d 'agri·
culture en a fait un pays riche. L'Empire s'avère auss i
prétend qu' il s'agit des dern iers restes des Jard ins le principal concurrent des samarinicns en matière de
d'Arlam (voir p.13), que l'eau y esc abondanre et la faune magic cc d'avancées sciencifiques. Sa capitale, Ankira,
• variée, mais qu'hélas y vivenc les Ojaza rs, un peuple esr une ville impressionnance, encouréc par un marché
• à la peau noire qui a oublié le message divin. Cette de rentes quasi-perma nenc. Malgré cerce ouvercure rcla-
aflirrnarion excuse ou justifie fréquemment l'esclavage cive, de nombreuses régions rescenc incerdires d'accès er
pratiqué à l'enconrre des Ojazars, un rnoyen comme d'aucuns disenr que le pays possède des roures secrètes
un aucre de leur inculquer les grands préceptes de la menanc à Kesh ec aux 1èrrcs Noires.
civi lisacion umélorien ne ...
l
+ La Cass arie
+ Les Phalanges
• Marquaoc la froncière encre les Émiracs khalers
•
Cc1te région peuplée de barbares sanguinaires cc l'Ernpire Soloman, de haucs pics effilés aux pences
rèsce aujourd'hui très 111:rl c01111ue. Terre de forêts cr abruptes ec des crtccs déchirées fo rrn enr cen e chaine
de marais, particulièremenr pluvieuse à cause de la de moncagnes .
•
,
'
J
speccacles de tauromachie. on fabuleux palais derniè-
L'Iméria rem~nt resLauré, ab ritale autrefois les, roi d 'U111élor,
Les explorateurs considèrenc cette grande tlc du donc Ma.daraJe ftu aussi la capîtaJe. I~ arrandc le plus
Nord. volcanique ec majestueuse à la fois comme l grand port du royaumcl n,a vraiment rien d ,cxrraordi-
joyau er la région la plu rna] fréqucncéc du Monde naire en dehors de sa tai 11~1 de ses îraditions culinai r~s
Connu. Dtlméria, en efft!c, proviennent les tôv~n uès grasses et de ses spadassjns.H La région nord d'An-
gers,. redoutables guerriers et piUards or[anr à peine vard, agricole, esc: actudlement menacée par le conflit
de la barbarje~ IJ ont lancé de rcrrihles raids contre no.issant avec les Provinces-Unies de B,~uecb t.
1
l es royaumes d Umélor et érabli des colonjes un peu
1
LA ERINCIPAUTÉ DE SAMARANDE
:E.1yat~
'
---
J;.
1
~alè
. ---- --
les bois cotLvranr les contreforcs des Monrs Ocres, q11i l'hiver, chaude er pluvieuse l'été, ce qui semble parfuit
derneurenr sauvages et que fréqucncenr uniquement les pour ses vigne.~. Anralia, elle, représente encore un cas à
a
nobles amareurs de chasse courre er les rua:ges. O n part. Les CQ11111nts ma rins s'y affrontent, faisant curieu-
y trouve d'ai lleurs de nombreux refuges et inanoirs. sement d'11n des plus grands porcs du inonde l'un des
l "ranchant avec le resre du rerciroirc, des dlLOes de sable plus clifficiles d 'accès. StLr l'île, la brlLl11e impénérrablc
fin s'érendenr au sud de Djeddir, comme si les Khalcrs venue de l'Es t, qui parfois remonce le Sahar jusqu'à
nvaicoc en"tmené un bouc du Déscrr Blanc avec eux. Sama rande et aümenre les légendes e[ les supersti-
Dans les oasis, des sc1ni-nomades cu ldvenr des datces Cl tions des h ab irants, paraît la seu le constante. Cerre île,
conduisent leurs chèvres vers de n1aigres pâturages près solLffiise à un climat capricieu x, n'a pas encore livré
de lamer. De riches bourgeois apprécianr la douceur du 1ous ses seçrecs 1nétéorologiqucs.
climar local viennent en vacances dans de splendides
résidences secondaires, jurant avec les bicoques des
viliages de pêcheurs.
Le climat
Une érrangeré que le dirnar de la Principauté... Le
Nord subir les assauts de venrs polaires, a lors que le
Sud a droit à un vent brûlant, chargé de poussière et de
sable. Si les scienrifiques s'interrogent sur la mulcipliciré
des climars sur une si pecire échelle, l'tglise affirme que
ces parricularicés proviennenr des déchaînemenrs de
m<1gie en ces lieux durant les guerres ténébreuses. Cela
s'avère peuc-êcrc vrai pour certaines régions duremenl
éprouvées, mais cela n'explique pas tour. SAMARAN DE
• Comme nous l'avons déjà vu, tout converge vers .~........ ~-~~i-
Samarande, y compris les courants marins. Djeddir
reçoit la chaleur du désert loinrain. .La mer esr chaude P our les habitants de la Principauté, c'esr le centre du
cr poissonneuse, le vcnr brûlant. En hiver, le din1ar esr nlonde. Tour y converge et el le rayonne SlLr le monde
• doux alors qu'en écé, on y suffoque. À Samarande, cous entier. San1~rande, capicale de la Principauté du même
•
les hivers, un courant glacial venu de la Mer Umélorienne nom, esr une ville de contrastes. On y croise aussi bien
lèche les côtes, candis qu'un courant chaud venanr de la le luxe le plus clinquanr, les réalisations archicecturales
Mer Pourpre le remplace durant l'été. Des scientifiques les plus folles, les esprirs les plus brillanrs, què la misère
en ont apporté la preuve en érudianc les érals des pois- la plus sord ide. Samarande est aussi lLlle ville portuaire
sonniers avec les prises des pêdieurs de haute mer. i1nporcante, située à l'une des cnlbouchuie du fleuve
L'été à Samarande esr agréable. Il y fair chaud mais Sahar. Au fil du remps, la ville s'esr étendue sur crois
une brise orientale bienveillante en rafraichir l'atmos- collines au sud des berges. Elle fair face à sa petite sœur,
phère. Au conrrairc, l'hiver s'avère parfois rude. Le Bejofa, séparée d'elle pour des raisons politiques.
pri nten1ps se révèle pluvieux ec doux à la différence de
•
l'automne sec, ensoleillé er froid. Selon les années, la
Principaucé connaît bien sûr des variacions enrre ces
extrêmes. Djeddir se retrouve sous la neige environ
+ Hi storique
une fois par décennie, alors qu'une chaleur caniculaire Samarandc csr la plus vieille cité de la Principauté.
envahir parfois Samarande durant l'éré, obligeanr le Lorsque les Uméloriens commencèrenr la construc-
bailli à réglementer la disrriburion d 'eau. Les habitants tion d 'Elya1h, il s'agissait d'un perit bourg fluvial qui
de la Principauté considèrent E lyach co1n1ne le por de grand it aussi rapide1nenr que la Ciré Sainte. San1arande
• chambre du pays: Il y pleur rrès souvenc. Askelane, fur occupée de 801 à 823 par les Sélin1 s, puis dérruite
peur-être du fair de sa position géographique élevée, lors des Ténèbres er engloutie sous les eaux par le
semble l1D peu au-dessus de tout cela : sèche et froide Cataclysme. L'histoire se répéta lorsqu'en i985 Umélor
•
1
.
I
,,
voulur reconstruire Elyath. Umélor déterra les ruines
de an1arandc et en fit un port d at[ache. Une fois de
Economie
plus, la cité e développa ;usqu,à fai rt: de l'on1bre à 1,an- 11 serait trop long d'énumérer les accivicé con1 mer-
cienne capitale de la provin.ce. cia]cs de Samarande, qui vie principalement du
Samarande devint un pôle culturel iec commercial négoce. Ses artisans) architectes ec magid,e ns sont t!U.
de premier ordre. Progressive1nen1:, la. fierté particu]jèr1e aussi très prisés. rant dans la Prîncipauté que dans Jes
1
de ses habicants grandit ju .. qu à atrcindre. des so1nmecs nations voisine . Un équilibre su bcil de ta..\:es permcc
et se mua en contescation contre l autorité chancelante au Prince cl enriclur son rrésor sans mettre en pérH i'ar-
1
du royaun1c d Un1élor. Après une premièr · révolce en trair suprême de ce centre d)échangc. poi nr de passage
1
2215 elle subie la cyrannie d un gouverneur in1posé par obHgé de la plupart des navires qui parcourent les mers
le roi. En :i..258, un second soulèvem.enr euL lieu., Cette intérieures. De ce fait amarande entre dlr ctemen~en
fois, routes les ville s'unirent et une année plus Lard, la con flic avec Assjdoj ne.
viUe devine capitale de la jeune Principauté. amarande a
beaucoup ·ouH'erc. Rasée reconstruite,,victin1e des '"f énè-
bJ.ics, d'un grand incendie~ d'un violent rremblemenL de La p·egre
terre, elle s'est toujours relevée~ plus forte qu a.vanr.
1
Population
Les an1arinie.n.s forment le plus grand bassin de Situé sur une b utte dominant le port, il fait la fierté·
population au n1onde avec plus de 800 ooo âmes. a des nantis de la Pdncipau~é. Le palais du Prince repré-
1
population noble s avère rdaLivement in1porcante, seoce l)un des plus beaux ouvrages uméloriens. Le quar-
presque aucant qu'à AsI elane. D 'un autre côcé, plus du cier qul Jentoure se compose de résidence. nobiliaires
ders des habmrancs vivent dans la précarité+"fous parca- routes plus luxueuses les unes que les autres~ Bien sùr
.genc cependant la même vaniré quanr à leur viJlc. Ce un voleur préparant un mauvais coup dan~ ce quanicr
qu,il y a au-delà des muraiJles ne les inrrércsse pas. Tls sonc a intérêt à êcre excessiv,em~11t bon, car les milic;e se
la lumière cc le centre du monde et cela leur suffit ... moncrent incorrupùbles et efficacèS.
La Pointe de Fl èche d'opulencc:s demeures d'armateurs cr de négociants, cr
quelques wverne.ç de marins plus ou moins réputées, la
Ce quarrier ,p opllJ aire, calme de jour, change la nuir plupart du cc1nps très louches.
soir à cause de l'absence de patrouilles de m il ice soil
parce que leur surnombre rend la vie nocrurnc plus
sauvage. Tenu précédemmenl par les Anciens qui y
taisaienr régner leur loi, les guildes resianres de.meurenr
+ Le cra tère
unies pour assurer llll semblant d'ordre, 1nais cous ressen- Sirué au cœur du qua rricr des Sabots, cer endroit
tent l'absence d'une organisaàon force. !.:endroit acrirc les résuJce de l'cffond remerrc de plusiell rs pâtés de 1na isons
gens aisés à la recherche de sensarions forres er les marins suite aux passages répétés d 'un buzzuk (p.271). La zone
du monde entier pour la qualiré de ses maisons closes. enfoncée forme maintenant un grand cratère, comme
une plaie ronde dans la ciré. Une rois les morts oubliés er
la zone sécurisée, le cracère a vu s'instalJer sur ses Aancs
+ Le po r t une population incerlope. Ocs plancltes de bois co n1po-
scnc un escalier irrégulier serpentant autotu du cratère
Tour dans la dén1esure, le porc de Samarande fair jusqu'à son fond. Les trous, caves er galeries sur les
partie des plus grands au monde, l'un des rares où peur côtés donnent accès à une multirude de lieux tous moins
accosrer une nef elfique de moyenne envergure. Ce recommandables les uns que les aurres. Peu con naissent
lieu rrès su rveillé pou rrir cependant sous la corruption l' étendue de ces accès, pas plus qlle les endroirs où ils
généralisée. Les 1narchandises les plus diverses y rransl- 1nènenc, niais une chose est ccrcaine: les gouris don1i-
tenr, donc un bon nombre en coure illégaliré. Dans les nenc les lUnncls, et en particu lier b Fainille des Taupes.
quartiers assez bourgeois qui bordent le porc, on trouve
des comptoirs marchands des nations étrangères,
•
BE JO FA
1
t .1.
1
-
Ü n l'appelle la Ciré des Voleurs. On dir d'elle qu' il
s'agit de la plus dangereuse cc la plus mal famée de
•
to utes les Cicé.s de la Principauté. Et ce disant, on
oublie que Bcjofa fuc en son ren1ps un lieu de cu ltu re
ec d 'architccrure hors du comn1un , ainsi que le siège
l commercial de non1breuses corporations.
Voleurs ou non, il resce encore beaucoup de cette
grandeur. Une nouvelle vie économ ique reprend, les
loyers peu élevés acti renc lOuces sortes de corps de
métiers cr d'entreprises novatri ces. D'abord enthou-
siastes, les Bejofards onr néanmoins vice déchanté :
conditions de travail pénibles, salaires misérables cr
pollutions variées sonr maintenant le loc des quartiers
i nduscriels.
+ Historique
Bejofa, à l'origine une extension de San1arande
apparue vers 2200, a pour origine u n pecir v illage de
p~cheurs transfo rmé en quartiers prospères. Très vite,
ce quarrier devine le fief de la bourgeoisie où s'instal-
lèrent plusieurs écoles professionnelles, ainsi que la
Citadelle de Verre, ]a p]us grande el la plus incroyable
ve rr~ric du Mondt! Connu. Bejofa devine très vke le
berce-au de la contestation indépendantiste.
La Révolte des Bandeaux Noirs en 2215 partit
de Bejofa, ainsi que la révolte de 2258 qui mena à la
Hbéra:cion du joug un1élorien. Les quarcjcrs ex.iscants
jouirent d )une gr,ande popularité et s'enrJd1irenr rapi ~
de1nent, puis de nouveaux quartiers furent créés .. On
commença alors à parler de Bejofa co1nme d iune ville
à part entière. Sa rupruu:: avec Samarandc cur lieu e11
i.476, pour d es raisons politiques: 1offidel.lement pour
ré1La'bHr un certain équilibre encre les viHes> officieusc-
a1ent pour créer un siège de plus au Grand Conseil,,
t<:: nu par les bourgeois.
c:racje décidèrenc de récupérer ce. fief dont les babirants tacjon au sei n de la classe pay anne et des a.n :isa.ns.
jouissa ~ent d ''une aura trop populaire à leur goût (c:'esr à Elle rêve d conquérir le siège de gouverneur de
dire rrop proche du peuple). Bejofa détenu a.crueJlement par un aHîé d~ Letoupicr
Mandrin . u.rvir. Elle peut compte•· sur sa popu1arîcé
et sur su n conseil l.er c L aman c Gaer n Kass, n1ag,icien
1
d voü des. enfanr.lj de dix ans travailler plus de douze aucre.s Fan1illes. Une polidque agressive c.::r: le sourJen
heures par jour (quinze pou r 1.es adultes). Des n1ala~ populaire Jeur ont permjs de se déveJopper pl(!inemcnr
di1es reSl'1ir-atoires .sent appan1es d~u\s touLe Ja viUet et el de disposer d'une soHde base pour envisager dle
la pollution des ~a..cié·Fies a recnuverr les murs d]une fine réussir à prendre le conr.rôle de Samarande. Ils Jurtent
couche de poussière noire. Bejofa est clairement une ouvercemen avec les Iaupes dont J. activité a augrnenté
viHe modt!rnc, à la poincc du progrè~. D'un aurrc.: çôcé; ces dernières années ec se fair menaçante. La crêvc
J'agdculrure a repris de l'importance~ de nombreux félis-gouris de la Guerr.e de Libéracion~ où on le.s vie
propdéraires fonde.rs e parr;;tgent les cerre.s au nord de lutter côte à côte a bel ec bien pris fin. Les Ezguirs
la ville où les cul.tute abondent. Contnürement .aux 1naintiennent une paix fragile avec ccs deux Fam üles,
1
aun~es viUe , Jes faubourgs hors des n1u.raiUes e port,ent qui les courtisenl car Leu1· for,ce pourrait iiirc pcn.chcr
plut6c bjen. En fah;,. plus on slapproche du ahar~ pJu.s la Ja balance. es R,drnes élim]11és par les Félins centent
populatlon devient m]sércuse~ Ccrrali1s dise1u aJors que ]aborieusemcnr de se réimplanter. O.n bon nombre
le« rayonncmcnî m;,tléfiquc ~} de amatande cause le de bourgeois se sont réfugiés à Bejofa pour évi.rer ]es
purge.~ anti-Vierge · oi re. La a mn iUe cri nünelle liée à
certe secte les a suivis et essaie de se refaire u.ne santé.
Les Méloriens ont con1plèremeat disparu, mais quj
sait pas po ur oomb ien de ten1ps? Les Thaumaturges)
1
~
liquc. Les nlaisons patricien nes, les rues pavées, un
sanblanc d 'éclairage public (n1is au point par le ELYATH
magicien Hector Lancerne) faisaient de ce quartier
:·un d es plus agréables de la Principauté. Le conA ic
nobles I hauts bau rgcois qu i le minait provoqua Ancienne capila lc de la provin ce, la ville d'Elyath
sa séparation de San1arande, puis son déclin. repose e ncre les rives du lac épony111c er des coll ines.
:.es belles maisons devinrent des résidences secondaires, qui accentuent son relief et lui valent la forme d 'une
rombèrcnt en décrépitude puis furent abandonnées. cuverre. Pas de pentes abruptes comme à Askelane ou
Bejofa, la cité de brique rose, devint la C ité San1ara nde, juste une douce inclina ison.
des Voleurs. Au débur, les n1aisons se transfor- Elyath se rrouve au cœur de la Principau té, un lieu
:nèrcnt en petits apparcemenrs, plus ou moins de passage obligé pour ceux qui voyagenc d 'une ville
:.nsalubrcs, qu'occupèrent ensuite des squatters. à l'autre. Même la vieille route de Kalaar passe par là. •
Elyarh n'ao~uciilc pas Japlm grande population mai ses vk:r.olrc , ce q\li permit aux: restes de I •église de
une fuu le de petits vi!lage~ de pays.an !,entoure~ ainsi reprendre J'avan ~a g,e., Le clergé désespéré de rerro u \ er
1
que d vieill es .abbayes où les moines prient n pabr. soa influence d~anran] pourcbassa eir détruLdr: alors
Le cenrre historique de la vil]e); si fon excepte la les insu rgés~ Ava r1r de fin~r cen:e 111ission, une run1eur
Ciré Sain cc) se cotnpose de sepr qua rders i enrourés de de plus en plus insi ranrc couru·c:, à savoh l'assassi nar
r mparu plus déco.rarits que miHcadres. Le reste des du Prince Eromë IV. Y voyant llne occasion en or , la
quartiers llla pa vocation reÜgjeuse nlafgré rinfluence bourgeojsie se n1it à. parler ouverte.1:11ent de république,
1
cctrc occuparion, il 11c rcsrc aucun ves'tige car, durant démence, se j era dans les eaux du fa.c er se .fir dévorer
jes Ténèbres, l.es hom,n1es peirdi,tent la cité et oublièrent par une créature. Uliad Va rovih le remplaça j mmédi ate-
sa locaHsacion. ment,, en un vérirab1e camoufler à la maison Assidoine
En 1.:985, le royarnnc d ' Umélor ayanr survécu de peu qui renait ce poste depuis des générations. Deux ans plus
au Catadysn1e, décida de reconsn·ulre la Ci.té perdue. tard, Varovih organisa l.ln concile et enuepric de 1éformer
Les religieux ç!tnbarra.ssés durenc admeu:re leur mécon- l:téglise de fond en con1ble. Les ieontesracaires fut-ent
naissance de la position de rancienne viHe sajnte) expédié-.S dans l,es terres lojntaines y fair~ du prosélytisme
puisque Ja région avaic ubi de Ct:rdbles ravages ec que et sauver des âmes. ne frénésie conscruccrice emporca
les repère ~ traditionnels n ~ex 1staient plus. ensuite les dirigeantS d"Elyath. La puissance du clergé n~a
Finale1nent, de·s asLJonoines calculèrent son 1en1pla- jan1ais été autant rayom1é qu'aujourd'hui e·u; son influence
cemenc passé vla ]\~rude des ~codes. Us définirent un conr:i11ue de s~ étendre.
point qui se trouvait dans un lac absent des cartes
d'avant 'fes Tén~brcs. ai nr- · a.berr dét:ouvdr aloi-s
à quelqu~s entaines de mènes du rivage, une î1e sur Politique
laquelle u.bsistajt quelques ruines de bâdnl.ents andens.
Il s'agissait des vcsciges d e la Cké Sainte révélés par la UUad VarovH1 s'appuie sur ses cardinau..'t pou.r n1ener
puissance d 'Arlam.
1
ses affaires. Son frère .. le cardinal PecrofVarovih~ [e repré-
La Ciré Saince fur alors reconstruhe ur cette île; sente souvent au Grai1d Conseil tandis que le véritable
1
candjs que [a vU]c laïque s·écendaic .sur Je rivage. Le maiirre de la circé c.sc Piem Rassa, son beau-frère.
clergé gagpa'l t en pu i,ssa nce quand un çoup terrib1e rn i t 'Ce dernier a. pour charge de l"econstru[re la Cité Sainte.
un frein à son t;Xpansion ~ la nu ic du 36 Mélor 1656, les Cet hotnmc charismatique a su arrircr de nombreux
servitelU's de la secte de la Vierge Noitïe menés par leur fonds de liétranger. Par contre son piètre sens de l]ur~
idole démoniaqut.: altaquèrcn1. églises et Gardiens de la ba11isrnc commence à st:. voir. Le ba.Hli .Hors dt: Cale.rca,,
Foi dan les ruelles de Sam.airande et d EJyath. un aHié du Prince qui ne jure que par la méthodologie et
De jcun,es fana.tiques n1assacrèrent de no1nbreux t raison concesce Pion Rassa sur le plan de ]a sécudté.
prêtres et les so]dat~ des Meutes d '.A1c iel- ; au cours de IJ a d'ailJ urs créé la première poljce sdenrifique, Les
1
~a curée 3 une grande quantité de rdjques disparut. Gardiens de la Foi, de leur côté., us~nc encore demétliodes
CuJiewement~ la secte sernbla e désorganiser après brutales passéistes - en particulier av,ec Ja question - e r
su rrou r voienr !'enfer incarné dans cerre police. Bors de assassins favorisent en ce mon1e11t la technique dire de
Ca lerra csr un aristocrare froid, auroritai re et totale1nent « l'accident de chan ricr ».
incorruptible. S'il ne s'encend guère avec Pien1 Rassa, il vie t:Égl isc se sen clic auss.i de la ville con1 1n e m0yen
à coureaux ri rés avec le puissanr cardina l Adolfo Mcrcourc, de renflouer ses ca isses. On croise ireque1n1nent de::s
chef des Meutes d 'Acier. établissements publics tenus par des moines, les n1aîtres
brasseurs. Cela rend le rackc:t difficile: il vaur 111ieux,
pour avoir un peu de protection, êue un bon arlan1isre,
Pop ulation car l'Église accepte cous les dons ...
,
t:0nrr.ebandc. Ces de.r nicrs égalemienc présent en tant Le pèleri11 se laiSSt! souvenc éblouir par la vie inccnse
1
que gardes du corps~ trempenr dans le trafic d 'esclaves de ce quartier, ou piégt.:r par toutes sorres de boni-
des Méloricns. Les 1 aupes ont a.bandonn~ la vil le. menu, <le pron1essc enivrer par J~alcool et la drogue,
Beaucoup pensent que le manque de c~ttacombc esc les fausses reUques, les talismans~ la perspect~ve d ,unc
à l'origine de ceetl: sicuacion cr que cela e. plîique leur vie f9.! ' le dans l recue1 ~ l.emenc et le dépouillement des
regain d accivîté à Bejofa. at.eributs terrestres, (sa bourse en particulier). Parfois,
l pèl,erins se réveillent er à nouveau lucides s~en vonr,
pileux~ un goût de n1orc dans la bouche et des taçhes
La Cité S,a inte douteuses sur l.es haUlons q u.'Hs por'tent. Il r:on1bent
1 1
. ..
khalère comme les la VieiHe ec les Eydrij fassent Qu~lques éléments douccux on1 été envoyés aux galères
1encor~ l'orguejl de Khalers* Hes souffrent néan- d~s les én1irats, el pourtrutl les problffii.es continuent.
moin~ du peu de soucien des Umélorit:ns. La Famille subit le piège d~ J'espionnage ec les doutes
internes empêchent son réeJ développement.
Les aurrcs Famille possèdent quelques guilde cc e
1
répucation de: qudqu,un et Ie ruiner, quicte ::t le vendre 1'excepdon de quelques palais privés, abricenr: des
comme esclave. Cela se révèle infiniment plus lucradf arrièrt:-cours ombragées. Vu Jeurs propriéraircs aisés
qut: le nu:urtrt::. Jes résid nc<:s arrirent ]es camhrioleurs ; par consé-
quent; une milic importance pacrouilJe régullèr~me:nt.
/ Uue bandt! de voleur donî [,e tnéfahs pre.nnenir une
Economie 1
ce.H aine in1porca_ncc fa îc de plus en plus parler d elle. es
1
niembrcs réussissenL à s inuodui[e <lans les J.en1eui·es
es DjeJdirs, en parrj uJier à travers sa popula- par les sous-sols, sous 1 niveau des eaux donc. Leur
tion khalcr concurrencent Ja viHc lrAssidosne dans techniques demeurent encore inconnue-Sl mais ces
le domaine bancai rc. Les relations fan1 iliaJes de ces « ageurs » semblenr bénéficier de pouvoirs n1agiques
1
redoutables marchands expliquent qu,ils ne cravaillenr pardculiers ou d équipements technologiques écranges
presque qu'entre eux, c qui porcl; préjudice aux leur permetranc de resrer longcc1nps sous J,eau.
111a.rchand · um~]uri ·n , lai sés à ]a traîne. Un cercain
re. senrimenc 01nmence à se faire .S enti r : la ituation
1
Le Fil du abrc occupent le terrain, e livran à pa ·cr deu~ heure à boire le thé pour négocier un~
route.s lt!u rs affaires. n n avaienr aucun concurrenc
1
simpJe lampe ou un rapis soloman.
li 'agie d un des rares qua crier de la Principauté où
1
,é rieux jusqu'à peu, mais doivent désonnais falrc face à
la montée en puissan c des Félins et de !~urs mérhades ies corporadons et aulr~.s guildes essentiellement umélo ~
viol enrc.;s. P]us grave~ Jes FHs du Sabre ont récemment
1
rienncs ne ticnnenr pas le cornm·e rce ~on y rrouve donc
réaHsé que leur FamiHc se fragiBsait de ljincérieu1·. une Hbené <le prix er un choix de n1archandises com1n.e
Certaines missions e sont avérées concre-producdvt:s nuUe part ai]]!cur.s.
er il y a eu des détournemenr de 1narchandises, des
dénonciations et des scand.al~ polidqu~ .
Le
dr1ag on d'or
1
~
parc un pet.it port de pêche.
AsKE L ANE
Historique
L ,his1Joire d>Askdane se perd dans les origines de la
1
région . ll ne s agi saie à la base que d ,une citadeHc de À Po·rigine, Askelane n'éraie qu'un rortin des
G ardiens de la .Foi, 1a première pens~-t-on chargée
1
Gardiens de la Foi; sans doute construir ver 687. En
de procéger la Cité Sainte. Maintenant, ccrt:c ville de 728, le re-découpag des provinces a rc11du néccS"saire
garnison,,sise sur les haur,eurs des Hauts-Récifs, domine une capitale adn11nisuaciv el in:i.litair~ pour la jeune.
toute la Principauté. La tour d~rlam , au . ommcrm province cl'Elyach. Con1me la Cir~ aince et Sama-
décien[ le itre lt! b~û1nenc le plus hauc des Sepr Cités r.a ndc se bana~ent pour obcenir cet henneur, on dé<::ida
de faire d Askelane u n~ véritable forteresse. En 801t les
1
ennemi inrhne, l'amiral er gouverneur d 'AntaHa, Uber
Sélims parvinrent pourtant à la conquérir lors de rïn- de C-alerta. LJ ignore superbemenc les vociféracion des
v1tsion de la région et ils roccupèl'Cllt jusqU"'en S2l. La magiciens et de prêtres d e son enrourage car il jouie de
sui te Je 1~ h isroire e perd dans les Ténèbr · . l'esLime:: de la pluparc de ses officiers.
Curieusemenc, on nom apparat à di fferenres
1 on nev·eu, Ie maréchal-cannon.ier Erik de Gada-
époque· : il sembt ·rair que ce soit l seule cité à avoir rihn-Askclane va vraisemblabl menr reprendre le
résis té ju qu au Caracly me. Là encore, bien que ct!r- posce de gouverneur. n1ên1e s'iJ ne fair pas J'unanimfré
Laincn1enr décruite en parti par un rrembletnenr de puisque le d rgé le sourienc.
terr · sa position dominante lui évita de sombrer so us
les flots. De fait, la ciradellc garde encore des traces
de. son passé antique. Elle fut reconscrn][c en r985, en Population
n'lême temps que ' amarandc er .Elyath.
La ville· s,illustra ensuite lors de sa fabuleuse résis- les Aske1ans se moncrent très liés aux valeurs mlH-
tance aux forces de Ténèbres ·v(.!rs l~ troi ième mil1é- taires. Il n>exi ri:.: pas une fam ille donr un membre n'of-
paire. Depui ,. ks garnisons de la Principauré siège ficie pas sous les clrapeaux.. La popuJadon d ·'.Askdane
dans ce bastion de la n oblcs5'c militaire. Les acdons
1
va.de fo:rrcnt·enr. La popu]adon. fixe compte environ
mrrepd e cancre tes Bandeaux 1 oirs en 22r5 cerni- 350 ooo pers0innes à laquelle H faut ajouter entre 50 ooo
ren pourtanr: sa répucation. ou mirent à craindre ec 200 ooo soldat.~ en exercice, don les périodes.
quleJle ne 1Cecommeaçâl ses répressions en 1.259, mals La population se compose surtout d'Umc.Horicns.
une révolution parn1 i ,e officiers ·érou.lfa ces d érives Uncminoritékhalèrevit paisiblemenlàAskefane · guère
dan l1ccuf ; de plus. Askdane pron1gea la jetme Princi- bellicrueux H n'ont pourranr pas oublié le nlassncre de
pauté lorsque l royaume chancelant d Umélor voulur D'j eddir. Les félis sont rares car rrop paresseux pour la
calmer ses ardeurs indépendanrisrcs. vi~ de caserne, cr ]es eJfes pre·s que totalement abs ne .
la ville prk védtable1nenr son essor lors du blocus La populatio n de gourls a un peu dim m.ué ; le bndt
1
so]on1at1. De non1breuses persoru1es paniquée vËnrent se coun: qu'une guerre raciale faic rag~ dans les encraillcs
réfugier à la citaddle. À la fin du conHir, elles restèrent et des monragnc . Quant aux nains, artisanat miHcaire
s'instaJlère:rn stu lc versant n1aridme de la citadelle, bien que oblige, ils sont plus p[ésenrs id qu dan n' in1pone
de fi1çon plus anarchique que dans la forteresse initiale. queJle Ciré Franche.
1
Une nouvelle révolte d offiders secoua à nouveau la
ville lors de la Gu rrc Civile. Un certain René d '.Argor, ~ 1
mourut sur le champ de bacaiUe contre les Solomans. n'lais là. encore les travaux de rénovation de la Cita-
Ceux-c1 profitèrenr de r"absencede l'a rmée pour prendre dc:He font de rarmé le d ient princlpaL Askclane a aussi
la cicadcHe~ Hs en perdirent l conrrôJe quelques mois développé sur un placeau élevé au sud de [a viJl<: d~
plus card. Cependanr Jes Chasseurs o cupenr toujours grands haras de chevaux. Une parti e est vendue à la
1
les vaste sous-sol de la ville. Aprè c:es temp m.ouve·· cavalerie ec le reste part à 1 e!Xporta.lion.
mentés, Yard de Gadarhin-J\skclanc a retrouvé on
pose . 11 a fair rcconsrruire une bonne partie de . a viJle
et protège certain scienrifiques, C·e qui déplaît forte-
ment aux Jnages de con1bat et au clergé.
Prostitution t rafics et jeux consdrucnc les rrois
grands fléaux d'Askelane. Car qui dit garnison dit
problèn1e$ cl ~ordre public. Le domaine du jeu < ppar-
tenaic aux Anciens, jusqu à leur récente disparition de
1!.e gouv~rneur Yard de Gadarhin-Askc1ane, vieux la cène. Les guildes qui lem étaienr affiliées tentent
et contesté, livre une guerre quasi-ouverte à son vieil de garder le contrô1e de leur activité., ~lBées en une
sorre de coopérative crinùnelle; elles profitent de leurs plus secrets de la Principauté. Là, dfr-en, les meilleurs
concacts avec la noblesse pour évirer bien des problè111cs. scientifiques vivent sans co nract avee l'extérieur cc
Cc côré «vieille école » lié à la noblesse leur est profi- rravaillenc sur des projers purcn1cnt mil.itaites. Les
cablc ici, contraire1nenr à la pluparr des autres villes, er étranges lumières ec sons qui en sortent de jour cemn1e
les observateurs du monde criminel se demand ent si les d e nuit Jajssenc supposer le pire quant aux ~ériences
Anciens ne renaîuonc pas de leurs cendres à Askelane. pratiquées en ces lieux. Les riverains craignent rous
Les rripors des guildes onr pignon su r rue cr proposent que la catascrophe du quartier de Lumière-Blanche, à
indilférernment jeux de hasard ou paris. Anralia, ne frappe aussi Askelane, er les gens commen-
Les Fils du Sabre, apparus dans la ville il y a quel- cent à abandonner les environs du Castelet.
ques années, font essentiellement dans la prosriturion
de luxe, importanr des filles exoriqucs du Sud. On
pense qu ' ils préparent leur revanche conrrc les respo n-
sables du massacre de 2657.
+ Le Cloche-Merle
Les Reîtres er Méloriens font payer cher leur procec- Ce quartier crès pentu, sillonné par une route
1ion - ou les éventuels refus - aussi peu se permeu cnr pa.vée en lacets, conduir à la Ciradelle. À partit de
de repousser leurs propositions. Les Reîtres ont· gagné cette avenue, des ruelles à Aanc de coteau mènent aux
en inAucnce grâce à Flavien Corbi qui a fait le ménage bordels et aux cripocs. Cc q uartier très calme la journée
peu après la guerre. li djspose parmi eux de fidèles 1ieure- reçoit de nwr la visite de nornbreux soldars en permis-
nants, rravaillanr main dans la main avec les autorités, ec, sion. Les rixes sonr fréquences, surcout encre unités
comme à Samarande, les accivirés du bailli vonr curieu- adverses. Les Félins ec les survivancs des Anciens s'y
sement de pair avec ses• anciens • amis criminels. livrent une guerre d 'inAuence, sans toutefois basculer
Les loges Noires one disparu d e ce ne v i Ile dans la violence par peur de la réactioo des Rcicres ec
même si lc:s autorités rcrrouvenc de temps e n rc1nps des Mélodcns, toujours crès implantés malgré la dispa-
quelques bourgeo is assass in és er les preuves d e leur rition de leu.r chef René d 'Argor.
appa rtenance à la secte.
Les Thatunaturges, l.iés aux mages de con1bat, se
livrcnr à d 'érranges rrafics (prosrirution enfantine cr
con1posancs 1nagiques interdits), mên1e s'i ls restent
discrets à proximité de garnisons si bien équipées.
+ ANTALIA
Félins et Taupes sont à couteaux tirés, mais leur
inBuence csr réduire: ils occupent le ccrrain du L 'île d 'Ancalia se sicue à environ vingt kilomè-
cambriolage et de l'espionnage. tres des cô tes de la Principauté. La ville d 'Anca-
1ia - chan rée par cous les n1ari11s du monde - occupe
une baie bru meusc au nord-ouest d e )'île.
+ La Citadelle C ertaines person ncs prétendent que deux mondes
y cohab icenc. À l'in téri Cllr des 1nurailles, on rrou.ve
li s'agit en fa.il d'une citadelle dans la ciradelle, un fortin une viUe résolument cournéc vers la 1ner: chanriers,
dans la vi lle fortifiée, un endroit que peu de voleu rs onr Aortes con1merciales et 111i1 ica ires, bateaux d e pêche
vu. La h aute ad ministration milicajre, le palais local er ca.veroes de n1arins. La vi lle se révèle assez sordide,
du Prince cr cclw du gouverneu r, ainsi que les croupes à l'exception des hauts qua rtiers, d 'où les majsons
d 'élire de la Principauté, y sont inscallés. Autour de ce bourgeoises en rerrasscs jouissent d 'une magnjfique
quartier, on rrouve les demeures des ariscocrares et de vue sur la mer.
quelques rares haurs bourgeois. Les rues sont larges, ' l'extérieur des murailles, on pénètre dans un
A
droites et pavées, les pacrouilles permanences cr un aurre monde. Les sccceu rs agri coles sont: entière-
syscèn1e cl ' éclai rage rourne la nuit. me nr voués à l'élevage de bov ins er de chevaux, er
accueiLlent en parti culie r les haras du Prince. De
nornbreux nob les possèd enr des propriétés clissén1i -
+ Le Castelet nées dans les hauceurs. Enclavées dans les prairies,
les arènes d'Ancalia ne valent peut-être pas celles
À l'origine, il s'agissait d 'une prison à haure d e Madarale, mais elles anirent cous les m'as-eu-vu
surveillance, cc mainccnanc il s'agir d 'un des cndroirs les nobles et bourgeois de la Principaucé. •
1
Les mancagnes (qui culminent à 1325 m~rres avec moyenne importance. Beaucoup artendenc La mort du
le Taurin) ont ~galt!1neru ta herées de domaine. dirigeanl - ~uJou rd'hu i sénile - qui sut> lors de l inva-
fore der . r de résidences apparrenan soit au clergé sinn solomane, évirer un bain d sang à ]a vHJ~.
(no ta in n1cnc 1'Abbaye de Anges}, soil à de riches Dans son ombre, deux hommes atcendenr ]eur
n1age œuvrant pour 1 État:. ht:ure : ocolio d~ Cal rtaJ son fùs; et Ambrose:
À 11oter encore, à 1 ouest de la ville, 1c domaine d Mad.rit 1' capiraine audaci u.x el ambîtic.;ux donL la
Chats-Huanrs 1 propriéré du baron José-Frédéric de Maison1 proche de l'armée a effectué un rapproche-
Gassan-Calerta1 dont Jes \Tignes .renon1rnées produisent ment spectaculaire avec: la bourgeoisie .rnonranœ de la
un vin cxc pcionnel (ec coûceux). vËlle. De plus, on prétend que ce de:rnier a l'appui des
dfe . Cette iruacion pose des problèmes à la nob ~esse
qui voir d'un mauvais œil J fuie que,, grâce à son entrée
Historique dans l 'ar111éc, la bonrgcoisic pui se acquérir un nouveau
siège au Grand Conseil.
Le élims fondèrent AntaHa n 802 pour garder
l"acc °' maritime de la Prj ncipau té après leur i nva-
lon. Lors·que Jes Utnélorieos r·econquirent la province
AnataJja (son nom .d'époque) rcsca s~liml rc. 1-Iélas pour
elle les Ténèbres ],engloutirent aussi. Lorsque Umélor Les Anacaliens sonr environ 350 ooo à lJinrérieur de
reconscrujsit Elyarh et .,amarande en i985, il découvrit la vHle er roo ooo sur le reste de 1Jîle. I:on peuc encore
les ruines de cecte cité et quelques n1isérables Sélims ~jouter plusieurs mHJiers de n1arins ét rangers qui
à rnoitié fou s. Les Uméloriens rebâcirenr la ville, lui séjourn~nt: quelque re.mps en ville.
donnèrent: son nom acrueJ et en firent ie porc rnHi- Malgré une disparké de caraccèrcs éronnancc pour
rafre de la Pdndpauté. Anralia fuc la dern ière des une He de vingt kilon1ètres sur trent J les A.natalicns,
cités t!l rejoindre la Prindpauré lor.s de son accession à parcagent cous un g rand nombre de superstitions
l ~j ndépendanc et égafemcnL Ja dernitre à encrer dans er d ' hisroires horribles. Que ce soient les vaJsseaux
le conflfr de Ja G uerre Civile~ su.ire à de non1brcux fantôn1cs des nuuins ou les banshees hurlant da mlS
problèmes avec les Chasseurs des dérnons monstrueux la n1oncagne les soirs de rempête, les aucochrones ne
au service des olo.m ans. Ces derniers avaient pr~paré racontent ces conces qu>à voix basse.
leur invasion er prirenr Antalia par surpri e, grâce à Ja S'ensuit une fou11.: de manks: ne.: jamais aUumer quoi
puissance de lcu.I artillerie. que ce soir avec une bougje (sinon un marin meure),
Les force de la Prindpauré Hbérèrenc Ja Cie~ en saluer les luboux, se signer devant un orage, etc . ,.~~ Le
dernier, au cours dJune bataiHe épiqu~ <)Ù l'on vir des .aulres villes considérenl les. J\nacaHen 1c ommc des ar]a-
isidore bornbarder Ja ville a coup de tonndets de poudre) rnistt:s attardés; des trouiHards con a11gulns effrayés
une ncfdfe ,échouer sur le rivage, et le reste de la Hotte par leur propre on1brc - 111ai les samari.niens ne sonr
cl6.quc répliquer avec une puissance inirnaginahle. pas d,es modèles d'ouverture cr d'humHicé.
À l'exception du pon, ]a ville n'avait pas rrop souffert
durant Je~ con1bats. Grâce aux. inventions nai sa.nr:e.s, la. î
exportauons.
La pègre Les hat1ts de la vill e 1
Pour beaucoup, AntaHa rcpréscnre la porte cl 'en- En remoncancJes rues de la ~lHe l'ambiance change
trée de la PrÎn·cipauté+ AinsiJ chaque FamJJlc se doir considérabk.n1cnc. Les r11es se couvrenr de pavés,
d y avoir une anrcn ne à 1'exceprion des éBn qui il y a même parfois un scmblanr d, éclairage public>
n~apprécient guère l'eau (un réel handicap pour CU r). les maisons s'embelJissenc. Le promeneur ar-rive aux
Les deux Pa.milles les plus .irnponantes sont l.es Fils du quartiers boargeois. Dans ces rues encore ~croites et:
Sabre pour qui ~a viUe ouvre sur 1 s Émirars khalers ec populeuses, fa. mi.Üce patrouille fr~qucmmenr.
1Empire So1oman, et les lsidoriens qui ont construit quel- On ytrouv également de toue,, mém.e t le marchan-
ques laboratoire,$ dans les ruines de Blanche-Lumière. dises one p1us conventionnelles. A noter la pré.se11Gc
1
Pour beaucoup; les Maud i·rs scraien c peut-être d un quarcier eHè et d un quartier solo.man {appelé le
la seule Pamilic avec des ramifications int rnado- Croi sand) 11un d s rares endroits de la Principauîé
nalcs. Les Anciens possédaicnr auparavant un vaste où rennerni héréditaire a pu 'étabHr en nombre ans
réseau de con rebande dont les lambeaux ssaicnc rencontrer trop d 'hostilité (tout le monde redou[e la
de rési. ·cer t de ·e refonner. prochaine invasion soloman ).
Les Taupes vivent surtout du rn.ckcr ec du can1brio-
1 Plus haur encore au-de.s~c;us .de ]a llinitc du b1ouil lard
lagc. Les Ezguirs n1ontent des cntourloupcs cr des qui recouvre le porc près de huit rnois dans !>année, on
campagne de vol à la rire er de mendicité. Les Reîrres crouve les qua rtîers noblesi ccrcaine111ent les plus beaux
on·r installé à An cal la Jeur quartier gén~ra.l cl fonr régner de la Pnncipaucé avec leurs terras~es qui dominent la
leur .li0i (à savoir empoisonner lia vie des autres. PamH 1es~ ville et la 1ner. Au sommer, une·muraille andenne donr
à rexception des Thaumaturges). personne ne connaît l'utHité tes procège.
Les Toges - oires. au coude à coude avec les Ezguirs
pour ~c conrrole du n1axché de la misère~ one une
chapdte ecrète dans le quartier de Lu1nière~ Blanche~ Les arènes
Depuis peu, Je M éloriens tentent d ï nv scir la vi Ile,.
mais Hs rencontren.r des difficuJ és - il Javère plu facile Au-delà des murailles, inscallés principalement au
d~ basconner un Kha Ier i olé que des équipages pirates nord de la ville. les grands éleveurs fonr de la rauro-
2u grand complel. Les Thaun1aturges voienc en cccce n1achie et de J\~levag de chevaux.
illc leur porte ver le Nord. On appelle Landes Rouges cette région de basses
collines, à cause de la couleur rouille quJelles revê-
tent en auEomne. Les .rnauvaxses langut:s préccndent
Le port qutà cet endroit] on se croirait marcher ·ur une
~pong~ ceUcni.enl le sol y est gorgé d'eau. L'herbe
Plus on va vers Je pol't, plus la viUe devient sale et y e c grasse et les r.roupeaux paisibJes. Le~ propdé-
misér1euse. Le port d ,Ancalia~ ec particul ièremenc les laires cerriens, de souches nobles. et principalemenr
chanders) est un quartier extrêmc1ncnr pauvre, certai- i ~ ues de Madaral s·e monuen'[ cr~ fiers de leur
nement le plu horrible de la Principauté. Les eaux de troupeau. Les vale ·rs de fcnne viennenc de Cassa.rie ~
mafadi t de morraliré sonc effarants, notammenr Hs ont créé une sor te de micro-culnue, notan1mcnt
dans le quar·der ma 1 nommé de Blanche-Lun1 ière. dans le doma1ne de la n1usique et du travail du cuir.
No11 Ioîn de là, le port con1n1ercia! s · veut plus 1ls dédajgncnt souvenc ~a Jncr et n )ont que mépris
vivant, avec nocammenr Je Quarcier des , irènes qui pour Ja luxure des 1narins.
regroupe le plus d prosdruécs au mètre carré de tout Au sud de la viHe une caserne abrke l'école supé-
]e Monde Connu. Ce quartier cosmop0Hrc déborde
1 1
rieure d '1officicrs de mari ne ec le si.ège de la guilde de ·
d ,auberges de tavernes, de borde]s d \1rènes ci an des- navigaceurs. Au-delà s' étcndcnc les domaines viticole
tines. On y trouve égalc1n.cnc du n1atél'iel étrange, cr de pcdres communautés de pêcheur.
de loinraines reliques, des drogue·, des arme'S exoci-
ques, clit.s cartes, des caHsmans et des perroquets de
pirate . Le Quarticr des Sirènes consth:ue la vers·i on
1
La Nef
décalée·de la guilde des h isrori n cr des géographe ;
on pad~ de beaucoup de chose raconcées par un Les Solom.ans1 lors de ta dernière bataille èl~Antalia,
1
col lègue 111arin quj cenah: ça J' u11 esclave qui cenait S·e retrouvèrent aveuglé par la poud.rc J leur propre
ca d 'u11 loi nca.in énlir ...
.>
artillerie et tirèrenc saru h: vouloir ui: une magnifique
nef elfique. Celle-ci s'échoua ur les récifs à l csr d ga ter.ies et de grotte. qui consclruaicnt en faic le
la vi1le. s< carène repose ur un haut fond, laissanr Ja Royaume d "H eloderma uspectum comme ils ne
majcu re par rie hors de l'eau~ [ardê.rcnr pas a le découvrirent.
Le elfes négocièrent avec l'ami raJ pour que ce 1ieu Le peupl,e d'I-lelodern1a, ·qui habitait Jà, c:r que !'on
devicn ne une zone franche pour leur peuple. Depuis nomina rapidemenc Jes Hélodermes., v:ïr c.eue invasion
1
i 1 'agit d un quardcr commerçanr. Seuls de dfe ont d un très mauvais œiJ ; en effet les nains n ,avaient
1
1
le droic d'y habiter, mais les autres cspcccs pcuvenr s,y pas J intention cie .s'arrêter làs et ils désiraienr creuser
pron1ener du moins à l 'excédcur de Ja coque._ et de jour.
1 toujours plus .l oin pour découvrir toujour plu de
Par contre, les niveaux inférieurs sont formelJemenr filons. C'est ainsi que la gut::rrt: com1nença da.a l1ob -
in1:crdics aux inrrus et les contrevenants punis de mort. curiré de KaJaar.
Une curieuse vague de m~lheureux a a coscé la nef avec Les HéJodermcs son1r des êtres anthropomo·rphc
des cadeaux et en quelques années) des ma.faons flot- à force ccnd an ce .repli~ ien ne> et ils ont dans leurs ra.n g-s.
tantes rrè so umises. au tangage ont agrandi I quartier une force proportion de con1bananrs. A cette .époque~ [es
ur l'eau. Avec les nouveaux-venw, 1· quartier de la nef Nains étaienL devenus plus des marchands et des arti-
esr devenu dangeccux mais les FH du Sabre apporrent sans que des guerriers co1n111e les courageux Arkavian~.
depuis peu un emblanr. d ~ordse. Ils subirent défuile sur défaire, peFdanc un grand non1bre
d 'entre eux. Ils durent ainsi reculer v<;;rs la surface) aban-
donnant d " pJu en plus de galeries aux H~lodt!rrnc ·.À
la fin> ils furcnr chassés de f(a]aar qui est depuis complè-
t·e ment habicéc par le peuple reptiHen.
Hi torique
Peu après la fin des secondes Ténèbres, les dfes
débarquèrent tes nains de force. 'C eux-ci -rrèrent san
but à rravers Umélor avant qu.'un groupe plu témérair·e
n~ d en1andâl au Roi la penniss]on de con rruire une
ville pour eux. lis obd nrcnt ainsi le . ire de Kala.ar en
2007, près du Heu ou s) écai~nt iUu rrés les Arkavjans.
Politique
En rhéorie, Kalaar n'offre guère d 'ouverture poli-
+ Fort Co rbeau
tique. Néan rnoins, il y a deux ans, la noblesse se servie Situé sur une bucce, ce bourg protégé par une muraille
de la mine de lecoupier pour que le siège de gouverneur en pierre abrite surcout des Gardiens de la Foi cc quelques
de Kalaar ffu accepté. La manœuvre réussie cc le posre unités d 'infanterie. li profite d'un magnifique panorama
échut ainsi à Méridien de Berilian-Assury. Ce militaire, sur les Monts Ocres et serc de point de passage pour les
colonel de cavalerie, possède cependant deS liens assez rares caravanes rcrrestres panant commercer avec les
proches avec la bourgeoisie ec aid e Letoupier dans son Effàrars sans passer par Rey.
encreprise, ne serait-cc q u'à cause d'une vieille rancune
avec Clothilde-Isabelle de Jilkrof.
Ccrcains le pressent de ccncer au moins une explo-
ration des ruines, chose que le Prince a forn1cllemenc
+ For t du Gl aive
inrerdire pour l' insranc. Toutefois, de récentes atta- Seule une petite garnison de Gardiens de la foi y
ques d' hélodermes sur des patrouilles semblent faire esc installée, protégée pa r une palissade de bois. Sirué
pencher la bala nce en faveur d'une expédition punitive, en pleine forêr, le Fore d u G la ive sert surtouc de point
qui perroecrrait en même ccrops de récupérer des uésors de ralliement pour les chasses du Prince et de procec-
nains oubliés. cion à Moncrozac. On die que les lieux seraient hantés.
La pègre n'a jan1ais pa ru intéressée par ce fore.
+ Population
+ Fort du Val-M erfe uil
Aucu n nain, tout plein d'hélodermes. On ne sait
rien de ce qui se trame là-bas. Les rares chasseurs de .Également en bois, cc fore esr accuellemenc en
rr.ésors n'en son t jamais revenus. La population actuelle travau x. Il garde l'embouchure d 'u ne pecicc vallée
se coacearre en réaliré dans les forts alentours. où cure nc lieu les principales esca rmouches avec
les hélodermes. On y rrouvc la cavalerie c r la rési-
, dence de travai l d u gouverneur. D es nrnJeurs parle nr
Econ omie d'u n laboratoire scient ifique. Les Gardiens de la Foi
onr peuc-êrre rous éré remplacés l'année passée par
les alenrours de la ville sonr cruffés de n1incrai. Le l'armée régulière, pour cecce raison. Les Méloriens
com rnerce ne passe bien sûr pas par Kalaar n1ais par présents se conrentenc de diriger le nlarché noir
Forr Corbeau, devenu un bourg d 'environ deux mille (alcool, drogue, etc...)
âmes. On y trouve les bureaux de la mine, quelques
auberges er rnagasins. Le d.éveloppement récent de la
•
AUTRES LIEUX Fyonorde
~....~+;,_,,,,, ~ !: . i ~ Ce porc de pêche coincé entre la mer et la forêt de
L es "V:illes sonr ce qu'il y- a de plus i1nponanr dan~ Bejofa, cour ce qu'il y a de plus classique si ce n'esr la
la Principaur6, ec pour beaucoup consticuenr les seuls l:ilondeur de· se.~ habitants et l'archirecture très «Cosy»
lieux dignes d'inréfêt. n existe cependanr d 'autres de ces habitations, vestiges d 'une ancienne invasion
endroits mériranr mention sur la péninsule. stovenger. Fyonorde es c surcouc un repaire fameux
pour les conuebandiers de cour poiJ. Dans les auberges
qu i bordenc la jecée, on peut croiser routes sortes de
+ Moncrozac ruffians·. Le village vir pour l'insranr sous la coupe
de guildes issi,ies des Ancien;, mais les Toges Noires
Eo Jongeanr la rive nord du Sahar, on arrive· au in6lrrenr progressiven1ent l.es lieux (parce qu'une des
village de M.oncrllzac, cbupé en deux par un ruisseatt légendes des Scovcngers ressemble curieusemenL au
qui prend sa source un peu plus haut er se jerce peu credo de la secce) et les Fils du Sabre s'inquiècenr de
aprêS dans le ffeuve. Ce village <.i e paysans n'aurait rien cette concurrence. Ces derniers on t conclu une a llia nce
de particulier si le château d e Moncrozac ne le dorni· provisoire avec les TI1aumacurges, qui veulent garder
nait, sis sur une bucce. Cerre ancienne forreresse des AnraJia comme plaque tournante de cous les trafics.
Gardiens de la Foi a été restauréé il y a de cela trente
ans par le géllial arclii tecre hédoniste R-0ussard pour le
<:ompte du Prince. Du village, on ne distingue qu'une + La Pierre
façade austère mais, de l'autre côté, roue n'esr que luxe, de la Dame Blanche
jardins er poésie.
Le Prince s'y rend généi:alemenc en automne li s'agir d 'un gros caillou sur la rouce sacrée en cre
pour la saiso n de l.a chasse. On y trouve l'un des Elyarh et Samarande. La légende veur que si on aime
• plus beaux élevages de chiens de c hasse. Le reste de une personne ec que cell e-ci se refuse, on pu isse
l'a nnée, u n chan1bellan er une brigade de serv iceu rs réclamer la bénédiction de la Dame Blanche. Dep\LÎS
rie n nen c le ch â teau. Mo ncrozac esr surrouL devenu peu, une «vra i.e Daine Blanche• apparaît et exauce les
célè bre g râce à son auberge Le Coq du Prince, vœux (il y a bien sûr un prix à payer). En fait, Rebecca,
ou ver ce i 1 y a d ix ans er c irée en référence pour ses une Ezguire cartomancienne crès n1aligne, a monté
gibiers ec venaisons. seLLle cerce arnaque.
'
1
sur la crainte fuis, nr pa scr les Meutes d Ader pour en secret. Des clercs, très peu nombreu.x, habiteraient
de · enfancs de chœur à. l'esprit ouvert. Ces religieux encore les ruines de ainte- 1Iranne dont plu personne
croyaient voir Je rnal (presqut!) pa_rrout et usaienc d.e ne connaît la 1.oc:aUsadon exacte. c~nain ~e sonc: aven-
méthodes violentes et brutales pour le décrufre. cur·és dans Je forêts de la région à Ja recher he d }ab-
La congrégation officidlc1nenc rejetée par J'Église, baye er des rré or qu1eUe pourrait receler; la plnparc
fu{ dissoute lors du llenouve.au. Les rurneurs les plus d entre œ ont disparu} les autres n'ont rien crouvé.
folles courcnc depuis, préct:ndanc: qu'elle existe coujours
Mer Exrériellre et les imponanc courants qui la uaver- terres refusant l'Arlainismc habité~s par des barbares
sent rendent la navigation parckuHèremenr difficHe sans éducation. JI est cerrainen1ent très vasre1 trop
sans compter que l't!thnocentri me des san1ariniens en pour perdre son rcmps à fexplorcr. es elfes racon-
fait de piètres (cc rare ) expJorateurs et carcographes. tent parfois des hisroires érranges à propos de peupJes
On prétend aussi que les dfès '" tles nains viendraient inconnus, 111ais ils ne fonr qu~efH urer le sujet et caîsenr
d lun concinenc lointain,, vers !~ouest) qu'1ls au raienc leurs secre es.
quitté pour une rai ··o n incnnnue lors du Grand Exode.
11 n;exis,re cependant aucune preuve à ce sujet.
ONDE ONNU
LAprès les vérifications d'usage les maladroites c.Mon peuple eH flatté que la Principauté ait
tentatives ,d intimidation des douaniers et autres
1
accepté de signer un accord commercial nous asn'-
louvoiements autour de laccoflage, nous avons rant à tous paix et p1"ospérité. c.7Jdon maître rna
allègrement diflribud des gem·mes a.ux bonnes prié de uous foire parvenir ses hommages et ses
pers.rJnnes, nous assurant une relative trnnqiLillité plus sincè~es vœux de pérennité aux Sept Cités.
jusqu'à notre dêpart des Sept Cités - du moins, L/fu sujet de notre accord sachez que j prisai
nous le croyions. La liberté den parler avec te peuple eljique, leurs
nefs étant les seules capables de faire le voyage
entre la Principauté et les terres keshites. Ils ont
donné leur accord pour devenir le lien qui unùia
·Co1nme vous me l'aviez demandé, j'ai pris la nos deux rnondes.
parole face au Prince et ses conseillers en tant Parcourant les mers en tous sens depuis plusie1,rs
qu.àmhassadeur de la nation keshite. Voici une siècles, ils s'avèrent les plus à même de tracer les
retranscription du .discours qzte je leur tins .· routes comrnerciales qui uniront tous les êtres
hitmains du cYV'!onde Connu~ Il n)r a aucune
« Kt!,ngisakâ €tomê' sil, je me tulmme K!Jero Sanosa. ,guerre, au.c1,tne entrave, qui puisse les empêcher
Veuillez excuser mon. accent>maisj'ai co1nmencé de transporter les marchandises de port .en port.
à apprendre votre langue auprès de Jelenianne; !2.:t!,i pourrait vouloir sen prendre aux elfts C':UX
1
eapitainc de la nefqui mlt rn.enée jusq.u'ici, voilà qui ont ptéfé1~é refter sur Le.urs nefs plutôt que de
seulement que/qites 1nois. Je ne maîtrise ptts encore venir s,infialler sur des terrer déjà su~peuplées?
totalement ses subtilités. Selenianne, vous l aurez êux qui depuis leur apparition dans les mers du
c.YJttonde Connu, nont eu de cesse dapporter leu;·
hurnble aide à l'humanité.
Je sais que La Principauté uniélorienne tire
1
.b'O ,
Appar ence 1
-.::....-asés à €Lyath, les .(gups de (assarie farrnent l'une des compagnies de + Mode
mercenaires les plus reno1nmées de totttes les Cités. Ses mernbres sont tous des Cassars de vie
particulièrernent bien bâtis et entrainés à de très nombreuses formes de combat.
.(sur réputation provient de leitr loyauté in.défeétible : ja1nais 1tn .(gup n'a brisé En Cassarie, les Cassars
vivent comme des ba.rbares
un contrat ou ne s'efl retourné contre son ernployeur. 'De mêine, aucun de leurs
à l'agriculrure archaïque.
employeurs n'a péri pendant la durée d 'un contrat. .(g compagnie pratique donc
Trop divisés pour fonder une
des prix élevés, d'autant que te nonibre des mercenaires efl assez faible. .(ss hauts nacion, Hs fonccionnenc pa.r
dignitaires du clergé les emploient fréquernment, malgré leur côté barbare et leurs rribu. C haque tribu, regrou-
coutumes rarernent en communion avec L'tArlaniisme. 'Toutefois, on en trouve panc de plusieurs villages, se
ddns toute La Principauté. rarracbe à wi territoire qu'elle
.{§ur no1n vient du nombre irnportant de loups hantant les zones sauvages de défend farouche1nent. Les
ho1nmes de chaque village
Cassa.,;ie. Ces régions regorgent de rumeurs et de légendes au sujet de gens 1naudits
élisent un chef.
se trtt,nsfarrnant en bêtes sattvages à la pleine lune et massacrant des personnes par Régu lièrement, les chefs
dizaines. .(g compagnie des .(gups de Cassarie joue, avec nn certain bonheu.r, sur les de vLilage se réunissent en
peurs liées à aes hifioires. conseil pou r diriger la tribu
dans son ensemble. Une
forme de démocratie simple,
mais partËcuJièr 1ncnc efficace. Dans les Cités, l~ Cassa:rs
sont en général esclaves ou gladiateurs recrutés de force
lors d'expéditions d'e·nvergure. Certains d'encre eux
obdennen( 1Mfra nchissemenr ou s'évadent mais une Les Émirat~ kha lers forment une mosaïque d'état
grande parrie finir a vie dans la servitude. 011 t rouve qui ~ongenr le berges d lu Mer Andenne et de la Mer
bien. quelques rares Cassars venus d'eux-mêmes décou'"" Captive ec sic::nfoncent assez Join dans les zones déserti-
vrir ces endroits, pour sacisfaire leu r curiosicé, pour Ic ques. les Én1irats 1~ plu connu ; au nord" e monrrent
troc ou tour aulre raison. De riches bourgrois ou des plus civiHsés et pacifiste que leurs cousin du ud. Les
nobles e1nploienc aussj quelques gardes du co[ps cassars. riches es de cc concrées n~ndcn les .aarrc pays e ff~·icux~
1
Les Cassars. du fair de leurs tendances guerrières mais l'unité de Émirat. khalcr n a jamais faic défaut
pratiquenL avec brio l'arc de ]a forge . .Beaucoup de face à l"adversité et personne n'ose ph:cs penser à une
combattants du Monde Connu aünenL utiliser 1 épée cencarive d ~invasion.
cassare) également appelé· bâtarde, qui, suivanr le gofit Les Khalers ont fair une encrée fracas ante dans
peur êne rnaniéé·.à une ou deux mains. ~,histoire umélorlenne lors de la fondation de Ojed dir;
Les Cassars sonr monogames, à ]'exceplion des chcfi non loin du sire de l'ancienn~ Elyarh, la C:iré Sa in te
qui peuvenl avoir deux à rroi épouses. Les femmes 1 de 1)Arlamîs1ne. Comme on pt!Ut ~en dout~r, cene 1
pressionnantes hag-ues pointues,. LÂ p.art ses poings capables de mettre à terre plus 1 d un adversaire, la tMain
1
se disatt donc la t.7vf1tin du Ptophète- q1li na rien à voir avec lMohiam, envoyée pt1.r ce dernier po-i~r punir
-1
les mat-t11rzis .. . et il dispensait ses punitions nuec un.e rare violence. .(!s quelques voleurs qui ont survécu à leur
rencontre avec lui p,·orzoncent avec crainte ses maximes préférées. Par exemple ({ fleuret/X celui qui hurle, car
il a ttu moins des cordes vocales » ou ,encore << Hêureux ,c,elui qui eft lihéré de ses possessions rntttérielleJ', car il se
rapproche de la pureté du Prophète ». Personne na jarnais réellement pu déterminer· /il croyait vraiment ce
qu il racontait> s'il ne faisait que jouer un rôle pour i rnpressionrzer les gens ou s'il ne sagissait que d un simple
J
fou dangereux. en tout cas, les K/Jalers traditionaliffes 1J 'ontjamais entendu parler d ~un tel prophète dans leur
1~eligion . .(a <YJ!/ain du Prophète a disp,aru de la circultztion depuis la Çuerre Civile, 1nême si des ru.meurs font
éta.t de sa présence dans la Principauté, ailleurs qu'à Samarande.
Mode de v'ie
La majorité des Khalers pnu:iq Lte la monogan1 ie .
Très policé - probab]en1ent davantage que n,irn- . euis Jes aristocran.:s des É mirat se révèlent suffi am-
porte quel autre peuple hun1ain les Khalcrs sont des 1nenr forcunés pour eo.treccn i r p]usieurs fc1nmes. La
gens pour qui la parole, ~ a dis,cussion ec le contacr repré- tradirion e la famille repré~entcnc Je valeurs ess n-
entent d :s valeurs prin1ord1ales. La politesse et divers tielles aux yeux des Khalers.
codes de conduile dlctenr tontes lenr.s interacri:ons Les I<halers su]vent: ]eur propre religion, à pa.rdr
sociales er i]s uti1iseoc courammt.:rn de tournures que d lune auu·e versi,o n du ivre d s Âges écrite par l
d "autres peuples trouvenr cornplexes el a.J amb iq uée . prophècc Mohiam C'r appelée le a.roukh ~ 'C e pro- 1
D ux an11s khalcrs peuv1e nt passer cLix bonnes minute phète prétendah êcre la réincarnarion de I<ahal, Père
à simplement se dire bonjour. I1 se onl donc pr~ que de Khalers> ·ec affi rma.ir qu~ rlam les aYait choisis
natuteUemenr orientés vfrs le cornmcrce~ élevant leur pou.r êrre le peuple élu. Leurs craditions reHgleuses
marchandage au rang d >art. I.:a udl et 1'hospitalité s,avèrent donc t rès proches de l'Arlamisme cl as ique.
onr égalcm nt pour eux une grande impor[ance. Dans Cependant, les Uméloricns pensant égale1nenr être
le même ordr~ d idée, au cœur des régions désertiques le peupJe éiu, ces deux reHgions se révèlenc hauce-
où ils vjvent, le Khalers considèr ·nt une bassine d'eau .menc incon1pa1:ibles.
comme un précieux présen . La langue inaterneHe de Khalers se nomn1e
0 ans !es Citést les Khalt.:rs présents en grand
1
Dans le Déserc Blanc, donr ils one les rois, les EŒa- durant la Guerre Civile, ne dsque pas d<! se clarifier*
rats vivent cil nibus, siUonnant les vas ccs étendues aridt::s
1 1
Les Cités éprouveraient pourra.ne de grandes difficultés
avec leurs troupeaux) cou jours à la recherche de nouveaux à se passer d 'euxl leur riche pays permec.ranc r impor-
points d eau et d >oasis. Les chèvres er les dromadafoes qui tation de nombreux produirs, plus ou moins exori-
les accompagnent: constituent Jcur plus grande richesse, qucs, venant de ses contrées ou d "'a u- delà. De plus,
ll. égalicé avec leur c,onnaissance du désert. Ils ne rescent les olomans one créé la poudre noire, ht!aucoup plus
jamais plus d'un mois au même endroit. stable qae son homologue rot.l ge inv nré par Isidoro
Pourranc11 chaque tribu s'csc approprié une partie Marblade. Vu 1a régulation ex(rêrne du commerce
du désert qu'eHe défend férocemenrl ne la quirrant que de la poudre dan la Principauté, son prix anei nr des
pour guer rayer. Les farouches guerriers effarats préfè- sommes a.stronomiqu s au marché noir.
rent ,cepend.anc éviter le combat1 monnayant si néces- 'Emp:ir Solon1an, la plus vasre nation du Monde
saire la locaJisation de ces biens si précieux que sonr le-S Connu, a seulen1enr écé dépassé en puissance et
points d,eau. Ils cachent ainsi derrière une apparence en richesse par le Royaume d'Umélor de la grande
de commerçants~ de grandes c.:apaciré , g.uerrières. époque. CEmperelu Éternel - qui n'est pas écemel du
Mal adapcés au nlode de vie des ,Ciîés, ces non1ades sY couc iJ s~agic juste du âtre officiel de la fonccion - dirige
rendenr raremeoc. Les Effa.rats des Cité.s vivcnr souvent son immcns,e territoire en déléguant le pouvoir à des
du commerce ou du mercenadac> vendant des produirs gouverneurs régionaux. CompJors at guerres intestine ,
chantages et assassinars, trahisons et délat:ions, cons- Samarande, one pu rouvrir en 2668, suite au paiement
ritu1:nt leur pain quotidien er celui de l'in1porranre d'une force somme. L'armée solomane garde arcenrive-
noblesse solomanc. L'Empire lui-même, peu connu menc ces bâtiments, pour l' instant sans histoire.
des écrangers, recèle de nombreux mysrères, surtout Les Solomans sont plus ou moins des• monogames
dans ses régions les plus éloignéc,s qui, semble-r-il, par défuur •. En effet, la richesse d'un homme se
bordcnl le royaume kcshile. Les autorités solomanes mesurant au nombre d 'épouses qu' il peur entretenir,
interdisent n1ê1nc purement cc sim plement certaines la polygan1ic fait son apparition dès les premières
contrées aux étrangers. On se perd donc en conjonc- marches de la noblesse ou de la bourgeoisie. En effec,
tures sur cet E1npire. leurs épouses coûtent horriblcn1enr cher aux Solo-
n1aJ1s: elles dépensent des so m1nes considérables en
tenues affriolances, produits de beaucé ec soins divers,
+ Apparence sans con1pter les frais de n1aison.
La religion solomane ne parcage pas la même
Du fu ir de leurs ca.il.lc: er corpulence n1oyennes, de srruccu_ration que l'a rla111 is111e umélorien. Elle prend
leu1· penu 1nare, de leurs yeux ec cheveux sombres, les e n compte un~ 1nu lrirud e de textes, donc le L ivre des
C itadi ns prennent souvent les Solomans pour des Âges et le Saroukh, mais suie les préceptes d'un autre
Khalcrs; aucun de ces deux peuples n'apprécie d'ailleurs prophète: Echazanariba111ar. Les Solo1na ns pensent
la 1néprise. Les horn1nes porrenc de magnifiques barbes, qu'A rlam juge les mores ; les bons renaissan~ dans la
soigneuseme.i1c laillées ec astiquées, qui font leur fierté. noblesse, les nlauvais chez les serf.~. Parfois, l'un d'eux
Les Solomans utilisent le même genre de vêremencs arccinc la félicité. Ils entrent donc en conrradiction
que les Khalers, sa ns turban, candis que leurs femmes se avec la version officielle, scion laquelle tous les peuples
couvrent moins et surtout, ne portent pas de voile. Les auront en même temps le droit au Jardin d'Arlam.
bijoux sont de courants signes extérieurs de riche,sse, cr Scion eux, il s'agirait d'une vulgaire erreur de traduc-
donc de pouvoir. tion de la parc des Uméloriens cc des Khalers.
Les Solon1ans ont leur propre langue, le sol.mar,
que cercains inculres confondent parfois avec le
+ Mode de vie khalar, même si elles n'onr en commun que quelques
sonorités cr le fair qu'elles soient, l'une comme l'auae,
La société solomane se sépare en deux groupes roralcmcnr incompréhensibles pour les non-initiés.
bien distinccs. D'un côcé, le peuple, plucôc pauvre,
subissant les poncL.ions ec les colères de la noblesse
(moins dans les vi lles que dans les campagnes) mais
soutenu par !'Em pereur Éternel -avec peu de succès,
+ Dans le jeu ...
il esr vrai. De l'a ucre côré, la noblesse qui jouie d'un li y a peu de chances pour que le personnage fasse
pouvoir quasi-illi1niré et de richesses faramineuses. partie du personnel de l'an1bassadc solon1anc. Il ne fait
Les nobles solon1ans ép rouvenc une rrès grande fierré donc pas partie de la noblesse, 1nais plus probable1nenr
pour leur pays erse moncrenc imbus d'eux-mêmes. La des marchands qui se cachent pour vendre au marché
noblesse ne s'inréresse pas au commerce, qui esr pour- noir leurs produits exoriques. Ou alors, il s'agir d'un
ranr au cœu r du sys tèn1e soloman, cr une bourgeoisie n1erce11aire resté dans la Principauté.
marcha ndc a peu à peu vu le jour.
Dans la Principaucé, la vie des Solomans n'est
évidemment pas de toute rranquillicé. ll y règne une
ani1nosité générale à leur enconrre, animosité rallumée LES IZGANES
à la fin de la Guerre Civile par leur dernière cencarive ~.J,.,
d ' invasion. Les Solomans forn1aienc alors une impor-
cante communauté au sein des Cicés mais, depuis, D e ville en village, de bourg en ciré, les caravanes
nombre d 'encre eux one préféré quiccer les lieux. Les izganes sillonnent inlassable1nenc le Monde Connu. Les
derniers Solomans présents savent se monuer discrets autres peuples apprécie.in peu les h.ganes, ces non1ades
ec se font souvent passer pour des Khalers. Leur comp- sans terre, et les tiennent pour responsables de tous les
toir con1n1crcial à Djeddir, ainsi que leur ambassade à crimes commis aurour de leur caravane à chaque halte .
•
Beaucoup les voienr comJn~
de brigands> voJcur.s ou autres
malfaireurs. Pourc.anc) ils vivcnc
implem,enr. Jlour subsi!\ter3 le
liganes iouenr leur services
comme aide de fern1e ou. de
chanlier et monrent des spec-
rades variés et chatoyan[S. Très
déb.rouillard.s ils us,e nt aussi
de nombreux tours er détours,
parfois peu recommanJa.bJes1
1
fortement patriarcal. iles con seil~ des femmes, donnés une fois encore; aucunt: preuv n'a pu ·êcre établie.
discrèrcment, ne combenr pa dans l'oreille d tun sourd1
l'autorité officielle rtpo~ enrre les 1:nains des hommes
1
à considérer les Iz.ganc avec méfiance, voire suspicion. combauant et stratèges dirigent les différents clans.
Les toveng 1s tiennent en effet ]es capacités guer-
dères en très hauce cscime.
Dans les Cicés~ Ies covengers sont le plus
LES SrôVENGERS souvent esclaves,, gardes du corp:s ou gladiateurs,
cc qui n,arnéliore pas leur réputation de grands
in1 bécil s v-iolenrs. Les rares Stoveng,"'rs en l iberté
C ombatcants émérires, stratèges de haut vol, naviga- ton1benr souvent dans l'iUégaUté pour pouvojr
teur agut!rri • explorateurs enduranrs... tous Îes C ira- survivre. De leur occupation d 'une partie de ]a
din imagincnc pourtanr les tovengers co1nn1e des région enrre 2015 et 2022, il reste un village au nord
harba.rcs sans cervelle. fis vivenc sur la loin rai ne 1n1érja, de Bejofa, Fyonord,e,, donc la blondeur des habi-
bien au nord d 'Umélor, une île superbe., mais sauvage la nrs témoigne de leur pas age. Depuis cinq ans
et presque dés·crcc. le froid, le venr er la pauvrecé de~ la con1n1unauc~ 1ibre des Srovengers de ama.rande
terres contraignent ks .. c61vengers à organiser des raids 'est regroupée er a 1n tallé un compc:o i1r co1nn1er-
sur d'autres contrées pour se nourrir. Com1ne ils sonr cial dan la ville. On y trouve de produlcs venus du
grands forrs, bien entraînés er qu' iJs s'ennLdenr fcrn1,e nord e t des contrées pillées par les stoven kard, mais
sur leur Île, cela se termine souvenrt <ln massacres. le · liencs ne doivent pas ècre trop regardants quant
ul ne peut dissoder Ja cu[lure slov~nger de la à la légaHré des n1a.r chandiscs.
navigauon et des bateaux. Les Srovengers fabriquenc et Ün ignore si les l'Ôvengers sonr polygames ou
1
ulili ent rrois type dembar adons : le srovcnkard, un n1onogamcs, mên1e si la seconde solution sembJe plus
•
LES DJAZARS
.i. + Apparenc e
A ussi mal considérés que les Scëvengers, les Djazars Un Djazar passe diffici lement inaperçu. Sa peau crès
passent égalen1enc pour des sauvages sans foi ni loi. Ils foncée va du brun au noir. Les yeux cour comme les
habicenc les Terres Noires, situées loin au sud, au-delà cheveux - qu'ils one crépus - sont noirs. Les Djazars
du Désert Blanc. Beaucoup de rumeurs ci rculenr sur sont grands, ath létiques, et presque aussi robustes que
ce peuple. On prétend qu' ils mangent leurs se1nbla- les Scëvengers. Traditionnellemcnc, les Djazars des
bles, qu' ils ont oublié Arlam, qu' ils habitent dans des Terres Noires revêtent d e simples pagnes. Mais. lors-
hunes en bouse d'éléphant ou encore qu'ils vivent nus, qu'ils se crouvent ailleurs, ils adoprent, par obligation.
com1nettanr pécilé sur péché. Les Effarars entretien- le scyle vescimencairc local.
•
les proprit!raires à les dédarer, les éduquer - langage)
Mo de de vie religion e~ culrw·e génerale -~r leur fournir nourriture,
Les Djazars vivent en tribus, dan des villages de logls c..:t hygiène. Mais un esdave n'a aucun droic e·c doic
cases, cbacun dirigé par un coru;eil d>anden . Les béissance sous ptine de châtin1ent corporel.
orcic-rs cr le'5 riLes ont une grande importance dan D'après frère Adolfo> les Djazars seraient mono-
gamt.:s > mais la Uberté de leurs mœurs n fair douter
plu d •un sur leur .6.déHté présumée~ Adolfo Frégondc
a cenré de converdr ces sauvages n1a Ës i 1s,e.<;t heurté aux
sorciers qui s,occupent des cérémonies religieuses: nais-
sance~ mariage riœs initiadques~ rites funéraires cc fêtes.
Le ni.oine a dt1 admencc Jcur puissance et leur sagess~
en démonologie et médecine.
~__,I
tfadùion djazar possède un mJ'the très
tt. La langue <ljazar, le calmo. ne re~~embl1c à. aucune
vrt, tout particu.lièrernent 1·épandu parmi les esclaves. autre. U em blcrail qu le He e con1pose d dilfé-
renLs dialectes selon le r~gions. De toute faço n, Ie.s
Il évoque un ancien roi, unificateur de .toutes les tribus
esdaves ont interdiction de la pai-1.erJ holl'mis pour
7Yjazars et pè,-e de leur rnagie, qui doit se réincarn,er chanter. Leu rs chanr:s, ryrhmés par les puJsat:ions du
pour les unir à nouveau. i[ e roi, nommé <JJjenah, se cœur, sonc très beaux1 sun:our lorsqu'un joueur de
fora reconnaitre parmi les siens1 les regroupera et les luth cassar les accon1pagne.
lihére1~a. Il les emrnènera ensuite 1u1, co111bat, soutenu
par !e:r puissances des 1Cieux - dans Lesquelles on peut ,
reconnaître L/frlarn - p ,our détruite leurs oppresseurs Jeu ...
1
et devenir .ainsi le peuple élu, dirigeant l hu11utnité
..
tout entzere.
Le joueur d•un Dja.zar doit dé[erm]ner de queU~
façon son pcrsonna.ge est arôvé dans les Cités er queJ
ij pouvoir tente bien sûr de foire taire ces rum,eurs, est son starur. lJ }' a peu de chance po,ur qu'H oit
mais on connaît la force de ce genre de 1'rJ)Jthe a1-1 sein encore esd ave, mais il fauc alor choisir entre évasion
d ~une popul11tion brimée. Jjs c-njazars croient dur el clandestinité ou affranchis emenl. Un ancien
comme fer à la réintt1niation future de Vjenah, qu ils j
e~dave conna.~cra probablement ~.e méloricn <lu
moin le langage popu]aire.
élèvent au rang de demi-dieu. Ils tentent de faire pa.s-
s,er le mt1ssage aupr·ès des gens qu'ils apprécient 1ifi,n que
ceux-ci ne soient pas détruits par la puissance de leur
rol re1ncarne.
1 . . .. ,,
L ES KESH IT ES
Les Keshites> probablement le moins con nu er le
leur société. Ils manipulenr d ai lieu es une nlagie plus inys rérieux (mythique ?) de rous les peuple..
unique aux effets c:ncore pius étranges que celle humains, VÎVCfl'l Lrès }ojn à [>es·c, bien au-delà de rin1 -
que J'on connaît. Hs sembl<.!n r se livrer une g u err~ ffi1ense En1pire Soloman. On en sai·t encore moins su.r
rituelle nrrc rribus plu .o u moins perpéruelle oit eux que sur les tôvengers ou les Djazars. Excessi-
pour agrandir 1 ur r:errhoire de cba se:i. soh pour vement peu nombreux dans les C .itési les .Keshices
revendre leur adver aire aux négriers effarats ou semblent entretenir les sccr~ts qui les entoureL
par pure n1éch ancer~. Dans k Cités, les rares Djazar Seu le trace v i iblc de leur présence dans Ja Prin-
cipaucé t l ~ambassade de D jeddir a été fond 1ée en
1 1
n ont pas beaucoup Je choix sur la yjc q1l1 Us vont nr1ener.
La plupart d'encre eux sont esclave ou gladiateurs. 2665 suirc au paiement d\1ne .somme asrronomique.
Ceux qui ont pu recouvrer Ja liberté devjennent souvcnr Beaucoup de voJeurs cherchenc à pénétrer dans ce
gardes du corps, n1ercenaires; videnrs ou pratiquent Heu toue aussi énigmatique que le pays de Kesb
d'2ulre métiers à la légalité très discutable. Il fauc lui-même. On recrouve régu lièrement les corps des
1
sa~oir qu''un esclave coûte-crès cher eE que ta loi ohHge jncrus dans les canaux de la ville.
2rhar, jeune noble urnélorien, vécut il y a plusieurs siècles dans Le "Duché Libre de ~mangie.
<Malgré La
désapprobation familiale, il partit avec ses deux fidèles serviteurs pour 11n grand voyage vers i'efl. IL disparut
pendant quinze longues années. Ses parents et sa sœur décédèrent durant son absence, emportés par le désespoir.
.(g jour de La flte du "Duché, oiz vit arriver une étrange troupe, menée par un hoinme portant une armure
étincelante de r:ype inconnu dont le heau1ne représentait un visage grimaçant . .(;inquiétude, qui avait déjà gagné
la foule, augmenta encore lorsque L'un des cavaliers défit le foulard qui lui cachait le visage pour révéler une pea11
jaunâtre et des yeux étrangement étirés. .(g chef de la troupe descendit de son cheval, s'approcha de la noblesse
nttablée devnnt le châtea11 et Les salua en un rnélorien parfait tout en enlevant son heatJnze. Personne n'oubliera
les paroles d 'lverhar reven11 chez lui: « Jj iJvre des <.Âges livre aujourd'hui devant vos seigneuries la preuve de
son éteme/Le source de sagesse. Jj septième peuple, les enfant! perdus des textes sacrés, efl aujourd'hui retrouvé et
s'unit à sesfrères par la présence de cet ambassadeur des lointaines terres keshites ».
LES ELFES
f!) ~ {f t(_J
Arrivés sur leurs in11nenses nefs, il y a près de sepc
T rès peu nombreux - moins de r % des habitants
des Cités - les elJes consciruen1 l'une des espèces
les plus écranges et les plus n1ystérieuses au monde.
siècles, les elfes sonr les meilleurs marins c1ue l'on
c;onnaisse. Dans leur langue, ils se nom1nenr d'ailleurs
Arrivés par la Mer Extérieure lors du Grand Exode, les Sylvdann - Sylvela au singulier - ce qui signifie
ils onr sauvé l'humanité des Ténèbres. Leur magie et « Enfanrs de la mer et du vent»- ils vivent peu sur la
leurs connaissances dépassent touc ce que connaissent 1erre ferme er ne s'éloignent jamais beaucoup des mers.
les hommes. Qu'il s'agisse de religion, d'histoire ou de Une blague de marin die d'ailleurs: " Où se trouve le
n1ode de vie, les humains ne savent rien des elfes avant porc? - Suis les elfes. •On raconte même que si un elfe
le Grand Exode. lis n'apparaissent nulle part da ns le rescc trop loin de la mer, il son1bre dans une dépression
Livre des Âges. Les elfes cux-mên1es ne suivent aucun •
pouvant enrra1ner sa n1orc.
précepte de l'Arlamisme er se gaussent parfois discrère-
menr de cerce religion.
On prércnd qu' ils viendraient d 'un lointain conti-
nent inconnu et qu' ils auraient emmené les nains avec
+ Apparence
eux pour traverser les mers. Certaines rumeurs disent Les elfes resscmblenc sur bien des poi n rs aux
rnê1ne qu'ils seraient originaires d'une autre di n1ension humai ns. Ils sont si1nplemenc plus grands, plus n1inces
que la nôtre, au même cirre que les dé1nons. De plus, er one les traits plus fins. Leur peau a une 1einrc a·ès
les elfes ne font rien pour arranger les choses; ils ne pâle, presque maladive selon cerrains. Leurs yeux sont
répondenr à aucune question sur ce sujet, encrerenant clairs, bleus, gris ou verrs, et leurs cheveux aussi, tirant
avec une certaine malice le n1yscère de leur origine. Il plucôc vers le blond. Leurs oreilles paraissent plus élan-
semblcrair même que seuls certains vieux sages parmi cées que celles des humains - les mauvaises langues
eux con naisscnr la véricé. les appellent « oreilles pointues'" bien que ce ne soir
l •
pas vratment le cas. Ils font
preuve de plus de grâce, d 'agi-
liré et d'élégance que même les
humalns les plus sveltes. En
résu1né, ils ressemblent à des
hun1ains p lus parfaits.
Les vêren1enrs des elfes :ubo-
renr en général des cou leurs
. mais. sans n1auva1s. gout
vives, "'
+ Mo de de vie
Les elfes vivent cour au long de
l'an née sur leurs giganccsques nefs
qui sillonnent les mers du Monde
Connu ec lnconnu. Peu d'hu-
mains connaissent la vie sur ces
nefs car, à l'exception de quelques
ambassadeurs keshices, personne
n'a reçu l'aucorisarion d'y monter.
Ces nefs conscruires dans un bois
inco1u1u, probablerncnl encha nté,
résistent à la plupart des agres-
sions er leurs voiles se gonAcnt dès
la moi ndrc brise.
Les elfes peuvent vivre plus longœmps que les l'exception, bien entendu, de la navigation. Peu d 'elfes
hun1ains, environ un siècle. Quand ils se sentent près vivent sur la rerre ferme. Tourefois, chaque grand porc
de n1ourir de vieillesse, ils se réfugienr au plus profond possède son co1npcoir elfique. Toue le inonde sair q ue
d'une nef. ris one une é1range aversion pour l'or, dont ces comptoirs représentent le 1neilleur endroit où déni-
l'origine esr mconnue. 1ls ne couchent jamais ce 1néral, cher du matériel exocique provenant de cour le Monde
lui préférant l'argent, ce qui peur amener de nombreux Connu, malgré des prix souvent rédhibitoires pour les
problèmes lors de transactions diverses. petites bourses. Depuis la mainmise umélorienne sur
Les elfes semblent se décacher de coutes choses, ce coutes les corporations, les ponces du marché noir font
que beaucoup de gens prennent pour de la naïveté voire de jureuses affaires avec les comptoirs el r.ques. Les chefs
de l'iJ"responsabil icé. En fo ie, il relativisenc tout n1aréria- des différences nefs choisissent le-5 elfes qui tiennent ces
lismc, leur culcure s'orientant vers l'aspect spirituel des comptoirs. lis y restent un ou deux ans, o'arcendanc
choses. Beaucoup d'humains les crouvenc bêtes, à cause qu'une chose : la poss.i biüté de repartir sur les Bors. Il
de leur dérachcmenc et de leur manque de pragmatisme ; est très rare qu'un elfe s'installe à terre après sa p&iode
d'ailleurs, en affaires, les elfes se font régulièrement d'affectation dans un comptoir.
rouler, par manque d'intérêt pour les idées humaines. Peu avanr l'iniciacion qui les fair passer à l'âge adulle,
Les elfes, avant cour des incelleccuels, font souvent les elfes peuvent choisu de quitter leur 11ef pour vivre
preuve d' incom pécencc dans les domaines pratiques - à sur la terre ferme. Ceux qui parcen~ à cc moment-là se
regrouptnl dan les Citt en co1nn1unaucés libn:s, i•eau. Tl sembl~rait que le don1.aine religieux soit l,e s,e ul
dont 1~ mode de 'vie s humanise » jusqn à perdre le
<( de leur société où le~ femmes occupent les posicions
conract avec Jes nefs. i1nportnntes. On prétend que des prêt'resses p.II'atique-
Par contre.. un elfe quittant sa nef sans aucorisation raienr des dcuds divers ur les nefs. Les elfes parlent
après son inüiation sera oès mal vu voire pourchassé l: écrivenr le sylvo, une langue étrange et complc.:xc,
car. il çonnaît 1 .. secrets qui régissenr les nefs. Le elfe~ aux sonol'ités chantantes que bien peu crhumains ont
de la communauté libre se rerrouv,c nt principaJemenr eu la chance de pouvoir apprendre.
parm; les bourgeois - un peu 1noins depuis 11appari-
l;lOn des lois ra isc Hn1itanr leur accès au commerc ,
les inteHecrue.ls ou les érudits. fls cncrctîennent des Dans le jeu ...
Ut:ns érroits avec les milieu. scientiHques.
Chez Jes d fcs, l' égaHcé des sexes est o.fEciellemenr Un personnage dft: fait probablement partie de la
fa. nonne, même si les posres i mpouanc écholen à de co,m munauté Hbr-e qui vir sur 1a tierre fern1e. Un elfe
mains masculines. Ils sont monogame . 011 n'aperçoit membre de la communatu:é nlariün1e a pour charge
norn1alement des enfants elfe que derrière les bastin- de 'occuper d'un c.:ompcoir comm,e rcial pendant un
gages des nefs1 à moins qu ~ ils ne ~oienr nés de parents ou deux aos avanr de .n~mo1nt:er à bord d'une nef.
issus de la communauri Hbre. Les elfes se 1noquenr Cet te espèce in1plique L1ne incerprénuion particulière.
parfois de l "Arlam ismc parce que Jeur propr religion axée sur la spirîcuaHcé ec une sorre de détachemenr:
s~ ·n éloigne passablement. Us vouent un cul1:e aux des choses nlatéridles (représ~nté, par exe111pJe, par
forces élén~ entaires de la terre. de l'air] du feu er de l aversion à l'or).
LES NAINS
peinc plus nombreux que les elfes, les ~ains s>y Quelq ucs rumeurs préœndcnt mê1ne que les
A oppos·enr sur de non1breu.x plans. Le5 nains sonl
poun:ant arrivés dans le E fonde Connu en n1ême
Enfants de la Mc=r auraient créé les nains. De ce que
L1.o n en ait les nains sont: donc arrivés sur les nefs
n:mps, en1n1enés par les elfes ur Jeurs nefs ec débar- des e~fes lors du Grand Exode ~ nefs sur lesquelles Hs
qué plu~ ou moins de force à la fin des "f'énèbres. servaienr de n-ianutendonnafres, i. n génieurs~ méca-
Là où 1es elf4 s se monrrenr lat ·11 ·cruels et libres niciens artisans~ réparateurs ou aurre; un peu à la
pcnseu rs;tl les nains s'avèrcnr n1a.nuds c·c servi les · là où 1n:inière d;esclaves pou.r les elfes. À c.ettc époque, les
1 ~ prcrnier culr:iv ·nr grâce et sveltesse, les seconds Ténèbres menaçaienr le Monde Connu ec le dfc
sonr rra:.pus et docés d ;un physique peu avantageux. Et sont parkis au co1n bat. U ne partie des nains a én1is le
la 1ism:e conri nue. Beauçoup se dcn1andent commcn'î s-ouhah de mcrrre pied à terre pour panjciper aussi au
deux peuples aussi différenrs one pu vivre ensembl~ i sauvetage du monde. ul ne sair pour quelle raison
longtemps sur les nefs. mystérieus ccrcains nains ont choisi de quirter Ja
En roue cas, il partagenr un poinr comn1un : l'his- mas e besogneuse re rée sur les nefs. ·ais on leur doit
coire cr !"origine des nains semblen r cout aussi mys1..~ la victoire ur les Ténèbres, lo,rs de la fameuse BataiUe
rieuses qu. celles des elfes. On suppose qu,ils vivaient des Ark-.lv~ans, où. les combacta11cs nains conduics par
sur le rnême conrincnc myrh ique1 loin au-deJà de la Tilan Arkavia r rernportèrcnr une viccoire décisive, au
Mer Extérieure,. Vu la na,rure soun1ise ec servile des prix de leur vi e. Après ce coup d >édat~ les elfes our
1
nains (m ieux vaut poLLn:ant ne pas l' évoquer en leur débarqué rous les najns, plus ou moins de force.
présencc)J que les choses de l'esprir ]ntéressenr peu, La ·uir de l' histoire, fortemenr ancrée dans toute
certains pensent qu' ils a.unüent perdu le secrcc de leur les rnémolres, correspond à la fonda[ion de Kalaar et à.
pas é t:t que e l l'es clft!s pourraient aider à r~soudre son abandon, aprè la découverte des hélodermes dans
e myst~rc,. Ces derniers r~ste11l bien encendu silen- les profondeur.s de..s Monts Ocres. Cer évén n1cnr a
.t u x a ce su 1.. c.
\
provoqué Je rejet des nains, respons,ibles aux yeux
'hiffoire naine eff jalonnée d événe1nents rn.arquants dus à des 1)éviants. 'Tilan lArkaviar et. ses
L/frllavians devaient en foire partie~ tot.tt co'ffz1ne ceux qui ont réclarné une terre pour y bâtir la cité de IVJ!aar.
«...,Aujourd'hui encore, l 'un des nains les plus 1narqtta12ts semble faire partie de ces cas à part.
Hon11ne de l ombre co1nme tout nain~ LArifiide '73eau.regard a longtemps t!té le brns droi.t d'Isidore c.Y14ar--
blade. .(g où ce dernier concevait des idées novatrices et dessinait des pians minutieux, L/fr-iftide conRruisait les
prototypes et appliquait les théories de son rnaître génùtl. On lui doit daiLleurs la réalistltion. du prernier isidore~
Il semblerait qz/LAriftide s,e soit un jour révolté contre l 'irnportance grandissante de son maitre. ~s assiflants de
l'atelier parlent de discussions houleuses et de colères terribles.
l./friffide a qidtté .son 1naître trois moir a·vant que celiû..-ci ne meure tians /'e.,v:p/olion du quttrtier de 'Bltin~
che-.(pmière. 'D,e nornhreuses ru.rneurs courent suf /'irnplication d'LAriftide .dans cet incident. 7Jepw.is, certains
évoquent son engagement dans la pègre : il userait de toute sa science ptJur 1nettre sur pied de très gros coups.
des humains de cccce terrible menace. Mais vu leurs barbe expre sion la plus visible de leur ysuhne pileux
compétences d ardsans1 cet o.srracJsme n~a pa duré el excrêntement <l6veloppé. Ils fa. peignent, la cressent la
les nains fane mainc:cnanr partie intégra nte du paysage parfumcnc e( la décorent parfois. Les en1n1es, un peu
urbain de la Principauté. ,C es paisibles ardsans vivenr plus peticesj onr une morphologj,e beaucoup plus fine
éloignés des magouilles p,oJirLques bourgeoises, rcH~ er svdce que les homm.es er ne possèdent heureuse-
gieuscs ou crin1 ineHes~ ment pas le systeme pileux si ~nvahis
ors des réforn1es, leur organisation professionneHe sanc de ]eurs congi..~
a serv] de modèle à Ja Chan1brc des Corporadons. nères m ascu Hns.
CeJlc:-ci a instauré le compagnonnage chez les artisans Comme ~es nains
des aurres espèces et incégré sans leur demander leur n ~onr que leur travaH
av1s, les corp.o radons naines~ Depuis lors~ on norc une'
1
en tête ils ne s en...
recrudescence des activicés politiques naines. qui n>ont combr ,e11t
visiblement pas du cour apprécié cecre intrusion dans guère de
leurs corps de n'léticrs. Les nain subissenc eux au. i les valeurs
lois er les n1ouvements racisces · les sphères dirigeanrcs
les rejertenr peu à peu du sys1:ème qu'i L'i ont inspiré.
Mais perso:n ne olo,se croire à une révolte naine.
Apparence
Prochcs des humains sur bien des
1
LES FÉLIS
de fines mouscachcs ec
le corps- recouvert d ~un lin
pdage.Àuneépoque la mode étai[ de
~ ou per 1a queue du j eunc féHs peu paraître sans ciecur ou cruds. Bien
de temps après sa naissance, intégrés dans la populat:ion, l.es
mais depuis peu de phis 1en pJus de féH.s s,adaptcnc aux habjtud~s de 'leur
-,11. arborent fièremeru cette parri- entourage, pour la nourricu.re ou les
ulariré qui les éloigne encore un peu hahjrs par exemple. Les félis " prn-e
plus des humains. Leur souplesse ec leur agilité phéno- race » formenr une espèce de noblesse.
ménal1es accentuent encore leur côté félin . Quand on NuUe question de vassalité dans l rela-
es ohserve en train de se déplacer, on voit des chats tion qu Hs entretiennent, mai plutôt
à forme humaine. Us font donc d.'cxœllenrs grimM de respect. Les féUs priviJégienc le confort
1
peurs1 de cré-s bons arhlètes, niais de bfon pîècres cr l'hygiène. Leurs repaires sont propres~
nageurs. Ü'ans nos co11rrécs, on ne renconrre chauds et douillers. En effet ru1
féH dort en moyenne douze heures pari jour- réparties national. L'hi toire a pourcant prouvé que les deux
en petites siesrcs régu Hères - t: il préfère le faire dans espèçes pouvait'..nL 'oUa.bore'f, comme iors de la Guerre
de bonnes conditions. Il pren nt;nt garde à r:ouiour de Libération,, mais cela re re exceptionnet
éru:c bien présentabl~s, n,oublient jamais dt: se nec:toyer] On ne connaÎt pas de langage propre aux fi.His~ car
prcrtncn "OÎll de leur p .lage cr de leur tenut:. Enfin, le .
1
ils utilisent celui de la région où ils vivent. Ainsi, dans
feH évitent 1·eau da11s la majorl'r:é d . cas. les C irés ils padent: le mélorien.
L féJj possèdent certain affinjrés avec leurs
ccau ins à quatre pattes. En eH:èc un chat nt 1~s acta~
quera jamais ni ne e conduira mal avec u11 félis. Mais Dans le jeu
rnalheureusemenr, n.:IfC[ contraire SC pfodUl( sur les
G.anidés. Ceux-d dércsrcnr: les félis ils les sentent de Un joueur incarnant un félis doit pen er à leur indé-
loin et: les ~uaquenr imme::diacCJnent~ pendancr.: c:r leur faible réçeptivicé à coucefon11e d'autorÉtt! ..
Un<:: haine viscérale étreinr les fé1is à J.e ncontre Les fél. a pure race>• sonr exrrêmem ·ne rares ec ronar-
des gouris, sans ·qu,on sacht: de.; quand date cerr~ aver- quab]es, donc peu praciques pour incarner un voleur.
sion. Les. féli onr fait de la chasse aux gouris un spore
LES GOURIS
utre espèc~ à r origine inconnue et généralement inreJ li gents ccrres, mais des animaux quand même ; en
lassée parmi les créations j mpies de la Pen éc> règle générale, cous leur P'·éfèrent les fé]is.
les gouris sont aux rongeurs ce que.: les félis sont aux: Les gouris vtvcnr donc depuis toujours avec les
ch ats. Us parajssent à peu près aussi nombreux que les humains, plus précisémcnc « sous ~) eux:, dans des viHes
1
féHs, mais l'esdmation s avère bien plus difficile,. étanc .sourerraines creusées de main de maître. Ils mènent une
donné Jeur n1ode de vie souterra]n ec caché. Ccrcaines vie eD parallèle, sans se mêler à la société humaine mais
rumelHS paranoïaques prétendent n1ême que leur tissant des liens avec eJJe. Plu ieurs d'c11tre eux) parn1i
popuJation cachée dans les profondeurs dépass·e cell~ l,e plus socia.bles., one blen fait quelque renta.cives pou r
des hun1ains en surface er qu'ils vonr bie:nrôr en profite1· ~c mêler à la ociété de.s humajns mai sans réel succès.
pour envahir les Cjcés. D'autres bru.ifs courent à leur
1
La.. plus remarquable de ces ccntadves a eu Heu pendant
sujer, certai n font deux les pren1 iers ga.rd.icns des la Guerre de Libération lorsqu'un groupe de gouris~
Jardins d 'Atlam - cc dernier les en au rait cha~<i és pour excepdonneHement assodé à quelques féHs, ont attaqu.é
la place aux humains, ou discnc qu'ils écaienc1 à
la.iSSl:I' un navire solon1an. A cci:ce époque, beaucoup de gens
une époque lointaine 1 l'espèce la plus évoluée et la plus ont décidé de défendre la cause des gouris~ auxquels le
1·épanduc à la surface du n1onde.
.. . . ,
pouvon a pronus reconnaissance er reco1npense. aprcs
MaJheureuscment pou r eux~ les gouris sonc rrès la guerre~ Cependant, rien n esr .encore venu et au vu.
1
mal acceptés. En plus de c-et a.specc de «race impie des loi qui se mccccnr en place c:·onrrc le espèce non
1
c1 in terieure » Us subissenr un préjugé particulière- hu..maines, ce n est pas près d ,arriver.
ment négadf, proche de cdui qui couche les rongeurs. La comm unauré gouri ronge toujours son .frein
Au n1 ieux; on les ignore simp•emcnt ; au pire, on les en attenda.nr son heure. Ils ont unîqucmenc ohtenu
1
considère comnu: une engeance sal • dégoûcante. et: le droîr d être reconnus citoyens de la PrincipaU'té ce
vicieuse - ce qui n,est pas toujours faux. uJ ne les
1
qu.i csr déjà un net progrès .. Les citoyens n>onc donc
accepte jarnais dan les hauce ~ classes d la sociécé. plus le drofr de les tuer ·Ou de les voler, et ils peuvenc
Rarcou4 on le , c1aint et on les accuse de toutes son:es porter plaince. Par concre~ les gouris doiv:enr égalen1enr
de tare : maladies vols,. de trucLions de bâdments (à s'acqaitcer des c:axes, pour le p1us grand malheur des
eau ·e des galerle qu'ils creusent sous les villes) ou de co11ecceurs d'ïn1pôts. Les scrgenls-recrutews onr eru·6lé
cultures. Pour les hwna ins~ ils rescent des animaux, un cercain nombre de gourJs dans l'armée, plus par·ri-
culièrement dan le troupe~ de sapeurs. Cela dil si les Ils s.,habilleut sobrement:, .sans bijoux osrent~toîres
gouris sorcent un peu plus de leurs rrou.~ pour vaquer ·a nl cou~curs criardes1 préféranc des pagnes ou des cuni.-
leurs occupadons dans les rues~ 1a population a encore ques ans manches à des vêtemencs plus compl k1ué .
du mal à les accepcer et la milice m e'r peu d'entrain à
1
les aider.
Mode de vie
+ Apparence Les humains connajssenc: peu de chas ur la vie
dans la société outerraine gouri> mais de nombreu~es
Les gouris sont donc des rongeurs anrhropo- hyporhèses circu1enc à œ propos. Us possèdent une
morphes. Leur appar~nce vari,e beaucoup:1 car hiérarchie rrè stricte et des prorocoles compliqués entre
il exist de nombreuses e pèces de gouris; [e ous-espècesJ aveei par exemple les gourls-ragondins
go uris-castors, chinchi lias, rats, en bas de l'écheUe sociale. Ces liens s'avè-renr incom-
souri 1 han1sters> ragondi11s préhen ibles pour les profane ~ mais (,es gouds
n'en restent pa n1ojns sociables du mojns enrre
eux. La seul.e chose donc on uiiî sûr c,est
qu'Hs vivent en nids.
CC·C .
Leur taiUe
moyenne se
situe aux alen-
tours des im40,
mais peuc varier de
.
ma ntere assez. I•·n1 por-
\._
elles.
Sous cc tcrm<! s<: cache non sculcmcnr un semblanc de espèces. Tl faut dire qu'elle comprend, encre autres
communauté, souvent un regroupemenc familial, mais frémissen1ents de mousracllcs cr grognements, des coui-
aussi un réseau de galeries, rerricoire narurel d'un clan. ncmenrs, des mouvements de museau cr des émissions
Comme le1us cousins rongeurs, les gouris essenàell~ inconsciences d'odeurs ou de phéromones. Ce langage
menc nocrurncs disposent d'une vision rescreinte en n'a évidemment pas de version écrire.
pleine lumière, qu'ils crouvcnc agressive.
On saie que n1âles er femelles onr les mêmes droirs.
Les en fanes sonr non1breux à la naissance- crois à sepc
par n ichée - mais les nids souffrenc d 'une morcalicé
+ Dan s le jeu
infantile très élevée. Les gouris arteignent la macurité Le joueur doit rout d'abord choisir, en accord avec le
vers 12 ans ec parviennent difficilement aux 60 ans. Les Maicre de jeu, son rype de gou ri. Ccrra ins gouris sonr
vieux gouris son.r rares, car leur peuple mène souvenr mieux adaptés au jeu er plus courants - le gou ri-rac ou le
une c:xisrencc: brève: c:r violente:. gouri-ha1nster, par exemple. 11 convienr aussi de dérer-
Les gouris possèdent une langue qui leur esc propre, mi ner la ra ison pou r laquelle le personnage vir à la sur-
i n1prononçable et inco1npréhensible pour les autres fàce avec u n groupe de voleurs, plurôt que dans son nid.
LES SANG-MÊLÉ
es sang-mêlé proviennent de croisements entre Un sang-mêlé de père félis a des yeux de char, des
L espèces. Une humaine peur en effer accoucher d 'un
cnfanr de père elfe ou félis. Tl semblerait que les rares
canines plus petites cr plus pointues que la normale,
parfois des griffes aux mains et aux pieds cr souvent un
sang-mêlé nains ou gou ris qui one vu le jour n'aient fin duvet ineschériquc sur tout le corps. JJ ne souffre pas
pas survécu plus de quelques heures. du vertige mais déteste l'eau. Là aussi, après plusieurs
Un sang-mêlé se voir en général rejeté par les deux générarions, les particularités 1ncnralcs disparaissent,
espèces dont il est issu, considéré comme un bâtard sujvies des physiques.
et déprécié. De leurs non1bres rrès réduics, aucun n'a
ja1nais atteinr les hautes classes de la société.
Mod e de vie
Apparence Les sang-1nêlé essa ient en général de s'adapcer à
la sociéré dans laq uelle ils se rrouvenr, 1nais en sont
C hez les sang-n1êlé, on nore u.ne nerre prédo1ninance souvent exclus et fi nissent do nc par tomber dans
des rraits humains, avec une couche de félis ou d'elfe. l'i llégalicé. Tls n'ont pas de spécificiré ni de langage
L'espérance de vie cc la ca ille correspondenc à celles de particulier.
leur parenr humain.
Un sa ng-n1êlé cl fe esr mince, avec des oreilles légè-
rement allongées, une peau rrès pâle cc un lin duvet ~ Dans le jeu ...
en guise de barbe. À parti r de la deuxième généracion,
il perd peu à peu ses caractérisriques mentales (fasci- Les sang-mêlé sont rares cr, dans la rue, un humain
nation pour le grand large et aversion pour l'or), puis avec des yeux de ch ac ne passe pas inaperçu. De faic, la
physiques. Après cinq ou six générations, il n'y aura pluparr des gens les rcjerrenc cr les considèrcnr comme
plus de rrace d'ascendance elfe. des • bâra rds •·
n ne sait pas grand-chose des hé/o,dermes. Ces créatures reptiliennes descendent, dit-on> d>un
7Jragon. ijur apparence varie heaucoup , mais la plupart dentre eux .sont anthropon·iorpheJ et de taille plus
ott moins hurnaine. ll semblerait que la lumière du jou,r les derange au plus haut point, ctlr on ne les tro11.ve
que sous terre oui exceptionnellement> à la'ir libre pendant la nuit.
Une espèce de Lien mental semhle les unù~ entre eux et avec Hèloderma SuspeEfum1 leur reine. Ils
n'auraient P'llS besoirt de parler et pourraient communiquer par la seule pensée. .(;s pius intelligents d'entre
eux sernblent cepentlant pouvoir communiquer en rnélorien, voire en d'autres langues.
7Japrès les rumeurs~ nombre d'ent.,·e eux sont de puissants guerrlers, suffisamment robuJl:,es pour mettre
en dér·ottte les patrouilles de l'armée de /11 Principauté- ljs témoignages relatent qu'ils ne ressentent pro~
tique1neni pas la douleur. On a pu observer dans leuts rangs des magiciens, des sages ou encore d'énorm,es
monftres, véritahles machines de guerre vivantes.
'Personne ne connali les motivations et le but d Jllêloderrna Susp,ellum, mais tout le 1nonde 1~edoute qu.e
le ptuple reptilien ,cherche à s'étendre et .attaque les Cités. fj:s hiloder1nes tmt très mauvaise' réputation car
ils s'en sont pris aux nain.si alliés des autres peuples. Contrairement à la croyance populaire, les héloder1nes
ne sont pas particulièrement hofliles, ils ont simplernent· déjèndu leur territoire et se sont vengés de /attaque
subie. 7Jailleurs.. personne na eu à se plaindre dltttaques hélodermes de1n1,is, à l'exception des patrouilles
qui se sont av·enturées sur les te1~res du peu.pie reptilien.
es derniers rayons du soleil se retrouvaient au milieu de cette foule, la main
·filtrés par les .carreaux tachés de sur un billot.. ~ Jamais il ne pourrait oublie,- le
...........famée d ''!J.n boi:tge innommable ,~egard implorant .et le cri déchirant d 'un pauvre
1
venaient baign.er le visage de Paco d une lueur gamfn à qui Ion vient de gâcher la vie.
blafarde,. 7Jes années qu'il traînait ses guêtres dans .(g, vie de voleur n était vraiment plus ce quelle
Samatande> le }OJ1t1~U des Sep't ,Cités. Cela faisait avnit été. et ces deux homrnes ,qui le queflion-
maintenant... oui bien vingt années, vingt longues naient appartenaient à ce nouveau monde ; ils se
années que Paco exerçait son« métier» dans les disaient hifloriens} scientifiques, qtJ.efieurs de vérité,
;ues samaraniennes,, une vie ,de rapines, ,de vices et lsidoriens, se réclttniaient de cette no uveLJ.e fa1ni lie
de meurtres une· vie entière passée dans le sang et qui faisait de plus en plus sauvent parler d'elle.
la violence .dans les intrigues ,et les traîtrises. Ils maîtrisaient' les pouvoirs de la poudre, de cette
étrange alchimie qui abso,·hait la .magie comme
les vampires absorbent le sang. cnes hérétiqz.tes,
poursuivis par les <-'lvfeutes dUcier des Çardiens
~ vin aigre coulait ,à flots et les deux hommes qui de la ~oi, promis au bûcher si l'Eglise d'tArlam
lui pa)laient tournée sur tournée depuis le débu·t de p arvenait à mettre la main sur eux. ljur nom
1
la soirée ne semblaientjamais rmsasiés des hifloires venait de celt.ti du plus grand scientifique qu on
qu'il pouvait leur conter. Il se rapp.elait avec un ait vu fouler les pavés de la Princip,auté, Isidoro
sourù~e la fois où il avait1 lui et quelques-uns de <..J!!iarb'4de, véritable esprit révolutionnaire q'ui
ses plus fidèles complices) dérobé l~une des plus p,ermit aux Sept Cités de vaincre tJ.ne nouv,eliefois
p·r· écieuses reliques d'CJfrlam au nez et à La barbe Les Solomans venus réclamer ce qu'ils considèrent
des Çardiens de la 'Foi) pour la revendre ensuite a comme leur héritage : 1Jjeddir la cité rnarchande,
pfix d 01'" à un dérnonifte t~endu fou par les entités comptoir commercial des royaumes K/J'alers et fief
qu.'il pensai.t contrôler. des "Fils du Sabre.
r_Mais la vie de malfrat n~était pas faite que Combien d'autres souvenirs pouvaient ainsi
dexploitJ tous plus imp]~essionnants les u.ns que les s'écouler de lui? // ,avait vu sa cité se transformer
autres. Cornbien d'anciens compagnons avait-il vu sow /.a pression de La guerre civile. Samarande,
se balancer au bout d 'une corde, face à une foule qui régnait sur tout le r.Monde Connu, avait bien
rendue folle par l attente du châtiment? êt quand changé. Ellen 'était·plus aujourd'hui qu une région
...,.._._.il étllit enfant~ gosse des rues élevé par la rue, et que étroitement policée~ où le simplefait de ne pas être
ses amis, quand ils avaient le malheur de cour-ir Umélorien pouvait conduire au. pire des deflins.
nzoin.s uite que le tn,archand des fÎJ_.t4tre Saisons, 'Déso'tmais, les peuples étaient brimés et les autres
espèces condamnées à refter dans l'ombre plutôt
que de se risquer dans la lumière " salvatrice »
d'une 'J>ensée devenue unique... Samarande était
maintenant un joyau entaché, fissuré sur l'une
de ses facettes. Sur l'autre rive du Sahar s'étalait
'Bejofa, la Cité des Voleurs, véritable cour des
miracles où les plus bas inf!inlls s'ébattaient dans la
_fange. 'Bejofa était devenue le refuge des opprimés.
c.Jllfais, après la disparition des v1nciens pendant
ln guerre civile, les 'Félins avaient pris le contrôle
total de la Cité des Voleurs, imposant leur loi à
rous ceux qui vivaient de truanderie. .f2.!:±iconque
Tn1tait de contrevenir se retrouvait promptement
disséminé dans toute la ville, ses organes revendus
au..v: nécrornants... Une méthode bien piu.s dissuasive
que les années de prisons dispensées par la prévôté leurs principaux rivaux du temps où 'l'aco n'était
samaranienne. encore qu'un enfant, tentaient d'étendre Leur hégé-
J:§s seuls à n'avoir été que modérément touchés par monie inconteflée de 1Jjeddir à la capitale des Sept
les profonds bouleverse1nents de la Principauté Cités. <...Mais Les fsidoriens, employant des trésors
étaient sans doute les gouris, repliés dans Les égouts, d'ingéniosité, étaient en passe de leur voler le rnagot.
les catacombes et les souterrains qui foisonnent Samarande représentait aujourd'hui le terreau par-
sous Samarande et 13ejofo. 'lJepuis Leur royaume fait où quelquesjeunes gens entreprenants pouvaient
JQuterrain inattaquable, ils régissaient les échanges devenir les nouveaux maîtres de la capitale.
de marchandises et fournissaient en denrées fraî-
ches les marchés noirs, source de vie pour tous les ++++++
habitants des Sept Cités que les nouvelles lois des
-Samarides avaient pwngés dans l'indigence. Ils C'efl quand il eut prononcé ces dernières paroles
se livraient iine guerre sans merci avec les 'Félins que les deux hommes qui l'abreuvaient depttis
a qui ils souhaitaient ravir 'Bejofa. le début de la soirée lui proposèrent de rejoindre
Sa"zarande, quant à elle, s'était retrouvée orphe- leurs rangs; les lsidoriens avaient tottjours fait
line à la disparition des v1nciens, laissant la cité bon accueil à ceux qui connaissaient le prix
fibre d'accès aux autres familles. ,{§s 'Fils du Sabre, des hifloires.
•
•
0 na coutume de dire que les cimetières sonr pleins
de gens merveilleux et que les prisons sonc remplies
d 'innoeenrs. Dans Nightprowter, cous les tr uands, les
cercles par défuur dépend du score de sa caractéristique
associée, mais peur êcre augn1enté durant la création
pa r la dépense de poinrs de mérnoire.
voleurs, les sa ligauds et les 1nontc-e11-l'ai r que vous Voici une brève description des caracréristiques cr
allez incarner ne peuvenr que sourire à de relies élucu- de leurs atrributs a.ssociés :
brations : ceux qui se fonc pincer ou dessouder sonL les D oigté (Doi) et Initiative : Le Doigré dirige la
principaux occupants de ces lieux qui risquent de vous finesse el la rapidité du personnage. Les réserves d'lni-
reconduire au chapicre de la création de person nages. Liadve donncnr la possibilité, entre autres, d'a nticiper
Les pages qui suivent déra illent le processus de ec de réagir rapidement. Le Style associé est Doigts de
création de ces vauriens, héros de Nightpro1ukr. Pour fée (p.86)
façonner votre personnage il vous su ffir de suivre pas à Caractère (Car) et Aplomb : Le Car.ictère repré-
pas les étapes ci-dessous. De nombreux encadrés résu- sente la volonté et la personnalité du personnage. Les
n1ent les détails ccch niques mais il est conseillé de vous réserves d 'Aplornb donnenr la possibilité, de faire face
arn1er d 'une feuil le de broui llon et d 'u n crayon avanL ou de ne pas céder à la panique. Le Style associé esL
de rédiger au propre sur la fiche de pcrson nage fournie Finaud (p.86)
dans ce livre (Avis de Recherche, p.335) Robustesse (Rob) et Santé: La Robustesse détennine
les capacités physiques générale du personnage, de sa
force à ses talents de perception. Les réserves de Santé
+ Les lettres permetcenr de tenir face à l'épuiscn1ent, de se dépasser
physique1ne111. Le Sryle associé esc Brure (p.87)
Pour conserver une tonalité argotique au jeu, nous Cervelle (Cer) et Lucidité : La Cervelle symbolise la
avons utilisé aussi souvent que possible un terme désuet perspicacité, le sens pratique. Les réserves de Lucidiré
ou issu du jargon de la pègre. Ainsi• Se cacher• devient permettent de faire preuve d'actent ion et de conccnrra-
~ Planquer », • Jnrcrroger » devient •Cuisiner '" et on rion. Le Style associé esL Recors (p.87)
parle bien d 'Acrobatisme c r non d 'acrobatie
F) Finitions, p.ll 4
Les compétences associées à une caractéristique one une valeur par défaur équivalente au quart a rrond i à l'in-
férieur de la caraccérisriq ue de base (donc une valeur entre o cc 4 lors de la créacion). Les con1pécences rescanres
one une base de o.
Et si le person nage veuc se faire respecter, il lui faudra un no1n, si possible pas crop rid icule, ec une histoire (basée sur
les éléments de 1né111oire choisis).
rences ni pour les caractéristiques. Voir à cc propos vieux sac de quignons de pain, 1nais il n'en reste pas
les règles concerna nt l'expérience ec les coôts des moins que de nombreuses bandes sonc assemblées par
différences an1élio rario ns à la cou re fin de ce c hap itre, affini rés person nelles e t professionnelles. D e plus, les
dans la pa rrie Expérience cr prog ression (p.11 4). ba nd es dévelo ppent dans la majori té des cas un style
AHenri on, les con1pécences non ouvertes ne peuvent ou une spécialisation dans un rypc d'arnaqu e pa rricu-
pas augmenter par l'expérience sans être préalable- lier. Racket, chantage, dérroussemenc, contrebande,
ment ouvertes. vol à la circ, escroquerie, triche, et ainsi de suite...
Quelle que soit la composition de la bande formée
par les personnages, les joueurs devra ient imaginer un
+ Qu elques ba nd es type s moyen d'exp loiter au mieux leurs différences. Deux
mét hodes : co n1poser utt gtoupe e n fonc tion du typ e
Le rnonde des o n1bres esc cen es rempli de cri n1i- d 'activité envisagé, o u à l' inverse, laisser les joueurs •
nels e nd urcis prêts à vendre père et mère pour un choisir les mécicrs qu'ils veulent et leu r dema nder de
réAéchir à un genre d'arnaque faisane un usage des prévoir roujours un plan de repli rapide, des planques
con1péccnces de chacun. er des • deals » de rechange.
Voici quelques exemples bâtis aucour de Spécialités Arnaque : Tra fic d'œuvres interdites. Contrebandier,
à priori difficiles à mettre en oeuvre: Corro111pu. Spadassin, Faussaire, Extc11ra11t. La conrre-
Arnaque : La prisonnière solornane. Prostitué, Brute, bande est une acrivité lucrative, mais très différence
Farmtûre, Mt111ip11/areur, Messager. Longue ec difficile, des autres catégories de crime dans la mesure où même
l'arnaque consisre à piéger un gogo ec à le faire cracher d' honnêtes ciroyens s'y adonnenr. Faire encrer dans la
au bassiner de son plein gré. ~idée esrque la soeur ou la Principauté des rexres mis à l' index par l'église ou de
n1ère de quelqu'un de l'équipe est rerenueconrreson gré l'équ ipen1enr scientifique, par conne, nécessite une
par un puissant n1aJandrin soloman, qui demande une organ isarion sans Fa ilie, cr les 1noycns de défendre ses
rançon ne pouvant êrre payée sans l'a.ide de quelqu'un, marcha ndises.
par cxc111ple notre honnête gogo... C'est une opération Arnaque : Fabrication de preuves. Faussaire, Pros-
de charn1c cc de n1enso11ges, où le/la Prosrirué-e jouera titué, Lin1icr, Monte-e11-l'air. I.:équipe se spécialise
un rôle d'approche er de séduction. dans la di~si mularion cc la f."tlsi6carion de roures sortes
Arnaque : Jeu truqué. Brelandier, Message1-, Faus- d' infonnacions. Les cieux exercices favoris consistent
saire, Brute. Source de richesses si elle esr bien menée, à irnpliquer des innocents, et inversemenr à n1ecrrc en
la partie de carte rr uquée peu r devenir un rerrain glis- scène et créer des alibis.
sant si le brelandier esc démasqué. Une bonne équipe Et ainsi de suite, place à l'imaginarion !
STYLES
/ L)
a prcrnière érape consisre à se représenter quel associée au Style Doigrs de fée esr le Doigcé. Le Doigcé
L rype de personnage vous ajmeriez jouer: une grosse
brute, un intellecruel, un débrouillard ou bien quel-
représente la coordination et la rapidiré avec laquelle le
perso1111age esr capable de mouvoir roue ou parcie de
qu'un donc l'aplornb sera le principaJ arouc. Chacun son corps, ainsi que la précision qu' il peur atteindre.
de ces Sryles recouvre différcnrs concepts, différcnres C'est du Doigté que dépendent aussi bien un cravail
atrirudes et professions crimi nelles mais résume globa- minutieux exécuté du bouc des doigts qu'une acrobarie
le1nenr le personnage en rnettanr l'accent sur sa Carac- périlleuse elfccruéc au-dessus du vide.
téristiq ue principale. La description de cbaque Sryle
donne une préscnrarion de sa C:uactériscique associée. * (01 à 04} Manchot : chaq11e objet fi saisir est un piège
rnortel à dtclencher.
* (05 à 08) Pacaud : attention la marche!
~ DOIGTS
* (09 à 12) Normal : capable de jongler avec deu.x oranges
* (13à 16) Agile : co~11me tout vronre-en-l'air q11i se respecte.
1
* (17 à 20) Félin : so11plesse et finesse sont filles de félis.
q u'elles s,exprimenr au cravers de son bagout .e t de on et autres déf:1.ucs couranrs forment autant d'ancrages
sens de la répartie, de son charisme., de sa déh:rmjna- par lesquds il dcvienc possible de lirer parti d~autruL
clon ou de son cou.rage oufîranr fréquemment d'une prêt nrion osrensihle le
R'etors utiljse ses capadcés d réBexion pour suppléer
(01 à 04) Transparent: perst>trne ne vous remarque ni ses lacunes manudles ou cha.rismadques autant (1ue
ne vous 'respecte. pour nourrir son anJbition. Car c',c st lui qui saura orga-
{05 ,à08) Fade : l 'oubli et la prudence .sont sœurs de wheté. niser un réseau truquer des compres, pactiser avec de
(09 à 12) orma1: capnblt du nudlleur cornn1e du pire. fonctionna.ires co1-ro111pus ou employer les cal·enrs à leur
(r3 à 16) Courageux : vow ru:/;e·rdrez jamais !
1
jusce va leur. La Caractéristique associée au Style RetorJ
(.17 à 20) Charismatique: un regard hypnotise" une esr la 'Cervelle.
pa1·ole r1zsse1nble.
BRUTE ÎECHNlQUE
Ün aura beau dire: un bras mu dé vaut bien des argu- En choisissant un Scylc vous venez de dé6nir la
ments. VoHà du iuoins ce qu affirmenr nombre d'indi- Caractérislique principale de ocre personnage. Son
vidu dont la force en à tracer unt: Hgne droite dans la score initial est cl· 12. Reportez-le sur voue. feuiHc de
vie, là où d ]au·tres frayent et louvoienr. Le pcrson nage personnage.
1
Brute n'est pas l idiot du village. Ses bras sculptés et
ses jalnhes épaisses font des.on corps un outi .~ c·o mme
tant d~aucres qu)i1 doit au travail con1mencé très jeune,
à. I3expér.ience des bagarres ou plus rarement grâc à
1
une conscicution innée rrès forte. Quoiqu,il en soir; La Cervelle symboHse tour aU'tant la perspica.ciré que
on r·e rrouve issus de ce moule détrousseu..rs et mo[os es le sen pr.a tique et J ense1nblc des capacîtés de réflexion
auranc que spadassins ou rackccrcurs .. La Caraccérisdque d'un personnage. De la CerveHe dépendent anention
1
associée au Style Brute est la Robustesse. et conce11r:rarion aussi bien que la faculté d·anticipcr
La Robustesse figur~ autanc [a fore physique qu,c c de déchiffrer r de con1prend rt! les subdlité-s de chaque
capable de dév.d opper un personnage que la capacité .~ituarion.
n1aladies cr la capacité de .récupération que le poid * (05 à 08) Balourd\: la vie est une école dont vous êtes le
7
qu un personnage sera capable de: porter ou ]a percep- redoublant perm,anent.
tion physique de son environnement. ~ (09 à 12) Normal : vessies et lanternes ue sententpas pttreü.
* (13 à 16) Rusé : vous vendriez des sacs à 1nai11s aux
* (01 à 04) Brindille : le vent, cet ennetni tnortel. . . hétoderm es.
· (05 à 08) Flan : la santé d 1tJJJ htlnut~~ la force d 'un * (r7 à 20) Diabolique ! les dbnons et~x-mfimes se mijieni
éc-ureitil. de vous.
* (09 à12) ormal ·: ne l'use qt.te si r'on. len sert.
* (13à16) BaJèze : 111irdmum syndical deJ molosses.
* (r7 à20) Roc : Ji ce ntst par la soie ce sera par le far/
BR.ANCHES
1
rolongemenl d un ryle, Ia Branche d>un personnage de jeu, prêt à risquer
P 1
ne pou.~.sen t d ,ni11eu rs pas jusqu'à ,~ 'adoprion d'une carrièJ.·,e souvefl't plus dangereus et dojr cnri:- n~nir un tapi de
e·c: oscHlenc ainsi encre des acdvh:l~ plus vadées,, plus rdaliions dans la pègr pour assurer ses arrières - depuis
généralistt!s de leur Branche. Ce sont habh:ueUc1nenc des Jes Exécutancs qui gèrent les salles jusqu>au:x l\t!oJosses,
roublards à la petire semaine,, de jeunes saüga.uds, des qui les surveillent:. La Carac[éristique secondaire asso-
inrertniltcnts de la truanderie plutôt que de vieux squale-S ciée à la Spécialiré ~sr le Caractère',
ou plu simplemen ,, l·es personnage des joueurs. La Trousse a ociée con1prend les Compétences
Les Branche e11 richissent le Srylc d'un personnage suivantes:
#
Aristocratie>Arnaquer, Décamper, Escamoter,
-
en lui proposant le choix corn: <lt:ux pécialités cr.i n1i- Etiquette, Jauger, Négocier, Prêcher, Re.péter) richer*.
Dt: llt-.s. Chaque pécia1ité est a sociée à une Caracté-
ri tique secondai1'e ainsi qu à une Trous e de Campé~
rence~ corr spondanc à J'm:tiviré _x rcée. Les ... pécialité Parieur
décriv,enr souvcnc plusieurs approches qui aideront le Le Parieur n~envi sage pas le jeu de la même façon.
joueur à préciser la vision qu'il cherche à obtenir de Les cartes et les dés sonc d,une vulgarité q u.i vous laisse à
son personnage cc qui 1e guideront dans la répartition la nierci de la poisse ou d \m filou pJus doué ; tandis que
ulréricure de ses points de Con--ipétence. les paris onr une science ! Con naître l' étar physiqu
d un poulain vjser les cores rencablesl fou~ner à la
recherche de la inoindre information qui pourrait faire
1
Lunivcrs des jeux est compa,rable au n1ythe de l'arc- professionnel, le goût du jeu se colore de ca .~ents i1npé-
en-cid qui finirait sa course dans un chaudron rempH ricux dans Jes relations publiques. La Caraccérisdque
d or. Le Brelandier n'esr pa forcément ce joueur i nvé~
1
secondaire associée à la Spécialité est Ja Cervelle.
têré prêt à m iser pere ·e t n1ère sur un coup de dé en La Trousse associée con1prend les Compéccnccs
.# .,. -
espéranr gagner le chaudron; en revanche if entretient suivantes: Arnaquer,, Comédie, Ecrire , f.valuer1 Gérer
ce mythe et fait son beurre sur ]a créduli1té de ceux qui Jauger,,Légis~ation, _ ·égocier, Pègre, Urbanisme*
se laissenc aveugler par les promesses ck l 1ar,c-cn-ciel.
Tricheur professionnel
Pour le ·rrjchcur professionnel le jeu s'avère un 1node Les lerr.rcs de noble-Sse de la vocarion criminelle one
de vie. Lamhiance des rab[es de jeu s'enivre des fasces du été gravée dans le marbre grâce à la conception tres
monde de la nuit autant que des rripots ,ordides. Dans parùculière qu'ont: les voleurs du partage des richcss~ .
le premi r cas, le tricheur est un hotnme du monde Le Monte-en-fair n,a pourtanr rien d'un gendeman
s>adonnant aux 1i1eux d>argenm: parmi les .sphères huppées
1
a
cambrioleur. se contente de ~~ incroduire chez les gens
désireuses de s~enc:anaiUc.:r Lill peu en jouant av,ec le pacri- pour dérober leurs objets de valeur. En règle générale,
moine de papa. Le bagour et 1, étiquetcc dcviennenc alors iJ na pas 1, habitude de garder son budn pour lui mais
de atouts pour ie trichcu r autant que la dextérité ou les J'échange contre espèces sonnan1:es et trébuchantes
cartes bj autée . Mai on peul égalen1enc l'envjsager auprès d 'un receleur.
Chapardeur
L'inaccess ible représente la quintessence de la
+ Faussaire
vocacion de C hapardeur. Comparant une cité à un Par111i l'éventai l de métiers que propose b truan-
donjon mythique, les demeures cossues y feraient derie, les Faussaires occupent une place fotc peu
ligure de salles aux trésors et les patrouilles de garde, enviable er pourtant recherchée. SpéciaU~rcs de la
les vigiles et les traquenards seraient autant de contrefaçon, le résultat de leur travail peur arrirer les
monstres errants cr de pièges à déjouer. à cc titre, les faveurs de la pègre con1111e ses foudres - selon qu'elle
premières qualités du Chapardeur sont bien souvent soir commanditaire ou dupe. Souvenc issus d'une voca-
une adresse er une souplesse gagnées dans les foires tion fore louable, les Faussaires 6nissenc par monnayer
et les cirques, indispensables pour s'introdtürc par les leurs talents au service du milieu, de gré ou de force.
soupiraux ou par les portes aux serrures habilement
crochetées. Gé néralement solitaire et indépendant,
le voleur professionnel passe moins de temps sur les Scribe
roirs qu'en repérage, re nseigne1nent, négociations Quand Lis ne finissent pas désœuvrés cc crevant de
et préparation d e ses coups. De fa ir, les amateurs faim dans les rues, les artistes peu scrupuleux trouvent
son1 p lus non1breux que les con1pé Lents et sans dans la carrière de Scribe une reconversion fructueuse.
connexion; dans le milieu du crim e organisé leur Les vocations sponra nées sont plutôt rares; (' immense
profession n'a souvent qu'une seule issue : la prison. niajoriré des Scribes en exercice a débuté son parcours
La Caractéristique secondaire associée à la Spécialité criminel en se voyant proposer un petit rravail de
est la Robustesse. copie par un inconnu ou un prérendu mécène. Ensuite
La Trousse associée comprend les Compétences c'est l'engrenage ! Les sommes engrangées et le peu de
suivantes : Acrobatisme, Contorsion, Décamper, risques encourus auprès des autorités incitent les artistes
Écouter, Évaluer, Grio1per, Mécanique, Planquer, contrariés à multiplier les copies. Er si cela ne suffit
Repérer, Urbanisme*. pas, les représailles de leurs cornmandicaires concluenr
l'affaire. Toiles de maîtres pour les plus doués, papier-
n1onn aie pour les plus techniques, docun1encs et sceaux
Perceur officiels, signatures ec falsifications pour les plus méti-
A la différence de son homologue acrobate, le culeux. Beaucoup de Scribes fonL preuve d 'un réel
Perceur est un professionnel cravaillanr généra- calent dans cerce voie. La Caracrérisrique secondaire
lement en équipe et en service commandé. Plus associée est la Cervelle.
technique, sa formation d'artisan serrurier ou de La 'frousse associée comprend les Compétences
travailleur du bâtimenr fair de lui un expert dans suivances
, ,
: Alchimie, Aristocratie, Arr, Compœirion*,
l'ouverture cr le désamorçage. La profession, déjà Ecrire", Evaluer, Falsifier", Législation, Histoire, Politique.
peu représentée, cend à se spécialiser avec le perfec-
cio n ncmcnt consta nt des coffres eL des pièges. Il
en résulte q u'on le retrouve généralement i1npl iqué
sur de gros coups et non de si1np les ca1nb riolages
sans e nvergure. Les Perceurs n'ont pas la vie facile
cc doivent assurer leurs arrières - entre les autori tés
soupçonneuses qui gardent à l'œil les serruriers trop
co1npéccnts pour être honnêtes, les commanditaires
du milieu toujours prêts à se fendre d'un coup fourré
cc les truands qui rrouvent plus pratique de récolter
les fruics déjà tombés plutôt que d'aller eux-mêmes à
la cueillette. La Caraccériscique secondaire associée
à la Spécialité est la Cervelle.
La Trousse associée comprend
,
les Compétences
su ivances: Charpentage, Evaluer, Forgeage, Maçon- Manufac tur ier
nage, Mécanique, Pègre, Percer, Planquer, Py ro- Aucres conrrcfacceurs 1nais d'approche plus
rech nie, Repérer. manuelle, les Manufacturiers vouenr également leurs
calenrs au milieu criminel contre espèces sonnanres et
rrébuchanrcs. lis parcagenr avec les Scribes la connais-
,
sauce d'un 01érier d'arr er de ses rech nique.ç ave<i: un don ni oins brève échéance à la 1nort par fa1nine 1 froid,
- reconnu ou pas. La plupart sont des arrisans maitri- assassinac crapuleux ou maladie honteuse. Les secondes
sant le rravail des méraux précieux avec une minucie fonc partie incégranre de la criminalité urbaine en
d'orfèvre; ils exercenr presque toujours leur acriviré enrichissanc leur commerce d'une polyvalence recher-
légalement ec ne cèdenc aux den1andes de la.pègre que chée: surveillance d 'un sccceur, repérage à don1ici lc en
pour des raisons financières évidences. Les demandes vue d 'un cambriolage, ciblage pour les Détrousseurs,
concernent régulièremenr la caille ou la recaiUe de pierres chancage auprès d'un nocable venu s'encanailler, voire
précieuses, la copie ou le maquillage de parures, la fabri- renscigncn1enr auprès des aurorirés. La Caractéristique
cation de fausses pièces ou plus raremenc d 'objets d 'nrr. secondaire associée csc la Robustesse.
Manufacturiers ou Scribes, les deux professions voienr La ·rrousse associée con1prend les Co1npéccnces
aussi leurs coru:refaçons co1nme un défi aux originaux, suivantes: Arnaquer, Comédie, Décamper, Filer,
cc qui motive leltr immense cc vil orgueil. La Caraccé- Jauger, Négocier, Pègre, Repérer, Séduire, Urbanisn1e•.
risriquc secondaire associée esc la Cervelle.
La Trousse associée co1nprend les Compétences
suivances : Falsifier*, Forgeage, Évaluer, Art*, Alchim ie, Cou rtisan
Écrire•, Mécanique, Maçonnage, Artisanat, Arnaquer. Qu'on soie homme ou femme, le quotidien de
la prostirution es1 l'un des plus dangereux qui soie:
réseal~X de proxénécisme aux rerriroires jalousés, rarés
----+ Prostitu é arpenrant les ruelles à la recherche d'une proie, règle-
ments de comptes entre filles, pacrouilles de gardes
Indissociable de la civilisation, la prosrirudon rabassant, violant ou emprisonnant. Les Courtisans se
hance coures les villes de la Principauré depuis une délivrenc de la rue en cravaillanc pour les bauces sphères
éternicé. Qu'on la c roise au hnsard d'un bo rdel de la perversion, sous le patronage d 'u n bordel. Géné-
mondain, dans les alcôves d 'une personn alité ralement issus de fo1nilles désargencées mais encore
forcunée, dans la dépravation constarée d 'un pervers imprégnés d 'un charme impeccable cc d 'une étiquette
ou d;1ns la misère faralisre d 'un de qualiré, les Courtisans louent leurs services à l'aris-
dernier recours, la prost itu- cocraric et à cour ce que les villes con1pcent de notables
tion consrirue un secteur ec de pu issancs. Leur approche n1ondaine du 1nécier les
d 'accivicé excessivc1ncnc inrroduit dans les boudoirs où se traitent les affaires er
dangereux pour ses où se confessent les sccrers; on leur attribue parfois le
pratiquants er une rôle d'empoisonneurs ou de négociateurs. La Caracté-
1nine d'or pour ses ristique secondaire associée est le Caractère.
promoccurs. La Trousse associée comprend, les Compétences
suivantes : Ariscocratie, Arnaquer, Ecrire", Escamoter,
Étiquette, Jauger, Négocier, Politique, Séduire, une
Puta in Compétence d 'Art forain au choLx.
Ce qu'on surnomn1e
affeccueusemcnc le
~ BRANCHES
plus vieux métier du
monde s' illustre par
un corcège d'individus
raremcnc disposés à DES FINAUDS
parcagcr ce genre d 'af- +
La Caracrérisdque st=condaire associée à la péci.aliré marche est souvent considérée comme le n1eilleur ami
esr la Robustesse. de l'homme.
La Trousse asso,ciéc co1nprend Jes Cotnpétences
u ivant~ : Conduire, Décamp·e r, Escamoter
Ferrailler Jauger1 Lég1slation> égocier, Plan-
j Appât
quer, Repérer1 Urbanisme*". L.Appàt est un professionnd du faux-semhlanr. on rôle
1
consiste essentidle.rnenc à fu.irt: du grabuge pour ardrer Jat-
rcncion des forces de l'ordre cc per1netc;re ainsi à un coup
Alchimiste moncé de se dérouler dan la plus gcandediscrérlon passible.
Ombre parmi les ombres, l'AJchjmiste règne sur un Sculemcntvoilà, den n'esln1o]nsdangerel1Xet 1'Appâtdevra
marché prospère mais qui n'a bonne répination auprès jouer d'astuce pour couvrir ses arrières erse tirer de cous les
de personne. Spécialisé dans le commerce de substances pétrins. Fréquemment ca.pcuré puis soumis àde lourds in1 r-
il.lldtesl iJ posscde en général <le bonnes connaissan es rogacoires, il doit fa.ire preuve d'un moral ,e l dJu.nc volonré
dans Jes domaint:s de la chjn1ie t!t de la médecine. Hormis à toue~ épreuve s'il espère sortir libre conm1e l1air... ce qui
Je revendeur courant que l"on r~rrouve à disperser ses arrive rarement. ~charges rerenucs conrre lui l'envoient
drogues dans les bas quarders de 1a viHe, l~lchimiste faic souvent en cdlu1e pour de très coure, périodes mais ses
aussi office de producteur, imporrant ses plantes ec ses codétenus con1meses c:mpJoyeurs ,arrangent roujoLUs pour
poudres rares de crès loin pour l,es transformer à destina- que ses séjours à l'ombre se déroulen( le mi~ux possible. On
tion de gen . excessivement. fortunés. Habirudlernent ses appelle Mull igan 1jAppât qui se L"'lit payer pour endosser le
compécences lui viennent d études qui ont mal tourné> crime c la peine d'aurrui. La Caracrérktique econdaire
voire d un désaveu de son ancienne cardère d h~rbo
1
associée à la pécialicé esm: la Robustesse.
dsœ ou de médecin. Les Alchimisccs les plus honnis la Trousseassociée comprend les Compércnœs suiwnl\...s :
sonc appelés t< fossoyeurs >1 • ils trafiquenr secrètement Arnaquer, Comédie, Cuisiner, Décamper, Ferrailler
ingrédients et cadavres au profit des pires sorciers ... sous Législation; Pègre Planquer~ Repérer1 Urbanisme.
peine de mort. La Caractéristique secondairt! associée à
la Spécialité est la CervelJe.
La Trousse associér.: comprend 1~ Compétences Courrier
su.ivanres : Affaîres,. Alchimie, Arnaquer\ Écrit·e 1 e symbole de cette Branche criminelle reste le
Décamper, Négocierj Pyrotechnie, Pègre, Secourir et Courrier. Mélangeant à la fois les fonctions clè messager
au choix Herhol'isterie ou Chicurgie. et de diplomate, i1 esir simplement chargé de d~livrer
s s 1nessagr ~ an rautefui auc::une garanrie d en sortit Espion
''ivaut. En règle générale, on re pccte k Courriers que Quand le Traqueur resce à bonne di.scance de sa
1
l'on œnsidère comm n éranr pa.s ln1pliqués dans les cible, l'Espion en recherd1e la proxim ité. Les parrains
alfa1res quœils véhicu lent. Ccpen.danc ~ il arrive que les des organisations crimineUcs - mais aus i, dan une
destinaraires d~cidenr qu~jls sont des agcnrs de J~ennen1j, autre disdpli ne, cou les hommes de grand pouvoir
des espions ou de.s assassins en puissance, voire qu leur d_ip,J omatique-cher h<::nt à placer leurs pion auprès des
tête décapitée servira d ,avertis_semenl' ou de répons~. personnalités quJ il tiennent à surveiller. Lespionnage
Poiu un Courrier appréhenckr très rapidetnent Ja ~se une vocaLion qui demand~ évid~mtnent beaucoup
psyçhologie d~ son interlocuteur et le, incencions de son de s~cret car, que le m is ion , soient poncrucHes ou au
_·ntourage est au i importanr que repérer 1e lieux t:c contraire s' étalenr sur des années, Je professionnds
les éventuelles por(e de sor"c:Êes - sw:rout quand on
1
saie sont au faic de nomhreuses confidC!llccs dont l ' impor-
que 1a mo1ndr que sion inopportune sur son visage tance dépass le cadre des petites truanderies de rue.
peur igner son arrêt de tuon. La Caraccéristîque s{Xon- .L spi'on connaît rouL le monde sans que personne nt!
daire associée à la péda1icé est la Cervelle. le connaisse er se révèle souvent un arrisce accocnpJi.
La Trousse associée con1prend les Compécences La propension de ses commandirair~s à vouloir I'éli-
suivances ~ Arnaquer, Décamper, ttiquette, Ferrailler, miner ainsi que les jnnombrable-S rrabjsons doru il pcuc
Jauger, Négocier) Pègre, Pricher, Repér,er, Urbanisnte . ê·rn: vic:üme l'obligent à un'=! prudence C[ une paranoïa
confinanr au maniaque. La Caractérisciquc.: econdaire
associée à la SpéciaHté èsc la Cervelle.
Limier La 1rousse associée comprend Ie Co1npérences
sulvanc:es: Comédie, Décamper Écrire , Éti quette 1
Le:s a sodarion criminelle disposen t t!Hes auss] FerrruHer , Grimage) Jau,ger;, SéduŒre~ rune Compéa
de r.::nquêteurs et de Jew-. espion pour r~gl r
l t!u[S tence d'Art fo rain au choix ,ainsi qu'un domaine de
leurs petites affai rcs. Ces hon1n1e de l )ombre possè- connaissances, parmi Aristocratie Pègre) Affaires ,et
d nt des ralcuts rares °"t prenne nt pour· cible a us. i bien Politique.
des notables prér.endumenr honnêt s que des rruands
endurcis:. PareiJs à. des vau[ours on les engage pour
tourn11:r autour de leur proie~ surveiHer ses. n1oi nd.rcs M ndiant
faits et geS'rcs en prévision d'u n chantage ... ou pire.
1
Les rc:buLs de la société craînanr dans la rue n on1:
pas dit Jeur dernier mor. Le cîté drainen( à H~
1
esr inconLc tablement le T'raqucur. ll s'agîc souvcnr pennenra de ramasser quelque miettes. Bjen pJus qu
d un a ncien homme de loi pa .,é du mauvai ·CÔcé de Ja
1
ça> Jcs Mendmant. sont devenus des professionnels de
barrière suite à des affaire peu relui a ntes cc donr les la manche organisé en réseaux avec lesquels nornbre
talent servent désorrnais le parrains de la pègre. La de iradins doivent compte r d'une manjère ou dune
profession con1pre.nd des individus de divers horizons autre.
et beaucoup conservent des concacts parmi les forces
de l'ordre. Les Tr-aqueurs sonr le plus souvenr indépen-
dants mais n1onnaycnt leurs scrvicesaupres de Rançon- Misé.r eux
neurs ou aucres maîtres-chanccurs. Leurs enquêtes les La pluparc des gen qui c livrent à la mendicité
conduisent à rassernbler [,e maximum d'informarion vjvent: dans une crass,e et une misère indignes de ~ a
sur un individu n1ais aussi à rransforn1er des preuves, dviHsation qui les ab rcés. N'é ann1oin , à force d'ex-
voire à d.issémin..-;r des élémencs chez une cibJe pour périence cr de voJonré les Mi éreux parviennent à rirer
lA piéger dan un traquenard. Les pontes du n1 iHcu avantage J . être considé1iés oon1n1e des rats. Cerces,
fonr également appel à leur~ service pour recrouv r le rongeur véhiculent les pestes mais ils se monrrent
un té1noin gênant ou un fuyard cr,oyanc échapper aux utiles pou.r tuner conue les serpents. De fait, il devient
foudr<.:~ d,un parrain. La Caractéristique secondaire aisé pour lJn Mjsén!UX de s~anirer l'aun1ône en faisanL
associé à la pédalicé est la Cervelle. comprendre à son interlocuteur que la concrariété est
La Trousse a·ssociéc con1prend Jes Compé[cnces sot1rce de bien des maux. Les con1merçanu payenc
iùvaru:es : Cu.isiner, Ferrailler , Filer, Intimider Jauger pour qu>ils s,en aillent mendi~r plus loin · les voleurs
Législation, Pègre Planquer~ Repérer, Urbanisme . payent pour qu"iJs fern1enr les yeux et on les pay même
1
pour qu~Us viennent pourrir un concurrent gênant. La Assassin
1
mendicil·é t nd à organiser en rés aux organisés mis Criminels sans reno1n, les exécureurs de la pègre
en place par des parrains. En général, dès qu'un Mis·é- rempHssenr leur office en assa sinant quiQonque repré..
rc.:ux a refait fortune 1 11 cherche à quitter ~a viUe o.u bien sente une gêne Ieur ,empl,oyeur. ouvent d irec.::.teincnr
à prendr du galon. la Caraccérisdque secondaire asso- affiliés aux parrains ou à lew~ prochesJ ils sont con1n1.an-
ciée .à la pécht! i té sL la Robuslessc. dic~s pour viser essentieUemenL de gens hauts placés:t des
La Trousse associée comprend les Compétenc~s individus prorégt ou des citoyens exerçanr de fonctions
suivantes: .Arnaquer, Basronner, Comérue1 Décamper, imporcanLes. Plus rares sont les Assassins agi ant pour:
Jauger, Mendier, P1anquer, Pègre, Repérer, Urbanisme*. leur propre cotnpte ·e t vendan[ leUJ'S services au premier
quidan1 prêt à payer une forte somm ·.
Dan rous les cas, a: so,n t des individus soHraires et
organisés donc La paranoïa n'a de ces c de se développer
Le privHège de! la 1nisère n'appartit:nt peu aux seuls avec l'e périence.. Ils n~ doivent laisser aucune uace
'M jséreux. lndépendants de ces organisations régenranl pet·n1etîanr de remonter ln piste de leur emptoyeur sous
la c.dminaJhé des pauvres, tes Oreilles vivent dans la peine de ne pas être les derniers à corn ber · Jcur vie privée
se déroule à J'abri de rous les regards, Jeur mort auss~. La
7
ru.c mais n y pr.atiquenr pas [a mendidl6. H3.bituelle-
mcnt ils exercent de petits méders populair.es comme Caractéristique s·econdaire associée à la SpécialJté esr fa
erveur troubadour~ artiste des, rues n1a[s ils se révè- Cervelle.
lent des inforn1atC!urs de pren1ière mai.n* Embauchés La 'Trousse associée: comprend les Compércnces
par des ponrcs influents auxquels Hs rapportent tour ce suivantes: Alchimie, Ferrailler•, Filer, GrimpeI, Herbor.is·
qu'ils encendent,, ou bien monnayanr indépcndammenc cecie, Intimider,,Lancei Planquer, Repéret Urbanisme .
les inforn1arions glanées au hasard des tavernes, cout cc
qu\iJs ~ntcndenc sur un établissement une rue ou un
quarti.er peur valoir rrès cher. Mêrnc: si l '011 < coutu. rne Mercenaire
de dire que ~e murs one des oreilles une On:iUe expéd- Les holn mes d ,armes àlouer qui écbouenc dans le,s cités
mcnréc peuc se n1eu:re au fak de I1cssentiel des acLivicés finissenc régulière111ent leur carrière dans le.~ bas-fonds,
cri nli nel les d la ville en traÎ11anl si mp]ement dans les ,q uand ce nJest pas mores stu· Je pavé d une rudle déserte.
lieux publics et fréquenté . La Caractéristique secon- Les Mcrc~naires sonc çn1ployés par [es truands né ira.nt
daire associée à la péciaJité csr la C·ervelle. de bonnes lames. Ces aventuders passent en grande partie
La Trousse associée co1nptend Jcs Compétences leur lcn1ps sur les routes, escoir tant des convojs et levant
#
suivantes : Arnaquer, D·écamper, Ecouter, Filer, lt!ur bras au service d•Wle arn16e. Ceux-là n restenr guère
Jauge.r Pègre, Prêcher~ Séduice,. Urbanisme*,, une longremps dans ~es tentacuJair~~ cirés <le la Principauté~
Compétence d,Art forain à choisir entre Composj .. Les aua·es sont de jeilllcs loups i us des acadérnles d es~
1
don* ec Interprétation*. cri me er qui onr mal tournéDésavoués par leu~ fiunill 1
mcETts1 le cadre urbain ne justifiant guère les armure Les Décrousseurs sont incon.rcsrablemenc la plus
importante des Branches de fa truand~rk ceJ]e que f'on
1
ou le.s épées longues. La plupart sont d anciens mili-
tair rec:onvcni dans Jes cueries Jes plu sanglantes ou voir le plus er celle que ron crainr lt: plus. mnîprbcnts
.
cnueuennent ~
ieur " aux aca demmes d~escr1me.
arc grace
1 • . dans les villes de la Principauré, ils basconn~nt, dérouille.ne:
et dérnbent les honnêtes gens imprudents. Jndépenda nts, l'on trouve de vraies bandes organisées agissant sur
certains travaillent indireccement pour de; organisaùons les places publiques et uti lisant un syscème éprouvé de
desquelles ils espèrent grimper les échelons. repérage et de signalemcncs pour désigner les pigeons,
avertir de la présence des miliciens et couvrir les Fu ires,
la grande majoricé des Tire-laine opère seule er de
R acaille Jltanière tota lement indépenda nte. La Caractéristique
AvaLars de la violence quotidic1u1e, les R,aca illcs secondaire associée à la Spécialité esr le Doigté.
passent le plus clair de leur rein ps à arpenter les rues La l "rousse associée comprend les Compétences
à la recherche de proies faciles pour les dépouiller de suivantes : Acrobatisme, Arnaquer, Contorsion,
leurs biens. Souvent jeunes er désoeuvrés, ils préfèrent Décamper, Escamoter, .Évaluer, Filer, Grimper, Repérer,
les plaisirs immédiats cr l'or vice gagné au labeur er à Urbanisme*.
la sou1nission. En général ces louveteaux forment des
bandes plus ou moins organisées et s'accribuenc un
secteur à la force des poLngs. Spécialisres de l'i nrimi-
d arion er de l'embuscade,, iJs opèrent sur des cerricoires
+ Molosse
qu'ils défcndenr contre les bandes rivales. Les Racai lles Les Molosses n'ont pas la réputation d 'êrre
vivent sans lendemain. Certaines sont des vicci1nes des cendres. Leur atour principal c'est la masse de
ayant choisi cette voie pour subvenir aux besoirts de n1uscles qui les recouvre et leur capacité à s'en servir
leur fa1nille ou rembourser la lourde derce d'un usurier. pour massacrer proprement quiconque s'approche-
D'autres se sonr laissées entraîner par de mauvaises rait de crop près de la personne ou du lieu qu' ils sonr
fréquencacions et quelques-u nes, enfin, entrevoient les chargés de protéger. Peu reluisan te ec très exposée,
possib ilités d'Lu1 avenir en or. La Caractéristique secon- la Branche d es Molosses perm et toutefois à ce rta ins
da ire associée à la Spécialité est le Caractère. individus mali ns de rencrer dans les bon nes grâces
La Trousse associée comprend les Compétences des puissanrs.
suivanres : Bastonner, Cuisiner, Décamper, Ferrailler*,
Intimider, Jauger, Ligoter, Pègre, Repérer, Urbanisme·.
Ve illeur
Les Veilleurs sont u ne race à part chez les rruands.
Bien q u' ils cravaJlle nr pour la pègre, ils n'en son t pas
mo ins payés pour en1pêcber leurs confrères voleurs
de venir piller un bâli1nenr. Véritable plaie pour les
Moore-en-l'air de roue poil, ce sont souvent eux-1nêmes
d 'anciens voleurs ou d 'anciens gardes de la ville ayant
franchi la ligne de démarcation enue la loi ec l'illéga-
lité. Les Veilleurs sont exclusivement embauchés pour
la survei llan ce d e lieux particuliers - aussi bien des
demeures que des entrepôts ou les lieux de réun ions
secrètes. à la différence de gardes traditionnels, leur
sraru1 les autorise à recourir aux méthodes les plus
dures. Regroupés en guildes er souvent prorégés par
Tir e- laine une couverture légale, cc sont des élémenrs indis-
Les voleurs à la rire préfèrent miser sur leur nlobilité pensables pou r les parrains des familles criminelles
plutôt que leurs n1uscles ma is sont globale.ment issus du et ra res sont les fripouil les qui s'avencu rera ienr li leur
même mou le que les Racailles. Les 11re-laiJ1e o nr deux chercher des crosses. La Ca ractéristique secondaire
modc:S opéraroires différents. Les premiers, pareils à associée à la Spécialité csr le D oigté.
des oiseaux de proie, repèrenr une cible sur un marché, La Trousse associée comprend les Compétences
sur un écal ou une devanture cc fondent dessus avanr suivantes : Bastonner, Décamper, Ferrailler"', Inti-
de disparaître en un irtsranc. Les seconds jouenr de mider, Jauger, Législat ion, Négocier, Pègre, Repérer,
d iscrétion en se mêlanr à la foule d'un marché ou d 'une Urbanisme*.
foire et csca1no renr les bou rses des cicoyens imprudents
avant, une fois encore, de disparaître tissa. Bien que
•
•
Ombre p;lrfois recrutés pour le co1npte d ;organisa.dou qui
Veilleurs er Ombres partag tu d non1breuscs simi- s,assurent leurs services pour des motifs qui leur ont
1irudes. Les pren1jers sonr dévoués ~ la surveillance dt: propres. La Caractéristique econdaire associée à la
lieux, les ~cond assurent la sécurité de 1 nr cn1ployeur. pécial ité est le Caractère.
Certains les traitcnc de chien. de garde mais dans les deux La Trousse associée comprend le Compétences
cas iJs resœ1u à proximkt d'une cibl.·e afin de la protéger sujvanH~s: Arnaquer, Bastonner, Cnisiner,. Décamper)
de couces Je.~ tentatlves d;agression qu'eHe pourrait subir. Filer, Ligoter, , égocier, Planquer) Repérer un domaine
Les Ombres sont des individus rares cc recherchés. La de connaissances à choisir entre Art el Aristocratie.
plupart d •enrre eux commencent au.près de Racketteurs
ou en assurant diverses missions de sécuriré pour le
compre de la pègre. 11 faut un temps c·r, une expérience Ra.c ketteur
souvent considérables pour devenir l 'Ombrc privilégiée Ptus coucanl et plus régulier dan son c-ravail que le
d'un ponce. Ces combartants accomplis deviennent Croquen1itain ~ le Racketteur se contente de jouer 1~
souvent de vrais tueurs i nscnsi bles à 1a p cur cc gé né- représentanrs en assurance auprès des con1mdrçants
r,1nt une cd.le aura de crainrc qu lis reçoivent partois le ec des forrunés de son secteur. TravaiUan.t pour le
surnom de 4( démons >> quand ils assurenr la procecrion compcc d june organisation, il 'encoure de nombreuses
d 'u n individu jusqu:tcn pdson~La Caracrérjsdque secon- compétences pour exrorquer un impôc conne protec-
daire ass·ociée à la pédalité esc le Caractère.
1
cîon. Le rackcc con dtu l,un de plaies du commerce
La Tr·ousse associée comprend les Compétences citadin ec une rentrée financière in1portan(e pour les
sujvantes: B.astonner, Ferrailler , Filer~ Intimider, Jauger,, multiple gangs qui pullulent da.ns les cités. Lors-
Lancer, Planquer, Repérer, Secourir, Urbanisme . qu'un con1 merçanc refus de payer les problèn1es ne
tardenl pa , à surv«!n]r. Les Rackcn:eurs débu ai1ts se
transformcnr alors en casseurs ou pyron1anes. Au fur
Rançonneur et à rnestu~ que leur réseau reladonncl se développe
Hs se rccrouvenî en amont de touces le.s opéracions ;
Les Rançonneur one pour spéciaJiLé de faire ils peuvent inHuencer son propriétaire) ses fournis-
chanrer ccu qu' Hs prennent pour cible,, jouant essen~ seurs, ses clienm.s voire n1ême les auroricés et le · autres
tiellemcnc sur rincimidarion auprès d [eur victime. n·ua.nds du co.in. La Caractéristiqul! secondaire asso~
Pour les crapules opéranc dans cette Branche le vieH ciée à la Spécialité est la Cervelle.
1
adage ~< Mieux vaur prévenir que guérir » 1·cvêc id une La lrousse assodée comprend le.s Con1péte.nces
...
slgnilica.tion un pc.:u particu Bère et très !ucraciv·e. Le·s suivanres : Affaires, Arnaquer1 Bastonner. Ecrire ,
~
con1merçanrs payent pour éviter les cmbrouiJles ; lc.:s Evaluer, Intimider, Ligoter, Ferrailler.. Négocier, Pègre.
aurrcs payent pour récupérer ielJ..f bien avttnt qu un
mal heur ne survjenne.
BRANCHES
Croquemitaine
Au panc.héon de plus s1ntstre · représentanrs DES RETORS
du. genre criminel; les Crnquen11caines figurenl en
bonne place. Opéranc plurôc en équipes restrein res,
ils pratiquen des en lèvemcnrs contre rançon. S, i 1 Agitateur
.s'agir le p 1us souvent d 'une personne ~ le dévelop -
pcmenr du marché de l,art h.:nd à multiplier les L s Agitateur sont avant cou ce autre chose des
ca d 'enli!vement de cab[caux, de sculptures ou de lndjvidus au langage habile er à la réparcie bien sCAd c.
rrésors fa111iliaux au .. q ueJs [es aristocrates >accachen r Peu endins à la violenc iL suscitenr pourtant de
J
fa.cHcment. Le travai1 de repérag~ cc de prépa.rarion franches monré "'S <fadrénalinc voire de nvies de
est crucialt fa. période de séquestradon e c pénibl<-! meurtre dès que leurs manipulations s., étalenr au
g rand jour. Qu il.s soient d~ sin1ples arnaqueurs ou se
1 1
c l échange conrre rançon dc1n a nde d s qualités
d'organisation importante . Les Croquemit'. aine·s tournent'vers t pamphlel policique, c'esc une" Branche
t ravalUenc souvent en indépendanrs cr montent rare- dans laqucUe ils passenr leur vi<.! ~i_ marcher ur des
men r plu ~ d un ou deux gros coups par an. Ils sonr .ceufs en a nendanc le jackpot.
Cha1·latan dl version sur la place publique ou à propager une rumeur à
L · foire et les 111archés de toute la Principauté uavers roue· la ville. La 'Caractérisdque secondai11e associée
sont parasités par cette carégori d,individus que l,on à la pé.cialité est le Caractère.
appeHe plus con1munémenr escroc:s - rerm donc ils la
frousse associée
,,.,
comprend les Compétences
se défendenc en prcccndanc vendre du rêve, souvent suivantes : Arnaquer, Ecrire*> Décamper, Jauger! Législa'-
par paquers de douze t pour Wlt omme modique tion, Prêcher Repérer~ Séduire. Urbanisme , un dom.ain
payable ru bis sur l1ongJe. Les Charlarans sont généra- de connaissances à choisir entre Politique et Religion .
lem nt L. u de vocacions sciend fiques conrrar•ée ou
ont trouvé plu~ lucratif d,.abandonner leur ancienne
carrière de rebouteux. Dan 1es deux cas iJ mcn:enc Manipulate,11r
leurs maigres conJ1~üssances en botanique et en
1
1
chimie au ervice prétendu d.e. Ja communauté qu Hs Les Manipulaceurs sonc d s experts du comporte-
c croq ut!nr san~ vergogne. Leurs potions et ongucnrs mcnc humain et des prophètes de l'escroquerie. Leur
mira les, 1 urs calisrnans leurs vrais crocs de démnn pénécracfon de respric d !aucrui et leur logique retorse
certifiés et autres babioles abusenc: ]es gens du peuple mjses au service de la grande cruanderie donnent nais-
ec retnpHssenr Jeurs caisses. Indépendants cc so]itaires. sance à des activicés relativemcnc peu communes mais
oertaias se laissent recruter pour opérer à pJus grande excrêmen1ent Jucrath1 es~ Le trait commun des Spécialh:és
écheHe •.. ec protégés. La Caràctérjsrique secondaire de cette Branche esn: d'aJlier l'inrcllect au chadsn1e pour
as. ociéc à 1a p écialité est le Doigté"' fuire niiroîrer ric.hesses à venir et lendcn1ain qui chan-
La Trou ~ assndée con1prend le~ Compécences renL à leur proies, et profiter de la crédul ité des foule·.
suivanLes: Affaires, Arnaquer D,écamper) Écrire Falsi-
fier , Jauger Prêcher, Séduire, deux domaines de connais-
sances au chob parmi Art, Herboristerie ou Aldümie. Faux prophète
La rclig1o.n d 'A rlam ne satjsfaic pas toutes les
pauvres âmes de c:e n1onde et les Faux prophèces l'ont
Trublion bic11 con1pris. Gourous er: chefs de sectes recrucenr
Figure emblématique de l'agkatlon, lc T rub.lioo esr aussi parmi les esprits faibles dont Hs exploitent l,es ressources
un cauchemar pour l'ordre puhllc Le.os i-ndllcurs d ,en[re ·eux er les ra lents jusqu'à épuisc:nH~n t. Dans le 1nHieu1 les
s'avèrent capables de débouler tranquiHc1ncnc au Faux prophète servent de objectifs plus pragmatiques
b~u milieu ll1'un rassen1blement placid~ et d'y ~n fédérant des sociétés secretes que pourtonc Llrili et
1
dél1vrer une harangue qui raUicra la foule [es ponces du milieu. Parai lè1cmenc, ceux qu on appelle
à leur cause dans un connerre d~acquiesce le.s ân1es da1nnées, sont en1ployés pour sC' rapprocher
1
tncnrs et de prorestadons bovlns , qudlc que d indivldus en partÎiCulier pat [QU les moyens el s'ar-
n
puisse ê re cecte cause d)aiJ icurs. à la rangcnr pour devenir des confidencs, des guides el des
dHférence d agitareurs engagés miJi- conseillers indispensables a.fin d ,influencer Jeurs choix
tant pour leurs idéaux. les Trublions et de vampiriser leur entourage. Les Faux prophètes
sont des anarchistes sur commande. entredennent 1] i1nage n1ystérieusc ou séduisanrc qu'ils
Peu ~ tu impone les idées. ils sont véh .i c ul~nr. O·n les prend parfois pour des sorciers ou
payés pour i.n.Auencer leur audiloirc des démons déguises en mortels. La Caraccérisdque
dans le sens voulu par le1.u secondairc associée à la Spécialité esc le Ca.rac;tère~
1
manipulations
politiques orches-
crée par la Affai'riste
pègre. Plus - 'Affairiste est un baroudeur du m,o ade des affaires.
1
oobre:n1ent, on C csL du mains cc qu'H s· évertue à dén1onner ,àses clients
1
ti'ruc.:nr ses arotus principaux. La. Cara.ccéris rique secon- d.c discrétion pow resrer ans risque. AuCWl rruand
daire associée à la SpéciaHcé ·e st ]e Caractère. n ,aura 1.a b"case
. de s.,attaquer aux Recc11curs en temps
Li_ Trousse associée comprend les Con1pérences norn1al, mais H arrive que ceux-ci s'aventurenc dans des
suivances ·:Affaires,,Arnaquer, Décamper, Écrire ,:Ëtiquette, aJrnaques qui les dépa.ssenc. ombreux sont eu quj e
Ugislation, Négocier, Pègre~ PoJitique, Urbanisme*. spécialisenr dans un don1alnc:: particulier conune rare,
]a Joai llerie ou l'orfèv r tie. a Caractéri tique se on-
daire associée à la.._ pécialhé esLle Dojgté~
La Trousse associée con1pre nd fos. Compétences
.# ,
légers de la profe sion soienr solliciré pour fournir pane pour qu' ils donne ne un coup de 111ain ou fcrmeru
des acdvirés légales servanc de c ouvercurcs cr d'alibis
1
à Les ye ux au ban moment. Les G·1nmes (élis étaient r,épu-
d,aurres truands. La confiance qui fonde Jeur acclviré rées pou r corrompre ainsi nombre de miliciens et le
le rransfo.rme régulièremenr en banqu rers er prêteurs surnon1 de pattes. bJanches csr resté pour désigner
(<
6ables ~ une rareté chez les voleurs! La Caractéristique ces fa lneu x ~un is du mi lieu.
secondair associée à la pédallté est le Caractère. Tc:chniquemenc parlant, u n ·Co1'·rompu peuc: exercer la
La T rousse associée comprend les C<lmpétences profession de so.n choix (avec l'accord du meae!u.r de jeu)
suivan[es : Affaires, Arnaquer~ Écrire , Étiquette, er sa Caractéristique secondaire comme ses Compétenct:s
•
Evaluer, Falsifier >Gérer, égislation, egocier, Pègre. seront à établir en fonction de celle-ci. L risqu · d, êue
découvert dojt: être réel et lourd de conséquences pour le
personnage - il est d a.itleurs onseillé de s'appuyer sur Jes
1
Arislo ratic, Arl Écouter (Rol1), Étiqueuc (Cer), HistuireÎ Jauger (Ccr),
...
Rcligieux Caractère Nêgoci r (Cer), Politiqut:,. Prêcher (Car), Séduire (Car)
Chas C'T* ( Doi), Faune. Langage~, Monter (Rob), Nager (Rob), avigucr, l'ays*,
Rohu L SS J
Peuph: , S1orienl •r, Survie (Cer)
Cotrompu. Le tableau d ..dessous donne quelques exem- sion e,~c exrrên1ement re.ntable. Les Souteneurs ver~enr
1
ples de profession~ à adapœr selon les besoins. dans la naite des blanches ou s' improvicSenc négrie1·s en
lote : Oui, la Caractériscique primaire est la Cervelle foncdon de leurs b oins en 1chair fraiche. Leur rue leur
parce qu'être corron1pu sans être démasqué demand.c bordel ou leu1· t ripot csr Wl territoire sur lequel il , sonc
une ccrcaîne agiliré d >esprit. les seuls maîtres et nul ne peur venir y faire des affàircs
sans accord préalable et fore pourcencage. Cen:ains sont
n1inés par la paranoïa, entretenue par la surveillance
Souteneur constante qu ils doivent étabJir sur leur périmètre. Les
es So"utttlflt'/.rs sont l~s truands les plus recherchés par Souteneurs represencent1 de fair] le premier employeur
les autorirés parce qu' ils ont en commun d 'èrrc à la tète de la c.rjminaUcé de bas-écag\.:. a Caraccérjsdque secon-
d>ua réseau de prostitution ou d 'un tripot d andescin. d aire as.sodée à la Spéci a üté C:! t la Robustesse.
C'esc vrai loc.squ il. sont'. indépendants s.ans quoi Hs La Trousse associée comprend les Compétences
scrvt::1u uniquemenr à trinquer à la place des parrains er suivances ~ Bastonner Décamper, Gérer, Intimider
ne font pas de vieux os en prison. En artendant, Ja profes- Jauger, Négocier, Pègr,e, Repérer1Séduire> Urbanisme .
MÉMOIRE
La pr,emjère es t obHgatoire et dresse un pon:rair des
L a Mémofrc d'un personnage regroupe l.J.n cenaln
nombre d'éléments qui pcrm,ettent de prédser
son histoire et les évc!nements in1pon:anrs vécu avanr
origines raciales ou ethniques du personnage, son miJjcu
social et la cassu_rc qui l"a conduil darJS les affres de la
1c débur de vocrc ca n~pagne~ a.in i que plusieurs tra.lts criminalicé~ La seconde écap,e offre aux ,ioueur Ja possi~
de sa pcrsonnaHté ou de son physique. Les principales bilicé de sortir des cadr,es en créant un personnage plu
érapes de la Mén1oire sonc au nombr~ de deux. ;,eune ou plu vieux.1 en ]aj attdbuanc des avantages et
~!li1' des défaucs particul iers ainsi que des expériences préli-
minaires -voire des peines de prison.
Les uaits de Mémoire sont pa.rfoi.s accon1pagnés d u ne
ÎECHNIQUE valeur enrrc parenthèse qu i dé6nir leur coÛ'C: en Points
de mémoire. Les uaics obBgatoires (NaL«tsance, Racer
Le nf'.>mbre total de Points èlc n1émoi.I"e d'un Milieu social c"C Cassure) sotu p.resque toujours g1·aruirs.
pcr:sonnage est de 20. Les craies optionnds, en revanche) coû,tent ou rapporcent
un Gerrain nombre de Points de n1émoire. Ce poinrs
fon.r figure d,expérience prêliminairc et sont destinés Félis
aux joueurs pour leur permenre d )apporrer librc:menl Au yeux de certajns fanaciqucs religieux, le féJi
les dernières touches a leur personnage; Co1npétence.s sont une race ln férieur'e* Ce qui cs.:r bien évidemm·ent
supplémcnra.ires, augmentation des Cara.cté ri tique.~ , des pire si vou nf'. faites même pas parrle des commu-
l\tcriburs ou achat de traits de Mémoire optionnels. naucés un1élorienncs mais ce genre de oucis vous
pa s _ bien ouvenr au-des.su de Ja tèr:e, l'adaptation
consticuant une habitude plutôt qu'une verru. En-
~
dehnrs des intégristes d ,Ar!am la réputation qu.i vous
ÎRAITS colle à Ja peau sera au mieux c~llt: d'une feignasse,
d 'un jouisseur invécéré et par extension, d'un monce-
OBLIGATOIRES cn-ttair. Naîcre félis confère au per onnage un .âg~ de
base compri entre douze et qua[orze ans, ainsi que le
traits suivanls :
Vous devez chojsir un traie dt! Mé1noire dans chacunr Ath]ète : vos talen s 1en Grin1per er Acrobatisnu? ·O nl
des quatre c;atégorics ci-dessous : Race (pour les joueurs naturel · et reconnus ; à chaque fois que vous rentez
désireux d ' incarner des non-humains voir ci-dessous) 1une d ·ces deux actions (el r.anr que le meneur de jeu
Naissance, MiHeu social et Cassure. Cecte base vous juge celle-ci possible) vou pouvez choisir de rrans·
permel de donner vie à un per.. on nage nouvellen1ent fortner un éche en réussire de qualicé nulle.
incégré à la société cdminelle (environ un an) c l d 'un Nyctalope : lorsque la lumière est faible et diffuse vous
âge co1npris entre quinze er dix-sep ans (pour les bénéficiez d'une vision quasiment normale. Toutefois,
Hu111ai11s), au choix. l'obscurité total.e vous incon1rnode autant qu'un aucre.
Les avantages et défa.ucs inscrits sont à reporrcr sur Paresse: le somn1d] des félis est long ec impérjcux au
1
vocre feuille de personnag . 11 s'agic cssentietlem 0( de poinc qu au- t.lessous d>un cumul quocidien de douze
train; voués à influencer ~.a psychoJ ogic ou les reJat]ons
1
heures, vous êtes irritable> embrumé ~lL moins vif. Le
odales du personnage, que cc soir rapporc au poids des meneur peul vous infliger un n1alus généraJj é de 3
cradidons d~une culture fort e (le rraic Dévoc des Effa-
1
poinrs et la qualiré de vo, iets sera syscé1natiquen1 ne
racs, par exemple) 0u aux origines ethniques (le traie
1
réduin: d"un cran (succès co1nn1e échecs).
Racisme des Khalers> par exemple). Aversion pour 1~eau : vous n~aitn z pas l ,eau, vous répu-
gnez. à orti'r ous la pluie et cela vous ieoÛ[e 1 CerçJc
d 'Aplomb par de1ni-hcure Jorsque vous décidez d 'aHer
Race non -humai11e à .1~encontre de votre natur - que vous soyez couvcrc
ou pas.
«Né dans une ville de la' Principttutt ou à l'étrange1·, Haine env1ers les gouris ~ la chasse au rate r un sporr
"ous êtes ttn . .. » pour vos semblables. Par trad irion plus que par atavisme
réel respe·c ter ou coopérer avec ces créacurcs esr diffici-
1
i vous choisissez d >interpréter un personnage qui ne lement envisageable, mais pas exclus.
oie pas d 'origine humaine vous pouvez choisir parnli
r un des rrairs de Mén1ofr.e d-dessous. auf précision Gouri
"'Ontraire dans la description de votre race (elfe), ce Vous êces un salccé pour touce.s le sociétés
hun1aines~ Quelle que soit votre origine il n a d'aurrc
1
hoix ne vous dispense pas de celui de votre Naissance
1
)'
ui représenre en effet la corn mu nauir:é humaine auprè. héritage valable que celui de gouri, c,csc-à-rure d 'un rat
e laquelle vous avez vécu et qui vou . a le plu inffuencé. porteur de rouces les rares cl vivant sous les hu1na.ins~
Cene accommodation dépend pour beaucoup de l' hi. e à l'abrj des félis. Mais vous vivez depuis longremps à
.oirc du personnage : autanc aparaîtra nature1 pour un la surface probablcn1enc parce que vos parents avaienr
elis de ·c voir consjdéré corn n:ie un Umélorlen ou un gagné Jes bonnes g.râ,ces d'un puissant après la dernièr e1
olon1an, autant w1 goud restera un goud avanL toure invasion solomane. Quoiqu'H en soit,, vous êtes déra-
urre chose - ec ce bien ~u' il soir profondén1ent lié aux ciné et ostracis~ par 13. sociécé soucerrain<.: qui ne vou a
ommunaucés lu1maines. pas vu grandir~ Naître goud confère ~tu personnage un
Les races non-hLunaines possibles sont: FéHs, Gouri, âge de bast: compris entre douze cc quatorze ans, ain i
-ain, Elfe, Sang-mêlé. que les traits s u.ivan es :
Anonyme: Pour au[ruit l 1origine ethnique des gouris
n'exi et! mêtne pas, ce one cous les mên1e t il sonc
rous in féricu rs. Si vous Rebelle: l'auroriré esr une plaie depuis que vous avez
gardez la l 'rousse donnée viré Déviant - tour autant que la servilité et les obliga-
à la prochaine érape par rions qu'elle engendre. Lorsque vous agisse-1. en opposi-
votre Naissance, en rion directe à l'aucoricé (quelle qu'elle soie) vous gagnez
revanche les trairs 2 Cercles remporaires en Aplon1b.
ne s'appliquenr pas Robuste: r;rapu ec solide, vorre corps csr d'une résis-
à vorre personnage. tance supériew·e à la moyenne. Vous disposc1, de 2
Résistant : Les m ala- Cercles supplémenta ires en Sancé ainsi que des cases en
dies parasiraires er italiques sur le tableau d'Endurance.
les infections liées à Éveil tardif: vous n'avez pris que récemment goût aux
une 1nauvaise hygiène choses de l'espcic; Une compérence d'Arc social, Art
ne vous atrcignenr commerçant ou Art livresque apportée par vocre Naissance
généralement pas, ou voue Spécialiré voir son score réduit de 4 points, redis-
raor q ue vous éffecruez tribués vers une compétence A.rt fer1nier de votre choix.
vorre roi lcrre quor idicnne Déviant : vocre impéruosité vous a ostracisé de la
à grands coups de langue. com1nunaucé naine er affublé de l'étiquette " Dévia ne •
Cependanr, vous pouvez en cc d 'une répuration de criminel. Le choix de vorre Nais-
être le vecceu r. sance souUgne uniquement la conlJllunauré humaine
Déraciné : Dans la de laquelle vous vous êtes rapproché er au rychn1c de
hiérarchie des gouri s vous laquelle vous vivez.
êtes une sorre de pa ria sans
n id, sa ns h aine particulière
à tccevoi r 1nais sans grand Elfe
appui non plus. Tisser des Ex.ilé des nefs, la majesté de votre peuple accom-
1iens avec les vôtres sera un combar pagne vos pas sur ces rerrc:s choisies pour patrie. Les
de tous les jours er qui ne pourra se faire qu'aux richesses de la civiljsation de ces peuples qui vivent trop
d épens des bumains. vite vous passionnent. Cel les que vous avez pariemrncnt
Noctambule : Yorre bioryrh me esl essentiellement découvertes dans la com n1unauté des voleurs sont palpi-
noctur ne et vous avez besoin de rous vos sens pour ta ntes n1ais dangereuses ; les fervents d'J\Jlam cons-
pallier à une vue légèren1enr déficiente. L'odorat er puent votre paganisn1e n1éprisanr, le racis1ne 1noncanr
l'ouïe con1pcnsent largement cc défaut, mê1ue dans des Uméloriens vous en fenne er vos congénères des
l'obscurité. nefs vous oublient. Naître elfe confère au personnage
Racisme : • Mangeur de cadavres ! » est une insulce un âge compris encre quinze et dix·sepc ans, ainsi que
fréquemmcnr murmurée chez les humains ; « la les uaics suivancs :
chasse aux rats es t ouvcrre ! • csr un fait fréquern- Enfant de la mer et des vents : vocre Naissance csr
m ent assumé chez les félis. Les tra its, habitudes et clfique cr rien d'autre.
les légendes qu'on vous prête dérangent: n'attendez À ce rine vous bénéficiez d'u11c Trousse con1prenant les
'
l aucun secours d'inconnus. Cornpéœnces suivantes : Naviguer, Rdigion* (el6que),
une Compétence au choix parmi Art, Composition•,
lncerprétation*, AJcbimie ou Écrire* (Mélorien).
Nain Charmeur: l'élégance naturelle des elfes, leur goût
On dit des vôtres qu'ils sonr d 'extraordinaires arti- inné pour les choses de l'esprit ec le calme que prédit
sans, d'une tempérance voi re d 'une servilité cxen1plairc. votre longue existence vous rendent d 'un abord social
Cela éta nt, vocre cas ron1be dans u ne catégorie bien séd uisant pour les hurnains. Lorsque vous réussissez un
moins appréciée et couverte d'une honteuse réputation jer de Coo1pérence sous Arc social vous bénéficiez auro-
de ramassis de cri mjnels en rous genre. Vous êtes un maciquemenr d 'une qua li ré supplémentaire.
Déviant, l'u n de ces nains quj du jour au lendemain Manque de sens pratique: l'aspect manuel des choses
ont radica lement changé de comporretncnr pour jouir n'est généralement pas vocre fore. Deux Compétences
en coure 1ibcrré des plaisirs de la vie. Naître nain confère parmi celle d 'A rt fermier, Art militaire, Art exotique cr
au personnage un âge de base compris entre quinze cr Art voleur issue de vorre Spécialité ou votre naissance
dix-sepr ans ainsi que les a:aits suivants: sont grevées de 2 poincs.
10()
Désinvolture : en dépit de l' huma ni sacion que recher- humaines en dehors des elfes, 13 naissance indique la
chcnc plus ou moins incon sciemmcnc les elfes débar- cuJ cure humaine dominance dans l'éducation reçue par
qués, certains traies den1eurent ancrés dans l'esprir er le personnage.
les senti1ncncs. Honnis l'aversion n1a ni fescc pour l'or
cc la fascinalion indéniable pour l'océa n, une cerra ine
philosophie vous offre un Cercle de bonus en Aplotnb Umélorien
cr en Lucidité tanr que vous fréquenrez régulièrement Vous êtes né de pa n~nts respectables qu'uméloriens.
votre communaucé {au moins une fois par semaine) et Ceux qui se considèrent comme éranc I' élice sociale de la
que vous prenez le cemps de vous rapprocher de l'eau Principauté et gardent les coudc:s serrés contre ces érran-
(au moins une fois cous les rrois jours). Le cas échéant, gcrs qw envahisscnr les rues. MaJs leur pouvoir se délice.
vous êtes accablé de mélancolie cr souffre-t d'un malus les rencarions s'avèrcnc parfois les plus forres ec l'oscra-
équivalcnc dans ces deux Arcributs. cismc se gon Ac d'épreuves pour qui sore de leur giron
protecrcur. Naître umélorien confère au personnage une
Trousse comprenant les Co1npérences : Politique, Aris-
Sang - m~lé tocratie et Histoire
Né de père elfe ou félis vous êtes un bâtard de la Ainsi que le tra il Sol.idarité : Les Uméloriens qui igno-
pi re espèce, rcjecé par les communaucés quJ vous ont renr vos aa:ivicés crirnind les se moncrenr plus prompcs à
engendré... ainsi que par coures les aucres. Les mons- la confiance qu'cnvers aurrui ... ec si vos crapuleries visenc
rres dans vocre genre ne fonr généralement pas de vieux d'autres peuples ils fennenr presque les yeux.
os 3 moins de s'enfuir en d'autres pays pour y mourir,
de se cacher dans l'ombre d'une bicoque en travaillanc
pour presque rien ou de s'ouvrir les voies de la crimina-
lité. Beaucoup suivent cerre dernière opporcunicé dans
un dési r lacent de vengeance envers une société 0 11 ils
n'ont pas d~ place.
Naître sang-1nêlé félis vous confère la Trousse de
Con1pécencc:s de voue n1ère huan ai ne a insi que les
. . .
traies raciaux suivants:
Nyctalope, Aversion pour l'eau. En sus, vous recevez le
trait des métis Opprobre.
Naîcre sang-mêlé dfe vous confère la Trousse de
Compécences de votre mère humaine ainsi que les
craies raciaux suivants:
Enfant de la mer et du vent (y compris la Trousse associ~e), Cassar
Manque de sens pratique et le trait des métis Opprobre. Loin de la rcrre de vos ancêcres, vous êtes né dans
une tribu urbaine, vocre fa nülle. Vos parents sonr pcur-
être venus dans la Princi.pauté de San1arande de leur
~ Naissance plei n gré grâce à leur maîlrise du fer ou leur art guer-
rier, mais c'esc peu probable. Vous êtes parcagé encre la
• /n1111igré ou 11é dam une ville de la P1·i11cipauté, vous 6ercé de vos origines et la honte de vous sentir un peu
êtn un ... ek naissance. • rrop citadin. Les esclaves ou les glaruateurs cassars que
vous rencontrez ne cessenc de vous rappeler vocre héri-
La naissance est le milieu culturel d 'origine du tage. Naîrre Cassar conferc au personnage une Trousse
personnage, qui peut être natif de la Principaucé, auquel comprenant les Con1pécences :
cas il reçoic auromatiquemcnt Langage* (Mélorien) à 13 Langage* (Cassar), Religion* (cassare), Forgeage.
en guise de langue nacale, ou êcre un in1migré et rece- Ainsi que le rrair Rupture: comme vos origines s'ac-
voir des traies particuliers (voir Im111igré ec l111n1igré cordent ana l à votre vie quotidienne vous éprouvez un
kcshi ce, p.103). La langue propre à la comn1unau((! sencimenc de ana laise lo rsque vous croisez. les gens de
culturelle du personnage ligure dans les compétences vocrc peuple, trop souvenr esclaves. Ronre, senLÏ111enr
de la trousse de naissance, er lînalen1ent il csc possible de tTahJson, nationalisme exacerbé voire, à l' inverse
d'être un 1néris d e deux ctÙrures... Pour les races non- oscracisme, vous rorcurent l'esprit. •
•
Khaler Djazar
Vos parc.nrs s,onr des gens convenaBle. parce quïlS Nt dan lc.s Cirés, vous n\~les rien pour person11e.
ui ne la cradition khalère, ~eHc: même trad êtion quj fait Fils d'esdaves dé racinés1 aucune parrie n'a ja1nais écé ni
d~ vou un érra.n ger pour les Un1éloriens. Et étrang !f ne era vôtre et eules les cripes vous sauveront ]a vie.
vous le: dev~e2 toujours plus au fil de n1oj à cause de Mais vous êtes un enfanr de la rue, vous. connaissez de
]'"opprobre 1.1ue vous jete-L survotr famillt! en rt:nonçan.c gens,, vous appa.t·tenez aux cncraiHe de cene ville en
aux voie ércintancc d'un commerce honnête et d 'ui1e chancanr la mémoire de la savane noire ou des jungies.
rçspectabilité gagnée. Naîrrc khaleI confère au person- Vous ces pcuc-êrre né dans la dandcscinité ou élevé par
nage une Trousse comprenant les Compétences! des aff.ranchjs mais vous êccs Hbrc. Vous êtes ki teHe-
Religion* (le Saroukh de Mohiam)~ Lang.age* (Khalar), mcnt déraciné que votre langue marerne.Ht!· ne vous esL
Êtiquette. guère famiHcrc et que vous padez bien mieu.. lie Mélo- r
Ainsi que le trait Ségrégation : I.cs Uméloriens appré- rien. Naîue djazar conf~re au. personnage unt.: Trousse
cient de moins en moins votre omniprésenccJ vos comprenant les con1pét:ences :
courume , votre langue,, vorrc version de rarlan1isme. Langage* (Talmo), Urbanisme ,. Intimider.
oupabk du délit de sal gu ale il vous finironr à Ainsi1 que le traie Perdn: D 'un côu! l 'esdavage ou fa
r rrc plutor que vous porter ass~srance. gloire éphémère précédant [a mort dans une arène de
rautre un pays qui vous a vu naître sans vous désirer..
Conscient qu"il n}y a aucu.nc pJacc pour un djazar ni ici
Effarat ni aiUeurs vous êtes à la porte d'un royaume que vous
Le Désert BJaJ1c n,apparaÎiC: plus que dans les rêves devrez b!rir d vos propres 1nains. Mais que] royaume ?
que vous inspire Arla.m. Cela fair crop longrc1ups que
vorrc famille n ~a plus quiué son comptoir commercial.
Mais les lois uméloriennes racistes a imeraient vous y Solo man
voir retourner. é dans fa. P'd ncipauté, vous ne erez Vous ê tes venu au monde en ce1ricoire ennemi et
1
pcur-êrre iamais quJun étranger qui a rt!rrouvé un peu tous vou cons,idèrenc ~acor, com me un envahisseu r.
de so n identi.tt c hez ses cousins khalers ceux des rue. Ou un khaI r,. ce quj n:tesc guè'l1·e rnieux. L'or a inciré
anonymes. Naître e.ftàrar confère ,a u personnage un votre famiHc à rcsc ·r pour nouer de contact dans un
-frousse con1prena nt les compé'rences : marché noir Borissant rr1algré le rac1sme grandissant
1
Religion (effarare), Langage* (Khalar) Affaires. Ainsi des U mé]orien . Ce mêm or donr vous avez appris
que le crait Dévot : Le prophèce vau a fa it p reitec- ~Il définiliV'C qu'il navait pas d>
odeur et qu il. Ouvrait
reur des rc cc.:s des jardi ns de la Pensée cc Jorsquc cou tes les portes. aîtr,e soloman confère au person-
vous arpentez les tueHcs boueuses en fon'l:entant un nage une T rousse con1prenanr les c·o mpéœnces:
mauvais coup le regard. ,d 'Adam se pose sur vous. r Langage* {Solmar),. AJfaires, et au cho1Œx Négocjer ou
vous écrase. Écrir1e* (Solmar).
Ainsi que le craie Discrétion : Tl est parfois préfé-
~===-',_------~~_rable de faire ~ta1age d ,un héritage khaler que solornan,
pardc uHèren1,e nt depuis la fi n de la guerre civile. Ques-
TECHNIQUE tion de prudence et d'incégradon. Majs vous n oubl ierez
1
Stovenger
chance sur u ne t~rre où r·or circule ttop VÎ'te? Mercenaire,
gladial} -ur ou esclave récenm1enc import~, avez-vous
Peut-être êccs-vous fi ls d ~esclaves · k:s hommes libres sin1plement ~u le choix? Il est probable que Ja Principauté
ne sonc pas légjon chez. !es Stôvengers de Cités.. Mais de Samarande plus qLiun aucre pays ·oit une rerre d"ac-
Hs co1npcenc: aussi des négociancs et des truands pour cueil grâce à la présence de vos en1blablesl prêts à vaus
lesquels 1'I méria ·est u11c terre ·magnifique dont la tradi- offrir Je gîte er 1~ couvert pendant au moins un cemps.
cion> les chansons ec la ripaille uffisent à s~ souvenir. Il n'empêche : la vie id, d?autant plus difficile pour un
Votre vit'. est icî. Pour le reste,, qudlc que sofr votre voie,, étl'angerJ vous a fait trébucher dans la crimina!icé. l!or es.t
1. s dieux sonr ave vou et Steev v·ous atcendra au Jardin
1
là mais le regard de vos hôtes se révèle 1oDrd à soutenir.
des guerriers* aîrre 1ovenger confèr·e au personnage En tanr qu'I.mmigré vous dev~z choisir votre Naissance
une Trou. se con1prena11c les compétences : (sauf U1nélorien) cc prendre les spécifidrés rechnique.s qui
Langage (. ordique), Intimider1 et au choix Bastonner ]'accompagnenr. En sus vous possédez Jcs traits suivants :
ou Ferrailler~. i\insi que le trait Barbare; aux yeux des Difficultés linguistiques: Yorre langue natale n'est pas
ho11nêtes gens sj vous n' êtes pas un esclave vous n'êtes celle des cités; vous intervertissez la langue na.cal<! par
qu\1n ma1hon_nête ou un assassin, souvenir d'une inva~ défaut (Mélorien) er la langue de la uoussc de Naissanc .
sion. Aux yeux du clergé vous êrcs un paîen sans foi! Pour parler le Mélorien œrrccten1enc il vous faudra
Mais combien oseront venir vous le dire en fac ... ? invescir dans I~ compécence Langage* (Mélorien). Votr
accent ainsi que le,s diffic11lrés à comprendre les argoc
p~r isreronc longcemp .
Mét is Difficultés. d,intégration : Les us t!r coutumes de Ja ville
Pour beaucoup vou êccs un en fa nt de purain. Mais vous sont méconnues ; vos co mpécenccs Étiquette et
les métis sonc de plus en plus nombreux ec diluenr Je Urbanisme* sonc limitées r ne peuvent pas dépasser 6 à
sam1g de Umelorien . Vos parents sont issus d 'ethnies I1issue de la création de personnage.
différences ou leur p.topres g~nes se dHuaient déjà dans Trousse supplémentaire ! vous pouvez choisir deux compé-
1
un métissage an'cérieur. Yorre enfance n!a probablemenl tences supplém ncaires au niveau 6 dans le catégodesArt
pas été sans heurr.s fan1il iaux en particulier si vous ne exotique ou Art fermier.
.
connaissez pas votre pcrc. Trait social: Vo1Te Milieu social (étape suivance) vou:,
Jouer un métis vous demande[a. de chojsir vos ethnie."S laisse le choL c: nue Désœuvré Esclave ou MJÜtake ; les
d·origine et de composer en fonction des descriptions auues possibilités resccnc ouvertes mais au prix de 5 poin
préaédenles. Par exemp]e, iatcrprécer un 6ls de m~rce· de Mémoire.
naire effara·c: conçu dans la prosdtulion n>est guèr
rare ~ el il en va de n1ên1e chez les gladiacctus ou les
es laves~ Chez les rôvenge:rs, les bâtards s.ont fréquents Immigré keshite
Vos pa~ tirs sont prohablemcni: encore dans lcw Loin-
1
et n apporrcnr aucune honre à lew· père. Pour un Jzgane
le médssage résulr souvent de la sédentarisadon tandis cain pays de Ke.s h ec ils n'onr cerca inemcnc pas 11intention
qu chez les n1éloriens ou les olomans racte csc consi-
1
de se tendre dans les dtés de la Principauté. Les Kcshites
déré comme une craitrise narionale. sont crè-S rares dans la Pri ndpauté) q uclq ue~ d izaj nes rOµ_[
Sdon rhistoirc du personnage et qui s'esc occupé au plus, cr leur physique asiatique les rend.aisément recon-
de son éducation> naîlre mécis lw confère une Trou se naissables. Dans ces condh:ions Hest fortemenc déconseillé
oomprcnruu ]es compétcncc..:.s de re[hnie dans laqueUe iJ a de jouer un Kes h.it:e er à pl us forrc raison un Kesh.i1e ayan r
écé élevé, ainsi que le trait associé. Toutefois, les enfants de sombré dans La crapuJerie: ceci ne d vrair se faire qu~avœ
mère un1éloriennc ou solomane élevés dans re[hnic de leur raccord express du Meneur.
mère remplacer,onit le-S traits Solidarité ec Discrétion par Dans ]>éventualité d 1 une naissance kcshite, prenez
Opprobre: aux yeux de votre fan1ille maternelle con1n1e les c:r.airs Difficultés linguistique · et Difficultés d Jn-
aux yeux de ses sen1blablcs vous êœs une erreur un rreur régrarion décrirs à l'entrée lin.mjgré. La voie profcs-
ec une trahison enfant~e par w1c fille qui ne va1ait guère ~ionneHc est limitée par le crair Traqué cd~dcssous.
n1ieux qu'une prosdruée. Pour votre mère e[ vous-mêmës Prenez en compte une ' frousse comprenant les con1pé-
n'au:.cndez aucttn secours funuliaJ, vou n'êtes qu'un paria tences : Langage* (Keshite), Filer, FerraiUer (sabre) eu
et le souvenir viva11c d>une grande honce.. Bastonner.
Ainsi que les deux traits suiva.ncs: Esclave
Vengeance : un an1bassadeur devorre ~rrcnarak:vou. a causé Une mauvaJ l" naissance uue guerre ou de circons-
un pTéjudiœ donr vous n>obliendrez réparatian qut: dans la [ances cerribles ont lié vos pieds cc vos poings dès v<0ue
mon - la ienne et la vôtre. Vous ne reviendre;z. jarnais. enfance. M~né dans une vie sans aurre cuJrure que
~raqué : Vou · ne passez pas inaperçu c.:r h:s ru rr1curs c eHc d<! la survi~ eL d~ l, échine oou.rbée~ vous avez. servi
1
vonr vite. Ke hlce isolé, vous êtes activement re,c herché Vos rnafrres, Jutté dans J'arène assouvi des désirs ou
par les autorité - pour être livréàl'an1bassadede Djeddir. travaillé pour une écueHe de brou~t. Vous êccs marqué
La rue vous sert de refuge er pow y survivr vous n ~vez du sceau des csclaves 1 votre affranchissement ou votre 1
tœ.:çuvé q uc Ja voie des padassî ns. fuire dépendent d votre his[oire ec de vos choix. Esclav,e
a.pporce au personnage une Trousse supplén1entaire :
Décamper, Escamoter et au choix Bastonner et
Milieu Ferrailler*'"
Ainsi que le nait suivan rr :
'< Vous avez K"andi dans un rnilie" de... » Détennination : Voue captivité ne vous a pas nourd de
connaissances ; vos comp~tences d:Art livresque- e."ICcepcion
~
une qualicé supplén1entaire en cas de succès~ n' êr,es cependant pas un voleur. Vous passiez le plus
clair de vocre te1nps à des tâches tr·ès diverses si b ien
que, nième sans. la compéccnce· adéquate vous restez
====~-------------------~~
capable de rravailler sur un 1narché à la ferme} dans
un acdier ou une foire. Dan ces conditions le n1eneur
ÎECHNIQUE de jeu peur vou dispenser d 'un Jer de dé er vous
1 ern1errr-e de ramener lln salaire quoddi.e n normal.
En c.hoisissanr un rrair de Milieu ociaJ v·ous v~nez
de définir voue deuxième 'Trousse <le Mérnofre) ain j
que votre deuxiètn~ trail d · 1''1.ém,oire. Le sc,o re in itial 0 uvrier 1
des trois compé(enc s de la Trousse.:: csr de 6 (Novice). É]cvé dans 1a n1asse des gens du commun votre
Rcporcez-Jes sur vorre fcuiUc de pe1·sounage. enfance s>esr probablement déroulée sans trop
Si vou recev z une comp~tence plu ieurs fois, d •histoires avec plus ou moins de cravail à la clef.
augmentez-la de 2 points à chaque foi (p ..84} si une 1 Vivan r comme un .a nonyme au cœur du peuple)
œrnpétencc dcscc.:n<l en dessous de 6 eUe est p rdue (œssc votre m étier fut cer [ainemenc ce}uj d,e votre p·ère et
d, être ouverte) r les comp~tenccs n1arquées d.,u n "" deman- dans la rnèn1e précaYitê. Ouvrier apporte au person~
dent des spécialisations qui con1ptent pour des compé- nage un T'rous c supplén1en taire :
cences séparées ~p.n5) Affaires) Politi,que, une compétence d ~rt fermier au
chojx.
Ainsi que le trait u ivanr :
Morale: Éduqué dans la rigueur du travaiJ (que cd a vou
plaise ou non), vous avez gardé le sen des valeurs. On n
jerte pas l'or par la portel ror ne pousse pas sur les arbres,
toute peine m.érirc salaire, le labeur d auuw esr roujours
rcspccrable'.> etc... Vous bénéficiez d'u n Cercle upplémen-
1
Bourgeois
Votr famille baignait- dans un monde commerçant
si ué entre la plèbe de ouvrier et 1 ari cocratie. Le
milieu de affaires est, de fair] un peu plus fortuné mais Lettré
souvent m-o i11s re)uisanr cc rejette en masse es origines Élevé parrni Jes universitaires ou les savanrs, voue
laborieuse en cherchant à former la nouvel le dasse enfance fut nrourée d e livres er d'enseignemenc · aucanc
que d un relatif conforL Ces années passées à l'académie
1
don1jnante de Cit:és - tanr au niveau éconon1ique
que politique. Bourgeois apporte au personnage une devaknr déboucher sur la voie 't:oute tracée d'un mérier
Trousse upplén1entairc : de lettres, dans les sciences, les loi ou la po1itiqu~. Pour-
Êcdre (Mélorien), Affaires, Étiquette. tanr, les cho,ses ont tourné autrement. Lerué appo,rœ au
Ainsi que le 't rait suivanc : personnage une Trousse upplénJenraire:
Aisance matérielle: Vocre mili~u vous a con1blê d'un Écrir,e* (Mé1oriea) deux compétences au choix parrni
certain confort financier en contrepartie de votre· celles d "'Art livresque.
labeur. Votre capital finander esc doublé à. la création de Ainsi que.: le craie su iv-anr:
personnage et vous disposez dt- l,aide matérielle de vot:rc Rat de bibliothèque: Vo études c1 vos con naissance
frunille- tanc qu,.dlc ignore vos aetivités ,cc qui peut être du n1iHeu des lettres vous permettent d;obten ir assez
conrrarié par votre Cassu.rc par exen1ple - et de cannai - faci l menr les autorisations nécessaires pour accéder
sa nce~~ bourgeoises dans le rnjlieu des affaires. aux connaissances livresques de la ville, voire poL1cr
en rencontrer les doctes - pour peu qu une répucation
crapuleuse ne vous précède pas. ous avez ou chercher
Aristocrate ec co1nment y parv,en Lr~
.
Doté J ,un no1n à particule et de cirres anciens,
vous avez grandi dans l\1ne des fan1i lles n1ajeu.rcs de
la noblesse~ Par 1 hérédité ou par 1 épée, votre ta tut
1
l
Militaire
er l'apparenre oisivecé qui l accompagnc one écrasé ·C hoix personnd ou bien, plus probabl~mcnt dicté
1
1
votre Hber té sous le poids des conventions et de. obH- par votre famille, à 1noin que cdà n aic été ia seule
gacions, imprégnant votre av~nir d une vision biaisée n1anière pour vous de gagner votre yjc vou avez passé
1
des réalités du monde. Arj cocrate apporct! au ,person- votre enfance dans une école militaire au serviœ de la
nage une 1"rousse supplémencairc: Prindpauré. Apprenant l ~obéissance et la rigueur, vous
Écrire* (Mélorien), Êtiquette, Monter~ ériez destiné à supporrer les brë rnadc. er: les exercices en
Ainsi que 1e rralc suivanc :
1
arr:cndanl de prendre du galon sans gu1ère plus d ambi-
Vie de la cité : Vous êtes familier des convenances tion~ que ceux qui vous endoctrinaic1u.
sociales des grandes fan1Hles de b. ciré où vous avez 'iliraire apporte au personnage une Trousse supplé-
grandi tour aurant ,q ue de ~eurs impHcadon s politi- mcncalr,e :
q ues .. Vous t ransformez un échec non c ritique: en réu - Armée, Ferra ilJer~, lntiroider,.
stce de q ual\[é nulle lorsque vous renm:ez un jer dans les Ajnsi que le rrair suivant :
"'
co1npétences Aristocratie, Politique ec Etiquette. En Caractère : Ces an nées pa sc!es dan ~ armée vou ont
1
revanche, vous serez considéré comn1e un paria si l 1on forgé un Caraccère en ad ~r trempé. Vous ne ous
découvre vos a crivités cri mh1e1lt!s, el Ltn faux-frère ou
1
laissez întim Lder par personne er bénéficiez dilun
un pigeon si J on découvre votre nom à rallonge. Le Cercle supplén1entai rie en Apiomb er San ré. Le re.nta-
choix de vorre Cassur,e csr par aiUeurs re trcinc aux tives dtlncimidacion à vorrc enconrre voient leur diffi-
propositions suivantes à moins que vous ne dépensiez c u]té augnu~n tée d 'un c;ran.
5 poin s de Mémoire : Ruine, Rupture familiale ou
Tenta Hon.,
Casst1re A moins d'un acte grave à ~ ur 1enconr:re1 aucun des
membres d la Famille (à dé(crminer avec J1accord du
« Vous (./Vi'Z SOffihré dans lll trbni1UÛtfé ÏJ (tl1fSt tle.. . » meneur <le jeu) ne vous ch r.chcra nojsc.
Inconvénient : vous êtes protégé parce que vous ress m-
blez à la poule aux œufs d'or.. Tant que Jes parrains vous
Accident tiendront par ~es couiHes, vous devrez leur verser la
Vous n êce.s pas v1cnme d 'un erreur, vous avez moil"ié du bénéfice de vos coups. À vos risques et p érils
com1nl.s une erreur: vous ave:z çausé la mort de quel- de ]t:s rrahi 1·~ ••
qu,un sans le vouloir, fait du recd san le savoir ou aidé
quelqu\u1 qu H ne faUait pa.s aider. Dans tous les cas
vous êces recherché et votre situarion n a c~sé d'e1n-
1
Erreur judiciair,e
pirer dtpuis et accident. Arrêté, accusé cr emprisonné à la place d lun
:va.ntage ; Les, autorités vous onr déjà c naiUé pour cet utre ou pour faire bonne figure a ·uffi pour bri er
accidcnl cr écroué parmi ]es autres fàcheux de la sociécé. v·o trc vie eL propul er vorrc âine da.n le couloir de
C c r dan Jes geôles que vou .avez découvert vorre voca- la vengeance. Fort heureusement - ou pour votre
tion. Vous écopez dlun jet sur le rableau des éj:ours en plus grand malheur - la prison consticue à ce jollr la
prison (p~rn) et gagnez 2 po1inr à rJparcir con1me bon n1ei Ile ure école criminelle.
vous semble dans voue 1i~ousse professionnelle. Avantage: vous obrencz un lancé sur le cableau des
Inconvénient: Votre accidenc .a causé un préjudice éjours en prison (p.111) et vous gagnez un poinr dans
norable ' une bande qui n'a toujours pas obccnu répa- voue Caractéristique CaracrereJ ainsi qu'un Cercle
ration. lis vous cherchent, ils sonr dangereux er iJs ne dans !'Atcribur Aplomb.
vous pardon neronr pas. Incon énient : vous restez obnubilé par le désir· de
vengeance et traquez votre proie san. rclâ he. Malheu-
rcusc1ncn1t:, celle-ci es1: une personnalité de la cité :
1
et probablement puJ"ger une Jourde peine de prison né du désespoir. Dépenser un Cerck dJ\plomh vou
- jusd.6ée ou pas. La criminalité et l'anonymac sonc permer d''annuJer Jes effcrs d1une telle tcnradvc
dev,en us vos seuls refuges~ Inconvénient : Vous avez la répurarion d'avoir so'lwré dans
Avantage: V:ous êtes anonyme. Caché sow une fi1usse la déchéance er probablement dans la crit11inatitê. Cerre
identité1. personne ne saie rien de vous ni de votre passé répucation nt'.' s1~appHque qu~à vorre ancien n1ilieu sodal.
et cc sont aucant de prises en moins pour vous jauger ou
vous manipuler efficacemenc. Les tencatives de JaugerJ
Arnaquer eî Intimider effectuées à vocre encontr~ se Ruptur'e familiale
voien'r alourdies d'un ma!u de trois point . Du jour au lendemain vous êtes devenu un solitaire,
lnconvénient: Votre tête m. mise à prix. La prime un paria ou bien la victim d,un événement dont lcs consé-
1
offerte par les autodcés csr de roo Couronnes mais quences vous ont coupe,; des vôcrcs : famille ec relation.s de
éventu Hement d 'autres factions dont v.ou ignorez jeunesse. Trop hâtivemenî Uvré à vous-mêmes, vous vous
peut-être les griefs ou mêm~ l 'ex.iscence offrent une êtes retrouvé avec de nouveaux amis peu recommandables.
prin1e de capture. Un jour ou raucre Us pourraient bien Avantage: Une nouvelle famille d'adoption vou a ouvt:r[
finir par vous rrouver. les bras. Les liens tissés sont éconnammenr fores pour d
crapuJes comme vous.. Comprez sur etc< e les déccpcions
seronc rares, même si vous n'exercez pas dans le même
Mauvaise influence domaine. En revanche, n oub,icz pas qu œs angelot
Votre faiblesse de Caractèr,e ou l'envje d, être s"anendent à la même cho e de voîre part.
remarqué et respecté par la racaiUe vous a mené droit Inconvénient~ En-dehors de votre pccice bande) il n'y a
dans les rets de personne.: peu recomn1andaules qui pt!rsonnc ver qu.i vous puissiez vous courncr en cas dt!
vous onr peu à peu con1promis dan.s 1 iUégalité~ la.issanr:
1
coup dur. Voue vraie famille? Elle risque de réapparaître
vocre famiHe ~r vos amis dan l' impuissance. un jour par l1 inrcrn1édiaire de v,os parcnrs directs ou d'un
Avantage: vous entretene'L encore de bonnes relations cousmn éloigné... et de vous causer des souds.
avec votr ancienne bande. Ces crapuJcs opére11t dans la
1nême Branche que vous. Rappelez-vous qu'aucun service
't •
n es r granur. Tentation
Inconvénient : vous perdez 2 poinrs dans la Caraccéris- Une opporrunité ;e. t prcst.:ncée et vous avez cédé à
tiq ue Caractère ainsj qu\.tn Cerde de ltAttribur Aplomb. la tencarion., MaJheurcusc1nenr, s H esr aisé de mettre.:
le doigt dan eengrenagc, il la.vère bien moins évident
de ~'en sortir.
R ,e c .o nversion Avantage: vou êtes encore un incoanu dans le milieu.,
ll est un don1aine dans lequel vous excdlez n1ais quj ne suffisammcac dis,c rer et maîuisant prud mmenr vos
vous a offcrr d'opporrunrtés que dans le cadre d'une cardère acrivités il légales. De fait1vous conservez vot:re ancienne
crirn1neUe. C ~est le casJ notamment, de nombreux hon1n1es vie ec ses bénéfices, ses prhri lèges11 sa légaHié.
1
d armes qui n'ont pu trouver d'école pour enseigner. Inconvénient: vos relations dans la rruandede connais-
Avantage: Choi issez une co1npércnce parn1i celles scnc Ja dél icacessc de·vorre siruation et peuvent chercher
de votre ·rroussc professionnelle et augmenrcz-la de 4 à en proficer. Sans mentionner le chantage, disons qu'ïJ
poinrs) s.ans dépasset· 1e maximum de r6. serait préférab~e de ne pas s'en faire des ennt!ml.s. Ec la
Inconvénient : Votre style est reconnaissable entre miJle. situat]on se con1pHquera avec 1,cxpérience acquise..
Tl s'ag1t autanc d"un gage de qualité que d >unc signa(ure
comparable a J'empreinle sur l ~arme du crime,.
ÎECHNIQUE
Ruine
Dune manière ou d'une aurr.e vous avez fin i ruiné, En choisis ant vorre Cassure vous venez de
dépouillé Je volrc patrimoine ec sans ressources . voir deux r-rairs supplémentaires : un avantage e~ l.ln!
écessité faj anL loi, 'csr dans rillégalicé que VOUS avez
.1nieonven
, .
1ent.
cherché une fructueuse issue de secours.
du trouble rous perdez vos moyens et chet:chez àYeyker, si don .. 0n y réfléchir soigneusemen.c a.vanc de se meure
possiblej 0U bien à crous rcpHcr sur vous-même. en uavcrs de votre coute. Rien q ue pour vous engager
dan~ un affronten1ent, vos adversaires doivent dépenser
Sens aiguisés (-3 P'M ) un C~rde d ApJon:1 b.
1
1
~urqarureU d est rc ertainement qu un saV3nr rné1ange
1
Dépendance (+5 PM)
d~acu.ité. sensorielle et de lucidité .. Quoiqu' i1 e.n soit? ce Vous êtes irrémédiablen1enr accro à une subscance
sixirèm e sens est vôtre et vous permec ·de ressentir le.s
1
nocive pour votre organls.me. VeuiUe.z. vous r{;por~i..:r au
1
signes quasimenr irnpercepcihlt: en r~mp normal. EL" chapitre Santé pour les effccs xacrs de la dépendance;
vous tombez iogiquement toujours juste. vous êtes considéré comn1e dép endant depuis telJement
longtemps que les effets de ]a potion ou de fa.plante sur
Handicap (+4 PM) vous sonm:: consjdérés comm,e négHgeables. À noter qu' U
Un accidenc Lragique vous a privé de l ~usage d ' un A •
vous en coutera tO couronnes par sema1ne en moyenne
sens ou de (''u n de vos men1bres., vous handicapanc de pour vous procurer le produic en quescion ec que voue
rnani.~r c:ertainc. Les c0in.s~qucnccs sonr notabJcs n1ais cas es rd qu>un simple sevrage n suffira pas; un
laissées à la discrétjon du a1en.e ur de jeu par exemple pass~ge dans un écablisse1nent de désintoxicacion (aux
une· perre pennanenre dJurt point dans un Attribut ou conditions de vie déterminées par le Mc11eur) s'avère
un~ Cara.ctérisdque1 voir Séquelles (p.156) obligatoire pour e débarrasser de ce problème.
f
reux e·t vous ,ent:r,etenez I..e poids d>un lourd secret se traîne dans votre 01nhre
cette réputa- coinme un boulet qui vous enchaîne. Et vous n}aimeriez
pas du [Oui: qu' U se retrouve en pleine JLLmière. D'aarres
personne,s dsqueraienr de ne guère apprécier non plus.
ac~démies d 'es·crime}.
020 R ÉSULTAT
réduite pour hon ne conduite - -
J Bon ne conduite -
et repencance.
Savoir irzter·dit (+4 PM) 2 Malade
31 Foi
Une curiosité n1a1 pJacéc, une coïncidence malheu- 2 - Malade 4 lsolcment
reuse ou des recherches trop poussées vous ont rendu Les conditions déplora- 5 Violence
gardien d'un savofr donr vou.s vous passeriez bien. bles de votre détention vous 6 BrutaJité
1
Surtout que des person ne,ç ma Untendonnées le recher- one fa.ir arcraper hi mort. Vous 7 Mignon
chent~ et vous avec! perdez définicivement un 8 Caîd
12 Mutilation -
vous avez dépassé l thodzon. D eux années vous on'r
1
L' isolemenr ec les dévo l·3 Bx trémis u.;s 1
renu éloigné de 1a Principaut~ (rajourez-les à râg vous ont permi de décou- l4 Con1pagnon 1
inlcialement défini pour votre personnag ) dunuu vrir la foi. oh vous gagnez 15 Corruptmon 1
le quelle vous avez goûté aux richesses de l'aventure Je rrait de Mé1noirc Dévor 16 Apprentis sage
17 Réseau
et gagné une Trouss·e de· trois compétences au niveau (Hjsrorique), soit vous
ia Opp ortunilé. -
6 à cho,lsür dans le don1aine Art exoliquc parmi les gagnez des cnne1nls excré-
19 Contacts
con1pétences encore inconnues du personnage. mis.ces une fois qu' Hs seronc
20 Aggravation
sorcis. Mais dans les deux - -
Ennemi surnaturel (+5 PM) cas cc n,esc guère violent.
Un inciden c pour le moins regrettable vous a
ani ré les foudres d'un en nemi que vous n,auriez 4 - Isolement
pas in1aginé dans vos pire cauch e m ars~ u n démon o .es gardiens haineux ou un~ rébelJk>n qui a inal
effroyable, des c hiens infcrnau sanguinaires~ un tourné vous onr condu1r en ceUuJe d [s,olcn1enl. Et le
1
ange d~ Ja vengea nce ou un sorcier émi11en1n1ent rrou, on n'en o.n que rarement indemne~ Vous gagnez
rt:doutable. ,Q uelles qu e n soient le ral ons, cet
1
le trait de Mémoire rouble psychologique (Trait) mars
ennemi ne v·e ut pa simp ~ emcnr volre rnorc ; iI veu[ moins ,i n1portant.
votre âme et son rou rment éternel.
5 - Violence
Sorcellerie (-5 PM) U a :faUu vous battre pour obtenir respec't et rran-
o·une n-1anière ou d >unc aurre vous avez n1is la quHlî ré. Mais cene fois vous avez perduj avec toure
main sur un rkud qui ne vou · a pas tué ni voué aux l'humili.acion que cela su.ppose. Choisjs ez entr~ unt:
dérnons con1me c'csc souvent Le cas. Vous connaissez ble~sure p rsi ran[c (la première case du rableau de
désormais un arcane de la sorct!lleric. Cc n'e c pas un Vira li ré esc cochée en permanence, voir Séquelles p. r56)
sort très puissant mais vous , avez commenr rexécucer. résultanr de mutilations, ou bi n une humiliation qui
oyez prudent I Vous risquez d 'attiser les flamme du vous a définitivement ôré WI Cercle d~plomb.
bûcher... D'un point de v ue cechniquc,, la règ]e U[ilisé~
figure au chapitre Système de jeu (p.132)
6 - Brtttalité traü de Mémoi rc Oépe11danc · (Ttait) mais st:s con é:-
Il a fallu vous battre pour obtenir r~
pect et tran- q ucncc.s do jvi<..'.nr t:tre consid.érablem.enc revues à la baisse
1
quillité, Veus avez.cassé des êtes m~i vous avez gag11é. (par ex-e.mpl s·On couthehdomadai.re est divisé par 5).
Vo s ores dans ]es cqmpétences BastQnner et Intilni-
darion augmeafenr de 2 potnts. I2 - Mutilation
Vous a.vez été sauvagen1enc mutilé pendant votre
7 - Mignon incarcéradon. Choisissez entre l'une des options
Vous avez arrir l ~arrention d'un des caïds de ~a suivantes: acquisition du rrak de Mémoire Handicap
prison et négocié sa protection en échange d\me faveur. (Trait); perte d ,un point dans votre Caraçcérisci.que
Une fc~·is dehors, lui ou ses sbires ne n1anqueronr pas de Rob.urtesse et perte de la première case du tableau de
rédarnet leur dû. Vous gagnez le cntlr de Mémoire Dette Vitalité; acquisidon du rrait de l'vlémoire Monsrrueux
(Événeu1ent),, ec une réputation, disonsu~ p.as très claire. (Trait); acquisition du rrait de Mémoj n: Trouble psycho-
logk].ue (TraiL) , vec un ou plusieur désordres rn:encaux
8 - Cafd ou changement affectifs (peur du no ir1 de ]a violenc,c,
1
Votre combat quoticUen pour la survie el la gan1eUe obse .sioni rroublc d,e la sexualité~ '"rc.) Voir Séquelles
v·ou , a fi.naJernent e[ 111alheureuse1nent opposé à !1un (p.r56)
d~ . aîds du pénitena.ier. Force esl de cons[ater que si 1
émésis (Événement) dans une VC'rsien 1noins violence. dur. Relancez le dé ~ sur un résulrrar. pajr d érai[ des
gens comme vous er cela a pu se passer relativement
9 - M ,e urtre bien (mais vous gagnez la réputation d,être vous-inèJne
La pdson esr u11e jung]e et vow avez dC1 vous y raciste) ; Ltn résultat impair indique au t:ontnüre que
comporter con1me un fauve pour survivre : vou avez
1 vou.s avez subi leur r.adsmt:. Dans ce ,ca choisissez. enc:rc
j
assassmé. l LUl de vru codétenus et gagné en réputa1âon Mutilation oa Vio1ence dans ceu:e tnên1e liste - ou bien
-a~n.d qu ·u n poiordc Crasse (c'csrà dire quevorre person- vous vou en ê:c:es sorli ,e n gagnant l,e rra.it de Mé'mo.jre
1
nage commence avec 1 point d~ Crasse de plus). Némésls (Événement), [Our en sacha.nc que pour ·Ce
groupe.! vou serez désormaj une cible de hob:.•
I4 - Compagnons
TECHNIQUE Vous avez refoint une pedte bande de truands. Bien
pradquc cane que vous étiez derrière les barreaux. Pas
Lenombre de Cercles dans un Actribur dépend initia- sîir qu,ils soient autre chose qu'envahissants une fois
leme11t du niveau ·de: la (.uacté.risdq111c associée~ saim: de libérés e1 qu]lils ne deviennent n1échants si vous cher-
t à s: Ct:rdes. Le t11aximum de Ct!rcl<:s que. l'on p(!Ut che-là vous en débarrasser.
obtenir à J'issue de ~a cré.ation de personnage est limité
à 6 par An:ribtu. rs - Co rruption
1
Attributs
V ALEUR Dl! LA CARACTÉRISTIQUE N OMBRE Dl! ÙRCLES GAGNÉS
là4 +1
5à8 +2
9 à 12 +3
13 à 16 +4
17 à 20 +5
FINITIONS •
{ l L
J ~ cn!0;tion de votre personnage_se œ.rmine, il ne vous d 'un capital de départ plus élevé. Le tableau ci-dessous
Leste qu'à déll1iir s0n apparence et sa personnalité, ses résu1ne le coûr de chaque augmentati0n.
possessions er son capiçal de départ, ainSi qu'à lui arrri-
buer lès p0inrs de Mé1noire qu'il vous resce à dépenser.
+ Apparence et personnalité
+ Points de Mémoir e I:aspect et les pensées de votre personnage vous
apparriennenr. Vous êtes donc libre de lui donner les
Vos points de Mémoire resranrs servent d 'expérience trairs que vous soub·aitez - en accord avec sa race et
p réli ni inaire er vous permertenr d'augmenter ou d'ac- ou ses origines ethniques ainsi que, dans une n1oindre
quérir des co1npétences, d'augmenter vos Caractéristi- mesure, ses Caractéristiques e rses Trairs. N'oubliez pas
de co1nposer taille, poids er n1usculatu re en fonction
de sa Robustesse.
Mémo.ir·e
A UGMllNTATIOlir
l PN\
+ /
Equipement
1 point de Caractéristique (au-delà de JO) 2PM Chaque personnage dispose d 'un capita l in itial pour
LCercle d'ALLribut 1J'M
s'équiper de la cêce aux pieds. Le montant de ce capital
l nouvelle con1pétence ouverte 2PM
.. est fixé à IO Couronnes d'or, ce qui exclue la possession
l niveaux de comrlétence IPM
JO Co supplémentaires 1 PM d'une n1aison ou d'u n cheval par exemple. Basez-vous
sur vocre Mémoire pour compléter la liste du matériel
auquel vous pouvez espérer avoir faci lement accès, a insi
ques (arrention à ne pas oublier de rajouter un cercle que votre domici le. Ceci dit, lors de vocre première
dans l'attribut concerné si une caractéristique passe au p artie de Nightprowler vous serez relativement pauvre
niveau supérieur) ou vos Attributs, voi re de bénéficier et il vous faudra cravailler... à votre façon bien sûr!
/11 ES COMPÉ,TENCES
•
eJ
-
,,
I e J ........
+ COMPÉTENCES
SPÉCIALISÉES
+ LES ARTS
Cercaincs compétences demand ne J.e se spécialiser PROFESSIONNELSI
dans un domaine. La pren1ière fois que vous 1obrcnez
l'une de ces co1npétences ~ choisjssez votre pécialisa-
rion. i vous venez à acquérir à nouveau la compétence~ L " ,. ~ en rurs.
con1petences pc.:uvent eae regroupees
CS
A-
deux possib1Hrrés s;offrent à nouveau. Vous pouvez dont Je 1:ableau suivant vous do:nne f 'organisatinn~
augmenter normalemenc vorrc premiêre spécialfsarion Cer[aines compétences apparaissenr dans plusieur~
de 2 poincs, ou alors ouvrir une nouvelle fois la compé- arts, sont n1arquée . d 'une roile (cdles qui demandenL
tence ,avec une autre spécialisation. Cela vous pern1er
1
ART SOC(AL.
AR ARI VOLEUR AkT
ARTFORAfN
ART
Awr "EltMIER
ART
COMMERÇANT MlLITAJRE EXOTlQUB UVR.fiSQU'E
--
""
Etiquette Planquer Gr1mper Jong Jagc ,;aiger
ncrhe M çonnage Écdr ,.
(Cec)i (Doi} (Rob) (Doi) (Rob)
Séduir:c Décamper Acrobadsrne
Gérer Piler (Cer) aviguer Cl uirpe:n 1agc H't:rboristcdc
(Car) {RUh)
'
(Doi}
P1·ôch -r Évaluer Es amo1.cr Dompcagc
LI '0 Ler '( Doi) S'orientCT Agricull ure Chirur i~
(Car} (Ct:r), {Doi) (Car)
JaugeT ~gOci<...~ Tr.icheT Bas ton.nc.r Monter 1
Langag<.: e llgiou
(Car) (Rob) (Car) (Doi)
li
Ecouter R p ·rcr · -~
Pègre Arn1é<! ArL Peup!e Artisanat i ·to .,r·
{Rob) ·( Rob} ~
'
·~
méréo. la qualité du sol er des sen1ailles ainsi que
Acrobatisrrte nombre de con naissa nces annexes.
(Art fora in - Doigté}
C oinpérence rei ne des forains cr outil de rravai.I de Alchimie {Art livresque)
nombre demonce-en-l'air, Acrobacisme regroupe coutes Connaissance et pratique des mélanges cc des rrans-
les techniques d e maîtrise corporelle, des pirouecces forinacions chi1niques. L'alchin1ie est une Compétence
<le l'acrobate à l'équilibre du funambu le. Noce : oui, complexe que l'on trouve rarement à un niveau supé-
c'est bien acrobacis1ne (le calent des acrobates) er non rieur à Confirmé. Elle est utilisée par les fabricants de
acrobatie (l'action couverte par ce calent). Pour plus de pocio11s: charlatans, brasseurs, empoisonneurs, chirur-
dérails reporre1;-vous directement au chapitre L'art d11. giens ou sorciers.
drteL (p.138).
Aristocratie (Art socia l}
Affaires (Art commerçant) l)o1naine de connaissances s'arrardant sur l' hisroire
Domaine de connaissances relal'if au commerce, de la noblesse dans la Principauté, de ses o rigines à
Affai res permet de connaître le fonctionnement de l'éco- nos jours. Arisrocrarie comprend la reconn aissance er
non1ic, ses principaux acteurs. ainsi que les gros concracs le déchiffrage des blasons, la généalogie des grandes
en COUIS de négociation. Le niveau du personnage peut familles er la connaissance des rappons de force établis
êcre utilisé poUicirconscrire son champ de connaissances : entre les différents clans.
quartier de la ville (Novice}, secteur d'acdvité (Apprenti,
Confmné), ville ( Professionnel}, Priocipaucé (Experr). A rmée {Art militaire)
Do1naine de connaissances s'intéressant à rous le.~
Agr icultu re (Art fermier} aspects de la vie milicaire. Hiérarchie, organisarion,
Recouvre à la fois les connaissances et la pratique coutu111es, discipline cr chanrs fonr partie de la Compé-
des métiers de la rerre, évidemmenr très répandus dans tence. Le niveau Professionnel correspond généra len1ent
les classes paysannes. Agricu lture inclue les condicions à un engagen1cnt de plusieurs années cr le.: niveau Expert
étend la conna issanèe aux spécificités de cous les con Aies
armés de la Pri ncipauté et de ses proches voisins.
Conduire
Connaissance et pradque des rechniques du bois. (Art fermier -Robustesse)
Connaissan c ~c pratique de attelages tirés par d,cs
1 1
Depuis le choix des essences jusqu à J encadrement d un
chantier la Compétenct! Cha.rpcnrage fa.it parlie des cech- bêces de trait - souvent des bœufs ou des chevaux.
niques d<.~ base de la paysannerie - qo elle .soir cmpJoyée Conduire pcrmel de diriger l'attelage aux différentes
1
pour con:,tntlre ou réparer une charpente, une maison en aUuresl de s'occuper des bêtes el d'entretenir le véhkulc~
rondins voire même une charrue ou Ltne carriole.
Co1itorsion (Art forairt)
Chasser (Art exotique - Doigté) Technique permeu:an[ de se ,fo.u61er dans les con du ics
'frès peu fréquente en viHc et dans les fuubou :rgs les plus écroics en faisant prendre à son corps des posi-
où l\~l,evage a depuis long eni.ps remplacé ia chasset rions qui demande ne un certain nrraînemc11t. Les plus
cecce Compérencc resce l'apanage des av,e nturiers; des doués de contorsionnîsres ont capabl~s de déboiler
archers ou des exterm inaceurs de nu i.sances. Chfl. set certains os pour de~ performances p,fut6t prodigieuses
permet d~ onnaître toute_s les cechniqut!S pour s~ap - comme tenir dan une hohe.
procher et capturer ou abarcre k gibier - y compris le
1
dr à rare> à l1arbalète et l art du piégeage. La spécia- ,C uisine1"
1isacion de 'Chasser* ne concerne que les armes de [tr (Art militaire· - Caractère)
ec les pièges (par exempl~ arci lance, arba]ète, piège à Connaissance des rcchniqucs dJinte,r rogadon et de
loups, colers, ecc.). ttention à ne pas confondre avec pression psychologique utilisées par les forces de l'ordre
Faunt' ,g ui comprend les connajssanc~ dt::s anhnatL"'< • e t la pègre pour faire parler les prisonniers. Cuisiner e~t
ici ce sont juste des [cchniques de chasse1 pa..~ le rypc de une forme d intimidation qui den-ia.nde génétalement
chasse. Pour plus de déraH.s reponct.-Yous directen1ent beaucoup de paüence pi011r obtenir des résultats et :sjop-
au chapirrc Lart du duel (p.138). pose à l'Aplomb de la vicrin1e..
120
P ercer (Art voleur)
Connaissance et pratique du perçage des coffres.
Cette technique est une spéciaLsacion des cambrio-
lcul'S apparue avec le pel'foctionnen1enc des coffres-
forcs ec l'apparition des chantbres forces au cours de
ces dernières décennies. Percer inclut des bases sur la
connaissance des matériaux, des systèmes de fermeture
er des outils uril isés.
Planqu er
(Art voleur - Doigté)
Arr de la discrétion cc du déplace1ncnr silencieux.
Pin nquer pennet de se cacher dans les recoins so1nbres,
d'approcher dans le dos d'un individu ou de rro1nper
la vigilance des gardes. Tl est à noter qu'un équipement
bruyant limite fo rtement les chances de discrétion ...
à noter que la compétence pennettant de cachel' des
objets est Esca mocer.
Sec0.u1. ir (Art ferm·ier ~ Cervelle) et des légendes qui drcu[enr sur les sorciers C[ leur art
Connaissa·ncc erc: pradq u des premiers ges ces secrer1 sur les signes et symboles qu' ils emploient.
per-nu~tta nt de répondre à une b]essu~re.~ un e.1:npoi,son.-
ne_ment1 une chu.tem un évanouissement. Très courance Survie (Art exotique ~. Cervelle)
en milieu rULrali ,Ja ptoxi11üté de soîgneurs tend à la Ensemble de œcb.niques ·et de connaissances peC"mer-
fiüre oublier en milieu nrbain. Secourir ne permer en tant au voyageur de survivre dans un environnen1enr
1
aucuo cas de soi1gner mais d empêcher une aggravation . hosrUe : savoir où rrouver de la nourrirure, que cha ser,
Gettc.: co1npérence peur: être co1nbmée avec chirurgle que. manger sans r]sque, comment trouver de lleauJ où.
f!OUs plus et>~ fficadté . Pou.r pJus de détails re1)ortez-vous dormir, comn-ient se c:onsrruirc un abrî provisoire et aurrcs
direccement au chapkre La santé (p.155) n1échodes ass.urant un confurr n1iJnjn1um sensé linliccr Jcs
risques de désagré menrs liés à Ja vie au grand air.
Ur,banisme*
(Art valeur, Art fermier)
,Se"d uire
. Domaine de connaissances fo,calisé sur Ja ciré, son
(Art so,cia·l - Caractère) agencemenc et rb,i stoke de ses: bâdsses~ UrbanËsm,e est
Art de s'attirer les faveurs dJautrui par le jeu de la très u ci le pour savoir où trouver une bo udq uc ou W1 indj-
séducrion. Géué[,a lement physkp1e, Séduire:: repose en vidu en particulier, savoir s'orienter lorsque ~ >on s1enfuit,
fair sur la connajssance d June mulcjcude de facteurs connaitre les jou_rs et Jes ecnplacemenrs des marchés, les
favorisanr les rapports homosexuels ou hérérosexuds. end.rolrs où J'en peur faire de bonnes affaires et les ruelle-S
l.a . éducdon peut durer le l'.,emps d"un é,rénernent, crapuleu ses~ Cette compétence 11éoessire de se spécialiser
11
d une ilJusion ou se rravaiHer sur le long terme. en choisissan une cité, en générale celle où. vous avez
grandi. Pour plus dt-; d~caUs rcportezavous dircctemenl
au chapitre l'art du duel (p.r38).
e..Xpérience des _truands repose es~enticHcmenr. sur ~ polnts d"'E ' . ' par les person-
L opuquc, ics . xpen~nce gagnes
• + 1
la fa.~on do.ne ils mènent leur vtc. Chaque.:: 1our nages de Nightprozuler dépendent essentieUe1nenc de
nouveau est Joccasion d'une <CJ"apulerie, chaque cuucher la progression de Jeurs activicés. Eri i::anr que meneur
de soleil est un combar de gagné ur la vie1 cha,q ue bll!S- de jeu. c'es~ à vous d"évaluet la rétribuüon de chaque
ure qui n tue pas est une victoire ur la mort} chaque personnage à la fin d 'une partie. Les crilères stùvanrs
Couronne d'or amassée est un trésor. En suivanr cene sonr là pour vous aider dans cette câche déHcate.
Tablea u d es genres d e bo ns coups
G RE GAI N DESCRIPTION
Les in idadves heureus,es ou n1alheureus,es du plus discret qui fair des efforrs pour- resccr dan le
personnage tapporcenr eHes aussi de l"Expérience. ton de son personnage sans nuire i liincérèt d la
Lorsqu>un joueur émcc une idée réalisable dont les partie. C0Hcr à l'ambiance voire Ja distilJcr, décrire les
1
conséquences sont de fair~ avancer la partie en faveur actions de son p~rsonnage plutôt que lancer bêrctnenr
du groupe ou, au concraire, dont 1 s conséquences 1e dé, metrre en scène les états du personnage (fàtigue
Cra se, bJessures, charistne, erc.)) appeler les autre exemple iJ csr hors de que tion de prendre Ia Compé~
par le nQm de leu r avatar, ·e taire quand on ·se K.O. tencc: Monccr si lhn n'a pa eu la moindre occasjon de
ou trop éloigné pour être enccndu suffie largement à dievaucher. Le tabJeau ,ci-dessous résun1e Jcs dépenses
récolcer le ma.ximu m. po· iblcs des points d > xpérience (PE).
Selon vorre estimacion vou pouve1.. distribuer de I à Les techniques d dud hors des; accirudes de base
3 poincs par partie pour rincerpréradon. sont encore un poinr à parc. Le chapitre~ L'art du ducl,
(p.138) contienr la descripcion de ces école pour le
,, combat et la course-poursuke ; recevoir leur en eigoe-
Progre Sl011 ment implique dt: se soun1errre à de long moi d>e11-
craînen1enr intensif ec coÛ[CllX. Il n,en coûte pas de P'E
Les poinis cl ~Expérience (P ) glanés peuvcnr être mais de [ta.rgcnt1 du. sang,. de la su~ur des larmes et du
dépens~s s ·lon les désirs des joueurs, pour peu qu Hs temps, à la compJètt discrétion du nrieneur de j u.
sojent cohércnrs avec leurs actions au cour dll jeu. Par
'
~~
-
- 1
AUGMENTATION CofJTEN PE:
-
Chaque niveau de Com11étence au delà c.lu niv<::au 6 Score at:tu ·Ide la compétence
EXEMPLE DE
~
GREATION DE PERSONNAGE
6, Langag~ (Mélodeti) r3. Alko aura également le Irait C 1cst avec unt: certaine ma.Hce qu il choisiL le Trait
suivant : olidarité optionnel éduisa nt pour l poi.ntS de mé1noir . Puis 11
1
La r.rousse de compétences donr 11 hérlc-e d son compércnces exisranrcs, soit 16 points de compérences. Il
milieu est la suivante : Affahe , PoBciqu'e; une otnpé- dédde d augmenter Mécanique de 5 poin[S1 Déca[nper
rencc d'Art fermier au choix. er Lancer de 4 points et enfin Acroba isme de 3 points.
J ean-Pierre choisie Maçonnage com me compé~encc Au final, AJko aura les compétenc~s suivante !
d 'Arl fermier. U possède déjà la compétence Polh:ique, Acrobatismc 9, Contorsion 6, · écamper 10, écouCC!f
celle ci era donc augmentée de 2 point:s. 6, évaluer 6, :rri mper 6 Mécanique t:r Planquer 6,.
Son origine sociale lui donne également le 'Traie : Repérer 6, Ur hanjsme* (Bcjofa) 6 Polidqlle 8 Aristo-
Morale ainsi qu'un cercle de lucidité supplén1enrairc. cratie: 6, Histoir~ 6, Langage (Mélorien) r,, Affaires 61
Maçonnage 6, Lanc;cr 10.
Jean-Pkrre pense qu•AJko a n1al tourné suite à u n~
, il prends donc: la ca sure correspon-
erreur judtciairc_ J eu ne l ayanl pourtant déjà vécu A1ko a encore
dante (e't un cercle en Aplomb supplén1encaire dû à toue à apprendre, majs la volonté et Ja curiosité ILLi
cet:te cassllre), cc lance un d20 ur la rabl des séjours pern1ettronc peut-être de survivre.
es deux ,bretteu.rs se sttluent la douleurface au do~x fredonnement des ;~ap:ières
solentzellernent~ Pas de· cliquetant dans le petit matin"' J2:J!:el déhaliage
ures itependant, jufl:e deux lames portées d'art m,artia/ qu'un duel à Sarnarande. Une ode
devant les yeux puis rabattues sur le côté d >u.n cornposée de passes .en sixte, de parades en qttarte,
mouvement sec du poignet.. Sob~e, efficace, itn de feintes et riJJ'offeJ fulgurantes..... Et nous voilà
salut aussi acéré que ces deux rapières sur le point déjà face au premier sang .~ une eflaji.lade somhrc
J
ae j •
sexprtmer. vient d app,araître sur la p0mmette de l adv.ersair:e
11
de mon maitre.
'Bientôt, les prérogatives de ces deux hommes .& peur·- ou la colère - commence à app.a1,.aître au
seffeceront devant les impérati.ft de !acier. .(gs fond de ses yeux.. On ne sen prend pas à 'Reberto
lames sentrecroisent maintenant, glissant [''une (jomez à la l~gèrre,
il eff !A plus fine lame de, la
sur !autre dans un crissement métallique, presque princip,auté. Etpourtant, chaquejour ,qu;tAriam
une caresse.. Un son ,aussi froid quJune tombe~ aussi fait découvre un nouveau candidat au suicide.
intime qu~un baiser. ·P ourquoi cet homm,e eft-il venu défier la mort ce
matin ? Poier une fille ? Po,u r un mot de trop ?
Puis le ballet commence, Les deux ho,m1nes semblent v1llez savoir. 'De toutefaçon~ cela na plus d,irn-
danser dans le soleil naissant. ..f!s passes $ enchaî- portance : it va mourir et il le sait. Il sent déjà le
nent, le temps efi suspendu.~, impo~"'te la 1nort ou for caresser ses entrailles.
li se bat encore mais tout espoir a déserté ses pru-
nelles, le mouvement de ses mainr se fait méca-
nique, une mécanique grippée, rouillée par la
fatalité, lisant ra .fin dans le reflet de l'acier. Ses
p.as sefont hésitants, il trébuche souvt:nt et ne peut
échapp,,er a un nouveau. coup porté. Une large trace
sanglante vient .barrer son torse sa vie imp;-ègne
petit .à petit sa chemise qui, de blanche, se .Pare
bientôt d'écarlate. honte de la défaite quand elle survientface à un
adversaire supérieur.
1:§ Ilyle de ~herto devientflamboyant ; il arrêtera Une feinte audacieuse, une ripofle malhabile de
bientôt de jouer avec son adversaire et met-n·a un !autre bretteu1~ une esquive et un cou.p po11é au
terme .à sa vie, dans un dernier éclat de lunrzîère niveau du tho1YJX détourné au dernier moment.
sur sa rapière. Il adopte une pause nonchalante, .(a lame de ~berto s'enfonce dans les chairs tendres
s,on corps tout entier devient une insulte adressée à .d u cou de son adversaire. .(o.mbre de la mort vient
son opp.osant. Il abandonnefinalement lefficacité voiler son regard son corps s'affaisse dans 1./Jn soupir
pour se concentrer su1~· Le sp·e{/acle* Il donne la mort, déchirant Un s.imple filet de sang vient rouiller
mais une mort digne~ On ne doit tirer aucune ses lèvres. CeH fini.
1 IGo MoNTOYA
cHJto IQU EURDF. RoB.h RTO GoMEZ.
es règles de MghtprowlerutWsent un unique dé àvi fib11 Les compétences sont privilégiées par rapport a.ux
L face (d20) pour gérer rous lc.:s cas d.e ngt1re. Comme
daw roue jeu de rôle il n'est pas toujours n~cessaire de
caractéristiques afin de favoriser la professionnali ation
des personnages. Le n.îveau d 'une compérence sert ~
fàireappel aux 1·èglcs si le résultat de llact]on est évidentJ la fois de référence lors des œsrs (pkuôr qu'un seuil de
ou si 1action n)a pas d 1 impac:c crucial sur le déroule111ent difficulté fixe à atteindre) et de limîtet dans le sens qu,il
de 1~histoire .. Dans ces caS::-~a i 1 est souvent préférable de ne suffie pas de posséder une compécence pour avoir de
régler les situadons d )une pirouette de narration pour bonnes chances de réussir n•importe quelle acdon la
ne pas risquer de casser le ryth.me et J'an1biance de la concernant ~ il fautaussi posséder un bon niveau. AinsL
1
panie. Et lorsqu un test s'avère néccssain1; il sufilir: en Wl personnage peu doué à répée fera][ LnÎe'UX. d évÜer
général de lance" un dé et de co.m parer le résultat avec de se fro cter à un spadassi'n cxpé:rimc.nc~ pour ne pas s~
1
1a com.pétcnc:t du personnage. Un résulnu infèrit:u.r 0 u 1 retrouver au cimetière. À cette base sin1plel su.ffisaiue
1
égal au niveau d,e co,mpérenoe débouche sur un su<::cès pour jouer à Nigh:rprowler sans risquer d être débordé
cr inversemenc un résultat ·strictement supérieur sera par les rtgles, viennent s>ajouret quelqut:s précisions et
sanct1onné par un échec. 1nécanis111es déraillés dans les pages suivances.
J - Les règles ont un accessoire qui ne doic pas nu.ire au qu1u1111ouveau jet soit nécessaire. » En combat chacun
bon déroulemt!n r ck la partie. d~enc:re eux dure appro:xln"Iadvemcnt de une à trois
4 - CcnestquunJeU~t
1 jo •
secondes, selon tes besoins narmâ fs du me ne u.r de jeu.
Sinon on c-0nsidère en général qu'an tour de jeu dur-e
1
ÜPTIO
1
: EVALUER LA SITUATION
~ LES MODIFICATEURS Î'
Un joueur. prudent préférera souven[ se faire une id~c
de ses -chanc;es de succës avanc de tonttcr une action qui
DE DIFFICULTE pourraîr n1ercre son avenir en péril. Dans la plupart des cas
le meneur de: jeu peut se c0intentc:r d >une esdrnatjon par
adjectifs-pour peu que le:! personnage soir. compérc:tu dan
Lorsqu~un personnage enrreprend une action dans des le domaine qu' i] ex.amine - en se servant du rahleau de
-ondi-tions normales pour lui, il ne bénéficie d 'a.ucun Modüi ateurs d d.iflicuhé. Le joueur n aura pas de ·hiffie
modificateur à son jet de dé - ni positif (un bonus) préd niais une csttmatiun con,renable à qu lquc point
ni négatif (un malus). En revanche dès qu.,un élém.ent: près. Plu i1 a de facteurs ~ prendre en comRte:) plus ecce
~:ient favoriser le personnage ou> au con' raire, le gêner,
~
l meneur de jeu peuc décider de traduire ce{ éJém ne Lorsqu une évaluation ~av" rt= .cruciale pour le jou ur Je
·ous la forme d>un :m odihcaceur de dlflicu]té que l1on mie neur ck jeu peut luj demande1· de rester la compétence
applique au niveau de compétence. [appréciation d 'un appropriéeà1,acrion évaluée ... rdélayer ses inf<>rmacionsen
odificateur esr laissée à la discrétion du 1neneu.r de jeu fonction de la qualité du résulcac. En cas d,échec imporran1,
1
uand elle n esc pa - imposée par les règles. Par exemple 1 il peut mêrne dé ider de ra jouter un malus supplémentair.e
.e blessur.es d>un personnage causenc d _s n1alus à ses si le joueur décide de quand u1eme center l action, afin de
cions physiques; ces malus dépendent du type de syrnbo1i.ser son incapaché à cerner préci ément la siruation.
blessure er sont gérés pa r des règles a.déquaccs. Afin que Je joueur ne sache pas i on ,~valuadon esc bonne
e cahleau ci- dessous donne une idée des modifica- ou mauvaise, il peur être i ncére anL de lai ser le rneneur
• u.rs à appliquer en foncdoo de la sit:uadon. Au final,, faire ce jet.
dans un jer de dé la va leur importante est: le seun de
e t, composé <le la somme de la compc!re::nce et d un_ _..,__ _ __ _ _~==~=-
1
'
Modificateur d ,e difficulté
k
1
1
iâ9 important
,_
facile I ardue
i 10 à 12 providentiel I handicapanL enfaul i ne / j nextrica ble
13 et miraculeux / dramatique 1 immanquable: I suicidaire
-
;
1,acdon cnrreprise est une réussite. plus le résultac du
EVALUER LA QUALITÉ dé est .élevé,, meilleure esr Ja cc:!ussirc. Inversement
s1 1\1ction entreprise est un échc;c> pJus faible es.r 1
DES RÉSULTATS 1
résult:ar du dé, plus carasr.rophiql1e esl" l écht . L3 valeur
numérique de la qualité du r~sulra'c: esc donnée par les
seuils de qualiré qui dépendent des tranches de4 po'int.s
D ans certaines circonscances il peur êcre in'Céressant dan 1- résulrar du dé.
e connaître l'ampleur exacte d;un.e réussi·ce ou d un Le cahieau page sulvante donne tu1c inrc~·prétatiù:q de.s
1
hec - à de.s fins narratives, par exernpJe, mais aussi résu1cats et des s-euils de qualité. Les con equcn c~ précise
... an le cas de jer. d~oppo,sition con1me les co·mbats sonc laissées à rapprédarion du meneur de j ·u ; il csr
o [es peursuites,, ou implement pour pitnenter Jes conseillé de S7cn servir à t]u·e e.ssentidlerneru ~ thédque,
nséquen c ~ de chaque action. En règle gén raJc, si pour ajouter un pJus à l 'an1biance de la partie.
nterpr.etation des résultats
,
D20 QtJALITÊ DE : RÉUSSITE I ECHEC INTERPRÉTATION CONSÉQUENCES
anccdcnique /critique « c1uazs. c'est 1a11ssi qmn ... N rien d\! 1't!tnarquable I
là 4
+ 1 /-5 « il:J' ,ides jours comme a... >t con éqw:ucc très grav s
franche J désastreux ,<\dan~; les rè9/es de l'o.ri )~ I bénéfice anecdotique I
+l / -4 H la gamelle ~~ action cornprmuisc
excell~n le / grave iX ie slyle l'H plus ! » I avantage iraé,r~· ·aat I
/ -3 <t la L'faque en plus J " compikalion importante
·~œcptionneJle I franc « le coup de m'1itre )1 I 1naxilnun1 des espérances /
+4/ ·2 « ce qu'il fcûlnü tvirer >• légère co rnpHcaLion
criEiq uc / bénin 4( ad111 ire f ~> J résultat sp"Cctaa1laire /
b5 / -J 4< don r111age. . . )• sans conséquence nota M
éd1t:c crilique « ciorn mage. .. » catastrophe
,
La 1naltrise ~e traduil par un test de c-0mpérence dont
LES RES ULTATS 1
j 1 ES ACTIONS COMPLEXES
~ '- /l L (.... 1.- , L J l" l t t. '
ne acdon con1plcxc implique plusieurs person- combine alo rs les valeurs des eompécenees donr on
U nages ou se résou1 en plusicu rs jets de dé et en plus
d'un cour de jeu. Les n1odificateurs de difficulcé et les
tire la moyenne arrondie à l'inférieur. li csc également
possible de combiner des compétences lorsque
qualicés des réussices ou des échecs décries plus haur l'expérience acquise dans une aucre compécence que
s'appüquenc à tous les types d 'acrions. celle qui doit êcre utilisée peu1 nianifescemenr aider
le personnage, par exemple combiner Chirurgie
avec Premier Soins, si on a un niveau plus élevé ca
Chirurgie.
+ ACTIONS COMBINÉES
! ! < 1 .,1..
Lorsque des personnages se mettent à plusieurs pour
faire une action, on co1nbine alors les compétences de
• ces personnages de la mêrne façon afin de fàlrc un seul
P arfois une accion céalisée par un personnage peur jet. Le maîcre de jeu peuc alors donner un modilicateur
metcre plusieurs de ses compétences à l'épreuve. On afin de reAécer l'aide ou la gêne occasionnée.
Sort; cnchanlcrncni
Le Contrar est une technique pour résoudre les
Riluel a cions complexes, qui mer raccenr sur le stress de
joueurs ~t qui> ass.~z lourdt.: lcchnique1nenc, ne devrair
être utilisée que pa:rcim.onicu.s~ment. 'Bou[ d'abord,.
DELA SORCELLERIE un contrat est un euil à atteindre pou1· déterminer
la réussite:: ou l"ad1èveme11r d'une action. On arteim:
El DES, MIRAC,LES le contrat en faisant plusi eurs rcsrs, er en cumulant
1
mécanis.1:ne est le nlên1e, avec les nivc.:aux de cérémonie pour quaHté rechei-chée pour 1ensemble. Ü'cs obsrades Olt des
Jancer1 et: Religion 1(p.121) à la place de Sorce/Jerie. ajdcs pcuve1u venir se reHancher ou 'ajouter au cumul
Une petite remarque conccrnanc les obje[S magiques des qualités. ,C es imprévus correspondent norn1alen1enr
: un objcc magique esc en qudque sorte un enrcgis· reur, à l'ajout d 'une tâche supplémentaire ou aiu contraire à
1
qui csc capable de rejouer encore et toujours le merne une aide bienvenue. La sicuation détermine ombien de
sorr, td qu, il a éré lancé par le créateur de J>obje' . personne peuvent se n1ettre à rouvrage et le n1veau <le
Un objet magique1 cond~nd.ra donc une t{copie> des compétence qu ~1les doivcnl avoîr ! concocter un breu-
1
compétences, avancages ei désavanrage. utilisés pour vage alchitn ique à plu ieur ri que d être plus dangt!-
le créer. Seul n1a nque le jer <le dé. La poss~bilité existe reux qu"avancageux, en pa.rticulicr sj l'un des p~rrtici
donc; n1alheurcuserncnc qu'un objet rnagiqu~ fasse un panr:s ne possède aucune coDnaissance sur le sujet, mals
échec critique.: sur un 20 ob cnu par on uriiï ateur.,.. bârh une maison requîerc ~nuant de bras que possfbl
À ce stade, j] est peut-être pcrdnenc de souHgner que el l'on trouve roujours à occuper ceux dont ce n'est pas
dans Nightprowler, la magie est généralenl!etu affaire le don1aine. Au meneu r de jeu de voir. A noœr que la
de P J... Le chapirre Science magie et religion (p.252) règle du Conrrac esc ucHisée pour représenrer 1a course--
donne de plus a mpfes informations quan t au conrexre poursuice (p.139).
dans lequel se voie uciHséc la magie.
Forcl~ un c.:rrurc à combinaison au 1.oucber. ciseler un bijou en ar~ent. panser et nourrit ving chevaux.
4 / 16
remplacer le Gontenu d'une bour c portt.:e pa-r quelqu'un sans se faire remarquer, échapper à Ja roilêcc
- - - - -- - - - - - ---------4
cnoyer ~seul) les écurie du pa lais, falsifier 1~ecriture du Prince. forcer une serrure piégée niagiquement
5 / 20
de fa ·on totalement sikncicusc et attaché au plafond a-une pièce en dt' sus dfun gardt assoupi.
+ LES ACTIONS À la différence du monde de::s honnêtc.s gen ceux
qui ne vous,ain1ent pa ne se conn ·nrc·cont p ut- être pas
EN OPP 0SITION 1 de ne plus rraicec avec vous) de vou ~viccr ou <le vous
consput·r ; ils irone jusqu'à vous poignarder à m·o rr.
Les règles de Répuratio.n de Nightprowler one
Les accians en opposition sonc des actions sin1ples accessoires. Dans ridéal eesr au meneur de jeu de renir
dans lesque11es on renconrre une compétition. Faire lt: compte d s attitudes et des relations que manifestent.
les poches d,un riche marchand, se planquer, repérer les personnage e1 les groupes rencontrés.
quclqu•un marchander ou se battre sonl des exemples Et en guise de corollaire, dest aux joueurs de faire en
typiques d oppositions. Chaque personnage imnpHqué sorce de g~rcr au mieux ces attitudes Ct rdarionsa Afin elc
1
dans une action er1 01pposit:ion effectue un cest dt! vous assjster d.an_ cette tâch vous uouvcrez ci~dcssou s
compécence sranda rd el compare la qu.al ité de on la descripdon des six niveaux de relation, six paJi rs
résultat à ceUe d autruL La qualîté la plus élevée 1'em- qui vous aideronc à visualiser de manière simplist,e
pocce, à qualité égale c'est le stan1 q.i~o' et rien ne change la Répucadon d un personnage. Bien évidemmen ,
1
dans la confroncacion. Toutefoi , poUI le opposidons l' hypocrisie et fes faux-sc:rnb1ant.s aidant, les joueurs
revêra nr un aspecc ractique, celles que le duel ou la n'auront: pas. néccssairemenr la n1êmc perception que le
cour e-poursuire, entrer plus profondémcnc dans les meneur des relations qu i.ls ~nlrcdennenL avec untd ou
détails peut ajourer un pimeru: intéressanL à la sjtuatlon. untel et ce faisant~ d leur Réputation réel le.
On utiH.sc alors le modè]e du duel, décrit au chapitre
Làrt du duel) pour lequel sont donn~s des exCmple 1
Réputations positives
nairanr de la course-poursuicc et du combat.
î euLre L'absence d' ho Lilicé esL d~jà un b énéfice.
Il
de l~ur auteurs. En foncdon des actes perpérrés et de leur Volrc inrerlocul ur n e vou apprécie pas. JI vou évite. et
Dépréciée
efficacité ceux-ci seronr considérés par leurs pairs corn me ne traitera avec vous en ilm:unc circon~ta n c.
de petics poissons ou de gros requins. Votre interlo tueur ne vous aime pas. 11 n'hésitera pas à le
Désagréable faire savoir à quiconque de ses p!lloches ou a socié serait
lenticSde se co1npromcLtre avec vous.
DES ATTRIBUTS
Att1ibut Lucidité
Ces règles sous...entendenr quel 'Artribut correspond le raison nemenr. em: l'adapra:cion du personnage
à l ''a.cclon entreprise et qu;un Cercle, au mlnimurn, définissent sa capacité à maîtdser une skuacion. La dépense
est dépensé au cours de l>act:ion. Le meneur de jeu de cercles de Lucidké pern1et .au personnage d 'andcipcr les
es'C seul juge de la possibilité ou non d 'uti 1iser un évén -n1erus) de proncer de ]a siruadon etc.
Atrrîbur au cour d'une action ~xrérieure au combat.
n esr en effet conseillé d e rés,e rver cecte option à
1
E lniriative d-'u_n personnage repré. ~nre la Sancé il est exténué et doic e r-epost:r pour récupérer r
con1binaison de sa rapidicé e r de sa justesse de ca. e d 'Endurance par row de jelL Le! Cercles dépensés e
réaction. L initiative pennct d 'avoir de l'avançe regagnenl co1n1ne indiqué plus bas.
dans une poursuicc> de prendre la paro] e en premier
1 Dans ceir[aincs sh:uadons pa rrku1ièren1ent dange-
ou plu généralement: d'agir en premier dans une reuseli pour le personnage ou lorsque ce1w-ci esc cerrorisé,
ituadon de duel. le rncncur de jeu peut accorder au joueur de dépenser ses
Cercles d 'Aplomb en dernier rccotuS afin de concinuer à
agir (courir, se batcre, etc.}, mû par la force de sa volonté.
La. conséquence d'un tel dépassen1ent fait qu)au terme de
son acrion, le personnage récupérera son Endur,ance crois
fois pJus lentement.
le personnage à s'acquitter d 'un vrai repos répararcur de
+ RÉCUPÉRATION sept heures de somn1eil (plus pour les Félis). Dans le
mêine ordcc d'idées, il n'est pas possible d 'enchaîner plus
DES CERCLES de deux journées de brève récupération : la 1roisiè1nc
devra impérativement compccr un sommeil de sept
D'ATTRIBUTS heures. Tanr que celui-ci n'aura pas écé accompli, le
personnage ne pourra pas récupérer de Cercles.
T outescèneépuisanLe (duel, dépasse1nent) dans laquelle
un personnage s' invesLit se 1nontre éprouvanre tant pour
le corps que pour l'esprit. Celle fatigue est symbolisée par
les Attributs. À la fin de la scène, tous lesAuribucs rombés + PERTE DÉFINITIVE
à zéro re1noncenc d'un Cercle; les aucres conservenc leur
rotai accuel. Récupérer ses 1naxima den1a11de de prendre D'UN ATTRIBUT
du repos : quarre heures de som n1eil au n1i 11imum, au +- 1
bout desquelles un personnage regagne un non1bre de
Cercles égal au quarc inférieur de sa Caraccérisrique Ü ans cerraines ctrconscanccs un personnage peur se
associée. Il <.:se possible de ramener cecre condicion à voir retirer défi nicivemcnr un Cercle dans un Attribue.
scule1nenr deux heLtres de son1n1eil, en s'octroyant d eux li n'est cependant pas possible de comber à zéro de
autres heures de bon ccmps : au lie en bonne compagnie, cecce manière: plutôt que de se voir retirer son dernier
dans un cabaret, un bar ou un écablissemcnc de bains Cercle permanent, le personnage perd un point dans la
- tout cc qui permet au personnage de se changer les Caractéristique associée ec recalcule son nouveau total
idées et de se faire plaisir. de Cercles. Tous les n1odificateurs dont il a pu bénéficier
Toutefois, il n'est possible de récupérer qu'une seule ou qui one pu le grever à l:i création de pcrson nage ne
fois par jour. Au-delà, la fatigue rrop manifeste contrai ne sont pas pris en compte.
~ Nightprowler, les truands sont raremcur des d~ Crasse. Toutes l~s actions enrreprises dle cette manière
rendtes cc se fuurvoicnc sur Jes cbemi ns du crime et du doivent sysr:éma.-ciquemenr s'orienter vers un objectif
déshonneur en se pr tanr snuvoot aux piles bassesses. Pour
1
égoïste. vil ou néfaste pour aun·uL li n~est pas question
syrnbol iiser Eecte attitude,. chacun possède un compmur de
1 daide,. qui que ce soit par ce biais~ arnt ou, ennemi.
'Crasse sur sa feuille de persoo nage. Au début de ~a pa.r rie,
cet accessofr démarre·avec o ·Cercle sur un m~"{Ï.1nun1 de ) <~ li n y a de chance que .P0 ur la racaille ! »
1
pour route la clique crapuleuse des cdminels, er de o Cercle Le joueur peuc rnoclifier une description effe,ctuée par
sur 2 sculctnenr pour Je-s atnres, réputés honnêtes gens. le m'e.neur de jeu pour l'.ourncr la skuarion li f}ivantage
de son penonnage. Lor d ,une poursuheJ par exen1.ple}
iJ se pourrail bien qu'un cul-de-sac fatal dévoile finale-
ment une échelle ou un conduir étroir dans lequel s,en-
FAIRE UNE CRASSE gouff.rer ; qu'ün poursuivanl pose maJencontteuse1nent
Je pied sw une planche pourrie ou qu'un pot de Beurs
se d écrochc a.ccidcntdlement de l'érage d 'tunt: malso.n.
1
Voici un aperçu des L.LdHsations pc:usibles ayant pou.r Un. pe·rson nage pourrait aussi avoir la chance de
conséquence de faire engntnger au person.nage 1 Cercle reuouver un couteau dans sa botte pour couper ses
1
liens, de voir l 'armc d M
un milicien se briser ou la sienne
résister conrre toare a.rtente. Avec une tell~ chance~ Les
1
gardes d une tnaison pourraient regarder ailleurs ou
éternuer au mom~n[ opporcun pour faciliter une ruite
ou une infikrarion. Toutes ces util isari ons mettent en
1
. s .,. :zns1nu,
« La vermine . . e pa1~ ,tout.' »
Écoper <l"un Cercle de C rass permec égaJement d faire
intervenir fun des contacts crapuleux: du p ersonnage
(pour peu qu' H en dispose) au moment adéquatr Cene ,,.
arrivée a point nommé conceme généralement quel-
qu'un qui ne devrait norn1alen1enr pas e tr-ouver dans
les parages~ Les hasards de ]a vie font qu,iJ débou]e au
bon endroit au bon manient - sans courefojs que, cela
nulse cottalement àJa créclibllicé de la scè.ne. Lorsque Jes
personnages des joueuts sont séparés er. que 1\u1 d1ieID
tombe sur une embûche gagner un Cerde de Crasse
consrirue Ltn moyen efficace - gri.ce à une piroueu:e
astucieuse et une diipse bien sentie~ de ra.mener près
de soi l!un de ses comnpagnons (pour peu que son joueur
soie d }accord). Dans tous les casl cela ne change en rien
les rapports qu,encretienr le personnage a.vec ces incer-
venants de la dernière chance.
4 DÉROULEMENT
Un Duel ~c c:on.sci.ru~ d'actions en opposu:Jon,
modifiées par des avantages et ouvertur s donnés par leurs
option ra dq ues. À chaque tour de jeu les opposants
du>isissent en secret une opuon parmi celles à leur
disposkio11, puis réso.lvent Ja sin1ation en 1Jenant compce
d·cs avantages er chang·en1en-Cs apporté-S. l.e-S op"tions sont
représentée-S. de manière simplifiée p~ r ·uois ardrndes de
DESCRIPTION
r
Co1nporten1enL ,cherchant à màxin1iser la défensje ~t réduire 1es ri$qu~s . En, cour e, Je
2 - /\Uituàc Attitude défensive choix de se Fondœ dans le: déeor ou d~augrn.cnter le chaos anlb1ant pour Creiner radver~
sa.ire.
dêgageri etc.
En fonct.ion .des op]lOiiUtrltés ou ile .arln~s à disposilioo. Par t:Xcrnp~ dans une pou-r-
, A; èt 5 .. ~hniques
Selon drcon.stan<:cs, ~uite 1a façon de se déplater er. dân · un ieomnar. lt~ ~hoix entre di'\lefs:es fatou de profiter
dé~ lÎ.t: (Cfcies d'alLribut.s
tl es avantages de t armc utili see.
1
Selon Je lype d"opposilion (fuite, combat, marchandage, etc.)~ u.n entraînen'lenl parti&
Selon écGil~, culkr peut ouvrir l.es options d'un opposant. Ceue oplion couvre tous les coups lord.us
.6 - Eœlç·
dépense ac cercles d'attrît>utS' appdrtés par ce·1e.1:uraînen~enl (ex : les boues dan les con1bats d'escrime.. la con11ais-
1 1
le passage obHgé de rout rnalandrin qui ·e respccre. oprion de course- poursuite puis effecruenc un t st de la
Pris la n1ain dans le sac:t nombre de détrousseurs _t compérence atiHséc1 par exemple Décan1pcr_. en tenant
voJeurs de pornn1es se découvrent ainsi des talencs compre des modificateurs propres à d1acun : Attitudes,
de coureurs... La course-poursuite utiii.se la règle de Techniques Manœuvres, etcu Ensuite] les panicipancs
Conrrars (p~132) pour sirnuler la recherche cr 1'aneinte additîonncnr chacun de leur côté la qualité de leur j~ts.
de l'objecrif de la course. Le pre1nier à dépasser k cota1 de r6 ac:ceint son but,
à savoir s échapper poar les poursu1vts; et enrr r ~u
1
Aucune 0
Aucun des coureuts na d'avantage sur les auLrcs,
le coureur e t le plus eloigné de SQU but, ou encart: le désordre an1biaru est faible.
11
1
..
Petite
Le fuyard esl au minimum Le pouf ui ant a de l'élan
~
a une vingtaine de inèLres du poursuivant. ou bénéficie d'un d1en1i n plus fadle
~ LES MODIFICA·
TEURS D'AMBIANCE
1
sa f'llite sera facHitée, tandis que s'il arrive d:u.1.S une
cérémoni,e religieuse solen neUe ou au milieu d une parade
n1ilitair~ l'avantage sera plutôt à son pour uivanr... Le
si
1
1avance est un bonus au commencement du conrrat., rableau suivanc don n de modifica~~urs cumulatif. aux
J"ambjance et les décors agissent sur les jers de dé. Par jets de la ci0u.rsc-poursuite~ Le meneur de j1Cll- esr bien
-.. 1nple si un fugitif débo ule dans une fout~ costumée entendu libre de 1nodl6er ces valeurs çon1me. il l'entend.
modific,a teurs d'ambiance
AMBIAN DÉeORS MODlfllCATEURS DE JET DE DÉ
Fou1e, Décor
+ l pour le coureur
déplaC<eT.
.Foule Défavorable ao coureur, les gens e . ayi:nl de tarrêtc.:r, 'lJCt jvenlenc.... -J pour le rou reu r
Encombremenl Coureur parle une armure de plaque ~, st enchaîné.. etc. Cou t'. c i n1p ossi bk
4- LES ATTRIBUTS 1
d1
Les options .
e cour , _-poursuite
EN C0 URSE· 1
Unco u.reu1· se 1i vr~-t ne à des acrobaties co1nn1e sau c:er de 2) Louvoyer/P]anquer/Repérer : Le fuyard fait de-S
toit en toit ou par-dessus un étal vok ses Compércnccs rour.s cc des dé[ours pour C\Cfl[Cr de perdre son adversaire,
cc Aruibuts mis à contribution. Dans tous ~es cas, la qui reçoit un malus de 3 points à ses.Jets d e poursuite
sit:uadon dok dic[cr au meneur de jeu le nontb1·e de parce que sa proie esc in1prévisible. La compré tence
cercles d ,Atrribur à dépenser. D e reUes acdon.s ne ucilisé.e est Décamper. Plucôc que courir~ le fuyard essaie
surviennent que lorsque la poursuite ne se lia1ite plus a de se fondre dans la fouJ,e. Inversement,, le poursuivant
une .simp!e course de fond. En cas de défaur d'Atcribut, peut tencer de recrouver sa proie si bien entendu eUe ne
le personnage ne se verra qu"ex~pdonnellement refuser s esr pas déjà complètement échappée. L fuyard uriUse
son accion - il ré cope Je plus souvenl d .lu n malus reladf à Pl anquer, ec son poursuivanc Repére1·.
la difficu.lté de son ambition.
J) Chan,ger de rythme ou de décor : Le fuyard ou
Réaction, vitesse d''e~écution ~ Une réaction brusque son poursuivant: chan ge de n1oyen de rranspon ou de
face à un événetneat in1prévu ou une accélération d.ans rychme (se mer à courb· quir-rc une foule dèn.sc pour des
ruelles désertes etc). la compécence ur~lisée dépend du
1 1
une course den11ande la dépense d 1 Cercle d Inkiative.
Actions ,dangereuses et risquées =o'(~S sauts dangereux nouveau mode de déplacement.
au-dessus du vide pourront imposer la dépense d'r Les options 4) et 5) dépendent de la tnanière de se
Cerde d>Apion1b. Par exemple saurer par dessus une dép]aoer choislc par 1e personnage. qui amène son loc de
,ruelle sauter d,un pont, courir le long de l'arrête d 'un rechniques spécifiques, activées par la dépense de Cercles
[Oit, ec ainsi de .suite. d]Artributs. L'option 6) dépend de son métier (par
Acrobaties, sprint, bouscuJades Des cabdoles excn1p]e Mendiant ou Milicien) ou de ]a connais.s.ance
comple;.;es requ ierent la dépense d'1 Cercle de anté. que le personnage a de sa ville) a·u treinent djc de Ja
Obstacles, anticipation: Une [Cnrativ visanc à gêner le 1
compétence spécialisée U'rbanis1ne . A11cune cechnique
pours.uivant réclame la dépeo.. cl r C::cn.~l e de Lucidicé. ncst spécifiquement réservée aux poursuivanrs ou aux
1
De mên1.:. qu anticiper des obstades. fuyards, ec toutes peuvenc êue ucilisées par run ou
l'au re en fonction des circonsrances.
+ ÎECHNIQUES DE Techniq11e d'immer ion
CO,URSE·POURSUITE 4) Plonge ,r (I CA)
Le coun:u.r saule dans un rivière ou quoi que
ce soit: concenant d · l'eau, et se m ·r à nager. le btu
Tech11iqu es de course
1 1
de cette cechnique est de semer trè rapmdcment ses
poursuivant ou de ractraper à la course un fuyard en
4) Sprint ( CI + r CS) crain de nager. En cas de réus i~e d un jec de Nager
1 e coureur démarre en trombe cc déboufo à touce la qualité de r accion eSL augmencée d'un njvcau pour
1
vitesse} sur une durée d'un cour de jeu. Le but de cette haque cour de jeu de nage coaséculi[ i\.trent]on le
rechnique est de se1ner crès rapidemcnrc ses pourswvant plongeon es1 une technique risquée]. qui peut bisser
ou de rarrraper à la cour e un fuyard. En cas cl son utili areu.r assomn1é conLre une barque au fond
réussite d~un jet de Décamper, la quaHté. d l'action
1
de la ri v îère... En cas d échec cridq ue il y a risq ut: de
1
esc augmentée d 1un njvcau pour chaque tour de jeu de noyade (p.160)
sprint ieonsécudf. .A.rcendon, le sprint esc une teçhniquc
épuisante, qui peut la]sscr son u ilisateur sans défenses
à la fin d'une poursuire~ ..
5) Marathon' (o CS)
'Conrràler son souffle et suri ryrhme cardjaque
pour tenir, tenir, cenir. .. e o.1arathonien sajc courir
longlemps er réguJi~rcmen'L ce qui peur êcre u·è
urHe pour s)éloigner du Heu d'un ·crime. Les rl:glcs
d]épujsement normales so11t utilisées, a\'CC une dépen e
d Ce1clcs de Sancé réduire de rnoitié tant que i \u ticude
de course n)est pas changée.
Tecl1nique . de S aut 1
1
pa Aancher quand il s agit dt! saucer du faîte d 'un
coic clans un tas de détritus en contr ba (pensez
yar11akazi) La compétence uri l.i.: ée ici est Acrobadsme
D
avec un malus de -3, ec le gain en cas de réussitt: est
de 3 niveaux de q uaHté supplément:aires.
5) Roulé-boulé (I CA)
Une technique de saur pour bondir sous les obstadcs
quand c'esr possible, par cxe1nple sau ter et rouler sous
une cable, passer encre ~ es roues d,un char.ior, ou encore
courir à quatre panes. En pratique. celui qui réussi
un jcc d'Acrobatisme augmerne d un ni.v~au la qualité
1
Ja discrérlon de cdui qi.1 i l'emplo,ic. En pratique, celw lagc:. La compétence utilisée e t Conduite, et Ja gêne
qui nage sous ]a surface inflige un malus de -3 aux jet occasionnée dépe:nd de la nalure des projectiles. Par
de R.epérer de son adversaire ec gagne 2 niveaux de exemple~ une cargaison dt: tonneau " pourra valoir un
ualicé supplétnentai res. En ~as d,échec critique, il y .a malus de 3 à 6 niveaux en Eoncdoo de l·e ur non1bre et
risque de noyade (p.160) ou de piétinement. de la siruarion.
5) Tenir le g,a /op (I Cl) La compé r.:cnce utHisée est Navigarion) les obstacles
Gérer son avance, niénager sa moutu rc. Cette découverts (ou non) sonL lais és à t•appréciadon du
c:echniquc: est J'équivalenc monté du Marathon, à la meneur de jeu.
différence que ce nlest pas le per ·onnage qui s'épuise
mais s.a n1onture. Les règles d 'épuis er.nenr normales
1
poursuivants. Lorsqu'un pou rsnivanr peur utiliser re1npiacer une: action de poursuite par l'u ag d'Ul1e
1
un quadrilJage, il gagne automatiquement des bonus arme de tir. Tl devra pour ça ~larr~ter el viser* Ld règl~
d 'avance idenriques à ceux du fugid( des armes de tir (p.r52) appliquent normalemenc avc
une difficulcé basée sur les modmcateurs de cour c de
Tra ,q ue l sa dble (dans une foule a.gilée, nombreuse. un d~cors
En utilisant la compétence Pile1 ec ~ut prix de plein de cachcue, etc~) Un échec Cl"itique a pour
2 C,e rcks d'Aplomb~ un poursluvant p ut donner résulta[qu\1n passant esc touché avec des dég!r Jai sés
l'impression à sa proie que la fuite a écé couronnée de à 1appréciation du meneur de jeul c:l Je risque d'une
1
succès. La course-poursui ce s arrêce donc dès 1 in. îanr panique générale.
où le fuyard s'esdn1e ·auvé> t11a]s Je 'craqu ur continue
de le suivre, discrèremen L et dan l'ombre...
1 Mascarade !
PJutôt urilisé par les personnes en fuire~ la
Au voleur ! mascarade consiste à changer presque instantanémt!nt
Le poursuivant: p ut dépenser d s Cerdes d ;Aplomb de comporrement ec d apparence. Par excn1ple à ],aide
pour au:irer l'anenrion de la foule sur le fuyard. Le d 'une couverture ou d'un drap volé au passage, passer
non1bre de Cercle d"'Aplomb dépensé donne le nombre d 'un comportemcnc de fuya·rd à celui dJun mendianc
de braves cicoyens qui r ncenc d i.nterccpccr le poursuivi. crasseux vêtu de pauvres habirs n1acu,és d "immondices.
Suivant Jes U ux, le port del 'unifonue de Ja milice peut Les con1pétenc · pouvant êne utilisées ici sont] pour le
augmenter ou non le nombre de cicoyen répondanr à prix dt! r Cercle d,Ap[on1b et 1 d 'lnkiative, le G rimagc
J appel de la loi. .. et le Barac:..in. La man u rc est un qtûu:c.: ou double,
puisqu'en cas de réussite le roral accuel est doublé,
tandjs q u~en cas d ~échec il retombe à zéro .. .
'ÀRT DU COMBAT
réussite parvient à toucher son adversaire (à quaUcé égale armes de j te Pyrotechnie pour les armt:sàfeu. Lorsqu'il
il lagit d'un macch nul, que déparcagent tes Cerdcs obtient [ ~une de ces Compétences~ un personnage doit
dl\.plon1b); on reporte les dégâts (qualicé de rattaque
préciser dans quelle fa1nillc d'arn1es il est ~ntra1né (cf. la Réaction
description des arn1es). L0r1· que le choix tactiques d un tour sonr dévoilés,
·il vient à manier une arme géré~ par sa Compétence il c t possible d 'utiU cr un Cercle pour changer
ntais dloune &miHe différt:ntc~ jJ eonserve S·on care n1a-i d Atrirude c.tl réaction au choix adverse. ·O n ne peul
reste cantonné auxAttirudes de comb~u:sans pouvoir utiliser changer J ~Attitude.: qu une eu le foi pat cour de jeu.
aucune Technique. D ans ~e cas où le p<::r.sonnage choisiraic
1
Si p1u ·ieurs comb::1tta1us déciden[ de faire de n1ême
de barcrc avec unè arme pour laquelle il esr lncornpétent, elui qui possède le plus de Cercles pade en dernier ; Il
Hserrur l)flsjd.~ré com·me·Novice par défuut (score de 6·dans n'e.sr possible de réagir que fuce à un adversaire disposant
la Con1pétenœ)~ craie lui aussi limité aux seuJes Atrirudcs de n1oins de Cercles que soi. Si les adversaires ont pris la
et ne pourrait dépenser aucun Cerde d 'Attribut ]ors du peine de se Jauger au début du combat, le résuha·r peur
con1bat - exœpcion faite des Ctrcles de anté~ évcntudlc.:·mcn[ servir à départager une égalité.
Réflexe défensif
Lors d 'un Guet-apens1 le personnage surpris peur
LES ATTRIBUTS dépenser un Cercle par adversaire pour adopter une
A'Ctitude Défensive à leur enconrre plur6r qu' êrre
DAN'S LE C0MBA T 1
1
Dernier souffle
~ LES OPTIONS
Dépenser un Cercle perme[ de resccr conscicnc jusqu'à
la prochaine blessure lorsqu'on atccinc les carégories
• Blessures critiques • et • Blcssu rcs mortelles •·
DE COMBAT
Santé à zéro ?
Quand le personnage est à bout de force, s' il
doit dépenser un nouveau Cercle il sera considéré Comme pour les autres types de duels, elles se répar-
comme ex1énué et contraint aux Articudes Défensive cissenc encre crois Attitudes, deux Techniques cc une
ec Mouven1ent. S' il arccinc les catégories «Blessures Technique d'école pour un rotai de six options. Avant
cririques • e1 • K.O. • il s'évanouir. de lancer le d2o, chaque joueur décide en secret de
l'option que son personnage va utiliser pour ce cour
de jeu. Tous les eombauants dévoilent leur choix
+ Attribut Lucidité sin1ulcanémeoc ; les options écant coujou rs numérotées
de la même façon, il est donc aisé de les sy1nboliser de
Le raisonncn1cn[ et l'adapracion du personnage la main ou à l'aide d'un dé à six faces.
dé6ojssent sa capacité à n1aîrriser une sicuation. La
dépense de cercles de Lucidité pern1er au personnage
d'antjcipcr les évé11emencs, de profircr de la siluation, ecc. + Attitud es
Vista Les Arcitudes représenten1 l'cssendel du combat :
Grâce à sa lucidité, un combacranc peuc annuler, les mouvements de base, l'arcaquc ou la prudence. Si les
le temps d'un tour de jeu, les effets donnés par une Techniques réclament très souvent un investissement en
situation d6avantagcusc (blessures exceptées) : prise Cèrcles quelconques, les Artirudes restent toujours ouvertes
en tenaille, adversaires surnuméraires ou dans une aux personnages encore capables de tenir sur leurs jambes.
position tactiquement avantageuse par exemple.
r) Offe nsive
Imprévi s ibilité I.:Offensive mer le personnage en position d':nraque,
Lors d'un Guet-apens, le personnage qui prend iJ cherche aucanr à frapper son adversaire qu'à se
l' initiative de la Manœuvre peuc dépenser autant de procéger sans aucun malus ru avantage parciculicr. Les
Cercles qu' il le souhaite pour rendre la réaction de dommages infligés sonr calculés à panir de la qualité de
l'adversaire piégé d'autant plus difficile. Si elle souhaite l'attaque gagnante moins les protections évcn ruclles. •
•
2) Défen sive n1aniabilicé, l'allonge ou plus simplement l'usage
Le personnage mise sur sasauvegardeen privilégianr pour lequel l'arme fur créée. Les paragraphes suivants
sa Jéfense à l'attaque. Pour le ca.lcul des dommages, en décrivent les Techniques de chaque famille ; cependant,
plu~ des procections, la qualité de la défense csrdéduite la description des armes reste susceptible d'apporrer
de la qualité de l'anaque. En cas de qualité réduire à des modifications parciculières. La parenchèse indique
zéro, une attaque n'inflige pas de dégât. le coût en Cercles pour chaque tentative, réussie ou
non, d'ucilisarion de la Technique. Ce coût est roujours
Contre-attaque : Si la qualité de la défense esr dépensé après utilisation.
plus élevée que celle d'attaque d'au moins 2 niveaux,
le défenseur a la possibilité de passer une accaque
gratuite. un contre, de qua lité r. Au lieu d 'un contre, le + Techniqu es
personnage peur égale1ncnc se désengager (voie An:irude des armes d'estoc
Mouvement).
4) Feinte (z CL)
3) Mouv ement Le personnage tente de feinter son adversaire en
Le person nage se défend et sacrifie son accaque jouant sur la vivacité perforante de son arme. Il souffre
à la maî(rise de l'espace. 11 ne produit donc aucun de 2 points de nialus niais sa réussite éventuelle csr
dégât tn cas de succès mais obrienc l'un des avantages considérée com111e étaJH d'une qua li ré supérieure. Les
suivants: se désengager du combat, combler une dégâts restent inchangés.
différence d 'Allonge avec son adversaire, dégainer
une arme, effectuer une action qui ne réclame pas de 5) Perforation (r CI + I CS)
concentration particulière (le meneur de jeu est libre Jouant sur la finesse de l'arme. le combattant
d' inffiger un malus important au personnage s'il tente pénèue la chair vers un point viral du corps humain
quelque chose suscepcible de représenter une gêne dans ou une faiblesse de l'armure de son adversaire. Pour
son combar), ou bien déplacer le combat de quelques êcre réussie, l'artaquc doit être couronnée de succès par
pas dans la direction de son choix - er généralement à au moins 1 qualité d'écart sur l'adversaire. Dès lors,
son avancagc ! celui-ci se vide de son sang: il coche à chaque nouveau
tour de jeu une blessure en Vi1alicé (à commencer par
- - - - - ---'!1<--i;gratignure) jusqu'à cc que des premiers secours lui
soie11c dispensés.
QUEL JET POUR LE MOUVEMENT •
•
L'ALLONGE
son adversaire au dépourvu. Lors du premier rour de
jeu du combal", le personnage peuc porcer un assaut avec Chaque anne dispose d unc ~aine p.)longe. lant que
1
un n1alus de 2 poincs; sa cible doit dépenser 2 Cercles deux çombattants ent la n1ên.~ allonge> il peuvent battre
d'lni·d ative ou souffr.ir un malus de 5 points lors de ce sans p1~ohlèn1e. Dan les mouvement du combat, cclui
tour de jeu. qui a l'allonge la pllLis él Y. ~e rienr son adversaire à distance
respectable et c trouve hors de portée de l'anue plu ceutte.
Un personnage n1aniant une ar1ne d al longe inférieure à celle
Techniq11es de son adversaû peu1: esquiver et se mouvoir nlais pas pQner
des lan1e longues de coup tant qu'il n'a pas comblé cette différence d 'allon
(voh l ~tcitude Mouvement). Une foi. ceci fait, les deux
4) A.tt,a que brutale (I. CS) adversaires pourront se banr~ normalement (Je meneur deïeu
Jouant du poids de s:on .a rme, ie personnage peut pouvanr appliquer de.s malus s_elon la ituatlon par exempJe
porter une puissante attaque au m.épris de sa propre un malu égal à la différence d)allon~ à un hallebardier
défense. on adversaire bénéficie alors d un bonus de dont radversaire se seraic rapproché à portée de dagu ; ou
2 polnts pour Je toucher mais si !'Ac:caque brural est ce même malus à rad rsaire d:u hallebardier qui cette foi
un succès . .les dég~cs sonr considérés comme étant de la rient Je manieur de dague à dlsrance). Un Mouven1ent du
qualité directemenr supéri·eure. combattanr ayant la plus gr;uid allonge peur à nouveau
permettre d,augmenter l'écart.
5) Destruction (o C) Au débuc du combat~ on ê!Sdme que les combatcancs
Le poids et le ttanchanc crune lanle longut: sonc sont éloignés de la plus grande allonge de leurs annes. En
sont des avan[ages dont 0 ·11 peur àe servir pour désarmer cas de Guet-ap·e n s réussi, ce lui q Hi prend son adversaire
radversaire en brisant son arn1e. En ciblant Ulle arm.C! par su rprisc peur se placer à l1a1longe qu' i 1 dé ire i la
d ~llonge inférieure, une réussite obtenan[ [ qualité situation le permet.
d ·écar( sur l'adversaire cru;se son ·arme et ra rend
cr
inucilisable ; il faut 2 qualités écart pour briser une
arme d'Allonge égale. Dans les deux cas, l actaque ne
produit aucun do1111nage.
Techniques
des masses
Techniq Lies
des arn1es d'h,ast 4) Assommer (:c à 3 CS)
eurraliser sans eu r ! en obtenant r qualicé d' écart
4) Charge (o/r CS) avec .son adv,ersairet le personnage lui assène un coup
Profitant de son i\Jlonge,, un combacranr qui occasionnant u.nc blessure de iype « K.O. ». H doit
n"'esc engagé dans aucun co1nbac de proximil'.é peut annoncer avant d'effectuer son acrnque le nombre de
charger. Il prend auromadquemenr l 'initiative sur sa Cercles qu il investit. En cas d réussite ig victime
ielble et ceJle-ci écope d'un n1alus de 2 poinrs à 1noins peur contrer r"effet asson1manc et le réduire à Lill coup
de répondre par r Cercle d'lnidacive. Lorsque les normal de qualité 1, 2. ou 3 (selon le prix de I auaque) en
combattanL'S se chargent mutuellemenr, l' initiative e.sc s'acquittant du même no1nbre de ·Cercles de Santé.
résolue normalemenc (c[ Prendre l >avantage). Dépenser
1 Cercle de anté permet à fa. Charge d ' infliger des
1 5) Coup violent (o C)
dégâts supérieurs d'une quaLlc·é . Un ·oup bien placé - sur la nuque ou Ja. tête le pllls
souvenc - permerr d'inAiger des dommages mor1:els n
5) Mur (r ·C L) l'adversaire. En recevanc un malus de ') po(nrs sur son
1
Les armes d hast permetrent de n1aintenir une dbie jer d'attaquep le p ersonnage .repo.rce les dégâts de son
1
{f'1
hl;;,...___~~.=:::::=----,,_,___,_~L_~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-----!
peur e~say r de se ~ibérer au prix cl un jcr d "'opposition Manœuvre de Bluff avec 1 point de bonus pa.r qualité
en Bastonner av c 1 qualité d'avance sur le pugiliste· de l 'arraquc. n cas de Bluff réussi~ la dcuxieme attaque
en. cas d,échec, la \'ictime de la Stra ngulation perd l de ce type pcrpérré au cours du snên1e combat voit ses
1
Cerd de Sanré et coche ir nouvelle case d Endurance donlmages augmentés de 2. qualités. le. Cercle de anté
si on bourreau dent à lui infliger des dégârs. i la cible n'csr dépensé qu,au moment de Ja seconde attaque.
roinbe <f K.0 J'anaqua.nr doit clio1isir s, i ~ 1'a én·angléc
1
• ))
Fl èc h e d r oite
A r mu r es Spécial : Augmente la capacité de Pénécrarion de
TYPE PROTECTION 1 l'arc de r point.
Peau de cuir 1 (0 contre les armes
20%
con tond a ntcS)
Combinaison rembourrée 1 20%
Flèch e à a i lettes
Coque de.cuir boui ll i 2 15%
Spécial : Réduit les porrées Moyenne cc Longue de
1noitié; réduit la capacité de Pénétraci on de l'arc de 1
Chem ise de n1ailles 2 15%
poinc; augmente la difficulté du jet de Chirurgie pour
Cotte de mailles rcn1bourrée J 10% extraire la flèche, co1nmc indiqué dans la partie Sancé.
'
..
,
Tahleau des armes de tir
AL- PiNtrnA... TECHNIQUE
NOM FAMILLE D éGATS PORTÉE ThCHNlQUJE S)
LONGE TION 4)
Arc courr d~ cbas ·~ arcs 0 ViCalil. 10 / 40 / 160 ~ /2/1 Tir visé Tir réflexe
Arc long de siège ( 1) arc 0 Vha1ité i5 / 60 I 240 4/2/1 Tir visé Tir céflexe
Ar ]ong composhe t2) arcs 0 Vitalité 20 / 80 '320 4/2/1 Tir V~ é 1\ir r tflcxe
Mousque L ( 5) arme à poudr ~ Virnlit<! 15 / 60 / 240 5 /4/ 3 îir visé Tir réflexe
(J) Spécla l : U n minimum de 12 en Robusce se est ( ) Sréda l : Les arnte.!i de jet dépcndenc csscncicllcmcnt
néce:ssaÊre pour manier rare. d e la Rabustcss., de 1' udlJs;ncur.
(2) pécial : Un m lni mum de 14 en Robustesse csc (5) p éd al : La qualiré d es dommag~s es r réduite: de 1 ;
néces s,a ire pour po uvo h· b én~fici cr de la cap aci ré suivante. {au g m crnic ~a tlifficu lr é <lu jet. de Chi ru n~ êe pour ext raire le
Au p r bt de 1 CerdC! de ·ancé, le tireur pt::ur rajouccr plomb. comme Indiqu~ au chapitre Santé.
l q ua l ité a ux dégâcs de s-on tir, en sus de éve n cud 1t.=s (6) pédal: a qua-lire.! d~s dom.tn:ige~ t!St r:é<Juitc del ,
augment. dons Jéjà acqu i ses (Techniques ,o u autres). au.gm~nte la difflcu h é d.u itt dt: hirur:gic pour extr.iire 1
(3) Sp~ci:t l ; Le bariJ lct délivre auromatiquemcnt lès pJomh1 co111mc i.nd iqué au chapitre . e:tn cé.
c:ureaux de ,c h arge men t, pcrmeuunc o ins3 de tmrcr à [7) péclal : Emptoyt avec d e~ œufs de: coq ou d autres
chaque: rou.r de jeu . H pe ut conrcnit un maximum de 4 projectile non - it!taux , t s. d gâts son1 ril!d u irs à 1
C ~U' fCRLiX. J!g ratignu re.
..,
sante
"WJTALITÊ irnaginer des séqueUes qu~ s~avéi·eronc autanm: de gênes
dans certain :s .situations- que C rte gêne ok puremenr
0
1
Egra\ipure·s
techn ique (baisse· pennanente d~ttributs~ de Vitw.té,
0 ·2
d~Endurance ou de Caraccéristiques) ou qu 1elle 1el.ève
-.:>
de l,j nccrprécation (personnage qui crache souvenr cl..u
Sie sures crUqucs -4 · anté
sang apr~s une perfiH"atton à la poitrine).
-8 Santé
D 0 ~2
~ DÉGÂTS
0 ..3
0 ~s Santé
du mourant queJques mi 11ures pour Elnir leu1· combac chairs autou r du proJectHe, ~uais .c eci seu]en1ent ~;i fon
ec prodiguer des pJJeaüei·s soins indispen.,.ables (pour es'C capable de soigner ]' hémorragie.
peu qu'.ils aicnc véritablement l'air de vouloir sauver [e Un jer réu.s i sous [a Compétence Secourh permec
blessé) re ce dans le doma.inc du cohércn.c.
1
d ·évaluer les risques el de re tirer la flèche sans eau er
d '"" dégârs supplémenraires~ i le délai de l' ince.r vention
Séquelles est supérieur à vingr. minutes ap1"ès la blessure, la
À 1chaque fois q u"j] reçoit une ({ Blessures mortdles » Compétence Chirurgi,e se substitue à Secourir sans
et s'en circ, un person nage devrait se voir sanctionné par malus pa rdcuHcr.
une séquelle. Les meneurs de jeu dans un n1onde cruel et
sordide s'en chargeront dès le seuü «Blessures cddques ».
Une séquelle est pern1anenre ! son empJacement
dépend de la localisation de ~ a bl~ssure ' sa desc_rip-
tion dépend de la maniere donr ceUe-ci fut in fUgée. Les Hècbes droices er Je carreaux n,onc pas de
Si une cicatrice fort di.sgradcusc.: peut s.u ffire au seuiJ crochets sur leur poince 1er ne po.sent donc guère de
de·s « Blessu_ves critiques w-, c>e it largemenr insuffis~1nr problèmes pour leu.r cxua 1cdon~ E·n revanche, [es flèches
lorsqu•on échappe i ~a mort. · ans passe'f ]mm.édi1aœ- à :ülene déchirent les chairs co.m mc un hameçon. Le~
.m enr dans La ieat:ég.o de des ampucations vous pouvez retirer den1ande un acEe de Chirurgie doté d un malus
Problémadque (4 à 6) dépendant de rempfa.cement de
la b]essure ... ou del'étar du pati ent,. chaque échec étant
1
a1 Égratignure 2gratlgnure
Q2 Bks.surc légèr~
-
Ecchymose Projectiles à poudre
\ Q3
..
Blc$Surc graYc Coup
Mou qnets er pistolets sonr un problème d~une aurre
Q4 Blessure critique 13lessure imporcance car l'exn~ct]on du plomb peut slavérer
L·î K.O. tCritique)
Q5 JUessure \llOnellc 1
Ble,s sures par' balle
cxrrên1ement déHcare. Le jcc <l~ Chirurg~c réclame des
TYPE CHlRURGlE
çompére11ce.s de spécialiste. Plus la blc.:ssure est g1~ave plu
"
Egra Lignu r~ 0
l'opération risque d érrc fa Lale : chaque échec du jet de
Co1npétence inflige t ca e supplémentaire d~ dégar:s. Par
1
Bfos ure légère -1
~~~~~~~~~~~-~~_.;;....--,__.,;.--+-~~--~~~
SOI NS
obligaroirc pou rsortir des seu;1 )es p lus gi;aves en Viraliré
e'r accélérer: la récu.pération des SCU ils inférieurs.
1
Trois Compétences gèrcnr les soins médicaux ainsi La récupération se fair toujours dans I1ordre
que les pren1icrs secours : ccourir (Art fermier) , décroissancl en partanr de la blessu1-c ia plus grave. On.
Herboristerie ec Chirurgie (Art Jjvrcsque). Ces deux ne p ur, par exemple, soigner lltle Égratignure s~a reste
derni,ères peuvent se subsdr:uer à la pr mière pour les une BJessure Jégère. Le tableau d-dessous résume les
pren1iers so~ns san que lt.! score du per onnag,e n'en ccmps de récupération néoessaires pour cbaque seuiJ. Un
soit affccré - seule la valeur la plu élevée e c prise en personnage récupère un seuiJ après l 'aue-re ; une activicé
considérari on. intense pCUt' traflSTOcmer CC rythtTIC etl Case par cast.
Les dommages reçu en Endurance e récupèrent
naturellement au rytlm1e d ~uae Ugne par heure de repo .
•
Premi ,r soins
La Compétence ccou rir pennc.:r de dispenser les
prern iers secours afin de stabHiser i \~rar: d lun bl.essé. Lr MÉDECINE
marér,iel requis t!St généralement minüne et peur souvent
s improviser. En cas de déficit complec la tentative ·e voit
grevée d ~un malus de 5 points. Des conditions d'hygiène Maladies cmpoisonnemenls et jnfecrJons sont
déplorabl~ (plaie peu ou pas nettoyée. opé1>atio.n tra i r~s avec la Compétence Herbodsterie. Celle-d
effectuée dan l s égouts ou sur un charnier par t!XcmpJe) !oppose généra1elnent au maJ qu,ellt: précend soign~.r :
peuvent encrai ner des i n:fuctions ulré r ieurcs~ Diagnosdc, Incuhacion et Trair:emenr son[ ainsi joués
comn1e des malus. Les informations accompagnant ces
troh facceurs décrivent plus précisén1ent les effccs subis
Récupération ainsi que 1es déb.L. La préparation de potions ec de
drogues diverses relève, quanr à elle, ide la Con1pét: nce
-un pe·rson nage récupè1·c natur.cHen1ent en suivant Alch i 1nie (Arr livresque).
un rychme dépendanr du type de blessure reçue.
L'ucHisarion de la Compérence Chirurgie s'avère
, " t,.,O'n
Rythmes de recuperat,
·- - -
.__
TYPE TEMPS 1 JET DE CHIRURGI RÉSULTAT
- - - -
1
Blcss ure Jégè cc:
1
8 ht!ures -2 réu ·süc = -24 heures
symprômes sonc dise.rets et le maJu esr généralement breuvage chauds aux herbe ec imn1obm lisation
import~un. E.e meneur de jeu re ce libre de le réduire con1plète.
si des iniairmarions compiétnentaires peuvenr être Traitement (-4 0U o si le traitement a commencé
1
apporcée au soigneur (id~n ificadon de l'anini.al, pendant rincubation): 14 heures si traitement effi-
o~dic:ions d 'hygiène, ecc). n cas d,éche~ le soigneur cace, 96 heures le cas échéanr. L,argonauce provoque
n'est pas capab! d ~ identifier avec certirude le maJ ec nnc fièvre accon1pagnée de crises de récanic. Le paci ne
Jc.vra atLendre que 11lncubati.o,n aü: falr son œuvte pour
1
perd généralcmenr conscience et se met à déU1-er. S' i 1
refaire ·on je[ ans n1aiu . n'est pa.s tra tré cfficacemenL par prolonge1nel1t des
soins préconisés précédemment il risque la mort (150Ai
des cas), une faibJesse irrénléd iable (perte de tous les
Incubation Cercles de anté sauf I - 35% des cas) ou une simple
1
empoisonnements. Certaines nuances peuvcnl venir et nécesskera. une amputation poui· 1~tre rraicé.
préci er les \.:lS particuliers.
Malmoure
Argo1iaute Diagnostic (-1) : Infection du canal urinaire pouvanr
Diagnostic (-6) : lnfccdon du sang suite à une pJaie ~rre contractée lors de rapports s,exuels 1 J1e mahnoure
mal netcoyée. Une désinfection pi-ofondcur de la
l!n est égalernenc surnommé «chaude-pisse» en raison
plaie (action complexe -3) peut HmiLcr les risques d 'In- de 13. sensation pour le mojns désagréable ressentie au
moment d 'urint:r, parciculièrement chez 1,individu de son non1 provienc du moc « 01,rari signifiant ·« ha
}>
s~xc tnlle.
Sans entrer dans les détails~ ce mal esr crès n1ort qui tue tout bas>>. Mais les esclaves Ojarzar qui
répandu dans la population des métiet . de Ja prosri.tu- se rebeUaieoc adressaient roujours tLn ironique {< Onë
rion ainsi qu en général chez ceux dir de pecite vertu. mvaè? ~"à l~urs maîtres qu e ~~on peur craduire par« Tu
1
incubation (o) : 12 heures. Contagion par reJacion zJn.s bien ? ». L'expression esc reslée.
sexue][,e. Le malade reste concagieux jusqu'à guérison lnoculatio"n: Voie sanguine.
complèce. Rareté: 7
Traitement (-4 on o si le traitement a commencé Coût~ 35 Cou.ronnes J rel (une dose morteUe).
1
pendant rJncubation): 24 heures Si crakement efficaCC1 Diagnostic (-10): Le curare upprime ractio n ù(! nerfs
plusieurs jours vo,i rc plusieurs semaines en l'absence de morcurs périphériques~ empêchanr toute contramion
soins. Lorsque le mal est déclaré, il faut désinfecter ec er provoquant donc une forme de para1ysit'!. Les ymp . .
1
ar:1:énuer la douleur à l aide de baumes er cataplasmes rôn1es con1mcncent par des i:remblcmcnts, une faible se
n1usculaüc qui s'étend à roue ~ organisme .
1
appliqués sur les organes compron1is et attendre que
ça passe+ Incubation (·) : I minute.
Traitement (-): 4-10 mjnutcs. Le curare finit par agir
Verterine sur le d.iaphragn1e et Ja v]ctin1e tneurr par asphyxie
Diagnostic (-6) : Durant le premier scade de la n1a1adic, sans pouvoir ric11 y faire. Les herborisces ne connai -
une fièvre semb]ablc à la grippe s'empare du parient1 sent aucun rralremcnI. Seules ~es doses employées la
ains] qu'un léger engour<lisse1nenc des exrrémi'tés qaaliré de fabrication du produit er son âge peuvent
doigt oreilles nez Jèvres etc.). Durant le seco,n d sauver la cible en limitant considérable(llent les effets
scadc> la malad.ie ~c donnante et ,en dehors d aphtes
1
pa.raJysanrs. Les séqueUes mu culaires dureronr des
et de bourons de fièvre fréqucncs, il n y a pas d'aurres an nées (perte de ! à 4 poinrs de Robuscc.sse).
,effets., Puis cr là les choses deviennenc graves, vienc le
troisième stade : la peau devient cassante, t!t le sens du Feuille de felis
toucher disparaît p[(ogrcssivemenc. Les exuém.lrés se 0 rigine : Préparation le fct:illle et de rad ncs d /tt tropa
nécrosenr1 les plaies ne guérissent plus er s' infectenr Be!Jadorzna, plus couramm nt appelée BeUadone>
sysrtmadquement. En t•abscnce de soins] la vcrcerine B~Ue-c.lanle ou MoreU fudeu e. Préparc..X! de mul ti pk$
clégén rc en gangrène. façons: poudre, extrait alcoolique, teinture alcoolique~
lacu.batlon (o} : 12 heures. Transmission par oontacr: sirop ; ou simpJcn1cnt uti Hsée pour ses baies, la Feuille
avec des eaux usées. de félis n'est à la base qu ~un médicatnenr utilisé de.:
I raitement (-10 ou ..5 si le traitement a commenoé multiples façons mais donr les doses peuven( ra.pide-
pendant flncubation) : Au premier e[ deuxièn1e stades 1
n1enr s avércr mortelles. Elle tient on surnom du fait
la vcrterine peut êcrc soignée,, bien que difficilemenr. que les féHs y sont pardcuHèr.emenc vulnérables) U,O
}\u troisième stade. la verc~rinc esc: impossible à guérir dose d>enfanc uffisant à les ruer -soit 4 guignes (baies)
com.p]èœmcnc sans accès à des soins n1agiques. Tant ieonLre 14 pour un être humait1. Le elfes lui donnent
qu''ils sont prodigués les soins tradicionncls artêcenr la l~ nom de Long-lo'tn'rne pour la mort paisible qu,dJ ·
pr-ogression de la maladie, mais ne la fonl pas d ispa- occasionne chez ce êrres. En reva11. h , les gouris et
..
raLtre. dan une ·m oindre 1nesure, le.s nains sembJenc moins
affectés par de si fuibJcs doses.
Inoculation: lngesdon des préparations ou des guignes
Poisons (14 baies suffisenr à tuer un huma]n adulte).
Rareté: 3
Les ljgnes ci-dessous présenren( deux poisons parn1j C,oût : 15 Couronnes I id de préparation (Iq dose.s) ou 5
cant d. ~autres. Le schéma décrie csr: semblable pour roures Couronnes (20 guignes).
les 1na1adies, infections er empoisun ne1ncn1rs. Certaines
1
Diagnostic (-2 pour empoisonnement par guignes ou -5
nuances peuvent venir préciser les cas particuliers. parpréparatjon) : Séd1ercsscde la bouche erdc lagorge~
soif,, dHiîculc~s pour dégJucir) accéh~sacian Ùu '-'œur,
Onëmvoè visage écarlate:t pupilles insensibles à la lumière, x~i
Origine : Résine de Strychnos Toxifera des régions rarion céphalée,, vertiges, délire> coma~ pl·au sèche...
rropic.a[es aussi appelée « curare ~ par Jes herbodstes" sont autanr de symptômes accompagnant u~ inges-
LI -
Chutes
liADTEUR A CROBATIS ME 1 Q UALITÉ REQUISE D ÉGÂTS EN CAS DE succès O tGATS EN CAS D'tCREC
__
·-Sm
,......
- oui ( t CS) Hxccptionnelle 2 CS ou 1 ligne
-
2 lignes + 1 / qualité
- 9-IOm
+10111
oui (1 CS)
non
Critique
-
1
3 CS ou 2 lignes
2
llambéc, foyer. cheminée, brasero Asphyx ie
bra,ier. bOcher
3 Que ce soir à cause d'une renracive de natation
' incendie
• 4 malheureuse ou à cause d 'un gaz, un personnage
fournaise, lave volcanique ne peut retenir son souffie, au repos, que pendant
5 1
un noni.bre d l!our de jeu égal au double de a Causticité: Forre. Après s à IO n1inutcs de contacc avec
Caraccérisdque Robustesse~ S' i] e t agité cssouffié~ ~ a peau, Ja potasse prov·oqu.c une cuisson, pui.s une
qu~ il décide de nager ou d courir ou n'a pas .le temps d · bri'1lure trois fois plus large que sa surt1ce. Elle laisse
prendre une inspüation il tient sculcmenr la moitié de une plaie profonde avec escarre molle.
cc ccmps. Au--delà, 'est: l 'e1npoisonnemen t par manque Oxydation: io n1inut,es~
d'oxygène, rasphyxie et des premiers soins devront Soins: Eau claire t:U abondance.
êcrc dispensés très rapidcmenl[ pour espérer sauver la
vie du personnage. es dégâts de J'asphyxie ont caus·és
~~ PLANTES ET
en VitaUté, au ryrhn-1e d'une bJessure n Viralité par
cour de jeu~
A chaque nouvelle ligne de bles ure s'il lul est
mécaniq uemenc po. sible de respirer, k personnage DÉPENDANCE
devra faire lln 't est de Caraccère pour tenter de rési cer
1
au besoin de .respi rc.:r. En ca.s d'échec, rïnspiracion d un
gaz ·ro>dque ou d'un liquide jn8igen1 automatiqu.cment 11 cxisre dans le monde de Nighiprowler de nombi:;euses
un~ blessure n1orceUe. Pou_r finîr1 la caractérisriquc p];J ntes pouvant soigner. Ccrraines servent aussJ de
touchée par les séquelles occa ·ionné s csc Ja Cervelle où poison ou ont des effets bien pJu étranges. L ·ur
u.nc perte définjtivc de 1 poinr par « Ble,'Ssu re Morrclle >• diversité est reUe que tous les effets ne peuvcnr ê re
sera. à cra i ndrc ... décries ici. ll fauc également prendre en con1pre l fait
que la même plante ingurgitée à do t: différences,
1
n aura pas le n11ên1e effec ; un pllissa ne somn i rèrc peuc,,
Acide à dose légère, se révéler être un impJc petit antiJouleur
1
tandis qu à très forrc dose le repos qu'H propose pcuc
1
Un personnage brûlé par des projecüon d acide devenir éLernel. La connais ance de ce applications est
qu,ü soit liquide) gazeux ou soJide - subir des sou mise à la compétence Herboristerie.
don11nages donr la gravité dép end à la fois J.,e la ?.one
1 Le tenne de potion regroupc les différen c.s
1
expo ée, de la Causrické et de la quantité d 'acide. m~langcs que l "on peuc fabdquer à parch de plusieurs
La Causciciré re ns,eigoe sur la force du produic et p lantes (et parfois d 'autres ingrédients encore) er là
par conséquenr sur la rapi.dité avec laquelle ce~ui-d cresc la con1péren<.;e Alchimjc qui ie.n rre en Hgne de
\~a brû]er la surface touchée. L'Oxydation indique corn pre pour leur préparation.
pendant combien de ren1ps l'acide sera accif avanc de
perdre sa causddré. Enfin,. Soins précise la n1anière
donc crairer une br(tlurt! de cc rype. Acco11tu1nance
Les dégâ·cs subis varjent d.onc consjdérablemenr
n1ais frappent à la fois l' ndurance (pour la douleur} La plupart des plantes peur produire un ,effet de
cr la Vilalité. La Causdcicé (Faible, Moycnnt! Forre) dép~dance sur l 1organ ismc. A in si à la première prise,
permer également de déterminer en combien de rours iJ n y a aucun probleme. Dès la deuxième pris dans
de jeu 1 acide traverse une procect:ion décente. i un délai d 'une semaine,. le joueur doir. effectuer un jet
une siniple chemise en Hn résiste quelque , s~condes de Caraccèrc n1od i fié par le facreur d )acc·o utumance
1
contre un produit de niveau faibJc) elle ne sera en de la plante ou d Ja potion (si elle n en a pa , elle
revànche d 'aucune incidence sur une brCtlure d ne provoque pas de dépendance) ; H es1: possible de
niveau MoycnnC! ou Forte. dépenser un cerd.c d 'Aplon1b pour tr.ansformt.:1' un
Tout comn11e 1e· feu les blessures dues à l'acide échec en une réussite de quaHcé nulle. Ea ca d échec,
sont délicates à soigner, promptes à s'infecter et le personnage devient dépendant:. En ca. de réussite
laissent en général des séqueUes importantes. H peut conti nuerr son cxi cence normaJ i mais à [a
Type: Pâce d> lya.th (oxyd~ hydracé de poras ium) pro chai ne pdse de cette plante ou pot:ion en ni.oins
Descriptjon : Mélange de potasse c: r de chaux vive,
1
d'une .semaine, il dev--ra elfecruer un econd jet. cene
oluble dans rcau er de couleur blan hc t utilisé fois avec un rnodifltaceur double~ et ainsi de suirc
nocamn1ent dans la préparacion de$ savons noir Jusqu,à cc qu'il devienne dépendant ou qu,il laisse
mployés aux thcrn1es d1Elya1:h. passer une emainc sans toucher au produit concerné.
En cas de réussite cri n:jquc sur un de ces jetsi on repart
à zéro, c'est-à-dire que la prochaine prise se fair sans Le Nectar
a.voir besoin d'un jet. Origine: Un breuvage infect et exrrén1emenr salé dans
U ne fois le personnage dépendant à un produîr, il la composition duquel intervicnnenl de nombreuses
doir en consommer 106 doses par sein aine sous peine planres courantes.
de se voir réduit à 1 dans tous ses arrributs er de subir Prix : 2 écus la dose
un nia.lus de 2~ chaque accion sous l'effet de manque. Rareté: o
Un personnage dépcndanr voit l'effet de la substance Effet: Permet de réduire les temps de récupération
sur lui réduit de moicié durant le pren1ie r mois, pu is d 'u.nc blessure de 24 heures par dose. li n'esr tourefois
encore de n1oirié le second, ec ainsi de suite, jusqu'à cc pas possible d'en prendre plus d 'un Aacon par jour
que l'effet devienne négligeable (soie environ 5 n1ois). sans risquer une intoxication : sur un échec au jcc de
À cout moment, on peut renter de sevrer une Robuscesse, le parient esl pris d'une violence diarrhée
personne dépendante pendant un nombre de qu i !'hand icapera pour le reste de la journée.
semaines égal au facrcur d'accoucumance. Durant
cerce période, l'dfec de manque se fait senrir puis la Le Kumer
personne a droit à un jet de Caractère modifié par le Origine : Perite baie sucrée du sud de la Cassarie
facteur d'accoutumance, n1ais avec un bonus de 1 par Prix: 1 couronne la baie
semaine de sevrage. En cas de réussite, la dépendance Rareté: 4
s'arrête, et le produit retrouve petit à petit ses effets Accoutu 111a nce : 1
complets au même rythme qu'il les a perdus. Effet: Fait immédiarcmenL récupérer une case sur la
cable de Viralicé.
+ Raret é L e Joffur
Origine: Un brin d'herbe à mâcher que l'on trouve au
Chaque produit est défini par un facteur de pied des Monts Ocres
rareté qui explique la difficulté à le Lrouver dans les Prix : 12 couronnes
Cités. Cecre cLfficulré peur s'expliquer par la fucilicé Rareté: 6
à trouver la planrc, de sa disponibilité, mais aussi Accoutumance: 3
de conditions économiques ec/ou géopolitiques : un Effet: Permet de voir pendant 2 minutes dans le noir
re1nède prod uir dans l'.E1npire Soloman sera toujours complec com me en plein jou.r.
plus dur à lrouver. Cerre rareré esr un malus appliqué
au jet d 'Urbanisn1e effectué pour trouver le vendeur. La ] ésugen
Si ce jer est réussi, le personnage connaît un vendeur Origine : La Jésugcn est une Aeur donr les graines
disposant du produit ou pouvant l'obtenir dans un doivenc êcre én1ietcécs, mélangées avec du tabac
bref délai (à l'appréciation du Meneur) ne resre plus et fumées. O n la trouve dans la plupart des vcnes
alors qu'à convaincre le dit vendeur de vendre le prairies du Monde Connu
produit à un rarif raisonnable... Prix : 1 écu
Rareté: :z. (ne se vend jamais de manière officielle)
Accoutumance : 8
+ Quelqu es produits Effet: La Jésugcn a un léger effet halJucinogènc
mai s sa plus grande qualité esr de détendre. Les
En plus des exemples de poisons donnés plus haut consommaceurs effrénés de celle ct arborent
dans cc chapitre, voici quelq ues uns des produits que perpétuellen1enc un sou rire béar cc stupide
l'on peut trouver dans les Cirés. L'utilisation donnée de conrentemcnr. Sous Jésugen les sens sonr
est la plus courante cr le Meneur a coure liberté modifiés, toutes les caractéris riques intellectuelles,
d'adaprer les effets en fonction des doses. con1pércnces comprises, gagnent un bonus de +2
er coures les caraccérisriques qui demandcn'c: une Le Coup de fouet
utilisation du corps, coinpérences con1prises, se font Origine:, Un conccnrré de dHférenre~ baiéS exori<1ues
1
à - 2. Cela dure une heure. aux fortes propriétés stimulanrcs, donnant w1 liquide
orangé c·c: '[ rè ucré
L'Amande d'Arlam Prix: 8 couronne
Origine: Le noyau dtun fruic du Duché d ~ sidojne Rare·t é: 7
qu' il faut avoir fait macérer dans de l eau sucrée er Acieoutumance : 7
. . .
v1na1gree Effet : Le; personnage récupère irn 1nécliarc1nc11t deux
cercle d'attriburs qu :U peuc répardr conlffi~ il le
1
Prix: 6 couronne
Rareté: 5 ouhaire (sans ,dépasser son nlaximum). De pJus:.
Acc-0utl.lmance : 3 pendant 4 phases de con1bat> il peuc ignorer rous les
Effet : Le con.somtnateur voir toue sous son meîlleur malus dus à ses blessures. cela ne rempêche pas dt:
ang]c cr cout deviefft bien et bon à ses ycu.L Le bonheur tomber KO ou dans le coma ni de 1nourir, 111ai il ne
ab olu. L'effet dure ntrc Io m] nutes et 2 heures suivi ressent pas l.a douleur de e5 blessure .
d 'un profond somn1eH de 1D6 heures ec d un réveil
difficile accompagné de légers maux de tête.
EPT
p,"emièrement, son discours d unité des peuples efl mener unt carnpagne militaire contre nous.
~ très dangereux. Il ternet en cause la iégi,timité de la {§s elfes ne téagiront pas à cet affront~ du moins
do'l'n.ination de la ,._ace umélori.enne que nous avons je le pense. 'lôutefois; il n'eft pas vraiment dans
leurs habitudes de laisser des hurnains monter à
bord de leurs nefs. ~écidément~ il y a quelque
chose de louche de11·ière cet ambaJsadeur pas-
sager d~une nef Une telle alliance ne laisse rien
présager de· bon. :J'en pnrlerai à sa Seigneurie ."
il eff temp·s de r.eflreind1·e les prérogatives de ces
elfes arrogants!
les rnéandre de la odéré dt!S Sepr Cités. En e·ffet 1 en vous apportera beaucoup'.
1
C ~LASSES SOCIA1.ES
es dHférencs peuples et espece.s ne sont pas teprc!- les produic alimentaires dans ]a Principauré), d
sentés de façon égale dans haque classe sociale er co1nmerc , de leurs rencesJ des hautes foncdons qu~ · . .
ntont donc pas le tnême poid économique er poj itique. occupe.i1L dans l>adnlin i cr-ation civile, judic1aire OL
Ainsi les e1fe , rr~s souvcnr sociale1nent privilégié militaire de la Pdncipauré, ou encore des pen ion
apparcicnnent en n1ajorité aux clas es soda.les é]evées, ·ouvenr fas rucuses que ]e Prince leur accorde par faveur.
contralremen aux humains ; mais comme ü fréque11- on1bre de charges cc d'offices restent encore rése
tenr très peu les CiLés 1 leur pouvoir politlque et écono- à J'aristocrarie~ ce qui cng nd re des discordes i n1por-
mique reste p.roportion ndlt!ment faible~ Les Rains et les Lanrcs avec la ,classe bourgeoise ·m ontante. Le scarur d
1
gouris n onc aucune lettre de noblesse r ne font jan1ais nobless<: se uansmer par les liens du sang. 1 un descen-
1
parcje de Ja hauce bourgeoisie. a lors que les félis y sont dant s él,oigne rrop de sa lignée>i 1 peur perdre son tir:r
sous-représentés~ De façon similaire., l'arisrocratie En conséquen e, les n1en11bres de ct.:ttc classe sociale
khal.ere se réduh à peau de chagrin; les aucrcs peuples ue se mark:nt ·qu~cnrr~ u , afin de ne pa~ perdre leurs
11,onc n1ême auc un représ~ntant: noble installé dans les privilèges. Il arrive toutefoi que Je Prince ocrroie un cei
dcés. En d 'autres ternies> les humains, ec pJu préci- srarur. à une personne méritante~ Candenn hiérarchie
sémcnc les Uméloriens> tiennenc ~es rênes, du pouvoir nobilirure avec ses CÎLre héricés de Panden royaum
dan . le Citl".i. Les aucres peup]es t espèces n~y viven·[: d Umélo,r, n'a plus vrai1nent de va.leu rt sauf durant le
1
qu en minorités, parfois influentes d ans un domaine soirées mon d aine. où le prococole rrad idonnel reprend
parti,cuHer (rarrisanar pour les nai ns, par c::xcrnple), es droits.
mais qui globa1emenc ne peuven,c que se soun1ettte au
joug umélor!en.
BOURGEOISIE
+ NOBLESSE
L a classe sociale bourge·oise qui a én1ergé aVt!C rindé-
pendance des Cités, e voir incrinsèquc:menl liée à leur
L es nobles, qui représen[ent environ 1à3o/o de la popu'"' développen1enc;. Les ardsans er ~es petjrs commcrçan
ladon selon ]e C ité . (4-5~>0 à San1arandc CL A kelane),
1
ont _ommcncé par s orga11 iser : iJs ont obtenu qudqu ·
pos edent à l!UX seuls environ 40°/o de riches.ses r.!r occu- droics et a11égetncnr.s <le taxes, puis peu à peu pris le
pent toujours Le sommet de l'échelle sociaJe, 1nalgré la rênes de l1éconon1ie. Qudques-uns one r6ussi à faire
moncée t::n pui .sance de leurs dvaux houxgcol.s. Riches
1
forrune~ H lu.cceac pour obccnir les privUèges de la
inllucnt , ils bénéfici ne: en.corc d énorme privilèges)
1
noblesse qu,ils détesrent et ad.mirenc en même Lemps.
nota mnicnt en droi ·ociaux pu.i qu'ils dépendent Ce combat essentiellement politique, ;i connu son
d une ju dce particulière et ne p aient pas d,impôrs
1
apogée lors des réformes qui onr suivi la Guerre CjvHe
(en toul cas en ce qui concerne la vieille noble,sse, ce cc [ invasion solomanea avec la création puis la i:econ-
qui explique en pa.rtie la rivaJ ité. avec les c< nouveaux najssance prjncière de la Chambre des Corporations.
nohlcs »). 1ls tirent leur richesse de rerres à l,e:xcérieur La bourgeoisje, coutrairemenr à la noblt!ss , ne formt:
d s Cicés (la noblesse détient un quasi-monopole sur absolun1ent pas une caste ho1nogène. Les énorme
.fficie/Lemeni, iL 11'exiHe qu'une catégorie de noble : on l'efl ou 011 ne l'efl
différences de fortune ont
pas, voilà tout. Pourtant, les anciennes familles nobles depuis des génératiom n'ont
don né lieu ~ deux cacégo-
ries de bourgeois : la haute
pas exaélernent le mêrne flatut ni les mêmes droits que leurs hornologues récents. Ces
bourgeoisie, quasiment derniers ont obtenu leur titre de noblesse par La grdce du Prince Olt simplèmentparce
l'égale de la noblesse en qu'ils ont acheté une charge dans l'ad1niniflration, qui éqllivallt à un adoube1nent.
ccrmes de richesse et parfois 'De tous les nobles, ils sont les 111oùis bien considérés, souvent méprisés et regardés
d'influence, et la petite co1nme des parvenus par les autres, en particulier Les anciennes <.Maisons. Plusieurs
bourgeoisie composée des
d'entre elles ont en effet perdu beaucoup de leur preftige et de leur richesse d'antan et·
commerçan1·s er artisans
jalousent ces nouveaux venus qui leur font de L'ornbre.
qui rravaillenr encore
dur pour conserver leur
échoppe. Cecre dernière
'
represenrc .
environ 20%
de la populacion dans les Cirés cr possède envirori 1o•Yo cravai llene énorn1én1enc pour gagner leur sa laire, quand
des richc.çses, a lors que la hauce bourgeoisie, beaucoup ils one la chance d 'avoir un travail er de n1anger à leur
moins nombreuse (environ 3-5% de la population) faim. Ces chanceux appartiennent presque toujours
possède environ 45% des richesses. Elle occupe une place à une corporation. Jls s'organisenc parfois en associa-
de plus en plus imponante dans l'échelle sociale et son rions de quartiers mais leur pouvoir polirique ne pèse
poids éconon1ique lui confère un pouvoir considérable. pas lou rd. Les aucres vivenr au jour le jour, de petits
Elle se révèle toujours plus active dans la vie politique mériers, de la mendiciré ou de rapines.
ec civile d es Cités, ec achère les charges er offices autre- Dans la sociécé des Cirés loin d 'êere égalicaire, une
fois réservc!s à la noblesse, dont beaucoup de fa1nilles grande partie de la popularion vie dans des conditions
manquent cruellement de liquidités. Aujourd'hui, précaires, voire misérables. Les hors-la-loi auxquels
n1ainrs juges ec haurs fonctionnaires proviennenr de la apparricnnenc les personnages peuvenc êcre originaires
haute bourgeoisie, et l'équilibre politique déjà fragile de n'i1nporte quelle classe sociale, même s i la niajoricé
des Cirés ne cesse de se détériorer avec la n1oncée en d'entre eux aboutit dans la dandesciniré pour ne pas
puissance de cette classe sociale aux idéaux parfois rrès crever de faim. Dans cous les cas, s'ils vivent comme ça,
différents de ceux de ses prédécesseurs. Toutefois, les c'csc d'abord par nécessité, qu'elle soie liée à un malheu-
rapporrs encre la haute bourgeoisie ec la noblesse se reux événemenr survenu dans leurs passés d'hoMêres
révèlent assez a1nbigus, car ils m~lenc une ha ine tenace citoyens, à un acre désespéré qui a mal rourné ou à une
envers cer inscrumenc du passé er une fascinacion pour lurrc quocicl ien ne pour leur survie, cc pas par pur plaisi r.
ce monde faic de fasce ec de pouvoir. Dernièrement, un Au vu des conditions de vie des hors-la-loi, encore pires
membre du clan Jilkrof a émis l'idée d'anoblir les prin- que cel les des pauvres gens, peu d'entre eux survivent
cipales Maisons bourgeoises afin de merrre un terme à longten1ps. Pounanc, quelques margoulins plus doués
la lucee concre la noblesse. On en a ri dans les salons, que les aurres ont su percer leur trou dans les n1éandces
1nais ses propos o nr frappé par leur juscesse. du n1onde de la pègre cc ceux-là, croyez-moi, ne son r
pas à plaindre. On dit même que certains y ont pcis
goût ec font ça pour le plaisir.
PLÈBE
S ous ce vocable se cache en fa ie plus de sep rance
pour cenc de la population, stucouc composc!c de
gens miséreux ou modesees en proporLions à peu près
égales. La plèbe regroupe les ouvriers, les paysans,
les colporceurs, les gens de n1aison, etc. En foie, cous
ceux qui travaillenc de leurs mains pour gagner leur
pain. Malgré leur nombre, ils possèdent à peine cinq
pour cent des richesses. Ils n'ont que peu de droits er
•
PoPu nATION ET URBANISME
« U·n type 11 un jour inventé le tenne d?urbanistltion, vu la fa ible popu]adon des campagnes er Jes su rfaces
mais je crois qu.'il ,..st rno1·t avant d'en avoir dfJnné la uldvées large1nent insuffisantes pour nourrir la popu-
d'fin ition. » Dans le.s tà i es, on cons r::r wl là où il reste un lation des villes"' la Principauté d ·pend complètemenr
peu de place~ surrout dans les quartiers pau vres, sans se· des aurres royaumes pour sa survie. Cependant, ceue
p réoccuper d ~aménagemenr du rerricojre. Cela donne siruation change peu à peu, caI les dernier événements
cr: la cencadve d 1nvasion soioman~ ont rendu le gouver-
1
une constan c:e à coures ]es villes de la Prh1dpauré : les
1
quaniers ressemblent a des labyrinrhes inextricables. ne1nent méfiant envers lle ~ Lérieur. Le C ités c.ommen-
Cer~s,. Il y a quelques avenues, mais seulement pour Ct!nt à tnercre en p]aoe W1 système visant à rendre la
pern1etue lw: passage des convois princier cc des défi lés Prind paucé indépendante en ca d ~ besoin, afin qujeBe
militaires les jours d~ R!rc. Ajou1ccz àce chaos wi~ densité puisse e suffire à clJe-même et cela présage dr grands
de population unique dans le Monde Connu et vous chang1en1en~~ d.aos son avt!nir éconon1ique.
obtene""l de, condicions de vîe exLrèmemenL précaires.
1J[us de rroi miUions de personne vive nt acnllel-
l~rnem1t dan la Principauté. À une épo que où la tech-
1
nloi.ns utiles circulenc au sein des Cités, les Épuraccurs sition. Une foi absorbée par les matériaux inHamma-
étant sans dourc Ja plus formjdable. il ,agir d'jn1mense bles d 'une h abicarion la acle la prorège durablement
plaques de pierre fine et cnchancée disposées à de lieux des incendies. Cette protccrion censém nr obligatoire~
1
stratégiques dans chaque viHc. U y en a environ une n eSt utiU ée vu son 1cot1t exorbitmc que dans les quar-
vingtaine n a:m arande mais certaines ne fon r ionnenr tiers aisés. De nombreux autres systèmes servenc à la
plus. Les égouts creusés à J'origi11e dans [OU les quartiers lurr1e contre les incendies : ccrrains détectent les for{es
,
aboutissent aux Epuraceu rs par l'intermédiai.Je de canaux chaleurs, d 'aurr s ralencissenc leur progression. Malgré
sourerrains. La pierre d es Épurareur agir con1me un filtre toum: l'es incendies resrenc, avec les épidémies, un fléau
er d«!uuîr les, impuretés d rcau, qui s'écoule alors dans qui fait regulîèrement de nombreuses Yictimcs, c~r euls
Je sol et forme par endroits de grands bassins servanc de les 1·iches ont vraiment Jes moyens de s·en protéger.
nappes phréatiques. Ccrcaines n1auvaises langues disenr La co1nn1u nauté. cientifique com menc aussi à l in-
qujun jour ou l'aurre les iré.s vont se transfornl.er en téresser à la mise en place de moyens efficaces dont béné-
des flottantes ... Cctce eau ert également à alimenter ficierait l'en eJnblc de la population, e que voienc d un
les pon1pes, les puits t les fontaines éparpHlés un peu très mauvai œil les magicien qui tiennent'. là un fi [on
partour. dans la ville. E lle t:: r donc pocable mème .si elle particulier men juteux. O c mên1e, les soins donnés
est loin d êîre pure con11ne de Peau de roche ... Avanl par les prêtres d'ArJam crè onéreux ne s'av,èrenr pas
J'inventlon des Épurateurs) rapprovisionnement en eau rrès efficaces pour aid r à lulcer contre les épidémies
potabl s~clfecruait grâce a des châreatL't d eau itttés à
1
d-'où certain prêtres marginaux qui s'éca.rcent plu.sou
llcxcérieur de viJIC! . C errai n d'entre eux conibent moins des sentiers habiruels pour descendre dans la rue
aujo urd~huî en ruine et Servenc de repaires aux brigands
1
s~occ upct d es plus nécessiteux:. Le Haut Clergé arla-
n1a.is bca.ucoup,1encore enrrerenus aHn1cntent les ~u ar- rn isce n,apprécie pas vrain1ent ces prêtres de-s rues, mrus
,,.
tiers pauvres ou ruraux en eau potabJe. Evidemn1ent> les
..
n les rolère afin d 'évit<.;r des révoJces populaires.
Epurateurs ont tendance à êcre légèrement mieux cncre-
tenus {ec gardés) dans les quartiers riches que dan~ les
.
qua r uers pauvres ...
D,e plus, certaines
zon es périphériques n'en
possèdent aucun1 car leur
construction esr bi.en plus
récente. Le gouverneu r de
la Cicé gère en person.nclc.~
...
Epurateurs. H y dépêche
f réqucm.men1r la ga.rde
Y, rl seulement un an que le Prince a fait surgir au grttlld jour un conseiller dtmt
.personne n'avait entendu parler : Predericus Vallène. .f! plan q1u! Vallène ,ap1·nposé
pour empêcher rouL sabo-
age. Leur e1nplaccmenrr tt fait plaisir à tous Les paranaiaques de la Principauté, qui se sentaient trop vulnéra-
précis n 'esc généra lement bles de par leur clépendance cornnierciale envers d autres pays. 7Jepuis peu, les auto-
pas connu, bk n que t:ou t rités ont donc décidé de dév.elopper l'agriculture et l 'élevage dans l 'é.ntre-Cités. JjJ,
le monde sache plus ou Principo:uté cannait donc une période de changern.ents i1nportants~ .(!gouvernement
ra.o ins où ils se trou.venr.
des Cités s'attaque aux forêts pour laisser la place à cet nouvelles infrailrullures 1è f de
es Écol·es de !vfagie onr
nouveaux villages nn.issent dans la campagne pour abriter les exploitants. Personne
la charge de leur entretien.
ConlJllc les Ép urateurs one ne P'eut enco1~e dire si l'application. de ce plan oa être possibte jusqu'au bout? mais
été inven tés 1J y a plus de
1
toutes les ,auto,rités de la Principattté le sai,ttien12ent..
crojs cents ans;io personne
FAMILLE
ENTRETIEN
DES RUES Ls taux de natalité et: de mortalité, Cn parriculier
1
er il existe une grande disparité entre l.es quarriers. Les Ce phéno1nène ne touche que n1arginalemenr 1e classes
ru s des quartiers les plus pauvres ne sont pas pavées, sociales aisœs qui jouissent d 'une bonne alimentation.
~es égour~ - quand li y en a - foncdonnent rare·ment, de condhions de vk favorabJes er des soin~ du clergé. es
de nuit la lumière y esc quasiment absente, la pltùe fait familles riches sont donc souvenc moins grande:.-s> d ,autant
des rues de véricabJes bourbiers quand elles ne .sie crans~
1
qu eHes bénéficienr des nouveaux et ingénieux n1oyens d ·
ferment pas en ruisseau naliséaband bref il n]y a aucun régu1arion des naissances inventés par Je n1agicien GarvaJ.
entretien l!t les crédits publics destinés à ce!a1 dérisoire > Du fair de réd.ucarion payante, eub les cnfanrs des
son peu souvenc utilisé à. bon escient. À ccrraîns famiUes aisées vont à l"écofo. Une importante propordon
endrolr , plus personne ne passe nettoyer ou entretenir de Ja population dt!mcurc doncanalphabècc. cule exçep-
quoi que ce oie~ m,ên1e:: la milice n y n1et les pieds qu en
1 1
tion, les orphelins recueillis par le Clergé> qui apprennent
de crès ra ires occ.asrons. Les niaisons branlantes tombent les ru.dimenrs de la lecture avec le ivre des Âges. Les
n ruines; certaines se sont effondrées et d>autres n aucres enfants commencent tres tôc à travailler. Les min~
tien.nent encore debour que par la vo]onté d 'Adam. ec les m~u1ufacrur·es recrucen[ à partir de sept ans, avec un
Beaucoup de Citadins viven[ les uns ur les auues, horaire réduit ju qu,à quacorze an . Les humains devien-
enrassés dans des cahuces faites de bric cc de broc~ L hy- nenr m.ajeurs à seize ans,. Comn1c [e travail manque
giène s,y avère déplorable, les épidémies r les ù1cen- dans la Principauté, les sa11 -cmp[oi chutent vice dan ta
dies fréquents, 1a crim i nalhé é[cv~e·, le m~ nqu~ d)eau précadt la plus totale1' puis bien souvent dans le crime.
chronique et la d.ls~ne souvent d rigueur. Aucant d.irc D )autre pa.rr un père de famille doit souvent subvenir
que les autorités préfèrenc ignor,e r ces quardcrs et faire aux besoins de ses parents aussi bien qu._'à ,c eux de s s
corn me l Hs n'existaient pa plutôr que de 'atraquer enfanrs, faisant ainsi vivre plusieurs généradons de son
au problèlue. rravaiL La mort survient donc souv,e1u pJus vite qu'on
À f opposé les quartiers les pJrus riches bénéfi- ne l'atcend condamnant rrop souvenc: à roubH in1monde
cient <l 'une pro ·péri té presque choq uanr1e pour Je d'une fosse CO m 1nune les fam j lles sans ressources.
1
~ LES RUES
ec ceux qui n>y habitent pas ne peuvent y encrer
q u,en pnssessjon d •une inviradon (ou de Jeures de ET
nob1esse). D'(! magnî.fiques places décorées de starues
et de fonraines scuipn:cs, de parcs t!t de jard~os LEURS HABITANTS
(souvent à l'incérieur n1êm des propriétés} bordent
les rues pavée , où l'éclairage abonde. Tout y c c
parfaiccment entrercnu~ souvent à raide de 1noyen La plupart des rues ne sont que des espaces en ccrre
magique (les habitants paicnr pour ces services). barrue encre les maisons .. Une rigole couJc a.u 1ni1ieu,
Entrë les mai on cr les pr,opriécés splendides les chat-rianc déchcrs er excrérnencs j rés par les fenêtres
con1merct!s et les érabliss mcnts divers, d \~xccllen ce ma1gré w1 interdit du codex. Les passains doivent: donc
qllaHté ,o n trouve de toue et l · beau n1onde s'y faire attention oü Hs n1etcent les piedsa :surrou·t s'ils vont
promène à son aise. Bien sûr, la plupart d.cs quartiers pjeds nus chose peu évjdenre dans une rue bondée de
e itUefJ.t en.rre ces deux xtrêmcs et les gens y vjvcnr monde. La plupart des villes prévoienr de paver 1icn-
plus ou nioin bien selon 1e urs moyens ec la chance semble des rues, mais comme pour tout ]e r~ ce ]es
qu'Adam leur accord . fonds manquent ,e t les municipalités commenccnc bien
1
Chaque matin d · loqueceux surno1nn1és ]es « pu.nai- corporation aussi redoutée quappréciée. La médecint!
. iers H viennent y rri r l s déchets> récupérer les vieux étanî moins avancée que la1nagie, les aporhicaires den1an-
objet abandonnés, et créer avec les ordure~ organiques denr beaucoup tnoins que les prêtres guérisseurs ou que
le-S magiciens - mais aussi se mon[rent n1oins efficaces.
1
du compost qu ils s'en vont revendre I1apr,è s-midi aux
fermiers pour ferti]iser Jeurs rerres~ Le so1r, des enfanrs E n général polyvalenr., ils passent: allégren1ent d'une
mendiants et des meutes de ch iens errants grouillenc carie à une fracrure en passanr par la naissanc ·du petit
égalcmenr dans c.:cs rueUes, à la recherche de resccs de dernier. On le· reconnaît dan$, la rue grâce à leu r ~obe
repas. Ces chiens abondent dans les vilies, n1angeant noire à colleretce blanche er a leur chapeau polnlu. Leur
roue ce qu.i rraîne et nerroyant ainsj les rues des quar· échoppe, donr l'insign csc un. serp ent: vert se mordant
tit-r populaires. Lt:S n1unidpalités tolèrent en généra]
1
1a queue sur fond noir s,organisc p1·indpalement autour
ces me.urt:s, peu agressh11es en généraL Sur cout actifs la d ;une salle d,auente cc d ,un cabinet:. Les aporhicaires
nuit, les chiens réveiU nt souvenL les Citadins par leurs, gardent sous clé leur scock de médicam·enc .
1
combacs terdcoriaux achar né~ . Us jouenc aussi le rùle de Les aporhicaircs reço]vent la journée, sans rendez.~
gardiens des cités averdssant la popularion lors d in- vous. Pour signaler leur présence cc leur disponibili cé~
vasions de vermine, hurJa1u face à une démonscration ils laissent une lanterne. ve·n e aHumée à rentrée. Ils
de magie ou aidanc à la rccherch de survivants dans
1
l étcignent lor qu'il dorment ou qu
1
n sont en dépla-
les décombres lors de rremblcn1ents de terre. Les cha-rs]1 cement. Il vauc mieux avoir une bonne excu e pour les
rout aussi fréqucnrs cc souvent appréciés comme chais~ révcHler au milieu de la nuir sinon ils font ,exccssivcn1enL
seu rs de rats) onr tendance à disparaître régulieremnenL. grimper le tarif de la consukarion (chose admise par
la profession et par les prévôts) ~ En chéorie, Hs do]venc
dénoncer courre blessure louche; m.ais en pratique ils
le fon r a sez. rarement. La pègre s'arrange souvenc avec
QUELQUES eux pour bénéficier de leur silenc~ contre l'assurance
d être la issée tranquille. Cependant, mêmt:: les volea[
PROFESSIONS paienc suite à des accords passés avec la corporarion
des apothicaires. Leur c harre stipule quelque par( qu, i]s
POPULAIRES n,onc pas le droit de refuser des soîns à un nécessiteux.
1
Les barbier
L'hygiène s'avère souvenc 1nédiocre à eau e du La [utrc co ntre le feu représente un gros problt:1ne
1
manque d t!au, mais les Citadins cherchenr quand à an1ara nde à cause du manque d 'e-au. Or1 lorsqu'un
mên1e à s,évir: r les démangeaisons due à la v~rn1ü1e+ incendie éclate, il peut ravager des quartiers cni-iers.
Les barbiers s,occupcnt de tai ller, nenoyer ·e r épouiller es maiso11s proches, serrées~ son t c.:onscruices dans de
barbes ec coiffures. eurs prix sont rdacivemcnr bas et matériaux inBamn1able.s. Évideirunenr, la Justice punit de
more les actes de pyron1anie. Les C icadins vivent ces événe- en h:iut. tes po1npiers, bien que peu payés (encore n1oins
n1ents con1me des a<tgédics (un incendie a détruit tour qu'un 1n i licien) , jottissent tourefois d'u ne escirne très forre
l'ouesr de Samaran de en 2591, fuisa11r près de six nulle morts). de l:i parc de la population, qu i n1onrre éga lc1nenr une
Les pompiers de la Principauté forment une corporation discipline remarquable en cas d 'iJ1cendie. Les gens de
de fonctionnaires et éduq uent des apprenris sur le ras. leur quartier leur rendenr parfois des services en narurc.
Les brigadiers du feu, dont le nornbre varie d'une prévôté En làir, il existe des moyens beaucoup plus efficaces de
à l'aucre, commandent les brigades de pompiers réparties lurrer contre les incendies (er de s'en protéger) grâce à
en plusieurs casernes, accueillant des équipes de dix à la magic. Mais comme celle-ci coûre rrès cher, les auro-
rrence hommes. leur tâche consiste à amener des seaux rités rechignent à l'utiliser dans les quartiers populaires.
sur les lieu.x du sinistre le plus rapidement possible, Les mages prennent en général tellemenr de temps pour
~ orga niser la chaîne jusqu'aux puirs les plus proches cr lurrer contre un incendie que les pornpicrs onr déjà fini
à veiller à ce que les fla1nmes ne s'éœndenr pas. S'ils le le travail cr qu'au final l'incendie a ravagé des d iza ines de
peuvent, ils dérruisentà la hache les n1aisons aux alentours 1na isons. Anoter rouœfois que, curieusen1enr, quand un
pour circonscrire la propagation de 1'incendie. Ils porrenr incendie se déclare dans w 1 quartier riche (u n foit beau-
également secours aux personnes blessées. Les casernes coup plus rare), les 1nagiciens arrivenr presque instanra-
s' insrallent souvenr dans de vieilles granges avec chevaux nén1enL ; de n1ê1ne quai1d u.n iJ1cendie, en se propageant,
et chariots au rez-de-chaussée, bureau et salie de repos menace les beaux quartiers de la ville ...
BÂTIMENTS ET ARCHITECTURE
17.2
la PrincipauL~ té:n1oigne d,un incroyable ~o·isonncmenr d un ;eunc célibacaire. Les locataires doivent payer l~ru
1
de styles, hérités pour la plu.part des i11Ruence cultu- loyer à l,avance en général à ~a logeuse qui réside dan
reUes extérieure , parfoi loin·raines majs 'galcn1ent des la nlaison ; le prix diminue avec les étages. Ce loyer
modes :u-d1itecr1.1rales qui ·e fonr et se défont à Sama- co1nprend un service de oondergerjc t;r parfui une allc
ran.de. n remoncant une rue 1 on d~couvre ainsi u ne d'eau et des roilerre ruclimc.!ncaires sur le paJicr (ou au
bâti se mécLiévale à un étage en bois et torchis, co]ncée fcJnd de la cour). La qualicé du mobilier va d e- en fonc-
entre une den1eure en pierre de taill plus n1oderne, er: tion de la richesse du locarairci 1nême s.i beaucoup de ces
une maison kbalère à toit plar, avec cow intérieure et apparten1ents sonL déjà meublés (rrè chichemenr).
minaret : des érablissement:s rorrJe1nent différents e L s maison nobles sont en général de vieilles
dresscnL' côte a côte ou dans des enclroits farfelus. Lt!s demellrc. de pierre qu'habit La mèn1e famille depuis des
maisons s agglutinent les unes contre Je. au1.rcs, sans gé 11énu ions. Luxueuses agréab lt!s, elles regorgent souvent
aucun ordre apparent, susc.itant de grand problèmes de meuble~ et d'œuvrcs cfan: de g rande valeur. Cela
de voisinage,. de cadascrc: cc de sécurité. En théorie, un l:xpBque pourquoi eUes sont très bjen gardées cc parfoi
1
architecte a la solde du prévôt a pour·devoir de metuc- un même protégées par [a magie pour les plus riches d'enlre
peu (fordre là-dedans. Par contre en pratique, le droit elles. En général~ elles possèdent au moins une dépen-
umélorien accorde de gr.andes Jiberré au propriérai re,. dance pour les domestiques et des écuries, et souvent une
qui n'a même pas besoin d ~auL,orisacion pour consuufre. cour intérieure avt;C jardin .. H n'y a pas de lin1ice au faste
Les quartiers rich onr mieux ordonnés que les quar- des niaisons nobles · cependant, seul J'aspecr extérieur
riers pauvres. On y con ·rru.ic souvent en pierre, non en de ce naines re.sre somprueux, car la famille.: n a. plus de
bojs et sur des parcdles plus grandes. fortune er a vendu mc:ub]es et rapisscdcs. A nci~nncs,
elles se situent pJurôt au centre des ville .
La nlontéc de la bourgeoisi a corncidé avec JJappa-
r]rion de plus en plus de niai ~on de qualité supérieure
ÎYPES plus grandes et plus conforcabl.es. elon la richesse du
propriétair,e, l«~s résidence bourgeoises varient beau-
D'HABITATIONS coup~ tant en1
caHl confort t sécuricé, que dans la
1
milices privées servent non seulement: a éloigner les connaissances n1ais ne permet pas de faire des érudes
curieuxl, mais égalen1ent à maintenir Ja discipline dans supérieures (à moins d être vraimenc crès doué). Les
1
les rangs des ouvriers. Ces derniers, tellemtn.t d égofués univcrsicés er écoles d~ magic ont touœ l ur prop.re
1
parfoisJ en viennent à se rapprocher presque natur lle- ,garde afin d assltrer ]a écurité des bâtiments et protéger
n1ent de la pègre, quî p~ucage le mêtnt! malaise vis-à-vis leurs secretsu
d la société aisée.
, BJbliqt~èque
Ecoles et universit,és et 11bra1r1e
I.: école> non obligatoire,, reste réservée aux enfants Bien que l impdmcrie soit ci0nnue, les livres restent
1
donc les fa n1i1les onr les moyens de payer les frais de rares cr chers. Ces manufac1ure-S nouveUes les produ.i-
soo1ariré. Ce•1x-ci se voicnr lixés indépendammeni par senc en perics cirage parce que.:, Ja n1ajorité cle la popu-
chaque école er varient donc considérablement de l,unc Jati.on étant analphabète seule une éJ Ëcc les urilist.
1
à l 'aurre. Tous lc,s érabUssemcnrs scolaires privés d une Un sorce de competirion sernble exisrer enrrc les
Cité sont regroupés selon leur niveau en un C·oUège de.: ville du Monde Connu pour savoir qui détiendra
directeu rs. Ccux-ci nomment l'un d~s lelitr pour les
1
Ja plus grand · bibiliothèque. À c jeu-là, la grande
représenter à rA
adé1nie si uée à Samaran<lc. eAca- gagnanre est Kayash, dans 1·É1nîrar de Kt:lim~ n1ai
démie rassen1ble non seulem nt toutes les écoles de la Principauté la talonne. Des t:roupes privées de mili-
la Principauté_. nlai · aussi l u njversités er les écolt.!s ciens et de pompiers .. ainsi que des sorts anti-incendk:
de magie réunJt!s dans des Collèges à parc. Chaque et de protection gardent en pern1aAenœ ces grands
année\ des concours ont Ueu cnrrc les écablî semcncs hâtin1ents souvcnc richen1ent décorés. Dan le pJu
in1porcances d,enn:e elles qui c-0mp1en11cn~ des m.iJHers de manière mojns surve illée que dans la salle commune,
d\;,uvragcs, seuls les livres plus ceu.ranrs ~-ont directe- mais l'eott'ée.de ces clubs se révèle assez chère e[ ne se fait
men disponible. Tou les auues anendenc entreposés que par cooptation. En général; comme· les membres se
d'ans d'immen~cs pièces rcmpHes jusqu'au plafond de connaissent tous au rnoi.ns de vue,, il s,avère difficile d,y
rayonnages, oà seuJs tes bibHochécaires 0nt le droic
1
passer inaperçu.
d accéder. li faw donc dmabo1d · s adresser à eux pour
1 1
la plus grande bibliothèque de la Prindpauté, 1,U-oe
obtenir un ouvrage ou faire u.ne recherche. Dans ce des p[us lmpo.rtanrc,5 du 1vlonde Connu.. située à Sama-
dernier cas., oertaincs salles pcuvenl ,ê tr _ ouverre afin rand<! est 0 UVl'. rte au public (n1êmc si ses cari fs son c pJ urôt
1
que la persoane aûHe y t ravailler après avoir signé le exorbicancs). Depujs pJus d ·un sièdc, un exemplaire de
1
regisrrer D aucres saUes abritent ie ouvrages rares chaque lhrre imprimé dans les ept Cités (e_xception fuite
er précieux, er ceux qui requièrent une a.ucorisadoin de ceux: mis à l' index) doit s;y voir déposé, ec de même
spécfaJe - du Clergé ou du gouver ne ur selon les cas avec un maximum d e livres de Peuseruble du. Monde
- pour ]es consu.lrer. Des sores puissa1us protègent ces Connu~ La Principaut ~ essaye en outTe d'acheter tous
salleS,, auxqueli<;s seuls ac<:èdcnt les bibl.iorhécaircs. Les les textes anciens ; d tailleursl plusieurs lois lui permcc-
fivres ne peuvent pas être ,e mpruntés,. à moins d avoir
1
renc même de bénéficier d un droit de préeropdon si
une déroga.t ion spéciale qu on peul en généra~ obtenir
1
eile apprend qu'un pa.n1culier ris,que dJaçquérir un texte
au:près du naut dergé,, du gouvernement ou du ConcH r.a re er précieux. La loi con rraint mên1e les nota ires et les
des BibHothèques de la Principauté. huissiers à désigner les fncun.a bks aux aurodrts. Aucant
· consultation des livres coÛ[e· plus ou 1noins cher dire q l(f[ exis[c un védrn.blc. ua-6.c des livres inhabituels
selon l~s ouvrages er les biblio[hèqucs. En généra]! un et que certains' riches aristocraces possèdcnr des bjbUo-
visiteur paye entre 10 et 50 couronne.s pour accéder à 1a thèques privées qui fera ient blêmir les ,aucori[és.
salle de Jecnue de la bibl.iorhèque (où l'on peut consuln~r Les librairies, pour ainsi dire encor~ plus rares que
les livres en Jibre accès) ~r , ·ntre 10 ec rooo couronnes [es bibliothèques, pos.'ièdent g,éné1·ale[nent très peu
pour cons u.I ter un o uvrage particulier pendant u.ne d;ouvrages en stock. Les Hvrcs doivent êae ,c ommandés
heure· aucanc dire que la leccure n'est pas à pon:ée de au libraire cc ne dcvicnncnr parfois disponlbles qu)aprè-S
1
toutes les b o u..rscs . .. pJu.sit:urs mois. La plupart d entre eux coûtent excessive·
Contrairement ,à ce que Ja plupart des gens pensent, ment cher, à l)exception des ouvrages les plus fréquents ec
les 0U\!Tages mis à 1 index ne sont pas (ous détruits niais
1
de 1nauvaise qua]ité (comme la version <t:• cout public ., du
une confrérje secrè ce de GaJ"dJens de la Foî garde un Llv re dês Âges édirt!c par ]e C lergé) que 1on peut obcenjr
exernplaire de chaque dans les profonds sous-sols de [a pour un prix a bordab]e: Habirucllcmen[~ les libraires
Bibliornèque dî\rlam à Elya.rh. L(;;s livres de magic ks ne se monrrenc pas très regardants sur les livres qu3'ils
plus d.aug1ereux .so1u parfoi entrepos:és dans des endroits con1n1andenc : Hs se renouvcru assez conramn1ent en
in$olites> conune la Prison des Damnés à a1narande. procès pour avoir procuré des Hvres anciens ou illégaux
On raconce aussi que la Grande Bjbliochèque de D'jcddir à un oollcccionn cur payant rub]s sur r ongle. Les, librai-
s' érendrak beaucoup pJus profondérnenr sous terre que des fonc en général aussi office de papeterie . proposanr
les plans du cadastre ne rindiquent 1e( qu'elle contien- routes sortes de papicrsj par.chcm]ns~ plumes~ p~intutes
drafr des centaines d~ouvrages interdics. chevalets pinceaux, etc.
On ne uouve des bibHochèques que dans les quar-
tiers riches,. à proximicé des universités er des résidences
nobles (les bourgeois s~ monrranr nè..s peu porré.~ sur ce
1
qru peur élever 1>âme ou l e prit, dixit ta noblesse). la REMPARTS,
tnajoricé d"enrre e.Ues ne .sonc pas accessibles à cous1 mai.
réservées à une élice parricuHb-,e (étudiancs ec professeurs PONTS ET P0 RTES 1
DÉCOMP TE DV TEMPS
y a pJus de 2000 an . L'année fair exactement 365 jours, Mélor). Le jours 5,e dJvisenr en 24 heures, comptées de
divisés ~n huit moi d e 45 jours. Res rent cinq jours ]a premitrc à la 24CJrn: .
fé1iés appelés jours néfastes. Un coHège d astrologues Les gens qui gagnent bien leur vie possèdcnr des
cléricaux a pour missio n de les définir chaque année
1
calendriers magnifiquement imprimés, des clep ydres
pour l'an née suivante. Répartis inégalen1ent dans le et n1ême- parfois de ces çw·ie'Ux obj ers mécaniqu...:s forr
1
calendrier, ils nL: rentrent pas en compre dans le calcul luxueux appdés rnon res.-gousser. ·On con1mence aus i
d ·s jouirs du n1ois. Duranr un jour n éfaste toucc la ville à rrouver des cadran olaires ur les devantures des
s,arrêt de cravaêller et se r ·nd à l1 église prier Arla]n maisons bourg,e oi es.
pour le salut de son âme. Les forces de sécurité patien- Chaque jour dès 22h , la mHlcc est sen ·ée faire
tent~ sur le quj-vive. respecter un couvre-fcu1 mais I1applicadon de c,e te
1
Les huic mois porrent tous le nom d 'un des Patriar- loi reste a.Jéacoirc. Elle plac sou t.::onrrôle snict les
ches sauf le premier dédié à la gloire de Ja Pen ée ec le quartiers alsés alors qu~elle ne n-iet pa Jes pieds dan
dernier appelé m,ois de.s Mores. e Patriarche sans nom les rueH~ rnaJ-fiunées des quartiers miséreux. Certains
n'a d roir à aucun m.ois. Lan.née on1mence en hiver avec quarders,, donc l"'es entiel de la vi éconon1. iqu~ se fuit
le mols de la Pensée~ parfois appelé mois d 1A rlam ; puis en nocturne-1, peuvent dcmand .r - cr payer- une au ro-
vi nl le printemps av<: 1 1nois de Mélor> et la saiso11 ri arion spéciale d :to uverLurc aupres de la préfecture.
chaud_ quj dure 4 mojs (KahaJ, Jazcrh Soletn et Stcev)1
les mois de Jazerh cc
S olem é nuu les plus
chauds de l,année. Les
récoJres se îenninent
dans Je courant du
mois de Sreev,1 puis le
mois de Kesh encore
doux, n1ais pl u.vieux nurten11-it (tout le monde u.mélo1·ùm) : durant ta nuit la plus courte del annie
annonce l>arrivée de (ro K.ehai), on célèbre t.A'rlarn p.ar des chants. .(,es plus riches offrent s,oupe er pllin
l'hiiver. Enfin l'année dttns la rue. .(gs nttn~is /échangent parfois des p·résents. %us décotent de ftein·s les
prend fin avec le mois
1naisons. Cèfl la fête préferée des enfants.
clt!s Morts, au p]us
apothicaires, des dentistes et un peu d'animarion théâ-
.J. l .l trale ou n1us icale. Ils ont Üeu en général en matinée er
s'étendent sur quelques rues ou sur une place prévue à
11 ne faut pas croire que les malheureux travailleurs des ccr effer. Certaines marchandises, comn1e le poisson,
Cirés Franches se ruenr à la besogne trois cenr soixante one leur propre marché.
jours par an. Le Clergé, dans son immense bonré, a Les foires représentent des événements d'in1por-
planifié une cinquantaine de jours saints, plus ou moins tance. Elles one lieu sur de vasres places, voire à l'ex-
bien répartis dans l'année, dédiéç à la célébration de la térieur des rnurailles. Prévues longrernps à l'avance,
Pensée. Les corporations se voient i nvirées à fermer leurs elles se tienncnr souvenr une fois par an. Des foires
porces- ce qui déplaît à la bourgeoisie- ecle bon peuple aux bestiaux se passenr dans routes les villes, niais il en
à se rendre à l'église. la vie semble rourncr au ralenti, existe d 'autres aux thèmes différcnrs: la foire effarat de
excepté dans les cavernes où l'on s'occupe en jouant aux Djcddir, la foire équestre d 'Askelanc, la foire des arcs
dés ou aux cartes. La majoriré des jours saints sonr iden- magiques d'Elyarh, ou encore la foire des n1oissons de
tiques dans toutes les villes des Cirés. De 1nême, s'il ne Samarande par exemple. Parfois, il arrive qu 'u n noble
se passe rien du rant la plupart de ces jours de repos, un organise une foire pour servir ses inrérêrs et augm.enter
pedt nombre correspond ~une quelconque fête. sa coce de popularité. ED p lus de son aspecr com mer-
cial, une foire a un côré festif. Baceleurs cc cornéd iens
se disputent les meilleures places avec les méncsrrels,
les charlatans de coures sorres, les fuux prophèrcs er les
FOIRES musiciens. Beaucoup de uoquers s'insrallenc en plein
air et l'alcool coule à Aots jusqu'à tard dans la nuic.
ET MARCH ÉS Une foire peur durer jusqu'à six jours. Comme pour
1 les marchés, un décret les interdit les jours sai nes. La
• mi lice parcoure régulièrement foires cr 1narchés. Elle
L a prévôté délivre les autorisations aux con1n1er- place les échoppes sous l'aucorité du préfet de jour ou
ça nrs désirant rcnir une échoppe da ns une foire ou de son représentant, veille à l'ord1·e public et surveille
un marché. Dans les Cirés Franches, il y a plusieurs les bandes de gamins rrop promptes à fuire les poches
marchés par jour. On y crouve principalement de des honnê1es gens ou à voler sur les étals, profiranr de la
la nourriture, des vêrements, des objers usuels, des foule pour s'enfuir une fois leur forfair accompli.
aux livres cc de non1breux bourgeois commencent à s_,y compos·e nt généralemcnr de feuillets de mal.lvais p.apîer
incéresser sérieusemcnr. 'écrie ure devient peu à peu pliés en dt:u et i mprirnés à Ja va-vite. Ues coûrent
un moyen efficace d •expdmt=r ses jdées et d . effe.ccuer en m·oyenne un écu. ElJe proposent les dernière
1
de la p ropagande; souvent d ordre social ou poHcique+ nouvelles de ]a Prindpaucé~ souvenr prés ncécs de
es histoden er l s philosophes exp ri ment différc11tes n1aniere rrès partiale et écrircs J ans un stylè tr ' s BcurL
façon d ,appréhender 1 b i loirc et la vie, Jes sci entifiques
1
eur parurion r cc aléatoire1 en moyen.ne autour d iunc
dévoilenr leurs idée parfojs très farfi ]ues, mafa toujoars fois cous les dnq jours. Lc:s nouvelles .sont loin d )étre
;
original . Evidemn1ent, la noblesse er l Clergé voient toujours vérifiées mais c csr par la voie des gazencs
tout ceci d un I}'lauvais iecil mais ils parviennent assez qu' éclacenc le plus souvent fos ·ca ndales qui secouent la
bien - porn l 'instant - à restreindie les OU\'rages publi~s haute bourgeoisie cr la noblesse. Leurs auteurs portent
ec dilfLisés} m êmc si le marché noir bat son plein. La
1
de~ accusaùons, émettent des opinion , enqu.ên~nt ur
bourgeoisie et les écrivains se frotrcnc en effet à deux des rurneurs, dénoncent) accus,enr, f!fl br,ef cherchenr
obstacles m ajeurs,, d ,une parc à la cen sure du C lergé ur·t out a exalter ropinion publique (ça fair vendre).
er de la nobl~ssc qui onr pour 1 instanr rout contrôle Depuis peu la profession d lecteur est apparue: dans
sur les imprin"leries offidelles, et dlautre part au nombre ies rues : conuc rémunération, un ho1nn1e Ht lt: joumaJ
très élevé d>analphabèces dan la populacion. en public à voix haure.
La Gazette du Prince.~ Cet.te gazette .intéresse surtout la haute hotergeoisie et les lldminif!rateurs. Ennuyeuse
tUt possible, on y trouv,e cependant les derniers décretsJ les taxes, les nouvelles de la dipbJmatie etc. Pas de
scandales, p.as darticles enflammés. €ile paraît tous les dix jours à Sarnarande et se retrouve en deux jnurs d11ns
toute la Principauté~
,,.
L 1Jcho Pop ulaire .· Un décret princi,er tt interdit tette gazette politique. Ouver-ternent républicaine, critique
envers le Clergé, elle puhlie des articles de stientifi.qu.es dont la prose enfiam1née fait le délice de la bou,rgeoiJie
militante. Elle P'araît en prmûer à .Samarande, tous les cinq jours1 mais elle efl en fait Jnibliée à 1Jejofo p·ar un
'Fils du Sabre, l.agitateu1· reconnu (mais vieillissant) 1-larem t7vleqtouh.
La Vérité: Tenue par les <YJl/éforiens, cette gazette dénonce avec virulence les dérives de la société urnélorienne.
Pas it11 numéro sans que l'on parle dJt complot khale1~ ou gouri visant à do7-niner le 1nonde. f:!s bourgeois et la
dé.cadence.qu"ils représentent se voient interminablement conspués. 'P11r cQntre, les uertus arlarnifles y sont exal-
tées, tout comme les exploits rnilitaires. Cette gazette parait à lAskeklne. Parfaitement légale~ elle se vend très
hien. J:.t:s 'Fils du Sabre ou les Taupes ont en projet de foire sauter l.'.inzprirnerie, l ils parviennent à découvrir .où
elle se cache.
La Voix des Omhres ~· ·On ignore qui efl à l origi,ne de cette gazette des plus ésotériques. €Lie présente toutes sortes
de nouvelles soi-disant d'outre-t01nbe, des formules magiques conzplltemt.-nt hermétiques> les petites annonces des
sociétés setretes de vampires ou de lycanthropesJ la liHe des derni,ers produits hallucinogènes, ou encore les derniers
cornplots qu.i se fomentent subreptict.ment dans /ombre.
MA ISONS
féHs goud ou naine. Les l'vla.isons por[enr souvenr le
L a lune pour le pouvoir constirue un cumbat pcrnut-
nenr; dans les Cités co m1nc partour dans le Monde
1
liées le unes aux autres autant par jnrérèr que par les sent de plus ou Jnoins d>inAuence selon leu r riche s<.:
Liens du sang. Si [OUtes les Mai ·Ons ne sonr pas n.oblcs, ec- la position de leurs membres dan la hiérarchie
ni Inême humaine~ , cellcs·ci re cent majoritaires ; sociaJc, mH itai re ec religieuse des C ités,. mais auss,i
peu acccptenl d 1ail leu n; la mixité des ra:ces. Il existe selon le ur a nci .. nneré c·r leur r~putacion au sein de la
ainsi sepr Maisons nobJes de souche u mélorienne population .
(Samarid, Gadalihn1 Beriüan Assidoine, JHkrc)f, Les d~ux cableaux suivants fournissent les élémen ts
Va·rovü1 er alerta), deux Maisons nobles de souche in1porcanrs au .sujet des différences maisons. Dans
kbalère (Arrasslm et Eydrij) quarre Maisons n1ixre. le deuxième, vous trouvere1. une ~stimation de leur
(Rassa Ostaq Sarcihek et Pao1oggia), rrois raisons infl uence dans les différent:s domaines du pouvoj r~
de roturiers {Braorde urvir er Mad rite} et enfin une selon une échelle allant de o à 10.
Maison el liquei les ylvela nn. Il n,y a pas de Mai son
4.- LES dan mythique et glorieux à l'origine de la Principauré.
MAISONS NOBLES Néanmoins, toures les minorités raciales ou marginales
qu,Hs considèrC!Jlt ouvertement comm inférjeures à la
rac umélodenne les appréck~nr nettement n1oins.
Ün d 'compte neuf Maison nobles, les plus anciennes
et les plus puissantes~ dont deux de souche khalère.
EHcs forn1ent la colonne vcrrébrale de, la nobJesse
samadnicnne ec les autres fan11Hes fonc souvent rout 1
Les Gadaril1n
1
pour se rapprocher d eHes par le biajs du mariage. Ces Loir que Orianos III. roi
Maisons comporrenr exdusivemenc: des hun1ains. Encre d~Urnélor, n1odifia Je déu1u-
eux, les rn embrcs de familles les plus anciennes er les page de son royaume en 728,
plu const!rv.a.rrjces ajmenc à uLiJJs~r le vieux terme de H nomma B;Jorn GadaJih n. un
(< clan » à la place de «Maison >, en r 'férencc à /cur ambirieux 1·ocuricr qui avair l"'QUrc
histoire. sa con liance, à la tê r: d · la nouvelJe
province d,Askelane. Cerre famiUe, anoblie pour r oc-
casion~ fic
1
d un simple fortin i:tne citadcU 1t11ilicaire quj
riésisra vaillamment Jors de Ténèbres. Les exploit de la
Maison Gadarihn apparaiss·e nt d'ailleu.r dan plusieur
l!histofre des San1arid ren1onte à tcxr:cs daran r de cette ombre époque. Lorsque les Ci cés
plu· de 1000 ans~ Ils él:aien·r présents se révolrèrent) l'action du général B,asile de Gadarihn-
en 584 lor que Tahar monta ur 1 a·ône Askeia ne penn i t d'éviter une guerre ci vi I.e et q u<.: les villes
s unisscnr pour faire sécession. li y gagr1a Je trôn princier
1
d'Umélor. Depuis, cen;e Mai on compte
toujours d~ nombreux dlrigeanrs et gêné~ et l'estime du peuple. Mais en 2476. 1erreur po1h:ique
raux. Les Sa.n1ar:id rejoignircnc la desdnée
1
qui me.na à ]a naissance de Bejofa ainsi .que ]a première
de la Pdncipauu~ en 1985 lorsque le général reconnaissance implicite du pouvoir bourgeois coûEèr~nt
Urien Samarid participa à la reprise <le la province aux leur trône aux Cadarihn, au profit d~nn amarid, déclen-
n1ai ns des KhaJers. Son fils dîrigea les pre1niers coJons chant: le conflit entre les Jeu.x lvl.aisons.
de Samarande après le second. Exod~ ec dès lors, les d iri- Yard de Gadarihn-Askelane , gouverneur d '.Askdane
gcanrs de la ville, nomn1és par le roj d~Umélor, vjnrent et général en ch~f des arn1ée , dom]ne cette famille en
tous des rang San1arid. uite à 1, édification de Bejofa, chef àncont,e sté. Pou.rtanc1 son âge avancé fait peser l~s
ils obtinrent le trône de la Pdncipauré des 1nai ns de pérUs de sa succession. Son neveu Erik de Gadarihn-
Gadarjhn. l.es Samarid consdtuenr à présent Ja MRison Askelane semble ]e uccesseur le pJus probable, maj ·
La plu, riche er la plus puissante de Cîtés. il doit compter avec l'ambidon de son cousin Bors d~
uite à la more d 'Eromë IV, son fil Eron1ë V est Gadarihn-Andarar rhon1me le plus ri he <le la Princi-
devenu le Prince régnant. Il appartient à Ja branche aînée paucé. Celui-ci a maJnmisc sur 1)Université de Sama-
de la Maison les amarid- an1arid. Malgré son ]eun ·
1 rande el la corporation des magiciens de guen"e.
âge)) H règne en chef Inconresré sur la fa1nille depuis Les Gadarihn, militaires par excellence, se révè-
La morl de son oncle Argaran, sénéchal de son père et lent par:tituHcrcment influencs dans )'armée, où ils
figure aucoticairc de la Maison. Les an1arid occupent cotnptcnt de nombreux officil:rs, ma]s aussi au sein
plusieurs posres~dés au gouvernctncnr, ranr dans I'ad- du pouvoir politique et: comm.e{ciaI. la branche des
minisc.radon que dans la dip1on~ade. De nom brcu x Gadarihn-Andarar cncredcn de non1breux conca r~
colonels et deux généraux apparriennent éga1ement: à corn rnerciaux iuteux a\'ec 1, industrie. Malgré les diffé-
cene fam i 1~e. Les San1add doivt:nL principalerneru. leur rents qui les opposent à la Maison Va~ovih dérentrice
immense fortune au 001nmerce rnaritime puisque la depuls peu du poste de Patrjarche d Elyath" Us demeu-
branch des Samarid-Assury con1pte parmi le plus rent influents au sdn du Cl -rgé.
grand arn1ateu r de la Pdndpaucé. Lt!s Gadarihn jouissenr d ,une grande popularité.
La fan1]Ue an1arid, en quasi-n1ajorité des Uinélo- Aux yeux de la populadon lis jouent un rôle de garants
rieas tradidonalisres a toujours défendu les valeurs de 1a sécurité surtout '"ds-à-vis du belliqueux empire
ancienne~ .. Elle jouie d'une grande popularité. Le soloman. Ils n,hésirent d 'ai11enrs pas à enrreienÏii ceîte
peupJe adule îe Prince pour sa viccoire cancre les olo- in1age de preux défenseurs afin de ·attirer les bonnes
mans. Pour beaucoup\ les San1arid descendent d'un grâce'5 populaires, en vue du jour Oll les runa dd perdront
MAJSON
Gou ER-
A RM2E CoM- RELlGI<™ J USTICE
MARIN DI PLO-
STATtJT
NEMENT MERC MARCHANDS MATIE
10 s 4 l 7 7 noble
RIHN 8 7 8 5 2 5 3 nobli!
6 9 3 0 0 5 noble
5 2 7 8 4 5 noble
JtLK.ROF 4 6 2 0 7 2 noble
VAROV1H 5 6 9 2 7
-
")1
no oh:
CALERTA 7 1 5 3 2 5 2 noble
EYDRIJ 5 4 7 n 3 5 noble
R ASSA 2 4 3 5 2 mixte
OsrAQ 3 5 8 0 6 7 5 mixce
SARCrlŒK 2 0 3 0 6 3 0 ro.îxte
PAOLOGGJA 4 4 3 0 0 2 0 mixte
Nuav~R 5 3 5 5 8 3 7 roturier
MA DRITE 3 7 4 7 2 5 3 roturier
SvLVIELANN 0 0 7 ô 0 10 7 rolurier
nfin Le rrône qui leur rev1en[ de dr1oit. Toutefois, leurs expJojcs. En récon1pense, les deux frères reçurenr le ritr·e
manigance poHtiques er l'erreur de Bejofa leur a valu d~ co1nre cc de capicaine de la garde royale en 809. Les
l, inimi.dé de Ja pJuparc des Maisons nobks. Dépourvus Be ri 1tan restèrent 6dèles à la royauté fournissant de
d 'un véritable allié, ils ne peuvent <lonc cocnptcr que sur non1breux chevaJiers à 1'origine de moult c;xp]oics. Us
leur propre puissance. Us essayent cependant de se faire condu.isirenL d ,ailleurs les armées humaines lors de la
discrecs dans leur ]ucre contre les arnarid · par conrr,c, Bar:a.ille du Dernier Salut. Malheureus em cnt, Hs restè-
1 1
ils ne cachent pas leur hajne con[re les Calerra. Le oonAit rent: fidèles à Urnélor une foîs de crop en écrasant la
entre Uber de Ca]erta, grand amfral de la Houe er Yard Révolte de Bandeaux Nojrn à Samarande. Un den'lj-
de Gadarihn-Aske1ane n'est pas stult:mcnr politique: les siècle plus tard, ~ors de 1•indépendance, le BerHian
rumeurs discnc qu~ il y au rait qudque chose de personnel avai ne: perdu énonnémenc de crédit et d >influence.
derriere cetce hostilité.
1
I l continuerent à fournir de nombreux .soldars et' tlc
vaHlancs Gardiens de la Foi, mais cela ne Jes sauva
point de la déchéance. La Maison BcriJian ab orba
Les Berilian par alliance les As.sury. La branche quj naquic de cerce
u nion lutta conue les idéa.ux féodaux des Berilian-Beri-
En 807, Jes Sélims as.dég,èrenr 1adara1c lian devenus obsoletes. EUe développa les affaires de ]a
1
et le roya u n1e d ,U mélor vécut des heures Nlaison cr se lança d~t-ns Ie corps dipJomuatique mais
sombres. Deux chevaliers 1 les frères Bor se heurta aux membres ]es plus réfractaires. Bien que
cr Brahn de BeriJ ian s' i1lus[rèrent durant la branche des Beci11an-Assury dirige actuellement la
le siège. L'un des livres les plus lus parmi la Maison, ils doivenr lurrer contre de nombreux nnem.Js
jeunesse samarinienne r.acontt'. d'alJlcurs leurs au sein n1ên1'e de leur propre Maison.
i
- -
~!
SoucKE FO"DA- POPU-
MAJSON
T10
INFLUENCE R :l CHESSE
LAIUTÉ
CHEF- ALhlÉ~ ENNEMIS Il
- 1
1:: roo-ic V d a-
SAMARJD wnélorit:u 584 grande inm1cnse positJve GalerLa, BerUiau GadaTihn
mar.k! .
Va.rd de Gadarihn
G DAR:lHN u méloric.:n 728· grande .inuucn ·c posiuv-e .aucun samaria Calena
1 Askelane
Cassipc
B trRILIAN urnélorien 809 faible modeste négative Samarid J ilkrof
dt! Be:rilfon Ass ury 1
.'
AnabeDa
AssmorNE umélorleu 1985 grande lmmt"n c- au Ile auoun Varovib
d'Assidoinc-Ca lerca
uméiori~n
cr es posi-
1
lothiM~- rsabelle
2003 faibk important.e BeriHan
1
JlLKROF
d(! JHkrar
aucun
,....__ tive
Oc:.rek de Varovi h
VAROVlll umélo1ri~n 2215 raibk imp rtanu~ n~gatîvt! Rü~ a ' A~idoinc
U 'aT
~
CALRRTA umélorien 2406 moyenne importante po~ilîve Ube r de Ca kna. Samadd Gadarilin ,.
Arras im
AR.llAS~lM khalc1 1899 grandt· immèn c: positive• Eydrlj aucun
cl~ Arra ·sim
..
BYDRlJ khaler 2345 muy •nrn: important·e nu.Ile* Arabal Hydrij Arras im; 0 ·ta.ci G~dndhn
Û STAQ kha.ler 2410 moyenne importa n l~ nulle Ibrahim Ostaci Hy<lrij Braordt;
SAROIR~K uméloricn 2658 faible mode su~ nulle Ju ·tlnicn SiJrtibck auc.:un iilUCilll
Pier-LUigi
PAOLOCiGlA urné lo.rîcn 2456 moyenne~ iruponanLe n -:gçJtive aucun aucun
r,·oa1oggfa
BRAORD2 u111éfor ien 2270 grand~ ht1rncnse nulle Octave Btaorde au~un Ostaq, Nurvir
~-
Nicravm um(olorien 2535 moyenne modeste nulle Mandril1 urviI Sama.rid. Madrite Braorde
Alexia Madrite
MADRITE umélorien 2604 faibk modeste nulle GadarUm. Nu rv i r au un
d'Argor
• uès posi ti \'C auprès de 1a p opulariob khaJc rc - '".._ pos mt ive au près de la popul adon kJu\lcre - .. grand~ da. ns la magie
Cassipe de Be.ri lrnn-Assury dirige actuellement la d" uguer. Ce confHr pourrair déboucher ur Ia sépa-
Maison. Il a réussi à s,an:ircr lc.s faveurs du Prince et radon en deux Mals·o ns · hélas une branche détient [e
1
rêve de marier sa fi lle Elisya à un cousin d 'Eromë. pouvoir ·et: l autre l.es finances ...
Hugher Berilian-Be::rilian, ancien Gardien de Ja Foi,
fanatique d >une vi ion chevaJeresquc de Ja nobles e et
(!n ne1ni ac11arné de Ja bourgeoisie. est son pf us acharné Le i Assidoine
rival ; son dJscours rappeHe d aHJcurs curicus~n1ent
c..:elui des Mé101'ie11s. La Maison As jdoine v ienc
La branche radjcalc des Berilian-Berilian pour- d lune vieille fan1 iUe
très
suic un confUr sanglant avec le . . Jilkrof Cl Cassip~ 1
d ' U1nélor, ong1na ire de.: la
qui es ayent désespérén1enL de cahner ccccc vendetla. province assidoniennc, don~
1
Loin d êrre dches les Bcrilian conservent encore une I'h êscoi re se lje à. celle de Cités
grande influence sur 1,armée et tiennent les rêne de Franches lors de la. recon truc-
]a diplomarie. ·G râce à leurs reladons, ils ont jusqu'à cion d 'Elyath en 1985. Mus par des
prés·enc négocié d' i mpor ca n ts con tr.ats avec l, érranger idéau x religi eux les Assidoine participèrent acti-
e1: évité la dlérout~ 6nandère. ve.m en[ à~ l'érection de la VHJe Sainte et en firent
Les Ciraruos n\i..pp.récienr pas énormément les u.n phare de la cukurc um·é loricnne. Les A sidoinc
Berilian. À leurs yeux ils r·t =présentent une noblesse onnurent un nombre impressionnan~ de vocac:ions
bru talc> archaï.qu et réfraccai re. Cassipe luue cancre religiea e , car les fi ls aînés cnrraient tradi~ionnel
1
ecrce image mai H s accire consramm enc le foudres 1
Jement dans lt! ordre . Ils conservèrent pendanr
'/
t rp i iè:elt:s le rit re de Pair ia [(~hc d "EJ yat:h er gardent
aujourd;hui encore une influence immcn t; suc le:
Le s Jilkro f
Cl rgé arlamiste. La ,G uerre 'Civile et les .{!rr.eu.rs de Originaire de r'Urunve 1 Dzaref
l"ex:-Pam:Jarch Tarquan Oriaclir! chef de la branche Jilkrof, nobliau désargenté, débarqua
As :idoine-Oriadir, firei:rt néa.nm.o ins perdr beau- avec femme eî cnf:uus à Samarande
coup de crédir à certe Majson. Ses m 1en~bres furent n 2.003. Av,ec ses é~onomiesJ; .il décida
1
.yswma.t iquem nL m~s à l~écarr Lors des réfo,rmes d ouvrir une acadénüe d"escrin1e et dJen~
1
n1enées par la Maison Varovih, détentrice acrueUc seigner l'a.rt de se banre er de se comporreI en gentiJ-
da pot1voir religieux. Après une frise au sein de la ho1nme. Ccnc académie dcvinr pa:.r la suice la Haurc
Maison.~ la branche d es .Assîdoine-Ca!erta reprit . . coLe U,mél<0r-ien11e de Tradîtion. Jilkrof fut le prern ier
la direçdon des affalres. [enée par la comrcss.c~ hwnajn à négoci er avec les nains de la vH]e naissance de
1
AnabeHa d)Assidojne- Calerra, eJle évinça les aucres Kalaar. U mourut t:n laissant à ses enfants une tnod~sre
famiUe.s; vicdmes de eu.cl.eux et parfois mon:els forcune et un esprit d,indépendance et d'intégrité. En
~ccidents. deux siècles, les Jilkrof diversifièn:nt leurs activités et s>en-
Les A sido]ne con idèrent que la perce d,in- .ûchire_nt. Très bien vus d la popuhu:ion samacinienne,
tluence au ci n du Clcrgé n\::sr que pas -agère e'[
1 1
Hs adhéraient à la volonté de se libérer du joug archaïque
p1acent encore de nontbrcux en fanr dan les ordres,. d'Utnélo.r. En 2215,, plusieurs des leurs prirent la r:ête de la
1
lis bénéfic]enr au si <lu soutien d in1portants diplo- Révolte des Bandeaux Noirs mais J~arm~e, avec la M3-'1son
mates eir de h.aurs fonccioJU'laircs dans le gouverne~ .BeriHan .à sa tête, ~es écrasa. Les Jilktof disparurent alors
n1.e nt et essayent depais peu d-.améUorer l(;ur rcpré- de la scène politique. Certains s'exilèrent d' utres se
sentadon au sein de la n1agistntture. Leurs at.rivités œrrèren[ pour évfoer rexécucion ou l ;leî mprisonnetnent~ cr
comm crcialcs souffrent t1éann1oins de la situation
1
la Majson survécut : Je-S Jî Lkrof marchèrent aux premiers
tend ue avec leur d uché d ,origJ n~ , sachanr que rangs lors del 1Indépendance ,en 2258. Malgré leur réhabi-
leurs dépcns es garganruesques grèvent fo rtement
1
litation> jamais Us ne rertouvèrent leur rang d'aucrefofa.
leur crésor. Us conl)atsst!nr acrueHc:mc::n't une très Actuellement, les JHkrof ont surtout de rinffuenœ à
Bcjofa par l'intern1écliaire de leu.r chef Clorhilde-IsabeUe
~
tnauva1se passe~
Lt!s Assid,oi ne, p ·u connus de la popuJation, de Jilkr,of Cette Maison ae possède q u.e trois bran-
bénéfici1enr cependanc d tnne r~putaciron de 1nécènes ches~ les Jilkrof, ]es Jilkrof-Rassa et les Jilkr<0f-,OHeri.n.
généreux. La nobl esse accourt à chacune de leu.rs
1
Peu pré~ents en poUtiqu.e, ils doivenr leur réputation au
réct!pcions. Lt!ur palais d ,Elyath est probablen1e11c sein de J'armée à leur académie d 'escritn(~ qui a formé
l1un des plus beaux de Ja Principa llcé. On chance ]es rneilJeurs lnsrructeurs n1i1i1tafres~ Les Jilkrof-Rassa
dans les rues en fhonneur de la comtesse Anabella] proches des Gadarihn3: fonr partie de la noblesse dfil-
mécène tr s appréciée des peintres et des sculpteurs.
1 kelane. Us tirent leurs, revenus de nom br.euscs propdéc~s
Elle a reconsrruic son palais pillé par les 0Jon1ans, foncières. qui a]imencent une bonne parde de la popul.a-
pour ,e n faire une so1nptueuse 1nerveille où Cllc o,rga-
1
rionJ er possèdenc quelques n.:·1vires commerciaux. Leur
nise de fastueu.ses récepdons. Récemmenr_, i\.nabeHa richesse s'esc lentement reoonstituée au fil des .siècles.
a organisé des bals de charité pour les orphelinats Lal\1aison Jilkrof jouie d'une immense popularité car
d'El.yarh ec pour les roturiers ; cec[e fernine incarne elle incarne l1esprit san1.arinie1ra : frondeuse, indépendante
sa Maison à 1eUe seu]e. el co111ba1ive, elle a pariicipé aux deux plus importantes
1
Les As.sidoine évincés du C lergé par les Varovj h tévolu~s de l histoire des Cirés. Malgré cda, la n.obJcssc
one déclenché les h.osîilicés 1e nlre ce·s deux Mai ons. ne s'occupe guère d ~eUe, la considérant parfois comme
PQur l'in tanl1 les Assidoü1e ne so·tteot pas gagnan(s une Maison mineure. Pow:tanr, 1Clothilde~fsabelle a une
du conflir. Malgré leurs soi rées ils n'ont que peu haute oph1jon de Ja noblesse-- une vision parfois roman-
d alliés au sein de la noblesse. ciq ue - e r détes ce ]a cor ru pt ion bourgeoise. Les au rres
M,aisons ne recherchcnc pas vraimenir d'alliance avec 1
prendre Ja place de Patriarche et donc ceHe de gouverneur la Maison a]erca, au grand dés~poir des GadarH1n
d ,Elyath. Les \larovih cnrraient au gouverncmenr pow qum escimenc que ce po rc leur échoie. Le Grand Amiral
1
la prctnière fuis depuis l'lndépendancc. Les griefs à leur et gouverneur d Antalial Uber de Calena> règne sur son
éga,rd se sont désormais: adoucis~ mais ils continuenr à se clan, n1a1gré son âge avancé (87 ans)~ ses siestes fréquentes
barrr-e pour gagner en influence. Le chef du dan,. magicien au Grand Conseil, ec sa crès pénib]e convcrsadon émaillée
redourable chef de 1a corporation des magici ns-arti an de blagues douteuses er de sou~ nfrs niiliraircs. on fils
(spécialisée dans la fabrication des t-alismans, an1ulccres et Nicolo devrait prendre sa suite. i11ais les Calena risquen't
autres babioles inagiqucs) ec membre du Grand CoJlègcj de perdre pour la première fois ccrle charge à cause des
s~appclle Derek de Vàrovih-Usvar. na fo,rc affafre avec les penchants ut,opisœs de ce dernier.
anllbition.s parfois concradictoires de sa Maison nioram- Ci nAuence de la Maison Calerta 1 digne de la con.6ance
1
menc avec les projets du Parriatchc- UHad Varovih er de que lui a octroyée fo· Prince deux cents ans plus rôt, est
son neveu 1méon Varôvih -Farcassar~ auceur de plusieurs ra
avant tùU[ milita.ire et polidque, Cela ne pas ~mpêchéc.:
traités scientifiques. Les Varo,v~h dotninenr aujourd ,hui le de se 1ancer dans.1e commerce el la n1acine marchande. I .es
Clcr.gé et ont attirés sur ~ux les faveurs du jeune Prince. En CaJerta possèdenr un i nlportant comptoir à Farrande,. lem
SUS de leurs grands rerritoirc: agricoles, roscraci-SUlC dont viile d,origine, mais se nioncrcnr très belliqueux dès qu"il
ils ont écé victimes durant plusieurs siècles les a poussés à s'agmr de proréger leurs inrerêrs face à la Maison Assidojne.
se tourner vers le commerce avec les Royaume d>Urta.nve La popuJarké des Cal~rra ditninue car le camouflec inBigê
et de Romangie~ Beaucoup de VaroVih ont également fuie par la florce soloma.ne a éi·odé b confiance que les sama-
carrièr dans la marine de guerre. riniens avaicnc pJacéc en eux. Cela fair le jeu de. N1adrite,,
Les gens détesCetJt unanimemcnc les ·varovih, plus une Mai~on ronuière qui vise les charges de Grand Amiral
encore que [es Berilian. De nom breuscs personnes ne et de gouverneur dl\ncalia. Le reste de la noblt:SSe ne les
voien r en eux que des noble dédaigneux, Loujour éc.ran- provoque guère~ à l'exception des Gadarihn ..Askelan · qui
1
gers à amarande, responsables de J une des périodes les leur vouent une hainl' farouche depuis Jeur perte d la
plus noirts de 1'hi toirc de la Principauté~ La noblesse marine au profit de ces parvenu . Lès C~ilerra hénéficit:nr
le.ç dédaigne malgré leur apparenr gain d'inAuenc . Les du souti n incondliàonneJ des amarid.
tes Arras im Les Eydrij
Cçt·r.e Maison es1: la plus puissa.nr~
1
D origine khalère" cecte
des deux seules Mais·ons de s~u-che 1
Maison, l une des plus jeunes
khalèr e. La tradidon ,..aconte que le de la Principauté~ n arriva de
1
1
renr sur la vilJe durant un sièç}e. Umélar les Émirats richesse, popu1aricé~ puissance l![ d écadence.
revendiqua alors ]a pén]nsuJe er enrreprir de l'an- Un conflJr dynasdque d.éfavorab]e força les Eydrij à I'exiL
nexer miliraircmenr. L{~s colons khaJers résistèrent Us rejoignirent donc Djeddir oî1 les Arrassim leur 6rent
va-illamm,enc mais l·e siè-ge perdura et nuHe aide ne bon accueil ec les aidèrenL à s>lnrégrer dans Ja Prind.paucé.
Depuis lors1, ib vjvent dans l 001bre de cette lvlaison, ce
1
v.iQt des émirats. Arrassim-l - age engagea des pour-
parlers avec les Umélorr iens ; il obtint la garantie· que qui ne tes a pas empêché de dévdoppcr ku_rs propres
la popu la;: ion ne S·e rait pas m assacrée t la vi Ue rejoi- concacts et créer des co1npcojrs commerciaux, y compris
gnait pac::ifiquernent· le royaun1e~ D'jeddir put a insi dans les porcs solomans. Un revirem.ffit politique dans,
gaird~r son idenùté. rÉm irait de JÇél.i rn fow a permis de reprend re ies échanges
.
1
enr.re Rey et les viHes un1éloriennes. Les Arras:sim envers ]es Al:n1ssim q ue ses préd.écesseu.rs; à cawe de la
ont égalemenc créé !"une de plus puissa11ces banques conc:ucre11ce qu'ils se Hvrenc comn1ercialen1ent.. Pour
rinstant, il n y a encore eu aucun incident à d éplorer
1
du monde. Us entretienne.nt d excellents contacts
1
vec rarméé, puisqu une garnison die c.ava]ede s ap - pour l'instanJr cc l)alliance des deux Mat.isons resre solide.
pelle ]es Arrassim cr se compose exclusivcm.enr de La richesse des Eydrij se base sur le co1nn1erce n1ari-
I<:halers. tinlie:io n1ais l eur habilité de gesdonnaircs leur a ausd
1
Arrassin1 de Arrassin1 dirige ]a Maison. Ses ouvert la porte du gouver.nem.enr. Ils impon:enrr: de
parri.sans considèrent presque con1mc un saine ce magni6quèS chevaux de KéliJn] c:e qui le~u; vaut l'i nI-
Vi«~il homm~ rrès maigr~
1
à longue ba rbe. Il prépare m]rié des. Gadarihn. La populariié des Eydrij es[ uès
son _fils Malouk à sa succession,, qui prend ra ,a[ors faib1e. Tout d~abord dlu fa ir de leur discrétion exe1n-
.le n om de Arra.its.iln.
1
Ce
1
dernier1 fasciné pa r [,essor pJa.ire, préférant le rôle d~émincnces grises à celui de
scien i 6.que1 a longue1nenm: étudié à l 'Université de dirigeanrs · ensufre:i- parce que Ja population )es confond
Rey. Bien qu.~cncore jeune e·r: un peu rêveur) Maloul~ avec les A.rtassim~ c~pendanc~ Jes Khaiers les connais-
a la confiance de tous. Pour les Kha]ers, les Arrassim sent: bjen er les apprécient. la noblesse u.mélodenne
représenEenc un don dlArJa111 . Pour les autres:, il s,agir les ignore un peu ~ il resten[ des écrangers ~; mais
d\1n~ famillt! noble qui joule d~un bonne répura- ils cnr.rcriennent d excellentes relations avec la Maison
tion. Le vieux chef parcourt souvent les rues sans Osrcaq.
escon::c, afin d 'apporter aide e t conseil aux plu..s
dém.un.l . ][ n'a j.amai fait 1objet d,une tentative de
~ LES MAISONS
vo] ou d. agression.
Les Arrassim se soucient peu des h1n:cs d 1n-
Hucncc enrre les Malsons, même si cerrai ns le·s accu-
sent parfois djêtrc à la solde des royaumes k.halcrs~ MIXTES
Assez iso l s sur la scène politique~ il's n,ont pourtant
aucun enneni.i déclaré. IIs en~retiennent d 'excellenrs
rapports avec l(.}.S Eydrij,. autre Mais·o n issue de la C ertaines Maisons ont reçu des ticres de nobJcsse de la
noblesse .kha!ère, et 1
la concurrence qu'ils opposent parc du Prince, candis que d 'aurrcs, issues de la nob]ess·e
aux C:Jnaq reste courtoise. comme ]es Rassa, se sont rapproch ées des bourgeois
suite à des problème~ d]argent ou de presdgc. Tourcs
v1venc sous fa. menaceJ à p]us ou 'moins long terme,. de
perdre leuT rang, et peu de leurs membres ont la. faveur
du Prjnce.
Le Rassa
1
Ostaq réussir 3 chasser cc ryran puis à reair cêce aux
olon1ans. I1 obünc le poste de gouverneur en récom-
Les Rassa arrJvèrent clans la pense, mais depuis qudql:J e temps es Ji1ens av~cla pègr
1
du Prince ce qui leur permiL de recevoir de parrisanc- de tou ]es combats politiques n'hé ire pas à
confortables renres. Ccne pecite Maison à une rendre cou.p pou r coup aux Maisons nobles qui J'arta-
seult! branche possède cependant une grande inHuenoc qucnt. Aux pre1nières heures de Ja Guerre CJvile., son
en. ce quj concerne la magic. Malheureusen1ent, cette chef l latch Braorde gouverneur de Djeddir, eut l>audace
aura de mystère qui. les encoure ainsi que b. vie dissolue, de dédarer que sa viUe nappan:enalm: pius à la Principaucé
voire bacchanale de cerlains de ses m n1bres lui valent er devenait une République. Les: siens le suivirent, mais
une réputation sulfureuse. Des run"leurs onr ren1onté René d 'Argor envahit: la dcé kha.llère er le pendit quelques
jusqu aux Gardien de la Foi; mêrru: s,ils n,onr rien enrre-
1
n1ois plus tard1 perpétrant f'un d plus horribles massa-
pri jusqu' à préseru. cres qu'ait vécu la Principauté. Uatch devint un 1nartyr
Pier-Luigi Paologgia, grand bjbJiothécairc <lu Prince n1ê1ne aux yeux de-S Khalers.
et père de sepr magidcns et magidennes qui se taillenr Octave, le fils d 'Ilarcl " a repr'i. le ffan1beau ~ Il a iu ré
[apidern nt une grande répucadon dans les domaines de reprendre h~ siège de gouverneur de Djeddir ec peut
m.agiques Jes p 1u d iv,ers, tègne sur le clan. 1J a épousé cotnpter su r 1iaide de toute sa fa.m ille. Ccr[c union fami-
Sylvana arcibek, prenlière fenune ~t d eve nir Pacrjarcht! 1ialc crès solide consticue la plus grande force de cette
de la Haure ÉcoJe de Magie de Samarande. Leur forrune Mai on ·grâce à elleJ Jes Bra.or<l osent dé6er la noblesse.
vicnr presque endèresnent de Ja magie. Même pour] urs En tan que l'un des !"à.milles l·es plus riches de la Prin-
quelques activicés commerciales annexes Hs usent de dpautél comptant des armateurs à D jeddir des drapiers
leurs calenr:s afin d 'a1néHorer leurs r ·venus (parfois de à Bcjo:fu des armuriers à San1arande, des charpentiers
façon w1 peu. douteuse). e t raJllcurs de pierre à Elyach~ la Maison Braorde a su
Les Pao~oggia souffrcn d'une image de magjdens slem parer des marchés les plus proficablcs cc obrcnlr des
dép1·avés~ dén1oniaques aux yeux de Certains,, cc auirent
1
monopoles écononlliques. La venue dans leur rang de
comme des mouches ce qu'il y a de pire dans la noblesse. rupJomares et marchands stovcngcr a renforcé l'esptfr
"Ba population le fuit~ même si Armando PaoJoggia jouit bacaiUeur qui le anin1e dans leurs négociaüons.
La popularité des Braordc 11,cst pa uès grande maj
1
d une excd1enre réputation grâce à se tali mans aborda-
bles qui aident grandemenr aux taches ménagères. Les iJ n]en ont cure. Pour eux ·eule compre leur riche~ se. À
1
Djeddir, l'op1nion publique les appréd . Leurs relation d Argor) afin de ne pas s,aliéner les Gadarihn. a fortune
avec les autrt.: Mai ·ans sonc rendue . Malgre la concur- rcsre n1odeste par rapport aux Maisons nobles, mais son
rf!nce des Ostaq pour lie pouvoir po]itique de Djieddir, les influence dan. l'armée et dans le Clergé s)avere irrunens.e.
Braordc dennenr toujours en respect les Maisons nobles Les Madrice achètent Jes charges les plus inréres antes
qui oocappris àne pas les délier. Les rapport d es Braorde qu,Us considèrcnc non pas comme un hoa neLtr1 mais
avec Jes Maisons bourgt:;olses ne sonc guère mdllew:s et: comme un plac.en1cnt.
une vieil le haine Jcs oppose aux urvir_ Quasiment inconnue du public la Mai on Madrite
détienr une bonne réputation auprès de ses parœnaires
oomnmerdaux. es rappons avec les aurres Maison
•
Les urv1r demeL1rent c:ilmc . es Gadarihn les appré ienc: car les
M.adricc ne semb.lcac. pas avoir I.e m<:n1cs a111bitions ,que
1
Cette famiHe faisait autrefois partie de la Maison d autre.s Maisons bourgeoises corrompues par des idéaux
Braorde, 01ais une grave crise les divi a en 2535. Les antimonarchiques. les Assidoine peinent par contre à
dissidents s'allièrent alors av(;c d'autre,s Maisons bour- oubli.er [a rrahison dont lls furent vicdmes.
geoises et fondèrcnE la Maison Nurvir. Depuis ils rien-
nenc les rênes d Bejofa.
Leu1 chef actuel er gouverne·ur J Bcjofa s'appelle Les Sylvelann
Mandrin urvir. Républicain cr dévor, fr,oid cc autori-
taire> on ne lui connak aucun vice, sauf peut-êtr,e une Les ylvdan ne forment pa à propren1,e n t parler une
poince de cruauré. Il domine d,unc façon t yrannique sa Maison ; en vériré, person ne ne ai cco 111 men r s organ 1s~n t.
pericc Maison. Les urvir guère richcsi profitent néan- rtdlcmern les elfes. La cornmunaucé traditionnelle liée
n1oins d'une grande ]nfluence. Us don1inent ]a magis- aux nefs, c::nvoie fréquemmenc se.s manbr-es à terre afin
n ature malgré la montée en puissance des arcibek cr de r'é,gler les li riges commercia~ né.goder les contrats,
one obtenu des charges dan s J'admin iscration princière, vendre et achecer des marchandi es, ec présent,er ses
prh1cipaJen1ent pour la ges ion du trésor el des impôts. hommage à Erotnë. La communaucé sédencaue~ qui a
Dans ]es ,cercles de l' é 1ite, leu r n1é ticu losî cé et )eur
1 ron1pu "'e Hens avec le nefs, n'a. formé aucun clan.
probité sonr légendaires. l!an1bassad cllI e1fe change environ rous les trois ans. H
Le peuple ne connaît presque pas les N urvir. Usfuient est fun des seuls incerlocucews du Pd noe. Actuellen1enr.,
le mondanic,és,, n"organiscnc aucune fê.rc ec semblen t cous il s'agit d'un géographe <lu nom d e Edyenwô Symarid. Il
p~ucagcr un certain dédain pour l iostenta'Lion. Policique-- reste dismnr: visMà-vis de ]a société humai nt." et personn,e
m nr proches d · - amar.id rnalgré leurs penchants répu.- ne connaît son pouvoir réel sur a communauté.
blicain , Hs soutîennent fes Madricc dans leur ascension. Les dfe. sont riche.. Personne ne sair jusqu à.
Us espèrent sec1·èccment: gagner en influenc·e pour enfin quel point, mais leur vêtements,, leur · compcoirs
contrer la noblesse. Pourtant~ celle-ci se méfie plutôt des
1
n1archand , la beauté de leur c1cfs ec Jeurs bijoux 1
1
Braorde, principaux adversaires des Nurvir. lls one éga]e- indiquent qu'il n ont guère de soucis pécuniaire . Ils
n1eni: fort à faire avec Jes Sard bck, désireux comnle eu x
1
doivent leur richesse en grande partie à. Jeurs activités
des emparer de tourc la magistrature. commcrciaJe dans Je Mond e Connu et lnconnu.
Leurs nefs ilnn1enses peuven t cransporrer des entrepôts
enriers d e n1archandises contrairernenc à une caravelle
Les Mad ri te h umaine. Par contre, Hs ne se soucient pas de pouvoir
policique, reHgieux ou de magisrratnre. loue au plus
Cerre Maison existe depuis moins d 'u n siècle. He occupent-Hs quelques ~onction d ans la diplon1atie
a fail fortune grâce à son armurerie d 'Askelane, la plus comme am.ha. sadeur notamml:nm: enrre Samar nde et
grande de la Principaucé, et à i"un ion avec d autres l 'En1pi rt: Solonian+
bourgeoi Influents. El le se développe dans le sillage de La population resce fasciné· par la majescé des elf_ ,
l'armée ,e t du Clergé. ma lgré leur couchante naJveté. Parallèlement la réus·
Alexia Madrire d 1\rgor dirige la maison Madrite. site affichée des Sylvelann suscice envies cr jalou j~
Jeune veuve crcs courtËsée pour sa beauté, eUe affiche ua qui con olidcnr le fond de comn1·erce des aigris et des
fichu caractèr~ CL mène sa Maison à la baguette. Avisée racistes. Il ont peu de liens avec les auu·e l\1a.isons.
et ambitieuse eU a su ualür les A :sidoinc au preific <les Leu r dé[achetnenrvis-à-vis d es luttes de pouvoir ne J~ur
Varovih pour gagner en i nfluence dan le Clergé> eL refuse vaut aucun ami. 1ous se cont ntcnr de les invicer pour
aujourd'hui tout U n avec ]a fumiUe de feu son n1ari Oes les réceptions.
U n voleur souhairanr gravir les échelons de la
cruanderie a incérêc à bien connaîrre les rouages,
souvenc déficients, de l'économie des Cicés. Suice à
La Banque du Prince a rachecé cc refondu à bon prix:
les anciennes pièces. Cerre mesUie sociale a coûcé cher
à la noblesse mais lui a valu un regain de popularité
la Guerre Civile, le pouvoir princier a encrepris de qui agace encore la bourgeoisie. Néann1oins, le temps
nombreuses réformes, soit sur les conseils de l'éco- des bonnes actions a pris lin : la Banque ne reprend les
nomiste Alfred Farrandin, soie sous la pression de la anciennes pièces qu'à peu de frais. Con1prC7. environ la
puissante Chambre des Corporatio ns. Un voleu r do ic 1noitié de! 'a ncien ne valeur pour échanger les pièces. Bien
savoi r gagner un maxi1num d'argent, ni ais également enœndu, l'ancienne monnaie n'a plus de cou rs légal.
co1n ment le fai re fructifier. Falsifier la monnaie est assez fuci le, à condition de
posséder les métaux: nécessaires. Cela s'avère lucratif si
la monna ie ainsi produire illégalcmenc esc fabriquée en
grande quantité. Par contre, les faussaires risquent la
LA MONNAIE peine de more.
Les somn1es de plus de 1000 couronnes se payent
souvent en gemmes ou en pierres précieuses. Normalc-
L ·usage d'une monnaie unique, émise par la Banque du menr, ce.la ne peur se faire qu'avec des pierres certifiées
Prince, conscirue la plus grande réforme. La couronne, par la corporarion des bijouliers. Elles porccnr le sceau
une pièce occogonale fa ire d 'un aUiage or-argent, aisémenr reconnaissable de cerce corporacion ainsi que
frappée d 'u n côré par les arn1oiries de la Principauré leur valeur cbifîrée. Pourtant, la majorité des écha nges
cr de l'aucre par le visage du Prince acruel, conscituc le se fa ic à l'aide de pier res brutes donc on ne peur vérincr
socle monétaire des Cités. Elle se d ivise ensuite en dix l'origine, cc qui se révèle parfui tc1nenr illégal.
écus, u ne pièce d'argenc ronde frappée d u sceau arla-
miste SUI une face et des armoiries sur l'aucre. Celui-ci
~ LE
se fractionne à son cour en dix pièces de cuivre appelées
sous ou, populairement, 1niches.
1
FARRANDINISME
1
prix lors des disettes ou pour ·c:anrrer les bou rgeoi qui raxcs corn.mercial s.
en a.chèrent des quanti'té . a."(ronomiqucs afin de faire Le gouverneur s'occupe des in1pôts sur le revenu,
moncer le prix. D e fair le prix du pa]n jnfluence cous
1
suite~ l'obligation fajte aux commerçancs de ,t enir une
les autres secteurs cc provoque de forts boulcvcrsc- comptabHit' srricc:e - encore une brillance (suivant le
ni.enrn~ Mais Farrandi1n a observé qu.e Jes lurres enrre poinr de vue) idée de Fa.rrandin. Il prélève égalemenr
partis assurent un certain équilibre; il en a ciré un des taxes foncières généralem~nt ~n nacure (céréale ou
..
ouvrage fore remarquabJe intitulé (( Le laissez-faire t::n matières première ). A ceJa s'ajoute coujours r in1pôc de
économie ». De l'avis de tous, le lire esc ennuyeux. la Cité, appdé in1pôc du gouvcrnellr qui ira renBouer
Farrandin .a dévdoppé bien d•auu·es théories le caisse de: la ville. e trésor conserve aussi le produiî
don nan[ par exemp1e 1avanr.age à la production d "'un de toutes les s-aislcs légales. i quelqu ~un a déclaré un
pays au décriment de !1e11tassemenL des richesses, obj.cc volé avant que Ja milice ne ]e l'etrouvc, il devra
not:arnn1enr en ce qui concerne les minerajs prédeux. ""acqufrter d 'une caxe du quarr: de sa valeur. i au une
Malgré son faible charisme· sa volonté tech nocnt- déclaration n'~ r faire auparavant'1 l~obJCC appartient à
rique qui a complexifié le systèn1e d ~imposidon ec rÊrat, Dans ce cas .. H reste un possibilicé de le récu-
.son insllpportahle mani .. de faire de Jongues phrases pérer. au prix forr auprè de la maglsrraru:re*
alambiquées, la noblesse r)appréde ainsi que, dans une Con1me \'OUS raurez. sans doute remarqué, la
cercaine mesure, la bourgeoisie. pluparr de ce~ raxes touchent: les ha rions bourgeoi
Alfred Fa.rrand in . . après quelques années d observa- de l économie. Auraru ciire donc que la bourgeoisie_,
tion de la vje économique. a écrit un nouvel ouvrage : ~'l en particulier la petice bourgeoisie aux revenus
c< la fragmt!ncacion de la libre entrepdse ou le bonheur ommc r:oure a sez modcsres, n,appréCit! pa. du cour
del' équiJ ibre >> . Il esr encore p]us Jong et plus ennuyeux
1 ce nOUl'eau sysrème. Far rand in .a créé teHement d.e
que le précédent. mais certains nnr constaté avec éton- con1plicarion que bon nombre dt= pctirs commer-
nement qu'U considère la pegre comlne un fac(eur de çanr censé inscrire dan un registre toue utîcle
régulation du niarché. Il y a tanl de tensions nue vendu U.f J quel Hs doiven r nsuirc payer un imp6r
les acrcurs de 1~économie samarin icnne, de coups-bas, commercial~ se sonr rapprochés du marché noü er
de manœuvres pour concourner les loisl de rricheries pradqu~nt la fraude fiscal~. Depuis peu des concrô-
ou a-uLre fo1mes de gue1·rcs commerciaJes que, selon leurs effectuenc réguHèretnent: des vérifications (sous
lui toue s'annule et les prix des marchandises restent couverc de simpJe clienr) <.:t les commerçant n ~en
assez stables. mènenc pas large~ la bourgeoisie se retrouve de plu
en plu coincée enrre d lun côté le ra es er impôts offi-
ciels auxquels échappent bon nombre de noble , ~t
+ L'ADMINISTRATION
dt l'aurrc les paie1nent officieux exigés par la pègre
si eHe ne veur pas se retrouver ave un niaga in pHlé
ou u11 enfant agressé. La bourgeolsie en vl n1 de plu
en plus à concourner la loi. Il est plus faci le ( t urrour
L a Principauté ne pos ède que peu d ressources plus prudenc) de fal îlier ses rev nus er d'encretenit des
naturelles. surtout a]imcnraire.s, er vit donc princ]pale-
1
rappons cordiaux avec des gens qw n' hésiceraicnc pas
mcnc du conm1erce international. Les faste princiersJ à démolir vorre échoppe, que de payer un gouverne-
plu. en plus ma[ les érrangers et la mt:6ance devient Les gouverneurs actuels
de rigueur. Le clln1at politique actuel co nnaît donc
une très grande in tabilicé, avec des cour,a 1us crè.s Le Sénéchal Bors de Berilian Assury
contradictoires qui essayent tous d tirer les rêne du Il gouverne Samarandc au no1n du Prince qui lui délègue
pouvoir de leur côté. Pour l insrant, 1 Pri nce emble ses pouvoir . Cet individu imbu de son rang, célèbre
~ 1,ai e aw niilieu de tout la, mai la politique pro- pou.r ses fêces ec e niaitr,esses 1 conserve pourcanc la
u1uél-o dennc de son gouvernemeDr ri que de fi njr par confianœ d'Eromë. On le voie parfojs dan des maison
f.ro i se.r 1 s m.J no.rhés. doses de luxe~ Lt: Sénéchal détesce la bourgeoisie à qui il
Le Prince dispose des pouvoirs suivants: fu.iir po rter le chapeau chaque fois q ue ]a vü[e connait des
Armée: Il est 1~ chc;f de coutes les année cr le seul habi- di ffi.cu1rés (hausse de caxet famine, erc.).
liré à nommer Jes gén~raux. Mandrin urvir
DfpJomatle: 11 représenre la Principauré devant les Le gouverneur de Bejofa, un bourgeois pJum:ôt recne en
autres n arions. con Air pcrmctnenc avec Je énéchal, cache mal ses idéaw
Administration r Tl s'occupe des taxes provt!nant du républicains. Cet homme froid ec cynique ne croit qu en
. ;
la science~ Il fah néanmoins preuve iC"rune moraJjté i.rré-
commerce e..'Xîeneu r.
MaglstratlJfe : Garant de la juscice, H nonime aussi ~es prochabJc,, à faire pàHr un archevêque. On ne ]ui ronnatt
magisrrat . aucun vice. a patience a fajc de lui une bête politjque er
Gouvecnen1ent: 11 assigne les gouverneurs d'Askelane~ une redourable éminence gris . Il applique les lois avec
d 'Ancalla t de Kafaar. sévédcé mal sait fui re usage de la pègr" comme régu-
Législation : n peut en temps de crise,, légifér ·r scull lateur.
san l'accord du Grand Conseil. Petmv Varovih
[] possède deux \'Oix au Grand onseü : une en tant Frère du Patriarche Uliad Varovih, il représente ce
que Pdnce er r aurrc en tant que gouverneur de arna- dernier, trop accaparé par !es réformes du CJcrgé,
rande. U bénéfide égalcmenL d ~un d1·oit de veto. con1me gouverneur d'Elyam au Grand ConseiL Ce
Le Prince bénéfici·e derrière lui d 'w1C.~ lourde adn1i- noble modéré et fu1 dipJon1ate ne prend jamai le risque
nisuation pour le soutenir et de puissants services de déplaire au Princ(:!, sans e rne[cre pour autanr labour-
secrcc~ qui s occupent à la fols de ]a police interne, de geoisie à dos (à 1 exception des
1 1
urvir qu'il déreste), Par
llespionnagc ec: du contre-espionnage. conue par de1-rière, Pe'trov Varovih fak preuve de four-
berie r n hé ]c(; pas~ m entir à u icher ,et à faire assassiner
1
~ LE GRAND CONSEIL
f loriens le protègent en pern1anence. Il se concenlrc
pour l' instant sur ]e staru t Ju Clergé et e.ssa ie de fa.Êre
jnscrire de façon définitive dans 1a consdcucion l'exemp~
rion permanen(e et complète de taxes pour !es acrivh:és
Appelé aussi [e Conseil des Gouver neur. . le Grand con1mcrdales de cer ce sainre insrirrucion.1
La di nrge de gouvcrneLr de Kalaar, récencc; a permis à p1us proch~ de la noblesse ,que du dan bourgeois. De
l'armée de gagner un sjège supplémentaire. nou,reUe éJecdo11.s doivcn'c prendre place dans un a.n.
Le Grand Con. eil Jégifèrc (il faut pour ce::la Malheureusen1,e n t pour Ibrahim OsLaq, îJ a-e1npe dan
cinq go uv{:rn~urs, dont le Pri nçe ou le plu ieurs scandales: on l accuse de servir les incérêcs
1
énéchal
au minhnum) er fixe les raxcs con1n1erciale ·. L des FËls du Sabrel ce qw est rigoureusement exact~ Cet
taux demeurent donc norma]emcnr les tnêmes sur homme consckncieux gère bjen sa villel mais il aime la
l 1cnsemble du terrira] rc. De n1ême pour I' jmpôr du richesse er le luxe. Il se bar sans arr~c pour faire ba_isser les
Prin .. Par contre, il exi re un deuxième împôt, celui caxc et conlrer l'année enver. qu i nn'a que d e la haine.
du gouverneur- qw vade d u n 'Cit~ à l 'autrc.
1
Yard de Gadarhin Askelane
..... o uvern _urs adminisrrent chacun leur Cicé
Le:s g, Vard de Gadarhi n Askd anc, plus vieux me111bre du
t son t r · ponsables de l a poHcc i de 1,encreden, du G rand Conseil er gouverneur d'Askdane, autorkaire,
m aintien d e J'ordre social er des affaires internes. rigid e, s'accroche au pouvoir car il ne supporterait pas
d devoir pardr avant son vieil ennen1] Uher de CaJerra,
gouverneur d~caUa. Il n'en a nor1naJen1enr plus poill
rrès longte1nps à vivre> m.ais iJ contlnue à empoi onner
les séances du g.ouvernement par ses positions and-bour- lt n'a, d ,un poinr de vue constin~ tion nel, aucun rô]e
geoises virulences cr sa morale militairei La nomination dans l'appareil étatique mais il dispose d'un pouvoir
d>un ballH n1Uitaire, qui veillerait à l,ordre sur l'ensemble iJnmense. Le Prince y non1n1e des consei.lh.:rs pour le
du territoire et commanderair aux aLures baiUis,,con~tirue seconder dans ses tâches. Toucher à un rnen1bre du Perk
son cheval de bacaiHe actud. Conseil revient à toucher à la personnalité d~Ero1në \/
Uber de Calerta lui-même. Le nombre de ses membre · varie· selon le
Le gouverneur d 'Ancalia t. amiral de la floue> est séniJt: besoins du momenrr mais des rumeur prétendent: que
mais beaucoup moin virulenr que son ennemi juré> œnai11s font partie de ce cabint!r de mru1ière ecrètc.
Yard de Gadach1n-Asl elane. IJ agace par ses intermi- Un des traits de cacacr:ère du Prince Correspoind ju ce-
1
nables l'liscoircs et ses blagues graveleuses. Néann1oin J rnent. aux my rères qui l'entourent.~-
dans s momen de lucidité n s avère un redourahle V:oici les membres les pJus connus de ce cabinei =
politicien, prônanrune ouverr.ure ur le monde beaucoup
1
Aifi-ed Farrandin qui s>occupe de la ges-tion du tr&sor
plus grande afin que Ja Principauté s'affirme cotrune la princier, Flavien Corbi le bailli de Samarande ec ex-
première puissance mondiale. I.:un des rares samariniens p~ura~n des Rel res repend, le énéchaJ Bors de Berilian
1
à avoir des envies d cxploracion, il Cente de créer une plus
1
Assury qui gère les affaires de San1arande er seconde
grande Bor.te. Il se rapproche pour cela des bourgeois~ au le Prince au G1and ConseH~ ]e cardiuaJ Guibert de
grand désarroj des au[res Maisons nobles. Samarid avec J' érrange fonction de confessem1 c.::r Je
Méridien de Berilian Assury baron Jhonan de Farcassar, un magicien qui s occup~
1
Ce- coJonel de cavalerie est devenu en 2663 le nouveau de la sécurité du prince et de~ affiùrcs magiques. Il y en
gouverneur de Kalaar·. >année, s~dsfiüœ par . es éta'[S a sûremenc d ~autres., mais peu de g ns lt!s connaissent.
de service, espérair que ce brillanc ieu11e ho·m me - iJ n'a Les n1en1bres de cerre équËpe. lojn d~être uni~, se
que 37 ans - an1éHorerait le poids de flarmt!e gravernent dénigrenr: encore plu que ceux du Grand Con eH.
n1inée par ]es deux gérontes gouverneurs d;Askelanc Cercains sont de répucaùon douteuse et détestés,
e·m: d'Antalia. Cependant, Méddien fuie partie de cette comme F]avien orbj dont on soupçonne qu,H nJa pas
frange de l'arn~ée rapprochée de la bourgeoisie en coupé tous se liens avec la pègre. D ,aurrcs onr unie
particulier de Lecoupier à cause d' une vieiUe haine avec fonction très Roue, comme !e cardinal. Mais aprcs cout,
ClothHde-lsabellle de JHkroE 11 rêve de rec-0nquéri.r «sa )) qui auraïc la cémérité de di cuter les choix du Prince ?
ville ec: d "annexer une parde des Monts Ücres. An1bi-
1
1
Lentence ne s avère donc pas franchemenr co.rdialc au
sein du Grand Conseü, ce qui permcc au Prince de n1ener
1
CORPORATIONS
a politique co1nn1e il 1'entend. Il soutient en général )a
noblesse, mal représenîée eI en butte aux appétirs crois-
sants des Maisons bourgeo,ises. Le Grand Conseil se réunit Appdée plus simplement la Cham'brc cUc fonctienne
duranc une dizaine de jours une fois par saison. On parle plus ou moins sur le même modèle que ses adhérents.
de la session du prinrcmp , d 'éré, d>auton1ne et d 'hiver. Les corporations lui v rsen[ des cotisacions qui lui
Une sa.Jle est prévue à G ·c ~ffet dans le palais du Prince pcrmen:ent d,achecer ph1sieurs voix, en achant qu il
1nais il arrive qu'une .sess.ion att licLl ailleurs. soit sur invi~ faut un minilnun1 de 500 m.embres par voix. 1le e
carion d 'un des gouverneurs soit dans une des résidences con1pose ensuirc: d un coUège (le Grand CoJlèg~) de
que le Prince possède dans la Principaucé. Les gouverneurs treize personnes qui la dirigent cc: qui élisent' le Ministre.
arrivenc avec leur cour et ~eur personnd~ pour lesquels ils Ce dernier ptut demander , udiencc au Prince à tour:
réservent les honnes auberges~ Durant ces sess[ons, des insranr. Beaucoup d.e nobles craignent qu le Mini crt.:
discussions serrèœs t:ntre membres du gouvernement et n>obticnne un ;ourle droir de. siéger au Grand Con eil.
de la pègre ne cessent dtêcrc:: organisées. Chaque fan1nle fais la Chambre espère vraimenr que le gouvernement
drcS-sc ses oreilles afin d>en apprendr le plus po siblc. devienne bicaméra1; elle pronterait alor.s des mêmes
droits que le Conseil des Couverneurs. avec la possibilité peuple c hose- normal~ e t" inscrire dans rordre d es
d. apprQuwt 10u de s~oppo:sc:r aux décisions du Prince. choses. Mais avec la montée de la bourgeoisiei des idéo-
Le nobles ont néanmoins réussi à pJaçer qudques·uns logies nouveUcs o nt apparu. Certains ont a.lors pris posi-
èles leurs dans ]a.C hambJ"e nocamment grâce à la corpo~ tioq,1 clairen1,ent et au grand jour~ cependant, pour la
ta.filon d céréa.Uers m: à ccl1e:: des propriér:aires foncitls. pluparr la gu~rr~ idéo]ogique prenait un tourn.anr: plus
De pecics sournois prétendent à. p1"0po. de~ magiciens,. ue s' in,. rallenc désormais
sou cerrain*De cercles poHtiq_
1
égale1nenc: très influents, qu iJs usent de nu.gie pour aider 1-égul ièren1enr dans les arrière-salJes des cavernes. Ces
leurs idées à passer. U y a donc fore à p~ier que ce bastion événem,enrs. ont: souvent lieu à la périphérie de la léga-
hou:rgfHli prenne un attrre visage au fil du temps. La Hté eî de la dandesdniré (même sj on y rrouve des gens
Chambre évolue assurémen[ dans un climat de corrup- respectables et parfois fortunés). On trouve de rout
cion absolue. les Familles criminellesm qui 1cillenc à letus dans les Cicés Franche-s ! r publicains, d émocrares,
intérêts lljnfiltrent depuis des années. expansion n 1stes, pro- U méloriens ,1 féod aux, rhéocrates.
Mandrin · urvfr et Ibrahim Üstaq) respeccivenient
1
reste que Facrion d,éclar au ·combat évidemment peu d ,urbanisme, de voirie et d 'incendie. Les prévôts ont
fréquence · en ren1ps de paix. La Principauté a néan- les mêmes prérogatives que le bailli, mais à une échel te
moins é~ev,C: quelques roturiers au rang d "officier [ors de
1 réduite. Ils organisent les itinéraires cr la fréquence
la Guerre Civile~ des patroui]les.:o commandenl les corps de pon1piers er
En théorie donc. unsimplesoldarpeum:devenirgénéraL vciJlent à la salubrité de leur prévôcé dan " la mesure
En pracique dans toute rhistJofrc de la Principaucé, des moyens donr ils disposenc. Les préfets de police
personne n~ raencore jan1ais vu. Avec ce ysrèJne on brigadiers du feu et souvent un archi(eCte rravalllent
rrou\re régu 1ièreme.nt des in.capab]es aux postes d'o,/-Jlciers sou leurs ordres. Ce dernier a pour charge de veiller à
supérieurs. Les engagés vol nm.i re s rvenr au minimum l encreck:n des quartiers, propo e d travaux d intérêt
quatre an jusqu>à un âge maximal de cinquance ans. pu blîc et règle les problèm s de cadasrre.
Us couchent< lors un somme de déparr pour leurs vi~ux Chaque prévôcé se dhdsc en cinq préfectures. Le
jours. A ]a lin de leurs quao·e année.. obligatoires,. les préf4 (S gèrent les crédirs et les effectifs alloués à leur
recru · peuvenr partir sans pécu]e de dépare ou signer secteur. Le nombre dlhommes et de crédics ,a lloués
pour quatre an née supplé.menraires. Parfois, sur recom- à chaque préfectu re diffère d )un endroit à J'autre. Le
mandadon de leur capitaine~ Us pcuv(~nt obtenir une préfec de. jour> souvenc issu <le la noblesse, s'occupe de la
place à J'école d'officiers pour six mois à condition qu>iJs gestion admînisrra.dve er des charges honorifiqu~s. Le
s'cngagcnc pour au m.o ins d1x ans. préfet de nuit, un homme de terrain, veiHe à Ja sécuriré
1
La hi~rarchie condan1ne les dés~rteurs aux travaux de sa préfecture aux heures les plus dangereuses. 11 dirige
forcés à vie s tls ~ont soldats,. caporaux ou sergenr · la pluparr des enquêtes concernant la pègre candis que
à morr s•Hs s.onr officiers. La jusdce mI1kairt' s'avère
1
on coUègue prend en d1arge les affaires conc,ernan1 la
som1nairc et expédîdve. En temps de guerre, on pend nobiesse ou la haute bourgeotsi . 0 e couran[es incerfé-
1
les déseneur an procès. En temps de paix, un corps rences les pou.s ent à SC COU[[rCÎfCUiter. fi n"'y a rien de
de juré formé d >officier supérieur se;: réunit le p1us vite pfoc pour ~es n1alfrat que deux prt:fccs qui s'entendenr
po sibl'e,, le ch f du d~scrceur expose le cas r le jury comme Jarrons en foire.
rend la senLence en quelque?S jours. La pe'i ne prend effi t Sur Je terrain] les miliciens pfrcrouiHent de jour
le lend main du jugemen.t à l'aub . Aucun juge civil ne comme de nuit- Un sergent, qui a sous ses ordres de six
ke mêle d 'affaires milicaires, ce qui permet à l'année de à vingt hommes selon les effectifs aUoué.s au quardcrJ
dissimuler parfois des actes ilHcites sous c-0uvert de la dirige ces pa[rouill~s. Paradoxa1en1enr,. les quartiers
séparation judiciaire. ]es plus dangereux ne se ' 'oienr pa..'" attribués le plus de
1niliciens. En effer, plus le quartier est riche, plu les
forces de ["ordre le quadrilleJ11t - ju qu'à une centajne
d hon1mes - alors que les miliciens nlt!trent à pei11e les
LA MI LIC E pied dans cerca1ns quartiers mal fan1és. Pourquoi ?
T'out implen1ent parce que la prorccrion des riches er
des puissants pas c avan c la [urlc contre 1a cri minalité.
A v.cc pour mission J t: fa.ire régner IJordre et de pour-
1
Les forntnés one au moins de quo i payer... Deven]r
1
uivTe les criminels, la milice représente J'ennemi publJc milicien est assez facile. Il suffir de s>inscrire er de ne
numéro un de rruands. Même s1 un miliciea établit pas avoir d"antécédents judidaircs trop graves- es
nu: n1ent sa répuratiion sur sa vivaciré (de corps ou recrues, souvent âgées de moins de vingt ans parccnc
d'esprit), l'omniprésence des parriaui IJes dans cercah1s a.lors à récole de miliciens à Askelane du1ant une
quartiers fuit que mêm~ les plus rusés des voleurs fin]s~ année pour y acquérir qudques notions de n1anien1enr
1
ent pru- roupir en geôle un jour ou l'autre. De plus la des armes, de marche au pas, d obéjssance> de secours
milice entretient une sorte de frarerniré. Sj un truand a à un blessé et de découverte des balbudemenrs de [a
criminoJogie (1' interrogatoire
musclé) commenr recueillir
les premiers indices sur les
lieax. d 'un crime! calmer une
fou.le ou un dénient, etc.).
Le solde d un n1Hicien n~
corn pense pas, et de loin, les
risques encourus. c~ métier
suscire raren1ent de grande
vocation cr pour combler les
crous~ la niunicipaliré accepte
pre que n'ilnporce qui. Le
milicien de base se montre
souvenc borné et intoiérant ;
d~ plus la réaHcé quotidienne
pulvédse ]es illusion.s des plus
narfs, sans parler de la corrup-
tion qui gangrène ce corp de
n1étier. T.,es soldats recrutés de
force dans J]arn1ée ne trouve ne
souvent que cc métier pour
vivre aprè avoir ac ompli
leurs quaue ans robHgatoi res.
Cc n1ili icn.s doués p o 1.1 r Je
con1bat foncenc ouvcnr dans
le tas à la grande stupéfaction
de leurs collègues, n1ais se
moncrent totalement incom-
pcccncs pour les enquetes
f " ec
Jes secours aux bJessés.
Les mil ic[en. ] peu t pu ré
t
LJ ,agir de bâdment:s de p ierre plu ou moins impo- froides, httmîdes, nauséabondes ec toujours construites
sant . Le pccir.s postes de police accupenc en général avec un .sol en dur pour empêcher ]es gouris d'y accéd r
de mai ons de deux étage avec w1e cave. D barreaux croupi en t à la cave. En généra], elles n possèdent pa
protègent les fcnêrre et de gros es serru.rcs ornent les de f-cnêcrcs cr rl.'1ès peu d., éclairage. Du faJt de leur raiHe
porres épaisses. Le rez-de·chaussée héberge les locaux rédui rc,. lt's prisonniers y séjou rnent souven[ entassés les
publies~ ouverts i4 heures su1 24 où au ni.o ins trois u ns .sur les autres. La pièce « spéci:;de », am,énagéc pour
mîlJeiens tiennent l}accueH. Ils rapp0rtcnc scrupuleuse- les hueJL rogatoires, ne p résente bien sû r aucu n m arérjel
mem couc événemenc appris dans un grand livre appelé de con ure . .. en cout cas officieHe1nenc .. .
proces-verbal> par la ~uicc archlvé à la préfecture. Le Les postes de poliœ plus importants servenL de
rez-de-chaussée donne ouvenr sur une arrière-cour préfectures. Organisés sur le même n1odèle que les plus
avec çu.Linc> sanic<iires ec un enclos pour les chien ; pedcs, on y rrouv(;" aussi une écurie, une salle d 1arcluves,
chaque:! po te d~ polie l;n possède en. re deux er six une sa.He d 'armes er ] s bt1reaux <les foncdonnaires:
(voir tes caractéri tiqu~s du ch ien d'arcaquc à la page préfets, a rch itecte] etc. Une forte m ilice en aSSlUe ha.
268). L'éragc du haut es,c: rése1L·vé aux archjv,es ec à ] ar-
1
protection en permane11ce.
LA LOI ET LA JUSTICE
LE I'
DROIT PENAL
L e d roit samarinien découle de deu~· ource . Tout
d abordJ I.e Princ:~; <-1ni repriés~nte la justice. Unique
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exiflera encore longte'l'nps. coutumes, le droi[ pénal demeure très Bou voire arbi-
craire et l égalité de rraicement demeure malheureu~ de jurisces travaille ur différents projets afin de ren1é-
semenc une utopie. En etfer, Jes lojs prennent en consi- di1er à ces lacunes. eu[s les, homnles de loi et: quelque
dération la richesse ,. la nais ance e r le scarur o,cial de
1
érudirs Hs.enr les oornplcxcs écries du ,codex__, mais des
1
1auteur du cri me r de la vicdme dans 1iapplication de crieu rs annoncent régulièremenc1 sur la place publique
la justice. Un miséreux qui ) pour nourrrir sa farnillc Ja teneur des nouvelles ordon nances. es prévÇu;.i;; ef
vole du pain à un boulanger affiHé à une corporation les baillis peuvent les décr 'ter, da.n . leur juridiction
r isque plus qu'un jeune noble qui lue un mendiant. et dans le domaine de leur compéccnce, ~ respectives,
De n1ême, le miséreux ec le nob1e ne seront pa non en accord avec le Prince. Ces règles .c oncernent la
plus jugés devant Je même cribunal. sécurité pubHque, le nuion11er11enr dleau en p~riode
Au 61 du ·ce111ps somt apparues de nouvelle notions de séchere se,, [es lois ur le commerce, la tt!nuc.: de
qui n'onc jamais codifiées, par ,ex mpl· k degré de foires etc.
préméditation de l>acr ·, le mobile du crimeJ 1 érac de
nécessité, la moraUté de l 'au.teur, etc. ; bref, toue ce
qui fruc la ubjecdvîcé d lun jugen1enc. La noàon de
juri prudence n)e~dsranr pas, ces norions dépendent
de rapprécia ~011 du juge~ En faicJ un prévôc no.m mé
Ménard} resté célèbre surtout dans le bas peuple, a
introduit: pour la première fois ce rype de concep1.
dans ses jugemcnls. Autant d ire que~ si le peuple qu ~ H
favorisait souvent l'appréd.ah Hn, était guère en bons
tennes avec les plus nantis. n gro itpuscu.le ext rémifle ultra secJ"et. regrou-
La légidme défense et la protection de biens
pa nt des hommes de loi, des miliciens et des bourreaux~
constituenr des notions re.con.nue , à condjtion que la
qui se fait app,eler Les Pu1ificateurs s'emploie aussi à
déf~nst: se fasse du ra nt la période de danger (er non
trois jour, apres) de façon propot·tion ndle à. la rt enace. corriger le laxùme judiciaire d'une façon fort brutale.
'C t principe pose parfois problème aux magiciens qui On ne sait pas qui en fait partie, ni d où ils opèreni~
n'hésiten1. pa à transform '" r en crapaud ou en statue mais ils sernblent vouloir créer une ju.Jlice ptlrallêle pour
le ,c ambrioleurs qul s'en prennent à leur d meure. Par pallier ttux déficienceJ du syflème.
1
conr:re, Ja Mgici.m.c <léfens,e u exisre pas face aux forces
de l'ordre nlê1ne contre un ac[ illégal de l'autorité.
Lorsqu'un personnage comparaît devan:[ le juge,
rhun1eur de ce dernier cc la têce du prévenu encrent: en
ligne dt.: comp[e bien plus que le dernier ali néa d )un En voici une coute r~r~ qui a provoqué hjen des réactions ;
article de loi pouvanc prêter à confus],o n. Pire encore : Ordonnance princière d.u 43 Kah a] 1669 : <c Tout
si un juge ne peut rt!fuser d'appliquer [a loi sous peine attrouperncnr de plu de cinq pt::rsonnes non-umélo-
de déni dt jusrice, f,e bon vouloir du Prince permet aux rîcnnes est incei-dic dan les rues des Cirés Franche.s.
gouverneurs er à la haute société de \tffra.nchir des Ü'a n l ~cas de manifestations ponctuelles f;!'t à caractère
règle exi tantes. Une « I"trre de pardon » du Prince non ubversif, îl pourra être d 1nandé une autorisation
et 1aut:·e ur d •un crini.e, d Ju.n viol ou d'une incarcade spéciale·à la prévôté du se teur concel"né,. »
se retrouve libre de [OUte poursuite. À J>inverse, une
simple <' Jeure de châtimt:!nl )} du Pri nc,e p eu t envoyer,
pou_r raison d,État. n) imp0ircc quel quidan1 .au cachon:
sans aucune forme de procès. Une grande nouveauté
découle de i ~appaddon du codex : tout cc que n' in-
terdic pas un rexce du codex csc normalement autorisé.
En conséqul.'nce, un individu n'esr plus censé prendre
des mesllt"es de sécurité pr,é vendve si aucune in.frac-
tion n'a éré commise. Bien sûr, cc't état de fait favori-
ant les abus, les juristes assouplisse.:nL depuis quelque
années le ·'Ystèmc, mais iJ n,en demeure pas moin.s que
beaucoup e m,o ntrent in. atisfaits. la nouvel 1 ~cale
trar . Le rôle de bailli dans le do mai ne de la jus lice
ne ·'avère donc ,o uilenr qu'adminisrradt auf e:n ce
quj ~oncerne la cour de bailliage.
Enstùre~ C0m1nc a\rec Ja nullce les baiU is déJè...
1
la beurgeoisie majarii:ai re dans la magistrature, sur Le tribunal prévôtal se réunit environ cous [e l) jours.
l'anciennt': noblesse. De nième> la noblt=s e a. perdu avec généraJem.ent àJa veille d'un jour de fofre ou de marché.
1
Ce nouveau sysrème une parrie de recours e·c autres i 1'accusé en a les moyens .. il p ·ut .se faire représenter
privilège . qu elle pouvait jnvoquer auparavan·c ~ par un avocar. Le préfet de jour du quartier d.ans lequel
1
1
L 'otga.n isaüon de la magistratur se calque sur l'infraction a écé con1mlse personnifie Jes intérêts de la
le modèle adminisuariE Les bail lis nomn1és par le société ec de la <Couronne. Lors de ce cribunal publicJ la
Prince servent de bra droirs aux gouverneurs. LI salle se ren1plic souvent de curieux.
s~occupenr encre autres de la co11ccLc des impôcs, La cour de bailliage fonccionne selon le meme
du maintien d~ t •ordre pub!ic, de la mobi li.sation <les principe., mais eHe n~ se tlenL qu'une foi~ par n1ois.
croupes en cas de conflit er de J'cxécution des peines. Oc avocats spéciaHsés appartenant: à. la corporadon
Il subissent néanmoins des restricrions quanr à leur des magistrats; appelés procureurs de la Couronn >
1iberté de mouvement car ils se trouvent au ccncre des représentent le inr:érêrs de la société et de la couronne.
intérêts po l]tiques de go uvcr n eu rs et du désir d •] ndé-
1
Ua r~Jiturier souha..hant falrc appel d ·une décision du
p en dancc de la toute puissance corporation des magj ~ cribunal prévô[al peut ain j demander la révision de
son proces devant Je bailli. Les prévenus doivent de plus
fair obligatoirernent appel aux serv[ces d~un avocac;
cette m·esure d 'apparence anodine diminue en fait l,es
possibilités de ree:ours des personnes peu Forrnnées qui
n'onr: pas les n1oyens de s'en payer un.
Les nob~cs passent di recren1eni devanr la cour de
bailliage prelnier degré de juridicdon de la nob lesse
pu isq u' H.s ne peuvent êt:r soumis à la ju stiçe du
pr~vôt. À ce cadeJ [es tractarions, pots·de·vin ec
chanrages cliver pour s,assurer les faveurs de jurés
.._._ a classe des b.oit1geoir nit p.as de reconnais- sont nombreux . .. Hs désirenr un recour ~ les nobles
1
sance légale. On eft noble ou roturierl voilà tout. .(§s s ad1·es ent alors à la Cour suprême (aucrefois cour
du gouverneur) constituée de sepc juges issus d(;
bourgeois ~ont jugés comrne Les autres roturiers~ sauf
famill.es nobles depuis au moins quatre génération.
si [acquisition d une charge les a a:tiobiis. Ils peuvent
1
4.- LA PROCÉDURE
ass]srcr aux. encrctiens et n1odérer l'ardeur d.es mHi-
cicns. Ceux-ci font cout leur possible pour rassembler
des preuves t::C des Ié111oignagcs pen·nettant d , incdp
1
le préfet du quartier concerné ouvre une enquête judi- Une personne! soupçonnée peut être rrêtée et
ciaire effectuée secrèten1ent. Il [a confie ensuite à un gardée au poste de police sans incu1pation préalable
pendanr un rnaximum de t:rois jours. A:uwdelà, le son arrescatioo et prendre la d irecrion de l'enquête.
préfet doit dépu e.r un d0Ssier d ' inculpation ~hc.:z le Au mornent de P inculpation, le prévôt a pour obli-
prévôt ou un chef d'accusadon quelconque ou - i gation d ,en inform~r le bailü qui décide d'une év~
1 suspect est in nocenté ou si le preuves rcsten 1nsuf- cuelle n1 ise en Jiberté sou caution. Le. plu fortuné
fis~ nîéS - le relâche r. Le uspecc: a l 'in c:erdicdon de emploien[ parfo1s des cnquêreurs privé (général -
quitter la ville jusqulà la clôture del enquête~ ment .d s membres d la pègre) pour complér:cr ou
S,j le suspccc est un nob]e, lo choses se compli- « corriger ~e travail de la police~ qui laisse parfc>is à
l)
quent un peu. LL p rocureur fajsant office dans ce désirer. Pour éviter Ja co rde, mieux vau t udliser tous
ecteur doit avoir jmmédjare1nent connaissance d les moyens à sa disposition.
Une fois le suspect
inculpé, le prévôr ou le baiUi
prend le r~lais , 1nême s'il peur
toujours demander a ]a police
de compléments. d ~enq uè'te.
Le prévl!nu conJuit en prison
atte nd la prochaine sessioll
du cribunal pour être déféré
à la justice. Alors qu'un nobl .
a souvent la chance d'êrre
libre pendant roure la durée
du procès, un rotudet ,c roupit
dans LLne cd lulc lnsalubrc.
T our·efois, on ne l'en ferme
oorinalcmc:tu pas avec des
cri mm nel s déJà condamnés.
Pendanc son incarcéracion,
que cc oit au posrc de police
ou en pri on, k~ .suspccr n'a
d roü à aucune fonne d assi - 1
procc ...
La corruption faisane rage
à tous le échelons du sys,tème
j udJciaire, une bourse bien
ren1pl ie pern1et f réquemn1ent
d 'échapper aux séances de
tortu re d'obtenir une ceHuJe
plus confortable de provo-
quer la« pcnc » d'une preuve
trop acca blanre ou encore
de soudoyer Je juge pour
obtenir une peine plus légère+
Bjen cncendu, une bour c deux fois plus rcmpJic bien pii!trcs résul tars. Pour une assignation au poste
peut u à] iser le inème procédé pour provoquer 1'efl:CL de procureur, un aspirnnL doit par concre posséder un
inverse et se débarras er d un adversaire politique ou diplôme de droit et avoir déja acquis une sérieuse expé-
commercial gênant. Les nobles fortunés raffolenc de rience dans la rnagisrrature. Quant au x juge , il se font
cc genre d.c procédé. souvent assisccr par un juri te lorsque leurs f<>nccion ·
néccssicen[ des connaissance ,de droit poincues.
Les 'uges~ greffier et procureur , très ma1 payés~
Le dé ro ulemen t reçoiveru une rén1un,éralio11 pour charge adn1ini tra_....
du pro,cès tive de.~ deux parties (celle- i tourne en gt!inéraJ autour
des roo couron ncs par jour d '.a udience, plus k~ frais
Le prévôt déci<l~ de la juridiction compé[l:nt,e.
1
annexes)~ ainsi gu un pou.rc ntage des amende qu Hs
1
e
prévenu dispose aJors ,fun délai de trois jours pour s'op- inRigent. Ils ont donc tout ]ntérêt à les gonfler ~t à en
poser à certe décision. a dén1arch <lo1L êrrc dûmen'C accribuer le plus possible. Ce sysrèmc Jcs rend en plus
motivét! avant que le bailU ne llexaniine. QuclJe que t rès ensiblcs à la corrupLi-0n. Les cJjents des avoca1s {que
soit sa décision, le prévenu dofr payer IO couronnes de
1 ce dernier peuvent 1ibrcm nt accepter de représcnrer
frais adrninistratif: . ou pas, ce qui leur vaut: une posidon privHégiée) leur
Lors d ,un procès l1'accusé écoure d abord ks charges
7
paicnc un salaire. Les procureurs ,e xercent aussi ouvent
puts se défend, avec pout· obHgarion de justi er les faiLs leur métier d ..avocat ou de juriste erure les ses. ions du
s>H ne les contesce pas. Tout témoin peut êrrc assigné à [ribunal. Ce système i n1Lparfaic permet néann1oin aux
comparaitre par ~ 'accusation c la défense, et Hs subis- n1agistrats de garder une cerraine indépendanc:e vî -à:
senl souvent des rcncatives de chantagcj de corruption, YÎSdu pO LlVOlL Il a aUSSÎ contribué à rascen ion d ' la
vojrc d 'assassinat. Vaccusé a le devo ir d ,être présent bourgeoisie, qw a pu améJior~ .sa condition sociale
tout au long de son prQcès, accompagné de son avocac norammcnc par l'anoblissement lié à. la possession
s' na les moyt:ns de s'en payer un.
1
d une charge.
fonunés. Le juge indique en général 1 s condîûons de sur la pJace publique. La pJup.arc des juridicdons
détention en .n1ê me temps que la durée de la pejne mais n'onc pas le droit de décider la more d 'un prévenu.
un gros pot-de-vln au chef de la prison peut valoir bien Seules ]a cour prévôralc, la cour de baHHage, la Cour
des avan rages. les peines d,emprisonne111ent peuvent suprême~ et les juridictjons n1illtaires_, religieuses
du1-er de qudques jours à coure une vi~ mais la prison et marhiJnes détiennent ce priviliège. Le condamné
à perpécuité resre assez rare1les juges préférant dans ces d 'un tribunal religieux part au bûcher.
cas-là condru.nner 1~a,cc:ru é à mon.
versés à la vicr ~n1 e, les fraJs. de procédure cc un impôc sous l'emprjse de·s Ténè bres:». Le cond amné devrait
pow· la couronne. Ainsi" pJus U y a d'amendes, plus les donc dire n1erci,. même si un exorcisme a de bonnes
caisses de l'Écar sonr pleines. Le Prince donne parfois chances de Je laisser dans un é1:at lamenLable dans un
des directives au.x juges afin de monn·er plus de sévé- asile quelconque, ou mudlé à vie, voir,e n1ort. E .m pi~
rité sur le 'moncan1: des finances ains.i pré~cvées. Si le r]quemen'C , un exorcisé qui s'en t ire sans séquelles
coup.able ne peut pas payer ran1ende, H effectue u1.1e 6 n ir bien souvent pa.r repasser un jour ou l )autre
peine de travaux forcés. Il ard vtJ bien que raremen() enîre les majns d ~un exorciste. n,e 1
plus, S i1 survit et
qu'u.n nohHau ruiné se recrouve dans cetre siruadon. récid ive, il finit par passer polir irrécupérable e.r se
e jugelui pioposealorsune peine d''e mpdsonnemen.L voh: condan1né au bl'tcher.
au Lieu dles cravaux forcés~ !] n existe pas de li m ite au
1
~ LES
demeurer raisonnablemenr: p ropo1cionneHe aux
pertes occasionnées) n1ai c,e t loin d'être toujours
le cas. Le jugè peur aussi procéder à la confiscatio,n
d"u11e p.a:rrie des b iens de l'accusé. INFRACTIONS
Les travatix forcé s La nodon de r éhabilh:arion est encore in.connue. Un
châtin"lenc ne sert qu'à faire payer rauteur d 'ün crin1e,
Les- ju ges décident rar,en1.enr de déclarer directe- même si.) de temps à autre,, cerr:runs avoca.rs fonr n:mar-
ment une celle s:enrence. L"accusé part en général en quer que beaucoup de petits déUnquants deviennent
réeH 1nen dangereux apr~s un séjour en pri on. Pour-
1
dans ]c codex probabl ment parce que les personne
tant, ce.s idéalistes se taisent vil[c quand leur judici use ~es plus touchées évoluent souvenl dans le phères du
1
observation amène de l eau au mouHn des pa1Ftisans pouvoir et de la jusdce. Cela concerne norammenr la
corruplion, le détournements de fond ~r l espironnagc
1
d'une cxrension de la peine capicale aux pedrs délies. Les
infracrjons les plus cou rances susceptibles d être perpé- industriel. , es ca., érablis ont n1rissin1es pour ne pas
trées ou observées par Jcs personnages -ont non1breuses dire inexjsrancs ; cc de touce f.'lçon, d s gens êtou ffent
ec considérées comni.e pJus ou rnoîns grave sel,on la vite ces affaires-là.. Cercains magistrat inr ressent au
jusrice des Cités Franches. problème, mais Hs restent peu nombreux étant donné le
En voici quelques cxcmpJes : agitation politique~ nombre effrayant J.'<,( acciden s » fâcheux que subi sent
agress,on>cambriolage, cannibaHsme chantage, démo- le personnes i ncègres cru p c ur meu es.
t1ologie, duel1 enlèvement, espionnage.~ fal ificationl' Certains crimes d ,ordre magique ou religieux
fuusse monnaie, fau témoignage, fraude et escroquerie sonl craicés par des uibunaux spécifiques. c~esr le
înccndie voloncairc, insulce, mendidcé, meurrres, pira- cas ooramment de la démono1ogje, de rhérésie (non
terie, proxénéli me, racker recet terrorisme, ua.6cs er
1
rép rtoriée dans .le codex car iJ s agit d'un crime d ord re
contrebande, vandaHsme, vi ol vol e[c.
1
pu rcmen[ religieux), de la magie crim incUc ou encore
Certaines activités illégales ne sonr pas vradmcnc de la nécromancie.
considérées comme des crin1es en tanc: que reis par le
système judJciai re actuel ec n>appa raissent donc pas
MERES
1
e les attends, assis dans l omhr.e. ,(;s voilà. d un feu de cheminée perçait par l ~une des fenêtres
1
Ils entrent dans leur repaire, méfiants) ils du deuxlèrne étage. ?{eus aurions dû laisser tombn;
m'ont vu. Comme je Les cotnprends. Je me ra;1pelle mais la promesse alléchante des coutonnes qui nous
, que ou;
l_'epo. , .,auats, t.eur
I
.a,,.ge. attendaientfat plusfarte que notre découragement.
Comrne à notre habitude) nous nous séparâ1nes en
-irois group.es. <Bill et les autres gouris de la bande
passèrent p,ar les égouts en creusant r11,pide1nent une
]{f!.tre petite bantle de délinqu11nts - nous nous excavation vers /,a cave de /11 bâtisse. .(§secondgroupie,
faisions appe/e,~ les Carotteurs, à cause de notre chef. menépar la grande 1?i.,ta, sefaiifi·ta su1· les toitsjusque
la grande 1V:fa et sa tignasse flamboyante - sévissait dans le grenier, tandis que Paul et rnoi passionspar
depuis plusieurs années dam le quartiet d 'LAlab à le jardin. ~us étions, comme à notre habitude
1Jjeddir. bouffant à tous les râteliers pour survivre. cen.sés fair:e diversion et1 en cas de pépin~ entraîner à
Une q11,inzaine de mômes entre hu.it et quinze ans) nos trousses les éventuels occupants,. laissant le champ
des sales gnsses, tous prên à ruer pour un lit et un libre à nos camarades.
repas chaud,. 1nais de·braves gamins, et mes amis. Seuls quat?·e dentre nous purient s'échapper de cette
':B.ill le goztri toujo.urs à traîner dans les jarnbes des demeure, jt ne sais toujours pas au}ourd'hu.i ce
grands, ou encore ce vieux Paitl L'L/{rque.buse et qu'il advint des autresJ bi1en que }aie peu.r.qu.,iis ne
son arbalète moisie qui, le seulJou,· où elles'était croupissent encore rnaintenant dans un quelconque
décidée à décocher un carreau) lui avait .emporté cul-de-bassejôsse à 7Jjeddir... .(g. rnaison était un
l œil droit · la .co~de tendue à bloc depuis l/fr.lam véritable traquenard, plusieurs gardes étaient en
sait combien avait fini par se rompre. fal1ion à l'intérieur e.t nous attendaient de pied
fatwl.e. ':De cela je peux être sûr :· aucun d ent7e
.(§gars d alors nous avait proposé un rnarchéJ un eux na survécu. tYVfais beaucoup des n~tres les
petit casse sans complication, semblait-il. Jau.t"dis accon1p·agnèrent, hélas. :!2.J±and la nzilice inter-
dû me méfier l'affaire attrait ctû me paraître vint, nous étions tous épuisés et pour la plupart
trop facile~ mais c'était Je genre de détail auquel blessés. 'Dégoûtés de nepas avoir trouvé ce que notre
je ne p1~êtais pas encore grande attention. Une e~nployeur nous avait envoyés chercher, 1zousprîmes
fois sur place on sefl vite aperçu que quelque ch.ose la fuite. 'Dans la confusion, nous nous perdbnes
elbchait ,~ alors que la baraqtte devait .être vide, ily rapidement de vue. 1'{gus n'étions plus que quatre
-avait visible1nent de laflivité, des chiens de garde quand nous nous rejoignîrncs dans le vieux bordel
fi1.retaient dans k jardin et /.a lueur trembl.otante en ruine qui nous servait de qua1tiergénéral. 1\(etre
emplo)l'eur nous y affendait, un sourire légèrement
moqueur sur les lèvres et le regard sévèrlt.
« Voilà donc les survivants!» dis-je sur un ,ton à tornbant, les pans s'écartent etje vois le sabre que
la fois fier et dramatique. le tissu dissirnule des traîtres iclats de la lune.
êt là, l'un deux- ils sont cinq cettefoi.r-ci, mais ils - 7rès hien, vous êtes peut-être dignes d apprendre
n,étaient qit une petite douzaine dans letJr bande, ce que je vous enseignerai! ctos-je, approbateur.
sans doute de bonnes recrues - va me demander
pou1~quoi. Ceft 'Rita qu.i lavait fait a l 'ép,oque. IL y a dix ans, c'était moi qui avdis rarnené Le sabre~
« Pourquoi. ~ . » Javais miraculeusement réussi à le trouver ,au
c.Aujou.rd''hui' ceft un jeune jèlis qui s'en charge) moment de quitter les lieux. r_Mais j'avais choisi
il a u.n ton brave et provocateur. 7°1"ès bien~ it efl ,de le garder, jurant à l 'inffrulleu.r de /'époque que
encore en état après une nuit pareille. Il faudra ce serait av,ec cette larne qu,eje le tue~a:js 11.n jour,
~
J ,,entr
ie • a~ l'
. ,œ i'/••. pour venget· mes camartides morts p,ar sa faitte.
« Parce qu'avec ce queje vais vous apprendre, vous Ce salaud efl aujoitrd'hui enterré au cimetière des
serez capable de revenir avec toute votre bande Innocents et moi j'ai pris sa place:.
d'une ptireillc sortie. êt avec le sabre que je vous
avais envoyés chercher / IMÉON MAITRE DES APPRENTIS
-.(s voila ton putain d sabr:r: ! 1ne crache le félis en CHEZ L.R Fr sou SA:RRE.
des membres de la pègre, nous détaiUons id davan1age il .n ~en représente' que le 1naHlon central. U n arr1ve
1
ce monde qui sera le leur. Connaîn·e les rouages de la pas à grand-chos~ sans. un bon r éseau. Le but de tOllL
1
·ociér.é officicHe, eest bien conna1rrc ceux de la société voleur consiste donc à former un de ces réseaux. La
o.fficieus e lorsqu l'on y évolue, c'e. t mieux.
1
manière la plus shnple er la plus effi.cace d 'y parvenir
Le monde de Ja crim[nalké esrr vaste et corn plexei rcvi·enc à encrer dans le ~iron d une guildej el le-
11
1
rég.i par se-s propres codes et ses pr,o prcs règles. Le m,ê me souvcnl sous la coupe d'un~ grande FamUle
rime organisé n,esc pas une n1ince affaire; pou r êcre crin1jneHe. R.c.srcr indépendanr s,avère quasimenL
réeUcmcnc efficace, une associarion de malfaiteurs in1possible dès Clue 1'on commence à se faire un nom
do ir s) impllq u er dans bien des domaines. En effet,
1 dan [e rn il ieu. Le nouveau <loir avoir llne con1pé-
oa ne devient pas riche ec pujs ant en visitanr une cence péclfîquc et faire partle des meilleurs dans
maison de bourgeois, comme ça, au hasard; euls le don1aine po·ur s,a 5Urer sa liberté. Les guildes
les débutants fonr ce genre de bêti es. Même si par indépendanrcs re tent rare . Les puissances "'a1nilles
chance vous trouvi , , z un joH coffre à bijoux, qu\:n n'aiment pa qu'on leur fasse de ro·mbre.
ferez-vou ? Connaissez-vous un bon receleur ?
un modèle pyramidal, quasi féodal. Curieusernenr, ce Ptus srnrcruréc et plus puissante qu'une bande, une
milieu atti re p ou:r:cant les idéaJ isces qui répa ndenc des gui lde est affiliée à une Fanlille qu i lui donne accès à
idéologies libertaires. U arrive qu'au sein de certai nes un vaste réseau. La raille d 'une bande varie forccmenr,
gu Udes cecrc o rgan isation se voit parfois remise en de moins de dix personnes à une centaine de membres.
quesdon pour faire p lace à des idéau x d 'égalité cr de Les bandes livrenc une guerce plus ou rnoi ns ouverte aux
fraternité. Du n1oins en théorie; en p ratique, la plus guildes adverses pour le concrôle de ressources illéga les.
grande gueule ou la lan1e la mieux affClrée l'emporte li y a quelques cas de collaboration, mais elles se fonc en
sur les a utres. général su r des bases financières - gen re protection contre
une panic des bénéfices d 'u n réseau de prosrirucion.
La scrucrure d 'w1e guilde peur varier. Elle se constirue
parfois autour d'un chef qui a droit de vie cr de inorr sur
LA BANDE i
ses membres. À l'opposé, elle peur fonctionner de man ière
1 presque démocraà que, calquée sur Je modèle des corpo-
rations. Elle peur ne se consacrer qu'à une seule spécia-
U ne ba nde est une association crirninelle non affi- liré, le cainbriolage par exemple, ou foriner un réseau
liée à une Famille et, en général, n1enée par un chef. plus complexe - cambriolage, puis réseau de receleur ec
Lorsque cel ui-ci meurt, la bande se dissout souvent. concrebande. La guilde représente le cœur véritable de la
On parle d 'ailleurs de « la bande à U nrel • pour la pègre. Sa srrucrure offre à ses mernbres de quoi gagner
nommer. Une bande a co ure liberré d e se livrer à ses en réputa tion, permer la préparation d e plans audacieux,
accivirés, à condition qu'elle ne marche pas sur les une certaine protecrion cr la reconnaissance aup rès des
places-bandes des guildes. Dans ce cas, la réaction de Fami lles donc elle forme l'ossacure.
ces dernières va du simple avertissen1cnc - un ou deux
tuembres tabassés - à l'élimination con1plè re. Si une
bande prend de l' imporcance et acq ui ert une certaine
répurarion dans le milieu, les familles commencent
à courtiser ses membres pour qu' ils leur jurent allé-
+ .l
LA FAMILLE
geance. Refuser peur être la source d e graves ennu is,
car nul n'apprécie les fra ncs-cireu rs. P arfois, u ne guilde dev ient si pu issa nte qu'el le
Évoluer en bande consiste donc à faire parcie de la prend d 'aurrcs guildes sous son aile. Elle devient une
marge. Tanc que les Familles criminelles consid èrent Famille. fi y en a acruellemenr neuf dans la p rinci-
les lllCJnbres de la ba nde comme des apprencis , elles pauté, décrites ci-dessous. Une Fan1ille correspo nd
les regardenr avec condesce ndance er a1n usen1enr, en d 'abord à une certaine vision du crin1c. Elle possèd e
rappelanr aux anciens leur folle jeunesse. Mais sirôr ses codes, ses traditions e t ses spécia lités. Son histoire,
q ue les memb res d 'u ne bande p renncnr de la boureilJe, ses hauts et ses bas, ses opporcun irés cc le caractère de
leur liberté coûce alors très cher. Il ex iste quelques ses fon dareurs on r con tri bué à lui forger une identité.
bandes composées de maîcres mais a ucune, à la L'inAuence d 'une Fa rnillc s'éte nd inéga lernenr sur l'en-
connaissan ce générale, de parra ins. Si cela se produ i- sen1ble des Cités Fra nches; aucu ne n'a de 1nonopole
saic, les autres Fami lles l'élimineraient de peur d 'en sur le territoire. Toures s'appuienr sur les gui ldes pour
voir apparaîrre une nouvelle; le cas s'es Ldéjà p roduic occuper le terra in de la rue, leur ouvrant en échange
avec la naissance des Félins ec plus réce1n1nenr celle les portes d'un vas te réseau. Les Fainilles cxploiccnr
deslsidoricns. leur gra nde inAuence da ns les lun es de pouvoir qui
secouenc la Principauté. Bien que moindre que celle des
•
•
1 fajson ou de certaines corporarion > cerrc influenc La pègre représent donc un facte ur de sé uricé
cri.n1.inelle représcnce une force avec laquelle tous non négligeable. D'aiU~urst si vou~ vous r ndez le
doivent con1poser. Un Famille peut à la o1s e crouver soir dan une taverne tenue par les Fils du Sabre,
dans une position dominante lorsque sa capadté de vous ne risquez pas grand-chose.
corruption cr d'acdon dans rombre pcr.met d'assurer
on hégén1onie sur cerrains quartiers ; et dans une po·si-
rion de pion lorsque les intérêts qu)eUc croie servir ne L'a git a tion P'ol i tique1
sont pas les siens mais ceux d,un aucre groupe. Ce qui.,
1
vu Ja complexité des rapporrs politiques san1arin iens,. Cette activiré, plu axée sur l influence que ur l oh-
. ftequemmcnt.
arnve ~
ccntior1 de Jnonnaie onnante et crébuchant(.;1 connaît
habituellement une échéance sur l~ long terme. L'agi-
cadon politique regroupe les rnana:uvres dt• désn.i-
4.- LES PR INCIPALES bHi ·ation) dt: dési n forn1adon, de prjse d e pouvoil"
1
En général la milice connaît parfair·e ment b1cn le destrucdons de magasins. Par exemple, le..s Méloric.:::ns
pro~énèce. Le probJèmc~ c'csr: que son cousin revend de lancent de temps en cen1ps des campagnes conrre les
1a drogu et que parn1 i ses d i.ents firrure le fils du préfet artisans nains en saccageant: leur boutiques.
de jour. ·e préfet: de nuir aitucrait intervenir, mais ses Les poliriciens font appel à dt!S agiraceurs profes-
m illciens onm: cous une fan1iUe à charge. Ils sont donc sionnels pour les aider. 011 assiste à de véritab]es
1
contraints d acceprer quelques pots-de-vin en échange campagne de dé info.rmation cr H faut être perspi ace
de 1eursHence, sous peine devoir leurs enfun[S ma.te tés pour en découvrir la finalité. Il y a quelques génie dao
leur maison can1brioléel leur f~mmc vendue coJnme cc doniaine capables de créer un événem.eu1 anodin,
esclave ou autre ignom in ie. monttr l 'affaire en puissance, se jouer des gazerres ec
De plus le cdm e profirc à. toue le monde. LadJoi nr
1
propager d:> 1ncroyables rumeu1·s.
1
d un gouverneur paye u11 assas.sin pour se débarrasser
d ~un rival. Un riche bourgeojs paye un agresseur pour
obliger un artisan à s,afliUer à sa co rpora.tion. Un noble
1
La contr eband 1
L
Les contrebandiers s ,o ccupeot du commerce cr du
Le can1oriolage rep1ésente 1 une des activités les tra6c d marchandises frappées d' inceidit ou clande.sti-
plus nohle au.:x yeux des volear , panni coute celles nen1ent passées sous le nez des douaniers. En ra.nt que
détaillêe * Le cambriolàge a pour bue de pénétrer plaque courna1ue de réconomie du Monde Connu1 la
Principauré des Sept Cjtés voie chaque année passer des 1·eprésen re donc une des valeurs sû.rcs de la pègre.
1
milliers de (Onnes de 1narchandises, ta plupart soumises es kidnappeurs doivenc n1édculeu ement ptéparcr
à des taxes uès élevées. Pour pallier a ce problème.: les leur coup, trouver une bonne pJanque et den1ander-
Fan1Ules détournenl les biens à leur arrhrée, en les une forrc xançon. Les jeune nob]es et Ae bourgeois
achcranr hors t:axes) puis 1e-S revendent avec une pedte constiruenr des cibles parfaite , mai cerraJrrs ·onL
comm.ission à un prix moindre que celuj du marché. bien protégé . Les Fil du abr - cr les M ' lorien nle-
lc.;s fils du abre décienaent un quasi-monopole llf la vent leurs ennemis et ]es vendent corn me _sclavcs.
contreband u de marchandises usuelles. a contrebande Le ~éHns pratiquent ]',en lèvcmenL de temps â autn.~
de marchandise illégales (composaJ1cs n1agiques 1 pour faire chanrer quelqu'un, comme un juge qui
armes exotiques, drogues,, poisons) est quanr à elle peut envoyer toucc.: une guilde à la pendaison ~ et les
une activité for[ répandue et qum demande parfois des Reitres le font pour se débarrasser des CU rieux~
1
connajssaoces très partjculières. Le.s Thaumaturges Mais ccn:c activité tend à dLspara1tre. Les Félins
ea ont fak leur rt!ssourcc première. Ils se débrouillcnc l'ont abandonn~e et Jes Ezguirs~ seule Famille à
pour que ces marchandjses soicnr cachées da.ns un cn licvcr des personnes pour les échanger contre une
convoi légale[ les revendent avec une grosse com1nis- rançonll ne gagnenc plus aucanc qu'avant.
sion a leurs achcceurs. Enfin~ le cas des Taupes s avère
assez spécial. IJs ne décourneff[ aucune rnarchandiseJ
mais accepte ne de les convoyer d ~u ne vi He à 1Jau trc.: sous L' e,spionnage
couvert de la relative sécuricé offerce par leurs galeries.
l'e-Spionnage consisre à surveHl~r d · manjière
discrète des Jieux ou_ individus ; il permet de recucUHr
La contrefaço n des informations, ec Ce, dans n' imporre quel dom ai ae :
1
des équipes pour discribuer les imitations. Ce · faus- ont découvcrc l;espionnage pa:r hasard;!' mais n~ont pas
saires ne prennent guère de ris,que dans lc.:urs accliers encore utHisê la omme d'lnfor111adons auxqueUes Hs
clandestins souvenr bien protégés. Les Ezguirs font: ont accès. Cependant, 1eur chef a cerrainement créé un
énorn1émenc de conrrefàçons, dans tous les domaines,. service dJ spionnage des plus modernes av c anaJys't es
Mieux. vaul éviter de leur acheter des œuv r~.s d art. Ils ec collecteurs d ' i nform.a.d ons.
savent ausst faire des passes~ des leccres de créance ou Les Toges ofres et ]es Thaumaturges in.filuent leurs
des documents comptables. Les Toges oircs fane dans adversaires cr rencent de leur faire prendre Je mauvaise
la relique religieuse. Ils ont à Elyarh un réseau bien décisjons. CeLt·e acrivh:é csr la base de la prépara.rion
2
déveJloppé qui plume quotidiennemenc bon nombre d une campagne d 'agit:arion poHcique d lun chantagc 1
1
de pèlerins. Les aurre-s Familles contrefonr parfois des d un acreruac ou rou autre n1au.vais ·Coup. Ce do1naine
documencs afin d'aider les réseaux de concrebande ou intéresse égalemenc un grand nombre de commandi-
pour sortir l'un des lellrs de prison. taires. Le conflit entre nobles et bou.tg ois, en1re autre ,
a fourni 1é normément de rrav.aH aux. esp~ons . lfn bon
,e spion doit se mnnrrer capable de s'ïnfilrrcr dans un
L' enlevemen t milieu,, parfoî socialem~nt élevé d~écouter, de voler,
de propager des rumeurs, de donner un renseigncmen~
Qui a-t-il de p]us cher aux yeux d ,un père que la pou:r en rcc~voir deux~ En général, s il esc pris, on
1
vie <le ses enfancs ? Pas grat1d-chose. L'.eoJèvemen-r rcrrouve son corps dans un fleuve.
évolucnr dans les mers inrédeures, n1a.is i ~ faut quand
La mendicit ~ même avou r que les gr~nds spédalisces de ce ~ spon >)
Mtmdicr n'e~t pas vraiment une activité glorjeu e, naudque re ten ]es olomans. Les Re1tre en prolitcnr
rnais elle avère assez Iucraclve ec peu risquée. Pourquoi pour faire de la conrrc-pirareric. 11s laissent les pinires
''iolenter, entrer par effraction et m [rrc a vie en danger pill r un convoi et arraqucnr J'agresseur lllle fois que
alor que rendre la rnajn à la sortie des églises permet cdui-ci a récupéré le butin cr se repose.
largen1wt de w~vi vrt:" ? Cela permet même à cerraines
Fan1il1es ou guUdcs d~ financer des actions de plus
grandes envergures. Un mendiant ne gagne·que quelques La prostitutio n 1
En d'autres lieux .·
Les i ieux pubHcs ! les statues et fontainesont des pièces rrès difficiles à revendre.
Les bâtimelilts adminisc:ratifs: les documents comprome tants, les accords secrets,]· plans d'ar1ne~ secrères sont
à réserver aux plus a.rnbiti~ux. Un n1aÎtre chanteur ne doir pas craindr d,avQir ]a moitié d · là prévôté ou des
Gardiens de la Foi sur Je dos. Les ad mini trarions peuvent aussi conccnir de no1nbrcuses pièces de collection, des
tableau ~ des sojerics, des objets d ia.rc. E[ qai sait, bj, n gardé' au fund d~un coffre cach' dans une piec::e sccrèrc se
trouve peur-êrre un moule pour frapper dt" la « vraie >> monnaie !
Les dépfu:s ou réserves d'une tàbtiique : le'5 stocks d~aane.s de poudre ou de macéri,el en row genres sont trè
renr:ants. ouvenr gardés, le jeu peut quand même ert valoir la cha ndeUe.
Sur un bareau : le contenu des cale.s peut être inréressan t - surcout s·H esr exotique er vient de loin, comme des
épices -tout comn1e inuti1e ec invendable~ les outils de navigation ~t l~s affaire personnelle du capicaine repré-
scnc:ent généralement la majeure partie du bucio,
lor. des grandes foires en marge des vi Ut!s. L'agression C 1ergé : Les Ezguirs ne crient pas trop haut leurs idées
se faic principa1en1ent en campagne> Lff les chen1 ins religieuses pour ne pas faire trop de vagues.
un peu à I'éc:arr. Quanc à la conw bande, elle · 'exerce Gouvernement:. Anralio aimerait bien nouer des
à r intérieur de la Principaurl du fait quc les Ezguirs e r liens avec le gouvernemenL, 1.nais H ne sait pas encore
l~s autres dan apparenrés ont perdu leurs H ns .avec l·es comm,enr.
autres com111una.urés izgane . oblesse : Aucun rapport, si ce n)fS{ rautorisation de
.séjourner sur cerrai nes t·er re .
Bourgeoisie : Rapports tendus.
Quart ier général
Les E71guirs n'ont pas vrai.rneut de quarder général. Par Organis ,a tion
conrre, il soru: bien organisés dans les campa unes alentours
avec de nombreuses cachettes er lieux de réunions>décou- Le·s gu11des ~ ou caravanes. scion rappeHacion
la.ne de leurs relations dans la communauté nomade. ei.gui.r - se Iegroupent habirue1Jen1enr autour des
membres d 1une même branche famJlialc J un claa. Conrinuon d faire des aflài rcs avee eux mais veillons
Un pèr au pouvoir illimiré les dirige, à condilion de à protéger les nôtres. »
veiller aux incérêts de sa guHde. Une réunion est orga- Les lsidoriens : ~< Le progrès pour le progrès ne n1ene à
n.i ée chaque saisonj généralen1enc en pleine campagne 1 rien, d~aiHcurs Antalia ~n garde encort: la douloureuse
plus rarem. nr à Bejofa, où ous les pères rendcn1: leurs
. ..
c1catnce. >
oon1pres au Patriarche, le père des pères et chef du clan. Les Mélodens ·: ~Dommage que le Clergé les .saudenne.
Ce dcrni~r, toue puissant, csr le juge de la Famille er 1v1ajs nous ne partirons pas. ous ne nou lais.reruns pa
1
règll'. les conflits entre pères. Certains izganes viennenc intimider par ces intégd res d un autre â.gc. )>
m~me parfois lui sotunerrre leurs doléances. Les Reître ,: «Ce ne sont uc d ignoblc · brures Lout
1
à p.arr Anralio~
AntaJio Vep a une répucacion d 'homn1c implacable
ec colérique, mais la fidélicé qu i 1 vou aux Ezguirs est Guildes import,a nte ,
1
lors de la guerre ci.v llc en restant en dehors du con Ah, procédés avec. des particuliers un peu uop aisés à leur
à l'cxcepcion de Ja bataille de ahar: où ils acceptèrenr goûc. il fonL preuve de st::ns des affaires Hs pi-ofic nt
un~ cource et hiscorique alJiance avec leurs ennemi de ussi dune très bon11e vfaion d'ensemble, dé cachée,, du
coujours Jcs Taupes, afin de lunèr contr·e ]a. menace fonctionnement Je la société.
1excérieure ec de conserver leurs acquis à Bcjofa. S,elon Les fJélins onl égalemen[ monté des réseaux de
cercaines rumeurs} ils auraient conclu a la nn de la pro ti n1 tion e r pro cègenc - gra ru .i.tement c·e ne fois
guerre une série ct>accord... secrets nvec les Taupes. \ fé rité - les pro titués félis de toute la pdndpaucé! même 'il
ou n1ensonge, toujours est-H qu1un nombre in1p,orranr
de membre de groupu cul s extrémistes comme celnm
de « lvtorr à la. vennjnc ! >) furent rcrrouvés assassinés
dans les. n-iois suivant la fin des conflits.
À la suite de ces événements, les éHns supplanrêrent
définitivement 1es autres Fan1 ilies de Bejofo., grâce à une
ot'ganisarion crès efficace et à des méthodes musdécs., ais ce quon te dit: les initiatives personnelles
De même. Us gagnèrent en puissance à Djeddir, ainsi
ceJt merdùfUt1 et la mer·de ceH mauvais pour les ajfaints.
qu~ à Samarande suire à la dissoludon des Anciens.
,€fi-ce que tu sais si celui que tu as envie de brttquer eff
Hs se sonc fairs plus discrcrs depuis quelques année
notamn1ent depuis la n1ort d~ l1'un des Neuf (lcl:i1rs chefs celui qu'il ne jàudrait pas braqu.er? t..Il-ce que tu sais si
présumés) le terrible seignelu lrcamish, empo.i onné ta petite envie du jour ne ZNl ptts à l'encontre d'un gros
par l'un de ses nombreu e maîtresses. Les aut:res plan fignolé depuis des semaines ?1{g n, tu n'en saù rien,
Famille .,t= demandent donc ce que ~es Félins peuvent nlors écoute; fais ce qu'an te dît et boucle-h.
bien préparer...
appartie.n nent à d ,auues Famille - cc qw consti tue In flu ence
un u-ès bon moyen de les récupérer. U commc:ncen r à
développer quelques acciviré de contrebande, en parti- Les Félins ont n1ené duranl pre~que vingt ans
ulier à Bejofa, en parallèle de leur réseau de 1·eceleurs une politjque d'expansion particulièrcmcnr agressive
trè imporra.nr du fait de leur fré,quents carnbriolag(!s. inquiéranr granden1,enc les autres fiamiU<:s. Ils s,insral-
lenc dat1s roure les dcés à l'exceprion d'Anta lia~ dont la
1
Bien que [ agicadon politique n'encre pa dans le cadre
des activicé régu lières de ccrtc FamrUe il semblerait situation géographique déplaît à la majnri'ré féUs ..
qu'elle correden ne des con tacts avec cenai ns groupes Les FéHns ont pris 1es rênes de Bejofa, oü Hs surc[as-
politiques très Hbéraux. senL les 1~aupes er les Ezguirs. en se débarrassant définj-
Même s.i, corn me toutes les FamiUes crin1 inelles, dvernent dt!s Reîrrcs. Comme il y mènent toutes leurs
1cs Félins one recour à la contrefaçon quand cela lettr activités,, le gouv rneur Mandrin urvir doit co1npt~r
est nécessaire, cda rcsLc une activité t:rès niar~inale.
..,. ur leur for c.:. Il fait d'aiUeur régulièrement appel à
1
Enlèvement c hantage er pinu:erie n c11uenr pa d ns leurs services pollt ontrcr la noblesse et ses alliés n1aîs
leurs acdvicé.s. Quant à la meadicicé cern: activhé les aussi pou r t empérer le crime dan la icé. Les Félins
1
répugne cant parce qu•elle exploite le'S plus démunis exercent en effe'c: un jn1portant contrôle sur les acdvicé
que parce qu'elle den1andc de rester à n1oitié nu dehors crimiuc:lles de Bejofa et servent donc. à n1aintenfr un
ou la p]uie... certain équ.ilibre. Us mènenr également une politique
.sociale dans leurs quaniers d'implantation et ne s'en
prennen t qu'aux dches~ Cela leur vau[ un forr soutien
Qua rt ier général populaire qui fujc défauc à Jeurs concurrenrs.
Les Félins ont aussi tenté de prendre le pouvoir à
te quardcr g~néral des Félins se situe à Bejofa. Il a1narandc en participRrn à la chute des Anciens; ils
s'agit d~une iJnmense tour de pictrc nofre er Hsse hatue y ont cffectivemenr gagné du rcrrain, rnais Jes Rekres
dune dizain d:técagcs er donr le diomècre St: r1~tréch ont u n1anœuvrer pour leur barrec 1,a roure. Les FéHns
entrcprcnncnc beaucol:tp d acdons à San1arande où hi
1
peu à peu en montanL Le tnllrS des quarre pren1iers
écages n'offrent aucune ouverruœ L les fenêtres des situatio.a d rneure très [cnduc Cll les préparanc depuis
écagcs supérieur sont tOU(CS prolégée . À l, inLérieur leur fier Je Bejofa.. À Elyarb les Félîns one perdu un
seuls le quatre premiers étages onr de. escalier , après peu de leur influence avec Je durcissemenr du clergé.
il faur monter pa i:- es propres moyens. La [Our es( bien A Askelanc; ils ne s'occupenc principalement que de
cambriolages, d assassinats et un peu d espionnage. Ils
1
sûr protégée par des moyens 1nagiques et personne n'a
encore réu.ssi ,à y pénétrer sans y avoir d'abord été jnvité. ne ciennenc que quelques quardcrs sous leur contrôle et
Elle se dresse en plein cœur de la vi lie, dans un ancien r
ne se1nblenc pasl pour instanE,. vou1oi r s' ét,~ndre~ Les
quartier bourgco~s enu:ouré de n1a isons abandonnées, l~élins voudraient bien s'irnp]ancer p~ us sérieusement à
aujou rd'hui délabré et sordide. En fair, Ja u1oicié du Ojeddir, mais la concurrenc,e esL rude.
quarcier e, rous le bâtin1ent.s adjacents apparciennent
aux Félin , qui les su rvcillenr arrentiven1,enr. fi n,existc
que deux ou rroi passages sûrs - ec rerriblcmeiu Situati on poli tiqt1 e
't ortueux - jusqu,à Ja tout rous les autres érant piég~s.
li va sans dire qu'il vaur mieux ne pas fréquenver cec Les Félins ne .scmbl -nr pas cnrrece11ir de contacts
cnd.roir sj on ne fait pas partie de la Fan1UJc. Les FéHru P'Olitiq,ues, ce qui constitue u a di.! h~urs points faib]es.
pos èdenc un grand 1101nbre de bâtin1ents à Bcjofa, Leur indépendance ec Jeur tnanque d)inrérêr pour les
dont Hs louent d ,ailleurs une parde à la populace. affafrcs publiques de la principauré ne leur valent guère
En plu.s d leur quartier général, un certajn nombre de contacts. Peur-.ê tre que les Fé1ins ont sjmplemcnc des
d'autres étabH em,e nts leur apparciennenc n lcam1nent idéc.s crès difFéren(es sur la poJidquc cc que le systèn1e
une grande maison l'ectangulaire de p ierres corn mu- en p]ace ne les a jan1ais vraim,e:nt i ntéress~s ... mafa les
nément appd éc « Le 1'ribuna! ». Les FéHns en1mènenc choses con11nenoenr à changer.
en ce lieu les pe:rsonnes qui ont fair. quelque chose pour
1
Année : Aucun rapporr; si c~ n\'.:st qu-c::lques espions félis
leur déplaire, con1n1e s'atcaqller à Ja personne à laquelle de l'armée qui vendent leurs in for.mations aux Félins.
i 1ne fallait pas ... Clergé: Pas de relations avec la hi,é rarchie normale
du clergé. Toutefois, les FéHns soutiennent cerraines
ense à long ter1ne : honnêtement ragazzo, des types co1nme toi on en a besoln et on en au.ra toujours
%ut en bar de li échelle. ûV!ais je taime· bien alors je .t explique l intérê.t pour toi de penser à long
terme. Véjà1 si tu respetles mes conseils ça r:e permettra _pet,t-être de vivre plus vieit.x ut de grimp1tr dans la
hiérarchie. il ri y a pas de secre.t ganlin, la hiérarchit ce sont les vieux qui sont en place, ce sont les capi qt-ti
tiennent les rna1"chés, Si jamais tu te développes trop vite, t.u risques d~être considéré cornme une rnena.ce et
bêtement exécuté par des vieux qui ont peitr que tu les bouffès. ~a1·ante .arzs de carrière feront toujours la
différence. Tu veux vivre vieux? 'R.yJporte~leur un sacré paquet d'oseille, qu'ils compr,ennent que tes une
affaire juteuse et p.as ombrageuse. 'Tu veux vivre encore plus vieux ? Ce n 'eft pas la tête d une faniille ni 1nêtn.e
1
l autoristition de fonder la tienne qui t appor.terorzt fat détrompe-toi. Ce sont les ajfab·es, gamin, la Légalité...
enfin relativ,e. Tu invefl:i.J dans la pierre, tu inveflis dans le comn1erce et dans les b1:,,nques. Ça c'eJl: l avenir
e.t ça génere un paquet de pognon qui te sert à influencer les politiques pour qu'ils décident de lois qui iront
danr ton sens. ~oublie pas . . la milice ne protège que les intérêts des fortunés. ûV!ê1ne si t'es un ,trut1nd dans
tes affaires, arrange-toi pour que les lois couvrent tes rrlalversations et tu seras prospère et blanc comme neige.
C'efl: p,as beau. f
pccices égHses ,e t chapeHes aJnsi que les prê[rcs qui y successeurs. Parmi ces neuf dirigeants il y a. un chef
rravruHenr, car ils font partie des rares religieux au suprê1ne, Cette élection csr secrète et personne, en dehors
1
service du peuple à qui H proposent gratuiten1enc leur du Conseil ne le connaît. On die n1ème qu, il utlli erait
1
ajdc - notammenL pour les soins et les cérémonies. des prorectiorus magiques pour rendre cer.t~ information
Gouvernement: Les Félins n>enrretiennent pas de rdadons totalement. indisponibl . Cetce me,sure, prise dès Ja forma-
1
avec le gouvernement celui-ci nl; Jcs mréresse pas. tion de la Famille pour éviter les tentatives d assassinats,
Nobl esse : Aucune rela.don~ à 1)exc·eprion d'une guerre
1
permec aussi an chef de sordr et de resrcr en contact ave
déclarée. D 'ailleurs, les greniers des nobles se révèJent le terrain plus fucile1nent. Parler à un membre du Consei]
rrop confortables pour rester inoccupés ... revienr peuc..,êrre à parler au chef su1?'~ême. Us ont donc en
Bourgeoisie: Le.s FélJns cnrredennenc des relations a se7. apparence tous les mêmes pouvo,if'. : ]es Félins ont grand
particulières avec .la bourgt!oisk. Ils son'r en contact: avec a
intérêr leur obéir.
ilas Letoupk:r) un industriel réccmmenL installé à Bejofa, Le Conseil compte acrucHement parmi ses membres
et avec la communauté scientifique qu"ils soutienneJU - cous félis- lt! seigneur Ashavinei cambrioleur d génie
ouverœmenc. Ils semblcnc montrer un cercain inrérêc ayant réussi à pénétrer dans la salle du Grand Conseil~
1
pour les idées nouvelles er commencent à se rappro,ch~r le seigneur Alraz , un cueur froid ec redoutablcmen1:
d ,une certaine branche de la bourgeoisie. efficace ; Ja dame Ralma. n1ère maquc::rellc vénérée par
toutes les prostituée de Bejofa; la dame Fossia, cruelle
assas ine ; ie seigneur Vishrar,. un ancien espion devenu
Organisation gros et vieux; le seigneur Moned, maître d armes ec
mônte-en-1 )air ; la da.me Graxa une furie tes pensable
Les gui]des, libres de se former comme eUes l1enLen- de l1expansion à D·jeddir - on ignore sa sp6daliré - ;
denc doivenr néanmoins obéissance au Conscil des Neuf: le seigneur Li Fong, le p]u jeune du groupe~ un félis
sous pcime de sévère.~ mesures de rétorsion. Ce con eil cour au magnifique pelage blanc et aux yeux turquoise qui
puissant est formé des meilleurs élén1enrs de fa Famille. vient des pays keshites et qut s'occupe de rJseaux de
Ainsi, tous les Félins ont une chance d'ac,céder un jour à drogues de fa_ concrebande et des poisons: et la dame
ce statut si l'un des membres du Conseil les choisir comme Sussd, séductrice courtisane et assassine..
que ce n est pa un r; _fuge er qu~jJs n'onc: pas iluérêc
Aff,air s inter nes à nou faire de l ombre. Cela dit, ce tordus peuvcnc
1
Les objectifs des Félins peuv nt sembler ob ç tu-s- aux croire ce qui Jcru· chante pourvu qu'ils ne touchent pas
autres Familles~ Ils ont rnené du tant vingt: an une poli- à nos intérêts. »
tique a,gre ._ive e[ payancc. Poui·tanc depui peu iJ.s se
fonr à nouveau plu di crcc llll peu parcouc, à l1excep-
cion de Bejofa. Cdaserait peut~êtr dû .à l"élecdon d'un Gui ldes i1nporta ntes
nouveau chef suprên1e qu] préfèr~ chang,cr de poHlique
et ,c onsolider les acquis. Les guildes des PéHns,, assez petite~ en général,
Un curieux mélange de crainte de jeu cr d lhon neur ressemblenl plus à. des bandes de moin de dix
se1nblc mener les affaires de:s Félins. Vu leurs sccrers et: personnes. 1l en c:,.:ist~ donc un 11001bre très impor-
leurs n1ystères. personne ne connaÎL vraimenr leurs obj-ec- tanc, formant ensemble un in1mense t·éscau. Les
tifs. Leur ab5ence réputée de conracrs au gouvernernent guildes rapporcenl soh direcLcn1en1 aux Ieuf - pour
laisse planer un doute sur la nacure exacre de leur ambi- le affaires d'imporcan. c - soîr au réseau de voleur
rion.. Pourtant, les Félin n'ont cessé de se développer qu i les encoure di rectemenc ou aux délégués des Neuf
1
d,i puis des années ... Que désfrenr-U cxacten1ent? da.ns ]es cités p]us éloigaées. Le.. Pélins qui n ahncnc
guère les tructures, sonr souvent bien trop indépen-
dants pour accepter des niveaux d 'autoriré sans lin.
Que p ens ez-vous d
1
1• 1 • •
Us aiment savoir que l,écho de leu·rs efforts et de Jeurs
exploits parvienc direcccn1cnr au Consei l suprême
La récente expansion des FéU ns leu r a valu de e1: que des sou ~ ... fifres de bas ,~rage voulant jouer au
1
grandes inim itiés. IL~ affichent: un dédain inoqueur à peric chef ne perdent pa le messages. Tous les Félins
1' égard d u_ resre de la pègre. Pour] insrruu~ leurs assas- admirent] rcspccrt!nt et craignent le 1nen1bres du
sins suffisent à effrayer r:ou't: le n1onde, n1ais la pègre ConsejJ de~ Neuf, véritables !ége.ndes dans le mo11de
évolue avec les réformes et ]es FéHns risquent de e de Ja pègr . C l aque Félin ne pense qu' à les sati faire
retrouver dangercu ,einenL menacés* au mieux, surtouc que ]cur courroux est aussi extra-
Les Ezguirs: « ,Hs vouJ.ajenc bien aUeF ai lleurs qu'~ vagant que 1eurs exploirs. De coures les Fa1ui1 les~ le
Bcjofa nos relations s'en porreraienL nlieux. Pour l'i ns-
1
Fél.ins supportent le rnieux te indépendants, ma is
canc, empt!thons-les de se rapprocher des TaupesL » tout indépendant opérant dans une zone contt6léc
Les il du Sabre : <~ Nous connaissons fcs mêmes par la Fan1ille doir compter avec cell -ci cr ne pas crop
problèmes qu'eux à DjeddiL Tt!ndons-lelU la 1nain et Jui déplaire.
1igJons les problèmes de traîtrise. Con1me Us ne comprcn-
nenc pas la violence, nous nous ferons tout doux. »
Les lsidoriens: <é Nous savons rrès peu de choses sur eux, Le Dernier B aiser
mais jus·q u,à présenr leurs n1anières nous plaisenc bien. » L Seigneur Alraz dirige le gr·o upe d'assassins du
Les Méloriens : « Nos seuls prédaccurs. IJ faut nous en Dernier Baiser. Le réseau comporte rrois femmes>
dé bar rasse r. » deux jumelle..~ féUs el une spJenclid~ Effarare; dies se
Les Reîtres : H Tls onr p~rdu Bejofa. Ils vont perdre 1
fonc pa ser pour des prostituées quand cHcs veulent:
Samarand1.:. Ils se sonr coupés de la rue et cela va les administrtt!r à leuJ cible un poison cu tané. On trouve
mener à. l~ur perce. Continuon de· les harceler tr de également un circllr délite sang-mêlé elfe spécfaHste
les ridiculiser. )) de rarbalècc, un salcimbanque jzganc Janceur de
Les Taupe-S : «eur puissance nous lnquiè e. Ils cou{eau ec quelques jew1es cêces brûlées qui appren-
sorrent au grand jour ec n1ijoccnc un mauvais coup. Il
1
ncnr le rnétier n tuant dans les r ues ]es cibles indi~
vaur mieux être prudents s·e conrcnrcr pour l"înstant quées - en général à la dague et par derriè,.e.
J~,ob erver cc prendre quelques précautions. » Les membres du Dernier Ba]ser se réunissent: rare-
Les Thaumaturges: « Ils nous inquiècent, complotent menr · ils vont chercher leurs contrats aupr<!s dl: Max
er nous tiennent en échec à Bejofa. Pour J'ins· ant, le m ssager~ un gargotier hmnain pr,esq ue autiste qui
o bser vons-les san bouger er voyons si nou.s pouvons leur donne les informations depuis la caverne de la
les aHaquer. » rue de l'elfe forgeron. à Bejofa. U les tient lui-mê1nc
les Toges Noires : «Leur plus grand défaut csr surrout d 'Aksha qui a ce. sé d ruerT mais qui s,occupe des
de veuloi r venir à Bej1ofa. On va leur faire comprendre clients ei: du paie1nent. Le Conseil de N uf charg,c
parfois l~ Dernier Baj ser d'éliminer un membre de
la FamHJe. Cette guilde csr crainre à juste ti' re, car
LES
elle.! e:tieccue son boulot propren1encJ discrt'.cemenc er
de façon rrrriblcmen'Eefficace.
FILS DU
SABRE
La meute, de Galius
La meure de 'GaHus en'Creti.ent une violcnt:t dva- C erte Famille;
licé av c le Dernier Bajser. l .e's m e1n b res: de i a. meure cercainen1enr la plu
obéissent au d énomm6 Galius~ un nain co111pJète- ancienne de la Principauté, exisrait probablement avant
menE: fou encouré d ,une dizaine d'assassins nains et la fondation de Djeddir. Elle possède d'aiHeurs des
félis usa nt de p lusieurs arn1es et parfois de drogue , Hens très forts avec d,aun:es FamiUt:.s crimin~lles des
mais jamais de poisons n1ortels (pas assez dr6le). La Émirats kbalcr . .Basés principalernent à D'jed.dfr) le
victime reçoir un · lc,rrre de Cali us 1 info,rn1ant qu 'u.n
J Fil du Sabre pratiquent ess n deU~mcnt une crimina-
conrrar a été lancé sur sa tête et qu'elle a un n1oi.s lité économique, protégeant leB intérêr.c; des KhaJcr un
pour survivre. Passé ce délai} le groupe abandonne peu à la mani·èrc dt!s Ezguirs. C 'esc la PamiUc la moins
la chas c. Galius aime jouer avec ses vi timcs et yjoJente à Î,exceprion de sa branche pirate, mai ile
rnultipUe les avcrtissemenrs, les drogue afin de les s'avère capable de mettre ses ennemis sur la paill . lie
rendre folles, le$ empêche d e fuir en provoquanL des
1
a d 'aiUeurs récemmcnl:, avec 1)aide des F.élins1 cotLpé la
acciden ts cr les espjonne pour ne pas les. perdre. En rêrc des Anciens.
général, !a \ricdme tente de rrouvcr refuge dans une
église bien gardée, donc elle ne réussit que rareme1u
à passer [a porte~ Même dans ce cas, la meu te accom-
plit sa. tâche meurtrière j usqu~à l intérieur des murs
1
1
Histoire
consa,crés. En six ans d existcncc, seules dt:ux cibles
one survécu. L s Gardicn de la Foi i:-echerchent actl-
1
On raconte quel lorsque les Umé1oriens envahirenc
v,e menr cerce guilde, dont: ia c-épur:ation s'écend dans à nouveau rancknne province d''E1yath en 1985j les FH
1
route la Principauté. du abre étaienr déjà prt!senc au côcé d Arrassim-
lt":- age, qui négocia la rcdJ.icion pour sauver a ville.
C ·r épisode Hlustre les rapports entre la communauré
Les Intouchables khalere et sa branche criminelle, m.êm.e s] ~ à l'insrar des
Le groupe des Intouchables constitué de rnonrc-e11- aurres Fam iHes, les FHs du Sabre resr:enc méprisabJes
l]air funan1bules et déjantés~ de cambrioleurs astucieux, aux yeux de leur communauté.
d'invenceurs géniaux et de quelques esplons au sommet A la fin des secondes Ténèbres, les Fils du ahrt'.
de leur art, évolue sous les ordres d'lrsha, une félis cd:.s pro.lilèrenc du boum économique et cu]turel dû à la
célèbre et admirée dans la profession. Cecre n1onte-en- reconstruccion d~Elyath et au développ menc de San1a~
l'air cxcrême1nenr calentueuse travaille à préscnc pour rancie. Ils e h currèrenr alors aux Anciens, une jeune
le seigneur Ashavine. quj ]'avait remarquée per onneJ- Famille encore 1nal organisée, mai mjeux adaptée à
le1nenr. Ses membres les plu connus sont 0 unarha 1
la menralicé umé[odenne. Longten1p seul s à régner
e Sarouga1 deux frèl"es féHs cam.br.ioJeurs. lrjanî~ un sur la pègre, elles .s'affronc:èr,enL sauvagen1ent sans se
monte-en-1 air izgane~ Louna, une n1onte-en-l1air elfe, préoccuper des aua·es Fa1nillcs qui apparai saîenc ça
Zirouh. Ltn espion félis e[ Lirma., une espionne cassare et ]à. ~anmoins dies se battaienc avec honneur e t
Incroyablement douée pour changer d ~ idendté. Cerce respectaient des règles contmunes qui perrn i rent à l,e ur
guilde opèr{; toujours dans la discrétion tota]e, eJlc ne querelle de s",étei nd re.
considère une op6rarion réussie que si personne ne 1a Les Fils du abre- ou Turbans- participèrent peu
dércccée jusqu,à la fin. Uva sans dire que seuls les défis à la vie politique de la Principauté, mais il ·e baui-
les incéressenc. Les lncouchables lais.sent coujours sur rent farouchement lors du blocus soJoman de '2.406 erJ
les lieux de leu r forfaic un morceau de parchemin avec surrouc, lors du massacre de la communauté khalère par
une n1arque étrange qui leur sert de signa[ure. Ils ne René d 'Argor. Lors de ce sanglant épisode, ils aid' rent
. .
tuent Jama1s personne. leur communauté à fuir par les égours ou à e cacher.
d.an les dw1es au sud de la viHe, sauvant un no1nbre
des malversations astu-
cieuses. Jls forrncnr la
• Famille la plus riche et
n'aiment guère user de
violence. li y a pourtant
des exceptions, telle la
piraterie, mais ce genre
En c.anc que plus vieille Famflle criminelle ou de l' influen c dans Jes autre cité-S 1 la :ituadon s"'avère
presque, les FH du Sabre o:n[ établi de nombreux rrès tendue au sein de la Fa1nHle. On s'e1nbrasse~ on
contacts pri ncipaJemenr dans la con11nunatué khalère. ~"iJ1viu?, on se serre dan ks bras mais rous savenr qu'il
11 one tendance à can1oufler leurs acrivirés illégale y a des craîLrcs chez les ']i.ubans. Ü'e-s d.uels one 16 en1-
derri re une façade de respeccabiHté et n~ hésitent pas à n1enc éclaté pour une simple allusion, pour une accusa-
s affld1er avec les nocables de la Pl:i.ncipauté. tion à peine voilée. C n~cst pas bon pour les affaires cr
Armée:,Les Turbans n'ont jamais éré artfoés par l'arn1ée. les réunions de Fan1iJ1e - parenta1 ~ ou La célébradon
Mais depuîs le n1assacre de la communaur:é khalère des fêtes khalèrts deviennent très pénible .
par René ceArgorl i.ls abhon·enr Ce([e instirution et ont Youssouf lbn Tahir est devenu un peu para-
co1ntnencé à y placer des ~spions . noïaque ces dernjers ten1ps. Les récencc accu ations
Clergé: Peu de rapporcs,. si ce n)est de l'espionnage. de corrupdon qui pèsent à rencontre du gouveTincur
Les Khal~rs ayant une religion un peu différente du de Djeddir, Ib rahim Oscaq risquenr d., éc;labou..", cr
1credo arlamiste,, il arrive que des prêrre crop zélé-
1
la Fami Ile ah i r et de n1 ettre en péril cowe l orga-
mt:naccnc leurs i ntérêts.
1
nisation ~
Pour ne rien arranger~ David Taln1a, lits de l'ancien armo phère fam i Hale. J\4ai l ·lésé ne peur pas vrajrnent
chef: ne cesse d slopposcr à Youssouf Jbn Tahir ec aux faire grand-chose , car ~j l a pe1·du-1 c'esr que.: l'autre est
traditions. lalma e t un iehef pirate apprécié cr charis- m Hleur. Et s'il csr meilleur> normaJ qu' H prenne son
n1atiquc, mais il se monrre trop vioLenr pour Ja cultwrc dl1. L loi du plus malin.
khalère. fl fait r-/!gner la rerrcur SUI la ville ec s'attaque '1_
rou .. c ux qu>il soupçonne dt! trahison ou de nuire à ses ,,,
int~rêrs. Il a ré'œn1 ment noyé p1usicurs Félins ·c ruiné La Latzter·ne Ecarlate
plusieurs commerces appa1·cenant: aux I ·kloriens. Cette maison de passe asse.z connue à Djeddir ,se,
situe à quelques pas du souk. ha.Jorn Moffnit denr
ce bârimenc de deux érages à coit plat, run des rares
Que pe,n ez,-vous de ... 1
cxen1ples d arcbitecrure khalère dans le quarrier. H
règne sur 'llingL-htùc prosdtuées, six revendeurs d
Les Khalcrs onr la réputation de faire des affaires drogues, deux compcables, cinq gardes du corps, sans
qu'entre eux. Ge n est pas rour à fait faux. Cela leur compter le personnel dt! maison, mais vit plus loin 1
1
a surtout évité de se faire trop d cnnemis au sein des dans u.11 quarder bourgeois plus rranquille,, avec sa
autres Bamilles. Ils savent pa1rfaitemenr qu'en prenant fe1nme et ses six cnfanrs. Sa maison dose é'roque les
le contrôle d'un qua.rider, des tensions pparais enr. Il émirats et il en est très fi.cr. Il fair [OUincr son encreprise
u cnc alors de la négodarion pour calmer le jeu et atcen- avec brio ec empêche toute concun·ence d venir s'ins-
dent avant d'cffcc[uer la prochaine action d ..envergure. talJer dans le quartier. Pour cela,, ses garde..r; du corps,,
Les Ezguirs: ·~ Ils one l,e sc11s de la fam iHe, c"esr bien. d' in1posant.~ guerriers armés de cimeterres font régner
Malgré la concurrence qu,iJs nous Hvrent> ils n une loi parfois assez v.iolente. Pour évicer les ennuis,
scmblenc pas avoir de pensées beHiqueuscs ». Shalom a graissé la patce au préfet de nuit et à quel-
Les Félins: <( ous aimerions connaître leur puissance ques sergents de mHice. A ]a Lancerne Écarlate, la fête
réeHe, bien que nous n occupions pas du tout le n1ên1e bât son plein roures Jes nuits. Musique, sexe, danses,
terrain. Mais commenr agir avec des animaux qui ne spectac]es, 'boissons,, nourrkure drogues, tout est
comprennent que le langage du sang?)> fait pour le con fore du client. La rneilleure société s y
Les lsidoriens : « Ils n'onr pas rojd aux }'eux. Utilison - rend, non1bre d'affaires se coinclucnr dans de discrètes
les et essayons de les surveiUer. >~ alcôves. Enfin . . . d isctètes1 façon d~ parler ; ShaJom a
Les éloriens : « ou.s ]es détruiron, . ous n'avons équipées les. alcôves d -ingénieux dispositifs d 'écoure cr
plus d 'auLres choix ~>. une équipe a pour charge d' écourer ec d •écrire roue ce
n
Les Reîtres : « Ils one rra hi [e m ieu en rejoignant qu[ s'y trame. Lt!s informarions sont ensuite revendues
la mi H1cc. Tls nous posen [ d 'énorrnes problèn1es à à qw cela intéresse.
a.marande. Il est peut-êcre ccmps de Jcur donner
une leçon >).
Les îaupes: <(Ils ont supplancé tous nos autres concur- Le, D'rap ,e au R'o,uge
rents à Djcddir-la-Grande e1: tcpré·scnrcnr un véritable La FamWe Tahir ne possède pas que d~s baccaux
danger.,>>' marchands, nlais égaJcmtnr de pcdts vai.sseaux rapides
Les Thaumaturges: « Gardons un œH sur eux> 1nais ne qui font le bon heur de quelques guildes pirates menées
les approchons pas». par le tyrannique cr anguinaire Moïed Je rouge.,
Les Toges .oires : c~ lls n'onr pas eU
1 le temps dt: L:équipage du capiraine Mo"ied se compose de soixante
m~ccre pied à Djeddir ,er sonr: de coute façon voués à hommes. répards sur deux navire,s. LI fair régner Ja
dïsparaîcrc ». cerreur sur la Mer l<.haJèrc, arcaquanc la plupan du
ccmps sur ordre de son annateur. Les auroricé.s ont mis
sa tête à prix fort1mais Moïed a déjà coulé trois navires
Guildes in1portant _s de la flotte samarinienne gt"ace à sa parfaire connais-
sance des récifs, a cruauré n'a d >égale que la chance
Le gujldt:s se mon Lent autour d "un chef cr se insolente qui 1~accompagne ec une organisation solide.
Structurent comme bon Jeur scn1ble~ Les conflits entre Il collabore avec un groupe de contrebandiers appelé
guildes ne sont pas rares, mais raremenr violents. les Serpents des dunes) dc'S esclavagistes de la viJle de
Leurs n1embres s arnaquent, se piquent des marchés se RcyJ et tienc ses informations sur les passages de bareau
v0lenr des prostituées er apres s,enguculcnr dans une1
des chefs d s Fils du Sabre eux-mêmes.
Soo quartier généra) se trouvt:ra1c quelque parr encre
Rey r la Princi paucé. On entend par1 r d'une vasrc Activités
grott'e à Ranc de falaise donc l'approche par voie de n1er Les lsidodens n'ont qu'un cul but le progrès. Pour
nécessi.re beaucoup d'audace. Mais il existe d •aucres y parvenir, tou les moyens sont bons, seu.1 le résultat
rumeur ur W1 village secret où les pirates. cacheraient compce.. Us tonc énorm~menc de recherche et d expé-
lcu.r trésor. Le autres Fam illes paieraient cher pour en riences scientifiques en cou genres,. urtou r C· Ues q ulin-
savo] r plus. cerd it le dogm·e arlamisre - con1me tour ce qui concerne
le corps humain. Ces sciencifiques de l 01nbre out donc
1
E:"égulièren1ent h oin d élén1ents spécifique pour leurs
expérimentation . diverses. Mais Jcs Isjdoliens sont
LES pdncipalemenc réputés pour leur d iablocine. En eff'-!t
eux seuJs dans Ja pègre en mah:risenr la fabric..-:icion. Ils
ISIDORIENS en font la concrebande et en rirent la. majeme partk de
l·eurs ressources. Les lsidorien praciquent le can1bciofage
quand ils ont besoin de ma(érid qu>Hs ne peuv~nr se
Les Isidoriens font procurer aurrenu:nr. ParaHèlcn1enc, iJs esp.ionnenr beau-
pai·ric d\1ne nouvcUe coup car ils aimenc être au couranr des dernières avan-
FamilJe cdminelle axée cées cechnologlque des différent accliers, laboraîoires
·ur le progrès social et scientifique. Leur nom repré- ou corporations de la Pr1 ncipauté. Ü'e rernps en centps,
sente un hon1mage à Is1dorio Marbladc, le célèbre iJ enlèvent un scientifique ou un rechnicieo, mais pas
inventeur ec libre penseur disparu tragiqucrnent:~ La pour demander une ran >on, un iqucmen'L dans le bur de
Fa.rniUe se c·o mpose essentieUemenr de révo]utionnaire slappropricr des connahsances ou un savoir-faire. Les
et de scientifique rravailian( ensemble pour un nouvd Isidoriens jou nr aus i un grand rôie d 'agitareur~ politi-
ordre mondial. ques (lt:ur deuxième activité majeure) : ils onr beaucoup
de travail .à faire po·u r chan~r les n1encalicés ... Les lsido-
riens dédaignent les autr·es acrivicés traditionnelles.,
Histoire
Le 7e jour dfillan1 2665, à Ancalla, Ja casern où les Q11a r tier génér.al
scocks de poudre étaicnr entreposés explosa. Le quarder
de Blanche-Lumière~ 12un des plus beaux de la vHl~ fut Le quarder généraJ des lsidorien se situ·e dans
presque enr::ièremenl décruit. 1l resta abandonné duran[ la Facuhé des cicnces et techniques J .e a.marande
plusieurs mois avan( d 'anirer de no:n1breu.x désœuvrés. bien qu ils n'aJenl quasin1cnt: aucune inHuence dans
Cer épisode mena le pren-ijer .à. Ja mise à 1,index dts scien- cette ville. La nulc 1 quand lt:s bâtiments sonc vides,
1
tifiques. Apollo Poinc, rapprencj le pJus doué d Isidoro i is e retrouvent dj_ns les an1phithéâtres ou les labo-
Marblade, essaya de st barue ranr b1ea que 1nal conne [.c ratoires pour débartre de 1a meHlcure tnanh:rc de
rejet des . cienrH:iques par la populace) n1ais en vain. Le refaire le monde.
Clergé cr Je Prince avaienr parlé, les s iencilique n~avaienc
plus [e sourien du peuple. ApoHo Poinr possédait dt!s
relations avec d,ar1cien · membres de la Famille révolu- Influences
tionna.Ire des Partisans, que la pendaison de leur chef et
inspiraceur Ilatch Braorde avait prj é de bue~ Il repût La Fa1nille se révèle particulièrement inBuente à
donc concact avec quelques-uns de ses cx-con1pagnons Ancalia .. où eUe a inscalJé la plupart de ses laboratoires,
de lutte. Cercains se sentaient roujours animés d 'un esprir dans l·e quarri r mên1e de Blanche-LumJèrc. Bien repr~
de changemenc, d,évolu don, voi rc mêrne de révo]udon. sentée à Askdane, dle entretient de bonnes relations
De plus~ ils sourenaienc ouven:c1ncnt la cause sckndfique avec rarmée. La branche révohnion na ire de la Famille
ainsi que leur ancien compagnon, Apollo Point. En qud- se fajc: remarquer à Bejota. On peut aussi trouver quel-
ques mois ils fondèrent ense111ble une nouvelle Famille ques lsidorien à Kalaar. En effet k besoin régulier de
anin1ée par un esprit Je progrè soda! el scietuifiquc. charbon ocre poul· la cliabJocine a poussé cerce Famille
U paraît que l'ancien bras droir de Marblaclie) un 11ain, à installer quelques rroupes d.a ns les fort entourant
ferai r parde d~ rouages de 1organisation. l"'andcnne ville nain~.
les autres Famille . Il , espère.nt devenir à la fois
Situation politique indi pensable pow· chacune 1our en essayant de ne
la Famille des lsidorl<::n est ~"'Z jeune et n'a pu ênibUr menacer aucun de leurs jncérêt , cc en quoi ils réussis-
de rdarion . vrai rnent stabl~ avec un groupe en particulier. sent plutot bien.
Armée: La Famille enrrerienr, éviden1menr de maniere Les Ez.guir : « Ces pauvres bougres se mercen c eu-X-
officieu e, d bons concacts avec I'arn1ée, noca1n1nent à mê.mcs en marge de la société. Ils n seront pas de ceux
Amalia. Ue remplie régulièrement l s srocks de poudre qui feront évoluer Jcs choses~ ))
des entrepôts militaires. Les Félins : « Nous a\rons plutôt de bons 1appons à
Clergé : L~ Isidoricns évlitent cout contact avec le Bcjofa~ mais nous njavons pas int:érêt à leur marcher
lergé. Une di ffé~-ence fondrunen[ale de poinc de vue sur les pattes ... ))
les oppose. Les Fils du Sabre: «Ils no,us n1ènent la vie dure à
Gouvernement: La Famille n,cnrretient: pas de relation Anralia, mais c>cst de bonne guerre. C>esr une FamiJle
parcicuiière avec le gouvernement; la branche policique puissante et crainte, essayons d.e uivre leur exetnple 1>
d~ l'or anisation essaye de faire passer es idées, mais
1
Les éloti,ens; « Us sont de connivence avec le Clérgé,
san succès. pourcanc ils paycJ1t rubis sur l 'ong[e. Restons méfianrs:1
ob~esse: Tout comme· le Clergé, [a noblesse est en ces fanadqtt pourr.aient nous prendre en grippe. »
parfaire contradîcdon avec l~ p ensét isido:rienne cr le
1
Les Reîtres : « Ils nous one porté quelques mauvais coups,
nouv·el ordre mondial mat one compris qu~on peut leur être très utiles. »
Bourgeoisie : Les bourgeois sonc d bons mécène et de Les Taupes : « lis veulent resLer dans l'ombre, contrai-
bons clients. remcnt a' nous. »
Les Thaumaturges:<«Ils se n1éfient de nous, notre
diablodnc ne Jeur plaîc pas du tour, n1ais eHe nous
Organisation protège de toute tentative d tagression d · l ur parc. }>
Les Toges Nojres: «Leurs convi dons vont à t>encontre
La amillc nlest pas constituée de guildes à propre- du progrès, nous devons ieu r ouvrir lt: yeux. >)
Histoir
Activités
n y a encore une dizaine d"années, les Méloriens
n'éraie ne rien d 'auuc qu une secte sans grande enver-
1
Les a.cdvircé de Méloriens on[ bien changé dcpui
gure) plus apparentée à u11 parti politique fanatique l'époque où ils se contenraicnc de traîner dan les ru~
qu) à une FamiHe criminelle. lis regroupaienl quel- de San1arandc r-n groupes d~une dcn'lj-douzaine dt
ques exrrémisces persuadés de la ·upériorité de la rac·e typ~ armés de matraque, à la recherch d~un \ icâme.
umélorienne sur toutc5 les autres principalen1enr ur Aujourd'hui, 1es Mélo1~icn cherch nr à placer de plus
les espèces non liun1aine et le peuple solon1aa. Leurs en plus de leurs membres à des postes de pouvoir ceci
activh:és se limitaicnr alors à quelques passages à taba aussi bien du côté du gouvernemenc1 du syscème judi~
hebdon1adaire!i quand ils ~raienr sûrs de 'auaquer dafrc du clergé ar!amiste ou de earmée que du côté
à une ptoie plus faible qu.*eux. Les autres Famj 11.cs ne des grandes Pamllles cri1"11 inelles. Leur bue consiste à
leur prêtaient guère at tention~ Malheureusemenri la noyauter le plus d'organi~ations possibl afin d)accroîrre
situarion a bien changé cc les Méloriens représentent leur influence. Plutôt que d.e se livn:r à une quelconque
aujourdJhw une force avec laquelle H faut compccr. activité criminelle con1me le au.a·cs Familles, il udH-
Les Méloriens ont ainsi pu gagner en in1portance, en senr tous les moyen - légaux ou non - visant à arrcindre
partie grioc à la vo•oncé du Prince et de son en[OU rage de leu1·s ,objrectlfS de supréiuatic de la race umélorienne.
favorlser les hnmains de souche urnélo- Ainsi, l'aclion politique représente J'acdvil ~ la
ricnne dans les Sept Cités. Usant de plus importante des Mélo-
lews soucicns dans Je syscème judi- dens. Discours,. rracts ~
ciaire1 ils one convaincu quantité de livres, tour est bon
raclsres uméloriens des ancres Fami Ues de ]es pour diffu scr
rejoindre, en échange: dune torale impunité pour leu r message
le.s crime qui auraien t pu leur ecr reprochés. d ' into-
Ce début d,hémorragie a sans doure 6ni par fragi-
ljser les Anciens, à rel poinc que les PHs du abre et
le Félins one pu se débarrasser d'eux. De plus~
ces derniers - avec les Taupes er les Ezguits
- n ,avaient pas perdu une part de leurs
1
-
de ccrrc sociécésccrètcdt
]a pj rc spèce s' ér:end nr
ju sq u' aux conseillers
dLL Prince : clle dispos e
1 1
oublie pas notre part .: si tu fois u.n casse, fa se saura ~ le montle· efl pe.tit et
donc d 'une influence
on t1 nos qreilles pa.rtout. Si ce nef!: pas l un. des nôtres qui le diral ceff quelq1lun de
1
paiHcl,que énorme. De
lexférieu.r, einquiète ! Tu dai-S nous jz'let· le pourcentage qui notts eft da. ?(J1saye p·as plus~ ce1·tains. de seS<
de nous .entuberfi.Ilon, on a des comptables, on connaît lesfo1~tunes du coin et il nefout adcp[cs, agcnrs sous
pas longtemps p.oitr efthner à peu près corretJement le montant d'un butin. vflors si couverrure; onl infihré
notre·pourtentage JU!' correspond pets OU s'i/ diminue ceft que tu essay,es de llO'/ltS erifk1·~ d)autres Fa111j IJes crim i-
nelles.. On peur donc
êt si tu. essayes tk., noti.s enft.er~ c'efl: quon ne peut pas avoir confiance en ioi. €t si on ne
considérer leur inBuence
pètt.t pas avoir confiance en toi cefl poiH· toi que ça sera drJmmtt.ge. 7ù piges? comn1e potendelle-
menc ·crès imporran'ce,
suttour à Samarande où
la plupar"t d.·~s institu-
tîons son·r inlilcrées. Les
lêra.nce. IJs n hé itent pas non plus. à s"attaquer aux acti- MéJoricn ont aussi renforcé leur pouvo.ir à E.lyath
visces ennemis. Pour œla, ils uriliscnt deux nléthodes : avec la monté·e du fanatisn1e r1eligieux~ T ~ s con1n1en-
détruite leur rêpuca.rîon ou les assassiner. Us chc.rcbenr cenr à apparaîcrc à Ancalia.
simplement à anéantir t0iut ce qui pourrait les gêner. Les
MéJloriens disposenr également d'-un ervïce cl )espion-
nage très compécent c.:t: capable d )opérer aussi bien dans Sitt1ation politiq11e
les raverne-S Les plus sordide que dans les salons de Ja.
noblesse. On Jcs oupçonne d)avoir noyaulié les organisa- 1
GouYernement: La poHcjque représente bien éviden1-
n1en[ le point fo'.rr de la Fan1iUe des Méloriens~ À travers
1
tions bourgeojses d obédienœ républicaine.
Le~ Méto,ri·e ns financent leu.rs opé:racions par d~s leur chef, Jerfaulc a111arid~ Hs one l'oreîlle du Prince.
excorsions d.e fonds niai également par l rapt. Ils Peu de décision tmponances sonr prises sa.llls L"asscn-
ne d~mandent pas de rançon car ils veudenr leurs tin1ent du cousin d'Eromë V. Nul ne sait si. le jeune
proies aux marchands d )esclaves. Hs se débarras- Prince conn.aîr l'ascendani: que possède sur lui cerrc
senr ainsl de leurs adversaire·s en se remplissant les société secrètie, mais Jerfault Samarid se trouve assuré-
poches. l..es Mélor]ens gagnent égalemen( de I' ar- mcnc à l!lioriginc de nombreuses lois racî:sces.
genc grâce à leurs ca.mpagnes d,e dératisation ; ils Armée: L amitié que Jerfaulr Samarid porte à Flavk~n
1
massacre ne d es gouris à tour de bras pour le con1pte Corbi, le chef présumé de· la Famille des Reîtres) n'est
de comités de qua.rriers. pas innocenre. Les Rekres onr une influence consi-
dé:rabJe snr J>armée er sur le dérou]em.e n t des afFaj res
d~skdanc.. Les Méloriens, à. travers l >influence de leur
chef sur ceJui des Re1r.res, onr donc un ascendan[ non
négHgeable sur ],arn1ée de la principauté.
Les Méloriens n'ont pas de: q uarcie i!' général a.n'l'cré.
1
Clergé: Mên1e si leur influence sur lie Clergé arhunisle
Quand ia Famille a besoin de se r·éunir, elJe le fait de ne peul rivaJliscr avec lcu.r po-uvoir su.r !a poHtiquc des
manièré officieuse. cules les [êres pensanries ont Je SepE" Cités. cdle-ci njest pas non plus négL:geabJe. De
droit d'.assiste[· à ces réunions qul se tiennenr dans] ~lm~ plus en p ius de prêcres rejoignent leurs rangs 1 persuadés
mcub]e pa.rticuüer de (e1ou. td bienfaiteur fortuné~
1
que le peuple umélorien est le peuple élu d"Arlam et que
sa dominadon sur Jcs aurrcs peuples cr sur les ancres
espèces çouJe de source.
Influence Justice : Là encore, J, influence des Mélorien~ se faic crud-
le.me.nc sencir. Les Mélodens oompœnr sans doure le plus
1
1.Put comme leu irs activités, 1 infl Lience des MéJo-
J d adeptes dans cette branche du pouvoir. Depuis le sjn1ple
rien. est difficile à qua.nti·fier. À rheure aCUiLelle la miHcien jusqu'au juge de ville~ la. plupart de-S Uméloriens
plupart de leurs it nembres occupent égale'me.nt une appartenant au corps judiciaire possède.nt des ~iens plu ,
place dans d~aurres organisatâons. Les ramifications ou moins importants avee la sodélé secrète ra.cisc:c. Cela
permet aux Méloriens d assurer une relative tranquillicé à ble1nent tin ;our qu'il est temps d'agir, mais personne n
fours agents infilrrés dans Jes auues FamHJcs. connaît encor:e fa nature de es incentions.
Les cellules visibles dure te de la populacion n oru
que tres rarement une idée précise d~ l'éœnduc Je l'or-
Organisat ion ganisacion donc eU~s font partie. Lhomme de la rue sait
qutil cxisce de nombreu ·es cellules indépendantes . m ais
Les Méloriens fonctionnen( grâce à un système de i1 ne connaîc ru Jeur ag.encemcnr ni leur non1bre exacr.
cellules indépendantes. du pouvoir central. En effer., Les affaire. interne ncxist,en _donc quashnent pas.
n1icux vaut que leurs membres en sachent le moins Seul le cJlef suptême possède une vue d'ensemble. Quel
possible sur le pouvoir décisionnel tour en respecta.nt projet futur ~ pour autant qu' H en ait u n - pou rra-Ci7i1
les idéaux de la Famjllc. encr prendre quand H fera appel à tou es homm,es ?
Dans ]es faic.s" la Famille se subdlvise en deux Nul ne le sajc.
grt1upes dont le premier comprend les têtes pensantt!S
choisies pour leur inreUîgence et: leur convjctions
idéologiques. Ces hommes occupent le postes clefs Que pens z-vo us de'.. . 1
coulisses des activh:és n1éloricnnes. La pJupa rc des khaler comme un os à ronger pour qu'ils oubHent;
adeptes n'en savent d 'ailleurs rien non plus. Chaque Samarande. »
agen c infiltré a pour mission de progresser dans la Les Thaumaturges : (( Une bande de prestidig;naccur~
hiérarchie de sa profes~ion et d ~espionner toue ce quj s y t out ju ce bons à servir de 1nonstres de foire. Ils seront
1
passe. Il n,entrcprend aucune action mais rappone ses cous devenus .M élodens avan[ d'avoir eu le temps de
observations à son contacr au sein de la an1iHe. Ces con1prendre ce qui leur arrive. >}
derniers transmerrenc ensuite les informaüons recueüHes Les Toges Noires ! <~ Ils se servent des mêrru:s n1éthodes
à l'échelon supérieur> ec aînsi de swce, jusqu'au son1m~r que nous pour an1asser du pouvoir, mai nou avons
de la pyramide où se trouv Jerfaulr amaddJ qui finie déjà gagné, nl!esr-cc pas? Les 1nanipulation · de ces
coujours par être au courant de toue~ ndécidera proba- dernières années le prouvent. os hommes évoluenr
dans coutes les sphères important~s du pouvoü des
La Sa·inte Parole
Sept Cités, alors qu'eux .d oivent se cacher à B,eJofa dt! Ruben Orlov éraie un homme de lert{es, quj avait un
foudres dérkales. n certain uccè er une famill . Mai un soir, sa maison
s,esr ~crou lée par la fauce des gouris, tuant sa fe1nme
er es deux filles. Il a sombré dans ['alcool pais dan ]a
drogue~ avant d 'êrre ·auvé par un ami méloricn. Orlov a
écoucé son discours. Il a co1111nencé a étudier les Mgende ·
Le ,Mélo1•iens n(; comprcnc pas de guHdes i rnportantes g,ouris~ prc.nanr concacr avec. la corporacinn clandes-
en leur. ein. Leurs hon1mes quand1ré négligeable dans le
1 tine des historiens. Depuis, 'ÜrJov comb]e tes trous de
pla.n de Jerfuuk anudd, agissen1 seul ou en cellules. PHi toire avec ses r~ssenrimcnts, écrivant une série de
Ces cellules s'organisent généralement aurour d\.tn petit pamphlets racistes nommés <e le complot gouri ». Le
chef qui occupe un poste à responsabilité dans l~ quartier Clergé y a prêté un cerrain intérêt ec les textes ont même
où elles sévissent~ souvent un milid n gradé, plus rare- écé débattus à la harnbre des 'Corporacions.
men1r un préfec. Les honlffies qui se rtunisst--nt autour Orlov a alors créé la ainte Parole avec rimprimcur
de lui font partie,, le plus souvenc, de la maréchaussée Frédy Ropps, une brute haineuse détestant surtout [es
er: des comn1erç.ants du coin. Il recrucenc 'îrès ra rement nains.. dov a écril ~< 1e proto,col~ de na ho es» décrivarn:
leurs nouveaux m~rnbres dans Ie milieu de la pègre, car il les Jicns entre. J.cs nains et les gpuris. li a en~uite formé
vaut mieux faire croire que les m en1brt!s des Mélortens ne de agita teurs pour propager s~ idées en douceur« car
sont pa de criminels a fin de renforcer la crédibU îté de Ia le peuple, bercé par les men onges bourgeois, n lesr pa
Famille. Ces ceUules 'organisent général n1enc con1n1e encore prêt à ouvrir les yeux sur la menace n1ondia1e »~
des brigades non officielles de maintien de l'ordre et de Ce rravail de sape a porté ses fruiLs, car dernièremenL
la pureté ethniqut: dans les rues de leur quartier. Leurs plusieurs échoppes naines one été saccagées er personne
activj cés dépassent ra ren1 ent Je cadre de .~ 'agrcssio n de 11 'a ,Jev,é le petit doigt~
n1endia.rus ,e t d•antres mit1orîcés jndésirab]es.
1
envahissent la pl"incipauté de cet état de fàfr. de Barecht et d Anvard se retrouva coincée à Sama-
1
acceprer leur coûteuse protection er e lancèrent dans Je..: J.:agitadon politique ~r l'as assinat vont mrunLenant
marché noi.r. Par la suite, ils n, hésitèrent pas à assass]ner de pair et, de plus en plus le Rcîcres opèrent ainsi pour
pour le compc d>aurrui et à pratiquer renlèvem nt. .En leur propre compte ouJ plu exacremenr, pour oelui de
qu~lqucs générations) la Fan1iHe cri mine Ile.: atceign ir LLa leur général IL faul coutefois protéger fa façade de re p ec-
niveau d, j mportance moyenne, mais toujours sous une rabilic:é dont ceHe Famille s~est parée. D e plus Corbi
1
pour beaucoup un parvenu, les Returcs possèdent des état-major esc roujour un peu tendu. 1l n,a cependant
contacts dans les plus ha.ures sphères de la sociéré. Us guère écé cocucs·m:é jusqutici grâce aux succès indéniabJcs
n~onl plus à prouver leur efficacité en pro tection : eHe
1
rempot tes' su,r Jc ccrrain.
.
gênie suffisan1ment les autt,es Parnjl[es~ et ce> depuis des Les Ret-rres forment: désormais une Fa.mil.le d.e
déccnt1ies. Us usent, pa...Ifois par ~a. c-ontraintel de ces grande envergure, pJus proche du pouvoir quJaucune
liens pour con1penser leur manque d jinformations au autre.. Jes MéJoriens m.is a part. Tou.refojs, depui,s un
n iveau de la rue. au, les rapports avec le re.sce de 1a uuanderie virent au
Armée : Excellent rappon. La plupart des Rekres sont d]an- cauchemar. Us sont exclus des réseaux d'informations
den "o1dacs t:li: beaucoup leur doivent quelques services. traditionnels et perdenc les connaissances q_u>ils avajenl
1
Clergé ! Les ·R~hres onr de la peine à s'imposer à. cause sur leurs ennemis .
Je la màirimise des M éloriens sur le marché de ]a Les tensions sonc fon.~s au Sc:in de la FamiUc. Le
1
&e , rient une compcabiliré cru pu le use de revenus asrucieust: dt.: , gouris-casrors conrrc les navires solomans
de l"organi ation. qui allait permettre aux gouris de gagner quelques droirs
laca.dénlic t< Le Merc,e nai re » abrite d, imm oses so iaUL Dès lors on vit apparaîcre dan le milieu de la
caves qui crvenc <l.e repaire à rÉcar:-Major. Gard ées pègre un certain 11ombrt:: d,émissaircs gow·îs parlanr au
en..per.m anence _Ues dissimul raicnr l'accès au crésor nom des Taupe.~* Quelques incctrogacoiires musdés pennj-
de la Famille truffé de pièges er p rotégé par les renc de réaliser que le rol.-gouri dirigeait ]a branche crimi-
n1ei l leurs spadassins des Reîrres,~ raconte-t-on dans neJle souterraine des gouris sans en apprendre plus.
Je JnîHeu de ~ a cambriole.
Activités
L ES On peut émettr,e 1 hypothè~c qu l .s Taup servent
en faic à ravitaiUer le peuple gouri car iJs pratiquent
T AUP ES e.sscn[icU ·111enr le cambriolage des caves. celliers,
greniers et autres endroits où la nourricurc abonde.
D e plus, lorsqu'ils revendent le frujt de leurs autres
C ccrc F.ainille exclu- :rapjnes, ils apprécient de se faire payer en blé en maïs
,
s1•v m ne composec ou en saucis~on ! Contrairemenr à Jeurs concurrenrs
de gou ris _reste un la cechnique des gouris consiste à passer par le sous-sol
mystère pour le reste de la pègre. Au débuc, tour le des habiracioas et non par les portes ou les fenêtre .
n1onde pensait que chaparder fa isaic incrinsèquen1ent Le Taupes utilis nr égalemcnr Jeurs réseaux de galeries
par rk de la na1ure de ces rongeurs, rnais au 6J d.u pour se livrer à la conrrebande. Là encore> ils bénéfi-
temps, l'idée qu u ne organisarion srruccu rée s cachait cienc d ,un terrain privilégié car, de méJnoire de gouriJ
derrière leurs agi .,ements ;impo a dans Jcs esprits. Les on n'a jan1ai vu la m Hice pacrouiJler sous terre. Les
.récencs événcmcnrs is us de La guerre dvjl~ et l'émanci- Taupes convoient des marchandises d~ ville en vif le;
pation du peu plc gouri ont clairen1ent déinontré que les parfois pour le compte de riers.
·raupe fonnent bel et bien une famille criminelle. Leurs activirés mineures sont le rançon.nage (« ru paies
ou ra maison s~effondre ~>) ; 1agression dont ils onr révo-
lution né Jie mode de foncdonnemcnc-la vicri1ne to1nbe
dans un crou ec se fait dévaliser- et tnfin ~ e.spionnage :
beaucoup de vieilles den1eures ont des passages secrets ~r
Les événements indiqués id ont sujets à caution; les bruîrs que l'on ènt,end la nuit seraient peut-être bien
personne n,a jamai rédigé la moindr étud sur Je des dép~acen1ents de gouris. En tout cas, chez certaines
gouris - en fait1 rout le mond s',en n1oque - à 1'excep~ pcr onncs, ce délire vire à l'obsession. Les Taupes en
tion de qu lques historiens passi b!es cl •un ,. douloureu e savenc beaucoup ur eux et It lt!ur foot payer.
conversation avec les ardîens de la Foi.
Les Taupes seraient en fui'C une Famille crès récenre.
Il cxiscait bien encendu des bandes de voleurs gouris Qua rtier génér al
dès la r co .nsuucüon de San1arande, majs celles-ci
1
lunaient entre elles. Avec la formidable expansion Ce n'est, comme bien d'taucrcs choses au sujet de
des Cit ~ s Franches, la popuJation gouri a cru ; elle a cccte Fan1 Ule qu'une rumeur mais leu r quartier général
dû s organiser pour gérer 1 monde souccrrajn passa-
1
se sirueraic à Bejofa au fin fund d Junc galerie sinueuse
blement dangereux . r.es ba n des crim ineJlcs 00[ suivi er difficile d'accès.
l,e mouvem.en c : les pren1iers accords dateraient du
bloeus sol<nnan.
Pen avanc la. guerre dvi1e, des rumeurs, parlaient d un
1
I11f luence s
roi~gouri. On n'en apprit guère plus n1ais les actions d~s
gouris- l'ensen11lle du peuple, p~ unjquc.menc les Taupes Les Taupes sont ~urtour influenrs à Bejofu, malgré Ja
- d~vemüent de plus cil plus conœrrées. o~s témoins con urrence féroce qu'ils subissenr de la part des Félins.
évo{1uaienr de plu en 1lus frt;quemmcnr des bandes Vu leur décision formelle de nt pas perdre ecce ville~
i 1 one rapatrié leurs forces d 1 Elyat:h. Cet abandon de la Les Ezgujrs : f• on seulement ils son~ curieux" mai ils
ville aince n,est quant à lui guère surprcnanr = de toutes n savent certainement déjà beaucoup, C>est la Famille
les Ci rés, Elya:ch possède le moins de soucerorains - ce qui
1 1
humaine quj nous ressemble le plu m.ais peut-on réd-
ne veut pas djre qu'il n'y a aucun gouri [~bas. Une sirua-
1
Jement s en faire des aHiés ? )),
1
rion d éqllHibre vienr de s'insraurcr encre amarande et Les Félins: <c Nous ne leur laisserons pas Bejofa. Nos
Djeddir: Hs one perdu leur inBuence dans la première relations se son améliorc,;es, mais nous devons c ter
cc en one gagné dans la seconde à l,invers«:~ des FéHns. mé 6a.ncs. >>
Coocwrence acharnée ou accord secrec? On retrouve Les ils du Sabre,: « !Js ne veulent pas avoir affaire avec
les Taupes dans touces les autres cités, où ils pratiquent nous. Tant mieux. Ils En irone par se' rendre oomptt! que
acrivcmenc le cambriolage et la conrrebande. nous sommes aussi chez eux. »
Les Is,idoriens : <\ Ils ont des n1éthodes cc des cliéodes
pour le moins étranges, mais IJs ne semblenc pas c pr~-
Situation politique I o
ment aucun contacr avec les dHfér,ents milieux qul se recomberonr. )},
parragent le pouvo1r de la Principauté.. Les Thaumaturges: ~ Ils se dourent de quelque hose
à notre sujcr. C esc pour cela qu"ils se son insrallés à
Bejofa. Nous d 'wons évicer rour conracr ave eux n,
Organ isation Les Toges oires : Qui est cerœ \ 'ierg Noire? on
hisroirc n 1est pas crédible et ~ne pourraic ayérer dangereuse
Il St!Mbh.:rair: que haque gujlde soir Bée à un ou avec se~ idées de grandeur. ous devons les surveiller. »
plusieurs nids de gouris, mais aucune certitude à ce
propos,. Cotnn1e pour cette rumeur de coi-gnud, on
ne sait pas grand-chose de l'organisation des Taupes.
On sait q u,ils évoluent en petits groupes menés par un
1
chef, mais on ignore s H y a réctlc1ncnt une hiérarchie
au-dessus de lu.i.
,oisis bien tes cibles: à quoi ça Ya te servit dtiller
piller la masure d'une veuve ,et de ses mioches crève-la-
Aff aires internes faim? 11.s survivent à peine ces gens-là:J donc si tu leur
prends trop, ils vont re:joindre les rues et tu n'auras plus
Ces dernières années~ des émissaires - en général
rien à vole1~. t_Â" la limite ça peut permettre de foutre la
des gaurls-hamster - ont pris concacr avec les autres
chefs de FarniHe afin de régler cercains prob]èn1,es par jillesurle trottoir~ deprendreunga1nin débrouillardsous
Ia diplon1ade. Us déc]arenc à chaque fois parler pour ton aile et de récupérer une planque discrète si tu joz~es
le Taup ·s - un non1 donné par le reste dt la pègre les seigneurs avec eux. .(usure aussi. .(usure ça marche
et qu,iJs ont adopré pour simplifier les discussions - ec chez ceux qiJi ont un revenu régulier : pas une fortune
non pour cel ou ccl dJrigeanc Personne ne sait donc jufée quelque chose de régulier. Co1n1ne ils n'en finis.sent
quoique ce s·o it de leurs affaires inrernes,. mê1ne si les
jamais de payerJ rnême si tu ne ra1nasses pas grand-chose
choses scmblenr bouger chez les gouri . Les Mélodcns
er les Thaumaturges 0nt îenré d ·en savoir pl us~ n1ais ils
1
tu rarnasses tout l-e temps. et puis eux ils continuent à
se sonc heurrés à chaque fois à une 6 n de non·reccvoir. presque gagner leur vie. LAvec les comrnerçants fout
faire attention au~çsi: si ,tu les persécutes, si tu ks saignes
à blanc, tu risques d'égorger ton propre n1arché ou
Que pensez-vous de ..,. d'auïrer l'attention.. Sans commerçant~ tu n'as pas de
richesses, c'eft aussi simple que ça.
Les 'raupes formtnr Ja Famille la plus secrète de toute fa
pègre; mais comme i1 ne rravaillent pas sur le même rerrain
que les autres, il<; bénélicienr d'une rdative tranquillité.
~ Guildes importantes LES
La plupart des guildes affi liées aux Taupes ont pour
mission la sauvegarde et le ravitaillement de leur nid. ÎHAUMA·
Elles sonr souvent en guerre pour des questions de
territoire mais savenr fairc fronL lo rsqu' il s'agir de luuer TURGES
contre un enne1ni commun. Les Taupes s'en prennent
assez. rarernent à Jeurs copgénèrcs; par conrre ils n'ont C erre Fain i Ile consLi Luc
aucun scrupule à s'en prendre aux autres espèces. un cas parriculier dans le
Les guildes reclistrihuenr leurs gai ns à cour le nid monde de la pègre. Tout le monde les d éccsre 111ais
suivant la décision de leur chef. Depuis quelques années personne ne les attaque. De fair, les Thaumacurges
sont apparus en plus les n1arquis, qui seraient les émis- bénéficient d'une ncurraliré qui leur pern1ec de se
saires du roi-gouri an noncé pa r une prophétie comme concentrer sur leurs curieuses acrivirés. Ils tirenr leur
le libérateur de .son espèce. Les 1narquis on e amélioré force d 'avoir pris cc que les au cr.es ne veulent pas : pros-
l'efficacité des différences guildes en les rc1Jdanrcomplé- rinn io ns déviantes, rrafic de co1nposancs 111agiques et
mencaires. de cadavres, espionnage magique, assassinats par le
poison ou la magie. lis o nr l'avantage des connaissances
dans un don1ainc qui effraye les non-iniriés. Les autres
La bande à Kirichi Fantilles les appellent les Maudits ou les Sorciers, pour-
Kirichi est un gouri-rac fasciné par le scyle de Lant seuls les dirigeants sont des magiciens. Les gu ildes
combat d~s spadassins. fi manie sa rapière avec dexré- se co n1posenc de rrua nds ordi11aires.
riré cr a décidé de la mecrre au service de ses frères
maln1enés par les racistes fanatiques, responsables de
la n1on de plusieurs des siens. Avec sa bande composée Histoire
d'une vingtaine de gouris, donc des gouris-lérots et des
gouris-rars, il procège les gouris d es acraques racisres er On ne saie pas grand-chose de l' hisroirc des Thau-
nuir aux in rérêcs des Méloriens, qui.: ce soit en rançon- maturges. Ils sera ient là depuis un bon moment, mais
nant leurs protégés, en pillant leurs dépôts, en agres- ils ne pratique raient les activités rradirionnellcs de la
sant leurs rnernbres isolés ou en leur créant le plus de pègre que depuis deux 0 11 rro is siècles. Eux-1n~n1cs se
désagréments possible. Le dernier exploit de Kirichi prétendcnr être les héritiers de !'Ordre Incarnat, créé
consiste à avoir attiré dans l'un des tripots renus par les par Nacbal, ec affirn1enr que l'histoire enseignée par le
Méloriens une colonie d e dopones toxiques. Tl rêve de Clergé n'est que pure fantaisie.
détruire le cœur même de cerre organisadon, mais les
pa.lais sont diffici les à grignoter.
Ac ti vi tés
Le marché de Mère Lippi Malgré leur présence dans coures les cités, les auLres
La grosse Lippi, une gouri-surmulot d'un âge FamiUes surpassent coujours les Thaumacurges, à l'excep -
avancé, règne su r u n marché souterrain ouvert à tous tion de Djeddir où ils luttent au coude à coude avec les
à Askelanc. Dans une grone naturelle, die se livre Taupes. Ils ne fonr guère d 'on1bre aux autres Familles, du
au rroc ec échange même parfois de la poudre cancre foie de la différence de leurs activicés. Bien que franche-
de la nourriture. G râce à ses contacts avec plusieurs n1enr malsaines, el les sont aussi très lucratives, car roue
guildes de contrebandiers, elle peut fai rc acherniner sa cc qu i a un rapport avec les mores ou la magic, passible
n1archa11dise dans n' in1porce quelle ciré en coute sécu- de peines aggravées, revienr rrès cher à la conson1n1arion.
rité. Elle utilise des gouris-ha1nsters con11ne négocia nls Ceux qui souhaitent organiser une petite fête avec des
cr une importance force armée, n1enéc par un gouri-rar mbns-vivanrs ou des cn funts, consommer des drogues
du nom de Xyjka, qui protège cc lieu. Du fair de l'or- qui mêlent plaisir cc douleur ou rorcurer une malheu-
ganisation de Mère Lippi, ce marché peut disparaître reuse jeune fille, doivent demander aux Thaumaturges,
en moins d 'un quart d ' heure par un réseau d e galeries capables d'imaginer les pires fanraisies. lis font égale-
sourerra incs effroyablen1enr complexe. ment du rançonnage, principalemenc à Djeddir. Cepen-
dant, en règle générale, ils n'apprécient pas la rue.
Quartier g "né ra 1
A unt.: époque, le quartier général d,es Thauma- Les Thaumacurges formenr une Pamille as~z
tuc,ges se crouv.air dans une étrange rour noire écon- sectaire,. organisée en quatre cer les.
nam ment Hsse quI lévitait au-dessu de amarande. Le premier cercle ne can1prcnd que des guildes
Duranr Ja uerre Civile, pour une raison encore de faible envergure C[ s,occupe des activités basiques:
inconnue. la tour disparue du jour en Jendemain. Les contrebande" rançonnage, prosdtudon., Les membre:
samarinicns supposenc que les 111aun1<UU rges l ,ont du premier cercle savent q_ui ils servent, en ont souvent
déménagée~ Du coup, pJus pe rsonne ne connaît le peur, mais sont a.nirés -voire fa~cinés - par 1es mys-cère
1
1
quartier générai officiel des Maudics. Les dJrjgeanrs, de la magic. ils n y onl cependant pa accès. Le autres
quand ils ont besomn de se parler, ucilisenr alors des Familles r:encent coujours de saper l'aurorité des Thau-
moyens magiques. Si une crise grave survient et ma.curges au travers de cc: pre1nicr cercle, peu f:anari é,
qu'une rencontre e t nécessaire,, eJle se déroule sur
1
pour q.ue es membres revien11ent dans le droit chenùn
un autre pJan que le nôcre. de la truanderie da.ssique.
Le derndème cercle se révèl ·beaucoup plus dangc-
ir·eux. es membres commencent à ,avoir accès a la
Influences magie" généralem ne sous forn1e d ~objccs. Ces assas-
sins ou trafiquan.ts de cadavre's dirigenc les horribles
Les Thaun1atu rges V 0nt roujuurs en pecie: nombre
1
réseaux de prosdr:ucion dévianre. On retrouve chez eux
mais ils sonr par toue. Hs recherchent la discrétion et lem ·me esprit que chez les Méloriens, version force des
fihrent leur clientèle. Leurs services coûtent très chers. Ténèbres] bien qu ils n aienr pas enc::ore vé:ritablemenr
Ils ,one des rapports avec !es magiciens ec les scien cih- conscience de la nature réelle de l u.r dirigeants.
ques er one infiltré cer tains c ercles bourgeois - géné-
1
Le rroj ième œrcl comprend des membres qtti onr
ralement des endroirs peu recomn1andablcs. subi plusieurs initiations cruclles. Certains onr oyagé
Depuis la guerre civile leur influence augmente. IJs
1 dans d~autre mondes et ont dé\reloppé qudques pouvoirs
ont repris llne partie de la c1ientèle des Toges Noires - pas vrain1en 1: des s0ins magiques> plutôt des capacités
tout en sachant re. rer discrer · vis-à-vis du Clergé ou comme voir dans le noir ou c cacher dans les ombr s. Ces
des Méloriens seule Famille à o cr les défier. gcn sont rrès puissants mais heureusement n·ès rares. La
plupart des truands des deux prcm iers cerdes none souvent
1
affaire qu à eux. Ils con naissent: beaucoup de choses sur les
Ténèbres parfois autant que les magiciens ou le Clergl
Par contre Hs <Ont perdu Je contact avec la rue,
Les Thaumaturges n'onr que peu de rapporrs avec Le qua[rième cer,clc réunit l s dirigeants des lhau-
k-s autres groupes sociaux~ si11011 da.ns le cadre de leurs maiurges. Ils com1nercent :n't!C de Démons,. mais
activités. Pourranr, il semble main~e11ant évidenc qu' ils
rravaiHent à un grand con1ploc. dont la nacure ne peut
êue qu' infernale.
Armée : Aucun contact appa rent
Clergé; Les Tha.u.m.aturges se montrenE discrets, car
une fois ]es Toges oires cUsparues, les Gardiens de Ja
Foi vonc porter [eur attentiian sur eux.
Gouv,ernement: Aucun contact, si ce n'est: avec certains effe discret .~ merde fils) si tu n1e demandes
.magiciens pour lurter conrrc les scientifiques et assou~ pourquoi ce. que tes vrairnent trop buse pour ce boulot.
plir ce rcaines lois sur la magic. Il ny a que les tarés qui signent kurs crirnes pdrce qu ',tls
oblesse : Quelques clients~ veulent absolument être rarou,vés .1 Tos envie d être 1
'oublie ptts notre part : si tu fais un casse, ça se saura - le monde est p ,e tit et on a nos
oreilles partout. Si ce n'est pas l'un deJ nôtres qtt1.i le dira~ ,c,est quelqu'un de l'extérieu1·,, tin-
quiète .' Tu dois nous filer le pourc,entage qui nous est dû. '!(essaye pas de nous entitber' fiston,
on a des cornptabies, on connaît les fortunes du coin et il ne faut pas longtemps pour estimer à
peu pres cor1'ectement le montant d'z""n butin,. t..Alors si notre pourcentage ne cor11"espond pas ou
s"il di'1'nin.ue c'est que tu esstt:yes de nous enfle<t·. Et si tu essayes de nous enfler, ,c'est qu'on ne peut
pas avoir confiance en toi. êt si on ne peut p·.as avoir confiance en toi c est p,ou11" toi que' ça sera
1
dommage. Tu piges ?
appari.rion à la ·urprise non feinte du Grand Oracle, en narul'e : jeunes fiJJes peu farouches, calisn1ans hidon,
chef de la ecte. EUe ordonna à ses 6delcs d'abattre ]a aides dans leurs affaires (autrement dit: assassinat de
puissance du Clergé et de s;Je n prendre aux Gardiens de Ja concurrence). La paHtique de la secte s'avère si1nple :
la Foi. Les chefs de la secce ne purenc: apaiser le fanadsme il faut aider Jes plus fidèles serviteurs à accomplir leur
de leurs menllbres. Le soir du 36e jour d Mé!or 2656 ascension socialt! ; u.n jro url ils réussironc à noyauter le
les s:eccaceurs s'a[taquèrenc: violemment aux templ~s gouvernement. Leur bue: ne diffère guère de celui d~s
casernes er: aux égHses. Ces padas ins bourgeo1 firent Méloricns ou des lhaumarurges et ils usent également
merveille av~c leurs tactique de guériUa urbaine cr de 1'agitadon pol itiquc pour favoriser leu_rs incérêcs.
portèrent un coup douloureux aux Gardi ns de la Foi.
Il falluc que René d ~rgor r ses Mélorjens s' n mêlent
poUI an·êtcr le massacre. La secte fut déclarée Ulégal,e Quartier général
er son chef, Trad Gaicl jugé et brûlé. Cependanc, ]a
branche criminelle avair vu le coup venir et su se cacher La Famille a dû changer de quarder g~néial et en a
dnranc: ce-r incroyabJc conflit. La secte exisce encore, fail con trui.re un nouveau dans une ancient1e brasserie
mais son organisado11 e"5t éclacée. Néanmoinsj es chefs d,Elyach,, n1ai clle en change régulièrement pour des
cherchenr uoujours à démasquer ou comprendre le raisons de sécuric6. Pour l' inscant elle préfère resrer sur
responsable de 1apparition de la Vierg Noire. a secle ses gardes cr éviter de se réunir.
se porte bienl mêm,e si la branche criminelle a perdu
une parrie de son influence.
Influence
Activités Au njveau de la rue, on pourrait c,rojre que les
Toges N oircs one complècemenr di paru* Leur
Le.s Toges Noires ut'ilisent leur sccce et ses rites influence a a su.rément chutée et il sont devenus
d'înkiation compJjqués pour fanatiser coutes sorces une Famille 1nh1eurc. Pourtanr, four présence cc 1c
de gens. Ainsi1 les jeunes gens paumés en quête de danger qu'ils représentent pour le gouvernement sont
réde1nplion se prostiruent pour expicr leurs faures. bien réels. La Famille qui se cache derrière li a seccc
lis rcch~rchenc des artisans ~ une série de mesures a a m.ainrenan un but précis, sans doute décidé par
éré prj e pour séduire la communauté naine - afin de son entité didgeantc : prendre le pouvoir. Les Toges
créer des conrrefaçon:s de i·eliques reHgjeuses cc de l.es Noires se réforment ec cherchent d 'autres façons de
vendre. Les plus défavorisés entrenc dans les guildes de nuire. 'C orn me les Reîtr s Hs ont en parde quiné le
mendianrs. Sur le t~rraln de la misère, les Toges ou-es mi1ieu de la pègre cradicionneHc.
concurrenc.cnt sérieusemc,nc les Ezguirs. Les Toges oires onr perdu Samarande et Aske-
es pc::rsonne haut placées bénéficient de rices lane, nocamrnent à cause de la purge conduite. par
d'initiation particuliers ainsi que quelqu s avantage les militaires cr les Gardiens de la Foj. Les guildes de
.. arr1ara nde ont trouv~ refuge à Bejofa et ont profir«~ de
la gue1Te pour s,1mpbnter avant que Jes Félins ne ~es
Aff,aires inte nes
rcmarqucnr. Un cerrain nombre de bourgeois fidèles à Un soir, lors d,uoe cérémonie aussi grandilo-
l. a secr.e les onr suivis pour ~chapper au bûcher ec pard- quente q,u >absolument irréligieuse, unt: fl:mmc nolre
cipent au renouveau écono1nique de cecte ville. c.sc apparu • dot:ée de pouvoirs hors du commun
a la grande tupéfuc;thu1 des frères Gairt Cc deux 1
cagoule cr personne ne connaît leur visage. Hs donnent les Isidorien _: c• Us n'ont pas J1air rrès belliqueux ni
leurs ordre aux prêrre noirs, les cnefs de guildes. parriculièren1ent présents sur 1 rerrain. il sonr roue de
] .es personnaliré qui in fi lcrent les structures mêm inscablcs, un peu comme leur poudre ... ·
du pouvoir samarinien ne fonr pas parrie des Toges Les Méloriens: <c Le C]ergé a c:ommjs un rreur en
Noires. La grande n1ajo rité ignore d ajlleu-1·s cout des
1
prcnanr. cerce Fa1niUe sous son aile. U nou · a donné
activités cri111ineUes de ~eur ecte. Ils croienr que Je l'arme né essafre pour le discréditer à nouveau.~
sort qui les favorise é1nane de leur entité n1aîrreS$e. Les Reîtres: t< Ils nous ont porcé quelques mauvais
c~ux qu i se rebiffent. sonl soil assassinés soit renus coups, m·ais n1aintenant iJs . em blenr courir après aurre
par le chantage. chose. Auraienr-ils les mêtnes an1biiions que nous ? »
Les membr,es de certe FamiUe por,r enr un toge
noire ·à c:apuclion. lis se déplacent e n ,g roupes et ne
ftéquenrenr 1q ue ra.rcmcnr les lieu publics. SlHs le
funt, c'esr sans, rogc c:r en coure discrédnn. L e prosé-
1
lytisme est laissé à d autre , fidèles plus qualifié
c fais jamais confiance à une femme: je ne
1 ·4
moi, s.i tu Yeux unefonz111e, va dans les bordels au moins un jugt! de quartier t<!spectablc à Samarandel époux.
ce sera direll ~· tu payes, tu consom·mesJ :tu, te casses et tu fidèle ec père de quacre enfa.nrs~ Il fréquence un
reviens quand tu veux et si tu v,eitx. ?Jans notre milieu cercle démocrariquc mais ne fah: a.ucuncmenc érar
les femmes auxquelles tu tattacheras te feront peut.-être de ses opinions polidques en public. Pourrant:; dans
l'arrière-salle d e son petit c.abine t1 H renco ntre ses
1
idoine onr déjà fait appel à ]eurs . r ices. porte qui., meme ceux qw n out JaffiaJlj rcnconire ne
Bien que leurs t~res oient 111ises à prix, ks autorirés serait-ce que l 'on1bre d ,une créaiure infernale. i les
o~ connaissenr pas leurs visages et ignoreru que ces vjcrhnes ont gardé une oacc de lucidité, J.es rraite-
deux brigands riennent tranquillement une échoppe rnenrs infligés les perdenc défi nicivemenL Dl1 beau
d 1'œ uvres d "art à Anralia. Dernièternenr~ un jeune linge passe son temps à baver dan l s caves l'air
romancier qui. ne les connau pas a écrit un livre ciré de hagard, au lieu d'occuper des posres à responsabHirés
leurs exploits. Autanr dire que les Familles spécialisées ou d e jouü· d'un hé ri tagc: qui lu i était dii.
dans le catubriola.gc ne vuient p,as les cambrioleurs d ~un Menus dé'rails que tour cela. L'affaire va plus loin.
très bon o:~i l et aimentienc bien découvrir leur identité. L~ n1oi11es organis -nt des co mplors de bout en botu:
pour persu ade:r Jes aLHurités rclig~ eu s(\ qu•un mal heu-
reux est possédé er qu~il fau t agir rapidemenr. Les Fils
L ies Bernasquin dn abre ec 1es 1haun1acurges demandenc régul.ièrc-
Les Bemasquin,, une familk de paysans~ se sont m ent aux 11101.nes d e s,occupcr de nouveaux clicnrs.
r~c:rouvés ruinés c'r chassés de leurs terres à cause des
1
- FILS DU SA BRE
SAM.ARANDE
1
..... -- -
-
iiB EJOFA'.
0
J
,._
E LYA"fff
l
DJEDDIR
3
As1<ELANE
1
ANTAUA
2
TOTAL
8
Félins 2 3 1 1 l 0 8
-
MéJorien.s 3 0 2 0 2 l 8
Reitres 2 0 1 1 2 ] 7
Thal.lllllt urges l ] 1 2 l ~ 7
Ezguirs l 1 1 1 0 t 6
Taup.>s 0 ri 0 ' 2 1 1, 6
Toges noir es 0 iJ 3 0 0 l 5
Isidoriens 0 1 0 0 2 2 5
+ -
CAMBHIOLAGE ++ +++ + - - +++ . +
CHANTAGE + - + 1
T + + + + -
CONTREBANDE ++ + - + +-r- + ++ + ++
CONTREPAÇON + I+ + 1
T + + . ++ -
ENLËVEMBNT -t--L. - ++ 1
T - ++ + l
+
ESPIONNAGE + +++ +++ + +++ ..L+ ++ ++ ++
MENDICl1r.É + w
- . - + + + ·-1 + .
P I RATERIE ++ - - +++ - - "'" - .
PROSTITUTIO ++ + ++ - +++ - .. + -
RACKET ·+ + ++ ++ ++ - + - .
RECEL ++ +-.... + + - 1 1 - 1+
Vot. A LA TIRE
~· AGRESSION 1
~
+ ++ + - + ++ - -
0
a vie d ' un voleur n"es c: pas seulement tàicc de ]ongues leurs subordonnée~ accuelles, ellt!s n'hésitent pas à
L
1
soirées à c,o mpcer ce que son réseau de prosdtudon demander touces sorces de travaux.
lui rapporte pas plus que d ,une série de coups fumeu..-x Les aucres commanditaire~ se révèlent généraJemcnt
préparés au hasard (c< tiens la iolie n1a~s>0n, et si on la plus difficiJes a cerner, souvent caché dt:'rrière cl~s intcr-
cambriolait ~ ») on,. la plupart des revenus provien- 1nédiaires qui scrven- d contaccs. Beaucoup de monde,
nenc de commanclitair~s, connus ou inconnus, qui one même parn1i les plu - respectables personnalités du coin,
besoin des aptitudes particulières des personnages. peut avoir besoin de membres de la pègre à.co mmen er
1
1
D habit:ude, les commanditaires prennent contact par le gouvt!rnt!menr_ lui-mêcnc (ou parfois aussi des
- souvent: via un intermécHalre - avec les personnages, gouvcrnetncnts éc:rangers). Les fore s dc.= l'ordre arméf
payent une avance pui versent: la. somn1e définie u.ne con1m milice n'ont pas toujours les capacicés peur
fois le contrat termjué. ·Cependant ils utilisent parfois mener des enquêres dans certains 1niJieux et peuvcoc
des moyens plus reto rs:, comme la libération <l'un proche
1
donc faire appel à des gens moins recon101andabJcs.
pris en otage, l 'antidore au poison vcrst dans le verre de Le clergé (pacriarches, prêtre.5~ gardiens de la foi} peu t
vin des personnagesJ une remise de peine roubJJ de également requérir les service-S de hors-la-loi.
quelques acr:e illégaux1 voire roue aur.r chantage-visan[ Tour groupement d'intérêt - associa.dons, secte J
à les obliger à accomplir le sale boulor. corporations, Ma]son etc:. - peur en faic avoir hesoin
Certaines m issions cachent des objecrifs différents de gens discrets cr l;Hicaces pou.r mener à. b.ien certaines
1
de ceux annoncés. Le cambriolage d un andquaire peut besognes. Tout le monde a, un j1our ou l'autre] un sale
servit: à faire accuser les personnages du meurrr de boulot à effectuer er préfcrc: éviter de se salir les n--iains.
celui-ci ; la babio]e volée csc un puissant arrcfact destiné jgnalons encore l e.~ particuliers quL pour u ne
à invoquer des ê·ues démoniaques ; l ~ouverture dlune raison quelconque> ont besoin de gens de la pègre:
nouvelle maison dose a pour bur de provoquer un magiciens en quête de reliques ou de prodwrs ér:r:anges
guilde adver .e. Il tàur être prudent dans œ milieu. La a1 hîmistes à. la recherche de poudres rares, savant
traîtrise est: couranteJ mêfne i elle doit être urilisée avec ayan( besoin cle cnrps poHticiens dont les adversaires
pardn1onic, car un corn mandlcaire grillé ne parvicnr do]vent djsparaître ou encore jeunes filJes san défense
plus à crouver d ' hommes <le main efficaces. malcraicées. La Hsrc esc longue \.!r de bons malandrins
1
Voici les possi'bilicés d'embauche les plus c-0uranres, ne vont pas se retrouver au chômage avant longtemps.
avoc ies missions dema11dées et les méthodes de contact.
Les on1mand itaires les plus couranrs sont bien sûr
les FamiUcs crimineU.es. Que cda soie pour amener une
nouvel ~e guilde dans leur giron. ou pour faire cravaillcr
El
ous sommes le dix..-sept du m'ois ami! 13ou.rrl.fau., enlevez-lui son bdillon~ je crois
des c_Morts. f§· soleil vient de se que cet hérétique ,a quelque chose à nous dire ....
coucher. Je suis accompagné d'ungreffier qui note LAlors €..ueJidre, nJoubliez jJas que 1na p1:-ésence
mes paroles et d'un bourreau qui exécute les basses équivaut à celle d,un tribnnal ! Comrnent osez-
œuvres, comme le veut la procédure. ?{gus nous vous mettre en doute motz intégrité e·t celle de rnes
t:rouvons devant l 'hôtel particulier du seigneur confrères?
€5MJ!lltire, du clan des (j.arathirri.
Votrefi~lr, le jeune (jardien de la 'FoiJPigrf(;' a été
« 13ourreau vous pouvez ouvrir la voie. » surp;·is ce matin en train de libérer des p1·isonniers
Jsidoriens. Ngtre enquête mont-re sans l'ombre d 'un
[t bourreau enfonce la porte, répondant aux ordres doute que vous-mê1ne fournissez hiens et liquidités
de l,inquisiteur. à cette seéle d'hérétiques blasphérnateurs. '?{es
invemgateurs nous ont révélé qite vous p,ossédez
quelques tonnelets de diablotine. Vous allez nous
quagg.raver votre cas. Vous êtes accusé d'hérésie conduire à cette cachette et nous remettre la p,oudre.
et vous n >;echapperez pas a votre sentence.
~
~ites pas de difficultés ou. vous vous en mordrez
'Bour1·eau, arrêtez-le.'» les doigts - du rnoins ceux qui vous refteront~
[s suspeél tente ,d es' échapper mais efl rapidement Vous voulez résiffer. Ss-se"rirt ? ~prenez pas cet
maitnse.
A ' '
air étonné av.ec moi> mon cher ami, nous savons
très bien tous les deux que deux tonnelets de diablo-
« LA"h, ~e préf'ere vous re'trou.ver comrne tine sont enn·eposés chez vous. ?Vler leu1· exiJlence
fa. tAvouez que vous vous sentez plus à Laise. équivaut à gravir les prern.ieres marches du bûcher.
Sentez-vous la douceur.de la voix dtArtam·qui Vous osez à noieveau accuser l'inquisition, crier
mur1nure dans votre esprit? Seul le repentir pourra au complot? Ttortbien~ je vais vous ôter cette idée
vous sauver. Je suis là pour sauver votre âme, mon de !esprit dans L'inffant.
13ourreau, rappelez-lui donc les préceptes
d'<..Arlam, rnais pas trop violemment, s'il vous
plaît: j'aurai encore cles queflions à lui poser
avant de prononcer la sentence.
SCIENCES
Con1ment marche notre inonde ? QueUe loi régit rel des sysrème-S d,engrenage:s ec de pou]ies permertanr de
ou tel principe ? Voilà les questions fondameucales décupler les forces furent créés. L'agricultnre bénéficia
de la s.denœ. Une poussée de rationaHsme est venue aussi de tl!S progrès, avec. de nouveaux moulins à vent et
de Sarnarande alors que le c]ergé. aop occupé par des charrues plus efficaces~ Le doma·i ne médical cc de Ja
ses réformes t:t affaibli par la récente guerre civil~, sancé en généraJ n~ fur pas en tesre;I les dessins du corps
desserrait son étreinte sur les choses de la science. H hun1ain de Berthold Marecht permettant aux chinu-
a longr.emps considéré vain de v,cn1]oir cxpHqucr les gicns de mjcux pradquer ]eur arr. loure la société sr
phénomènes de runivers, Adam éîanc t seul capable n mucacion, aucun domaine n~esr épargné et Je pauvre
de concevoir e·t de cotnprendre ces mécanismes. ·ous clergé a bieu du n1a[ à contenir tout cda~
le regard bieDveillant d 'encrepreneurs bourgeo]s incé- Isidoro Ma rblade es c un ncun inconr:oumabJe. 11
re.ssés par les éventuels bénéfices que pourrait générer est l,incarnadon de respric sdenrrfique 'et symbolise
·u ne nouvelle machine, et aidés par les dons de riche-S à lui seu.I toute la science de son époque. Étant avant
inécèncs alrruis ces~ quclq ues scientHiques ~ des arris[es roue w1 arusre·~ on lui doir des c:ableaux magnifiques~
quancité de croqais, des
fresques monun1entales,
le plafond de la Carhé-
drale des Gueux à Bejot'l,,
ia srarue du prince Eromë
V à cheval - le plus gros
bloc de bronze du Monde
Connu. Mali œ[ homm.e
a aussi conçu beaucoup de
prototypes de n1achines
en tous genres+ Il a ainsi
reusSI a assouvir sa passion
, ôl ' • '
.L
1
1
MEDECINE
le fait de se livrer au trafic de cadavtes sous prére "'t e de
recherches médicales1 ]J déclara hérécîques les h iscoricns M édecin esl une profession tngrarc er maJ rému-
qui o aient remettre en qucst:ion les ainrc "cricures~ nérée. La conçurrencc esc rude. Les bienfaics des
ainsi que Jes dangereux négaüonnistes prétcn<lanr que prêtres sonc plll s ,efficaces que lc.s acrelles des méde-
le monde e t rond., cins. IJs font pression pouT que les fidèles les consi-
D ,e non1breux tribunaux f urenr dressés. Le bûcher dèrent comme la sc;u]c voie humai nemcnr accepcab1e
attendait ]es plus hérétiques~ d es profèsseurs d ,univ;ers.ité lorsqu' il s,agit de se guérjr, d'accoucher ou de soJgner
furent démi.s de leurs fonctions. IJ y eue aus~i une vague une hies ure. E't'. les fait leur donnent souvent rai o'nj
de .su]cides. Ce climat fric:~ina ks ardeurs de la curiosiré mên1e i les médecins obtiennent q uel4ucs résulrars ;
scientifique rour en forçant une i mporca.nr partie de ils one par exemple d écouver c des bau1ne relarivcmenL
ces brillant sprirs à entrer dan la dandesciniré. La efficaces e com1nen.cent à comprendre la circuladon
pègre a donc élé la seule à pouvoir profiter des quelques sanguine~ les princjpcs de la digesr-ion et les bases du
récentes déoouvcrtes et elle contribue à les propager sys~ ·me nerveux.
dan les couches les plus basse de la société. C'csr un La seule solution pour progress ~r dans cette sci.encc
jeu dangereux, car les Gardien de la Foi e( les c,ongré- CS{ d~étuclier ]c corps hu111ain+ Et iJ n y a qu'un seul
gadons de mages lutte.nt ardemn1cnt con'rrc cc q~i ils moyen de se procurer des corps . .. Beaucoup d ·apprentis
considèrent comm un Héau. De ce fa it une génération médecins ont donc affaire a.u trafic de cada- res afin d
d'ascucieux bricoleurs a rnis ses services aux profics des
1
Jes disséquer et de cotnprendre le fonccionnt;LllCnt de ce
cambrioleurs, de n1ên1e des médecins recherchés par la vaisseau qu,Hs as imil ne à une n1achine. Con idérés
n1i Ji.ce pour pratique illégale travaiHent pour les guiJdes comnme des nécron1ants aux y ux de la justice> i1s sonr:
en échange de leur bicnveH1ance proteccion. donc souvent en rt=larion à la pegre. Pour a Sllrer leurs
Il rcsre néanmoins encol·e queJqucs corporations arrières et pouvoir prodiguer leurs soins nombreux
sciendfiqu s reconnues el Jignes de ce nom. Beau- sont çeux qui passen'r des ,açcords avc [es guildes.
coup se cachent comme la corporation samai·•nienne Le chapitr sur la santé indique commenr soigner
des hodogers. He abrit~ en so,n sein des gen pensant une 1naladie ou un· blessw·c. Les con1pérenccs des
encor:c conscruj re des machines, magnifiques telles que mé<lt:cius ont sauvé la. vie à pJus d ~un .filou niais elles ne
le isidores. Reste que beaucoup de scientifiqu · sont ressusci.teronr jamais personne. I l obJigmx leurs client
qudquc peu farfelus, légèremcnc coqués voire un brin .à fai.rc preuve de padence en leur den1andant de rester
1.
a_liré .1an rien faire pcndanr pJu,çieur jours au llèu nooihrcux scit.:ntifiquesj c:eci grt\.ce à l'appui de la bour-
1
d aller gagner djg:n mcar leu croûte. D plus] <.:ercaines gcoi i q ui lutte pour faire reconnaître rutiliré de cette
théorie et pratiques peuve,n t p:arfo[s êrre dangereuses branche. Pourranr la mécaniqul· peur ,ê tr.e rerriblem1nt
pour le malade ceJJes que ]a prarique a.bu.ruve des
1 dangereuse, sUirour lorsqu'iJ s"agit de faire voler un
saignée ou encore fadministratîon de médicainents homme~ créer des niachines qui creusent touîes seules
aux effe es pas rouj'ours rotalemen r connus~ ou autres bizarreries.. Malgré ces divers inconvénients.
toue le monde est obligé d )admcrt.re que .les mouli ns~
la vis sans 6n; la presse à imprimer ou les techniques
~
de construction ont des avantag·es non négligeables et
L'HERBORISTE RIE qu']] S"cralr srupfdc de ne pas en profiter.
La mécanique en est encore à ses balbutien1ents. La
pJuparc des systèmes sqn·r fa.brjqués en bois cr sont: assez
1
C ert:c s ienœ prend sa source dans robserva.rion de vo lumineu_x. le métal, pJus résistant, esr bien rrop
1
la nature. EHe 10 d.'ite depuis [es re1nps ]es, pJu.s reculés coûteux pour .c:réer d '1mrnenses n1ach:inerie.s. Les CQLll'-
et provient très certai net11enc des Royaumes kba]ers ce roie· sont en cordes, ou en peaux et cassenc souvent,
1
quJ est éLonnanl vu le peu de plantes que 1~on crouvc candis q l1e les pièces, soumises condnuelle1n~nr à dt!
dans le déserm:. Un bort. herboriste conn~uc des reinèdes fortes p ressions1, peuvent céder. U est donc imprudenr
simples qui souJagent à défaut de guérirr En effet si d»ueHiser un mécanisn1e sans avoir un inhumum de
ce,c tc sdcncc csî capable de faJrc churcr [a cempéracurc~ conna]ssancc dans cc domaine.
d.e s:oigner .les ma ladies bénignes comme le rhume et Les voleurs, surtout Jes cam hrioleu rs e t les monte-
la grippe, de iealn1er des n1aux de rête ou des rages de en-l'air, ·ont bénéficié d'une foule de petits gadgets forts
den[s, de cicacriser plus rapidemenc les plaies, ,elle est ucHes pour les aider à grirnper, à lancc_r des grapprns ec
...
incap.abk de soigner les maladies graves ec morcelles à forcer les coffres-fores. A l ~ in.v·ersc, pou.r Jes proprié-
ni de répa-rer un os bri é. Le-S herboristes prodiguent taires se · encant menacés, i] existe W1 cas de mécanis.rnes
dès huHcs) des baumes des jnfusions, des, drc.1'gues ec, scrvanc à procéger cc à piéger une .serrure ou un couloir.
clandestinement> des poisons. À noter qu · 1, hcrborisc:.e
connaît aussi bieo les végécaux que certain produi.r
comtne les venins~ ]es peaux d >anilnaux er tout autre Les piègels
produit qui font l bonheur des magiciens. Con[rai-
Jrcment aux autres scientifiques, ils bénéfic[ent de la Depuis la fondation du royaume d~U]nélor et déjà
dén1ence du clergé. En effet,, de nombreux prêues bien avanr ceJa les voleurs ont exbré er avec eux des
ét:udienc et udlisenc ceue science depuis des années. La moyens qudquefojs sommaires de défendre ses biens.
corporadon des herborbrccs jouit: d ~une bonne aura à ''fotu:efois, si un bon piège esc un piège morrel CE: ·q uasi
la Cha mbre:: des cor pontt ions, mcm<:: .si de nombreux
1
impossible à désamorcer; sa caracrérlstique ]a plus
n1édecins l'utilisent comme couverture. Ses membres in1portan te est de ne pas se mettre en marche quand Je
. ont proches dt:s mag1ciens:1 ave.c lesquels ils parlent propriétaire des lieux esc présent ou en lOUL' cas de ne
souven r a ffa ires+ pas êtrt! dommageable pour lui.
Un paranoïaque, sûr que tous les habitanrs des
ScpL Cir·és complorcnr contre lu i, a u..n.e espérance
de vie. de:s pJus re"dutrcs
. . qu >1• 1 rte soit
à motns . d· 1une
LA MÉCANIQU E méticulos.iré exaspérante. En effet sj toutes les portes,
fenêlres, coffres de sa maison sont piég~s, il exisre
une probabi Um:é non négligeable que 1,un cl entre eux
1
S cïenG:c du mouvemen[ des corps ma1:érîcls de ses ~ finisse par lui exploser à Ja figure sufre à une mauvaise
causes cc de ses effets" la mécanique constitue cerrai~ manipulation de sa part.
nemcnr l'une des branches les pJus va.sres des sciences. Ainsi~ [es pièges mortels son( peu courants ec sonr
Son origine s~ confond avec la .naissance de l'inrérêr généralemenc descinés aux cndro,i ts où. j 'on ne va que rare-
que les hommes porcenr aux phénomènes naturels, puis menc ; se faire découper en deux par une hache quj tombe·
du plafond alors que ] on allalr chercher le gigot cntrcpos~
3
aux cecfullq ues ·qu, ils ont élaborées.
Cette science .c;r "'ncore jeu-ne~ mais elJe pourrait, à la ca~e e~~ t un~ expé ri.ence de.~ pl us désagréables. Les
dans un avenir preche.t sordl" de leur cht-ndestinjcé de
pièges sont répartis en quatre catégoric..s : les alarmes, les que des fausses roilcs de maître omenr les murs~ Dans
perce de ten1ps,. les don1mageables et les mortels: 1 ensembl·e les piège uti 1isés dans ces maison servent
plus souv ne à alerter qu"à blesser te.'ii voleurs. A insi le
Les alarmes ont pour but d'aJcrter les personnes char- habitants des lieux onr prévenus qu,il y a qudqu'un
gées de la sécuricé ou les habitants de Ja demeure. Soit d'indésirable dans leur demew-e et qu'ils feraient nüeux
en fa isant un maximum de bruir, cc qui a pour effec djaHer se cacher au grc:nicr s>îls ae veulenc pas se prendr
secondaire de dissuader le voleur~ soie en ne faisant un n1échanr coup de dague dans le ventre.
auc un b.rult que puhsent remarquer les pcrson11es
qui les one malenconcreusem.e nt endenchées, tandis La madson de noble esr un chalJenge plu intéres-
qu clic:) en averrissent d'aui::res. 'intérêt des alarm · sa.ne 1 elle regorge en effet d plu de richesses. Mais les
si tencieu. es esr cle prendrt: le voleur sur les lieux en habitants de cc · tlerneures sont: uffisani.ment forrunés
flagraffr délit. pour se payer des domestiques qu1 Jogent ur place"
Les pertes de temps, souvent coup]ées aux alarn1es, dan une parrlc de 1 habitacion qui leur c t ré cr ·e.
ont pour but de ralentir les personnes, les ay,anc déclen- 1
Cette pré ence esr gêna.nre en effer les domestiques
dlées, afin de permettre aux habitanrs de fuir l!t à la ont la mauvajse habitude d,avoir le som1ncil léger.
garde de se rendre sur les Beux. Ces maisons se crouv.ent dans des 1q ua rtiers foncmenc
Les do1nmageables sont des pièges qui cherchent à 1
policés et le bue: d un piège est souvent de faire le
blesser, de manière plus ou moins grave1 les personnes maximum de bruit pour attirer la milice. N'oubliez pas
qui les ont déclenchées. Ils ne SC raon gcnc pas dans la que par nacure les gens sont peureux et que le fair de se
carégorie morreHe, car Hs sont usuellemen( b.ien cachés_, rccrouver face à u ne dague alors que l'on est en chemi e
ce qui limite leur pO't:cnrid desrrucreur. de nult: est une expérience uaumati anre · a.lors si des
Quant aux pièges monels, babltueUemcnt împo-
1 gens, mal payés, peuvent le faire à votre pface, c\: t
sanls Hs one comme missi on forL simple, d 'éli111iner
1 d,aucant mieux.
de manière défi.nidve roue in1 prudent qui tenterafr de La maison de haute noblesse ne con1prc plus sur la
introduire dans un ~ndroir don.né.
1
milicè pour se procégcr. Les riche ses s' étalen'C à [OUS
les cojns de cha-mbres, d es gardes patrouilJent un peu
La uscepribiJicé ou la facilité de déclenchcmenr parrour de jour com1ne de nuitl protègcnc cercaines
du pjègt e-St une no lion rrès imporrance. En effet- une portesy jouenr u poker dans une saUe qui leu r t!st
<!
serrure qui se bloque roralem enr quand o.n eur: l'ouvrir réserv,ée, etc. C'es t évidem1ncnr la n1ajson la plus inté-
1
avec u n<.: mauvaise clé~ tout en faisant sonner une doch ressan te ec la plus difficile d e routes à camb rioler. culs
dans ~a salle de garde, pcuc se déclencher par erreur. Iles plus hardis s~y froucnc. Toucetois~ on n"'y fait pas
c~iesr un peu plus délicat si la m ême serrure.. en se dans la den1i-mesure. lciJ pas question de jugcn1enl :
bloquant:, ouvre une ·u appe qui condenc un chaudron un bon vol ut est un voleur mort et les pièges destinés
1
d huile bouiHante qui se dévcrsl: ra sur le m.alandrin ou à garder des pièces dire sensibles ont très (trop ?)
~ur le pauvre garde dont la dé esc un peu é1in1é . Para- souvent 1norcels.
doxalemen't, les pièges les plu sensibles sont ceux qui La crypte secrète e t un ca à part, car llc ne regorge
fonr perdre du temps ou les alarmes. Les plèges morcd pas de uésor . Elle ne sen babilueHen1ent qu>a abrirer
étant, norn1alement~ légèrement .m oins susceptib les de un seu] et unique objet quî su.ffiraic à reconstruire
se décknchcr. Ely.ath de manière décente. IJ n;y a pas de gardes non
Ai nsi. s~ les pi(!ges one des ucilirés dUfércnres, plus, car elle esr, comm son nom 1 indique, secrète. Les
!
n1,ais aussi des susceptibilités difl-erentes, 1 s rypes de pièges sont n1 onels et terrîb1emenr vicieux. Le moindre
dcn1eures qu' ils sont censés protéger sont classés en malheureux qui rentre dan ce genre d,cndroit sans
q uarre rangs: la maison de bourgeois, la ntaison de avoir rédigé un tes rament au préalable est un frlu ou un
nobJe, la maison de haute noblesse ec la crypce secrète. inconscient, d~s catégories qui e rejoignenc souvent.
En dessous, i1 esc crès rare de rencontrer des pièges. U exisce une version parcicuHèrement m:a.1sain~ de.: la
La maiso,n de bourgeois esc la p]us comn1une des crypte secrète Ja crypte sccrèce de magicien où ]es pièges
maisons cambrjoJée.~ par des voleurs de bas ~rage ne cherchent pas à tuer, mais à imm obiliser jusq u ~à ce
1
autrement dit ceux dont la. cechnique est aussi 1·ustiqut qu~un magicien récupère le mal11enreux pour lui faire
1
que J ulilisadon du pied de biche pour ouvrir les portes subir dJverses expériences. En outre, certains magic:icns
ou le rares. coffres qu)eUe peur contenir. Les valeur connaissent des sores qui font office de pièges et qu~iJ
à proréger sont rares1 et des ·tatlle plaquées or ainsi esr impossible de désamorcer.
Il existe bien enrcndu u rnyriadc d"aurres type de Coût: l cou!"onnc ] ac de 100
demeures moins forcunêcs. 1nais le propre d'un piège Description : Les fèves du. diablit! sonl des cosse de hari-
est de pro{égcr de quelque <:hosc: et que pa1 la même cots ,rouges séchées, puis' vidées de J,eur substance que
il coûte cout comme la magie> cdativemenc cher eL ne l on a rempJacée par un mélange de salpêtre er de bolets
sert donc, poiLr la majorité de Ja popuJation,. à rien. La déshydratés. Dès le momenc où quclqulun marche sur
règle est Ja suivante : le coi\r de la prot;ec ion ne doic pa - l 1un d'entre eux,. il explose en faisant un ramda1n de
dépasser le coût du con~enu . t:ous les diables] d'où le non1. UsueHemenci les fèves
sont dispersées sous Jes fenêrrcs ou juste derrière une
porte voir a,u ni iHeu d •un co uloii·. Plus la densicé esr
1
Liste de pièges élevée plus il csr impossible de les évit~r. A \rcc 25 fève
on couvre un n1ètre carré de sol de manière qu~jl soit.
Ci·dessou vous trouverez une Jis te non exhausdvel qua.simen( impossible de les éviter, à moins de sauter
d,e pièges qu <les voleurs peuvenc renconcrer4 Ce sont par-dessus. Dès le mon1ent où que.lqu'un n1arche
dessus, il génère lt même bruie qu u ne armoire remplie
1
principaien1ent des pièg1es destinés aux maisons de la
petiLe bourgeoisie ou dt: la noblesse, car ce son ceux de vaisselle qui dévale les escaliers les jets d'écout~ sonc
que les personnages rencontreronr le plu souv ne; t 0UL
1 1 donc en pr,o portion.
du moins au début de leur carrièr . ote : Il existe divers colocis pour qu'elles passent
inaperçu es .sdon le soi
Fève s du diable
Type de piège: alarme Le Chouing-Chouing
Lieu ide rencontre : Per1Lc bourgeoisie Type de piège : Alarme
Lieu de rencontre: Petite bourgeoisie
Coîtt : 1 cou ro nne la paire à J,achat, J écus Je
rem p fils sage
Description : Ce sonr deux tubes) dan un alliage de
verre er de n1ét:tux, de 15 centin1ètr,e d "' haul cc de s
centimètres de diarnèu-es qui sonr remplis d'un Hquide
pécial donr la guilde des alchimistes garde ja1ousen1ent
_ _ __ I a première p1·otellion contre le vol efl une 1c secrec. Dès f ~jnstanc où Us sub]s ent le moindre cho c
1
1
à y faire cc qu il nourrit de n1auvaises intentions. Ainsi, s,e crouve à quelques .m ètres du coffre) dans l1angle de
on consirruic une deuxième charpence plus légère, sur la rir de la Hécherre, il devra tout d'abord cffccruer un
cha1·pente origjneJ1e1 qul eUe conticnc: [es vraies cuiles jet d 'acrobadsme à -5 pour esquiver. Les armures plu
qui son1 là pour isoler 1a n1aison de la pluie et du froid, grosses que le cuir empêchcnr la fléchette d~rriver
candis qu ccccc deuxième charpetue esr couverte par des jusqu,à la peau et que son poison fasse efTec.
cuiles qui n;ont qu'un seul bur:~ e dérober sous les pieds Note : Il est ques.tion id de coffre fore~ au format carré et 1lVec
du malappris. qu.i se pron1ène sur les toi:ts. À la. n'loinJre des n101ccces à numéro.s, non pas dt: coffres avec cadenas.
pression de pied sur une ruilei en gros à chaque fois que
quelque chose de pJus de 2' kilos s,appui e dessus, elle
1
de ses objers sur un personnage. Car si llile dague ne Fermir ressen1ble à un tube en ban1bou ou dan une
feraic pas hausser un :sourcil à. rnt gardien de la paix,, autre madère rigide td que 1~affectionnent tourr pan:i-
un d~gondeur de p<.1rre a de bonne ~ chance d envoyer culièrement le archicecre pour rransporter leurs
son propriétaire en prison> ou cou du moins vers un dessins cl le maintenir à. L'abri des jnrempérk:s. T oute-
interrogatoire erré, à moins qu"iJ puisse juscifier de son fois l,incéricur n'a rien à voir avc son aspect anodin.
utiHsation professionneHc.: (un serrurier poLUraic ains~ Le cube n'esr pas vide} con1m.e ,o n s'y accendrait avec
en avoir grande1ncnc besoin). un protège plan classique) rnais rempli par un ressort
Les quarre carégories sont : puissant ainsi qu'un grappin. U oc rainure .sur le côcé
Commune~ U esc con idéré conune normal que qud- p rmet d y encas r:rer une poignée qui sert: à ren1onter
1
Description : La Boîte de Perl se présente comrne une ce sonr des disques d'air à lanières. Mis sous les pieds>
bête çai se à louets carrée, d 'une crentaine de cenci- ils permetrenc de courir sur l eau avec u ne gescuelle un
m"èrrcs d larrête, avec, sur une de~ face , deux rrou à peu dégingandée, car courir avec deux ronds de rrcnce
poignte dans le quel on enfourne ses mains. Une ,c entimètres sous les pieds, cc n·esr pas évident .
foi la boite posée sur un sol. rable de préférence1 Not:e : La personne qui courr sur l1eau avec le marche-
t~ crochet qui la verrouille enlevé et 1 s deux mains sur-l'eau doü réussir un jet de Doigcé tous le.s 3 rours
enfourné(;s dedans jusqu'aux pc»igners,, il en sort deux pour ne pas couler. Le poids de la personne et de son
pinces, fixées à une armature méta1Uqu_e. CeUes-ci équjpe1nent ne doit pas ê'u e e.xcessif; un guerrier
peuvent aller en ligne d r0ite sun une distance d'un ' tovenger en armtue n,ira pa loin.
La· queue de l'écureuil Durée d,action: Combien de ccmps agit-il?
Type: IUéga1
Coiit : 5 couronne·s La fumée de Lac·ri et Mo gène
Poids : 1,5 kilo Type: Gaz
1
Description : La queue de J'écurcui1 1esc prjndpa[ement Délai d action : 1 tour
destinée aux voJcurs qui oeuvrent dans l.es pays chauds, Coût: 2 couronne
là où le sable est très courant.~- mais elle fonctionne Effet : La fumée de Lacd er Mogèn·c est usuellement
aussi sw Ja neige. La queue d 'écurt!ull esr une sorte de empris-0nnée dans ttne Bil1e de Boulc ou dans une
traîne en crin de cheval qui égaJ]se un sol meuble. Acta- fiole fragHe. Une fofa celle-ci jetée à terre ~t brisée le
chéc au postérieur d ,un êcrc humain grâce à un harnais, gaz qui s n échappe remplit rapidemenr une pièc~ de
eHe permet> par exemple, de gommer des uaces de pas bonne [aille et génère une fumée ~paisse -5 à tou les
dan le sable et donne, par la 1nême, un ma1u de -4 à jet pour coures les personnes présentes dans la pièce.
d 'évenn1els enquêteurs qui cenreraienc: de suivre une En 01Jure eUe est nodvc pour les yeux cc les poumons
piste physique. des personnages. Toures les personnes pr~'se:ne dan
,la pièce doivcn[ effectuer deux jeîs de Robuste se ; le
prenlier avec un malus de - pour dércnniner 'i leurs
+ L'ALCHIMIE
yeux sont couçhés, cc qui implique l'ajour dlun n1a[us
de ...3 a toutes leurs actions ; le deuxièn1e pour déter-
m iner si leurs poumons sont arrcinc ec s~ ils passeronr
. les 5 prochain rours a 1 racher.
La science de J' étude de la matièr ·e t de sa rra.nsmura- Durée d'action ,: 1d 20 fois 3 tours
tion esr baignée d>une aura mystique. Sc adepte ne se Note : En pl~in air, la duré~ d 'action dhninue de
. - ~
Li~te .
des produits Le Ronge·ur
1alch1m1 ques 1
Type : Bau1ne
Délai d'action : nlinute
Type: Sous qudle forn'l·e se présence le produit? Co,ût : r couronne l 10 gram nies
Délai diaction: Combien de temps luj fuur-H pour agir?
1
Effet : Le Rongeur est run des ustensHes préfl'Jfés des
'Coût : Con1bien faur-il poser sur la rable pour le voleurs peu doués 1en crochetage. Ce baume, une fois
poss,é der? sorti de son enveloppe protecrrice en fcuilJe de balsa
Effet : QUt: fa i r-iJ ? se met à attaquer ~f cimcnr de n1anière virulente. 10
gram1ne suffise.nt pour Jj soudre Jecitneiµer démotu r n1iné au pour le moins piégé, en sujvant exactemern
1 composanrs d un nuu sur un djamètre d 10 ·n1 .:c les traces de pieds qu,elle révèle; et deuxjèmement elle
une profond~ur ~quhral nr . pcrmec de disEingu r où ne pas metc:re les mains chose
Durée d~action : id6 minures pour que 10 grammes
1
assez simple à voir. c esr là où il n'y a pas d ,empreintes.
creusent un ttou de 10 centimètres sur 10 et ceci quc.;Ue Durée d'action : Tant que k vcn ou auc:re chose ne
que sofr la n1atiêrc. l,au ra pa effacé.
Note : Il faur IO gramm par mètre de coulofr pour
La rnarque jaune réussir à discernt!r ou d'au1rrcs personnes 1o nt mis
Type : Poudre les pjeds, mais 5 grammes suffisent pour recouvrir
Délai d action: lnsranlané la urface d,une table à manger ou d 'un coffre-fort.
C:oût : 8 écus le 1o grammes
Effet :, La marque iaune esr une poudre qui ressemble La brume du r·etour
étrangcn1cnt à de 1,or (du moins à la vue .. car eUe est Type: Gaz
plus !..;gère et n]fa pas cet aspccc mérallique au toucher),. Délai d'action: 1 tow
mais ,q ui. ~ans avoir sa rar té,. possède une propriété Coût: 4 couronne.
remarquable ~ ~elle de faire ressortir les 1narques de Effe : la brurne du rerour est usuc1le1nent empri.-
doigt ou d ·pied sur n~in1porc queHe urface connue. onnêe dans une Bille de Boule ou dans une fiole
i le miHclcn ont appris à comparer le~ empreintes fragile. Une fois celle-ci jetée à terre ec brisée, le gaz qui
trouvées sur le lieu d ~un crime avec ceHc d,un hypothé- s~cll échappe remplit rapidement une pièce de bonne
tique coupable> les malandrins rud.Hscnc pour d'autres taille d >une odeur si puissante que routes les personnes
raisons. EHc permet, prernjèremenc de .savoir ou poser présences doivent faire un jec de Robuslesse a -l. pour
les pkds dans un couloir que l'on soupçonne cl être ne pas pa~ ser 1d10 tour à vomfr leurs enuailles sans
den pouvoir faire d 'autre.
Durée d "ac clon : 1d20 fois 3 tours
'O lc: En pkin air,, la durée d 'action est dimlnuéc de
. . ,.
mo1'ne.
. .'
rnoJUe.
L'Aimant d'Eo,/e
Type : Poudre
Délai d'action : 1nstantané
Coût: 2. couronnes la poignée
Effet: l:aimanc d ,Eole esc une poudre verte: aussi légère
que J'air cc qui est attirée par le moin.dr courant d lalr
(H faur donc deux ouv rrures pour que ce couraru
puisse se créer). D 'w1 manière urprenante, cette atti-
rance eSl inversemenc proportionnelle à la pufasanc:e
du souffle. Un mince filet la fera partir à coute vitesse
vers la sout"Ce d ,Eolè E:andis qu'u_n souffle puissant Jla
1
fera resccr sur pl., ce. Cette propriété phy ique permcr
de découv rh aisément le moindre inrcrscice el planque
dans un niur. a poi-tdre noirr:: et la diablotin.e, nin_-:
Durée d'action ,: Permanenc:c les armes à fouj sont ftriflernent interdites. S ·'.
l artnée tl l autoristiti on den possédet· et den user. ll11
La poussière de vérité
ex.ception eJ1 faite pour Les c..J'Vlausquetaires de la Po:.
Type : Poudre
Pour les autres, la possession {sans même parler dt
Délai d 'action ~ 1d20 secondes
Co Ût: 2 écus la pojgnée
1
l~tttilisation ou de la fahricnti,on) eft un crime passible
~ LA PY RO TECHNIE La diablotine
Le charbon provienc des m ines des Mont:s Ocres et a
un aspeçt proche de ]a roui lie. La poudre eS[ donc de
1
C ette sci~n c regroupe Je.s connaissances d1éoriques coulcllr orange ec se teint~ de rouge au fu~ et a mesur
·c pradques reiadv,es à 1a fahri arion et à la manjpula- qu'elle abso,rbe les ~nergies nta~iqucs. (if ca&Je page
tion de la poudre. suivanre)~
Utilisation
contre la
•
magie
Quand elle csc scable
qu'eHe soit dans une
bourse~ un tonnelet ou
un coffre hermétique> la:
poudre noire ou diablo-
tine en lève des quaHté
à la réussire d \rne action
magique. La poudre
noire djssipe cette magie 1
tandi que Ja diablorine
Ça va péter 1 1'abso,rbe ec d.evfr~nr ln rable.
Si un niagicien est ,e n présence d 'un S[ock de
Les jou urs s'ils one la co1npé(ence pyrotechnie, poudre_ 11 se fera «pon1per» r énergie magique de ses
peuvent renter d ~utiJliser la poudr . La poudre nofre sorts c est à dire une çerudne quanthé de niveaux de
n~cxplos dans les n1ains de son utiHsateur qu~en cas qualité propordonnelle à la guancité présenr,e. Au-
d ,échec c.:ridque, candis que la diabJotine, au caracrère delà <l'une ccrraine distance, ce 1nalus ne sonc plu
beaucoup plus înstabJc, p ur exploser en cas de mauvais appli cabl~s .
jec. I:insrabilité de la diablotine évolue sdon un conrraI La diablotine absorb _ donc k:s énergie magi-
qw dépend des qllanticés de magie absorbées, ce qui q ucs. À force d Ja.ccumuler, elle sature et explo e.
change sa [eint.e et augme!fi te la plage de valeur d, échec
1 En termes de jeu, on on idien? q u'eBe devient
dans laqueUe elle explose. vraiment. instable à pardr du seuil de contrat r7 ec
qu>eHe e plose automatiquement lorsque Je seuil de
contrat 21 est ac cinr. A rcnrion encore à ceci ~ d ans
1
-
Orange 0 ai 4 20 fait ptog.ress~.r le contrat de charge ec augmenter les
- risques d Jexplosionu.
Orange foncé 5à8 19-20
Quand la poudre est enflammée, elle tsc beau-
Rouge 9 à 12 17-20 coup plus cfflcace. En effec, il es c possible d 'an-
1
ROUBt vif l3 à 16 15-20 nuler un s ort direct comme les hou.les de feu,.
1
PERTES l!N QUALITÉ rieure. le sort est annulé sin.on la quaHté de réussi ce
QuAN'T.ITÊ D:E RÉUSSITE
PORTÉE
du sore csc diminuée d ,auranc pour le futur jet de
Une charge -1 2m résistance de notre pauvre malchanceux. (cf. résis-
bour. c -2 Sn1, rance aux sorts)
Exemple: Un étudiant lance le charme f(Boule de Feu»
narg~s ou nn tonnelet -4 IOm
aver une qualité de réussite de o. .E1z face, notre volett1
-B 20ln digaine son nnnt à fou et tire sur /(1 bottle de jë.u. li fait
un jet de pyrotechnie auec une q11-alité de réussite tie 4.
Pos n1al, "tnaù pas st"ffisant. Néannzoins>s,on jet de résis-
tance- avec Robustesse tlans ce c1lS préris - ne devra plu.r
qu'être réussi de 2 pour encaisser le sort.
co,-n.position même de ta colleélivité, les choix quëfr
La poudn: noire fait: subir les mêmes malus aux
magicien~,. non pas en pompant 1' énergie magique n1ais
fiEtue celle-ci dans le passé qJtelle veut conseruer ou
en 1a dissipant. Le porteur de poudre noire ne risque oblitérer, voire les altérations consenties dans le récit
donc pas de la voir exploser entre· ses mains pour cerce de ce passé. »
raison mais personne n'est à l'abri d'une mauvaise
Is100Ro M:ARBLAD ·
manipulacion.
Les hi corien.s .o nt des gens bizarre qui refusenc
désespé l'é n1ent tes préceptes in ulq ués par le clergé. 1ls
tentent de réécrire l'histoire de noue inonde cr sont
très souvenr en dé:saccoird avec les Saintes Écrit ures.
La plupart d entre eux ont fini sur Jes bûchers de rln-
quisitîon, mais la corpo.ration na pas écé dissoute pou r
La géographie a pour objet principal J'espace où viv.ent
1
aucanr. Us agit 1nên1e d~un groupe ayanc des ressoura:s
les sociétés humaines. Comn1e coutes les sciences, eHe a importancest dont les réunions se fonr à visages masqués
appris à discerner quelques 1ois qui régissenr les a.ctions, afin de garantir 1'anonymac de ses membres:~
apparemn1ent désordo11nées, des popufa.tion.sj à repérer Ils intéressenir la pègre au plu.-. haut poinc11 c;ac ils
ec a expliquer les lieux réseaux et flux par où passent offrenr de bons conaacs aux individu conrraissant ~ 'art
les actions des hommes. Ceux..d one appris à habjter de l< cambriole pour qu'iJs explorent: Jes nombreuses
sur cerce pJa.nète en tiranI le 111eiUeur parti possible ru.ines de la Principauté. Le bur de ces opéra.dons est de
de la nature ec des héritages que Jeur ont laissé leurs rapporter les preuvcs de leurs diverses chéodes. Une fois
1
11
ancêtres. Le' monde d 'aujourd)hui est organisé autour écrites., d ailleurs ceUes-ci font 1e bonheur d u marché
dt; quelques grandes concentracioins de population e·t noir, car ~es œuvres interdites se vendenc très bien sous
de richesses, mais aussi de quelques zones de misère cc Je manteau. Mais elles sont considérée comme de la
de danger. fiction scicnrjfiquc, discrayantes à la leccure ec sans
Cerre science n"esr guère avancée et tous r.e con- aucun fonderoenc sérieux. Une guilde un peu étrange
naiss1enr que [es meilleurs cartographes cr astronomes sJamuse d 'ailleurs à en publier de son propre crû.
vien:nenc d.e Bareclu. Mais. les géographes ne sont pas
reconnus à leur jusre valeu r. Le cicadin des Cirés Fran-
ches vcuc juste sav·o ir 0 Ù se crouvenr les rues de sa viJ le ;
1
de très peu d,cxpJoration et d astronomie. Ccrcains La zoologie esc l'é[ude des espèces animales. Mais dans
g ographe étudienc le cHmarJ mais aucune prédi don un monde aussi fantastique que celui de jgl1rprowler,
fiable ne pcuc enco.re sciencifiquement êr.rc faite. il ,e st bien évident que de nombreux zoologues se sont
Les géographes sont sou. écroîc:e surveillance depuis penchés sur le cas parciculier des créatures magiques ou
qt/un petit groupe dîssident a proclamé~ ay a de cda des monstres. li csc à noter que l'étude des hé]odernu$
une djzaine d 'années, que [ monde étair une sph.ère et n,est pas considérée corn me étant une branche de la
zoologie. La Jistc suivante vous donne la d~scriptioa des
1
qu' iJ cou.rna.h:: autour du soleil. La corporation ne s en
est pas remise et ses me1nbres se fonc plus modcst·cs principales çréarures que 1on peur renconuer dans le
quanc à Jcur sd:eoce. Du 1noins en apparence ... Monde Connu. Par souci de place, seuJ.es les caractéris-
tiques ec les con1pétenœs principales sonl données. Si
besoin est, vous pourrez calcu1cr leurs arrributs et pour
~ L'HIS TOIR E
toutes 1 s autres il faur se servir des bases don nées par la
caractéristique correspondance.
Les animaux éuanges<~ les monstres et les créa-
tures magiques possèdent des a.tcriburs d 'Endurance
eft le récit des choses dignes de mémoire.
« .(>hifloi:re cr de Vitalicé supér1eurs aux auçres Gréarure . Pour.
'Toute la difficulté de définir l'hiHoire téside dans La ces crois cacégories,, prenez en cornpte le cases en
icaHques. (cf la anré)
ANimau COlllliltlilS Con1pétences: Planquer (r6 ), Décamper {16), Gritnper
(a4) H.epérer (.t5} 1 agcr (12) 1 InE:imider (12), Contor-
Cheval sio11 (l4), BasLunner (15), Filer (18)
Caractéristiques : Robustesse (18), Doigté (a), Carac- Arm·eS : ra odes grj ffes et crocs
[ère (9). ervel (,e (9) Armure : aucune
Compétences: Planquer (6)~ Décamper (18), Grimper
8), Repérer (6), Nager (12), Intimider (6), Contorsion Ot"seau de p roie 1
(6),, 13astonnet (8) FHer (12) Caractél'istiques : Robuscesse (9), Doigté (r6), Carac-
Armes : Sabots (cf p. 276) tè re (13), ,Cervelle (9)
Armure: aucune Compétences : Planquer (10),. Décatnper (15), Grimper
(20)> Repérer (18)> ager (8), Intimider (8) 1 Concorsion
1
Serpent (pe,titlgrand)
Caractéristiques~ Robustesse (1/3) 1 Doigté (6/5), Carac-
rèrc (1/2), CerveUc (2/2)
Compétence : Planquer (12/io), Décan1per (8/Io)
Grimper (16/r8)~ Repérer {6/6), Nag~r (12/12), Inli-
midcr (10/r1), Contorsion (1olt8), Basronner (12/ 4),
Fi Ier (8'/8)
Armes : C rocs ec venin
Armure : aucune
Option de combat 6): L~ gran<l serpenl peur tenter
d'érouffer sa victi1ne. Il faut faire dans ce c.as un jet
d)o pposition avec la compécencc Conrorsion.
ote: Si le serpent arrive à n1ordre il iniecte un venin
dans le corps d<: sa victime. (if. Liste des poisons).
Animaux étranges
Basilisk
Description : Le basil isk esr un gros rcpriie dt:: la taille
d,un chien. Il a une peau écailleuse, un long cou et une
longue queue. 11 est principalement ud Usé pour garder
a
un endroit car a la facult~ de pétrifier du regard ceux
qui le dérangent. Il reconnaît néanmieins son maître
1nai celui-d doh faire attention à ne jam:tis le brusques
ni le frapper.
Caractéristiques: Robustesse (u), Doigté (9), Carac-
tère (11) 1 Cervelle (9)
Vern1ines
Con1pétenccs : Planquer (13),. Décauiper (13), Grimper le monde de igbtprowler regorge de vern~'ines en
(10), Repérer (12), ager {11), Incimider (9)1 Contorsion tout genre. Les quarciers nobles et bourgeois sont bi~n
(6), Bastonner (13), filer (ro) désinfcccés. niais H njen esr pas de n1ême pour ks quar-
Armes :. Cro es tiers pauvres ec n1alfa1nés. La plupart des vermines t:
Armure: Ecailles (J) réfugjcnt dans les endroits ~ombres et humides comm
Opcion de con1ba1 6) : Le regard du basHisk pêtri6c les égouts, les groues ou I.es crypces. Nous ne présenton
1,eff r fonccionne comn1e le sort de magjden paralysie ici que Jes créacu.res qui peuvent donner du fil à re·rordre
(c[ Liste de sorts~ niveau étudiant). à vos voleurs. Les vermines géantes sont beaucoup plu
ote ~ Un voleur habirué au domptage pourra e sortir grosse que l urs congénères mai dépassent tourefoî.s
de ce mau ais pas s, ns crop de mal rarement la taill~ humaine.
serp nt. En effet, si son a.specr général faic penser au tère (13), Cervelle (1 r)
volarile, il a la queue el la langue du reprile. Le coca- Compétences: Planquer (.Lo), Décamper (12} Grimper
rrjce a la mên1c foncdon que le basiJ ik car il a la 111ên1e' (20), Repérer (14)., Nager (6), lncin1ider (S); 1Concor~
capaciré de pétrifier~ eulen1ent1 il fit ut qu' il n1ordc sa sion {12), Baston ner (10), Filer (8), Acrobarisme (16)
victirne. En OU'rJLC , le cocatrke a un rrt:s mauvais carac- Armes : Croc~
cère~ 'il ,e st très difficile à apprivoiser. Pour les voleurs Aimure : Carapace (2)
comme pour les propriécafre , le cocarrice est un~ créa-
1
Üption de combat 6) : venin. Si l araignée ardvc à
1
Caractéristique~ : Robuscesse (9) Doigcê (13), Carac- venin par on dard dans le corps de a victune. (ef
tère (9),, Cervelle (11) Liste de poisons). Le venin dépend du type d'arai-
Compétences : Planquer (13), Décamper (r4), Grimper gnée, n hésitez pas à. varier les plaisirs.
(13) Repérer (r4); Nager (6), Intin1ider (8)1 Contor ion
1
Note : De plus, J'araignéc géante tisse une c:oHc cres
(13)~ Bastonner (l4), Filer (14) solide t coHantie. Une victime prise au pjège doit
Armes : Bec (cf p. 276) réussËr un je( de Conrorsion à -6.
1
Armure : aucune
Option de combac 6) : la morstue fonctionne com1nc Chauve-souris géante
le regard du basiHsk. Caractéristiques : R,o bustesse (9) o, igt~ (13), Carac-
tère (9), CerveHe (n}
Dragon net Compétences ;, Planquer (11), Dt.ca1nper (12)l Repérer
1
(8), Basronner (13), Filer (9) (IO)]' Basr:onncr (12), viler (9)
Armes: 'Crocs Armes: Queue (cf p. 276) 1
(11}, Repérer (I4) ager (9), lndn1idcr (8), Contorsion lohomaïs, pacifistes, qui se défcndenc. Leur conflir a
(10) Bastonncr (10), Filer (15), Acrobadsm.e (12) débordé dans notre plan, acccignant le cœu r même
Armes :. Crocs des cirés. Pour înreragir avec notre monde, ils sont
Armure : Peau épaisse (1) obligés de s>incarner. Les dréonides ont pris J•habitude
de s,incarner dans le corps d•cnfants pour se protéger
Sangsue géante d. chasseurs de tête lohorna"i : difficile d ,assassiner un
1
Caracrérisdques: Robuscesse (9), Doigîé (7)) Caracrère enfant en p]~inc rue sans se faire lyncher...
(7), CerveHe (7) Caractéristiques: Robustesse (4/5), Doigcé (3/4)>Carac-
Compétences: Planquer (13) Décamper (7)~ Grimper tere (1/3)1 CervcHt: (4./2)
(r.6), Repérer (ro)]1 agc:r {14), uninlider (10)1 Concor- Compétences: Ferr.aiUer (10/12), PJa.nquer (14/ro)
ion (15}1 Ba st~nner (8), Filer (8) Arnaquer (10/5), Décamper (12/15)1 Grimper (rolr2);
Armes : Ventouse (cf p. 276) Repérer (12h2), Nager (r2/r2), lndnuder (14/8) Contor-
&-mure: Peau épaisse (1) sion (15'10). Bastonner (6/r5) Filer (10/8)
Armes : Au choix (cf p. 276)
Armure : Au choix
...
D6 RÉSULTAT
ote: Les drtonjdes de par leur incarnation dans le r
1
corps d u n enfant ont plus fujbles physiquemenr; mais 0-1 Le buzzuk croH à une agre. s~oa et fonce ur le na.ia
ils poss·' de.nr un pouvoir mencal au niveau 15 :
Incantation: un rnur 2 te buzzuk ne perçoit pas les on~ et l"~nfiinue sa route.
Durée du sort: qualité de réussîce minutes
Effets: La vicdme ne peur plus agir ni penser pendant Le bt1zzuk est perturbé par les son· 1é m i par le nain.
qua.li ré de réussite minuces. De plus, el le ençamssc une 3-4 Une réag.H pas pendant 30 secondes. Relanct:z le dé à
i'iss-u de ceLce période
ecch yrnose.
'--------.~~~~~---~~~~~~~~~
leur taiHe .: le bébé (environ 2 mètres)>1~ jeune (environ la nuh. Les autre anima~~ sentenr cc craignent leur
5 tnèrres) et 1]ancien buzzuk {environ 8 niiètr,cs). pré ~nce.
.
.1. \ '
.s
Caractéristiques : Rabu cc ·se (4/6), Doigté (3/5), c~ac Ils s' i ncarncnc uniquement dans des sratucs ou des
cè'fe (;i./I), Cervcll,. (3/I) pièees ouvragées ~n pierre. Une fojs en possession de
Compétences : Fl:ttaillcr (8/r) Planquer (101l5), leur nouveau corps, ils s>a.rraquent aux êtres humains
Dé,can1per (9/18), rnaquer (9,/1)~ Grimper (n/i2), ~es plus in1 n1oraux. n 1effer, [es pérramorphosis
Repért!r boh-4!) Nager (8h4), Intimjdcr (6h5), semblenc s<é rcpaîtrenr du. nlal eL de ténèbres d,
Con't or ion (9/10) Bastonncr (11lr7)~ Filer (12/14), l âme. Ce qui explique peur-être le faîc qu il n'y ait
1
Annes: Au choix (cf p. 276) J Crocs e·c griffes rumeurs affirment que.: les pérramorphosis boivent le
Armure: Au choix I Peau épaisse (1) sang de leurs vicd mes el qu·e quand ils en ont eu
Note: Sou forn1e de loup, a rég,énèr~ ses blessures de pour 1 ·tu con,ptt:l ils disparaissent dans un éclair de
viralité' à un rydune d~unc.: case col1s les qu;;ure tours, lumière jnccnse.
sau( s'ils ont été causés par une arn1e en argent. Caractéristiques : Robusresse (16), Doigcé (u}>
Caracct:rc (_r:3,), Cervelle (13)
Ogre Cn.mpétences ! FerraiHcr {t5)M Planquer (10), Ü 'é campcr
Description: Le ,o gre onr une forme hun1anoîde bjen (7),, G drnper (12) Repb r (18), N ag ·r (o)J In ci m.ider (9)
qutils mesurenc généralen1ent plus de deux rn,&rres er Contorsion (6), Basconner (15), liHer (16)
dépassenc l es ccnr kilos. ns n,ont aucune pilosh:é~ et one
1
~mes: Au choix {cf p. 276)
une mâcboire pourvue de gr~ndes dents pointues. Ils Armure : Pierre (2)
ont une affection particulière pour Ja chair humaine. Note : lorsque fion dén·uit ~a scatu · hôce d,un pécra-
Caractéristi.ques: RobusE.esse (18) Doigté {9) Carac- 1
morphosisJ la ~""féature de dissipe dans t'ai.r.
cère (n) .. CerveBe (9) Ces aurib u.rs son cvalables pour une SL"UUc en pierre ca lca,j re.
Co,mpétences: Ferrailler (12), Planquer (9) Décan1per Si Je pétran1orphosis s'1 ncarne dans une scarue de meilleure
(IJ), Arnaquer (8), Grimper (8), R pérer (14), Nager (5),. qualicé ses arrtributs s~cn crouvent modifiés comme suie:
Inrinlidcr (r2)> Concorsion (6),, Bastonner (.18), Filer Pierre de taille: Robus{e&se +l. Armure +r
(ro), Acrobati me (7) Obsidienne : Robustesse +2, Doigré -1- A:rmurc +2
Arn1es :,Au choix (cf p. 276) ec crocs Marbre : Robustesse +3, Doigtt -2, Arrn ure +3 1
Créatures 1nagiques
1
Chasse11,r
1
4) et 5) de lance), ieapsu[e crache-feu (cf. dégâts du feu dlune façon très violerue dans un llcu qui lui est cher.
p. 160), capsule crache-acide (cf. Acide p. 161) Caractéristiques: Robusces c: (11}, Doigré (11) Carac-
Armure: Caiapa e (2) cère (rr), Cervelle (n)
Compétences : Planquer (12), Décamper (r4), Repérer (14),
Démon (mineur/majeur) Arnaquer (n.) Intimider (r2), Filer (16), Tricher. (t8)
Description: Les dé1nons sunc tous invoqués par les Armes : Aucune.
sorts des démono1ogue::s. Ils peuvent avoir n'importe Armur,e : Forme incorporelle (5)
quel aspecr, majs sonc généralemenc anrhropon1i0 rphes. Opcion de combat 6) : Arcaquespiriruclle: la créature fait
Chaque démon esc différent, il fauc donc déterminer -~ un jet de Caracrère en opposition avec la cible. Si la créa-
caractédstiques et compétences de n1anière a,léatoire (cf ture réussfr, la cible.: encaisse une ecchyn1ose. L1c cible peut
tableaux. ci-dessous et page .suivanr:c). dépenser 1 Cercle d~Jomb pour annuler ceue perte.
Caractérisdques: Robusresse (ld6-..r/2d6+r) Doigré ote: Les esprits protecteurs ne one pas affectés par
(id6+1/2d6+1), Ca ractère (1d4hd6), Cervelle (1d6/id8)
1
les pertes d ,endurance. De plus> lli peuvcnc traverser les
Con1péteaces : Ferrailler (3<l6/5d6), Planquer (4d6/rd6), murs ou le plancher de leur lieu d ,artache.
~~~~---T--~~~~
18 Lan eur de sort: iveau êLudianl (Sorcellerie el plusieur compétences 1e sort à 20)
19 tanceur de son : Niveau mage (Sorcellerie et plus.i urs compétences de sorl à 60)
20
...._.____ Lmmunisé aux armes : Il faut que les lan1
"'---_ soient bénites pGu pouvoir in fiiger de. dép
,
Elimentaire élén1ent. Ils sonc géaé.ralement anrhropomorphes
Description : Les élémentaires sonc des êtres magi- 1
ei contrôlé par un orr. Il n en exisce pas à [ 1état
que entièr~menr composés de nlaticre liée 3 un eul sauvage.
~ t-- _
PÊTENCES/ELÊMEN
__.._
BAU AIR FEU TËRRE
ROBUSTE SE 5 3 7 9
-----------------i---------+--------1------~--i-~------1
Doi t,. 7 9 5 3
Caractère 9 s 3 7
Cervelle 3 7 9 5
15 20 15 5
10 20 15 5,
10 15 15 15
Fureter 10 15 10 5'
25 10 5 5
15 5 15 20
Contorsion 15 20 15· 5
Ba tonner 1() IO 15 15
Filer 15 15 ]Q 5
Arme
Engloulis en1cnl: La créature fail un ce ·t d'opposilion de Robustesse contre la cible.
Option de combat 6) Si elle réus it, eUc absorbe la cible qui ne peul plus agir. Pour 'échapper, celle-ci doit
réussir un jet d'opposition de Robu tc-sse ontre la créanrre (1 fois/tour).
Armes ; Aucune Aucune Aucune Aucune
An11u1c : Élément 4 3 4 5
Robustesse 3, 5 7 8 9
Doigté l 2 3 4 s
Caractère 0 l 2 3, 3
Cervelle 2 3 4 5, 6
1~
~rn1es
-
0 5 ,s 12 18
~~4Jllper 3 4 9 12 15
...
·Grimper 3 5 12 15 15
Fureter c5 6~ - 15 15 J8
'
Nager - 3 8 IO 12 16
Intimider 6 12 13 15 17
'
Contarsion - 4 5 10 12 12
-
Ba tonn r 10 5 7 14 16
-
Filer "'-.,.. 11 10 15 12 15
_J
74
Plante animée Caractéristiques : Robustesse (12)~ Doigté (n:>), Carac-
Caractéristiques : Robuscesse (n), Doigté (13), Carac- tère (16) Cervelle (9)
tere (14), Cerv~lk (7) Compétences : FerraiJlcr (20), Planquer (17)~
Compétences: Planquer (10); Décamper (ro), Repérer Décamp~r (15) Arnaquer (20)~ Grilnper (12),
(12), agcr (9) 1ntirnider (5) Contorsion (14), Rcpérel' (18), Mencjr (25), ager (x), Intimider (20)
Ba conner (10) Concorsion (15)~ Ba to nner (22) Filer (r8) Acroba-
1
-
ln20 CAPACITÉ SPÉCIA:LB DES DÉMONS MAJEURS
-
Diplomate : RéussiLc au1omaliqnc sui· les jecs de la c:on1pécencc Prêcher
f
6 l\'laltr · d~armcs; Bonus de 15 à Loute le·s compétences d'arme
7 Inta ngiblc ~ Annurc à 5
8 Pics acéré .. e déu1011 peut projeter de piquants dont les dégât sont ceux d'un'e a1balète lourd
9 Grandes jan1bes : Bonu de 15 à !a con1pétence Décamper
Peau épaj se l
sont indiquées. la seconde correspond à la forme de filleu:e.
2
Caractéristiques : Robustesse ( 3), Doigté ( 5), Ca raccèrc
Écaillt.:s 3
(2/5) Cervelle (4)
Table des armes naturelles
ALLONGE
1
____l_D
_ ÉGAT
Endurance
----1 OPTION DE COMBAT
Pr-ise
4) OPTION DE COMBAT
Deuxièm auaque
5)
----~--~.;----------~----:
Grande griffe~ 1 Vilalité Déchiquetage Êv,entraLion
~~---- ------~--~~.---~ --~~-~
Crocs l Bndurance Pd ~ Briser
-~~~-------!!-----~-~~--~-~ --
Grandes dents l Vitalité Déchiqu Lage Dén1embrement
Bec , Enduranc • 1 Déchiqucta~e Énucléer - -- - - - - 1
_2~~----~-' Bndurance Assommer Pié1inemen1 _ _ _ _ _-1
Vitalité 1 Injectîon Énuc_lé_e_r ----~---"
2 1 Endurance Prise Étou!femcut
3 ----~----.....,~E-n_d_u-ra-n-·c-; 1 Ass{Jlnmer j Déséqui_li_b-
ra_g_
c ~---......:
Déchiquetage: ce coup requien la dépense d,r Cercle ci peut dépenser 1 Cercle de a.:nré f>OUr contrer l ~effet
d 'lnitiatiVt\ Ld''1 Cercle de Doigté. La créature découpe assommant.
alors sa cible en lambeaux er ]ui cause direcc:en1ent un~ Injection : La créature p~uc injecter son venin en
« blessure critique » sur le cableau de Vitalité. dépensant r Cerc~e d )Iniciative ec: r Cer le de D oigté. 1
Démembrement: la réusskc de ce coup demande * Piétinement: la réussite de ce coup demande 1 qu< lité
2 quaJirés d'écarr avec radversafre CC la dépense de I d 'écarc avec 1,adver aire, mais em mène direcc:emcn~ !a
Cercle d 'ln.iciative~ ec de 1 Cercle de Santé. La créa.tu re
1
cibJc u niveau ~ blessure » sur le tableau d •Endurance.
coupe alors un membre de sa cible et lui cause direccc- Celle-ci peuî con trer l'effer asso1nmant en dépensant 1
n1ent une « Blessure critique » sur le tableau <le VÊcalité. Cercle de an té.
CeUe-ci peut dépen er J Cercle de Santé pour co ncrer Prise : en dépensant 1 Cercle de Doigté) Ja créature
1
La ré forme du cu lt e 1
En 2662~ 1e clergé avait perdu tOuîe jnfluence sur * La Pensée combac les rénèbres <le nlanière ·p1r1-
la Pri ncipatri;é, ce qw ne resca pas sans effer sur J'en- tuell er physique. n faut l ibérer les royaume
sen1bJ.e du monde un1élorien qui connut une poussée humains d es cénèhres.
de Hbertarisme sans précédenc. Elyath avaic été partiel- * uivre la Pensée éJoigne le té nè bres. Bâtir le cuJrc: de
lcn1ent détruite c pillée par les troupes solomanes ec la Pensée repouss~ le chaos. C haque: croyanr apporte sa
l.es caisses écaienc vides. Tarquan Odadir s~ jcca dans pierre au n1ur de lumière el d 'ordre> p ro ccc reur contre
les flot,s et la m aison Assidoine pcrdh son emprise sur la corruption.
l>église au profit de Uliad Varovih. Chaque fidèle esr un partie de la Pensée er la Pensée
Ce det11icr invica deux ans: plus tard les aucoricés reH- es l en d1 aq uc fidèle~
1
g îeuses des autres royaumes d Umélor pour ce que l'on "" Le fidèfes sont le pilier du cu1cc de la Pensée. Pour
nomma le co,ncik: cfEJyad1. Les réformes suucru:relles qu~ ils soient soli.des, i]s d oivent respecrcr l'ordre établi.
furen[ n1cnées tambour barcanr et la Vraie Foi fut sauvée L'obéissance per·n1et [>harmonie, la dévotion donne la
des hétésies qui la menaça lent. Le Pacrjarcbe n1it à l' indffX pu]ssance et la. purecé n ourrü la lum ière.
La pureté 1atteiru par la bon{é,. le re ·pect, 1 humilité d'une égli s~ nornmeleverga. Chaque pere supérieur
la vérité et la fidéll1:ë. est le responsable spidrue.J des fidèle de son verger. ]I
* I.:héré-sie, la mi antliropic ] vol~ le mcnsongç., la esr aussj en chai·ge de rexécu jf du dergé c,est a lui
jalousie CC la fourberie conduisent à r impureté, aux qu'incombe: Jaca he d ·faire re pccccr les préceptes de
ténèbre et au chaos. la Pensée et le dogmes du culce.
Les pères supérieurs ont directen1ent ~ous leurs
ordres un bon nombre de prêcrcs alla.ne d >une dizaine à
Hiérarchie une cinquantaine .sc!()n1 Jà encore , le presdge du verger.
et lieux de culte es prêu·es les plus dévoués, se voient partojs confier
radn1inisrra(ion d>un écablissemenc 1nineur comme 1.es
La hiérarchie du culre de la Pensée a beaucoup monastères, couvcnrs ou abbayes.
évolué au cours des siècles pour fair~ face au nombre Puiviennent enfin, tout en bas d J' écheUe, le
toujour croissaur de fidèles ou aux différentes crises. novices. Encore jeunes} iJs n)ont pas fini leur formacio11.
L <lerni.ère rnodificatlon en daLe esL celle du Concile Tls étudient le écriture! ~r le dtur::ls au sein dc.:s église
d JElyach. Les sept Patriarches déddèrcnr d réorganjser ou des abbayes, espérant un jour être ordonnés pr,êrres.
pr.ofond 'me.nt le cuke, fin de le rendre plus souple, plus Les cathéd rale sonr de gigantesques bâtiments
efficace, mais a.us ,i plus nly.scérieux. en formt: d' écoUc à qua tre bra.n he.s. Chaque hranche
Les se·p t Pac:riarche. ·oru toujours à Jla rè!tc du clergé. supporte un docher qui culmine à. une quarantaine de
Il y en a un par ciré. Ils ont ]es guides spfritu ls de l'cn- mètres. Cc sont les plus gros est les plus beaux bâti~
semble de fidèles déddcnr de la politique générale de n1ents du culte de la Pensée. Ils peuvcnc accucilHr plus
1
l église et fixent les dogmes. cul le parriarche d>Elyach! de cinq miUe fideles chacun. Ces temples sont cons-
qui en est aussi le gouverneur, dispose de prérogatives cruics en pierres taiUées et les façades comportent de
diplomatiques plus importantes que ses pairs. nombreuses tarues er sculpcures ainsi que d>immenses
En dessous de patria1ches~ on trouve les a1·chevê- vitraux représenrant généralement les bataHl.es concr·e
qucs qui logent dans les cathédrales. CeUes-d sonr au les Ténèbres et laissanm: fikrer la lumière. Ils sont bordés
nombre dlune dizaine par cfré) corrcspoudanr chacune d 'allées voûtées et ont tous quatre encrées tèrmées par
à une zone géographique no·m mée domaine. Mais d~ in1me11ses porres en chêne bordées de colonnes tepré-
il ardvel n rcmps de crise> qu,un archevêque se voie entant les préceptes du cuke.
confier ia charge de deux ou plusieurs cathédrales. Chaque porte à un nom, la parce nord csr appelée
Puis vienncnc le pères supérieurs1 •1 y en a un à la
1
~ la voie des fidèles la porte sud (( la voie des rclair& ).>,
)) 1
tête de chaque église. On compte envir,o n une dizaine la porcc ou sr « la voie des rnalhemeW< » et celle de 1,est
d ' églises par domaine. Cercains domaine.sont d ,ailleurs « Ja voie des bienheur ux ». Les fidèles renrrent par la
plas de prcsrigc aux yeux des archevêques car ils por~e nord er SOI' cen( par la por i::e ,es't, Les pl~tres eux
comptent une quinzaine d églises. La zone d ,influence
1
rentrenr par la porte sud. La porte ouest n est utilisée
que par le personnes ayant un besoin urgent des services
du prêcrc; comme pour les demandes de droic d ,asile.
Les quatre branches consdr:uenr. l s «halls obscurs>),
car uè peu de lumière filtre. Us sont garnis de s ta.tues
dé1noiniaques er 1nqujécancc:s ~t sonl un passage obligé
po ur se rendre au c entre du cemple ·eul ~nd.roit vrai-
1
là pou.r parer à toute invasion héLodern1.e. Ce p,atrittrche, la Pensée ~>. Dans les clochers, garnis de gargouilles C[
expert ,en Jlratégie militaire, ,en profite pour mener de figures religieuses, d, énorme doches appeUent Je
quelques explorations dans les tMonts Ocres pour le croyants à la prièreJ alerrenr la popuJacion dlun danger,
D roit1
~ LES GARDIENS
d irection d 'un père~ Chaque cernple-caserne accueiUe
une dizaine de pères et donc une dizaine de meures.
Le p~re supédeur esc la plus bauce aucoricé da remplcJ,
DE LA Foi il nia de compte à rendre quJau ])atrîarche~ Il gèr,e ses
hommes comm.e bon lui semble.
en plus fanadques.
Puis Ge fut Ja nrus~«.nçe des Ténèbr:es~ Les Gardiens de
la Foi se jetèrent par nrilliers sur les armées infernales et les Ces glaives sont des armes bénites. Le symboie du
dragons. Lr!S pertt:S fiu.enir terribles et en 1768; pendant [a ,cuJt de la Pensée est finement ciselé sur chacune des
Bataille du Denier Salut, les derniers Gardiens de Ja Foi lames4 El les accompagnèreac les troupes de gardiens
dispaJJti 1aiooc avec f~ur prdre. qul Se JancèrenL face aUX démons lors des Seconde-S 1
redoutables. li y a trois meutes de nlousqueraires dans rivalicé csc crès forte. Le Grand Inquisiteur Général r
chaque te1np1e·caserne. un personnage énigmatique. Il se faic appdcr ÜrcroE
Personne horm.i les Parrjarches ne connair sa vdita le
identicc!. Il porte ~ permanence en plus sa runique
rouge ang un masque e porcelaine lan h s r l
L'INQUISITION ~ds~oe repr ranr: ~- 2'= ·mpassibl . ur c li se_
Beaucoup pen en ·il aim er un
et qu it na:etient lui-même c reus
L Inquisition fur créée lors du Concile d'Elyath en rumeur à. on uj er. On die p r, ex rnpJe .. que se \ · age
2664. Elle fut officiellem ne chargée de la répression de auraic été brûlé par Ic soume de la diablotin 1or d~ ,. -
nouveaux cri me d 'hél'ésie. Officieusen1enr., ies Patriar- plosion du quartier dle Blanche Lumière~ n ne sa1r nen
ches voulurent affaib]ircnt le pouvoir de Gardit:ns de sur lui, on pense seulemenr que c est wt ancien. gardien
la Foi quj con1meaçaienc à faire trop d 'otnbre à leur
1
de la Foi~ probablement noble Umélorien, ass,ez zélé r
autorité et à celle des. prêtres du culte de la Pensée. La extrémiste pour êcrie dans 1<.:: bonnes grâces du
coure récente insckution dressa de nombreux Premier Parrfarche. En cout cas, qulils
bûchers sur lesqueis moururent beau- soienr prêtres nocahlc , parralns
oup de scienrifiques de libres ou simples quid an1 rous le
l
hn app,réciait ces petites préparait une étrange décoélion. z~vant les yeux sur
promenades matinales l'Umélorie-t1., l 'anden demanda d'une voix sèche et
u'il déambulait dans la rue des ~ses, usée : « ~e pu. is-je pour uousJ messire ? » .(g.issant
flânant entre les étals ca/.f)rés des marchands. tomber 1tne pièce n-ouée su~· le con2ptoir, .(yhn
{air était emprunt d'insouciance et il se sentait répondit à mi-voix.· « .(fs épices ne relèvent pas
détendu a'U cœur de cette foule dont les bribes de assez les plats à mon goût. L.Âu.riez-vous dautres
conversations, perçues ,au hasard de ses ,errances. ingrédients à rne proposer ? » J! Solotnan hocha
lui berçaient ! esprit. Il était détendu 1nais n ~en la tête:1 écarta un rideau et invita son visiteur à
reffai.t pas moins prttdent, jetant régulière1nent des passer dans une autre salle.
coups d'œil alentourpou1· sassur:er que personne
ne le filai.t. v1rrivé devant une échoppe dont
l'emeigne avait connu des jours meilleurs, il s,e
permit un sourire et p,ouss.a la porte d'UX vitres c._/fssis à une table encombrée de sachets d'herhes
teintées de crtJSse. .('atmosphère oppressante et de poudres, ,de diverses jioles'i d'un alambic et
de l'établissement, dont la pénombre laissait d ,une lanterne, .(yhn, tout en broyant des feuilles
deviner un capharnaüm dtétagères chargées de de glô~th., repensait à son «client». Il lui avait
sacs d'épices, de fioles de verre et d'une rnultitu.de infligé sa prernière piqu1"e moins de troiJ mois plus
dlt.utres réciplents aux conten;ances douteuses, tôt, plaçant sur la paignée de porte de la cha·rnbre
s'abattit sur ses épaules alors que l ~iir, saturé de du bourgeois l'épingle annonciatrice1 celle marquée
senteurs épicées1 le saisissait à la gorge~ d'un dard noir. <JJe sa cachette, il avait pu voir
le bou,geois 1·etirer vivement sa main et la po1"tet
à ses lèvres tout en peftant contre l'incornpétence
de son personneL Puis, découvrant l'épingle, il
L/fb.and()nnant sa démarche nonchalantei ,(J1hn 1
s était calmé puis était ,devenu livide, en. prenant
se fraJ1a un passage parmi les rayonnages, ,enjam- cotucience de sa signification: dans si.x mois tou.t
bant des sacs de. matchandises, pour atteindre Le au plus il recevrait la troisième piqûre, celle qui
comptoi r derrière lequel un vénérable Solom,an lui ôterait la vie.
• "
• ••
~ L'HISTOIRE
mois ... Mais non. 1nais non, ne panez pas, je vous fais
DU n1archer ! Si vous respccrci. leurs lois - aux Féli ns - ils
ne vous a rrivera rien, ne vous en faices pas.
QUARTIER Quelles sont leu rs lois? Et b ien ... c'esr un peu
compliqué, mais disons pour faire simple qu' il vaur
mieux ne pas marcher sur leu rs places-bandes, à moins
C o1nmc je vous le disais, ce quarcier abritai! les de ne plus avoir envie de 1narcher après ça.
ranneries de Bejofa. Du temps où nolre bonne vieille Ah, oui, j'alJajs oublier, j'ai été un peu dur avec les
ciré ne fuisair qu'une avec Samarande, on ne pouvait bourgeois ; ils sonr en rrain de revenir à Bejofu. Avec
pas faire trois pas dans ces rues sans croiser des écals l'apparirion de l' induscrie, on en voir de plus en plus
vendanc coutes sorres de peaux. On y trouvafr aussi dans les parages. Je crois qu'ils cherchent de la main-
bien du cuir de rac raillé pour servir de couvre-chef aux d 'œuvre pas chère pour bosser dans leurs aciéries. Je
pouilleux que les plus fines vesres en fourrure de coca- ne sa is pas si ça part vrai1uent d'un bon sentin1enc ...
rrice destinées aux nobles er aux bourgeois qui vivaien L Mais au n1oins ça donne llll coup de fouet à l'éconornic
ici. Quoi? Les cocarrices onr d es plumes? O ui, ben locale, et croyez-mo i, el le en a vair besoin.
c'esr pas vous qu i racontez l' histoire, laissei-1noi gagner
rna croûte honnêtement au moins !
Bon, ou' en é, rais-Je.
. . >Ah, oui....
Enfin, vous connaissez l'histoi re, n'esr ce pas? Les LES QUAIS
gouverneurs one scindé Samarande en deux par le
Sahar, les nobles sont parcis, ec les bourgeois avec eux ...
abandonnant norre belle cité à elle-même. Ce qu'on ne Ah,nous y voilà. Nous sommes su.r les quais du quar-
d it pas, c'est que, privés de leurs rich issimes clients, les der des tanneries. Les peaux d ' ici écaienc si répucécs
commerces qu i fa isaienr la répurarion du quarcier ont que la municipalicé a va ir construit couc un réseau d 'em-
périclité. Je crois que la seule raison pour laq uel le on ba rcadères ec d 'entrepÔLS pour faire face à la den1andc
peut encore appeler ce quarrier « le quarrier des tanne- granrussanre. Regardez ce qu'il en resre : les p<>ncons
ries », c'est que le rord-boyaux vendu dans le bar du sonr vern1ou lus, des ca rcasses de bateaux pourrissent
vieux Ran1one esc bien capable de vous canner le cuir au fond du fleuve, les cncrepôrs s'effondrenr. .. Il ne
de l'i ncérieu r... reste rien de la splendeur d 'antan. Excusei.-moi, mais
Mais trêve de plaisanceries... Aujourd 'hui, ce quar- imaginer comme ces quais resplendissaient autrefois
tier esc tout de même un des plus courus de Bejofa. m'arrache toujours une larme. Que voulei.-vous, je suis
Après cour, on peur y sortir la nuir sans risquer de se un nostalgique ...
rerrouver une hetue plus tard débiré en morceaux dans Mais les quais ne sonc pas désertés pour aucanc. J'ai
une échoppe de rescaurarion rapide. Ne ricanei. pas entendu dire que les cncrepôcs servaient de laboratoires
bêccnicnt, je vous jure que ça s'esc déjà vu:\ Bejofa. Je ne aux Tsidoricns pour leurs expériences. Ça ne m'écon-
voudra is pas vous alaauer, mais on ne peur pas dire que neraic d'ai lleurs pas qu'un beau jou.r ils nous fassenr
Bcjofu soil· la plus fréquencablc des Sepr C irés. Mais, rous saurer jusqu'en .T méria con11ne l'aurre fou l'a fait à
rassurei.-vous; ici les Félins font la loi, une loi que peu Ancalia. Ma lgré cour, ces imbéciles sont colérés dans le
de malandrins seraient prêcs à concescer. quartier ; ils croulenc sous les cou ron nes, le commerce
de djablorine est fructueuit. Ec w1 bon dienc resce
11n bon clicnc, même s' il peut vous envoyer ad patres se passer d'eux. Demandez donc à Ahmed qui nenc
à cause d'une erreur de dosage. On ne va pas rescer l'épicerie s' il po11rrair fournir coutes sortes de denrées
crop longtenlps. Je me sens coujours un peu nerveux louches aux habitants du quarcier sans les "Taupes pour le
dans les parages de ces scientifiques, on ne saie jamais ravitailler. Er la vieille Panexi, la boulangère, vous c;roye-t
quds nouveaux moyens de se faire saucer le caisson ils vraiment qu'elle pourrait confeccionncr ses petics pains
pcuvcnc invcncer. collS les jours sans la farine dérobée dans les greniers de
Si vous voulez bien me suivre, on va s'enfoncer un Samarande? Voilà, où je veux en venir, si les Félins
peu plus loin dans le quarricr. représenrenc la maréchaussée de Bejofa, les 'faupes en
sont le garde-manger!
Ne nous éternisons pas, je préfèrerais ne pas servir
~ LES ÎERRES
de dîner aux nliséreux qui grouillent dans le coin.
MOLLES
t+~ ~~~-~ LES MONUMENTS
,! *
•
1 1
cemps de supplier, vous vous y perdriez en un rien de sollS, alors je vais vous offrir gracieuscmcnr mes connais-
temps, cr vous co11rnericz des heures avec comme seul sances s11r les différencs monuments que vous pourre-t
espoir qu'11n des élargisseurs de sourire susnommés s'en croiser en traînant vos guêtres dans le coin. Nous nollS
prenne à vollS. Ici, il fauc rester sur vos gardes, enfin, crouvons pour le moment sur la place du Cavalier sans
plus que partout ailleurs dans le quarcicr. Les pauvres Tête. Comme vollS le voyez, elle tire son nonl de cc
hères qui vivent là mangenc raremenr plus d'une fois magnifique bronze datant de l'époque des Secondes
cous les crois jours, er croyez-moi, ce qu' ils mangcnc "Ténèbres qui représenrc sans nul douce un quelconque
répugnerait nième le plus infâ1ne des gouris. héros de ces cemps n1audits. Mais personne ne sair de
C'esr aussi ici que se réunissent les Ezguirs du coin, qui il s'agic, I'inscripdon ayant été effacée depuis de
au cc;cu r du dédale de venelles, d'escaliers, d'arrière- nombreuses années. La rête du cavalier a écé arrachée
cours, ec j'en oublie sûrc1ncnt, qu i sonc l'apanage des plus rard, pendant la première Révolte des Bandeaux
1èrres Molles. li n'est pas rare de devoir passer par un Noirs. Ua duel entre 1nages q11i a niai rou rné. D'ailleurs,
grand salon vétuste - dérangeant par là même une vous pouvez constarer que la majeure partie des inlnlcu-
bande de délinquants défoncés jusqu'a ux yeux - pour bles bordanc la place ne sonr plus que des ruines ... Le
déboucher sur une fosse d'aisance gigantesque, vesrige seul immeuble qui tienne encore debout apparrient à
d'un anden puir de mine effondré. une bande de pecics dealers, les Chuchoccurs de Rêves
Bien entendu, les Taupes sont aussi très présents dans comme ils se fonr appeler. Des dégénérés qui ont pris
les Terres Molles, c'csc quand mêrne grâce à eux qu'on un peu trop de jésugen à mon avis. Mais on en rcpnrlera
peur admirer ce ramassis d'archiccccure branlanre. Ils ont plus rard, je vous les présenterai quand on aura fini de
transformé le coin en vérirable en1mcnral. Mais ne vous faire le cour des monllffiencs du quartier.
fiez pas à la prenlièrc impression que les gouris laissent
à la plupart des gens. Ici, les Taupes fournisscnc couc ce
que peuvent vous revendre les commerçanrs. Sans eu.x,
nous crèverions cous de faim en moins d'une semaine. lis
+ La bibliothèque
se servent de leurs dédales de galeries pour échapper aux Vous savc-t sans doute qu'après l'cxplo.ion à Ancalia
Félins qui aimeraienl reprendre à leur compte ce marché er la mon: d'lsidorio Marblade, une vague de fureur
parallèle. Mais les Taupes sont les plus efficaces dans cc concre les scientifiques s'csc répandue dans les Sept
cravail de ravitaillement, cc j'ai bien peur qu'on ne p11issc Cirés. Er bien ici, la populace s'en esL prise au ~ètil •
syn1bole du savoir du coin, la grande bibliothèque qui quatre chevaux cabrés entourant une naïade dénudl!e ...
reltnissait la plupart des ouvrages ja1nais écries dans il y a quand mê1ne de quoi s'émerveiller, n'est ce pas?
le:: Monde Connu. fis onl investi le bâtiment, brisé les C'esr sur cerce place qu'onc lieu les 1narchés hcbdo1na-
innombrables étagères qu'il contenait, déchiré les Hvres daires du quartier où vous pouvez acheter tout ce que
rares avant de les réunir au n1ilieu du Jiall. C'est là Bejofu produil comme vilenies, du plus rare des poisons
qu' ils y ont bouté le feu, Cl ceue consr.ruction magni- aux crânes humains qu'aEFcctionnenl les nécromants de
fique n'est plu.~ qu'une ruine aujourd ' hui. La nature a notre cité. Plus sin1plement, vous trouverez aussi de quoi
commencé à y reprendre ses droks, renaissant sur les vous nourrir sur le pouce - une saucisse dans un pain
cendres du savoir. On s'en sen désormais comme d'un chaud par exemple-ou quelques bijoux dérobés chez un
parc au cœur de notre joli quartier, et c'est aussi un bourgeois de Samarande.
lieu de souvenir pour tous ceux que les autodafés répu-
gnent... et j'en fais parrie, vous l'aure-.G compris!
+ La Porte
des Non Tannées
+ La" Font aine
des Ames Hurl antes Ne traînons pas rrop pa r ici; en dehors des jours
de 1narché, le coin est plucôc lugubre... Surrour qu'on
Mais si vous voulez bien continuer la visite, suivcz- approche d 'une autre des n1e.rveilles de cc quarrier. J'ai
moi par id, je me ferai un plaisir de vous monrrer égale- nommé la Porre des Non Tannées. Celle-là, vous vous en
ment l'une des plus belle fonraines de la principauté. On douta;, a donné Heu à de nombreuses plaisanccries, bien
l'appelle la fontaine des Âmes Hurlances. Oui, je sais, qu'elle aie perdu un peu de son sens premier. Auuefois,
c'esr pon1peux, mais arccndcz d 'enrendre le son qu'el le c'est par cette porte que les fournisseurs de peau vena ienc
produit ec vous comprendrez. LI arrive - quand le cemps Uvrcr leurs marchandises, d'oi1 son nom, la porte des
vire à la pluie- que sa vieille cuyaurerie se remette en route peaux non can nées, et les irnporrareuts venda ient leurs
er alors on jurerait entend re un avanc-gotir des tourments produits à la criée juste derrière les remparts de la cité.
de l'enfer. Tenez, la voilà, n'csc-clle pas magn ifique, Désonnais cc sont les petits can1pagn;uds qui é1nigrenr
•
-
vers la ville qui empruntent cerce porce... comme je vous poisson pas cuit... E1 bien, croyez-moi si vous voulez,
l'ai die, on en cigole encore aujourd'hui. mais sa bouffe est loin d'êcre dégueulasse en définitive.
Pour l'anecdote, vous voyez la scacue du violo- Je crois que c'est le côcé pratique et rapide qui nous a
niste sur le montant de droite? Er bien on murmure cous séduits. En quelques minutes il vous prépare un
dans les milieux occulces du quartier qu'il joue un petit repas pour crois sous ct il vous l'emballe dans
air mélancolique les nuits de pleine lune. Ec selon la du papier - du vrai papier - pour que vous puissiez
rumeur, quiconque jouerait avec lui une nuic entière l'emba rquer ec le manger où ça vous chance. Au début
serait assu ré de découvrir je ne sais quel secrec. A moins il faisait surtout des spécialités de là-bas, 1nais il s'es1
que ce ne soie un trésor... enfin bon, vous connaissez diversifié depuis pour répondre à la demande. Grâce
le problème. l'erson nellen1cnc, je n'ai jan1ais vérifié si à lui, on peur ma nger pour pas cher, Cl c'csc vrai qu'on
cerce statue s'arnusa it à jouer de son in scrun1enc, ec je Je remercie cous pour ça. Les Taupes lui fournissent
n1'en ga rderais bien si j'écais vous. cous les ingrédients donc il a besoin cc il paye sa caxc
Tenez, jccc'l. un coup d '<x:il sur vocre droite, vous aux Félins, conune tout le n1onde ici, cc qui foie qu' il
voyez ceccc loque ? Si, là, juste à côté de ces vieux est vraiment bien inrégré 1nainccnanc. Une vraie figure
ton neaux, nippé comn1e un sac qu'on aurait laissé incontournable du q uarricr !
n1oisir cinq ans dans un encrepôc plein de vcnn ine. Et Mais Cheng \Xlu n'est pas vraiment clair de cous
bien, ce cype là, c'est Siegfried !'Aveugle, sans douce le soupçons, vous savez. Depuis qu' il esc arrivé, la popu-
chef des n1endianrs du quartier. li esc en cheville avec lacion des chiens errants de nocre quartier a foncn1enc
les Ezguirs en roue cas, je l'a i vu traîner du côté des diminuée, allez savoir pourquoi. Moi je crois qu'il les
Terres Mol les il y a de cela à peine un mois. Il avait mec dans sa soupe, une sorte de rago(a aux épices. Er
l'ai r de s'être fair engueu ler, quelque chose de correct. U bien, j'aurais jan1ais imaginé que ça puisse avoir aussi
fauc dire que la mendicité n'esc pas vraiment l'accivicé la bon goût un chien errant... Enfin. on médit, on médit,
plus lucrative à Bejofa, et encore moins aux tanneries. mais depuis que Cheng s'est insrallé, on a pas connu
Mais ça va peur être changer avec le recour des bour- de vraie diserte, je me demande s'il n'y esc pas pour
geois. Siegfried, je vous préviens, n'est pas plus aveugle quelque chose. D'ailleurs pendant la sécheresse de
que vous ou moi. Il fair jusre semblanr, h istoire d'api- l'a nnée dernière où le blé avait brûlé sur pied et où les
royer les pigeons. En cout cas méfiez-vous de lui : avec bêtes ccevaienc, il est rescé ouven et a mên1c distribué à
sa peLice bande, il n' hésite pas à s'acraquer aux cibles manger aux affamés ec aux nécessiteux. Pou rra ne c'es1
isolées quand les cemps se fonr crop durs pour vivre au pas son gen re. En fair, je crois qu'il se sent chez lui
crocher de la sociécé... maincenanr.
+ LES COMMERCES
~ L'épicerie
d'Ahmed Ben Bogart
DE LA RUE Juste à côté de l'étal de Cheng Wu, c'es1 l'épicerie
d 'Aluned Ben Bogarc; je Cl'ois qu'ils s'a rrangent cous
MICMAC les deux pour qu'il y ait coujours de CJUOÎ faire à bouffer
1 chez le kesbice. Ahmed est un solon1an, et vous savez
que ça, c'est plutôt 111al vu dans la Principauté. Mais
+ Le restaurant Ahmed est un bosseur comme on n'en voit plus. Son
épicerie est ouverce jour ec nuit, je crois qu'ils se relayent
rapide de Cheng Wu avec sa fen1me ec ses môn1es pour pouvoir accueilli r les
Bon c'esl pas cour ça mais j'ai un petit creux moi ; clients quelle que soit l'heure. Un type génial Ahmcd,
ça vous dirait pas de m'accompagner jusqu'au keshice il a coujours le sourire ec... Vous ne lui direz. pas que je
du coin ? Ce vieux Cheng Wu, on aurait jamais cru vous ai vendu la mèche hein ? Er bien il lui arrive assez
qu' il arriverait à s'accli mater quand il esc arrivé dans le fréquemment de faire crédit aux pauvres du quartier ec
quartier il y a de ça deux ou crois ans. Les gens du coin d 'oublierqu'ils ont une ardoise. Une bonne pâte comme
se sont foutus de lui quand il a ouvert son pecir restau- lui, on en voie raren1enr par les temps qui courent. Un
ranr, surtout qu' il a essayé de nous vendre du poisson rype précieux, moi je vous le dis !
pas cuir... je sais pas si vous vous rendez compre, du •
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•
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M11is on a cous u11 peu peur pou r lui, vous voyci? cercle qui englobe trois ou quarre qua rtiers de Bejofu,
Ahn1ed il esr fier, il ne se laisse pas fu.cilement in1pres- les chats, eux, prolifèrent...
sionner. JJ lui arrive de refuser de payer sa raxe aux Félins.
Il est baraqué Ahrncd. Une fois les tcois matous qui se
sont pointés chez. lui pour casser quelques rrucs, violenter
un peu sa famille ec repartir avec son argenr... Er bien, ils
+ La boutique d'Alvardo
sont repartis la queue encre les jan1be.s ec les dents sur le 'fenez, vous voye?. cerce bourique qu'on croiJ:aic
plancher de l'épicerie. li les leur a pétées une à une. C'est faire pour que les diencs la fuient ? C'est un magasin
pas un cenclreAhn1cd quand on s'en prend à sa fumille, ça de fournitures diverses. On y rrouve de roue: rorches,
J1on ! 'Pou r le momenr, les Félins n'ont pas bougé ; ils savent pelles, pioches, cordes, lanrerncs er coures ces sortes de
perdnemmenr qu'ils pcuve11r se débarrasser de lui quand choses. Un vieux nain la rient, un ancien mineur qui
ça leur chance... Sauf que cet épicier esr indispensable à s'est lancé dans le commerce après avoir eu les deux
la bonne n1arcbe de ce quartier, et ils le savent aussi cour jambes brisées dans l'cffondremenr d'une mine. li s'csr
CQ1nn1e il le sait, c'esc 01oi qui vous le dis! Us conrinuenr bricolé unesorre de fauceuû sur roulerces qui lui ptrinec
donc à s'observer cornme deux coqs se rouroanc aurour er de continuer à se déplacer, car le pauvre n'a pas eu les
Al:uned reste une figure importance du quartier, soutenu moyens de se payer les soins des prêtres er il n'a jamais
par la poptLlace. Les gens doivent vivre à tcavers lui leur retrouvé !'usage de ses jambes. JI en garde une certaine
besoin de révolte ... En faic, cerce situation arrangerait les rancœur envers le resce du monde. Mais si jamais vous
Félins que ça ne m'éronnerait pas. avez des potes qui ain1enr bricoler, parlez-leur de cette
bourique. Même si le vieux Alvardo est une vraie peau
de vache au caractère de buzzuk enragé il n'en reste pas
~ La boulanaerie moins que son matos esr sa ns doute le meilleur de: tour
de inadame ~an exi Bejofo.. Ma.is je vous préviens rour de suire, il n'a pas
tendance à fai.re crédit, je dirais mêrne que vous avez
Cene rue, c'est la rue des Roses mais encre nous on inrérêr à le payer rubis sur l'ongle. Er n'essayez. pas rrop
l'appelle la rue Micmac. Bon, ça veur pas dire grand- de marchander avec lui, û esr plus dur en affaire qu'un
chose, c'esr juste dC1 à l' habicude qu'a pris Ahmed de Izgane, c'esc dire.
dire que le coin csc un véritable mic1nac, une expression
de chez lui je crois bien. C'esr donc dans cerre rue qu'on
rrouve la plupart des commerces du quartier. Là, vous La cave à vin
voyci, c'csr la boulangerie de dan1e Panexi, une bonne d'Hubert Jeraak
pâce elle aussi, mên1c si elle préfèrera it se couper un bras
plurôr que de faire crédjr aux habirancs du quartier. E n Par l'escalier que vous voyez là, on peut accéder à la
fuit, elle s'occupesurcourdes gosses de la rue qui crèvent cave d'Huberr. Ce gars là vienr de Djeddi.r, cc depuis
la dalle. S'ils l'aident à faire ses pains le marin, elle leur qu' il s'est installé ici, il a sans cesse amassé coures sorces
offre le couvert pour la journée. Ne vous inquiétez pas de vins, plus rares les ttns que les autres. Je crois qu'il a
si par hasard vous passez dans le coin avanc le lever récolré une petite fortune depuis le temps. il dirige une
du soleil er que vous voyez un arcroupemenr de mômes perire bande de malfrars qui passent leurs nuits à déva-
dépareillés aucour de sa boulangerie, c'csc normal. liser les caves des bourgeois de Samarande. Ils leur volent
Quand Cheng Wu s'esr insca llé, elle a eu peur leurs 1neilleurcs bouteilles pour venir les enrasser ici. Er
qu'il ne coule son perir comn1ercc:. Elle a fair roue un ensuite ce malin les revend à prix d'or aux bourgeois
barouf pour qu'on le force à quiner le quarrier, mais il revenus s'installer à Bejofà. Ce n'esr pas w1 mauvais rypc,
a résisté. Er croyez-moi si vous voulez, on dirait que ça il offre assez souvent un perit verre aux pauvres soiffards
va m icux encre eux depuis quelques temps. Beaucoup du coin. Er si vous êres prêt à raper le carton avec lui, il
n1ieux 1nême si on en croie la tendance qu'a le vieux y a de grande chance pour qu' il vous offre une bouteille.
keshire à aller passer la nuit chez. elle... Ça fair les gorges j'allais oublier, û esr aussi le fournisseur officiel - en vin
chaudes de rout le quarcier cerce histoire. Tenez, une du moins - de cous les débirs de boissons du quartier, ce
coïncidence: il se trouve, voyez-vous, que les animaux qui fait qu'on a roujours du bon vin à boi re où qu'on aille
préférés de madame Panexi sônl les chars. Elle a la poser ses fesses er lever le coude 1
lubie de servir cout un tonneler de laie aux minous du
coin cous les marins qu'Arlam fair. Er bien allez savoir
pourquoi. même si on a plus un seul chien dans un
2.90
...
~ LES ;
PRINCIPAUX autour des Délices de l'Orient. On y trouvait routes
sorces de nobles, ils venaient se monrrcr au théâtre
ETABLISSEMENTS comme ils allaient de rcmps en temps à Samarande
-4--4-- 1
vjsiter la cour du Prince. C'est ici que se cramaient
les intrigues de la haute société. On y a vu fuser les
M aintenant que vous avez vu la rue Micmac, je plus belles insultes de toute la Principauté. Un duel
peux vous en1n1ener faire une visire un peu plus cous les soirs, du sang et des lannes... À vrai dire,
approfondie de notre beau quarrier er des érablisse- pour les petites gens, le specracle ne se dérou lait pas
ments qui le fonr vivre, après les commerces qui le sur scène, mais dans les gradins des nobliaux qui
fonc manger. venaient une ou deux fois par semaine amuser le bas
peuple de leur ai.rem prunté. Chouette spectacle.
Aujoucd'hui, le théârre a fair cornrne qui dirair un
+ L'hospic e retour aux sou rces. C'estle lieu idéal pour les croupes de
de Mamie Cro1nbloss théâtre amaœur, les musiciens de Bejofo., les orateurs er
roures sortes de profireurs qu i se dén1erdcnr pour vivre
J.:uo des écablissc1nents dont nous som1nes les jusre en ouvrant leur grande bouche et en gratouillant
plus fiers est, sans aucun doure, l' hospice de Ma1nie quelques boyaux de chats... Cela dit, si un soir vous
Crombloss. Une gentille petite vieille, une gourie sur avez une provision de fruits un peu rrop mûrs, c'esc
le déclin, débroui llarde cc astucieuse, qui a décidé de l'occasion d'un diverrissemeot pas cher. Bon, bien sûr,
venk en aide aux clochards qui chaque hiver meurent il vaut mieux éviter d'en faire trop, i1 y a quand même
de froid dans nos rues. Je la soupçonne d'organiser une organisation derrière cour ça ; éventuellen1enr en
quelques coups avec son équipe de vieux branlants pour cheville avec les Ezguirs.
payer ses ardoises chez Ahmed cr madame Pancxi. Je En fait ce sont des ad mi.n iscrateu rs de génie, ils
crois qu' ils fonr surtout des arnaques du côcé de Sama- exploicenc cour ceux qui survivent de leur arr en leur
rande dans les quartiers petits bourgeois. Du genre: fàisanr promeccre d'effectuer quelques petits boulots
" Ô Arlan1, que ces pauvres ont l'air 111al en point ... Ce à leur compte. Rien de très méchant, et toujours lié
n'est rien Martine, ju.ste quth[uts indigents! Do1111ons- à leurs talenrs respectifs. C'est comme ça qu'on a vu
leur qllll11d 111b11e quelques pièces qu'ils puissent dor111ir une croupe d'acrobates cambrioler une des académies
au sec et: soir... " Ec cretera et crerera... d'escrimes les plus friquées de San1arande. Ou encore
Toujours esc-il qu'elle s'en sore plutôt bien ; son cerce troupe de théârre qui a délivré l'un des men1bres
imJneuble doit coinpccr une vingrn ine de pension- de la bande qui s'était fuie serrer par les cognes, et cc
naires plus ou nioins réguliers, qui bossent pour elle en faisant croire à cout le système pénirenriairc qu'ils
er rerapenc sa baraque. Le soir, les vieux se réunis- avaient l'aval de la justice.
sent dans la petite cour, à laquelle on peur accéder Mais bon, que cour cc que je vous raconte ne vous
par cette ruelle, à droite de la bâtisse. J'y ai entendu rebute pas. Le Grand Théâtre esc un lieu sûr où il y a
la pluparr des légendes er des fa its hisroriques que je souvent fou le. Veni r s'y perd re pou r se1ner un poursui-
vous ai rapporcés, et bien d'autres enco re. Si ja1nais vaor a sauvé la vie à plus d'un de nies vieux camarades.
vous voulez vous renseigner sur un mythe ou une Us pourraient vous en raconter de bonnes sur cc chéâcrc
anecdote de Bcjofa, y a qu'un seul endroit, 1'arrière- dans l'arrière-cour de Mamie Crombloss.
couc de Mamie Crombloss !
-
'
Les Félins les surveiJlenr, mais comme
ces imbéciles leur paient la
dîme de l'herbe, ils les lais-
qui vous remontera le moral. J 'ai no1nmé, la rue du
Crève-cœur !
--
n1oi, David se foucnirait
chez Azhib, le proprié-
+ Les Délices de l'Orient
taire d e la fumerie des Ah ... nous voilà dans la rue du Crève-cœur, ici vous
• 1anneries : il a de entre?. dans le Heu le plus intensément débauché de tout
la bonne came... le quartier - voire de cout Bejof.'l l Outre qu'on y croise
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plus de prostiruées que de pigeons c::r de rars (quoique pour les pauvres, où l'on trouve les purains cr les
pour les rars, il ne faudrair pas fouiner bien loin pour uavelos les plus âgés ou pas assei. minets - voire
en dégorrer à mon avis)... Er bien ici, juste au milieu même malades - qui ne peuvent plus assurer dans
de la rue, trône l'un des plus célèbres bordels de route le bordel propremenr clir. L'érablisscmcnr lui-même
la principauré, les Délices de l'Orienr. Il a une longue esr réservé à une clienrèle plus classe. J'ai entendu
hisroire derrière lui. Il a éré fondé il y a une crenraine dire que de nombreuses réunions de la Famille s'y
d 'années pour servir de lieu de détenre aux grands déroulenL Vous pensei. bien qu'un gars con1me moi
ponces de la Famille d es Anciens. En plein cœur de n'a jamais eu l'honneur d'être adn1is à l'inrérieur.
Bejofa, da ns l'un des premiers quartiers que les Félins Mals 011 die que les propriéraires précédents auraient
one co ntrôlé. Les Félins avaienr appris la nouvelle avec insrallé un décor keshire. Vous voyez le genre? Des
joie, vous imaginez bien ... n1ais la prosrirurion resta it murs en papier er des 1natclas pa rtouc par rerre ... bien
la spécialiré des Anciens, et ils ava ienr roue prévu pratiques les marelas ...
pour maintenir la n1a ison en place. fis ava ienr payé Mais ces considérations bassement 1natérielles
les Taupes pour équ iper l'end rOi l de nombreux tunnels mises à pa rt, il esr vrai que ce bordel aide gra n.dcm cn~
discrets re lia nt ln cave à cl 'a urres 1naisons d e Bejofa, pour L'économie dL1 quartier. Les gens du co1111nun·
voire n1êrne de Samarande. Les ' lîtupes one vécu l'af- - ceux qui s'occupent de gérer l' intenda nce pour les
faire comn1e un vérirablc pied de nez à leurs en nen1is fé)jns - se fournissel)t chez nos co1n1nerça nrs, ils
de toujours. Comn1e de jusre, les Félins en o nt tiré une fonc un peu tourner la boutique quoi. lout le monde
rancœur renace envers les Anciens, er cerre histoire est respecre les Félins ici, er ils nous le rendent bien en
un peu le genre d'érincelle qui aurait pu n1crrre le feu dé:finirive. Pai res attention à vous, d'ailleurs. Si vous
aux poudres... Er pourquoi pas pousser les matous vers faites quelque chose da ns le quartier, il vaudrait mieux
l'alliance avec les Fils du Sabre qui a scellé le descin les préven ir. Ils ne sonr pas rendres avec les indépen-
des Anciens. danrs, sauf s'ils prennenr la peine de bosser pour eux
Les félins onr hériré de l'érablisscment. Er là où de remps en cemps. Enfin ... Je vous aurai prévenu ...
ça leur a vraimenc réussi, c'est qu' ils one su l'adapter
à coures les bourses - sans jeu de
~ LES DEBITS
~
mots. La rue du Crève-cœur
DE BOISSONS
1 1
r .,.~
propre ou vivable! Mê1nc si j'en
5 - Place d11 Cavalier sa11s Tfle
6 - Le vieux théâtre
! appréciera is l'idée, je vous déconseille
de n1e payer un pcric coup dans chacun
7 - Les quais
-'t des bars que nous allons croiser, nous roule-
8 - Les Délices de /'Orie11t .•
9 - 14/e du Crèvt·cœur
rions sous la table avanr d 'en avoir visité la
10 - lA bibliotlzique moirié.
J1 - lA Grande Place
12 - L'hospice
J3 - l:Eclrappée Btllt
14 -I.agargorede Youssef
+ La fume rie d'Azhib
l 5 - lA f11n1trie d'Azhib Ben tiens, pro6cons d'êcrc dans les parages du
16 - Le Duc Étie1111e Grand Théârre pour faire un cour 11 la fun1eric des
• •
17 - L'Ec111noir
Tanneries. Je l'appelle la fumerie des Tanneries parce
18-l.ecabarel de Yorguë
qu'Azhib - le patron - l'a aménagée dans une ancienne
J9 - Le Puisso11 L11ne
20 - I.a Lie du Calice tannerie. fi s'esr servi de l'archireccurc précédente pour •
jamais pu imaginer.
Les acteurs n'étaient
~
rôle de personne. Mais Yorguë csr un ogre, ec là croyez- L' Ecum oir
moi, vous n'avez pas envie d 'en savoir plus...
Ah ... je vois que n1onsieur connaît le sujet. Er Le dern ier érablissen1ent des qua is s'appelle
ça ne v0 us inqui ète pas plus que ça? Tant 1nieux... l'Écu1noir. Le patron, un certain Maxin1e Sélon1ek,
Yorguë, même s' il esr un peu excentrique, n'esL pas fair aussi à manger pour les plus tén1éraircs; selon
un si mauvais ogre. Bien sC1r, il se nourrie exclusi- llli, roui ce qlli ren1ue sous l'ea u est conso1111nable, e r
ve1nenr de chair humaine. Mais uniquement celle il fair tourner sa perite aH'aire avec cette philosophie.
des cadavres. Vous me direz que ce n'est pas parce Cela dit, il a un vrai calenc, la plupart de ses plars sont
qu'il rue ses vicùmes avanc de les dévorer qu'il esc loin d'êcre immangeables, bien au concraire. Je ne
quelqu'un de bien, ec je vous l'accorde. Mais ce lui fais pas trop confiance, c'est un Uméloricn pure
cype a passé un 1narché avec les pires racailles de souche crès fier de ses origines. li est le plus heureux
Bejofa, er ces saligauds vonr creuser les cimetières des hon1n1cs depuis le chaogemenc de gouvcrnernent
pour lui. Ils lui ramènenr cout ce qui esc à peu près à Samarande ; il ad 'ailleurs sauré sur ('occasion pour
n1angeable. Tous les fru its des ci111crières ne sonc pas in cerdire l'cn rréc de son érablisseincnt à coures les
uti les qu'aux mangeurs de chair hun1aine, beaucoup espèces non humaines. li étend raie sans clou ce l' in-
le sont aussi aux nécromanrs er dé n1onisres qw infes- cerd icr ion au non Un1éloriens s'il n'avait pas peur de
tent notre jolie cité. Yorguë e n connaîc une bonne perdre ses clients. Jcne sais pas con11nenc il faic pour
parcie, ils viennenc se fournir en matériel pour leurs résister aux Félins, mais j'ai entendu dire qu' il ne leur
immondes sortilèges dans son cabaret. C 'est pas avaic ja1nais payé la moindre caxe. Ça ne m'étonne-
une blague, ce que je vous raconce. Si vous y allez, rair qu'à moitié qu'il soie protégé par les Méloricns :
vous verrez : il a une ardoise sur un 1nur où sonc vous savez qu'ils ont beaucoup de pouvoir à Sama-
inscrites les commandes de ces hérétiques et ce qu' ils rande depuis le changemenr de régirne. L'Écumoic
paieront en échange. C'esc pas vrai1nenc un bouloc esr un peu leur succursale à Bejofa, mais je ne crois
ragoC1ranc, mais pas mal de gars dans le quartier s'en pas qlle les Félins vo ient ça d'un rrès bon œ il, 1nême
soneor grâce à ça. Faut pas être dégoûcé par les corps si pour l' instanc ils n'onc rien fa ir pour se débarrasser
huma ins cc faur pas cracher sur le trava il 1naoucl, de Maxime ec de ses idées raciales dégueulasses. Une
niais ça gagne plucôr pas rnal. nuit ou l'a utre, ils brûl eront so n immonde gargorce et
Yorguë n'a jamais eu de problènles avec les Sélomek se balancera au bouc d 'u ne corde. À moins
Gardiens de la Foi, cc qui m'éconne d 'ailleurs, ses bien sCir que les Félins aienc un quelconque incérêc
dangereux amis n'éLanl pas vraimenr djscrers. Si à le garder en vie. Certaines rumeurs évoquent leur
jamais une Meure faisait une descente dans son projet de: retour dans Samarande, où ils dcvronc faire
cabaret, ils ne seraient pas déçus du voyage ; ils face aux Fils du Sabre qui one acquis une cercaine
pourraienr embarquer cout le monde pour les livrer à nocoriéré là-bas. Peuc-êcre que les Félins covisageoc
l'inquisition. Tl y aura ir sans douce quelques bûchers une ai lia nce avec les Méloriens. Ce ne serait pas vrai-
q ui fleurira ient aux Tanneries. Je pense pour ma parc n1ent du goûr de la plupart des Bcjofards, 1nais les
qu' il a uouvé quelques pattes it graisser pour s'assurer Félins ne sont pas du genre à fai re la fi ne bouche
la rranqui lli ré. Il para1c 1nême qu'il esr en cheville quand leurs intérêts sont en jeu. Tourefois, je vous
avec les Thaumarurges, vous savez ce rre bande de déconseiIle de vous aventurer dans cc rade miteux
vieuJ.'. cinglés aux chapeaux pointus qui sont prêts si vous n'avez pas une très bonne raison de vous y
à vendre leurs ancêtres pour quelques mierces de trouver.
pouvoir en plus. Et les plus belles divagarions rescenr
quand mên1e cene histoire sur ses prétendus liens /
•
quelle époque il a vécu exacce1nen c, c'est le genre de + La Trébuchante,
décai 1 qu'on oublie. Mais je peux vo us affirnier que le tripot de José
Bejofa cc Samarande n'éra ient qu 'un e seu le er mên1e
cité. Le Duc éra ie un nocabl e de Bcjofa à l'ambition Nous voil à de rerour du côré de la rue Micmac.
sans li1nire. li souhairaiL, si 1nes souvenirs sonc bons, lei, vous pouvez crouver la 1"rébuchance, le scu 1 véri-
acceindre les plus hautes sphères du pouvoir. Un peu table Lripot du quartier des Tanoeries er, croyez-moi,
classique con1n1e ambition je vous l'accorde, mais c'esr pas rien de le dire. José, le propriétaire, esc un
les méchodes qu' il a développées pour y parvenir vieil escroc à la retraite. ll a monté des arnaques à
l'éraient moins. En effet, il a été le premier adora- faire pâlir de jalousie les plus grands menceurs des
teur de la Vierge Noire dans les SepL Cirés. Enfin, Sept Cités. li pourrait donner des cours aux plus
adorateur est un bien gra nd moc. Je suis persuadé audacieux, je c rois d 'ailleurs qu'il était en affaire
qu' il a créé cette secte de coures pièces pour servir ses avec la rroupc de théâtre qui a libéré l'un des
intérêts. JI a réuni de nombre ux notables de Bejofa proprios du Gra nd Théâtre de la n1aréchaussée. Son
autour d e lui, 1nais aussi des bourgeois cc quelques établissen1enr est un vrai parad is pour cous ceux qui
ecclésiasc iques ambitieux déçus par l'Arl:11n isn1e. aiment parier leurs couronnes. On peur y jouer à cous
Vous con naissci sans douce su ffisa m mcnc de choses les jeux de cartes possibles ec imaginables, il a niêmc
sur la Vierge Noire pour que je n'aie pas besoin d e fà it insraller plusieurs tables comme dans les casi nos les
m'étendre sur le sujet. Il a cUssén1iné la plupart de plus courus des quartiers nobles de Samarande. Toul
ses adeptes à des posres srracégiqucs cr préparé son le gratin des truands de Bcjofa s'y rend une ou deux
coup d 'état avec minutie. Mais l' Église d 'Arlam a eu fois par semaine, dans le sous-sol qui leur est réservé,
vent de ses intentions - sans douce un de ses disciples pour jouer un peu avec leurs nerfs cr surcout se 1enir
qui l'a trahi. .. Les Gardiens de la Foi l'ont craqué au courant des dernières manœuvres entreprises par
dans co ur Bejofa, er ils o n1 réussi à le coincer ici, les autres Familles. li règne là-bas une sorte de trêve
dans le quartier des Tanneries. Tl s'éLa ic réfugié da ns encre les .Fa n1illcs, cc les plus grands dignicaires de
la bâtisse qui abrite l' écablisscmenc du 1nê.1ne 110111 Bejofa peuvent s'y retrouver sans risques afin d 'assouvir
aujourd'hui. il y a eu un terrible affronce1ne nt encre leur vice. Bien sCir, la salle du sous-sol est réservée à
la sec1e et l'Église. Les A rlam istes one gagné, bien une clientèle huppée ; vous, vous n'aurez accès qu'au
entendu, n1ais le perir peuple a assiscé à un véritable rei-de-chausséc. Mais c'est déjà pas mal, vous pouvez
massacre ce jour-là. Er même si le Duc y a trouvé la me cro ire. La grande attraction est sans doute l'orga-
mon, vous savei comme moi que la secrc, elle, existe nisation hebdomadaire de con1bats de dragonnets; ils
roujours. sont réputés dans roue Bejofu, ci il n'est pas rare de voir
Je suppose que le Duc Étienne reste un point de certains amateurs de Samarande venir y assister. La
ralliement pour cous les adeptes d 'aujourd ' hui. Mais Trébucha nec, c'est le paradis dLL joueur. Des forruncs
ils se sont fait discrets ces derniers remps. N ' imporce s'y échangenr tous les soirs...
qui peuc aller boire un verre là-bas. Cela di e, je suis
à peu près sü r qu' il ne faudrait pas fou ill er rrop
loin pour y trouver llne arrière-sa ll e transformée + La gargote
en temple déd ié à la Vierge Noire. La patronne est de Youssef Ramone
une excentrique qui ne cache pas son appartenance
à la secte ; coucefois, comme je vous le disais, el le Non loin de la rue Micn1ac, on rrouve aussi une
a l' intelligence de ne pas incerdire l'entrée de son petite gargote plu rôt réputée dans les Tanneries à cause
établissen1enr à ceux qui n'en font pas partie. Et de son pacron LTès sympathique, Youssef Ramone. Cc
elle paye régulièremcnc sa taxe aux Félins qui lui type génial, on l'adore dans le quartier. li est prêL à
laissent donc faire ses perires affaires sans poser de accueillir n'importe qui dans sa caverne, il paye sa taxe
questions embarrassanres. Un écabl isscmenr correct aux félins corn me cour le nlonde, er il esr sans douce le
donc, à l'ambiance feutrée et agréab le, idéal pour un seul dans cour le quartier à en savoir plus que moi sur
petit dîner avec votre derniè re conquête. Mais je ne ses habicanrs et les n 1n1eurs qLLi y circulent. Je ne sais
saura is trop vous conseiller de ne pas y alle1· rrop pas exacre1nenr con1n1cnc il fai r pour fla.ire tourner IR
souvcnc; Miranda - la patron ne - pourrait finir pa r baraque vu qu' il ne se passe pas u ne soirée sans qu'il
se mé fie r ou essayer de vous embri gader ... offre une rournéc générale de son tord-boyaux nlaison
à ses dienrs. •
June vous avais pas parlé de son cord-boy'a ux? 1J esE La t1u it, le Calice est le re père des ombres ; les Jampes
pourr:ant r 'puté dan. tout Bejofa>on vient de loin pour à huiles diffusent une lun1ière jaunâtre terrible pour
y goûctt, je vous ass ure. li faut dire que le vieux Ramone les di..scu.ssions en coul isses. Vous trouvez pa,s que les
a insraUé loure une distilJeric dans S"a. cave. C ,csr: aussf huit gro p,Wcrs qui encadrent les alcôves de la taverne
lai qui fournie la plupart des habitants du quarlkr c::n r~denr le coin passablement: mystérli ·ux, vous aussi ?
diverses herbes> médicinales ou aucres1 Youss(!f se fouc Les clienrs pé11è·t rent dan.s la iehaptlle par rune des
u n peu de J'utHi ~tion qui sera faire de a marchandise. poi nres du triangle, les deux aurres accès étant réservé
U tienl Ja f(!Cc.::tle de son au-d -vie ec1·èœ depuis bjcn à Ysmar cc ,es fournisseu rs.
1ongtemps, cr son secret dispat:allra .sans doute avec lui Ysmar Jolm, le patron, esc un rypc plurcôt corr,e ct,
dan· la tombe. Mais tant qu"ü denr debout Youssef même s)i ~ vaut mieux - n1.ais alors vraiment mieux
Ramone [csrc.; notre n1ascotc:c. Il sait à qui il peut faire - évire r de le c:ompter parn1 i ses en nemfa. Il a eu 1 idée
crédit et quels sonr. ceu x dont iJ doic se nié:fier. S1 vous de faire am énager par des gouris une sane sous la
1
arrivez à gagner sa confiance, H vous sera sans doure chapelle où il peut encrepos r ses diverses rnarchan-
d'une aide: précieuse le jour o.ti votls chercherez à dises ; cerce alle esr connue des habirués du Calice
vous procurer tei ou 'tel poi on. IJ a toujour · besnin et die communique avec l.es égouts. C,csr grâce à
1
de nouveaux clJtnrs ec vous m avcz 11air d >en êrre un elle qu il peul concinuer à s,approvisionner en alcool
potentid ; majs ne lui dices pas que c~est. n1o'i qui vous c.c: djverses autres marchandises vin 1 s Taupes cc les
aj prévenu il préfèrerait que j rcsce discret sur ses
1 concacts qu, iJ a gardés auprès des Fils du Sabre~ A h
petite magouilles oui, fai oubHé ,: c esr un ancien FiJs du Sabre. Disons
qu,il a pris sa rcrraîre après une affaire qui s'est mal
tern1i née. Le C hatouiHeux, un type gras et S't.Üntan t
La Lie du Calice comme on en voie peu est on as.sodé,. IJ falc ourner
la pedte fumeri égaJcmc11l instaHée au sous-sol. Hs
Ah. ... nous.y voilà, le clou de notre vi ire. La Lie du ne fane pas vraiment de concurrence à Ai.hib, l 1accès à
CaHce est sans dou c réi abHssemClll le plus respec- ccue salle érant rést:rvé aux hahirués du. Calice. Ys111ar
table et le p]us intéressant de routes Jes Tanneries. a donc une affaire qui tourne plutôr bien, H se sert
,C 'est une taVërne bien singulière pour des citadins des profits pou r acquérir des pro du irs de contrebande,
habh:ués à fréquencer des bouges puant de relents pdncipalement des armes,, qu' iJ revend aux pt:: tirs
divers. 111scallée da ns une église désafFeccéc1 c'est t ru ands pour quelques couronne sonnantes et rrébu-
la seule dans son genre de roules les ept Cités. e chanre .
1
restons pas su r le seuiJ, vous me payerez bien une bil:rc Tieusj ranc qu on parle des habitués,, vous voyez [,
ou un verre de vin à ri ncédeur} j ·ai le gosier cour sec jeune homu1e in tallé à un~ cablc là-bas~ non Join du
d 'avoir canr causé. bat, qui cape le canon avec deux ,o u trois autres typ s
Comme; vous le constatez la salle pri nci paJ<t~ est ? on celui qui joue avec une montre à gousset, atrifé
uiangu la.i1'eJ pluLôc spacieuse et hauir~ de plafond ; la
1
comme un bourgeois. C esc .tvHmHe Je MouJeux, il
lumière y oou le à B.or par les vitraux - ou du moi ns passe pas mal de son temps entr,e le Calice er le rripot
qu~ iJ en reste. Regardez là : la fum~e va rouler sous de José~ et c'est un joueur émérîte ; s'il vous propose
1 pJafond, et mai nccnanr regardez là-bas ; ce type de jouer une pet:mrc par de n1éfiez-vous, je peux pas
drogué jusqu; à ]a moelle, en train de la concernpler, les vous en d ire plus.
yeux perdus dan ses méandres e'C ses circonvoludons. Sinon, vous voyez l aurre cype> avec les lorgnons
C esr un spectacle couranc ici. Au fond, c'c r le bar~ installé tou1r seul à une table <.:n rrain d, écrire comme
installé à Ja pla e de l1ancien auccl. Ysmar - l · parr,on un forcené ? Ici on rappel Je ]'Abbé. Un prêtre défroqué
- y propocSe coutes sort,es d'3Jcools du plus rare au qui a quicté l'Église d~rlan1 pour rejoindre la cause
plu courant; en passant par 1es plus exotiques. C', se de la technologje. Je crojs qu>il a écrir un livre sur la
une babirud qu'il a gardé d son passé de contreban- véritable histoire du Monde Connu ; ça na p~lS vrai-
dier : roujonrs avoir de cp1oj conccnccr les clients les ruenc plu au dergé qu.i l'a dédaré héré,d quc cc H esr
plus exigeants.. bien qu' à BeJofa certe attitude soit pJus venu se réfugier .à Bejofa. Je crois qu, H est en cheville
dt; la folie douce que d e la conscience professionnelle. avec les Isidoriens, mais c'esc pas garanci.
Er pour finir - les seuls autres habirués que je ~ Le syndicat
vois ici pour le moment, ils seront sans doute plus
nombreux à la rom bée de la nuit - vous voyez le gouri
du Sourire d'Airain
insraJlé à u ne table dans l'ombre juste à côté de )'en- Un aspect caché du quarcier des Tanneries est l'ap-
crée? Celui qui esr attablé avec la 1nonragne de muscle parcenaoce de la majorité de ses co1n1nerçanrs (cous
srovengcr. C'est Karsaak, un organ isateur de combat sauf les Chucl101eurs de Rêves et les gens du Duc
clandestin, et l'armoire à glace insca llée avec lui, c'esr Érienne) à ce que nous appellerons, faure de mieux, un
Cyrdric, son dernier poula in en dare. Un poulain pas synd icac d'iniciarive. Cette structure a pour origine le
crès malin, un pauvre bougre que le gouri va rouler couple improbable forn1é par le keshice C heng Wu e t
dans la fa ri ne. la vie ille Panexi. Ca fair quarre ans 1n a inre nan1 que
Voilà, la visice est finie, j'c.1pèrc que cc perir cour le Sou.rire d'Airain essaie crès sérieuscn1c111 de f,Ure
dans le quarcier d es 'fa n neries de Bejofa vous a plu. du quartier un endroit nici llcur, plus paisible, et plus
Moi je va is aller dépenser les écus que vous m'avez communautaire. Le non1 d e cc groupe vie nr d 'un
refilé ... D'ail leurs, vous ne croyez pas que ma presca- busre d'airain représenta nt une jeune fille souriant
tion mérircraic un peci c pourboire? Ah non ... ? chaleureuscmenc, qlLÎ orne l'u n d es lieu x de réunion de
Er bien vous voyez les crois coscauds a rmés d 'ar- l'équipe. Le souri re d'airain est aussi la règle adop rée
balèrcs juscc derrière vous? lmprcssionnancs, n'est par ses membres, à savoir toujours êcrc sou riant,
ce pas... Je crois qu' ils sont d'avis que vous devriez chaleu reux er sympathique. Par rapport à la loi et aux
apprendre à vous moncrer plus généreux. Je vais les aurres bandes, le syndicar est doublement hors-la-loi
laisser vous l'enseigner, cc merci encore pour vorre : pour les uns c'est une association de malfaiteurs et
genti llesse er vorre pacicncc... pour les autres des concurrents.
•
•
/
,/:~- DVERSAIRE: S
erham 4vait tout perdu . Sa vie cAp1~ès quelques semaines d observation discrète,
ne se 1·ésumait désormais plus qu'à où il vivait dans la rue et se cat.~ait la nuit dans les
u.n seul concept, la vengeance. Il .savait qui il ruines de son passé, il commençait a bien connaitre
savait quand et pensait connaître une pttrtie du les habitudes du quartie1~ et savait quand les rac-
pou.rquoi .· ltt:nnée précédente~ ils'était absenté ketteu1~s passeraient la prochaine fois . .(grsqu.>ilfut
deux semaines pour rencontrer à ~jeddir un certain de son fizit il sembusqua non loin d'une
'lnarchand qui pouvait être intéressé p,a;" ses échoppe où il savait que les encaisseurs pass:etaient
marchandises. Puis, l àffalre conclue, il était prochainement et attendit. 'D'abord son déguisement
revenu à la teintu.t·e1"ie fam ilittle pou,r découvrir de rnendiant lui pet-mit de se fondre dans le déco1~
des ruines noircies là ou avant se dressait une fière 1
mais bientôt, plus qu un dégu.i.sement, il devint
derneure d'artisan. 'Toute sa famille, slt rnère; réellement un 1nendiant du quartier,)discrètement
sa soeu1~ les apprentis, ,et son père avaient péris
• .. .1 " .. .. •
nourri et soigne par ses anciens voz'Sim qui regret-
dans !~incendie. taient de le voir si bas,, affaibli p.a t Je manqiee de
nourrit'ttre, la vermine ,et probablement la folie.
Un jour, lorsque le soleil com.mençait à disparaitre
derrière /~horizon, et que les rues se vidaient1 il
qerharn s était interrogé sur les causes de ce drame, observa l arrivée de troi1 étranges individus. L/fyant
et voulant également savoir ce que sa famille avait identifié sa p1~oie, il les laissa quitter L'échoppe a.près
fait avant de disparaître, il commença de poser des leur larcin, ,et &ur e1nboÎt.a le pas. ,W un mor;zent1
queffions autour de lui. Et lti réponse qu'il obtînt il crut les avoir perclus; rnais devant lui Sanétis
lui déplut inHantanérnent .· l'incendie avait été lui tournait le dos1 semblant attendre quelque
caitsé volontrtiretnentpar t..f,n groupe de racketteurs chose devant la p'Orte d'une maison. Ses deux sbires
nouvellement arrivés dans le quartittr. li réussit aussi n'étaientplus en vue, rrès probablernent en train d,,e
à avoir le nom du bourreau de sa famille un filis cornrnettre un cri1ne. 'Dans l'esprit de Çerharn, La
no1nmé Sanllis et ses hornmes df rnain. certitude qu 'i/.s étaient en train de mettre le.feu à la
Son deuil se transforrna en rage. et il conçut le maison lui fit perdre toute prudence, la douleur et le
plan de poi.gnarde1· le dénomrné Sanflis. deuil revenant m farce après des mois de léthargi,e. Il
se précipita ,alors ve1"'s Sanélis~ le p.oignard au poing
et hurlant de rage, et trébucha à mi-chemin de sa
cible, s'affalant sur Le sol pavé.
Il ressentit alors un choc et une douleur intense
au côté droit, et entendit quelqu'un s'exclamer en
Hovenger. Il regarda son flanc, et étonné, clécouvrit
qu'une énorme hache de bataille avait manqué de
peu de le seélionner en deux, et l'avait au passage
très profondément entaillé. Entendant les deux
autres s'approcher, Çjerham profita de ce que son
agresseur soit en train de digager son arme du sol
où elles'était prise, et ditalla aussi vite que sa bles-
sure le lui permettait. Il entendit qu'on se mettait
à sa poursuite niais ne s'arrêta pas pour vérifier.
J:g, main droite pressant son côté gauche, il s'enfuit où ils étaient entrés. ~e!Le ironie, pensa-t'il, que
dans la nuit. <-Après quelque temps, il sentit qu'il je doive mon salut au goût d'un bourgeois pour les
commençait de s'affaiblir, et décida de se cacher. oeufs à fa coque. Il pensa aussi à sa 1nère, à ses arnis
Il trouva un passage dam la haie entourant une morts, au fait que sa blessure serait soignée. Il pensa
derneure bourgeoise, et s'appuyant contre le mur aussi que c'était bizarre comme sa tête était légère et
d'une petite cabane, se rnit en oeuvre d'y pénétrer comme il ne souffrait plus. Puis, il ne pensa plus.
avant que ses poursuivants le rattrapent. C'est au petit matin qu'on retrouva son corps.
J:g, serrure sauta, et Çjerham entra dam la bicoque, J:g,jeune servante qui tous les matins nourrissait les
qui se révéla être tin poulailler. Sans déranger les poules poussa un cri d'horreur et abandonnant son
oiseaux, il se glissa laborieusement le long de la paroi, panier se précipita vers la maison. êlle revint peu
vers un angle qui lui permettait ainsi de surveiller après avec deux solides gaillards pour leur rnontrer Sil
le passage. Un peu après, trois silhouettes entrèrent macabre découverte: les poules s'étaient atttZqutes au
dam la cour par le mérne chemin que lui. Caché co1ps de Çjerham, et c'eH avec un sourire déchiqueté
dans l'ombre, la main crispée sur sa dague, il les et des orbites vides qu'il accueillit U:s servileurs.
regarda le chercher dam la nuit, ptJis repartir par
.Jf71,
'
A LA PECHE AU PLAN, "
~ UNE, PETITE
séparer plus discincre1nenr ses deux affaires. Au lieu
d 'acheter à couvert quelques bateaux supplén1encaires
d esrinés uniq11cn1enr à la conrrebande, Monsieur Esrram
VIREE EN MER a voulu frapper fort. Daniel s'est donc mis à la recherche
d 'un navire révolutionnaire, capable de laisser sur place
n' importe quel douanier zélé. Au détour d 'un bar, il
D aniel Esrram est un petit bourgeois venuipo- est tombé sur Alain Selemak, charpentier naval de son
cent d 'apparence cour ce qu'il y a de plus honnête. li état. Si dans ses jeunes années, Alain a pu faire preuve
possède un comptoir spécialisé dans l'imporcarion de d 'un certain talent, il n'esr plus aujoLlrd 'hui qu'une outre
produits de luxe et le négo<:e de vins fins. Mais cerce à vin perdue dans ses fantasmes de génie méconnu.
pecicc entreprise n'est qu'une çouverrure pour des L'idée qu'il a exposée à Daniel lui esr d 'ailleLlrs venue
imporracions de narurc plus douteuses, <:ommunémenc en faisant exploser par inadvcrrance un alambi<:. Au lieu
appelées mar<:handises de <:onrrebande. d 'en conclure, comme cout un chacun, que disriller une
Pour le sc<:ondcr dans <:eue activité parallèle, Daniel seconde fois de l'eau de vie n'est pas une bonne chose,
s'est adjoint les services de deux malfrats de bas érage il en a conçu les plans d'un bareau à vapeur. Suite au
donr le <:crveau n'est ccrrainen1enr pas le muscle le plus discours aux forrs relenrs d 'alcool de son interlocuteur,
acrif. Tour d 'abord, Marc Systérial, un vieux loup de Daniel a cru trouver enfin l'objec de ses rêves. Tl a don<:
111cr, bien habirué à planquer ce qu'il faut oil il faut fou rni à Alain un fond de caisse considérable ainsi qu'un
dans une cale de navi re. Ensuite, Xavier, une des lieu pour mener à bien ses travaux. Alain s'est mis à
innombrables pccices frappes - ou grosse frappe, vu son l'œuvre, entouré d'une collection d'alainbics de coures
gabarit de casseur de rotu les patenré- disponi bles sur sones et d 'une garde conséquence engngée par Daniel.
le n1arché. Ces deux-là forment une paire diablement 'four cela s'esr dérou lé il y a environ une année. Que
efficace pour gérer ce com1nerce a insi que tous les perirs s'esr-il passé en lre-ccmps, 111<: den1anderez-vous ? Er bien
tracas ad111inistracifs qu i l'accon1pagnenr erse passent jusremenr, c'esr là que le bâ r blesse, rie11 . . . O u presque. . .
généralen1enl de paperasserie. Alain a consciencieusen1c11 r tesré rous les alambics,
Afin d'assurer sa réputation d 'aimable bourgeois les gardes one gardé, les caisses se sonc vidées er Daniel
à caniche (Mina qu' il s'appelle), Daniel a marié sa n'a toujours pas son nouveau jouer. Sa parience mise à
fille unique, orpheline d e mère, à David Talmène, un rude épreuve, le commerçant a envoyé Xavier menacer
préfet respecté tant par sa posidon sociale que par ses l'entrepreneur cr lui accorder un ultin1e délai d 'u_ne
apéritifs dînatoires incenninablcs oil cous les invicés semaine pour sonir quelque chose de convaincant de
finissent minables. Les avantages réciproques d'une sa distillerie clandesrinc... Soudainement dessoulé,
telle union sonr évidents: un rabais <:onséquent sur Alain s'es r rendu contpte qu'outre une vraie idée
les vins exotiques pour l'un et quelques facilités légales pour finir son ouvrage, il lui manquait également les
pour l'autre. Jusque là, rien que de bien normal, me liquidités nécessnires. Comme Xavier lui a bien fa.ir
direz-vous. Pas de quoi en faire coure une hiscoire ... <:omprendre qu'il n'aurait pas une couronne de plus, il
• Er pourtant, histoire il y a. La voilà. s'est retrouvé dans une impasse. Ma is c'est sans compter
J_J.2
lt=-.....==--:::.-=::::::=:~~-_____:__ _ _ _ _ _ _ _ _ _......J
sur l'cfficacicé redoucable de son cerveau ... Le plan de
génie qu'il a crouvé au fond d'un verre csc le suivant :
engager une équipe de malandrin pour cambrioler le
coffre, répucé bic::n rempli, de Daniel. Plan qui a, selon
lui, deux. avancages majeurs: un, lui fournir un fond
de caisse lui permet cane de concrétiser le ba1eau ; deux,
décourner un n1on1cncl 'auention de son commandicaire
mécontent. Et c'est là, ô surprise, que les joueurs vonr
encrer dans la partie:.
Comn1ent 1nccuc les pieds dans un panier de crabe?
Les personnages encrent dans l'histoire par la porr.e
d 'une gargore d~ Bejofa donr A Ia in est un habitué:
le Poney Mireux. Comnie son noni le laisse entendre,
cette caverne n'est pas de tout premier ordre. Elle doic
une parrie de son parrony1ne aux anciennes écuries qui
onr pernüs à Walter, le propriétaire, d 'avoir un roir où
planter son bar. Le resce, cl le le doic aux cravaux de
rénovation qu'il a encrcpris.
Peu sûr de lui, voire pas du couc, Alain aborde les
joueurs en bafouillanc, cremblanc de rous ses membres,
visiblemenc en manque... Quelques verres plus rard ec les
cremblcments maîtrisés, il leur expose son plan, en urilisanc
couce sa verve pour conv-.ùncrc les personnages qu'il s'agir
du coup du siècle. Il leur expose en profondeur le lieu du
furur cambriolage (voir plus bas), leur vance les mervcilles
décenues dans les coffres de cette maison si facile d 'accès
et leur propose sùnplemcnr de partager à parts égales le qualicé de réussice d'au moins 3 es1 nl-çcssairc pour
moncant dérobé. lXtnc désespéré, il se laisse facilement aller connaître un revendeur susceptible de leur fournir du
à quelques conndences. Touccfois, gardez à l'esprit qu' il macérid illégal. Tout succès suppl6mentairc pern1crtra
culcive w1e paranoïa débordanre conccn1anc son invention. d'obcenir des objets plus rares, n1ais aussi plus chers. Un
En dé6nicive, l' histoire devrait apparaître aux succès critique devrait pennctcre d'obtenir un rabais
personnages, non pas com1n c le casse du siècle, 01ais conséquenc sur les produits. En cas d'échec, il devront
simplen1cnt co1nme un coup facile ec sans risques. De se conrencer de cour ce que l'on peur crouver dans une
plus, Alain leur propose simple1nenc de les anendre boutique naine où l'on vend du matériel de mineur.
avec l'argenr à l'atelier. Si les joueurs négocienc bien, il
est mêrne pr~r à vider ce qu'il lu i resre d'" caisse pour
~ GARE
leur faire une avance. Un bien bcnu p igeon que voi là . ..
Mais, c'est que ça pince ces crues ...
Laissez les joueurs préparer leur coup comme ils
l'entendent. Touces les obscrvacions qu'ils peuvenc faire
sontconfocmcs à ce que leur:i dicA l:iin. Vensembledevrair
leur apparaîcre con1me une vra ie parcie de plaisir ...
AUX OURSINS •
•
'
Tandis que les personnages prépareront leur coup,
voici quelques idées d'événements qui pimenceronr un
~ CHEZ LE
peric peu cerce phase des préparacifs.
Toue d 'abord, rour PJ qui se retrouve i>olé plus
d 'une dizaine de minuces dans Bcjofa se fait agresser
POISSONNIER par deux petites frappes qui n'attendaient que ça pour
se dégourdir la maetaque.
Ensuicc, vous pouvez agrémcnlCr l'un des
..
L a bande de malfrats voudra très probablement déplacemenrscntre leur planque et le 1icu du cambriolage •
s'équiper en conséquence. Un jec de Pègre avec une d'une petite course-poursuite avec la milice.
et acnarnée. En effet, Roger, 1 jardinier grabatai,re
él v · une ba se-cour comp1èce, avec poules picorant,
canards cancananc; poussins piaiHanr. er oies pinçant.
A [~incé.r.icur, il fau t compccr avec CarHrta la femme de
méuage er Marguerite la cujsinière.
urre cette .llgne de défense impressionnante', qu'on
rcnouve vaquanr à ses diverses occupations dans la journée
er dans leurs cha1nbres du deux~ème écage dès rrh Je sofr,
le pire resre à v~nir: Mlrza... Cc caniche au caractère
bien uempé se ballade librement au prc1nier étag , ena-e
~a ch.am br~ <!t le bu rea.u de son mai-maître à Lui.
Ce dernier~ le maitre des lieux, est très occupé par
on Lravait Il ne rent-re que card le soir mange dans
la salle à mangt:r du rez- de-chaussée, achève encore
quelque documents dans son bureau du premier et va
se coucher 11,â me en paix.
Lors de leur petite excursionJ les personnage
pourront trouver deux cencs couronnes cfor dans une
chaussette, très habilen1ent dissimulée sous J ord~ Ier de
la chambre de D a niel au premier écage. En outre, ils
pourronr récupér r pour cent couronnes d 'or d 'objets
d iv~rs : argenteri , bibelots précieux tableaux de maître
et autres objecs d ~arr doulcux.
Con1m<.: promis par A lain, le coffre se rrouve dans
le bureau de Daniel. Tl n'est pas dissimulé et se dresse
fièrement dans un coin. Le coffre est de très bonne
quaHcé un pe.rccur uciJisanr se~ compétences devra
Pendant qu '~Js achète1Loac leur diverses fournitures~ réussir un contrat coca.lisanr 12 points pour parvenir à
1
celui des personnages donc la bourse esc la plus remplie eouvrir. Dès qu un joueur .se met à travailler dessus, une
sera la cible d'une bande d 'escamoteurs. alarme magique se déclenche un puJssanr so111 ni~rc
De non1brcux autres événements peuvent venir s'en échc ppe er cous les occupants de la pièce tornbent
1
ainsi relancer le ry dune de vocre scénario, 11 hésicez inanimés. L1alarme averdt Xavier d'une intrusion et
1
donc pas à les utiliser quand vous verrei. 1.acccntion de celui-ci se mec prestement en route depuis le comproir.
vos jou~ur.s se relâcher. Il arrive sur les ii e ~x une dizaine de minuces plus rard,
'hésitez pa à garder sous le coude quelques petites acco1npagné d 'une bonne doL1zaine d e1npioyés ..
bJagues pour la suim:e du scénario., après coutt vou aurez Logiquemenc, les joueurs encore consci nts n ont
aussj d >aue_res occasion de vou amu er. pas .let. mps de s'enfuir avanr rarrivée de Xavier et de
son escorte. Ils se retrouvent donc pris au piège. oh
Us se rendent d 'eux-m êmes, soit il.s finissent prisonniers
après u.s.age de la for ce.
UNE ODEUR
FRITURE
4-- CHANGEMENT
Dan1el Es:rram possède une demeure bourg oi e dans DE CAP
Jes quartier bouJ'g ois de BejofaJ isolée derrière un mur
J~ vieill~ pierres de deux tnètrc de haut. Deux entrées
y ont été pratiquées) un porcail en fèr ouvragé d.cvanL Lorsque le joueurs se réveillenr ils se crouvenc:
la façade e( une porte arrière qui ferme maJ. La maison ligotés dans une cave sordide et peu accuel ll ance~
esc bâliê sur deux étages au n1il ieu d ~un pedt jardin. Les Laissez-les mariner un momcnI avant de faire ,e ntrer
pcrsonnag s doivent faire face à une. résjscance féroce DL niel, Xavier el arc. Pe.ndanl qu.e Daniel pose Jes
[
questions, Xavier se cure nonchalammenc les ongles ~ MAMAN LES
avec sa dague, ec Marc se charge de faire parler les
personnages à l'aide d 'une diversité de méchodes de P'TITS BATEAUX ...
rorrures remarquable. Sou1nis à pareil craicemcnt, les
joueurs ne devraienc pas carder à avouer.
Une fois le nom d'Alain mentionné, Daniel se U ne nouvelle fois, le cambriolage devra êcre préparé
fâche coul rouge; un rouge qui prend bien sur son avec soin. Repérage des lieux, des rours de garde, des
faciès arrondi. 1nstanranémenr, il devient le plus issues possibles, ecc. Laisse-i les joueurs planifier leu r
menaçanc des crois. Et sans l'aperçu des calenrs inrervenrion, il leur faudra probablemcnc improviser à
de Marc, celui-ci semb lerait presque gentil, en un moment ou à un autre, mais on ne se lance pas dans
co1.n paraison. un cambriolage bille en rêce.
Au nlon1enl où plus rien ne semble pouvoir Toue aulongdcla préparation.Xavier les acco1npagnc
rii'er les joueurs de ce mauva is pas, u11 quatrième CC s'avère être UJl a niina( de compagnie appréciable.
personn age fait irruption dan~ la pièce. Il s'agir de Visible1nenr mécontenr d'être là, il aurait sans douce
David ·rai mène, préfet de jour ec beau-fi ls de Daniel. préféré que Marc finisse son ouvrage. Néanmoins, ses
Visible1ncnc an1cné là par une aftàire imponanre, connaissances dans le mil ieu de la pègre pourront êrre
il jette à peine un regard aux joueurs avanr de se utile. À condirion d 'y mercrc le prix ec de uouver des
réfugier dans un coin de la pièce avec Daniel. Toue arguments conv-.tincants (alcool, fon1n1e ou autre, ...).
au long de la discussion, Xavier cc Marcs' échangenr
des regards circonspects, visiblen1enc peu concenrs
d 'avoir écé interro1npus au beau m il ieu d 'une séance
de ronure crès promc:rceusc. + PENDANT CE
Finalemenc, le préfec vienc se planrer devant les
joueurs er se mec à leur expliquer rouce l'affaire: le TEMPS DANS LE
baceau, Alain, la contrebande ... En bon préfec qu' il
esc, il ne manque pas de soulever que l' illégalicé CERVEAU D'ALAIN
complète de cou1 ceci empêche Daniel d 'avoir
recours à la juslice. L'histoire s'esc encore envenimée
depuis : Alain n'ayant visiblen1enr pas su cenir sa P ersuadé qu'il esc un génie, Alain considère son plan
langue, l'exiscence du navire esr remoncée jusqu'aux infaillible. Il ne pense pas un seul insranc que cour
oreilles du clergé d 'Arlam. Avec son ouverrure peur se retourner contre lui. Sùr que les voleurs qu' il a
d'espric proverbia le, ce lui-ci a jugé cecre technologie engagés vont lui amener les fonds nécessaires, il a ren1is
hérétique cc a déjà progra n11né une descente musclée le chancier naval en branle. La vingtaine d'artisans à
sur les lieux, suivie d 'un procès en hé résie ec la l'œuvre devraic lui permettre de finir son ouvrage à
probable descruction par le feu de rourc faute (er de cemps er il seca enfin reconnu à sa juscc valeur...
couc coupable). Ceci pour dans crois jours. Le chantier fourmille donc d'une activité Fébrile qui
David propose donc un rnarché à notre bande de ne va pas faciliter la câche des joueurs. Par contre, s'i ls
filous: en échange de leur vie, ils devront dérober décident d 'approcher Alain directcn1cnt, celui-ci ne se
dans l'acelicr d 'Alain les plans ec docu1nenrs pouvant douce de rien, cane qu'ils n'abordent pas la question du
rdier Ala in à son commanditaire, cc si possible le baceau ou des plans.
prococype de cc fameux baceau. Ils n'onr donc que
trois jours pour accomplir leur forfair, passé ce délai,
la mission, comme de coutume, s'aucodécruira ...
Pour s'assurer que ses nouveaux employés ne + BALADE SUR
seront pas pris d 'une subite envie de déménager, il
charge Xavier de les accompagner pendant couce la LES QUAIS
durée de l'opéracion. Seule exception, Xavier ne doit 4,.- __
pas êcre vu sur les lieux, il ne parricipera donc pas au
cambriolage à propre1nenc parler. L •encrepôc qui sert d 'atelier à Alain, situé au bord du
Sahar, sur les quais de Bejofa, esr large d'une vingtaine .••
(
de mèrres pour cent de long ec quinze de haur environ.
La bâtisse est construite sur une base en brique '
rehaussée de murs en bois, une cheminée de !\aur- plupart du temps, fermée par une porre coulissante
fourneau se trouve à l'a ngle nord-ouesL du bâtiment. en b<>is barricadée de l' intérieur cr bruyante à souha it.
Le toi.t, si.Ir deu:x, penrcs, est frut de longues planches de Les personnages pourron t assister à la livraison d'une
bojs direcrement clouées à la charpence. Des ouvertures charrette de rubes d'acier lors de leur première visite.
régulièresy ont été pratiquées afin d'instaJler de longues Les arrisans du chantier naval sonr occupés à faire des
fenêtres inamovibles qui laissent rentrer le soleil cr aller-retour pour décharger, mais le conducteur de la
prorègenc des inre1npéries. Ouue quelques cheminées charrercc, un nain bonhomme, propriétaire d'une
d'aération pratiquées par lesquels un voleur souple er aciérie, pourra leur faire la conversation. Fier de son
agile doir pouvoir se glisser, le bâtiment comporte crois ouvrage et de sa corporation, Adrien - puisque c'esr
encrées. son nom - pourra leur en apprendre beaucoup sur son
métier. Par contre, en ce qui concerne le chantier, il ne se
La première donne di.recrcment sur le Sahar, révèle pas une source d'informacions très intéressanre.
peunetrant UJle mise à l'eau directe des navires Au n1i lieu des rouspétances sur le mode de paiement
cons rruiEs dans l'encrcpôr. Une porte à double barcant cc l'argent qui a inrérêr à êrre .là à la fin de la sen1aine
en bois massif la refenne une fois la nuit tombée. De co1n1ne pron1is, il ne fera que quelques commentaires
chaque côré, une paroi en bois sur pilotis prolo nge les sur l'utilité de construire une che1ninée sur un baccau.
n1urs du bâtiment sur une dizaine de mètres, ne la Cette carrée demeure ouverte le re1nps du
rendant accessible qu'en mouillant sa chemise, er le déchargement, puis clic est refermée avec fracas. Les
rcsre, ou en urilisanc une barque. Si les personnages personnages auront roue de même le rcn1ps d'apercevoir
clioisissenr cerce solurion, les félis du groupe se voient un peu l' intérieur du chantier naval (voir Visite d'un
rarrrapés par leur phobie de l'eau ; il leur sera impossible chantier naval).
de nager dans le Sahar en dehors d'une situation de vie
ou de more. De plus, il leur faudra dépenser un cercle La dernière porre, réservée au personnel er de
d'Aplomb pour n1onrcr sur une barque, er cous leurs dimension plus réduite, a été pratiquée sur la face nord,
cercles d'Aplomb s'ils se recrouvent im1nergés, 1nê1ne elle rcsrc ouverte la journée. U n garde y est posté en
pour une cource durée. pennanence, contrôlant les allées et venues des ouvriers.
La nuir venue, une lourde barre de méta l mun ie d 'un
La seconde encrée réservée aux livraisons de matériel cadenas en inrerdic l'ouverture.
se trouve sur la face ouesr du bâtiment. Elle esr, la
1 - EnLrée
- ry}
2 - Grande porte
•
5
6 3 - Atelier
4 - Escalier vers
le 1er étage
- 0
5 - Passerelle
6 - SorLie vers le fleu\ë'
,- .........
7 - Coffre et bureau
I
+ VISITE D'UN la pièce devrait suffire pour le trouver. O utre les pla ns
cane convoités, on peut égalemenr y uouvcr quelques
CHANTIER NAVAL breloques censées porter maoce à leur propriétai re et
le carnet d'adresse d'Alain. Le coffre n'est pas de crès
bonne qualité, un perceur devra accoinplir un contrat
L a majoricé de l'entrepôt se compose d 'un giganresque avec un rotai de 6 pour parvenir à l'ouvrir.
atelier au milieu duquel se trouve le fameux procotype.
Celui-ci est en fa i1 une simple barque munie de
rames, sur laquelle est posée un alambic. La barque
étant construire de rou ie pièce par les ouvriers, il n'en
existe, pou r l'i nstan t, que le squclerre. Ce qui risque
+ LE GROS TEMPS
de con1pliquer grandc1nen1 la tâche des joueurs, qu i
verront s'envoler l' idée de s'en fu ir pa r le fleuve avec C omme vous pouve-.i; le constater, cet en t repôr
lcdir prorotype. Le reste de l 'enrrcpôt est presque vide ressemble plus à un gruyère qu 'à un quartier de haute
à l'exception d 'une lignée non négligeable d 'a la1nbics sécurité. C'esr pourquoi Alai n Selcn1a k pa ie gras~c1nenL
conuc la pa roi est. Dans la jo urnée, tout le monde 18 molosses pour assurer la sécurité de son usine navale.
s'affaire et on peut voir un garde- chiou rme dans Ces gardes-chiou nnes font les uois hu ir.
l'angle nord-est de la bârissc, seu le personne immobile L'équipe de jour est su r place de Sh du matin jusqu'à
survei ll ant la porte du personnel. 16h. lis onr leurs petites habitudes et se relaient par
groupe de t rois pour n1anger encre midi et une heu re.
Une immense cloison de bois a été montée à une lis vont- comme la plupart des ouvriers du quartier -
quinzaine de nlècres de la face nord du bâtiment, dans une petite gargote nommée l' tcumoirc, non loin
ménageant un couloir à l'angle nord-esc pour permettre de l'usine. Cette caverne est cenue par un Umélorien
aux artisans d'encrer directement sur le mantier. complèrement cintré qui refuse catégoriquen1cnt de
Derrière cene cloison se cache la forge où quelques laisser encrer les espèces non humaines. Le reste du
ouvriers, surveillés en pennanence par Alain, cherchent temps, l'un d'encre eux (pas coujours le même) surveille
désespérément à réaliser le 1nécanismesaugrenu sorci du l'entrée du chantier naval afin de reconduire les
cerveau de l'ingénieur. L-l aussi, au milieu des ouvriers indésirables dehors. c'est-à-dire tout le inonde sauf le
rrès agirés, quelques ala1nbics bricolés sont cnrreposés. patron, les gardes ec les artisans. Les autres arcendenL à
I' écage, dans le bureau du patron.
Da ns l'angle nord-ouest de la forge, un escalier De 16h à minuic, une nouvelle équipe de six
permet l'accès à une galerie qu'Ala in a choisie pour molosses prend la relève; ceux-ci pren nent leur trava il
son bureau. L'érage
s'enco1n bre d'u n a1Tias de
paperasse, plans, comp rcs-
rcndus, docu n1cnrs
con1p cables, etc. Les
escaliers débouchent
sur ce fatras, face à une
gigantesque lable de
t ravail de: laqucUe se111ble
émaner le capharnaü n1
ambiant. Un coffre-fort
est dissimulé dans cc qui
semble être une ouverture
de fenêtre mu rée, derrière
degra ndes foui! les remplies
de croquis divers ec sans
réel intérêt. S'il n'esr pas
visible au premier coup
d'œil, une brève fouille de
crès au sérieux. Ils fonc une pause entre 2oh er :!lh pour sont des habitués de l'illégalicé er de la cambriole,
se resraw:er, par groupe de crois, et ils restent prendre vous devrez donc fa ire preuve de bon sens et leur
leur repas dans l'usine. Toures les heures, u n garde sore rappeler que cercajnes actions sonr to111 si mplemc.nt
foire une ronde autour du pilté de maison, cerce ronde i nenvisagenbles.
luj prenant généralement une dizaine de ntinutes. Dans rous les cas, ils dcvronr concevoir le plan par
À 1ninuic, la dernière équipe prend la relève. Souvent e11 x-1nêmes, ce n'est pas à vous de leu r suggérer une
livrés à eux-01êmes, les gardes onL ceodance à ne pas solution, seulemenr de leur fa.ire savoir quand vous
trop elfecruer les rondes que leur impose Marc. On considérez un plan comn1e i rréal isce.
peur le~ trouver de 2h à 5h du n1a1in en train de taper le
carton àl'incérieur du chantier, cour près de la porte du Enfin, il ne vous rescera plus qu'à aruo1er le
personnel. La première nuit où les personnages vien- cambriolage en lui-même. Ici, pas de recccce, il vous
dront surveiller le chancicr, Alain surprend les gardes faudra improviser cecre partie du jeu à parcir des accions
en flagrant délir de glandage sur les coups de deux de vos personnages, de la description du chanlier naval
hcu res du :matin. 11 leur passe un sac; ré savon avanc de et de la vie qui l'anime.
faire m ine de s'en aller. Il restera dans les pacages une Quoi qu'il arrive, les gardes réagissent roujours
ht:ure de plus pour voir si son savon a porté ses fniits, avec logique. Si un de leur camarade ne revie.nl pas
quitte à provoquer une belle crouille dans les rangs des de sa ronde à l'exrérieur, ils envoient deux d'cnrre eux
personnages quand il cherchera un endroit idéal pour voir où il est passé, tandis que les trois aurres restent
se cacher. à l' intérieur. S' ils entendcnc du bruit sur le roir, ils
cnvoienl une parrouille véri6er, ecc.
lis sont bien payés et se barrront avec acharnement
.., Comment naviguer contre leurs agresseurs. Toutefois, ils saven r qu' ils ne sont
en eau trouble ? que six et si la siruation dégénère, ils préfèrcnr s'enfuir
plutôt que de 1nourir en défenclanr un encrcpôr.
li n'existe aucu ne solurion prédéfinie pour réussir
ce casse. li faudra cerraincn1enr que les personnages Une fois les plans c:rouvés, les joueurs doive nt
agissenr de nuic, le bureau étanc écroice1nent surveillé encore décider s'ils veulenc prendre le risque de voler
la journée, sans comprer que le cha ntier esr parcouru le prototype o u non. li ne s'agit pas d'une mince
par une vingtaine d 'arcisans seulement. Toucefois, vu affaire. Si dérober quelques bouts de papier sans atTirer
leur arrivée récen1e, les gardes one encore de la peine à l'accencion esr chose rour à fair faisable, il n'en va pas de
mémoriser qui esc qui er qui faic quoi. Mais en-dehors même quand il s'agir d 'une construction saugrenue qui
de cerce conrrajnte, libre à eux d'envisager coures ne Aorre pas. Dans le cas où les joueurs décidcraicnc
les solurions
possibles er de
sé l ecrionner
cel le qul leur
convienc le
ntieux. N'hésicez
pas à participer à
ccrre préparation
en essayan r de
garder à l'idée
que vous deve-i;
représenter la voLx
de la conscience
et ne pas laisser
VOS JOUeLUS
entrepre.ndre une
action rotalemenc
irréalisable.Leurs
personnages
d'anendre le dernier momcnr avanr l'arrivée du clergé
d 'Arhun (à l'aube du quarrièn1e jour), le bareau sera prêr
pour un premier rest. Alain passe une bonne partie de
la nuic à s'agicer dans l'arelier sous l'œil goguenard des
gardes. Bien entendu, la 1nachinerie ne foncrionne pas,
1uais le couc llocre.
Arcs: r4 Filer : 16
Et si ça n'a
pas moréit1 ? Jauger: 14 Annurc 2
Et bien les joueurs devront cour d 'abord trou ver un
moyen d 'éch apperàXavier. Ensuite, ma foi, ils devronc ARME :Dague
assumer leur échec... Ils scronr cercainemenc craqués Allon ge Tech4 Tech5 Ecole
pendanc un certain laps de cemps par des employés de - Arcaque Ecole de
Daniel. Libre à vous de décider jusqu'oli Danid voudra 1 Percer
surpnse la rue
aller da ns sa vengeance. Cc qui est sûr, c'est qu'ils
dcvronc crouver un aucre revendeur de vins cxoriques.
L'ÉQUIP AGE
---""'·~
Auranr dire qu' il leur voue une an1itié franche cc sincère
1 l J er qu' il fera cour ce qui csc en son pouvoir pour protéger
+ Xavier leur vie. Ce qui se rraduic sur le terrain par une brute
qui cire la gueule coure la journée, se poile à chaque fois
Xavier esr borgne, la première chose qui frappe qu'un des personnages se plante ec faic d es remarques
chC7. lui. La seconde écanc généralernenc son poing, de désobligeances - pardon, se moque ouvectemcnc d 'eu x
préférence dans verre figure. Un mèrre quarrc-vingcs chaque fois qu' il en a l'occasion.
pour cenc d.ix kilos: uoe masse, une vra ie. li s'habille
de cuir so1nbre, de la même couleur indéfinissable que
ses cheveux et son petit oeil enfoncé dans son orbite. + Alain Sele1nak
Les personnages l'auronc pour chaperon pendant
une bonne parcie du scénario, ils seront peuc-êr.re Grand et très élancé - voire squelerriquc - Al:iin
1nême obligé d 'essayer de le ruer s' ils n'accèdenc a l'allure du binoclard le nez toujours fourré dans l:i
pas à la • requête • de Daniel. Et ça, Xavier le sait poussière. Celui donc les grand-rn.ères disent qu'il
percinem1nent. devrait vivre un peu plus au grand air, que ça le rendrait
coscaud, etc. Il perce généralement une toge qui fut •
•
blanche, en d'autres cemps. Ses longs cheveux bruns
noués en catogan sonc gras eL une nuée de pellicules
accon1pagne le moindre de ses n1ouve1nents brusques.
Sès yeux, gr:i nds et larn1oyanc, sont toujours injectés de
{!Jeri•e/Pe, 6 Lucidité 2
Da niel Estram
' Masses: 12 Décamper : 8
Il est ! 'a rchétype mên1e du perit bou rgeois
Arbalètes : r0 Repérer : 10
ventripocenr. Il ne dépasse pas le 1nè1re so ixante er
donne l' impression d 'être aussi large que h:iuc. Sa
Bastonner : ro
calvitie ne lui laissant qu'une couronne de cheveux
Jauger: 8 Arn1urc
. .. 2 d'un brun grisonnant luj donne un air de bonhomie
jovial donc il sait user sans vergogne quand il s'agit de
ARME: Masse négocier en affaire. Toujours habillé avec soin, il saie
resrer poli cc courtois dans le cadre familial. Par contre,
Allonge Tecb4 Tech5 Ecole
qua1ld il s'occupe de ses • affaires » avec Marc et Xavier,
1 Assomer Coup violenc il se révèle un requin aux dents aussi longues que son
poncfcui llc est profond. Sa large physionomie devient
une a rn1c et il co1nn1ence à être con nu dans le mil ieu
pour ses coups de gueule explosifa. Les personnages
en feront d'ai lleu rs les fra is. Sa colère ressemble à une
éruplion, la lave montancsur son visage jusqu'à recouvrir
son crâne chauve, avant que des nuées pyrodastiques
ne se déversent de sa bouche... En clair, il devient cour
~
rouge cc gueule très fort, faites-leur passer un mauva.is
{É,../tr;lctè.re.. 6 Ap/0111b 3
t:J\? u-iff}tb..JJe- IO Santé
Marc Systérial
3
<!J,,ert'~ 6 Lucidité 2 Malgré son physique plus avenant que celui de son
eniploycur, il é1nane de lui une aura malsaine poussant
les gens 11 se méfier. Mesurant un mèlte scprantc-ci nq
Lames courtes : 1 2 Arnaquer: 10 pour cinquante-cinq kilos, il esc très svelte ec d'aspect
fragile, la cible idéale pour des détrousseurs. Ses
Lancer : 10 Décamper : r2 cheveux sonr bruns, coupés coures cr ses yeux de ce
Reppérer : 4 bleu umélorien que de moins en moins de gens peuvent
Bastonner : 8
souffrir. Marc est rechniquement ce qu' il esr de bon ton
Jauger: 8 Annurc 1 d 'appeler un vieux loup de mer, mais reconverri dans la
contrebande su ire à une mauvaise fièvre. Il a beaucoup
ARME : Dagues voyagé er a appris dans les geôles solonianes diverses
techn iques d ' in terrogatoire donc cenaines proprement
Allonge Tech4 Tech5 Ecol e
cruelles...
l Percer Accaci.ue Ecole de
surprise la rue
Jf()
+ Le s molo sses uciüsera les personnages pour se mcrcre e n avant, cr
tentera d e se déba rrasser d'eux si leu r présence risque
du chantier naval de compromettre sa carrière.
Des gardes chiourmes de basse extraction, le modèle
standard.
+ Quelques petites
frappe s
Le détrousseur de Bejofa, modèle d'cxposicion. Vous
pouvei. également rein placer la dague par une n1assc en
conservanc le 1nên1e score de co1n péccnce.
11.?
LE l{ HALER COGNERA
e scénario e t prévu pour 3. à ) joueurs r un meneu 1· de... 1,arros.er ; en échang.e les forces d.e 1ordre du coin
de i,eu débutants àNightprowle1~. 11 est p]us complec re-Stent toujours occupées aj 11eurs*
c n ce qw concerne les a.ides apporlées à. sa mis en
1
Comnu: si toue cda n suffisait pas pour ce pauvr~
place niais aussi plu.s long et plu compliqué ·;i mener. 0 tm an y, les F é liJJ s ont fini eux aussi pa: r 1 intéresser
1
à. son tcrn1e. Les paragraphes gri,sés son.c là pour aide-r à ce petit bar de quartier qw co1nff\ence à êt'.re connu
les meneurs de jeu dé bu ra.ors pour les descripcions et pour ses con1bats. Us fonr cracher Ül"Jnany en lui
les discours -renu ·, par cetcain personnages non joueurs faisann: .mfroicer la posslbHicé des JnstaHer à Bejofa si ]es
mais vous n'êtes en aucun cas obligé d)en tenir compte~ Méloriens, ne lui donnent pas satisfaction~
Lacdon se déroule conjoin.ccmcnr à Samarande cc à ~ 11 re.aHcé~ tOUIC cc pcdt monde coure après Albcn:
Bejofa. Les PJs pou.rronr vfaiter le quartier des Tanneries. parce qL1t· les paris qu' il organjsc c,o mmencent à dev,en i r
Us y feronr la découverte du n1ilieu de la boxe dande, - juteux. Car même si ces trois Méli0riens e( ces deux
clne er des magouilles de bas écage. En gues/. stars, v,o us Félins ne sont plus) et depa is longrernps, des débu-
pourrez y découvrir un gou.ri malchanceux~ un rôvengcr rancs, LI. se crouven'î assez ]oin de la rctc de;:;s Fa1nil1es
na.îf, un patron de bar sans histoire:> un nain à roulettes auX"queHes ils 1obéissent.. En se servant d'Albert, ils
er 1.u1 Flk du Sabre plus maJin que les autres. espèrent tous obtenir a scz de couroru1es ec d~inffuenc1e
pour g ravb les échelons de leur 11 iérarchie. Ü'e son côté,
1
le prévôt de jour y a vu un bon moyen d at·rond'ir ses
4-.. L 'H IST OIR E fins de mois~ n espère pouvoir prendre· des parts dans
u n navire en train de se const:ruirc~ Ses amls
raffolent d 'un pedt vin khal.er qu' il souha]terait faire
C'C: Ju.i
qui l accompagne.
1 dan le quartier de la Pointe de Flèche~
Aprè Hne oirée bien arrosée, le prévô r de Jour du
qua;rder a Ju] aussi décidé qu~ lb rc allait ,c ontinuer
~ LE PREMIER
q~'-.1 a taverne dans laquelle vous vous trouvez
JOUR ne mérite que piètrmient son non1. f! sol de terre battue
n'étouffe qu'à grande peine les relents aigres des dizaines
Û rmany a organisé le combat du soir avec un agent depieds mal lavés macérant depuis <.Ar/am sait co1nhie11
peu scrupuleux, Karsaak. Son poulain, Cyrdric, affron- dans des bottes crasseuses. Un nuage de fo111ée poisseuse
tera Hassan la Brute, le poulain d'Ormany. Cyrdric, un envahit toute la pièceprincipale, circ11fa11t entre les tables
Srovenger, doil se coucher dans la 1roisièn1c. Or, Karsaak au gré du va-et-vient des serveuses. Un peu à L'écart
et Cyrdric Oil[ l'air de (Olll saur d'un agenr n1alin et d'un
se dresse un énorme ring ceinturé d'épaisses cordes de
poulain performant. Mais vu la carrure du Scéivcnger,Albcrt
chanvre. Une foule tout aut1lnt biga1"rée qu'excitée se
juge qu' il cicndra large111e11cjusqu'à la rroisiè111e reprise.
Les PJs vont entrer en scène le soir rnême. presse, non win, auprès d'une silhouette massive. u1lbert
Ormany, le pt1tron de ce bouge, s'apprête à prendre Les
paris sur le co1nbat du soir...
+ Intr od uction
Les raisons qui ont poussé les PJs à al ler passer la soirée
dans ce bouge peuvenr être multiples. Qu'ils fuienr le porce. Des rdenrs de mauvais vin er de bière chaude
lieu d'un quelconque mauvais coup ou que leur balade s'échappent jusque dans la rue. Au fur cr à mesure que
nocturne les y ait conduit par hasard n'a aucune espèce l'heure du combat approche, les esprics s'échauffent
d'in1ponance. Même si leurs personnages ne se: connais- er les conversaaons s'animenr. Les rares personnes
sent pas, ne vous en fuites pas, cela n'en sera que plus inté-
ressant pour la suite du scénario. Cc n'est qu'une taverne
sans non1 panni ra nt d'autres, dans laquelle la fuune
noctambule de Samarande aime à noyer son ennui rour
en essayant de fuirc fructifier ses larcins de la journée.
+ Chapitre Un
L 'entrée en scène
i9hoo, le 251"'' jour de Kesh, la pluie combe par
incern1irrencc sur la péninsule des Sepr Cités, depuis
une petite semaine, cr Sao1ara nde baigne dans une
hun1idicé des plus désagréables.
+ La première nuit
Les paris
Ormany prend les paris peu après que les PJs encrent
dans la taverne. Pendant une demi-heure, les joueurs
vont pouvoir évoluer dans la caverne, faire connais-
sance les uns avec les aucres, vaquer à leurs dilférenres
occupations, prêrer l'oreille aux rumeurs, ou couc aucre
activité qui leur semble incéressanre.
La caverne est basse de plafond, enfumée à rel poinr
qu'on ne peut voir le mur du fond depuis le seuil de la
fbertOrmany, le patron de la taverne, vient de rnonter sur le ring. Ce qu'il dit se perd dans L'ovation qui
monte de la jvuLe à l'apparition des deux champions.
Ormany entame alors les présentations. c.ÂSfl droite, Cyrdric du Çrand 'N!!,rd, un Stovenger bâti comme un châ-
teau fort. Ses longues tresses tribales encadrent un visage qui semble taillé à 7r1ême un pan de montagne oti percent
des yeux d'ttn bleu de glacier, lui donnant plu.s l'air d'un loup ou d'ttn ours que d'un humain.
Puis cA!bert désigne, à sa gauche, ffdssan la '13rute, un K!Jaler tout aussi gigantesque que son homologue du ?Verd, mais
avec au fond des yeux une h1eur de confiance en hti inébranl.able qui en dit long sur son expérience de ce genre de rixe.
« fZJ!.e Le cornhat commence!» s'écrit Ormany avant de sortir du ring, soulevant une nouvelle vague d'ovations dans
la salie enténébrée de la taverne.
Un son de cloche retentit a/on, et les combattants commencent à se toun1er autour comme deux coqs. Subite111ent, le
K!Jaler se jette sur son advenaire. Jt Stavenger ne semble mêrne pas se rendre compte de ce qui lui arrive quand le poing
d'!{assan s'écrase sur sa mâchoire avec Le bruit d'une masse contre une enclume. cY'vlais Cyrdric ne tremble pas sous la
violence du choc, ses pieds n'ont rnêrne pas frémi alors que le coup avait visiblement ftt force d'assommer un ba:uf
Sans se laisser dhnonter, ffassan la '13rute ar,ne de nouveau son bras pour en re111ettre une couche. cY'vfais cette
fois-ci, au mornent de toucher le nez du pauvre Stovenger, il ne rencontre que le vide. Son adversaire, vifcomme
jamais sa carrure n'aurait pu le laisser entendre, s'efl baissé. Et tout en se redressant, ilporte un 111agnifique 1pper-
cu.t dans Le menton d'Hàssan ... qui s'envole littéralement du soi avant de retornber à plat, étendu pour le compte.
c. cet inflant, to11t s'accélère, vous entendez Ormany hurler quel.que chose qui ressemble à« Chopez-le!», tandis
que Cyrdric sort du ring et comrnence à étaler un à un les hom111es de main di.Albert qui tentent de L'arrêter,
avant de s'esquiver rapidement par la porte de devant, écartant à grand coup de paluches tous Lesfous qui se mettent
en travers de sa route. Vous avez jufle le temps de voir de grosses larmes rouler sttr ses joues burinées avant qu'il ne
passe La porte et ne disparaisse dans la nuit. f2Eand il en franchit L'embrasure, laissant les clients de l'auberge dans
L'hébétude, vous remarquez le gouri répondant au nom de KtJrsaak profiter de fa confusion pour s'esquiver tout
aussi vite, tandis qu'un Ormany fiiribard tente tant bien que rnal de réanimer ses hommes de main pour qu'il.s se
lancent à la poursuite de « ce foutu gouri ».
asse-1. téméraires pour avoir commandé à manger dans Ormany demeure inabordable cane que le combar
cc bouge terminent en hâre leur repas. Le combat va n'a pas eu lieu, de mên1e que Karsaak. Ils cliscucenc
bicncôr co1nmenccr et l'am biance s'en ressent. De cen1ps ensemble, non loin du ring, entourés par quelq ues
en temps, un crieur monte sur le ring pour annoncer gai llards à la n1ine patibuJa ire. Karsaak seinble terrifié
que lt combat de ce soir opposera Hassan la Bruce, Ger de Jauger, aucun moclificaccur), il jette sans arrêt
champion incontesté d'Albert Ormany, à un certain des coups d'œil aucour de lui, en direction de la porre
Cyrdric, poulain de Karsaak, un gouri bien connu du de la caverne, et de l'a rrière-salle 0(1 les combatcanrs se
n1ilieu de la boxe cla ndesti ne. préparenr. Karsaak les y rejoint si jan1ais les P]s s' inré-
Si les PJs veulent prêter accenrion à ce qui se die dans ressenr trop à lui, iJ est stressé et ne souhaite parler à
la caverne ou parcicipcr aux conversations déjà en cours, personne.
ils peuvent avoir accès à ces différences rumeurs:
•
•
envolées~ Les Mélorie.ns,. non content d'aCTcndrc rl rgent
ID20INFORMATlO S A OBTENIR
----+---- que leur devait Ormany. ont égalemcnc décidé de s>offrir
Le combaL de ce soir va opposer le poulain ces gains en guise de domn1ages et intérèrs. Le meurtre
d'Ormany, un KhaJer invaincu d,e puis bien-
tôt w1 an et surnommé tout simplemenE la aura lieu pendant que les PJs discutent avec O rmany.
Brute. à un Djazar taUlé comn1e une femme, Après la sortie du. gouri, Alberr ordonne au barman
le poulain d'un ccrta în Karsaak. {faux)
de fern1er boutique er de f'lire' sortir lt;s di n. . 11 Jui gJ isse
le poulain de Karsaa k n'c l pa un flja,zar, quelques n1ors avanc de se tourner vers fos nombreux
mais un Stovcngcr fraîchement ch:barqu ~du
Gfand Nord. (vrai) diencs n~acccpcana.: pas de sc:>rdr. Il pass~ ensuir une
grosse dc.m.i-heure à s'c '" pÜquer avec une fou1e de cype~
7A8 Le combat de et: soir n·e~t pas sür nll tour, e t
avt!c Je nouveau poulain de Kar 1ulk le.: gou ri~ méconcenrs, cout en jetant des regards de plus en plus
1
an ne peut pas savoir qui va gagner. (vra i) angoissés vers le ring où. son poulain ne s~esL roujours
Le -combat J ce soir est joué d'avance~ le
pas relevé. Pendant ce temps; le 6arn1an va v:ok chacun
9A IO
poula in du gou ri est une peticc nature~ el des P s pour l ur expJ iq u er q u 'Ü nnany sou h ai c,c:rai t
H n tiendra n1l:me pas la première reprise. senuecenir avec eux une fois que les derniers client
(faux)
auront n1is les voiJes. Une fois ses peurpaders te11ninés,
lOA 15 Le con1 baJs organ is~s par AJbert 0Jmany Ormanv· demande au barman d~ fa.in~ s0n ir [es dernier
sonl rtglos.1 Cl si son poulain a 1oujours ga- ,J
gné jusqu'à présent c'est parce qu'jJ es.LLaiUé insa is air candi qu lui-même enramc une ili eu ion
c:om1n une moncagn.i;. (faux) b.oul us av c 1 uoi reprlcienm.nrs de~ lvl~lori 1pu
16 A 19 Les combaLs d'Orrnany ·on1 lruqués, ec c11 tes deux F ~lins,. a ·anc d ~ nir par le prévor de rour. CS
général. le challenger de son poulain a pour interlocuteur ucc sifs finis cnr par qui cer tour à cour
mission de se coucher da.ns la quauiern~.
(faux) la raverne tous plu uribard l~ W1S que Jes aurres~ 1
one laissé à Orn1any trois jours pour retrouver la somn1e
20 Les ,corubats dfOrn1an~· sont ruqué . da:
qu' i ~ leuI doir... crois jours auranr dire.: qtlOnnany voie
____
, .,_
soir.. le pou!cl.in du gourl doit e coucher dans
la troisième. (vrai)
'--
Ltn avenir des plus noirs e profiler.
mal à semer se.s pou rsu iva.ncs. marcher). Tout c qu sait Orm.1.11y, c'est que Karsaak
rmany, lui prend rapidement la mesure de la rra în e souvent dans le qua rrier des Tanneries à Bejofa.
catastrophe, les gains que devaienc encaisser ses puis-
sants amis .s)élevaienr, en roue, à cinq mille collronnes
d 'or une jolle somn1e. Une somme qu'H esc obligé de
Un gouri en cavale
se terre qu elque p a rt
reverser au euJ parieur ayanc 1ni é sur une défaite du
Kha]er dans la première reprise,, un jeune bou._rgeois en Karsaak est part1 se cc..:rrer à Bcjofa, dan I~ quarrier
ma·~ de sensations forrcs venu s>cncanailJe·r dans le bouge des Tanne.des. B conruûr la répura.ri n d brure d 'Al-
d Ü'fn1any. Un jeune homme que d'ailleurs on rem:rou- ber-1 erc H a une vague idée d~ son avenir si Ormanr,
vera mort quelques heures plus tard, la gorg · cran héc, arrive à. iui mercre la m·a in dessusL En quittant le
au fond d'une ruelle son1bre, les cinq n1illes couronne bouge d'Ormany, il n,a pas encor~ décidé d'où il allait
su ivants en se réfugiant dans le sous-sol du Calice.
Malheureusc1nent pour notre pauvre gouri, Ysn1ar Jol111
-.:;...~on, j'vous connais prrs... et j'tiens pas plus a quelque peu changé ses habitudes, et cette salle n'esr
que ça à vous connaître! c5'vfais ce soir, vous avez assisté plus un simple e1urepôr, il l'a éla rgie cr rransforn1ée en
à 1111 e1ime que je peux pas laisser impuni! Ce salopard de fumerie. Le C hatouilleux, une vieille connaissance du
contrebandier, s'occupe de gérer certe alfaire souter-
gouri s'efljoué de 11Wi unefais de trop, croyez.moi. r...Alorr
raine du Calice. Er le Chatouilleux esr aussi une vieille
voilà, j'vous explique, vous alkz 1ne retrouver ce connard
connaissance de Karsaak... enfin disons plutôt que la
de l(tlTSllak, et vous aUez le prévenir qu'il me doit cinq dernière fois qu'ils se sont croisés, le gouri lui a vendu
milles couronnes d'or. Je me.fous de savoir comment V()tts du gazon en le présentant comme le meilleur jésugen
vo1ts y prenez, mais trouvez-le... IL a trois nuits pour 1ne de la décenn ie, ce qui n'a que moyennement plu au
re7nbourse1; pas une de pltts. L/fu-delà je m'occuperai C hatou illeux. Trop heureux de retrouver Karsaak à sa
merci, il lui fair cracher les quelques couronnes qu' il a
de son cas, jusqu'à ce qu'il me supplie d'abréger ses squf
sur l~Li ava nt de le foutre à la porte .
.frances... ]en ai rien à cirer de savoir co1n1nent vous Le
Désorienté, notre gouri se replie sur la pla nque de ses
convaincrez de me ranU?ner ce qu'il 1111: doit, vous pouvez vieux pores dealers de jésugcn, les C huchoreurs de Rêves
bien le tabasser, le menacer, je m'en contre.fous... tout ce qui (voir p.291}. Cc sonr des petics jeunes pas rrop expéri-
m'i111fJorte, c'eJl de retrouver rnes cinq 1ni/Jes couronnes! n1cncés avec qui Karsaak a déjà nlonré quelques coups
plucôr juteux. Eux l'acceptent sans rechigner er sans se
<.Mais avec de b(J11Sgarr comme vo1ts, je devrais pas avoir poser de questions, de coure fuçon bien trop défoncés
pour se préoccuper de savoir pourquoi le gouri a besoin
besoin d'user de violence, non ? Vous allez tne mettre la
de venir se planquer chez eux. Mais Karsaak aurait préféré
main dessus et le surveiller, je veux qu'il me ramène cet pouvoir crouver refuge ailleurs ... les Chuchoceurs drogués
argent, et au plus vite. Si Çfl faire, je 110115 en tiendrai ne connaissent pas la pn1dence ; s'i ls sont encore en vie,
pour penonneÜernent responsables, etplus personne dans c'est sa ns douce parce qu' ils onr beaucoup de chance... er
tout Sarnarande ne voudra vous engager.... mais si votts Karsaak a la désagréable impression que la cha nce tourne.
volls en sortez... a/,ors... alllrsj'vous/'rai un peu d'pub et Ma lhcuccuscment pour lui, pendant son absence ses amis
ont bien développé leur peric comrnerce. Leur planque csr
vous devriez pouvoir sortir de ce putain de caniveau où
deveJ1ue un vrai moulin. Des gens y vont et y viennent
vous avez encore l'air de jouer aux petits bateaux!...
route une journée pour venir acheter leur dose.
Les PJs pourront donc découvrir asse-L. vite où se
"Bon causons gros sous, je m'attends pas à ce que vous cache Je gouri.
m'aidiez rien q1/pour ma beUe gueule, alors je VOllS pro-
pose une part du gâteau les jeunes... disons dix pour cent de
Bon, alors, il est où c'gouri?
!.a som1ne que 1ne doit i(ersaak. Ce qui fait quand même
'
cinq . .
cents couronnes a vous partager, on peutp1u vnttment
Les PJs ressortent de la taverne d 'Onnany aux alen-
tou rs de 2oh30. Avec au moins un niveau professionnel
appeler ça une bagatelle... Il me semble que c'ef/:un marché en Pègre ou en U rbanisme, les PJs savent que la Lie
honnête... mais, de toute façon, vous avez pas vraiment le du Calice est le meilleur endroit pour con11nencer des
choix... si vous n'accept.ez pas, j'votlS jure que vous vous en recherches dans le quartier des Tanneries. Si aucun des
n1ordrez les doigts... vous savez ce qui an·ive aux gan à qui PJs ne possède ces compétences, le prernier rnendianc
je fais une fleur et qui la refil5ent? ~n vous /'savez pas des Tanneries venu à qui ils donnent quelques piécenes
de cuivre leur indique où se trouve la Lie du Calice
hein... Et ben cr<Jyez-moi, vous avez pas envie de /'savoir!
cr leur conseille d 'aller là-bas s' ils souhaitent rrouver
quelqu'u n dans le quartier d es Tan neries. Cc mendiant
s'appelle Siegfried l'Aveugle, et si les joueurs savent se
se planquei:... sûcen1ent pas dans les égouts, les rela- 1nonrrer généreux il leur indique avec u n sourire la
tlons beulcuses qu' il enrrericnr avec les Taupes ne lui d irection du débic de boisson.
pern1ettenr pas de trouver refuge auprès de ses frères. Si les Joueurs se conrcnrenr de visirer une 11 une les
li essaye roue d'abord de se planquer à la Lie du Calice cavernes qui s'offrent à eux pour demander après Karsaak,
(voir p.298). Karsaak compte se1ner ses éventuels pour- on les envoie rapidcmcnrvers la Lie du Ca lice. Par contre,
les aucochtones risquenL de les prendre en grippe. Oo Ysmar ne les laisse passer sous aucun prérexre. Les
n'aime pas vraiment les curieux aux Tanneries. PJs n'onr sans douœ pas assez de couronnes pour le
En trouvant la caverne, les PJs conscacenr que la chance convaincre (il lui en fàudrait une bon ne ci nquancaine
est avec eux puisque dans un coin d'ombre du Calice, anablé pour qu'il accepte de conduire des inconnus dans son
devant une bouteille de mauvais vin, en c:rain de pleurer sous-sol), il est insensible à la psychologie (n'oubliez pas
toutes les larmes de son corps, ils découvrent Cyrdric. que cela fair déj1t un grand n1oment qu'Ysmar traîne ses
Cyrdric ne baragouine que quelques n1ots en 1nélo- guêrres dans les rues des Sepr Cirés), cc cenrer de l'inti-
rien, et tour ce qu'ils pourront retirer de son babillage mider serait vraimenr la dernière erreur com1nise par les
entrecoupé de sanglots, c'est gouri passé par ici, mais PJs. Ysmar est baraqué cr les clients du Calice o'hésire-
Cyrdric rout seul maintenant, Cyrdric plus Karsaak raient pas à lui prêter main force si la conversation avec
pour veiller sur lui, Cyrdric très triste, etc. Toute menace les PJs venait à dégénérer. De plus, il dissin1ule une arba-
ou tentative d'indmidarion pour le faire parler n'ont lère derrière son co1nptoir et n' hésice pas à la mercre en
pour cffuc que de le faire pleurer encore plus. Si l'un des évidence su r l'autel si les joueurs se révèlent trop mena-
personnages essaye d'en venir aux mains, le Stôvenger lui çants. Une rentacive de séduction csr envisageable, mais
casse la gueule sans aurre forme de cérémonie, car il n'esr une deni.oiselle qui s'y risquerait n'obtiendrait sa ns douce
vraiment pas dans sa meilleure forme er son calme habi- rien de plus qu'un rencard pour la nuit suivante.
ruel s'est effr:ité sous les coups de boutoir de la boisson. Interrogé au sujet de Karsaak, il demeure rrè.s évasif,
Vu ses aptitudes au combat, il va falloir faire preuve de affi.rmant ne pas vraiment le connaîrrc er ne pas l'avoir
psychologie et de gentillesse pour obrenir l'infonnation vu depuis plusieurs semaines. La chance des PJs va leur
in1porcante, à savoir que Karsaak, d'après Cyrdric, se sourire quand ils se résoudronc à qui[[er le Calice pour
cache encore dans le sous-sol du Calice. Par contre si les essayer de crouver un auÇre moyen d'entrer dans la salle
joueurs lui offrent à boire et tri nquent avec lui, ils réussis- du sous-sol. À cet instanr, Ys ma r ouvre ttne trappe
sent à le faire sortir de son désespoir. Cyrdric tén1oigne jusre derrière 1'autel pour laisser sortir un des clienrs du
d'une descenre digne des plus grands piliers de comproir. Charouilleux, )'Abbé.
U retrouve un peu de sa joie de vivre, se laissa nr aller à
raconrer des anecdotes sur sa vie passée.
Cyrdric, après avoir fui le bouge d'Ormany, s'est
À la découverte
de la douce folie scientifique
réfugié au Calice, la seule raverne qu'il connaisse. lis
se sont rencontrés ici avec Karsaak, et Cyrdri.c a pensé L'Abbé ne paye pas de mi ne et les P)s vont sans doute
que Karsaak essaierait d'y revenir s'il arrivait à sortir le suivre pour renter de le convaincre de le.~ aider à entrer
vivant de chez Ormany. Cyrdric n'est pas très n1alin, dans le sous-sol du Calice. L'Abbé a lui aussi un plan (i l
mais il a quand même compris que ce qu'il a fuit lors a prèté 1'oreille à la discussion enue les PJs et Ysmar), et
du combat de cc soir l'a mis dans une position délicate. il se laisse ranraper facilemeor. Dans le cas où les joueurs
11 devait se coucher dans la troisième ... et il a couché laisseraicnr passer cetre occasion, c'est lui qui les aborde.
son adversaire dès la rroisième seconde... Tl a fui pour li leur explique qu' il fréquente régulièrement le Calice
cerce raison, et il attend que Karsaak re1nonce. Cy rd ri e, er qu'Ysmar les laissera sûrement pénérrcr dans son sous-
un ho1nme profondén1e11r bon, voudrait s'excuser de sol s' il les accompagne. En échange, il veut que les PJs
son erreur; après roue, pas sa fauce si adversaire aussi fassent une course pour lui Il souhaite leur confier un
fragile... Quand le gouri est arrivé au Calice, Cyrdric jeu de feuillets à placarder sur le parvis d'une dc:-s plus
n'a même pas eu le temps de l'aposcropher que Karsaak grandes cathédrales de Samarande dans un quartier
s'étaie déjà engagé dans la salle sourerraine. Et le pauvre bourgeois. S'ils accèdent à sa requête, il les aidera à péné-
Stovenger esr dans tel un étar d'ébriété qu'il n'a pas vu rrer dans le sous-sol du Calice. Sur les feuil.lets - si les
son acolyceressorrir et qui Lter la chapelle... Il est donc PJs arrivcnr à les déchiffrer ou trouvent un fecreur public
toujours persuadé que le gouri est au sous-sol. 11 essaie pour leur révéler ce qu'ils contiennent - on peur lire un
de le faire comprendre aux PJs enleu.r disant: • Karsaak pamphler anti-clérical un peu naïf: " Peuple de Sama-
ici, mais Kacsaa.k pas là ! Karsaak en bas ! •. rande, ne ce laisse plus manipuler par l'Église d.'A.rfam,
Le sous-sol du CaJ ice esc répuré dans les Tanneries. elle re cache la vérité et te maintient dans l'ignorance
Un personnage joueur avec au moins un niveau profes- ! Peuple de Samarande, libère-roi des chaînes sacerdo-
sionnel en Pègre ne manque pas de fa.ire le lien encre les tales! • S'ils den1andenrà )'Abbé ce qu'il y a d·écrit sur les
élucubrations de Cyrdric cr la fumerie. Norn1alcn1enc, fèuillccs, celui-ci répond : •Un n1cssage de vériré à crier
les PJs devraient tenter d'y pénétrer.
à la làce du Monde Connu! !:.t dépêche-1;-vous, je ne vais devenu presque obligatoire pour une gra nde partie
pas vous auendre toute la nuit. » des drogués des ·ranneries. La petite bande n'a pas eu
Cette m ission est sin1plc er sans risque, les joueurs de problème depuis un an d 'acrivité pour la bonne et
one cinq affiches à placarder. Pour chacu ne d 'entre elles, si rnple ra ison que leur drogue est une des 1neilleures
chaque joueur doit effectuer un jet de P lanquer avec un des cirés jumelles ec que presque personne ne sair OlJ ils
malus de 1 par personnage présent. S'ils réussissenr, les se fournissent. Mais que l'information vienne à circuler
personnages posent leurs :ifficbes sur la cathédrale en ec leurs jours seront comptés: ces jeunes revendeurs ne
coure cranquilliré. Si un des jecs échoue, les prêcres de se montrent pas assez prudents pour survivre aux nuits
la cathédrale sont alcrcés ec vicnnenc incerrompre les samariniennes.
PJs au milieu de leur campagne d'affichage sauvage. Pour l' instant, les Félins les protègent en échange
Ces derniers doivent alors déguerpir. Les prêtres ne les d'un perir pourcentage de leurs profirs. Quand les
poursuivent pas, ils se conccnrcnt d'arracher les affiches joueurs arrivenc sur la place, il s peuvent voir deux félis
en leur criant qu'ils ne sonc que des salopards de scien- sorrir de l'i mmeuble en ruine (ce sont les deux Félins
tifiques qui méritent le bûcher. qu'ils one déjà c1·oisé chez Orniany, un jcr d e Repérer
'foujours esc-i l quel '.Abbé csc sacisfait de leurs efforts avec une bonne réussire permerrra aux PJ s de les recon-
(s'i ls sont parris assez longccn1ps pour lui Faire croire naîrre). Les deux félis, eux, les recon naissent du pren1ier
qu'ils one rempli sa n1ission cr qu'ils se sonr contentés coup d'œil - ça fair partie de leur job - et viennenr
de jeter les feuillets, cela n'a aucw1e d'irnporcance} : les aborder pour les prévenir qu'ils se crouvent sur le
il accepte de les conduire jusque dans le sous-sol du rerricoirc des Félins er qu'ils onr cour inrérclt à se cenir à
Calice ec leur raconte même qu' il a été témoin de la carreau. À partir de ce momenr, il faur préciser de temps
1 dispute encre le Chatouilleux cr Karsaak (si les PJs sont en remps à vos joueurs que leurs personnages se sentent
l syn1parhiques avec lui cc lui parlent de Karsaak). Si surveillés à Bejofa, qu'ils encendenr des bruits venant
les personnages incerrogcnr le C hatouilleux, ils pour- des roirs ec voient parfois des ombres s'csqu iver bien vire
ront sans douce rerrouver la trace du gouri. Ysmar au détour d'une ruelle. Les deux félins vonr les tenir à
grimaçe en voya nt les PJs avec l'Abbé, alors qu'i l leur l'œil ; ils one vite fuir le lien encre CllX, Ormany et la
a refusé l'entrée un peu plus rôt, 1nais il ne fa ir aucune fuire de Karsaak. Ma is ils se conrrefourenc du gouri er
ren1arque. Une fois au sous-sol, l'Abbé délaisse les PJs de sa clccce, c'est celle d'Orn1a11y qui les intéresse.
pour aller s'étendie sur une paillasse et consommer un Karsaak n'est pas né d'hier et après avoir rejoint
peu de jésugen tour en disposanc devanr lui son maté- les Chuchoreurs, il se rend vire compte qu'il n'est pas en
riel d 'écrirure pour rédiger de nouveaux. traces. sécurité chez eux. Le temps de se remettre quelque peu
Dès que l'Abbé abandonne les personnages à leur sort, de ses émotions (c'est à dire le remps qu'il faudra aux
le Cbacouilleux vient s'intéresser à eux. li les prend pour PJs pour retrouver sa trace), le gouri décide de quitrer
des clients er leur demande cc qu'ils veu lent conson1mer. ses amis pour rechercher une planque plus sC1re. En
Si les PJs savent rester diplon1ares et dépensenr quelques sortant de l' immeuble, il ron1be nez à ne'l. avec les PJs.
couronnes, le Chacou illcux se fair un pJa isir de rapponet Quand ces derniers arrivent sur la place du Cavalier
la conversation qu'il a eu avec Karsaak et leur conseille sa ns 'fête, pcenez bien la peine de leu r décrire l' in1·
de se rendre place du Cava lier sans "fête, dans !'hôtel 111euble en ruine des C huchoteurs de Rêves, sa façade
particulier des Chuchotcurs. L'inti1nidarion esc une décrépite, ses fenêtres cassées, ses gargouilles qui mena·
tnauvaise idée puisque deux baraques armées de marra· ccnr de romber sur les pavés ... En s'approchant, ils
ques impressionnances protègent le Chatouilleux. ri leur perçoivent les échos d 'une dispure venanr de l' intérieur
propcse de leur donner l'information gracuiremenc (si les de l'imrneuble. Au mon1enr d 'arriver sur le pas de la
joueurs sonr sans le sou} à condition qu'ils s'occupent porcc, ils se font bousculer par notre gouri.
délinirivemenr du cas de Karsaak. La course poursuire va probablement s'engager
in1médiaremenr; le gouri possède une compécence de
Décamper de 16 et va prendre un maxi muni de risques
Co urs e p oursuite à B ej ofa pour échapper à ses poursu ivants. Mais il a déjà passé
Les Chuchoteurs de Rêves, une bande de dealers de coure ln soirée à fuir er la fatigue va lu i jouer un sale
jésugeu chez qu i esc allé se planquer Karsaak, ne sont cour. Si la poursuite dure plus de 10 rours, il s'effondre,
pas réputés pour leur paranoïa. Leur hôtel particulier, co111 plècc1ncnr crevé.
une ruine dont la façade donne direcrement sur la place Faites suer vos PJs, il faut qu' ils puissent se fan1i-
du C<ivalier sans Têre, consricue un lieu de passage liariser avec les règles de poursuire. Mais, quoi qu'il
31J
arrive, ils 6.nissenl par rartraper le gouri. Si jamais ils pas qu' il esr en train de jouer là son dernier atout cr
n'ont vraiment pas de chance aux dés, ou qu'aucun que si les joueurs ne l'aident pas, il sera mort dans trois
d'entre eux n'est un coureur émérite, au mon1ent où jours er crois nuits. A priori, la perspective de gagner
ils allaient perdre le gouri, celui-ci épuisé s'engage dans quinze mille couronnes d'or sans crop se fouler devrait
une impasse. les séduire.
Si nécessaire insistez bien sur le f:1ic que les PJs
doivent anendre la seconde nuit pour agir, car s'ils
Un marché que vous rentren t bille en tète chez les Cbucho1eu rs de Rêves
ne pouvez pas refuser pour les tuer sans autre forme de procès, le scénario
Après quelques vaines tencacives de résistance, des se terminera beaucoup plus vire et perdra sa ns doute
explications incohérences er quelques bravades inutiles, beaucoup de sa sa\-eur avec la disparll ior1 de tout le
le gouri finie par céder si les PJs le n1enaccnc physique- deuxième chapitre.
menc. La dette que le gouri a conrraccé auprès d'Al- Toutefois, si vos joueurs foncent direcrc1nent dans le
bert Ormany est très élevée, cinq nli llc couronnes d'or ras, ilsvonrfuire un massacre. Les dr0gués ne se défen -
représenrenr une so1nme énorn1e. Surcout s' il n'a que dent qu'à grande peine à l'aide de couteaux de cuisine
crois jours et trois nuits pour nletrre la 1nain dessus. émoussés. Trop défoncés pour songer à prendre la fui œ,
Karsaak réfléchit vire, ec il décide que le seul moyen seul Da,·id y pan•ienc (quitte à tricher. pour le bien du
pour lui de récupérer ccrre somn1e en aussi peu de scénario). Quanr à Karsaak. il abreuve les joueurs d'in- l
remps, c'est de braquer ses porcs dealers. l i vient d'ap- jures en cous genres pendant l'alcercarion, les rraicant
prendre qu'iJs vont recevoir une grosse commande de avanr tout d'imbéciles. David fuir prévenir son four-
jésugen qu'un imporraceur khalcr doir leur livrer sur les nisseur, Azim la Feuille, de ce qu'il s'est passé; malhcu-
quais samaraniens. Il doit les guider à rravers le réseau reusemenr, il ne survir pas à la colère du Khaler.
gouri jusque sous les quais. Ils auronr donc une forre Le second jour, vous pourrez passer direcccmcnc au
somme d'argent sur eux pour payer leur fournisseur. paragraphe • Rencontre avec les Fils du Sabre •. Cerre
David, leur chef, a parlé de vingt milles couronnes. méthode, coute violente qu'elle soir, esc la seule qui
Leur cendre une embuscade dans les galeries, pour pcrmecre à Karsaak de survivre.
les dévaliser avanc qu'ils n'aient pu acccindre les quais,
devrait permettre de coucher le jackpot. Mais Karsaak
sait qu' il ne pourra pas y arriver seul. Il propose donc
aux PJs de lui donner un coup de rnain , en les assurant
qu'ils auront largc1nent de quoi se rembourser de leur
peine, les dealers ayanr an1assé une perire forrune.
Si les PJs ne so nt pas convaincus par sa proposition,
Karsaak leur signale qu'il n'a aucun autre moyen de
trouver cinq milles couronnes en irois jours, et que
si ltti ne re1nbourse pas sa dette, Onnany risque de se
venger sur eux (ce qui csr la pure vérité, les personnages
avec au moins un niveau con6rn1é en Pègre en sont
parfairemenr conscients).
Karsaak se propose co1nn1e agent infilrré chez les
dealers pour réunir le plus d' informations possibles sur
leur rrajet, leur armement, etc. Les dealers sonr loin
d'être des combaitanrs Cl ne possèdent que quelques
dagues rouillées. Le gouri explique aux Pjs que ses amis
sonc des crétins, des pacifistes sans défense. Ils préfère-
ront donner l'argent pour sauver leur vie, plutôt que de
risquer de la perdre pour un peu d'or. Sans aucun douce
faciles à intimider, si l'embuscade ne leur laisse réelle-
ment aucune chance, les PJs n'auront pas à les ruer. Du
rnoias le gouri va dire tour cda aux personnages pour
les convaincre. Quand vous l'inrerprètercz, n'oubliez
t.9
l
avaien~ f:'lit pour réunir une telle somme> mais en tout
cas Jcs C huchott:urs ne se douccnr de rien er qa'iJs vont
effectivement emprunter cette galerie aux alentours de
z3h30 Ie soir mêm.n ~ Le PJs pourront alors leur ·~omber
des us t l ~s délester de leur fdr<leau.. Le gouri insiste
aissez les PJs p réparer leur coup avec minutie, le encore une foi~ sur Ic fair qu' U serait préférable de ne
marché doir se raire la seconde nult1 ils onr donc la fin pas les ruer. Avec un peu de chance~ Hs pourraient
de la nuir du premier jour (roue dépe.nd de fheure à ensuile accéder au nom du. fournisseur cc qui consti-
laqu.clle ils p-arvicnncnr à trouver le gouri) er la journée tuerait unl: affaire jureuse. i les joueurs n;ont toujours
du second pour 1nontcr leur embuscade. Karsaak leur pas réussi à se procUier d,arn1es un peu plus lourdes
a donné rende~-vous en début d'après-midi~ ~ second que quelques couteaux et un ou deux glaivesJ Karsaa.k
jour afin de leur montrer le chen1i n cmpruncé par ses leu1· conseille de se procurer un peu. <l'a-rge1n et d>aUer
1
amis et où ils pourront tendre leur embuscade. trouver Ysmar à la Lie du Calice. Ce dernier peut san
doute leur vendre le maréde l donr i] one besoin.
Karsaak reconduit ensuite les per onnages jusqu·à la
Le s cond jour bouche d 1égour près de l' hôtd en ruine et leur conseiUe
d'ec:rc présents dans le tunnd aux alentours de 2l.b1 afin
Le repérage 1
d avoir le temps de prépat-er leur t=mbuscade et pour ne
A priori, les PJs ont de gra11des chances de pas er la pas rater Je ,huchoteurs si ceux-ci décidcnr de partir plus
madnée du second jour à récupércl' de ]eur baJad de la tôt que prévu. Karsaak [es prévient qu'il sifHera un petit
nLÙL dernière. Ils ont rendezpvous avec Karsaak ver 13h; air pour annoncer leur arrivée. Le gouri se sépare d~s PJs
pendanc deux hew:es, .ils vont vad rouiller dans les sous- aux alentours de 14h30 le temps de faire un aUer-retour
.sols. Karsaak les fail cout d ,abord entrer dan Je réseau jusqu'au point de l'embuscade (environ une heure) et de
d ~égouts par une bouche nom loin de J, in1n1euble d~s Jes laisser discucer un peu les cH lférenrs points du.plan. Sur
Chuchor UJS. Après une dizaine de minuœ.s de n1arche se conseiJs,, le:s personnages devraienc cnsuice rechercher
·en direction de I'Esc1 jJs parvicnncnc a. une brèche, un un moyen de gagner rapidement quelque argcnr pou r aUer
simple boyau creusé par les gouris qui permet de relier achece:r des a rmes à Ysmar. ur ces dernières re..:01nn1an-
les égouts à un tunneJ paraJJèle bien plrn ancien. C ne dations, 1 gouri abandonae Jes PJs e retourne voir les
nouvelle galerie esc à moiti~ inondée. Les PJs doivent Chuchoceurs afin dt: ne pas éveiller l~s soup ons.
marcher pendanc dnq bonnes t11inucc:s en file indienne
sur Lu1e margellt: large d un m~cre. Ue finit par débou-
cher sur une sorte d>a.vCin1e giganresque, orie1uée ord-
Lèche-vitrine à Bejofa
Sud creusée par un vieux buzzuk ans douce à répoque Gagner rapldemetu quelques couronnes d >or pour
où 1es Scpr ·Cicés étaient encore jeunes. Large d>une pouvoir s'armer un peu plus décem.mcnc n,esl pas forcé-
dizaine de n1ètrcS ec cout aussi haur>ce tunnd ressemble ment rrès aisé. Beaucoup de solutions s'ouvrenc au..
bien plus à une énorme caverne qu)lau boyau écrok qu'on PJs Il vous faudra improv iser vous. tnênlc cerce pecire
rencontre d,habirude dans les égou[s . li descend en pente pardc du scénario. Si vos joueurs n"onr pas d 'idées,
douce jusqu,à la vercicak du ahar~ puls remonre de la 1
vous pouvez leur suggérer d organiser une parcie de
mên1e manière jusqu,à amarande. Ce tunnel est envahi bonnereau~ un concours de bras dt! fcrJ une arnaque
d,énorn1es rochers co1nbés du plafond ec la voûre n,inspire rapidcmcnr exécutable ou roue autre cho. que vous
pas franchement confiance, san camprcr que rhurnidiré rrouvericz lncéressance à mettre en scène. Le bu1r de
s'infiltre dans les profondeur . Les personnages traversent 1't:xcrcice consiste à n1onucr aux Joueurs le quotidien
çe runnel accompagné du dapotis des gourres con1bant du difficile de voleurs à a1narandc quand il faur savoir
plafond. Au niveau le plus bas, à peu près sous le Sahar la se tnoncrer imaginarif pour arriver à gagner sa picance.
paroi fissurée penncr de pénétrer dans 1w1e petite ca.verne IJs pourronr aussi cDnstater à quel point ( .efficacicé
ann ·de cinq mètres sur rrois. Cerce caverne est le lieu augmente en s'associanc. Quoi qu'il arrive, ne soyez pas
prévu pour l"emhuscad . Parrant: du vaste tunnel, i1 faut crop dur avec les joueurs ils ne .sont pas là pour finir
en ore une quinzaine de minuces pour y parvenir. en prison. Conseillez-leur d r -tourner à Sama1-a.ndc
Duranc Je trajet, Karsaak 1cur explique que David, dans un quartier populaire afin d ,.avoir de quoi exercer
le chef des Chuchotcurs lw a monrré les couronnes, leur caJcncs, le hadauds de Bejofa onr raremen'[ plus
touct•s le couronnes ... 1J n'a pas compris con1 ment Hs de quelques pié ucs de cuivre sur eux ...
Un fois lcu.rs gains réunis, les personnage peuvent ser;:mjent bien mal avisés de s'en prcn.dte à une douzaine
rendre visite à Ysmar. n
cache des armes clans 1'ar- dl1on1n1esarmés ... Une fo· ces hommes passés laissez-
rière-salle du CaHce, derrière une trappe qui s~ouvre
1
Jcs padenter jusqu,à 23b o~
dans les lattes du parquet. H pourra fournir aux PJs
différents rypes d'arn1es impressionnantes ; adaprez
son stock a leurs capaci'tés (dans cous l~s ,c as, H a au
L'interm ,è de Khaler
mlo ins une arbaJèce à leur proposer et quelques amies à Le Khalers ·,ont des Fils du Sabre nvoyés par Az.im
deux nlains, épées ou haches). la. forn1uJe: d]!Ysmar esr b1 Feuille,. 1· fou r'ni seur des C huchotem.tr de Rêves.
plucôt simple~ on paye ca h on en1porte son rnaros, le Mais Azi m csr aussj un lieutenant des Fi1 s du Sabre
Chatouilleux erses sous-fifres assurcnc le service après cha rgé de urveHlt!r les activités amarinienne des
vente. , i les personnages one la pr~. enc~ d'esprit de lui différente FamiHes. U avait pour mission de surveiller
dcn1ander où Hs peuvent trouver des torches et ce genre l,évolucion d'une taverne de Sam.a.randc, r<.:nuc par un
de fownirur ~ H leur indiquera la boutique d 'un nain~
1
et: nain Ormany. 11espion qu i 1 av.ait envoyé enqucrcr
un mineur sise à quelques rues du Calice~ devait rejoindre son navire hier soir vers minuit. Mais
Ce matchand se prénomme Alvardo~ un ancien il n est pas venuJI et pour cause, puisque cer e pion
mineur devenu commerçant à la suite <l,uu grave acci- ava.ic pour nom Hassan la Brute et qu>il est mainte-
den sur un chantier, un bloc de pierre lui ayant broy nant enterre avec deu_'{ aurrcs hommes de rnain dan
ks deux jambes. Il accueillera donc les PJs assi dans la ca\"~ d._\jbc.rr Ormanr. Hassan de\-air rév ·1 r ·c qu'il
un tàuteuil roufa.nt. Ils pt:uvenr crouver couc ce qu îl ava..ir pll récoh: ·r comm ~ informarions a Azim
recherchent dans cette boudquc de la pell au rouleau
1 autres si les oup.çons d F- Ju abre onr fondé :
de corde en passant par le jeu de rorches pour une h ure ce1re t~reme ,-a-r-eU v ment appartenir aux
de lu1nière. Alvardo fait rout son possible pour arna- Mélorîens ou bien aux Félins. ou v.a-c-cllc resrer indé-
quer lies PJs sur Jes prix (compérence d'Arnaquer de r5). pendante~ ..·- auquel cas· d.cviendralL-cllc un comptoir
Oc plus, si les Pjs tentent d 'obtenir leur matérid par la intéressant: pour les Fils du Sabr-e à Samaran.de ... ?
force, Alvardo sort une arbalèce de poing équipée d'un Az.iJn ignore qu>Onnany n esr pas du tout en cheville
chargeur contenant cinq carreaux .. . une boutique à avec les Méloriens ou les Félins~ et qu'il se fair jusre
Bejofa ne se tient pas en faisant de grands sourirts à arnaquer par des types pJu malins que luL Azim est
la clientèle, n1ais plutô.t en llli moncranr qu'<;;lle a couc persuadé qu.,Ormany a b~aucoup d influence à Sama-
in cé rê t à payer ses achars. rande> que plus le temp. passe plus son imponance
Une fols que les joueurs ont fait leurs en1pleues, il grandie er que 1 influence po sible de F]Js du Sabre
est sans doute [emps pour eux d'aller se poster dan le sur 1ul cli minue. Les mcndiancs Ezguirs qui ont don né
souterrain. cette lnforn1ation aux Fils du abre savaicfl't perrinern-
menr cc.: qu'ils fuisaient · en dirigeant les Fils du abre
sur tinc affaire sans imporrance, ils détournent leur
La sec.onde nuit ancnrion de: la contrebande. Les Ezonirs comptent bic:.n
en proficer pour m ttre un pied à Djeddir.
À cause de la perc de son espion, Aiim appréhende
Et merde, j'ai mis quelque peu son retour à DjcddlrJ car il ne voudrait
l'ple·d d'dans ,... pas que ses supérieurs hiérarchiques 1~ ci~mnenL pour
À 22hau plus tard, les PJs doivent ~e trouver dans la rcsponsabl · de ce fiasco. IJ a donc décidé cl 'acraq,uer
petire caverne en crain de p1'éparer leur embuscade. Le les Chucho·reurs avanr qu'Hs n,arteignent les quais de
goud les a prévenus qu il ri.squait d~y avoir du pa.i;sage
1
a.marande. En 1 ur volanc les vingt milJe couronnes
dans cccr:c avenue sous la vil le et qu' i1serait plus judicieux du m,arché ~t en conservanr la fftarchandise, Azim
de resœr cachés en aucndanc la venue des Chuchoccurs. espèr:e que ses chefs lui pardonneronI son échec vis à vis
Laisse:-t. aux PJs le temps d,échafauder un pJan d'action. de la taverne d' 0rmany. Tl a donc. envoyé une douzaine
1
'
-+- CHAPITRE Une fois que les joueurs prennent la décision d'aller
foui ller J'inu1leuble des dealers, les év~nen~encs se préti-
piœnt. Tandis qu' ils d iscutaient avec Grmany, Aczim ·la
ÎROIS Eeuille a pris la jusré Jncsui:.c de la çatas1'!'ôphe qui lui
' ...t "*"*"J ·+~4;...+- i "i ' comb.e sur lè coin du turban. li a donc décidé èfe faire
appel à son vieil ami Ysn1ar Joln1 poli t eotnprendre ce
A partir de ce moinenr, le scénario devient beaucoup qu i s'est passé. Ysmar va làire Je rapprechemènr entre
moins Linéaire er ce que les PJs vonr décider risque d'in- O.rmany, Karsaak, les C huchoœurs et le groupe des
fluer sur le dénouement du scénario. joueurs, Uva donc indiquer àAzim où celu i-ci v:vpouveir
les débusquer : à l'immeuble des Chud1orew·s.
séricl.lX que ses précédenîs a sociés. De toute façon les les entreposer dans l, hôtel en ruine, mais rien ne les y
persenn·ages n'onr: pas réellement le choix, le~ ho1nn1es oblig ... si œ n,est qu'il faut bien trouver un endrofr à peu
d 'Azim sonr armés d'a rbalèrcs · soit ils acceptent },~ près sûr. eul un personnage étant au rnoins balèze ea
n1a ccb6, soir ils n1eurent.... du moins cicsr ce qu>if lellr Rohu rcsse pet1c transporter cinq acs d 'tun seni coup le!
laisse entendre. autres doivent: se conœruer de transporter les sacs un par
1
Les per onnages ont une chance de cirer leur épingJe un. Ec un personnage qui ne serai·c qu u ne brindille en
du j:eu à ce momenr. À Cl.LX de tenœr d~ on ajncre Robustess en csr c.auc shnplen1ent inca.pabJe... Compcez
1
Azim qu Hs doiv·e nr pJus que dnq milles couronne:. à à peu près une he-ure et demie par voyage depuis ren-
Orn1any;. droir de 1"embuscade jusqu'à l'ex-repère des Chuchoreurs
Une fois le mar·ché oonc~u,, Azim leur dc>nne rend~z de Rêves1 plus sj Jcs. personnages déddent de stocker la
vou 'à m.Jnuic, la dern ière nuit; dan les souterrains, là drogue ailleurs que dans 1 immeuble.
où les joueurs avaienc préparé Jeur embuscade..
La dernière nuit
)h.45> Le préfec de 'jour déctde de se rendre chez
Les joueurs risquent d> être rentés d 'aller rendre ce rmany pour récupérer Ja son1 nle que lui doit A]bcrr.
qu'ils dojvenr à Ormany avant d 'aller à leur rendez- lvfais cotnme ce dernier n~a toujours pas l,argenc (du
vous avec Azim. Il vaudrait mieux pour la fin du moins si les llJs nJont pru; ·e ncart: ramené l'argent de
scénario qu ii attenden r l 'aube d u quatrièn1e jour* De
1
la dette) le préfl t descend froidement Onnany. i
coute façon; rappelczple'Ur que le sac d ·or plur.:ôt volu- Ormany a récupéré l ,argenc, le préfcr se rend con1pre
111 ineux et voyant, pès vingt kilos. On- t-il réellcmcnc qu~ il y a bien plus qu les 1nille couronnes que ]uJ devaic
envie de uaverser Bejofa pw S:unarande avec un a
Ü nnauy : le rue pour empocher le magot.
1
1
énorme sac cHquccanr à la main? De plus ils doivenr 6hoo> l s trois Méloriens se poin~ent chez Orni.any
rrouv.e r un moyen J.~ peser l'or afin de sépar r le cinq et tuenc rour cc qu~ bouge dans la caverne (le barn1an,
mille couronnes de ~a dene du reste de l1argent. Et une les deux serveuses et Roberc son bras droit, tous les
foi lt:s deux son1 mes préparées, s•ils veulent rendre autres hommes de rnain ont préféré abandonner
1'argenr à Ormany, Hs devron t laisser quinze mille 0 rmany après la catastrophe engendrée par Cyrd rie)>
1
couronnes sans su rvei llanc ... ou sous la surveilfa.ncc puis ils vont dans l'arrière-saUe et trouvenr ]e préfcc
d )un de leur compagnon... la paranoïa aidanc, les en rrain d >a.n:,e ndre ou de contempler son magot. Ils le
personnages dev[aien[ .se convaincre qu' il vauc mieux descend n t donc sans aucre forme de procès cr s'en1~
1
commencer par aller tous ensemble au rendez-vau parenc de l argenr de la den:e sj les joueur l'ont déjà
1
d'Azimi puis transporrer la drogue dans un endroit ramené1 sinon ils fouillent la piece ec rcssor-n~nt queJ-
sûr,. avant d'aller, enfin, trouver Onnany. Toucefois, ques mjnute plus tard.
s~ iJ · vonc quand mêm rendre 1>argentJ Ormany leur 6h io> Sj vous a ez correcrement géré la nult,, c'esc à
don nera leurs cinq cent cou ronnes er leur cons 1ei ll~ra ccr:cc heure que devraient arriver les personnages chez
de quitter au p lus vice a caverne. Ormany pour 1ui rendre l'argent (si née ssahe retardez-
La L"·e ncontre avec Azim dans les s out,e rrai ns dt:vrait
1
Jes, grâce à u ne pctice escarmouche avec qu Jqucs
se dérouler sans a11icroçhe. Les FUs du Sabre sonr six; déc rousseurs par exemple). Quan<l ils 1essaie11c d ~entrer
A.zim la Feuille luj~mêmc s'e t déplacé pour superviser dans l'auherge~ Hs consrar:cnr qu'un ·c orps (celui dune
a1~més des .~erveuses) bJoquc fouvercure de Ja. porrc. Us ne
1
Jl échange> avec deux hornn1es d'arba1l:tes pour
parer à route éventualité, et trois dockers trimballa.nr pourronc alors qu'admirer 1e carnage fait par les Mélo-
chacun cinq gros sacs de jésugen. riens> rous les corps égorgés et disposés face conrre terre
Une tois Je marché conclu~ Les Fils du Sabre tepar- (un jet de Pègre réussi suffi1: pour· reconnaître dans la
œnt vite vers Samarande. Toutefois, Azim la Feuille a <llsposjlion des corps la m.arqu~ d~s Ancien > un rituel
laissé un de ses hommes pr·ès de !,immeuble dé.sa.ifccré. qui a été repris par les Méloriens afin de légirim r leur
il a pour mi~sion de surveiJJer lies PJs et de décoltvrir où pdse de pouvoir à San1.arande). Le lemp qu'ils fassent
creche Ürinany. Je cour de 1a pièce, le tr,ois Méloriens les entendenm.
arriver et sortent de l'arrière-salle arbalètes au poing.
lis récupèrent alors l'argent de la dette toue en tenant
les joueuJ's en respect avec leurs armes. Les personnages
sont plus nombreux qu'eux cr bien armés (du n1oins à
priori) et ils ne vonc donc pas rcnrcr de les cuCJ', mais
juste les menacer afin de pouvoir sortir de l'auberge.
61115> Les Méloriens ressortent de chez Ormany, Voilà, ce scénario esr terminé. Les personnages vont
tournant le dos à la rue pour pouvoi r renir les PJs en sans doute souhaicer retourner à la planque oi1 ils ont
respect. lis ne voient donc pas arriver les deux Félins entreposé la drogue, et ils vont avoir u ne mauvaise
qu i n'hésiLenLpas u ne seconde avant de les tuer à l'aide su rprise. fis ne retrouvent qu'u n joli tu rban à la place
de Aécherres ea1poisonnées. Les Féli ns récupèrent de leurs q uinzc kilos de jésugen ...
ensuite les cinq 1nille cou ronnes avanc de s'esqu iver en Les PJs n e sont donc pas plus avancés, pécunia ire·
vi tesse. C'est le mo1nent que choisit l' homme de mai n menl parlan t, qu'au début du scénario 1nais au ll\oins
d 'Azi1n pour cirer un pre1n ier coup de Feu, fa isa n t liné- ils sont viva nts et ils devra ient en être heureux. Ils se
calemenc exploser la tête d'u n des félis. La décon ation sonr, de plus, f.1it quelques contacr.s à Bejofa, cc qui est
(chose crès in habicucl lc dans les rues des Sept C icés) loin d 'être négligeable.
fige le second félis dans sa course. Le Khaler s'empare Les joueurs n'auront sans doute pas con1pris quelles
alors d'unsecond mousquet pour faire feu une nouvelle éta ient les motivations des différents intcrvcnanis, si vous
fois avant que le r:élin n'ait pu reprend re ses esprirs. Il voulez leur expliquer, ne vous gênez p1ts, pas de gros secrets
remet ensuite ses armes en bandoulière avant de saurer à dissimuler dans les rouages de cc scénario. Er si vous
du balcon où il s'étaie mis en embuscade ec de s'enfuir, voulez que cerce explica.tion se fasse en roleplny, Ysn1a r a
le sac de la dette à la main. Cerre scène se déroule en compris - d'après cc que lui a confié Azim - la plupan
seulement quelques secondes, er les PJs one à peine le des renanrs et des abourissancs de cc scénario. Use fera un
temps de voir un homme habillé à la mode de Djeddir plaisir de l'expliquer à vos PJs autour d 'une bonne bière à
s'enfuir en leur fuisanl un pecil signe de la 1nain... la Lie du Calice.
~ PNJs rière-salle d'un bouge infân1e où un médec:iJ1 de.~ rues
puant le mauva.is alcool finissail de le recoudre avec
+ Alb ert Ormany jeune gars pour le faire moncer sur le ring et arranger
de non1breux combat. Albert a appris son métier dans
Alben O nnany a 35 ans. Cc mécis de Djazar, ancien ces conditions. Il n'est jan1ais n1onré sur le: ring pour
boxeur de rue, a la gueule ravagée cc le nei enfoncé d es autre chose que pour un co1nbar cruqué. À la 1non de
rares survivancs de cc genre de spore. Ses cheveu.;: d'un son biertfaiteur, il a repris son fond de comn1crce et s'est
brun sale ec gras poussent en rouifes éparses et anarchi- dégorcé un poulain à faire monter sur le ring. Les années
ques sur son crâne, lui donnant un air de fou dangereux passant, U a fini par s'assurer une petite réputation.
dont il joue: sans vergogne pour impressio nner son aucü - Son arrière salle a con1mencé à ani rer des an1:ucurs de
coire. 1~a illé comme une annoirc à glace, il chatouilleles con1bar de plus en plus friqués. Au momenr 011 A lben
deux 1nèn cs, randis que son vcnrre gonflé d 'amateur de pense être à l'apogée de sa réussire sociale, les ennuis
bonne d1ère conrribue à lui donner une stature des plus con1mencenc réel lement pour lui.
imposanres. Une forme de sauvagerie concenue émane
de lui. Il semble plus proche du boucher psychopathe
ec sanguinaire que du pacron d 'auberge rranquille, du
moins c'est l' impression qu'il donne.
+ Cyrd ric
En réa lité, A Ibert Ormany esc quelqu'u n de peureux, Deux mètres dix, cent crenre kilos, vingt-et-un ans,
voire de cota lc1nent lâche. Sa carrière d 'ancien boxeur Cyrd rie est le dernier poulni n de Karsaak. Ses cheveux
de rue n'esc que pure invention, sa gueule ravagée prin- blonds réunis dans son dos ton1bent en plusieurs
cipalement due à la prison er à un groupe de Djazars rrcsses tribales. Se.~ yeux d'un bleu glacial one visi-
qui n'avair que modérément apprécié son appartenance blemenc concemplé les landes ravagées de sa toundra
aux rrisrement célèbres Méloriens. Laissé pour morr nacale. Cyrdric ne brille pas par son incelligence ou son
par les gardes, il avaic repris connaissance dans l'ar- érudicion, loin s'en faut. Sa naïveté l'entraîne à faire des
choses auxquels il n'ad hère pas réellement.
Ce Scê.iven ger en fuite, débarqué il y a peu sur les
quais de Samara ndc, a rué plusieurs gardes au cours
d'u ne rixe d ' ivrognes ans son pays d'origine. Karsaak
s'est jecé cout de suite sur une proie aussi facile. Cyrdric,
dans les Sept Cirés depuis à peine un mois, n'a toujours
pas eu l'occasion d 'apprendre la langue et ne bara-
gouine que quelques mots. En échange de son travail,
Karsaak s'occupe de lui, le nourrie, le loge, erc. Cyrd ric
09 Initiative 3 ne se rend pas réellen1cn r compte que Karsaa k l'ex.ploitc
er il défendra son bienfaiteur jusqu'à la mon. Sa narure
I2 Aplon1b 3 plurôc bienfaisance ne supporrerait pas qu'on fasse du
IO Santé 3 mal à quelqu'un qui l'a aidé. Cyrdric a une éthique
bien spécifique. Ce doux personnage se transforme en
IJ Lucidité
4 loup seuleraenr sur le ring. Jamais personne ne pcuc
l 'cnuaîner dans une bagarre en dehors du ring, tanr il
regrcrrc l'incidenr avec les cognes. Il préferera se laisser
Jauger : 15 Pègre : 12 taper plucôc que de risquer ruer quelqu'un ... du 1noins
la plu parc du cemps.
Arnaquer : 13 Intimider: 16
Cuisiner : 15 T richer: 14
Négocier : 14 Bastonner : 13
+ I(arsaak
Karsaak esc un gouri-rac comme on peur en
trouvcrdescencaiocsà Samarande. JI n'aneincqu'avec
difficulcé le mècrc crcnrc pour une quarancainc de
kilos. A 19 ans, il a déjà pas mal bourlingué entre
les sourcrrains samarinicns cr les bouges de Bcjofa. 7)é'fé 07 l11itia1ive 2
Malheureusemenc, sa sale ccndanceà coujours moncer
des coups foireux cr à essayer de bouffer à cous les (É,,,,tr,,t ctère 08 Aplonrb 2
râteliers lui a valu une crisrc réputation qui lui colle
aux basques. Karsaak le baratineur s'exprinle à coure
c/((ft'ij't~f e. 19 Santé 5
vitesse, ce qui le rend parfois cocalc1ncnr incompré- Gv~r,eCa 05 Lucidité 2
hensible. Même s' il est loin d'êu·c quelqu'un en qui
on peur avoir conhance, il saie se rendre accachanc,
surcout parce qu' il a un humour cyn ique qui colle Bastonner : 18 Nager: 14
parfaitement avec le rnilieu crin1incl des Sepr Cirés.
Cornplècemenc paranoïaque, il n'arrête pas de jecer Intimider: 12 Survie: 17
des coups d'œil de cour côré comme s'il éraie suivi,
Ferrailler : 16 Chasser : 15
ou surveillé. Er pour cause...
il y a de cela quelques années, les Taupes lui one'--~-*-~~~~~~~-
conlié une mission d'importance. Il devair surveiller
le convoyage d 'unt: grosse quanti ré de jésugcn pour
un clienr d e Samarancle. Mais cc gouri imbécile a
sauré sur l'occasion pour chaparder cerce drogue à ses
employeurs. il s'en esc servi pour moncer une petite
entreprise de dcal de dope avec quelques-uns de ses
3.lnis, qui sont rapidernent devenu la bande connue
sous le nom des Chuchoreu rs de Rêves.
Malheureusemenc pour le pedr gouri, les Taupes
n'ont que rnoyennemenr apprécié la disparition de
leur drogue, ec leurs indics ont rapi<lemcnc faic le lien
avec l'apparicion d 'une nouvelle bande de dealers à
Bcjofa. li a donc <lô se clécacher de ces amis pendant
un cercai n ten1ps afin de se faire oublier. Il s'est crans· 25é1'-Lé I4 Initiative 4
tormé en gouri assidu de ln surface, car persona rlo11
grata clans les souterrai ns. En traînant ses guêcres
~t1~rlctlu~e, 13 Apfon1b 4
à Samarande, il a <lécouven le rripot d 'Orn1any et
le marché juteux des co mbats clandestins. fi s'esc
d? D;;if{'ilft! 06 Santé 2
rapidemcnc trouvé un poulain cc il a comrncncé à se (Éer,,eff; 09 Lucidité
3
forger une petite répucarion dans cc milieu.
Toujours est-il qu'il se sa ie plus ou moins craqué
par les Taupes, il évite donc, aucanr que possible, Planquer : 14 Décamper : 16
d 'uciliser le réseau de souterrains des gouris. Tricher: 15 Repérer : 1 2
N'oubliez pas quand vous le décrivC7, d ' insister sur
Arnaquer : 13 Négocier : I I
son côté survolté et paranoïaque, il semble toujours
_prêt à partir en couf3J1c à routes jambes au moindre Pègre: i6 Jauger : 13
signe de danger. Urbanisme: 15 Ecouter: 10
Grimper: 14
•
Azim la Feuille a n1arché et Azim a laissé. Hassan réunir un 111axin1um
Azirn la Feuille est un Kahler d'u ne rrenraine d 'infennations pendant une année enrièrc. Hassan a très
d'année, il 1ucsure l m8o pour 75 kilos de muscles bien fuit son travail ec Ormany a corale1ne11r confiance en
saillants et de cervelle aiguisée. Tl porte le turban cc lui. Mais la mon d'F-Tassru1 pose de no1nbreux problèn1es
le pantalon boutf.1nt ca raccériscique des habitancs de à A?.i1n qui va donc devoir réviser ses plans.
Djeddir. Son visage aux rraics fins et réguliers - qui en
a fair craquer plus d'une - affiche en permanence un
pecir sourire à la limite de l'arrogance. n porte toujours
.. ,, . . . . . ,,
au coce un cunecerre tmpressronnant, qui, s1 necessrure,
. + Ysmar Jolm
se révèle une arme parciculièremenr dangereuse encre Ysmar va sur sa quarante-cinquième année, il
.
ses mains. mesure 1m75 pour 80 kilos. Son léger embonpoinr ne
Aziin esc un me1nbre éminent de la Famille criminelle dissimule qu'à grande peine la carrure impressionnante
des Fils du Sabre. LC$ activités de cerce Famille se font prin- de l'ancien marin. Ysmar s'habille d'ai lleurs com1ne un
cipalen1ent à Djeddir, bien su r, rnais Azim a pour mission corsaire. Tl a le crâne rasé et le visage lisse, les seuls
d'essayer d'élargir leur 1narché à la capitale des Sept Cités. aspérités que l'on y trouve sont ses yeux noir, souvenr
Une tâche herculéenne, n1ais à laquelleAzim s'escacraqué rieurs, parfois inquisiteurs -son regard monrre en cour
avec passion. En graissant quelques panes, notamment cas à qui l'on a affaire. TI a le regard franc cc sans détour
ceUe de Siegfried !'Aveugle, un membre des Ezguirs de de ceux qui one déjà côtoyé la morr si souven t qu'ils ne
Bejofu, il a pu obtenir des informations à propos d'un craignent plus rien ni personne.
certain Albert Ormany, parron de bar et organisateur de Le passé d'Ysmar est parsen1é d'aventures coures
combat clandesân, qui serait en cheville avec les Mélo- plus dangereuses les unes que les autres. Né à Djeddit,
riens. Azim a donc décidé, avec l'accord de ses supérieurs. il a rapidement intégré la Famille des Fils du Sabre, ses
d'y envoyer un espion, Hassan, qui comme couverture nombreux talents en faisant une recrue:: de choix. Tl a
se ferait engager en cane que con1batrant. La combine gravi un à un les échelons de la hiérarchie des Fils du
Sabre avant de se voit confier une frégate cc un équi-
page pour faire de la contrebande avec la capitale des
Sept Cirés. li a effectué son travail avec une grande effi-
cacité pendant quelques années avant que les Anciens
ne repèrent son navire. Ils l'ont dénoncé aux autorités
maritimes de Samacande. Il n'a réchappé au traquenard
de la justice que de jusœsse.
Depuis, il se cache à Bejofa où, après quelques mois
25~
passé à ne rien faire d'aucre que se faire oublier, il a
I2 Initiative 3 ouvert la désormais fameuse « Lie du Calice». Avec
érlr-'lcWb I6 Aplo111b l'aide du Chatouilleux, ancien cuiscot sur sa frégare,
4 Ysmar a réussi à faire de son bouge une caverne plus
ô1'&'7'iff-W~ I4 Santé 4 qu' honnêce au vu des norrnes de Bejofa.
(!Jer,,,e.m,_ I2 Lucidité
3
+ L'Abbé
- ... 1 G érer : L4 Tricher : 11
L'Abbé a une quaranraine d'année. Plutôt petit et
.-Evaluer : 16 Falsifier : 14 malingre pour un Umélorien, il ne mesure que tm57
i:::;;.,..- Affaires : 12 Arnaquer: 17 pour 50 kilos. Ses cheveux bruns er raides se dégar-
nissent sur le somn1cc du crâne. Ses yeux macron se
Repérer : 12 Pègre: 16
cachcnr derrière des lorgnons usés vissés en pern1anence
Négocier : 15 Perailler : r8 sur son ne?. crochu. U esc habll lé d'u ne sorcc de robe de
Ecrire : 11 Bastonner: 17 bure complèremenc défratchie, plus proche des haillons
que de l'habir sacerdoral. Cerre mise ausrère lui a sans
douce valu de se fa ire surnornmcr l'Abbé par les habi-
rués de la Lie du Calice donr il est une des figures de
proue. À moins que ce ne soir dû à sa fâcheuse rendancc
à pan ir dans des monologues enAamn1és, à la limite du
sermon, sur les anocités perpétrées par l'Église d'Arlam
depuis des millénaires.
Car l'Abbé est avant tout un scien rifiquc er non II Initiative 3
un homme de foi. li a éré prêrrc, d ans son ancienne
vie, un moine copisre féru d ' hisroirc. Ce crava il lui a
I5 Aplon1b 4
pccmis de se rendre con1p1e des mensonges rransmis I4 Santé
par l'Église depuis de 1101nbrcuscs générarions sur l' his-
toire du Monde Connu. H orrifié pa r les mystificacions II Lucidi1é
q ue contenait le Livre des Âges, il a d écidé d 'écri re un
o uvrnge, révéla nt en fi lig rnne les irn postu res de l'Église.
Malheureusen1ern pour lu i, les hau tes autorités du C uire lnrimider : 16 Arnaquer : r6
de la Pensée one eu vent de son projer et saisi l'ouvrage
dès qu' i1 fut rédigé, en profitant même pour condan1ner Ferailer : 17 Pègre : 16
son aureur hérétique au bûcher. 'L'Abbé n'a échappé au
bûcher q ue de justesse, s'ex ilant à Bcjofa pour se faire Lancer: 14 Urbanisme : 15
oublier des Gardiens de la Foi, mais son livre a fini dans Ev aluer : 1_3 Naviguer : 16
les Bammes. Aujou rd' hu i, l'Abbé, brisé pa r les rorcures
qu'il a subi, continue son travail de propagande mais il Négocier : 14 La ngage : 12
n'est malheu reusement plus capable de réécrire ce livre
auquel il a sacrifié sa vie. Il se conrenre de placarder Affaires : 15 Survie: 15
des pamphlets sur roue ce que la ville de Samarand..-.....,.0----- - - --
compre comme lieux de cuire.
7 Initiative 2
I2 Aplontb 3
5 Santé 2
~fie~ I7 Lucidité
Ecrire: 15 Prêcher : 17
Histoire : 18 Medier : 13
ADVERSAIRES
Dans les prochaines pages, vous trouverez une des Purificateurs, un groupuscule exerçanc une
collection de figurants et adversaires prêcs à l'emploi. juscice expéd itivc cc qui cache.
Certains sont promis à un bel aven ir de personnage Caractér istiques: Doigré 11, Caracrère 9, Robus-
récurrent, les autres peuvent apparaicre ou disparaître, tesse 18, Cervelle 5
changer de nom ou de quartier. Tout ceci bien encendu Compéten ces : Basconner 17, Repérer 13, Filer
au bon gré du n1eneu r de jeu. 8, Décamper 10, Ligoter 14, Cuisiner 16, Pègre u,
Armée 12, Jauger 13, lnti1nidcr 15, Ferrailler 9
•
onguents miracle. Et il a aussi un 1né rier plus rémuné- pègre, duc-i l sacrifier ses prêtres sur l'autel de la fermeté.
rateur : sa connaissa nce de la pègre et des affai res en Oui, il est réelleinenc odieux.
cours en général fait de lui une mine d ' informations Caracté ristiques : Doigcé 13, Caractère 19, Robus-
particulièrement lucrative. cesse 6, Cervelle 12
Caractéristiques : Ooigcé 11., Caraccère 14, Robus- C o m pét ences : Repérer 13, Décarnper 11, Pègre 15,
tesse 8, Ccrvel le 13 Affaires i3, Négocier 13, Ariscocracic 15, Écrire (Mélo-
C ompétences: Basto nncr 8, Repérer 13, Filer u, rien) t5, Gérer 14, Rel igion (Arlaiu) t8
Décamper r5, Jauger J6, Pègre .14, Affaires 15, Aris-
,
tocratic r3, Ecrire (Mélorien) 7, Langage (Dardir) 13,
Arnaquer 15, Falsifier 14, Prêcher 13, Séduire rr, Herbo- ~ Angiôme Noster,
riscerie 8, Alchin1ie 9, 'fricher 14, Écouter 13 Apotliicaire
Traits : voleur
Angiôme est un pcdt gros sourianr. qu'on peur voir
crorriner dans sa boutique du raidiUon Saine-Pieux, un
~ Jbrg Sven sso n long escalier de pierres à deux pas de la rue Tulissicr
(anciennement Tue-rhwssier racontenc les \'Îeux du
Ce grand Stôvenger est le pacron d 'une grande coin). Les alfaiEes d'Angiôme marchenr du connerre
tannerie rue des deux noyés, à deux pâtés de maison depuis qu'il a conçu er mis en vence un nouveau type de
de chez les Pjs. bonnet d'Adam, traduction argotique du préservatif.
Jorg est également un excellent contrebandier, Du coup, des messieurs très bien passent d iscrèremcnr
dont l'activité de façade éloigne les curieux. LI est à sa boutique cr lui font des commandes massives, n1ais
affilié aux Félins pour des raisons pratiques : aurrefois bon il ne peur pas trop en parler rapport à leur beur-
au service des Reîtres, il a sen ri le vent tourner er offert •
geo1sc, vous savez ce que c •est...
son allégeance au bon 11101nent, cc qui lui permet de Bon, évidemment, il a dû pour cela n1onter un
bénéficier d 'u n rraite1nen1 de faveur e r d 'une relacive tranq uille petit crafic d 'a ni1naux farn iliers afin d 'ob-
aurono1nie. tenir des intesti ns du bon diamètre, mais rien d e
Caractéristiques: Doigté 14, Ca ractère 13, Robus- bien grave selon lui, surto ut que le con fore pour l'uri-
tesse 13, Cervelle 12 lisaceu r est bien meille ur qu'en ut il isa nc de la soie
C ompét ences : Bastonner 14, Ferrailler r2, C hasser cirée. Er pu is il a le soutien d'un a utre public que
10, Repérer 13, Filer u , Décan1per 15, Ligoter 9, les bourgeois : les gibiers de potence qui vi enne nt se
C uisiner 11, Pègre 14, Affaires 13, Négocier 13, Arisco- faire soigner chez lui gratu iten1 ent er en coure d iscré-
crarie 9, GriJnper 13, 'Ëcrire (Mélorien) 11, Gérer 14, cion. Tl s'agit du prix à payer lorsq ue l'o n es t sur le
Falsifier 16 rcrriroire des Félins.
C aractéristiques : Doigté 15, Caracrèrc 12, Robus-
tesse 8, Cervelle 14
+ L'abbé Séveri n Compétences : Repérer 10, Décamper 12, Jauger 13 ,
de Rézina Négocier 15, Pègre 12, Éva luer 12, Alchimie 13, Herboris-
terie r7, Chirurgie 15, Secourir 18, Écrire (Mélorien) 13
Le chef de la délégation arlamiscc locale. Un fana- T rait: Decce (doit assistance aux Félins ble~sé.~)
cique odieux, complètemenc obsédé par l'église et son
service. li est malpropre et cache sa saleté sous une
bonne coucbe de parfums enva hissants. A parc ça, c'est
un bon gestionnaire, qui cient les cordons de la bourse
d 'u ne main fern1e : il ne s'en laisse pas compter par la
DE PRIX
Lli te non- exhau~tive du matériel ~ hapardcr dans lt: belles villes de la Principauté (voir acheter i le budget vous en 1
dit). Le pri:,. sont usueJs er donné pour une quandté courance. Au cas où les personnages chcrchcrrueru à revendre
le fr it de rapine fn1crucus<: , es prix seront 1narchandé par exen1ple à la moitié du prix couranr. La monnai esr
décrite en détail à la page 190.
•·I miche (pièce de cuivre) - 0,01 cottr,On ne ou o écu I
sabots., ............... 1• • ,. • • • ,• • • • • • • • • •• ····La:····. 2 n1ou tarde (le pot) ..... . u r5................ bochec (mid fermt:nté) ................ 1
cha.ussu.re . • 1 • . .. . . . .. . . . . . 1• • • • •, • • • • • • • • • • • • • • 12 beurre .. (la 'm oue d 'une demi-1 ivre} hydromel ...................................... 2.
bortes ...... li.ttl· t!·"'' ''.._ ••, , .. •If • • ,..,••••1.. . . . . . . . . . 20 •• • • •c. •• •• •• •• •• •• •• ••11 • • • • • • • • • • • • lll •19r l t1 • 1t!l!t' i i ltf • • 20 cidre 1
111' • • 1 .. . . . . , 11 . . . . . . . . . . . . . . . ,. . . . . . . . . ., • • Il . .. . . ..
bas.,. ......~.,. ....... .. ~ ......... ,. ............. ~ .. 15 graisse (Je pot d'une demj-JJvrc) .. 5 vi na1gre ,. . !t . . ....... " ... .... . . . ltl • • • •• • Ill •• • • • •• • • • • i • 1
chaussettes ........ .. .. "'"' ...... ,. . u • ••• • ••• 5 huile (la bouceille) .... 25 u • .., . . . . . . . . . . . .
.
ptquette ..... a; . . . . . . . . . . . . . . . .. . ... . . . !t··· "....... ., .•... Il. " z
cej.nîllic _. ... ,.... ,. ....... ........ ,............,. 8 jll. • • , •• ,., pain (la miche) ......... "'" .............. '*. 1 vin (blanc ou rouge) ..... .... •1+••un1+4
saucisson (ben la pièce quoi ... ) ... ro grand crû ................... .................... 8
culottes . ...................................... 5 fromage (la demi-livre) ................. 15 liqueur .............. ......... ................... 4
pantalons . -· ~ - · ........... .................. 40 Jégume (un chou. une botte de alcool distiUé ...................... ........... 5
. b..l(;rcs
Jam \ .... 1. . . . . 30
. . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . .. . . . . . i. carottes, etc.) ............................... 3 tord-boyaux...... ., ........................... ,
co raHlons {rescesde marché, option sirop ••11•1• · •• ••• • " • it . . ............. IO 19> • • • • •it . . ......
. pe ..............
JU If • ,. • • • "' • • • • • • • • ., • ,. • "' . . . . . , . , tt ...... ..,, , 11 20 végétaux ... ) ..... ., ........ · ~ ·· ......... .,...... 1 jus die fru its .... .,. ............. .., ............ r5
robe, ... fi, .............. .. .......... ........... ". _... . 16 0 pâté (le quarr de livre) ......... ., ..... r8 infus]on (la tasse) ....... ................. l
vjandc crue {la livre) .... ........+ . . . . . . . 6 lait de vache (le bol) .............. ...... 4
chemise:·...................................... r5 viande séchée ..... {la d~mi-livrc) 25 lait de chèvre (le bol) ............. 3 La • • • •
n1aHlot de co rps ...... ..... ... ,. ......... r2 gibier (la livre) ...... 50
f • • • • a u u a • • • • • • • •• • limo nadc ..... ,. .......... . ..................."... Io
COrsage •• •t••• •••• •t•"
1
e !t t4 ...r• f ! • a• ! • • • W.I!! f • • • • • 1 • voJaHle côrie ... ,. ....... .. ................... l5
ch.andail .............................. ...... 23 pois ·on de rivière .. ..,.,,,... .,.....,. ..... ... 8 Se loger
poisson de n1er ... u•••nu•• •• " •••• ""''* 10 Les pdx sont icl donnés à la loca-
gants de soie~-.u•u•· ........ .. ·• - u•••n • ·35 brouet ................................ ~ .. .. -··· -- 3 cion à la sema] ne.
gants de laine ... ._ ......................... 7 SOU JJ·e ......... ...... . . . ,. •.•••. ••lll••·· .,. .....1•••• •• 1• •• S paiHasse miteuse..... 3 + ......................
. .
IDJ1ta 1n es ....... ". ". "................ .. .... ...... .. ...... 5 ragoûc ............................. ............ .. 6 auberge sorcUdc ... ..........................8
moufles ............................. ......... .. 5 légumes cuirs ............... ., ............. 4 auberge moyenne .. -.u ••••••• •••. · u· . 12
céréales .... .......... .. .......... ............. ·4 grande aubcrg~ ... . ........................ 2 )
manteau de toJ·1e cuee
• -··· ........... 22 I '
repas minimum (boJ de soupe du ap partemen c................... ....... 70 u .......
man reau de eu ir ........................ 50 chef: tranche de pain sec> un verre cave ...................... i. •+• 301.... . . ..... . . . . . . . . . . ... . . . . . . .
capt::. .. .......,...... ., ...... 1• • • • • , . . . . 1• • 1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ) repa de maitr,e ....................... 1 Co bouciquc ... ..... ......................... 4 Co
couverture'' a ... , . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,.. 11•4 maiso n ... ........ , ,.................. _.. .. _ ........ 6 Co
chapeau de feutre ................ u ...... ) banquet (12 p ersonnes) ........ 10 Co hôtel parciculicr ................... 30 Co
chapeau de cuir .. u . . . . ,. • • - ~·· •••••••••• 30 taxe portua fre ............................... 5
bonnet... !9 . . . . . . . . . . . . ..... . . . . . . . . . . . . . . . . l i . . . . . . li . . . . . . . . , 2 sorbec .... ....... u • .. ... .... . . . . ....... ... ... 30
, 1i~e .......
ec lm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . " • • ••• • • 1 pâtisserie (la pièce) ..............,. ...,..40 Les animaux
.
Justaucorps Il ............. 5• ........... ··~· lll ··. )O pârisseric khalère (loukoums et pedc chien {caniches ec assjmilés) ..
masque ........... ·•• ito• ........ ,If •• ,,,, ,,_.'fi,,.. ." , 20 autres, la pièce) ........... . .............. 30 .... ~ .................................. .... ............ 5 Co
•
c aga u1e .... .,................... .,.. .. .. ... .. .. . 25 poJvrc "... ., ............ r5
i • • • i . . . . . . . . . . , "' 5 li· . . . . . . . . . . . .. . . . gros chien de race (de garde ~ de
n1ocassins de rôdeur ................... 30 épices rares ................... I à 400 Co chasse, ecc.) ... .......................... 7 Co
lancer ne borgne ... ....... .,....... u •• • 200 farine (Io Hvres) .. ........ 3 +t . . . . . . . . . . . . . . . ,çhac ~ ........... ..... ..,.................. ....... ., 300
oeuf (la douzaine) .............. •n••··. 2 rat à dresser ... ......................... u. 50
furer ...................................... 2. Co Les armes et mage (le service) ....... 50 à 5000 Co
singc..................................... 16 Co protections
canari .................................... 7 Co ma craque ............ .......................30 manoillon (la journée) ............... 10
perroquet ............................ 30 Co Réau (nunchaku) ..................... 320 maréchal-ferrant (le sabot) ........ io
dindon ...................................... 30 fléau d'arn1e ........................ 45 Co putain (la passe) ...................... 100
poule ......................................... 20 Aéau du diable .....................80 Co scribe (la page) .......................... -o
canard ....................................... 15 hache piolet........................ 60 Co sergent (la journée) .................... 80
lapin........................................... 15 hache d'arme .......................80 Co soldai (la journée)...................... 'iO
faucon ................................... 3 Co dague .................................. 35 Co terrassier (la journée) .................fO
mouton .....................................70 1na in-gauch e ....................... 45 Co
chèvre ....................................... 80 rapière .................................80 Co L 'artisanat
vache..................................... 1 Co épée longue ....................... 100 Co pot cti. rerre ................................. 2.
boeuf..................................... 3 Co épée géante .........................150 Co pjchec ......................................... 5
porc....................................... 1 Co hallebarde .......................... 10 Co gobcleL ....................................... 4
cheval de rr:iit ..................... 10 Co lance d' hoplite .......................... 18 bonnet d'Arlam (marché noir). fCO
cheva l de rnonte .................. 50 Co a rc court de chasse ............... 9 Co bourse ...................................... 10
âne ...... .. .. ..... ......................... 5Co arc long de siège ...................15 Co besace....................................... 40
serpenr vcn i mc:ux ................ 40 Co arc long con1posire .............. 35 Co sac de voyage ............................ 80
poisson roLtge ............................ 30 arbalète .............................. 60 Co coffre en bois ........................... 00
arbalète de poing................ -o Co armoire .................................. 800
Les véhicules arbalète de poing à barillet IOO Co poe·1e a. firire
. .............................. 20
barque .................................... 600 couteau de lancer ........- .......... i50 casserole ................................... 40
charrecce à bras....................... 400 mousquet .......................... 550 Co chaudron .................................. 80
cha.riot .....................................700 pistolet ............................. 200 Co brouette.................................... 80
calèche ................................ i.o Co coquecier (&onde) ........................3 rasse en fer ................................. 7
bateau de pêche................... 30 Co flèches (le carquois) ...............2 Co
.
tasse en eu tr ............................... 4
place sur un navire {voyage) ....... r5 carreaux (le carquois) ........... 4 Co tasse en porcelaine ..................... 5
p lace dans w1e caravane (crajec) ..... 11 poudre (pour 12 charges, et au bol .............................................. S
n1arché noir svp) ................. 30 Co ass1ecre ....................................... 5
Les outils peau de cuir ........................... 800
.
pan1er....................................... ro
marteau ..................................... 50 con1binaison rembou rrée .....13 Co corbeille ..................................... 4
masse ........................................ 80 coque de cu ir bou illi .......... 20 Co fauteuil en osier...................... t10
faucille .................................... 100 cben1ise de mailles ............. 60 C o
cl1ig11ole ................................... 150 cotte de 1nailles rembourrée ......... COULC.:1.ll ... .. •.... , .. .•.• , . .... .. ..• .•.•.•.. 80
lirne ... .... .. .. ................. .......... ... 120 ··· ··· · ·· ····· · ·· ···· · ··· ··· ·············· 100 Co fourc.hcctc ................................. 10
scie ... ......... ... .... ........ ....... ........ 160 ca rquois pour 10 flèches ............ 25 cuillère ....................................... 8
pioche ..................................... c20 ca rquois pour ro carreau.x..........30
trousse de setruriec ............. 10 Co carreau de verre ....................... 200
complet de mèches ............... 15 Co Les services gobelet en verre ....................... 500
emporte pièce...................... 10 Co Ici ce ne sont que des prix d'achat pichet en verre ..........................350
.
grappin.................................... r.40 du service. Les personnages sont
corde ....................................... too libres de choisir leurs tarifs. tence ........................................ 200
pied-de-biche .......................... 110
coupe-boulon .......................... 250 arracheur de denrs {la dent) ....... 40 sculpture ............................. 10 Co
rab.or ........................................ 130 barbier {la barbe) .......................40 chandelier ........................... 30 Co
ciseau à bois ....... ....................... 90 carrosse (la journée) ................ 140 buste du prince ..................... 1 Co
pelle ......................................... 110 charpentier (la journée) ............. 40 buste de Aavien con i .............. 600
lampe à alcool .......................... 150 courrier (la journée) .................. 30 roi le de maître ................... 100 Co
chandelle................................... 20 courtisane (la journée) ........ 20 Co A
croute ........................ ............ ..200
allume-feux ............................... so domestique{la journée) .............. 30 1ivre religieux ........................... 4 0
enclume .................................. 150 éruve (le bain) ........................... 30 roman .....................................•. 2 0
-
souffler .................................... 340 faussai re (le docwnenr) 5 à 500 Co livre à l'index (marché noir 40 Co
LEXIQUE
Caractéristiqu es: les aptirudes innées physiques, T raits o bligatoires: évèncmenrs consricuanr le passé
mencalcs cr sociales du personnage. du personnage (race, milieu social, cassure...).
A t t ribu t: Les Atuibuts sont des réserves d'énergie Traits o ptionnels : craies que le personnage peut
dans lesquelles le personnage peur puiser lorsque ses acquérir à la créarion en plus des Traits obligaroires.
jours sont en danger ou qu'un échec dans une action Voir page 109 pour la liste desTrairs.
pourrait êcre éviter par un effort supplémentaire. Voir C rasse: Ce con1pceur pern1c1 au joueur de modi-
page 134 pour leur uri lisarion. fier une description effectuée par le nleneur de
Cercle : valeur courante d 'un attribue (x cercles). jeu pour tourner la situation à l'avantage de son
Compétence: les compétences viennent préciser les personnage. loures les accions entreprises de cerce
doma ines d'expérience du personnage, ses aptitudes man ière do ivent syscé1nariquement s'oriencer vers
profession nellcs. un objecrif égoïste, vil ou néfasce pour autrui. Il
S ty le: la catégorie d 'archétype à laqu.elle le person- a'csc pas question d 'aider qu i que ce soie par ce
nage appa rtien r : u 11 pci:sonnage costaud, habile, forr biais, an1i ou cnnc n1i. Pour p lus de précision, voir
en gueule ou cullivé. page 136.
Bra nc h e : le cype d 'activité cri111iJ1elle pratiquée par Vitalité: Les blessures les plus prornpœs à encraîner
le personnage. la n1ort ou des séquel les sont gérées par le tableau de
Sp écia li té : Pour une profession donnée, il y a deux Viralicé. Armes rranchances, anncs à projectiles, chutes
spécialirés. Par exemple, Assassin esc une spécialicé speccaculaires, poisons foudroyants, immolations
de Spadassin. Le joueur doit choisir une spécialité au diverses ec variées menacent gravement la santé d'un
personnage au moment de sa créarion. Voir page 85 les individu ec trouvent donc leur place en Vitalité. Voir
étapes de la création de personnage. page 155.
Mémoire : capital de points permetcanr d'augmenrer End urance: La fatigue, l'alcoolisme et tous les écars
ou d'acquérir des compétences, des cercles d 'attribucs pouvanr aboutir à l'évanouissement er au K.O. sont
ou des rrairs optionnels à la fin de la créacion de perso. suscepribles d'êrre rccranscrirs par !'Endurance. Voir
Art : Touccs les compétences son1 rartachées à lln page 155.
domaine, appelé • Art ... », qui permer d'idenri6er les Q ualité : La qualité d'un test de compérence dépend
connaissances con1n1u nes des principales carégorics du jet de dé et du niveau de la compétence. Voir le
sociales de la population de la Principaucé. tableau page 130.
T ro u sse : Ensemble de co1npérences acquises par le Mod ificateu r de difficulté: Voir page 129.
personnage en fonccion de sa naissance, de son milieu Systèm e de D uel : Résolurion des duels en général
socia l, cc de son choix de profession. (combat, course-poursuite, ...). Voir page t38.
J34
+ AVIS DE RECHER CHE +
La personne recherchée se nomme : ···-··- .. .. . .... ·····------
Pratique p lutôt dans Je style des :
Dans la branche des :
.. ·-······.. •
··""'
D'origine :- -··-----
J\'1esure environ :
-·----- ·- .
-·-··-
Description sommaire :
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