Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Apuntes Lite Medieval Francesa
Apuntes Lite Medieval Francesa
Renart c’est un zorro. Goupil était le nom en ancien français. Roman de Renart est un
ensemble médiéval de récits animaliers écrits en ancien français et en vers. Ces récits
disparates, rédigés par différents auteurs, sont appelés à partir du Moyen Âge
« branches ». Ils sont composés principalement en octosyllabes à rimes plates. Les
branches les plus anciennes (vers 1174) sont attribuées à un certain Pierre de Saint-Cloud.
Dès le XIIIe siècle, les branches sont regroupées en recueils, apportant une certaine unité.
Celle-ci raconte les tours et violences dont le goupil Renart est l'auteur, aux dépens des
autres animaux du royaume. Les animaux sont présentés avec des caractéristiques
anthropomorphiques, mais vivant au contact de l'homme. Pièces à rire. Renart n’a pas de
moral, mais de tout façon, il essaie de survivre dans un monde que c’est si cruel.
Slapstick : Le slapstick est un genre d'humour impliquant une part de violence physique
volontairement exagérée Le terme vient de l'anglais « slap stick », « bâton claqueur »
en français, c'est-à-dire une férule double ou cliquette, inoffensive mais très sonore qui
renforce l'effet des coups portés, inspirée du « battocchio » des bateleurs italiens.
L’anthropomorphisme est très variable dans le roman selon l’animal. La parodie est
constante intertextuelle, un produit culturalement difficile à comprendre. Le rire est
complexe, si on l’explique, il n’aura pas de sens. Le Roman de Renart ne comporte pas
de morale, Renart est un anti-héros. Il y a dans Renart une parodie du langage juridique,
religieux, l’ironie, le sarcasme.
UNITÉ 10 : FABLIAUX ET NOUVELLES
Au début du XXe siècle, le philologue français Joseph Bédier estimait à près de 150 ces
récits écrits entre 1159 et 1340. Petites histoires à rire né dans le nord de la France, la
zone de la Picardie. Narrations courtes en vers et octosyballe. Une comédie vulgaire. Pas
d’intention moralisante, seulement s’amuser et de rire en profitant une belle forme
poétique. C’est de la fiction mais réaliste (pas de merveilleux). Personnages typiques et
populaires. Le public auquel s'adressaient les auteurs des fabliaux appartenait surtout à la
bourgeoisie. Chaque personnage aura toujours les mêmes caractéristiques. Ce qui
caractérise le récit c'est la concision, la rapidité, la sécheresse, et l'absence de tout
pittoresque. Pour donner aux fabliaux une certaine dignité littéraire on ne trouve que la
rapidité dans l'action et la vivacité des dialogues
FORMULES :
La femme a de l’astuce contre les hommes et les jeunes contre les vieux. Il reflète la
tripartision de l’Age Médiéval : les ecclésiastiques, qui travaille, les seigneurs. Il reflète
aussi le caractère Gaulois, humour très vulgaire. Les fabliaux poussent souvent la
grossièreté jusqu'au cynisme et à l'obscénité. Dans leur grande majorité, les sujets se
réduisent à représenter des aventures amoureuses chez des femmes de la bourgeoisie ou
du monde rural avec des curés de campagne ou des moines gyrovagues. La plupart du
temps, c'est le mari qui est le dindon de la farce mais il arrive que ce soit le curé, dont il
se venge. Aussi, histoires contre le clergé.
Les plus connus sont Rutebeuf, Philippe de Beaumanoir, Henri d'Andeli, Gautier le
Leu, Jean Bodel. ŒUVRES : Le chevalier qui faisant parler les coños, le paitre qui
perdait les couilles, les trois femmes qui trouvaient une bite. La grossier était lié au sexe
ou l’eschatologie.
Le Vilain qui conquit paradis par plait: Un villain est mort, il va au paradis. Saint Pière
l’ouvre la porte, mais il refuse l’entrée parce qu’il est un villain. No le deja entrar y el
campesino le dice a Saint Pière que dudo de Jesús 3 veces y que él tiene más derecho que
San Pedro de estar en el cielo. Llama a Saint Paul, el campesino también le habla de sus
pecados, après Saint Thomas (il doutait de la resurrection de Christ). Llama a Dios, y le
explica el pecado de cada uno de los santos y que él tiene que estar en el paraíso porque
no ha hecho y así convence a Dios mediante su discurso para que pueda entrar al paraíso.
LE VILAIN MIRE:
L’Histoire d’un paysan avare qui bat sa femme pour ne pas qu’elle le trompe. Elle va se
venger en le faisant passer pour un médecin extraordinaire. Mais pour qu’il l’avoue, notre
bonhomme devra être battu… Ainsi ramené au royaume, il doit guérir la fille du roi puis
les malades du royaume moyennant quoi il sera couvert d’or… Il les guérit grâce à son
esprit et à sa ruse et comprendra qu’il ne faut plus battre sa femme au risque d’être battu
à son tour !
Le banquier était mal vu dans l’âge médiévale. Vilain puant : l’écrivain le condamne pour
la classe à laquelle il appartient. On distinguait entre différents chevaux à l’époque. Un
médecin avait des études (parlait du latin et a attendu à une faculté), les chirurgiens étaient
de basse-classe et ses textes ont été écrites en ancien français. La femme se marie avec
un homme de classe plus haute, une chose qui était très mal vue, seulement on pouvait se
marier avec quelqu’un de la même classe sociale. Le médecin va guérir la fille du roi. Il
guérit la fille et le roi l'emmène à la cour. Maintenant il aura beaucoup de nobles qui
viendront à son cabinet. C’est une critique à la violence des plus forts de la société contre
les plus faibles. Conflit entre seigneur et esclave.
Du Vilain Asnier (Fabliau): Un homme avec un âne se rend dans un village. Lorsqu'il
arrive, il sent différentes épices et s'évanouit car il n'est pas habitué à ces odeurs. Un
homme le guérit en lui faisant sentir du fumier. Cette histoire est une histoire sur les
classes sociales, chacun doit rester à sa place.
UNITÉ 11 : RUTEBEUF
Né en 1245 et mort en 1285, est un poète français du Moyen Âge. l doit probablement
son nom au surnom « Rudebœuf » (bœuf vigoureux) qu'il utilise lui-même dans son
œuvre. On ne sait quasiment rien de sa vie sauf qu'il était probablement un jongleur avec
une formation de clerc car il connaissait le latin. Il serait originaire de Champagne (il a
décrit les conflits à Troyes en 1249), mais a vécu adulte à Paris. Son œuvre, très
diversifiée, qui rompt avec la tradition de la poésie courtoise des trouvères, comprend
des hagiographies (Vie de Sainte Helysabel), du théâtre (Miracle de Théophile), des
poèmes polémiques et satiriques (Renart le Bestourné ou Dit de l'Herberie) envers les
puissants de son temps. Rutebeuf est aussi l'auteur d'une œuvre dont la tonalité est
personnelle, il est l'un des premiers à nous parler de ses misères et des difficultés de la
vie. Parmi ses vers les plus célèbres, on trouve certainement ceux issus des Poèmes de
l’infortune
Il était probablement né en champagne mais il a fait des études en Paris en Sorbonne, il était
un clerc. Ils pouvaient pas dire la mise, ils étaient des ordres mineurs, c’est un poète
professionnel. Au 13 siècel il y avait beaucoup de chômage si tu ne voulait pas continuer à
ème
une compensation on dirait, c’est l’un ou l’autre. La vierge Marie est l’ennemie naturel du
diable, dans beaucoup de répresentations de la Vierge elle est en tren de pisar la cabeza de la
serpiente.
Entre la mujer y el diablo hay una enemistad natural y la mujer no tiene porque respetar las
reglas, la mujer puede amasacrar al diablo. Elle peut faire cela parce qu’elle est une femme. Te
debo una.
Teofile – celui qui aime dieu, vous le verrai sculpé sur la pierre
Il a écrit des fabliaux aussi
Il a écrit des ouvrages où il racontait ses pennes
À l’époque c’était bizarre qu’il parlait de ses problèmes personnels.
La complainte Rutebeuf
Le Roman de la Rose est une œuvre poétique française médiévale de 21 780 vers
octosyllabiques sous la forme d’un rêve allégorique. Il a été écrit en deux
temps : Guillaume de Lorris écrivit la première partie (4 058 vers) entre 1230 et 1235,
puis l’ouvrage fut repris et complété par Jean de Meung (17 722 vers) entre 1275 et 1280.
Le Roman de la Rose fut un énorme succès littéraire dès sa parution et jusqu'à
la Renaissance. On en a retrouvé en effet environ une centaine de manuscrits en France,
souvent somptueusement illustrés, et quelque 300 exemplaires historiques
Art d’Aimer – Arts amandis – como hago para ligar si no sé – me leo Ovideo y Ovideo me lo
cuento
Le Roman de la Rose m’expliquer comment trouver un homme qui ne me trompe pas, ou une
femme
2 parties : écrites par des différents auteurs
1r partie : un jeune homme, souhaite avoir une femme en sa vie, c’est printemps, il retrouve
un jardin (vient de garder, le jardin (huerto) est celui qui est gardé, le champ est celui qui est
ouvert) et au milieu de ce jardin se trouve la rose, la rose c’est la femme, c’est le sexe de la
femme. Les fleurs sont les organs reproductives des plantes. La rose l’attire et il veut poséder
la rose. La rose est juste au centre du jardin et le jardin est gardé. Il devra supérer quelques
épreuves.
Il va rencontrer oiseuse (ociosa) et elle va ouvrir la porte du jardin, parce que pour aimer i l
faut du temps libre. Il va pénétrer dans le jardin, il va trouver jalousie, il va trouver male
bouche (l’idée c’est discretion), parce que si tu dis que quelqu’un te plait tu compliques les
choses, il faut disimuler. Attention à male bouche parce que si tu parle de trop, il va apporter
ce que tu dis au gardien de la rose. Tu as des personnages qui sont des alliées et des
personnages ennemis. À un moment donné, pudeur peut dresser une tour autant de la rose, si
tu vas trop vite, la rose peut se protéger.
C’est pour conseiller aux jeunes comment faire pour se développer dans ces circonstances-là.
Tout cela c’est un songe, cet amant là est endormi, et il se réveil quand il arrive à la rose.
PREMIÈRE PARTIE : La première partie du poème est le récit d'un rêve. L'amoureux,
Guillaume, entre dans un merveilleux jardin de Plaisir de la main de Lady Idle. Là, il
prend part à la danse du temps, une danse menée par la Joie et animée par l'Amour, la
Richesse, la Générosité et d'autres personnages allégoriques. Il visite le jardin et tombe
amoureux de la Rose, frappée par les flèches de l'Amour. Tout au long du poème, nous
voyons comment Guillaume apprend les règles de l'amour courtois : politesse, discrétion,
courtoisie, patience, dévouement et générosité. Pour atteindre la Rose, il sera aidé par
l'Espérance, la Pensée agréable, la Douceur du regard et la Parole douce. Le fils de
Courtesy, Gentle Welcome, l'emmène dans la forêt, mais là, il est rejeté par Danger. Bien
que la Raison tente de décourager Guillaume, il insiste, apaise le Danger et parvient même
à embrasser la Rose. La scène est vue par Malaboca, qui appelle à l'aide les ennemis du
chevalier : Danger, Honte et Peur, qui ferment la forêt et emprisonnent Amable Acogida
dans une tour. Guillaume est emporté par la PEINE.
SECONDE PARTIE : Reason parle de la Fortune et des passions à Guillaume. Pas trop
convaincu, il rend visite à son Ami, qui lui conseille de suivre des règles contraires à
l'amour courtois, et philosophe sur l'origine des sociétés. Amor harangue tous ses
partisans avant de tenter de prendre d'assaut la tour où est emprisonné Amable Acogida.
Les assaillants accèdent à la place, mais les ennemis se défendent avec acharnement.
Cependant, dans leur retraite, la Nature s'oppose à la force destructrice de la Mort. Elle
se confesse au Génie, et l'envoie rejoindre les troupes d'Amour, soutenues par Vénus. Le
danger, la honte et la peur s'enfuient. Kindly Welcome permet à l'amant de prendre la
Rose, puis le poète se réveille.
La deuxième partie présente une discussion plus philosophique de l'amour, ainsi que des
digressions sur divers thèmes, allant jusqu'à ridiculiser certaines idées et sentiments
exprimés par Guillaume de Lorris. La deuxième partie a provoqué des polémiques liées
à la vision de Jean de Meung sur les femmes, notamment la réponse de Christine de Pisan
à ses positions, ce qui a donné lieu à l'une des premières querelles féministes. Cette
deuxième partie ne concerne pas seulement l'amour.
Les animaux domestiques, que les êtres humains ne pourraient pas utiliser comme ils le
font s'ils avaient de l'intelligence ; L’intelligence de la nature qui, l'instinct humain de
procréation étant insuffisant pour assurer à elle seule la perpétuation de l'espèce, a ajouté
à l'acte d'amour un petit supplément de plaisir pour le motiver un peu. Les seigneurs qui
n'ont aucune raison de glorifier leurs ancêtres quand ils n'ont pas les qualités de leurs
ancêtres.
Ces femmes, spécialement chargées par le mari jaloux de surveiller leur maîtresse, la
suivaient partout et rendaient compte de tous ses faits et gestes au maître qui payait pour
cela, mais elles étaient toujours prêtes à servir celui qui payait le plus largement, jouant
souvent le rôle d'entremetteuses. Avec cette leçon de cynisme et ces accents
de misogynie, c'est tout l'idéal de l'amour courtois et de respect de la femme qui avait
prévalu dans les cours seigneuriales, qui s'écroule5. Mais on n'oubliera pas qu'une des
idées les plus chères de Jean de Meung, c'est que le véritable amour doit être désintéressé
et naître d'un cœur pur. Cette seconde partie ne philosophe pas que sur l'amour.
On y disserte aussi des animaux domestiques, que l'homme ne pourrait jamais asservir
comme il le ferait s'ils disposaient de l’entendement ; de l'astuce de la nature qui, le désir
de descendance des humains étant insuffisant pour assurer à lui seul la reproduction de
l'espèce, a ajouté à l'acte d'amour un petit bonus de plaisir pour les motiver un peu ; c'est
d'ailleurs la plus ancienne occurrence du mot "espèce" au sens biologique de lignée
naturelle reproductive6. On y discute enfin des seigneurs qui n'ont aucun sujet de se
glorifier de leurs ancêtres quand ils ne possèdent pas eux-mêmes les qualités de ceux-ci.
Or la vraie noblesse est le franc vouloir et la raison que Dieu a accordée aux hommes .
UNITÉ 14 : CHRISTINE DE PIZAN
Christine de Pizan née en 1364 à Venise et morte vers 1430 au monastère de Poissy, est
une philosophe et poétesse de naissance vénitienne, célèbre pour ses écrits rédigés
en français. Christine de Pizan est considérée comme la première femme de lettres de
langue française ayant vécu de sa plume. Première femme écrivain professionnelle. Elle
a eu beaucoup d’influence dans la littérature européenne.
Italienne, elle arrive à la cour de Charles V en 1368, son père et médecin. Elle était aisée.
Heureuse dans son mariage. 25 ans son époux est mort, 2 après son père. Le roi va mourir
aussi. Elle est tête de famille, elle ne se remarie et commence à écrire et participer dans
les états du livre : copiste, miniatures, production de livres. Écrivain professionnelle. Elle
écrit la biographie de Charles V et son fils Charles VI. On est dans la guerre de 100 ans
contre les anglais. Charles V est handicapé, il laisse la direction de l’armée à quelqu’un.
Elle reçoit à la cour l’éducation donnée aux jeunes filles de la noblesse et commence à
composer des pièces lyriques qui lui valent l’admiration et même de nombreuses
demandes en mariage – quoique de son propre aveu celles-ci soient également motivées
par la position de son père auprès de Charles V. Elle connaissait un peu de latin, assez
pour avoir accès aux ouvrages de philosophie, d'histoire, de poésie ou de religion.
Elle se sent seule et pas protégée. Elle écrit des poèmes touchants et sentimentales. Elle
écrit des biographies de grandes femmes, protofeministe. Elle défendait la condition de
la femme. Elle accusait l’écrivain du Roman de la Rose parce qu’il était un homme
misogyne. Elle est une écrivaine reconnue. Christine est une femme extrêmement
conservatrice, une femme doit être mariée, pas d’amour hors mariage, la femme doit
s’occuper de la famille. Elle lit Bocaccio et Dante.
Christine de Pizan est d'abord poétesse. Et pour cause : c'est le premier moyen de se faire
remarquer en bien par les princes mécènes, car leur cour se plaît particulièrement aux
jeux poétiques de la littérature courtoise. Elle chante des amours au destin malheureux,
mais n'en abuse pas car elle sait que ses lecteurs préfèrent les chansons d'amours
comblées. C'est par la poésie qu'elle a fondé son autorité d'écrivaine, la manière la plus
efficace de se faire admettre dans le monde littéraire pour une femme de la haute société.
Ses poèmes sont organisés dans des recueils selon une trame narrative, beaucoup de ceux-
ci sont tirés directement de son expérience personnelle Cet aspect "pré-féministe" se
constate aussi dans ses œuvres didactiques et éducatives. Elle se plaît à rappeler que les
femmes, parce qu'elles sont mères, exercent une fonction d'apprentissage scolaire, mais
aussi d'enseignement religieux et moral, et inculquent les règles de la vie en commun au
sein de la famille. Il découle de ces compétences toutes sortes de bienfaits, notamment le
goût de la paix et de la concorde que les femmes peuvent ensuite répandre dans tout le
corps social.
Ses œuvres en moyen Français : Le Livre du chemin de lonc estude (1403), Le Livre de
la Mutation de Fortune (1403), Le Livre des fais et bonnes meurs du sage Roy Charles
V (1404), La Cité des dames (1405), Le Livre des trois vertus à l'enseignement des
dames (1405), L'Advision (1405), Le Livre de Prudence (1406), Le Livre de la
Prod'homie de l'homme (1406), Le Livre du Corps de Policie (1406-1407). Ensuite, elle
ralentit le rythme de sa production.
Seulete sui et seulete vueil estre : poème après la mort de son mari.
Le cliché de la jeune femme, abandonnée par son amant, se lamentant. À la fin du XIVe
siècle, lorsqu'elle écrit ce poème, Christine a une trentaine d'années et vient de perdre,
vers 1390, à la fois son père, avec lequel elle a grandi à la cour de Paris, et surtout son
jeune et cher mari, Étienne du Castel, le père de ses trois jeunes enfants. Dès lors,
Christine utilise les ressources qu'elle a acquises durant sa jeunesse courtoise pour
subvenir aux besoins de sa famille. Elle savait lire et parler plusieurs langues, connaissait
la rhétorique littéraire la plus en vogue et avait étudié les arts aussi bien que n'importe
quel apprenti clerc.
Sa solitude de femme la laisse doublement isolée : elle n'a pas d'amour mais aussi pas de
protection de la société. En tant que Christine de Pisan, elle devra se débrouiller seule, et
comment faire face à cette douloureuse solitude, qui va bien au-delà de l'absence d'"ami”
L’auteur le fait avec élégance, comme l'intellectuelle qu'elle est, qui ne va pas se lamenter
en vain sur son malheur ou se plaindre de la société. Dans ce diminutif, "seulette", on lit
une délicate tendresse pour elle-même, pour la fragilité de sa condition et pour l'idéalisme
de sa prétention.
Il nous invite à imaginer cette femme isolée dans sa salle d'étude, construisant un poème
d'amour avec les débris de sa vie brisée, prête à survivre avec ses mots, seule avec son
stylo et son papier ligné.
UNITÉ 16: CHARLES D’ORLEANS ET FRANÇOIS VILLON
Poètes du XV siècle
CHARLES :
Duc d'Orléans et de Valois, est un prince connu surtout pour ses œuvres poétiques écrites
lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de Louis Ier, duc d'Orléans (le frère du
roi de France Charles VI), et de Valentine Visconti (1368-1408), fille du duc de Milan. Il
est le père du roi de France Louis XII.
En 1410, Charles se remarie avec Bonne d'Armagnac, la fille du comte Bernard VII
d'Armagnac, grand féodal du Sud-Ouest. Cette union scelle une alliance politique entre
les maisons d'Orléans et d'Armagnac, avec le soutien du duc de Bourbon, du duc de Berry
et celui du comte d'Alençon, il devient un véritable chef de guerre.
En 1415, à la bataille d'Azincourt, Charles mène les armées royales contre Henri V
d'Angleterre faisant retraite dans le Nord de la France. L'affrontement est un désastre, la
chevalerie française est battue, plus de 6.000 morts et un millier de chevaliers faits
prisonniers, dont Charles d'Orléans et Jean Ier de Bourbon. Il est emmené en Angleterre
(pour être le fils d'un roi), où il restera captif vingt-cinq années pendant lesquelles il
rédigera des ballades, des rondeaux, des poèmes,…
Après la négociation de sa libération par Philippe le Bon en 1439 et son retour en France
en 1440, il restera dans un chateau.
LECTURE DE CHARLES:
o Ballades et Rondeaux - Charles D’Orléans:
• Il est en “Moyen Française” (il peut se lire mieux qu’ “Ancien Française”)
Analyse
• C'est durant les vingt-cinq ans de sa captivité, après la bataille d'Azincourt, que
Charles d'Orléans (1394-1465) compose l'essentiel de son œuvre poétique.
Empreinte du souvenir de sa liberté, ce rondeau porte en lui une source
d'inspiration inattendue : la mélancolie.
“ENVOI” - estribillo
FRANÇOIS:
Né en 1431, sous l'occupation anglaise, orphelin de père, il est confié par sa mère, pauvre
femme illettrée et pieuse à maître Guillaume de Villon (dont il prendra le nom au plus
tard en 1456), chapelain12 de Saint-Benoît-le-Bétourné. Cette église se situe en bordure
de la populeuse rue Saint-Jacques, près du collège de Sorbonne, en plein cœur du quartier
universitaire. Elle a été nommée ainsi parce que son chœur, orienté non pas à l'est mais à
l'ouest, était « mal tourné ».
Villon était-il un criminel notoire pour beachp de choses mais surtout pour tuer Philippe
Sermoise. Il est donc allé en prison où il a été torturé de manière effroyable. Et finisse au
gibet, sans doute le gibet de Montfaucon.
1463, le Parlement casse le jugement rendu en première instance (Pierre Champion note
que, parmi les trois personnes qui pouvaient en ce temps-là présider les assises
criminelles, il y avait Henri Thiboust, chanoine de Saint-Benoît). Mais « eu regard a la
mauvaise vie dudit Villon », il le bannit pour dix ans. Villon adresse alors au clerc du
guichet du Châtelet (chargé de la tenue du registre d’écrou) la joyeuse Ballade de l’appel
et au Parlement une grandiloquente Louenge et requeste à la court, où il remercie les
magistrats et demande un sursis de trois jours. Villon quitte Paris, probablement en 1463.
Ensuite, on perd toute trace de lui.
Villon n'a pas tant renouvelé la forme de la poésie de son époque que la façon de traiter
les thèmes poétiques hérités de la culture médiévale, qu'il connaît parfaitement, et qu'il
anime de sa propre personnalité69. Ainsi, il prend à contre-pied l'idéal courtois, renverse
les valeurs admises en célébrant les gueux promis au gibet, cède volontiers à la
description burlesque ou à la paillardise, et multiplie les innovations de langage. Mais la
relation étroite que Villon établit entre les événements de sa vie et sa poésie l'amène
également à laisser la tristesse et le regret dominer ses vers. Le Testament (1461-1462),
qui apparaît comme son chef-d'œuvre, s'inscrit dans le prolongement du Lais que l'on
appelle également parfois le Petit Testament, écrit en 1456.
LECTURE:
o Ballade du concours de Blois
Un jeu des mots qui se contredisent
o Ballade des dames du temps de jadis
Commémore les femmes célèbres de l'histoire et de la mythologie.
Le roi avait des chronistes pour écrire des annales (événements importants de l’année). Il
y a 4 chroniques très importants :
-Villehardouin : la 4ème croisade. 13ème siècle. Écrit en prose, acte avec valeur
documentaire. Le créateur de la prose en français. est
un chroniqueur et chevalier français croisé. Il a notamment participé à la conquête
de Constantinople (1203-1204) pendant la quatrième croisade. De 1207 à 1213 il rédige
en ancien français une histoire de la quatrième croisade, intitulée De la Conquête de
Constantinople, décrivant les événements survenus entre 1198 et 1207, dans un style
remarquable. Néanmoins, sa bonne foi ou sa perspicacité ont été mises en doute à partir
du XIXe siècle par certains historiens modernes qui expliquent le détournement de la
croisade de son but initial par l'existence d'un complot prémédité (généralement vénitien
ou germanique) que Villehardouin n'aurait pas souhaité révéler ou qu'il n'aurait pas
décelé. D'autres auteurs, rejetant la théorie d'un complot, ne remettent pas en doute sa
sincérité.
-Réduplication synonymique : trait des textes médiévales : fina et mori, entrer et
pénétrer. Il y a une redondance.
-Ils ont fait un usage des synonymes a l’envers : ell va morir i emmalaltir. Va al revés.
-Faux amis dans la langue médiévale.
-Staccato : juxtapose et très peu de syntaxe, horreur de subordination (seulement usage
de et pour connecter des phrase)
-Répétitions lexicaux du même mot. Pas de pronoms et synonymes/hyperonymes.
-Accusatif interne et réduplication de verbes : on peut mettre à l'accusatif un nom de
même racine ou de même sens que le verbe, quand ce nom est déterminé par un adjectif
qualificatif ou démonstratif : il est malade d'une cruelle maladie).
-Anotacions pel lector del text i al públic : ara escoltaràs, ara llegiràs, ara entendràs, ara
veuràs.
-Verbs de support : verb que acompanya a un predicat→ cometer un crimer, contraer
matrimonio
-Col·lacions intensives i melioratives : cada paraula li correspon un adjectiu o adverbi
-Consecutio temporum
-Estil directe
LA CHUTE DE CONSTANTINOPLE :
Le 29 mai 1453 figure traditionnellement parmi les dates clé de l'Histoire occidentale. Ce
jour-là, Constantinople tombe aux mains du sultan ottoman Mehmet II. La ville, vestige
de l'empire romain, était l'ultime dépositaire de l'Antiquité classique. Elle faisait aussi
office de rempart de la chrétienté face à la poussée de l'islam. Les combats ont fait 4.000
morts. Selon la tradition de l'époque, les vainqueurs s'offrent le droit de piller la ville, de
violer et de tuer à qui mieux mieux pendant les trois jours qui suivent sa chute. Tous les
habitants survivants (25 000) sont réduits en esclavage.
Le sultan Mehmet II, qui songe à faire de Constantinople sa propre capitale et veut lui
conserver sa grandeur, veille à ce que les pillages ne s'éternisent pas. Il fait venir des
immigrants de tout l'empire pour rendre à la cité sa splendeur antique. Il peut enfin
déplacer sa capitale de la ville voisine d'Andrinople à Constantinople, bientôt
rebaptisée Istamboul.
Les historiens datent de cet événement la fin de la longue période historique appelée faute
de mieux Moyen Âge. La Renaissance qui lui succède doit beaucoup aux savants et
artistes byzantins qui, réfugiés en Italie, ont contribué à la redécouverte de la culture
antique par les Occidentaux.
-Joinville : La vie de Saint Louis. Un roi dévot à la religion chrétienne. 13ÈME SIECLE
-Froissart : Décrive le premier siècle de la guerre de 100 ans. 14ème siècle.
-Commynes : La partie final de la guerre de 100 ans. 15ème siècle.
LA RENAISSANCE :
1000 ans sombres après le grand empire romain. En 1453 la chute de Constantinople et
1492 la découverte de l’Amérique. La Renaissance est à la fois une période de l’histoire
et un mouvement artistique. Elle voit progressivement le jour en Italie, aux XIVe et XVe
siècles, puis dans toute l’Europe. Elle se termine vers la fin du XVIe siècle avec le
maniérisme. Cette époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes.
Invention de l’impression. Un courant humaniste naît. Alors que Dieu était au cœur de la
pensée médiévale, la Renaissance place l'homme au centre de ses préoccupations.
L'imprimerie implique qu’un livre n’est pas plus un produit de luxe mais accessible
presque a tout le monde. On découvre l’Atlantique et le Pacifique, le monde s’agrandisse.
Changements : ’artillerie (armes à feu), la médecine, la chirurgie, l’architecture, les
bateaux, la philologie (être capable de lire le grecque et latin), l’humanisme, émergence
des états comme la France, l’Angleterre et l’Espagne.
UNITÉ 18 RABELAIS :
Rabelais était un excellent écrivain avec plein de ressources dans son écriture. Il y a une
richesse lexical extraordinaire dans une range littéraire plus basse.
PANTAGRUEL : Les géants de Rabelais ne sont pas décrits comme étant d’une certaine
hauteur, comme dans les deux premiers livres des Voyages de Gulliver, mais ils varient
de taille d’un chapitre à l’autre pour permettre toute une série d’images étonnantes. Ainsi,
dans un chapitre, Pantagruel est capable d’entrer dans une cour pour défendre une affaire,
tandis que dans un autre, le narrateur réside dans la bouche de Pantagruel pendant six
mois.
On y décrit la vie d’un géant d’un appétit si vorace qu’il a donné forme à l’expression
« banquet marécageux », avec beaucoup d’humour et toutes sortes d’excentricités ; il
semble que Rabelais ait voulu composer ce livre pour distraire ses mélancoliques
malades.
La Pléiade est un groupe de poètes français du XVIe siècle, composé notamment de Pierre de
Ronsard, Joachim du Bellay, Jean-Antoine de Baïf, Étienne Jodelle, Rémy Belleau, Jean
Dorat, Jacques Peletier et Pontus de Tyard. À travers leurs œuvres littéraires et leurs textes théoriques,
leur ambition était de renouveler et de perfectionner la langue française et de participer à son
émancipation du latin. Le but politique, dans le contexte de la Renaissance, était de participer à
l'unification de la France par le biais de la langue française, sur le modèle mais aussi en rivalité avec
l'italien, qui avait entamé un processus similaire un peu plus tôt.
Contexte : Au XVI esiècle, la langue littéraire par excellence en Europe est encore le latin. Celui-
ci s'apprend dans les écoles, et n'est donc accessible qu'à une petite élite, tandis que le peuple parle
différentes langues et dialectes locaux. En dehors de quelques chansons et romans populaires (à la
diffusion limitée par cet éclatement linguistique, même s'il existe déjà des succès nationaux
comme François Rabelais), l'essentiel de la poésie, de la littérature, de la science et du savoir en
général se fait encore en latin. C'est contre ce système bilingue que vont s'élever les poètes
du XVIe siècle, dans le but de faire du français une langue aussi noble et littéraire que le latin, à
l'imitation de l'italien qui avait déjà commencé ce processus quelques générations plus tôt
avec Dante, Pétrarque et Boccace, qui seront tous trois des sources d'inspiration majeures pour ce
mouvement. On pensait que le français n’était pas une langue littéraire, mais l’italien et le latin.
-Pierre de Ronsard : « Prince des poètes et poète des princes »2, Pierre de Ronsard est une figure
majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente
ans, s'est portée aussi bien sur la poésie engagée et officielle dans le contexte ou la poésie lyrique avec
les recueils Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Continuation des
amours, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578).La poésie c’est l’art le plus important, il est le
Pétrarque français
Le sonet est un fome litteraire qui vient de l’Italie au 16ème siècle. Els poemes es llegeixen
quan es recorden i li dones un altre sentit.
Poema del campus : Poema a una mujer, habla del tempus fugit, de la belleza, de ser
joven y del carpe diem.
Soneto del campus : poema a una mujer habla del tempus fugit, de la belleza, de la
joventud y del carpe diem.
Elegía a Casandra : tiene un flechazo por ella y explica que la ama
Poema a Casandra mientras lee la Iliada : Se cierrra 3 dias a leer la Iliada de Homero,
nadie puede molestarlo, pero si viene Casandra que le abran la puerta y que entre, pero si
viene dios cierrale la puerta.
Poema mientras estaba muriendo : la mort va le prendre, il est conscient que son nom
va être couvert de roi
Poema que cuando va a Roma : tempus fugit, Rome était le centre du monde et
maintenant c’est de la ruine. Hi ha un xoc cultural, ell vol veure la roma antiga i es topa
amb la realitat. Repetitions de Rome au poème.
Poema a Roma : se topa con la realidad de la ciudad después de vivir un tiempo en la
ciudad, no es lo que esperaba.
UNITÉ 20 : MONTAINGE
Montaigne, dès la première ligne de son introduction, précise de façon étonnante que
son œuvre est "de bonne foi", il ne ment pas. D'ailleurs il n'écrit pas pour un simple lecteur
ni pour une quelconque renommée mais pour sa famille. Il y a une certaine agression
envers le lecteur, il n'a aucune considération pour lui. Il précise bien les rapports qu'il
veut entretenir avec lui, et aussi avec ses proches. Montaigne expose ici son dessein avec
une grande modestie : ce livre est destiné selon lui uniquement à ses proches ; mais on
peut sentir une légère hypocrisie chez l’auteur : pour que l’on se rende compte qu’il ne
recherche pas la faveur du monde, il faut bien que l’on lise son ouvrage.