Résumé: René, Ou Les Effets Des Passions, de François-René de Chateaubriand (1802)

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René, de Chateaubriand : Résumé

Résumé : René, ou les Effets des passions, de François-René de


Chateaubriand (1802)

René est la suite du roman Atala.


L'européen René, établi depuis plusieurs années chez les Natchez (voir Atala), restait plongé
dans une mélancolie dont rien ne pouvait le distraire. Il avait pris une épouse en arrivant, pour
se conformer aux mœurs du pays, mais il ne vivait point avec elle.

Le vieux Chactas, qui lui avait raconté ses aventures, désirait l'entendre à son tour. Un
jour, après bien des résistances, René se décide à parler. Dans ce récit, le poète raconte
sa propre histoire, un peu arrangée, mais exacte dans les traits principaux. Ce nom de René
même est son propre nom, ce caractère impétueux, inégal, mélancolique, c'était le sien.
Après la mort de son père, René promène partout sa mélancolie et son désenchantement. Il
essaye des voyages ; il va s'asseoir sur les débris de Rome et de la Grèce. Des peuples
morts, il passe aux vivants; il recherche surtout, dans ses voyages, les artistes et les poètes.
Mais c'est en vain. Il augmente par ses efforts mêmes, le poids de ses ennuis et de ses
vagues tristesses.

Enfin, dégoûté de tout, René est décidé à en finir avec la vie. Il écrit à sa sœur, et celle-
ci, à la lecture de sa lettre, devine ses secrets desseins. Elle accourt auprès de lui et le calme
par ses paroles et ses témoignages de tendresse. Mais Amélie se laisse gagner à son tour
par la maladie de son frère : celui-ci la voit dépérir chaque-jour et s'alarme. Elle le quitte
brusquement enfin, sans l'avertir, sinon par une lettre qui révèle à René le couvent où elle est
entrée pour y terminer ses jours. René veut tenter un dernier effort auprès de sa sœur et se
dirige vers le couvent. Il arrive au moment où elle prononce ses vœux. Après un si
douloureux sacrifice René prend une soudaine décision : il se détermine à quitter l’Europe et
à passer en Amérique. La fin de ce récit, la dernière nuit que René passe dans sa patrie, son
cri lointain d'adieu à sa sœur, son dernier salut au matin du départ.

Telle fut l'histoire de René. Chactas ému le prit dans ses bras et le vénérable père
Souël, auditeur de ce touchant récit, lui adressa de tendres reproches et lui dit que la mort
d'Amélie était le juste châtiment de la vie errante et inutile qu'il avait menée jusqu'alors.

René ajouta de nouveaux transports à l'enthousiasme qu'avait


suscité Atala. Chateaubriand y décrivait un sentiment
bien connu en Allemagne depuis le Werther de Goethe, à savoir cette inspiration vers l'infini
qui remplit le cœur et que rien ici-bas ne peut satisfaire, Ce fut
la maladie de Chateaubriand pendant
sa jeunesse, celle qui le poussa à chercher en Amérique le soulagement ou l'oubli de
ses maux imaginaires ; ce fut la maladie de Byron, de Lamartine, d'Alfred de
Musset et de toute une pléiade de poètes dans la première moitié de ce siècle, dont l'état
mental était un ennui profond et universel.

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