Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
M201 Gcob MC
M201 Gcob MC
et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation
Manuel de cours
M201 : Normes et
réglementations
2ème Année
Filière :
Génie civil
Option travaux
publics
Technicien spécialisé
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infrastructure digitale
Version : 01/12/2021
Concevoir un réseau informatique
1
Remerciements
La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration du présent document :
Équipe de conception :
Equipe Jesa
Équipe de rédaction :
Equipe Jesa
Équipe de lecture :
Marieme Karim, Directrice du CDC BTP
Asmae Jamaleddine, formatrice animatrice
Anas Atmane, formateur animateur
Erregui Houda, Ingénieur Techno-pédagogique
Habhoub Othmane, Technicien spécialisé en multimédia
El Aouaqui Achraf, Ingénieur Intégrateur e-Learning
Ait El Quaid Mohammed, Ingénieur en audio-visuel
Saadoune Nasser, Ingénieur Intégrateur e-Learning
Lahnine Salah-eddine, Ingénieur Techno-pédagogique
Équipe de validation :
Marieme Karim, Directrice du CDC BTP
Asmae Jamaleddine, formatrice animatrice
Anas Atmane, formateur animateur
Erregui Houda, Ingénieur Techno-pédagogique
Habhoub Othmane, Technicien spécialisé en multimédia
El Aouaqui Achraf, Ingénieur Intégrateur e-Learning
Ait El Quaid Mohammed, Ingénieur en audio-visuel
Saadoune Nasser, Ingénieur Intégrateur e-Learning
Lahnine Salah-eddine, Ingénieur Techno-pédagogique
Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF et au CDC BTP toutes les remarques et
suggestions afin de les prendre en considération pour l’enrichissement et l’amélioration de ce module.
Pourquoi
En quoi les compétences abordées vont vous servir pendant vos études et pour
votre futur métier
Objectifs
Ce que vous devez savoir et savoir-faire à la fin du chapitre.
Se situer
Evaluer vos savoirs existants pour mieux identifier les compétences nécessitant
un effort d’apprentissage plus important.
Découverte
Prenez la responsabilité de votre propre apprentissage et participer activement
utilisant vos capacités d’observation et d’analyse grâce aux activités de
découverte proposées au début de chaque chapitre
Apports théoriques
Ils vous apportent les savoirs et savoirs faire fondamentaux que vous devez
maitriser à l’issue du module.
Consolidation
Les exercices de consolidation, vous permettent de vérifier que vous avez en
effet bien retenu les informations clés et que vous savez aisément les mettre en
pratique de manière autonome.
A retenir
Ce sont les éléments de compétence sur lesquels vous serez évaluer pour
l’obtention de votre diplôme.
La normalisation est présente alors sur tout le cycle de vie, depuis la conception et la mise en œuvre
jusqu’à la phase d’exploitation et la fin de vie :
Objectifs du module
Cette administration exerce, pour le compte de l'Etat, les attributions reconnues par la législation et la
réglementation en vigueur à la puissance publique en matière d'immatriculation de la propriété
foncière, de cadastre et de cartographie.
Agences urbaines
L’agence urbaine est soumise à la tutelle de l’autorité gouvernementale chargée de l’urbanisme, sous
réserve des pouvoirs et attributions dévolues au Ministre des Finances par les lois et règlements sur les
établissements publics. Les agences urbaines sont également soumises au contrôle financier de l’Etat
applicable aux établissements publics.
• Réaliser les études nécessaires à l'établissement des schémas directeurs d'aménagement urbain
et suivre l'exécution des orientations qui y sont définies
• Préparer les projets de documents d’urbanisme réglementaires, notamment les plans de
zonage, les plans d’aménagement et les plans de développement
• Contrôler la conformité des lotissements, morcellements, groupes d’habitations et
constructions en cours de réalisation avec les dispositions législatives et réglementaires en
vigueur
• Réaliser les études de projets d'aménagement de secteurs particuliers, d'exécuter tous projets
de travaux édilitaires ou d'aménagement pour le compte de l'État, des collectivités locales ou
pour toute autre personne publique ou privée qui en ferait la demande lorsque le projet est
d'utilité publique
• Réaliser des opérations de réhabilitation urbaine, de rénovation immobilière et de
restructuration de quartiers dépourvus d’équipements d’infrastructure et à cette fin, réaliser les
études et acquérir les immeubles nécessaires à ces opérations
• Fournir l’assistance technique aux collectivités locales en matière d’urbanisme et
d’aménagement ainsi qu’aux opérateurs publics et privés qui en feraient la demande dans leurs
actions d’aménagement.
La normalisation est régie par le Dahir n°1-10-15 du 26 Safar 1431 (11 Février 2010) portant promulgation
de la loi 12-06 relative à la normalisation, à la certification et à l’accréditation.
Conformément à la loi n°12-06, des commissions techniques sont créés par décision du Directeur de
l’IMANOR auprès de tout département ministériel concerné qui en assure le secrétariat.
Les projets des normes marocaines relatives au secteur BTP et relevant des attributions des commissions
techniques de normalisation à la charge du Ministère de l’équipement, du transport et de la logistique,
sont examinés et élaborés au sein des commissions de normalisation créées par décision du Directeur de
l’Institut de normalisation auprès du département qui en assure le secrétariat.
Plusieurs normes régissent le secteur du BTP au Maroc, on distingue celles relatives aux :
- Décret n° 2-02-177 du 9 hija 1422 (22 Février 2002) approuvant le règlement de construction
parasismique (R.P.S 2000) applicable aux bâtiments fixant les règles parasismiques et instituant le
Comité national du génie parasismique
- Décret n° 2-13-874 du 20 hija 1435 (15 octobre 2014) approuvant le règlement général de construction
fixant les règles de performance énergétique des constructions et instituant le comité national de
l’efficacité énergétique dans le bâtiment
- Décret n° 2-14-499 du 20 hija 1435 (15 octobre 2014) approuvant le règlement général de construction
fixant les règles de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les constructions et
instituant le comité national de la prévention des risques d’incendie et de panique dans les
constructions
- Décret n° 2-12-666 du 17 rejeb 1434 (28 mai 2013) approuvant le règlement parasismique pour les
constructions en terre et instituant le Comité national des constructions en terre
….
Les activités de travaux publics et bâtiment regroupent plusieurs activités qui incluent la conception, la
réalisation, l’entretien, la réhabilitation, et la dépollution des ouvrages publics et privés. Toutes ces
phases critiques d’intervention exigent le respect de normes techniquement et économiquement
appropriées. L’application des normes techniques présente non seulement l’avantage d’accroître la
sécurité des biens et des personnes, mais participe aussi aux avancées sociales, économiques et
environnementales ainsi qu’à la compétitivité du secteur BTP et de l’économie.
La réglementation marocaine dans les projets BTP est donnée en ce qui suit, en fonction des différentes
phases ses projets :
- Foncier :
Le système foncier marocain se caractérise par une diversité de régimes fonciers, qui peuvent être
regroupés en deux catégories :
Le domaine Forestier : la gestion du domaine forestier est confiée à l’administration des Eaux et
Forêts (Haut-commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification).
En principe, le droit de propriété et la liberté d’entreprendre demeurent garantis au Maroc. Mais la loi
peut en limiter l’étendue et l’exercice si les exigences du développement économique et social en
dictent la nécessité. Cependant, le droit de propriété ne peut être cédé que pour cause d’utilité publique
et conformément à la réglementation en vigueur.
En effet, l’expropriation pour cause d’utilité publique, engagée en vertu de la loi 7-81, promulguée par le
Dahir 1-81-254 du 6 mai 1982 et publié au Bulletin Officiel n° 3685 du 15 juin 1982 « ne peut être
poursuivie que dans les formes prescrites par la présente loi sous réserve des dérogations y apportées
en tout ou en partie par des législations spéciales ».
En effet, à l’exception du domaine public de l’Etat et certains immeubles bien spécifiés par la loi, tels
que les mosquées, les sanctuaires et les cimetières, le domaine public et les ouvrages militaires, tous les
biens immobiliers relevant des différents régimes fonciers existants au Maroc, peuvent être aliénables
soit par voie d’acquisition de gré à gré, par voie d’expropriation pour cause d’utilité publique ou de
distraction (pour le cas du domaine forestier).
Conservation foncière
En vertu de la loi 58.00 portant création de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre
et de la Cartographie, celle-ci exerce pour le compte de l’Etat les attributions reconnues par la législation
et la réglementation en vigueur en matière d’immatriculation de la propriété foncière, de cadastre et de
cartographie.
- Etudes/Conception/Travaux :
Trois types de normes sont essentiels en matière des projets BTP, à savoir :
Les normes d’essais : Elles permettent de déterminer les méthodes de test des produits et
services, et évaluer leur conformité aux spécifications requises.
Les normes d’exécution ou de mise en œuvre : Elles permettent de définir les modes
opératoires d’exécution, de mise en œuvre, de supervision et de contrôle.
Les normes de conception ou de dimensionnement des ouvrages, des équipements ou
installations. Celles-ci définissent les méthodes de calcul de structures.
Différentes normes sont utilisées dans les phases d’étude et de conception, notamment :
Le fascicule 61, le fascicule 62, les règles du BAEL, du BPEL, le RPS 2011, le CM66, l’Instruction sur les
caractéristiques géométriques des routes de rase compagne, le catalogue des structures de chaussées
neuves…
Le BTP au Maroc demeure un secteur très vulnérable en termes de risques professionnels. La plupart
des accidents du BTP sont causés par des machines et appareils de levage, par la chute de matériaux et
les chutes de hauteur qui, à elles seules, représentent 45% des accidents mortels recensés au niveau
international.
De ce fait, il est indispensable que les autorités publiques concentrent prioritairement leurs efforts sur
l’introduction de mesures de prévention du risque dans ce secteur de BTP.
Au-delà des risques pour les ouvriers du bâtiment, les riverains sont également vulnérables, notamment
face aux nuisances provoquées par les chantiers de constructions, ou encore lorsque des travaux de
terrassement ou d’excavation sont réalisés et engendrent des risques consécutifs sur la structure des
immeubles environnants.
Pour mobiliser tous les acteurs, une charte d’engagement, sur la prévention des risques professionnels
dans le secteur du BTP a été souscrite en 2017 entre les principales organisations concernées. Cette
charte vise à respecter les conditions d’hygiène et de sécurité, à moderniser la gestion de la structure de
l’entreprise pour assurer santé et sécurité au travail, ainsi qu’à développer les capacités propres des
professionnels du secteur du BTP.
Pour être mis en place efficacement, cette charte doit être accompagnée d’un cadre réglementaire
moderne, capable d’appréhender les risques considérables souvent associés au secteur. La
réglementation actuelle régissant les conditions de sécurité et de salubrité des chantiers est
particulièrement dense et détaillée. Un recensement des dispositions générales, ainsi que des
dispositions propres au secteur BTP compte au moins 18 textes régulateurs. Les deux principaux textes
de référence sont le Code du Travail ainsi qu’un arrêté consacré à la protection et à la salubrité dans les
chantiers du BTP.
- Exploitation/Fin de vie :
Le décret n°2016-394 du 13 mai 2016 précise les différentes garanties, les réceptions partielles et
définitives.
Le guide d’exploitation, quant à lui, traite les différentes étapes d’exploitation d’un projet de
construction, tout en abordant les points suivants :
Ce guide recueille ainsi les bonnes pratiques liées à la phase d’exploitation d’un projet de construction.
De portée généraliste, il vise à sensibiliser à l’importance de la continuité de la démarche durable initiée
lors de la construction du projet tout au long de son exploitation. Il s’adresse ainsi à la fois aux maîtres
d’ouvrage, mais aussi, aux usagers pour la gestion et la maintenance du projet.
Répondez aux questions suivantes, vous avez le choix entre zéro, une ou plusieurs réponses.
1. Quelles sont les administrations publiques qui interviennent dans les travaux de
construction :
5. Dans le système foncier marocain, les régimes non domaniaux sont constitués
par :
Au Maroc, les structures administratives chargées de la gestion urbaine frappent par leur diversité et leur
multiplicité. Dans le territoire d’une même ville coexistent wilaya, préfecture ou province, commune et
communauté urbaine, agence urbaine et inspection régionale de l’urbanisme.
Toutefois, trois acteurs jouent un rôle décisif dans la gestion urbaine, notamment :
La loi qui assure la gestion urbaine est celle du 17 juin 1992, et qui a pour objet de définir les différents
documents d’urbanisme, les règlements de construction ainsi que d’instituer des sanctions pénales. Elle
est composée de 93 articles et d’un décret d’application n°2-92-832 divisé en 43 articles explicitant le
contenu de la loi. Le tout fournit une définition juridique des différents documents d’urbanisme (SDAU,
PZ, PA, arrêtés d ‘alignement, permis de construire) et réglemente la construction.
- La loi exige pour toute demande de lotir que le terrain soit immatriculé.
- La loi prévoit que le morcellement ne peut être autorisé dans une zone constructible en application
d'un document d'urbanisme. Dans ce cas, il doit obéir aux conditions prévues pour les opérations de
lotissement. Ceci dans le but d'éviter que certaines personnes détournent la loi en faisant croire qu'ils
procèdent à un morcellement alors que celui-ci sera destiné à la construction.
- L’adoption de la dématérialisation des différentes procédures d’octroi des autorisations d’urbanisme.
- Les procédures de demande des autorisations varient en fonction du type de projet (grand ou petit
projet).
Les autorisations :
Le permis de construire est obligatoire pour tout type de construction dans les périmètres (communes
urbaines, centres délimités, zones périphériques, groupement d'urbanisme) et dans les zones à vocation
spécifique. Ainsi qu'à l'extérieur de ces périmètres, des agglomérations rurales dotées d'un PDAR (plan de
développement d'agglomération rurale) et dans les lotissements autorisés.
Le permis de construire est également obligatoire dans le cas de modification de construction existante,
si la modification porte sur des points visés par les règlements. Le permis de construire est délivré lorsque
la construction projetée est reconnue satisfaire aux dispositions législatives et réglementaires par le
président du conseil communal.
- Dans les communes urbaines, dans le cas d'immeuble de 3 ou 4 niveaux comportant 6 logements, ou
tout immeuble à usage commercial ou industriel d'une surface au sol supérieur à 500 m, si le projet
ne prévoit pas l'installation des lignes nécessaires au raccordement desdits immeubles au réseau de
télécommunication.
- Si le terrain concerné n'est pas raccordé à un réseau d'assainissement ou de distribution d'eau
potable.
Remarque : Dans le cas de silence du président du conseil communal, le permis de construction est
accordé à l'expiration d'un délai de deux mois à compter de la date du dépôt de la demande. Il est périmé
si les travaux de fondations ne sont pas entrepris après un an de sa délivrance.
Obtenir un permis de construction est obligatoire avant d’entamer tout type de travaux de construction
ou de rénovation. Il existe deux méthodes pour demander ce permis. La première étant par le biais de
l’architecte et la deuxième en l’effectuant soi-même auprès de l’agence urbaine.
Si on engage un architecte pour faire les plans d’architecture et le suivi des travaux, celui-ci doit se charger
de la demande de permis de construire. Il faut donc lui fournir les documents demandés et il se chargera
du reste.
• Si on doit faire la demande soi-même, il faut suivre ces étapes en récupérant et remplissant
certains documents avant de présenter la demande :
La demande de permis de construction dûment remplie et signée par le propriétaire. Ce document
doit être présenté en double exemplaire et sont récupérables de la commune.
La note de renseignement récupérable auprès de l’agence urbaine.
Deux fiches d’identité signées et légalisées récupérables de la commune.
Deux fiches signalétiques dûment remplies par le propriétaire.
Le certificat de propriété de la parcelle ou de l’ouvrage à réhabiliter.
Trois copies du plan de situation.
Une copie du plan cadastral (applicable aux terrains immatriculés).
Huit copies du plan intégral de la construction. Ce plan doit comprendre tous les étages de l’édifice
d’une échelle supérieure ou égale à 1/100. Le plan du rez-de-chaussée doit désigner toutes les
caractéristiques de l’emprise publique, à savoir, les trottoirs, les cours et les courettes, etc.
Plan de la façade de l’édicte à construire et ceux des mitoyens.
Les plans de coupe et de profil de l’édifice et tout autre plan pouvant aider à la compréhension du
projet.
Plan de masse de l’édifice.
Deux copies du contrat signé avec l’architecte qui doit clairement stipuler ses missions incluant le suivi
du projet jusqu’à l’obtention du permis d’habiter. Ce document est obligatoire pour les bâtiments
ayant une superficie totale des planchers de plus de 150 m2.
Le dossier technique relatif au raccordement de l’édifice aux réseaux de télécommunication publique
(si applicable).
Il est à noter que l'autorisation de construire est délivrée par le président du conseil communal sur le
territoire duquel se trouve le terrain à construire.
Ces textes sont donnés par la loi numéro 25-90, relative aux lotissements, groupes d’habitations et
morcellements.
Article 3 : Il précise que l’autorisation de construire est délivrée par le président du conseil communal.
Dans le cas où l'immeuble intéressé est situé dans deux ou plusieurs communes, l'autorisation est
accordée par le ministre de l'intérieur ou sur délégation par le wali ou le gouverneur concerné, après avis
des présidents des conseils communaux concernés.
Article 4 : Il donne les documents qui doivent être joints à la demande (plan topographique, documents
relatifs à la conception urbanistique du lotissement, documents techniques afférents à la réalisation de la
voirie et des réseaux divers, cahier des charges).
Article 5 : Il précise que la demande visée à l'article 4 est irrecevable si le terrain n'est pas immatriculé ou
en cours d'immatriculation, ou si le dossier qui l'accompagne ne comporte pas toutes les pièces
énumérées à l'article 4.
Article 6 : L'autorisation de lotir est délivrée lorsque le lotissement projeté est reconnu satisfaire aux
dispositions législatives et réglementaires en vigueur notamment aux dispositions des plans de zonage et
des plans d'aménagement.
Article 8 : Il précise que lorsque l'affectation des terrains est définie par un plan de zonage ou un plan
d'aménagement, le silence de l'administration vaut autorisation de lotir à l'expiration d'un délai de trois
mois à compter du dépôt de la demande.
Article 9 : Il traite le cas où l'affectation des terrains n'est pas définie par un plan de zonage ou un plan
d'aménagement.
La phase étude de tout projet BTP doit se faire en respectant ces différents documents :
Il a pour objectif de :
Tout projet de lotissement ou de groupes d'habitations et tout projet de construction ne peuvent être
autorisés en l'absence d'un PA ou PZ s'ils sont incompatibles avec le SDAU. Dans le cas où les dispositions
des PZ ou des PA contrarieraient les orientations du SDAU, une décision de mise à l'étude est prise par le
président du conseil communal afin de définir les zones à doter d'un nouveau plan d'aménagement.
Le Plan de Zonage se présente sous la forme d'un document graphique, et d'un règlement définissant les
règles d'utilisation des sols. Il a pour objet de permettre à l'administration et aux collectivités locales de
prendre les mesures nécessaires à la préparation du PA et à préserver les orientations du SDAU.
Pour cela, il :
Ce plan, est établi à l'initiative du département chargé de l'urbanisme en participation avec les collectivités
territoriales, sous réserve des attributions dévolues en la matière aux agences urbaines par la législation
en vigueur. Il est soumis selon le cas par le département chargé de l’urbanisme ou l’agence urbaine à l'avis
d'une commission locale. Il est composé d’un document graphique et d’un document écrit dit règlement
définissant les règles d'utilisation du sol.
Un PA, tel que le définit la loi sur l’urbanisme de 1952 dans son titre III, est un document comprenant un
plan et un règlement. Il définit les limites et la destination de la voirie, les limites et les dispositions des
espaces publics ainsi que les zones non-aedificandi. Les PA sont préparés par le département chargé de
l’urbanisme ; ils doivent recevoir l’approbation d’une commission interministérielle et être publiés au
Bulletin Officiel pour être homologués.
Dès lors, les PA acquièrent force de loi et toute infraction aux servitudes qu’ils entraînent devient
répréhensible. Ils ont effet durant 20 ans, exceptés pour des emplacements des équipements collectifs
dont l’effet est de 10ans et le zonage dont la durée de validité est illimitée tant qu’un nouveau document
n’est pas venu abroger l’ancien.
L'affectation des différentes zones suivant l'usage principal qui doit en être fait ou les activités
dominantes pouvant y être exercées,
Les zones non aedificandi,
Les limites de la voirie à conserver, à modifier ou à créer,
Les limites des espaces verts publics, et les autres espaces libres à conserver, à modifier ou à créer,
Les limites des espaces destinés aux activités sportives à créer,
L'emplacement des équipements collectifs et installation d'intérêt général dont la réalisation
relève du secteur privé (centres commerciaux, centres de loisirs),
Les quartiers, monuments, sites historiques ou archéologiques... à protéger ou à mettre en valeur,
Les règles d'utilisation des sols et les règles applicables à la construction,
Les servitudes établies dans l'intérêt de l'hygiène, circulation, esthétique et de la sécurité et
salubrité publique...
Les zones à ouvrir à l'urbanisation suivant une périodicité déterminée,
Les périmètres des secteurs à restructurer ou à rénover,
Les zones dont l'aménagement fait l'objet d'un régime juridique particulier.
La phase travaux des projets BTP est régie essentiellement par le règlement national de l’urbanisme, qui
fixe les règles de construction.
Les règles de sécurité que doivent respecter les constructions, ainsi que les conditions auxquelles elles
doivent satisfaire dans l'intérêt de l'hygiène, de la circulation, de l'esthétique ou de la commodité
publique, et les textes pris pour leur application, notamment :
Ces règlements sont applicables par décret et son applicables à l'ensemble du royaume. Les présidents
des conseils communaux peuvent fixer par des arrêtés dits "règlements communaux de construction" les
dispositions des règlements de construction non prévues par lesdits règlements, sans contredire les
dispositions des règlements généraux de construction. Lorsqu'une contradiction existe, les règlements
généraux de construction se substituent de plein droit aux dispositions contraires ou divergentes aux
règlements communaux de construction.
Le propriétaire ne peut utiliser la construction une fois les travaux achevés, que s'il obtient le permis
d'habiter ou s'il s'agit d'immeuble à usage autre que d'habitation, un certificat de conformité. Ces pièces
sont délivrées, dans les formes et conditions fixées par le président du conseil communal sur demande du
propriétaire qui doit, obligatoirement déclarer l'achèvement de la construction.
Le permis d'habiter des immeubles ne peut être délivré qu'après vérification par les services compétents
en matière de télécommunication, de l'existence des lignes dont l'installation est obligatoire.
Lorsque dans un lotissement, les constructions sont réalisées par le lotisseur, le permis d'habiter et le
certificat de conformité ne peuvent être délivrés avant la réception provisoire du lotissement.
L'affectation de toute construction qui a donné lieu à la délivrance du permis de construire et du permis
d'habiter ne peut être changée. Le président du conseil communal peut autoriser un changement si le
changement est conforme avec la vocation du secteur concerné.
E-Learning QUIZ : II. Les bases de la réglementation urbaine
Répondez aux questions suivantes, vous avez le choix entre zéro, une ou plusieurs réponses.
2. L’instrument de planification spatiale, introduit au Maroc vers le début des années 70, et
constitué d'un ensemble de documents graphiques accompagné d'un rapport justifiant le plan
d'aménagement, est :
Le schéma directeur de l’aménagement urbain
Le plan de zonage
Le plan d’aménagement
4. Les présidents des conseils communaux peuvent fixer par des arrêtés les dispositions des
règlements de construction non prévues par règlements applicables par décret, ces arrêtés
sont appelés :
Règlements provisoires de construction
Règlements annexes
Règlements communaux de construction
5. Lorsque dans un lotissement, les constructions sont réalisées par le lotisseur, le permis
d'habiter et le certificat de conformité peuvent être délivrés avant même la réception
provisoire du lotissement.
Oui
Non
III. Les normes et réglementations routes et VRD :
1. Caractériser la réglementation routes et VRD applicable en phase étude :
a. Routes:
Les conditions techniques dans lesquelles, doivent être aménagées les différentes routes font l'objet de
plusieurs instructions. Elles s'appliquent selon le type de route considéré :
L'instruction sur les conditions techniques d'aménagement des autoroutes de liaison (I.C.T.A.A.L).
Elle date du 22 mars 1971, elle a été modifiée le 22 décembre 2000. Cette instruction s'applique
aux routes à caractère autoroutier.
L’instruction sur les caractéristiques géométriques des routes de rase campagne (I.C.G.R.R.C).
L'instruction sur l'aménagement des voies rapides urbaines (I.C.T.A.V.R.U).
La directive sur les carrefours plans de rase campagne.
Routes économiques à faible trafic (R.E.F.T) : instruction sur les caractéristiques géométriques.
Les routes en milieu désertique : l’expérience marocaine.
Le choix des caractéristiques d’un projet routier doit se baser sur les points suivants :
L'ICTAAL donne les principes généraux à prendre en compte lors de l'élaboration des projets
d'infrastructures nouvelles ou d'aménagement du réseau existant, et fournit les règles techniques
fondamentales relatives à la définition des éléments géométriques des infrastructures projetées.
Dans cette instruction, le terme autoroute désigne une route à chaussées séparées comportant chacune
au moins deux voies en section courante, isolée de son environnement et dont les carrefours sont
dénivelés.
• Aux autres types de routes principales – les routes express à une chaussée, les artères
interurbaines,
• Aux routes à chaussées séparées comportant chacune une seule voie de circulation et des
créneaux de dépassement,
• Aux autoroutes situées en milieu urbain, considérées comme des voies rapides urbaines.
Les instructions ICGRRC fixent les règles relatives à la construction des trois éléments de conception
suivants :
Les exigences qui ont prévalu à l'élaboration des instructions sont de deux ordres :
La sécurité des usagers, qui renvoie aux notions de visibilité et d’adéquation de l’infrastructure
aux contraintes.
La capacité des infrastructures à écouler le trafic qu'elles supportent, qui renvoie aux études
trafics, aux capacités des voies et aux dispositions retenues au niveau des intersections et autres
échanges.
Le choix d’une norme géométrique impose généralement le choix d’une catégorie de route en se basant
sur la vitesse de base, les minimums géométriques, les distances de visibilité, de dépassement, d’arrêt et
de perception du tracé et les relations rayon-dévers.
Le tableau suivant donne les valeurs des rayons des courbes à respecter lors de la conception géométrique
suivant l’ICGRRC :
Les voies rapides en milieu urbain et péri-urbain posent des problèmes spécifiques qui ont conduit à en
définir les caractéristiques dans un texte particulier, l’ICTAVRU, Instruction sur les conditions techniques
d’aménagement des voies rapides urbaines.
L'ICTAVRU est ainsi l'ouvrage de référence indispensable pour tous les concepteurs des voies
structurantes à caractéristiques autoroutières ou non autoroutières, en milieu urbain. L'application de
cette instruction vient à l'aval des étapes de concertation : elle permet l'élaboration des dossiers
techniques, depuis les études préliminaires jusqu'aux études-projets, avant travaux.
Cette réédition doit être considérée comme un ouvrage transitoire de référence d'aide au choix de partie
d'aménagement et à la conception générale des grandes infrastructures routières en milieu urbain.
Les prescriptions de l’ICTAVRU s’imposent aux infrastructures à Maîtrise d’Ouvrage (MOA) État, dont
celles avec un statut d’autoroute, de route express ou de déviation dans les territoires urbains.
L’ICTAVRU peut également constituer un guide technique à l’usage des collectivités territoriales pour la
conception des grandes voies urbaines aux caractéristiques sensiblement identiques.
Les carrefours méritent une attention particulière d’une part parce que les accidents en intersection sont
relativement nombreux, d’autre part parce que la circulation, souvent peu intense, n’a pas, jusqu’alors,
incité à aménager systématiquement les carrefours. Pour être efficace, un carrefour doit être conçu et
aménagé en tenant compte du comportement de l’usager moyen.
Carrefour plan :
Il s’agit de l’aménagement minimum qu’il faut réaliser à l’intersection entre routes revêtues. Cet
aménagement se réfère à des normes géométriques, des règles de visibilité et des consignes
d’exploitation, matérialisées par une signalisation verticale et horizontale.
Un carrefour est dit plan élaboré, lorsque l’intersection comporte, en plus de l’aménagement minimum,
des îlots destinés à canaliser la circulation.
Ces carrefours résultent d’un assemblage d’aménagements élémentaires ayant chacun sa fonction
propre :
• L’îlot séparateur sur la voie secondaire, qui est un aménagement de sécurité obligatoire pour les
carrefours de cette catégorie.
• L’îlot de tourne à gauche sur la voie principale.
• Les divers aménagements directionnels qui sont des aménagements de confort facultatifs.
Un carrefour giratoire, ou plus communément un giratoire, est un carrefour particulier formé d'un anneau
central qui permet aux usagers de prendre n'importe quelle direction.
Carrefour dénivelé :
Un carrefour est dit dénivelé lorsque la voie principale franchit la voie secondaire en passage supérieur
ou inférieur et que des voies dites attachées, relient ces deux voies.
Cette directive précise ainsi les différents critères de choix des carrefours en fonction :
La directive sur les carrefours plans de rase campagne donne aussi les règles de conception de ces
différents types de carrefours.
Routes économiques à faible trafic (R.E.F.T) : instruction sur les caractéristiques géométriques :
Les routes économiques à faible trafic, trouvent leur place au Maroc dans le cadre du programme national
de désenclavement du monde rural, qui fait partie d'une politique stratégique de l'état marocain visant
l'amélioration du niveau de vie de la population rurale.
La présente instruction est applicable aux Routes Economiques à Faible Trafic (REFT), en principe des
routes qui ne sont ni nationales, ni régionales et dont le trafic initial n’excède pas 150 véhicule/j.
Dans le cas des routes économiques à faible trafic, les rayons minimum normaux et absolus des tracés en
plan et en long, ainsi que les rayons de raccordements en angles devront satisfaire les valeurs suivantes :
Il est à noter que cette instruction précise également les règles de progressivité et de compatibilité du
tracé routier, dans le cas des routes économiques à faible trafic.
Le dimensionnement des chaussées selon les normes marocaines se base sur le Catalogue des Structures
Types de Chaussées Neuves (révision en 1995 de la première édition datant de 1977) et du Guide
Marocain des Terrassements Routiers (G.M.T.R) inspiré des normalisations françaises de classification
routière des sols et des matériaux de remblai.
La particularité de ce catalogue est que la structure de chaussée sera choisie et non calculée, et ce en
fonction du trafic, de l'utilisabilité ou la non-utilisabilité de certains matériaux ou de certaines structures
types dans le cas d'étude, des conditions du sol-support, de l'environnement climatique ...
Il a pour objectifs de traiter les principaux aspects techniques liés à l'étude des projets et la conduite des
travaux de construction des remblais et des couches de forme.
Il est composé des sept chapitres qui traitent des aspects suivants :
La phase étude des projets routiers concerne essentiellement la classification des sols et des roches selon
ce guide. La classification retenue dans ce guide est celle qui a été adoptée au niveau du catalogue
marocain des structures de chaussées neuves (édition 1996).
La classe des sols tirseux et la classe des sols tuffacés pour les sols meubles.
De sous-classes concernant les calcaires tendres en ce qui concerne les matériaux rocheux.
De sous-classes spécifiques, pour la classe F.
Les paramètres régissant cette classification, diffèrent en fonction de la nature des sols :
• Sols meubles :
Les paramètres de nature : qui se rapportent aux caractéristiques intrinsèques des sols. Ces
caractéristiques ne varient pas au cours des différentes manipulations que subit le sol. Ces paramètres
retenus concernent la granularité et l'argilosité.
En ce qui concerne l'argilosité, les paramètres sont : l'indice de plasticité (IP) et la valeur de bleu de
méthylène.
La V.B.S caractérise mieux les sols les moins argileux, l'indice de plasticité (IP) caractérise mieux les
sols moyennement à très argileux.
Les paramètres de comportement mécanique : qui sont la dureté Los Angeles, la résistance à l'usure
MICRO-DEVAL en présence d'eau et le coefficient de friabilité des sables.
Ces paramètres ne sont pris en compte que pour juger de l'utilisation du matériau en couche de
forme.
Les paramètres d’état : qui caractérisent l'état hydrique d'un sol.
Les paramètres généralement retenus sont : La valeur de la teneur en eau naturelle par rapport à celle
mesurée à l'optimum Proctor, l’indice portant immédiat (IPI), et l’indice de consistance (Ic).
• Roches :
Cette classification est adoptée lors des études des projets. Elle a pour objectif de caractériser un massif
rocheux en vue de son emploi en remblai ou en couche de forme.
Le terme V.R.D. regroupe l'ensemble des ouvrages et des travaux relatifs à la réalisation et à
l'aménagement des voies d'accès et de circulation à la périphérie des constructions. Il englobe également
l'ensemble des travaux d'adduction, de canalisations et d'évacuations des eaux, reliant la construction au
réseau communal.
Leur fonction est d'assurer la viabilité des terrains sur lesquels doivent, être édifiées les constructions,
mais également d'améliorer leur environnement.
Les travaux de VRD commencent depuis la mise en forme du terrain jusqu'à la desserte des bâtiments à
la voirie publique et à leur raccordement aux différents réseaux de distribution des fluides ou
d'assainissement. Il faut ajouter à cela la mise en place du réseau d'éclairage urbain, mobilier urbain et
espaces verts.
Comme tout projet d'aménagement ou de construction, les ouvrages de VRD doivent respecter un certain
nombre de dispositions définies par des lois.
Le Maître d'œuvre est appelé à contrôler auprès des services compétents le document qui délimite les
zones constructibles et les orientations générales d'urbanisme. Il est également important de contrôler la
conformité des voies par rapport aux règles d'accessibilité, notamment aux véhicules prioritaires, du type
les Sapeurs-Pompiers et aux personnes aux besoins spécifiques.
Les travaux de V.R.D concerne plusieurs volets, notamment : la voirie, l’eau potable, l’électricité,
l’assainissement liquide…
Voirie urbaine :
Les normes géométriques de conception des voiries définissent les largeurs des voies, les règles de
stationnement…
• Pour un cheminement ou un trottoir, une largeur de 2,50 m et 1,80 m comme minimum absolu,
• Pour les ilots intermédiaires, une largeur de 2 m.
Pour les parties cyclables, il faut différencier entre bandes cyclables (matérialisées par un marquage
discontinu sur la chaussée respectivement dans le sens ou à contresens de la circulation automobile) et
pistes cyclables (aménagées sur trottoir, en site propre ou à mi-hauteur entre trottoir et chaussée).
Les pistes cyclables peuvent être unidirectionnelles (dans le sens ou à contresens) ou bidirectionnelles
(prévoir une largeur supérieure éventuellement).
La largeur des voies affectées à la circulation des voilures est un des éléments essentiels de maîtrise de la
vitesse en agglomération :
Pour les voies d'une « section 70 », on adoptera généralement une largeur de 3 m par file de circulation,
Pour les voiries en ville avec limitation à 50 km/h, plusieurs cas sont à examiner :
Il est nécessaire de bien distinguer demande exprimée et demande réelle en vérifiant que celle-ci ne
s'exprime pas ailleurs que sur le site d'aménagement.
Le stationnement est à la fois une contrainte et un outil d'aménagement de la voirie. La « rugosité latérale
» qu'il introduit a un effet modérateur bien connu sur les vitesses ; sa prise en compte le long des voies
constitue un des moyens de traitement des conflits d'usage entre la fonction circulation automobile et la
fonction circulation piétons.
L’assainissement liquide :
Il consiste à collecter et à évacuer de manière hygiénique et sans danger les eaux usées et les eaux
pluviales d'une agglomération. Les eaux usées peuvent être d'origine domestique et ou industrielle.
Au sens large, l'assainissement liquide d'une agglomération inclut outre la collecte et le transport,
l'épuration des eaux usées avant le rejet dans un milieu naturel. La qualité des eaux rejetées doit être
compatibles avec les exigences relatives à la santé publique, à la protection du milieu récepteur et à la
préservation des ressources en eau.
Cadre institutionnel :
Les collectivités locales : Ce sont les communes qui sont directement impliquées dans le secteur de
l'assainissement.
En matière juridique et institutionnelle, les textes sur l'organisation communale sont clairs.
La Charte Communale de 1976 est basée sur : Le Dahir n° 1.76.583 relatif à l'organisation communale,
le Dahir n° 1.76.584 relatif au financement des collectivités locales ainsi que sur les textes qui les
complètent, et les textes qui accompagnent ces Dahirs.
Ces textes donnent la responsabilité à la commune pour la réalisation des projets à caractère
communal dont ceux de l'assainissement liquide.
Le Conseil Communal est responsable de la mise en place et de la gestion des infrastructures
d'assainissement liquide ainsi que des règlements pour assurer le fonctionnement et l'entretien
adéquats de ces infrastructures. Ce Conseil constitue le Maître d'Ouvrage d'assainissement liquide, Il
planifie I’infrastructure pour assurer une couverture adéquate de la ville en système(s)
d'assainissement liquide fiables, prend les mesures nécessaires pour protéger l'infrastructure, la santé
publique et les biens des populations, et assure le bon fonctionnement des systèmes communaux
d'assainissement liquide.
Le Ministère de l'Intérieur, en tant que tuteur des collectivités locales, comprend dans son
organigramme la Direction de l'eau et de l'Assainissement (DEA) rattachée il la Direction Générale des
Collectivités Locales (DGCL). Il s'agit d'un organe de coordination et d'assistance technique aux
Collectivités locales dans le domaine de l'assainissement liquide.
Ces textes s'imposent aux administrations, aux collectivités, aux entreprises et aux particuliers et fixent
les attributions et obligations de chacun.
La loi traite des règles et dispositions générales, et renvoie à des décrets ou à des arrêtés pour fixer les
éléments plus détaillés. Certaines dispositions particulières à caractère local peuvent être instituées par
les autorités locales chargées de la gestion.
Les textes qui fixent des règles et des contraintes doivent prévoir les contrôles, et définir ceux qui auront
le pouvoir de les exercer ainsi que les sanctions pénales ou les amendes en cas de non -respect des règles.
Deux sortes de textes existent : les textes organiques qui définissent les attributions et les structures
essentielles des organismes responsables et les textes techniques qui édictent des normes précises
auxquelles renvoient les textes généraux.
Les textes organiques sont des textes généraux qui constituent le cadre légal d'une législation de
l'assainissement liquide et fixent les buts à atteindre ainsi que les contraintes et obligations nécessaires
pour y parvenir, ainsi que les sanctions éventuelles. Ils confèrent aux autorités compétentes les pouvoirs
pour administrer le secteur, y compris le pouvoir de promulguer des arrêtés pour faire appliquer
localement la réglementation en cause.
Les textes techniques prévoient également les conditions techniques de réalisation des ouvrages, par
exemple celles des dispositifs des fosses septiques et éléments épurateurs.
- Il est impératif pour l'assainissement liquide que la construction en périmètre urbain soit
réglementée. Cette réglementation accorde le pouvoir aux autorités locales (par des arrêtés)
d'interdire dans certains cas la réalisation de certaines constructions, à savoir :
Lorsqu'il s'agit de classer ou protéger certaines zones, où l'assainissement liquide ne pourrait être
réalisé dans des conditions acceptables, et où l'urbanisme entraînerait, au moins pour les parties
situées en aval, de sérieux problèmes d'assainissement liquide,
Lorsqu’il s’agit de créer des réserves foncières ayant pour but de faciliter la création d'ouvrages
publics tels qu'une station d'épuration ou de bassins de rétention ou d'écoulement naturel des
eaux pluviales,
Lorsqu'il s'agit de créer des zones protégées destinées à permettre l'accès, le nettoyage, ou
l'entretien de certains ouvrages du système d'assainissement liquide.
Toute réglementation efficace dans le domaine de la construction devra prévoir des contraintes imposées
à la construction pour rendre obligatoire des dispositifs ou des taxes facilitant le développement et la
durabilité du système d'assainissement liquide. Ces contraintes sont généralement :
L'obligation que les constructions soient dotées de dispositifs internes permettant l'évacuation
adéquate des eaux pluviales vers un exutoire approuvé.
- Les textes doivent prévoir que les riverains ne pourront pas s'opposer au passage des eaux pluviales
collectées, venant de l'amont, que les ouvrages à réaliser dans ce but, sont d'utilité publique et qu'il
est interdit sous peine d'amendes, d'obstruer artificiellement ces ouvrages, notamment avec des
rejets de déchets solides ou des objets divers.
Ces textes permettront de prendre grâce à des arrêtés pris sur le plan local, les mesures qui s'imposent
notamment en ce qui concerne le nettoyage par les riverains de la portion de caniveau située devant
leur habitation, l'interdiction de branchement des eaux usées sur le réseau d'eaux pluviales s'il existe
et vice et versa.
L’électricité :
Les réseaux d’électricité sont soumis aux réglementations marocaines en vigueur, notamment :
Eau potable :
Cadre institutionnel :
Cadre réglementaire :
Les études relatives aux réseaux d’eau potable sont régies par les réglementations suivantes :
La loi n°36-15 relative à l’eau : cette loi a pour objectif la définition des règles de gestion,
d’utilisation et de protection quantitative et qualitative de l’eau, des écosystèmes aquatiques et
du domaine public hydraulique en général, ainsi que les règles de gestion des risques liés à l’eau
pour une meilleure protection des personnes et des biens. Elle vise, également, la mise en place
des outils de planification intégrée et participative de l’eau ainsi que la gestion rationnelle et
durable et une meilleure valorisation des eaux y compris les eaux non conventionnelles pour
accroître le potentiel hydrique national et le prémunir contre les changements climatiques.
La norme N.M. 03.7.001 : la présente loi précise les condition d’utilisation des eaux.
PNM 30.8.110 : cette loi précise les lignes directrices pour les activités de service dans
l'alimentation en eau potable et dans l'assainissement.
PNM ISO 24511 : Activités relatives aux services de l'eau potable et de l'assainissement - Lignes
directrices pour le management des services publics de l'assainissement et pour l'évaluation des
services fournis.
2. Caractériser la réglementation routes et VRD applicable en phase travaux :
Avant toute intervention sur le site pour la réalisation des voiries, des réseaux et des Aménagements
extérieurs, il est nécessaire de procéder à un certain nombre de travaux pour préparer le terrain, tels que :
Bornage et relevé du terrain : ce sont des interventions qui ont pour objectif de définir les contours
et les caractéristiques essentielles du terrain sur lequel sont prévus les aménagements.
Bornage du terrain : opération préalable à toute intervention, est réalisé par le géomètre. Il a pour
but de définir avec précision les limites du terrain où sont réalisés les aménagements et de les repérer
sur place à l'aide de points particuliers matérialisés par des bornes scellées dans le sol.
Levé du plan : consiste à reporter sur le plan, les différents accidents qui existent sur le terrain.
Effectué par le géomètre, il correspond à un travail de planimétrie pour repérer tous les éléments, et
d'altimétrie pour définir le relief et les altitudes des points principaux.
Démolition s'il y a des constructions existantes
Défrichage et déplacement d'arbres s'ils existent
L'implantation des ouvrages
Repérage des ouvrages existants éventuellement à proximité des travaux à entreprendre.
a. Travaux de terrassements :
Quel que soit le type d'ouvrage à réaliser, les travaux de terrassement sont programmés afin de modeler
le terrain en vue de son aménagement futur.
Pour cela il faut le déblayer ou le remblayer ou effectuer un apport de terre complémentaire. En général,
ils entraînent une modification du relief du terrain, soit en abaissant son niveau par l'enlèvement de terre
ou de terrassement en déblai, soit en rehaussant son niveau par un apport de terre ou de terrassement
en remblai.
Le décapage d'un terrain, le terrassement de faible épaisseur (de 0,20 à 0,40m). Fréquemment, il
consiste à enlever la couche de terre végétale sur l'emprise des bâtiments et des voiries,
La création des plates-formes sur lesquelles sont édifiées les constructions et les voiries,
La préparation des excavations de grandes dimensions nécessaires pour les niveaux en sous-sol
des bâtiments,
Les tranchées dans lesquelles sont posées les diverses canalisations.
Les travaux de terrassements sont régis par le guide marocain des terrassements routiers GMTR, qui traite
les conditions d'utilisation des matériaux en remblais, les conditions d'utilisation des matériaux en
couches de forme, le compactage des remblais et des couches de forme, le contrôle de compactage, et
les dispositions constructives à adopter pour les remblais particuliers, et le compactage à sec.
Les principes retenus pour la définition des conditions d'utilisation des matériaux en remblais sont les
suivants :
Viser le niveau de qualité technique, juste nécessaire compte tenu des possibilités des matériels
et techniques d'exécution dans le contexte marocain.
Etablir des solutions conformes au contexte technico-économique national.
L'objectif recherché est de pouvoir proposer pour le maximum possible des sols rencontrés au niveau d'un
tracé ou d'un emprunt les conditions d’utilisation en respectant les principes cités ci-dessus.
Ainsi, les éléments sur lesquels il faut agir pour utiliser un matériau en remblai sont les suivants :
Le mode d'extraction
Le mode d'élaboration du matériau extrait
La mise en œuvre proprement dite
La couche de forme est définie comme la structure d'adaptation réalisant l'interface entre la partie
supérieure des terrassements PST et le corps de la chaussée.
Sa conception résulte d'une réflexion renouvelée à chaque chantier pour prendre en compte ses
spécificités. Les fonctions qu'elle doit remplir sont des fonctions à court terme et des fonctions à long
terme.
Les fonctions à court terme ont pour objectif d'assurer la mise en œuvre des couches de chaussée, selon
les exigences de qualité requises, ces exigences sont : Le nivellement et la traficabilité quasi tout temps
de la plate-forme, la qualité de compactage de la couche de fondation, la protection hydrique de la P.S.T.
Le Guide Marocain des Terrassements Routiers précise également les différents critères d’utilisation des
matériaux en couche de forme, ainsi que les techniques d’amélioration possibles.
Compacter un matériau en remblai ou en couche de forme c'est réduire le volume des interstices (ou des
vides entre grains) de matériaux. Il a donc comme objectifs :
Ce volet du GMTR donne les différents engins à utiliser dans l’opération de compactage, les modalités
pratiques du compactage, ainsi que, ses techniques d’exécution.
• Contrôle de compactage :
Ce volet de GMTR traite les différents risques liés aux remblais particuliers (les remblais en zones
inondables, les remblais contigus aux ouvrages d’art, les remblais de grande hauteur), ainsi que les
dispositions constructives à prévoir dans ces cas.
Le choix du matériel de construction des routes, ainsi que sa mise en œuvre sont régis par plusieurs
normes marocaines, notamment :
N.M 13.1.226 : Matériels pour la construction et l’entretien des routes - Traitement en place ou
retraitement.
N.M 13.1.229 : Matériels de construction et d'entretien des routes - Installations de fabrication
d'enrobés bitumineux à chaud - Définition des équipements constitutifs, des caractéristiques et
vérification des réglages initiaux - Installations de fabrication d'enrobés en mode continu.
N.M 13.1.230 : Matériels de construction et d'entretien des routes - Installations de fabrication
d'enrobés bitumineux à chaud - Définition des équipements constitutifs, des caractéristiques et
vérification des réglages initiaux - Installations de fabrication d'enrobés en mode discontinu.
NM.13.1.279 : Chaussées urbaines - Mise en œuvre des pavés et dalles en béton, des pavés en
terre cuite et des pavés et dalles en pierre naturelle.
NM 13.1.380 : Matériel de construction et d’entretien des routes - Compacteurs - Évaluation des
performances de compactage.
NM 13.1.391 : Matériel de construction et d'entretien des routes - Fabrication des mélanges -
Contrôle de fabrication des enrobés hydrocarbonés à chaud avec utilisation d'un système
d'acquisition des données.
NM 13.1.405 : Assises de chaussées - Graves-émulsion - Définition - Classification -
Caractéristiques - Fabrication - Mise en œuvre.
NM 13.1.410 : Machines de nettoiement des chaussées - Exigences de sécurité…
Elle est donnée par la directive sur la signalisation temporaire des chantiers routiers, dont l’objet est de
fixer les modalités pratiques de réalisation de la signalisation temporaire des chantiers routiers.
Elle fixe les types et les positions des signaux à employer en fonction de la nature du chantier, de son
emplacement (sur chaussées ou accotement), du niveau de service de la voie concernée (1,2,3 ou 4 voies
de circulation) et du mode d'exploitation de la route pendant les travaux (circulation alternes, détournée,
etc.).
La présente directive s'applique aux routes à chaussées bidirectionnelle à une, deux, trois ou quatre voies
de circulation. Elle concerne tous les chantiers routiers quelle que soit leur ampleur et leur mode de
réalisation :
Stockage :
Les conduites doivent être manutentionnées, stockées et bardées dans des conditions non susceptibles
de les détériorer et à l'aide de dispositifs adaptés. Une attention particulière sera portée au maintien dans
leur état d'origine de leur géométrie, de leurs extrémités et de leurs revêtements.
Lors du transport, les tuyaux doivent être soigneusement calés sur des appuis non durs, en nombre
suffisant et sans porte-à-faux et leurs extrémités protégées. Ceci signifie que l’engin de transport doit
avoir une longueur adaptée à celle des tuyaux. Si les tuyaux sont transportés à plusieurs, il faudra éviter
qu’ils ne se heurtent ou même qu’ils ne se touchent directement.
Les chantiers de pose doivent être approvisionnés, avant la mise en fouille des tuyaux, dans un délai
raisonnable pour éviter tout retard dans la pose. Des zones de stockage présentant toutes les garanties
de conservation devront être échelonnées sur toute la longueur du tracé de la conduite à construire.
Pour le stockage des éléments de canalisation, il faut exécuter des aires de stockage appropriées. L'aire
de stockage doit être bien nivelée et compactée avant dépôt des tuyaux.
Le stockage des tuyaux et pièces spéciales sera effectué selon les prescriptions du fabricant.
Au moment de leur mise en place, les tuyaux de toutes espèces doivent être examinés à l'intérieur et
soigneusement débarrassés de tous les corps étrangers qui pourraient y avoir été introduits en respectant
l'état de surface.
Toutes les prescriptions qui précèdent s'appliquent également aux raccords et accessoires.
S’il y a nécessité de coupe des tuyaux, la coupe doit être faite avec des outils bien affûtés ou des coupes-
tubes. Pour les tuyaux de gros diamètres, avec des tronçonneuses ou scies. La chute porte toujours du
côté mâle et il faut veiller avec le plus grand soin à ce que le nouveau bout mâle produit par la coupe soit
lisse et sans fissuration et qu'il forme avec l'emboîtement du tuyau voisin un assemblage de même qualité
qu'avec un bout d'origine.
La coupe des tuyaux PVC ou PEHD doit être faite à l’aide d’une scie à métaux ou d’une coupe-tube à
molette. Pour les moyens et gros diamètres, on doit faire appel à une meule de chantier. Après la coupe
on reconstituera un chanfrein identique à celui de la fabrication avec un outil à chanfreiner ou une lime.
Pose des canalisations :
Les tuyaux doivent être roulés sur des champs de madriers afin d’éviter les points durs et les efforts de
flexion. Les tuyaux ne devront en aucun être trainés par l’une des extrémités. Les tuyaux doivent être
descendus soigneusement dans la tranchée asséchée et présentés bien dans le prolongement les uns des
autres.
Les tuyaux doivent être posés en files bien alignées et avec une pente régulière entre deux regards
consécutifs selon l’alignement et les pentes indiqués sur les plans approuvés par le Maître d'Œuvre ou
prescrits par ce dernier.
Les bagues des joints doivent être soigneusement maintenues en place et l’emboîtement des tuyaux doit
être fait avec soin afin d’éviter toute torsion ou déformation des bagues.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose doivent être obturées pour éviter
l'introduction de corps étrangers.
Les fouilles sur le côté, au-dessus et autour des ouvrages et canalisations doivent être remblayées suivant
les indications des plans approuvés par le Maître d'Œuvre. Le remblayage ne devra pas être effectué avant
que les fouilles, les ouvrages, les canalisations et les aménagements à remblayer n’aient été approuvés
par le Maître d'Œuvre et que les essais préalables prévus n’aient été réalisés et aient fournis des résultats
satisfaisants.
E-Learning QUIZ : III. Intégrer les normes et réglementations routes et VRD
Veuillez répondre au quiz « Intégrer les normes et réglementations routes et VRD » sur LMS
Répondez aux questions suivantes, vous avez le choix entre zéro, une ou plusieurs réponses.
2. Le carrefour dans lequel la voie principale franchit la voie secondaire en passage supérieur ou
inférieur et que des voies dites attachées, relient ces deux voies, est appelé :
Carrefour plan élaboré
Carrefour giratoire
Carrefour dénivelé
4. Les textes généraux qui constituent le cadre légal d'une législation de l'assainissement liquide et
fixent les buts à atteindre ainsi que les contraintes et obligations nécessaires pour y parvenir,
sont les :
Textes organiques
Textes techniques
Textes de base
6. La directive sur la signalisation temporaire des chantiers routiers fixe les types et les positions
des signaux à employer en fonction de :
La nature du chantier
La durée de chantier
Niveau de service de la voie concernée
Mode d'exploitation de la route pendant les travaux
IV. Les normes et réglementations spécifiques béton armé :
1. Associer les exigences réglementaires aux prestations concernées :
a. Réglementation BAEL :
Les structures en béton armé sont calculées à l’aide des règlements aux états limites, notamment le
BAEL 91 qui a venu corriger les imperfections du BAEL 83.
Un état limite est un état pour lequel une condition requise d’une construction est strictement satisfaite
et cesserait de l’être en cas de modification défavorable d’une seule action.
Un ouvrage doit être conçu et calculé de manière à présenter pendant toute sa durée de vie des
sécurités suffisantes vis-à-vis :
Tout état limite au-delà duquel une structure ou une partie de la structure ne remplit pas une des
conditions précédentes est dit état limite. Il convient donc de toujours être en deçà des états limites
pour être en sécurité lors de l’exploitation de l’ouvrage.
Les états limites ultimes ELU qui correspondent à la ruine de l’ouvrage ou d’une partie de l’ouvrage :
État limite ultime d’équilibre statique (renversement d’un mur de soutènement, etc…)
Les états limites de service ELS au-delà desquels les conditions d’exploitation normale ou de durabilité
de l’ouvrage ne sont plus satisfaites :
Les circonstances dans lesquelles ces états limites se rencontrent, et les conséquences d’un
dépassement de ces seuils étant très différentes selon qu’il s’agit d’un ELU ou d’un ELS, la vérification de
la construction conduit donc à des calculs eux aussi très différents.
En ce qui concerne :
L’ELS est atteint bien que la structure soit encore loin de son effondrement, par exemple du fait d’une
trop grande déformabilité d’un élément. Le calcul est mené dans l’hypothèse d’un comportement
élastique des matériaux.
Domaine d’application :
L’article A. 1 du BAEL 91 précise les domaines d’application ainsi que le principe des justifications.
Cet article écarte du domaine d’application les constructions en béton non armé ou en béton léger, les
structures mixtes acier béton et les éléments soumis à des températures s’écartant des influences
climatiques normales. De plus, un dosage en ciment de 300 kg/m3 minimum est requis.
b. Réglementation RPS2011 :
L’objectif du règlement parasismique RPS 2011 est de définir l’action sismique sur les bâtiments
ordinaires et les structures de comportement similaire, au cours des tremblements de terre, ainsi que la
présentation d’un recueil d’exigences minimales de conception et de calcul, mais aussi des dispositions
constructives à adopter pour permettre aux bâtiments ordinaires de résister convenablement aux
secousses sismiques.
Domaine d’application :
Le RPS 2011 s’applique aux constructions nouvelles, aux bâtiments existants subissant des modifications
importantes, tels que : le changement d’usage, ou la construction d’un ajout. Le domaine d’application
du présent règlement couvre les bâtiments et les structures de comportement similaire, tels que les
réservoirs élevés, en béton armé ou en acier et dont le système de résistance aux forces sismiques
horizontales est assuré par l’un des trois systèmes structuraux suivants :
Système de portiques : Il s’agit d’une ossature composée de poteaux et poutres à nœuds rigides
ou d’une charpente contreventée, capable de résister aussi bien aux charges verticales qu’aux
charges horizontales.
Système de voiles : Le système est constitué de plusieurs murs isolés ou couplés, destinés à
résister aux forces verticales et horizontales. Les murs couplés sont reliés entre eux par des
linteaux régulièrement espacés et adéquatement renforcés.
Système mixte : C’est le système structural composé de portiques et de voiles. La résistance aux
efforts sismiques est assurée par les voiles et les portiques, proportionnellement à leurs rigidités
respectives.
Le domaine d’application du règlement ne s’étend donc pas à toutes les catégories de constructions.
Les ouvrages réalisés par des matériaux ou des systèmes non couverts par les normes en
vigueur.
Objectifs du règlement :
RPS11
Conception-calculs :
• Exigences générales :
- Chaque ouvrage et tous ses éléments structuraux doivent être conçus et réalisés de manière à
satisfaire aux exigences du RPS 2011.
- Ils doivent être conçus et réalisés de manière à avoir une rigidité, une résistance et une ductilité
suffisantes pour résister aux sollicitations sismiques déterminées par le RPS 2011.
- Le système structural résistant aux sollicitations sismiques pour les transmettre au sol doit être
clairement défini pour l’ouvrage.
- L’action sismique et l’action du vent sur une structure ne sont pas prises en considération
simultanément.
- Le béton :
Il est demandé que le béton utilisé pour les constructions en zones sismiques ait un comportement
stable sous de grandes déformations réversibles. Ses caractéristiques mécaniques doivent être
conformes au règlement en vigueur de béton armé, toutefois, la résistance à la compression doit être
supérieure à 22 MPa.
- L’acier :
• Choix du site :
En présence d’une faille, les ouvrages de classe l et de classe ll doivent être implantés en dehors
d’une bande de 120m au minimum de part et d’autre de la faille et faire l’objet d’un niveau de
protection une fois et demi plus élevé.
Toute construction de bâtiments de classe lll (bâtiments ordinaires) ne peut être réalisée au
voisinnage des failles actives qu’après une étude spéciale du site qui définit les limites du
voisinnage.
Les études du sol du site des fondations sont obligatoires et conduites de la même manière que
dans le cas des situations non sismiques. Elles doivent notamment permettre le classement du
site par rapport aux différents types prescrits par le règlement.
Une attention particulière doit être portée aux conditions des sites à risque telles que :
o La présence de remblai non compacté ou sol reconstitué
o La présence de nappe peu profonde susceptible de donner lieu à une liquéfaction en cas
de séisme
o Le risque de glissement du terrain
Dans les sites à risques, tels les talus naturels ou artificiels, ou les sols liquéfiables, les
constructions ne sont autorisées que si des mesures pour limiter les risques sont prises.
• Système de fondations :
• Structure :
Configuration simple :
Pour permettre à une structure d’avoir un comportement performant vis-à-vis des sollicitations
sismiques, celle-ci doit avoir une configuration simple autant que possible.
Dans le cas de blocs de bâtiments avec configuration en plan peu ordinaire, telle que la forme en H, L, T,
U, Z, il faut utiliser des joints sismiques pour simplifier la forme de la structure.
Il faut séparer par des joints les bâtiments de hauteurs et de masses très différentes (écart supérieur à
15%) ; ou de niveaux intercalés.
a) Le joint de séparation entre deux blocs adjacents doit assurer le libre déplacement des blocs sans
contact préjudiciable. Son matériau de remplissage ne doit pas pouvoir transmettre l’effort d’un bloc à
l’autre.
b) La largeur du joint entre deux structures ne doit pas être inférieure à la somme de leurs déformations
latérales respectives incluant les déformations de torsion.
c) A défaut de justification la largeur du joint entre deux blocs sera supérieure à axH2 ; avec H2 la
hauteur du bloc le moins élevé, a= 0.003 pour les structures en béton et a= 0.005 pour les structures en
acier.
e) Si la largeur du joint entre deux bâtiments est insuffisante, ceux-ci doivent être rigidifiés, par voiles ou
par poteaux, ou être reliés entre eux.
Les éléments non structuraux peuvent être affectés suite à des vibrations sismiques en raison de
la déformation excessive du système structural ou de la détérioration de leur résistance.
Il faut s’assurer que les panneaux de séparation négligés dans le calcul ne créent pas d’efforts de
torsion importants.
Il faut s’assurer dans le cas des murs de remplissage que les poteaux et les poutres adjacents à
ces murs peuvent supporter le cisaillement développé par les poussées des murs aux nœuds du
portique.
En l’absence d’interaction entre le système structural et les éléments non structuraux, ces
derniers doivent être disposés de telle sorte à ne pas transmettre au système structurel les
efforts qui n’ont pas été pris en compte dans le calcul.
Dans le cas d’interaction entre le système structural et des éléments rigides non structuraux,
tels que les murs de remplissage, il faut faire en sorte que la résistance du système ne soit pas
diminuée par l’action ou la défaillance de ces éléments.
BAEL
Conception-calculs :
• Résistance du béton
Pour l’établissement des projets et dans les cas courants, un béton est défini par la valeur de sa
résistance à la compression à 28 jours, dite valeur caractéristique requise. Elle est notée fc28 et choisie en
fonction des conditions de fabrication du béton, de la classe du ciment utilisé et de son dosage au m3.
• Caractéristiques d’exposition :
Les caractéristiques d'exposition d'une construction par rapport à son environnement ainsi que la
situation d'un élément de construction par rapport à l'enveloppe de celle-ci permettent de définir les 3
degrés de nocivité des ouvertures de fissures.
On doit réaliser des liaisons efficaces entre les divers éléments des constructions afin d'assurer
non seulement la transmission correcte des efforts dans tous les cas de charge considérés dans
les calculs mais également un chaînage général de chaque bâtiment.
• Effets des variations dimensionnelles et des tassements différentiels :
Dans les calculs relatifs aux constructions courantes » et aux constructions industrielles », on
peut ne pas tenir compte des effets du retrait et des variations de température pour les
éléments de construction compris entre joints distants au maximum de : 25 m dans les régions
sèches et à forte opposition de température ou 50 m dans les régions humides et tempérées.
Quand ces distances limites sont dépassées, on tient compte dans les calculs des effets du
retrait et des variations de température extérieure à moins que des dispositions spéciales ne
soient prises pour pallier ces effets.
Les variations de température peuvent intervenir dans le comportement des structures et des
remplissages lorsque les éléments porteurs de ces structures se trouvent situés, pour une part, à
l'intérieur et, pour une autre part, à l'extérieur de la barrière thermique de la construction.
Les tassements différentiels de fondations peuvent également intervenir de façon semblable
dans le comportement des structures et des remplissages. On admet dans les cas de
constructions courantes » et de constructions industrielles » de ne pas tenir compte, pour la
structure et pour les remplissages, de l'ensemble de ces effets sous réserve que la dénivellation
prévisible dans les vérifications aux états limites de service, reste inférieure à la plus petite des
valeurs suivantes :
• 1/300 de la portée (distance entre les éléments porteurs intérieurs et extérieurs) ;
• 1/500 de cette portée lorsqu'interviennent seuls les effets de tassements ;
• 1 cm dans le cas de cloisonnements rigides et fragiles bloqués dans l'ossature ;
• 2 cm dans les autres cas.
Les éléments de béton exposés sur plus d'une de leurs faces aux actions climatiques (balcons,
loggias, acrotères, partie saillante des bandeaux...) sont de préférence recoupés par des joints
diapason » obtenus soit au coulage soit par préfabrication partielle ou totale de ces éléments.
Pour les ouvrages de dimensions courantes armés d'aciers à haute adhérence de la classe Fe E
400 ou de treillis soudés, on applique les prescriptions suivantes :
o Lorsque la longueur des éléments en béton armé extérieurs aux bâtiments est
limitée à : 6 m dans les régions humides et tempérées, 4 m dans les régions sèches
ou à forte opposition de température, la section des armatures longitudinales est au
moins égale à :
• 0,002 de la section de béton lorsque le béton a une résistance caractéristique à la
traction ft28 au moins égale à 2,4 MPa (ou N/mm) et que des précautions sont prises
pour éviter une dessiccation trop rapide pendant les premiers jours du durcissement
• 0,0025 de la même section lorsque les conditions ci-dessus ne sont pas satisfaites.
o Lorsque les longueurs des éléments dépassent :
• 12 m dans les régions humides et tempérées,
• 8 m dans les régions sèches ou à forte opposition de température, ou lorsque les
éléments sont solidaires à leurs extrémités d'une structure rigide (balcon ou loggia
entre deux murs), la section des armatures longitudinales est au moins égale à 0,005
de la section de béton.
o Pour des longueurs comprises entre 6 m et 12 m d'une part, et 4 m et 8 m d'autre
part, suivant les régions, la section minimale des armatures longitudinales est
obtenue par interpolation linéaire entre les valeurs précédentes. Les armatures dont
la section minimale est fixée ci-dessus doivent être disposées de telle sorte que
l'espacement entre deux barres voisines n'excède pas la plus petite des deux valeurs
25 cm et 2,5 fois l'épaisseur du béton ; elles comportent en outre une barre de plus
gros diamètre ou éventuellement un groupe de barres :
• au voisinage de l'extrémité des éléments en saillie (bandeaux saillants, balcons) ;
• à la partie haute des garde-corps.
Dispositions constructives :
• 5 cm pour les ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins, ainsi que pour les
ouvrages exposés à des atmosphères très agressives ;
• 3 cm pour les parois coffrées ou non qui sont soumises (ou sont susceptibles de l'être) à des actions
agressives, ou à des intempéries, ou des condensations, ou encore, eu égard à la destination des
ouvrages, au contact d'un liquide ;
• 1 cm pour des parois qui seraient situées dans des locaux couverts et clos et qui ne seraient pas
exposées aux condensations.
Les enrobages des armatures doivent être strictement assurés à l'exécution. Le respect de l'enrobage
exige une densité convenable de cales ou écarteurs entre les armatures et le coffrage, ainsi que des
carcasses rendues suffisamment rigides par l'adjonction d'armatures secondaires qui ne résultent pas
forcément des calculs réglementaires.
Le diamètre des barres employées comme armatures de dalles ou de voiles courbes doit être au
plus égal au dixième de l'épaisseur totale de ces éléments.
Le diamètre des armatures d'âme d'une poutre est au plus égal à h/35 (h étant la hauteur totale
de la poutre), ainsi qu'au diamètre des barres longitudinales et au dixième de la largeur de
l'âme.
Les armatures peuvent être groupées en paquets à condition de les disposer de façon compacte
et d'opposer le minimum de gêne à la mise en place du béton. Dans tous les cas, la hauteur du
paquet doit être au plus égale au double de sa largeur. D'autre part, les paquets de plus de trois
barres ne peuvent être utilisés que s'ils ne sont soumis à aucune sollicitation d'entraînement.
L'enrobage de chaque armature est au moins égal à :
• son diamètre si elle est isolée ;
• la largeur du paquet dont elle fait partie dans le cas contraire.
La présente prescription ne joue que dans la mesure où elle est plus sévère que celle citée
précédemment.
Entre deux armatures voisines, la distance libre doit être au moins égale, dans toutes les
directions, à :
• leur diamètre si elles sont isolées ;
• la largeur des paquets dont elles font partie dans le cas contraire.
En outre, cette même distance libre doit être au moins égale à cg dans la direction verticale, et à
1,5 cg dans la direction horizontale, cg désignant la grosseur du plus gros granulat utilisé.
L'espacement des cours successifs d'armatures transversales est au moins égal à deux fois la
distance libre entre armatures longitudinales
Quand le béton doit être vibré par aiguilles dans la masse, il y a lieu de ménager des intervalles
suffisamment larges pour livrer passage à ces aiguilles, et à des distances telles que la vibration
de la totalité du béton soit assurée.
• Reprises de bétonnage :
Les dessins d'exécution doivent indiquer de façon précise l'emplacement et la configuration des
surfaces de reprise. Les armatures éventuellement nécessaires sont dimensionnées et disposées
en conséquence ; elles sont ancrées dans des zones susceptibles de résister à leur mise en
traction.
• Poussée au vide :
Quand des éléments courbes ou à tracé anguleux sont des parties constitutives d'un ensemble
dont le fonctionnement mécanique entraîne des sollicitations dans ces éléments, on justifie les
dispositions prévues pour assurer leur résistance propre. On justifie aussi la résistance de leur
attache aux autres éléments de l'ensemble dont ils font partie.
Lorsque la poussée au vide d'une barre courbe est dirigée vers un parement, cette barre est
attachée par des ligatures normales à elle, l'embrassant, et ancrées dans la masse du béton. Ces
ligatures donnent lieu à vérification de résistance vis-à-vis de l'état limite ultime et sont fixées à
la barre de façon qu'elles ne puissent se déplacer par rapport à elle lors de la mise en oeuvre du
béton.
Les poussées au vide qui pourraient résulter de la mise en jeu mécanique d'ancrages par
courbure doivent être équilibrées par des armatures de tracé et de section appropriés.
• Fondations excentrées :
Il convient d'éviter dans la mesure du possible les fondations excentrées. Dans le cas où il n'est pas
possible de les éviter, on adopte des dispositions pour pallier les effets de l'excentrement (poutres de
redressement rigides, par exemple), ou bien on détermine, dans les conditions probables de la
déformation, la position de la résultante des réactions du sol et on tient compte des effets de
l'excentrement correspondant tant sur la semelle de fondation que sur le point d'appui et sur les
éléments de plancher que ce dernier supporte.
Aux jonctions des points d'appui avec les semelles de fondation, on vérifie les conditions de
transmission des efforts des points d'appui aux semelles et notamment les conditions d'ancrage des
barres. Dans le cas où les poteaux de la structure sont sollicités au niveau supérieur des semelles par des
moments fléchissants susceptibles de déterminer des efforts de traction sur une ou plusieurs faces, on
est souvent conduit à retourner horizontalement les barres longitudinales des poteaux en les croisant à
la partie inférieure des semelles.
E-Learning QUIZ : IV. Les normes et réglementations spécifiques béton armé
Veuillez répondre au quiz « Les normes et réglementations spécifiques béton armé » sur LMS
Répondez aux questions suivantes, vous avez le choix entre zéro, une ou plusieurs réponses.
Les constructions dont les conséquences d’un dommage, même léger, peuvent être très
graves
Les bâtiments ordinaires en BA
Les ouvrages enterrés
Les ouvrages d’art
1. Electricité :
La réglementation régissant les installations électriques comporte essentiellement des arrêtés ainsi que
des normes.
Arrêté du ministre des travaux publics n° 127-63 du 15/03/1963 déterminant les conditions
techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique.
Arrêté du ministre des travaux publics et des communications n° 350-67 du 15/07/1967
portant règlement sur les installations électriques dans les immeubles et les branchements qui
les alimentent.
Arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 02/01/1952 déterminant les
conditions d'agrément pour la vérification des installations électriques.
Arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 11/07/1952 modifiant l'arrêté
directorial du 2 janvier 1952 déterminant les conditions d'agrément pour la vérification des
installations électriques.
Arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 31/12/1951 fixant la périodicité des
vérifications des installations électriques.
Arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 29/12/1951 relatif aux circuits de
secours et de sécurité.
Décision du ministre de l'emploi n° 1048-87 du 19/08/1987 déterminant la liste des organismes
agréés pour la vérification des installations électriques.
Un climatiseur est un appareil livré sous une ou plusieurs enveloppes formant un ensemble destiné à
diffuser de l’air conditionné dans un volume clos. Cet ensemble comprend un circuit frigorifique
fonctionnant à l’électricité pour assurer le refroidissement et parfois la déshumidification de l’air, ainsi
qu’un ou plusieurs ventilateurs de soufflage.
Il peut comprendre des moyens de chauffage, de filtration et d’humidification de l’air. Lorsque de tels
équipements sont fournis en plusieurs parties, celles-ci doivent fonctionner ensemble.
Le tableau suivant donne les valeurs réglementaires des performances énergétiques minimales :
3. Plomberie :
La plomberie, dans le secteur du BTP, est régie par plusieurs normes marocaines, notamment :
Veuillez répondre au quiz « Normes et réglementation du second œuvre lots techniques » sur LMS
Répondez aux questions suivantes, vous avez le choix entre zéro, une ou plusieurs réponses.
4. La plomberie, dans le secteur du BTP, est régie par plusieurs normes marocaines données par
la série :
N.M 10.01
N.M 10.04
N.M 10.09
VI. Les normes et les réglementations liées à l’efficacité énergétique dans les secteurs du BTP :
1. Reconnaitre la terminologie utilisée dans la loi 47-09 :
a. Lien entre efficacité énergétique et protection de l’environnement
L’efficacité énergétique est considérée comme une quatrième énergie après les énergies fossiles, les
énergies renouvelables et l’énergie nucléaire. Le but de l’efficacité énergétique est d’assurer une
meilleure utilisation de l’énergie dans tous les domaines d’activité économique et sociale, en considérant
la nécessité de rationaliser et d’améliorer la consommation de l’énergie pour garantir la protection de
l’environnement, en limitant l’impact environnemental des différents projets.
Efficacité énergétique :
Toute action agissant positivement sur la consommation de l’énergie, quelle que soit l’activité du secteur
considéré, tendant à :
Et ce, en maintenant à un niveau équivalent les résultats, le service, le produit ou la qualité d’énergie
obtenue.
Performance énergétique :
C’est la quantité d’énergie effectivement consommée ou estimée dans le cadre d’une utilisation
standardisée à partir de valeurs de référence.
La loi 47-09 sur la promotion de l’efficacité énergétique vise à améliorer l’efficacité énergétique lors de
l’utilisation des ressources énergétiques, à alléger la pression du secteur de l’énergie sur l’économie
nationale et à contribuer au développement durable.
Loi 13-09 :
Cette loi intervient en vue de développer et d’adapter le secteur des énergies renouvelables aux
évolutions technologiques futures et, même d’encourager les initiatives privées.
Cette loi instaure un cadre juridique offrant des perspectives de réalisation et d’exploitation d’installations
de production d’énergie électrique à partir de sources d’énergies renouvelables par des personnes
physiques ou morales, publiques ou privées, en précisant en particulier les principes généraux qu’elles
doivent suivre et le régime juridique applicable, y compris pour la commercialisation et l’exportation :
Loi 58-15 :
Cette loi modifie et complète la loi 13-09 par la prise en compte réglementaire de l’ouverture du marché
électrique de sources d’énergies renouvelables de la Basse Tension ; introduit un système de comptage
«Net Metering » pour les centrales solaires et éoliennes raccordées au réseau haute / très haute tension,
permettant aux producteurs d’énergies renouvelables de vendre de l'électricité excédentaire au réseau
(pas plus de 20% de leur production annuelle et seulement pour le réseau haute / très haute tension).
La norme NM ISO 50001 se présente comme un outil internationalement reconnu pour toute organisation
souhaitant gérer ses usages énergétiques dans le cadre d’un système de management.
La norme NM ISO 50001 définit un ensemble d’exigences permettant aux organismes d’agir sur plusieurs
plans :
Le décret d’application n°2-13-874 publié au Bulletin Officiel n° 6306 en date du 06 Novembre 2014,
prescrit pour la 1ère fois des spécifications techniques minimales en termes de performances thermiques
(enveloppe du bâtiment, fenêtres, sols, …). Il est entré en vigueur en Novembre 2015.
Le présent décret vise à augmenter l’efficacité énergétique dans les bâtiment. A l’aide du règlement
général de construction, il fixe les règles de performance énergétique de construction applicables aux
nouveaux bâtiments résidentiels et tertiaires à édifier.
Pour l’application de ce règlement général de construction, le territoire national est divisé en zonages
climatiques bien définies.
Le décret indique aussi la création d’un comité dit : « Comité national de l’efficacité énergétique dans le
bâtiment ». Ce comité est chargé de proposer les améliorations à apporter au règlement général de
construction, compte tenu de l’évolution de la connaissance et des techniques de l’efficacité énergétique
et des énergies renouvelables.
Ce règlement a été élaboré dans le cadre du projet de Code d’efficacité énergétique dans les bâtiments
résidentiels et tertiaires.
Remarque :
- Bâtiment résidentiel : tout bâtiment dont les espaces réservés à l’habitation constituent plus de 80
% du plancher.
- Bâtiment tertiaire : tous les équipements publics, les bâtiments relevant des secteurs du tourisme,
les bâtiments relevant de la santé, les bâtiments relevant de l’éducation, les bâtiments relevant de
l’enseignement, les bâtiments relevant du commerce, et les bâtiments relevant des services.
L’objet de ce règlement thermique de construction est de fixer les exigences des caractéristiques
thermiques et des performances énergétiques que doivent respecter les projets de bâtiments à édifier ou
à modifier.
Les besoins annuels de chauffage et/ou de refroidissement du bâtiment sont calculés par des logiciels de
simulation énergétique de bâtiments ou par des outils informatiques simplifiés, en utilisant les
températures de référence suivantes pour le chauffage et la climatisation : 20°C en hiver, et 26°C en été.
Ces besoins correspondent aux besoins calorifiques et/ou frigorifiques du bâtiment indépendamment du
type d’installations de chauffage et/ou de refroidissement utilisées.
Les caractéristiques thermiques des parois de l’enveloppe d’un bâtiment sont données dans un tableau
exprimant :
Les coefficients de transmission thermique (U) : des toitures, des murs extérieurs, des planchers
sur pilotis (fondation), et des baies vitrées.
Le facteur solaire équivalent (FS*) des baies vitrées.
La résistance thermique (R) des planchers sur sol plein.
Loi n°16-09
L’ADEREE a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique du Maroc en matière d’énergies
renouvelables et d’efficacité énergétique.
NM EN 16247
Cette norme concerne essentiellement l’audit énergétique, c’est-à-dire l’ensemble des études, des
investigations techniques et économiques, des contrôles de performances énergétiques des équipements
et des procédés techniques, permettant l’identification des causes de la surconsommation de l’énergie et
la proposition d’un plan d’actions correctif.
NM EN 16247‐1
Cette norme spécifie les exigences générales, la méthodologie, ainsi que les livrables d’un audit
énergétique.
Ces différentes exigences sont données pour la qualité de l’auditeur (Compétences, confidentialité,
objectivité et transparence), mais aussi pour la qualité du processus de l’audit, qui doit être approprié,
exhaustif, représentatif, traçable, utile et vérifiable.
NM EN 16247‐2
Cette norme précise les exigences, la méthodologie et les livrables d'un audit énergétique dans les
bâtiments dans leur ensemble, sur des parties spécifiques ou un système technique.
Elle traite les différentes étapes de l’audit énergétique, notamment : la prise de contact, la réunion de
lancement, la collecte des données, le travail sur site, l’analyse des données, le rapport, et la réunion de
clôture.
NM EN 16247‐3
Cette norme spécifie les exigences, la méthodologie et les livrables d’un audit énergétique portant sur un
procédé.
Elle comprend :
NM EN 16247‐4
Cette norme spécifie les exigences, la méthodologie, et les livrables d’un audit énergétique dans le secteur
du transport.
L’auditeur dans ce cas, doit avoir accès aux personnes responsables des domaines suivants : la
planification, les aspects techniques des achats, les ressources humaines, les opérations du transport, la
maintenance…
Cette norme traite d’une part l’optimisation de l’énergie au sein de chaque mode de transport et d’autre
part, la sélection du moyen de transport le plus adéquate dans chaque situation. Elle ne couvre pas
l’infrastructure d’alimentation en énergie, comme par exemple la production d’énergie électrique pour
les voies ferrées.
NM EN 16247‐5
Cette norme spécifie les exigences relatives aux compétences des auditeurs énergétiques. Elle a pour
objet de spécifier les compétences attendues des auditeurs énergétiques et les référents techniques en
complément de la réglementation nationale sur le sujet.
Elle précise ainsi les qualités personnelles, les aptitudes et les compétences générales et spécifiques des
auditeurs énergétiques. Elle présente également les exigences en matière de formation initiale,
d'expérience professionnelle et de formation continue permettant d'assurer l’acquisition, le maintien et
l'amélioration des compétences. Les compétences requises peuvent être réunies par l'auditeur
énergétique ou par une équipe d'auditeurs énergétiques.
NM ISO 50002
La norme ISO 50002 spécifie les exigences, la méthodologie et les recommandations pour la mise en
œuvre d’un audit énergétique complet et fiable. Cette norme définit ainsi les audits en complétant la
norme ISO 50001.
NM ISO 50015
Cette norme établit les principes et lignes directrices du processus de mesure et de vérification de la
performance énergétique d'un organisme ou de ses composants. Elle peut être utilisée indépendamment
ou conjointement à d'autres normes ou protocoles.
c. Champ d’application
NM ISO 50001
Cette norme est applicable à tous les facteurs affectant la performance énergétique que l'organisme peut
surveiller et sur lesquels il peut avoir une influence. Elle ne prescrit pas de critères de performance
spécifiques en matière d'énergie.
La présente norme a été conçue pour être utilisée seule, mais elle peut s'aligner ou être intégrée à d'autres
systèmes de management.
La norme NM ISO 50001 est alors applicable à tout organisme qui souhaite s'assurer qu'il se conforme à
la politique énergétique qu'il s'est fixée et en apporter la preuve. L'auto-évaluation et l'auto déclaration
de conformité ou la certification du système de management de l'énergie par un organisme externe
peuvent en attester.
RTCM
Il concerne uniquement l’enveloppe des bâtiments et couvre à la fois le secteur de l’habitat et les
bâtiments tertiaires.
Dans l’habitat, la réglementation couvrira, apriori, toutes les catégories socio-économiques des
bâtiments, à savoir : économique et standing.
Pour ces derniers, quatre segments sont particulièrement couverts, notamment : les hôtels, les bâtiments
administratifs, les bâtiments d’éducation et d’enseignement supérieur, et les hôpitaux.
NM EN 16247-1
Cette norme s’applique à tous les types d’établissements et d'organismes, à toutes les formes d’énergie
et à tous les usages énergétiques, à l’exclusion des maisons individuelles privées.
NM EN 16247-2
Cette norme s’applique à un bâtiment ou groupe de bâtiments, à l’exclusion des habitations privées
individuelles.
NM EN 16247-3
Cette norme s’applique aux différents procédés notamment : les chaines de fabrication, les bureaux, les
laboratoires, les zones de conditionnement et de stockage, les conditions de fonctionnement spécifiques,
et le système de transport sur site.
NM EN 16247-4
Cette norme s’applique aux différents modes de transport (routier, ferroviaire, maritime et aérien), aux
différentes distances parcourues (transport locaux, longue distance), et à ce qui est transporté
(marchandises et personnes).
NM ISO 50002
Cette norme est applicable pour un audit énergétique en rapport avec la performance énergétique. Elle
concerne toutes les formes d'établissements et organisations et toutes les formes d'énergie.
NM ISO 50015
Cette norme peut être utilisée indépendamment ou conjointement à d'autres normes ou protocoles, et
peut être appliquée à tout type d'énergie.
E-Learning QUIZ : VI. Les normes et réglementations liées à l’efficacité énergétique (EE) dans
les secteurs du BTP
Veuillez répondre au quiz « Les normes et les réglementations liées à l’efficacité énergétique dans les
secteurs du BTP » sur LMS
Répondez aux questions suivantes, vous avez le choix entre zéro, une ou plusieurs réponses.
2. La loi qui vise à vise à améliorer l’efficacité énergétique lors de l’utilisation des ressources
énergétiques, à alléger la pression du secteur de l’énergie sur l’économie nationale et à
contribuer au développement durable, est :
La loi 58-15
La loi 13-09
La loi 47-09
3. La norme NM ISO 50001 est basée sur le concept de Plan, Do, Check, Act :
Oui
Non
6. La norme NM ISO 50002 applicable pour un audit énergétique, concerne uniquement les
énergies fossiles :
Oui
Non