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CHAPITRE 17 : François Coillard, fondateur de la mission au Zambèze

Un enfant du réveil

Née en 1834 à Asnières-lès-bourges, cadet d’une famille de huit enfants,


François était le plus célèbre et l’un des pionniers missionnaires protestants français du XIX e
siècle. Orphelin de père, il eut une enfance très pauvre, marqué par la piété de sa mère
surnommer « la mère bonté » et une jeunesse nourrie par la foi et la piété du réveil
évangélique de Genève à l’aide du pasteur Ami Bost. Il fut d’abord aide-jardinier puis devint
étudiant à l’institut protestant de Glay (Doubs). Il connut des moments de crise dû à sa
culpabilité, mais il sortir transformer par la conversion et Dieu l’appela à servir en Afrique a
l’âge de 18 an. Le comité de la mission de Pari l’envoya à la faculté théologique de Strasbourg
d’où le directeur Eugène Casalis lui proposa la mission à Léssouto. En Mai 1957, il est consacré
pasteur au temple de l’Oratoire de Louvre à Pari et vient en Afrique en Mars à l’âge de 23 an.

Découverte de la vie missionnaire.

Du Cap, il arrive à Lessouto ensemble avec le missionnaire français Pélissier qui


s’en retournait à Béthulie. Vu la catastrophe de guerre dans cette région, François se posa
beaucoup de questions sur sa mission. Mais il prit courage suite à la conférence missionnaire
qui fonda les stations Bethléem et Léribé. Cette dernière fut la charge de Coillard.

Fondation de la station de Léribé.

Tout le village reçu Coillard en Février 1859. Le chef Molapo qui avait reçu le
seigneur rétrograda plus tard pour des raisons de pouvoir

François Coillard épouse Christina Mackintosh

Après un an et demi, Coillard va à la rencontre de Christina au Cap. Ils se sont connu


à Pari avant son départ. Son mariage avec cette jeune fille dévouée pour le seigneur fut un
grand atout et une nécessité pour le ministère. Mais la population manifestèrent peut
d’intérêt pour l’évangile et ce couple du se tourner vers l’école comme canal pour
l’évangélisation. Après quatre années de travail un homme et une femme se font baptiser.
Mais ce résultat ne découragea point le couple.

Guerre, expulsion, exil…et réveil


La catastrophe de guerre qui opposa l’Etat libre d’Orange aux populations de
Bassouto et l’injustice de ces dernières expulsèrent le couple à la colonie anglaise du Natal.
Mais malgré tout la parole de Dieu prospéra à Léribé et plusieurs se convertirent à Christ.

Eglise en croissance et tensions entre l’église et la mission

Après trois ans, les Coillard purent retrouver Léribé en tant que protectorat anglais
pour soutenir et accompagner l’église qui vivait un élan de réveil et implanter d’autres dans la
région. En 1872 en 1874, deux synodes des églises furent constitué suite à la conférence des
missionnaires en1872. Mais une crise éclata lors de ces synodes quand les missionnaires ont
exagéré dans l’unité des règles de la discipline et la vie de l’église fut profondément troublé.
Bien que déçu, Coillard ne baissa point les bras, il crée des annexes et écoles et écrit des fables
en langue locale qui furent insérée dans l’éducation. Ce couple resta vingt ans à Léribé

Première expédition vers le Nord

Coillard fut sollicité pour diriger une expédition vers le Nord. Plusieurs missionnaires
et évangélistes africains ont aussi pénétré cette région du Nord, mais cette dernière se montra
hostile à l’évangile. Découragé, les Coillard ont voulu prendre congés de cette région mais ils
furent encore retenus par Dieu et se remirent entre ses mains.

A la découverte du Zambèze

Après la fondation de la mission au Zambèze, le couple accompagné d’Elise Coillard,


parti pour Zambèze et y arriva après un an et demi de péripéties et d’errances. Dans cette
région vivaient les barosti dont la langue est apparentée au sessouto. Après deux ans et demi
de séjour, ces voyageurs regagnèrent Léribé.

Séjour en France

Malgré la solidarité des églises de Lessouto, la responsabilité de direction revenait au


comité de Pari. Après le compte rendu à la commission du synode des églises de Lessouto, le
couple Coillard revient en Europe pour un compte rendu. Après quelque tournés à l’intérieur
de l’Europe, Coillard plaide en faveur de Zambèze. Le financement nécessaire fut trouvé et
Coillard reparti avec une autre équipe et avec des provisions pour la suite de la mission au
Zambèze. Coillard connu en fin un premier succès et 1885 fut considéré comme date de la
fondation de la mission du Zambèze.
La mission du Zambèze

L’expédition au Zambèze fut terminé grâce à l’œuvre de Coillard et de certains


missionnaires et sur demande de Coillard, la mission du Zambèze fut officiellement adoptée
par le comité de la mission de Pari. Malheureusement les premiers combats de la petite
équipe missionnaire du Zambèze furent éprouvants par les décès et un manque d’intérêt pour
l’évangile. Alors plusieurs évangélistes retournèrent au Lessouto.

Politique et polémique.

Face aux boers et à certaines tribus voisines menaçante, le roi Lewanika demande
l’interception de Coillard auprès du gouvernement anglais. Malgré la prudence de Coillard, il
fut accusé de vendeur du pays et les relations entre le roi et le missionnaire furent difficile.

La femme de Coillard qui tombait souvent malade, finit par mourir à l’âge de soixante-
deux ans sans enfants. Elle fut une grande aide pour Coillard qui écrivit un journal dans lequel
il a exprimé ses sentiments. Mais le travail continu et Coillard prend la responsabilité
d’ouverture d’une quatrième station missionnaire à Lealuyi.

Début timide d’une église autochtone

La nouvelle église de Lealuyi a été inauguré en 1984. Une école biblique et une nouvelle station
furent ouverte dans le but de propager l’évangile dans toute la région. Il eut un grand réveil
et beaucoup de jeunes prirent l’engagement de servir le seigneur. Mais la santé de Coillard se
détériorait et le comité lui proposa de revenir en France. Mais ce grand homme de prière et
d’évangélisation qui dirigeait les expéditions refusa d’abandonner cette ouvre qui croissait
jour après jour. Plus tard il finit par quitter parce qu’il risquait d’être massacrer par un peuple
hostile à l’évangile. Il quittait dans de revenir poursuivre cette œuvre car son cœur était
toujours attaché à cette région.

Deuxième séjour en France

Le 21 mai 1896, Coillard s’embarqua au cap pour l’Europe et arriva en France par train le
18 juin. Il exprima ces sentiments et impressions et même son désir de retourner ceci à travers
des tournés.
Développement de la mission grâce au Zambézias

Le 23 novembre 1898 Coillard quitta Pari accompagné d’une autre équipe composée
de personnes engagées pour la même cause. Coillard se sent combler et rajeunir par cette
main divine qui agissait en lui. Les Zambézias s’engagèrent aussi dans cette œuvre
missionnaire. Mais cette expédition de retour fut tragique, car beaucoup sont morts et des
stations ont dû être abandonner. Le comité de la mission fut accusé d’imprudence et la
polémique agita la presse protestante. Un article anonyme s’éleva contre une certaine
conception de la volonté de Dieu

Les derniers combats du vétéran

La question d’autonomie missionnaires africains et celle de la mission éthiopienne


soulevait une crise entre les missionnaires européens et les africains. Mais Coillard bien
qu’ayant des préjugés à l’égard des africains trouvait que le mouvement des chrétiens
africains répondait à leur aspiration. Il eut aussi des troubles à l’école biblique de Lealuyi, mais
Coillard parvint à rétablir le calme parmi les évangélistes et à éviter le schisme.

Coillard s’endormit le 27 mai dans sa soixante-dixième année suite à des hémorragies internes
résultants d’attaque de fièvres répétées. Mais le travail a continué avec d’autres
missionnaires. Adolphe Jalla fut nommé président de l’œuvre par la conférence missionnaire
de septembre 1904.

A Sefula, où se trouve la tombe de Coillard, fut célébré en 1985 le centenaire de la mission


au Zambèze. A cette occasion, Kenneth Kaunda, alors président de la Zambie , a rendu un
vibrant hommage à la mémoire de ces pionniers et indirectement à l’évangile qui a motivé et
inspiré leur engagement

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